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Par cronoslegend le 28 Février 2013 à 06:26
Bien que ma collection d'oeuvres de Taniguchi commençait à être vraiment importante, il me manquait toujours une oeuvre que je ne voyais jamais dans les magasins ou boutiques. Il s'agissait de Kaze no shô. Introuvable dans les librairies, je me suis donc tourner vers l'internet et j'ai finalement trouvé mon bonheur. Ayant peur de ne jamais le trouver, je me suis dépêché de me procurer ce one-shot dont voici le premier article.
- Titre VO : Kaze no shô.
- Scénariste : Kan Furuyama.
- Editeur VO : Akita shoten.
- Nombre de volumes VO : One-shot.
- Année : 1992.
- Editeur VF : Panini manga.
- Nombre de volumes VF : One-shot.
Synopsis :
Nous sommes en 1899. Dans une résidence japonaise de Tokyo, des haut fonctionnaires du gouvernement discutent avec Katsu Kaishû, qui avait les pleins pouvoirs du Bakufu 20 ans auparavant et qui, en son nom, avait négocié la capitulation d'Edo. Il raconte que si il a agi de la sorte, c'est à cause d'un parchemin qui se transmet de génération en génération dans la famille Yagyû qui fut, durant le début de l'époque d'Edo, le maître d'armes du shôgun. On revient 250 ans en arrière, en 1649. A cette époque, les chroniques secrètes des Yagyû ont été dérobées par un ninja et Yagyû Munenori demande à ses 2 fils Rokumaru et Jûbei Muneyoshi de les récuperer. Ce dernier, très bon escrimeur, apprend par son père, que le commanditaire est sans doute l'empereur retiré Go-minoo, qui prépare un coup d'état contre le Bakufu afin de le renverser et de reprendre le pouvoir qui lui a été retiré par le shôgun. Mais sur le chemin, de nombreuxc adversaires l'attendent et Jûbei va faire la rencontre d'un ennemi puissant, le ninja Yashamaro. Lequel de ses 2 combattants va l'emporter? Et Jûbei va-t-il réussir à empêcher le coup d'état et ainsi maintenir la stabilité du pays?...
Mon avis :
Une chose est sûre, je ne regrette certainement pas mon achat. Ce récit a vraiment tout pour me plaire. Dans cette histoire adaptée d'un livre de Furuyama, il y a de nombreuses références historiques, ce qui permet d'en apprendre plus sur le Japon. Nous avons droit à des combats de sabres, ce que j'adore, et en plus, ils sont assez réalistes et les techniques sont assez bien expliquées. On a vraiment l'impression de suivre un film de samouraïs et de ninjas, ce qui est fort plaisant. Le scénario tient lui aussi la route et est assez bien ficelé, même s'il reste assez simple. Et pour finir, nous avons le trait très caractéristique de Taniguchi. Ce récit ne comprend peut-être pas les thèmes de prédilections de l'auteur mais cela n'est pas nécessaire. On remarque dès lors que Taniguchi peut être à l'aise avec de nombreux différents sujets et celui-ci passe assez bien. Je ne le recommanderais pas forcément à tous les fans de l'auteur mais en tout cas à tous ceux qui aiment les samouraïs et les ninjas. Pour moi, ce one-shot est un "must have". Et n'oublions pas les notes historiques à la fin de cette édition qui nous apportent un éclaircissement sur les événements de l'époque.
Cronos
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Par cronoslegend le 3 Mars 2013 à 10:57
Comme la version de Kaze no shô que je possède ne possède qu'un seul et unique tome, il s'agira ici de ne faire qu'un seul résumé. ATTENTION : Ce résumé possède des "spoiler" (révélations sur l'intrigue).
Chapitres : Posture sans forme; Jeux de singe; Dix sabres; Vents contraires; Le vol de l'hirondelle; Le pays de Murakumo; Un millier de barriéres; L'épée-furie; Katsujinken, l'épée qui préserve la vie.
Personnages : Katsu Kaishû, Yashamaro, Yagyû Gizen Rokumaru, Yagyû Jûbei Mitsuyoshi, Yagyû Tajima no kami Munenori, Go-mizunoo, Tsukinowanomiya (Meishô), le seigneur Mori, Matsuo yazaemon, Matsuo Kinsaku (Bashô), Kimura Sukekuro, Tokugawa Yorinobu.
Résumé : En 1899, des hauts fonctionnaires du gouvernement rendent visite à Katsu Kaishû. Ils parlent de la révolution Meiji et le vieil homme, qui avait reçu les pleins pouvoirs du Bakufu des mains du Shôgun Yoshinobu, révèle avoir négocié la réddition du château d'Edo après avoir reçu un parchemin qui s'est transmis à travers les générations par la fmaille Yagyû, du nom de l'ancien maître d'arme du shôgun Ieyasu. Ce parchemin était écrit de la main même de ce dernier mais contenait aussi le récit de ce qui est arrivé au célèbre Yagyû Jûbei. En 1649, les chroniques secrètes des Yagyû furent dérobées par un ninja. Rokumaru, frère de Jûbei, demanda à ce que son père en soit informé, ainsi que son frère. Après avoir battu quelques rônins, Jûbei se rend chez son père, Yagyû Munenori, grand inspecteur du Bakufu, qui lui apprend qu'un complot, visant à renverser le shôgunat, est peut-être en route, et dont l'instigateur n'est autre que l'empereur retiré, Go-minoo, forcé par Ieyasu à abdiquer et à épouser sa fille. Jûbei part pour rattraper 2 de ses hommes et les retrouve assassinés. Il tue quelque ninjas venus l'arrêter et fait la connaissance de Yashamaro, leur chef. Une fois à Kyôtô, il commence son enquête au village de Yasé avec son frère, et découvre l'ampleur du complot en tuant plusieurs autres combattants. Quand l'empereur tente de s'enfuir, il le pourchasse, tombe d'abord sur sa fille, puis, dans un temple, il retrouve Yashamaro qui a tué 2 de ses hommes. Leur duel est interrompu par des blessures puis, quelque temps pus tard, le fils d'un musokunin, vient l'informer que son père a découvert la cachette de l'empereur mais a été tué par Yashamaro. L'offensive du temple du mont Yoshino où se trouve Go-minoo commence et ninjas et samouraïs s'entretuent. L'empereur retiré s'enfuit à nouveau mais est cette fois bloqué par Jûbei et ses hommes. Yashamaro part en abandonnant Go-minoo parce qu'il ne veut pas affronter les Kurokuwa, des gens qu'il considère comme très honorables. Plus tard, l'empereur retiré retourne à Kyôtô et ses émissaires, chargé d'envoyer des messages de soulèvement, sont tués. Jûbei, lui, accepte, en échange des chroniques secrètes, un duel contre Yashamaro , durant lequel les 2 hommes trouvent la mort. Jûbei a juste le temps de dire à son frère d'écrire ces événements sous le nom de "kaze no shô", le livre du vent. De retour en 1899, Katsu révèle que Ieyasu voulait éviter une guerre civile stérile sir le shôgunat était en danger. Il s'inquiète cependant de la direction que prend le Japon de son époque, avec son caractère de mythologie impériale, et l'avenir lui donnera raison...
Mon avis : Comme ce récit a été édité en un seul volume, mon avis est le même que celui de l'article présentant cette oeuvre : Kaze no shô.
Cronos
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Par cronoslegend le 24 Mars 2014 à 20:59
Afin d'être complet en ce qui concerne chaque oeuvre, je vais faire une liste des personnages qui la compose. Comme il s'agit de fiches assez complètes, il se peut qu'il y ait des spoilers (révélations de l'intrigue). Ils sont classés par ordre d'apparition.
Ce vieil homme fut l'un de ceux qui eut un rôle important lors de la restauration de Meiji, à la fin du 19ème siècle. Lorsque les patriotes, comme on les nomma, commencèrent à faire trembler le gouvernement des shôguns Tokugawa, voulant restaurer le pouvoir divin de l'empereur face au shôgun, celui-ci, Tokugawa Yoshinobu, remit les pleins pouvoir du Bakufu à Kaishû. Ce dernier reçut aussi un peu plus tard, de la main du douzième maître du célèbre clan Yagyû, Toshiyori, un parchemin qui se transmettait dans sa famille et qui devait être remis à celui qui détenait le pouvoir si le gouvernement des Tokugawa était en danger. Ce parchemin était écrit de la main du premier shôgun des Tokugawa, Ieyasu. En prenant connaissance de ce parchemin, qui disait qu'il ne fallait pas absolument protéger le pouvoir du Bakufu au risque de mettre en péril la nation et le peuple japonais, Katsu décide d'ouvrir les portes d'Edo pour éviter la guerre civile avec les patriotes, et signa la capitulation de la ville sans effusion de sang. Plusieurs années plus tard, en 1899, plusieurs hauts fonctionnaires, tous issus de la région de Satchô, vinrent rendre visite à Kaishû. Celui-ci explique que s'il n'avait capituler, le Japon serait peut-être à ce jour une colonie d'une des grandes puissances occidentales. De plus, dans ce qu'on lui a remis se trouvait un parchemin intitulé "les chroniques secrètes des Yagyû". Il raconte alors comment l'empereur retiré Go-Minoo avait failli renverser le pouvoir des Tokugawa en 1649. Après cela, il explique que les trois manuscrits secrets ont donné naissance au livre sacré des japonais, le Kojiki. Bien qu'il ait participé au retour du pouvoir divin de l'empereur, Katsu se demande si c'était la meilleure solution pour l'avenir du Japon. Ensuite, les convives se retirent, laissant Kaishû dans sa demeure. Il décèdera l'année suivante.
- Première apparition : chapitre 1 : Posture sans forme
- Statut : Décédé de mort naturelle.
Yashamaro est un ninja qui travaille pour le mikado, l'empereur retiré Go-Minoo. En 1649, il se rend au village Yagyû de la province de Yamato et, dans le temple hôtoku, il coupe en deux la statue de Bouddha à l'aide de son sabre. Il en sort une boîte de parchemins, dont "les chroniques secrètes des Yagyû" et le testament du premier shôgun, Ieyasu Tokugawa. Yashamaro les dérobe et les emporte avec lui dans sa fuite vers les montagnes. Plus tard, sur la route de Kiso il fait assassiner 2 samouraïs aux ordres du shogunat. Quand le célèbre Yagyû Jûbei arrive sur place et se débarrasse de ses adversaires, Yashamaro se présente à lui et lui annonce qu'ils se retrouveront à Kyoto très bientôt. Comme les Ura-Yagyû poursuivent l'empereur retiré qui s'est enfuit du palais impérial déguisé en moine, Yashamaro va le prévenir et ordonne aux autres moines de le porter jusqu'aux montagnes de Yamato, tandis qu'il se débarrasse des Ura-Yagyû et de Jûbei. Il parvient à tuer les 3 samouraïs un peu plus loin, grâce à ses techniques particulières puis va accrocher leurs têtes à un arbre pràs d'un temple de Nara. Là-bas, il attend Jubei pour l'affronter. Il avoue que l'intention de Go-Minoo est de créer le chaos et la confusion comme à l'époque de la cour du nord et du sud. Durant le combat, Jûbei évite la technique de "l'épée des vents contraires" mais se retrouve blessé à l'oeil avec une autre. Yashamaro étant lui aussi sérieusement blessé, les 2 hommes sont obligés d'arrêter leur duel. Yashamaro se retire dans les montagnes et à la fin de l'année, il surprend 2 ninjas, père et fils, en train d'espionner l'empereur retiré pour le compte du shogunat. Après que 2 de ses hommes soient tués, Yashamaro élimine le père mais l'enfant disparaît en bas de la pente enneigée. Mais un soir, les hommes du shôgun attaquent le temple où se trouve Go-Minoo. Comme aucun des daimyôs qu'il avait appelé à la révolte n'est venu lui prêter main forte, ce dernier ordonne aux prêtres de prendre les tresors divins et demande à Yashamaro de garder ses arrières en emportant les chroniques secrètes. Dans leur fuite, ils croisent Jûbei et des ninjas à son service. En les combattant, Yashamaro apprend qu'ils sont des Kurokuwas, des hommes qu'il considère comme honorables. Refusant de les combattre plus longtemps, Yashamaro s'enfuit seul avec les chroniques, laissant l'empereur. Un peu plus tard, il provoque Jûbei en duel sur le bord de la rivière Kitsu. Le samouraï s'y rend mais au cours de l'affrontement, il dit ne pas vouloir tuer le ninja. Pour cela, il se positionne à chaque fois dans le dos de son adversaire. Yashamaro, voulant à tout prix tuer son opposant, décide de s'embrocher lui-même avec son sabre pour pouvoir atteindre Jûbei. Après avoir mortellement blessé celui-ci, Yashamaro décède.
- Première apparition : chapitre 1 : Posture sans forme
- Statut : Décédé en se sacrifiant pour gagner contre Yagyû Jûbei Mitsuyoshi.
Il s'agit du benjamin des fils de Yagyû Munenori et du demi-frère de Jubei. Rokumaru est son nom d'enfance. Devenu moine suite à la demande de son père, il devint le chef des Ura-Yagyû, un groupe de ninjas et d'assassins, et prit le nom de Retsudo. En 1649, alors qu'il se trouve à la résidence fortifiée des Yagyû, il apprend qu'un intrus s'est introduit dans le temple hôtoku et a volé les chroniques secrètes des Yagyû, ainsi que le testament de Ieyasu Tokugawa. Ces documents risquant de mettre en danger le shogunat des Tokugawa s'ils sont entre de mauvaises mains, Gizen ordonne que son père, qui est à Edo, soit informé de la situation. Quand à son frère, il devrait se rendre au plus vite à Edo. Un peu plus tard, celui-ci rejoint Rokumaru qui s'est rendu à Kyoto pour surveiller l'empereur retiré Go-Minoo, soupçonné d'être à l'origine de ce vol. Observant tous les 2 le palanquin de l'empereur, Gizen se demande comment Go-Minoo a fait parvenir ses ordres, sans doute par lettres à cachet, en évitant la surveillance du Bakufu. De plus, les espions et les samouraïs de l'entourage de l'empereur n'ont rien signalé. En regardant les personnes qui portent le palanquin, Jubei suggère d'aller au village de Yasé dont ceux-ci sont tous originaires. Sur place, les 2 frères constatent qu'un "enfant de Yasé" remet un message discrètement à un moine. Les 2 Yagyû vont voir cet homme et Rokumaru le tue car il résiste. Les 2 frères découvrent plusieurs lettres destinées à des seigneurs et leur demandant de se rebeller contre le shogunat. Mais alors qu'ils vont retourner à Kyoto, les 2 hommes croisent des samouraïs d'un fief rebelle. Ceux-ci attaquent un à un Jûbei qui les tue tous à l'exception du chef qui se suicide suite à son échec. De retour à Kyoto, un ninja d'Iga informe les 2 frères que le paladuin impérial a quitté le temple sennyû où réside la fille de Go-Minoo, mais qu'il ne fait pas mine de rentrer. Les 2 hommes partent donc à sa poursuite mais ont la surprise de voir que c'est la fille de l'empereur, dont Jûbei a déjà assuré la protection autrefois, qui se trouve dans le palanquin. Celle-ci a attiré l'attention sur elle afin de couvrir la fuite de son père. Elle s'inquiète pourtant pour celui-ci et sa haine des Tokugawa. Jubei demande alors à son frère de réunir les ninjas d'Iga et de Koga pour fouiller la ville tandis qu'il va suivre une piste. Il en revient avec des blessures infligées par un ninja du nom de Yashamaro. A la fin de l'année, Go-Minoo n'a toujours pas été retrouvé et Gizen se trouve chez son père, à Edo. Jûbei se repose au village des Yagyû et demande l'aide des Kurokuwas, tandis que Munenori s'inquiètent des rônins et de la possible union des daimyôs sans liens avec les Tokugawa. Munenori ordonne à son fils d'aller chercher Jûbei et Rokumaru le retrouve à s'entraîner dans une forêt de bambous. Les 2 frères retrouvent la piste de l'empereur retiré près du mont Yoshino, grâce à un enfant ninja dont le père a été tué. Ils apprennent aussi la présence de Yorinobu Tokugawa, persuadé d'être le véritable héritier d'Ieyasu. Ensuite, un éclaireur leur annonce que des samouraïs se dirigent vers la montagne. Les 2 hommes vont à leur rencontre et les tuent pour qu'ils ne grossissent pas les rangs ennemis. Plus tard, ils décident de lancer l'assaut général et Jûbei dit à son frère de faire une attaque frontale du temple. Le combat fait rage et les forces du shôgun finissent par remporter la victoire. Peu après, Jûbei invente une technique qui éblouit Rokumaru. Jûbei se rend à Ogawara le lendemain et il demande à Gizen de le rejoindre le soir même. Au moment du rendez-vous, Rokumaru trouve son frère sur le point de mourir, mais ayant récupérer les chroniques secrètes des Yagyû. Jûbei a juste le temps de demander à son frère d'écrire un livre sur les récents événements, qu'il intitulera "le livre du vent", avant de trépasser. Gizen suivra les intructions de Jûbei et fera transmettre les chroniques secrètes à l'intérieur de clan Yagyû.
- Première apparition : chapitre 1 : Posture sans forme
- Statut : Décédé (circonstances inconnues).
Ce célèbre escrimeur est le fils de Yagyû Munenori, maître d'armes du shôgun, et le demi-frère de Yagyû Gizen Rokumaru. En 1649, il apprend que les chroniques secrètes des Yagyû, ainsi que le testament du premier shôgun, Ieyasu Tokugawa, ont été dérobés dans le temple hôtoku de son village. Avec son serviteur, il se rend à Edo pour aller voir son père. Cependant, sur le chemin, ils sont attaqués par des rônins. Le serviteur, avec un cache-oeil, les affronte mais quand il se fait couper un bras, Jûbei prend la relève et vainc ses adversaires. Une fois chez son père, Jûbei montre son talent de subtilisation du sabre avant de parler du danger. Munenori pense que l'auteur du vol est le mikado, l'empereur retiré Go-Minoo, qui éprouve une grande haine pour le shogunat suite à son éviction du pouvoir. Munenori ordonne à son fils d'aller le voir à Kyoto, de trouver le voleur, de le tuer et de ramener les chroniques, tout cela dans le plus grand secret. Il a d'ailleurs déjà envoyé 2 hommes sur la route de Kiso. Sur place, Jûbei trouve le cadavre de ces 2 hommes et se fait attaqué par des ninjas un peu particulier. Le samouraï les élimine tous, dont une femme assez costaude, et rencontre leur chef, un ninja du nom de Yashamaro, qui s'en va sans combattre. A Kyoto, Jubei retrouve son frère qui se demande comment l'empereur retiré fait pour envoyer ses lettres à cachet en échappant à la surveillance du Bakufu. Voyant que les porteurs de palanquin sont tous des enfants de Yasé, les 2 Yagyû vont dans le village et voient la remise d'un message à un moine. Ils arrêtent celui-ci et Gizen est obligé de le tuer car il résiste. Ils trouvent des lettres demandant à plusieurs daimyôs de se rebeller. Sur le chemin du retour vers Kyoto, ils croisent des samouraïs qui attaquent Jubei un par un, Celui-ci les élimine tous à part leur chef qui se suicide après son échec. En ville, ils apprennent par un ninja que Go-Minoo a quitté le temple où vit sa fille mais ne semble pas vouloir rejoindre le palais impérial. Les 2 frères vont à sa poursuite et finissent par se rendre compte qu'il s'agit de la fille du mikado, que Jûbei connaît pour l'avoir protégé auparavant. Celle-ci servait de manoeuvre de distraction pour couvrir la fuite de son père pour qui elle s'inquiète cependant énormement. Jûbei décide de suivre une piste et à Nara, il trouve la tête de 2 ura-Yagyû accrochées à un arbre. Dans le temple l'attend Yashamaro qui le provoque en duel. Le samouraï évite une première technique mais se retrouve blessé à l'oeil par une seconde, tout en parvenant à toucher aussi son adversaire. Etant dans l'impossibilité de poursuivre, les 2 hommes se séparent. Jûbei retourne dans le village Yagyû pour récupérer et s'entraîne dans une forêt de bambous où Rokumaru vient le chercher à la fin de l'année. Les 2 frères apprennent par un jeune ninja dont le père a été tué que le mikado se touve dans un temple de la montagne Yoshino. Il semblerait que Yorinobu Tokugawa, qui s'estime véritable héritier d'Ieyasu, se trouve aussi sur place, ce qui explique la gravité de la situation. Un homme les informe ensuite que des samouraïs se dirigent vers le mont. Les 2 Yagyû les interceptent et les affrontent pour éviter qu'ils n'atteignent Go-Minoo. Après leur victoire, les 2 frères rassemblent les ninjas d'Iga et de Koga, ainsi que des troupes du shôgun, et décident d'attaquer le temple, Jûbei demandant à Gizen de donner l'assaut frontalement. Avec les Kurokuwas, Jûbei coupe la fuite de l'empereur retiré et, quand Yashamaro apprend qu'il affronte des combattants aussi honorable que les kurokuwas, ce dernier décide de s'enfuir seul avec les chroniques. Le mikado est ramené au palais impérial mais Jûbei reçoit une provocation du ninja pour un duel. Pour cela, il perfectionne une technique qui consiste à se mettre dans le dos de son adversaire, mettant ce dernier à la merci du samouraï. Cependant, la volonté de tuer de Yashamaro est telle qu'il n'hésite pas à se transpercer lui-même pour pouvoir atteindre son ennemi. Le ninja décède directement et quand Rokumaru arrive, Jûbei a juste le temps de lui remettre les chroniques et de lui demander d'écrire les récents événements dans un livre intitulé "le livre du vent", avant de mourir à son tour.
- Première apparition : chapitre 1 : Posture sans forme
- Statut : Décédé des suites de ses blessures dans son combat contre Yashamaro
Yagyû Tajima no Kami Munenori (PH)
Suite à sa victoire lors de la bataille de Sekigahara, le shôgun Ieyasu Tokugawa a fait de Munenori son maître d'armes et aussi le superviseur des daimyôs. Ce maître escrimeur, à l'origine de l'école qui porte son nom, est aussi le chef des Ura-Yagyû, les espions du Bakufu. Il a plusieurs fils dont Jûbei et Rokumaru. En 1649, lorsque ce dernier annonce à son père que quelqu'un a volé les chroniques secrètes des Yagyû, ainsi que le testament du shôgun Ieyasu, capable de mettre en danger le shôgunat, Munenori envoie un message à Jûbei pourqu'il vienne le voir à Edo. Avant de lui parler, le maître d'armes constate que son fils a amélioré sa technique de subtilisation de sabre. Il sait que Jûbei s'est fait attaquer par des rônins sur le chemin mais il lui explique que leurs mains souillées permettent la stabilité du Japon. Il lui apprend ensuite que l'instigateur du vol est probablement l'empereur retiré Go-MInoo, qui voue une haine féroce pour le shôgunat qui l'a obligé à abdiquer et à renoncer au pouvoir. Munenori a déjà envoyé 2 hommes vers Kyoto et voudrait que Jûbei y rejoigne Rokumaru pour régler cette affaire dans la plus grande discrétion. Go-Minoo s'avère bien être le commanditaire mais il parvient à fuir Kyoto et Jûbei est blessé par le ninja responsable du vol. A la fin de l'année, Munenori reçoit la visite de Rokumaru. Celui-ci dit que son frère se remet de ses blessures dans le village Yagyû et qu'il demande que lui soit envoyés les Kurokuwas, tout en se tenant informé des recherches de l'empereur retiré. Munenori suppose qu'il a une idée derrière mais redoute les rônins et les daimyôs sans lien avec les Tokugawa. Munenori veut absolument que le problème soit réglé sans l'intervention du gouvernement, ce qui finit par être une réalité. Cependant, tout en récupérant les chroniques secrètes, Jûbei décède à cause de blessures trop sévères. Munenori n'apparaît plus par la suite.
- Première apparition : chapitre 2 : jeux de singe
- Statut : Décédé de mort naturelle
Cet homme fut l'empereur du Japon jusqu'en 1615, date à laquelle le shôgunat des Tokugawa promulga un réglement concernant la famille impériale et réduisant fortement les pouvoirs de l'empereur. Le second shôgun, Hidetada, força Go-Minoo à épouser sa fille Kazuko afin de rentrer dans la famille impériale. Par la suite, les Tokugawa firent assassiner tous les autres princes héritiers afin de s'assurer que l'enfant né de cette union serait le prochain empererur. Go-Minoo adbiqua pour laisser sa place à sa fille, l'impératrice Meishô, et il se fit bonze. Pourtant, avec l'affaire des "robes violettes", le Bakufu retira le privilège de l'empereur retiré de pouvoir nommer des moines de haut rang. Le ressentiment du mikado, enfermé à Kyoto, s'intensifia et se transforma en haine féroce. Ayant encore une certaine influence, il décida de mettre en place un plan visant à renverser le gouvernement des Tokugawa pour reprendre le pouvoir absolu sur le pays. Pour cela, en 1649, âgé de 53 ans, il envoya Yashamaro, un ninja, dans le village Yagyû pour y dérober les chroniques secrètes des Yagyû, ainsi que le testament d'Ieyasu Tokugawa. Ces documents pouvent mettre en danger le Bakufu. Après avoir envoyé des messages aux daimyôs, les invitant à se rebeller, Go-Minoo rend visite à sa fille au sennyû-ji. Là-bas, il demande à Celle-ci de prendre sa place pour faire diversion, tandis qu'il s'enfuit, déguisé en moine errant. Sur le chemin, il croise Yashamaro qui lui annonce qu'ils sont poursuivis mais qu'il s'occupe d'eux. L'évasion étant un succès, Go-Minoo s'abrite dans un temple du mont Yoshino. Il reste là-bas jusqu'au début de l'année suivante. A ce moment, les ninjas du Bakufu les retrouvent et lancent une attaque contre le temple alors que l'empereur retiré est en train de brûler un feu sacré afin de maudire les Tokugawa. Aucun des daimyôs n'étant venu lui porter assistance, Go-Minoo est obligé de s'enfuir à nouveau, emportant avec lui les 3 trésors divins. Sur la route, ils font face à Yagyû Jûbei, qui travaille pour le shôgunat. Yashamaro l'affronte, lui et ses hommes, mais quand il s'aperçoit que ceux-ci sont des kurokuwas, des hommes qu'il respecte, il fuit seul, abandonnant l'empereur. Celui-ci ne peut que se rendre et fut reconduit à Kyoto pour terminer sa vie, reclus dans son palais sendô.
- Première apparition : chapitre 2 : jeux de singe
- Statut : Décédé de mort naturelle
A suivre dans le prochain article.
Cronos
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