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Par cronoslegend le 18 Juin 2015 à 08:06
Voilà la suite de la première page des personnages de Zipang. Attention : ces fiches contiennents des spoilers.
Capitaine de vaisseau Saburô Umezu
Kikuchi et Oguri viennent voir Umezu pour lui proposer d'aller sauver les 4.000 soldats japonais qui se trouvent pour le moment sur les îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes, et qui devraient bientôt subir une offensive des américains. Saburô trouve cela risqué mais accepte de demander à Yamamoto. Alors que le Mirai se dirige déjà vers le nord, son commandement reçoit un message de la marine qui est d'accord pour la mission de sauvetage, et qui leur fournit même un navire de transport, le Heianmaru, et un officier de liaison qui n'est autre que le capitaine Taki, celui qui, à bord d'un sous-marin, avait forcé le croiseur à affronter une escadrille américaine, puis à couler le Wasp. Celui-ci explique sa présence parce que la marine ne veut pas que trop de gense aient connaissance de l'existence du Mirai. A l'annonce à l'équipage de l'aval pour cette opération, tous sont contents. Mais alors qu'ils approchent de Kiska, ils détectent une flotte de 12 navires américains. Sur les conseils de son second, Umezu envoie un message à l'Heianmaru pour qu'il aille dans la baie de Kiska, tandis qu'eux arrêtent leur moteurs et espèrent que les américains ne les voient pas dans cette brume épaisse. Mais le chef Ôme aperçoit une communication par signaux lumineux, sans en comprendre le contenu. Malgré le risque, Saburô fait démarrer les machine, et cela juste à temps pour éviter les obus tirés parles américains qui les avaient aperçu. Le Mirai étant le seul navire de guerre sur place, il est logique pour Taki qu'ils s'occupent des navires américains. Mais Kadomatsu compte toujours agir comme une force de défense. Le commandant décide alors d'emmener lui-même Taki en salla des communications, tandis qu'il laisse les commandes à son second. Il explique à Taki, surpris, qu'il préfère rester sur le pont et fait confiance à Kadomatsu. Ce dernier parvient à détruire les postes de commandement de tirs des premiers navires mais à un moment, il ne peut éviter un impact avec l'un d'eux. Le choc est tel qu'Umezu est projeté en arrière et se cogne violemment la tête contre une vanne. Inconscient, il est emmené à l'infirmerie par Taki lui-même...
Volume 10
Avant de perdre conscience, Saburô a dit à Taki qu'en son absence, c'est Kadomatsu qui a les commandes du navire. L'équipage remporte la bataille tout en épargnant plusieurs vies américaines, et sur le chemin du retour vers Yokosuka, Umezu reste dans l'infirmerie. Il doit être admis dans un hôpital militaire de Yokosuka mais avant cela, il reçoit la visite de Kadomatsu. Celui-ci peut de nouveau bouger son épaule. Il affirme qu'il a accepté la demande de Taki de porter des uniformes de la marine impériale pour rencontrer les soldats de Kiska et Attu qui veulent les remercier. Saburô craint que le croiseur va finir par devoir accéder aux demandes de la marine de les aider activement dans la guerre, mais il fait de toute façon confiance en son second. Le jour de son départ, Umezu se lève de sa chaise roulante et cède le commandement du navire à Kadomatsu. Il ajoute qu'il veillera sur eux depuis la terre, et que Yokosuka sera toujours chez eux. Dans sa chambre d'hôpital, alors que Kadomatsu est parti, Saburô reçoit la visite de Yamamoto en personne. Umezu essaie de se lever pour le saluer, mais l'amiral lui dit que ce n'est pas nécessaire et le remercie pour les hommes de Kiska. Saburô évoque alors le lieutenant Tsuda qui, d'après Kadomatsu, se fait passer pour un journaliste à Shanghai. Il demande à Yamamoto pour quelle mission il a été envoyé là-bas. L'amiral lui répond que c'est très important et que c'est tout ce qu'il peut dire. Umezu parle alors de son fils qui est dans une société de construction et qui n'a pas voulu suivre la voie de son père, et sa fille qui est à l'université. A son époque, les gens étaient heureux. Pour lui, le militaire a le devoir de protéger la population, pas les idées, et l'après-guerre pensé par Kusaka n'est que théorique. Saburô demande donc à l'amiral de faire quelque chose à propos de Kusaka. Yamamoto s'en va et on ne voit plus Umezu dans ce tome.
- Statut au volume 12 : Supposé vivant.
Capitaine de frégate Yôsuke Kadomatsu
Kikuchi vient proposer à Umezu et Kadomatsu d'aller aider les 4000 hommes japonais qui se trouvent dans les Aléoutiennes, sur les îles d'Attu et Kiska. En effet, les américains devraient bientôt tenter de reprendre ces îles. Avec le soutien de tous les membres du Mirai, Umezu accepte et ils se dirigent vers le nord. Alors qu'ils n'ont pas de nouvelles de la marine impériale depuis quelques jours, ils reçoivent la réponse attendue qui est positive. Les hommes se disent que les américains n'ont aucune chance face à eux, mais Yôsuke leur rappelle qu'ils ne doivent avoir en tête que la vie des hommes qu'ils sont venus sauver. Mais la surprise, c'est que l'officier de liaison pour cette mission, qui restera à bord du croiseur, n'est autre que Taki. En fait, il explique que Yamamoto ne veut pas élargir la liste des personnes qui connaissent l'existence du Mirai. Kadomatsu va voir Taki seul dans sa chambre, pour essayer de voir s'il agit pour le compte de Kusaka qu'il connaît. Mais Taki ne semble pas apprécier Kusaka. De plus, sans le message codé qu'il doit envoyer, les troupes d'Attu et Kiska ne bougeront pas, et le croiseur devra donc faire ce que Taki souhaite. Mais Yôsuke ne compte pas se laisser faire et confisque l'arme de Taki. En sortant, il demande à l'un de ses hommes de bien le surveiller via la caméra. En s'approchant de Kiska, les radars du Mirai repèrent une flotte américaine qui se dirige vers Attu. Umezu décide de prévenir le navire de transport qui les suit, pour qu'il aille dans la baie de Kiska. Il fait ensuite arrêter les moteurs, espérant que la brume épaisse empêche les américains de les voir. Cependant, Ôme observe des communications par signaux lumineux et Kadomatsu craint qu'ils ne soient repérés. Au dernier moment, Umezu choisit de bouger à nouveau, et ils évitent les obus tirés par les américains. Ensuite, Taku annonce qu'il va bientôt ordonner l'évacuation de Kiska et que c'est au Mirai, seul navire de guerre japonais sur les lieux, à éloigner le danger pour les hommes à terre. La fuite ne garantit pas que tous les navires américains vont les suivre mais Yôsuke ne veut pas réaliser un massacre chez les américains. Il compte agir à sa manière. Umezu suggère d'accompagner lui-même Taki à la salle des communications, tandis que son second se charge de la riposte depuis le CIC. Tout en se faufilant entre les navires américains, Kadomatsu fait ouvrir le feu sur eux pour toucher leurs postes de commandement de tir. En agissant ainsi, il rompt leur unité. Mais durant la manoeuvre, il apprend qu'Umezu s'est cogné et a perdu connaissance. Kôhei veut aller l'aider mais Yôsuke lui ordonne de rester à son poste jusqu'à ce que tous les navires adverses soient touchés. Il apprend ensuite que le commandant a été transporté à l'infirmerie par Taki. Puis il attend la réaction des américains, dont les navires partent tous à l'exception du bâtiment principal. Alors que Kadomatsu s'apprête à agir. des parasites apparaissent sur tous les écrans. Masayuki déclare avoir craint cette situation. C'est le phénomène solar max qui diminue fortement leur précision. Kikuchi suggère alors de lancer la méthode armageddon et utilisant toutes leurs munitions. Mais Yôsuke refuse car il veut rester un homme du 21ème siècle. Il ordonne à Oguri et ses hommes de sortir pour repérer le navire, et à Kikuchi de le retrouver grâce au sonar...
Volume 10
A l'extérieur, la caméra infrarouge repère une explosion, et le CIC confirme que c'est un navire américain. Yôsuke fait tirer 3 missiles, mais prépare aussi l'esquive de la riposte. Heureusement pour le Mirai, les américains n'ont pas le temps de tirer. Un peu plus tard, alors que le North Carolina est déjà au fond de la mer, une caméra du croiseur filme un canot de sauvetage sur lequel un officier crie au navire inconnu. Kadomatsu décide de se montrer, malgré les réticences de Taki qui revient de l'infirmerie. Yôsuke se présente à l'officier, mais déclare qu'il n'est pas son ennemi, et que le fait que la plupart des américains soient en vie est une victoire pour lui. L'officier tire sur le navire pour voir si il est réel et Kadomatsu annonce qu'il donnera leur position à leur armée un peu plus tard. Après cette bataille, Umezu doit être hospitalisé, et Taki vient demander aux 3 autres capitaines de bien vouloir mettre les uniformes de la marine impériale pour rencontrer les hommes qu'ils ont sauvé, afin de ne pas leur dire qu'ils viennent du futur. Yôsuke accepte s'il ne s'agit que de la forme. Alors que son bras va mieux, Kadomatsu va voir Umezu avant son départ. Celui-ci craint que les relations avec la marine risquent d'être encore plus dures, mais fait confiance en son second. Le jour du départ d'Umezu, celui-ci fait un discours, pour que l'équipage garde le moral. A l'hôpital, Taki dit à Kadomatsu que le Mirai sera réparé et ravitaillé dans une dizaine de jours, et qu'il sera surement appelé à Truk. Yôsuke répond qu'il donnera la réponse du Mirai plus tard et remercie Taki de s'occuper du commandant. Mais il sait que sa position actuelle ne lui permet pas de poursuivre à nouveau Kusaka. Dans les rues, Kadomatsu se sent suivi, mais il ne s'agit que d'un vieil homme. Pourtant, il est surpris par la présence de Kisaragi, revenu à Yokosuka sur ordre de ses supérieurs. Le lieutenant a tenté de s'informer sur Kadomatsu car il voulait le prévenir qu'il a rencontré Tsuda à Shanghai. L'homme s'est présenté sous une fausse identité de journaliste. Pour Kisaragi, il n'est pas impossible que Tsuda soit en mission spéciale pour Yamamoto. En s'informant avec Masayuki et Yanagi, Yôsuke apprend qu'il est possible que Tsuda soit introduit dans un projet d'appareil de vol longue distance de l'armée de terre, le A-26. Dans l'histoire, cet appareil a disparu lors de son vol Singapour-Berlin. Mais Yamamoto a envoyé des techniciens pour que l'avion soit prêt plus tôt. Kadomatsu se demande ce que manigance Kusaka, et on ne le voit plus par la suite dans ce tome.
Volume 12
Le Mirai aide la marine impériale dans le déplacement de sa base de Truk à Palau en neutralisant tous les sous-marins présents dans la zone, les repérant grâce aux radars de l'umitori et du SH60J. Masayuki se demande comment Yamamoto a pu convaincre les membres de son état-major de cette opération de réduction du front. De plus, ils ont appris la mort de Tsuda en Allemagne, ce qui fait qu'ils se méfient maintenant de l'amiral. Mais pour Yôsuke, Kusaka ne dit pas tout à Yamamoto, et devra donc revenir dans le pacifique pour la suite de son plan. Puis c'est au tour des civils de quitter Truk, et la marine demande au croiseur de s'éloigner pour ne pas être vu. Mais en ce début d'année 1943, Kikuchi sait que les attaques de sous-marins vont s'intensifier, et Kadomatsu décide donc de continuer la surveillance des mers alentours. Un soir, le Mirai perçoit un appel de détresse du navire de transport, attaqué par un sous-marin, et Yôsuke ordonne le décollage immédiat de l'umitori. Après que celui-ci ait neutralisé le navire américain, Kadomatsu décide d'aller sauver un maximum de gens, même si cela signifie être vu. Parmi les 6 personnes qui sont emmenées à bord du croiseur, l'une d'elles demande au commandant en second si il a un jour regretté d'avoir sauvé quelqu'un. Yôsuke répond qu'il le sauverait sans hésiter, mais qu'il ne lui pardonnerait jamais. Plus tard, après un point d'ancrage, Kadomatsu va dans la salle des archives avec ses 2 amis et ensembles, ils regardent quels documents Kusaka a probablement consulté, notamment sur la bombe atomique. Ils ne pensent pas que Kusaka va donner la bombe à Hitler, mais plutôt la fabriquer lui-même. Mais pour cela, il doit aller en Europe pour obtenir de l'uranium. Ensuite, sur le pont, le chef canonier dit à son ami que Kusaka n'est pas sa responsabilité. Mais pour Yôsuke, le fait que Kusaka veuille construire la bombe atomique tout en sachant l'horreur qu'elle représente, est impardonnable. C'est la dernière apparition de Kadomatsu dans ce tome.
- Statut au volume 12 : Vivant.
Capitaine de corvette Masayuki Kikuchi
Tous les soirs, Masayuki continue à écrire ses rapports, qu'il considère plus maintenant comme un journal de bord. Il s'inquiète de savoir ce que Yamamoto va leur demander de faire une fois qu'il seront de retour à Truk. C'est alors que Kôhei entre et lui suggère d'aller voir les hommes au réfectoire pour voir ce que eux pensent. Ceux-ci parlent de l'archipel des Aléoutiennes et des 4.000 hommes qui se trouvent sur les îles d'Attu et de Kiska, en danger car l'armée américaine va vouloir reprendre ces îles. Kikuchi leur dit que la zone est dangereuse mais qu'il va proposer à Umezu d'aller sauver ces hommes. Celui-ci accepte et la marine impériale est d'accord pour cette mission de sauvetage. Le capitaine Taki, celui qui avait essayé de couler le croiseur en utilisant l'armée américaine tout en restant à bord du sous-marin, est envoyé comme officier de liaison. Alors qu'ils font route vers les Aléoutiennes, suivis par le navire de transport Heianmaru, les membres du Mirai remarquent que la zone sera recouverte par la brume, ce qui leur facilitera la tâche. Mais dans la salle des archives, le chef canonier est préoccupé par les relevés météo qui s'affichent à l'écran. Mais il n'en parle à personne, espérant se tromper. A l'approche de Kiska, les radars repèrent une flotte américaine de 12 navires qui se dirigent vers Attu. Le Mirai prévient l'Heianmaru qui prend la direction de la baie de Kiska, puis se prépare à un affrontement tout en espérant que la flotte américaine ne découvre pas leur présence. Mais ceux-ci les repèrent et tirent. Heureusement, le croiseur a aperçu des communications par signaux lumineux et a pu éviter à temps les obus. Tandis que Taki et Umezu vont envoyer le code pour l'évacuation de l'île, Kadomatsu et Kikuchi sont au CIC pour lancer la riposte. Naviguant entre les navires américains, ils visent des points stratégiques et font mouche à chaque coup pour les immobiliser. Durant la manoeuvre, le pont les avertit que le commandant a perdu connaissance après s'être cogné. Mais Yôsuke ordonne que tout le monde reste à son poste. Après la perte d'unité de la flotte américaine, tout le monde attend de voir comment ils vont réagir, et Masayuki admet à lui-même qu'il n'aurait jamais pensé à la stratégie qu'a utilisé son ami. Mais ce que le chef canonier craignait arrive. Un phénomène de solar max se produit, des perturbations magnétiques qui affectent grandement leurs radars et la précision de leurs tirs. Kikuchi suggère alors d'utiliser la méthode armageddon en balançant toutes leurs munitions. Mais Kadomatsu refuse et veut penser comme un homme du 21ème siecle. Il a confiance en son équipage, et Masayuki est finalement d'accord de dire qu'Umezu aurait pris la même decision. Ils passent leur armement en mode manuel et tentent de retrouver le seul navire adverse qui est resté...
Volume 10
A l'extérieur, Kôhei repère les flammes d'une explosion, et Masayuki lui demande de transmettre les images de la caméra infrarouge. Il confirme ainsi que c'est le navire américain et ordonne la saisie des données pour 3 missiles. Ils font feu et Kikuchi s'inquiète de savoir si leur adversaires vont réussir à riposter avant d'être touchés. Mais ce n'est pas le cas. Après que le North Carolina ait coulé, Yôsuke voit grâce à une caméra qu'un officier sur un canot de sauvetage leur crie quelque chose. Il décide de sortir car l'homme ne pointe pas son arme, et Taki ne peut l'en empêcher. Néanmoins, Masayuki ne veut pas le laisser sortir seul et envoie des hommes armés. L'officier sort son arme mais tire sur le croiseur pour confirmer qu'il est bien réel. Puis, sur le chemin du retour vers Yokosuka, Kikuchi et Oguri parlent à l'arrière du navire, et sont d'accord pour dire qu'en ayant sauvé les hommes d'Attu et Kiska, tout en limitant les victimes du côté américain, ils ont obtenu une victoire. Plus tard, Taki demande aux 3 capitaines que leur équipage porte des tenues de la marine impériale pour rencontrer les soldats qu'ils ont sauvé et qui veulent les remercier. Kadomatsu accepte, à condition que cela soit uniquement pour la forme. En mettant la tenue, Masayuki dit avoir l'impression d'aller à un bal costumé. Ensuite, sur le Mirai, Umezu, toujours blessé, fait un discours avant son hospitalisation, cédant les commandes du croiseur à Kadomatsu. Par la suite, Yôsuke apprend que le lieutenant Tsuda se fait passer pour un journaliste à Shanghai. Avec cette information et d'autres, Kadomatsu, Kikuchi et Yanagi vont dans la salle des archives et cherchent à savoir ce que fait Kusaka. Ils trouvent un avion de l'armée de terre qui doit faire un long voyage vers Berlin et qui dans leur histoire a disparu en vol, le A-26. Avec l'aide secrète de Yamamoto, cet appareil pourrait partir plus tôt et arriver intact à destination. Kikuchi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 12
Alors qu'ils ont appris le décès de Tsuda en Allemagne, les membres du Mirai continuent à surveiller les mers à la recherche de sous-marins américains. En effet, ils veulent éviter que les Etats-Unis soient au courant de la réduction du front de la marine impériale qui déplace sa base de Truk à Palau. Masayuki se demande combien de navires ils devront encore intercepter, mais aussi comment Yamamoto a réussi à convaincre certaines personnes de la marine d'accepter cette opération. Kikuchi et Kadomatsu savent aussi qu'une ligne est tirée entre eux et l'amiral avec la mort mystérieuse de Tsuda. Mais Yôsuke sent aussi que Kusaka va revenir dans le pacifique. Alors qu'ils entrent dans l'année 1943, c'est maintenant aux civils de quitter Truk. La marine demande au croiseur de se tenir éloigné du navire de transport pour éviter d'être vu. Et comme selon l'histoire, les attaques par sous-marins devraient s'intensifier, les 3 amis décident de continuer leur mission de surveillance. Mais un soir, ils reçoivent un appel de détresse d'un navire de transport qui est attaqué par un sous-marin. Kadomatsu envoie l'umitori et choisit d'aller sauver les blessés, au risque d'être vu. Après cette opération de sauvetage, ils arrivent dans un port et Yôsuke demande à Masayuki et Kôhei de venir avec lui dans la salle des archives. Là, ils parlent de la bombe atomique et du projet Manhattan, car il est plus que probable que c'est Kusaka qui a consulté les documents à ce sujet. Le chef canonier ne pense pas que Kusaka remettra les plans de la bombe à Hitler car cela ne mènera pas à une paix anticipée. Mais pour en fabriquer une lui-même, il devra se rendre en Europe pour se procurer de l'uranium, et plus dur encore, le ramener au Japon. Pour Kikuchi, Kusaka n'est pas la responsabilité de Kadomatsu, mais celui-ci estime que quelqu'un qui veut construire une telle arme en connaissant ses conséquences est impardonnable. Plus tard, Masayuki est interviewé par Katagiri qui dit avoir gardé son instinct de journaliste malgré la perte de sa rédaction, tout comme l'équipage a gardé celui de la Jieitai. Mais le chef canonier commence à douter et à se demander si il ne va pas se laisser tenter d'agir plus activement en faveur du plan de Kusaka si celui-ci parvient à construire la bombe atomique avant les américains...
- Statut au volume 12 : Vivant.
Capitaine de corvette Kôhei Oguri
Kôhei va voir Masayuki qui continue à écrire ses rapports quotidiennement. Celui-ci demande à Oguri ce que pense l'équipage du fait qu'ils vont retourner à Truk, mais le chef navigateur lui suggère d'aller leur poser la question lui-même. Les hommes sont en fait en train d'évoquer les 4.000 hommes qui se trouvent dans les Aléoutiennes, sur les îles d'Attu et de Kiska, et ils songent à aller les aider. Kikuchi leur dit que c'est une zone dangereuse mais qu'il voudrait bien y aller aussi. Il déclare alors qu'il va demander à Umezu d'accepter une mission de sauvetage. Le commandant est d'accord et durant le trajet, Kôhei s'interroge sur le fait que la marine impériale n'a pas encore réagi. Ceux-ci acceptent justement le projet et envoient un navire de transport ainsi qu'un officier de liaison, le capitaine Taki, le même qui depuis un sous-marin, avait forcé le Mirai à affronter une escadrille américaine et à couler le Wasp. Le jour avant d'arriver sur place, Oguri boit un café avec les hommes et tous se réjouissent de la brume épaisse qui va s'abattre sur les îles le lendemain. Mais le jour même, les radars repèrent une flotte américaine et le chef navigateur dit qu'ils doivent agir vite avant que les américains comprennent qu'Attu a déjà été évacué. Ils préviennent le navire de transport qui se dirige vers la baie de Kiska, puis s'arrêtent pour voir si la flotte les repère ou non. Ayant aperçu une communication par signaux lumineux, Umezu décide de bouger, et il le fait juste à temps pour éviter les tirs adverses. Ensuite, tandis que Taki est emmené en salle des communications, Kadomatsu prend la direction de la riposte et navigue entre les bâtiments américains tout en endommageant leurs postes de commandement de tir. Juste après un impact inévitable, on prévient le CIC qu'Umezu s'est évanoui en se cognant la tête. Kôhei veut aller le voir, mais Yôsuke lui ordonne de rester jusqu'à la fin de la riposte. Ensuite seulement, il demande un rapport sur l'état du commandant, et on lui apprend qu'il a été emmené à l'infirmerie par Taki. Alors que tous voient que seul le navire principal de flotte américaine est resté, des parasites commencent à apparaître sur les écrans. Masayuki explique qu'il s'agit de ce qu'il craignait, à savoir solar max, un phénomène naturel de tempête magnétique qui réduit considérablement leur précision. Kikuchi propose donc de balancer toutes leurs munitions, mais Kadomatsu refuse et veut rester une personne du 21ème siècle. Il a confiance en son équipage et envoie le chef navigateur et ses hommes à l'extérieur pour tenter de retrouver à l'oeil nu le navire américain...
Volume 10
Entendant des bruits de moteurs, Kôhei ordonne l'utilisation de la caméra infrarouge pour vérifier. Il aperçoit alors les flammes d'une explosion et transmet les images au CIC. Le Mirai fait feu sur le navire américain qui n'a pas le temps de riposter et qui finit par couler. Un peu plus tard, dans le CIC, ils voient les canots de sauvetage et un officier semble crier sur le croiseur. Kadomatsu décide de sortir et Taki tente de l'en dissuader puisque Umezu a remis le commandement du navire à son second en son absence. Mais Oguri sait que personne ne pourrait l'arrêter d'aller voir l'américain. Celui-ci sort son arme, mais tire sur le Mirai pour se prouver qu'il est bien réel. Ensuite, sur le chemin du retour, Kôhei et Masayuki discutent à l'arrière du croiseur et sont d'accord pour dire qu'ils sont victorieux puisqu'ils ont sauvé les hommes d'Attu et de Kiska, et qu'ils ont épargné un maximum d'américains. Plus tard, Taki demande aux 3 amis de porter des uniformes de la marine impériale quand ils vont rencontrer les hommes d'Attu et de Kiska qui veulent les remercier. Il se justifie en disant vouloir éviter que trop de gens soient au courant de l'existence d'un navire venant du futur. Yôsuke choisit d'accepter si cela ne concerne que la forme. En voyant que la dague qui est fournie est réelle, Oguri en a des frissons. Puis, en mettant le costume, il a l'impression d'être Heihachirô Tôgô, célèbre amiral japonais de la guerre russo-japonaise. Il pense que sa femme retomberait amoureuse de lui en le voyant ainsi. Après cela, Umezu doit quitter le navire pour être hospitalisé dans l'hôpital militaire de Yokosuka. Devant tout l'équipage réuni sur le pont arrière, il se lève de sa chaise roulante et fait un discours pour remonter le moral des troupes. C'est la dernière apparition d'Oguri dans ce tome.
Volume 12
Le Mirai fait des patrouilles pour repérer les sous-marins américains près de Truk, masquant ainsi aux Etats-Unis que la marine impériale réduit son front et déplace sa base de Truk à Palau. Dans le même temps, ils apprennent la mort de Tsuda en Allemagne, qui s'était fait passer pour un journaliste et qui était apparemment en mission pour Yamamoto. Kôhei suggère à Yôsuke de s'asseoir sur le fauteuil du commandant, mais celui-ci refuse et pense que cette place est réservée à Umezu. Oguri pense que la capacité de décision de son ami est supérieure à celle d'Umezu, mais qu'il reste néanmoins superstitieux. Le premier jour de l'année 1943, le chef navigateur prie devant un petit autel puis apprend de Kadomatsu qu'ils vont encore patrouiller. En effet, c'est maintenant au tour des civils de quitter Truk et selon leurs archives, les attaques par sous-marin devraient augmenter. Cependant, la marine leur demande de rester éloigné des navires de transport pour ne pas être vus. Un soir, ils apprennent que l'un de ces navires est attaqué, et Yôsuke choisit d'aller les secourir, car cela prime sur le fait d'être vu et que les autre navires arriveront bien plus tard. Après cette opération de sauvetage, le Mirai arrive dans un port où se trouvent les sous-marins qu'ils ont intercepté précédemment, et ils larguent les ancres. Kadomatsu demande ensuite à ses 2 amis de le rejoindre à la salle des archives. Là, ils essaient de savoir quels documents a consulté Kusaka. Ils parlent alors des différents projets de construction d'une bombe atomique. Masayuki ne pense pas que Kusaka va remettre les plans de la bombe à l'Allemagne car cela compromettrait ses chances de paix anticipée. Mais pour la construire lui-même, il doit se procurer de l'uranium en Europe, et le ramener en Asie ne sera pas facile. C'est la dernière fois que l'on voit Oguri dans ce tome.
- Statut au volume 12 : Vivant.
Premier maître Yanagi
Kito décide de ne pas parler à l'empereur de l'existence du Mirai car si celui-ci décidait de mettre fin à la guerre sans avoir obtenu la victoire, il mettrait sa vie en danger face aux pressions de l'armée et du peuple. Hors protéger l'empereur est la mission première du ministre. Peu après cette visite, dans la cafétaria, certains hommes demandent à Yanagi s'il n'y a pas d'accalmie justement en cette période durant la guerre. Celui-ci répond qu'effectivement, au sud, c'est plutôt calme. Par contre au nord, dans les Aléoutiennes, les américains vont chercher à reprendre les îles d'Attu et de Kiska, causant la mort des 4.000 hommes japonais qui sont sur place. Et comme la marine impériale s'est retirée de Guadalcanal, les américains devraient avancer leur projet et attaquer bientôt. Le chef Ôme se demande s'ils ne devraient pas aller là-bas plutôt que de rester à Truk à ne rien faire. Kikuchi intervient alors et évoque le danger à cet endroit, mais quand Yanagi et les autres lui parlent de la performance de leurs radars, le chef canonier leur répond qu'il avait justement l'intention de suggérer cette opération à Umezu. Sur le chemin les menant aux Aléoutiennes, plusieurs hommes, dont Yanagi, s'émerveillent en regardant une baleine à bosse. Puis, ils reçoivent l'aval de la marine qui leur fournit un navire de transport, le Heianmaru, qui est, comme l'explique Yanagi, le jumeau du Hikawamaru, exposé dans un parc à leur époque. Alors qu'ils sont près de Kiska, une flotte américaine se montre sur les radars. Le Heianmaru va dans la baie de Kiska, tandis que le Mirai arrête ses moteurs, espérant que les américains ne les voient pas à travers la brume épaisse. Mais ceux-ci font feu et le croiseur évite les obus de justesse. Kadomatsu fait ensuite manoeuvrer le Mirai entre les navires adverses et détruit leur poste de commandement de tir. A un moment, ils ne peuvent éviter un impact avec un autre navire. Le choc est rude et le pont appelle le CIC pour signaler qu'Umezu a perdu connaissance après s'être cogné. Le commandant en second ordonne à tout le monde de rester à son poste jusqu'à la fin de la riposte. Après cela, alors que seul un navire américain, le North Carolina, est resté sur place, tous s'aperçoivent que les radars sont parasités. Kikuchi explique que c'est un phénomène magnétique naturel et suggère d'utiliser la méthode armageddon pour couler le North Carolina. Mais Kadomatsu veut rester fidèle à ses idées et fait confiance à l'équipage. Il ordonne à Oguri et ses hommes, dont Yanagi, de sortir pour retrouver à l'oeil nu le navire américain...
Volume 10
Oguri entend des bruits de moteur et ordonne à Yanagi de vérifier avec la caméra infrarouge. Ils voient alors les flammes d'une explosion et envoient les images au CIC. Puis le Mirai tire des missiles et parvient à couler le North Carolina avant que celui-ci ne puisse riposter. Les hommes d'Attu et de Kiska sont tirés d'affaire et le croiseur peut prendre le chemin du retour vers Yokosuka. Ensuite, Umezu étant toujours blessé, c'est Kadomatsu qui commande le navire. Il autorise l'équipage à mettre les uniformes de la marine impériale pour que les hommes qu'ils ont sauvé puissent les remercier. Emu, Yanagi se met à pleurer, et dit à ses camarades qu'il aurait voulu que ses parents le voient ainsi. Après cela, Umezu doit quitter le Mirai pour être hospitalisé. En chaise roulante, il se lève péniblement et parle à son équipage, qui est rassemblé sur le pont arrière, pour qu'ils gardent le moral, passant le commandement du Mirai à Kadomatsu. Par la suite, ce dernier apprend que le lieutenant Tsuda se trouve à Shanghai et qu'il se fait passer pour un journaliste. Kadomatsu se rend alors dans la salle des archives avec Kikuchi et Yanagi pour essayer de comprendre ce que Tsuda compte faire. Ils découvrent que l'équipe dont il fait partie va se rendre en Allemagne par un vol sans escale à bord d'un A-26. Dans leur histoire, comme le dit Yanagi, cet appareil a disparu en vol, mais comme Yamamoto a envoyé des techniciens pour accélérer son achèvement, il se pourrait qu'il parvienne à destination. On ne voit plus Yanagi par la suite dans ce tome.
Volume 12
Alors qu'ils apprennent que Tsuda est décédé en Allemagne, les membres du Mirai font maintenant des patrouilles pour trouver et neutraliser les sous-marins américains. Ils doivent en effet camoufler la réduction du front de la marine et son changement de base de Truk à Palau. Le temps passe et ils finissent par se retrouver en 1943. Le premier jour de l'an, à l'exception de ceux qui sont de garde, tous les membres du Mirai, dont Yanagi, se réunissent sur le pont pour prier face au soleil levant. Un soir, ils reçoivent un appel de détresse d'un navire de transport de civils, et décident d'aller à son secours. A bord d'une petite embarcation, Yanagi et ses collègues mettent des canots de sauvetage à disposition des rescapés. Ils leur annoncent que les secours vont arriver dans 3 heures, mais que ceux qui ont besoin de soins urgents peuvent se manifester. Après cette opération de sauvetage, le croiseur se rend dans un port où sont stationnés les sous-marins américains qu'ils ont intercepté. C'est la dernière apparition de Yanagi dans ce tome.
- Statut au volume 12 : Vivant.
Maître Fujiki
Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.
- Statut au volume 12 : Supposé vivant.
Katagiri
Après les réparations sur le Mirai, Kadomatsu revient à bord avec un bras en bandoulière, et le croiseur se dirige vers les îles d'Attu et de Kiska afin d'y sauver les 4.000 soldats qui s'y trouvent et qui vont bientôt subir une attaque des américains. Durant cette opération, le Mirai est confronté à une flotte américaine. Lors de la bataille, le capitaine Umezu se blesse violemment à la tête et cède son commandement à Kadomatsu. Les membres du croiseur parviennent à repousser les américains en ne coulant qu'un seul de leurs navires et les hommes sauvés lors de cette mission souhaitent remercier leurs sauveurs. C'est pourquoi le capitaine Taki de la marine impériale suggère à Kadomatsu de mettre des uniformes de son époque, pour éviter de les mettre au courant de la véritable identité du Mirai. Kadomatsu accepte, et Katagiri en profite pour faire des photos des membres du croiseur en tenue de la marine impériale. Il propose au chef cuistot de faire aussi une photo de lui, mais l'homme refuse gentillement. Pourtant, en voyant l'émotion de Yanagi, il change d'avis et demande au journaliste de le prendre en photo. Katagiri est d'accord et c'est sa dernière apparition dans ce tome.
Volume 12
Afin d'aider la marine impériale dans sa volonté de réduire la ligne de front, le Mirai fait des patrouilles pour repérer les sous-marins américains. Après l'arrivée de la flotte combinée à Palau, c'est au tour des civils de quitter Truk, et un navire de transport, le Chôan maru, est attaqué et coulé par un sous-marin. Le croiseur arrive cependant à temps pour sauver un maximum de personnes. Par la suite, Katagiri interroge Kikuchi. Du fait de la réduction du front, la bataille de Saipan qui devrait se dérouler en juin 1944 risque bien d'avoir lieu plus tôt. Et si les Etats-Unis prennent Saipan, ils pourront bombarder Tokyo avec leurs B-29. Le journaliste demande alors l'avis du chef canonier là-dessus. Ce dernier répond qu'il est difficile de prévoir une issue à la guerre durant l'année 1943 dans laquelle ils viennent juste de rentrer, en ajoutant que la différence technologique sera décisive. Katagiri demande ensuite si Kikuchi a gardé son instinct. En effet, pour lui, même s'il n'a plus de rédaction, il continue son travail de journaliste, de même que l'équipage du Mirai essaie de rester la Jieitai. Mais le chef canonier met du temps à répondre, et Katagiri se demande pourquoi. Il n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Statut au volume 12 : Vivant.
Chef Ôme
Dans la cafétaria, Ôme joue au mah-jong avec Sugimoto et il remporte la partie car son adversaire n'est pas dans un bon jour. Les hommes sont un peu déprimés car il ne savent pas quoi faire, et ils demandent à Yanagi s'il n'y a pas une accalmie durant cette période de la guerre dans leur histoire. Celui-ci répond que oui dans le sud, mais dans le nord, dans les Aléoutiennes, les îles d'Attu et de Kiska devraient bientôt être reprises par les américains. De plus, avec la réduction de la ligne de front à Guadalcanal, l'opération américaine devrait être avancée. Ôme suggère alors d'aller sauver les 4.000 hommes coincés là-bas, plutôt que de rester à Truk à ne rien faire. A ce moment, Kikuchi intervient, accompagné d'Oguri, et parle du danger d'aller là-bas. Mais il est pour cette mission et compte la proposer à Umezu. Celui-ci est d'accord et un peu plus tard, ils reçoivent l'aval de la marine impériale qui leur fournit aussi un navire de transport, l'Heianmaru. Alors qu'ils arrivent à proximité de Kiska, Ôme signale la présence d'une flotte de 12 navires, sans doute américains. Cette flotte, dont 3 navires de transport, doit sans doute amener les troupes pour attaquer les 2 îles. Umezu décide de prévenir l'Heianmaru pour qu'il aille dans la baie de Kiska, tandis que le Mirai attend de voir si les américains vont les repérer malgré la brume épaisse. Ôme voit alors un signal sur la caméra infrarouge et comprend qu'il s'agit d'une communication par signaux lumineux, sans en comprendre le texte. Umezu choisit de remettre les moteurs en route et ils évitent de justesse les obus que les américains ont tiré. Tandis qu'Umezu emmène l'officier de liaison, le capitaine Taki, en salle des communications, Kadomatsu dirige la riposte et fait manoeuvrer le Mirai entre les navires adverses tout en détruisant les postes de commandement de tirs. Mais Ôme observe le changement de cap d'un navire suite à un impact d'obus amis, et le choc avec le croiseur est inévitable. Le pont annonce qu'Umezu a perdu conscience suite à un choc mais Kadomatsu veut d'abord continuer la manoeuvre avant d'aller aux nouvelles. Seul le navire principal reste pour se battre mais soudain, tous les écrans sont parasités. Pour Kikuchi, cela est dû à un phénomène magnétique naturel, et il suggère de balancer toutes leur munitions avec la méthode armagéddon, ce qui étonne Ôme. Mais le capitaine en second veut rester un homme du 21ème siècle et fait confiance en son équipage pour retrouver le navire...
Volume 10
Oguri et ses hommes repèrent les flammes d'une explosion et transmettent les images de la caméra infrarouge au CIC. Après confirmation qu'il s'agit d'un navire américain, Kikuchi ordonne la saisie des données. Ôme donne l'estimation de sa vitesse, de sa direction et de son orientation et Kadomatsu autorise le tir de 3 missiles. Juste après, tous attendent de voir si le North Carolina va riposter. Mais ce n'est pas le cas et le navire américain coule. Les hommes de Kiska et Attu sont donc sauvés. Ceux-ci veulent remercier leurs sauveurs et pour cela, Kadomatsu autorise l'équipage à porter l'uniforme de la marine impériale, Umezu étant incapable d'assurer le commandement du Mirai. Celui-ci devant être hospitalisé, il s'apprête à quitter le croiseur en chaise roulante. Tout l'équipage, dont Ôme, est rassemblé sur le pont arrière, et Umezu se lève pour leur donner un petit speech d'encouragement, ainsi que pour passer officiellement le commandement à son second. Ôme n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 12
Sur son écran, Ôme suit la flotte combinée qui déplace sa base de Truk à Palau. Il remarque que la coordination est incroyablement précise. Kadomatsu lui demande alors de le mettre en contact avec l'umitori qui patrouille dans la zone pour voir s'il n'y a pas de sous-marin américain. Peu après cette opération débute l'année 1943. Pour le lever du jour du premier jour de l'an, tous les membres de l'équipage, dont Ôme, à l'exception de ceux qui sont de garde, sont sur le pont pour prier face au soleil levant. Puis, un soir, Ôme capte un signal de détresse venant du Chôan maru, un navire qui transporte maintenant les civils venant de Truk. Il repère aussi un autre signal qui vient d'apparaître auprès du Chôan maru, sans doute un sous-marin. Kadomatsu ordonne alors d'envoyer d'urgence l'umitori et on ne voit plus Ôme par la suite dans ce tome.
- Statut au volume 12 : Vivant.
Lieutenant Momoi
Suite au retour de Kadomatsu sur le Mirai, le croiseur reçoit la visite du ministre de l'intérieur, Kôichi Kito, le plus proche conseiller de l'empereur. Celui-ci pourrait être influencé par Kito pour mettre un terme la guerre, mais le ministre refuse de lui parler du Mirai car avec la pression de l'armée de terre et du peuple qui a soif de victoire, cela le mettrait en danger alors que c'est justement sa mission première. Après cette visite, le croiseur doit se rendre à Truk et y attendre son sort. Mais les hommes du navire commencent à discuter entre eux et voudraient aller plutôt aider les 4.000 hommes qui se trouvent sur les îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes. La rumeur prend de l'ampleur à bord du Mirai et un homme que soigne Momoi la met au courant de ce projet. Comme cela a l'air de le mettre de bonne humeur, le lieutenant lui met une tape d'encouragement, mais juste sur sa blessure. La marine accepte cette opération et fournit un navire de transport, ainsi qu'un officier de liaison qui n'est autre que le capitaine Taki, celui-ci qui, à bord de son sous-marin, avait tenté de couler le croiseur en l'opposant aux américains. Alors qu'ils s'approchent de Kiska, ils repèrent une flotte américaine qui fait feu sur le Mirai, malgré la brume épaisse. Le croiseur esquive les obus de justesse, mais l'agitation fait tomber les médicaments de l'infirmerie, et Momoi se cramponne, protégée par son casque et son gilet de sauvetage. Ensuite, Kadomatsu fait faire des manoeuvres au navire mais annonce à un moment à l'équipage qu'il doit se préparer à un impact. Peu après celui-ci, Taki arrive à l'infirmerie en transportant Umezu qui s'est cogné violemment à la tête et qui a perdu conscience. Le lieutenant n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 10
Le Mirai finit par repousser les navires américains, ne coulant qu'un seul d'entre eux, le plus important, après une bataille tendue. Continuant ses soins sur le capitaine Umezu, Momoi pense qu'il est préférable de lui faire passer des examens à terre. Pour cela, Taki dit qu'il va faire le nécessaire pour qu'Umezu soit admis à l'hôpital militaire de Yokosuka. Un peu plsu tard, Kadomatsu vient rendre visite au commandant à l'infirmerie, et le lieutenant écoute de temps en temps la conversation. Momoi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 12
Après le départ du capitaine Umezu pour l'hôpital militaire de Yokosuka, c'est Kadomatsu qui a les commandes du Mirai. Le navire fait des patrouilles pour repérer les sous-marins américains et les neutraliser. Ainsi, ils permettent à la flotte combinée de déplacer sa base de Truk à Palau, sans que les Etats-Unis en soit avertit. Mais le croiseur apprend le décès du lieutenant Tsuda en Allemagne, qui se faisait passer pour un journaliste, lors d'une mission secrète confiée par Yamamoto. Personne ne connaît l'objectif de cette mission, mais Momoi va prier pour Tsuda devant une photo du jeune homme en compagnie du lieutenant Yonekura et du chef Sugimoto. Le premier jour de l'année 1943, tout l'équipage qui n'est pas de garde, dont Momoi, se met à prier sur le pont, face au soleil levant. Par la suite, le Mirai vient en aide à un navire de transport civil qui avait aussi quitté Truk et qui s'est fait attaqué par un sous-marin. Les membres du croiseur ne prennent à leur bord que les blessés les plus graves, nécessitant des soins urgents. Ainsi, 6 personnes arrivent à l'infirmerie, dont une femme qui a avalé du kérosène et à qui Momoi fait un lavage d'estomac, un enfant brûlé et toujours inconscient, et un homme qui disait avoir perdu son insuline et à qui le lieutenant en a administré. Ensuite, Kadomatsu vient aux nouvelles et Momoi lui fait son rapport. On ne voit plus Momoi par la suite dans ce tome.
- Statut au volume 12 : Vivante.
Lieutenant Mamoru Satake
Peu après le retour de Kadomatsu, le Mirai reçoit la visite du ministre de l'intérieur Kôichi Kito, le plus proche conseiller de l'empereur. Mais celui-ci décide de ne pas parler à l'empereur du croiseur car s'il tentait d'arrêter la guerre à lui seul, il mettrait sa vie en danger. Par la suite, avec le soutien de Kikuchi, l'équipage évoque le souhait d'aller sauver les 4.000 hommes qui se trouvent dans les Aléoutiennes, sur les îles d'Attu et Kiska. Des hommes viennent en avertir Satake et son unité qui se montrent eux aussi enthousiasmés. Umezu finit par accepter de tenter cette mission de sauvetage et c'est la seule fois que l'on voit Satake dans ce tome.
Volume 10
Le Mirai se dirige donc vers les Aléoutiennes, mais sur place, il se trouve confronté à une flotte américaine venue attaquer Attu et Kiska. L'équipage doit donc les affronter pour permettre que l'évacuation se fasse en toute sécurité. Durant la bataille, Umezu se heurte violemment à la tête et perd conscience. Le croiseur s'en sort finalement bien, ne devant couler que le North Carolina, les autres navires ayant abandonné la bataille plus tôt. Mais le commandant doit être hospitalisé à Yokosuka et va donc quitter le Mirai pour un temps. Alors qu'il s'avance en chaise roulante, tout l'équipage est sur le pont arrière pour le saluer, y compris Satake. Umezu se lève péniblement et passe le commandement du croiseur à Kadomatsu. Il déclare qu'il veillera sur eux tous depuis la terre ferme et que Yokosuka sera toujours leur port. Umezu salue ensuite ses hommes, qui lui rendent celui-ci. C'est la seule apparition de Satake dans ce tome.
Volume 11
Quelques temps après l'opération dans les Aléoutiennes, Satake semble faire une patrouille avec l'umitori. Il apparaît au-dessus d'un sous-marin américain qui vient de faire surface et qui ne l'a pas repéré. Grâce au haut-parleur extérieur, le lieutenant demande aux américains de se rendre sans résister. Mais le commandant du sous-marin ordonne la plonge. Satake vise alors les balises du bâtiment, ainsi que l'antenne de commnication, et les détruit avec sa mitraillette. Le sous-marin étant maintenant dans l'impossibilité de plonger, le lieutenant répète son avertissement, sachant que les américains n'auront plus d'autre choix que de se rendre...
Volume 12
Après avoir neutralisé le sous-marin, Satake fait son rapport à Kadomatsu, le navire américain étant remorqué jusqu'à Truk par la marine impériale. Le capitaine réitère sa confiance envers le lieutenant et celui-ci suggère de le faire officier s'il meurt en mission, tout en sachant que Kadomatsu ne pourra pas le faire car il n'est pas amiral. Le Mirai continue ensuite de couvrir le déplacement de base de la marine de Truk à Palau et les membres du croiseur finissent par se retrouver en 1943. Cependant, un soir, c'est un navire de transport de civils, en provenance de Truk, qui est attaqué par un sous-marin. Le commandant en second ordonne alors le décollage en urgence de l'umitori. Le copilote de Satake lui demande pourquoi le sous-marin aurait fait surface, et le lieutenant lui répond que c'est sans doute pour économiser ses torpilles dans une zone sans navire militaire. Une quinzaine de minutes plus tard, ils arrivent sur place, mais le Chôan maru est incendié et déjà fort incliné. Le naufrage est inévitable. Puis, quand le sous-marin s'apprête à attaquer l'hélicoptère, celui-ci tire en premier en visant les canons et le mât de navigation. En quelques instants, plusieurs américains sont morts et le sous-marin est neutralisé. Ensuite, l'umitori demande l'aide du Mirai car il y a de nombreux blessés et de personnes qui n'ont pu aller sur des canots de sauvetage. Satake n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Statut au volume 12 : Vivant.
A suivre dans le prochain article.
Cronos
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Par cronoslegend le 14 Juillet 2015 à 18:18
Voici la dixième et dernière suite des résumés des tomes de la série. Ces fiches seront complétées au fur et à mesure. ATTENTION : ces résumés contiennent des spoilers (révélations de l'intrigue).
Volume 41
Chapitres : Sillage 396 : Confession; Sillage 397 : Directives précises; Sillage 398 : Décision; Sillage 399 : Une rivière sombre et profonde; Sillage 400 : Prêts à tout; Sillage 401 : Le dernier mur; Sillage 402 : 120 secondes; Sillage 403 : Explosion en chaîne; Sillage 404 : Le canot de sauvetage.
Nouveaux personnages : Capitaine Arleigh Burke.
Résumé : Gravement blessé à la jambe, Kadomatsu révèle n'en avoir rien à faire de la bombe mais simplement vouloir retrouver les siens. Mais Kusaka comprend rapidement qu'il s'agit d'une ruse pour le forcer à tuer Yôsuke, laissant le champ libre au Mirai pour tirer les missiles. Sur l'USS Iowa, Mitscher autorise Kernell à prendre 4 destroyers pour aborder le Yamato. Kusaka libère la jambe de Kadomatsu, coincée derrière une caisse, puis tous les 2 se dirigent vers l'extérieur. Une fois dehors, Kusaka aperçoit les destroyers et choisit d'envoyer un message lumineux les autorisant à venir juste à l'opposé du Mirai par rapport au Yamato, perturbant ainsi le radar du Mirai. Il espère ainsi que les membres du Mirai n'oseront pas tirer. Pourtant, Asô parvient à faire son choix et déclenche le lancement des missiles. Repérant ces derniers sur son radar, Kernell prévient le Yamato et avance avec un seul destroyer. Juste avant l'impact, Kusaka pousse Yosuke à la mer puis va chercher le dernier canot de sauvetage. Cependant, il est gravement touché à la tête par une poutre en métal qui se détache suite aux explosions en chaîne. Kadomatsu s'accroche au navire du mieux qu'il peut et Kusaka reprend conscience juste à temps pour plonger à l'eau avec le canot et rejoindre Yôsuke...
Mon avis : On sent que l'on se rapproche de la fin de la bataille avec ce tome, et que l'auteur veut en finir. Il y est beaucoup moins question de tergiverser et les grands plans, ainsi que les dessins pleine page, voire double page, prennent le pas sur les longues discussions stratégiques. Dans un certain sens, cela fait du bien car on évite ainsi de tourner en rond. Par contre, la lecture est presque trop rapide et on en profite peu. Kawaguchi continue malgré tout de bien entretenir le suspens, même si dans ce volume, les événements suivent une certaine logique et n'offrent pas de grandes surprises. Un tome prenant, qui nous tient en haleine, et qui nous laisse difficilement voir de quelle manière tout cela va se terminer. Enfin, un volume qui laisse une bonne place à l'action, comme dans un thriller. Un tome de bonne facture qui finalement ne me faire dire qu'une chose : Vivement la suite.
Volume 42
Chapitres : Sillage 405 : Dans le sillon; Sillage 406 : Survivre !; Sillage 407 : La fin du Yamato; Sillage 408 : Un tourbillon de 60 000 tonnes; Sillage 409 : Vent du sud; Sillage 410 : Toutes les options; Sillage 411 : Fruit; Sillage 412 : La fin du voyage; Sillage 413 : Le survivant.
Résumé : Afin d'empêcher les américains d'aborder le Yamato, les membres du Mirai font feu sur eux en évitant de les toucher. Kernell, qui doit absolument récupérer la bombe atomique, demande dès lors à Mitscher de prendre le Mirai pour cible. Pendant ce temps, Kusaka, grièvement blessé à la tête, révèle les derniers éléments de son plan à Kadomatsu. Juste après, le hangar à munitions du Yamato explose et la quille se fend en 2. Un tourbillon se crée et entraîne Kusaka et Kadomatsu avec lui. Yôsuke est obligé de lâcher la main de Kusaka afin de ne pas mourir avec lui. Sous l'eau, et toujours accroché au canot de sauvetage, il voit le cuirassé s'enfoncer dans l'obscurité avec Kusaka qui le suit. Il parvient à revenir à la surface, tandis que dans le monde, plusieurs personnes sentent que quelque chose est arrivé. Le Mirai, qui continue d'esquiver les obus, accepte de se rendre aux américains puisque son objectif est accompli. A la condition toutefois d'assurer la sécurité de ses membres d'équipage. Mitscher hésite puis accepte après avoir écouté Clark. Mais alors que les tirs s'arrêtent, l'un des derniers obus touche le Mirai. Les passagers n'ont pas le temps de réagir que le navire se brise en 2 et coule. Seuls survivent Kadomatsu et les 5 membres restants du commando. Yôsuke utilise alors le flash de l'appareil photo qu'on lui avait confié pour signaler sa localisation au destroyer de Kernell...
Mon avis : Ce tome est celui des surprises car nous avons droit à 2 événements assez inattendus. D'abord la disparition d'un personnage que j'aurai cru encore voir jusqu'au bout, puis un incident tragique que je n'aurais jamais cru possible. De ce point de vue là, l'auteur réussit royalement son coup et nous prend de court. De plus, il maintient le suspens jusqu'au bout puisque nous ne savons pas ce que Kusaka a révéler à Kadomatsu, et la raison pour laquelle ce dernier semble si surpris, prêt à reprendre en plus le plan de son adversaire là où Kusaka l'a laissé. Nous sommes à un seul tome du dénouement final, et il m'est très difficile de savoir exactement comment ce récit va se finir, ce qui me donne pas mal de raisons de me ruer sur le dernier tome lorsqu'il sortira. En dehors de ces éléments, Kawaguchi nous montre toujours des dessins aux incroyables détails qui nous plongent presque dans un film de guerre. L'un des meilleurs tomes, malgré la quasi absence de références historiques et le rôle mineur de figures historiques.
Volume 43
Chapitres : Sillage 414 : Prisonnier de guerre; Sillage 415 : L'homme le plus important; Sillage 416 : Deux fronts; Sillage 417 : L'heure de la décision; Sillage 418 : Une pierre tombale sans nom; Sillage 419 : Le visiteur; Sillage 420 : Ceux qui sont restés; Sillage 421 : Retour au pays; Dernier chapitre : Un nouveau départ en mer.
Nouveaux personnages : Joseph Grew, Henry Stimson, King.
Résumé : Kadomatsu est sauvé par Kernell qui lui annonce qu'il n'a pas l'autorisation d'aller sauver ses hommes qui se trouvent sur un canot de sauvetage. Yôsuke finit par se résigner, renonce à son identité, et prévient que la bombe atomique n'a pas été désamorcée. Après l'explosion au fond de la mer, l'amiral Spruance décide du retrait de la cinquième flotte, alors qu'Okamura apprend que le canot contenant les hommes du Mirai n'a jamais existé selon son supérieur, les condamnant à une mort certaine. Pendant ce temps, Clark menace Gould pour qu'il lui remette tous les négatifs, car toutes les informations sur le croiseur ne seront jamais dévoilées au public. Le journaliste militaire accepte toutefois d'accompagner Kadomatsu à Washington pour lui soutirer des informations qui aideront aux négociations. Yôsuke ne peut plus marcher mais la paix est signée et le Japon déclare la guerre à l'Allemagne nazie. Dans les années suivantes, Kadomatsu utilise ses connaissances historiques pour s'enrichir et manipuler dans l'ombre l'économie et la politique internationale. Treize ans après la guerre, Yôsuke va déposer comme tous les ans des fleurs sur une tombe sans nom, où le rejoint Gould qui ne peut rien publier sur le Mirai mais qui écrit quand même. Kisaragi vient rendre visite à Kadomatsu en Amérique et il apprend que Kikuchi et Momoi, qui ont beaucoup aidé Yonai pour maintenir la paix, ont disparu avec leur avion il y a 4 ans. Taki est devenu politicien, et Ishiwara et Uryû se sont retiré après la fin de la guerre. Mais Yôsuke a découvert qu'Umezu est né comme dans son histoire, à la même date et des mêmes parents. Kernell, lui, rend visite à Clark au pentagone, et tous les 2 parlent du Mirai et des rumeurs et légendes qui circulent à son sujet. Dans les années 2000, Kadomatsu est de retour au Japon, et il apprend que tous ceux qu'il a connu à bord du Mirai existent aussi dans cette époque, à part lui-même, et tous composent à nouveau l'équipage du croiseur qui est quasiment la copie conforme du navire que Yôsuke a connu. Il retrouve tous ses compagnons et les salue alors qu'ils partent en mer sans lui. Ceux-ci reviendront sans le moindre incident...
Mon avis : Voilà une fin qui me laisse plutot perplexe. Entre satisfaction et désillusion. Il faut dire que je ne m'attendais certainement pas à cette fin. Pour moi, le gros point négatif est que Kadomatsu soit le seul survivant du Mirai et que la bombe de Kusaka ait explosé. En effet, j'ai l'impression que Yôsuke a presque complètement perdu, et que Kusaka a gagné. Le premier n'a pas su protéger l'équipage du croiseur, même pas un seul membre, et il n'a pas pu empêcher la bombe d'exploser et de changer radicalement le cours de l'histoire. Le second, lui, a obtenu le Zipang qu'il voulait. Quant à l'attitude des Etats-Unis, elle est des plus cruelle, abandonnant à une mort certaine les hommes du Mirai sur un canot, et voulant cacher à tout prix que la vérité soit dévoilée. Tout va très vite dans ce dernier tome. On pourrait même le regretter après plusieurs tomes consacrés à la bataille dans les Mariannes, et c'est un sentiment un peu amer que j'ai en tournant les dernières pages. Pourtant, l'auteur a dépeint un futur alternatif assez convainquant, et qui est loin d'être totalement rose, la reprise économique du Japon étant loin d'être celle qu'elle a eu dans notre histoire. Kawaguchi a maintenu un certain réalisme et c'est tout à son honneur. Au final, on arrive au bout d'un récit qui a été palpitant jusqu'au bout, avec pas mal de coups de théatre de la part de l'auteur, des combats d'un grand réalisme, de nombreux détails peu connus du public occidental sur la guerre du Pacifique, et il faut bien, tout comme Kadomatsu, laisser le Mirai repartir sans nous.
Cronos
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Par cronoslegend le 4 Août 2015 à 12:12
Voilà la seconde suite de la première page des personnages de Zipang. Attention : ces fiches contiennents des spoilers.
Capitaine de vaisseau Saburô Umezu
Grâce à un informateur, Umezu et Kisaragi apprennent qu'une société japonaise installée au Mandchoukouo, qui est un gros distributeur d'eau avec filtre pour la métallurgie, envoie des produits qui n'est pas expédié depuis le Japon mais directement du Mandchoukouo. Le chargement devrait arriver à la gare de Nankin, et Saburô se doute qu'Ishiwara a des liens avec cette société, mais qu'il ne se montrera jamais. Pourtant, selon l'informateur, il y a un japonais qui surveille tous les chargements et les déchargements. Une fois seul avec le lieutenant, Umezu explique que le Japon aussi cherchait à obtenir la bombe atomique avec le professeur Yoshio Nishina pour l'armée de terre, et le professeur Arakatsu pour la marine. Seules 3 personnes proches de ces 2 professeurs pourraient fabriquer la bombe, dont Mansaku Kurata, qui est allé curieusement à Truk peu avant son évacuation. Kisaragi se demande s'il y a un intérêt à empêcher la construction d'une bombe alors que les Etats-Unis et l'URSS en fabriqueront plusieurs. Saburô explique que lors du projet Manhattan, personne ne savait quelles seraient les conséquences d'une telle arme, mais lui les a déjà vu. Une fois le train arrivé à Nankin, Umezu semble reconnaître Kurata et décide d'aller lui parler. Il fait semblant de l'avoir rencontré à Truk et dit s'être inquiété pour lui car le navire dans lequel il a embarqué a été attaqué par un sous-marin américain. Mais l'homme répond que si le Chôan maru avait coulé, personne ne serait vivant. Comme l'affaire du Chôan maru avait été gardée secrète pour ne pas ébruiter l'évacuation de Truk, Saburô sait qu'il s'agit bien de Kurata. Les 2 hommes suivent la marchandise et comprennent que la bombe est fabriquée dans un navire portugais, pays neutre qui ne peut être attaqué par le Japon ou la Chine. Umezu veut monter à bord, mais Kisaragi a déjà repéré plusieurs soldats qui surveillent en se faisant passer pour des ouvriers. Il préfère attendre pour trouver leur point faible. C'est la dernière apparition d'Umezu dans ce tome.
Volume 20
Voyant que Kurata se rend dans une auberge où il prend une chambre avec une prostituée, Umezu et Kisaragi décident d'agir à ce moment. Ils ligotent la fille puis assoment le professeur avant de la réveiller une fois qu'ils sont prêts. Saburô essaie de convaincre le scientifique de renoncer à la fabrication de la bombe, et de l'aider à jeter l'uranium. Comme Kurata refuse et veut terminer ce qu'il a commencé, Kisaragi menace de tuer la femme. Le professeur finit par céder et le lieutenant confie son arme au capitaine pour que celui-ci et le scientifique puissent sortir par une porte de derrière. Mais en arrivant près du navire portugais, Umezu et son chauffeur constatent que la grue du navire est en train de fonctionner. Saburô descend de voiture avec son otage, et ordonne que les containers que les hommes du navire sont en train de décharger, probablement l'uranium, soient ramenés à bord. Ils obéissent et le capitaine comprend qu'ils ont encore besoin de Kurata pour la fabrication de la bombe, alors que celui-ci disaient le contraire. Umezu s'enferme ensuite avec le professeur et les 2 containers dans la cabine du commandant du navire. Par le hublot, il aperçoit l'armée de terre qui se déploie sur le quai. Pour le scientifique, Saburô devrait renoncer à son projet. Mais celui-ci sait qu'il peut naviguer avec le navire sur le Yangzi Jiang, puis jeter dans la mer les containers après les avoir coulé dans du béton. Kurata comprend alors que son interlocuteur connaît le Mirai. Le capitaine entre ensuite en contact avec les hommes du navire et leur ordonne de le mettre en marche en menaçant le professeur. Mais ceux-ci ne veulent pas négocier et s'apprêtent à entrer en force dans la cabine. Le scientifique conseille à Umezu d'abandonner, mais celui-ci a confiance en ses compagnons. C'est alors qu'un navire de la marine japonaise intervient. Saburô comprend que c'est Kisaragi qui a agi et que la marine va utiliser ses prérogatives pour monter à bord, demandant la collaboration de l'armée de terre. Mais le capitaine ressent une secousse et apprend d'Ishiwara qu'ils ont décidé de saborder le navire. Kurata est prêt à partir, mais Umezu veut emporter l'un des containers avec lui pour empêcher le général de le récupérer plus tard et de fabriquer la bombe. Sur le pont, le navire tangue et le container va chuter dans la cale, mais les 2 hommes le rattrapent de justesse. Le professeur veut que Saburô le lâche car sinon il sera tué et il ne veut voir plus personne mourir sous ses yeux. Mais le capitaine ne veut pas renoncer car les japonais ne doivent pas être les premiers à avoir cette arme. Soudain, un coup de feu retentit, et Umezu est touché à la poitrine. Tous les 2 lâchent le container, et Saburo s'agrippe à la cravate du scientifique pour lui dire qu'il est le seul à pouvoir les arrêter. Ensuite, le capitaine lâche prise, puis tombe dans la cale et décède.
- Statut au volume 20 : Décédé en faisant une chute après s'être fait tirer dessus par un soldat japonais.
Capitaine de frégate Yôsuke Kadomatsu
Alors qu'ils sont en mer, le groupe de Kadomatsu lit dans les journaux que la marine est allé attaquer les anglais d'Inde en mer d'Oman, ce qui n'apparaît pas dans leur histoire. Quelques jours auparavant, ils étaient chez Yonai qui a appris que Tôjô était entré en grâce auprès de l'empereur et que la pacification précoce n'était plus à l'ordre du jour grâce à cette victoire dans l'océan indien. De plus, ils n'ont aucune nouvelle d'Umezu qui semble être parti à Nankin pour voir si Kusaka, qui est sans doute revenu d'Europe avec de l'uranium, ne fabrique pas une bombe atomique. Pourtant, ni Kusaka, ni Taki, qui ont maintenant une grande influence au sein de la marine, n'ont mentionné de l'uranium, ce qui signifie que Kusaka fait cela en cachette. Comme le Mirai est sans doute impliqué dans les déplacements de Kusaka et Taki, Yôsuke doit en reprendre le commandement. Le groupe arrive à Tsushima où ils ont rendez-vous avec un vieux sous-marin affrété par Yonai, et en pleine nuit, ils font la connaissance de son commandant, Hotta. Ils plongent au large d'Okinawa, et Kadomatsu va parler avec Hotta. Celui-ci est réserviste et est content d'avoir été rappelé. Habitué à des missions de ravitaillement qui demande beaucoup de travail pour peu de reconnaissance, il n'est pas intrigué par Yôsuke et ses hommes et se contente d'accomplir son devoir, ayant dit à ses hommes que c'est un exercice. Cependant, alors qu'ils croisent une flotte japonaise, Hotta fait plonger le sous-marin pour ne pas être repéré, et ainsi ne pas prévenir Kusaka que Kadomatsu vient récuperer le Mirai. A un moment, l'un des hommes d'Hotta veut signaler leur présence, mais son commandant l'en empêche. Après le passage de la flotte, la tension monte à bord car les hommes se demandent pourquoi ils ne peuvent pas prévenir les leurs. Yôsuke leur dit alors qu'il doit aller à Palau pour une raison précise et importante pour l'issue de la guerre, mais qu'il ne peut pas dire pourquoi. Il dépose son arme pour que tout le monde puisse l'utiliser, mais Hotta calme le jeu et fait émerger le sous-marin pour que tous puissent prendre l'air. Kadomatsu n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 20
Dans le sous-marin, Yôsuke fait un rêve dans lequel Umezu lui dit que cela ne le dérange pas d'être surnommé le phare de jour et de ne pas savoir si son pays a une armée ou pas. Mais même si personne ne le regarde, un feu de phare doit toujours resté allumé au cas où. Il se tourne ensuite vers son second et lui dit qu'il compte sur lui. A son réveil, Kadomatsu raconte son rêve à Asô, à l'exception de la dernière partie, puis tente à nouveau de dormir avant que le sous-marin ne doivent replonger. Plus tard, peu après le 15 août, Yôsuke va voir Hotta car celui-ci a reçu un message codé destiné au second du Mirai. Ce message lui annonce qu'Umezu est décédé à Nankin et Kadomatsu ne peut retenir sa main de trembler. Ensuite, près de l'île de Luçon, le navire doit éviter les récifs. Ils avaient le choix entre passer par l'est de l'archipel des Philippines, mais il n'y aurait aucun endroit où se cacher et il se ferait rapidement repérer, ou alors passer par l'ouest puis se faufiler entre les petites îles, un trajet auquel une personne normale ne penserait même pas car cela est risqué et compliqué. Hotta et Kadomatsu ont choisi cette seconde option. Ils évitent de justesse un récif et parviennent à la mer de Sibuyan. C'est alors qu'ils entendent l'approche d'un navire. Hotta constate avec le périscope que c'est le Shimakaze et décide de faire une plongée d'urgence à 70 mètres...
- Statut au volume 20 : Vivant.
Capitaine de corvette Masayuki Kikuchi
Masayuki regarde le Mirai qui est en train d'être peint en noir et, contrairement à Kôhei, il refuse de s'asseoir sur le siège du commandant. Ils reçoivent ensuite des images prises par les avions de patrouille de la marine, et comprennent que les américains sont occupés à des manoeuvres de transport, et non des manoeuvres offensives. Après avoir amélioré les photos, Kikuchi se rend à une réunion de l'état-major de la marine. Taki expose son plan, mais l'amiral Shigeru Fukudome, ayant peur que les Etats-Unis attaquent les Mariannes, préfère réduire le nombre de navires impliqués dans l'opération YZ en Inde, ne laissant y aller que des navires de seconde ligne, avec l'accord du nouvel amiral en chef, Mineichi Koga. Après la réunion, Taki se montre furax, mais Kikuchi le rassure car si ils réussissent avec ces difficultés, les gens de la marine ne pourront plus les ignorer. Avant leur départ pour l'Inde, les membres du Mirai écoutent un discours prononcé par Subhash Chandra Bose, un indépendantiste indien qui a créé son gouvernement provisoire à Singapour, discours qui a lieu un mois en avance avec l'histoire. Mais le problème pour le chef canonnier, c'est qu'attaquer simultanément Dacca, Chittagong, Columbo et Bombay est devenu impossible avec la vieille flotte à leur disposition. Le 16 juillet, naviguant dans l'océan indien, Masayuki se demande comment vont les hommes, et Kôhei lui répond qu'ils ont du mal à combler le fossé entre réalité et ce qu'ils en comprennent. Soudain, les radars repèrent un patrouilleur anglais, et Kikuchi décide d'arrêter le croiseur et d'abattre l'avion au lieu de tenter de préserver des vies. Par la suite, le Mirai arrive près de l'île de Ceylan et Kikuchi fait activer l'ECM. L'attaque de la première escadrille est un succès, puis une cinquantaine d'appareils de la seconde vague reviennent de Columbo, sur environ 80 au décollage. L'un d'eux se dirige vers le croiseur, poursuivi apparemment par un appareil anglais. Le chef canonnier choisit de lui venir en aide, mais pas avec un missile, car celui-ci ne pourra distinguer les 2 avions l'un de l'autre. Ils utilisent le canon de 127mm et abattent le mosquito. Le début de l'opération étant un succès, la flotte se divise en 2 pour la suite, Kusaka se dirigeant avec une partie vers Bombay, la Mirai et Taki allant avec l'autre moitié vers Dacca et Chittagong. Pour la prochaine attaque, Masayuki se rend sur le Ryûjô pour parler avec Taki, et celui-ci demande que des hommes du croiseur viennent sur le porte-avions pour pouvoir maintenir la communication malgré l'ECM. Oguri choisit Okishima, mais aussi Tachibana, qui avait failli quitter le navire avec Kadomatsu, mais qui a eu peur. Le test de communication est concluant, et Kikuchi choisit de déclencher l'ECM plus tôt que lors de la précédente attaque, car les anglais seront méfiants. Mais les radars du Mirai montrent qu'une escadrille de contre-attaque est en train de décoller, et le chef canonier ordonne que le Ryûjô soit prévenu...
Volume 18
Taki décide de laisser l'opération continuer sans prévenir la première escadrille du décollage de la riposte anglaise. Malheureusement, la première vague est anéantie, et 38 appareils anglais se dirigent vers la flotte japonaise. Kikuchi les avertit, et annonce que le Mirai va se charger de détruire ces avions, tandis que la division Kakuta devra annuler le décollage de la seconde escadrille, pour éviter les tirs par erreur, et ordonner l'évacuation vers un nouveau point de rassemblement. Pourtant, le chef canonnier constate que de nouveaux signaux apparaissent près du porte-avions. Taki prend la radio et explique que le Mirai ne doit absolument pas couler et il aura un rôle important à jouer. De plus, une victoire sans perte en pleine guerre est impossible. Il a commencé à dépasser le cadre de sa fonction de militaire et veut changer le futur. Les escadrilles ennemies se rencontrent et alors que le combat commence, Masayuki choisit d'aller leur prêter main forte, notamment pour aider Okishima et Tachibana qui sont encore sur le Ryûjô. Mais la flotte s'éloigne et se dirige vers un nuage de squall pour se protéger de l'aviation adverse. Après la destruction de l'escadrille japonaise, Oguri déclare qu'ils vont envoyer le SH60J. Pour Taki, c'est trop dangereux, et il suggère plutôt de faire décoller un appareil de transport qui ira à Rangoon. Pourtant, Tachibana refuse car cela revient à faire changer de trajectoire au Ryûjô et à mettre en danger tout son équipage pour sauver seulement 2 personnes. Kikuchi tente de le raisonner en lui disant qu'il est absorbé par l'atmosphère de ce navire de la marine impériale, mais Tachibana rétorque que tous les membres du Mirai ont été absorbés depuis longtemps par la guerre du Pacifique. Tachibana coupe ensuite la communication et tous constatent sur l'écran que le porte-avions est la cible prioritaire des anglais. Le Ryûjô diminue sa vitesse puis continue de tourner et Tachibana rétablit ensuite la communication pour dire que le porte-avions va couler et que l'évacuation générale a été déclarée. Masayuki et Kôhei lui ordonne de partir mais l'homme continue, ne pouvant apparemment plus s'en sortir, disant qu'il cherchait à connaître le sens de la guerre en allant sur ce navire, qu'il n'a pas trouvé la réponse, et qu'il va manquer de temps pour la trouver. Soudain, la communication est coupée, signifiant le décès de Tachibana. Les radars et les sonars indiquent alors le naufrage du Ryûjô, et les 12 appareils anglais survivants se dirigent maintenant droit sur le Mirai...
Volume 19
Masayuki ordonne la saisie des données pour abattre les derniers appareils de l'aviation anglo-indienne mais Kôhei s'insurge car en faisant cela, ils s'écartent de leur principe qui consiste à défendre quelque chose, comme c'était le cas précédemment avec l'appareil de reconnaissance qui a été détruit pour protéger la flotte japonaise. Il se demande si l'équipage ne cherche pas à venger la mort de Tachibana en agissant ainsi. Mais Kikuchi lui répond qu'un militaire ne doit pas céder à une rancune personnelle. Il veut abattre ces avions car ils n'ont pas lever le drapeau blanc et pourraient se réapprovisionner pour attaquer à nouveau des japonais. Oguri n'est pas d'accord car ces appareils ignorent même leur présence, mais le chef canonnier l'avertit qu'il le fera évacuer si il continue à perturber le CIC. Il ajoute que les hommes ne sont pas aussi fort que Kadomatsu, et qu'ils préfèrent se remettre à la logique militaire plutôt que de penser comme des hommes du 21ème siècle. Toutes les cibles sont détruites par des missiles et le canon de 127mm, Masayuki tremblant légèrement. Ils constatent ensuite que le reste de la flotte sort du nuage de squall et se dirige vers le point de naufrage du Ryûjô, et Kikuchi choisit de continuer la mission de surveillance sous-marine plutôt que d'aller s'informer sur l'état d'Okishima. Ôme vient les informer que le point de chute du pilote du spitfire qu'ils ont abattu, et qui a pu s'éjecter, se trouve sur leur trajectoire. Mais le chef canonnier ordonne de ne s'occuper que de la détection sous-marine. Pourtant, il revient un peu plus tard pour dire à Ôme et Sakurai de mettre à l'eau un canot de sauvetage quand ils passeront près du pilote. Le reste de l'opération dans l'océan indien se passe bien et de retour à Palau, Taki les informe que Kadomatsu et ses hommes ont disparu depuis le 10 août. Il demande l'avis de Kikuchi qui pense que depuis la victoire en Inde, son ami va vouloir reprendre le Mirai. Cependant, ses chances de parvenir jusqu'à Palau sont très faibles. Pour Kusaka, les chances qu'il réapparaisse sont de une sur deux. On ne voit plus Masayuki par la suite dans ce tome.
Volume 20
Un jour, Masayuki est sur la passerelle en train de regarder la mer, et Kôhei arrive alors qu'il n'est pas de garde. Lui non plus n'arrive pas à dormir. Kikuchi remarque que ni lui, ni Kadomatsu ne se sont assis sur le siège du commandant, peut-être parce qu'ils pensent que la dernière décision ne leur appartient pas. Mais pour Oguri, ils n'ont pas encore les qualités nécessaires. Un autre soir, sur la plage, Kusaka explique au chef canonnier qu'il a reçu une lettre d'Ishiwara pour lui dire que quelqu'un a cherché à détruire la fabrication de la bombe atomique et qu'un homme a été abattu. Par précaution, il a ensuite surveillé les communications de la marine et a trouvé un message incompréhensible destiné à un sous-marin qui disait "A Nankin, les prunes sont cueillies". Kikuchi comprend alors que c'est le capitaine Umezu qui est mort. Kusaka l'a compris aussi, ainsi que le fait que Kadomatsu est probablement dans le sous-marin. Tous les 2 pensent que cet événement va renforcer les convictions du commandant en second du Mirai qui veut revenir sur le croiseur. Masayuki va ensuite annoncer la nouvelle du décès à Kôhei, sans mentionner la fabrication de la bombe, puis dit vouloir faire une annonce générale au navire. Kôhei s'y oppose, car cela pourrait troubler l'équipage alors que certaines personnes doutent encore du chef canonnier. Mais pour celui-ci, tous doivent pouvoir pleurer la mort du commandant du Mirai. Après l'annonce, l'équipage et les 2 capitaines font une minute de silence sur le pont. Plus tard, Kusaka vient sur le croiseur avec Taki pour lui montrer le futur du Japon dans la salle des archives, et ils y restent plus d'une heure. Kusaka en sort seul, ayant laissé Taki réfléchir à tout ce qu'il a appris. Il emmène alors Kikuchi sur le pont arrière pour lui dire que l'igô qui transporte Kadomatsu s'approche de Palau et qu'il a fait augmenter la surveillance anti-sous-marine, sans pour autant leur donner la vraie raison. En effet, tous ceux qui contrarient leur plan doivent être éliminés. C'est la dernière apparition de Masayuki dans ce tome.
- Statut au volume 20 : Vivant.
Capitaine de corvette Kôhei Oguri
Kôhei vient faire part à Masayuki de l'avancement des travaux de peinture sur le Mirai, et il n'hésite pas à s'asseoir dans la chaise du commandant, au contraire de ses 2 amis qui ont toujours refusé de le faire. Ensuite, tous les 2 vont voir avec Ôme les photos qu'ils ont reçu de Taki, et qui proviennent d'un appareil de patrouille qui a photographié des portes-avions américains. En améliorant la qualité, ils constatent qu'il ne s'agit pas de manoeuvres offensives, mais plutôt de mouvements de transport. Plus tard, Kikuchi revient d'une réunion avec l'état-major de la marine qui a décidé de réduire le nombre de navires qui prendront part à l'opération dans l'océan indien. Les membres du Mirai écoutent le discours de Subhash Chandra Bose, leader d'un mouvement indépendantiste indien, qui a formé un gouvernement provisoire à Singapour, et qui veut libérer son pays par la force. Cette déclaration a lieu un mois plus tôt que celle écrite dans les livres d'histoire du croiseur, sans doute grâce à Kusaka, mais le chef canonnier s'inquiète surtout du fait qu'ils ne peuvent plus faire d'attaque simultanée sur leurs 4 objectifs avec une flotte réduite à de vieux navires. Ils se mettent en route, et, autour du 16 juillet, Oguri dit à son ami que les hommes ont encore du mal à combler le fossé entre réalité et ce qu'ils en comprennent. Soudain, les radars repèrent un patrouilleur anglais et après avoir arrêté le Mirai, Masayuki décide de l'abattre, ne plaçant plus la priorité à la préservation des vies. Kôhei n'est pas d'accord mais ne dit rien. Il préfère écrire dans son journal de bord, pensant qu'en agissant ainsi, il ne sont plus une force de défense. Il veut aussi continuer à observer la situation avec sang-froid, et tout rapporter à Yôsuke plus tard. Pour la première attaque sur Columbo, le croiseur active l'ECM, et Oguri va à l'extérieur pour étendre le drapeau japonais pour être reconnu par les appareils de la marine. La première vague se passe bien et 50 appareils de la seconde escadrille, sur environ 80, reviennent de l'attaque. L'un d'eux se dirige plus au sud, vers le Mirai, sans doute poursuivi par un appareil anglais. Comme les missiles du croiseur ne peuvent pas faire la distinction entre les 2, le chef canonier décide d'utiliser le canon de 127mm et abat le mosquito d'un seul tir. La flotte se sépare ensuite en 2, Kusaka allant avec une partie en direction de Bombay, et l'autre moitié se dirigeant avec le Mirai et Taki vers Dacca et Chittagong. Après être allé sur le porte-avion Ryûjô, Masayuki dit que Taki veut des hommes du Mirai là-bas, pour maintenir la communication malgré l'ECM. Le chef navigateur suggère alors le premier maître Okishima, ainsi que Tachibana, un fidèle de Kadomatsu qui avait voulu quitter le navire avec lui mais qui avait renoncé car il avait peur. Les 2 hommes vont sur le Ryûjô et le test est concluant. Le 25 juillet, les escadrilles décollent, mais les radars montrent que des avions anglais décollent pour lancer la contre-attaque, et le croiseur en avertit le porte-avions...
Volume 18
Taki refuse que l'ECM soit éteint pour prévenir la première vague du décollage d'avions anglais, et cette première escadrille est totalement anéantie. Les 38 signaux restants sont anglais, et se regroupent avant de prendre la direction de la division Kakuta. Masayuki veut faire intervenir le Mirai pour détruire ces appareils anglais, et il demande donc à ce que la seconde escadrille ne décolle pas, pour éviter les tirs par erreur, et que la flotte se replie vers un point de rassemblement. Pourtant, sur les écrans, Oguri et Kikuchi constatent que la seconde escadrille est en train de décoller. Le chef canonnier avertit Taki qu'il ne réussira pas une seconde fois à faire subir des dégâts au croiseur. Mais Taki lui répond qu'une victoire sans perte n'existe pas, mais qu'il ne souhaite pas voir le Mirai couler car il va encore avoir un rôle important à jouer. Il sait qu'il sort du cadre de sa fonction de militaire, mais il est maintenant convaincu, tout comme Kusaka et Yamamoto, qu'ils peuvent changer leur destin. Pourtant, Kôhei ne veut pas rester à ne rien faire, et Masayuki non plus. Ce dernier fait diriger le croiseur vers la flotte japonaise pour aller en renfort et sauver leurs compagnons à bord du Ryûjô. Celui-ci change de trajectoire et se dirige vers un nuage de squall pour se protéger de l'aviation anglaise. Le chef navigateur appelle alors Tachibana pour dire qu'ils envoient le SH60J. Mais Taki intervient et dit que c'est trop dangereux. Il propose à la place de faire décoller un appareil de transport qui amènera les 2 hommes à Rangoon. Cependant, cette fois-ci, c'est Tachibana qui refuse, car pour cela, il faudrait que le porte-avions change de trajectoire et mette ainsi en danger tout son équipage. Même Kikuchi ne parvient pas à le raisonner, car ils sont bien trop impliqués dans cette guerre du Pacifique. Tachibana coupe ensuite la communication et sur les écrans, les membres du croiseur constatent que le Ryûjô fait un trop grand virage et va se faire massacrer. Puis Tachibana rétablit rétablit la communication pour dire que le porte-avions est sévèrement touché, et que l'ordre d'évacuation générale a été donné. Oguri et Kikuchi veulent qu'il s'en aille, mais l'homme semble bloqué à bord. Il dit qu'il n'aura pas le temps de trouvé la réponse au sens de la guerre et soudain, la communication est coupée, faisant comprendre à tous que Tachibana a péri. Les radars et le sonar indiquent ensuite le naufrage du Ryûjô, tandis que le reste de l'escadrille anglaise n'est plus qu'à 5 minutes du Mirai...
Volume 19
En regardant l'escadrille anglo-indienne, Kôhei suppose qu'ils rentrent chez eux après avoir vidé toutes leurs munitions, mais Masayuki le surprend en ordonnant la saisie des données pour les abattre. A ce moment, Oguri intervient et se demande s'ils ont encore comme principe de se battre uniquement s'il y a quelque chose à défendre. Il pouvait encore comprendre quand c'était un patrouilleur avant l'attaque de la flotte japonaise, et se demande si l'équipage veut chercher à se venger de la mort de Tachibana. Kikuchi lui répond alors qu'un militaire doit agir sans rancune personnelle, mais que si ces appareils rentrent chez eux, ils pourront se réapprovisionner et causer à nouveau du tort à des japonais dans le futur. Tant qu'ils n'auront pas leevr le drapeau blanc, ils seront des ennemis. Le chef navigateur se demande comment ils pourraient se rendre en n'ayant aucune idée de leur présence. C'est alors que le chef canonnier lui rétorque qu'il le fera évacuer du CIC si il continue à perturber l'opération. Il ajoute que l'équipage n'est pas aussi fort que Yôsuke et qu'ils préfèrent s'en remettre à la logique militaire plutôt que penser comme des hommes du 21ème siècle. Tous les appareils sont abattus sous les yeux ébahis de Kôhei, qui remarque cependant que la main de son ami tremble légèrement. Apès cela, le Mirai repère que le reste de la flotte japonaise quitte le nuage de squall et se dirige vers le point de naufrage du Ryûjô. Oguri questionne Kikuchi pour savoir ce qu'ils vont faire, et Masayuki lui répond qu'ils vont continuer la surveillance sous-marine, et laisser le sauvetage d'Okishima à la flotte. Ôme vient alors signaler que le point de chute du pilote du spitfire, qui a réussi à s'éjecter, est sur leur trajectoire. Le chef canonnier lui dit de se concentrer sur la mission de surveillance. On ne voit plus Oguri par la suite dans ce tome.
Volume 20
Alors qu'il n'arrive pas à dormir, Kôhei se rend sur la passerelle où il retrouve Masayuki. En regardant le siège du commandant, ils s'aperçoivent que ni Kadomatsu, ni Kikuchi ne s'y sont assis, et ce dernier pense que c'est parce qu'ils ne croient pas que la dernière décision leur appartienne. Mais pour Oguri, ils n'ont juste pas encore les qualités pour s'y asseoir. Plus tard, dans la cabine du chef canonnier, celui-ci dévoile à son ami qu'il a appris de Kusaka que le capitaine Umezu est décédé à Nankin. Il veut prendre ses responsabilités et l'annoncer à l'équipage, mais le chef navigateur ne pense pas que ce soit une bonne idée car certains seront troublés et il pourra aisément les retourner contre Masayuki. Pourtant, celui-ci révèle la nouvelle à l'équipage pour pouvoir pleurer la mort d'Umezu. Juste après, Kôhei croise un groupe de marins qui veulent plus d'explications sur les circonstances du décès. Ne voulant pas à nouveau diviser l'équipage, Oguri leur demande de se comporter avec décence et de garder leur unité. A 14 heures, tous se retrouvent sur le pont arrière pour une minute de silence en mémoire de leur commandant. Plus tard, le chef navigateur espionne Kusaka et Kikuchi qui se rendent à l'abri des oreilles indiscrètes sur le pont arrière. Avec une caméra, il lit sur les lèvres et apprend que Yôsuke se dirige vers Palau à bord d'un sous-marin igô et que Kusaka a fait augmenter la surveillance anti-sous-marine car toute personne qui veut perturber leur plan doit être éliminée...
- Statut au volume 20 : Vivant.
Premier maître Yanagi
Alors qu'ils sont en pleine traversée, le groupe de Kadomatsu lit dans les journaux la victoire de la marine impériale en mer d'Oman, bataille qui n'existe pas dans leur histoire. Pour Asô, cela a pu se faire grâce au Mirai. Quelques jours auparavant, ils étaient chez Yonai qui éprouve des difficultés dans ses manoeuvres pour une paix avec les Etats-Unis, et ce, malgré la reddition de l'Italie qui approche. Cette victoire contre l'armée anglo-indienne arrive au mauvais moment. De plus, l'amiral n'a aucune nouvelle d'Umezu qui est parti à Nankin pour empêcher Kusaka de construire une bombe atomique. Celui-ci et Taki ont de plus en plus d'influence au sein de l'état-major de la marine, mais ils n'ont pas évoqué l'existence d'uranium, ce qui signifie que cette fabrication est cachée à tous. Comme le Mirai est impliqué dans les mouvements de Kusaka et Taki, Kadomatsu souhaite reprendre le contrôle du croiseur, ou si nécessaire le couler. Le groupe arrive enfin à Tsushima et un soir, ils arrivent à un point de rendez-vous avec un sous-marin envoyé par Yonai pour les emmener à Palau. Ils font connaissance de son commandant, Hotta, et plongent au large d'Okimawa. Yanagi explique à ses collègues que ce type de sous-marin a été classé comme abandonné, et qu'il n'y a donc pas de mentions de grands faits d'armes pour ces sous-marins. Un soir, avec la chaleur, Yanagi a l'impression d'être dans un sauna, et la climatisation lui manque. Tous pensent qu'ils vont bientôt faire surface car il fait déjà nuit, mais au contraire, ils plongent car les hommes d'Hotta ont repéré une flotte. Asô explique qu'ils ne peuvent être vus de personne, sinon Kusaka et Taki risqueraient d'être au courant et les empêcheraient d'approcher du Mirai. Peu de temps après le passage de la flotte japonaise, ils font surface, et Yanagi est content car il va pouvoir respirer de l'air frais. C'est la dernière apparition de Yanagi dans ce tome.
Volume 20
Yanagi et ses compagnons profitent d'une nuit à la surface pour dormir et récupérer un peu. Par la suite, le commandant Hotta explique que passer par l'est des Philippines est le chemin le plus court pour arriver à Palau, mais qu'il n'y a nulle aprt où se cacher et que les patrouilles y sont nombreuses. Par contre, en passant par l'ouest et en naviguant entre les îles de l'archipel, ce sera beaucoup plus compliqué et plus risqué, car c'est peu profond, il y a beaucoup de récifs et des courants forts. Pourtant, pour ne pas être repéré, il n'y a pas mieux car tout homme normalement sensé ne penserait même pas à cette route. C'est pourquoi Kadomatsu et Hotta sont d'accord d'aller par là. En évitant un récif, ils parviennent à la mer de Sibuyan mais le répit est de courte durée, car ils entendent le bruit d'hélices. En regardant par le périscope, Hotta constate qu'il s'agit du destroyer Shimakaze et décide de plonger en urgence à 70 mètres...
- Statut au volume 20 : Vivant.
Maître Fujiki
Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.
- Statut au volume 20 : Supposé vivant.
Katagiri
Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.
- Statut au volume 20 : Vivant.
Chef Ôme
Ôme vient voir Kikuchi et Oguri car il a reçu les photos d'un appareil de patrouille de la marine, que Taki a remis au Mirai pour voir s'ils peuvent en tirer des informations supplémentaires. Dans une salle informatique, Ôme fait un zoom sur un porte-avion et améliore la qualité grâce à des algorithmes de déchiffrage. Grâce à cela, ils comprennent facilement que les américains font des mouvements de transport, et non des manoeuvres offensives, ce qui les rassure pour l'opération dans l'océan indien. Ensuite, le chef canonnier revient d'une réunion avec l'état-major de la marine, durant laquelle un l'amiral Fukudome a fait fortement réduire le nombre de navires prenant part à l'opération. L'équipage du Mirai écoute à la radio le discours de Subhash Chandra Bose, le premier ministre d'un gouvernement provisoire de l'Inde et leader d'un mouvement d'indépendance de son pays. Ce speech, qu'Ôme dit provenir de Singapour, a lieu un mois en avance par rapport à l'histoire que connaît le croiseur. Ôme a aussi appris que le trouble a commencé à se propager dans les troupes britanniques en Inde. Mais Kikuchi s'inquiète surtout du fait qu'ils ne vont pas pouvoir attaquer les 4 objectifs en même temps, à cause de l'effectif réduit. Le Mirai se rend sur place et soudain, Ôme repère un appareil de patrouille anglais. Le chef canonnier décide de l'abattre sans donner priorité aux vies, ce qui crée un léger malaise à bord. Plus tard, Ôme confirme le décollage de la première vague offensive qui va à Columbo, et Kikuchi ordonne la mise en marche de l'ECM. Le premier assaut est un succès et pour la seconde escadrille, une cinquantaine d'appareils retournent vers les portes-avions, dont un s'écarte des autres, car il semble poursuivi par un avion anglais. Ôme se demande s'ils ne peuvent pas envoyer un missile, mais celui-ci ne ferait pas la distinction entre les 2 appareils. Le chef canonnier fait plutôt avancer le navire et utilise le canon de 127mm. L'avion japonais retourne au Ryûjô et la flotte peut passer à la seconde phase de l'opération. Kusaka et une partie de la flotte prend la direction de la mer d'Oman, tandis que le Mirai accompagne Taki et le reste de la flotte en direction du Bangladesh. Deux hommes, Okishima et Tachibana, sont envoyés sur le Ryûjô pour permettre le maintien des communications malgré la mise en amrche de l'ECM. Un test positif est fait avant l'attaque et les avions décollent avant de scinder l'escadrille entre Dacca et Chittagong. Mais Ôme constate que chez cette dernière cible, des appareils anglais décollent pour lancer la contre-attaque. Kikuchi fait donc prévenir le Ryûjô...
Volume 18
Taki ne prévient pas la premier escadrille qui continue son attaque, et peu après le début des hostilités, Ôme constate que les 38 signaux restants ne sont pas japonais, ce qui signifie l'échec de la première vague. Les avions anglais se regroupent et prennent la direction de la flotte japonaise. Kikuchi prévient le Ryûjô et annonce que le Mirai vient en renfort, demandant à la seconde escadrille de ne pas décoller pour éviter les tirs par erreur. Pourtant, ceux-ci décollent bien, et Taki explique que le croiseur doit rester à l'écart car il doit survivre pour jouer un grand rôle par la suite. Taki est convaincu, tout comme Kusaka et Yamamoto, que le Mirai peut changer le destin. A 8h29, Ôme observe que les 2 formations ont entamé leur confrontation, et le chef canonnier choisit de quand même porter secours à la flotte japonaise. Puis le porte-avions change de direction pour aller vers un nuage de squall qui le protègera de l'aviation anglaise. Après la destruction de la seconde escadrille, Oguri déclare qu'ils vont envoyer le SH60J, mais Taki leur répond que c'est trop dangereux et qu'il préfère faire décoller un appareil de transport qui emmènera Okishima et Tachibana à Rangoon. Cependant, ce dernier refuse car pour cela, le Ryûjô devrait changer de direction et cela mettrait en danger tous ceux qui sont à son bord. Ôme écoute tout, et même Kikuchi ne parvient pas à faire changer d'avis Tachibana qui coupe la conversation durant quelques instants. A un moment, le porte-avions vire de bord et réduit sa vitesse, ce qui fait de lui une cible facile. Tachibana annonce que le Ryûjô a été sévèrement touché et que l'évacuation générale a été ordonnée. Les 2 capitaines lui disent de partir, mais Tachibana semble coincé, et il dit qu'il va manquer de temps pour trouver un sens à la guerre, avant que la communication ne soit coupée, indiquant qu'il est probablement décédé. Peu après, alors que le naufrage du porte-avions est confirmé, Ôme déclare que les 12 appareils anglais restants quittent la zone de combats. Peu après, ils ne sont plus qu'à 5 minutes avant d'être à portée du Mirai...
Volume 19
Kikuchi ordonne la saisie des données pour abattre les appareils restants de l'aviation anglo-indienne, mais Oguri proteste, arguant que la mission de leur navire est de protéger la flotte japonaise, et non de chercher à venger Tachibana. Mais le chef canonnier reste inflexible, répondant que s'ils retournent chez eux, ils pourront se ravitailler et un jour attaquer à nouveau des japonais. Tous les appareils sont finalement détruits, Ôme regardant son écran en silence, mais apparemment avec un peu de remord. Il signale ensuite la sortie des navires japonais du nuage de squall qui se dirigent vers l'endroit où a coulé le Ryûjô. Kikuchi choisit de continuer la mission de surveillance sous-marine, et Ôme vient lui signaler que le pilote du spitfire anglais a pu s'éjecter et que son point de chute se trouve justement sur leur trajectoire. Mais pour le chef canonnier, il faut se concentrer uniquement sur le détection sous-marine. Ôme va ensuite fumer dans le réfectoire en compagnie de Sakurai qui a un arrière-goût assez désagréable de la situation. Ôme lui répond qu'au début, il ne fumait que des short hope, mais qu'il s'est habitué depuis aux "hikari" qu'on leur distribue, alors qu'il les trouvait dégueulasse au départ. kikuchi intervient alors et ordonne à Ôme de finalement mettre à l'eau un canot de sauvetage pour le pilote anglo-indien. Sakurai lui demande alors s'ils vont s'habituer à cette guerre, et Ôme lui rétorque qu'il n'en sait rien, puis l'invite à venir l'aider. C'est la dernière apparition d'Ôme dans ce tome.
Volume 20
De retour à Palau, Kikuchi annonce à tout l'équipage le décès du capitaine Umezu à Nankin, au début du mois d'août, sans pour autant donner de détails sur les circonstances. Il ajoute qu'une minute de silence sera observé en sa mémoire à 14 heures. Ôme, comme la plupart des autres, est surpris par cette nouvelle. A l'heure prévue, tous les membres du Mirai sont réunis sur le pont arrière et saluent la mémoire de leur capitaine, Ôme compris. on ne voit plus Ôme par la suite dans ce tome.
- Statut au volume 20 : Vivant.
Lieutenant Momoi
Maintenant que Kikuchi a pris le contrôle du Mirai, il compte, selon le plan préparé avec Kusaka et Taki, attaquer l'armée anglaise en Inde afin que les mouvements d'indépendance se réveillent et forcent Churchill à demander l'aide de Roosevelt qui se prépare pour une attaque dans les Mariannes. Si cela marche, les américains attaqueront sans être totalement prêts, alors que le Japon aura renforcé sa défense. A bord du croiseur, tout le monde se prépare, mais dans l'infirmerie, certains s'inquiètent auprès du lieutenant Ashikawa du nombre de victimes qu'il va y avoir, mais ils cherchent aussi à savoir si une attaque surprise durant la guerre n'est pas considéré comme un acte criminel selon les conventions internationales. Mais le lieutenant leur dit et ne pas entrer dans la bataille avec des sentiments mitigés, sinon la marine impériale pourrait en subir les conséquences. Momoi écoute d'une oreille indiscrète, sans réagir cependant, et c'est sa seule apparition dans ce tome.
Volume 18
La marine impériale réduit considérablement le nombre de navires prévu par Kusaka te Taki pour l'opération YZ dans l'océan indien, ce qui fait qu'ils doivent attaquer les villes de Dacca, Chittagong, Bombay et Columbo en 2 phases au lieu d'une. La première attaque sur la dernière de ces bases anglaises est un succès, et la flotte se sépare en 2, Kusaka allant avec l'un des parties en direction de Bombay, tandis que le Mirai accompagne Taki et l'autre partie de la flotte pour attaquer Dacca et Chittagong. Pour pouvoir maintenir la communication avec le porte-avions Ryûjô, 2 membres du Mirai, Tachibana et Okishima, montent à son bord. Mais l'offensive se passe mal, les anglais faisant décoller leurs appareils dès qu'ils ont compris qu'ils allaient être attaqués à cause du brouillage des communications et du radar. Ils anéantissent la première vague et trouvent l'emplacement de la flotte japonaise. Kikuchi veut intervenir mais Taki refuse car le croiseur ne doit pas couler. La flotte tente de s'abriter dans un squall, et les 2 membres du Mirai refusent de risquer la vie de tous les passagers du porte-avions pour uniquement sauver leurs 2 vies. Mais ils sont rattrapés par les avions anglais et le Ryûjô est sévèrement touché. Comme le navire va couler, Taki ordonne son évacuation. Tachibana en informe le croiseur, mais il semble être incapable de quitter le porte-avions. Momoi écoute de manière inquiète car Tachibana dit qu'il cherchait une réponse à la question de savoir ce qu'est la guerre et son sens, et qu'il va manquer de temps pour trouver la réponse. De plus, la communication est soudainement coupée, ce qui signifie que Tachibana a sans doute péri. Momoi ne peut rien faire et on ne la voit plus dans ce tome.
Volume 20
Après le naufrage du Ryûjô, Kikuchi fait abattre les quelques appareils anglo-indiens restants avant de retourner à Palau. Cependant, là-bas, à peu près à la mi-août, le chef canonnier annonce à tout l'équipage que le capitaine Umezu est décédé dans la banlieue de Nankin. Momoi est sous le choc de cette nouvelle, et reste bouche bée, laissant tomber le plateau de matériel médical qu'elle avait entre les mains. C'est la seule apparition du lieutenant dans ce tome.
- Statut au volume 20 : Vivante.
Lieutenant Mamoru Satake
Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.
- Statut au volume 20 : Décédé en se jetant avec l'umitori sur une bombe pour protéger le Mirai.
A suivre dans le prochain article.
Cronos
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