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Voilà la neuvième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Joseph Goebbels (PH)
Volume 11
Durant la seconde guerre mondiale, Joseph Goebbels était le ministre de la propagande et de l'information, et un proche d'Adolf Hitler. Vers la fin de l’année 1942, Goebbels entend parler du A-26, un appareil de conception japonaise, capable de relier Singapour à Berlin sans escale, ce qui en ferait un nouveau record mondial de distance sans escale pour un avion. Goebbels utilise cet exploit pour la propagande nazie, et fait voyager l’équipage de ce appareil japonais à travers toute l'Allemagne. Il fait même croire qu'ils vont rencontrer le führer dans le port militaire de Kiel, à bord du porte-avions Graff Zeppelin. Il s'agit cependant d'un traquenard visant à démasquer les opposants à Hitler. L'un d'eux, le colonel Karl Von Steiner, est surpris en train de poser une bombe dans le bureau du führer. Après avoir été blessé, il prend l'un des membres de l’équipage du A-26, Hideo Tanaka, en otage. Celui-ci parvient néanmoins à se saisir de l'arme de Steiner, et l'abat d'une balle en plein front. Pour le féliciter, celui-ci est le seul invité à rencontrer Hitler. Après lui avoir fait croire que cela se passera au chalet de Berchtesgaden, Tanaka est emmené jusqu'à Kehlsteinhaus. C'est là qu'il fait la connaissance de Goebbels, qui a amené une caméra pour sa propagande. Le japonais ne sait pas quoi faire devant la caméra, et Goebbels lui dit de ne pas s'en occuper. Ce qu'il veut, c'est une histoire, vive et simple, et qui puisse rester gravée dans l'esprit naïf du peuple. Tanaka lui présente alors l'arme avec laquelle il a abattu Steiner. Pour Goebbels, un asiatique qui stoppe un rebelle d'une seule balle et qui offre l'arme souillée au chancelier est parfait pour sa propagande. Il demande de faire comme prévu, et un soldat s’apprête à fouiller le japonais. Mais celui-ci veut aller aux toilettes car il a des nausées. Et comme Goebbels ne veut pas indisposer le chancelier, il suggère de le laisser y aller. Ensuite, Goebbels fait filmer la rencontre entre le japonais et le führer, durant laquelle Hitler dénigre la culture japonaise, mais félicitant leurs prouesse techniques, inspirées de leur enseignement. Il reçoit ensuite l'arme et dit vivre dans le danger, ayant survécu car les forts affirment leur volonté. Par après, ils vont tous manger avec des proches du führer, qui trouve étonnant comment les hommes ont su utiliser les techniques de leur époque pour mener la guerre. Et si Hannibal n'avait pas eu ses éléphants, ou Alexandre ses chariots à 2 roues, aussi vaillants et forts qu'auraient été leurs guerriers, ils n'auraient jamais remporté la victoire. Pour Hitler, qu'importe le prix à payer, il y a des villes à protéger comme Weimar ou Stuttgart. Il dit qu'une usine peut se reconstruire, mais pas l'art. Soudain, il s’arrête pour interpeller Tanaka, lui demandant s'il a des griefs contre lui. Le japonais répond qu'il était concentré sur ce qu'il disait, mais le führer le trouvait ailleurs. Il demande alors 2 manteaux à un soldat, puis déclare qu'il va aller à l’extérieur avec Tanaka. Goebbels s'excuse auprès des convives, mais Hitler lui rappelle qu'il n'a demandé que 2 manteaux. La conversation à l’extérieur dure, malgré le froid, et pour Goebbels, c'est plus que parfait. Mais soudain, Tanaka se rue sur le führer pour le pousser et le faire basculer dans le vide, à la stupeur de Goebbels. Heureusement, un soldat tire sur le japonais et le stoppe net. Il protège le führer et veut capturer Tanaka vivant, mais celui-ci se jette dans le vide. C'est la dernière apparition de Goebbels dans ce tome.
- Première apparition : Volume 11, dans le chapitre intitulé "Sillage 114 : Le nid de l'aigle".
- Statut au volume 14 : Supposé vivant.
Adolf Hitler (PH)
Volume 11
Il s'agit bien sûr du dictateur de l'Allemagne nazie. A la fin de l'année 1942, un avion japonais réussi à joindre Berlin depuis Singapour, sans escale, ce qui en fait un nouveau record mondial de distance. Du coup, l'équipage de ce A-26 fait le tour de l'Allemagne pour montrer que les pays de l'Axe sont capables de telles prouesses. Une rencontre est même organisée avec le führer, dans le port militaire de Kiel, à bord du porte-avions Graff Zeppelin. Mais il s'agit d'un piège pour tenter de capturer les opposants à Hitler. Les SS découvrent que le colonel Karl Von Steiner essaie de tuer le führer en plaçant une bombe dans son bureau. Mais acculé, Steiner prend l'un des membres de l'équipage du A-26, Hideo Tanaka, en otage. En sortant sur le pont du Graff Zeppelin, le japonais parvient à se saisir de l'arme du colonel et le tue d'une balle en plein milieu du front. Pour le féliciter pour cet acte, Hitler choisit d'organiser une rencontre avec seulement ce Tanaka. Dans sa communication, il prétend d'abord l'accueillir dans le chalet de Berchtesgaden, mais l'attend en fait à Kehlsteinhaus. Là-bas, après une fouille, le führer arrive avec ses chiens, et dit au japonais de leur pardonner leurs mauvaises manières. Tanaka se présente, et Hitler dit que le Japon est culturellement inférieur à l'Allemagne. Pour lui, comparer la culture grecque à celle de l'Asie est comme comparer Beethoven à des miaulements de chat. Par contre, il doit admettre que l'aviation japonaise est techniquement remarquable, et qu'ils ont su tirer parti des enseignements de leur civilisation. Hitler voit l'arme que Tanaka a utilisé pour tuer Steiner, et qu'il a voulu offrir au führer. Il déclare que le danger a toujours fait partie de sa vie. Mais aucun n'a eu raison de lui car les forts affirment leur volonté. C'est la loi de la nature, et Tanaka est venu du Japon pour en donner la preuve. Après une poignée de main, le groupe va manger, et Hitler discute beaucoup, notamment avec son ministre de l'information, Joseph Goebbels. Le führer trouve étonnant que les hommes ont su utiliser les technique de leur époque pour faire la guerre, comme Hannibal et ses éléphants, ou Alexandre et ses chariots à 2 roues. Même avec des guerriers vaillants et forts, sans ces techniques, ils n'auraient jamais obtenu la victoire. Pour lui, qu'importe le prix à payer, il doit protéger certaines villes, et les usines peuvent se reconstruire, au contraire de l'art. Après 2 heures de conversation, Hitler se tourne vers Tanaka, qui le dévisage, et lui demande s'il a des griefs contre lui. Celui-ci répond qu'il était concentré, et le führer demande 2 manteaux à un soldat. Il veut être seul à l'extérieur avec le japonais. Pour Hitler, lors d'un première rencontre avec lui, il ne peut y avoir que de l'exultation ou du mépris. Hors, le japonais reste curieusement calme. Celui-ci explique qu'il comprend sa solitude, qu'il n'y a que lui qui essaie de voir le cours de l'histoire, et il connaît quelqu'un d'autre dans cette situation. Le dictateur le comprend, et pense qu'au-delà des montagnes, il y a Staline qui lui ressemble aussi. Il tient son état d'une main de fer, et est prêt à des millions de sacrifices pour un idéal. Hitler se demande qui sera le prochain maître de l'Eurasie. Face à des ennemis classiques comme Churchill ou Roosevelt, il ne se serait pas dressé, mais contre Staline, il ne pense pas à sa solitude. S'il perd, il doit se préparer à la fin du peuple allemand. Tanak lui demande s'il n'hésiterait pas à entraîner femmes, vieillards et enfants dans la chute, et le führer répond lorsque les convictions profondes leur dictent d'agir, il n'y a pas d'hésitation. Le japonais révèle alors qu'il avait des doutes sur le fait qu'il devait le tuer ou pas, et Hitler dit qu'il va survivre car il a un destin à accomplir. Tanaka fonce sur le führer, mais est arrêté par un coup de feu d'un soldat. Le japonais s'écroule, mais quand les soldats tentent de le capturer vivant, Tanaka se jette dans le vide. Hitler n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 11, dans le chapitre intitulé "Sillage 115 : Le dictateur".
- Statut au volume 14 : Supposé vivant.
Martin Bormann (PH)
Volume 11
Bormann est un haut dignitaire de l'Allemagne nazie, proche d'Hitler. A la fin de l’année 1942, des japonais parviennent à relier Singapour à Berlin avec un appareil expérimental, le A-26, battant ainsi le record de distance sans escale. Son équipage est accueilli en héros par le gouvernement allemand et part en tournée dans tout le pays. On leur fait ensuite croire qu'ils vont rencontrer le führer à bord du porte-avion Graff Zeppelin, dans le port de Kiel. Mais il s'agit d'un piège pour démasquer les opposants à Hitler. Un homme, le colonel Karl Von Steiner, se fait avoir quand il dépose une bombe dans le bureau du führer. Il tente de fuir en prenant en otage l'un des membres de l’équipage du A-26, Hideo Tanaka, mais celui-ci parvient à se saisir de l'arme de Steiner et l'abat d'une balle dans la tête. Pour le féliciter, Tanaka est le seul à être invité à rencontre Hitler. Cela se fait à Khelsteinhaus. Une fois les présentations faites, Tanaka participe à un repas, auquel se trouve aussi Bormann, mais aussi Joseph Goebbels, le ministre de la propagande. Le führer trouve étonnant comment les hommes ont su utiliser les techniques de leur époque pour mener la guerre. Hannibal sans ses éléphants, ou Alexandre sans ses chariots à 2 roues n'auraient pas pu remporter des victoires, qu'importe la vaillance et la force de leurs soldats. Maintenant, quel que soit le coût, il y a des villes qu'ils doivent protéger, comme Weimar, Stuttgart ou Nuremberg. Il sait qu'une usine peut se reconstruire, ce qui n'est pas le cas de l'art. Il demande alors à Bormann s'il comprend, et celui-ci répond favorablement. Pour Hitler, les bâtiments résistent aux bombardements, mais restent vulnérables au souffle. Soudain, le führer s'interrompt pour demander à Tanaka s'il a des griefs contre lui. Celui-ci répond qu'il était concentré, mais le führer estime qu'il avait l'air ailleurs. Il demande à un garde de lui apporter 2 manteaux pour aller à l’extérieur avec le japonais. Goebbels pense les accompagner, mais Hitler lui rappelle qu'il n'a demandé que 2 manteaux. Avec un moment, Bormann remarque que le froid est terrible mais que la conversation se poursuit. Cependant, d'un coup, Tanaka se jette sur le führer pour le pousser et le faire basculer dans le vide. Cependant, un soldat tire et arrête le japonais. Il veut ensuite le capturer vivant pour connaître ses complices, mais Tanaka saute lui-même dans le vide. C'est la dernière apparition de Bormann dans ce tome.
- Première apparition : Volume 11, dans le chapitre intitulé "Sillage 115 : Le dictateur".
- Statut au volume 14 : Supposé vivant.
Elizabeth Hamilton
Volume 11
Cette londonienne est la petite soeur d'un pilote de la Royal Air Force, le lieutenant Paul J. Hamilton. En février 1932, elle assiste avec son frère à une soirée organisée par la Royal Air Force, en présence de japonais de la marine impériale japonaise. Elle a le coup de foudre pour un officier japonais, et va lui demander si les militaires du pays du soleil levant refusent de danser avec les femmes du pays où le soleil se couche. L'asiatique lui assure qu'il n'en est rien, et l'invite à danser. Elizabeth le trouve plutôt habile, mais le japonais lui répond qu'il focalise son attention pour ne pas écraser ses pieds délicats. Après cette danse, c'est Paul qui va parler avec l'asiatique, qui s'appelle Takumi Kusaka. Par la suite, le trio passe beaucoup de son temps libre ensemble, entre curiosité pour l'Asie et admiration pour l'occident. Par contre, Elizabeth refuse de manger des sashimi. Un jour, alors que Paul montre à Takumi le pilotage de son avion, Elizabeth explique au japonais que leur arrière-grand-père était un héro de la guerre de Crimée, décoré de le croix de Victoria, et que Paul en est très fier. Celui-ci vole tout près de l'asiatique et de sa soeur, qui se blottit contre Takumi. Mais une fois que Paul a atterrit, Elizabeth est déjà partie à un rendez-vous avec un officier de l'armée de terre américaine, pour qui elle aurait eu le coup de foudre. Plus tard, Takumi est obligé de quitter la Grande-Bretagne, et c'est la dernière apparition de Elizabeth dans ce tome.
- Première apparition : Volume 11, dans le chapitre intitulé "Zipang - Hors-série : Friendship".
- Statut au volume 14 : Supposé vivante.
Capitaine Shirô Takasu (PH)
Volume 11
Il s'agit d'un officier de la marine impériale japonaise qui était en poste à Londres en 1932, alors que les relations entre les 2 pays n'étaient pas au mieux. Lors d'une soirée entre militaires britanniques et japonais, en février, Takasu s'aperçoit qu'une anglaise vient proposer à l'enseigne de vaisseau de première classe Takumi Kusaka de danser. Un britannique demande au capitaine si ce jeune officier sait danser, et Takasu répond qu'il l'ignore, mais qu'ils vont bientôt le savoir. Apparemment, Kusaka se débrouille bien, et finit par se lier d'amitié avec le lieutenant Paul J. Hamilton de la Royal Air Force. Quelques temps plus tard, dans son bureau, le capitaine demande à Kusaka s'il continue à fréquenter le pilote, et le jeune répond que oui. Takasu trouve qu'approfondir les relations entre militaires est bien, mais que leurs 2 pays ne sont plus alliés aujourd'hui, et qu'il ne faut pas dépasser une certaine limite. Kusaka dit qu'il fera donc attention. Par après, le 15 mai 1932 a lieu un incident au Japon, durant lequel des extrémistes de la marine impériale assassinent par balles le premier ministre Tsuyoshi Inukai. En lisant le journal devant ses jeunes officiers, dont Kusaka, Takasu traite ces extrémistes d'imbéciles. Il sait que la politique japonaise est pour l'instant bloquée, mais il estime que ce n'est pas en exerçant des menaces par la violence que cela changera. A partir de maintenant, les politiciens japonais vont craindre les attentats, tuant ainsi la politique de parti. Par la suite, Takasu, Kusaka et tous les jeunes officiers reçoivent l'ordre de regagner le Japon au plus vite. Le 24 février 1933, la société des nations vote à 42 voix contre 1 l'ordre à l'armée japonaise de se retirer de la Mandchourie, ce qui a pour conséquence que le Japon se retire de cette société des nations. Ensuite, le capitaine est nommé juge principal de la commission militaire sur l'incident du 15 mai. On ne voit plus Takasu par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 11, dans le chapitre intitulé "Zipang - Hors-série : Friendship".
- Statut au volume 14 : Supposé vivant.
Lieutenant Paul J. Hamilton
Volume 11
Paul est un pilote de la Royal Air Force britannique. Il a une petite soeur, Elizabeth, et leur arrière-grand-père était un héro de la guerre de Crimée, décoré de la croix de Victoria. Un soir de février 1932, il participe à une soirée en compagnie de sa soeur, et de militaires japonais de la marine impériale. Voyant un jeune officier asiatique, Paul fait le pari que celui-ci sait danser, et il envoie sa soeur inviter le japonais à danser. Et en effet, celui-ci se débrouille bien, et Paul peut collecter 5 pounds de chacun de ses amis. Il déclare que le plus important pour les pilotes, c'est leur capacité de déduction. Ensuite, il va voir l'asiatique, et pour le remercier de lui avoir rempli les poches, il l'invite à aller boire un verre à l'extérieur. Le japonais accepte, et dans un pub, celui-ci se présente comme étant Takumi Kusaka, enseigne de vaisseau de première classe. Paul explique que pour discuter franchement, les londoniens viennent dans les pubs. Ils trinquent à l'entente nippo-britannique, aujourd'hui disparue, et Paul demande ce que compte faire le Japon en Mandchourie. Takumi lui répond que ce que fait l'armée de terre ne concerne pas un soldat de la marine. Avec comme prétexte à une invasion la protection de la population, suivi d'une annexion, Paul estime que si l'ambition du Japon continue, ils vont butter sur les Etats-Unis. Kusaka explique que la marine impériale a grandi sous l'influence de celle de la Grande-Bretagne. Il en est reconnaissant, mais les britanniques ne doivent pas oublier que c'est aussi ainsi qu'ils ont pris Hong-Kong à la Chine. Leurs 2 pays possèdent un parlement, et dans chacun, certains essaient de contrôler l'armée. Selon lui, si l'on veut des relations avec un autre pays, il faut montrer du respect. Dans ce cas, Paul se demande si le Japon fait preuve de respect envers la Chine avec ses mesures politiques. Mais pour Takumi, les soldats apprennent qu'ils ne doivent pas se mêler de la politique en place. Pour Paul, c'est exactement comme les chevaliers et les samouraïs. Il avoue alors que la fille avec laquelle Kusaka a dansé était sa soeur, et il pense que celle-ci a eu le coup de foudre. Par la suite, Takumi, Paul et Elizabeth passent beaucoup de temps ensemble. Un jour, alors qu'il montre ses talents de pilote, Paul passe près de Takumi et sa soeur, pour que celle-ci se jette sur le japonais. Après son atterrissage, le britannique demande où est sa soeur, et Takumi lui répond qu'elle est partie pour un rendez-vous avec un officier de l'armée de terre américaine, pour qui elle semblerait avoir eu un coup de foudre. Paul remet alors à son ami un "charm", un porte-bonheur, même s'il n'est pas sûr qu'il accepte. Même s'ils sont une nation avancée technologiquement, ils continuent à croire aux légendes et aux superstitions, car beaucoup ont côtoyé la mort durant la grande guerre, comme les pilotes. En échange, Kusaka lui donne un o.mamori, pour demander la protection des dieux. Il lui en enverra un nouveau l'année prochaine. Pour Paul, c'est la preuve que l'amitié ne changera pas, quoi qu'il advienne. Cependant, le 15 mai 1932, des cadets de la marine japonaise assassinent le premier ministre. De plus, un rapport de la société des nations accuse le Japon d'agression en Mandchourie. Paul et Takumi se revoient sur un pont londonien, et le britannique prévient qu'il va être envoyé à Malte, avec des exercices rudes pour répondre à la menace de l'Allemagne et de l'Italie. Kusaka demande si ces exercices porteront sur le décollage et l'atterrissage d'un porte-avions, et Paul aimerait savoir si ce qu'il recherche sont des informations. Takumi comprend que Paul a eu des ennuis à cause de cette amitié, qui lui, s'énerve à cause du 15 mai et du soi-disant code des samouraïs. Le Japon risque d'attaquer les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, mais Paul refuse de plier face au fascisme. Kusaka rétorque qu'il en a assez de l'orgueil et de l'égocentrisme des britanniques, et Paul choisit de s'en aller. Pourtant, plusieurs mois plus tard, il envoie une lettre à Takumi avec l'amulette qu'il a reçu, pour en recevoir une nouvelle. Takumi lui envoie l'amulette, et en mai 1933, en atterrissant sur le porte-avions Furious, il dit qu'il trouve ce nouvel appareil TSRI fantastique, ayant posé l'amulette sur le tableau de bord...
- Première apparition : Volume 11, dans le chapitre intitulé "Zipang - Hors-série : Friendship".
- Statut au volume 14 : Supposé vivant.
Amiral Osami Nagano (PH)
Volume 12
Il s'agit du chef d’état-major de la marine impériale japonaise. A la toute fin de l’année 1942, suite à la décision de l'amiral Isoroku Yamamoto et de la flotte combinée, celle-ci quitte la base de Truk pour retourner à Palau, continuant ainsi leur choix de réduction de la ligne de front. Un soir, au ministère de la marine, un soldat vient dire à Nagano qu'ils n'ont reçu aucun message de la flotte combinée. Et donc, le 22 décembre, à 18 heures, le déplacement de la flotte doit s'effectuer comme prévu. Nagano pense que Yamamoto n'en fait qu'à sa tête, et se souvient qu'une semaine plus tôt, il s’était rendu au palais impérial pour y rencontrer l'empereur et lui parler d'abandon et de retrait. En effet, il considère un plan de réduction du front comme une atteinte à l’autorité du commandement suprême, et en tant que responsable des opérations et des soldats engagés, il ne peut l'accepter. Mais le marquis Kôichi Kito, le plus proche conseiller de l'empereur, lui a répondu que ce dernier connaît la situation. Il n'a rien exprimé à ce sujet, et Kito a dit qu'un simple sujet comme Nagano voudrait que l'empereur revienne sur sa décision. Un peu gêné, l'amiral a répondu que oui, tout en s'inclinant. Kito a alors dit que l'empereur est enrhumé, et qu'il serait regrettable qu'elle contamine une personnalité importante. Il a donc jugé préférable de ne voir personne durant quelques temps. Kito est ensuite parti, et Nagano a directement pensé que c’était un fourbe car il mentait certainement. On ne voit plus Nagano par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 12, dans le chapitre intitulé "Sillage 120 : Quand la flotte alliée bouge".
- Statut au volume 14 : Supposé vivant.
Commandant Reed
Volume 12
Cet homme est le commandant d'un sous-marin américain naviguant pas loin de Truk à la fin de l’année 1942. Cela fait 2 jour qu'ils restent au fond de la mer pour ne pas être repérés par les navires japonais. Alors qu'un navire passe au-dessus d'eux l'un des marins bouscule sa tasse et la rattrape de justesse avant qu'elle ne touche le sol. Après le passage du navire, un des hommes dit à Reed que si le navire allié ne s'est pas présenté au rendez-vous il y a 2 jours, ce serait à cause de ce mystérieux croiseur japonais. Reed n'en sait rien, à part qu'il est arrivé quelque chose à ceux qu'ils attendaient. Par contre, Reed constate que tout est différent dans ce navire, comme le bruit de son moteur. Il se demande si ce n'est pas celui dont parlait le capitaine Chris Evans. L'homme demande s'ils ne pourraient pas remonter, mais Reed préfère continuer à jouer les raies. Quelques temps plus tard, ils commencent à remonter et sortent le périscope pour voir s'il n'y a personne dans les environs. Reed pense que les machines aussi vont pouvoir respirer. Mais un homme entend le bruit d'une propulsion à tribord, à 2 miles et en approche. Il s'agit d'un navire de transport. Un homme veut préparer les torpilles, mais Reed ne veut pas gâcher leurs munitions, et pense que les canons devraient suffire. Ils font surface et comprennent que le navire les a sans doute repéré, mais qu'il pensent qu'ils sont un navire allié. Ils tirent et touchent le navire, qui commence à couler. Reed sait qu'il y a beaucoup de civils, mais ils sont en temps de guerre. Soudain, un puissant vent décoiffe Reed, et un étrange appareil avec le symbole du Japon s'approche du navire. Reed n'en a jamais vu d'ainsi, et ses hommes veulent se préparer à plonger. Mais pour Reed, il est trop tard, et il ordonne d'utiliser les canons antiaériens à l’arrière du sous-marin. L'appareil approche et les américains commencent à tirer. Mais l'engin riposte avec une incroyable précision et rapidité, détruisant les canons et le mât de navigation, et tuant de nombreux marins, dont Reed.
- Première apparition : Volume 12, dans le chapitre intitulé "Sillage 121 : Auxiliaire de l’armée Mansaku Kurata".
- Statut au volume 14 : Tué par l'umitori.
Mansaku Kurata
Volume 12
Ce scientifique japonais faisait partie d'un groupe de recherche. Il serait à l'origine de la théorie du méson, et malgré son jeune âge, il a été élevé au même rang que le professeur Hideki Yukawa. Cependant, en 1933, il participe à une manifestation contre l'emprise de l’armée sur la communauté scientifique. Il est remarqué et est obligé de quitter le groupe de recherche, pouvant faire une croix sur son avenir. Par la suite, en 1942, un capitaine de la marine impériale, Takumi Kusaka, vient le voir à Kyoto car il veut que le scientifique construise une bombe atomique, une nouvelle arme à la puissance dévastatrice. Il sait que cela est possible car il a été sauvé de la noyade par un croiseur japonais venu du futur, et prédit que le Japon va accepter une reddition sans condition suite à l'utilisation par les américains d'une telle bombe. Et pour prouver à Kurata que ce qu'il dit est vrai, il lui conseille d'aller à la base maritime de Truk, car la flotte combinée va bientôt s'installer ailleurs. Le scientifique en rigole car pour lui, c'est impossible. Kusaka lui rappelle son passé, et Kurata explique que le traité de droit pénal de Yukawa a été traité de "rouge". Ensuite, le ministère de la culture a puni ceux qui prétendaient le contraire. Pour Kurata, la droite et l’armée de terre sont derrière, et il estime que l’indépendance des scientifiques et l'autonomie des universités ont disparu. Par contre, lui ne veut pas collaborer avec l’armée, et suggère à Kusaka d'aller plutôt voir ailleurs. Mais Kusaka lui annonce qu'il n'a pas l'intention de travailler sous l’égide de l’armée. Kurata s’énerve et le traite de fou. Kusaka lui dit calmement qu'il pourrait être utile à Nihon Musen, l'inventeur du radar, à Truk. Kurata finit par se rendre sur place et fait la connaissance de Harue, une prostituée, pour laquelle il devient l'un de ses réguliers. Vers la fin de l’année 1942, en pleine chaleur, Harue apporte de la bière, et le scientifique lui demande si elle ne trouve pas cela bizarre que toute la flotte combinée soit partie en pleine nuit, et si un autre des réguliers de la jeune femme n'en a pas parlé. Mais la prostituée n'en sait rien. Alors que Harue boit sa bière, Kurata est de nouveau excité et se rue sur la jeune femme. Elle dit alors que l'auberge va fermer, alors qu'elle marche bien. Le chercheur est étonné, et la prostituée explique que d'autres établissements vont aussi fermer. Kurata comprend alors que Kusaka avait raison et que la flotte combinée a bien déplacé sa base. Tout excité, il se dit que Kusaka est encore plus dangereux que l'uranium, et décide de partir lui aussi pour le Japon. Au début de l’année 1943, il dit au revoir à un collegue et embarque sur le Chôan Maru, avec Harue, et le collègue comprend que Kurata veut partir aussi vite à cause de cette femme. Dans la cale, Kurata et Harue font l'amour. Celle-ci demande ensuite ce que compte faire le scientifique une fois de retour, mais le chercheur n'en sait rien. La prostituée explique qu'on lui a proposé de tenir un établissement, et Kurata pense à un régulier. Mais la jeune femme explique que c'est un oncle et qu'ils investissent chacun à moitié. Ensuite, alors que le scientifique pense à ce que lui a dit Kusaka sur le futur, Harue lui propose d'aller avec elle, et le chercheur la prend dans ses bras. Soudain, un choc se fait ressentir, et Kurata comprend rapidement qu'ils sont attaqués. Le scientifique dit de se diriger vers le pont. Dans les couloirs remplis d'eau, ils voient des cadavres, puis une fois sur le pont, ils s'accrochent à une balustrade. Sentant quelque chose se déplacer au-dessus de lui, le chercheur lève les yeux et aperçoit un appareil étrange. Celui-ci neutralise avec une grande rapidité le sous-marin américain qui attaquait le Chôan Maru, et Kurata comprend que cet engin vient du futur. Le navire étant en train de couler, et voyant une bouée, il cherche à la récupérer, mais soudain, un des mât du navire se brise et tombe dans leur direction. Instinctivement, le scientifique lâche la main de Harue, qui se fait écraser par le mât. Alors qu'il se retrouve dans l'eau, Kurata comprend que son esprit de scientifique a pris le dessus. Peu après, il voit un curieux croiseur arriver, et comprend que c'est celui du futur. Pour pouvoir monter à bord, il prétend avoir une crise de diabète. Il est fasciné par ce navire, le Mirai, et par Kusaka qui cherche à modifier seul le futur. Il aperçoit alors le commandant en second du navire, qui a sauvé Kusaka, et lui demande s'il a déjà regretté d'avoir sauvé quelqu'un. Mais l'homme répond que non. Si cette personne le trahissait il ne lui pardonnerait pas, et si elle se noyait encore, il la sauverait, avant de la frapper jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus se relever. Kurata comprend alors que Kusaka veut lui montrer un Japon qu'il n'a jamais vu. Kurata n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 14
Après avoir rejoint le Japon, Kurata apprend qu'il doit aller en Chine, dans le comté de Huainan, pour y rencontrer le général Kanji Ishiwara, de l’armée de terre, qui agit en complicité avec Kusaka. Là-bas, dans la banlieue de Nankin, le scientifique tue le temps en buvant de l'alcool. Quand Ishiwara arrive dans le bar, il demande au chercheur s'il est ivre, car il a la réputation d'avoir une bonne descente. Kurata répond que pas du tout, car le bruit des sabres des militaires lui suffit à avoir la gueule de bois. Le général commande des petits gâteaux à la vapeur, et se dit heureux de vivre vieux quand il mange ce genre de choses. Il demande ensuite si le travail avance, surtout qu'il a fourni au scientifique l'uranium obtenu par Kusaka. Le chercheur répond que comme ils ne peuvent pas faire de tests, ils ne peuvent commencer que quand tous les calculs théoriques seront parfaits. Ishiwara est prêt à lui fournir tout ce dont il a besoin, et Kurata dit que la difficulté réside dans le réenrichissement de l'uranium, ainsi que dans sa mise en forme. Hors, avec les documents américains du projet "Manhattan" que Kusaka a pris sur le croiseur du futur, et l'uranium obtenu, ils n'ont même pas besoin du scientifique pour la fabrication. Il trouve cela d'une facilité presque effrayante. Le général aimerait savoir quand la bombe sera prête, et le chercheur lui demande s'il en connaît la puissance. Ishiwara sait que dans l'histoire du Mirai, Hiroshima et Nagasaki ont été rasés, avec 200.000 morts dans la première ville. Kurata dit que la puissance est incontrôlable, et qu'il s'agit bien de l'arme ultime dont parlait le général. L'homme n'en fera usage qu'une seule fois, car une guerre entre parties opposées qui la possèdent n'est pas imaginable. Le scientifique aimerait savoir si Ishiwara voudra être le seul à en avoir fait usage. Le général parle alors d'un sable jaune et du vent, mais que ni l'un, ni l'autre n'ont de volonté. Cependant, la volonté de l'homme ne peut stopper le vent. La balle d'une enfant arrive près de la table où ils sont assis, et le chercheur prend la jeune fille sur ses genoux. Il demande à Ishiwara s'il se rend compte qu'il s'agit de 200.000 vies comme celle de cet enfant. Il lui conseille de la prendre dans ses bras et de sentir sa chaleur, avant de raconter que son grand-père était forgeron de sabres. Enfant, il était fasciné et passait son temps dans la forge. Son grand-père lui disait qu'un couteau et un sabre pouvaient être fabriqués dans le même acier, mais le sabre demeurait une arme. Il forgeait celle-ci en imaginant la manière dont la chair et les os seraient sectionnés, ainsi que la douleur infligée. Un sabre pouvait tuer 2 ou 3 personnes à la fois, et la douleur que ressent Kurata est 200.000 fois supérieure à celle ressentie par son grand-père, tout comme l'est son plaisir. Le général déclare alors que personne d'autre que Kurata ne pouvait concevoir cette arme. C'est la dernière apparition de Kurata dans ce tome.
- Première apparition : Volume 12, dans le chapitre intitulé "Sillage 121 : Auxiliaire de l’armée Mansaku Kurata".
- Statut au volume 14 : Vivant.
Harue Yagi
Volume 12
Harue est une prostituée qui travaille à Natsushima, dans la base de l'archipel de Truk. L'un de ses clients réguliers est Mansaku Kurata, un scientifique chercheur et auxiliaire de l'armée. Vers la fin de l'année 1942, alors qu'il fait bien chaud sur cette île, Harue apporte de la bière à Mansaku. Celui-ci lui demande si elle ne trouve pas cela bizarre que tous les navires de la flotte combinée soient partis de nuit, même pour un exercice. Il aimerait aussi savoir si un des réguliers de Harue en a parlé. Celle-ci répond que non, et que Mansaku est quand même mieux placé pour le savoir. Mais l'homme dit qu'il n'est qu'un auxiliaire. La jeune femme boit son verre, puis regarde Mansaku, qui dit que le canon veut retourner à la bataille. Il se jette sur Harue, qui dit qu'elle va être en nage puisqu'elle vient de boire. Alors que Mansaku est occupé, la prostituée révèle que l'auberge va fermer au début de l'année prochaine, alors qu'elle marche bien. Le scientifique est surpris, et Harue ajoute que d'autres établissements vont fermer aussi. Elle a demandé pour quelle raison, mais personne ne lui a répondu. Elle pense qu'un haut placé dans la marine a donné des informations, et sait juste qu'ils rentreront avec un navire de transport au début de l'année prochaine. Mansaku s'excite alors, disant que quelqu'un avait raison et qu'ils déplacent leur base. Il trouve ce type plus dangereux que l'uranium. Après s'être calmé, il annonce qu'il doit rentrer lui aussi. Le jour du départ, tous les 2 embarquent sur le Chôan Maru, et la jeune femme pense que c'est une chance. Après avoir fait l'amour dans les cales du navire, Harue demande à Mansaku ce qu'il compte faire au Japon. Mais le scientifique ne sait pas. La prostituée dit qu'elle va rentrer chez elle, à Tochigi, car on lui a proposé de tenir un établissement à Utsunomiya. Il s'agit de l'un de ses oncles, et pas un régulier comme le croit Mansaku, et avec ses économies, ils vont chacun investir à 50%. Elle va ainsi réaliser son rêve, devenir patronne. C'est d'ailleurs à elle de se battre car son frère et sa soeur sont encore très jeunes. De plus, nul ne sait de quoi le lendemain sera fait, donc elle veut réaliser ses projets si elle le peut. Elle dit alors au scientifique qu'il ne sera pas obligé de travailler, et qu'il peut aller avec elle. L'homme enlace la jeune femme, et celle-ci verse des larmes de bonheur. Soudain, tout tremble, puis un feu se déclare dans la cale. Le couple comprend qu'ils sont attaqués, et Mansaku suggère de monter sur le pont. Après un nouveau coup qui les projette au sol, Harue se demande si ils vont mourir, mais le scientifique ne veut pas réfléchir à leur futur pour l'instant. Dans les couloirs remplis d'eau, ils voient déjà de nombreux cadavres, et une fois sur le pont, agrippés à une balustrade, Harue continue de paniquer. La jeune femme se serre contre le scientifique, qui dit que les tirs ennemis se sont arrêtés. Mais la prostituée voit bien que le navire coule, alors qu'aucun d'eux ne sait nager. Mansaku voit alors une bouée, et va la prendre. Mais tout d'un coup, un des mâts du navire se brise et tombe dans leur direction. Instinctivement, Mansaku lâche la main de Harue, qui est la seule à se faire écraser et à périr.
- Première apparition : Volume 12, dans le chapitre intitulé "Sillage 121 : Auxiliaire de l’armée Mansaku Kurata".
- Statut au volume 14 : Décédée, écrasée par un mât du Chôan Maru lors de son naufrage.
A suivre dans le prochain article.
Cronos
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Voilà la sixième suite de la liste des personnages de 20th century boys. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Mayfield
Volume 5
Mayfield est un journaliste américain de CBS news. Le soir du 31 décembre 2000, il est appelé en urgence au Rockfeller center de New York car sur place, plusieurs personnes se seraient évanouies après avoir saigné. Alors que le présentateur a commencé son journal, Mayfield a un peu de retard. Il arrive sur les lieux un peu essoufflé, mais prend le direct. Avec son cameraman, il montre la place qui est jonchée de nombreux cadavres, et il se demande combien de corps il peut y avoir. Il explique que la police et les pompiers ont été prévenus, mais qu'il y a un brouillard gênant. Il remarque alors que Steve, son cameraman, ne se sent pas bien. Celui-ci se vide de son sang, et juste l'instant d’après, Mayfield ressent lui aussi les effets du brouillard, qui est en fait un virus mortel. Mayfield se vide de son sang lui aussi et décède en quelques instants.
- Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 6. Les adieux".
- Statut au volume 8 : Tué par le virus mortel de 1997 qui vide ses victimes de leur sang.
Takako Tokiwa
Volume 5
Cette vieille dame est la propriétaire d'une pension à son nom. Un jour de 2014, une jeune adolescente vient car elle compte s'installer à la pension, et dit s'appeler Kanna Endô. Mais Takako entend mal son nom la première fois. De plus, par la suite, Kanna fait beaucoup de bruit avec sa musique. Une autre fois, Yukiji Sedoguchi, la tutrice de l'adolescente, vient voir Mme Tokiwa, en train de taper sur un poulpe avec une matraque, avec un présent pour s'excuser du dérangement que fait Kanna. Takako dit que la jeune fille écoute sa musique du matin au soir, et qu'on ne peut même pas danser dessus car il s'agit d'une chanson bizarre. Elle raconte qu'elle était la reine des discothèques, dans le Kizana du, le Canterburry house, ou le Biblos. Elle était connue dans tout Roppongi et quand elle dansait, tous les hommes rappliquaient. Elle a l'habitude de la musique forte, mais elle trouve celle de Kanna nulle. Yukiji demande sur quoi Takako tape, et celle-ci répond que c'est un poulpe, et que cela se voit. Elle doit le taper pour le ramollir, et ajoute que c'est comme l'adolescente, qui n'aurait pas reçu assez de coups. Elle termine en disant que sinon, ce n'est pas mangeable. On ne voit plus Mme Tokiwa par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 7. Les retrouvailles".
- Statut au volume 8 : Supposé vivante.
Mr Kaneko
Volume 5
Il s'agit d'un dessinateur de mangas qui, en 2014, travaille avec Ujiki dans une chambre de la pension Tokiwa. Tous les 2 ont survécu au grand bain de sang de l'an 2000. En effet, le soir du 31 décembre 2000, un robot géant est apparu en plein Tokyo, diffusant un virus mortel vidant ses victimes de leur sang. Ce virus a été aussi diffusé dans toutes les grandes villes du monde par des terroristes. Un jour, une nouvelle pensionnaire vient s'installer dans la chambre à côté des 2 mangakas, mais celle-ci fait beaucoup de bruit avec sa musique. Le deuxième jour, Kaneko vient frapper à sa porte car ils n'ont pas pu dormir de la nuit, et que la voisine recommence dès le matin. N'entendant pas de réponse malgré le tambourinage à la porte, il ouvre celle-ci et se retrouve face à une adolescente en petite culotte et T-shirt, en train de danser. Après avoir fait diminuer la musique, il retourne auprès de Ujiki, qui remarque qu'il est tout rouge. Il demande à Kaneko comment est leur voisin, et le mangaka répond qu'il s'agit d'une fille d'environ 17 ans, Ujiki demande si c'est une lycéenne, mais Kaneko n'en sait rien. Ujiki trouve que son collègue est quand même fort rouge, mais celui-ci détourne l'attention en disant que l'adolescente travaille à Kabukichô, un quartier dangereux. Mais il trouve surtout bizarre qu'elle écoute une vieille radio cassette, et une chanson écrite par son oncle. Ujiki comprend qu'il s'agit d'un enregistrement analogique, tout comme eux utilisent des crayons et de l'encre pour leurs planches, au lieu de l'ordinateur. Ujiki demande ensuite ce qu'il en est du nom. Kaneko propose alors de s'appeler Ujikoujio, en référence à Fujiko Fujio, pseudonyme des auteurs de Doraemon. Mais Ujiki voulait connaître le nom de la jeune fille. Kaneko dit qu'elle s'appelle Kanna Endô, et Ujiki remarque que son collègue rougit à nouveau. Quelques temps plus tard, l'adolescente met à nouveau sa musique à fond, et les 2 mangakas tapent sur le mur pour lui dire de diminuer le volume car ils travaillent. C'est alors que la tutrice de Kanna, Yukiji Sedoguchi, vient s'excuser auprès des 2 hommes. Ils disent que c'est bon mais qu'à cause de la musique, ils n'ont pas d'inspiration. La jeune fille intervient pour dire qu'ils dessinent bien, mais que leurs histoires sont inintéressantes. Yukiji la force à s'excuser, et Kaneko dit qu'une novice ne peut pas dire aussi facilement une chose comme ça. L'adolescente maintient ce qu'elle a dit, et les 2 auteurs rappellent qu'ils utilisent de l'encre au lieu de l'ordinateur, et que le renouveau du manga est au bout de leur plume. Un novice ne peut donc rien comprendre à leurs aspirations. Ils proposent donc à Yukiji de se faire une opinion en lisant leurs planches. Ils ont mis tout leur coeur dans cette histoire d'amour. La femme lit puis repose les planches. Elle dit ne pas être une experte, mais que cette oeuvre ne reflète pas leur intentions. Et plutôt qu'une banale histoire d'amour, elle préférerait lire l'histoire d'un homme voulant sauver le monde. Elle s'excuse puis s'en va avec Kanna. Sous le choc, les 2 auteurs ne peuvent rien dire. Ils vont dans le train, et se rappellent que tous ceux qui ont essayé ce genre d'histoire ont été arrêtés, ce qui veut dire que c'est dangereux. Ils arrivent à l'ancienne assemblée nationale avec une pétition pour un certain Kakuta, arrêté lui aussi. Kaneko trouve terrible cette nouvelle loi sur la protection de la jeunesse, et Ujiki lui demande de parler moins fort. En arrivant à leur destination, ils voient qu'il y a du monde, car c'est la première visite de l’année. Kaneko suggère d’écrire une histoire d'amour, et Ujiki trouve que c'est mieux que de ne plus pouvoir dessiner. En effet, ils ne veulent pas contrarier Ami. Celui-ci était en 1997 le mystérieux dirigeant d'une organisation, qui est devenu en 2000 le leader du parti de l’amitié. Et à l’entrée de l'ancienne assemblée nationale se trouve son symbole, représentant une main avec l'index pointe vers le ciel, un oeil dessiné sur le dos de la main, qui est elle-même à l’intérieur d'un oeil. Ami serait donc devenu en 2014 le dirigeant du Japon...
Volume 6
Un jour, alors qu'ils sont en plein travail, Kaneko veut poser une question à son collègue, qui lui répond qu'ils ne dormiront pas avant d'avoir terminé ces planches. Mais Kaneko voulait plutôt lui demander s'il n'a pas une chanson qui lui trotte dans la tête. Ujiki admet qu'il a une seule chanson en tête, qui doit sûrement venir d'une publicité, et qu'il entend en ce moment. Kaneko lui aussi n'arrive pas à s'en débarrasser, et les 2 mangakas se mettent d'accord sur le fait que c'est la musique de Kanna dont ils se rappellent, écrite par son oncle. Au début, Kaneko trouvait sa radiocassette très bruyante, et Ujiki sait qu'à force d'entendre la chanson, ils ont fini par la retenir. En y repensant, les 2 auteurs ne la trouvent pas si mauvaise. Avant, Kaneko trouvait la musique et les paroles horribles, mais maintenant, tout est devenu calme depuis que la jeune fille n'est plus là. Elle manque aux 2 mangakas. Soudain, ils entendent une légère musique de l'autre côté du mur et se ruent du côté de la chambre de Kanna, pour la trouver en train de préparer un sac. Celle-ci leur demande de se taire, car elle est juste venue prendre des affaires. Les 2 auteurs lui demandent ce qu'il se passe, car la police est venu fouiller la chambre de la jeune fille, et celle-ci voudrait savoir combien ils étaient. Les 2 mangakas répondent qu'il n'y avait qu'un agent en uniforme, et Kanna pense à un homme avec un grain de beauté sur le visage. Kaneko et Ujiki répondent que c'est bien lui. Kanna se dit qu'il a dû la voir avec Britney au commissariat, et se demande si toute la police est contre elle. Les 2 auteurs s’inquiètent pour la jeune fille, surtout que tous leurs collègues ont été arrêtés. Kanna les remercie et demande des nouvelles de leur manga. Pour les 2 mangakas, cela avance moyennement, et Kaneko ajoute qu'on leur dit toujours qu'il y a des choses qu'ils ne peuvent pas dessiner. Pour Kanna, le jour viendra où ils pourront dessiner ce qu'ils veulent. Elle s'en va, sous le regard rêveur des 2 mangakas, et on ne voit plus Kaneko par la suite dans ce tome.
Volume 7
Dans un souvenir, nous découvrons que quand le dessinateur Kakuta est arrivé à la pension Tokiwa, où se trouvaient déjà Kaneko et Ujiki, ces deux-ci travaillaient déjà comme assistants de Takarazuka. Celui-ci a probablement été arrêté depuis par les autorités japonaises, mais au moment de la venue de Kakuta, les 3 mangakas l'ont accueilli chaleureusement. Tous ensemble, ils étaient motivés pour dessiner des mangas intéressants et se sont mis directement au travail. Par la suite Kakuta a lui aussi été arrêté, et c'est la seule fois que Ujiki apparaît dans ce tome.
- Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 7. Les retrouvailles".
- Statut au volume 8 : Supposé vivant.
Mr Ujiki
Volume 5
Ujiki est un mangaka qui travaille avec Kaneko à la pension Tokiwa, en 2014. Tous les 2 ont survécu au grand bain de sang de l'an 2000, cette nuit du 31 décembre 2000 durant laquelle un robot avait attaqué Tokyo, et lors de laquelle un virus mortel, vidant ses victimes de leur sang, avait été diffusé dans de nombreuses villes du monde. Un jour, un nouveau voisin arrive à la pension, et trouvant que celui-ci fait beaucoup de bruit avec sa musique, Kaneko décide d'aller le voir. Quand celui-ci revient, Ujiki lui demande s'il a réussi à calmer leur voisin, et celui-ci répond que oui. Mais Ujiki voit que son collègue est tout rouge, et il demande à quoi ressemble ce voisin. Kaneko explique qu'il s'agit d'une adolescente d'environ 17 ans, mais il ne sait pas si c'est une lycéenne. Par contre, il sait qu'elle travaille à Kabukichô. Ujiki estime que c'est une inconsciente car on ne revient pas vivant de ce quartier. Kaneko ajoute que cette fille écoute une cassette sur une radio cassette, et Ujiki est étonné que cela existe encore. De plus, elle écouterait une chanson écrite par son oncle. Ujiki trouve que cet enregistrement analogique peut être comparé au fait qu'ils utilisent encore du crayon et de l'encre à l’ère de l'ordinateur. Il demande ensuite le nom, et Kaneko répond qu'il a pensé à Ujikoujio, en référence à Fujiko Fujio, pseudonyme des auteurs de Doraemon, pour leur nom d'auteur. Mais Ujiki parlait du nom de la fille. Kaneko répond qu'elle s'appelle Kanna Endô, tout en rougissant, et Ujiki se demande pourquoi. Un autre jour, la jeune fille fait encore du bruit, et les 2 auteurs tapent sur le mur en demandant de diminuer le volume. C'est alors qu'arrive Yukiji Sedoguchi, la tutrice de Kanna, qui s'excuse platement pour le comportement de l'adolescente. Pour Ujiki, cela ne mérite pas de telles excuses. La jeune fille arrive, et dit qu'ils sont doués en dessins, mais que leurs histoires ne sont pas intéressantes. Yukiji l'oblige immédiatement à s'excuser, et Ujiki pense que c'est du sérieux. Les 2 mangakas montrent qu'ils utilisent encore de l'encre et qu'un novice ne peut pas comprendre leurs aspirations. Ils présentent des planches à Yukiji, et Ujiki dit que leurs 30 ans marqueront le boom de l'histoire d'amour. Après avoir reposé les planches, Yukiji dit qu'elle n'est pas une experte, mais que selon elle, cette oeuvre ne reflète pas leurs intentions. Et plutôt qu'une histoire d'amour, elle préférerait lire l'histoire d'un homme tentant de sauver le monde. Elle s'en va avec l'adolescente, et les 2 auteurs prennent le train pour l'ancienne assemblée nationale. Ils discutent et disent qu'ils ne peuvent pas dessiner ce genre d'histoire car c'est dangereux et que plusieurs mangakas ont été arrêtés, dont un certain Kakuta, pour qui ils ont une pétition. Kaneko trouve terrible cette nouvelle loi sur la protection de la jeunesse, et Ujiki lui demande de parler moins fort. Ils arrivent à leur destination, et il y a beaucoup de monde. Kaneko pense qu'ils devraient écrire une histoire d'amour, et Ujiki trouve que c'est mieux que de ne plus pouvoir dessiner. Ils ne veulent pas contrarier Ami. Celui-ci était en 1997 le leader mystérieux d'une organisation, qui est devenu en 2000 le parti de l’amitié. Sur le grillage d’entrée de l'ancienne assemblée nationale, on voit un symbole représentant une main pointant l'index vers le ciel, avec un oeil sur le dos de cette main, le tout se trouvant dans un autre oeil plus grand. Il s'agit du symbole d'Ami, et on comprend que celui-ci dirige le Japon en 2014...
Volume 6
Les 2 mangakas continuent leur travail, et Kaneko interpelle son collègue. Celui-ci lui répond qu'ils ne dormiront pas avant d'avoir terminé ces planches. Mais Kaneko ne veut pas parler de cela, mais veut savoir si Ujiki n'a pas un air qui lui trotte dans la tête. Ujiki lui répond que oui, et que cette unique chanson doit provenir d'une publicité. D'ailleurs, il l'entend en ce moment. Kaneko rétorque que c'est le même cas pour lui, et qu'il n'arrive pas à s'en débarrasser. D'un coup, tous les 2 s'accordent pour dire qu'il s'agit de la chanson de l'oncle de Kanna. Kaneko trouve la radiocassette très bruyante, et Ujiki dit qu'à force de l'entendre, ils l'on retenue. Tous les 2 se disent qu'au final, la chanson n’était pas si mauvaise. Kaneko dit qu'il la trouvait horrible et qu'il détestait la musique et les paroles, mais finalement, c'est calme depuis que la jeune fille n'est pas là. Elle lui manque presque. C'est alors qu'ils entendent une légère musique à côté, et ils se ruent vers la chambre voisine. Ils y trouvent avec joie Kanna, mais celle-ci leur demande de se taire. Elle dit être venue prendre des affaires, et qu'elle doit partir. Les dessinateurs lui demande où elle va, mais la jeune fille n'en sait rien. Les mangakas s'interrogent sur ce qu'il se passe, surtout que la police est venue fouiller la chambre. Kanna demande s'ils étaient nombreux, mais les dessinateurs répondent qu'il n'y avait qu'un agent en uniforme. La jeune fille souhaite savoir si celui-ci avait un grain de beauté sur le visage, et les mangakas répondent que oui. La jeune fille ne sait pas si toute la police est contre elle, ou seulement lui. Les dessinateurs s’inquiètent pour Kanna, car tous leurs amis ont été arrêtés. La jeune fille les remercie, avant de demander des nouvelles de leur manga. Les 2 hommes répondent que ça va et ça vient, car on leur dit qu'il y a des choses qu'ils ne peuvent dessiner. Kanna leur dit qu'elle est sûre que viendra le jour où ils pourront dessiner toutes les histoires qu'ils veulent. La jeune fille s'en va discrètement, et c'est la dernière apparition de Ujiki dans ce tome.
Volume 7
Lors d'un flashback, on apprend qu'Kaneko et Ujiki étaient autrefois les assistants de Takarazuka, un mangaka qui a certainement été arrêté depuis par le gouvernement japonais. A la pension Tokiwa, ils accueillent un nouveau dessinateur, Kakuta, et se présentent. Tous ensembles, ils veulent dessiner des mangas intéressants et se mettent au travail. Par la suite, c'est ce même Kakuta qui sera arrêté lui aussi par les autorités. C'est l'unique fois que l'on voit Ujiki dans ce tome.
- Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 7. Les retrouvailles".
- Statut au volume 8 : Supposé vivant.
Mr Zhen
Volume 5
Cet homme est le patron d'un petit restaurant chinois dans le quartier dangereux de Kabukichô, à Tokyo. En 2014, la violence règne entre les mafias thaïlandaise et chinoise. Mais alors que les coups de feu se font entendre même dans le restaurant, Zhen continue sa cuisine et demande à Kanna Endô, sa jeune serveuse adolescente, de ne pas rêver et d'aller servir les nouilles au boeuf. Il lui rappelle que si elle fait attention aux coups de feu, elle ne pourra pas faire d'affaires dans le coin. Un de ses clients a même été tué dans le restaurant, alors qu'il avait déjà commencé sa commande. Du coup, il a pris l'argent dans son portefeuille. Dans le quartier, c'est l'argent qui compte avant tout, car sans elle, tu ne peux même pas aller aux toilettes. Kanna a alors une commande de viande grillée et de légumes sautés. Zhen remarque à ce moment que la commande est pour un travesti qu'il reconnaît, et il refuse de le servir car il n'a pas d'argent. L'adolescente dit qu'il faut le mettre sur son ardoise, mais Zhen rétorque qu'il ne paie jamais. Kanna dit alors de déduire de son salaire, et le patron lui dit qu'à cause de ce travesti, elle n'aura pas de salaire durant 3 mois, ce qui étonne la jeune fille. Quelques instants après, Kanna demande à pouvoir s'absenter un moment, mais Zhen refuse car il y a trop de travail. L'adolescente promet qu'elle revient tout de suite et qu'elle va juste dans la rue Nezan. Le cuistot la prévient qu'elle va se faire trouer la peau, et il veut savoir pourquoi elle va là-bas. La jeune fille dit s’inquiéter pour le restaurant Shichi ryû. Zhen dit qu'elle devrait plutôt commencer de s’inquiéter pour son restaurant, et l'avertit qu'il n'y a que les idiots qui ne gagnent pas d'argent. Kanna explique qu'elle a été surprise en mangeant les ramens du Shichi ryû, car cela lui rappelait ceux qu'elle mangeait avec son oncle quand elle était petite. Elle s'en va et finit par s'en sortir. Un autre soir, 2 chinois se bagarrent dans le restaurant, après avoir brisé la porte d’entrée. Zhen réclame le remboursement de sa porte, tandis que Kanna tente de calmer les esprits. Soudain, un jeune policier met les menottes à Zhen, et exige son permis de travail. Zhen est choqué, surtout que cela fait longtemps qu'il a ce restaurant. Kanna dit qu'il n'a rien fait, et d'autres inspecteurs arrivent exigeant que tout le monde se mette face au mur. L'adolescente frappe alors le jeune policier au visage, à la surprise de tout le monde, déclarant qu'elle déteste les flics. Elle se fait arrêter, et un autre soir, le jeune inspecteur, Chôno, vient dans le restaurant de Mr Zhen à la recherche de Kanna. Mais le patron répond qu'elle est de sortie. Le policier s'excuse de lui avoir mis les menottes sans s’être renseigné avant, et Zhen lui répond que s'il veut s'excuser, il n'a qu'à lui rembourser la porte, car une entrée bricolée fait fuir les clients. Le jeune homme demande combien cela coûterait, et le patron répond que c'est au moins 1 millions de yens, ajoutant que c'est l'argent qui dirige le monde. C'est la dernière apparition de Mr Zhen dans ce tome.
Volume 6
Suite à l’opération policière dans le quartier, et à la vitre brisée de la porte d’entrée, plus personne ne vient dans le restaurant de Mr Zhen. Celui-ci demande à Kanna si les assiettes sont lavées, et la jeune fille répond que oui. Et il en est de même pour le trottoir devant le restaurant, qui a été balayé. Alors que Zhen se demande pourquoi il n'y a plus de client, quelqu'un ouvre la porte. Malheureusement, ce n'est qu'un agent de police qui fait sa ronde. Celui-ci dit qu'il est au service des citoyens, et demande de remplir un formulaire. Zhen se fâche car la police a mis la zone sous contrôle et que les clients ont pris peur et ne viennent plus. Et si le policier est à leur service, il doit manger. L'agent dit qu'il vient souvent, et Kanna se souvient, ne l'ayant pas reconnu à cause de son uniforme. Zhen comprend que c'est un habitué, et la jeune fille se demande comment quelqu'un d'aussi gentil peut être policier, alors qu'elle les trouve effrayants. C'est alors que rentre le jeune inspecteur Chôno, et Kanna le désigne comme louche. L'agent le salue puis s'en va, et Zhen se rend compte qu'il n'y a que des flics qui n’achètent rien. Zhen et Kanna préfèrent qu'il dégage, à moins qu'il n'apporte l'argent pour réparer la porte. Mais l'inspecteur est à la recherche de Britney, un travesti dont il a une photo. Zhen et Kanna ne regardent pas, et cette dernière se demande s'il va encore arrêter quelqu'un qui n'a rien fait. Zhen, lui, se dirige vers la cuisine pour y prendre un hachoir et menace de le lancer sur le policier. Celui-ci part rapidement, puis Zhen, tout en pelant une patate, demande à Kanna de retrouver Britney, car celui-ci s'est moqué de lui et est parti sans payer. Hors, on peut échapper à la police, mais pas à lui. Par la suite, Kanna ne revient pas travailler durant un moment, et quand elle revient, Zhen lui dit de servir. La jeune fille est étonnée que le patron n'a engagé personne, et celui-ci explique qu'il faut 6 mois pour en former un, et qu'il arrête avant. Cela coûte cher. De plus, il a prêté de l'argent à Kanna, et elle le remboursera en travaillant. La jeune fille prévient qu'elle risque de lui attirer des ennuis et que la police pourrait saccager le restaurant. Le cuistot répond que si cela devait lui faire peur, il n'aurait pas son restaurant dans ce quartier. Il pose un plat et dit à Kanna de le servir avant qu'il ne refroidisse, sinon cela sera retenu sur sa paie. On ne voit plus Zhen par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 7. Les retrouvailles".
- Statut au volume 8 : Supposé vivant.
Maraya
Volume 5
Il s'agit d'un travesti du quartier de Kabukichô, qui vient souvent manger au restaurant chinois de Mr Zhen, mais qui n'a jamais d'argent pour payer, et qui fait ainsi monter son ardoise. Il connaît bien Kanna Endô, la jeune serveuse adolescente, qui n'a pas peur de venir travailler dans ce quartier mal famé. Un soir, il commande de la viande grillée et des légumes sautés, et attend en fumant une cigarette. Tous les clients entendent des coups de feu à l’extérieur, qui ne semblent pas s’arrêter. Maraya sait que les mafia thaïlandaise et chinoise se battent pour le contrôle de la rue Nezan. Un client s’étonne que les thaïlandais soient arrivés jusque là, et le travesti explique que cette rue est perdue pour les chinois, car tous les magasins ont fermé et il ne reste plus qu'un restaurant de ramens, dont le patron doit se faire truffer de plombs. Kanna arrive alors près de Maraya, qui lui dit que les petites poitrines ont du succès en ce moment. Mais la jeune fille veut savoir si le travesti parlait du Shichi Ryû. Maraya répond que oui, et qu'il a ouvert car le loyer n’était pas cher, avant de demander si Kanna ne va pas lui offrir une bière. Mais la jeune fille quitte son poste pour aller à la rue Nezan, et Maraya n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 6
Un soir, Kanna vient voir Maraya à son club, "les filles d'Adam", car elle est à la recherche de Britney, qui n'a pas payé sa note au restaurant. Maraya sait où est Britney, mais veut quelque chose en échange. La jeune fille est choquée, car elle a souvent avancé de l'argent pour Maraya. Celle-ci la trouve attachée à des petits riens. Pour Kanna, Maraya a le choix entre la rembourser ou aller chercher Britney. Maraya emmène donc Kanna dans un hangar où Britney a l'habitude de venir pour s'exercer à la danse. Elles la trouvent, et quand elle saute au cou de son amie, cette dernière remarque qu'elle ne s'est pas rasée. Britney dit avoir peur, et la jeune fille la rassure en disant que Mr Zhen n'est pas si méchant. Mais, toute tremblante, Britney explique qu'elle a tout vu quand le chinois s'est fait tuer. Elle est allée dans une ruelle pour prendre une bière. C'est là qu'elle a entendu une dispute. Elle s'est cachée et a vu le meurtre. Kanna comprend que c'est pour cela que la police la recherche, et Britney ne veut pas décrire le coupable. Maraya et Kanna la convainquent d'aller au commissariat, mais sur place, Britney panique en entendant une voix, et annonce que celle-ci appartient à l'assassin, un agent de police. Les 2 travestis retournent dans le hangar, et la jeune fille vient apporter à manger à Britney, disant à Maraya qu'il peut aller lui-même au restaurant. Pour ce dernier, si le coupable est un flic, ils ne peuvent rien faire. Comme le policier doit être au courant que Britney l'a vu, Kanna lui conseille d'aller chez sa grand-mère, à Yamagata. Maraya trouve que c'est une bonne idée, mais Britney veut devenir danseuse. Maraya lui rappelle que si elle meurt, elle ne pourra pas danser. Kanna lui prête de l'argent pour le trajet, mais ne veut rien donner à Maraya. Cependant, Britney veut encore prendre chez elle le rasoir de son père, mort durant le bain de sang le soir du 31 décembre 2000, quand un virus mortel a été diffusé par des terroristes. Maraya en a les larmes aux yeux, et Kanna accepte d'aller le chercher. Mais plus tard, quand elle revient, elle raconte que la police a déjà appelé sa grand-mère, et que Britney devra chercher un autre endroit, avec de l'argent prêté par Zhen. Maraya préfère ne pas emprunter de l'argent à cet escroc. Kanna essaie alors de voir si Britney a des preuves contre le policier, et traduit ce que le chinois a dit avant de mourir. Il était question du meurtre du pape et d'Ami, le mystérieux dirigeant du parti de l’amitié, qui a lutté contre les terroristes en 2000 et qui est devenu le sauveur de l’humanité. C'est alors que la jeune fille remarque la présence d'un jeune homme, l'inspecteur Chôno. Celui-ci demande à Kanna, qui hurle à Britney de fuir, de se calmer et de lui faire confiance. Il veut les protéger et va contacter quelqu'un de haut placé qu'il connaît. Quand il revient, les 2 travestis et Kanna ne lui font toujours pas confiance quand il dit que tout est réglé. Il a apporte des vêtements pour Britney, qui ne veut pas s'habiller en homme, et Maraya comprend, surtout avec des fringues pareilles. Chôno conseille à Kanna de retourner travailler au restaurant, mais la jeune fille veut d'abord fouiller l'inspecteur pour voir s'il n'a pas d’émetteur. Elle trouve juste des amulettes, que la mère de Chôno lui a donné, et Kanna et les 2 travestis en rigolent. La jeune fille en garde une puis s'en va. Pendant ce temps, l'inspecteur sort des bières, et Britney commence à danser avec Chôno. Soudain, un coup de feu retentit et Britney s’écroule, morte. L'agent de police meurtrier apparaît et vise l'inspecteur avec un fusil à pompe, juste avant que Kanna ne le frappe avec une poêle. Chôno sort son arme et tire, mais rate son coup, l'agent prenant la fuite. Maraya prend le rasoir du père de Britney et veut le garder. Le trio est obligé de fuir lui aussi, et Kanna impose au jeune inspecteur, complètement abattu par con échec, de résoudre cette affaire. C'est la dernière apparition de Maraya dans ce tome.
- Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 7. Les retrouvailles".
- Statut au volume 8 : Supposé vivant.
Ogyoho
Volume 5
Il s'agit du chef de la mafia chinoise de Tokyo, en 2014. Lors du 31 décembre 2000, un robot géant avait attaqué Tokyo, et un virus mortel, vidant ses victimes de leur sang, avait été diffusé un peu partout dans le monde par des terroristes. Le parti de l’amitié, dirigé par un certain Ami, au visage inconnu, avait alors trouvé un vaccin à ce virus et sauvé le monde. En 2014 c'est Ami et le parti de l’amitié qui dirigent le Japon. Dans le même temps, à Shinjuku, dans le quartier de Kabukichô, les mafias thaïlandaise et chinoise se battent régulièrement. Mais un soir, les hommes de Ogyoho viennent le voir car une jeune adolescente a interrompu les affrontements dans la rue Nezan, est parvenue à esquiver les balles, et a interdit dorénavant les combats dans cette rue. Et si les mafieux n’étaient pas contents, ils pouvaient aller chercher leurs chefs. C'est ainsi que Ogyoho se rend au restaurant de ramens Shichi Ryû, où il retrouve le boss thaïlandais, Chaïpôn, et la jeune fille. Il estime que la sortie de Chaïpôn est rare. Les 2 hommes s'installent de chaque côté de la fille, qui commande 3 bols de ramens. Tous commencent à manger en silence, puis Chaïpôn dit que normalement, il n'aime pas trop les ramens, et Ogyoho enchaîne en disant qu'il comprend que la jeune fille ait voulu protéger ceux-là. Une fois fini, les 2 mafieux se lèvent, et le boss chinois suggère que cette zone soit neutre. Chaïpôn accepte en disant qu'ils voulaient être forts avant l’arrivée du pape, mais qu'ils sont allé trop loin. Avant de partir, le boss thaïlandais dit à la fille qu'il a connu quelqu'un à Bangkok qui avait le même regard qu'elle, et qui croyait que les balles ne pouvaient pas l'atteindre. Les 2 mafieux s'en vont, et Ogyoho n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 8. Le mémorial".
- Statut au volume 8 : Supposé vivant.
Higashino
Volume 5
Higashino est un inspecteur de police de Tokyo. Il a survécu au grand bain de sang de l'an 2000. En effet, le soir du 31 décembre 2000, un robot géant a semé la panique à Tokyo, diffusant un virus mortel qui vide ses victimes de leur sang. Ce même virus a été diffusé partout à travers le monde par des terroristes. Mais heureusement, le parti de l’amitié, et son mystérieux leader, Ami, ont trouvé un vaccin et sauvé l’humanité. En 2014, c'est Ami et le parti de l’amitié qui gouvernent le Japon. Un soir, Higashino et ses collègues sont appelés sur les lieux d'un meurtre dans le quartier très dangereux de Kabukichô. Ils constatent que la victime est complètement défigurée, et qu'elle sera difficilement identifiable. En fait, le meurtrier lui a carrément mis le canon d'un fusil à pompe dans la bouche avant de tirer. Higashino demande à Chôno de rechercher les dents, car les douilles sont peut-être coincées dedans. Mais celui-ci, encore jeune, est en train de vomir. Higashino estime qu'il devra s'y habituer, car des comme, il y en a beaucoup dans le coin. Un agent vient signaler l’arrivée du prêtre de l’église du deuxième district, et Higashino pense que c'est trop tôt pour les funérailles. Il faudra trouver une place dans l'emploi du temps des enquêteurs. Le prêtre se présente comme étant le père Nitani, et après avoir fait un signe de croix, il relève la manche du cadavre et, en voyant les tatouages, dit qu'il s'agit de Chenggui Li, des triades de Hong-Kong. Il voulait venir voir le prêtre, mais comme il n'est pas venu et qu'il y avait un attroupement, le prêtre a compris. Higashino demande ce que voulait Li, et Nitani répond qu'il voulait se repentir. Higashino aimerait savoir s'il y en a beaucoup dans son genre à l’église, et le prêtre répond qu'il y en a un paquet comme lui-même, montrant qu'il est un ancien yakuza en relevant sa manche, le bras étant tatoué. Par la suite, la police continue son opération pour pacifier le quartier, en vue de la venue prochaine du pape. Higashino dit à Chôno d'aller rapidement dans le restaurant chinois de la rue d'à côté, car il y a une bagarre. Quand Higashino arrive à son tour sur place, il dit à tout le monde de se mettre face au mur. Mais une jeune fille frappe violemment Chôno au visage, déclarant détester la police, et elle est arrêtée. Emmenée au commissariat, elle refuse de parler. Higashino lui prend alors sa casquette, et l'adolescente exige qu'on la lui rende car elle y tient. Higashino lui propose de le faire si elle donne son nom et sa nationalité. Mais la jeune fille se jette sur le policier pour essayer de reprendre sa casquette, et Higashino ordonne qu'elle soit mise en cellule. Après le départ de l'adolescente, Higashino se demande combien il en reste, et un collègue vient dire qu'ils ont identifié la fille. Higashino pense à une clandestine, mais c'est une japonaise, Kanna Endô. Higashino trouve que les lycéennes sont de pire en pire, et on lui signale qu'il y a un témoin pour le meurtre de Li. Cette personne a déclaré que Li se trouvait avec quelqu'un en uniforme de police. Pour Higashino, il est clair que c'est un faux, et on ne le voit plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 9. L'inspecteur Chôno".
- Statut au volume 8 : Supposé vivant.
Inspecteur Shôei Chôno
Volume 5
Ce jeune inspecteur de police travaille à Shinjuku. Enfant, il a survécu à la nuit du 31 décembre 2000, qui a pris le nom de grand bain de sang de l'an 2000. Ce soir-là, un robot géant a attaqué Tokyo, et un virus mortel, vidant ses victimes de leur sang, a été diffusé partout dans le monde. L’humanité a été sauvé par le parti de l’amitié et son leader, le mystérieux Ami qui, en 2014, gouvernent le Japon. Un soir, la police est appelée dans le quartier dangereux de Kabukichô pour un meurtre. La victime est tellement défigurée par un coup de fusil à pompe dans la bouche que Chôno ne peut s’empêcher d'aller vomir. Quand il a fini et qu'il revient vers ses collègues, le père Nitani, de l’église catholique du deuxième district, déclare que la victime est Chenggui Li, des triades de Hong-Kong, qu'il a reconnu grâce à ses tatouages. Il révèle aussi être un ancien yakuza. Un autre jour, au commissariat, le chef annonce qu'ils vont mener une opération spéciale dans le quartier, avant la venue prochaine du pape. Chôno baille à cause du manque de sommeil, et son chef le remarque. Celui-ci demande au jeune homme s'il a conscience de la responsabilité qui pèse sur ses épaules, et Chôno répond que oui en saluant. Le soir, il arrête un homme en fuite durant l’opération, mais Higashino lui dit d'aller immédiatement au restaurant chinois de la rue d'à côté, car il y a une bagarre. Chôno y va, et menotte le cuistot, exigeant son permis de travail. L'homme s'offusque, et une jeune fille dit qu'il n'a rien fait. Quand les collègues de Chôno arrivent, celui-ci repousse la fille, mais celle-ci le frappe violemment au visage, avant de déclarer qu'elle déteste les flics. Elle est emmenée au commissariat, où Chôno tente de l'interroger pour connaître sa nationalité. Mais elle ne réagit que quand Higashino lui prend sa casquette, exigeant qu'on la lui rende. Higashino accepte en échange de son nom et de sa nationalité, mais la jeune fille se jette sur lui pour tenter de récupérer la casquette. Elle est alors envoyée en cellule, devant le regard interloqué de Chôno qui ne comprend pas ce comportement. Ensuite, un collègue vient annoncer qu'il s'agit d'une lycéenne japonaise, Kanna Endô. De plus, il y aurait un témoin pour le meurtre de Li, qui a déclaré que ce dernier se trouvait avec un homme en uniforme de police avant sa mort. Pour Higashino, c'est un imposteur, et Chôno acquiesce car un vrai policier est du côté de la justice. Par la suite, Chôno va avertir le directeur du lycée de l'adolescente, regardant la casquette avec interrogation. Ensuite, il rejoint son collègue pour assister à la messe du père Nitani. Dans l’église, ils sont entourés de mafieux, qui leur conseillent de ne pas chercher les ennuis, et qui demandent à être mieux protégés. Chôno est intimidé puis, après la messe, lui et son collègue vont voir le prêtre pour lui parler de ce qu'a vu le témoin. Ils lui demandent s'il ne sait rien, et Chôno aperçoit sur une photo que Nitani a déjà rencontré le pape. Mais le prêtre n'en sait pas plus. Par contre, selon son expérience du milieu, les mafias n'utiliseraient pas de fusil à pompe. Chôno va ensuite voir le patron du restaurant chinois, à la recherche de la lycéenne, mais celle-ci n'est pas là. Chôno s'excuse pour avoir menotté le cuistot, mais celui-ci veut qu'on lui rembourse une porte, en payant au minimum 1 millions de yens. Par après, le jeune homme se rend au mémorial du grand bain de sang, où il croise Kanna Endô, toujours fâchée. Il suppose qu'elle a perdu un proche durant la tragédie, et dit qu'il a perdu son grand-père, le légendaire inspecteur Chô, mort du virus en 1997, une semaine avant la retraite, alors que Chôno, enfant, fêtait son anniversaire. L'inspecteur remet à la jeune fille sa casquette, et celle-ci s'excuse de l'avoir frappé, avant de s'en aller. C'est la dernière fois que l'on voit Chôno dans ce tome.
Volume 6
Muni d'une photo de Britney, le travesti témoin du meurtre de Li, Chôno se rend dans le restaurant chinois, où il est traité de louche par Kanna. Chôno y croise aussi l'agent Honkan, qu'il salue. Mais le chef du restaurant, Mr Zhen, et la jeune fille lui dise de dégager. L'inspecteur montre la photo, mais ni Zhen, ni Kanna ne l'ont vu. Ensuite, le cuistot menace de lancer un hachoir sur le policier, et celui-ci s'en va rapidement. De retour chez lui, Shôei va prier devant l'autel de son grand-père, le légendaire inspecteur Chô, à qui il essaie de ressembler. Il se rend dans un commissariat de quartier pour y demander un cahier de permanence. Chôno y vérifie qui était de service le soir du meurtre. Il est surpris qu'ils soient aussi nombreux en poste la nuit, et l'agent lui explique qu'avec la venue du pape, ils ont reçu des renforts. Celui-ci comprend que Chôno soupçonne peut-être un flic, et lui montre le fusil à pompe, qui n'a pas été utilisé. L'inspecteur s'en va en s'excusant, et arrive plus tard en retard pour la relève de la surveillance du domicile de Britney. Il s'excuse auprès de son collègue, qui lui conseille d'aller voir par la fenêtre de derrière pour voir si le travesti ne se planque pas. Chôno s’exécute et sur place, il voit Kanna sortir de l'appartement de Britney. Elle a un rasoir avec elle, et demande si l'inspecteur est avec "eux", ajoutant qu'elle ne peut pas faire confiance aux flics. Soudain, le collègue de Chôno l'appelle, et même s'il ne comprend rien, celui-ci décide de dire à la jeune fille de partir, prétendant à son collègue qu'il n'y a rien. Avant de s'en aller, Kanna révèle que le tueur de Li est l'agent Honkan. Surpris par cette nouvelle, le soir venu, Chôno quitte son bureau du commissariat et dit à ses collègues qu'il sera de retour rapidement. Il se rend à la pension où loge la jeune fille, et la prend en filature. Arrivé dans un entrepôt, l'inspecteur surprend une conversation entre Kanna et 2 travestis, dont Britney, et qui parlent du meurtre du pape. Et au moment où il est repéré, Kanna comprend que Li parlait aussi de l'implication d'Ami, en chinois, avant de se faire tuer. Kanna hurle aux 2 travestis de fuir, mais Chôno leur demande de lui faire confiance, disant qu'il est avec eux. Une fois la jeune fille calmée, il dit que cette affaire est trop importante et que cela les dépasse. Il veut que la police les protège, mais Kanna ne leur fait pas confiance du tout. Chôno ne comprend pas cette méfiance, mais dit qu'il connaît une personne haut placée. Il va donc voir l'ancien collègue de son grand-père, Yama, devenu depuis chef de la police. Celui-ci demande des nouvelles de la mère du jeune homme, et celui-ci répond qu'elle lui donne beaucoup d'amulettes. La femme de Yama veut retrouver les photos de son mari et de Chô, et pendant ce temps, Yama comprend que Chôno veut quelque chose. Celui-ci dit être au courant que le pape doit venir à Kabukichô, et révèle que Li a parlé de meurtre, du pape et d'Ami, avant d’être tué par un policier. Chôno n'en a parlé à personne d'autre, et Yama lui dit qu'il a bien fait, sans demander où se trouve le travesti. Plus tard, au commissariat, le collègue de Chôno vient le voir car il a oublié les amulettes de sa mère. Mais le jeune homme n’apprécie pas qu'on l'appelle "Chôcho" et pense que cela va bientôt changer. Il va ensuite voir Kanna et les 2 travestis, promettant de protéger Britney jusqu’à la fin de l'affaire. Méfiante, la jeune fille fouille l'inspecteur pour voir s'il n'a pas amener ses collègues, et rigole en voyant les amulettes, tout comme les travestis. Kanna finit par accepter de retourner au restaurant, et pendant ce temps, Chôno boit et danse avec Britney. Soudain, un coup de feu résonne, et Britney s'effondre. Honkan se montre et vise avec son fusil à pompe Chôno, qui est tétanisé. Mais Honkan est attaqué par Kanna avec une poêle. Chôno sort son arme et tire, mais ne touche pas Honkan, qui s'enfuit. La jeune fille révèle que les amulettes sont remplies d’émetteurs, et Chôno en est bouche bée. Avec Maraya, ils partent, et Chôno comprend que c'est Yama qui l'a trahi. Déprimé et les larmes aux yeux, il se sent incapable de résoudre cette affaire, et la jeune fille dit que son oncle disait qu'il n'y avait pas de honte à fuir, mais qu'il ne l'a jamais fait. Chôno n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 8
Kanna raconte que son oncle est Kenji Endô, celui qui est considéré par le gouvernement japonais comme le responsable du grand bain de sang de l'an 2000. En fait, Ami serait l'un de ses anciens camarades de primaire, et dans les années 90, il a monté son organisation, à la limite d'une secte, en utilisant le symbole de la bande de Kenji. Ensuite, toutes les prédictions faites par Ami sont en fait des scénarios écrits par Kenji et ses copains quand ils étaient enfants. Mais à chaque fois, c'est en fait Ami qui en était le responsable, tout comme le bain de sang de l'an 2000 et le virus mortel. Le soir du 31 décembre 2000, Kenji et ses amis ont tenté de sauver l’humanité et de faire tomber Ami en révélant ce qu'il a fait. Mais durant la nuit, Fukube est mort en tombant du haut d'un immeuble, et Kenji a péri en faisant sauter avec de la dynamite le robot géant, qui n’était en fait qu'une baudruche géante camouflée. Plusieurs amis de Kenji ont aussi disparus. A la place de l'explosion se trouve en 2014 le mémorial du grand bain de sang. Après avoir raconté tout cela, Kanna tend à Chôno un vieux radiocassette, et l'inspecteur écoute la musique écrite par Kenji, que sa nièce écoute tout le temps. A la fin de la chanson, Chôno en pleure, tout en disant à la jeune fille que la chanson est nulle, et tous les 2 regardent le soleil qui se lève sur la place du mémorial. C'est la dernière apparition de Chôno dans ce tome.
- Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 9. L'inspecteur Chôno".
- Statut au volume 8 : Vivant.
Père Nitani
Volume 5
Le père Nitani est le prêtre catholique de l’église de Kabukichô. Il est aussi un ancien yakuza et porte toujours des tatouages sur le corps. Comme le montre une photo, il a déjà rencontré le pape. Un soir de 2014, des policiers trouvent le cadavre d'un homme, dont le meurtrier a placé le canon d'un fusil à pompe dans la bouche avant de tirer. Nitani arrive sur la scène de crime et se présente, avant de faire un signe de croix en face du corps. Il lui soulève ensuite l'une des manches du cadavre et reconnaît les tatouages de Chenggui Li, un homme des triades de Hong-Kong. C’était un gamin qui avait laissé un message au prêtre il y a à peine 2 heures car il voulait le voir à l’église. Nitani a attendu et ne le voyait pas arriver. Et en voyant l'attroupement, il a compris. Un des policiers demande ce que voulait Li, et le prêtre répond qu'il voulait se repentir. Nitani se dit qu'il n'a pas été assez fort car Li était venu pour qu'il l'aide. L'inspecteur demande s'il y en a beaucoup comme Li dans son église, et le prêtre répond qu'il y en a un paquet. Il ajoute que Dieu aide tous les hommes, même ceux comme lui. L'autre inspecteur ne comprend pas, et Nitani lui montre ses tatouages en relevant sa manche, disant que même lui, Dieu l'a pardonné. Un autre jour, lors de la messe, le prêtre parle de Li, et demande à prier pour que son âme trouve la paix. Après la messe, 2 inspecteurs viennent le voir, et lui disent que la dernière fois que Li a été vu, il était en compagnie de quelqu'un déguisé en policier, certainement un faux policier. Nitani se demande s'ils soupçonnent l'un des fidèles de l’église, mais l'un des inspecteurs lui répond que non et qu'ils veulent être sûrs que le prêtre ne sait rien. Mais Nitani leur dit que son boulot, c'est de croire, pas de soupçonner. Pour lui, la vérité peut paraître improbable, et selon sa longue expérience du milieu, pas une des mafias des environs n'utiliserait un fusil à pompe pour abattre quelqu'un. C'est la dernière apparition de Nitani dans ce tome.
- Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 9. L'inspecteur Chôno".
- Statut au volume 8 : Supposé vivant.
A suivre...
Cronos
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Voilà un one-shot qui a une saveur particulière. C'est en effet le tout dernier manga sur lequel Taniguchi a travaillé, juste avant de décéder, malheureusement, en cours de création, et des suites d'une maladie. Cette oeuvre n'est donc pas complète, et mon avis sur celle-ci sera certainement légèrement tronqué. Mais passons au vif du sujet.
Fiche technique :
- Année : 2017.
- Editeur VF : Rue de Sèvres.
- Nombre de volumes VF : One-shot.
Synopsis :
Un an après le divorce de ses parents, Wataru Yamanobé, 10 ans, doit aller dans le village de ses grands-parents maternels car sa mère est hospitalisée pour épuisement. Le jeune garçon arrive donc dans un village dans la montagne, à 4 kilomètres de la ville, où il ne connaît personne. Ce changement est difficile pour le jeune garçon, mais le plus étrange, c'est qu'il semble entendre des voix venant de la forêt, qui l'attire et éveille sa curiosité. Wataru va-t-il se faire accepter par les autres enfants du village ? Quels sont ces voix qu'il entend ? Ses grands-parents savent-ils quelque chose ? Et que va-t-il se passer s'il pénètre dans la foret ?
Mon avis :
Du fait du décès de l'auteur, il y a une chose que l'on remarque directement après avoir lu ce manga, c'est que l'histoire est incomplète. On a juste le temps de s’imprégner de l'ambiance que c'est déjà fini. Evidemment, on ne peut blâmer que la fatalité et il est donc très difficile de se faire un avis sur le scénario sans savoir exactement ce que Taniguchi comptait faire de ses personnages. Par contre, on peut déjà voir certains thèmes chers au mangaka, à savoir la protection de l'environnement, la nature, les personnages mélancoliques, mais aussi le divorce et la séparation. Autre élément, les dessins sont magnifiques, tous en couleurs, ce qui est plutôt rare pour un manga. Cela se comprend mieux quand on sait qu'il s'agit surtout d'une collaboration avec une maison d’édition française, Rue de sèvres. Ces dessins appuient bien la mélancolie du récit, et cela nous permet de profiter des derniers dessins de ce génial mangaka à leur juste valeur. La maison d’édition, qui a choisi de publier cet ouvrage incomplet malgré le décès de l'auteur, a eu l'intelligence de publier le manga dans une édition cartonnée, en ajoutant à la fin du récit des commentaires de son éditeur chez Shogakukan et de son agent pour ses échanges avec l’étranger, mais aussi traductrice. Ceux-ci nous parlent du projet que comptait faire Taniguchi, et de son état d'esprit peu avant son décès. On ferme ce volume en ayant une pensée pour l'auteur et son entourage, et en ayant l'impression de tourner une page de l'histoire de la bande dessinée. C'est en tout cas mon sentiment car Taniguchi m'aura beaucoup marqué durant ces 12 dernières années, depuis que j'ai fait la connaissance de cet auteur via Terre de rêves. Il s'agit donc d'un tome surtout pour les fans et les connaisseurs de Taniguchi. Les autres pourront passer leur chemin.
Cronos
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En 2010, Sam Gabarski, réalisateur belge, s'est attelé à l'adaptation de Quartier lointain, oeuvre emblématique de Taniguchi. Il avait choisit de transposer l'histoire en France, et le résultat était assez réussi, malgré quelques défauts. Fin 2016, Nicolas Boukhrief, réalisateur français, fait la même chose avec Un ciel radieux, proposant un téléfilm pour la chaine ARTE. Avant sa diffusion, cependant, Taniguchi décède, et le téléfilm lui est dédié. Mais concentrons-nous sur le téléfilm en lui-même.
Fiche technique réduite :
- Réalisateur : Nicolas Boukhrief
- Scénario : Frédérique Moreau, Nicolas Boukhrief.
- Musique : ROB
- Durée : 95 minutes
- Production : Europacorp
Distribution partielle :
- Léo Legrand : Léo
- Dimitri Storoge : Vincent
- Armande Boulanger : Emma
- Marie Kremer : Sandrine
- Isabelle Renaud : Madeleine
- Louis-Marie Audubert : Paul
Synopsis :
Vincent est un père de famille heureux. Il a une belle femme, et une magnifique fille. Cependant, sa boîte d'assurances, dans laquelle il travaille, cherche à faire des réductions de personnel, et pousse ses employés à bout avant de les jeter. Surmené par son travail, Vincent ne voit plus sa famille et arrive au bord de l'épuisement. Un soir, alors qu'il rentre encore une fois très tard, il s'assoupit presque au volant, et c'est le phare d'une moto qui le fait sursauter. Il ne peut malheureusement pas éviter l'accident, d'une grande gravité. A son réveil, Vincent se rend compte qu'on l'appelle Léo. C'est alors qu'il comprend qu'il n'est plus dans son corps, mais dans celui du jeune motard qu'il a percuté. De plus, on lui annonce qu'il a péri dans l'accident. Feignant l'amnésie, Vincent essaie de comprendre peu à peu Léo, adolescent rebelle, tout en tentant de prouver que son ancienne entreprise doit largement indemniser sa famille car c'est cette boîte qui l'a poussé au burn-out. Malheureusement, il n'a que peu de temps car il sent que petit à petit, Léo reprend possession de son corps. Vincent va-t-il réussir à faire ses adieux à sa famille ? Léo va-t-il se réconcilier avec sa famille et sa copine, Emma ? Et Vincent va-t-il parvenir à montrer que sa société a broyé plusieurs de ses employés ?...
Mon avis :
La mangathèque de Taniguchi est tellement vaste, et comprend de nombreuses oeuvres monumentales. C'est pourquoi je me demande pour quelle raison les personnes d'Europacorp et d'ARTE ont voulu adapter ce manga précisément, surtout que ce n'est pas l'une de ses meilleures oeuvres. Pas qu'elle manque de charme, mais j'aurais plutôt choisi Le journal de mon père, ou bien Le sommet de dieux. Qu'importe après tout, du moment que le réalisateur et la production respectent le mangaka et sa vision. Et c'est ce qu'ils ont fait avec Un ciel radieux. Comme cela a été le cas pour Quartier lointain, on retrouve ici la poésie et la mélancolie de l'auteur du manga. La trame est respectée, histoire qui, une nouvelle fois, peut se dérouler dans presque n'importe quel pays, tellement les thèmes sont universels. Les acteurs se débrouillent bien, surtout Léo Legrand, qui est une nouvelle fois au centre de cette histoire (Il a d'ailleurs été récompensé du prix jeune espoir masculin Adami). La musique nous enrobe dans ce récit presque totalement magique (là aussi, ROB a reçu une récompense). Mais le téléfilm n'est pas exempt de défauts. Je pointerais notamment que Vincent et Léo ne parlent pas beaucoup entre eux et qu'on ne voit pas leurs 2 caractères forts différents se confronter. Dommage. De plus, la résolution de l'enquête sur l'entreprise de Vincent semble aller un peu vite, et être presque expédiée. Ce n'est pas le sujet principal du récit, je le conçois, mais il n'y a pas de suspens, ou très peu. En fait, c'est un téléfilm qui peut être montré à n'importe qui, même à ceux qui n'aiment pas les mangas, et qui pourrait d'ailleurs tiquer leur curiosité. Je suis ravi de l'avoir vu et je le recommande.
Cronos
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News relayée depuis le site de Manga-news :
Bonjour à tous,
Ce week-end, Urasawa est venu présenter lui-même l'exposition qui lui était consacré au festival de la bande dessinée d’Angoulême, et pendant celui-ci, il a reçu une récompense, un Fauve polar SNCF. L'exposition va d'ailleurs se déplacer jusqu'à l’hôtel de ville de Paris du 13 février au 31 mars. Mais Urasawa en a aussi profité pour présenter aussi sa nouvelle série, Mujirushi, ou Le signe des rêves. La bonne nouvelle, c'est que celle-ci a trouvé son éditeur francophone, c'est-à-dire Futuropolis. Il s'agit du même éditeur qui avait déjà publié l'oeuvre de Taniguchi Les gardiens du Louvre. Et pour cause, cette série est une collaboration entre l'auteur et le musée du Louvre, demandée par ce dernier il y a quelques années afin de promouvoir l’établissement. Cependant, Urasawa était à l’époque très occupé avec sa série Billy Bat et n'avait pu accepter l'offre. C'est donc aujourd'hui chose faite puisque le mangaka a commencé Mujirushi en octobre 2017. Cette série devrait être courte et ne comporter que 4 tomes, voire 5. Il faut aussi dire que l'auteur, plutôt habitué aux thrillers, va changer de registre.
Pour terminer, voici un petit Synopsis de Mujirushi : "Iyami est une icône de la culture pop japonaise, inventé par un mangaka, Fujio Akatsuka, en 1973. Il s'agit d'un personnage farfelu, habitué à l'escroquerie, mais amoureux de la France. Il fait la rencontre du héro de l'histoire, un père de famille ruiné qui se laisse embarquer dans une nouvelle arnaque dont il a le secret..."
Bonne lecture,
Cronos
Edit : Vous pouvez lire le compte-rendu sur la conférence publique d'Urasawa à Angoulême via le lien suivant : https://www.manga-news.com/index.php/actus/2019/01/29/Retour-sur-la-conference-publique-de-Naoki-Urasawa-a-Angouleme
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