• Voilà la suite de la première page des personnages de Zipang. Attention : ces fiches contiennents des spoilers.

     

    Capitaine de vaisseau Saburô Umezu

    scan 1586Volume 9

    Kikuchi et Oguri viennent voir Umezu pour lui proposer d'aller sauver les 4.000 soldats japonais qui se trouvent pour le moment sur les îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes, et qui devraient bientôt subir une offensive des américains. Saburô trouve cela risqué mais accepte de demander à Yamamoto. Alors que le Mirai se dirige déjà vers le nord, son commandement reçoit un message de la marine qui est d'accord pour la mission de sauvetage, et qui leur fournit même un navire de transport, le Heianmaru, et un officier de liaison qui n'est autre que le capitaine Taki, celui qui, à bord d'un sous-marin, avait forcé le croiseur à affronter une escadrille américaine, puis à couler le Wasp. Celui-ci explique sa présence parce que la marine ne veut pas que trop de gense aient connaissance de l'existence du Mirai. A l'annonce à l'équipage de l'aval pour cette opération, tous sont contents. Mais alors qu'ils approchent de Kiska, ils détectent une flotte de 12 navires américains. Sur les conseils de son second, Umezu envoie un message à l'Heianmaru pour qu'il aille dans la baie de Kiska, tandis qu'eux arrêtent leur moteurs et espèrent que les américains ne les voient pas dans cette brume épaisse. Mais le chef Ôme aperçoit une communication par signaux lumineux, sans en comprendre le contenu. Malgré le risque, Saburô fait démarrer les machine, et cela juste à temps pour éviter les obus tirés parles américains qui les avaient aperçu. Le Mirai étant le seul navire de guerre sur place, il est logique pour Taki qu'ils s'occupent des navires américains. Mais Kadomatsu compte toujours agir comme une force de défense. Le commandant décide alors d'emmener lui-même Taki en salla des communications, tandis qu'il laisse les commandes à son second. Il explique à Taki, surpris, qu'il préfère rester sur le pont et fait confiance à Kadomatsu. Ce dernier parvient à détruire les postes de commandement de tirs des premiers navires mais à un moment, il ne peut éviter un impact avec l'un d'eux. Le choc est tel qu'Umezu est projeté en arrière et se cogne violemment la tête contre une vanne. Inconscient, il est emmené à l'infirmerie par Taki lui-même...

    Volume 10

    Avant de perdre conscience, Saburô a dit à Taki qu'en son absence, c'est Kadomatsu qui a les commandes du navire. L'équipage remporte la bataille tout en épargnant plusieurs vies américaines, et sur le chemin du retour vers Yokosuka, Umezu reste dans l'infirmerie. Il doit être admis dans un hôpital militaire de Yokosuka mais avant cela, il reçoit la visite de Kadomatsu. Celui-ci peut de nouveau bouger son épaule. Il affirme qu'il a accepté la demande de Taki de porter des uniformes de la marine impériale pour rencontrer les soldats de Kiska et Attu qui veulent les remercier. Saburô craint que le croiseur va finir par devoir accéder aux demandes de la marine de les aider activement dans la guerre, mais il fait de toute façon confiance en son second. Le jour de son départ, Umezu se lève de sa chaise roulante et cède le commandement du navire à Kadomatsu. Il ajoute qu'il veillera sur eux depuis la terre, et que Yokosuka sera toujours chez eux. Dans sa chambre d'hôpital, alors que Kadomatsu est parti, Saburô reçoit la visite de Yamamoto en personne. Umezu essaie de se lever pour le saluer, mais l'amiral lui dit que ce n'est pas nécessaire et le remercie pour les hommes de Kiska. Saburô évoque alors le lieutenant Tsuda qui, d'après Kadomatsu, se fait passer pour un journaliste à Shanghai. Il demande à Yamamoto pour quelle mission il a été envoyé là-bas. L'amiral lui répond que c'est très important et que c'est tout ce qu'il peut dire. Umezu parle alors de son fils qui est dans une société de construction et qui n'a pas voulu suivre la voie de son père, et sa fille qui est à l'université. A son époque, les gens étaient heureux. Pour lui, le militaire a le devoir de protéger la population, pas les idées, et l'après-guerre pensé par Kusaka n'est que théorique. Saburô demande donc à l'amiral de faire quelque chose à propos de Kusaka. Yamamoto s'en va et on ne voit plus Umezu dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.

    Volume 14

    Saburô est toujours à l'hôpital militaire de Yokosuka et apprend que le Mirai participe au retrait de 22.000 soldats de la Nouvelle-Guinée, Opération qui, dans leur histoire, s'était terminée par la tragédie du détroit de Dampier. La marine impériale fait une attaque préventive sur l'aérodrome de Seven-Miles, suivant la proposition de Kadomatsu, mais une centaine d'appareils échappent au massacre et attaque directement le croiseur, et non le convoi de transport. Dans la bataille, le lieutenant Satake perd la vie. Préoccupé par la situation sur le Mirai, Umezu écrit une lettre à l'intention de ses hommes, et la remet à Yamamoto. Dans un chapitre remontant à l'époque du tremblement de terre de Kobe, en janvier 1995, nous retrouvons Saburô qui est commandant en second de la base de Hanshin. Leur base est débordée d'appel de citoyens qui demandent leur aide alors que tout l'effectif n'est pas présent. Umezu a appris que les forces terrestres ont aussi des difficultés. Mais des renforts arrivent et Umezu fait la connaissance de Kadomatsu, alors lieutenant et chef navigateur d'un escorteur. Saburô annonce que tous vont se mettre sous le commandement des forces terrestre, ce qui est normalement illégal sans autorisation du ministère. Kadomatsu se montre très fâché et promet d'écrire un rapport mais fait son job malgré tout. Un soir, Umezu reçoit un appel du ministère qui l'engueule, mais le capitaine élude toutes les questions et fait semblant de ne pas avoir connaissance d'une collaboration entre forces marines et terrestres. Plus tard, Kadomatsu vient s'excuser pour son comportement et suggère qu'ils offrent leurs installations sanitaires sur leurs navires aux forces terretres pour évacuer leur fatigue. Saburô pensait justement à faire la même chose et la suite de la mission se passe dans la bonne entente. A un moment ils croisent la famille d'Umezu, dont la femme dit de lui qu'il est un phare en plein jour. Juste après, Kadomatsu dit au capitaine qu'elle a eu les mots juste car en mer, un phare est inutile en plein jour, mais indispensable en pleine nuit.

    Volume 16

    A l'hôpital de Yokosuka, Saburô a reçu la visite du lieutenant Kisaragi qui l'a informé que le lieutenant Tsuda, sous l'identité d'un journaliste, est parti pour l'Allemagne à bord du A-26, suivi par Kusaka qui a pris le transsibérien. Après la mort du lieutenant, Kusaka est revenu en Mandchourie avec le A-26, en prenant l'identité de Tsuda. Kisaragi a appris ensuite que Kusaka avait rencontré le général Ishiwara, et il l'a arrêté alors qu'il s'apprêtait à prendre le train pour Nankin. Après cette visite de Kisaragi, c'est Kadomatsu, accompagné de quelques-uns de ses hommes, qui est venu voir Umezu. Kadomatsu lui annonce que Kikuchi a pris le contrôle du croiseur pour prendre une part plus active dans la guerre et que pour assurer la sécurité de l'équipage face à une mutinerie, le commandant en second a décidé de quitter temporairement le Mirai. Kadomatsu révèle aussi que Kusaka a emporté des informations relatives au projet "Manhattan" qui se trouvaient dans la salle des archives. Saburô comprend alors que c'est pour transporter rapidement de l'uranium que Kusaka a embarqué dans le A-26 pour le chemin du retour. Mais il ne veut pas en informer Kadomatsu à cause de son sens aigu des responsabilités, préférant le laisser plutôt rétablir l'autorité sur le Mirai. Umezu va donc agir lui-même, sans rien dire, et demande l'aide de Yonai. Celui-ci lui envoie Kisaragi qui procure au capitaine une nouvelle identité de directeur des ventes d'une société pétrolière, et le duo prend la direction de Nankin. Arrivé sur place, le lieutenant explique que les affrontements entre l'armée japonais, celle nationaliste de Tchang Kaï-chek et celle communiste de Mao Zedong ne sont pas nombreux, ce qui veut dire qu'Ishiwara n'a pas beaucoup à faire. Pourtant, il se déplace à gauche et à droite et qu'il est maintenant parti depuis plusieurs jours. Umezu décide de dévoiler la raison de sa venue en Chine, ainsi que le fait que les membres du Mirai sont des hommes du 21ème siècle. Saburô dit tout cela car il est prêt à tuer Ishiwara pour l'empêcher d'obtenir cette terrible arme, et il a besoin que Kisaragi lui confie sa vie. On ne voit plus Umezu par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Capitaine de frégate Yôsuke Kadomatsu

    scan 1587Volume 9

    Kikuchi vient proposer à Umezu et Kadomatsu d'aller aider les 4000 hommes japonais qui se trouvent dans les Aléoutiennes, sur les îles d'Attu et Kiska. En effet, les américains devraient bientôt tenter de reprendre ces îles. Avec le soutien de tous les membres du Mirai, Umezu accepte et ils se dirigent vers le nord. Alors qu'ils n'ont pas de nouvelles de la marine impériale depuis quelques jours, ils reçoivent la réponse attendue qui est positive. Les hommes se disent que les américains n'ont aucune chance face à eux, mais Yôsuke leur rappelle qu'ils ne doivent avoir en tête que la vie des hommes qu'ils sont venus sauver. Mais la surprise, c'est que l'officier de liaison pour cette mission, qui restera à bord du croiseur, n'est autre que Taki. En fait, il explique que Yamamoto ne veut pas élargir la liste des personnes qui connaissent l'existence du Mirai. Kadomatsu va voir Taki seul dans sa chambre, pour essayer de voir s'il agit pour le compte de Kusaka qu'il connaît. Mais Taki ne semble pas apprécier Kusaka. De plus, sans le message codé qu'il doit envoyer, les troupes d'Attu et Kiska ne bougeront pas, et le croiseur devra donc faire ce que Taki souhaite. Mais Yôsuke ne compte pas se laisser faire et confisque l'arme de Taki. En sortant, il demande à l'un de ses hommes de bien le surveiller via la caméra. En s'approchant de Kiska, les radars du Mirai repèrent une flotte américaine qui se dirige vers Attu. Umezu décide de prévenir le navire de transport qui les suit, pour qu'il aille dans la baie de Kiska. Il fait ensuite arrêter les moteurs, espérant que la brume épaisse empêche les américains de les voir. Cependant, Ôme observe des communications par signaux lumineux et Kadomatsu craint qu'ils ne soient repérés. Au dernier moment, Umezu choisit de bouger à nouveau, et ils évitent les obus tirés par les américains. Ensuite, Taku annonce qu'il va bientôt ordonner l'évacuation de Kiska et que c'est au Mirai, seul navire de guerre japonais sur les lieux, à éloigner le danger pour les hommes à terre. La fuite ne garantit pas que tous les navires américains vont les suivre mais Yôsuke ne veut pas réaliser un massacre chez les américains. Il compte agir à sa manière. Umezu suggère d'accompagner lui-même Taki à la salle des communications, tandis que son second se charge de la riposte depuis le CIC. Tout en se faufilant entre les navires américains, Kadomatsu fait ouvrir le feu sur eux pour toucher leurs postes de commandement de tir. En agissant ainsi, il rompt leur unité. Mais durant la manoeuvre, il apprend qu'Umezu s'est cogné et a perdu connaissance. Kôhei veut aller l'aider mais Yôsuke lui ordonne de rester à son poste jusqu'à ce que tous les navires adverses soient touchés. Il apprend ensuite que le commandant a été transporté à l'infirmerie par Taki. Puis il attend la réaction des américains, dont les navires partent tous à l'exception du bâtiment principal. Alors que Kadomatsu s'apprête à agir. des parasites apparaissent sur tous les écrans. Masayuki déclare avoir craint cette situation. C'est le phénomène solar max qui diminue fortement leur précision. Kikuchi suggère alors de lancer la méthode armageddon et utilisant toutes leurs munitions. Mais Yôsuke refuse car il veut rester un homme du 21ème siècle. Il ordonne à Oguri et ses hommes de sortir pour repérer le navire, et à Kikuchi de le retrouver grâce au sonar...

    Volume 10

    A l'extérieur, la caméra infrarouge repère une explosion, et le CIC confirme que c'est un navire américain. Yôsuke fait tirer 3 missiles, mais prépare aussi l'esquive de la riposte. Heureusement pour le Mirai, les américains n'ont pas le temps de tirer. Un peu plus tard, alors que le North Carolina est déjà au fond de la mer, une caméra du croiseur filme un canot de sauvetage sur lequel un officier crie au navire inconnu. Kadomatsu décide de se montrer, malgré les réticences de Taki qui revient de l'infirmerie. Yôsuke se présente à l'officier, mais déclare qu'il n'est pas son ennemi, et que le fait que la plupart des américains soient en vie est une victoire pour lui. L'officier tire sur le navire pour voir si il est réel et Kadomatsu annonce qu'il donnera leur position à leur armée un peu plus tard. Après cette bataille, Umezu doit être hospitalisé, et Taki vient demander aux 3 autres capitaines de bien vouloir mettre les uniformes de la marine impériale pour rencontrer les hommes qu'ils ont sauvé, afin de ne pas leur dire qu'ils viennent du futur. Yôsuke accepte s'il ne s'agit que de la forme. Alors que son bras va mieux, Kadomatsu va voir Umezu avant son départ. Celui-ci craint que les relations avec la marine risquent d'être encore plus dures, mais fait confiance en son second. Le jour du départ d'Umezu, celui-ci fait un discours, pour que l'équipage garde le moral. A l'hôpital, Taki dit à Kadomatsu que le Mirai sera réparé et ravitaillé dans une dizaine de jours, et qu'il sera surement appelé à Truk. Yôsuke répond qu'il donnera la réponse du Mirai plus tard et remercie Taki de s'occuper du commandant. Mais il sait que sa position actuelle ne lui permet pas de poursuivre à nouveau Kusaka. Dans les rues, Kadomatsu se sent suivi, mais il ne s'agit que d'un vieil homme. Pourtant, il est surpris par la présence de Kisaragi, revenu à Yokosuka sur ordre de ses supérieurs. Le lieutenant a tenté de s'informer sur Kadomatsu car il voulait le prévenir qu'il a rencontré Tsuda à Shanghai. L'homme s'est présenté sous une fausse identité de journaliste. Pour Kisaragi, il n'est pas impossible que Tsuda soit en mission spéciale pour Yamamoto. En s'informant avec Masayuki et Yanagi, Yôsuke apprend qu'il est possible que Tsuda soit introduit dans un projet d'appareil de vol longue distance de l'armée de terre, le A-26. Dans l'histoire, cet appareil a disparu lors de son vol Singapour-Berlin. Mais Yamamoto a envoyé des techniciens pour que l'avion soit prêt plus tôt. Kadomatsu se demande ce que manigance Kusaka, et on ne le voit plus par la suite dans ce tome.

    Volume 12

    Le Mirai aide la marine impériale dans le déplacement de sa base de Truk à Palau en neutralisant tous les sous-marins présents dans la zone, les repérant grâce aux radars de l'umitori et du SH60J. Masayuki se demande comment Yamamoto a pu convaincre les membres de son état-major de cette opération de réduction du front. De plus, ils ont appris la mort de Tsuda en Allemagne, ce qui fait qu'ils se méfient maintenant de l'amiral. Mais pour Yôsuke, Kusaka ne dit pas tout à Yamamoto, et devra donc revenir dans le pacifique pour la suite de son plan. Puis c'est au tour des civils de quitter Truk, et la marine demande au croiseur de s'éloigner pour ne pas être vu. Mais en ce début d'année 1943, Kikuchi sait que les attaques de sous-marins vont s'intensifier, et Kadomatsu décide donc de continuer la surveillance des mers alentours. Un soir, le Mirai perçoit un appel de détresse du navire de transport, attaqué par un sous-marin, et Yôsuke ordonne le décollage immédiat de l'umitori. Après que celui-ci ait neutralisé le navire américain, Kadomatsu décide d'aller sauver un maximum de gens, même si cela signifie être vu. Parmi les 6 personnes qui sont emmenées à bord du croiseur, l'une d'elles demande au commandant en second si il a un jour regretté d'avoir sauvé quelqu'un. Yôsuke répond qu'il le sauverait sans hésiter, mais qu'il ne lui pardonnerait jamais. Plus tard, après un point d'ancrage, Kadomatsu va dans la salle des archives avec ses 2 amis et ensembles, ils regardent quels documents Kusaka a probablement consulté, notamment sur la bombe atomique. Ils ne pensent pas que Kusaka va donner la bombe à Hitler, mais plutôt la fabriquer lui-même. Mais pour cela, il doit aller en Europe pour obtenir de l'uranium. Ensuite, sur le pont, le chef canonier dit à son ami que Kusaka n'est pas sa responsabilité. Mais pour Yôsuke, le fait que Kusaka veuille construire la bombe atomique tout en sachant l'horreur qu'elle représente, est impardonnable. C'est la dernière apparition de Kadomatsu dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Lors d'une réunion avec Kadomatsu et Kikuchi, Yamamoto demande l'aide du Mirai pour l'opération de retrait des forces terrestre de la Nouvelle-Guinée. L'amiral Imamura va avoir le soutien de la flotte combinée avec une division de torpilleurs et de destroyers, mais les dispositifs de détection du croiseur seraient le bienvenu. Yôsuke et son ami pensent évidemment à la tragédie du détroit de Dampier, mais agir ainsi serait prend une part active dans la guerre en détruisant les très probables appareils américains. Après la réunion, Masayuki demande pourquoi ils n'acceptent pas directement une mission qui sauvera les vies des 22.000 soldats de la Nouvelle-Guinée. Kadomatsu lui répond qu'il le trouve curieux, lui qui ne voulait pas changer l'histoire au début. Durant la réunion des officiers à bord du Mirai, 2 camps s'opposent, ceux qui veulent agir et ceux qui trouvent cela trop risqué. Le commandant en second, lui, veut que la marine change l'itinéraire ou la date, ou alors prendre des dispositions pour que leur navire prenne moins de risques. Il envoie pour cela le chef canonier en tant qu'émissaire. Ensuite, après avoir envoyé l'umitori espionner l'aérodrome de seven-miles, Kadomatsu suggère à Taki de lancer une attaque préventive sur ces appareils au sol afin de limiter au maximum les pertes dans les rangs américains. Taki accepte et après le décollage des bombardiers japonais, le croiseur déclenche le brouillage radar et des communications. Yôsuke dit à Masayuki qui semble perplexe de ne pas réfléchir de trop, et qu'ils vont sauver beaucoup de vies. L'umitori filme l'attaque de loin et les membres du Mirai regardent cela depuis le CIC. Ensuite, ils suivent de loin le convoi de transport qui se dirige vers le détroit de Dampier. Kadomatsu va voir Satake qui continue encore aujourd'hui à faire le calcul de sa solde, même si c'est inutile. Malgré le fait que lui et ses hommes appartiennent à la force aérienne, ils se sentent malgré tout comme des membres du Mirai. Soudain, une escadrille de 100 appareils américains, 50 chasseurs et 50 bombardiers, apparaissent sur les écrans. Le croiseur se prépare au combat mais l'escadrille survole le convoi et se dirige droit vers eux. Kikuchi fait lancer des missiles qui abattent 12 avions, mais les survivants cherchent à attaquer par l'arrière, ce qui signifie pour Yôsuke que ce sont des adversaires qu'ils ont déjà combattu. A un moment, ils doivent arrêter de tirer des missiles car les zéros de protection du convoi vient attaquer l'un des 2 groupes d'appareils américains, et ils ne peuvent les distinguer l'un de l'autre. Ils utilisent alors le canon de 127 mm mais des bombardiers lâchent des bombes à ricochet en venant par l'arrière. La mitrailleuse arrière se met en action mais son chargeur se vide rapidement. Kôhei choisit d'aller le recharger avec 2 de ses hommes, tandis que Satake demande l'autorisation de décoller. Kadomatsu la lui accorde et le lieutenant va aider Oguri...

    Volume 14

    Satake et Hayashibara, à bord de l'umitori, aident Oguri, Yanagi et Yonekura en abattant les bombardiers qui attaquent le Mirai. Mais les 25 bombardiers rescapés lancent une attaque groupée, et Yôsuke apprend que le ravitaillement du CIWS durera encore 3 minutes. Satake et son copilote continuent leur travail mais une attaque d'un A-20 rend leur mitrailleuse inutilisable. Kadomatsu pense continuer à esquiver en manoeuvrant, mais Satake signale la présence de 2 bombes arrivant par l'arrière. Le Mirai ne peut plus esquiver et le lieutenant annonce qu'il s'en charge, bien que maintenant sans arme. Yôsuke comprend que Satake, qui éjecte Hayashibara, va s'interposer avec l'umitori. Kadomatsu ne peut rien faire et les signaux de l'hélicoptère et des bombes disparaissent des radars. Ôme avertit alors qu'un B-17 arrive par l'arrière et Yôsuke apprend que le ravitaillement du CIWS sera prêt dans 20 secondes. La mitrailleuse tire à temps et endommage fortement l'appareil américain. Celui-ci ne tombe pourtant pas et reprend de l'altitude avant d'exploser un peu plus loin. Les autres avions battent en retraite et Kadomatsu ordonne le décollage du SH60J pour récupérer d'éventuels survivants. Après la fin de l'opération de retrait de la Nouvelle-Guinée, Yôsuke va voir l'un des prisonniers américains qu'il reconnaît comme étant l'officier à qui il a parlé après avoir coulé le North Carolina, le capitaine Taylor. Celui-ci, lui apprend que 2 autres personnes que le croiseur avait déjà affronté, étaient avec lui mais sont décédées. Taylor ne comprend pas qui sont les personnes de ce navire inconnu et veut le savoir. Kadomatsu lui révèle la vérité en lui remettant une pièce américaine de 1988 représentant Roosevelt. Mais bien que son intérêt pour le Mirai soit infini, Taylor ne peut accepter son existence car en faisant cela, la volonté de gardien de la démocratie de son pays perdrait tout son sens. Après cet entretien, Yôsuke fait semblant de ne pas comprendre pourquoi un marin comme Taylor se trouvait sur un avion de l'armée de terre. A bord du Mirai, un groupe toujours plus important souhaiterait une participation à la guerre plus active, et Masayuki en est au centre. Kadomatsu lui demande donc de rester après un repas, ainsi qu'Oguri. Mais l'arrivée de Yamamoto annule la réunion. Celui-ci, accompagné de Taki, vient remettre une lettre d'Umezu, qui a appris la mort de Satake. Il souhaite aussi présenter ses condoléances pour ce dernier, dont seul le casque a été retrouvé. Yôsuke évoque le fait que cette mort n'est reconnue que comme accident de manoeuvre car le croiseur n'appartient à aucun pays ayant fait une déclaration de guerre. Les membres du Mirai ont toujours l'impression d'être juste considéré comme appartenant à un vaisseau fantôme. L'amiral lit alors la lettre d'Umezu à l'équipage, ajoutant un post-scriptum qui n'existait pas pour que ces hommes surmontent cette épreuve. Yamamoto explique à Kadomatsu que cet ajout représente son inquiétude à propos du croiseur. Dans un chapitre datant du grand séisme de Kobe en 1995, Yôsuke est lieutenant et chef navigateur d'un escorteur. Son navire part vers la région sinistrée en espérant être autorisé à aider le peuple. Sur place, Kadomatsu rencontre pour la première fois Umezu. Celui-ci annonce à Yôsuke et ses hommes qu'ils vont se mettre sous les ordres des forces terrestres, ce qui est normalement illégal sans autorisation du ministère. Mais Kadomatsu se rend compte que les forces terrestres ont plus d'expérience de ce genre de situation et qu'Umezu a agit ainsi pour la population. Yôsuke s'excuse auprès de lui pour sa grossièreté et suggère que les forces terrestres puissent se reposer dans les installations de leurs navires. Après l'opération Kadomatsu comprend, en rencontrant la femme d'Umezu, qu'il est un phare, inutile en plein jour, mais indispensable en pleine nuit.

    Volume 15

    Le Mirai est toujours à quai et Masayuki vient voir Yôsukecar la marine veut une réunion avec la flotte combinée afin de parler des futurs ravitaillements. Le commandant en second laisse son ami géré cela. Par la suite, le croiseur continue ses opérations de détection de sous-marins. Grâce à un sonar, le SH60J en repère un et le navire passe en alerte aérienne. Ils envoient un asroc qu'ils détruisent un peu avant l'impact, endommageant suffisamment le sous-marin pour le forcer à faire une émersion. Kasomatsu dit à ses hommes de rester prudent mais les américains ne ripostent pas. Malgré la tension et le désaccord croissant face à sa politique, Yôsuke ne change pas la voie à suivre. Il dit juste à Kikuchi que le degré de préparation de l'équipage est à son meilleur niveau et qu'il espère les voir continuer ainsi.Un soir, le chef canonier vient voir son ami dans sa cabine et lui annonce que Yamamoto est mort le 18 avril, comme dans l'histoire. Il voudrait arrêter les opérations contre les sous-marins et prendre une part plus active dans le guerre, tout comme 130 hommes d'équipage. Pour Kadomatsu, si le Japon gagne, le Mirai ne pourra pas s'opposer à l'autorité militaire et la démocratie sera perdue. Son ami lui demande pourtant de miser sur la puissance du croiseur, mais le commandant en second reste un membre de la force marine d'autodéfense. Masayuki annonce alors qu'il prend le contrôle du navire. Le lieutenant Kirino et un soldat viennent menacer Yôsuke d'une arme, puis Kikuchi accepte qu'Oguri vienne parler avec eux. Le chef canonier veut désactiver le système d'autodestruction mais quand Kôhei saisit les données, Masayuki comprend que le code a été modifié. Le chef Navigateur l'a fait avec l'accord de Kadomatsu, à cause du changement de comportement de Kikuchi. Yôsuke et Kôhei étant les seuls à connaître le nouveau code, et Masayuki ne voulant pas renoncer, la situation est bloquée. C'est alors qu'on leur annonce un blessé. Kadomatsu se rend sur place et prend le blessé, un mutin, pour le conduire à l'infirmerie, avant de demander à celui qui tente de protéger son capitaine, le lieutenant Tachibana, de rendre son arme. Puis, il prend la décision de quitter temporairement le navire une fois à Palau, pour la sécurité de l'équipage. Ceux qui veulent l'accompagner y sont autorisés, à l'exception d'Oguri.Plus tard, celui demande ce que compte faire son ami, qui lui répon qu'il va rendre visite à Umezu, puis tenter de trouver une solution pour ériger un état démocratique même si le Japon ne se rend pas à la fin de la guerre. C'est ainsi que Kadomatsu et 4 de ses hommes, dont Asô et Yanagi, descendent à terre...

    Volume 16

    Alors qu'il se prépare à partir, Kadomatsu voit Kusaka descendre de voiture pour aller sur le Mirai. Yôsuke comprend alors que c'est à cause de lui que Masayuki s'est mis à douter et à vouloir entrer dans la bataille. Mais le commandant en second ne fait rien et monter dans la camionnette qui va l'amener, lui et ses hommes, à la caserne. Le soir, il n'arrive pas à dormir et va sur la plage où le rejoint Kusaka. Celui-ci explique qu'ils vont attaquer les anglais en Inde et qu'ainsi, les américains vont devoir agir plus rapidement que prévu à Saipan pour aider leurs alliés. Kusaka veut aussi empêcher Tchang Kaï-chek de recevoir le matériel de soutien des américains, qui ne resteront pas inactifs. Kadomatsu, énervé, déclare qu'il n'agira pas comme Kusaka le veut. Celui-ci n'en est pas si sûr et dit avoir préparé un avion pour permettre au groupe de Yôsuke de rentrer au Japon. Il pensait aussi que Kadomatsu allait le jeter à l'eau mais celui-ci savait qu'ils étaient surveillés. De retour à Yokosuka, Yôsuke rend visite à Umezu qui semble aller beaucoup mieux. Puis, il se trouve à Tokyo pour les funérailles publiques de Yamamoto, présidées par Yonai. Kadomatsu entre discrètement en contact avec celui-ci. L'amiral sait que si la bataille des Mariannes est une victoire, le gouvernement de Tôjô serait stabilisé et l'influence de l'armée serait énorme. Après avoir évoqué le destin de Yamamoto, le capitaine explique que dans sa réalité, les affrontements à Saipan entraîneront de lourdes pertes des 2 côtés, et que Yonai deviendra ministre de la marine pour mettre fin à la guerre. Yôsuke pense donc qu'avec en plus la reddition de l'Italie, c'est le moment idéal pour préparer la paix. Pour l'amiral, il sera difficile de faire plier l'armée de terre. Après cette discussion, Kadomatsu rejoint Shinohara qui l'attend encore dans un café, mais en voulant sortir, ils sont arrêtés par la police spéciale qui les suspecte d'être des antipatriotes en voulant arrêter la guerre. Les 2 hommes s'attendent à être torturés, mais ils ne peuvent pas révéler qui ils sont pour ne pas gêner Yonai dans ses actions. Le capitaine demande à son lieutenant de tenir le coup, le temps qu'Asô et les autres préviennent la marine à Yokosuka. Mais quand les policiers ramènent Shinohara, celui-ci a du mal à respirer, Yôsuke n'a plus d'autre choix que de faire venir l'amiral. Mais celui-ci arrive trop tard pour sauver le lieutenant. Kadomatsu fait alors comprendre à Yonai, en restant immobile dans sa cellule, qu'il doit repartir sans rien dire. L'amiral saisit le message et s'en va en trouvant une excuse. Le capitaine résiste encore un peu avant d'être relâché sur ordre de la marine. Les 4 membres du Mirai restants vont alors disperser les cendres de Shinohara dans la baie de Yokosuka, et le capitaine décide qu'il doit récupérer le croiseur pour pouvoir arrêter Kusaka et le Japon. C'est la dernière apparition de Kadomatsu dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Capitaine de corvette Masayuki Kikuchi

    scan 1588Volume 9

    Tous les soirs, Masayuki continue à écrire ses rapports, qu'il considère plus maintenant comme un journal de bord. Il s'inquiète de savoir ce que Yamamoto va leur demander de faire une fois qu'il seront de retour à Truk. C'est alors que Kôhei entre et lui suggère d'aller voir les hommes au réfectoire pour voir ce que eux pensent. Ceux-ci parlent de l'archipel des Aléoutiennes et des 4.000 hommes qui se trouvent sur les îles d'Attu et de Kiska, en danger car l'armée américaine va vouloir reprendre ces îles. Kikuchi leur dit que la zone est dangereuse mais qu'il va proposer à Umezu d'aller sauver ces hommes. Celui-ci accepte et la marine impériale est d'accord pour cette mission de sauvetage. Le capitaine Taki, celui qui avait essayé de couler le croiseur en utilisant l'armée américaine tout en restant à bord du sous-marin, est envoyé comme officier de liaison. Alors qu'ils font route vers les Aléoutiennes, suivis par le navire de transport Heianmaru, les membres du Mirai remarquent que la zone sera recouverte par la brume, ce qui leur facilitera la tâche. Mais dans la salle des archives, le chef canonier est préoccupé par les relevés météo qui s'affichent à l'écran. Mais il n'en parle à personne, espérant se tromper. A l'approche de Kiska, les radars repèrent une flotte américaine de 12 navires qui se dirigent vers Attu. Le Mirai prévient l'Heianmaru qui prend la direction de la baie de Kiska, puis se prépare à un affrontement tout en espérant que la flotte américaine ne découvre pas leur présence. Mais ceux-ci les repèrent et tirent. Heureusement, le croiseur a aperçu des communications par signaux lumineux et a pu éviter à temps les obus. Tandis que Taki et Umezu vont envoyer le code pour l'évacuation de l'île, Kadomatsu et Kikuchi sont au CIC pour lancer la riposte. Naviguant entre les navires américains, ils visent des points stratégiques et font mouche à chaque coup pour les immobiliser. Durant la manoeuvre, le pont les avertit que le commandant a perdu connaissance après s'être cogné. Mais Yôsuke ordonne que tout le monde reste à son poste. Après la perte d'unité de la flotte américaine, tout le monde attend de voir comment ils vont réagir, et Masayuki admet à lui-même qu'il n'aurait jamais pensé à la stratégie qu'a utilisé son ami. Mais ce que le chef canonier craignait arrive. Un phénomène de solar max se produit, des perturbations magnétiques qui affectent grandement leurs radars et la précision de leurs tirs. Kikuchi suggère alors d'utiliser la méthode armageddon en balançant toutes leurs munitions. Mais Kadomatsu refuse et veut penser comme un homme du 21ème siecle. Il a confiance en son équipage, et Masayuki est finalement d'accord de dire qu'Umezu aurait pris la même decision. Ils passent leur armement en mode manuel et tentent de retrouver le seul navire adverse qui est resté...

    Volume 10

    A l'extérieur, Kôhei repère les flammes d'une explosion, et Masayuki lui demande de transmettre les images de la caméra infrarouge. Il confirme ainsi que c'est le navire américain et ordonne la saisie des données pour 3 missiles. Ils font feu et Kikuchi s'inquiète de savoir si leur adversaires vont réussir à riposter avant d'être touchés. Mais ce n'est pas le cas. Après que le North Carolina ait coulé, Yôsuke voit grâce à une caméra qu'un officier sur un canot de sauvetage leur crie quelque chose. Il décide de sortir car l'homme ne pointe pas son arme, et Taki ne peut l'en empêcher. Néanmoins, Masayuki ne veut pas le laisser sortir seul et envoie des hommes armés. L'officier sort son arme mais tire sur le croiseur pour confirmer qu'il est bien réel. Puis, sur le chemin du retour vers Yokosuka, Kikuchi et Oguri parlent à l'arrière du navire, et sont d'accord pour dire qu'en ayant sauvé les hommes d'Attu et Kiska, tout en limitant les victimes du côté américain, ils ont obtenu une victoire. Plus tard, Taki demande aux 3 capitaines que leur équipage porte des tenues de la marine impériale pour rencontrer les soldats qu'ils ont sauvé et qui veulent les remercier. Kadomatsu accepte, à condition que cela soit uniquement pour la forme. En mettant la tenue, Masayuki dit avoir l'impression d'aller à un bal costumé. Ensuite, sur le Mirai, Umezu, toujours blessé, fait un discours avant son hospitalisation, cédant les commandes du croiseur à Kadomatsu. Par la suite, Yôsuke apprend que le lieutenant Tsuda se fait passer pour un journaliste à Shanghai. Avec cette information et d'autres, Kadomatsu, Kikuchi et Yanagi vont dans la salle des archives et cherchent à savoir ce que fait Kusaka. Ils trouvent un avion de l'armée de terre qui doit faire un long voyage vers Berlin et qui dans leur histoire a disparu en vol, le A-26. Avec l'aide secrète de Yamamoto, cet appareil pourrait partir plus tôt et arriver intact à destination. Kikuchi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 12

    Alors qu'ils ont appris le décès de Tsuda en Allemagne, les membres du Mirai continuent à surveiller les mers à la recherche de sous-marins américains. En effet, ils veulent éviter que les Etats-Unis soient au courant de la réduction du front de la marine impériale qui déplace sa base de Truk à Palau. Masayuki se demande combien de navires ils devront encore intercepter, mais aussi comment Yamamoto a réussi à convaincre certaines personnes de la marine d'accepter cette opération. Kikuchi et Kadomatsu savent aussi qu'une ligne est tirée entre eux et l'amiral avec la mort mystérieuse de Tsuda. Mais Yôsuke sent aussi que Kusaka va revenir dans le pacifique. Alors qu'ils entrent dans l'année 1943, c'est maintenant aux civils de quitter Truk. La marine demande au croiseur de se tenir éloigné du navire de transport pour éviter d'être vu. Et comme selon l'histoire, les attaques par sous-marins devraient s'intensifier, les 3 amis décident de continuer leur mission de surveillance. Mais un soir, ils reçoivent un appel de détresse d'un navire de transport qui est attaqué par un sous-marin. Kadomatsu envoie l'umitori et choisit d'aller sauver les blessés, au risque d'être vu. Après cette opération de sauvetage, ils arrivent dans un port et Yôsuke demande à Masayuki et Kôhei de venir avec lui dans la salle des archives. Là, ils parlent de la bombe atomique et du projet Manhattan, car il est plus que probable que c'est Kusaka qui a consulté les documents à ce sujet. Le chef canonier ne pense pas que Kusaka remettra les plans de la bombe à Hitler car cela ne mènera pas à une paix anticipée. Mais pour en fabriquer une lui-même, il devra se rendre en Europe pour se procurer de l'uranium, et plus dur encore, le ramener au Japon. Pour Kikuchi, Kusaka n'est pas la responsabilité de Kadomatsu, mais celui-ci estime que quelqu'un qui veut construire une telle arme en connaissant ses conséquences est impardonnable. Plus tard, Masayuki est interviewé par Katagiri qui dit avoir gardé son instinct de journaliste malgré la perte de sa rédaction, tout comme l'équipage a gardé celui de la Jieitai. Mais le chef canonier commence à douter et à se demander si il ne va pas se laisser tenter d'agir plus activement en faveur du plan de Kusaka si celui-ci parvient à construire la bombe atomique avant les américains...

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Kadomatsu et Kikuchi sont convoqué par Yamamoto car celui-ci voudrait que le Mirai participe à l'opération de retrait de l'armée de terre de la Nouvelle-Guinée. Ceux-ci sont soutenus par la flotte combinée qui espère compter sur les capacités de détection du croiseur. Le problème pour Masayuki et Yôsuke, c'est que dans leur histoire, ces 22.000 soldats se sont fait massacrer lors de la tragédie du détroit de Dampier, car l'aviation américaine domine cette zone. Cela signifie que s'ils participent à l'opération, il y aura forcément un affrontement sérieux avec les américains et donc beaucoup de morts. Kadomatsu ne donne pas de réponse immédiate mais sur le trajet de retour vers le Mirai, Kikuchi lui demande pourquoi alors qu'ils vont sauver des vies. Son ami lui répond qu'il le trouve bizarre car Masayuki était celui qui, au départ, ne voulait absolument pas modifier le cours de l'histoire. Le chef canonier sait donc que son ami a remarqué son changement de comportement. Lors de la réunion des officiers sur le croiseur, les discussions sont houleuses entre ceux qui veulent agir et ceux qui trouvent cela trop dangereux. Kadomatsu charge alors Kikuchi d'aller négocier avec la marine impériale pour changer soit la date, soit l'itinéraire du retrait, soit encore un moyen d'éviter l'affrontement avec les américains. Masayuki comprend directement que son ami l'envoie tout en ayant connaissance des doutes qui germent en lui. Sur place à Rabaul, les négociations sont au point mort et le chef canonier apprend que Kusaka est sur l'île. Intrigué, Kikuchi va le voir, et celui-ci lui annonce que la bombe atomique sera prête dans 6 mois. Plus tard, grâce à un repérage précis de l'umitori, Yôsuke arrive dans les négociations pour proposer à Taki de lancer une attaque préventive sur l'aérodrome de Seven-Miles, et ce, afin de limiter le nombre de victimes du côté américain. Taki accepte, et lors de l'opération, le Mirai active le brouillage des radars et des communications. Masayuki est anxieux mais son ami lui dit de ne pas trop réfléchir. Depuis le CIC, ils suivent l'attaque qui est filmée de loin par l'umitori. Comme tout se passe bien, Kadomatsu ordonne d'éteindre le brouillage dans 2 heures et fait démarrer les moteurs. Ils suivent de loin le convoi de transport qui se dirige vers Dampier mais soudain, une centaine d'appareils, des chasseurs et des bombardiers, apparaissent sur l'écran. Le croiseur doit donc se préparer au combat, mais l'escadrille semble les prendre pour cible, et non le convoi. Kikuchi fait tirer quelques missiles mais il doit s'arrêter car les zéros qui devaient protéger le convoi se mettent à attaquer les avions américains, et le Mirai ne peut les discerner les uns des autres. Le croiseur doit donc utiliser son canon de 127 mm, mais un bombardier lâche 2 bombes à ricochets en venant par l'arrière. La mitraillette CIWS est mise en action avec efficacité mais son chargeur se vide après une seconde attaque par l'arrière. Le chef canonier ordonne à Yonekura d'aller le recharger, mais Oguri se propose d'y aller aussi avec Yanagi...

    Volume 14

    Oguri, Yonekura et Yanagi sont protégés par Satake et Hayashibara qui ont décollé avec l'umitori, ceux-ci abattent plusieurs bombardiers mais les 25 appareils restants font une approche commune, alors que le CIWS a encore besoin de 3 minutes pour être totalement rechargé, ce qui inquiète Masayuki qui sait qu'ils vont devoir faire face à au moins 50 projectiles. Satake et son copilote se débrouillent comme ils peuvent mais un A-20 rend leur mitrailleuse inutilisable, et le lieutenant aperçoit 2 bombes qui s'approche par l'arrière à tribord du croiseur. Kikuchi sait qu'ils n'ont plus le temps d'esquiver, mais Satake annonce qu'il s'en occupe, alors qu'il est pourtant sans arme. Il éjecte Hayashibara et s'interpose entre le Mirai et les projectiles. Lors de l'impact, le chef canonier est projeté en arrière contre le mur. Le croiseur est intact mais les signaux de l'umitori et des 2 bombes ont disparu. Ils n'ont pas le temps de souffler qu'un B-17 fait son approche. Le CIWS est prêt à temps et Masayuki fait ouvrir le feu. Malgré de gros dégâts, l'appareil américain vole toujours et reprend de l'altitude, manquant de peu de percuter le croiseur. Il explose un peu plus loin et les appareils rescapés battent en retraite. Yôsuke ordonne le décollage du SH60J pour récupérer des éventuels survivants, et le Mirai continue l'opération de retrait de Nouvelle-Guinée. Par la suite, l'annonce à la radio du quartier général ne mentionne nullement la participation du croiseur, et plusieurs de ses membres ne veulent plus être considérés comme des fantômes par la marine impériale. Ils sont prêts à être plus actifs dans la guerre et se plaignent auprès du chef navigateur. Kikuchi, reste silencieux, déclare que la suite sera encore plus rude et qu'une victoire permettrait qu'un accord de paix rapide soit possible. Lors d'un repas, Kadomatsu demande à ses 2 amis de rester après le repas pour parler de la situation. Mais l'arrivée inattendue de Yamamoto et Taki annule cette discussion. L'amiral est venu apporter une lettre d'Umezu, qui a appris la mort de Satake. Après avoir présenté ses condoléances à celui-ci, dont seul le casque a été retrouvé, Yamamoto lit la lettre à l'équipage, en y ajoutant un post-scriptum qui ne s'y trouvait pas. Le chef canonier va ensuite parler avec Taki qui lui dit que cet ajout représente l'inquiétude de l'amiral. D'un côté, il voudrait utiliser le croiseur à sa guise, mais a peur de devoir en payer le prix. Taki termine en disant à Kikuchi que s'il est en mesure d'agir pour prendre le contrôle du Mirai, il l'aidera. On ne voit plus Masayuki par la suite dans ce tome.

    Volume 15

    Alors que le Mirai est toujours à quai pour son ravitaillement, Masayuki reçoit une lettre signée par Kusaka qui lui annonce que Yamamoto est mort à Rabaul le 18 avril, comme dans l'histoire. Kikuchi brûle la lettre puis va prétendre à Kadomatsu qu'une réunion doit avoir lieu avec la marine pour les ravitaillements suivants. Yôsuke laisse son ami s'en charger et le chef canonier en profite pour aller parler avec Taki. Ce dernier pense que c'est le moment d'agir pour aider la marine durant la prochaine bataille. Il demande donc si le commandant en second peut être convaincu, mais selon Masayuki, tant que les vies des membres du croiseur seront mises en danger, Yôsuke ne changera pas d'avis. Sachant que sans la bombe atomique, le Japon ne peut pas gagner la guerre, Kikuchi dit avoir besoin de Kusaka. Il envisage de prendre le contrôle du Mirai par la force et lors du ravitaillement, le chef canonier reçoit discrètement des armes de la part de Taki. Par la suite, il va au CIC pour tenter de convaincre Ôme de se joindre à sa cause. Celui-ci ne parvient pas à prendre de décision, et Masayuki lui dit que ce n'est pas parce qu'il est un militaire comme il le pense, mais bien parce que le Japon a perdu la guerre. Kikuchi est persuadé que s'ils ne sont pas capables de sauver toutes les vies, ils devront faire un choix. Et comme japonais et américains vont devoir sans doute s'affronter dans les Mariannes, s'ils ne se rangent pas du côté des vainqueurs américains, ils devront utiliser tout le potentiel de l'aegis, c'est-à-dire la spécialité d'Ôme comme celui-ci le précise, convaincu. De retour en mer, le croiseur trouve encore un sous-marin et le neutralise en faisant exploser un asroc peu avant l'impact, le forçant à faire surface; Un soir, le chef canonier décide de passer à l'action et apporte du café à son ami. Il pose un micro pour diffuser la conversation à travers tout le navire et exprime son envie de prendre une part plus active à la guerre, voulant miser sur la puissance du Mirai. Kadomatsu refuse car en gagnant la guerre, le Japon risque de ne pas se démocratiser avec la pression de l'autorité militaire. Masayuki n'a d'autre choix que de prendre le contrôle du navire. Il modifie ensuite la trajectoire du croiseur et fait venir Kôhei dans la cabine de Yôsuke. Après avoir arrêté le micro il demande à Oguri de désamorcer le dispositif d'autodestruction du Mirai, mais il se rend compte que le chef navigateur a modifié le code, avec l'accord du commandant en second, et qu'ils sont les 2 seuls à connaître le nouveau code. La situation est dans une impasse quand on vient leur annoncer un blessé, Noguchi. Kikuchi tente de calmer le jeu, puis Kadomatsu intervient, prend le blessé, du côté des mutins, pour le conduire à l'infirmerie, puis demande à celui qui voulait le défendre de lui donner son arme. Après cela, Yôsuke déclare qu'il va quitter le navire pour la sécurité de l'équipage, et que ceux qui veulent l'accompagner peuvent partir avec lui, à l'exception de Kôhei. Plus tard, Masayuki fait part à Taki de la réussite de sa prise de contrôle. Taki lui, confirme que la prochaine opération qui aura lieu dans l'océan indien a été approuvée par la marine qui est dirigée maintenant par l'amiral Koga. Finalement, Yôsuke et 4 autres hommes quittent le navire, et le reste de l'équipage vient les saluer pour leur départ...

    Volume 16

    Masayuki observe son ami en train de partir et voit que Kusaka descend à ce moment de sa voiture. Fort heureusement, Yôsuke ne fait rien et s'en va. Plus tard, lors d'une réunion à bord du Mirai, Kikuchi annonce qu'en collaboration avec la marine impériale, ils vont attaquer l'armée anglaise en Inde, en ciblant les villes de Chittagong et Dhaka dans l'actuel Bangladesh, Columbo sur l'île de Ceylan, ainsi que Bombay, dans l'ouest de l'Inde. Les défenses anglaises y sont faibles, mais c'est malgré tout une zone importante pour la maîtrise de ses colonies, et pour ses ressources. Le Japon n'est pas assez puissant pour envahir l'Inde, mais les anglais craignent les mouvements d'indépendance, et en les attaquant, ceux-ci vont se réveiller. Kôhei se demande alors comment le chef canonier voit l'évolution de la situation. Celui-ci répond que l'Angleterre est déjà bien occupée en Europe et Churchill devra donc demander le soutien de Roosevelt. Celui-ci, en acceptant, devra lancer son offensive dans les Mariannes plus tôt que prévu, sans que tout soit prêt, pour attirer à nouveau les japonais dans le Pacifique. On ne voit plus Kikuchi par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Capitaine de corvette Kôhei Oguri

    scan 1589Volume 9

    Kôhei va voir Masayuki qui continue à écrire ses rapports quotidiennement. Celui-ci demande à Oguri ce que pense l'équipage du fait qu'ils vont retourner à Truk, mais le chef navigateur lui suggère d'aller leur poser la question lui-même. Les hommes sont en fait en train d'évoquer les 4.000 hommes qui se trouvent dans les Aléoutiennes, sur les îles d'Attu et de Kiska, et ils songent à aller les aider. Kikuchi leur dit que c'est une zone dangereuse mais qu'il voudrait bien y aller aussi. Il déclare alors qu'il va demander à Umezu d'accepter une mission de sauvetage. Le commandant est d'accord et durant le trajet, Kôhei s'interroge sur le fait que la marine impériale n'a pas encore réagi. Ceux-ci acceptent justement le projet et envoient un navire de transport ainsi qu'un officier de liaison, le capitaine Taki, le même qui depuis un sous-marin, avait forcé le Mirai à affronter une escadrille américaine et à couler le Wasp. Le jour avant d'arriver sur place, Oguri boit un café avec les hommes et tous se réjouissent de la brume épaisse qui va s'abattre sur les îles le lendemain. Mais le jour même, les radars repèrent une flotte américaine et le chef navigateur dit qu'ils doivent agir vite avant que les américains comprennent qu'Attu a déjà été évacué. Ils préviennent le navire de transport qui se dirige vers la baie de Kiska, puis s'arrêtent pour voir si la flotte les repère ou non. Ayant aperçu une communication par signaux lumineux, Umezu décide de bouger, et il le fait juste à temps pour éviter les tirs adverses. Ensuite, tandis que Taki est emmené en salle des communications, Kadomatsu prend la direction de la riposte et navigue entre les bâtiments américains tout en endommageant leurs postes de commandement de tir. Juste après un impact inévitable, on prévient le CIC qu'Umezu s'est évanoui en se cognant la tête. Kôhei veut aller le voir, mais Yôsuke lui ordonne de rester jusqu'à la fin de la riposte. Ensuite seulement, il demande un rapport sur l'état du commandant, et on lui apprend qu'il a été emmené à l'infirmerie par Taki. Alors que tous voient que seul le navire principal de flotte américaine est resté, des parasites commencent à apparaître sur les écrans. Masayuki explique qu'il s'agit de ce qu'il craignait, à savoir solar max, un phénomène naturel de tempête magnétique qui réduit considérablement leur précision. Kikuchi propose donc de balancer toutes leurs munitions, mais Kadomatsu refuse et veut rester une personne du 21ème siècle. Il a confiance en son équipage et envoie le chef navigateur et ses hommes à l'extérieur pour tenter de retrouver à l'oeil nu le navire américain...

    Volume 10

    Entendant des bruits de moteurs, Kôhei ordonne l'utilisation de la caméra infrarouge pour vérifier. Il aperçoit alors les flammes d'une explosion et transmet les images au CIC. Le Mirai fait feu sur le navire américain qui n'a pas le temps de riposter et qui finit par couler. Un peu plus tard, dans le CIC, ils voient les canots de sauvetage et un officier semble crier sur le croiseur. Kadomatsu décide de sortir et Taki tente de l'en dissuader puisque Umezu a remis le commandement du navire à son second en son absence. Mais Oguri sait que personne ne pourrait l'arrêter d'aller voir l'américain. Celui-ci sort son arme, mais tire sur le Mirai pour se prouver qu'il est bien réel. Ensuite, sur le chemin du retour, Kôhei et Masayuki discutent à l'arrière du croiseur et sont d'accord pour dire qu'ils sont victorieux puisqu'ils ont sauvé les hommes d'Attu et de Kiska, et qu'ils ont épargné un maximum d'américains. Plus tard, Taki demande aux 3 amis de porter des uniformes de la marine impériale quand ils vont rencontrer les hommes d'Attu et de Kiska qui veulent les remercier. Il se justifie en disant vouloir éviter que trop de gens soient au courant de l'existence d'un navire venant du futur. Yôsuke choisit d'accepter si cela ne concerne que la forme. En voyant que la dague qui est fournie est réelle, Oguri en a des frissons. Puis, en mettant le costume, il a l'impression d'être Heihachirô Tôgô, célèbre amiral japonais de la guerre russo-japonaise. Il pense que sa femme retomberait amoureuse de lui en le voyant ainsi. Après cela, Umezu doit quitter le navire pour être hospitalisé dans l'hôpital militaire de Yokosuka. Devant tout l'équipage réuni sur le pont arrière, il se lève de sa chaise roulante et fait un discours pour remonter le moral des troupes. C'est la dernière apparition d'Oguri dans ce tome.

    Volume 12

    Le Mirai fait des patrouilles pour repérer les sous-marins américains près de Truk, masquant ainsi aux Etats-Unis que la marine impériale réduit son front et déplace sa base de Truk à Palau. Dans le même temps, ils apprennent la mort de Tsuda en Allemagne, qui s'était fait passer pour un journaliste et qui était apparemment en mission pour Yamamoto. Kôhei suggère à Yôsuke de s'asseoir sur le fauteuil du commandant, mais celui-ci refuse et pense que cette place est réservée à Umezu. Oguri pense que la capacité de décision de son ami est supérieure à celle d'Umezu, mais qu'il reste néanmoins superstitieux. Le premier jour de l'année 1943, le chef navigateur prie devant un petit autel puis apprend de Kadomatsu qu'ils vont encore patrouiller. En effet, c'est maintenant au tour des civils de quitter Truk et selon leurs archives, les attaques par sous-marin devraient augmenter. Cependant, la marine leur demande de rester éloigné des navires de transport pour ne pas être vus. Un soir, ils apprennent que l'un de ces navires est attaqué, et Yôsuke choisit d'aller les secourir, car cela prime sur le fait d'être vu et que les autre navires arriveront bien plus tard. Après cette opération de sauvetage, le Mirai arrive dans un port où se trouvent les sous-marins qu'ils ont intercepté précédemment, et ils larguent les ancres. Kadomatsu demande ensuite à ses 2 amis de le rejoindre à la salle des archives. Là, ils essaient de savoir quels documents a consulté Kusaka. Ils parlent alors des différents projets de construction d'une bombe atomique. Masayuki ne pense pas que Kusaka va remettre les plans de la bombe à l'Allemagne car cela compromettrait ses chances de paix anticipée. Mais pour la construire lui-même, il doit se procurer de l'uranium en Europe, et le ramener en Asie ne sera pas facile. C'est la dernière fois que l'on voit Oguri dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Une réunion des officiers a lieu sur le Mirai car Yamamoto a demandé l'assistance du croiseur pour l'opération de retrait de la Nouvelle-Guinée. Hors, pour les membres du Mirai, cela correspond à la tragédie du détroit de Dampier, zone sous contrôle de l'aviation américaine, et qui a causé de lourdes pertes japonaises dans leur histoire. Cela signifie que s'ils acceptent de participer, ils devront certainement affronter les américains et en tuer beaucoup. Sur le croiseur, 2 camps s'opposent entre ceux qui veulent agir et ceux qui trouvent cela trop dangereux. Yôsuke veut trouver un moyen de modifier le plan afin de limiter au maximum les risques et les pertes humaines dans les 2 camps. Il envoie donc Masayuki à Rabaul pour négocier avec la marine impériale. Kôhei reste silencieux durant la réunion. Finalement, après avoir fait espionner les aérodromes américains par l'umitori, Kadomatsu suggère une attaque préventive pour limiter les morts du côté américain, opération qui est acceptée. Après le brouillage des radars et des communications par le Mirai, les bombardiers japonais passent à l'action, et la scène est filmée au loin par l'umitori. Oguri trouve cette action contre leur nature, mais pour Kikuchi, ils sont en temps de guerre. Le croiseur se met ensuite en route et suit de loin le convoi de transport. Hors, une centaine d'appareils américains, des chasseurs et des bombardiers, apparaissent d'un coup sur les écrans radars. Ils ont fait leur approche depuis l'arrière des montagnes et le Mirai doit donc se préparer au combat. Mais l'escadrille n'attaque pas le convoi et se dirige vers le croiseur. Celui-ci envoie 12 missiles qui font mouche mais ne peut envoyer la salve suivante car les zéros qui devaient protéger le convoi ont pris les appareils américains en chasse, et le Mirai ne peut les distinguer les uns des autres. Ils utilisent donc le canon de 127mm mais Kôhei se demande combien de temps celui-ci, juste réparé, tiendra. Les bombardiers font leur approche par l'arrière, point faible du croiseur, et lancent leurs bombes à ricochets. La mitraillette CIWS se met en action mais malheureusement, son chargeur se vide rapidement. Oguri se porte volontaire pour aller le recharger avec Yonekura et Yanagi. Tous les 3 sortent et commence leur tâche, mais un havoc vient les attaquer. Ils sont sauvés de justesse par Satake qui a décollé avec son umitori et abattu l'appareil américain...

    Volume 14

    Oguri, Yanagi et Yonekura voient l'umitori abattre 2 autres bombardiers américains et ils décident de profiter de cette couverture pour poursuivre leur travail de ravitaillement du CIWS. Tous les bombardiers survivants font leur approche, et, durant l'affrontement, l'umitori se fait attaquer par un A-20 et perd l'utilisation de son arme. Soudain, Kôhei voit Satake éjecter Hayashibara et plonger pour s'interposer entre 2 bombes arrivant dangereusement et le Mirai. Le choc est important et le chef navigateur doit s'accrocher, voyant le casque du lieutenant tomber à ses côtés. Le croiseur n'a pas le temps de souffler qu'un B-17 arrive. Oguri signale que le CIWS est presque prêt et quand cela est fait, il plaque Yanagi à terre. Après avoir été sérieusement touché par la mitrailleuse, l'avion passe juste au-dessus du Mirai avant d'exploser un peu plus loin. Les autres appareils américains s'en vont et le croiseur peut alors continuer l'opération de retrait. Dans une salle de briefing où un petit autel avec le casque à moitié détruit a été installé, Kôhei écoute la radio qui annonce que le Japon a abattu 300 appareils durant la bataille. Par contre, il n'est pas fait mention du Mirai ou de l'umitori. Les autres membres de la force aérienne s'inquiète un peu pour Hayashibara qui reste sur le pont. Plus tard, des hommes viennent se plaindre auprès du chef navigateur d'être toujours considérés comme des fantômes par la marine impériale. Ils veulent prendre une part plus active à la guerre, sous les ordres de la marine. Kôhei comprend que Masayuki est au centre de ce groupe quand il dit que la suite sera plus rude, qu'une victoire sera nécessaire pour une paix rapide et qu'ils ne doivent plus hésiter à considérer les américains comme leurs ennemis. Puis Katagiri vient prendre des photos de l'autel. Oguri lui explique qu'ils ont perdu celui qu'il ne fallait pas perdre. En l'érigeant comme un héro, les hommes vont combattre avec leur coeur plutôt que leur tête, et des tensions commencent à apparaître entre Kikuchi et Kadomatsu qui ne se parlent plus. Etant têtus tous les 2, il risque d'y avoir une scission à bord et le chef navigateur est très embêté par cette situation. Plus tard, lors d'un repas, Yôsuke se décide à parler à Masayuki, mais demande aussi la présence de Kôhei. Ils sont cependant interromput par l'arrivée de Yamamoto et Taki. Ceux-ci sont venus remettre une lettre d'Umezu, qui a appris la mort de Satake. L'amiral va aussi présenter ses condoléances devant l'autel puis lit la lettre à l'équipage en y ajoutant un post-scriptum qui ne s'y trouvait pas. Ensuite, Oguri entend Taki dire à Kikuchi que quand il se sentira prêt à agir pour prendre le contrôle du Mirai, il l'aidera. Le chef navigateur n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 15

    Le Mirai est toujours à quai pour les réparations avec le ravitaillement. Kôhei va voir le chef Ôme dans le réfectoire car il sait que si Masayuki souhaite prendre le contrôle du navire, il devra forcément passer par ce spécialiste du système aegis. Oguri lui demande si kikuchi n'est pas venu lui parler. Ôme reste silencieux et le chef navigateur dit que la tension à bord est pénible. Ôme réagit alors en répondant que si la situation en "haut" était claire, elle le serait en "bas" aussi. Kôhei est d'accord puis donne rendez-vous à Ôme à 20h sur le pont pour parler plus tranquillement. Mais l'homme ne vient pas. Par la suite, le croiseur reprend ses opérations de détection sous-marine, et en neutralise au moins un avec un asroc autodétruit avant l'impact. Un soir, une conversation entre Yôsuke et Masayuki est diffusée par la radio interne du Mirai.Kikuchi explique que Yamamoto est mort le 18 avril, comme dans leur histoire, et que le chef canonier veut arrêter les patrouilles pour prendre une part plus active dans la guerre. Alors que le chef navigateur comprend que Masayuki a installé un micro, Yôsuke exlique que si le Japon gagne, la démocratie sera perdue car le croiseur ne pourra pas faire face à la pression de l'autorité militaire. Kikuchi veut toutefois miser sur la puissance du Mirai mais Kadomatsu campe sur ses positions. Kôhei comprend alors que Masayuki veut envoyer un message à tout l'équipage. Il arrive dans la salle de transmission et là, l'un des hommes le menace d'une arme de l'époque où ils sont. Oguri comprend qu'ils ont des appuis externes mais ne se montre pas impressionné. Ôme arrive aussi et Kikuchi prend le contrôle du navire en changeant de direction. Le chef navigateur demande alors à aller auprès du chef canonier, sinon il fera exploser le croiseur. Après avoir enlevé le micro, Masayuki dit vouloir désamorcer le dispositif d'autodestruction. Mais Kôhei lui montre qu'il a changé le code avec l'autorisation de Yôsuke, et que eux seuls connaissent le nouveau code. Mais Kikuchi ne veut pas renoncer et ils se retrouvent dans une impasse. On leur annonce alors un blessé et ils vont voir. Kadomatsu calme la situation en demandant à celui qui lui est resté fidèle de lui donner son arme. Il décide ensuite de quitter temporairement le navire, pour la sécurité de l'équipage, et accepte que viennent ceux qui veulent l'accompagner, à l'exception d'Oguri. Plus tard, Kôhei demande à Yôsuke ce qu'il compte faire. Celui-ci répond qu'après avoir rendu visite à Umezu, il va chercher un moyen de préserver la démocratie même si le Japon venait à gagner la guerre. Ensuite, il reprendra le contrôle du Mirai. Le jour où Yôsuke et 4 hommes quittent le navire, Kôhei rassemble plusieurs hommes pour venir les saluer...

    Volume 16

    Alors que Yôsuke et ses hommes s'éloignent du Mirai, Kôhei aperçoit un officier descendre d'une voiture, et il reconnaît Kusaka. Oguri craint que cela ne finisse en bagarre ou pire, mais Kadomatsu n'en fait rien et embarque avec ses hommes dans la camionnette venue les prendre. Un peu plus tard, lors d'un réunion dans le croiseur, Masayuki annone qu'avec la flotte combinée, ils vont attaquer l'armée anglaise en Inde. Leurs objectifs sont les villes de Dhaka et Chittagong dans la baie du Bengale, Columbo sur l'île de Ceylan, et Bombay à l'ouest de l'Inde. Comme le Japon n'est pas suffisamment puissant pour pouvoir envahir toute l'Inde, le but de l'opération est juste d'affaiblir les défenses anglaises, déjà faibles, afin que les mouvements d'indépendance débutent. Et comme la zone est importante pour les anglais, aussi bien pour ses ressources qu'une zone indispensable pour la maîtrise de ses colonies, ils vondront la reprendre. Le chef navigateur se demande alors comment Kikuchi voit l'évolution de la situation. Le chef canonier lui répond que comme l'Angleterre est déjà bien occupé en Europe, elle va demander à Roosevelt d'avancer l'attaque dans le Pacifique, même si tous les préparatifs ne sont pas terminés, afin de ramener l'armée japonaise dans cette zone, loin de l'Inde. Kôhei n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Premier maître Yanagi

    scan 1590Volume 9

    Kito décide de ne pas parler à l'empereur de l'existence du Mirai car si celui-ci décidait de mettre fin à la guerre sans avoir obtenu la victoire, il mettrait sa vie en danger face aux pressions de l'armée et du peuple. Hors protéger l'empereur est la mission première du ministre. Peu après cette visite, dans la cafétaria, certains hommes demandent à Yanagi s'il n'y a pas d'accalmie justement en cette période durant la guerre. Celui-ci répond qu'effectivement, au sud, c'est plutôt calme. Par contre au nord, dans les Aléoutiennes, les américains vont chercher à reprendre les îles d'Attu et de Kiska, causant la mort des 4.000 hommes japonais qui sont sur place. Et comme la marine impériale s'est retirée de Guadalcanal, les américains devraient avancer leur projet et attaquer bientôt. Le chef Ôme se demande s'ils ne devraient pas aller là-bas plutôt que de rester à Truk à ne rien faire. Kikuchi intervient alors et évoque le danger à cet endroit, mais quand Yanagi et les autres lui parlent de la performance de leurs radars, le chef canonier leur répond qu'il avait justement l'intention de suggérer cette opération à Umezu. Sur le chemin les menant aux Aléoutiennes, plusieurs hommes, dont Yanagi, s'émerveillent en regardant une baleine à bosse. Puis, ils reçoivent l'aval de la marine qui leur fournit un navire de transport, le Heianmaru, qui est, comme l'explique Yanagi, le jumeau du Hikawamaru, exposé dans un parc à leur époque. Alors qu'ils sont près de Kiska, une flotte américaine se montre sur les radars. Le Heianmaru va dans la baie de Kiska, tandis que le Mirai arrête ses moteurs, espérant que les américains ne les voient pas à travers la brume épaisse. Mais ceux-ci font feu et le croiseur évite les obus de justesse. Kadomatsu fait ensuite manoeuvrer le Mirai entre les navires adverses et détruit leur poste de commandement de tir. A un moment, ils ne peuvent éviter un impact avec un autre navire. Le choc est rude et le pont appelle le CIC pour signaler qu'Umezu a perdu connaissance après s'être cogné. Le commandant en second ordonne à tout le monde de rester à son poste jusqu'à la fin de la riposte. Après cela, alors que seul un navire américain, le North Carolina, est resté sur place, tous s'aperçoivent que les radars sont parasités. Kikuchi explique que c'est un phénomène magnétique naturel et suggère d'utiliser la méthode armageddon pour couler le North Carolina. Mais Kadomatsu veut rester fidèle à ses idées et fait confiance à l'équipage. Il ordonne à Oguri et ses hommes, dont Yanagi, de sortir pour retrouver à l'oeil nu le navire américain...

    Volume 10

    Oguri entend des bruits de moteur et ordonne à Yanagi de vérifier avec la caméra infrarouge. Ils voient alors les flammes d'une explosion et envoient les images au CIC. Puis le Mirai tire des missiles et parvient à couler le North Carolina avant que celui-ci ne puisse riposter. Les hommes d'Attu et de Kiska sont tirés d'affaire et le croiseur peut prendre le chemin du retour vers Yokosuka. Ensuite, Umezu étant toujours blessé, c'est Kadomatsu qui commande le navire. Il autorise l'équipage à mettre les uniformes de la marine impériale pour que les hommes qu'ils ont sauvé puissent les remercier. Emu, Yanagi se met à pleurer, et dit à ses camarades qu'il aurait voulu que ses parents le voient ainsi. Après cela, Umezu doit quitter le Mirai pour être hospitalisé. En chaise roulante, il se lève péniblement et parle à son équipage, qui est rassemblé sur le pont arrière, pour qu'ils gardent le moral, passant le commandement du Mirai à Kadomatsu. Par la suite, ce dernier apprend que le lieutenant Tsuda se trouve à Shanghai et qu'il se fait passer pour un journaliste. Kadomatsu se rend alors dans la salle des archives avec Kikuchi et Yanagi pour essayer de comprendre ce que Tsuda compte faire. Ils découvrent que l'équipe dont il fait partie va se rendre en Allemagne par un vol sans escale à bord d'un A-26. Dans leur histoire, comme le dit Yanagi, cet appareil a disparu en vol, mais comme Yamamoto a envoyé des techniciens pour accélérer son achèvement, il se pourrait qu'il parvienne à destination. On ne voit plus Yanagi par la suite dans ce tome.

    Volume 12

    Alors qu'ils apprennent que Tsuda est décédé en Allemagne, les membres du Mirai font maintenant des patrouilles pour trouver et neutraliser les sous-marins américains. Ils doivent en effet camoufler la réduction du front de la marine et son changement de base de Truk à Palau. Le temps passe et ils finissent par se retrouver en 1943. Le premier jour de l'an, à l'exception de ceux qui sont de garde, tous les membres du Mirai, dont Yanagi, se réunissent sur le pont pour prier face au soleil levant. Un soir, ils reçoivent un appel de détresse d'un navire de transport de civils, et décident d'aller à son secours. A bord d'une petite embarcation, Yanagi et ses collègues mettent des canots de sauvetage à disposition des rescapés. Ils leur annoncent que les secours vont arriver dans 3 heures, mais que ceux qui ont besoin de soins urgents peuvent se manifester. Après cette opération de sauvetage, le croiseur se rend dans un port où sont stationnés les sous-marins américains qu'ils ont intercepté. C'est la dernière apparition de Yanagi dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Yamamoto demande maintenant au Mirai de participer au retrait des troupes de la Nouvelle-Guinée. Mais les membres du croiseur ont tous en tête la tragédie du détroit de Dampier qui, dans leur histoire, a vu 8 navires de transport couler avec leurs passagers, à cause de l'aviation américaine qui contrôle ce détroit. Cela veut dire que s'ils décident d'agir, ils devront plus que probablement affronter les américains de manière directe, causant de nombreuses pertes humaines. Du coup, durant la réunion des officiers du Mirai, à laquelle participe aussi Yanagi pour sa connaissance historique, 2 côtés se forment entre ceux qui veulent agir et ceux qui trouvent cela trop dangereux. Yanagi évoque les bombes à ricochets qui devraient bientôt apparaître. Kadomatsu finit par décider d'envoyer Kikuchi à Rabaul pour négocier un changement du plan avec la marine impériale. Alors que celles-ci sont au point mort, Kadomatsu suggère de lancer une attaque préventive sur les aérodromes américains, limitant ainsi les victimes américaines, ce que la marine accepte. Après cette opération, le croiseur suit de loin le convoi de transport mais alors que ceux-ci atteignent le détroit, une centaine d'appareils américains, des chasseurs et des bombardiers, apparaissent et prennent pour cible le Mirai. Après une salve de missiles, ils doivent utiliser le canon de 127 mm car les zéros censés protéger le convoi attaquent les avions américains et le croiseur ne peut les distinguer les uns des autres. Puis les bombardiers font leur approche par l'arrière du Mirai, son point faible, et la mitraillette CIWS entre en action avec efficacité. Cependant, son chargeur se vide rapidement et Oguri se porte volontaire pour aller le recharger avec Yonekura. Il ordonne aussi à Yanagi de venir avec eux. Alors qu'ils sont occupés, Yanagi aperçoit un havoc qui vient dans leur direction. Le chef navigateur réagit et plaque tout le monde à terre. L'instant d'après, ils comprennent qu'ils ont été sauvés par Satake qui a décollé avec son umitori et qui a abattu le havoc...

    Volume 14

    Alors que l'umitori abat 2 autres bombardiers, Oguri dit à Yanagi et Yonekura qu'ils devraient continuer le ravitaillement du CIWS. Cependant, après avoir perdu l'utilisation de la mitrailleuse de l'umitori suite à l'attaque d'un A-20, Satake éjecte Hayashibara et fonce pour s'interposer entre 2 bombes et le Mirai. Yanagi est projeté en arrière par le choc de l'impact, tout comme Oguri et Yonekura. Tous les 3 reprennent leurs esprits puis continuent le ravitaillement qui est presque terminé. Une fois fait, le chef navigateur plaque Yanagi au sol et le CIWS se met en marche. Le B-17 qui les attaquait, bien que fortement endommagé, reprend de l'altitude et explose peu après être passé juste au-dessus du Mirai, sous les yeux ébahis de Yanagi. Le retrait de la Nouvelle-Guinée peut alors se poursuivre et quelques temps après l'opération, alors qu'il est dans le réfectoire, Yanagi entend à la radio que le Japon aurait abattu 300 appareils américains, sans faire aucune mention du croiseur ou de l'umitori, ce qui signifie que la marine impériale les considère encore comme des fantômes. Quelques jours plus tard, Yamamoto se déplace en personne, en compagnie de Taki, et vient présenter ses condoléances devant l'autel consacré à Satake, dont seul le casque a été retrouvé. Il lit aussi à voix haute une lettre écrite par Umezu, qui a appris le décès du lieutenant, et qui prie pour que son équipage surmonte cette épreuve. On ne voit plus Yanagi ensuite dans ce tome.

    Volume 15

    Après des réparations et un ravitaillement, le Mirai reprend ses opérations de détection de sous-marins. Après en avoir repéré un grâce au SH60J, le croiseur lance un asroc qu'il détruit un peu avant l'impact. Ainsi, le sous-marin endommagé doit faire une émersion. Et Yanagi, Asô et Yonekura observent un sous-marin de type USS gato fait surface. Mais le marin Noguchi fait une remarque déplacée à propos du capitaine Kadomatsu et un autre soldat le frappe pour cela. Yanagi tente de maîtriser ce dernier puis Asô intervient pour calmer les esprits et envoie Noguchi à l'infirmerie pour son nez en sang. Un soir, alors qu'il est en train de lire, Yanagi entend une conversation entre Kadomatsu et Kikuchi par l'intermédiaire de la radio interne du navire. Le chef navigateur, qui annonce la mort de Yamamoto le 18 avril, comme dans l'histoire, veut arrêter la surveillance et prendre une part plus importante dans la guerre. Le commandant en second craint que si le Japon gagne, le passage vers la démocratie ne soit mise en péril face à l'autorité militaire, et refuse donc ce changement de position. Kikuchi veut tout de même miser sur la puissance du Mirai mais Kadomatsu ne change pas d'avis. Le chef navigateur prend alors le contrôle du croiseur et Yanagi se retrouve sous la menace d'une arme par ses collègues. Cependant, Noguchi et le lieutenant Tachibana commencent à se battre et finalement, Noguchi se fait tirer dessus. plusieurs personnes vont sur le lieu du drame, dont Yanagi, et Kadomatsu intervient, envoyant le blessé à l'infirmerie et demandant à Tachibana, qui lui est resté fidèle, de lui donner son arme. Le commandant en second décide ensuite de quitter le navire pour assurer la sécurité de son équipage, et dit à ceux qui veulent l'accompagner qu'ils peuvent partir eux aussi, à l'exception d'Oguri. Plus tard, à l'infirmerie, Momoi remet des médicaments à Asô et Yanagi pour leur séjour sur terre. La femme, en colère, pense que c'est une mauvaise idée de partir alors que les affrontements seront encore plus rudes à l'avenir. Mais pour Asô, en restant à bord plus longtemps, Kadomatsu prenait le risque d'une confrontation encore plus violente. Alors qu'ils descendent à terre, les 5 hommes qui partent ont la surprise de voir que le reste de l'équipage vient les saluer...

    Volume 16

    Alors que Kadomatsu et ses hommes s'apprêtent à partir, ils ont la surprise de voir Kusaka, en uniforme, descendre de voiture. Tous craignent une bagarre entre les 2 capitaines, mais celle-ci n'a pas lieu et Kadomatsu préfère s'en aller. Après avoir passé une nuit à Palau, le groupe se rend à Yokosuka pour rendre visite à Umezu qui va mieux. Puis, ils vont à Tokyo pour assister aux funérailles publiques de Yamamoto, et pour permettre à Kadomatsu de prendre contact avec Yonai. Pendant que tous les 2 sont chez l'amiral, Yanagi, Asô et Shinohara attendent dans un café. Ce dernier a constaté les mines tristes de la population et est choqué de savoir que certain veulent construire un temple Yamamoto. Il critique aussi les victoires annoncées à la radio que personne ne peut croire. Yanagi se rappelle alors que le père du lieutenant était dans la force de défense terrestre. Comme le capitaine tarde à revenir, Shinohara suggère à Asô et Yanagi de retourner sans lui à Yokosuka. Une fois dans la rue, Yanagi et Asô sont d'accord de ne pas prendre directement le tramway et de se séparer. Cependant, le soir même, Kadomatsu et le lieutenant ne sont toujours pas revenus à la base de la marine. Asô songe donc à prévenir la marine dès le lendemain matin. En avertissant l'amiral Toyoda, celui-ci leur dit qu'il a été informé par Yonai que les 2 officiers ont été appréhendés par la police spéciale. Quelqu'un est d'ailleurs déjà en route pour les libérer. Malheureusement, Shinohara n'a pas survécu à la torture de la police spéciale. Les 4 membres restants du groupe vont donc répandre ses cendres dans la baie, et Kadomatsu annonce qu'il a l'intention de reprendre le Mirai. Yanagi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Maître Fujiki

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Katagiri

    scan 1595Volume 10

    Après les réparations sur le Mirai, Kadomatsu revient à bord avec un bras en bandoulière, et le croiseur se dirige vers les îles d'Attu et de Kiska afin d'y sauver les 4.000 soldats qui s'y trouvent et qui vont bientôt subir une attaque des américains. Durant cette opération, le Mirai est confronté à une flotte américaine. Lors de la bataille, le capitaine Umezu se blesse violemment à la tête et cède son commandement à Kadomatsu. Les membres du croiseur parviennent à repousser les américains en ne coulant qu'un seul de leurs navires et les hommes sauvés lors de cette mission souhaitent remercier leurs sauveurs. C'est pourquoi le capitaine Taki de la marine impériale suggère à Kadomatsu de mettre des uniformes de son époque, pour éviter de les mettre au courant de la véritable identité du Mirai. Kadomatsu accepte, et Katagiri en profite pour faire des photos des membres du croiseur en tenue de la marine impériale. Il propose au chef cuistot de faire aussi une photo de lui, mais l'homme refuse gentillement. Pourtant, en voyant l'émotion de Yanagi, il change d'avis et demande au journaliste de le prendre en photo. Katagiri est d'accord et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    Volume 12

    Afin d'aider la marine impériale dans sa volonté de réduire la ligne de front, le Mirai fait des patrouilles pour repérer les sous-marins américains. Après l'arrivée de la flotte combinée à Palau, c'est au tour des civils de quitter Truk, et un navire de transport, le Chôan maru, est attaqué et coulé par un sous-marin. Le croiseur arrive cependant à temps pour sauver un maximum de personnes. Par la suite, Katagiri interroge Kikuchi. Du fait de la réduction du front, la bataille de Saipan qui devrait se dérouler en juin 1944 risque bien d'avoir lieu plus tôt. Et si les Etats-Unis prennent Saipan, ils pourront bombarder Tokyo avec leurs B-29. Le journaliste demande alors l'avis du chef canonier là-dessus. Ce dernier répond qu'il est difficile de prévoir une issue à la guerre durant l'année 1943 dans laquelle ils viennent juste de rentrer, en ajoutant que la différence technologique sera décisive. Katagiri demande ensuite si Kikuchi a gardé son instinct. En effet, pour lui, même s'il n'a plus de rédaction, il continue son travail de journaliste, de même que l'équipage du Mirai essaie de rester la Jieitai. Mais le chef canonier met du temps à répondre, et Katagiri se demande pourquoi. Il n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 14

    Le Mirai participe à l'opération de retrait de la Nouvelle-Guinée, et pour éviter un trop rude affrontement avec l'aviation américaine qui domine le détroit de Dampier, et ainsi limiter les pertes humaines, Kadomatsu demande à la marine impériale d'attaquer les aérodromes de Port Moresby, grâce aux nombreuses informations fournies par l'umitori, qui est allé là-bas en reconnaissance. La marine accepte et tout semble bien se passer, mais une escadrille d'une centaine d'appareils américains, des chasseurs et des bombardiers, semble avoir échappé à la destruction et prennent pour cible, non pas le convoi de transport, mais le Mirai. Durant la bataille, le lieutenant Satake, son arme étant hors-service, choisit de s'interposer entre 2 bombes et le croiseur qui ne peut plus éviter ces 2 dernières. Lors du choc, le croiseur, qui est à proximité, est fort secoué, et Katagiri est projeté contre un mur. Après ce décès tragique, le Mirai parvient à repousser l'offensive américaine et à terminer l'opération de retrait de 22.000 soldats de l'armée de terre. Quelques temps plus tard, le journaliste va faire des photos de l'autel consacré à Satake, dont seul le casque a été retrouvé, en présence d'Oguri. Celui-ci est très embêté car selon lui, ils ont perdu celui qu'il ne fallait pas perdre. En effet, en érigeant le lieutenant en héro, les membres du croiseur vont maintenant combattre avec leur coeur et non leur tête. De plus, Kikuchi est de plus en plus attiré par l'idée d'avoir une action plus active dans la guerre, ce qui augmente les tensions avec Kadomatsu qui s'en est aperçu. Hors, tous les 2 sont têtus. Katagiri demande alors au chef navigateur ce qu'il fera s'il y a une scission à bord. Oguri lui répond que c'est pour cela qu'il est très embêté. On ne voit plus Katagiri par la suite dans ce tome.

    Volume 15

    Après le ravitaillement, le Mirai repart pour une opération de surveillance sous-marine. Durant celle-ci, ils neutralisent au moins un sous-marin. Mais un soir, une conversation entre Kadomatsu et Kikuchi passe sur la radio interne du navire. Le chef canonier souhaite participer activement à la guerre mais le commandant en second n'est pas d'accord car pour lui, une victoire du Japon ne permettra pas la transition vers la démocratie à cause de l'autorité trop importante de l'armée à ce moment-là. Mais Kikuchi veut toutefois miser sur la puissance du Mirai. Comme Kadomatsu reste sur ses positions, son ami décide de prendre le contrôle du navire par la force et menace ceux qui soutiennent le commandant en second. Cependant, une altercation éclate entre le lieutenant Tachibana, fidèle à Kadomatsu, et Noguchi, le mutin. Ce dernier finit par être blessé par balle et plusieurs personnes viennent sur les lieux du drame, dont Katagiri. A la surprise générale, Kadomatsu vient, prend Noguchi qu'il confir à Asô pour l'emmener à l'infirmerie, puis demande à Tachibana de lui remettre son arme. Puis, il annonce qu'il a pris la décision de quitter le croiseur pour assurer la sécurité de son équipage, et ceux qui veulent peuvent l'accompagner, à l'exception d'Oguri qui doit rester. Tout le monde, y compris le journaliste, est étonné par ce choix. On ne voit plus Katagiri par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Chef Ôme

    scan 1591Volume 9

    Dans la cafétaria, Ôme joue au mah-jong avec Sugimoto et il remporte la partie car son adversaire n'est pas dans un bon jour. Les hommes sont un peu déprimés car il ne savent pas quoi faire, et ils demandent à Yanagi s'il n'y a pas une accalmie durant cette période de la guerre dans leur histoire. Celui-ci répond que oui dans le sud, mais dans le nord, dans les Aléoutiennes, les îles d'Attu et de Kiska devraient bientôt être reprises par les américains. De plus, avec la réduction de la ligne de front à Guadalcanal, l'opération américaine devrait être avancée. Ôme suggère alors d'aller sauver les 4.000 hommes coincés là-bas, plutôt que de rester à Truk à ne rien faire. A ce moment, Kikuchi intervient, accompagné d'Oguri, et parle du danger d'aller là-bas. Mais il est pour cette mission et compte la proposer à Umezu. Celui-ci est d'accord et un peu plus tard, ils reçoivent l'aval de la marine impériale qui leur fournit aussi un navire de transport, l'Heianmaru. Alors qu'ils arrivent à proximité de Kiska, Ôme signale la présence d'une flotte de 12 navires, sans doute américains. Cette flotte, dont 3 navires de transport, doit sans doute amener les troupes pour attaquer les 2 îles. Umezu décide de prévenir l'Heianmaru pour qu'il aille dans la baie de Kiska, tandis que le Mirai attend de voir si les américains vont les repérer malgré la brume épaisse. Ôme voit alors un signal sur la caméra infrarouge et comprend qu'il s'agit d'une communication par signaux lumineux, sans en comprendre le texte. Umezu choisit de remettre les moteurs en route et ils évitent de justesse les obus que les américains ont tiré. Tandis qu'Umezu emmène l'officier de liaison, le capitaine Taki, en salle des communications, Kadomatsu dirige la riposte et fait manoeuvrer le Mirai entre les navires adverses tout en détruisant les postes de commandement de tirs. Mais Ôme observe le changement de cap d'un navire suite à un impact d'obus amis, et le choc avec le croiseur est inévitable. Le pont annonce qu'Umezu a perdu conscience suite à un choc mais Kadomatsu veut d'abord continuer la manoeuvre avant d'aller aux nouvelles. Seul le navire principal reste pour se battre mais soudain, tous les écrans sont parasités. Pour Kikuchi, cela est dû à un phénomène magnétique naturel, et il suggère de balancer toutes leur munitions avec la méthode armagéddon, ce qui étonne Ôme. Mais le capitaine en second veut rester un homme du 21ème siècle et fait confiance en son équipage pour retrouver le navire...

    Volume 10

    Oguri et ses hommes repèrent les flammes d'une explosion et transmettent les images de la caméra infrarouge au CIC. Après confirmation qu'il s'agit d'un navire américain, Kikuchi ordonne la saisie des données. Ôme donne l'estimation de sa vitesse, de sa direction et de son orientation et Kadomatsu autorise le tir de 3 missiles. Juste après, tous attendent de voir si le North Carolina va riposter. Mais ce n'est pas le cas et le navire américain coule. Les hommes de Kiska et Attu sont donc sauvés. Ceux-ci veulent remercier leurs sauveurs et pour cela, Kadomatsu autorise l'équipage à porter l'uniforme de la marine impériale, Umezu étant incapable d'assurer le commandement du Mirai. Celui-ci devant être hospitalisé, il s'apprête à quitter le croiseur en chaise roulante. Tout l'équipage, dont Ôme, est rassemblé sur le pont arrière, et Umezu se lève pour leur donner un petit speech d'encouragement, ainsi que pour passer officiellement le commandement à son second. Ôme n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 12

    Sur son écran, Ôme suit la flotte combinée qui déplace sa base de Truk à Palau. Il remarque que la coordination est incroyablement précise. Kadomatsu lui demande alors de le mettre en contact avec l'umitori qui patrouille dans la zone pour voir s'il n'y a pas de sous-marin américain. Peu après cette opération débute l'année 1943. Pour le lever du jour du premier jour de l'an, tous les membres de l'équipage, dont Ôme, à l'exception de ceux qui sont de garde, sont sur le pont pour prier face au soleil levant. Puis, un soir, Ôme capte un signal de détresse venant du Chôan maru, un navire qui transporte maintenant les civils venant de Truk. Il repère aussi un autre signal qui vient d'apparaître auprès du Chôan maru, sans doute un sous-marin. Kadomatsu ordonne alors d'envoyer d'urgence l'umitori et on ne voit plus Ôme par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    L'umitori neutralise le sous-marin et le Mirai sauve plusieurs rescapés du Chôan maru en attendant les secours de la marine impériale. Ensuite, Yamamoto demande l'aide du croiseur pour le retrait des 22.000 hommes de Nouvelle-Guinée. Mais les membres du Mirai se rappellent alors la tragédie du détroit de Dampier, lieu dominé par l'aviation américaine. Ils savent qu'ils ne pourront éviter l'affrontement à cet endroit si ils agissent comme demandé par la marine impériale. C'est alors qu'ils évoquent l'idée de lancer une attaque préventive sur l'aérodrome pour limiter les pertes américaines. L'opération est acceptée et l'umitori filme l'attaque de loin. Dans le CIC, tout le monde, y compris Ôme, regarde les images tout en étant d'accord que cette action n'est pas dans leur nature. Après cela, Ôme suit attentivement le déplacement du convoi de transport vers le détroit. Soudain, une centaine d'appareils américains, des chasseurs et des bombardiers, apparaissent sur l'écran, ayant fait leur approche depuis l'arrière de la montagne. Kikuchi fait lancer des missiles et Ôme confirme 12 cibles abattues, puis le groupe se divise en 2. Ôme demande alors l'arret des tirs car les zéros de protection du convoi sont venus attaquer l'escadrille américaine. Le croiseur doit utiliser son canon de 127 mm mais l'un des bombardiers parvient ensuite à lancer 2 bombes dans l'angle mort du navire, à l'arrière. Ôme annonce la mise en action de la mitraillette puis la desctruction des bombes, à seulement 300 mètres du Mirai. Puis, Ôme voit 2 autres appareils qui s'approchent eux aussi par l'arrière. La mitraillette fait son travail mais son chargeur est vide...

    Volume 14

    Oguri, Yanagi et Yonekura sortent pour recharger le CIWS, et Satake décolle avec l'umitori pour les couvrir. Mais après avoir subi l'attaque d'un A-20, sa mitrailleuse est hors-service, et il aperçoit 2 bombes qui s'approchent du Mirai par l'arrière. Satake éjecte son copilote, Hayashibara, et Ôme voit sur son écran que l'umitori fonce sur les 2 bombes, n'ayant plus d'arme à utiliser. L'instant après l'impact, les 3 échos ont disparu du radar. Mais Ôme n'a pas le temps de souffler car il vit un gros appareil qui s'approche par l'arrière à tribord. Le CIWS est rechargé juste à temps et prend pour cible le B-17. Celui-ci, sérieusement touché, reprend de l'altitude et passe au-dessus du croiseur avant d'exploser un peu plus loin. Le reste de l'escadrille américaine bat en retraite et le Mirai peut se mettre à la recherche des survivants de l'umitori. C'est la dernière apparition d'Ôme dans ce tome.

    Volume 15

    Après l'opération de retrait de la Nouvelle-Guinée, le Mirai retourne à Palau pour les réparations et le ravitaillement. Là-bas, alors qu'il est en train de manger au réfectoire, Ôme reçoit la visite d'Oguri qui lui demande si Kikuchi n'est pas venu lui parler. Avec les tensions qu'il y a à bord entre le commandant en second et le chef canonier, le chef navigateur sait que ce dernier aura besoin de l'appui du spécialiste du système aegis pour prendre le contrôle du croiseur. Oguri se dit très embêté par la situation invite Ôme sur le pont à 20 heures pour discuter calmement. Ôme se rend ensuite dans le quartier des maîtres d'équipage, où il rencontre le chef Ashikawa à qui il demande son avis. Celui-ci dit avoir du respect pour Kadomatsu mais aussi trouver que ce que dit Kikuchi a du sens. Il veut que leurs actions et la mort de leurs camarades aient du sens. Ôme est hésitant car auparavant, ils avaient toujours obéi aux politiciens et que maintenant, ils doivent prendre une décision alors qu'ils devraient juste manoeuvrer un navire comme ordonné. Ashikawa se demande alors pourquoi Ôme voulait son avis. Ce dernier va ensuite dans le CIC où il attend presque que le Mirai lui dise ce qu'il veut. Le chef canonier l'interrompt dans ses pensées, et Ôme dit qu'il n'a jamais pris de décision car il est un militaire et ce n'est pas à eux à faire des choix. Mais pour Kikuchi, ce n'est pas parce qu'ils sont des militaires mais parce qu'ils ont perdu la guerre, et il veut gagner non pas parce qu'il est japonais mais parce qu'il veut garder cette liberté de décision. Il pense que son ami refuse d'admettre que choisir une vie plutôt qu'une autre revient à tuer, ne pouvant sauver tout le monde. Pour la bataille qui se prépare à Saipan, ils auront besoin de tout le potentiel du système aegis, c'est-à-dire de son spécialiste comme le rappelle Ôme qui semble avoir fait son choix. Par la suite, le croiseur part en mer pour patrouiller et nautralise notamment un sous-marin en faisant exploser un asroc à proximité et le forçant ainsi à faire une émersion. Ôme reçoit une arme de la marine impériale et, durant une réunion des mutins, il pose la question de ce qu'il devra faire si la personne qu'il menace refuse d'obtempérer. Le lieutenant Kirino lui répond qu'il devra le considérer comm d'une ennemi et que tous doivent être capables 'appuyer sur la détente. Un soir, Kikuchi part parler avec Kadomatsu et place un micro pour que tout le navire puisse entendre la conversation. Le commandant en second refuse de suivre son ami, et celui-ci prend le contrôle du navire. Ôme apprend qu'Oguri se trouve étonnamment dans la salle de transmission, et il fonce pour aller le mettre en joue. Peu impressionné, le chef navigateur lui ordonne de l'amener auprès du chef canonier car sinon il fait exploser le navire. Mais une bagarre éclate et le amtelot Noguchi est blessé. Plusieurs personnes se rendent sur place, dont Ôme, et Kadomatsu intervient en prenant le blessé pour le conduire à l'infirmerie, puis en demandant au lieutenant Tachibana qui lui était resté fidèle, de lui remettre son arme. Il annonce alors qu'il va quitter temporairement le navire pour la sécurité de son équipage, et que ceux qui veulent le suivre peuvent l'accompagner, à l'exception d'Oguri. Lorsque le commandant en second et 4 autres personnes partent, le reste de l'équipage, dont Ôme, vient les saluer...

    Volume 16

    Lors de la première réunion sans Kadomatsu à bord, Kikuchi annonce à l'équipage du Mirai qu'ils vont attaquer l'armée anglaise en Inde. Leur principaux objectifs sont les villes de Dhaka et Chittagong dans l'actuel Bangladesh, Columbo sur l'île de Ceylan, et Bombay dans la mer d'Oman. Les défenses anglaises en Inde sont faibles et comme cette zone est importante pour l'Angleterre, non seulement pour ses ressources, mais aussi pour la maîtrise de ses colonies, Churchill n'aura d'autre choix que de demander à Roosevelt de presser son attaque dans le Pacifique, sans que tout les préparatifs ne soient terminés, pour détourner l'armée japonaise de l'Inde. Le Japon n'étant pas assez puissant pour envahir l'Inde, il s'agit juste d'affaiblir suffisamment les défenses anglaises pour que les mouvements pour l'indépendance ne se réveillent. Ôme écoute attentivement, sans réagir, et c'est sa seule apparition dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Lieutenant Momoi

    scan 1592Volume 9

    Suite au retour de Kadomatsu sur le Mirai, le croiseur reçoit la visite du ministre de l'intérieur, Kôichi Kito, le plus proche conseiller de l'empereur. Celui-ci pourrait être influencé par Kito pour mettre un terme la guerre, mais le ministre refuse de lui parler du Mirai car avec la pression de l'armée de terre et du peuple qui a soif de victoire, cela le mettrait en danger alors que c'est justement sa mission première. Après cette visite, le croiseur doit se rendre à Truk et y attendre son sort. Mais les hommes du navire commencent à discuter entre eux et voudraient aller plutôt aider les 4.000 hommes qui se trouvent sur les îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes. La rumeur prend de l'ampleur à bord du Mirai et un homme que soigne Momoi la met au courant de ce projet. Comme cela a l'air de le mettre de bonne humeur, le lieutenant lui met une tape d'encouragement, mais juste sur sa blessure. La marine accepte cette opération et fournit un navire de transport, ainsi qu'un officier de liaison qui n'est autre que le capitaine Taki, celui-ci qui, à bord de son sous-marin, avait tenté de couler le croiseur en l'opposant aux américains. Alors qu'ils s'approchent de Kiska, ils repèrent une flotte américaine qui fait feu sur le Mirai, malgré la brume épaisse. Le croiseur esquive les obus de justesse, mais l'agitation fait tomber les médicaments de l'infirmerie, et Momoi se cramponne, protégée par son casque et son gilet de sauvetage. Ensuite, Kadomatsu fait faire des manoeuvres au navire mais annonce à un moment à l'équipage qu'il doit se préparer à un impact. Peu après celui-ci, Taki arrive à l'infirmerie en transportant Umezu qui s'est cogné violemment à la tête et qui a perdu conscience. Le lieutenant n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 10

    Le Mirai finit par repousser les navires américains, ne coulant qu'un seul d'entre eux, le plus important, après une bataille tendue. Continuant ses soins sur le capitaine Umezu, Momoi pense qu'il est préférable de lui faire passer des examens à terre. Pour cela, Taki dit qu'il va faire le nécessaire pour qu'Umezu soit admis à l'hôpital militaire de Yokosuka. Un peu plsu tard, Kadomatsu vient rendre visite au commandant à l'infirmerie, et le lieutenant écoute de temps en temps la conversation. Momoi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 12

    Après le départ du capitaine Umezu pour l'hôpital militaire de Yokosuka, c'est Kadomatsu qui a les commandes du Mirai. Le navire fait des patrouilles pour repérer les sous-marins américains et les neutraliser. Ainsi, ils permettent à la flotte combinée de déplacer sa base de Truk à Palau, sans que les Etats-Unis en soit avertit. Mais le croiseur apprend le décès du lieutenant Tsuda en Allemagne, qui se faisait passer pour un journaliste, lors d'une mission secrète confiée par Yamamoto. Personne ne connaît l'objectif de cette mission, mais Momoi va prier pour Tsuda devant une photo du jeune homme en compagnie du lieutenant Yonekura et du chef Sugimoto. Le premier jour de l'année 1943, tout l'équipage qui n'est pas de garde, dont Momoi, se met à prier sur le pont, face au soleil levant. Par la suite, le Mirai vient en aide à un navire de transport civil qui avait aussi quitté Truk et qui s'est fait attaqué par un sous-marin. Les membres du croiseur ne prennent à leur bord que les blessés les plus graves, nécessitant des soins urgents. Ainsi, 6 personnes arrivent à l'infirmerie, dont une femme qui a avalé du kérosène et à qui Momoi fait un lavage d'estomac, un enfant brûlé et toujours inconscient, et un homme qui disait avoir perdu son insuline et à qui le lieutenant en a administré. Ensuite, Kadomatsu vient aux nouvelles et Momoi lui fait son rapport. On ne voit plus Momoi par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivante.

    Volume 13

    Après le sauvetage des passagers du Chôan maru, Yamamoto demande l'aide du Mirai pour le retrait des 22.000 soldats de Nouvelle-Guinée. Mais tous les membres du croiseur connaissent l'histoire de la tragédie de Dampier, et participer à cette opération dans le détroit qui est sous le contrôle de l'aviation américaine signifie prendre une part active dans la guerre. Du coup, lors de la réunion des officiers, 2 camps s'opposent, entre ceux qui veulent agir et ceux qui trouvent cela trop dangereux. Momoi est présente mais reste silencieuse, debout contre le mur. Pour Kadomatsu, il faudrait changer la date ou l'itinéraire, ou en tout cas trouver un moyen d'éviter toute confrontation avec les américains et prendre ainsi moins de risques pour le Mirai. Il confie à Kikuchi la tâche d'aller négocier avec la marine impériale dans ce sens. Finalement, ils trouvent un moyen en décidant de lancer une attaque préventive sur l'aérodrome de Seven Miles, détruisant tous les bombardiers au sol et limitant ainsi le nombre de victimes du côté américain. Pourtant, peu avant la tombée de la nuit, alors que le convoi de transport est presque arrivé au détroit de Dampier, une centaine d'appareils américains, des chasseurs et des bombardiers, apparaissent sur les écrans et prennent le croiseur pour cible. Le Mirai est obligé de combattre et durant l'assaut, l'un des bombardiers lâche des bombes à ricochet. Celles-ci sont détruites à 300 mètres à peine du croiseur, et les médicaments de l'infirmerie sont une nouvelle fois secoués, Momoi tentant tant bien que mal de maintenir tout en place...

    Volume 15

    Durant la suite de la bataille contre l'escadrille américaine, Satake finit par se sacrifier en s'interposant avec son umitori entre 2 bombes et le Mirai. Le croiseur repousse les autres bombardiers puis poursuit l'opération de retrait de la Nouvelle-Guinée sans autre incident. De retour à Palau, ils reçoivent la visite de Yamamoto et Taki qui viennent apporter une lettre d'Umezu. Après les réparations et le ravitaillement, le Mirai repart en mer pour une nouvelle surveillance sous-marine. Après avoir neutralisé un sous-marin américain, un soldat frappe le marin Noguchi pour avoir douté du choix de Kadomatsu de continuer dans cette voie. Noguchi est envoyé par Asô à l'infirmerie, puis ce dernier vient voir Momoi. Noguchi n'a pas de fracture et Asô ne devra donc pas faire de rapport. Mais le lieutenant s'inquiète que la contestation envers le nouveau commandant se fasse entendre jusque chez elle. Asô défend Kadomatsu en calculant approximativement le nombre de vies qu'il sauve à chaque fois. Mais Momoi veut parler de ceux qui se sont rangé du côté de Kikuchi et qui veulent prendre une part plus active dans la guerre. Elle se demande pourquoi Kadomatsu ne réagit pas. Pour Asô il n'y a pas de technique pour les contrôler. Un soir, la conversation entre Kadomatsu et Kikuchi se fait entendre dans tout le navire par la voie de la radio interne. Le chaf navigateur essaie de convaincre son ami de miser sur la puissance du Mirai, mais le commandant en second craint qu'une victoire du Japon ne mène pas à la démocratie dans le pays, à cause de l'autorité de l'armée. Kikuchi prend alors le contrôle du navire par la force, menaçant ceux qui défendent Kadomatsu. Une bagarre éclate entre le lieutenant Tachibana et un mutin, Noguchi, qui se retrouve blessé par balle. Ce dernier est conduit à l'infirmerie et Kadomatsu choisit de quitter momentanément le navire pour la sécurité de son équipage, avec ceux qui souhaitent le suivre, à l'exception d'Oguri. Asô et Yanagi, qui partent, viennent prendre des médicaments chez Momoi. Celle-ci est en colère et ne comprend pas le raisonnement du commandant, alors que les affrontements vont être encore plus violents s'ils participent activement à la guerre. Elle pense que Kadomatsu a abandonné ses convictions. Mais pour Asô, c'est le contraire. Il part car il sait que rester augmenterait les risques de confrontation plus violente à bord même du croiseur. Au moment du départ de Kadomatsu et de 4 autres personnes, le reste de l'équipage, dont Momoi, vient les saluer...

    • Statut au volume 16 : Vivante.

    Lieutenant Mamoru Satake

    scan 1593Volume 9

    Peu après le retour de Kadomatsu, le Mirai reçoit la visite du ministre de l'intérieur Kôichi Kito, le plus proche conseiller de l'empereur. Mais celui-ci décide de ne pas parler à l'empereur du croiseur car s'il tentait d'arrêter la guerre à lui seul, il mettrait sa vie en danger. Par la suite, avec le soutien de Kikuchi, l'équipage évoque le souhait d'aller sauver les 4.000 hommes qui se trouvent dans les Aléoutiennes, sur les îles d'Attu et Kiska. Des hommes viennent en avertir Satake et son unité qui se montrent eux aussi enthousiasmés. Umezu finit par accepter de tenter cette mission de sauvetage et c'est la seule fois que l'on voit Satake dans ce tome.

    Volume 10

    Le Mirai se dirige donc vers les Aléoutiennes, mais sur place, il se trouve confronté à une flotte américaine venue attaquer Attu et Kiska. L'équipage doit donc les affronter pour permettre que l'évacuation se fasse en toute sécurité. Durant la bataille, Umezu se heurte violemment à la tête et perd conscience. Le croiseur s'en sort finalement bien, ne devant couler que le North Carolina, les autres navires ayant abandonné la bataille plus tôt. Mais le commandant doit être hospitalisé à Yokosuka et va donc quitter le Mirai pour un temps. Alors qu'il s'avance en chaise roulante, tout l'équipage est sur le pont arrière pour le saluer, y compris Satake. Umezu se lève péniblement et passe le commandement du croiseur à Kadomatsu. Il déclare qu'il veillera sur eux tous depuis la terre ferme et que Yokosuka sera toujours leur port. Umezu salue ensuite ses hommes, qui lui rendent celui-ci. C'est la seule apparition de Satake dans ce tome.

    Volume 11

    Quelques temps après l'opération dans les Aléoutiennes, Satake semble faire une patrouille avec l'umitori. Il apparaît au-dessus d'un sous-marin américain qui vient de faire surface et qui ne l'a pas repéré. Grâce au haut-parleur extérieur, le lieutenant demande aux américains de se rendre sans résister. Mais le commandant du sous-marin ordonne la plonge. Satake vise alors les balises du bâtiment, ainsi que l'antenne de commnication, et les détruit avec sa mitraillette. Le sous-marin étant maintenant dans l'impossibilité de plonger, le lieutenant répète son avertissement, sachant que les américains n'auront plus d'autre choix que de se rendre...

    Volume 12

    Après avoir neutralisé le sous-marin, Satake fait son rapport à Kadomatsu, le navire américain étant remorqué jusqu'à Truk par la marine impériale. Le capitaine réitère sa confiance envers le lieutenant et celui-ci suggère de le faire officier s'il meurt en mission, tout en sachant que Kadomatsu ne pourra pas le faire car il n'est pas amiral. Le Mirai continue ensuite de couvrir le déplacement de base de la marine de Truk à Palau et les membres du croiseur finissent par se retrouver en 1943. Cependant, un soir, c'est un navire de transport de civils, en provenance de Truk, qui est attaqué par un sous-marin. Le commandant en second ordonne alors le décollage en urgence de l'umitori. Le copilote de Satake lui demande pourquoi le sous-marin aurait fait surface, et le lieutenant lui répond que c'est sans doute pour économiser ses torpilles dans une zone sans navire militaire. Une quinzaine de minutes plus tard, ils arrivent sur place, mais le Chôan maru est incendié et déjà fort incliné. Le naufrage est inévitable. Puis, quand le sous-marin s'apprête à attaquer l'hélicoptère, celui-ci tire en premier en visant les canons et le mât de navigation. En quelques instants, plusieurs américains sont morts et le sous-marin est neutralisé. Ensuite, l'umitori demande l'aide du Mirai car il y a de nombreux blessés et de personnes qui n'ont pu aller sur des canots de sauvetage. Satake n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Kadomatsu et Kikuchi reviennent d'une réunion avec Yamamoto, et celui-ci leur a demandé de participer à l'opération de retrait de la Nouvelle-Guinée. Le convoi de transport devrait passer par le détroit de Dampier, contrôlé par l'aviation américaine. Tous les membres du Mirai connaissent la tragédie de ce détroit dans leur histoire, et intervenir signifie combattre les appareils américains. Du coup, lors de la réunion des officiers du croiseur, dont Satake, 2 camps positions opposées se sont affrontées, entre ceux qui veulent agir et ceux qui trouvent cela trop risqué. Satake reste silencieux mais semble perplexe. Kadomatsu intervient, et veut modifier soit la date de l'opération, soit l'itinéraire qui va être pris, soit encore trouver un moyen de limiter le risque et les pertes des 2 côtés. Il envoie donc Kikuchi en tant qu'émissaire pour négocier avec la marine. Pendant ce temps, Satake est envoyé avec l'umitori pour espionner l'aérodrome de Seven-miles. Après une vue de loin, le lieutenant choisit de s'approcher encore plus. Il évite les batteries antiaériennes mais Hayashibara, le copilote, n'est pas content de cette manoeuvre qui lui a fait peur. Kadomatsu obtient de Taki et de la marine impériale qu'ils lancent une attaque préventive sur les bombardiers au sol, limitant ainsi le nombre de victimes américaines tout en évitant la tragédie de Dampier. Satake et l'umitori filment l'attaque de loin pour transmettre les images au Mirai, puis va envoyer un signal lumineux au convoi pour dire que la voie est dégagée. De retour sur le croiseur, Kadomatsu vient le voir alors qu'il continue à faire le calcul de sa solde, même si cela est inutile. Pour lui et ses hommes, même s'ils font partie de la force aérienne, ils se considèrent comme membres du Mirai à part entière. Plus tard, Satake est réveillé par l'alarme car une escadrille de 100 appareils, chasseurs et bombardiers, viennent les attaquer. Il rassemble son unité dans la salle de briefing mais quand il entend que la mitraillette arrière ne tire plus, alors que les avions américains concentrent justement leurs attaques sur ce point, il comprend que le chargeur est vide. Il décide donc de décoller malgré les risques. Il demande l'autorisation de décoller à Kadomatsu qui le lui accorde. Une fois en vol, il porte secours à Oguri, Yanagi et Yonekura, partis charger la mitraillette, en abattant un havoc...

    Volume 14

    Hayashibara prend les commandes de tir de l'umitori et abat les 2 B-25 qui s'approchent du Mirai. Cest alors que les 25 bombardiers rescapés décident de passer à l'attaque tous ensembles. Pour pouvoir tous les avoir en ligne de mire, Satake se positionne à une altitude de 500 mètres, et il ordonne à Hayashibara de viser la première bombe car son explosion provoquera des remous qui empêcheront les autres bombes de ricocher. Le copilote réussit et un rideau d'eau se lève à cause des explosions. Cependant, un A-20 arrive par le haut et tire. Les dégâts sur l'umitori sont mineur, à part que la mitrailleuse est hors-service. Soudain, Satake aperçoit que 2 bombes sont en approche du croiseur. Le Mirai ne peut éviter l'impact qui doit avoir lieu près d'un dépôt à munitions, et le lieutenant décide donc de s'interposer. Il annonce à Hayashibara qu'il va l'éjecter et lui dit de serrer les dents. Juste avant l'impact, Satake fait un songe dans lequel il retourne dans son époque. Après 9 mois d'absence, il retrouve sa femme et son fils, qui lui présente l'uniforme qu'il va mettre pour le collège. Satake n'a pas de regrets et fonce pour intercepter les bombes. L'umitori explose et Satake décède sur le coup.

    • Statut au volume 16 : Décédé en se jetant avec l'umitori sur une bombe pour protéger le Mirai.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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  • Voici la dixième et dernière suite des résumés des tomes de la série. Ces fiches seront complétées au fur et à mesure. ATTENTION : ces résumés contiennent des spoilers (révélations de l'intrigue).

     

    Volume 41

    scan 1521Chapitres : Sillage 396 : Confession; Sillage 397 : Directives précises; Sillage 398 : Décision; Sillage 399 : Une rivière sombre et profonde; Sillage 400 : Prêts à tout; Sillage 401 : Le dernier mur; Sillage 402 : 120 secondes; Sillage 403 : Explosion en chaîne; Sillage 404 : Le canot de sauvetage.

    Nouveaux personnages : Capitaine Arleigh Burke.

    Résumé : Gravement blessé à la jambe, Kadomatsu révèle n'en avoir rien à faire de la bombe mais simplement vouloir retrouver les siens. Mais Kusaka comprend rapidement qu'il s'agit d'une ruse pour le forcer à tuer Yôsuke, laissant le champ libre au Mirai pour tirer les missiles. Sur l'USS Iowa, Mitscher autorise Kernell à prendre 4 destroyers pour aborder le Yamato. Kusaka libère la jambe de Kadomatsu, coincée derrière une caisse, puis tous les 2 se dirigent vers l'extérieur. Une fois dehors, Kusaka aperçoit les destroyers et choisit d'envoyer un message lumineux les autorisant à venir juste à l'opposé du Mirai par rapport au Yamato, perturbant ainsi le radar du Mirai. Il espère ainsi que les membres du Mirai n'oseront pas tirer. Pourtant, Asô parvient à faire son choix et déclenche le lancement des missiles. Repérant ces derniers sur son radar, Kernell prévient le Yamato et avance avec un seul destroyer. Juste avant l'impact, Kusaka pousse Yosuke à la mer puis va chercher le dernier canot de sauvetage. Cependant, il est gravement touché à la tête par une poutre en métal qui se détache suite aux explosions en chaîne. Kadomatsu s'accroche au navire du mieux qu'il peut et Kusaka reprend conscience juste à temps pour plonger à l'eau avec le canot et rejoindre Yôsuke...

    Mon avis : On sent que l'on se rapproche de la fin de la bataille avec ce tome, et que l'auteur veut en finir. Il y est beaucoup moins question de tergiverser et les grands plans, ainsi que les dessins pleine page, voire double page, prennent le pas sur les longues discussions stratégiques. Dans un certain sens, cela fait du bien car on évite ainsi de tourner en rond. Par contre, la lecture est presque trop rapide et on en profite peu. Kawaguchi continue malgré tout de bien entretenir le suspens, même si dans ce volume, les événements suivent une certaine logique et n'offrent pas de grandes surprises. Un tome prenant, qui nous tient en haleine, et qui nous laisse difficilement voir de quelle manière tout cela va se terminer. Enfin, un volume qui laisse une bonne place à l'action, comme dans un thriller. Un tome de bonne facture qui finalement ne me faire dire qu'une chose : Vivement la suite.

     

    Volume 42

    scan 1527Chapitres : Sillage 405 : Dans le sillon; Sillage 406 : Survivre !; Sillage 407 : La fin du Yamato; Sillage 408 : Un tourbillon de 60 000 tonnes; Sillage 409 : Vent du sud; Sillage 410 : Toutes les options; Sillage 411 : Fruit; Sillage 412 : La fin du voyage; Sillage 413 : Le survivant.

    Résumé : Afin d'empêcher les américains d'aborder le Yamato, les membres du Mirai font feu sur eux en évitant de les toucher. Kernell, qui doit absolument récupérer la bombe atomique, demande dès lors à Mitscher de prendre le Mirai pour cible. Pendant ce temps, Kusaka, grièvement blessé à la tête, révèle les derniers éléments de son plan à Kadomatsu. Juste après, le hangar à munitions du Yamato explose et la quille se fend en 2. Un tourbillon se crée et entraîne Kusaka et Kadomatsu avec lui. Yôsuke est obligé de lâcher la main de Kusaka afin de ne pas mourir avec lui. Sous l'eau, et toujours accroché au canot de sauvetage, il voit le cuirassé s'enfoncer dans l'obscurité avec Kusaka qui le suit. Il parvient à revenir à la surface, tandis que dans le monde, plusieurs personnes sentent que quelque chose est arrivé. Le Mirai, qui continue d'esquiver les obus, accepte de se rendre aux américains puisque son objectif est accompli. A la condition toutefois d'assurer la sécurité de ses membres d'équipage. Mitscher hésite puis accepte après avoir écouté Clark. Mais alors que les tirs s'arrêtent, l'un des derniers obus touche le Mirai. Les passagers n'ont pas le temps de réagir que le navire se brise en 2 et coule. Seuls survivent Kadomatsu et les 5 membres restants du commando. Yôsuke utilise alors le flash de l'appareil photo qu'on lui avait confié pour signaler sa localisation au destroyer de Kernell...

    Mon avis : Ce tome est celui des surprises car nous avons droit à 2 événements assez inattendus. D'abord la disparition d'un personnage que j'aurai cru encore voir jusqu'au bout, puis un incident tragique que je n'aurais jamais cru possible. De ce point de vue là, l'auteur réussit royalement son coup et nous prend de court. De plus, il maintient le suspens jusqu'au bout puisque nous ne savons pas ce que Kusaka a révéler à Kadomatsu, et la raison pour laquelle ce dernier semble si surpris, prêt à reprendre en plus le plan de son adversaire là où Kusaka l'a laissé. Nous sommes à un seul tome du dénouement final, et il m'est très difficile de savoir exactement comment ce récit va se finir, ce qui me donne pas mal de raisons de me ruer sur le dernier tome lorsqu'il sortira. En dehors de ces éléments, Kawaguchi nous montre toujours des dessins aux incroyables détails qui nous plongent presque dans un film de guerre. L'un des meilleurs tomes, malgré la quasi absence de références historiques et le rôle mineur de figures historiques.

     

    Volume 43

    scan 1648Chapitres : Sillage 414 : Prisonnier de guerre; Sillage 415 : L'homme le plus important; Sillage 416 : Deux fronts; Sillage 417 : L'heure de la décision; Sillage 418 : Une pierre tombale sans nom; Sillage 419 : Le visiteur; Sillage 420 : Ceux qui sont restés; Sillage 421 : Retour au pays; Dernier chapitre : Un nouveau départ en mer.

    Nouveaux personnages : Joseph Grew, Henry Stimson, King.

    Résumé : Kadomatsu est sauvé par Kernell qui lui annonce qu'il n'a pas l'autorisation d'aller sauver ses hommes qui se trouvent sur un canot de sauvetage. Yôsuke finit par se résigner, renonce à son identité, et prévient que la bombe atomique n'a pas été désamorcée. Après l'explosion au fond de la mer, l'amiral Spruance décide du retrait de la cinquième flotte, alors qu'Okamura apprend que le canot contenant les hommes du Mirai n'a jamais existé selon son supérieur, les condamnant à une mort certaine. Pendant ce temps, Clark menace Gould pour qu'il lui remette tous les négatifs, car toutes les informations sur le croiseur ne seront jamais dévoilées au public. Le journaliste militaire accepte toutefois d'accompagner Kadomatsu à Washington pour lui soutirer des informations qui aideront aux négociations. Yôsuke ne peut plus marcher mais la paix est signée et le Japon déclare la guerre à l'Allemagne nazie. Dans les années suivantes, Kadomatsu utilise ses connaissances historiques pour s'enrichir et manipuler dans l'ombre l'économie et la politique internationale. Treize ans après la guerre, Yôsuke va déposer comme tous les ans des fleurs sur une tombe sans nom, où le rejoint Gould qui ne peut rien publier sur le Mirai mais qui écrit quand même. Kisaragi vient rendre visite à Kadomatsu en Amérique et il apprend que Kikuchi et Momoi, qui ont beaucoup aidé Yonai pour maintenir la paix, ont disparu avec leur avion il y a 4 ans. Taki est devenu politicien, et Ishiwara et Uryû se sont retiré après la fin de la guerre. Mais Yôsuke a découvert qu'Umezu est né comme dans son histoire, à la même date et des mêmes parents. Kernell, lui, rend visite à Clark au pentagone, et tous les 2 parlent du Mirai et des rumeurs et légendes qui circulent à son sujet. Dans les années 2000, Kadomatsu est de retour au Japon, et il apprend que tous ceux qu'il a connu à bord du Mirai existent aussi dans cette époque, à part lui-même, et tous composent à nouveau l'équipage du croiseur qui est quasiment la copie conforme du navire que Yôsuke a connu. Il retrouve tous ses compagnons et les salue alors qu'ils partent en mer sans lui. Ceux-ci reviendront sans le moindre incident...

    Mon avis : Voilà une fin qui me laisse plutot perplexe. Entre satisfaction et désillusion. Il faut dire que je ne m'attendais certainement pas à cette fin. Pour moi, le gros point négatif est que Kadomatsu soit le seul survivant du Mirai et que la bombe de Kusaka ait explosé. En effet, j'ai l'impression que Yôsuke a presque complètement perdu, et que Kusaka a gagné. Le premier n'a pas su protéger l'équipage du croiseur, même pas un seul membre, et il n'a pas pu empêcher la bombe d'exploser et de changer radicalement le cours de l'histoire. Le second, lui, a obtenu le Zipang qu'il voulait. Quant à l'attitude des Etats-Unis, elle est des plus cruelle, abandonnant à une mort certaine les hommes du Mirai sur un canot, et voulant cacher à tout prix que la vérité soit dévoilée. Tout va très vite dans ce dernier tome. On pourrait même le regretter après plusieurs tomes consacrés à la bataille dans les Mariannes, et c'est un sentiment un peu amer que j'ai en tournant les dernières pages. Pourtant, l'auteur a dépeint un futur alternatif assez convainquant, et qui est loin d'être totalement rose, la reprise économique du Japon étant loin d'être celle qu'elle a eu dans notre histoire. Kawaguchi a maintenu un certain réalisme et c'est tout à son honneur. Au final, on arrive au bout d'un récit qui a été palpitant jusqu'au bout, avec pas mal de coups de théatre de la part de l'auteur, des combats d'un grand réalisme, de nombreux détails peu connus du public occidental sur la guerre du Pacifique, et il faut bien, tout comme Kadomatsu, laisser le Mirai repartir sans nous.

    Cronos


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  • Voilà la seconde suite de la première page des personnages de Zipang. Attention : ces fiches contiennents des spoilers.

     

    Capitaine de vaisseau Saburô Umezu

    scan 1630Volume 19

    Grâce à un informateur, Umezu et Kisaragi apprennent qu'une société japonaise installée au Mandchoukouo, qui est un gros distributeur d'eau avec filtre pour la métallurgie, envoie des produits qui n'est pas expédié depuis le Japon mais directement du Mandchoukouo. Le chargement devrait arriver à la gare de Nankin, et Saburô se doute qu'Ishiwara a des liens avec cette société, mais qu'il ne se montrera jamais. Pourtant, selon l'informateur, il y a un japonais qui surveille tous les chargements et les déchargements. Une fois seul avec le lieutenant, Umezu explique que le Japon aussi cherchait à obtenir la bombe atomique avec le professeur Yoshio Nishina pour l'armée de terre, et le professeur Arakatsu pour la marine. Seules 3 personnes proches de ces 2 professeurs pourraient fabriquer la bombe, dont Mansaku Kurata, qui est allé curieusement à Truk peu avant son évacuation. Kisaragi se demande s'il y a un intérêt à empêcher la construction d'une bombe alors que les Etats-Unis et l'URSS en fabriqueront plusieurs. Saburô explique que lors du projet Manhattan, personne ne savait quelles seraient les conséquences d'une telle arme, mais lui les a déjà vu. Une fois le train arrivé à Nankin, Umezu semble reconnaître Kurata et décide d'aller lui parler. Il fait semblant de l'avoir rencontré à Truk et dit s'être inquiété pour lui car le navire dans lequel il a embarqué a été attaqué par un sous-marin américain. Mais l'homme répond que si le Chôan maru avait coulé, personne ne serait vivant. Comme l'affaire du Chôan maru avait été gardée secrète pour ne pas ébruiter l'évacuation de Truk, Saburô sait qu'il s'agit bien de Kurata. Les 2 hommes suivent la marchandise et comprennent que la bombe est fabriquée dans un navire portugais, pays neutre qui ne peut être attaqué par le Japon ou la Chine. Umezu veut monter à bord, mais Kisaragi a déjà repéré plusieurs soldats qui surveillent en se faisant passer pour des ouvriers. Il préfère attendre pour trouver leur point faible. C'est la dernière apparition d'Umezu dans ce tome.

    Volume 20

    Voyant que Kurata se rend dans une auberge où il prend une chambre avec une prostituée, Umezu et Kisaragi décident d'agir à ce moment. Ils ligotent la fille puis assoment le professeur avant de la réveiller une fois qu'ils sont prêts. Saburô essaie de convaincre le scientifique de renoncer à la fabrication de la bombe, et de l'aider à jeter l'uranium. Comme Kurata refuse et veut terminer ce qu'il a commencé, Kisaragi menace de tuer la femme. Le professeur finit par céder et le lieutenant confie son arme au capitaine pour que celui-ci et le scientifique puissent sortir par une porte de derrière. Mais en arrivant près du navire portugais, Umezu et son chauffeur constatent que la grue du navire est en train de fonctionner. Saburô descend de voiture avec son otage, et ordonne que les containers que les hommes du navire sont en train de décharger, probablement l'uranium, soient ramenés à bord. Ils obéissent et le capitaine comprend qu'ils ont encore besoin de Kurata pour la fabrication de la bombe, alors que celui-ci disaient le contraire. Umezu s'enferme ensuite avec le professeur et les 2 containers dans la cabine du commandant du navire. Par le hublot, il aperçoit l'armée de terre qui se déploie sur le quai. Pour le scientifique, Saburô devrait renoncer à son projet. Mais celui-ci sait qu'il peut naviguer avec le navire sur le Yangzi Jiang, puis jeter dans la mer les containers après les avoir coulé dans du béton. Kurata comprend alors que son interlocuteur connaît le Mirai. Le capitaine entre ensuite en contact avec les hommes du navire et leur ordonne de le mettre en marche en menaçant le professeur. Mais ceux-ci ne veulent pas négocier et s'apprêtent à entrer en force dans la cabine. Le scientifique conseille à Umezu d'abandonner, mais celui-ci a confiance en ses compagnons. C'est alors qu'un navire de la marine japonaise intervient. Saburô comprend que c'est Kisaragi qui a agi et que la marine va utiliser ses prérogatives pour monter à bord, demandant la collaboration de l'armée de terre. Mais le capitaine ressent une secousse et apprend d'Ishiwara qu'ils ont décidé de saborder le navire. Kurata est prêt à partir, mais Umezu veut emporter l'un des containers avec lui pour empêcher le général de le récupérer plus tard et de fabriquer la bombe. Sur le pont, le navire tangue et le container va chuter dans la cale, mais les 2 hommes le rattrapent de justesse. Le professeur veut que Saburô le lâche car sinon il sera tué et il ne veut voir plus personne mourir sous ses yeux. Mais le capitaine ne veut pas renoncer car les japonais ne doivent pas être les premiers à avoir cette arme. Soudain, un coup de feu retentit, et Umezu est touché à la poitrine. Tous les 2 lâchent le container, et Saburo s'agrippe à la cravate du scientifique pour lui dire qu'il est le seul à pouvoir les arrêter. Ensuite, le capitaine lâche prise, puis tombe dans la cale et décède.

    • Statut au volume 20 : Décédé en faisant une chute après s'être fait tirer dessus par un soldat japonais.
    • Statut au volume 24 : Décédé en faisant une chute après s'être fait tirer dessus par un soldat japonais.

    Capitaine de frégate Yôsuke Kadomatsu

    scan 1631Volume 19

    Alors qu'ils sont en mer, le groupe de Kadomatsu lit dans les journaux que la marine est allé attaquer les anglais d'Inde en mer d'Oman, ce qui n'apparaît pas dans leur histoire. Quelques jours auparavant, ils étaient chez Yonai qui a appris que Tôjô était entré en grâce auprès de l'empereur et que la pacification précoce n'était plus à l'ordre du jour grâce à cette victoire dans l'océan indien. De plus, ils n'ont aucune nouvelle d'Umezu qui semble être parti à Nankin pour voir si Kusaka, qui est sans doute revenu d'Europe avec de l'uranium, ne fabrique pas une bombe atomique. Pourtant, ni Kusaka, ni Taki, qui ont maintenant une grande influence au sein de la marine, n'ont mentionné de l'uranium, ce qui signifie que Kusaka fait cela en cachette. Comme le Mirai est sans doute impliqué dans les déplacements de Kusaka et Taki, Yôsuke doit en reprendre le commandement. Le groupe arrive à Tsushima où ils ont rendez-vous avec un vieux sous-marin affrété par Yonai, et en pleine nuit, ils font la connaissance de son commandant, Hotta. Ils plongent au large d'Okinawa, et Kadomatsu va parler avec Hotta. Celui-ci est réserviste et est content d'avoir été rappelé. Habitué à des missions de ravitaillement qui demande beaucoup de travail pour peu de reconnaissance, il n'est pas intrigué par Yôsuke et ses hommes et se contente d'accomplir son devoir, ayant dit à ses hommes que c'est un exercice. Cependant, alors qu'ils croisent une flotte japonaise, Hotta fait plonger le sous-marin pour ne pas être repéré, et ainsi ne pas prévenir Kusaka que Kadomatsu vient récuperer le Mirai. A un moment, l'un des hommes d'Hotta veut signaler leur présence, mais son commandant l'en empêche. Après le passage de la flotte, la tension monte à bord car les hommes se demandent pourquoi ils ne peuvent pas prévenir les leurs. Yôsuke leur dit alors qu'il doit aller à Palau pour une raison précise et importante pour l'issue de la guerre, mais qu'il ne peut pas dire pourquoi. Il dépose son arme pour que tout le monde puisse l'utiliser, mais Hotta calme le jeu et fait émerger le sous-marin pour que tous puissent prendre l'air. Kadomatsu n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 20

    Dans le sous-marin, Yôsuke fait un rêve dans lequel Umezu lui dit que cela ne le dérange pas d'être surnommé le phare de jour et de ne pas savoir si son pays a une armée ou pas. Mais même si personne ne le regarde, un feu de phare doit toujours resté allumé au cas où. Il se tourne ensuite vers son second et lui dit qu'il compte sur lui. A son réveil, Kadomatsu raconte son rêve à Asô, à l'exception de la dernière partie, puis tente à nouveau de dormir avant que le sous-marin ne doivent replonger. Plus tard, peu après le 15 août, Yôsuke va voir Hotta car celui-ci a reçu un message codé destiné au second du Mirai. Ce message lui annonce qu'Umezu est décédé à Nankin et Kadomatsu ne peut retenir sa main de trembler. Ensuite, près de l'île de Luçon, le navire doit éviter les récifs. Ils avaient le choix entre passer par l'est de l'archipel des Philippines, mais il n'y aurait aucun endroit où se cacher et il se ferait rapidement repérer, ou alors passer par l'ouest puis se faufiler entre les petites îles, un trajet auquel une personne normale ne penserait même pas car cela est risqué et compliqué. Hotta et Kadomatsu ont choisi cette seconde option. Ils évitent de justesse un récif et parviennent à la mer de Sibuyan. C'est alors qu'ils entendent l'approche d'un navire. Hotta constate avec le périscope que c'est le Shimakaze et décide de faire une plongée d'urgence à 70 mètres...

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    Volume 21

    Les mines explosent au-dessus du sous-marin et les hommes voudraient fuir vers le Pacifique, mais Hotta leur répond que bouger est ce que recherche le Shimakaze pour connaître leur position. Hotta préfère plonger à 120 mètres. Mais la deuxième salve de mines est plus proche et l'une d'elle explose juste en-dessous de l'igô. Ils remontent à 80 mètres et Hotta demande à Kadomatsu de venir dans un endroit plus discret. Il dit connaître le commandant du Shimakaze, Tateishi, et ne voit que 2 solutions : abandonner ou couler le contre-torpilleur. Mais Yôsuke décide d'avoir confiance en Hotta. Celui-ci décide de démarrer les moteurs au moment où les mines de la vague suivante explosent pour couvrir le bruit. Cela marche et le sous-marin va se déposer plus loin, dans le fond de l'eau, mais le Shimakaze ne lâche pas le morceau. Hotta choisit de lancer la riposte, sans pour autant vouloir couler le contre-torpilleur. Il fait ouvrir les ballast avant et remonte à hauteur de périscope. Après avoir observé le navire, Hotta fait démarrer les moteurs en direction du Shimakaze pour passer juste en-dessous. Mais à 100 mètres de distance, il décidede faire surface et ordonne aux hommes du sas avant d'évacuer vers la salle centrale. Hotta demande alors à Kadomatsu s'il est croyant, et celui-ci répond qu'il n'a pas de prière à faire et qu'il lui fait confiance. Hotta annonce de se préparer au choc, et après avoir touché le gouvernail du contre-torpilleur, il ordonne de replonger. Le sous-marin doit encore éviter les obus tirés par le Shimakaze. Yôsuke constate que jusque là, tout s'est passé come Hotta l'avait prévu, mais si le navire peut encore manoeuvré, il ne sait pas ce qu'ils vont faire. Hotta lui dit alors que s'ils sont touchés, il faudra renoncer, mais Kadomatsu lui répond que si c'est le cas, ils iront à Palau à la nage. Tout se passe bien, et le soir, il émerge à l'abri pour constater les dégâts. L'immersion de la salle des torpilles avant ralentit le sous-marin mais ils ne peuvent pas faire de réparations en mer. Yôsuke demande à Hotta s'il était prêt à tirer des torpilles, et le commandant lui répond que oui, même s'il voulait éviter de tirer sur des alliés. Il ajoute qu'il a vu le même regard dans les yeux de Kadomatsu. Plus tard, en inspectant une carte, Yôsuke dit penser que le Mirai se trouve au nord-ouest de Palau, et souhaite observer d'abord les lieux en montant à hauteur de périscope. Ils arrivent sur place, mais le croiseur est en train de partir. Le sous-marin fait surface et envoie un message pour que Kadomatsu et ses hommes puissent monter à bord, mais Kikuchi refuse car ils sont sur une mission importante. Yôsuke demande à Hotta de mettre un canot à la mer, puis le remercie avant d'embarquer avec ses hommes. A la demande de Kadomatsu, le sous-marin replonge pour s'en aller, et tout en empêchant Yanagi de tomber en mer, Yôsuke attend la réaction de Masayuki...

    Volume 22

    Kadomatsu et ses hommes sont finalement hélitreuillés par le SH60J avant d'être ramenés à bord du Mirai. Là, Kirino leur dit que leurs déplacements seront limités et il confisque l'arme du commandant en second. Pourtant, celui-ci décide d'aller saluer Kikuchi. Dans les couloirs, il croise Kôhei, puis retrouve Masayuki sur le pont. Il annonce alors le décès de Shinohara et ses circonstances mais dit ne pas vouloir reprendre le commandement pour l'instant. Le chef canonnier fait envoyer un message au sous-marin pour les informer avoir sauvé les naufragés. Par la suite, Yôsuke reste dans sa chambre, mais le 10 septembre, tout l'équipage apprend par la radio la reddition sans conditions de l'Italie 2 jours plus tôt, comme dans leur histoire. Ensuite, arrivés près de l'atoll de Tarawa, Kikuchi doit descendre à terre avec une équipe pour diriger l'opération qui doit faire croire aux américains que les îles Gilbert, qui sont en train d'être évacuées, sont encore en pleine activité. Cette action vise à faire en sorte que les américains dépensent le plus de munitions et de carburant possible sur une île déserte. Certains membres du Mirai viennent alors parler à Kadomatsu pour qu'il profite de l'absence du chef canonnier pour reprendre le contrôle du croiseur. Mais Yôsuke ne veut pas agir aussi lâchement. C'est pourquoi il demande à Masayuki l'autorisation de l'accompagner dans sa mission. Sur l'île de Betio, le groupe constate les leurres placés par la marine impériale puis met en place les appareils de surveillance. Après les quelques jours de mission, 2 équipes sont déjà retournées à l'embarcadère et Kikuchi, sur une plage avec son ami, en profite pour lancer la conversation. Le chef canonnier mise sur la bombe, tandis que le commandant en second veut arrêter quiconque veut utiliser ou créer cette arme. C'est alors que le chef Enomoto signale l'approche de plusieurs canots. Les 2 capitaines vont voir, et ils aperçoivent l'ombre d'un sous-marin qui n'a pas été détecté par le Mirai. Ils préviennent Oguri et lui demandent d'activer l'ECM. Une fois fait, le chef navigateur leur dit qu'une des unités américaines va couper leur trajectoire de retour vers l'embarcadère et fait décoller le SH60J. Kadomatsu, Kikuchi et Enomoto sautent dans une position à moitié enterrée et attendent l'hélicoptère. Mais quand celui-ci arrive, Enomoto sort de l'abri et agite sa lampe. Il se fait repéré par un américain qui lui tire dans la gorge et le tue. Les 2 amis savent dès lors que si un seul d'entre eux survivait, le navire retrouverait son unité. Masayuki prévient le Mirai et autorise un tir de dissuasion, tout en désactivant l'ECM, pour forcer les américains à se replier. Les 2 capitaines profitent du tir du SH60J pour partir vers la plage où se trouve le croiseur. Mais le chef canonnier casse la radio en tombant et ils ne peuvent donner leur position. Yôsuke choisit d'aller seul sur la plage pour donner leur position par signaux lumineux, mais le chef canonnier lui crie dessus pour l'avertir de la présence d'un américain. Comme c'est un photographe, Kadomatsu le laisse partir, mais il s'aperçoit que Kikuchi a été blessé. C'est en fait Asô, qui a cru que le chef canonnier voulait tuer le commandant en second, qui a tiré. Les 2 hommes sont évacués, et dans l'hélicoptère, Masayuki dit que pour lui, il s'agit d'un accident qui ne doit pas diviser le croiseur...

    Volume 23

    Au retour du SH60J sur le Mirai, Masayuki est directement pris en charge par Momoi, et Yôsuke explique à Kôhei qu'il s'agissait d'un accident. Un peu plus  tard, dans le mess des officiers, Momoi explique que la balle est ressortie et qu'elle a failli toucher le coeur, mais que Kikuchi doit néanmoins être opéré. Les 2 capitaines décident de faire route à pleine vitesse en direction de Palau, et de faire décoller l'hélicoptère lorsqu'ils arriveront à la distance maximale qu'il peut parcourir, afin de gagner un peu de temps. Ensuite, Momoi vient informer Kadomatsu que le chef canonnier veut le voir. Masayuki trouve la situation ironique car au début, il ne voulait pas interférer dans l'histoire. Il demande à son ami pourquoi celui-ci refuse la victoire, et le commandant en second répond qu'il estime que gagner avec les moyens de Kusaka n'est pas une victoire. Puis, dans sa cabine, Kadomatsu reçoit la visite d'Asô qui demande à pouvoir accompagner Kikuchi à Palau. Le commandant en second lui dit de poser la question à Oguri qui accepte. Au moment du départ, le chef canonnier demande une dernière fois à Yôsuke de changer d'avis. Cependant, 10 heures après le décollage du SH60J, le Mirai n'a encore aucune nouvelle de Palau alors qu'ils vont arriver. C'est alors que 2 escorteurs s'approchent, demandant l'arrêt des machines. Pour forcer le croiseur à obéir, ils ont pris en otage Momoi et Asô. La marine monte à bord du Mirai et l'équipage est réuni àsur le pont arrière. Tous comprennent alors que c'est le lieutenant Kirino qui a permi à la marine de prendre le contrôle du navire. Kadomatsu pense que c'est mal joué, surtout que quand Kusaka débarque, il met Kirino avec les autres. Mais Kusaka ne veut plus utiliser le Mirai, et le commandant en second lui demande si cela a un rapport avec la bombe atomique à Nankin. Une fois dans les camions, Yôsuke et Kôhei remarquent que le carburant est pompé, et ils décident de ne pas faire sauter le croiseur. Pourtant, Kadomatsu ne pense pas qu'il s'agit d'une défaite. Placés sur une île isolée, le commandant en second demande à ses hommes de garder confiance. D'ailleurs, un jour, Ôme trouve un message provenant de Kisaragi dans sa boule de riz; Le soir même, l'équipage allume ses lampes durant 3 secondes exactement pour confirmer à Kisaragi leur présence sur cette île. C''est la dernière fois que l'on voit Yôsuke dans ce tome.

    Volume 24

    Asô et les membres de l'aéronavale arrivent à leur tour sur l'île où sont retenus prisonniers les membres du Mirai. Asô annonce que Kikuchi a été opéré avec succès et qu'il sera sur pieds dans un mois. Mais Yôsuke sent que le rapport d'Asô n'est pas fini. En effet, celui-ci a reçu un message venant de Kisaragi, et transmis par Momoi. Kisaragi a trouvé la localisation du croiseur et va les aider, mais il a aussi remis les lunettes brisées du capitaine Umezu à Momoi, et Asô les donne maintenant à Kadomatsu. Celui-ci apprend que jusqu'à son dernier souffle, Umezu a tout fait pour empêcher la construction de la bombe atomique par Kusaka. Le soir même, Yôsuke, incapable de dormir, ne peut s'empêcher de pleurer en pensant à Umezu. Un matin, dans un double fond d'un bocal de boule de riz pour le petit-déjeuner, l'équipage trouve des tenues de plongée. Une fois la nuit tombée, le commandant en second part avec Asô et Ôme pour retrouver le Mirai. Ils mettent les tenues et nagent jsuqu'à une île où les attend 2 barques et Kisaragi. Celui-ci ne peut pas les accompagner car si ils se font prendre avec le lieutenant, ils n'auront plus de contact extérieur au campement. Puis le trio arrive dans la baie où est amarré le croiseur, et ils décident de pénétrer par la trappe du sonar. Le Mirai est apparemment intact, et ils prennent le plus de matériel de plongée possible, ainsi que des talkies-walkies. Ôme arrive avec les clés de l'armurie, mais Kadomatsu ne souhaite pas utiliser d'armes pour éviter de faire couler le sang. Par la suite, les membres du croiseur continuent de faire des allers et retours pour ramener le matériel nécessaire pour s'évader et reprendre leur navire. Un soir, Oguri et Asô doivent abandonner la barque et plus tard, Kadomatsu expose le plan. Ils approcheront du Mirai avec un tanker préparé par le maître Kawamoto, et effectueront le ravitaillement en carburant tandis que les gardes auront été endormis par des somnifères dans leur nourriture. Ils détruiront ensuite une antenne et un bateau de communications avec le canon. Le nombre minimum de personnes pour manoeuvrer le croiseur est de 35, les autres resteront sur l'île et attendront leurs compagnons, sous les ordres de Kôhei. Mais Kisaragi leur apprend un soir que le Mirai doit être remorqué le lendemain. Yôsuke n'a d'autre choix que d'agir directement. Une fois dans le croiseur, ils transvasent le carburant venant des réserves dédiées à l'aéronavale et ils attendent d'être sortis de la baie pour mettre le moteur en route. Kadomatsu pousse le dernier soldat de la marine à l'eau, tandis qu'Asô coupe le cordage. Les canons du Nagano, le remorqueur, pointent le Mirai, mais Yôsuke et ses hommes parviennent à éviter les obus. C'est alors qu'ils remarquent la présence de Kusaka à bord du Nagano...

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Capitaine de corvette Masayuki Kikuchi

    scan 1612Volume 17

    Masayuki regarde le Mirai qui est en train d'être peint en noir et, contrairement à Kôhei, il refuse de s'asseoir sur le siège du commandant. Ils reçoivent ensuite des images prises par les avions de patrouille de la marine, et comprennent que les américains sont occupés à des manoeuvres de transport, et non des manoeuvres offensives. Après avoir amélioré les photos, Kikuchi se rend à une réunion de l'état-major de la marine. Taki expose son plan, mais l'amiral Shigeru Fukudome, ayant peur que les Etats-Unis attaquent les Mariannes, préfère réduire le nombre de navires impliqués dans l'opération YZ en Inde, ne laissant y aller que des navires de seconde ligne, avec l'accord du nouvel amiral en chef, Mineichi Koga. Après la réunion, Taki se montre furax, mais Kikuchi le rassure car si ils réussissent avec ces difficultés, les gens de la marine ne pourront plus les ignorer. Avant leur départ pour l'Inde, les membres du Mirai écoutent un discours prononcé par Subhash Chandra Bose, un indépendantiste indien qui a créé son gouvernement provisoire à Singapour, discours qui a lieu un mois en avance avec l'histoire. Mais le problème pour le chef canonnier, c'est qu'attaquer simultanément Dacca, Chittagong, Columbo et Bombay est devenu impossible avec la vieille flotte à leur disposition. Le 16 juillet, naviguant dans l'océan indien, Masayuki se demande comment vont les hommes, et Kôhei lui répond qu'ils ont du mal à combler le fossé entre réalité et ce qu'ils en comprennent. Soudain, les radars repèrent un patrouilleur anglais, et Kikuchi décide d'arrêter le croiseur et d'abattre l'avion au lieu de tenter de préserver des vies. Par la suite, le Mirai arrive près de l'île de Ceylan et Kikuchi fait activer l'ECM. L'attaque de la première escadrille est un succès, puis une cinquantaine d'appareils de la seconde vague reviennent de Columbo, sur environ 80 au décollage. L'un d'eux se dirige vers le croiseur, poursuivi apparemment par un appareil anglais. Le chef canonnier choisit de lui venir en aide, mais pas avec un missile, car celui-ci ne pourra distinguer les 2 avions l'un de l'autre. Ils utilisent le canon de 127mm et abattent le mosquito. Le début de l'opération étant un succès, la flotte se divise en 2 pour la suite, Kusaka se dirigeant avec une partie vers Bombay, la Mirai et Taki allant avec l'autre moitié vers Dacca et Chittagong. Pour la prochaine attaque, Masayuki se rend sur le Ryûjô pour parler avec Taki, et celui-ci demande que des hommes du croiseur viennent sur le porte-avions pour pouvoir maintenir la communication malgré l'ECM. Oguri choisit Okishima, mais aussi Tachibana, qui avait failli quitter le navire avec Kadomatsu, mais qui a eu peur. Le test de communication est concluant, et Kikuchi choisit de déclencher l'ECM plus tôt que lors de la précédente attaque, car les anglais seront méfiants. Mais les radars du Mirai montrent qu'une escadrille de contre-attaque est en train de décoller, et le chef canonier ordonne que le Ryûjô soit prévenu...

    Volume 18

    Taki décide de laisser l'opération continuer sans prévenir la première escadrille du décollage de la riposte anglaise. Malheureusement, la première vague est anéantie, et 38 appareils anglais se dirigent vers la flotte japonaise. Kikuchi les avertit, et annonce que le Mirai va se charger de détruire ces avions, tandis que la division Kakuta devra annuler le décollage de la seconde escadrille, pour éviter les tirs par erreur, et ordonner l'évacuation vers un nouveau point de rassemblement. Pourtant, le chef canonnier constate que de nouveaux signaux apparaissent près du porte-avions. Taki prend la radio et explique que le Mirai ne doit absolument pas couler et il aura un rôle important à jouer. De plus, une victoire sans perte en pleine guerre est impossible. Il a commencé à dépasser le cadre de sa fonction de militaire et veut changer le futur. Les escadrilles ennemies se rencontrent et alors que le combat commence, Masayuki choisit d'aller leur prêter main forte, notamment pour aider Okishima et Tachibana qui sont encore sur le Ryûjô. Mais la flotte s'éloigne et se dirige vers un nuage de squall pour se protéger de l'aviation adverse. Après la destruction de l'escadrille japonaise, Oguri déclare qu'ils vont envoyer le SH60J. Pour Taki, c'est trop dangereux, et il suggère plutôt de faire décoller un appareil de transport qui ira à Rangoon. Pourtant, Tachibana refuse car cela revient à faire changer de trajectoire au Ryûjô et à mettre en danger tout son équipage pour sauver seulement 2 personnes. Kikuchi tente de le raisonner en lui disant qu'il est absorbé par l'atmosphère de ce navire de la marine impériale, mais Tachibana rétorque que tous les membres du Mirai ont été absorbés depuis longtemps par la guerre du Pacifique. Tachibana coupe ensuite la communication et tous constatent sur l'écran que le porte-avions est la cible prioritaire des anglais. Le Ryûjô diminue sa vitesse puis continue de tourner et Tachibana rétablit ensuite la communication pour dire que le porte-avions va couler et que l'évacuation générale a été déclarée. Masayuki et Kôhei lui ordonne de partir mais l'homme continue, ne pouvant apparemment plus s'en sortir, disant qu'il cherchait à connaître le sens de la guerre en allant sur ce navire, qu'il n'a pas trouvé la réponse, et qu'il va manquer de temps pour la trouver. Soudain, la communication est coupée, signifiant le décès de Tachibana. Les radars et les sonars indiquent alors le naufrage du Ryûjô, et les 12 appareils anglais survivants se dirigent maintenant droit sur le Mirai...

    Volume 19

    Masayuki ordonne la saisie des données pour abattre les derniers appareils de l'aviation anglo-indienne mais Kôhei s'insurge car en faisant cela, ils s'écartent de leur principe qui consiste à défendre quelque chose, comme c'était le cas précédemment avec l'appareil de reconnaissance qui a été détruit pour protéger la flotte japonaise. Il se demande si l'équipage ne cherche pas à venger la mort de Tachibana en agissant ainsi. Mais Kikuchi lui répond qu'un militaire ne doit pas céder à une rancune personnelle. Il veut abattre ces avions car ils n'ont pas lever le drapeau blanc et pourraient se réapprovisionner pour attaquer à nouveau des japonais. Oguri n'est pas d'accord car ces appareils ignorent même leur présence, mais le chef canonnier l'avertit qu'il le fera évacuer si il continue à perturber le CIC. Il ajoute que les hommes ne sont pas aussi fort que Kadomatsu, et qu'ils préfèrent se remettre à la logique militaire plutôt que de penser comme des hommes du 21ème siècle. Toutes les cibles sont détruites par des missiles et le canon de 127mm, Masayuki tremblant légèrement. Ils constatent ensuite que le reste de la flotte sort du nuage de squall et se dirige vers le point de naufrage du Ryûjô, et Kikuchi choisit de continuer la mission de surveillance sous-marine plutôt que d'aller s'informer sur l'état d'Okishima. Ôme vient les informer que le point de chute du pilote du spitfire qu'ils ont abattu, et qui a pu s'éjecter, se trouve sur leur trajectoire. Mais le chef canonnier ordonne de ne s'occuper que de la détection sous-marine. Pourtant, il revient un peu plus tard pour dire à Ôme et Sakurai de mettre à l'eau un canot de sauvetage quand ils passeront près du pilote. Le reste de l'opération dans l'océan indien se passe bien et de retour à Palau, Taki les informe que Kadomatsu et ses hommes ont disparu depuis le 10 août. Il demande l'avis de Kikuchi qui pense que depuis la victoire en Inde, son ami va vouloir reprendre le Mirai. Cependant, ses chances de parvenir jusqu'à Palau sont très faibles. Pour Kusaka, les chances qu'il réapparaisse sont de une sur deux. On ne voit plus Masayuki par la suite dans ce tome.

    Volume 20

    Un jour, Masayuki est sur la passerelle en train de regarder la mer, et Kôhei arrive alors qu'il n'est pas de garde. Lui non plus n'arrive pas à dormir. Kikuchi remarque que ni lui, ni Kadomatsu ne se sont assis sur le siège du commandant, peut-être parce qu'ils pensent que la dernière décision ne leur appartient pas. Mais pour Oguri, ils n'ont pas encore les qualités nécessaires. Un autre soir, sur la plage, Kusaka explique au chef canonnier qu'il a reçu une lettre d'Ishiwara pour lui dire que quelqu'un a cherché à détruire la fabrication de la bombe atomique et qu'un homme a été abattu. Par précaution, il a ensuite surveillé les communications de la marine et a trouvé un message incompréhensible destiné à un sous-marin qui disait "A Nankin, les prunes sont cueillies". Kikuchi comprend alors que c'est le capitaine Umezu qui est mort. Kusaka l'a compris aussi, ainsi que le fait que Kadomatsu est probablement dans le sous-marin. Tous les 2 pensent que cet événement va renforcer les convictions du commandant en second du Mirai qui veut revenir sur le croiseur. Masayuki va ensuite annoncer la nouvelle du décès à Kôhei, sans mentionner la fabrication de la bombe, puis dit vouloir faire une annonce générale au navire. Kôhei s'y oppose, car cela pourrait troubler l'équipage alors que certaines personnes doutent encore du chef canonnier. Mais pour celui-ci, tous doivent pouvoir pleurer la mort du commandant du Mirai. Après l'annonce, l'équipage et les 2 capitaines font une minute de silence sur le pont. Plus tard, Kusaka vient sur le croiseur avec Taki pour lui montrer le futur du Japon dans la salle des archives, et ils y restent plus d'une heure. Kusaka en sort seul, ayant laissé Taki réfléchir à tout ce qu'il a appris. Il emmène alors Kikuchi sur le pont arrière pour lui dire que l'igô qui transporte Kadomatsu s'approche de Palau et qu'il a fait augmenter la surveillance anti-sous-marine, sans pour autant leur donner la vraie raison. En effet, tous ceux qui contrarient leur plan doivent être éliminés. C'est la dernière apparition de Masayuki dans ce tome.

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    Volume 21

    Quelques temps plus tard, Masayuki apprend que Kôhei à envoyé un message urgent à Yokosuka en le signant du nom de Mitsumasa Yonai. Avec le lieutenant Kirino, Kikuchi convoque Oguri dans le mess des officiers pour lui demander des explications. Celui-ci répond juste qu'il y avait urgence, et le chef canonnier a bien compris qu'il cherche à protéger Yôsuke. Le chef navigateur ajoute que même prisonnier, ils ne pourront pas l'empêcher de parler. Par après, la flotte combinée se remet en mouvement pour faire des exercices et le Mirai observe ces manoeuvres sur leurs écrans. Kôhei dit que l'époque des cuirassés est révolue et qu'ils sont dans celle des comabts aériens. Masayuki, lui, ne dit rien mais pense que la marine utilise beaucoup de carburant pour frapper un grand coup. Après un ravitaillement du croiseur, Kikuchi réunit tous les officiers pour leur expliquer leur prochaine mission. Ils vont dans les îles Gilbert où les troupes sur place ont reçu l'ordre de se retirer. Leur objectif est de faire croire aux américains que l'île de Tarawa est encore en pleine activité afin que l'armée américaine pense que la route arrière de leur ravitaillement est en danger. Ainsi, ils vont attaquer en force cette île et la marine impériale espère qu'ils dépenseront le maximum de munitions et de carburant. Le chaf canonnier ajoute qu'ils partiront à 5 heures. Cependant, au moment du départ, ils repèrent un sous-marin qui s'approche d'eux et qui fait surface. Masayuki comprend directement qu'il s'agit de Yôsuke, et il a la confirmation quand celui-ci demande l'autorisation de monter à bord avec ses hommes. Mais comme ils sont sur une mission importante, Kikuchi fait envoyer un message de refus. C'est alors qu'un canot du sous-marin est mis à la mer, avec quelques passagers. Puis le sous-marin replonge et s'éloigne. Les projecteurs sont allumés, et tout le monde reconnaît le commandant en second et ses hommes qui sont à bord du canot. Le chef canonnier apprend alors que le navire le plus proche mettra plus d'une heure pour arriver, et il sait que le canot ne tiendra pas avec le temps qu'il fait, ce que lui rappelle le chef navigateur. Masayuki sait que Yôsuke est en train de le tester pour savoir s'il a changé en 4 mois, et il hésite à le laisser monter à bord...

    Volume 22

    Kikuchi fait finalement décoller le SH60J pour hélitreuiller Kadomatsu et ses hommes et les ramener à bord, tout en limitant ses déplacements à bord du navire. Mais Yôsuke vient jusqu'au pont pour saluer Masayuki. Le commandant en second annonce que Shinohara a été battu à mort par la police spéciale avec qui le Mirai s'apprête à collaborer. Pourtant, Kadomatsu ne veut pas reprendre le contrôle du croiseur pour l'instant. Mais le chef canonnier accepte cependant d'envoyer un message au sous-marin pour lui dire qu'ils ont récupéré les naufragés. Le 10 septembre, l'équipage du croiseur apprend la reddition sans conditions de l'Italie 2 jours plus tôt, comme dans leur histoire. En arrivant près de l'atoll de Tarawa, ils repèrent un appareil de reconnaissance américain près de l'île de Betio et le laissent faire car avec leurs photos, les américains ne pourront pas faire la différence entre un retrait et un renforcement de l'île. Par la suite, sous la douche, Kikuchi se prépare à débarquer sur l'île pour installer des systèmes de surveillance, mais il s'inquiète de ce que va faire Kadomatsu qui restera à bord. Mais il a la surprise de voir que Yôsuke lui demande l'autorisation d'accompagner son équipe. Sur place, ils observent les leurres placés par la marine impériale, puis commencent leur installlation. Masayuki remarque que son ami ne parle pas beaucoup et se contente de travailler. Une fois l'installation terminé après quelques jours, le chef canonnier en profite pour lancer la conversation. Il dit miser sur la bombe atomique qui sera bientôt prête, tandis que le commandant en second veut arrêter quiconque créera ou utilisera une telle arme. Soudain, le chef Enomoto les avertit qu'il a repéré des canots qui s'approchent de l'île. Les 2 capitaines vont voir et constatent la présence d'un sous-marin. Kikuchi appelle le Mirai et leur demande d'activer l'ECM, mais il apprend qu'une unité américaine se trouve sur leur trajectoire de retour vers l'embarcadère. Oguri va envoyer l'hélicoptère pour aller les prendre pendant qu'ils se cachent. Le trio trouve alors un trou partiellement enterré et attend le SH60J. A son arrivée, Enomoto sort de l'abri et agite sa torche pour donner leur position. Il est cependant découvert par un américain qui l'abat d'une balle dans la gorge. Les 2 capitaines savent alors que si un seul d'entre eux devait retourner à bord du Mirai, l'unité du navire serait retrouvée. Masayuki demande ensuite à Kôhei de tirer près du sous-marin et de désactiver l'ECM pour pousser les américains à se retirer. Profitant de la couverture de l'hélicoptère, le duo fonce vers la plage mais sur le chemin, le chef canonnier tombe et casse sa radio. Incapables de donner leur position, Kadomatsu décide d'aller seul sur la plage pour le faire via des signaux lumineux. Mais alors que celui-ci s'en va, Masayuki aperçoit un américain qu'il vise tout en avertissant son ami. Malheureusement, Kikuchi reçoit une balle sur le flan, mais qui a été tirée par Asô qui a cru que le chef canonnier voulait tuer le commandant en second. Dans le SH60J qui les ramène sur le Mirai, Masayuki dit à Yôsuke qu'il s'agissait d'un accident parce qu'il se serait mis dans la ligne de mire d'Asô qui visait l'américain...

    Volume 23

    A son retour sur le Mirai, Kikuchi est pris en charge par Momoi et 2 autres membres du navire. Malgré ces premiers soins, il doit être opéré dans un hôpital et le croiseur fait route vers Palau à vitesse maximale. Mazayuki demande alors à pouvoir parler à Yôsuke, à qui il parle d'ironie parce que c'est ce dernier qui a voulu sauver Kusaka, alors que le chef canonnier ne voulait pas changer l'histoire. Hors c'est lui qui s'est maintenant rangé du côté de Kusaka, et il questionne donc son ami pour savoir pourquoi il ne veut pas de la victoire du Japon. Kadomatsu lui répond qu'il ne veut pas perdre mais qu'il ne veut pas d'une victoire avec les moyens acquis par Kusaka. Juste avant de partir en hélicoptère avec Momoi, Kirino et Asô, Masayuki demande une dernière fois à Yôsuke de chanegr d'avis, mais le commandant en second rétorque qu'ils en parleront plus tard, quand il sera guéri. Kikuchi est transporté à l'hôpital et opéré puis, dans son lit, le médecin lui dit qu'il a eu de la chance car il aurait péri s'il était arrivé 30 minutes plus tard. Le chef canonnier apprend aussi que l'équipage du Mirai a été arrêté par la marine impériale et se retrouve prisonnier sur une île isolée. Le croiseur a, lui, été vidé de son carburant. Un soir, Momoi vient rendre visite à Kikuchi. grâce à son statut de femme et sa formation, elle est devenue infirmière pour la marine et jouit d'une certaine liberté de mouvements. Elle est assez satisfaite d'avoir pu quitter le navire exigu et explique qu'Asô et l'équipage du SH60J seront bientôt transférés là où sont les autres membres du Mirai. Après avoir pris la température du chef canonnier, le lieutenant s'en va, et Masayuki n'apparaît plus dans ce tome.

    Volume 24

    Alors qu'il se demande pourquoi Kusaka n'a pas capturé ou éliminé Kadomatsu, ce qui aurait été plus simple pour lui, Kikuchi a justement la surprise de le voir venir lui rendre une visite. Masayuki sait que Kusaka n'est pas là uniquement pour prendre des nouvelles de lui, et une fois à l'extérieur de l'hôpital, Kusaka l'interroge pour savoir combien de personnes minimum sont nécessaires pour manoeuvrer le Mirai. Le chef canonnier lui demande alors s'il pense qu'il va lui dire la vérité et Kusaka lui répond que oui. Kikuchi lui explique donc qu'à cause de la complexité du croiseur, 90 membres d'équipage sont nécessaires. Kusaka dit alors que si c'est le cas, le Mirai ne bougera plus jamais. Mais Masayuki sait qu'en fait 35 personnes sont suffisantes pour manoeuvrer le croiseur. Il pense que Yôsuke n'aura pas 2 occasions comme celle-ci pour récupérer le Mirai, et il lui a donc laissé cette opportunité. C'est la dernière apparition de Kikuchi dans ce tome.

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Capitaine de corvette Kôhei Oguri

    scan 1613Volume 17

    Kôhei vient faire part à Masayuki de l'avancement des travaux de peinture sur le Mirai, et il n'hésite pas à s'asseoir dans la chaise du commandant, au contraire de ses 2 amis qui ont toujours refusé de le faire. Ensuite, tous les 2 vont voir avec Ôme les photos qu'ils ont reçu de Taki, et qui proviennent d'un appareil de patrouille qui a photographié des portes-avions américains. En améliorant la qualité, ils constatent qu'il ne s'agit pas de manoeuvres offensives, mais plutôt de mouvements de transport. Plus tard, Kikuchi revient d'une réunion avec l'état-major de la marine qui a décidé de réduire le nombre de navires qui prendront part à l'opération dans l'océan indien. Les membres du Mirai écoutent le discours de Subhash Chandra Bose, leader d'un mouvement indépendantiste indien, qui a formé un gouvernement provisoire à Singapour, et qui veut libérer son pays par la force. Cette déclaration a lieu un mois plus tôt que celle écrite dans les livres d'histoire du croiseur, sans doute grâce à Kusaka, mais le chef canonnier s'inquiète surtout du fait qu'ils ne peuvent plus faire d'attaque simultanée sur leurs 4 objectifs avec une flotte réduite à de vieux navires. Ils se mettent en route, et, autour du 16 juillet, Oguri dit à son ami que les hommes ont encore du mal à combler le fossé entre réalité et ce qu'ils en comprennent. Soudain, les radars repèrent un patrouilleur anglais et après avoir arrêté le Mirai, Masayuki décide de l'abattre, ne plaçant plus la priorité à la préservation des vies. Kôhei n'est pas d'accord mais ne dit rien. Il préfère écrire dans son journal de bord, pensant qu'en agissant ainsi, il ne sont plus une force de défense. Il veut aussi continuer à observer la situation avec sang-froid, et tout rapporter à Yôsuke plus tard. Pour la première attaque sur Columbo, le croiseur active l'ECM, et Oguri va à l'extérieur pour étendre le drapeau japonais pour être reconnu par les appareils de la marine. La première vague se passe bien et 50 appareils de la seconde escadrille, sur environ 80, reviennent de l'attaque. L'un d'eux se dirige plus au sud, vers le Mirai, sans doute poursuivi par un appareil anglais. Comme les missiles du croiseur ne peuvent pas faire la distinction entre les 2, le chef canonier décide d'utiliser le canon de 127mm et abat le mosquito d'un seul tir. La flotte se sépare ensuite en 2, Kusaka allant avec une partie en direction de Bombay, et l'autre moitié se dirigeant avec le Mirai et Taki vers Dacca et Chittagong. Après être allé sur le porte-avion Ryûjô, Masayuki dit que Taki veut des hommes du Mirai là-bas, pour maintenir la communication malgré l'ECM. Le chef navigateur suggère alors le premier maître Okishima, ainsi que Tachibana, un fidèle de Kadomatsu qui avait voulu quitter le navire avec lui mais qui avait renoncé car il avait peur. Les 2 hommes vont sur le Ryûjô et le test est concluant. Le 25 juillet, les escadrilles décollent, mais les radars montrent que des avions anglais décollent pour lancer la contre-attaque, et le croiseur en avertit le porte-avions...

    Volume 18

    Taki refuse que l'ECM soit éteint pour prévenir la première vague du décollage d'avions anglais, et cette première escadrille est totalement anéantie. Les 38 signaux restants sont anglais, et se regroupent avant de prendre la direction de la division Kakuta. Masayuki veut faire intervenir le Mirai pour détruire ces appareils anglais, et il demande donc à ce que la seconde escadrille ne décolle pas, pour éviter les tirs par erreur, et que la flotte se replie vers un point de rassemblement. Pourtant, sur les écrans, Oguri et Kikuchi constatent que la seconde escadrille est en train de décoller. Le chef canonnier avertit Taki qu'il ne réussira pas une seconde fois à faire subir des dégâts au croiseur. Mais Taki lui répond qu'une victoire sans perte n'existe pas, mais qu'il ne souhaite pas voir le Mirai couler car il va encore avoir un rôle important à jouer. Il sait qu'il sort du cadre de sa fonction de militaire, mais il est maintenant convaincu, tout comme Kusaka et Yamamoto, qu'ils peuvent changer leur destin. Pourtant, Kôhei ne veut pas rester à ne rien faire, et Masayuki non plus. Ce dernier fait diriger le croiseur vers la flotte japonaise pour aller en renfort et sauver leurs compagnons à bord du Ryûjô. Celui-ci change de trajectoire et se dirige vers un nuage de squall pour se protéger de l'aviation anglaise. Le chef navigateur appelle alors Tachibana pour dire qu'ils envoient le SH60J. Mais Taki intervient et dit que c'est trop dangereux. Il propose à la place de faire décoller un appareil de transport qui amènera les 2 hommes à Rangoon. Cependant, cette fois-ci, c'est Tachibana qui refuse, car pour cela, il faudrait que le porte-avions change de trajectoire et mette ainsi en danger tout son équipage. Même Kikuchi ne parvient pas à le raisonner, car ils sont bien trop impliqués dans cette guerre du Pacifique. Tachibana coupe ensuite la communication et sur les écrans, les membres du croiseur constatent que le Ryûjô fait un trop grand virage et va se faire massacrer. Puis Tachibana rétablit rétablit la communication pour dire que le porte-avions est sévèrement touché, et que l'ordre d'évacuation générale a été donné. Oguri et Kikuchi veulent qu'il s'en aille, mais l'homme semble bloqué à bord. Il dit qu'il n'aura pas le temps de trouvé la réponse au sens de la guerre et soudain, la communication est coupée, faisant comprendre à tous que Tachibana a péri. Les radars et le sonar indiquent ensuite le naufrage du Ryûjô, tandis que le reste de l'escadrille anglaise n'est plus qu'à 5 minutes du Mirai...

    Volume 19

    En regardant l'escadrille anglo-indienne, Kôhei suppose qu'ils rentrent chez eux après avoir vidé toutes leurs munitions, mais Masayuki le surprend en ordonnant la saisie des données pour les abattre. A ce moment, Oguri intervient et se demande s'ils ont encore comme principe de se battre uniquement s'il y a quelque chose à défendre. Il pouvait encore comprendre quand c'était un patrouilleur avant l'attaque de la flotte japonaise, et se demande si l'équipage veut chercher à se venger de la mort de Tachibana. Kikuchi lui répond alors qu'un militaire doit agir sans rancune personnelle, mais que si ces appareils rentrent chez eux, ils pourront se réapprovisionner et causer à nouveau du tort à des japonais dans le futur. Tant qu'ils n'auront pas leevr le drapeau blanc, ils seront des ennemis. Le chef navigateur se demande comment ils pourraient se rendre en n'ayant aucune idée de leur présence. C'est alors que le chef canonnier lui rétorque qu'il le fera évacuer du CIC si il continue à perturber l'opération. Il ajoute que l'équipage n'est pas aussi fort que Yôsuke et qu'ils préfèrent s'en remettre à la logique militaire plutôt que penser comme des hommes du 21ème siècle. Tous les appareils sont abattus sous les yeux ébahis de Kôhei, qui remarque cependant que la main de son ami tremble légèrement. Apès cela, le Mirai repère que le reste de la flotte japonaise quitte le nuage de squall et se dirige vers le point de naufrage du Ryûjô. Oguri questionne Kikuchi pour savoir ce qu'ils vont faire, et Masayuki lui répond qu'ils vont continuer la surveillance sous-marine, et laisser le sauvetage d'Okishima à la flotte. Ôme vient alors signaler que le point de chute du pilote du spitfire, qui a réussi à s'éjecter, est sur leur trajectoire. Le chef canonnier lui dit de se concentrer sur la mission de surveillance. On ne voit plus Oguri par la suite dans ce tome.

    Volume 20

    Alors qu'il n'arrive pas à dormir, Kôhei se rend sur la passerelle où il retrouve Masayuki. En regardant le siège du commandant, ils s'aperçoivent que ni Kadomatsu, ni Kikuchi ne s'y sont assis, et ce dernier pense que c'est parce qu'ils ne croient pas que la dernière décision leur appartienne. Mais pour Oguri, ils n'ont juste pas encore les qualités pour s'y asseoir. Plus tard, dans la cabine du chef canonnier, celui-ci dévoile à son ami qu'il a appris de Kusaka que le capitaine Umezu est décédé à Nankin. Il veut prendre ses responsabilités et l'annoncer à l'équipage, mais le chef navigateur ne pense pas que ce soit une bonne idée car certains seront troublés et il pourra aisément les retourner contre Masayuki. Pourtant, celui-ci révèle la nouvelle à l'équipage pour pouvoir pleurer la mort d'Umezu. Juste après, Kôhei croise un groupe de marins qui veulent plus d'explications sur les circonstances du décès. Ne voulant pas à nouveau diviser l'équipage, Oguri leur demande de se comporter avec décence et de garder leur unité. A 14 heures, tous se retrouvent sur le pont arrière pour une minute de silence en mémoire de leur commandant. Plus tard, le chef navigateur espionne Kusaka et Kikuchi qui se rendent à l'abri des oreilles indiscrètes sur le pont arrière. Avec une caméra, il lit sur les lèvres et apprend que Yôsuke se dirige vers Palau à bord d'un sous-marin igô et que Kusaka a fait augmenter la surveillance anti-sous-marine car toute personne qui veut perturber leur plan doit être éliminée...

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    Volume 21

    Kôhei se rend sur la terre ferme pour tenter d'aider son ami Yôsuke qui pourrait être en danger. Une fois sur place, il appelle le chef Kawamoto qu'il retrouve discrètement. Il lui demande de regarder s'il n'y a pas des messages concernant des patrouilles anti-sous-marines dans les mers du sud. Kawamoto revient avec un seule message disant qu'aucun sous-marin de la marine ne devrait se trouver dans la mer de Chine du sud, et que les patrouilles sont effectuées par des navires de surveillance. L'un d'eux, d'ailleurs, ne donne pas de rapport périodique. Oguri craint pour Kadomatsu et remercie Kawamoto, lui promettant de tout expliquer plus tard. De retour au Mirai, il ordonne au responsable de la radio d'envoyer un message urgent au quartier général de la marine à Yokosuka, un message qu'il signe du nom de Mitsumasa Yonai et qui ordonne l'arrêt des patrouilles anti-sous-marines. Plus tard, le chef navigateur est convoqué dans le mess des officiers par Kikuchi, et en présence du lieutenant Kirino, car il a appris l'envoi du message. Kôhei ne nie pas et évoque l'urgence de la situation, sachant que Masayuki est prêt à abandonner Yôsuke. Kirino pense qu'Oguri crée des ennuis au croiseur, mais celui-ci rétorque qu'ils peuvent bien l'enfermer, ils ne pourront pas l'empêcher de parler. Il s'en va ensuite pour aller manger. Par la suite, la flotte combinée reprend des manoeuvres d'exercices, et e chef navigateur pense que même si le Musashi et le Yamato ont subi des améliorations, l'ère des cuirassés est révolue et va laisser place à celle des combats aériens. Ensuite, Après un ravitaillement, lors d'une réunion des officiers, le chef canonnier annonce la nouvelle mission du Mirai. Alors que les troupes des îles Gilbert ont reçu l'ordre de retrait, le croiseur va aller sur l'île de Tarawa pour mettre en place des leurres qui devront faire croire aux américains que l'île est encore en pleine activité. Ainsi, ayant peur pour leur ravitaillement, ils vont attaquer en masse et dépenser ainsi beaucoup de carburant et de munitions, ce qui est le but recherché. Mais alors qu'ils démarrent les moteurs, un sous-marin arrive dans leur direction et fait surface. Celui-ci envoie un message pour demander une autorisation de monter à bord pour Kadomatsu et ses hommes. Mais Kikuchi envoie une réponse négative, arguant qu'ils sont sur une mission importante. C'est alors alors que le sous-marin met un canot à l'eau et que plusieurs personnes montent à bord de celui-ci. Le sous-marin plonge ensuite, et les projecteurs du croiseur confirment bien qu'il s'agit de Yôsuke et de ses hommes. Masayuki demande où se trouve le navire le plus proche, mais celui-ci est à plus d'une heure  de l'endroit où ils sont. Oguri rappelle à son ami que Kadomatsu et les autres ne survivront pas jusque là, alors que le sous-marin s'éloigne. Mais Kikuchi ne donne toujours pas de réponse...

    Volume 22

    Masayuki envoie finalement le SH60J pour récupérer les naufragés. Puis, une fois à bord, il semble que Kadomatsu se dirige vers le pont pour venir saluer Kikuchi. Kôhei choisit d'aller à sa rencontre car il craint que son retour soit encore néfaste pour l'instant pour l'équipage. Mais en le voyant, Oguri se rend compte que son ami respire la confiance. Le commandant en second révèle que Shinohara a été battu à mort par la police spéciale durant leur séjour à terre, mais pour le moment, il ne souhaite pas reprendre le contrôle du navire. Plus tard, le 8 septembre, alors qu'il est à l'infirmerie avec Momoi, le chef navigateur écoute la radio car l'Italie devrait donner sa reddition sans conditions ce même jour, selon leur histoire. Et Kôhei pense que Yôsuke a préparé quelque chose en relation avec cela. Le lieutenant lui demande alors comment a réagi Kikuchi, et Oguri répond qu'il n'a pas bronché avant de questionner Momoi sur ce qu'elle pense de Kadomatsu. Pour elle, le fait que celui-ci reste dans sa chambre fait partie de son plan visant à ce que tout le monde s'interroge sur soi-même. Deux jours plus tard, la reddition de l'Italie est effectivement annoncée. Arrivés à proximité de l'atoll de Tarawa qui est évacué par la marine impériale, les membres du croiseur repèrent un appareil de reconnaissance américain, et Masayuki décide de le laisser faire car la qualité des photos ne permettra pas de faire la différence entre un retrait et un renforcement de l'île. Pour la mission visant à installer des appareils de surveillance sur l'île de Betio, Kadomatsu surprend tout le monde en demandant d'accompagner Kikuchi. Quelques jours plus tard, alors que 2 équipes joignent déjà l'embarcadère, le chef canonnier appelle le chef navigateur car ils ont repéré un sous-marin américain, et il demande l'activation de l'ECM. En extrapolant la position des canots, Kôhei pense que les américains couperont la trajectoire de retour de Masayuki, Yôsuke et du chef Enomoto. Il fait donc décoller l'hélicoptère avec Asô et 2 de ses hommes à bord. Mais au prochain appel de Kikuchi, celui-ci annonce le décès d'Enomoto. Il souhaite que le Mirai désactive l'ECM et mette en danger le sous-marin pour le forcer à se retirer. Le croiseur tire depuis l'autre côté de l'île et le sous-marin finit par battre en retraite. Le SH60J annonce ensuite avoir récupéré les 2 capitaines mais signale que le chef canonnier a été blessé...

    Volume 23

    A l'arrivée du SH60J, Kôhei demande à Yôsuke ce qu'il s'est passé, et ce dernier répond qu'il y a eu un accident. Oguri doute de cette version, et ordonne à un homme que les officiers se réunissent dans leur mess en urgence. Après avoir prodigué les premiers soins, Momoi vient faire son rapport et suggère que Kikuchi soit transporté dans un hôpital le plus rapidement possible pour y être opéré. Le chef navigateur sait que même à plein vitesse, ça leur prendra 3 jours pour atteindre Palau. Mais Kadomatsu veut aussi utiliser l'hélicoptère en le faisant décoller à sa distance limite pour gagner un peu de temps. Après 2 jours de navigation, Kôhei s'occupe des préparatifs pour le décollage du SH60J. Dix heures plus tard, ils n'ont toujours aucune nouvelle de l'hélicoptère. C'est alors qu'ils repèrent des escorteurs qui s'approchent depuis Palau et qui leur demandent d'arrêter les moteurs. Oguri et Kadomatsu veulent continuer mais ils s'aperçoivent que la marine a pris en otages Momoi et Asô qui étaient parti avec Kikuchi. Pour Yôsuke, ils n'avaient pas d'autre choix pour sauver Masayuki. Ensuite, des unités armées de la marine impériale montent à bord, et le chef navigateur ordonne de ne pas opposer de résistance. Tous les hommes sont réunis sur le pont arrière, et ils comprennent que c'est le lieutenant Kirino qui a demandé l'aide de la marine impériale. Mais celui-ci est mis avec les autres par Kusaka qui ne désire plus utiliser le croiseur. Kôhei pense utiliser le dispositif d'autodestruction, mais Yôsuke le déconseille quand ils entendent que la marine est en train de pomper le carburant. Pourtant, ce dernier ne s'avoue pas vaincu. L'équipage est placé sur une île isolée où le commandant en second leur dit de ne pas perdre espoir. En effet, un jour, ils reçoivent un message dissimulé dans une boule de riz. Le soir même, ils confirment leur présence sur cette île à ce lieutenant Kisaragi que Yôsuke connaît, en allumant les lumières exactement durant 3 secondes. On ne voit plus Oguri par la suite dans ce tome.

    Volume 24

    Asô et les membres du SH60J qui étaient partis transporter Kikuchi pour qu'il soit soigné, sont enfin transférés sur l'île où sont retenus leurs compagnons. Ceux-ci, dont Kôhei, viennent les saluer et apprennent que le chef canonnier va bien et sera rétabli dans un mois. Mais Yôsuke devine qu'il y a autre chose, et Asô lui remet effectivement un message de Kisaragi, transmis par Momoi, révélant la localisation du Mirai. Asô a aussi reçu les lunettes du capitaine Umezu, mort à Nankin en essayant d'empêcher la construction de la bombe atomique par Kusaka. Le soir même, Oguri voit son ami en train de pleurer la mort de celui qui restera le commandant de leur navire, devant une paire de lunettes abîmée. Et personne ne semble trouver le sommeil cette nuit-là. Un matin, avec le petit-déjeuner, l'équipage du croiseur s'aperçoit que l'un des bocaux a un double fond, et contient des tenues de plongée. Kadomatsu, Asô et Ôme les utilisent pour rejoindre le Mirai et voir son état. Ils en profitent pour ramener de l'équipement de plongée, ainsi que des talkies-walkies. Ainsi, tous les soirs, des groupes vont des allers et des retours vers le croiseur pour ramener de matériel visant à récupérer le Mirai lors de leur évasion. Un soir, alors qu'il est accompagné d'Asô, le chef navigateur remarque que la patrouille passe plus tôt que prévu, et les 2 hommes sont obligés d'abandonner la barque dans laquelle ils étaient. Par la suite, Yôsuke explique à l'équipage le plan qui consiste à amener un tanker près du croiseur pour le remplir en carburant, tandis que les gardes auront été endormis par des somnifères dans leur repas. Ils devront ensuite détruite une antenne et un bateau de communication avec le canon. Le nombre minimum de personnes nécessaire pour manoeuvrer le Mirai est de 35 personnes, et les autres devront rester avec Oguri sur l'île. Mais un soir, Kisaragi les appelle car le croiseur doit être remorqué vers Saipan le lendemain. L'équipage doit donc agir le soir même, et ils transvaseront le carburant des réserves pour l'aéronavale vers le moteur principal. Kadomatsu part directement avec ses hommes, tandis que le chef navigateur reste avec les autres. On ne le voit plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Premier maître Yanagi

    scan 1632Volume 19

    Alors qu'ils sont en pleine traversée, le groupe de Kadomatsu lit dans les journaux la victoire de la marine impériale en mer d'Oman, bataille qui n'existe pas dans leur histoire. Pour Asô, cela a pu se faire grâce au Mirai. Quelques jours auparavant, ils étaient chez Yonai qui éprouve des difficultés dans ses manoeuvres pour une paix avec les Etats-Unis, et ce, malgré la reddition de l'Italie qui approche. Cette victoire contre l'armée anglo-indienne arrive au mauvais moment. De plus, l'amiral n'a aucune nouvelle d'Umezu qui est parti à Nankin pour empêcher Kusaka de construire une bombe atomique. Celui-ci et Taki ont de plus en plus d'influence au sein de l'état-major de la marine, mais ils n'ont pas évoqué l'existence d'uranium, ce qui signifie que cette fabrication est cachée à tous. Comme le Mirai est impliqué dans les mouvements de Kusaka et Taki, Kadomatsu souhaite reprendre le contrôle du croiseur, ou si nécessaire le couler. Le groupe arrive enfin à Tsushima et un soir, ils arrivent à un point de rendez-vous avec un sous-marin envoyé par Yonai pour les emmener à Palau. Ils font connaissance de son commandant, Hotta, et plongent au large d'Okimawa. Yanagi explique à ses collègues que ce type de sous-marin a été classé comme abandonné, et qu'il n'y a donc pas de mentions de grands faits d'armes pour ces sous-marins. Un soir, avec la chaleur, Yanagi a l'impression d'être dans un sauna, et la climatisation lui manque. Tous pensent qu'ils vont bientôt faire surface car il fait déjà nuit, mais au contraire, ils plongent car les hommes d'Hotta ont repéré une flotte. Asô explique qu'ils ne peuvent être vus de personne, sinon Kusaka et Taki risqueraient d'être au courant et les empêcheraient d'approcher du Mirai. Peu de temps après le passage de la flotte japonaise, ils font surface, et Yanagi est content car il va pouvoir respirer de l'air frais. C'est la dernière apparition de Yanagi dans ce tome.

    Volume 20

    Yanagi et ses compagnons profitent d'une nuit à la surface pour dormir et récupérer un peu. Par la suite, le commandant Hotta explique que passer par l'est des Philippines est le chemin le plus court pour arriver à Palau, mais qu'il n'y a nulle aprt où se cacher et que les patrouilles y sont nombreuses. Par contre, en passant par l'ouest et en naviguant entre les îles de l'archipel, ce sera beaucoup plus compliqué et plus risqué, car c'est peu profond, il y a beaucoup de récifs et des courants forts. Pourtant, pour ne pas être repéré, il n'y a pas mieux car tout homme normalement sensé ne penserait même pas à cette route. C'est pourquoi Kadomatsu et Hotta sont d'accord d'aller par là. En évitant un récif, ils parviennent à la mer de Sibuyan mais le répit est de courte durée, car ils entendent le bruit d'hélices. En regardant par le périscope, Hotta constate qu'il s'agit du destroyer Shimakaze et décide de plonger en urgence à 70 mètres...

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    Volume 21

    Le destroyer lance sa première vague de mines, mais celles-ci n'explosent pas trop près du sous-marin. Les hommes veulent bouger et aller vers l'océan Pacifique, mais pour Hotta, c'est exactement ce qu'attend le navire pour connaître leur position exacte. Il préfère plonger à 120 mètres et si les explosions ont lieu au-dessus d'eux, il n'y aura pas de problème. Malheureusement, certaines mines de la seconde vague explosent tout près du sous-marin, les forçant à remonter à 80 mètres. Après cela, Hotta demande à Kadomatsu de l'accompagner dans un local à part pour lui parler en privé. Après cette discussion, Hotta ordonne de mettre les moteurs en marche dès que les premières mines de la troisième série exploseront, afin d'être couverts par les bruits de celles-ci. Ils arrivent à s'échapper et se posent dans des eaux peu profondes, mais Hotta sait que le Shimakaze ne les laissera pas s'échapper et continuera jusqu'à parvenir à couler le sous-marin. Il se prépare alors à la riposte, mais pas en coulant le destroyer. Il fait ouvrir les ballasts avant et monte à hauteur de périscope. Après avoir vu le Shimakaze, il fonce dans sa direction pour passer juste en-dessous de lui. Mais à 100 mètres du destroyer, il fait remonter le sous-marin à la surface et fait évacuer la salle des torpilles avant, avant de la fermer. Le Shimakaze essaie d'éviter l'impact mais le sous-marin percute son gouvernail. Dans une dernière tentative, le destroyer utilise ses canons mais ne touche pas l'igô qui parvient à s'échapper une fois pour toutes. Le soir, ils peuvent faire surface et tous respirent l'air frais. Mais Yanagi ne supporte plus les conditions à bord du sous-marin et veut retourner sur le Mirai. Shibata lui dit alors qu'ils ne sont pas sûrs de pouvoir monter à bord du croiseur, mais Asô lui répond qu'il y a peu, ils n'étaient pas sûr de survivre, et ils peuvent être contents d'être en vie et d'avoir un endroit où rentrer. Mais Shibata se demande où ils vont rentrer une fois qu'ils seront sur le Mirai. Alors qu'ils s'approchent de Palau, Shibata espère qu'on ne les prendra pas à nouveau pour un sous-marin américain, mais Yanagi ne s'inquiète pas car le Mirai a de bonnes oreilles. Mais Yanagi sait que c'est maintenant que ca va être compliqué, plus encore que d'être pris pour des américains si le camp de Kikuchi s'est renforcé. Mais au moment de retrouver le croiseur, celui-ci est en train de partir, et ils ne pourront pas le suivre en mer. Kadomatsu demande à faire surface et fait envoyer un message lumineux pour monter à bord du Mirai. Mais la réponse du croiseur est négative car ils sont en route pour une mission importante. A ce moment, Kadomatsu demande à Hotta de mettre un canot à l'eau sur lequel il embarque avec ses hommes, tandis que le sous-marin plonge pour s'en aller. Et tandis que Kadomatsu empêche Yanagi de tomber à l'eau, ils attendent la réaction du Mirai...

    Volume 22

    Le SH60J finit par décoller et vient hélitreuiller les naufragés avant de les ramener sur le Mirai. Après s'être changé, le lieutenant Kirino leur signale que leurs mouvements seront limités et qu'il confisque l'arme de Kadomatsu. Shibata s'énerve car Kikuchi n'est pas venu lui-même les accueillir, mais le commandant en second le retient et annonce qu'il va le rejoindre sur le pont. Kirino essaie de l'en empêcher, mais Kadomatsu trouve normal de saluer celui qui commande le navire qui les a secouru. Yanagi semble surpris par les actions du commandant en second. Tout se passe finalement bien et plus tard, Yanagi et Asô se retrouvent dans le mess, entourés par plusieurs autres membres qui leur posent pas mal de questions, notamment sur la mort de Shinohara. Ils apprennent aussi le décès de Tachibana qui se trouvait sur le porte-avion Ryûjô pour maintenir les communications durant l'une des attaques contre l'armée anglaise en Inde. Après cela, Ôme les questionne pour savoir s'ils ont plus d'informations sur la mort du capitaine Umezu à Nankin. Asô et Yanagi savent de Kadomatsu que le commandant du croiseur essayait d'empêcher la construction d'une bombe atomique par Kusaka et Kanji Ishiwara, et le spécialiste de l'histoire s'apprête à répondre, mais le chef l'en empêche en lui donnant un léger coup dans les côtes. Par contre, tous se demandent ce qu'a en tête le commandant en second, qui reste dans sa chambre. Plus tard, alors que le Mirai s'approche de l'atoll de Tarawa, le chef canonnier s'apprête à descendre à terre pour installer des appareils de surveillance sur l'île de Betio. En effet, ils doivent faire croire aux américains qu'il n'y a pas de retrait de l'atoll, mais bien un renforcement, pour que les Etats-Unis dépensent un maximum de munitions et de carburant en attaquant une île déserte. Dans la chambre de Kadomatsu où se trouvent Yanagi, Asô, et Shibata, Sakurai pense qu'ils devraient profiter de l'absence de Kikuchi pour reprendre le contrôle du navire. Mais le commandant en second ne veut pas agir aussi lâchement. C'est la dernière apparition de Yanagi dans ce tome.

    Volume 23

    Kadomatsu décide d'accompagner Kikuchi à terre, mais alors qu'ils se préparent à revenir à bord, l'équipe composée du commandant en second, du chef canonnier et du chef Enomoto voit sa retrait coupée par des américains qui débarquent d'un sous-marin qui n'avait pas été détecté. Pendant que le Mirai tire pour effrayer ces américains, le SH60J décolle pour récupérer l'équipe. Mais Enomoto est tué et Kikuchi est gravement blessé. Il doit donc être rapidement évacué en hélicoptère pour être opéré à Palau. Le croiseur arrive un peu plus tard mais ils sont acceuillis par des escorteurs où sont pris en otages Momoi et Asô qui étaient parti avec le SH60J. A quai, la marine monte à bord et Oguri ordonne à ses hommes, dont Yanagi, de ne pas opposer de résistance; L'équipage est réuni sur le pont arrière où ils comprennent que c'est le lieutenant Kirino qui s'est appuyé sur l'autorité de la marine, ce qui était plutôt risqué. D'ailleurs Kusaka qui arrive, dit à Kirino de rejoindre ses collègues. Tous sont surpris d'apprendre qu'ils seront fait prisonniers et que Kusaka ne compte plus utiliser le Mirai. En effet, une fois dans les camions, Yanagi et les autres constatent tous que le carburant du croiseur est pompé. Ils sont mis sur une île isolée, mais Kadomatsu leur demande de garder confiance. Un jour, Ôme trouve un message dans sa boule de riz, écrit par un certain Kisaragi que le commandant en second connaît et qui va les aider. Yanagi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 24

    Asô et les hommes du SH60J sont transférés sur l'île avec le reste de l'équipage qui apprend dès lors que l'opération sur le capitaine Kikuchi s'est bien déroulée et que dans un mois, il pourra sortir de l'hôpital, ce qui rassure tout le monde, dont Yanagi. Mais Kadomatsu sent qu'il y a quelque chose d'autre, et Asô révèle que Momoi lui a transmis un message de la part de Kisaragi, dévoilant la position du Mirai, mais comprenant aussi les lunettes du capitaine Umezu. Pendant la nuit, Yanagi et les autres membres du croiseur n'arrivent pas à dormir. Le matin, Yanagi aide ses collègues à transporter les bocaux de boules de riz à l'intérieur des baraquements. Kisaragi a caché des équipements de plongée à l'intérieur et Kadomatsu, Asô et Ôme les utilisent pour faire un tour là où le Mirai est amarré, et vérifier son état de marche. Ils ramènent du matériel de plongée et des talkies-walkies, puis, les jours suivants, des groupes font des allers et retours pour ramener plus de matériel et préparer leur évasion et la récupération du croiseur. Un jour, le commandant en second évoque le plan qui consiste à approcher le Mirai avec un tanker, quand les gardes auront été endormis grâce des somnifères dans leur nourriture, alors que la marine impériale sera occupée à se déplacer vers Saipan et les Mariannes pour s'y défendre contre les américains. Ils détruiront ensuite une antenne et un bateau de communications avec précision avant de récupérer le reste de l'équipage, le nombre minimum de personnes nécessaires pour manoeuvrer le croiseur étant de 35 personnes. Tout le monde, Yanagi y compris, écoute attentivement. Mais par radio, Kisaragi leur apprend un soir que le Mirai devrait être remorqué vers Saipan le lendemain. Kadomatsu décide d'agir immédiatement en utilisant les réserves de carburant destinées à l'aéronavale. Lui et les 34 autres personnes s'en vont, tandis que les autres, dont Yanagi, restent sur place. On ne voit plus Yanagi par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Maître Fujiki

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    Katagiri

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    scan 1654Volume 22

    Après le départ de Kadomatsu, Kikuchi annonce au Mirai qu'en compagnie de plusieurs navires de la marine impériale, ils vont attaquer l'armée anglaise en Inde afin de faire en sorte de Churchill demande à Roosevelt d'attaquer plus tôt les Mariannes, et éloigner ainsi le Japon de l'Inde. Le début de l'opération se passe bien, mais la seconde attaque voit le décès du lieutenant Tachibana qui se trouvait sur le porte-avion Ryûjô pour maintenir les communications malgré l'activation de l'ECM. Durant l'attaque, le croiseur abat plusieurs appareils anglais, ce qui choque pas mal de ses membres. De retour à Palau, ils apprennent la mort du capitaine Umezu qui était à Nankin. Mais l'équipage n'apprend rien sur les circonstances du décès. Plus tard, le chef canonnier annonce qu'ils aller dans les îles Gilbert qui sont en train d'être évacuées. Ils doivent faire croire aux américains que l'atoll de Tarawa est toujours en plein activité et ainsi les obliger à gaspiller le maximum de munitions et de carburant an attaquant une île déserte. Mais au moment du départ, Un sous-marin apparaît, et Kadomatsu et les quelques hommes qui l'avaient accompagné en débarquent. De retour à bord du Mirai, il annonce que Shinohara a été battu à mort par la police spéciale. Dans la cantine, l'équipage interroge Asô et Yanagi, qui étaient partis, pour savoir ce qu'ils ont fait. Katagiri est présent et écoute attentivement. Mais ils n'apprennent pas plus sur la mort du commandant alors que 10 membres du navire sont déjà morts en service. Cependant, personne n'a vu Kadomatsu depuis son retour, et Yonekura demande au journaliste. Celui-ci répond que le capitaine reste dans sa chambre, et tous se demandent ce qu'il peut bien faire. Cependant, le chef Asô trouve les repas du Mirai bien bon. Katagiri fait quelques photos et on ne le verra plus par la sutie dans ce tome.

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Chef Ôme

    scan 1614Volume 17

    Ôme vient voir Kikuchi et Oguri car il a reçu les photos d'un appareil de patrouille de la marine, que Taki a remis au Mirai pour voir s'ils peuvent en tirer des informations supplémentaires. Dans une salle informatique, Ôme fait un zoom sur un porte-avion et améliore la qualité grâce à des algorithmes de déchiffrage. Grâce à cela, ils comprennent facilement que les américains font des mouvements de transport, et non des manoeuvres offensives, ce qui les rassure pour l'opération dans l'océan indien. Ensuite, le chef canonnier revient d'une réunion avec l'état-major de la marine, durant laquelle un l'amiral Fukudome a fait fortement réduire le nombre de navires prenant part à l'opération. L'équipage du Mirai écoute à la radio le discours de Subhash Chandra Bose, le premier ministre d'un gouvernement provisoire de l'Inde et leader d'un mouvement d'indépendance de son pays. Ce speech, qu'Ôme dit provenir de Singapour, a lieu un mois en avance par rapport à l'histoire que connaît le croiseur. Ôme a aussi appris que le trouble a commencé à se propager dans les troupes britanniques en Inde. Mais Kikuchi s'inquiète surtout du fait qu'ils ne vont pas pouvoir attaquer les 4 objectifs en même temps, à cause de l'effectif réduit. Le Mirai se rend sur place et soudain, Ôme repère un appareil de patrouille anglais. Le chef canonnier décide de l'abattre sans donner priorité aux vies, ce qui crée un léger malaise à bord. Plus tard, Ôme confirme le décollage de la première vague offensive qui va à Columbo, et Kikuchi ordonne la mise en marche de l'ECM. Le premier assaut est un succès et pour la seconde escadrille, une cinquantaine d'appareils retournent vers les portes-avions, dont un s'écarte des autres, car il semble poursuivi par un avion anglais. Ôme se demande s'ils ne peuvent pas envoyer un missile, mais celui-ci ne ferait pas la distinction entre les 2 appareils. Le chef canonnier fait plutôt avancer le navire et utilise le canon de 127mm. L'avion japonais retourne au Ryûjô et la flotte peut passer à la seconde phase de l'opération. Kusaka et une partie de la flotte prend la direction de la mer d'Oman, tandis que le Mirai accompagne Taki et le reste de la flotte en direction du Bangladesh. Deux hommes, Okishima et Tachibana, sont envoyés sur le Ryûjô pour permettre le maintien des communications malgré la mise en amrche de l'ECM. Un test positif est fait avant l'attaque et les avions décollent avant de scinder l'escadrille entre Dacca et Chittagong. Mais Ôme constate que chez cette dernière cible, des appareils anglais décollent pour lancer la contre-attaque. Kikuchi fait donc prévenir le Ryûjô...

    Volume 18

    Taki ne prévient pas la premier escadrille qui continue son attaque, et peu après le début des hostilités, Ôme constate que les 38 signaux restants ne sont pas japonais, ce qui signifie l'échec de la première vague. Les avions anglais se regroupent et prennent la direction de la flotte japonaise. Kikuchi prévient le Ryûjô et annonce que le Mirai vient en renfort, demandant à la seconde escadrille de ne pas décoller pour éviter les tirs par erreur. Pourtant, ceux-ci décollent bien, et Taki explique que le croiseur doit rester à l'écart car il doit survivre pour jouer un grand rôle par la suite. Taki est convaincu, tout comme Kusaka et Yamamoto, que le Mirai peut changer le destin. A 8h29, Ôme observe que les 2 formations ont entamé leur confrontation, et le chef canonnier choisit de quand même porter secours à la flotte japonaise. Puis le porte-avions change de direction pour aller vers un nuage de squall qui le protègera de l'aviation anglaise. Après la destruction de la seconde escadrille, Oguri déclare qu'ils vont envoyer le SH60J, mais Taki leur répond que c'est trop dangereux et qu'il préfère faire décoller un appareil de transport qui emmènera Okishima et Tachibana à Rangoon. Cependant, ce dernier refuse car pour cela, le Ryûjô devrait changer de direction et cela mettrait en danger tous ceux qui sont à son bord. Ôme écoute tout, et même Kikuchi ne parvient pas à faire changer d'avis Tachibana qui coupe la conversation durant quelques instants. A un moment, le porte-avions vire de bord et réduit sa vitesse, ce qui fait de lui une cible facile. Tachibana annonce que le Ryûjô a été sévèrement touché et que l'évacuation générale a été ordonnée. Les 2 capitaines lui disent de partir, mais Tachibana semble coincé, et il dit qu'il va manquer de temps pour trouver un sens à la guerre, avant que la communication ne soit coupée, indiquant qu'il est probablement décédé. Peu après, alors que le naufrage du porte-avions est confirmé, Ôme déclare que les 12 appareils anglais restants quittent la zone de combats. Peu après, ils ne sont plus qu'à 5 minutes avant d'être à portée du Mirai...

    Volume 19

    Kikuchi ordonne la saisie des données pour abattre les appareils restants de l'aviation anglo-indienne, mais Oguri proteste, arguant que la mission de leur navire est de protéger la flotte japonaise, et non de chercher à venger Tachibana. Mais le chef canonnier reste inflexible, répondant que s'ils retournent chez eux, ils pourront se ravitailler et un jour attaquer à nouveau des japonais. Tous les appareils sont finalement détruits, Ôme regardant son écran en silence, mais apparemment avec un peu de remord. Il signale ensuite la sortie des navires japonais du nuage de squall qui se dirigent vers l'endroit où a coulé le Ryûjô. Kikuchi choisit de continuer la mission de surveillance sous-marine, et Ôme vient lui signaler que le pilote du spitfire anglais a pu s'éjecter et que son point de chute se trouve justement sur leur trajectoire. Mais pour le chef canonnier, il faut se concentrer uniquement sur le détection sous-marine. Ôme va ensuite fumer dans le réfectoire en compagnie de Sakurai qui a un arrière-goût assez désagréable de la situation. Ôme lui répond qu'au début, il ne fumait que des short hope, mais qu'il s'est habitué depuis aux "hikari" qu'on leur distribue, alors qu'il les trouvait dégueulasse au départ. kikuchi intervient alors et ordonne à Ôme de finalement mettre à l'eau un canot de sauvetage pour le pilote anglo-indien. Sakurai lui demande alors s'ils vont s'habituer à cette guerre, et Ôme lui rétorque qu'il n'en sait rien, puis l'invite à venir l'aider. C'est la dernière apparition d'Ôme dans ce tome.

    Volume 20

    De retour à Palau, Kikuchi annonce à tout l'équipage le décès du capitaine Umezu à Nankin, au début du mois d'août, sans pour autant donner de détails sur les circonstances. Il ajoute qu'une minute de silence sera observé en sa mémoire à 14 heures. Ôme, comme la plupart des autres, est surpris par cette nouvelle. A l'heure prévue, tous les membres du Mirai sont réunis sur le pont arrière et saluent la mémoire de leur capitaine, Ôme compris. on ne voit plus Ôme par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    Volume 21

    Après quelques temps passés à Palau, la flotte combinée se déplace à nouveau pour faire des exercices. Ôme suit les mouvements de la flotte sur son écran, mais ne dit rien. Plus tard, le Mirai quitte Palau pour sa prochaine mission dans les îles Gibert. Là-bas, alors que les troupes sur place ont reçu l'ordre de retrait, le croiseur va devoir faire croire à l'armée américaine qu'il y a encore beaucoup d'activité. Ainsi, les américains attaqueront en force et gaspilleront beaucoup de munitions et de carburant. Mais alors qu'ils sont sur le départ, ils repèrent un sous-marin en approche qui émerge. Ôme constate un message lumineux qui vient du sous-marin et qui demande l'autorisation de monter à bord pour Kadomatsu et 3 de ses hommes. Cependant, Kikuchi ordonne une réponse négative car ils sont sur une mission importante. Pourtant, le sous-marin met un canot à l'eau avec plusieurs personnes à bord avant de replonger et de s'éloigner. Le chef canonnier fait allumer les projecteurs, et Ôme confirme qu'il s'agit bien de Kadomatsu et de ses hommes. S'ils préviennent un autre navire il mettrait plus d'une heure avant d'arriver, ce qui serait trop tard pour cette embarcation sur cette mer agitée...

    Volume 22

    Kikuchi choisit finalement de ramener à bord Kadomatsu et ses hommes en les faisant hélitreuiller par le SH60J. Plus tard, dans le réfectoire, Ôme et plusieurs autres membres d'équipage retrouvent le chef Asô et Yanagi qui étaient partis avec le commandant en second. Ils leur raconte le décès de Tachibana et apprennent celui de Shinohara, battu à mort par la police spéciale. Ôme déclare alors que cela fait maintenant 10 morts en service. Il demande aussi à ses 2 collègues s'ils ont plus d'informations sur la mort du capitaine Umezu, mais ceux-ci n'en savent pas plus. Kadomatsu, lui, reste dans sa chambre et tous se demandent ce qu'il a en tête. Ôme comprend que le choc des idées a été évité, mais si le commandant en second voulait reprendre le controle du navire, il ne sait plus de quel côté il se rangerait. Puis, le 10 septembre, la radio annonce la reddition de l'Italie fasciste 2 jours plus tôt, conformément à l'histoire du Mirai. Plus tard, en approche de l'atoll de Tarawa, Ôme repère un signal en approche qui est probablement un appareil de reconnaissance américain. Le chef canonier le laisse faire car avec les photos prises par cet appareil, les américains ne pourront pas faire la différence entre un retrait et un renforcement. Ensuite, 3 équipes vont sur l'île de Betio pour poser des systèmes de surveillance, et Kadomatsu décide d'accompagner Kikuchi pour éviter des tensions à bord. Sur le croiseur, Oguri demande si Ôme a quelque chose au sonar, et celui-ci répond que son efficacité est réduite par les récifs, mais que tout est calme. Ôme n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 23

    Malheureusement, des américains débarquent à Betio depuis un sous-marin qui n'avait pas été détecté. L'équipe composée des capitaines Kadomatsu et Kikuchi, ainsi que du chef Enomoto, se retrouve coincée sans possibilité de retour. Le Mirai est envoyé à leur secours mais Enomoto est tué, et le chef canonnier est blessé dans des circonstances inconnues. De retour à bord, après avoir effrayé le sous-marin pour qu'il reparte, le croiseur fait route à pleine vitesse vers Palau, car Kikuchi doit être opérer rapidement. Il font décoller le SH60J quand ils le peuvent, pour faire gagner un maximum de temps, mais 10 heures après son départ, ils n'ont toujours pas de nouvelles. Alors qu'ils arrivent eux aussi à Palau, Ôme signale à la passerelle où se trouvent Kadomatsu et Oguri que 2 remorqueurs sont en approche. Ayant pris en otages Momoi et Asô, qui étaient partis avec l'hélicoptère, la marine impériale monte à bord du Mirai et en prend le contrôle. Ôme leur dit qu'ils ne peuvent pas comprendre comment marche le CIC, mais les soldats lui ordonnent de se rendre sur le pont arrière. Là-bas, tout l'équipage est rassemblé, et ils comprennent que c'est le lieutenant Kirino qui a permis à Taki d'intervenir sur le croiseur. Beaucoup, dont Ôme, se demandent si c'était prudent d'utiliser l'autorité de la marine, et c'est à ce moment qu'apparaît Kusaka. Celui-ci met Kirino avec les autres et annonce que tous seront emmenés et fait prisonniers. Kadomatsu le questionne alors pour savoir si la bombe atomique à Nankin est terminée, et tout le monde se demande s'il y a un rapport avec la mort du capitaine Umezu. Une fois dehors, ils remarquent que la marine est en train de pomper le carburant du Mirai, ce qui signifie qu'ils ne comptent pas l'utiliser. L'équipage est alors place sur une île isolée et un jour, Ôme constate qu'il y a un message dans sa boule de riz pour Kadomatsu, de la part de Kisaragi. Le soir même, ils allument leurs lampes durant 3 secondes pour confirmer leur présence sur cette île à Kisaragi. C'est la dernière apparition d'Ôme dans ce tome.

    Volume 24

    Ôme apprend qu'Asô et les 3 hommes de l'aéronavale sont arrivés sur l'île, et il se dépêche d'aller les voir pour savoir si Kikuchi va bien. C'est ainsi que tous apprennent que l'opération a été un succès, et que le chef canonnier pourra sortir dans un mois. Mais Kadomatsu sent bien que ce n'est pas tout, et Asô révèle que le lieutenant Momoi a transmis un message de la part d'un certain lieutenant Kisaragi, qui dévoile la localisation du Mirai, mais qui remet aussi les lunettes du capitaine Umezu qui avait tenté d'empêcher la construction de la bombe atomique. Le soir même, tous ont du mal à dormir. Un matin, cachés avec leur petit-déjeuner, ils reçoivent des tenues de plongée et le soir, le commandant en second, accompagné d'Asô et d'Ôme, s'échappent de leur baraquement, enfilent les tenues, puis se dirigent vers l'île indiquée par Kisaragi. Sur place, ils trouvent 2 barques, ainsi que le lieutenant qui ne peut pas les accompagner car au contraire des membres du Mirai qui sont nombreux, il est leur seul contact extérieur. Après avoir retrouvé le croiseur, le trio passe par la trappe d'ouverture du sonar pour examiner le navire. Ôme trouve les clés de l'armurie qui est ouverte, mais Kadomatsu refuse d'utiliser des armes. Le groupe prend du matériel de plongée et des talkies-walkies avant de retourner sur leur lieu de détention. L'équipage fait ainsi plusieurs allers et retours pour amasser le matériel suffisant pour leur évasion et la récupération du Mirai. Ils veulent profiter du fait que la flotte combinée se déplace vers Saipan et les Mariannes afin d'y recevoir les américains. Ils veulent approcher avec un tanker, tandis que les gardes auront été endormis par leur nourriture, puis détruite une antenne avec le canon pour éviter les communications. Seuls 35 hommes minimum sont nécessaires pour manoeuvrer le croiseur, dont Ôme. Mais un oir, Kisaragi les appelle par radio pour leur dire que le Mirai va être remorqué vers Saipan. Ils doivent donc agir le soir même, et le groupe se met en route. A bord, ils attendent que le navire sorte de la baie pour agir. Ils activent l'alimentation du générateur électrique principal, et le CIC se rallume sous les yeux impatients d'Ôme et d'un de ses collègues. Pour l'essence, il vérifie directement les réservoirs réservé à l'aéronavale, et le transvase vers le moteur principal. Le collègue d'Ôme remarque cependant que les canons du remorqueur, l'Agano sont pointés vers eux, et Ôme voit que l'obus est tombé à 30 mètres à tribord, grâce à une esquive. C'est alors qu'ils constatent la présence de Kusaka sur l'aile gauche du Nagano...

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Lieutenant Momoi

    scan 1615Volume 17

    Maintenant que Kikuchi a pris le contrôle du Mirai, il compte, selon le plan préparé avec Kusaka et Taki, attaquer l'armée anglaise en Inde afin que les mouvements d'indépendance se réveillent et forcent Churchill à demander l'aide de Roosevelt qui se prépare pour une attaque dans les Mariannes. Si cela marche, les américains attaqueront sans être totalement prêts, alors que le Japon aura renforcé sa défense. A bord du croiseur, tout le monde se prépare, mais dans l'infirmerie, certains s'inquiètent auprès du lieutenant Ashikawa du nombre de victimes qu'il va y avoir, mais ils cherchent aussi à savoir si une attaque surprise durant la guerre n'est pas considéré comme un acte criminel selon les conventions internationales. Mais le lieutenant leur dit et ne pas entrer dans la bataille avec des sentiments mitigés, sinon la marine impériale pourrait en subir les conséquences. Momoi écoute d'une oreille indiscrète, sans réagir cependant, et c'est sa seule apparition dans ce tome.

    Volume 18

    La marine impériale réduit considérablement le nombre de navires prévu par Kusaka te Taki pour l'opération YZ dans l'océan indien, ce qui fait qu'ils doivent attaquer les villes de Dacca, Chittagong, Bombay et Columbo en 2 phases au lieu d'une. La première attaque sur la dernière de ces bases anglaises est un succès, et la flotte se sépare en 2, Kusaka allant avec l'un des parties en direction de Bombay, tandis que le Mirai accompagne Taki et l'autre partie de la flotte pour attaquer Dacca et Chittagong. Pour pouvoir maintenir la communication avec le porte-avions Ryûjô, 2 membres du Mirai, Tachibana et Okishima, montent à son bord. Mais l'offensive se passe mal, les anglais faisant décoller leurs appareils dès qu'ils ont compris qu'ils allaient être attaqués à cause du brouillage des communications et du radar. Ils anéantissent la première vague et trouvent l'emplacement de la flotte japonaise. Kikuchi veut intervenir mais Taki refuse car le croiseur ne doit pas couler. La flotte tente de s'abriter dans un squall, et les 2 membres du Mirai refusent de risquer la vie de tous les passagers du porte-avions pour uniquement sauver leurs 2 vies. Mais ils sont rattrapés par les avions anglais et le Ryûjô est sévèrement touché. Comme le navire va couler, Taki ordonne son évacuation. Tachibana en informe le croiseur, mais il semble être incapable de quitter le porte-avions. Momoi écoute de manière inquiète car Tachibana dit qu'il cherchait une réponse à la question de savoir ce qu'est la guerre et son sens, et qu'il va manquer de temps pour trouver la réponse. De plus, la communication est soudainement coupée, ce qui signifie que Tachibana a sans doute péri. Momoi ne peut rien faire et on ne la voit plus dans ce tome.

    Volume 20

    Après le naufrage du Ryûjô, Kikuchi fait abattre les quelques appareils anglo-indiens restants avant de retourner à Palau. Cependant, là-bas, à peu près à la mi-août, le chef canonnier annonce à tout l'équipage que le capitaine Umezu est décédé dans la banlieue de Nankin. Momoi est sous le choc de cette nouvelle, et reste bouche bée, laissant tomber le plateau de matériel médical qu'elle avait entre les mains. C'est la seule apparition du lieutenant dans ce tome.

    • Statut au volume 20 : Vivante.

    Volume 21

    Quelques temps après l'annonce du décès d'Umezu, Kikuchi réunit les officiers, dont Momoi, pour préparer leur prochaine action. Alors que les troupes des îles Gilbert ont reçu l'ordre de se replier, le Mirai va faire croire aux américains qu'il y a beaucoup d'activité sur l'île de Tarawa. Ainsi, ayant peur pour leur ravitaillement, les américains vont venir en force, et le chef canonnier espère qu'ils utiliseront le plus de munitions et de carburant possible. Le croiseur partira à 5 heures précise et Kikuchi ajoute que s'il n'y a pas de questions, il met fin à la réunion. C'est la seule fois que l'on voit Momoi dans ce tome.

    Volume 22

    Alors que le Mirai prend la route pour l'atoll de Tarawa, Kadomatsu et ses hommes arrivent à bord d'un sous-marin et embarquent à bord d'un canot de sauvetage pour être sûrs d'être sauvés par le croiseur, le premier navire à proximité se trouvant à plus d'une heure de route. Quelques temps plus tard, alors qu'ils sont le 8 septembre, Oguri se trouve à l'infirmerie pour écouter la radio qui parle des animaux du zoo d'Ueno, tués par des bombardements. Momoi se demande s'il attend une nouvelle particulière, et le chef navigateur lui répond que c'est ce même jour que, dans leur histoire, l'italie fasciste s'est rendue sans conditions. Le lieutenant s'interroge pour savoir si à ce moment, le Japon n'a pas pensé à arrêter la guerre, mais Oguri ne le sait pas. Par contre, il pense que son ami a préparé quelque chose en relation avec ce fait. Ensuite, Momoi questionne le chef navigateur sur la tête que faisait Kikuchi, mais selon Oguri, il n'a pas bronché. Le lieutenant pense qu'il joue les forts et qu'il n'avait pas envie de revoir Kadomatsu. Le chef navigateur demande alors ce que Momoi pense de ce dernier. Pour le lieutenant, le fait qu'il reste dans sa chambre fait partie de son plan, forçant l'équipage à s'interroger sur lui-même. Deux jours plus tard, en écoutant la radio, Momoi apprend que l'italie s'est effectivement rendue le jour prévu. C'est la dernière apparition du lieutenant pour ce tome.

    Volume 23

    Plusieurs équipes se rendent sur l'île de Betio pour installer les appareils de surveillance, afin de s'assurer que les américains dépensent bien leurs munitions pour attaquer une île déserte. Cependant, alors que les 2 autres équipes sont déjà en train de rentrer, celle de Kikuchi, Kadomatsu et Enomoto aperçoit des américains qui débarquent d'un sous-marin. Le Mirai tente de les faire évacuer tout en effrayant le sous-marin, mais Enomoto est tué, et le chef canonnier est touché à l'abdomen. Momoi attend donc l'arrivée du SH60J qui ramène Kikuchi, prête à intervenir. Le lieutenant soigne le capitaine avec 2 assistants, mais comme la balle a frôlé le coeur avant de ressortir, elle recommande à Kadomatsu et Oguri de l'opérer sans délai, ce qui est impossible à bord, puisqu'elle n'est qu'infirmière. Le commandant en second suggère alors de naviguer à pleine vitesse jusqu'à la limite de distance que peut parcourir l'hélicoptère, pour gagner un maximum de temps. Momoi vient ensuite voir Kadomatsu pour lui dire que le chef canonnier était à 2 doigts d'avoir une insuffisance cardiaque, mais qu'il souhaite parler à son ami. Plus tard, Momoi, ainsi que le lieutenant Kirino et le chaf Asô accompagnent Kikuchi en hélicoptère jusqu'à Palau. Mais durant le trajet, le pouls et la tension artérielle du capitaine chutent. A leur arrivée à Palau, Momoi, Kirino et Asô sont interrogé par Taki pour savoir ce qu'il s'est passé, et Kirino déclare que Kadomatsu essaie de reprendre le contrôle du croiseur. Momoi et Asô sont alors pris en otages pour forcer le Mirai à éteindre ses moteurs lorsqu'il arrive lui aussi à Palau. Ensuite, parce que c'est une femme, Momoi est séparée du reste de l'équipage et la marine impériale l'utilise comme infirmière puisque c'est sa formation. Elle est assez libre de ses mouvements et va voir le chef canonnier qui a été opéré avec succès. Elle lui explique qu'Asô et les membres du SH60J vont bientôt être transférés sur l'île où se trouvent les autres membres du croiseur, prisonniers de la marine. Elle ne sait pas où est le Mirai mais dit à Kikuchi de ne pas trop réfléchir à cela. Puis, elle est abordée par un officier qui dévoile être le lieutenant Kisaragi qui aurait accompagné Kadomatsu en Mandchourie. Celui-ci remet à Momoi les lunettes brisées du capitaine Umezu. Kisaragi veut aider Kadomatsu à récupérer le Mirai, mais Momoi refuse car ce qui a fait que les siens ont tué des hommes et vu la mort de plusieurs d'entre eux est l'existence même du croiseur. Mais Kisaragi lui apprend qu'à Nankin, Umezu avait tenté d'empêcher la construction d'une bombe atomique. Avec cette information, Momoi ne peut pas rester inactive. Elle accepte d'aider Kisaragi et, le lendemain, elle va voir Asô et les autres avant leur transfert pour leur remettre discrètement un message sur la localisation probable du Mirai, ainsi que les lunettes d'Umezu et leur dire que Kikuchi va bien. On ne voit plus Momoi par la suite dans ce tome.

    Volume 24

    Alors qu'elle travaille toujours dans l'hôpital de la Marine impériale à Palau, où Kikuchi est soigné, Momoi voit que Kusaka est venu rendre visite au chef canonnier du Mirai. Le lieutenant indique à Kusaka où se trouve Kikuchi et c'est sa seule apparition dans ce tome.

    • Statut au volume 24 : Vivante.

    Lieutenant Mamoru Satake

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Décédé en se jetant avec l'umitori sur une bombe pour protéger le Mirai.
    • Statut au volume 24 : Décédé en se jetant avec l'umitori sur une bombe pour protéger le Mirai..

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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