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Zipang : Personnages (14; Tomes 16 à 23)
Voilà la treizième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Liu
Volume 16
Il s'agit d'un révolutionnaire communiste chinois qui est l'une des personnes influentes du parti communiste chinois auprès de Mao Zedong. En 1943, la Chine est divisée en 3 parties : celle dirigée par l'armée japonaise et avec Nankin pour capitale, celle avec Chongqing comme capitale et sous la gouvernance du parti nationaliste de Tchang Kaï-Chek, et la partie communiste avec Yan'an comme capitale. A cette époque, il y a surtout des batailles entre les nationalistes et les communistes. C'est alors que ces derniers apprennent la venue du général Kanji Ishiwara, celui-là même qui est l'un des instigateurs de l'incident de Mandchourie et donc responsable de nombreux morts parmi les communistes chinois. Ce militaire aurait des informations sur les nationalistes qui seraient utiles pour Mao Zedong. Malgré de nombreuses réticences de certains camarades quant à la venue de ce général, le leader communiste pense que les ennemis de ses ennemis sont ses amis, et qu'ils devraient donc au moins écouter ce qu'Ishiwara a à dire. Ce dernier est donc capturé et mis en cellule, le temps d'analyser les informations qu'il est venu apporter. Une réunion a donc lieu entre Mao, Liu, Tse et Chô. Apparemment, les japonais comptent attaquer les anglais dans l'océan indien et couper ainsi la route des alliés vers Tchang Kaï-Chek. Chô reconnaît que c'est l'opération idéale pour asphyxier les nationalistes, mais Liu doute que cela soit vrai. En effet, il a du mal à croire qu'un ennemi donne ainsi des informations secrètes militaires sur ses opérations. Pour lui, il s'agit plutôt d'une manoeuvre visant à déstabiliser leur mouvement avec de fausses informations. Pourtant, pour Chô, cela est vrai car il y a d'autres moyens de créer le chaos, sans pour autant se mettre en danger en venant ainsi à Yan'an. Tse pense alors qu'Ishiwara viendrait pour négocier, mais Chô lui rétorque que personne n'abattrait ainsi ses cartes avant d'arriver à la table des négociations. Liu se demande alors ce que ferait les anglais et les américains s'ils apprenaient cela. Chô lui répond que les japonais subiraient alors de lourdes pertes, et Liu comprend que les nationalistes survivraient. Tse s'interroge sur ce que penserait l'Union Soviétique. Chô pense que Staline en verrait un atout précieux et s'en réjouira, mais il ne sait pas ce qu'il ferait. Tous se tournent alors vers Mao pour voir quelle décision il va prendre. Liu n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 16, dans le chapitre intitulé "Sillage 175 : Le général de Yan'an".
- Statut au volume 19 : Supposé vivant.
Amiral Mineichi Koga (PH)
Volume 17
Ce haut militaire japonais se retrouve à la tête de la flotte combinée suite au décès de l'amiral Isoroku Yamamoto, lors de la guerre du Pacifique. Peu après cette prise de fonction, les capitaines Takumi Kusaka et Eiichirô Taki sont parvenus à obtenir la collaboration du Mirai, un croiseur japonais venu du futur, une soixantaine d'années après la guerre, et qui a prédit que le Japon allait non seulement perdre la guerre, mais aussi accepté une reddition sans condition. Avec la réduction de la ligne de front, notamment avec l'évacuation de la Nouvelle-Guinée, le commandement de la flotte combinée se réunit à bord du navire Kongô. Lors de cette réunion, le capitaine Taki présente des photos qui ont été prises par l'armée impériale mais dont la résolution a été améliorée par la technologie du Mirai. Taki déclare que dans l'analyse d'informations, le croiseur les surclasse sans conteste. Sur les photos, tous constatent que l'armée américaine ne prépare pas d'offensive dans l'immédiat, mais fait plutôt des manoeuvres de transport. C'est pourquoi Taki et Kusaka souhaitent mettre en place leur opération YZ qui vise à attaquer les anglais dans l'océan indien, forçant ainsi Churchill à demander l'aide des américains, qui devront précipiter leur offensive dans les Mariannes en étant moins bien préparés. Les 2 capitaines demandent donc l'incorporation des divisions de porte-avions et de tous les navires de la troisième flotte, avec les porte-avions Shôkaku et Zuikaku, Junyô et Hiyô, Hôshô et Ryûhô, les navires Kongô, Haruna, Kumano, Suzuya, Tone, Chikuma, ainsi que la 15ème division, un croiseur léger et 15 destroyers. Avec ces navires et le Mirai, ils pourront rendre inoffensives les bases de Ceylan, Chittagong et Dacca. L'amiral Shigeru Fukudome intervient alors car pour lui, ces mouvements américains ne prouvent pas que les Mariannes sont une zone sûre pour le moment. Et s'ils subissent une contre-offensive pendant qu'ils quittent leurs positions, la marine japonaise connaîtra une cuisante défaite. De plus, s'il arrive quelque chose aux bases de Palau ou Saipan, la responsabilité du capitaine Taki sera mise en cause, encore plus lorsque l'amiral Yamamoto a été tué, alors qu'il se trouvait aux côtés du capitaine Taki. Et pour en rajouter, cette opération n'a rien de décisif face à la flotte américaine et ne servira qu'à soutenir leur armée de terre en coupant les routes du soutien à Tchang Kaï-Chek. Selon lui, ils ne peuvent se permettre d'envoyer la troisième flotte dans sa totalité. Il propose donc de réduire la liste des navires à la suivante : Les porte-avions Hiyô, Junyô, Hôshô, Ryûhô et Ryûjô, le destroyer lourd Ashigara, les destroyers légers Kashii et Kuma et la première flotte de soutien. Taki se lève alors et tape du poing sur la table car il n'est pas d'accord car les navires de la première division sont de vieux navires de seconde ligne et les porte-avions qui constituent leur force principale sont des navires de commerce convertis. Or, pour attaquer les bases britanniques en Inde simultanément, il leur manquera de nombreux navires. Ils ne peuvent se battre dans cette configuration, et si quelque chose se passe mal dans cette opération, c'est Fukudome qui en portera la responsabilité. Ce dernier se range derrière le choix de l'amiral Koga, à qui revient la décision. Celui-ci, muet jusque là, réfléchit, puis déclare qu'ils ne peuvent pas réduire les défenses de leurs bases pour soutenir l'armée de terre. Il décide donc d'accepter la proposition de l'amiral Fukudome. C'est la dernière apparition de Koga dans ce tome.
- Première apparition : Volume 17, dans le chapitre intitulé "Sillage 177 : Opération commune".
- Statut au volume 19 : Supposé vivant.
Amiral Shigeru Fukudome (PH)
Volume 17
Il s'agit de l'un des membres de l'état-major de la flotte combinée japonaise, lors de la guerre du Pacifique, suite à la mort de l'amiral Isoroku Yamamoto, qui a été remplacé par l'amiral Mineichi Koga. Depuis la bataille de Midway, la flotte combinée a appris l'existence d'un croiseur japonais venu accidentellement du futur, le Mirai, qui leur a appris que le Japon allait accepter une capitulation sans condition à l'issue de la guerre. Du coup, la flotte combinée a tout tenté pour que le croiseur et sa technologie bien plus avancée se joignent à la marine japonaise. Mais ses membres ont jusque là toujours refusé, jusqu'au milieu de l'année 1943. C'est alors que les capitaines Eiichirô Taki et Takumi Kusaka réussissent à faire changer d'avis les membres du Mirai, après une mutinerie à bord. Lors d'une réunion à bord du navire Kongô, Taki présente des photos dont la résolution a été améliorée par la technologie du croiseur, ce qui montre sa supériorité dans le domaine de l'analyse d'informations. Sur ces photos, tous peuvent constater sans erreur possible que les navires américains sont occupés à des manoeuvres de transport et non à préparer une offensive imminente. Taki et Kusaka veulent donc mener l'opération YZ dans l'océan indien, comme ils l'ont planifié. Celle-ci vise à attaquer les positions anglaises et de bloquer ainsi l'aide à Tchang Kaï-Chek, poussant ainsi Churchill a demander l'aide des américains qui devront précipiter leur offensive dans les Mariannes sans être totalement prêts. Taki demande notamment l'incorporation de tous les navires de la 3ème flotte, les porte-avions Shôkaku et Zuikaku, Junyô et Hiyô, Hôshô et Ryûhô, les navires Kongô, Haruna, Kumano, Suzuya, Tone, Chikuma, ainsi que la 15ème division, un croiseur léger et 15 destroyers. Avec le Mirai, ils seront ainsi capables d'atteindre leur objectif. C'est alors que l'amiral Fukudome intervient pour dire que même si on voit des manoeuvres de transports sur les photos, il n'est pas dit que les Mariannes sont une zone sûre pour autant. Si jamais ils subissent une contre-offensive des alliés pendant qu'ils quittent leurs positions, ils connaîtront une défaite cuisante. Et s'ils devait arriver quelque chose aux bases de Palau et Saipan, la responsabilité de Taki sera mise en cause, encore plus que lorsqu'il a laissé l'amiral Yamamoto se faire tuer alors qu'il était à ses côtés. De plus, il s'agit d'une opération qui n'a rien de décisif avec la marine américaine, et qui ne sert qu'à aider l'armée de terre. En conséquence, Fukudome suggère de réduire la liste des navires. Il propose les porte-avions Hiyô, Junyô, Hôshô, Ryûhô et Ryûjô, le destroyer lourd Ashigara, les destroyers légers Kashii et Kuma et la première flotte de soutien. Taki s'insurge avec le poing sur la table, car il n'y a que des vieux navires de seconde ligne et des porte-avions, qui doivent constituer leur force principale, qui sont constitués de navires de commerce convertis. Pour lui, ils manqueront de navires pour attaquer simultanément les bases britanniques. Et si cette opération se termine mal, c'est Fukudome qui en portera la responsabilité. Mais ce dernier se range derrière la décision de l'amiral Koga. Celui-ci réfléchit un instant, puis annonce qu'ils ne peuvent pas réduire les défenses de leur bases pour soutenir l'armée de terre. Ils réduiront donc la liste des navires comme proposé par l'amiral Fukudome. Ce dernier n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 17, dans le chapitre intitulé "Sillage 177 : Opération commune".
- Statut au volume 19 : Supposé vivant.
Commandant Sin
Volume 17
Sin est un pilote de la royal indian air force, travaillant dans la base de Chittagong, dans l'actuel Bangladesh. Durant l'été 1943, Subhash Chandra Bose, un ami de Sin, avec qui il a joué au tennis, déclare par radio depuis Singapour qu'il a mis en place le gouvernement provisoire de l'Inde libre, dont il est le premier ministre et commandant suprême de l'armée nationale, et qu'il compte libérer l'Inde avec l'aide du Japon. Le soir venu, les soldats parlent de cette intervention à la radio, et se demandent s'ils pourront se battre contre leurs frères. Soudain, une coupure de courant fait griller plusieurs ampoules, et le nombre fait croire à certains à un mauvais présage. Sin intervient, donne une explication rationnelle et ajoute qu'il n'y a aucun lien avec le destin. Il ne doivent pas se laisser impressionner et sont les seuls pilotes de leurs appareils. Il terminent en disant que c'est parce qu'ils s'en sont remis à de tels signes que l'Inde a perdu son indépendance. Un autre soldat annonce que Sin est attendu par le colonel Langley. Avant de partir, Sin recommande de changer les ampoules grillées. Dans le bureau du colonel, ce dernier demande au commandant comment va son appareil. Sin répond que comparé à son ancien appareil qui pourrait être un âne, il a maintenant un pur-sang. Langley se souvient que Sin est originaire de Calcutta et que fidèle au rang de sa famille, il est allé à la Prince of Wales military academy. Sin acquiesce, et le colonel évoque alors Bose, demandant au commandant ce qu'il pense de lui. Sin répond qu'il est aujourd'hui son ennemi, et rien d'autre. Langley demande si c'est parce qu'il s'est allié aux fascistes, et Sin rétorque que c'est parce qu'il s'est positionné en ennemi de leur royal indian air force. Le colonel admire cette intégrité et cela ne l'étonne pas. Ensuite, Sin se rend dans un hangar où il remercie un soldat d'avoir fait les préparatifs. Il admire alors son appareil, un Spitfire, témoignage de reconnaissance de l'empire britannique. Il sait que lui et son ami Subhash ont pris des chemins différents, mais Sin se sent avant tout comme un soldat de l'empire britannique. Quelques temps plus tard, ceux de Chittagong apprennent que les 2 bases de Ceylan ont été détruites par l'armée japonaise. Du coup, après chaque averse, ils assèchent la piste le plus rapidement possible. Sin demande à son subalterne s'il écoute les émissions de radio diffusées depuis Singapour. L'homme répond que oui, mais que depuis une semaine, on ne l'entend plus. Sin se demande si en répondant à la force par la force, Subhash compte offrir ainsi une véritable dignité et un honneur au peuple. Par la suite, Sin est appelé chez Langley, qui lui explique que les patrouilles de détection ennemie ont été multipliées par 3 dans chaque base, mais il n'ont toujours aucune information sur la force aéronavale des japonais. Il a cependant quelque chose d'intéressant et remet un dossier au commandant, que l'amirauté s'est procurée auprès des américains, après un rapport sur la situation à Ceylan. Ce dossier et top secret et ne doit pas sortir du bureau. Il explique qu'en Nouvelle-Guinée, il y a eu des bombardements avec des conditions similaires à l'attaque sur Ceylan, c'est-à-dire des radars et des radios qui ne fonctionnent plus, et des attaques surprises avec une victoire écrasante à la clé. Ces opérations japonaises sont très limitées et les premières attaques de ce type ont eu lieu il y a plus d'un an. Toutes ces opérations sont liées à un navire de type croiseur, dont un dessin se trouve dans le dossier. Sin comprend que ces informations n'ont pas pu arriver si vite. Il s'interroge donc si celles-ci dormaient dans les tiroirs de l'état-major de la flotte d'Inde orientale ou si Langley l'aurait caché jusque là sachant qu'il n'est pas anglais. Il penche pour la seconde hypothèse mais dit au colonel que s'ils parviennent à couler ce croiseur, ce que même les Etats-Unis n'ont pas réussi à faire, leur royal indian air force sera probablement reconnue comme armée d'élite de l'empire britannique. Langley lui répond qu'ils ont déjà conscience de leurs qualités. Sin comprend que si les radars et radios s'arrêtent de fonctionner, ils devront faire décoller les appareils, éviter les bombardements et lancer une riposte. Le 25 juillet, les pilotes sont sur les nerfs à rester ainsi en alerte permanente. Pour les calmer, Sin leur demande si le ciel appartient aux japonais ou aux britanniques, pour leur répondre ensuite que le ciel leur appartient. Soudain, l'alarme résonne, et Sin ordonne de réfugier les bombardiers à 4000 mètres d'altitude. Sin décolle le premier, suivi par ses frères d'arme. Les japonais arrivent et bombardent plusieurs appareils encore au sol, mais Sin contre-attaque et abat un appareil japonais. On ne voit plus Sin par la suite dans ce tome.
Volume 18
Sin continue ses attaques et abat encore 2 appareils japonais. Soudain, il aperçoit des signaux lumineux et se rend compte qu'il s'agit d'un message de Langley. Celui-ci lui donne les coordonnées de la position supposée de la flotte ennemie. Sin fait un passage juste devant le colonel, mais juste après, il se rend compte qu'un appareil japonais en feu fonce vers un camion-citerne. Sin veut avertir Langley mais il est trop tard et l'essence explose, tuant le britannique. Sin se dit fier de l'avoir eu comme officier de l'armée anglo-indienne et continue la bataille. Avec ses camarades, il parvient à éliminer tous les avions japonais puis ils se regroupent pour aller attaquer la flotte ennemie. Mais sur le chemin, Sin voit l'ombre d'un appareil sur sa main droite. Une escadrille adverse tente d'attaquer avec l'effet de surprise. Ils réussissent à abattre 8 appareils de l'escadrille de Sin, mais celui-ci refuse de paniquer car ses adversaires ne sont que 15. Sin parvient à détruire 3 appareils japonais. Sachant qu'il doit protéger les bombardiers, Sin choisit de larguer son réservoir de secours et passe derrière un zéro qui essayait de le suivre. Celui-ci fait alors un piqué et parvient à faire un looping par une manoeuvre habile pour repasser derrière son adversaire. Mais Sin ne se laisse pas faire et réussit à reprendre le dessus en évitant d'être dans le viseur de son ennemi puis en ouvrant le feu le premier. Le zéro perd l'une des pales de son hélice et doit faire un amerrissage forcé. Pendant ce temps, Sin termine d'anéantir l'escadrille japonaise. Puis il se dirige vers le zéro au pilote expérimenté. Il sait que s'ils avaient eu le même appareil, il aurait sans doute perdu. Et si ce pilote vole à nouveau, il sera un danger. Sin décide donc de le tuer avant de reprendre la route vers la flotte ennemie. Une fois celle-ci repérée, il constate qu'elle est constituée de 20 navires, dont 3 portes-avions. Mais ceux-ci se dirigent vers un squall et ils doivent les rattraper avant. Six appareils ennemis s'approchent, mais Sin dit aux autres que les bombardiers ne doivent s'occuper que des portes-avions, et laisser ces vieux modèles aux appareils de combat. Durant le combat, Sin constate que le navire de tête a réussi à éviter une bombe mais que celle-ci a explosé en-dessous du navire, touchant son système directionnel. Le porte-avion finit par couler, mais le reste de la flotte parvient à s'abriter dans le squall. Mais Sin se demande où se trouve la fameux croiseur japonais aux capacités extraordinaires. Il se doute qu'il n'a pu se cacher dans le squall et se demande donc pourquoi il n'est pas venu aider le reste de la flotte. Sin n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 19
Sur le chemin du retour, Sin se dit que malgré qu'ils soient parvenu à couler un porte-avions, endommagé 2 navires, et abattu plus de 50 appareils japonais, leur force aérienne a été anéantie, et il n'a presque plus ni munitions, ni carburant. Ils ont donc réalisé une contre-attaque désespérée. Il aperçoit ensuite le lieutenant Ajis qui passe devant lui, et comme ils volent au-dessus du golfe du Bengale sans risque, il se dit qu'ils peuvent se permettre de relâcher un peu leur formation. Mais soudain, l'appareil d'Ajis explose en plein vol. Sin comprend directement qu'il s'agit du mystérieux croiseur. Il voit l'une des fameuses roquettes antiaériennes foncer vers lui, mais il sait qu'avec la maniabilité de son Spitfire, il peut l'esquiver. Il y parvient, mais la roquette change de direction pour suivre l'appareil de Sin, comme si elle était douée de sa propre volonté. Sin ne sait pas quoi en déduire, lui qui a un avion à la pointe de la technologie. Il ne peut éviter une seconde fois la roquette mais réussit à s'éjecter de l'appareil à temps. Pendu à son parachute, et voyant son escadrille complètement détruite, il pousse un cri de désespoir. Par la suite, Sin est récupéré par l'équipage du mystérieux croiseur et fait prisonnier. Plus tard, dans la cale d'un autre navire japonais, il en déduit par l'orientation du soleil qu'il va être amené au camp de prisonniers de guerre de Rangoon. Sin se dit que 1000 km du Bengale, ce n'est pas si loin. A Rangoon, Sin reçoit la visite de Subhash Chandra Bose, qu'il n'a pas vu depuis 10 ans. Ce dernier lui propose de rejoindre le gouvernement provisoire de l'Inde libre pour retourner au Bengale, mais Sin se moque d'une soi-disant liberté acquise avec les fascistes. Et après voir essuyé un échec auprès d'Hitler, Bose s'est tourné vers Tôjô. Mais s'il parvient à chasser les anglais d'Inde, les indiens ne verront jamais en Bose un libérateur. Le Japon n'a certes pas la puissance pour occuper l'Inde et ce n'est pas son objectif, mais si jamais il le faisait, il demande ce que ferait Bose. Celui-ci répond qu'il combattrait alors le Japon. Hilter lui a dit qu'il faudrait 100 ans pour obtenir l'indépendance, et Bose estime que c'est le temps qu'il faudra si ils suivent Gandhi. Sin lui demande s'il est prêt à plonger l'Inde dans la guerre civile pour acquérir l'indépendance. Bose répond par un sourire, et Sin explique qu'il ne peut pas trahir ses hommes de l'armée anglo-indienne qui lui font confiance, et qu'il ne peut pas tuer ses frères. Bose lui dit qu'en tant qu'homme et en tant que militaire, il a raison, tout comme lui, car en temps de guerre, il n'y a pas qu'une seule justice. Bose s'en va et Sin reste seul dans sa cellule. C'est sa dernière apparition dans ce tome.
- Première apparition : Volume 17, dans le chapitre intitulé "Sillage 178 : La fierté du commandant Sin".
- Statut au volume 19 : Vivant.
Colonel Langley
Volume 17
Ce militaire britannique est le commandant de la base de Chittagong, dans l'actuel Bangladesh, lors de la seconde guerre mondiale. La plupart des hommes sous ses ordres sont des indiens, faisant partie de la Royal indian air force. Parmi eux se trouve le commandant Sin, à qui l'empire britannique a donné un Spitfire à piloter, en remerciement de la loyauté de Sin. Malgré cela, en juin 1943, Subhash Chandra Bose, un indépendantiste qui prône de réagir à la force par la force pour libérer l'Inde, diffuse depuis Singapour un message important. Il déclare qu'il a mis en place le gouvernement provisoire de l'Inde libre, dont il est le premier ministre et le commandant suprême de l'armée nationale, et qu'il compte se rendre en Inde pour affronter les britanniques. Inquiet de ces mouvements nationalistes, Langley appelle Sin et lui demande comment va son appareil. Le commandant répond que s'il compare l'Hurricane à un âne, il a maintenant un pur-sang. Le colonel se rappelle que Sin est originaire de Calcutta et que fidèle à son rang de famille, il a intégré la Prince of Wales military academy. De plus, il a entendu que les membres de sa famille étaient connus dans les clubs de société. L'indien répond qu'il joue au billard et au tennis. Concernant ce dernier sport, Langley dit que Bose y joue aussi. Sin admet qu'il a souvent joué contre lui. Le colonel en profite pour lui demander ce qu'il pense de lui. Le commandant déclare qu'il est son ennemi et rien de plus. Langley s'interroge si c'est parce qu'il s'est allié aux fascistes, et Sin rétorque que c'est parce qu'il s'est positionnée en ennemi de leur royal indian air force. Le colonel dit admirer son intégrité, et que cela ne l'étonne pas. Plus tard, début juillet, les anglais apprennent que les 2 bases de Ceylan ont été attaquées et détruites par la marine japonaise. Inquiet, Langley décide de révéler à Sin des informations qu'il gardait pour lui et qu'il a reçu des américains concernant un mystérieux croiseur japonais qu'ils n'arrivent pas à couler. Le colonel explique d'abord au commandant qu'ils ont triplé les patrouilles de détection mais qu'ils n'ont encore aucune information sur la flotte ennemie. Il confie ensuite le dossier, précisant qu'il est top secret et qu'il ne doit pas sortir du bureau. Il explique ensuite qu'en Nouvelle-Guinée, il y a eu des bombardements avec des conditions similaires à l'attaque sur Ceylan. Les radars et la radio ne fonctionnaient plus, et les offensives surprises parfaitement menées ont conduit à des victoires éclatantes. Ces opérations où ce navire est impliqué sont très limitées. Langley donne aussi un dessin compris dans le dossier et ajoute que l'information vient d'OSS mais dit penser que les américains ne leur disent pas tout. Après avoir regardé le dossier, Sin se demande si la royal indian air force sera considérée comme une arme d'élite par l'empire britannique s'ils parviennent à détruire ce croiseur que même les américains n'ont pas réussi à couler. Le colonel lui répond qu'il ont déjà conscience de leurs grandes qualités. En se levant, le commandant dit alors que ce sera un honneur pour eux de combattre ce navire. Le 25 juillet, un soldat vient signaler que depuis 6h40, leurs systèmes de communication sont perturbés. Langley ordonne alors de lancer l'alerte générale pour faire décoller un maximum d'appareils le plus rapidement possible. A 7h25, l'attaque débute, et le colonel se trouve dans un bunker. Un soldat qui a en ligne la base de Dacca lui dit qu'ils ont été attaqués à 7h20. Avec ces indices sur une attaque simultanée, sachant que les avions japonais ont dû décoller à l'aube et qu'ils ont une autonomie d'environ 800 km, Langley trace des cercles autour des bases de Dacca et de Chittagong. Il en déduit alors que la flotte japonaise se trouve à 300 km au sud-ouest de leur base, à environ 15° de longitude nord et 90° de latitude est...
Volume 18
L'offensive japonaise se fait plus pressente et la salle des communications dans laquelle se trouve Langley n'est plus sûre. Il doit donc l'évacuer pour se diriger vers les abris. Lui et 2 de ses hommes sortent et vont vers une voiture, mais le colonel aperçoit les appareils servant aux signaux lumineux. Il ordonne au responsable radio de donner la position des portes-avions ennemis aux appareils en vol, mais le soldat lui répond que la radio ne fonctionne plus. Langley lui rétorque d'utiliser les projecteurs et de communiquer en morse. L'homme se demande s'il ne vaut pas mieux attendre que les appareils atterrissent. Cependant, le colonel sait qu'il sera trop tard et que la seconde vague offensive pourrait arriver. De plus, il explique que les japonais ont certainement dû faire décoller tous leurs appareils et que du coup, leurs protections sont minimes. Ils doivent donc frapper maintenant. Le soldat accepte et court vers les projecteurs. Soudain, le conducteur crie à Langley de se mettre au sol car un appareil ennemi les attaque. Le colonel n'est pas blessé mais quand il se relève, il s'aperçoit que le responsable radio a été tué. Langley court donc lui même vers les projecteurs, et une fois sur place, il cherche le Spitfire de Sin. Une fois repéré, il envoie un message en morse par signaux lumineux en donnant la position de la flotte japonaise, répétant le message pour être sûr qu'il soit bien compris. L'avion de Sin passe juste devant Langley et celui-ci sent que le message a été reçu. Mais le colonel n'a pas le temps de faire quoi que ce soit qu'un appareil japonais en feu fonce sur un camion-citerne juste à côté, le faisant exploser et tuant Langley sur le coup.
- Première apparition : Volume 17, dans le chapitre intitulé "Sillage 177 : La fierté du commandant Sin".
- Statut au volume 19 : Tué par l'explosion d'un camion-citerne, provoquée par un appareil japonais qui a foncé dessus.
Vice-amiral Kakuji Kakuta (PH)
Volume 17
Il s'agit du commandant en chef de la deuxième flotte aéronavale de l'empire du Japon durant la seconde guerre mondial. au milieu de l'année 1943, il a pour mission d'aller attaquer les bases britanniques de l'Inde pour forcer Churchill à demander l'aide des américains, qui devront ainsi précipiter leur offensive dans les Mariannes sans être totalement prêts. Les capitaines Eiichirô Taki et Takumi Kusaka, qui sont à la base de ce plan, l'accompagnent d'ailleurs à bord du porte-avions Junyô. Le 16 juillet, la flotte arrive au détroit de Malacca, et Kakuta ordonne à tous les navires de couper les communications radio. Par la suite, une fois qu'ils sont à 230 miles au sud de Ceylan, ils se préparent à lancer la première offensive. Le vice-amiral se rend compte que par rapport à Pearl Harbor, leur puissance est bien moindre, et si l'attaque ne fonctionne pas correctement, cela peut conduire à un échec cuisant. Taki le rassure en disant qu'un navire les précédant va anéantir tous les moyens de communications et de détection des britanniques. Le vice-amiral lui répond que les hommes ne le savent pas et sont inquiets. Il se demande s'il peut se fier au capitaine, qui lui répond que ce navire a déjà fait ses preuves en Nouvelles-Guinée. Les appareils décollent alors à 5h20, et Kakuta dit qu'il va prier pour leur réussite. A 9 heures, la première vague revient et seuls 2 appareils sont manquants. Le chef d'escadrille fait son rapport et dit qu'aucun appareil ennemi n'était dans le ciel. Quelques temps plus tard, Taki vient voir le vice-amiral car les pertes dans la seconde vague, ce qui pourrait compromettre la suite de la mission. Il envisage donc un changement de plan. Kusaka demande des explications, et Taki lui répond qu'ils ne doivent pas oublier l'objectif de l'opération. Donc, s'ils subissent des pertes trop importantes, toute la flotte devra aller à l'est, à Dacca et Chittagong, en oubliant Bombay. Il estime que s'ils perdent un sixième de leurs forces, c'est-à-dire 30 de leurs 177 appareils, l'attaque sur Bombay devra être annulée. Kusaka essaie de le reprendre, mais Taki lui rétorque directement que ce n'est pas la couardise qui le pousse à agir ainsi, et que c'est une décision difficile. A 11 heures, la seconde vague est de retour, et tous regardent si 50 appareils au moins sont de retour. Cependant, une heure et demie plus tard, 49 appareils ont été rangés dans les hangars. Taki regarde directement à l'horizon, et Kakuta lui dit de se résigner et de s'estimer heureux que 49 appareils soient revenus d'une telle bataille. Ils ont atteint leur objectif qui était de détruire les bases britanniques de Ceylan et ils maîtrisent maintenant le passage dans l'océan indien. Donc, comme l'a dit Taki, l'opération en mer d'Oman doit être annulée. Soudain, un dernier appareil revient, ce qui fait qu'ils peuvent attaquer Bombay comme prévu. Le 20 juillet, la flotte se sépare en 2, et le vice-amiral part à l'ouest, dans la mer d'Oman, avec Kusaka, tandis que Taki part à l'est avec l'autre partie de la flotte. Lors de la séparation, tous les militaires, dont Kakuta, sont sur le pont de leur navire pour saluer leurs camarades. Le 25 juillet, les appareils s'apprêtent à décoller. Le vice-amiral sait qu'il y a une heure de décalage avec le golfe du Bengale. La 50ème flotte doit donc voir le jour se lever et prendre son envol en ce moment. On ne voit plus Kakuta par la suite dans ce tome.
Volume 18
A 5h30, les appareils s'apprêtent à décoller, et Kakuta dit à Kusaka que les officiers et les marins sont persuadés que l'opération sera un grand succès et qu'ils croient que l'officier ressuscité après la bataille de Midway est un dieu protecteur qui va les mener à la victoire. Le vice-amiral voit le soleil se lever, et en déduit que l'attaque à Dacca et Chittagong a déjà dû débuter. C'est la seule fois que Kakuta apparaît dans ce tome.
Volume 19
A 8h50, un soldat des communications vient annoncer qu'ils ont reçu un message codé à 8h45 répétant à 3 reprises "Taka". Tout se félicitent d'un bombardement réussi, et Kakuta ordonne que toutes les escadrilles d'attaque se tiennent prêtes à décoller, et que le message soit envoyé par faisceaux lumineux. Après cette opération réussie, les 2 flottes se rejoignent le 29 juillet au large des îles Andaman et Nicobar. Kakuta et Kusaka ont appris que le porte-avions Ryûjô avait été coulé durant l'opération, mais ils se demandent si le capitaine Taki a survécu. L'enseigne de vaisseau de 1ère classe Teraoka leur dit qu'ils ont été informés que Taki a été secouru par le Tamanami après avoir quitté le Ryûjô. C'est la dernière apparition de Kakuta dans ce tome.
- Première apparition : Volume 17, dans le chapitre intitulé "Sillage 179 : La ligne à franchir".
- Statut au volume 19 : Vivant.
Capitaine Akiyama
Volume 17
Akiyama est un pilote de la marine impériale. Durant la bataille de Midway, en juin 1942, il était à bord du porte-avion Akagi. Malheureusement, tous les appareils ont été détruits sur le pont, et l'Akagi a fini par couler. De nombreux pilotes sont morts. Par la suite, en juillet 1943, Akiyama participe à une opération dans l'océan indien, qui vise à attaquer plusieurs bases britanniques en Inde pour pousser Churchill a demandé l'assistance des américains, qui devront précipiter leur offensive dans les Mariannes sans être totalement prêts. Akiyama se trouve à bord du porte-avions Junyô. C'est alors qu'il reconnaît le capitaine Kusaka, qui était à bord de l'Akagi durant la bataille de Midway, et qu'il croyait mort. Celui-ci reconnaît Akiyama et dit avoir eu de la chance. Akiyama répond qu'il considère sa vie actuelle comme un sursis. Mais Kusaka lui rétorque que s'il a survécu, c'est plutôt pour faire face à une nouvelle peur. Akiyama le trouve curieux et pense qu'il a changé. L'appareil d'Akiyama fait partie de la seconde vague qui doit attaquer Ceylan, et il vole avec Tamura et Sugawara. En croisant la première vague, ils constatent qu'ils n'ont subit que peu de pertes. Mais sur place, ils s'aperçoivent que le feu ennemi s'est intensifié. Ils bombardent un navire de transport, mais Tamura est touché par une mitrailleuse. Akiyama constate qu'ils perdent du carburant, et il ferme l'alimentation pour stopper la fuite. Ensuite, il voit que l'avion de Murakami a été touché. Il demande des nouvelles de Tamura, mais Sugawara dit qu'il ne répond pas. A cause de leur problème de carburant, ils doivent retourner au navire. Sugawara demande si l'appareil va tenir, et le capitaine lui répond que oui. Soudain, Sugawara signale l'approche d'un bimoteur mosquito, qui attaque l'appareil de Yoshikawa. Akiyama décide d'attirer l'attention du mosquito sur lui, et il y parvient car l'appareil anglais se lance à sa poursuite. Le mosquito se rapproche, et Akiyama choisit d'entrer dans les nuages. Le capitaine sait cependant que s'ils n'échappent pas à ce mosquito, ils ne pourront pas retourner au navire. Et sans mitrailleuse arrière, ils sont à la merci de l'appareil anglais. Il demande des nouvelles de Tamura, et Sugawara répond qu'il a l'air de tenir le coup. Malgré tout, il estime que la situation est du gâteau par rapport à Midway car il n'est pas cloué au sol. Sugawara se demande si le mosquito n'a pas abandonné, mais Akiyama pense que c'est un bon pilote qui est toujours là. Comme il n'attaque pas, il espère sans doute les suivre jusqu'à la position de leur porte-avion et ne se fait donc pas remarquer. Sugawara comprend qu'ils ne pourront peut-être pas rentrer. Ils aperçoivent la sortie des nuages. Ils virent à l'est, mais le mosquito est juste au-dessus d'eux. Ils pénètrent à nouveau dans un nuage, et Akiyama sait que les anglais ont dû comprendre que leur mitrailleuse est HS. Sugawara pense que c'est foutu, mais pour Akiyama, s'arrêter de réfléchir, c'est mourir. Ils vont donc s'approcher de la surface de l'eau pour empêcher le mosquito de faire un piqué. Ensuite, ils voleront en zigzag. Une fois hors des nuages, Akiyama fait ce qu'il a dit. L'aile droite touche la surface de l'eau, mais l'appareil tient le coup. Soudain, un navire à l'horizon fait feu de son canon et abat en un seul tir le mosquito, ce qui surprend Sugawara qui se demande d'où vient ce navire. Akiyama l'ignore mais ils voient sur son pont arrière le drapeau japonais. Akiyama ne peut pas faire un second passage pour les saluer à cause du manque de carburant, mais l'appareil parvient à regagner le porte-avions juste à temps car il tombe à court de carburant. Suite à la réussite de l'offensive sur Ceylan, la flotte japonaise se sépare en 2, une partie allant à Bombay avec Kusaka notamment, l'autre partie se dirigeant vers Dacca et Chittagong avec notamment Akiyama et Sugawara. Sur le pont du porte-avions Ryûjô, Akiyama et les autres saluent ceux qui partent pour Bombay. Par la suite, il apprend que Tamura est tiré d'affaire. Sugawara pense qu'ils ont été exclus de l'attaque principale, mais Akiyama lui répond que c'est ainsi car leur équipe n'est pas complète, et que le gros des forces indo-britanniques sont à Dacca et Chittagong. Akiyama constate alors que le navire ralentit pour faire monter des mécaniciens, et que le capitaine Taki vient saluer un officier inconnu en personne. Le 25 juillet, Akiyama salue la première vague offensive sur Dacca et Chittagong, mais peu après, on lui signale que la seconde vague doit décoller en urgence pour aller en soutien de la première. Sugawara est prêt à aller au bout de l'enfer avec le capitaine, mais celui-ci rétorque qu'il n'y a rien de plus difficile qu'une situation d'urgence. Akiyama n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 18
Alors que les pilotes sont dans le hangar prêts à décoller, ils apprennent que la première vague a été totalement anéantie. Un officier vient signaler à Akiyama que le zéro de réserve est prêt, ajoutant qu'ils auront besoin de tous les appareils de combat. Sugawara veut accompagner le capitaine, mais celui-ci rappelle que le zéro est un monoplace. Sugawara veut pourtant venger la mort de Tamura, qui serait donc décédé. Akiyama lui rétorque alors que s'il est envahie par les émotions, il ne peut plus partir au combat dans les airs, encore plus pour un technicien. En embarquant sur son appareil, le capitaine dit à Sugawara qu'il ne laissera pas un seul appareil ennemi voler au-dessus de Ryûjô. Le chef d'escadrille dit à Akiyama de se mettre en seconde ligne car cela fait longtemps qu'il n'a pas piloté d'appareil de combat. Mais Akiyama lui répond qu'il ne doit pas avoir de manières avec lui, et qu'il prendra l'arrière-garde. Sugawara ne veut pas saluer son supérieur, et le capitaine ne s'en offusque pas. En vol, Akiyama inspecte son appareil mais sait qu'il n'a pas beaucoup de munitions, et qu'en face, il doit y avoir des pilotes chevronnés. Soudain, le capitaine fait un bank pour indiquer de le suivre puis entame une plongée vers les appareils ennemis qu'il a repéré. Akiyama constate que l'appareil de tête est un Spitfire, de mosquitos, de beaufighters et de blenheims. L'attaque par le dessus n'est pas idéale mais ils ont le soleil dans le dos et il n'ont pas encore été repérés. Lors de la première attaque, l'escadrille japonaise a abattu 8 avions adverse et subit aucune perte. Akiyama est conscient que son angle mort est à l'arrière, puis aperçoit l'appareil d'Aoshima poursuivi par 2 avions ennemis. Mais il est lui même pris pour cible par un hurricane et doit manoeuvrer. Il se rappelle alors sa jeunesse durant laquelle son supérieur lui disant que parfois, même en volant parmi les balles, ils n'ont pas une éraflure, alors que la fois suivante, une balle suffit à plonger. Et malgré tout il s'exercent autant que possible pour survivre, ce qui est un paradoxe. Akiyama parvient à faire un looping, mais aperçoit l'appareil d'Aoshima en feu. Il lui dit de faire un piqué, mais Aoshima le regarde, se sachant fichu. L'avion explose, et Akiyama choisit d'attaquer le spitfire qui a déjà abattu 3 des leurs. Mais celui-ci lâche son réservoir de secours pour tenter de passer derrière Akiyama. Il comprend que le Spitfire le prend au sérieux et fait un piqué. En prenant de la vitesse et en faisant une manoeuvre, il fait un looping et passe à son tour derrière le Spitfire. Il s'apprête à tirer, mais constate que c'est un indien qui pilote l'appareil et se laisse distraire une seconde. Le Spitfire prend l'ascendant et tire sur Akiyama. Malheureusement pour lui, l'hélice est touchée et il perd le contrôle de l'appareil. Akiyama parvient pourtant à faire un amerrissage en évitant de toucher l'eau avec l'hélice. Il sort de sa cabine et voit que toute son escadrille a été détruite, s'en voulant ne n'avoir pas pu abattre le Spitfire. Celui-ci vole d'ailleurs dans sa direction, et le capitaine comprend ce qui va se passer. Malgré tout, il n'a plus peur. Le Spitfire ouvre le feu et tue Akiyama, qui coule avec son appareil.
- Première apparition : Volume 17, dans le chapitre intitulé "Sillage 181 : Le bombardement de l'île de Ceylan".
- Statut au volume 19 : Tué par l'appareil du commandant Sin.
Première classe Tamura
Volume 17
Ce militaire de la marine impériale japonaise fait partie en juillet 1943 d'une mission dans l'océan indien, sous les ordres du vice-amiral Kakuji Kakuta. Leur objectif est d'attaquer les bases britanniques afin de pousser Churchill à demander le soutien des américains, qui devront lancer leur offensive dans les Mariannes sans être totalement prêts. Les premières cibles sont les bases de l'île de Ceylan. Tamura fait partie de la seconde vague d'attaque, et vole à bord d'un tenzan, en charge de la mitrailleuse, en compagnie de Sugawara et du capitaine Akiyama. C'est d'ailleurs ce dernier qui pilote l'appareil. En croisant la première vague, Sugawara constate qu'ils n'ont subi que peu de pertes et les félicite, ajoutant qu'ils s'occupent de la suite. Mais une fois à Colombo, Akiyama s'aperçoit que le feu ennemi s'est accentué. Ensuite, comme la fumée des explosions gêne leur visibilité, le capitaine réduit l'altitude au maximum. Ils foncent vers un navire de transport, et Sugawara le touche sévèrement avec une bombe qu'il largue. Mais juste après, une mitrailleuse britannique blesse grièvement Tamura, qui perd conscience. De plus, l'appareil a une fuite de carburant et doit donc rentrer au porte-avions. Cependant, ils se font prendre en chasse par un mosquito et ne peuvent donc pas regagner le navire immédiatement. Alors qu'ils se cachent dans les nuages, Tamura gémit pour signaler qu'il tient le coup, malgré le sang qu'il a perdu. Sugawara l'invite à tenir encore un peu, et finalement, le mosquito est abattu par un navire japonais inconnu. L'appareil peut alors rejoindre le porte-avions et Tamura est directement pris en charge par l'équipe médicale. Par la suite, on apprend que Tamura a été tiré d'affaire, mais il n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 17, dans le chapitre intitulé "Sillage 181 : Le bombardement de l'île de Ceylan".
- Statut au volume 19 : Supposé vivant, bien que grièvement blessé par des tirs britanniques.
Sugawara
Volume 17
Il s'agit d'un membre de la marine impériale japonaise, durant la seconde guerre mondiale. En juillet 1943, il fait partie d'une opération visant à attaquer les bases britanniques dans l'océan indien, et ce, afin que Churchill demande l'aide de Roosevelt, qui devra précipiter son offensive dans les Mariannes. Les japonais commencent donc par les bases de Ceylan, et Sugawara, ainsi que Tamura, montent à bord d'un appareil piloté par le capitaine Akiyama, et qui fait partie de la second vague. En vol, ils croisent la première vague, et en voyant qu'ils volent toujours en formation, Sugawara comprend qu'ils n'ont subi que peu de pertes. Il les félicite et leur dit qu'ils prennent la suite. Ils arrivent à Colombo et constatent que le feu s'est intensifié. La fumée des explosions gêne leur visibilité, et Akiyama doit réduire leur altitude au maximum. Sugawara vise alors un grand navire de transport et largue une bombe qui détruit une bonne partie du navire. Cependant, une mitrailleuse touche gravement Tamura, et Akiyama s'aperçoit que le 3ème réservoir de l'aile gauche est touché. Comme ils perdent du carburant, le capitaine coupe l'alimentation. Akiyama constate ensuite que l'avion de Murakami est touché. Il demande des nouvelles de Tamura, et Sugawara lui répond que Tamura ne répond pas. A cause de leur problème de carburant, ils doivent retourner au navire, mais le capitaine demande à Sugawara de continuer à appeler Tamura. Sugawara demande si l'avion va tenir, et Akiyama lui répond qu'ils devraient tenir jusqu'au porte-avions. Mais Sugawara constate l'approche d'un bimoteur mosquito britannique, qui prend en chasse l'appareil de Yoshikawa. Akiyama décide d'attirer l'attention de ce mosquito sur lui, et il y parvient. Le mosquito s'approchant, le capitaine choisit d'entrer dans les nuages. Peu après, Akiyama interroge Sugawara sur l'état de Tamura, et Sugawara répond qu'il a gémi, qu'il a perdu beaucoup de sang mais qu'il a l'air de tenir le coup. Il leur faudrait cependant rentrer au plus vite pour le soigner. Par la suite, Sugawara se demande si le mosquito les suit encore. D'après le capitaine, le pilote britannique doit être bon et comme il a disparu depuis qu'ils sont entrés dans les nuages, il en déduit que son objectif n'est pas de les abattre mais de trouver la position de la flotte japonaise. Sugawara comprend alors que s'ils continuent à aller vers le sud, ils ne pourront pas rentrer. Pour Akiyama, avec les 30 minutes de vol qu'il leur reste, ils devraient y arriver. En voyant la sortie des nuages, le capitaine dit qu'il va virer à l'est. Mais en sortant, ils aperçoivent le mosquito juste au-dessus d'eux. Ils pénètrent à nouveau dans les nuages, et Akiyama sait que le mosquito a dû remarqué que leur mitrailleuse est hors d'usage. Le mosquito va donc essayer de les abattre. Sugawara pense que tout est terminé, mais le capitaine lui rétorque que s'arrêter de réfléchir, c'est mourir. Ils vont plonger pour arriver à la surface de l'eau puis voler en S pour ne pas rester dans la ligne de mire. Une fois hors des nuages, Akiyama s'exécute. L'aile droite touche l'eau mais le capitaine parvient à maintenir l'appareil. Soudain, un navire au loin fait feu de son canon et détruit d'un coup le mosquito, ce qui stupéfait Sugawara. Ils n'ont jamais vu ce type de navire, mais Sugawara aperçoit le drapeau japonais sur le pont arrière. Il veut faire un second passage pour les saluer, mais Akiyama lui répond qu'ils n'ont pas assez de carburant pour cela. L'appareil parvient juste à temps sur le porte-avions, sa jauge étant tombée à 0. La flotte se sépare ensuite en 2, une partie allant à Bombay, l'autre, avec Akiyama et Sugawara notamment, va en direction de Dacca et Chittagong. A bord du porte-avion Ryûjô, Akiyama et Sugawara apprennent que Tamura a pu être sauvé. Sugawara pense que comme ils sont considérés comme des préparateurs mécaniques, ils ont été exclus de l'opération à Bombay. Le capitaine répond que c'est parce que leur équipe est incomplète et qu'ils n'y peuvent rien. Il y aura pourtant à faire dans le golfe du Bengale, où se trouve le gros des forces indo-britanniques. Le duo croise alors le capitaine Eiichirô Taki, à l'origine de cette opération dans l'océan indien, venu accueillir en personne un autre officier totalement inconnu. Le 25 juillet, la première vague décolle pour attaquer Dacca et Chittagong, mais un officier vient avertir Akiyama qu'il doit décoller en urgence pour venir en aide à la première vague car beaucoup d'appareils ennemis ont décollé et la première vague va être décimée. Sugawara dit être prêt à aller au bout de l'enfer avec le capitaine, mais celui-ci rétorque qu'il n'y a rien de plus difficile qu'une mission d'urgence. On ne voit plus Sugawara par la suite dans ce tome.
Volume 18
Alors que tous les pilotes sont dans le hangar, prêts à décoller, Sugawara apprend que le capitaine Akiyama volera à bord d'un zéro. Le jeune homme demande donc ce qu'il advient de lui, et Akiyama lui répond que le zéro est un monoplace et qu'il devra donc rester là. Mais les larmes aux yeux, Sugawara rétorque qu'il veut lui aussi venger la mort de Tamura, qui serait donc décédé. Le capitaine lui explique alors que s'il se laisse envahir par les émotions, il n'est pas apte à combattre en vol, surtout pour un technicien comme lui. En montant dans son appareil, Akiyama rassure Sugawara en disant qu'il ne laissera pas un seul appareil ennemi voler au-dessus du Ryûjô. Au moment du décollage de l'escadrille, Sugawara déclare à Akiyama qu'il ne veut pas le saluer, et celui-ci lui répond de faire comme il le veut. Mais par la suite, Sugawara apprend que l'escadrille du capitaine a été décimée, et que les appareils ennemis font route vers la flotte japonaise. Celle-ci se dirige alors vers un squall. Alors qu'il court dans un couloir, Sugawara est interpellé par un autre soldat qui a ramassé sa photo de famille. Sugawara regarde dans sa pochette et se rend compte qu'il a laissé tomber quelque chose d'aussi important, qu'il considère comme une amulette, car quand il la porte sur lui, aucune balle ne l'atteint. Il dit qu'il aurait voulu que le capitaine Akiyama la prenne avec lui mais il a oublié de la lui donner. Mais comme c'est lui qui l'a, peut-être que le Ryûjô évitera toutes les balles. Il salue le soldat et le remercie d'avoir ramassé la photo. Cependant, le porte-avion est touché au gouvernail, ce qui fait qu'il devient une cible facile pour les appareils ennemis. L'ordre d'évacuer le navire est finalement donné, et Sugawara parvient jusqu'à une barque de sauvetage. Il se dit que c'est certainement grâce à son amulette, mais en fouillant dans sa poche, il s'aperçoit qu'il l'a perdue, et que malgré tout, il s'en est sorti. Sugawara n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 17, dans le chapitre intitulé "Sillage 181 : Le bombardement de l'île de Ceylan".
- Statut au volume 19 : Supposé vivant.
Commandant Epstein
Volume 17
Il s'agit d'un pilote britannique en poste à la base de Colombo, sur l'île de Ceylan, lors de la guerre du Pacifique. Son appareil est un bimoteur mosquito, et son copilote est Harrison. Mais en juillet 1943, à l'aube, les radars et communications tombent en panne, et peu après, une escadrille japonaise apparaît dans le ciel et commence son attaque surprise. Epstein et Harrison parviennent néanmoins à faire décoller leur appareil, et ils se mettent à attaquer les avions japonais. Mais à un moment, un tenzan arrive par l'arrière, semblant vouloir en découdre avec lui. Epstein décide de s'occuper d'abord de cet appareil et le prend en chasse, sachant qu'en vitesse pure, un monomoteur ne fait pas le poids. Le tenzan esquive les tirs puis pénètre dans les nuages, ce qui fait qu'Epstein les perd de vue. Il doit donc rester vigilant, mais refuse de tirer pour ne pas se faire repérer. En effet, il cherche aussi à découvrir la position de la flotte japonaise d'où venaient ces appareils. Un peu plus tard, le mosquito sort des nuages et Epstein aperçoit juste en dessous de lui le tenzan qui manoeuvre vers la gauche, à l'est. Il a aussi le temps de se rendre compte que la personne chargée de la mitrailleuse arrière du tenzan est blessée, et que l'arme est donc hors d'usage. Il en fait part à Harrison, puis, sachant que les passagers du tenzan les ont vus, Epstein comprend qu'ils ne rentreront pas à leur porte-avions. Il décide donc de l'abattre alors que le tenzan pénètre à nouveau dans un nuage. A la sortie de celui-ci, Harrison prévient Epstein que le tenzan fait une descente rapide en virant à gauche. Epstein choisit de le suivre et ouvre le tir. Mais même si l'aile droite du tenzan touche l'eau, l'appareil parvient à se redresser. Epstein comprend que le pilote ne veut pas se résigner. Le tenzan continue à esquiver les tirs et c'est alors que Harrison alerte Epstein de la présence d'un navire sur la ligne d'horizon, sur la gauche. Ils ne savent pas si c'est un navire japonais, mais Harrison préfère l'éviter. Pourtant, Epstein sait que ce n'est pas un porte-avions, et qu'ils sont trop loin pour qu'un canon les atteigne. Il décide d'en terminer d'abord avec le tenzan. Cependant, au moment où Epstein a l'appareil japonais dans sa ligne de mire, le canon du navire fait feu et détruit le mosquito d'un seul coup, tuant Epstein et Harrison sur le coup.
- Première apparition : Volume 17, dans le chapitre intitulé "Sillage 182 : Deuxième offensive".
- Statut au volume 19 : Tué dans la destruction de son appareil par un coup de canon tiré par le Mirai.
A suivre...
Cronos
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