• Voilà la suite de la sixième page de la liste des personnages de 20th century boys.  Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Atsushi

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 22 : Inconnu.
    • Statut au volume 2 de 21st century boys : Inconnu.

    Pouh

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 22 : Inconnu.
    • Statut au volume 2 de 21st century boys : Inconnu.

    Shôta

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 22 : Décédé après avoir été renversé par une voiture.

    21st century boys, Volume 1

    En l'an 3 après Ami, c'est-à-dire en 2017, Otcho, le père de Shôta, utilise les armes d'un robot géant pour abattre des soucoupes et ainsi sauver l'humanité de la destruction. Après cet exploit, dans un rêve, il revoit son fils qui l'appelle. Otcho semble ému de revoir Shôta, qui lui dit qu'il a été génial car il a descendu 2 soucoupes sur les 3 qui menaçaient Tokyo. Otcho lui répond qu'il a en effet bien visé et que c'est grâce à son fils. Ce dernier lui tend la main, un grand sourire au visage, et Otcho, tout ému, lui rend la pareille. Tous les 2 se serrent la main, et Otcho verse des larmes de joie mêlées à de la tristesse. C'est la seule fois que l'on voit Shôta dans ce tome.

    • Statut au volume 2 de 21st century boys : Décédé après avoir été renversé par une voiture.

    Isono

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 22 : Inconnu.
    • Statut au volume 2 de 21st century boys : Inconnu.

    Chaïpôn

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 22 : Décédé de vieillesse.
    • Statut au volume 2 de 21st century boys : Décédé de vieillesse.

    Mei

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 22 : Tuée par des hommes de Chaïpôn.
    • Statut au volume 2 de 21st century boys : Tuée par des hommes de Chaïpôn.

    Le professeur Shikishima

    Volume 20

    L'organisation d'Ami lâche le robot géant, ressemblant plus à une grosse baudruche camouflée qu'à un robot, sur Tokyo la nuit du 31 décembre 2000, mais ils diffusent aussi un virus mortel qui vide ses victimes de leur sang. Pourtant, ils prétendent avoir trouvé en secret un vaccin à ce virus, et pour se faire passer pour le héro, Ami se déplace lui-même sur la tour du soleil de l'exposition universelle de 1970, à Osaka, et fait semblant de faire face au robot géant. Celui-ci explose à minuit pile, et par la suite, alors que cette nuit est appelée la nuit du grand bain de sang de l'an 2000, Ami et les dirigeants du parti de l'amitié sont considérés comme les sauveurs de l'humanité. Ils établissent un régime autoritaire au Japon qui perdure jusqu'en 2015. Au début de cette année-là, Ami est tué d'une balle alors qu'il se trouvait en pleine nuit dans une école de Tokyo, peu avant la venue du pape au Japon, et l'ouverture d'une nouvelle exposition universelle, à Tokyo. Du coup, lors de la cérémonie d'ouverture, le cercueil d'Ami est placé en face du pape. Mais soudain, Ami se lève de son cercueil et avance vers le souverain pontife. Et quand un coup de feu se fait entendre, il plonge sur le pape pour le protéger. Il reçoit une balle dans l'épaule, mais se fait guérir. Quelques semaines plus tard, alors que l'ère chrétienne prend fin pour devenir l'ère d'Ami, et qu'Ami devient le président du monde, des représentants en costume, et portant un masque à gaz, apparaissent un peu partout dans le monde, et commencent à diffuser un nouveau virus mortel, plus dangereux que le précédent. Ami fait construire un mur tout autour de Tokyo, soi-disant pour protéger la population du virus, et les maintient dans une certaine pauvreté. Le professeur Shikishima survit à tout cela, même si sa fille fait partie des dirigeants du parti de l'amitié, et en l'an 3 après Ami, il dirige seul un chantier de machines cassées. Il voit alors arriver chez lui 2 jumeaux, et comme ceux-ci ne viennent pas faire réparer quelque chose, Shikishima pense que ce sont des tueurs. Mais les 2 frères, Yanbo et Maabo, font partie du ministère de la recherche, et ils savent que le professeur a refusé de fabriquer une soucoupe volante pour Ami. Le scientifique ne veut plus travailler pour lui, même s'il est tué. Hors, Ami le laisse vivre après avoir été le créateur du robot géant du bain de sang de l'an 2000. Shikishima estime que cela ne rime à rien et qu'il a un poids sur la conscience. Les jumeaux comprennent, surtout que le professeur a eu peu de temps et de moyens, mais celui-ci veut qu'ils partent. Yanbo et Maabo disent en vouloir à Ami, mais le scientifique refuse de témoigner, car il préfère mourir que de se couvrir encore plus de honte. Cependant, les 2 frères veulent que Shikishima refasse un robot. Dans le dernier scénario du tyran, une soucoupe volante doit attaquer, provoquant la fin du monde et le départ pour Mars. Ils veulent contrer ce scénario, non pas avec une révolution, mais avec un élément imprévu comme un robot qui détruirait les soucoupes et ridiculiserait Ami. Le professeur pense que les jumeaux ont été martyrisés dans leur jeunesse, et il leur montre des plans d'un robot qu'il a conçu et corrigé tout le temps, pour retrouver son honneur de scientifique. Yanbo et Maabo remarquent que le robot peut être piloté ou télécommandé, et Shikishima se souvient de Kaneda, un génie de la télécommande, qui a été assassiné en 1997. Il se souvient que lors du grand bain de sang, un homme a piloté son robot sur quelques pas, et seul lui pourrait tenter de piloter ce nouveau robot. quelques temps plus tard, une fois son robot achevé, le professeur fait quelques essais, tandis que l'un des jumeaux lui dit que son frère va arriver avec ceux qui luttent contre Ami depuis le début. Le scientifique ne sait pas si c'est Yanbo ou Maabo qui lui parle, et l'homme lui dit qu'il est l'aîné, Yanbo. Shikishima n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 22

    Quelques jours après que Shikishima ait fini son robot géant, Ami apparaît à la télévision officielle pour annoncer que dans sa prochain prédiction, des soucoupes volantes vont attaquer la terre pour la détruire, et qu'ils devront partir pour Mars. Puis, à la surprise générale, il déclare que toutes ses prédictions sont des mensonges, et qu'il a tout organisé depuis le début. Il annonce qu'il va détruite le monde en une semaine, avant d'inviter Kenji à venir jouer avec lui. Durant les 2 jours qui suivent, il y a des émeutes et des pillages à Tokyo, réprimées par le pouvoir. Ensuite, les gens se cloîtrent chez eux, espérant qu'ils vont survivre. Dans le même temps, le professeur apprend que ce sont les jumeaux qui ont construit les soucoupes, ce qu'il trouve bien embêtant, mais les 2 frères se justifient car ils étaient menacés de mort. Ils pensent justement utiliser le robot pour faire sortir les gens de chez eux, mais Yukiji Sedoguchi, l'une de ceux qui luttent contre Ami, leur répond que les gens risquent de paniquer encore plus. Yanbo et Maabo demandent alors où se trouve Otcho, un autre résistant, et la femme leur dit qu'il s'entraîne dans le robot à détruire les soucoupes. Le soir venu, le leader de la bande à Kenji, Yoshitsune, motive ses troupes, tandis que le scientifique se trouve à l'écart avec Otcho et Dieu, un vieux ancien SDF qui a de temps en temps des rêves prémonitoires. Celui-ci remarque que la bande à Kenji donne de la voix, et se demande si Otcho ne devrait pas être avec eux. Pour Shikishima, il est important de savoir piloter le robot pour l'emmener jusqu'à la tour d'Ami, où celui-ci se trouve. Otcho dit être habitué aux trucs inconfortables, mais le professeur lui suggère de privilégier la télécommande. Et il faudra le prévenir, car il en garde une précieusement. Otcho se souvient qu'une précieuse télécommande se trouvait dans le générique d'un dessin animé de son enfance. Et il se demande jusqu'où vont aller les jeux d'enfants. Mais pour Dieu, les jeux d'enfants ne s'arrêtent jamais. Soudain, quelqu'un vient prévenir le scientifique que la télécommande a disparu. Et dans l'instant d'après, le robot se met à bouger. Shikishima se lance à la poursuite de sa création, malgré les avertissements des autres, et d'un coup, un échafaudage lui tombe dessus. Mortellement blessé, le professeur voit le robot marcher, et il le trouve beau, avec sa belle démarche, et il succombe à ses blessures.

    • Statut au volume 22 : Décédé après avoir été écrasé par des échafaudages.
    • Statut au volume 2 de 21st century boys : Décédé après avoir été écrasé par des échafaudages.

    Omuki

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 22 : Tué par le parti de l’amitié en 2015, en faisant passer cela pour un malaise fatal.
    • Statut au volume 2 de 21st century boys : Tué par le parti de l’amitié en 2015, en faisant passer cela pour un malaise fatal.

    Nishioka

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 22 : Tué par le parti de l’amitié en 2015, en faisant passer cela pour un suicide.
    • Statut au volume 2 de 21st century boys : Tué par le parti de l’amitié en 2015, en faisant passer cela pour un suicide.

    Mr Nagazuka

    Volume 20

    Le soir du 31 décembre 2000, un robot géant apparaît dans Tokyo et sème la panique, car il diffuse aussi un virus mortel qui vide ses victimes de leur sang. Fort heureusement, les représentants du nouveau parti, le parti de l'amitié, dirigé par un certain Ami dont personne ne connaît le visage, arrivent au gouvernement en annonçant qu'ils ont trouvé en secret un vaccin à ce virus, qui sévissait déjà il y a 3 ans dans différentes villes comme Londres, San Francisco ou Osaka. Ami lui-même fait déplacer la tour du soleil de l'exposition universelle de 1970 pour barrer le chemin au robot géant. Celui-ci explose pile à minuit, mais Ami parvient à s'en sortir. Les dirigeants du parti de l'amitié sont dès lors considérés comme des héros pour toute la planète, de cette nuit qui est désormais appelée la nuit du grand bain de sang de l'an 2000. On apprend que Nagazuka en réchappe vivant. Le parti de l'amitié arrive à la tête du Japon et en fait un état autoritaire. Cependant, au début de l'année 2015, Ami est abattu dans un école en plein milieu de la nuit, peu avant l'arrivée du pape au Japon et l'ouverture d'une nouvelle exposition universelle à Tokyo. Durant la cérémonie d'ouverture, le cercueil est placé en face du pape, et soudain, à la stupeur générale, Ami se lève de son cercueil et s'approche du pape. Un coup de feu retentit, et Ami se jette sur le souverain pontife pour le protéger. Il est blessé mais survit. Quelques semaines plus tard, partout dans le monde, des représentants en costume portant un masque à gaz se mettent à diffuser un nouveau virus mortel, plus dangereux encore que le précédent, et dont le vaccin n'a pas encore été trouvé. Malheureusement, on apprend que Nagazuka a succombé à ce nouveau virus.

    • Statut au volume 22 : Tué en 2015 par le second virus qui vide ses victimes de leur sang.
    • Statut au volume 2 de 21st century boys : Tué en 2015 par le second virus qui vide ses victimes de leur sang.

    A suivre...

    Cronos


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  • Voilà la suite de la neuvième page de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Soldat Kawanishi

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    Vice-amiral Thomas C. Kinkaid (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    Hideki Tôjô (PH)

    Volume 17

    En avril 1943, Tôjô apprend le décès de l'amiral Isoroku Yamamoto, qui commandait la flotte combinée. L'amiral Mineichi Koga est nommé à sa succession et autorise une opération dans l'océan indien, afin d'attirer aussi rapidement que possible l'armée américaine dans les Mariannes, et éviter ainsi qu'ils ne construisent une flotte trop conséquente avant d'attaquer les japonais, qui eux, se sont regroupés aux alentours de l'île de Saipan. Le premier ministre japonais, quant à lui, arrive à Singapour en juin, en passant par Manille, pour apporter son soutien à Subhash Chandra Bose, premier ministre du gouvernement provisoire de l'Inde libre et commandant suprême de l'armée nationale. Lors du défilé de cette armée devant Bose, Tôjô se montre à ses côtés et salue les soldats indiens. C'est la seule apparition de Tôjô dans ce tome.

    Volume 19

    L'offensive dans l'océan indien est un succès, avec des victoires à Ceylan, Chittagong, Dacca et Bombay, et malgré la perte de nombreux appareils et d'un vieux porte-avions. Du coup, le Japon le fait savoir dans les journaux officiels, et Tôjô y apparaît tout souriant sur une bonne partie de la page de l'un de ces journaux. Il a profité de ces succès pour entrer en grâce et a annoncé la création d'une sphère de coprospérité de la grande Asie orientale. C'est sa seule fois que l'on voit Tôjô dans ce tome.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.

    Volume 22

    Dans ce tome, on ne voit pas Tôjô, mais celui-ci est informé par le général Ishiwara que la reddition de l'Italie fasciste au début du mois de septembre 1943 est probablement une bonne occasion pour faire un pas vers la paix. Avec ces informations, Tôjô va en faire part à l'empereur avant que Kito ne le fasse. C'est tout ce que l'on apprend sur Tôjô dans ce tome.

    Volume 24

    Les américains ont mordu à l'hameçon des japonais et précipitent quelques peu leur assaut sur Saipan, alors que les japonais renforcent depuis quelques temps les défenses de cette île. Peu avant l'offensive, Tôjô doit assister au départ des étudiants à Tokyo, enrôlés dans l'armée. Mais avant cela, le premier ministre s'entretient encore une fois avec l'empereur. En sortant de son audience, il salue l'empereur, puis Kito demande à lui parler. Celui-ci dit que pour la protection absolue de leur territoire, il pense qu'une victoire dans les Mariannes serait la dernière chance pour eux de mettre fin à la guerre de manière pacifique. Tôjô a bien entendu parler d'actions de paix dans la marine, mais pour lui, il y a des limites à la couardise. Il estime que parler des conditions de la paix alors que la bataille arrive à son paroxysme, est une véritable offense à tous les valeureux hommes qui ont sacrifié leur vie pour leur donner la victoire. Aujourd'hui, il est venue l'heure de lancer toutes leurs forces pour repousser ce péril national. Kito lui demande alors comment il compte tourner la page de cette guerre, en tant que premier ministre. Pour Tôjô, le secret de la victoire réside dans la conviction que l'on a d'y parvenir. Il ajoute que depuis la naissance de leur nation, ils n'ont jamais connu la défaite. Tout en sortant à l'extérieur où les étudiants paradent sous la pluie, Tôjô se dit que si une paix conditionnelle était possible, cela signifierait que la guerre aurait pu être évitée. Hors, l'armée de terre ne peut accepter qu'une victoire totale. Et contre ceux qui voudraient un compromis de paix, elle sortirait ses griffes et s'agiterait de l'intérieur. Et l'homme le mieux placé pour savoir combien cela est terrible est lui-même. Après avoir salué les étudiants, Tôjô fait un discours dans lequel il leur dit d'honorer leur ancêtres et de terrasser l'ennemi. Bien qu'il sache qu'une victoire unilatérale est impossible, dès l'instant où ils sont entrés en guerre, ils n'ont eu d'autre choix que de la mener jusqu'au bout, même si la chute les attend. Ils doivent retarder la défaite, ne serait-ce que d'un jour, et c'est son seul et unique devoir. Tôjô n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Kenji Tsukagoshi (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    Shigemitsu Nagatomo

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    Hiroshi Ooshima (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    Maréchal Hermann Göring (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    Colonel Karl Von Steiner

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Tué d'une balle en plein front par le lieutenant Kazuma Tsuda.
    • Statut au volume 24 : Tué d'une balle en plein front par le lieutenant Kazuma Tsuda.

    Amiral Wilhelm von Canaris (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    Johann

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    A suivre...

    Cronos


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  • Voilà la suite de la sixième page de la liste des personnages de 20th century boys.  Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Atsushi

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 14 : Inconnu.
    • Statut au volume 18 : Inconnu.

    Pouh

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 14 : Inconnu.
    • Statut au volume 18 : Inconnu.

    Shôta

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 14 : Décédé après avoir été renversé par une voiture.
    • Statut au volume 18 : Décédé après avoir été renversé par une voiture.

    Isono

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 14 : Inconnu.
    • Statut au volume 18 : Inconnu.

    Chaïpôn

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 14 : Supposé vivant.

    Volume 15

    Suite à l'alliance entre les mafias chinoise et thaïlandaise, celles-ci traitent Kanna avec le plus égard. Mais alors que le nouvel an venait de débuter, les médias annoncent qu'Ami a été tué dans une école, alors qu'il s'y était aventuré le soir, et malgré des renforts de police. Le tireur a ensuite été abattu, mais il semble que malgré cela, les projets d'Ami n'ont pas été abandonnés, dont l'assassinat du pape. Kanna se rend donc avec l'inspecteur Chôno à Kabukichô pour y retrouver Chaïpôn et Ogyoho. Ce dernier dit à leurs gardes du corps de baisser leur armes, et Chaïpôn ajoute que le policier n'est pas de taille à les arrêter. La jeune femme demande aux 2 boss de tenir leur promesse, et Ogyoho se demande si c'est la fin du monde s'ils n'y parviennent pas, surtout que selon Chaïpôn, ils ont déjà du mal ainsi. Kanna dit qu'elle a parlé à un jeune garçon il y a quelques jours, qui lui a demandé pourquoi les gens étaient méchants alors que tous les enfants veulent devenir des justiciers. Le boss chinois lui répond que si elle le revoit, la jeune femme pourra lui dire qu'ils ne s'estiment pas méchants mais des redresseurs de torts. Hors, Kanna déclare qu'elle ne le reverra jamais car il est mort pour la justice, mais pas une justice minable comme la leur. Ogyoho dit alors à Chaïpôn qu'il semblerait qu'ils vont devenir une unité de protection. Pour le boss thaïlandais, cela leur ira très bien de jouer les justiciers. Tous les 2 ricanent et c'est la dernière apparition de Chaïpôn dans ce tome.

    Volume 18

    La visite du pape à Kabukichô se passe finalement sans problème. Mais ensuite, lors de la cérémonie d'ouverture de l'exposition universelle, alors que le cercueil d'Ami est placé en face du pape qui fait un discours en son honneur, celui-ci se lève sous les yeux ébahis du public et s'avance vers le souverain pontife. Soudain, un coup de feu résonne, et Ami se jette sur le pape pour le protéger. Il est touché à l'épaule, mais avant d'être emmené à l'hôpital, il souhaite montrer aux spectateurs qu'il est bien vivant. Par la suite, Ami devient l'égal de dieu et l'ère chrétienne prend fin pour devenir l'ère d'Ami. Dans le même temps, un nouveau virus qui vide ses victimes de leur sang est diffusé à travers le monde par des représentants en costume et portant une mallette contenant le virus, et portant un masque à gaz. En prétendant protéger la population de Tokyo, Ami, devenu président du monde, fait ériger un mur géant tout autour de la ville, les personnes suspectées d'être infectées étant évacuées à l'extérieur de Tokyo. Seuls les personnes présentes lors de la cérémonie d'ouverture de l'exposition universelle reçoivent l'un des quelques virus que le parti de l'amitié aurait réussi à produire. C'est le cas notamment de Kanna, et pour la pousser à prendre ce vaccin, les mafias chinoise et thaïlandaise décident de faire croire à la jeune femme qu'ils ont volé un stock de vaccins lors de son transport. Celle-ci va ensuite aller voir Chaïpôn, qui est devenu très faible et mourant, et qui n'a pris aucun vaccin. Kanna lui demande comment il va, et pour le mafieux, il suffit de le regarder. Mais il remercie le ciel d'avoir vu cette époque. Il demande ensuite à la jeune femme s'il n'y a pas eu de nouvelle importante aujourd'hui, et celle-ci lui répond que le ministère ne laisse rien filtrer. Chaïpôn en déduit qu'il n'y a aucune information assez importante pour passer la censure. Il remarque ensuite que Kanna s'est vaccinée, et lui explique que les autres l'ont trompée, car on n'attaque pas aussi facilement un camion protégé par l'armée. Il révèle aussi que dans la mafia, si l'un d'eux est tué, ils ne peuvent pardonner et il doit être vengé. Il dévoile donc qu'aujourd'hui, les autres ont attaqué le siège d'Ami, mais comme il n'y a aucune nouvelle, c'est qu'ils ont échoué. Il ajoute à la jeune femme qu'elle doit survivre car elle est leur espoir. Chaïpôn finit par succomber 3 jours plus tard.

    • Statut au volume 18 : Décédé de vieillesse.

    Mei

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 14 : Tuée par des hommes de Chaïpôn.
    • Statut au volume 18 : Tuée par des hommes de Chaïpôn.

    Le professeur Shikishima

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 14 : Inconnu.
    • Statut au volume 18 : Inconnu.

    Omuki

    Volume 13

    Suite aux exploits du parti de l’amitié, ces dirigeants et Ami ont établi un régime autoritaire au Japon, accusant notamment Kenji Endô, l'ancien camarade de classe de primaire d'Ami, d’être le responsable du grand bain de sang de l'an 2000. Cependant, au début de l’année 2015, Yamane, un autre ancien camarade d'Ami et créateur du virus mortel, tire sur Ami et le tue, alors qu'ils sont tous les 2 dans leur ancienne école en plein milieu de la nuit. Suite à cela, Yamane est abattu par la police. Puis, Manjûme convoque les dirigeants du parti de l’amitié pour une réunion en urgence. Il arrive en retard et dit que cela fait longtemps qu'ils ne se sont pas vus et qu'ils ont de nombreuses choses à se dire. Il avait prévu 12 sièges, mais celui de Yamane est vide. Omuki dit que celui-ci leur en voulait de ne pas avoir été invité à l'ONU en 2001, et tous regardent avec nostalgie la photo souvenir de ce moment. Omuki demande alors à Manjûme ce qu'ils vont faire, et Nishioka rappelle qu'ils ont du pain sur la planche avec la venue du pape au Japon et l'exposition universelle qui doit commencer en mars. Omuki rappelle que le monde entier est en deuil, et Nishioka envisage de retarder l'exposition ou même de l'annuler, mais Manjûme ne veut pas se précipiter. En effet, il a reçu des directives d'Ami dans le cas de son décès. Celui-ci voulait des funérailles discrètes, ce qui étonnant étant donné qu'il rassemblait les foules. Mais Manjûme ajoute que quand la voix du peuple se fera entendre, une cérémonie d'envergure planétaire sera organisée, et que les dons iront aux centres de recherche virale du monde entier. Rena Shikishima se demande s'ils doivent trouver un moyen de guérir la mort, et un autre homme se montre choqué, car leur leader est mort. Une fois celui-ci calmée, Rena demande à Manjûme ce qu'il en est de la succession. Nishioka évoque aussi le "président du monde", dont le "nouveau cahier de prédictions", écrit par Ami dans sa jeunesse, parle. Tous se tournent vers Manjûme, mais celui-ci répond qu'il n'est pas aussi ambitieux que les autres le pensent. Nishioka rappelle que c'est pourtant lui qui a tout dirigé jusqu’à aujourd'hui, et tous disent qu'ils ont juré fidélité à Ami et pas à lui. Soudain, le Numéro 13 intervient. Celui-ci est un tueur d'Ami qui est supposé être enfermé à la prison de la Luciole des mers. Cet homme remarque néanmoins une place libre, et dit toujours croire aux prédictions d'Ami, ajoutant que ce dernier disait toujours de rester unis jusqu'au bout. Mais Mitsuki questionne les autres pour savoir s'ils veulent vraiment aller jusqu'au bout, et s'ils ne devraient pas s’arrêter. Le Numéro 13 lui rappelle les paroles d'Ami, mais Mitsuki se demande s'ils n'ont pas peur de la mort, et veut en finir. La réunion se termine, et peu après, Mitsuki est tué par le parti de l’amitié, en faisant passer cela pour un accident, pour s’être désolidarisé. Quelques temps plus tard, c'est au tour de Nishioka d’être retrouvé mort chez lui, et celui-ci se serait soi-disant suicidé. Puis vient le tour d'Omuki, qui décède lors de son transport vers l’hôpital, suite à un malaise, sans doute provoqué par le parti de l’amitié.

    • Statut au volume 14 : Tué par le parti de l’amitié, en faisant passer cela pour un malaise fatal.
    • Statut au volume 18 : Tué par le parti de l’amitié, en faisant passer cela pour un malaise fatal.

    Nishioka

    Volume 13

    En 2014, Ami et le parti de l’amitié ont instauré un gouvernement autoritaire au Japon et ils règnent en maîtres, faisant porter le chapeau du bain de sang de l'an 2000 à Kenji Endô, un ancien camarade de classe de primaire d'Ami. Mais au début de l’année 2015, Ami se rend dans son ancienne école primaire, et se fait tuer par Yamane, un autre de ses anciens camarades, qui avait créé le virus mortel. Celui-ci est abattu par la police, qui était venu en soutien du dictateur. Du coup, Manjûme convoque une réunion extraordinaire des dirigeants du parti de l’amitié, avec la présence notamment de Nishioka. Manjûme arrive un peu en retard, et dit qu'il y a longtemps qu'ils ne se sont pas vus et qu'ils ont beaucoup de choses à se dire. Il souhaite donc commencer rapidement. L'ancien chef de la police remarque qu'un siège, celui de Yamane, sera inutile. Pour Omuki, celui-ci leur en voulait de ne pas avoir été invité aux Nations Unies en 2001. Ils regardent tous la photo de cet événement avec nostalgie, puis Omuki demande à Manjûme ce qu'ils vont faire. Nishioka dit qu'ils ont beaucoup de travail, entre la venue du pape et l'exposition universelle qui doit ouvrir en mars. Comme les gens viennent de partout pour rendre hommage à Ami, Nishioka évoque le fait de retarder l'exposition, voire de l'annuler. Mais Manjûme ne veut pas s'emballer, et révèle qu'Ami avait laisser des directives au cas où il venait à mourir. Il ne voulait pas de cérémonie officielle mais des funérailles discrètes qui ne coûtent rien au pays. Nishioka trouve cela étonnant pour quelqu'un qui remplissait les stades. Mais Manjûme continue en disant que quand les voix du peuple vont s’élever, il y aura une cérémonie d'envergure planétaire, organisée par des volontaires, et dont les dons iront aux organismes de recherche virale du monde entier. Rena Shikishima se demande s'ils n'essaient pas de trouver un remède à la mort. Mais la discussion choque l'un des dirigeants, qui rappelle les larmes aux yeux que leur leader est mort. Un autre lui dit que l'heure n'est pas au sentimentalisme, et le premier se calme. Rena évoque alors la succession, et Nishioka se demande ce qu'ils vont faire avec le "président du monde", qui était écrit dans le "nouveau cahier de prédictions" par Ami. Mais Manjûme répond qu'il n'est pas aussi ambitieux que les autres le pensent. Nishioka lui rappelle que c'est pourtant lui qui a tout dirigé jusqu’à aujourd'hui. Mais ils n'accepteront pas de précipitation et préviennent qu'ils ont juré fidélité à Ami, et pas à quelqu'un d'autre. C'est à ce moment qu'intervient le Numéro 13, un tueur d'Ami qui était censé être enfermé à la prison de la Luciole des mers. Celui-ci dit qu'il croit aux prédictions, mais les autres pensent qu'il n'a pas sa place ici. Pourtant, le Numéro 13 voit une place libre, et cite Ami qui disait de rester unis jusqu'au bout. Mitsuki se demande alors s'ils ne devraient pas s’arrêter. Il ne semble pas prêt à aller jusqu’à un certain point, malgré les avertissements du Numéro 13, et interroge les autres pour savoir s'ils n'ont pas peur de la mort. La réunion se termine, et juste après, Mitsuki est tué en faisant croire à un accident. Une vingtaine de jours plus tard, Nishioka est retrouvé mort chez lui. Il ne voulait apparemment pas continuer lui non plus, et sa mort a été camouflée en suicide.

    • Statut au volume 14 : Tué par le parti de l’amitié, en faisant passer cela pour un suicide.
    • Statut au volume 18 : Tué par le parti de l’amitié, en faisant passer cela pour un suicide.

    Mr Nagazuka

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 14 : Inconnu.
    • Statut au volume 18 : Inconnu.

    A suivre...

    Cronos


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  • Voilà la septième suite de la liste des personnages de Trouble is my business. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Nakanishi

    Volume 4

    Nakanishi était l'un des cadets de Kurosaki dans son clan de yakuzas. Ce dernier dit de Nakanishi que, dans les années 60, il était un gars aussi tranchant qu'une lame. Mais il a quitté le clan à la naissance de sa fille. En guise de couverture, il tenait une enseigne d'accessoires en import, mais gagnait en fait sa vie comme bookmaker clandestin au PMU. Comme il n'est pas sorti à 100% du circuit, Kurosaki l'a laissé faire. Ensuite, la mère de sa fille s'est barré depuis longtemps. Mais dernièrement, Nakanishi a eu un gros gagnant qui l'a ruiné, surtout que Nakanishi a mis sa fille dans le privé, chez les jésuites. En fait, ces derniers temps, les clients s'organisent en bandes et achètent par centaines des tickets à bas prix qui ne rapportent pas beaucoup, afin de casser les bookmakers. Et ce sont des pros qui ont cassé Nakanishi, le groupe Clover, et qui ont poussé Nakanishi a emprunter chez des usuriers à leur solde. Afin de pouvoir rembourser, Nakanishi a accepté de céder l'un de ses reins. Mais il a voulu encore jouer et a perdu une nouvelle fois. Acculé, Nakanishi a décidé de se suicider en sautant du haut de son immeuble de Yamate et a atterrit dans la piscine de la résidence.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Chapitre 29 - Quatre credo modernes".
    • Statut au volume 4 : Décédé par suicide en sautant du haut de son immeuble pour atterrir dans la piscine.

    Alex

    Volume 4

    Alex est un chien mâle de 7 ans, qui appartient à un écrivain relativement connu. Cependant, il a curieusement disparu. On apprend alors peu après qu'Alex passe souvent dans un parc où se trouve un vagabond qui s'occupe des chiens errants. Un jour, 6 mois avant sa dernière fugue, le chien a semblé reconnaître une jeune femme dans la trentaine avec qui il est parti. Depuis, il passe tous les 10 jours par le parc et fonce seul vers la gare. Par la suite, comme à chaque fois, Alex revient chez son maître. Après être resté 2 jours à la maison, Alex repart en balade, suivi par Jôtarô Fukamachi, un détective privé. Il court à travers le parc et prend la direction de la gare sans hésiter. Tranquillement, il entre dans une rame de train et se repose en attendant son arrêt. A la cinquième station il reprend sa route qu'il connaît bien et finit par s’arrêter devant un petit immeuble à appartements. Il se met à aboyer, et une jeune fille finit par sortir de chez elle pour voir qu'Alex est là. La jeune fille appelle sa mère, et on découvre qu'il s'agit en fait de l'ex-femme et de la fille de l’écrivain. Ensuite, pendant que le détective parle avec l'ex-femme de l'auteur, Alex va jouer avec la fille. On apprend alors que la première fois, Alex est tombé sur sa maîtresse par hasard, et qu'il l'a suivie jusque chez elle. A chaque fois, il passe 2 ou 3 jours sur le parking avant de rentrer chez l’écrivain. En fait, le couple a divorcé il y a 5 ans et ils ne se sont plus vus depuis. En fait, Alex se fait du souci pour la femme et la fille, mais aussi pour son maître qui fait le fier et le dur à cuire. Plus tard, le privé va parler à l'auteur dans un café pour lui transmettre le message muet du chien, tandis que celui-ci attend dehors, sous la pluie, regardant son maître avec un air triste. Alex n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Chapitre 30 - Un mot de la part d'Alex".
    • Statut au volume 6 : Supposé vivant.

    L’éditeur

    Volume 4

    Cet homme travaille pour un écrivain qui a eu un certain succès, mais qui fait sa diva et qui ne veut pas travailler tant qu'on ne lui a pas retrouvé son chien Alex, un mâle de 7 ans. Pour cela, l'éditeur va voir un détective privé, Jôtarô Fukamachi. Il lui présente une photo du chien, et Fukamachi se demande sin l'animal a avalé un collier de perles. Mais pour l'éditeur, sans lui, il n'y a pas moyen de travailler. Le détective croit que l'homme bosse dans un cirque, mais l'éditeur lui répond que l'enfoiré refuse d'écrire tant qu'Alex n'a pas été retrouvé. Il l'a déjà cherché, mais à son âge, il pense que c'est la misère de faire cela, lui qui est diplômé d'une bonne fac et a été engagé par un grand éditeur. Il trouve cela minable, mais pense que c'est le style de job pour le privé. Celui-ci rétorque qu'extorquer le manuscrit au romancier, c'est le travail de l'éditeur. Celui-ci l'admet, et Fukamachi lui dit alors que son boulot, c'est aussi de retrouver le chien. L'éditeur trouve que le détective n'a pas la langue dans sa poche, mais dit qu'entre éditeurs, ils se sont cotisés pour faire appel à un spécialiste. Finalement, Alex revient de lui-même, mais comme ce n'est pas sa première fugue, l'éditeur demande au privé de le filer lors de sa prochaine fuite. Pendant qu'il est occupé avec Fukamachi, l'écrivain réclame une bière. L'éditeur dit qu'il arrive, et prévient le détective que le chien fait une fugue tous les 10 jours. Le romancier hurle pour avoir sa bière, et l'éditeur supplie le privé d'accepter pour lui. En fait, il se trouve que l'animal va chez l'ex-femme et la fille de l'auteur, et qu'il essaie de faire passer un message à son maître de ne pas trop jouer les durs à cuire. C'est la dernière apparition de l'éditeur dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Chapitre 30 - Un mot de la part d'Alex".
    • Statut au volume 6 : Supposé vivant.

    L’écrivain

    Volume 4

    Cet homme à la moustache a commencé à être connu il y a environ 5 ans. C'est à cette même époque qu'il a divorcé de sa femme, une traductrice, et a convenu avec elle de ne plus se voir. Cependant, l'auteur, qui écrit des romans hard-boiled, a gardé leur chien, Alex, un mâle de 2 ans. Cependant, 5 ans plus tard, l'animal se met à fuguer de temps en temps, et le romancier menace ses éditeurs de ne plus rien écrire si son chien n'est pas retrouvé, ce qui est plutôt une excuse qu'une vraie raison car l’écrivain boit tranquillement des bières dans son jardin. Un jour, alors qu'il joue au billard dans un bar, l'auteur remarque que quelqu'un veut lui parler. Celui-ci se présente comme étant Jôtarô Fukamachi, un détective privé. L’écrivain rétorque qu'il a confié la tâche de retrouver Alex à ses éditeurs, et que donner le job à un privé ne rime à rien. Fukamachi lui dit alors que leurs 2 boulots sont des jobs de loup solitaire qui ne mènent nulle part sans esprit de conciliation. Le romancier trouve que le détective a la langue bien pendue. Ensuite, autour d'un verre, le privé demande si l’écrivain a une idée des lieux de passages de son chien quand il fugue, mais l'homme n'en sait rien. Fukamachi s'interroge si l'auteur sait quelque chose de la vie de son chien, ce qui énerve le romancier. Mais le détective ne voudrait pas irriter l’écrivain de romans violents. L'homme le corrige en disant que c'est du hard-boiled, puis se remet au billard. Le privé note que la posture est mauvaise, et que la visée est instable, ajoutant que l'auteur semble être un dégoûté de la vie. Celui-ci ne veut cependant pas que l'on se mêle de ça. Plus tard, Alex revient de lui-même, et l’écrivain se remet au travail, clope au bec. Il réclame à plusieurs reprises une bière à l’éditeur qui se trouve chez lui, puis laisse le détective chez lui, qui doit filer Alex à sa prochaine fugue. Peu après, au téléphone, le romancier se plaint qu'un autre nom est plus gros que le sien sur une couverture, et il exige de celle-ci soit réimprimée sinon il arrête d’écrire. Ensuite, après avoir bu quelques bières, l'auteur finit par s’écrouler sur son divan, terrassé par l'alcool. Plus tard, dans un café, le privé parle de sa filature à l’écrivain, et a découvert qu'à chaque fois, Alex va retrouver l'ex-femme du romancier, qui vit dans un appartement et qui ne peut pas le garder. En fait, Alex s’inquiète pour la femme et la fille, mais aussi pour son maître, qui joue les durs à cuire pour faire croire qu'il va bien. En écoutant cela, l’écrivain regarde son chien par la fenêtre, qui l'observe de l'autre côté de la rue et sous la pluie, d'un air triste. Il vient de comprendre le message qu'essaie de lui faire passer son chien. Le romancier n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Chapitre 30 - Un mot de la part d'Alex".
    • Statut au volume 6 : Supposé vivant.

    Le vagabond

    Volume 4

    Il s'agit d'un sans-abri qui vit la plupart de son temps dans un parc. Il a la particularité de s'occuper de nombreux chiens errants, mais aussi des quelques chats. Un jour, Jôtarô Fukamachi, un détective privé, vient le voir car il est à la recherche d'Alex, un mâle de 7 ans qui a fait une fugue. Il montre au vieil homme une photo d'Alex, et le vagabond le reconnaît, connaissant même son nom. Le vieil homme se rappelle que ce chien vient toujours seul, à part une fois où il est venu avec une femme dans la trentaine. Fukamachi se demande s'ils étaient en balade ensemble, mais le vagabond pense plutôt que c'était comme s'il était tombé par hasard sur une vieille amie. Le détective questionne l'homme pour savoir quand c'était, et celui-ci répond que c'était à peu près il y a 6 mois. Depuis, Alex passe tous les 10 jours environ, et se dirige vers la gare, seul. Pour le vagabond, le chien est une bonne bête qui ne vous laisse pas tomber. Il propose ensuite un verre au privé, qui accepte volontiers. Quelques jours plus tard, le chien repasse de nouveau devant le vieil homme, suivi par Fukamachi, transpirant, que le vagabond salue avec le sourire. On ne voit plus le vagabond par la suite dans ce tome.

    Volume 5

    Un jour, alors que le vagabond est assis tranquillement dans le parc, il aperçoit Fukamachi et il le salue. Ce dernier lui rend la politesse, puis continue l'enquête qu'il est en train de faire. Un soir, alors que le vagabond est tranquille dans le parc avec ses chiens, un jeune homme visiblement ivre vient vers lui et l'agresse violemment. Il le frappe, et quand le vieil homme est à terre, il continue à le rouer de coups de pied. Les chiens se mettent à grogner pour défendre leur maître et s’apprêtent à attaquer l'agresseur. Mais le vagabond leur demande de rester calme, craignant que ses chiens ne trucident le jeune homme. Finalement, le vagabond est emmené à l’hôpital, et il s’avère que l'agresseur est Shindô Masashi, une jeune star violente, qui a l'alcool mauvais, et qui venait de se faire larguer par une stripteaseuse. A l’hôpital, Fukamachi vient rendre visite au vieil homme, qui demande comment vont ses bêtes. Le détective lui répond qu'elles vont bien car les hommes de Kurosaki, un yakuza qu'ils connaissent tous les 2, s'occupent de nourrir les chiens. En effet, pour le vieil homme, ses animaux est tout ce qui compte. Le privé dit de ne pas s’inquiéter, puis demande pourquoi Masashi l'a attaqué. Mais le vagabond répond que pour ce genre de personne, il n'y a pas de raison à ce qu'ils font. Par la suite, à cause de l'information qui a filtré dans les tabloïds, la jeune star est exposée, et doit s'excuser publiquement. Le vagabond n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 6

    Au début des années 1990, une nouvelle loi antigang est adoptée, ce qui fait que Kurosaki choisit de dissoudre son clan pour protester. Peu après, à cause de mauvais investissements en bourse, le yakuza se retrouve ruiné et endetté, et est obligé de fuir. Il devient SDF et loge dans des cartons, installés dans une station de métro, en compagnie du vieux vagabond qui, lui, a emmené plusieurs des animaux dont il s'occupe, et qui a accueilli Kurosaki à bras ouverts. Un jour, Fukamachi vient donner de l'argent emprunté à sa propriétaire, la dentiste Sugimoto, au yakuza. Le vagabond en profite pour saluer le détective. Plus tard, Kurosaki parvient à reprendre les rennes de son clan, mais Sugimoto se marie avec l'inspecteur véreux Gotôda, ce qui fait que le privé se fait jeter de chez la dentiste. Il rencontre son jeune client dans le parc où se trouve le vagabond, qu'il salue au passage. Il lance même un paquet de cigarettes, qu'un petit chien vient récupérer avant de ramener au vieil homme. Par la suite, le yakuza décide de se marier avec la journaliste Ôtake Maho, et le vagabond fait partie des invités de la soirée. Durant celle-ci, un homme, grugé par Kurosaki, vient chercher à se venger de lui, mais le yakuza le met à terre d'un coup de pied en se pendant à un grand lustre, sous les applaudissements des invités. Ensuite, il commence un discours pour remercier tout le monde, mais le lustre se détache et tombe sur Kurosaki, le blessant mortellement. Après les funérailles, la veuve du yakuza remet certains objets de son mari à ses proches, dont le vagabond, celui-ci reçoit un livre, ce qui lui fait bien plaisir. Trouvant la tension stimulante dans le milieu des yakuzas, Ôtake Maho décide de reprendre le clan de son défunt mari et de le diriger en son souvenir. Puis, Sugimoto finit par divorcer de Gotôda, et en compagnie de Fukamachi, ils résolvent une affaire. Ils choisissent de fêter cela dans un bar, en présence notamment du vieil homme, qui a amené un chien, mais aussi de Gotôda et ses collègues Moriyama et Tôjô, d'Ôtake Maho, du Poisson Globe, un indic qui loue aussi des armes à feu, de l'ex-femme et de la fille du détective. A la fin d'une soirée bien arrosée, le privé prétend avoir vu Kurosaki à la télévision, mais les autres ne voient que de la friture. C'est la dernière apparition du vagabond.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Chapitre 30 - Un mot de la part d'Alex".
    • Statut au volume 6 : Vivant.

    Les vendeurs de nouilles

    Volume 5

    Il s'agit d'un couple et de leur fils qui tiennent une petite échoppe de nouilles en tant que locataires. A un certain moment, des promoteurs immobiliers tentent de racheter leur boutique, mais les parents refusent, malgré le fait que presque personne ne vient manger chez eux, dans leur ruine. Ils espèrent ainsi faire monter les prix et parvenir à 200 millions de yens, ce qui est complètement exagéré. De plus, ils s'absentent fréquemment, soi-disant pour cause de vacances. Mais un jour, au retour d'une de leurs vacances, ils constatent que leur maison a été rasée et qu'ils n'ont plus de toit où vivre. Le garçon a l'impression que c'est comme dans le manga "l’école emportée". Ils vont voir le terrassier, qui leur montre le bon de commande, qui spécifiait bien de détruire 3 maisons. Ne trouvant pas le responsable de cette catastrophe, les parents se tournent vers Jôtarô Fukamachi, un détective privé, avec leurs dernières économies. La mère se montre très triste que 15 ans de dur labeur soient ainsi parties en fumée, et les parents insistent pour que le détective les aide, surtout que c'est le flou avec les promoteurs. Le privé leur demande s'ils sont allés à la police, et l'homme lui dit que oui, la femme ajoutant que si la police était du côté des petites gens, cela se saurait. Le garçon, lui, regarde par la fenêtre. Fukamachi accepte à contrecoeur, tandis que la famille va s'installer à l’hôtel, envoyant toutes les factures de repas et de logement à l'agent immobilier Tajima, qui était en charge d'acheter leur échoppe pour le compte du promoteur immobilier. Autour d'un repas, le détective revient bredouille et pense que l'affaire ne lui convient pas. Mais les parents insistent, l'homme ajoutant qu'ils compte sur lui et qu'il ne doit pas hésiter à cogner. Pour la femme, il faut tout tenter, comme l'extorsion ou la mission suicide, appuyant sur son honneur de privé. Mais finalement, Tajima réussit à faire en sorte que le détective se retire contre une somme d'argent. L'agent immobilier a alors les mains libres pour faire tabasser le couple. Mais ceux-ci retrouvent le privé devant leur ancienne échoppe, et le traite de pourri, de vendu et de corrompu. Le garçon reste ensuite auprès de Fukamachi, assis sur un banc, et lui dit de ne pas trop s'en faire. Il dit que son père a poussé le bouchon trop loin, et qu'il a tout de même touché 100 millions de yens. Il trouve que ce que son père a fait n'est pas correct, mais que pour celui-ci, l'argent est le plus important. Le détective lui demande s'il le croit aussi, et le garçon répond qu'il n'en sait rien car il est encore trop petit. Le privé lui dit qu'un jour, il aura la réponse, puis tous les 2 se saluent et le garçon s'en va rejoindre ses parents. C'est la dernière apparition des vendeurs de nouilles dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 31 - La cité de la poisse".
    • Statut au volume 6 : Supposé vivants.

    Tajima

    Volume 5

    Il s'agit d'un agent immobilier dont l'un de ses clients, une société de promoteur immobilier, lui demande d'acheter plusieurs maisons à leur propriétaires afin de les raser et de construire un nouveau bâtiment. Tout se passe bien, à l'exception d'une échoppe de vendeurs de nouilles, dont les locataires cherchent à faire monter les prix pour accepter de partir. Ils exigent 200 millions de yens, alors qu'il n'y a presque personne dans leur taudis, et qu'ils s'absentent souvent en prétendant une "fermeture temporaire". Tajima est quand même prêt à payer 100 millions, mais les vendeurs de nouilles refusent. Après un an, à bout de nerfs, Tajima falsifie le bon de commande pour le terrassier, et lui demande de détruire 3 maisons au lieu de 2. Il prétend ensuite à une erreur, mais les vendeurs de nouilles finissent par envoyer un détective privé, Jôtarô Fukamachi, pour investiguer sur cette faute. Tajima accepte de lui montrer le bon de commande, où il est marqué de ne détruire que 2 maisons, et dit que c'est peut-être dû à une faute d'impression dans le fax. Pour lui, de toute façon, l'échoppe allait y passer aussi tôt ou tard. Il demande ensuite à Fukamachi s'il ne veut pas de riz cantonais, car ils ne livrent pas pour un seul plat. En mangeant, Tajima se dit qu'ils font un peu le même travail, à naviguer dans le gris, dans un monde ni blanc, ni noir. Pour se plaindre, le détective peut toujours aller voir la société de promoteur immobilier. Par la suite, Tajima reçoit les notes d'hôtel et de restaurants de la famille de vendeurs de nouilles, pour que Tajima les règle. Il va donc voir le privé et l'invite à monter dans la voiture. Fukamachi se demande s'il va se faire tabasser, et Tajima lui répond en le questionnant de sa voir si ça lui rapporte de faire le mariolle. Il emmène le détective sur les quais où il admet la vérité, tout en disant qu'il n'est pas un rapace. Mais si la famille continue à refuser les 100 millions, ils les envoie par le fond. Il se souvient que l'acteur de films de gangsters, Ihsihara Yujirô, aimait bien cet endroit. Il propose au privé de soit en découdre en duel, soit d'accepter de l'argent pour son silence et l'arrêt de son enquête. Fukamachi sort de la voiture et s'en va, et Tajima se dit étonné qu'il laisse même le pognon. Mais le détective revient, et prend l'argent avant de partir. Finalement, Tajima fait tabasser le père de famille après l'avoir payé 100 millions, afin qu'il s'arrête d'exiger l'impossible. On ne voit plus Tajima par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 31 - La cité de la poisse".
    • Statut au volume 6 : Supposé vivant.

    Matsui

    Volume 5

    Ce yakuza est le chef d'un petit clan à son nom, qui possède ses bureaux dans un immeuble. Un jour, le tendôkai envoie une tête brûlée, qui commence à tirer sur la porte du bureau de Matsui. Cet homme finit par se tirer une balle dans le pied, à cause des ricochets, et il est arrêté par la police. Pour s'excuser, Matsui a offert aux résidents de l'immeuble du savon étranger et du saké. Mais par la suite, les habitants de l'immeuble commencent à se rassembler et à pourrir la vie des yakuzas. Un soir, alors que l'un de ses hommes rentre tranquillement à vélo, il reçoit de l'eau projetée par des citoyens et tombe à terre. Les inconnus le couvre ensuite d'un drap, avant de le ruer de coups de pieds, tandis que d'autres détruisent son vélo à coups de batte de base-ball. A l’entrée de l'immeuble, les habitants ont même mis des affichettes avec des invectives comme "mort aux yakuzas !". Un autre jour, en sortant de son bureau avec ses hommes, Matsui découvre sa chatte Minette pendue devant la porte. Matsui hurle au coupable de se montrer, le traitant de lâche, mais personne ne vient. Exaspéré, Matsui demande de l'aide à son ami Kurosaki, qui lui dit que l'opprobre fait partie du métier. Mais pour Matsui, la vindicte locale est fatale pour les gangs. C'est pour cette raison qu'ils arrose de dons les fêtes locales, et qu'ils évitent de faire du business dans le quartier. il trouve ces citoyens rangés vicieux, et ils sont assaillis d'appels. Les citoyens ont même construit une baraque, financée par la mairie, sur le parking pour surveiller l’accès au bâtiment. Matsui se sent traqué et envisage de porter plainte. Mais Kurosaki se doute que le tribunal sera du côté des habitants. Kurosaki demande alors l'avis de Jôtarô Fukamachi, un détective privé, qui parle de la déesse de la justice. Matsui est plutôt surpris par le bonhomme, mais Fukamachi accepte d’enquêter. Celui-ci découvre que le leader des citoyens, Satake, bosse en fait pour Sansei Asset Management, une société d'agents immobiliers, qui aimerait bâtir une tour de 20 étages sur le site du bâtiment actuel. Mais avec les yakuzas sur les lieux, il n'y aura pas de plus-value sur le terrain. Et donc l’idée d'avoir un appartement neuf gratuitement encourage les habitants. Furax, Matsui compte bien étriper Satake et s’apprête à y aller, mais il est stoppé par Kurosaki, qui veut l'emmener quelque part. Arrivés dans un hall sportif, Matsui aperçoit Satake et veut aller le trouver, mais Kurosaki l’arrête. Arrive alors le super-intendant Akagi, qui annonce que Matsui doit quitter les lieux, et que Sansei Immobilier accepte d'acheter leurs locaux à 20% au-dessus du prix du marché. Ils sont même prêts à les aider à trouver de nouveaux bureaux. Ainsi, tout le monde s'en sort gagnant. Dans le cas contraire, la police va leur mener la vie dure. Matsui se voit contraint à accepter, mais son homme, qui s’était fait tabasser, fonce sur Satake, et le frappe au visage. Kurosaki prévient que le prix vient de baisser de 10% pour ce coup de poing, et Matsui se demande dans quel monde ils vivent. Matsui n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 32 - La justice bat son plein".
    • Statut au volume 6 : Supposé vivant.

    Minette

    Volume 5

    Minette est une chatte appartenant à Matsui, le chef d'un petit clan de yakuzas à son nom. Un jour, le tendôkai leur envoie une tête brûlée, une gâchette facile, qui vient tirer à la porte du clan Matsui et qui finit par se loger une balle dans le pied par accident de ricochets, et qui est emmené ensuite par la police. Cependant, après cet événement, les autres habitants du quartier commencent à se regrouper et à s'attaquer aux yakuzas de manière de plus en plus directe. Ils attrapent même minette et la tuent avant de la pendre devant la porte du clan Matsui avec des affichettes sur lesquelles sont marqués des invectives telles que "Halte aux gangs" ou "mort aux yakuzas". C'est tout ce que l'on apprendra sur minette dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 32 - La justice bat son plein".
    • Statut au volume 6 : Tuée par des citoyens.

     

    A suivre...

    Cronos

     


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  • Voilà la huitième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Soldat Kawanishi

    Volume 9

    Kawanishi est un technicien militaire japonais qui, en 1942, fait partie des hommes envoyés sur les îles américaines d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes. Cependant, sur place, les ravitaillements commencent à se faire rares, surtout que les Etats-Unis cherchent à récupérer ces îles. Kawanishi s'occupe surtout des hydravions de la marine impériale, dont le lieutenant Watarai est l'un des pilotes. Dans le courant du mois d'octobre, le lieutenant Sakomizu de la marine vient annoncer aux hommes du commandant Matsutoshi Hozumi qu'ils vont devoir évacuer Kiska. Pendant ce temps, Kawanishi et Watarai sont occupés avec l'un des hydravions. Le lieutenant se dit qu'avec la neige qui tombe, les bombardements américains devraient s’arrêter durant un certain temps. Le soldat lui demande si c'est la cinquième flotte qui viendra, mais Watarai répond que selon Sakomizu, il y aurait un navire de transport spécial et un croiseur qui sont déjà en route. Il se dit aussi que l’armée de terre a l'air elle aussi soulagée de pouvoir quitter cette île, même s'ils s’inquiètent pour leur honneur. Voyant le vent se lever, le lieutenant dit à Kawanishi de bien couvrir l'armement de l'appareil pendant qu'il va donner à manger à son chien Hanako. Le jour de l’évacuation, alors qu'ils préparent le sabotage des hydravions, Kawanishi et Watarai entendent des coups de canon au loin, signes d'une bataille navale. Le lieutenant demande au soldat où en sont les préparatifs, et Kawanishi répond qu'il ne reste plus que les attaches sur l'aile principale. Mais pour Watarai, l'explosion est interdite, même s'il aura peut-être à se servir des explosifs. Ensuite, le lieutenant obtient l'autorisation de pouvoir décoller pour faire un reconnaissance, et une fois l'appareil paré au décollage, Kawanishi demande à pouvoir accompagner Watarai. Mais celui-ci lui demande de lui faire confiance, chargeant le soldat du reste. Ensuite, Kawanishi regarde le décollage qui semble bien se dérouler d’après le son du moteur. C'est la dernière apparition de Kawanishi dans ce tome.

    Volume 10

    Kawanishi et Hanako partent pour monter à bord du navire de transport spécial, tout comme les hommes de l’armée de terre. Ils attendent des nouvelles de Watarai et de la bataille navale, pour savoir si la voie est libre. Soudain, Hanako se met à aboyer, et Kawanishi commence à entendre un bruit de moteur. Ce dernier scrute l'horizon embrumé, et finit par voir l'hydravion de Watarai qui arrive. Celui-ci fait un tir de signalement pour dire qu'il n'y a pas de navire ennemi sur leur route, et le navire peut prendre la mer. On ne voit plus Kawanishi par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 9, dans le chapitre intitulé "Sillage 90 : Dans la brume".
    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Vice-amiral Thomas C. Kinkaid (PH)

    Volume 9

    Il s'agit du chef de la flotte de soutien de l'offensive des Aléoutiennes. En effet, en octobre 1942, les Etats-Unis cherchent à récupérer les îles d'Attu et de Kiska et envoient donc une flotte avec à sa tête le cuirassé North Carolina, commandé par le capitaine George Fort, et à bord duquel embarque Kinkaid. Mais alors qu'ils approchent de Kiska par une brume très épaisse, le commandant en second du North Carolina, le capitaine Taylor, débarque sur la passerelle et annonce qu'il a repéré un navire de guerre japonais. Pourtant le radar ne détecte rien. Taylor évoque alors le porte-avion Wasp, qui a été coulé par une seule roquette, tirée depuis un croiseur mystérieux. Taylor pense que ce navire peut brouiller les radars, et qu'il est tout près, Il estime donc qu'ils doivent attaquer en premier. Le vice-amiral intervient pour dire que c'est une décision difficile, car s'ils tirent, ils annonceront leur présence aux japonais de Kiska, ce qui pourrait avoir des conséquences sur le débarquement à Attu. Hors, pour Taylor, c'est sans doute la seule fois que ce navire ne sait pas qu'il a été repéré. Kinkaid accepte de tenter leur chance, mais il veut tenir au courant les autres navires, et éviter de se tirer dessus par cette brume. Mais pour Taylor, le croiseur guette leurs faits et gestes, et un navire capable d'atteindre sa cible à une distance de 300 miles doit avoir une confiance aveugle en son système de surveillance. Ils doivent compter là-dessus et le couler avant qu'il ait eu le temps de réagir. Taylor suggère donc d'utiliser des signaux lumineux pour communiquer. Ils se mettent donc en place, et le vice-amiral se bouche les oreilles pour éviter que le bruit des coups de canon ne lui abîme les tympans. Après avoir tiré, Taylor appelle la salle des radars, et apprend qu'ils ont un white out sur les écrans. Il est du coup certain que c'est le croiseur mystérieux, et qu'il est encore là. Kinkaid prévient Fort que s'il traîne, il va laisser le bourreau du Wasp leur échapper. La flotte commence alors une traque dans la brume. Soudain, des coups de canon se font entendre, et le seul message que le destroyer Sterett envoie, c'est "ennemi". D'un coup, le navire inconnu apparaît devant eux et tire 2 coups, qui touchent le North Carolina de plein fouet. Fort est inconscient et emmené à l'infirmerie, tandis que le croiseur continue à neutraliser tous les navires de la flotte américaine. Taylor constate que le débarquement s'annonce compromis, et le vice-amiral ordonne que tous les navires regagnent Dutch Harbor. Mais Taylor veut rester avec le cuirassé. Kinkaid lui demande s'ils ont leur chances, et le capitaine montre comment le croiseur a manoeuvré intelligemment. Cependant, il a trahi sa position et ils peuvent estimer sa position actuelle. Le vice-amiral se méfie toutefois de la brume et de la précision des radars du navire inconnu. Taylor pense qu'à distance rapprochée, d’après ce qu'il a vu, Le North Carolina est meilleur avec ses canons. De plus, il a vu le vent se lever. Kinkaid accepte donc que Taylor reprenne le commandement de Fort. On ne voit plus Kinkaid par la suite dans ce tome.

    Volume 10

    Tandis que les autres navires rentrent à Dutch Harbor, le North Carolina reste seul et cherche à retrouver le croiseur inconnu. Cependant, un hydravion de reconnaissance japonais apparaît au-dessus du cuirassé et lâche un explosif. Le feu créé permet au navire mystérieux de repérer le North Carolina avant que ce ne soit le contraire. Le capitaine Taylor essaie de tirer à temps mais 2 projectiles viennent percuter le cuirassé. Deux salles des machines se retrouvent submergées et le navire part à la dérive. A 15h30, l'ordre d’évacuation est donné, et le vice-amiral Kinkaid et le capitaine Fort embarquent dans un canot de sauvetage. Taylor, quant à lui, est transporté inconscient dans un autre canot. C'est tout ce que l'on apprend sur Kinkaid, qui n'apparaît pas dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 9, dans le chapitre intitulé "Sillage 91 : Décision à un mile de visibilité".
    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Hideki Tôjô (PH)

    Volume 10

    Il s'agit du premier ministre du Japon lors de la seconde guerre mondiale. Chef de guerre, il a été autrefois général dans l’armée de terre. En novembre 1942, il vient faire son rapport à l'empereur dans la palais impérial. En sortant de son entretien, il retrouve la marquis Kôichi Kito, le ministre de l’intérieur et proche conseiller de l'empereur. Après un salut, Tôjô dit qu'il a fait part à l'empereur de la réussite des opérations de retrait de Guadalcanal et de Kiska. L'empereur s'en est réjoui, et Kito remercie le premier ministre. Celui-ci évoque le fait qu'auparavant, la marine ne parlait que de faire des avancées dans le sud, et maintenant, elle ne parle que de retrait. Selon le premier ministre, la marine veut reculer jusqu’à Saipan et y renforcer ses défenses. De plus, même le colonel Masanobu Tsuji, de l’armée de terre, pourtant un partisan actif des stratégies offensives, parle lui aussi de retrait. Et dans le même temps, des incidents ont lieu en Mandchourie, avec l'assassinat de l'empereur Puyi du Mandchoukouo, l’état fantoche du Japon. Tôjô demande à Kito s'il ne trouve pas cela étrange. Ce dernier se montre interloqué, et le premier ministre dit que c'est un peu comme si une série d'événements avaient en fait un lien caché. Il demande l'avis de Kito, qui répond qu'en temps de guerre, il y a des choses que personne ne peut prévoir. Tôjô le conçoit, mais il ne peut imaginer que Kito puisse savoir quelque chose que sa majesté l'empereur ignorerait. C'est la seule apparition de Tôjô dans ce tome.

    Volume 12

    Au début de l’année 1943, Tôjô apprend que la situation en Mandchourie ne s’améliore pas. Il se sent donc obligé de contacter le général Kanji Ishiwara. Celui-ci a critiqué publiquement Tôjô à plusieurs reprises, et le premier ministre a fait interdire ses ouvrages, puis l'a poussé à intégrer la réserve de l’armée de terre. Mais n'ayant pas trop le choix, il envoie Amakazu jusqu’à Tsuruoka pour lui demander de rencontrer Tôjô à sa résidence. Ishiwara accepte, et une fois face au premier ministre, celui-ci dit qu'il est prêt à pardonner les écarts de conduite d'Ishiwara. Ce dernier s'incline pour s'excuser, et Tôjô choisit de le nommer chef d’état-major des armées dépêchées en Chine. Il est donc envoyé au quartier général de Nankin, après un passage à Xinjing. C'est la seule fois que l'on voit Tôjô dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 10, dans le chapitre intitulé "Sillage 104 : Solitude en 1942".
    • Statut au volume 12 : Vivant.
    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Kenji Tsukagoshi (PH)

    Volume 10

    Cet homme est un mécanicien de la société Aviation Asahi Shinbun, filiale du journal Asahi. En novembre 1942, il fait partie d'un projet de l’armée de terre qui vise à construire un A-26, un appareil capable de relier Tokyo à New York, sans escale. Mais avec l’arrivée de la guerre, ce projet est modifié, et l'appareil doit aller jusqu’à Berlin. Le 18 novembre 1942, l’équipage et l'appareil se trouvent à Singapour, à l’aérodrome de Kallang. La nuit, Kenji va aller voir Tanaka, un jeune technicien qui a été rattaché au projet. Kenji admet qu'il a lui aussi du mal à dormir. En effet, l’armée de terre leur a demandé de voler un peu plus au sud pour éviter de contrarier les soviétiques, ce qui n'est pas simple. Tanaka comprend que ce pilote, détenteur d'un record en 1937, a lui aussi des craintes. Mais pour Kenji, à l’époque, le ciel était calme et sans appareil ennemi. De plus, avec leur réservoir rempli, une seule balle et ils prennent feu. Du coup, la pilule que l’armée de terre leur a procuré pour se donner la mort en cas d’imprévu ne devrait pas leur servir à grand chose. Le jour du décollage, tout se passe bien, mais une fois arrivés près de la mer rouge, l’équipage aperçoit 3 appareils anglais. Les pilotes décident de prendre de l'altitude, mais les 2 officiers de l’armée de terre s'emportent car ils pensent qu'ils doivent serpenter au-dessus du niveau de la mer. Tanaka s'occupe de ces hommes, faisant semblant de ne pas comprendre. Ainsi, les officiers gaspillent leur oxygène et sont obligés de mettre leur masque. Le A-26 échappe ensuite à ses poursuivants, qui ne peuvent pas atteindre la stratosphère. Plus tard, des avions allemands viennent escorter l'appareil jusqu’à Potsdam. Kenji félicite Tanaka pour son travail, puis tous se congratulent. L’équipage est ensuite reçu par l'ambassadeur japonais, Hiroshi Ooshima. Celui-ci leur remet un agenda des événements en leur honneur, très chargé car ils sont considérés comme des héros. Ooshima explique aussi que l'Allemagne connaît des difficultés sur le front de l'est, et l'action des membres du A-26 va leur redonner du courage et de l'espoir. Le jour suivant, le 22 novembre, ils vont rencontrer le maréchal Göring, pour qui cet exploit est une véritable joie. Durant cette soirée, Kenji dit à Tanaka que c'est la même chose dans tous les pays. Dès que la situation se dégrade, les militaires perdent la raison. Mais soudain, une alerte pour un bombardement retentit. Ooshima conseille d'aller dans les abris, et Kenji se dit que l'aviation anglaise les accueille aussi pour leur record. D'un coup, Tanaka dit à Kenji qu'il lui confie une jeune fille qui est présente, avant de s'en aller sans donner d'explication. Par la suite, l’équipage du A-26 part le 24 en train pour Dresde. En regardant les dégâts du bombardement, Kenji se dit que cela aurait été plus grave à Tokyo, où les habitations sont en bois. C'est d'ailleurs la première fois qu'il vit un bombardement de l’intérieur. Il dit à Tanaka que l'Allemagne nazie est mal en point, et cela non pas parce que sa mère est anglaise. Les allemands parlent de race aryenne mais cela manque de naturel pour lui qui est un pilote et qui ne voit pas les frontières dans le ciel. Celles-ci vont avoir tendance à s'effacer avec les progrès techniques. Kenji demande ensuite à Tanaka où il est allé durant le bombardement. Devant le mutisme de Tanaka, Kenji ajoute qu'ils vont dire que Tanaka est allé voir un ami qu'il a rencontré durant ses études en Allemagne. Ooshima vient alors annoncer qu'ils vont rencontrer Adolf Hitler la semaine suivante. Plus tard, alors qu'ils sont à Munich, l'ambassadeur vient leur dire que la date de la rencontre sera le 1er décembre, soit dans 2 jours. Kenji trouve cela soudain, et Ooshima précise que cela se passera à 14h, dans le port militaire de Kiel, sur le porte-avions "Graf Zeppelin". Le jour de la rencontre, l’équipage du A-26 arrive et admire le navire, Kenji voyant des ressemblances avec l'Akagi. Un officier commence à leur faire visiter le porte-avions, et Kenji n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 11

    L’équipage du A-26 visite le porte-avions, mais soudain, ils entendent des coups de feu. Un officier allemand s'approche d'eux, et pointe une arme sur la tête de Tanaka, à la surprise de tous. Il prend celui-ci en otage et prévient qu'il a une bombe dans sa sacoche, emmenant le japonais avec lui dans la salle de réception. Les 2 hommes en ressortent et se dirigent vers le pont extérieur. Là, l'officier brandit la mallette, et Tanaka en profite pour se saisir de l'arme de poing de l'allemand. Il lui tire une balle en plein milieu du front, et l'officier tombe à l'eau, la bombe explosant juste après. Tsukagoshi vient voir Tanaka, et lui dit qu'il a du sang sur le visage. Tanaka va se nettoyer, et la visite peut continuer. Plus tard, à Salzbourg, Ooshima fait savoir à l’équipage du A-26, qu'il a reçu une lettre du führer, disant que seul Tanaka va le rencontrer. Alors que les officiers de l’armée de terre sont déçus, les autres se sentent débarrassés d'un poids. Tanaka se dit heureux, et peu après, Tsukagoshi va le voir dans sa chambre avec une bouteille car il imagine qu'il a du mal à dormir. Il explique que d’après l'ambassadeur, peu de japonais ont eu la chance d’être reçu par Hitler, surtout parmi les civils. Tanaka se dit honoré, mais Tsukagoshi a bien compris que son interlocuteur est un militaire de la marine, et que ce n'est pas son vrai nom. Il l'a compris depuis le bombardement, et imagine qu'il a une mission très importante. Tsukagoshi se demande s'il peut faire quelque chose, et Tanaka lui que c'est probablement le dernier verre qu'ils prennent ensemble, car il ne pourra pas rentrer avec eux. Tsukagoshi souhaite qu'il revienne sain et sauf de sa rencontre pour pouvoir rassurer sa famille, mais même cela, Tanaka ne peut le promettre, mais si l'attention le touche. Le lendemain, l’équipage du A-26 accompagne Tanaka jusqu’à la voiture qui doit le conduire au führer, puis Tsukagoshi rentre dans sa chambre et y découvre une bouteille d'alcool, dont l’étiquette repose à côté. Derrière cette dernière, Tsukagoshi découvre des indications pour une cabane en pleine forêt. Comprenant qu'il s'agit d'un itinéraire de fuite, il garde l’étiquette, mais soudain, un japonais inconnu entre dans la chambre. Celui-ci révèle que Tanaka était autrefois sous ses ordres, et prend connaissance des indications derrière l’étiquette. Il dit qu'il s'occupe du reste, mais demande à Tsukagoshi de détruire l’étiquette. Plus tard, celui-ci s’exécute, et juste à ce moment, de nombreux soldats allemands débarquent dans l’hôtel et foncent vers la chambre de Tanaka. Par la suite, tout l’équipage du A-26 est interrogé par les allemands, et Tsukagoshi remercie Tanaka de ne pas en avoir trop dit sur lui. Peu après, en lisant un article de journal, ils apprennent qu'un membre de leur mission est mort de maladie. Ils comprennent donc qu'il s'est passé quelque chose de grave, Tsukagoshi se doutant que Tanaka a tenté d'assassiner Hitler, et qu'il a été tué. C'est la dernière apparition de Tsukagoshi  dans ce tome.

    Volume 12

    Après les interrogatoires des SS allemands, l’équipage restant du A-26 continue sa tournée à travers l'Allemagne. Au début de l’année 1943, ils retournent à Berlin, à l'exception des 2 officiers de l’armée de terre, pour reprendre leur appareil et voler jusqu'à Xinjing, en Mandchourie. Tsukagoshi fait les vérifications nécessaires, et Nagatomo vient le voir dans le hangar de l’aéroport de Potsdam. Tsukagoshi lui dit que tout est en ordre, et Nagatomo lui répond qu'ils partent dans une semaine. Il remet aussi un message que lui a remis un jeune homme, à destination du technicien. Tsukagoshi voit que la lettre est envoyée par un ami de Salzbourg, et il se doute qu'il s'agit de l'ancien supérieur de Tanaka. Celui-ci dit qu'il a continué son voyage en Europe, mais veut demander une faveur au technicien. Il souhaite les accompagner lors de leur voyage de retour, et ajoute qu'il aura avec lui un bagage très lourd. Même si l’équipage du A-26 est pour l'instant dans une position délicate, il pense que sa venue est envisageable, à cause de la politique allemande de non-interventionnisme. Tsukagoshi se demande ce que peut être ce bagage, et le jour du départ, Nagatomo lui demande s'il était au courant de la venue à bord d'un aspirant technicien en communication, attaché militaire en Suisse et conseiller de la marine impériale. Celui-ci aurait même une lettre de recommandation d'un officier de marine résident permanent en Allemagne. Tsukagoshi le savait, et il dit qu'ils avaient besoin de quelqu'un pour remplacer Tanaka. Mais Nagatomo s'interroge surtout sur les 2 valises, qui pèsent 50 kilos chacune. Ce poids correspond justement au poids des 2 officiers de l’armée de terre, et Nagatomo n'est pas sûr que cela soit un hasard. Il se demande si leur vol n'a qu'une vocation amicale et qu'on ne se sert pas d'eux pour quelque chose de plus important. Tsukagoshi semble interloqué, et ne réagit pas. Ensuite, le supérieur de Tanaka arrive et s'installe. Il déclare alors qu'il est préférable pour l’équipage, qui n'est pas militaire, de ne pas connaître le contenu de ses valises. Si malgré tout ils le souhaitent, l'homme peut tout leur dire. Nagatomo dit alors à l'homme, qui se fait appeler lieutenant Tsuda, qu'il comprend que ces valises ne peuvent être transportées que par eux. Ensuite, l'appareil décolle, et quelques temps plus tard, il arrive à portée de vue de Xinjing et de son quartier général de l’armée du Kantô...

    • Première apparition : Volume 10, dans le chapitre intitulé "Sillage 105 : Vol vers Berlin".
    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Le A-26 atterrit à Xinjing, et l’équipage est accueilli par le général Kanji Ishiwara, qui a repris le service actif, suite aux troubles dans la région. Ensuite, une petite fête est organisée à l’hôtel Yamato par le colonel Uryû de l’armée du Kantô. On ne voit plus Tsukagochi par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Shigemitsu Nagatomo

    Volume 10

    Shigemitsu est le pilote principal du A-26, un appareil de l’armée de terre japonaise, en association avec le journal Asahi, qui doit être capable de pouvoir parcourir 16.000 km sans escale. Au départ, l'appareil devait relier Tokyo à New York, mais avec l’arrivée de la guerre, l’armée de terre a choisi de relier Singapour à Berlin. L'avion décolle de l’aérodrome de Kallang en novembre 1942, avec 7 passagers à son bord. Après avoir atteint la vitesse de 170 km/h, l'A-26 quitte le sol. Mais lorsqu'ils arrivent à portée de vue de la mer rouge, Shigemitsu réveille son copilote, car il a aperçu 3 silhouettes. Il s'agit de 3 spitfire anglais. Shigemitsu conseille à tout le monde de mettre son masque à oxygène car ils vont prendre de l'altitude. Les 2 officiers de l’armée de terre qui sont à bord s’énervent car ils pensent qu'ils doivent plutôt serpenter juste au-dessus du niveau de la mer, cette règle étant la base. C'est alors que Tanaka, assigné à la radio fait semblant de ne pas les comprendre, afin que les cris des officiers leur fassent manquer d’oxygène et les obligent à mettre leur masque. Les pilotes savent que l'A-26 peut atteindre les 16.000 mètres d'altitude et aller dans la stratosphère, ce dont les spitfires sont incapables. Après avoir semé ceux-ci, ils continuent leur chemin, et une fois les alpes passées, Shigemitsu aperçoit des appareils allemands qui les accompagnent jusqu’à Potsdam. Une fois l'appareil posé, tous se félicitent de l'exploit. Plus tard, à l'ambassade du Japon, l'ambassadeur Hiroshi Ooshima leur donne un agenda des événements en leur honneur, agenda chargé car ils sont maintenant des héros. Ooshima évoque les difficultés des allemands sur le front de l'est, mais l'exploit de l'A-26 leur redonneront du courage et de l'espoir. Deux jours plus tard, le 22 novembre, ils rencontrent le maréchal Göring lors d'une soirée. Soudain, des sirènes retentissent, et on leur annonce un bombardement anglais. Ooshima conseille à l’équipage du A-26 d'aller dans les abris. Le 24 novembre, ils partent en train pour Dresde, et l'ambassadeur vient leur annoncer que la semaine suivante, ils rencontreront Hitler. Le 29 novembre, à Munich, Ooshima vient leur dire que la rencontre aura lieu dans 2 jours, à 14 heures, en présence notamment de Goebbels. Cette rencontre aura lieu dans le port militaire de Kiel, à bord du porte-avions Graff Zeppelin. Le jour prévu, l’équipage du A-26 admire le navire, qui a pris comme modèle l'Akagi. Ils montent à bord, et comme le chancelier a un peu de retard, un officier leur suggère de faire une visite des hangars. C'est la dernière apparition de Shigemitsu dans ce tome.

    Volume 11

    Alors que l’équipage du A-26 continue sa visite du Graff Zeppelin, ils entendent des coups de feu. Ensuite, un officier allemand avance dans leur direction et braque son arme sur le front de Tanaka. Shigemitsu et les autres sont surpris, et l'allemand emmène Tanaka avec lui, prévenant que dans sa sacoche se trouve une bombe capable de faire sauter une pièce. L'officier veut que les SS soit avertis puis il se dirige avec son otage vers la salle de réception. Ils en ressortent quelques temps plus tard et vont vers le pont extérieur, suivis par l’équipage du A-26 et les SS. Soudain, alors que l'officier brandit la sacoche avec la bombe, Tanaka en profite pour se saisir de son arme de poing et lui tire une balle en plein milieu du front. L'allemand, mort, tombe à l'eau et la bombe explose, sous les yeux ébahis de Shigemitsu et des autres. L’équipage du A-26 vient voir comment va Tanaka, et Tsukagoshi lui fait remarquer qu'il a du sang sur le visage. Tanaka s'en va se nettoyer puis revient pour continuer les festivités. Plus tard, à Salzbourg, Ooshima leur fait savoir qu'il a reçu une lettre du führer, dans laquelle il dit que seul Tanaka va pouvoir le rencontrer. Alors que les officiers de l’armée de terre se montrent déçus et jaloux, Shigemitsu et les autres se sentent débarrassés d'un poids. Tanaka, lui, se dit très heureux et remercie tout le monde. Shigemitsu lui dit qu'ils sont fiers de lui. Le lendemain, l'ambassadeur et l’équipage du A-26 accompagnent Tanaka jusqu'à sa voiture. Peu après, de nombreux soldats allemands arrivent à l’hôtel où loge l’équipage, et se ruent dans la chambre qui était occupée par Tanaka. Par la suite, Shigemitsu et tous les membres du A-26 sont interrogés par des officiers allemands, et peu après, ils tombent sur un article de journal disant qu'un japonais de la mission A-26 est mort de maladie en Allemagne. Shigemitsu et les autres comprennent donc que Tanaka a dû faire quelque chose de grave dans le chalet avec Hitler, et qu'il a sans doute été tué. On ne voit plus Shigemitsu par la suite dans ce tome.

    Volume 12

    Une fois les interrogatoires des SS allemands terminés, l’équipage du A-26 peut reprendre sa tournée en Allemagne. Au début de l’année 1943, ils retournent à Berlin et attendent de pouvoir repartir pour le Japon. Un jour, sous la neige, Nagatomo arrive dans le hangar de l’aéroport de Potsdam où se trouve l'appareil, car il veut dire à Tsukagoshi qu'ils vont pouvoir partir dans une semaine. En entrant dans le A-26, il demande si tout est prêt, et le technicien lui répond qu'ils peuvent décoller quand ils veulent. Nagatomo lui donne la bonne nouvelle, avant de remettre à Tsukagoshi une lettre qu'il a reçu à l’entrée d'un jeune homme pour le technicien. Pour Nagatomo, avec leur record, ils sont devenus célèbres, et c'est sans doute la lettre d'un fan. Nagatomo s'en va ensuite, puis apprend par la suite qu'un aspirant technicien en communication, attaché militaire en Suisse et conseiller de la marine impériale, le lieutenant Tsuda, va venir prendre la place de Tanaka et voyager avec eux. Celui-ci a même reçu une lettre de recommandation d'un officier de marine résident permanent en Allemagne. Le jour du départ, Nagatomo demande à Tsukagoshi s'il était au courant, et le technicien répond qu'il ne devrait pas y avoir de problème, et qu'ils doivent de toute façon avoir un remplaçant pour Tanaka. Mais Nagatomo parlait des 2 valises emmenées par Tsuda. Celles-ci sont fort lourdes pour leur taille, environ 50 kilos chacune, et correspondent justement au poids des 2 officiers de l’armée de terre qui restent en Allemagne. Pour Nagatomo, c'est un heureux hasard, et il se demande si leur visite en Allemagne n'avait vraiment qu'une vocation amicale, et si on ne se sert pas d'eux pour quelque chose de plus important. Tsukagoshi n'a pas de réponse, et Tsuda arrive et s'installe. Celui-ci déclare directement que pour l’équipage du A-26, qui n'est pas composée de militaires, il vaudrait mieux ne pas savoir ce que ses valises contiennent. Pourtant, si l’équipage veut le savoir, Tsuda est prêt à tout expliquer. Nagatomo répond qu'il comprend que ces valises ne peuvent être transportées que par eux, et ils décident de décoller. Le vol se passe sans encombres, et ils arrivent à portée de vue de Xinjing, en Mandchourie, et du quartier général de l’armée du Kantô...

    • Première apparition : Volume 10, dans le chapitre intitulé "Sillage 105 : Vol vers Berlin".
    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Le A-26 atterrit sans encombre à Xinjing, et l’équipage est accueilli par le général Kanji Ishiwara, qui est sorti de la réserve suite aux troubles en Mandchourie. Il sert la main à chacun des membres. Par la suite, une petite réception est organisée à l’hôtel Yamato par le colonel Uryû de l’armée du Kantô, en l'honneur de l’équipage du A-26. Nagatomo n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Hiroshi Ooshima (PH)

    Volume 10

    Il s'agit de l'ambassadeur du Japon en poste à Berlin lors de la seconde guerre mondiale. En novembre 1942, il apprend que le A-26, un appareil développé par la Tashikawa aviation et l’armée de terre japonaise, qui doit battre le record du plus long vol sans escale et relier Singapour à Berlin. A la fin du mois de novembre, l'appareil atterrit à l’aéroport de Potsdam, dans la banlieue de Berlin, en présence d'Ooshima et d'officiers allemands. Une fois à l'ambassade, Ooshima dit à l’équipage que c'est une fierté sans égale pour le Japon. Il leur remet un agenda des événements qui vont se dérouler en leur honneur, ajoutant que c'est un séjour très chargé mais qu'il compte sur eux. Il explique qu'en ce moment, l’armée allemande connaît des difficultés sur le front de l'est, et que donc, leur action ne fait pas seulement la fierté de leur pays, mais ils représentent aussi le courage et l'espoir pour les soldats allemands. Il annonce ensuite que lors de la soirée de ce soir, le maréchal Göring sera aussi présent, et que pour lui qui est à la tête de l'aviation, cet exploit est une véritable joie. Durant la soirée, après l’arrivée du maréchal et un discours honorant Hitler, les sirènes annoncent l’arrivée de bombardiers anglais. Ooshima ne pense pas que cela soit grave, mais conseille à l’équipage du A-26 d'aller aussi dans les abris. Tout se passe sans grand problème, et le 24 novembre, ils partent en train pour Dresde. L'ambassadeur a une bonne nouvelle à annoncer, venant du ministre des affaires étrangères, Von Ribbentrop. La rencontre avec le chancelier aura lieu la semaine prochaine, et celui-ci leur dit que ce nouvel record est une fierté que l'Allemagne partage. Par la suite, à Munich, alors que l’équipage mange à l’hôtel, Ooshima vient les prévenir qu'ils rencontreront le chancelier le 1er décembre, à 14 heures, soit dans 2 jours, et que bien sûr, le ministre de l'information, Goebbels, sera aussi présent. Cette entrevue aura lieu dans le port de Kiel, à bord du porte-avions Graff Zeppelin. On ne voit plus Ooshima par la suite dans ce tome.

    Volume 11

    Lors de la visite du porte-avions Graff Zeppelin par l’équipage du A-26, un officier allemand prend le technicien Tanaka en otage, et menace tout le monde avec une bombe qu'il transporte dans une mallette et qu'il destinait au début à Hitler. Mais alors qu'il cherche à s'enfuir du porte-avions, l'officier est abattu d'une balle en plein front par Tanaka, qui est parvenu à se saisir de l'arme de son preneur d'otage. Pour le féliciter, le chancelier envoie une lettre à Ooshima, déclarant que seul Tanaka va pouvoir le rencontrer. L'ambassadeur fait part de cette lettre à l’équipage du A-26 à Salzbourg, comptant sur la compréhension de chacun. Tanaka se dit très heureux, et Ooshima lui dit que c'est un honneur. Tanaka sera reçu le lendemain à 14 heures, dans le chalet de Berchtesgaden. L'ambassadeur trouve cette récompense exceptionnelle. Tanaka dit qu'il va tenter d’être digne de la confiance qui lui est accordée. Le jour suivant, alors que Tanaka s’apprête à partir, Ooshima lui dit de transmettre leurs salutations au chancelier. Mais lorsque les soldats allemands reviennent, ils annoncent qu'ils vont arrêter tous les membres de la mission A-26, à la grande surprise de l'ambassadeur, qui demande une explication. L'officier allemand lui demande juste le numéro de la chambre de Tanaka, et ses soldats y foncent sans rien dire. Ooshima n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 10, dans le chapitre intitulé "Sillage 106 : Tensions en Europe".
    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Maréchal Hermann Göring (PH)

    Volume 10

    Durant la seconde guerre mondiale, Göring était le ministre de l'aviation de l'Allemagne nazie. Donc, quand il apprend qu'un appareil développé par les japonais devrait battre le record de distance parcourue sans escale, Göring s'y intéresse grandement. Le A-26, le nom de cet avion, atterrit à Berlin, à l’aéroport de Potsdam, à la fin du mois de novembre 1942. Pour le maréchal, cet exploit est une véritable joie, et il tient à être présent lors de la soirée en l'honneur de l’équipage de cet appareil. Il arrive sur place et salue les japonais, avant qu'un officier allemand, le colonel Karl Von Steiner, ne fasse un discours glorifiant Hitler. Cependant, peu après celui-ci, des sirènes se font entendre, annonçant un bombardement nocturne de l'aviation anglaise. Göring quitte donc la soirée pour un abri et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 10, dans le chapitre intitulé "Sillage 106 : Tensions en Europe".
    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Colonel Karl Von Steiner

    Volume 10

    Ce colonel est un officier du contre-espionnage opposé à Hitler. Un jour de 1942, les officiers opposés au führer entendent parler d'un plan de certains japonais pour éliminer Hitler et mettre fin à la guerre plus rapidement. Pour cela, les japonais envoient un officier de la marine sous couverture, se faisant passer pour un technicien à bord du vol d'un A-26, un appareil qui doit battre le record de distance sans escale en reliant Singapour à Berlin. Ayant eu vent d'un bombardement anglais dans la nuit du 22 au 23 novembre, Von Steiner est désigné pour rencontrer l'officier japonais le 23 novembre à 2 heures du matin, dans le jardin du palais de Charlottenburg. Karl assiste à la soirée en l'honneur de l’équipage du A-26, en présence du maréchal Göring, et il fait même un discours en l'honneur du führer, le traitant de héro et de sauveur de l'esprit germanique. Ensuite, alors que le bombardement commence et que les invités sont évacués vers les abris, Von Steiner se dirige vers la sortie et reçoit les premières informations sur les appareils ennemis de ses subalternes. Il observe du coin de l'oeil un japonais qui s'en va discrètement et ordonne que le quartier général de la défense anti-aérienne se prépare à recevoir les appareils anglais. Il confie les lieux à ses hommes puis s'en va, au palais de Charlottenburg, il retrouve le japonais et lui dit qu'ils perdent la guerre. Hitler a fait naître le rêve du Reich millénaire, mais ses ennemis l'ont ramené à la réalité, ses angoisses se répercutant sur les soldats. La seule voie qu'il reste au führer est de jeter au fond d'un puits tous les peuples germains et de leur jouer une marche funèbre. Mais il ne veut pas laisser cet honneur à Hitler. Le japonais se présente comme étant Hideto Tanaka, mais le colonel sait que c'est en fait le lieutenant Kazuma Tsuda de la marine impériale japonaise. Von Steiner voit que le japonais se méfie, et il le comprend, surtout que la Gestapo est partout et que le führer est devenu parano. Cependant, il voudra faire du vol du A-26 de la propagande et viendra les saluer personnellement. Il suffira donc à Tsuda de lui dire quand et où, et ils se chargeront d’éliminer Hitler. Les 2 hommes se serrent la main, mais 2 soldats arrivent en moto, annonçant que la résidence du chancelier, les ministères de la marine de l'aviation et de l’armée de terre ont été visés. Et lorsque l'un des soldats remarque la présence du japonais, Karl choisit d'abattre ses subalternes, disant au lieutenant qu'il a encore de l'exaltation pour supprimer Hitler. Quelques jours plus tard, Tsuda fait parvenir un message au contre-espionnage par un bout de bois, annonçant qu'ils vont rencontrer le führer la semaine suivante. Hors, il y a des informations contradictoires comme quoi Hitler doit s'occuper du front  de l'est, ou alors se reposer à Paris, ou encore préparer une fête dans son chalet de Berchtesgaden. Les autres officiers demandent à Steiner s'ils peuvent faire confiance au japonais, et le colonel se souvient qu’après avoir abattu ses hommes, Tsuda s'est interrogé sur le bienfondé d'un sacrifice d'un petit nombre pour le bien de tous. Pour lui, quelque soit l'excuse, il s'agit d'un crime dans des circonstances égoïstes, comme quand on déclenche une guerre. Karl a trouvé son attitude étrange pour un militaire, et Tsuda a accepté de les aider, mais en tant que criminel. Steiner veut donc lui faire confiance. Une fois le lieu fixé, à bord du porte-avions Graff Zeppelin, dans le port de Kiel, Steiner va voir l'amiral Von Canaris à Berlin. Celui-ci trouve l'endroit bien pensé car une fois les vérifications faites à terre, Hitler pourra monter à bord en sécurité. Il trouve cela compliqué car ils seront coincés à bord. Le colonel a avec lui une bombe capable de faire sauter une pièce entière, et il souhaite monter à bord seul. Mais Von Canaris trouve cela trop dangereux, mais en plus, ils vont sacrifier des civils innocents. Mais face à la trivialité de l'amiral, Tsuda est pour le colonel plus digne de confiance. Le jour de la rencontre, à bord du Graff Zeppelin, Steiner croise Tsuda puis va dans la chambre d'Hitler pour y préparer la bombe...

    Volume 11

    Une fois la bombe prête, Steiner la met en place, mais au moment de quitter la pièce, il se fait interpellé par 2 soldats qui lui disent qu'il a oublié quelque chose. Comprenant qu'il a été piégé, le colonel leur répond que c'est une bombe, et qu'ils feraient mieux de ne pas trop secouer la valise. Profitant d'un moment d'inattention, il lance sa dague au visage des 2 soldats, puis les abat, non sans avoir été touché à l'abdomen. Ensuite, il se cache derrière la porte, et attend que le soldat qui est à l’extérieur rentre à son tour pour le tuer lui aussi. Puis, Steiner sort dans les couloirs du porte-avions, et quand il arrive près des japonais, il prend Tsuda en otage et l’emmène dans la salle du banquet qui était préparée pour les japonais. Là, seul avec Tsuda, il révèle qu'ils ont servi d’appât. Tsuda ne comprend pas pourquoi ne pas avoir mis la bombe dans la salle de réception, même si cela signifiait faire des sacrifices. Mais le colonel lui répond que s'il échouait, il fallait quelqu'un pour prendre sa suite. Il devra non seulement tuer Hitler, mais aussi lui-même, car la blessure qu'il a à l'abdomen est mortelle. De plus, les SS ont comme mission de le capturer vivant pour connaître toutes les personnes opposées au führer. Un agent double connaissait la vérité et a diffusé de fausses informations. Du coup, ses collègues vont se méfier de Tsuda. Les Japonais vont certainement subir un interrogatoire, à moins qu'une personne élimine le rebelle, ce qui le rendrait encore plus intéressant pour Hitler. Pour cela, Tsuda devra utiliser le walther de Steiner, sans stratagème. Alors que la bombe va bientôt exploser, ils sortent de la salle de banquet en faisant toujours croire à une prise d'otage, et se dirigent vers le pont extérieur. Une fois sur place, le colonel brandit la bombe, et le japonais s'empare du walther. Devant les SS, Tsuda tire une balle en plein dans le front de Steiner, qui décède le sourire aux lèvres.

    • Première apparition : Volume 10, dans le chapitre intitulé "Sillage 106 : Tensions en Europe".
    • Statut au volume 12 : Tué d'une balle en plein front par le lieutenant Kazuma Tsuda.
    • Statut au volume 16 : Tué d'une balle en plein front par le lieutenant Kazuma Tsuda.

    Amiral Wilhelm von Canaris (PH)

    Volume 10

    Canaris est le chef du contre-espionnage, qui s'oppose à Hitler et qui cherche à l’éliminer. Un jour de 1942, les opposants au führer apprennent que des japonais de la marine impériale souhaitent aussi supprimer Hitler. C'est pourquoi ils envoient un de leur officier, le lieutenant Kazuma Tsuda, sous couverture en Allemagne. Celui-ci se fait passer pour un technicien à bord de l’équipage du A-26, un appareil expérimental, développé par Tashikawa aviation et l’armée de terre japonaise, qui doit battre le record de distance sans escale, en reliant Singapour à Berlin. C'est le colonel Karl Von Steiner qui est choisi par le contre-espionnage pour rencontrer cet officier japonais. Ce dernier, arrivé en Allemagne, renseigne les officiers allemands opposés à Hitler de la date, le 1er décembre 1942, et du lieu, à bord du porte-avions Graff Zeppelin, dans le port de Kiel, où l’équipage du A-26 va rencontrer le chancelier qui va les féliciter pour leur exploit. A Berlin, Steiner vient en informer Canaris, qui trouve l'endroit bien pensé car une fois les vérifications de sécurité faites à terre, Hitler peut se rendre sur place sans crainte. Pour l'amiral, c'est un plan signé Goebbels. Canaris trouve cela compliqué car avec ce type de navire, il n'y a aucune certitude que Hitler sera à bord. Et une fois à l’intérieur, ils seront coincés. De plus, même si ils réussissent, les SS vont résister et ils seront mitraillés sans sommation. Pour Steiner, Hitler sera coincé lui aussi. Dans la valise qu'il transporte, il a assez d'explosif pour faire sauter une pièce entière, et il a une ampoule d'acide qui va servir de déclencheur à retardement. Lorsque les fils de fer vont fondre, il n'y aura plus âme qui vive dans la pièce. Le colonel a juste besoin de l'aide de l'amiral pour qu'il soit inscrit parmi les passagers. Canaris est surpris que Steiner veuille y aller seul, mais celui-ci veut éviter de mettre à contribution des gens qui doutent de la réussite. L'amiral suggère cependant de reporter l’opération car ce n'est pas seulement dangereux, mais en plus, pour arriver à leurs fins, ils sacrifieront des civils innocents, et ne vaudront pas mieux que Hitler. Même si Steiner réussit, le contre-espionnage et le pays ne retiendront pas son nom. Si malgré cela, le colonel veut continuer, il ne le retiendra pas, mais il ne se sentira plus concerné. Steiner répond que Churchill, Staline et même Hitler parlent de justice. Il trouve Tsuda naïf, mais comparé à la trivialité de l'amiral, il trouve le japonais plus digne de confiance. Les 2 hommes se séparent, et Canaris n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 10, dans le chapitre intitulé "Sillage 109 : Graff Zeppelin".
    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Johann

    Volume 11

    Ce jeune garçon vit en Suisse avec sa famille durant la seconde guerre mondiale. A l'approche de Noël 1942, la famille reçoit la visite de Takumi Kusaka, un officier japonais qu'ils connaissent bien. Celui-ci, qui est allé au mariage d'une tante de Johann il y a 10 jours, arrive un peu plus tard que prévu, et a pris un cadeau pour Johann. Le garçon déballe le cadeau et découvre un cheval de bois, sur lequel il monte immédiatement pour l'essayer. Les grands-parents voient là un cadeau de Saint-Nicolas précoce, et Kusaka explique qu'il s'est souvenu que le poney adoré de Johann était récemment décédé. Le japonais accepte de rester pour manger, et découvre la tradition du pain d’épices. Durant le repas, Kusaka dit qu'il voulait voir à quoi ressemble un mariage en Europe. Il dit aussi qu'il a encore de la famille au Japon. Soudain, la radio officielle allemande donne des nouvelles du front. Mais le grand-père de Johann préfère ne pas écouter et fait éteindre la radio par sa femme. Ensuite, toute la famille continue à s'amuser. A la fin de la soirée, Kusaka s'en va, et la grand-mère de Johann l'accompagne quelques moments à l’extérieur. C'est la dernière apparition de Johann dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 11, dans le chapitre intitulé "Sillage 112 : La séparation".
    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    A suivre...

    Cronos


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