• Zipang : Personnages (Tomes 9 à 16)

    Voilà la suite de la première page des personnages de Zipang. Attention : ces fiches contiennents des spoilers.

     

    Capitaine de vaisseau Saburô Umezu

    scan 1586Volume 9

    Kikuchi et Oguri viennent voir Umezu pour lui proposer d'aller sauver les 4.000 soldats japonais qui se trouvent pour le moment sur les îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes, et qui devraient bientôt subir une offensive des américains. Saburô trouve cela risqué mais accepte de demander à Yamamoto. Alors que le Mirai se dirige déjà vers le nord, son commandement reçoit un message de la marine qui est d'accord pour la mission de sauvetage, et qui leur fournit même un navire de transport, le Heianmaru, et un officier de liaison qui n'est autre que le capitaine Taki, celui qui, à bord d'un sous-marin, avait forcé le croiseur à affronter une escadrille américaine, puis à couler le Wasp. Celui-ci explique sa présence parce que la marine ne veut pas que trop de gense aient connaissance de l'existence du Mirai. A l'annonce à l'équipage de l'aval pour cette opération, tous sont contents. Mais alors qu'ils approchent de Kiska, ils détectent une flotte de 12 navires américains. Sur les conseils de son second, Umezu envoie un message à l'Heianmaru pour qu'il aille dans la baie de Kiska, tandis qu'eux arrêtent leur moteurs et espèrent que les américains ne les voient pas dans cette brume épaisse. Mais le chef Ôme aperçoit une communication par signaux lumineux, sans en comprendre le contenu. Malgré le risque, Saburô fait démarrer les machine, et cela juste à temps pour éviter les obus tirés parles américains qui les avaient aperçu. Le Mirai étant le seul navire de guerre sur place, il est logique pour Taki qu'ils s'occupent des navires américains. Mais Kadomatsu compte toujours agir comme une force de défense. Le commandant décide alors d'emmener lui-même Taki en salla des communications, tandis qu'il laisse les commandes à son second. Il explique à Taki, surpris, qu'il préfère rester sur le pont et fait confiance à Kadomatsu. Ce dernier parvient à détruire les postes de commandement de tirs des premiers navires mais à un moment, il ne peut éviter un impact avec l'un d'eux. Le choc est tel qu'Umezu est projeté en arrière et se cogne violemment la tête contre une vanne. Inconscient, il est emmené à l'infirmerie par Taki lui-même...

    Volume 10

    Avant de perdre conscience, Saburô a dit à Taki qu'en son absence, c'est Kadomatsu qui a les commandes du navire. L'équipage remporte la bataille tout en épargnant plusieurs vies américaines, et sur le chemin du retour vers Yokosuka, Umezu reste dans l'infirmerie. Il doit être admis dans un hôpital militaire de Yokosuka mais avant cela, il reçoit la visite de Kadomatsu. Celui-ci peut de nouveau bouger son épaule. Il affirme qu'il a accepté la demande de Taki de porter des uniformes de la marine impériale pour rencontrer les soldats de Kiska et Attu qui veulent les remercier. Saburô craint que le croiseur va finir par devoir accéder aux demandes de la marine de les aider activement dans la guerre, mais il fait de toute façon confiance en son second. Le jour de son départ, Umezu se lève de sa chaise roulante et cède le commandement du navire à Kadomatsu. Il ajoute qu'il veillera sur eux depuis la terre, et que Yokosuka sera toujours chez eux. Dans sa chambre d'hôpital, alors que Kadomatsu est parti, Saburô reçoit la visite de Yamamoto en personne. Umezu essaie de se lever pour le saluer, mais l'amiral lui dit que ce n'est pas nécessaire et le remercie pour les hommes de Kiska. Saburô évoque alors le lieutenant Tsuda qui, d'après Kadomatsu, se fait passer pour un journaliste à Shanghai. Il demande à Yamamoto pour quelle mission il a été envoyé là-bas. L'amiral lui répond que c'est très important et que c'est tout ce qu'il peut dire. Umezu parle alors de son fils qui est dans une société de construction et qui n'a pas voulu suivre la voie de son père, et sa fille qui est à l'université. A son époque, les gens étaient heureux. Pour lui, le militaire a le devoir de protéger la population, pas les idées, et l'après-guerre pensé par Kusaka n'est que théorique. Saburô demande donc à l'amiral de faire quelque chose à propos de Kusaka. Yamamoto s'en va et on ne voit plus Umezu dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.

    Volume 14

    Saburô est toujours à l'hôpital militaire de Yokosuka et apprend que le Mirai participe au retrait de 22.000 soldats de la Nouvelle-Guinée, Opération qui, dans leur histoire, s'était terminée par la tragédie du détroit de Dampier. La marine impériale fait une attaque préventive sur l'aérodrome de Seven-Miles, suivant la proposition de Kadomatsu, mais une centaine d'appareils échappent au massacre et attaque directement le croiseur, et non le convoi de transport. Dans la bataille, le lieutenant Satake perd la vie. Préoccupé par la situation sur le Mirai, Umezu écrit une lettre à l'intention de ses hommes, et la remet à Yamamoto. Dans un chapitre remontant à l'époque du tremblement de terre de Kobe, en janvier 1995, nous retrouvons Saburô qui est commandant en second de la base de Hanshin. Leur base est débordée d'appel de citoyens qui demandent leur aide alors que tout l'effectif n'est pas présent. Umezu a appris que les forces terrestres ont aussi des difficultés. Mais des renforts arrivent et Umezu fait la connaissance de Kadomatsu, alors lieutenant et chef navigateur d'un escorteur. Saburô annonce que tous vont se mettre sous le commandement des forces terrestre, ce qui est normalement illégal sans autorisation du ministère. Kadomatsu se montre très fâché et promet d'écrire un rapport mais fait son job malgré tout. Un soir, Umezu reçoit un appel du ministère qui l'engueule, mais le capitaine élude toutes les questions et fait semblant de ne pas avoir connaissance d'une collaboration entre forces marines et terrestres. Plus tard, Kadomatsu vient s'excuser pour son comportement et suggère qu'ils offrent leurs installations sanitaires sur leurs navires aux forces terretres pour évacuer leur fatigue. Saburô pensait justement à faire la même chose et la suite de la mission se passe dans la bonne entente. A un moment ils croisent la famille d'Umezu, dont la femme dit de lui qu'il est un phare en plein jour. Juste après, Kadomatsu dit au capitaine qu'elle a eu les mots juste car en mer, un phare est inutile en plein jour, mais indispensable en pleine nuit.

    Volume 16

    A l'hôpital de Yokosuka, Saburô a reçu la visite du lieutenant Kisaragi qui l'a informé que le lieutenant Tsuda, sous l'identité d'un journaliste, est parti pour l'Allemagne à bord du A-26, suivi par Kusaka qui a pris le transsibérien. Après la mort du lieutenant, Kusaka est revenu en Mandchourie avec le A-26, en prenant l'identité de Tsuda. Kisaragi a appris ensuite que Kusaka avait rencontré le général Ishiwara, et il l'a arrêté alors qu'il s'apprêtait à prendre le train pour Nankin. Après cette visite de Kisaragi, c'est Kadomatsu, accompagné de quelques-uns de ses hommes, qui est venu voir Umezu. Kadomatsu lui annonce que Kikuchi a pris le contrôle du croiseur pour prendre une part plus active dans la guerre et que pour assurer la sécurité de l'équipage face à une mutinerie, le commandant en second a décidé de quitter temporairement le Mirai. Kadomatsu révèle aussi que Kusaka a emporté des informations relatives au projet "Manhattan" qui se trouvaient dans la salle des archives. Saburô comprend alors que c'est pour transporter rapidement de l'uranium que Kusaka a embarqué dans le A-26 pour le chemin du retour. Mais il ne veut pas en informer Kadomatsu à cause de son sens aigu des responsabilités, préférant le laisser plutôt rétablir l'autorité sur le Mirai. Umezu va donc agir lui-même, sans rien dire, et demande l'aide de Yonai. Celui-ci lui envoie Kisaragi qui procure au capitaine une nouvelle identité de directeur des ventes d'une société pétrolière, et le duo prend la direction de Nankin. Arrivé sur place, le lieutenant explique que les affrontements entre l'armée japonais, celle nationaliste de Tchang Kaï-chek et celle communiste de Mao Zedong ne sont pas nombreux, ce qui veut dire qu'Ishiwara n'a pas beaucoup à faire. Pourtant, il se déplace à gauche et à droite et qu'il est maintenant parti depuis plusieurs jours. Umezu décide de dévoiler la raison de sa venue en Chine, ainsi que le fait que les membres du Mirai sont des hommes du 21ème siècle. Saburô dit tout cela car il est prêt à tuer Ishiwara pour l'empêcher d'obtenir cette terrible arme, et il a besoin que Kisaragi lui confie sa vie. On ne voit plus Umezu par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Capitaine de frégate Yôsuke Kadomatsu

    scan 1587Volume 9

    Kikuchi vient proposer à Umezu et Kadomatsu d'aller aider les 4000 hommes japonais qui se trouvent dans les Aléoutiennes, sur les îles d'Attu et Kiska. En effet, les américains devraient bientôt tenter de reprendre ces îles. Avec le soutien de tous les membres du Mirai, Umezu accepte et ils se dirigent vers le nord. Alors qu'ils n'ont pas de nouvelles de la marine impériale depuis quelques jours, ils reçoivent la réponse attendue qui est positive. Les hommes se disent que les américains n'ont aucune chance face à eux, mais Yôsuke leur rappelle qu'ils ne doivent avoir en tête que la vie des hommes qu'ils sont venus sauver. Mais la surprise, c'est que l'officier de liaison pour cette mission, qui restera à bord du croiseur, n'est autre que Taki. En fait, il explique que Yamamoto ne veut pas élargir la liste des personnes qui connaissent l'existence du Mirai. Kadomatsu va voir Taki seul dans sa chambre, pour essayer de voir s'il agit pour le compte de Kusaka qu'il connaît. Mais Taki ne semble pas apprécier Kusaka. De plus, sans le message codé qu'il doit envoyer, les troupes d'Attu et Kiska ne bougeront pas, et le croiseur devra donc faire ce que Taki souhaite. Mais Yôsuke ne compte pas se laisser faire et confisque l'arme de Taki. En sortant, il demande à l'un de ses hommes de bien le surveiller via la caméra. En s'approchant de Kiska, les radars du Mirai repèrent une flotte américaine qui se dirige vers Attu. Umezu décide de prévenir le navire de transport qui les suit, pour qu'il aille dans la baie de Kiska. Il fait ensuite arrêter les moteurs, espérant que la brume épaisse empêche les américains de les voir. Cependant, Ôme observe des communications par signaux lumineux et Kadomatsu craint qu'ils ne soient repérés. Au dernier moment, Umezu choisit de bouger à nouveau, et ils évitent les obus tirés par les américains. Ensuite, Taku annonce qu'il va bientôt ordonner l'évacuation de Kiska et que c'est au Mirai, seul navire de guerre japonais sur les lieux, à éloigner le danger pour les hommes à terre. La fuite ne garantit pas que tous les navires américains vont les suivre mais Yôsuke ne veut pas réaliser un massacre chez les américains. Il compte agir à sa manière. Umezu suggère d'accompagner lui-même Taki à la salle des communications, tandis que son second se charge de la riposte depuis le CIC. Tout en se faufilant entre les navires américains, Kadomatsu fait ouvrir le feu sur eux pour toucher leurs postes de commandement de tir. En agissant ainsi, il rompt leur unité. Mais durant la manoeuvre, il apprend qu'Umezu s'est cogné et a perdu connaissance. Kôhei veut aller l'aider mais Yôsuke lui ordonne de rester à son poste jusqu'à ce que tous les navires adverses soient touchés. Il apprend ensuite que le commandant a été transporté à l'infirmerie par Taki. Puis il attend la réaction des américains, dont les navires partent tous à l'exception du bâtiment principal. Alors que Kadomatsu s'apprête à agir. des parasites apparaissent sur tous les écrans. Masayuki déclare avoir craint cette situation. C'est le phénomène solar max qui diminue fortement leur précision. Kikuchi suggère alors de lancer la méthode armageddon et utilisant toutes leurs munitions. Mais Yôsuke refuse car il veut rester un homme du 21ème siècle. Il ordonne à Oguri et ses hommes de sortir pour repérer le navire, et à Kikuchi de le retrouver grâce au sonar...

    Volume 10

    A l'extérieur, la caméra infrarouge repère une explosion, et le CIC confirme que c'est un navire américain. Yôsuke fait tirer 3 missiles, mais prépare aussi l'esquive de la riposte. Heureusement pour le Mirai, les américains n'ont pas le temps de tirer. Un peu plus tard, alors que le North Carolina est déjà au fond de la mer, une caméra du croiseur filme un canot de sauvetage sur lequel un officier crie au navire inconnu. Kadomatsu décide de se montrer, malgré les réticences de Taki qui revient de l'infirmerie. Yôsuke se présente à l'officier, mais déclare qu'il n'est pas son ennemi, et que le fait que la plupart des américains soient en vie est une victoire pour lui. L'officier tire sur le navire pour voir si il est réel et Kadomatsu annonce qu'il donnera leur position à leur armée un peu plus tard. Après cette bataille, Umezu doit être hospitalisé, et Taki vient demander aux 3 autres capitaines de bien vouloir mettre les uniformes de la marine impériale pour rencontrer les hommes qu'ils ont sauvé, afin de ne pas leur dire qu'ils viennent du futur. Yôsuke accepte s'il ne s'agit que de la forme. Alors que son bras va mieux, Kadomatsu va voir Umezu avant son départ. Celui-ci craint que les relations avec la marine risquent d'être encore plus dures, mais fait confiance en son second. Le jour du départ d'Umezu, celui-ci fait un discours, pour que l'équipage garde le moral. A l'hôpital, Taki dit à Kadomatsu que le Mirai sera réparé et ravitaillé dans une dizaine de jours, et qu'il sera surement appelé à Truk. Yôsuke répond qu'il donnera la réponse du Mirai plus tard et remercie Taki de s'occuper du commandant. Mais il sait que sa position actuelle ne lui permet pas de poursuivre à nouveau Kusaka. Dans les rues, Kadomatsu se sent suivi, mais il ne s'agit que d'un vieil homme. Pourtant, il est surpris par la présence de Kisaragi, revenu à Yokosuka sur ordre de ses supérieurs. Le lieutenant a tenté de s'informer sur Kadomatsu car il voulait le prévenir qu'il a rencontré Tsuda à Shanghai. L'homme s'est présenté sous une fausse identité de journaliste. Pour Kisaragi, il n'est pas impossible que Tsuda soit en mission spéciale pour Yamamoto. En s'informant avec Masayuki et Yanagi, Yôsuke apprend qu'il est possible que Tsuda soit introduit dans un projet d'appareil de vol longue distance de l'armée de terre, le A-26. Dans l'histoire, cet appareil a disparu lors de son vol Singapour-Berlin. Mais Yamamoto a envoyé des techniciens pour que l'avion soit prêt plus tôt. Kadomatsu se demande ce que manigance Kusaka, et on ne le voit plus par la suite dans ce tome.

    Volume 12

    Le Mirai aide la marine impériale dans le déplacement de sa base de Truk à Palau en neutralisant tous les sous-marins présents dans la zone, les repérant grâce aux radars de l'umitori et du SH60J. Masayuki se demande comment Yamamoto a pu convaincre les membres de son état-major de cette opération de réduction du front. De plus, ils ont appris la mort de Tsuda en Allemagne, ce qui fait qu'ils se méfient maintenant de l'amiral. Mais pour Yôsuke, Kusaka ne dit pas tout à Yamamoto, et devra donc revenir dans le pacifique pour la suite de son plan. Puis c'est au tour des civils de quitter Truk, et la marine demande au croiseur de s'éloigner pour ne pas être vu. Mais en ce début d'année 1943, Kikuchi sait que les attaques de sous-marins vont s'intensifier, et Kadomatsu décide donc de continuer la surveillance des mers alentours. Un soir, le Mirai perçoit un appel de détresse du navire de transport, attaqué par un sous-marin, et Yôsuke ordonne le décollage immédiat de l'umitori. Après que celui-ci ait neutralisé le navire américain, Kadomatsu décide d'aller sauver un maximum de gens, même si cela signifie être vu. Parmi les 6 personnes qui sont emmenées à bord du croiseur, l'une d'elles demande au commandant en second si il a un jour regretté d'avoir sauvé quelqu'un. Yôsuke répond qu'il le sauverait sans hésiter, mais qu'il ne lui pardonnerait jamais. Plus tard, après un point d'ancrage, Kadomatsu va dans la salle des archives avec ses 2 amis et ensembles, ils regardent quels documents Kusaka a probablement consulté, notamment sur la bombe atomique. Ils ne pensent pas que Kusaka va donner la bombe à Hitler, mais plutôt la fabriquer lui-même. Mais pour cela, il doit aller en Europe pour obtenir de l'uranium. Ensuite, sur le pont, le chef canonier dit à son ami que Kusaka n'est pas sa responsabilité. Mais pour Yôsuke, le fait que Kusaka veuille construire la bombe atomique tout en sachant l'horreur qu'elle représente, est impardonnable. C'est la dernière apparition de Kadomatsu dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Lors d'une réunion avec Kadomatsu et Kikuchi, Yamamoto demande l'aide du Mirai pour l'opération de retrait des forces terrestre de la Nouvelle-Guinée. L'amiral Imamura va avoir le soutien de la flotte combinée avec une division de torpilleurs et de destroyers, mais les dispositifs de détection du croiseur seraient le bienvenu. Yôsuke et son ami pensent évidemment à la tragédie du détroit de Dampier, mais agir ainsi serait prend une part active dans la guerre en détruisant les très probables appareils américains. Après la réunion, Masayuki demande pourquoi ils n'acceptent pas directement une mission qui sauvera les vies des 22.000 soldats de la Nouvelle-Guinée. Kadomatsu lui répond qu'il le trouve curieux, lui qui ne voulait pas changer l'histoire au début. Durant la réunion des officiers à bord du Mirai, 2 camps s'opposent, ceux qui veulent agir et ceux qui trouvent cela trop risqué. Le commandant en second, lui, veut que la marine change l'itinéraire ou la date, ou alors prendre des dispositions pour que leur navire prenne moins de risques. Il envoie pour cela le chef canonier en tant qu'émissaire. Ensuite, après avoir envoyé l'umitori espionner l'aérodrome de seven-miles, Kadomatsu suggère à Taki de lancer une attaque préventive sur ces appareils au sol afin de limiter au maximum les pertes dans les rangs américains. Taki accepte et après le décollage des bombardiers japonais, le croiseur déclenche le brouillage radar et des communications. Yôsuke dit à Masayuki qui semble perplexe de ne pas réfléchir de trop, et qu'ils vont sauver beaucoup de vies. L'umitori filme l'attaque de loin et les membres du Mirai regardent cela depuis le CIC. Ensuite, ils suivent de loin le convoi de transport qui se dirige vers le détroit de Dampier. Kadomatsu va voir Satake qui continue encore aujourd'hui à faire le calcul de sa solde, même si c'est inutile. Malgré le fait que lui et ses hommes appartiennent à la force aérienne, ils se sentent malgré tout comme des membres du Mirai. Soudain, une escadrille de 100 appareils américains, 50 chasseurs et 50 bombardiers, apparaissent sur les écrans. Le croiseur se prépare au combat mais l'escadrille survole le convoi et se dirige droit vers eux. Kikuchi fait lancer des missiles qui abattent 12 avions, mais les survivants cherchent à attaquer par l'arrière, ce qui signifie pour Yôsuke que ce sont des adversaires qu'ils ont déjà combattu. A un moment, ils doivent arrêter de tirer des missiles car les zéros de protection du convoi vient attaquer l'un des 2 groupes d'appareils américains, et ils ne peuvent les distinguer l'un de l'autre. Ils utilisent alors le canon de 127 mm mais des bombardiers lâchent des bombes à ricochet en venant par l'arrière. La mitrailleuse arrière se met en action mais son chargeur se vide rapidement. Kôhei choisit d'aller le recharger avec 2 de ses hommes, tandis que Satake demande l'autorisation de décoller. Kadomatsu la lui accorde et le lieutenant va aider Oguri...

    Volume 14

    Satake et Hayashibara, à bord de l'umitori, aident Oguri, Yanagi et Yonekura en abattant les bombardiers qui attaquent le Mirai. Mais les 25 bombardiers rescapés lancent une attaque groupée, et Yôsuke apprend que le ravitaillement du CIWS durera encore 3 minutes. Satake et son copilote continuent leur travail mais une attaque d'un A-20 rend leur mitrailleuse inutilisable. Kadomatsu pense continuer à esquiver en manoeuvrant, mais Satake signale la présence de 2 bombes arrivant par l'arrière. Le Mirai ne peut plus esquiver et le lieutenant annonce qu'il s'en charge, bien que maintenant sans arme. Yôsuke comprend que Satake, qui éjecte Hayashibara, va s'interposer avec l'umitori. Kadomatsu ne peut rien faire et les signaux de l'hélicoptère et des bombes disparaissent des radars. Ôme avertit alors qu'un B-17 arrive par l'arrière et Yôsuke apprend que le ravitaillement du CIWS sera prêt dans 20 secondes. La mitrailleuse tire à temps et endommage fortement l'appareil américain. Celui-ci ne tombe pourtant pas et reprend de l'altitude avant d'exploser un peu plus loin. Les autres avions battent en retraite et Kadomatsu ordonne le décollage du SH60J pour récupérer d'éventuels survivants. Après la fin de l'opération de retrait de la Nouvelle-Guinée, Yôsuke va voir l'un des prisonniers américains qu'il reconnaît comme étant l'officier à qui il a parlé après avoir coulé le North Carolina, le capitaine Taylor. Celui-ci, lui apprend que 2 autres personnes que le croiseur avait déjà affronté, étaient avec lui mais sont décédées. Taylor ne comprend pas qui sont les personnes de ce navire inconnu et veut le savoir. Kadomatsu lui révèle la vérité en lui remettant une pièce américaine de 1988 représentant Roosevelt. Mais bien que son intérêt pour le Mirai soit infini, Taylor ne peut accepter son existence car en faisant cela, la volonté de gardien de la démocratie de son pays perdrait tout son sens. Après cet entretien, Yôsuke fait semblant de ne pas comprendre pourquoi un marin comme Taylor se trouvait sur un avion de l'armée de terre. A bord du Mirai, un groupe toujours plus important souhaiterait une participation à la guerre plus active, et Masayuki en est au centre. Kadomatsu lui demande donc de rester après un repas, ainsi qu'Oguri. Mais l'arrivée de Yamamoto annule la réunion. Celui-ci, accompagné de Taki, vient remettre une lettre d'Umezu, qui a appris la mort de Satake. Il souhaite aussi présenter ses condoléances pour ce dernier, dont seul le casque a été retrouvé. Yôsuke évoque le fait que cette mort n'est reconnue que comme accident de manoeuvre car le croiseur n'appartient à aucun pays ayant fait une déclaration de guerre. Les membres du Mirai ont toujours l'impression d'être juste considéré comme appartenant à un vaisseau fantôme. L'amiral lit alors la lettre d'Umezu à l'équipage, ajoutant un post-scriptum qui n'existait pas pour que ces hommes surmontent cette épreuve. Yamamoto explique à Kadomatsu que cet ajout représente son inquiétude à propos du croiseur. Dans un chapitre datant du grand séisme de Kobe en 1995, Yôsuke est lieutenant et chef navigateur d'un escorteur. Son navire part vers la région sinistrée en espérant être autorisé à aider le peuple. Sur place, Kadomatsu rencontre pour la première fois Umezu. Celui-ci annonce à Yôsuke et ses hommes qu'ils vont se mettre sous les ordres des forces terrestres, ce qui est normalement illégal sans autorisation du ministère. Mais Kadomatsu se rend compte que les forces terrestres ont plus d'expérience de ce genre de situation et qu'Umezu a agit ainsi pour la population. Yôsuke s'excuse auprès de lui pour sa grossièreté et suggère que les forces terrestres puissent se reposer dans les installations de leurs navires. Après l'opération Kadomatsu comprend, en rencontrant la femme d'Umezu, qu'il est un phare, inutile en plein jour, mais indispensable en pleine nuit.

    Volume 15

    Le Mirai est toujours à quai et Masayuki vient voir Yôsukecar la marine veut une réunion avec la flotte combinée afin de parler des futurs ravitaillements. Le commandant en second laisse son ami géré cela. Par la suite, le croiseur continue ses opérations de détection de sous-marins. Grâce à un sonar, le SH60J en repère un et le navire passe en alerte aérienne. Ils envoient un asroc qu'ils détruisent un peu avant l'impact, endommageant suffisamment le sous-marin pour le forcer à faire une émersion. Kasomatsu dit à ses hommes de rester prudent mais les américains ne ripostent pas. Malgré la tension et le désaccord croissant face à sa politique, Yôsuke ne change pas la voie à suivre. Il dit juste à Kikuchi que le degré de préparation de l'équipage est à son meilleur niveau et qu'il espère les voir continuer ainsi.Un soir, le chef canonier vient voir son ami dans sa cabine et lui annonce que Yamamoto est mort le 18 avril, comme dans l'histoire. Il voudrait arrêter les opérations contre les sous-marins et prendre une part plus active dans le guerre, tout comme 130 hommes d'équipage. Pour Kadomatsu, si le Japon gagne, le Mirai ne pourra pas s'opposer à l'autorité militaire et la démocratie sera perdue. Son ami lui demande pourtant de miser sur la puissance du croiseur, mais le commandant en second reste un membre de la force marine d'autodéfense. Masayuki annonce alors qu'il prend le contrôle du navire. Le lieutenant Kirino et un soldat viennent menacer Yôsuke d'une arme, puis Kikuchi accepte qu'Oguri vienne parler avec eux. Le chef canonier veut désactiver le système d'autodestruction mais quand Kôhei saisit les données, Masayuki comprend que le code a été modifié. Le chef Navigateur l'a fait avec l'accord de Kadomatsu, à cause du changement de comportement de Kikuchi. Yôsuke et Kôhei étant les seuls à connaître le nouveau code, et Masayuki ne voulant pas renoncer, la situation est bloquée. C'est alors qu'on leur annonce un blessé. Kadomatsu se rend sur place et prend le blessé, un mutin, pour le conduire à l'infirmerie, avant de demander à celui qui tente de protéger son capitaine, le lieutenant Tachibana, de rendre son arme. Puis, il prend la décision de quitter temporairement le navire une fois à Palau, pour la sécurité de l'équipage. Ceux qui veulent l'accompagner y sont autorisés, à l'exception d'Oguri.Plus tard, celui demande ce que compte faire son ami, qui lui répon qu'il va rendre visite à Umezu, puis tenter de trouver une solution pour ériger un état démocratique même si le Japon ne se rend pas à la fin de la guerre. C'est ainsi que Kadomatsu et 4 de ses hommes, dont Asô et Yanagi, descendent à terre...

    Volume 16

    Alors qu'il se prépare à partir, Kadomatsu voit Kusaka descendre de voiture pour aller sur le Mirai. Yôsuke comprend alors que c'est à cause de lui que Masayuki s'est mis à douter et à vouloir entrer dans la bataille. Mais le commandant en second ne fait rien et monter dans la camionnette qui va l'amener, lui et ses hommes, à la caserne. Le soir, il n'arrive pas à dormir et va sur la plage où le rejoint Kusaka. Celui-ci explique qu'ils vont attaquer les anglais en Inde et qu'ainsi, les américains vont devoir agir plus rapidement que prévu à Saipan pour aider leurs alliés. Kusaka veut aussi empêcher Tchang Kaï-chek de recevoir le matériel de soutien des américains, qui ne resteront pas inactifs. Kadomatsu, énervé, déclare qu'il n'agira pas comme Kusaka le veut. Celui-ci n'en est pas si sûr et dit avoir préparé un avion pour permettre au groupe de Yôsuke de rentrer au Japon. Il pensait aussi que Kadomatsu allait le jeter à l'eau mais celui-ci savait qu'ils étaient surveillés. De retour à Yokosuka, Yôsuke rend visite à Umezu qui semble aller beaucoup mieux. Puis, il se trouve à Tokyo pour les funérailles publiques de Yamamoto, présidées par Yonai. Kadomatsu entre discrètement en contact avec celui-ci. L'amiral sait que si la bataille des Mariannes est une victoire, le gouvernement de Tôjô serait stabilisé et l'influence de l'armée serait énorme. Après avoir évoqué le destin de Yamamoto, le capitaine explique que dans sa réalité, les affrontements à Saipan entraîneront de lourdes pertes des 2 côtés, et que Yonai deviendra ministre de la marine pour mettre fin à la guerre. Yôsuke pense donc qu'avec en plus la reddition de l'Italie, c'est le moment idéal pour préparer la paix. Pour l'amiral, il sera difficile de faire plier l'armée de terre. Après cette discussion, Kadomatsu rejoint Shinohara qui l'attend encore dans un café, mais en voulant sortir, ils sont arrêtés par la police spéciale qui les suspecte d'être des antipatriotes en voulant arrêter la guerre. Les 2 hommes s'attendent à être torturés, mais ils ne peuvent pas révéler qui ils sont pour ne pas gêner Yonai dans ses actions. Le capitaine demande à son lieutenant de tenir le coup, le temps qu'Asô et les autres préviennent la marine à Yokosuka. Mais quand les policiers ramènent Shinohara, celui-ci a du mal à respirer, Yôsuke n'a plus d'autre choix que de faire venir l'amiral. Mais celui-ci arrive trop tard pour sauver le lieutenant. Kadomatsu fait alors comprendre à Yonai, en restant immobile dans sa cellule, qu'il doit repartir sans rien dire. L'amiral saisit le message et s'en va en trouvant une excuse. Le capitaine résiste encore un peu avant d'être relâché sur ordre de la marine. Les 4 membres du Mirai restants vont alors disperser les cendres de Shinohara dans la baie de Yokosuka, et le capitaine décide qu'il doit récupérer le croiseur pour pouvoir arrêter Kusaka et le Japon. C'est la dernière apparition de Kadomatsu dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Capitaine de corvette Masayuki Kikuchi

    scan 1588Volume 9

    Tous les soirs, Masayuki continue à écrire ses rapports, qu'il considère plus maintenant comme un journal de bord. Il s'inquiète de savoir ce que Yamamoto va leur demander de faire une fois qu'il seront de retour à Truk. C'est alors que Kôhei entre et lui suggère d'aller voir les hommes au réfectoire pour voir ce que eux pensent. Ceux-ci parlent de l'archipel des Aléoutiennes et des 4.000 hommes qui se trouvent sur les îles d'Attu et de Kiska, en danger car l'armée américaine va vouloir reprendre ces îles. Kikuchi leur dit que la zone est dangereuse mais qu'il va proposer à Umezu d'aller sauver ces hommes. Celui-ci accepte et la marine impériale est d'accord pour cette mission de sauvetage. Le capitaine Taki, celui qui avait essayé de couler le croiseur en utilisant l'armée américaine tout en restant à bord du sous-marin, est envoyé comme officier de liaison. Alors qu'ils font route vers les Aléoutiennes, suivis par le navire de transport Heianmaru, les membres du Mirai remarquent que la zone sera recouverte par la brume, ce qui leur facilitera la tâche. Mais dans la salle des archives, le chef canonier est préoccupé par les relevés météo qui s'affichent à l'écran. Mais il n'en parle à personne, espérant se tromper. A l'approche de Kiska, les radars repèrent une flotte américaine de 12 navires qui se dirigent vers Attu. Le Mirai prévient l'Heianmaru qui prend la direction de la baie de Kiska, puis se prépare à un affrontement tout en espérant que la flotte américaine ne découvre pas leur présence. Mais ceux-ci les repèrent et tirent. Heureusement, le croiseur a aperçu des communications par signaux lumineux et a pu éviter à temps les obus. Tandis que Taki et Umezu vont envoyer le code pour l'évacuation de l'île, Kadomatsu et Kikuchi sont au CIC pour lancer la riposte. Naviguant entre les navires américains, ils visent des points stratégiques et font mouche à chaque coup pour les immobiliser. Durant la manoeuvre, le pont les avertit que le commandant a perdu connaissance après s'être cogné. Mais Yôsuke ordonne que tout le monde reste à son poste. Après la perte d'unité de la flotte américaine, tout le monde attend de voir comment ils vont réagir, et Masayuki admet à lui-même qu'il n'aurait jamais pensé à la stratégie qu'a utilisé son ami. Mais ce que le chef canonier craignait arrive. Un phénomène de solar max se produit, des perturbations magnétiques qui affectent grandement leurs radars et la précision de leurs tirs. Kikuchi suggère alors d'utiliser la méthode armageddon en balançant toutes leurs munitions. Mais Kadomatsu refuse et veut penser comme un homme du 21ème siecle. Il a confiance en son équipage, et Masayuki est finalement d'accord de dire qu'Umezu aurait pris la même decision. Ils passent leur armement en mode manuel et tentent de retrouver le seul navire adverse qui est resté...

    Volume 10

    A l'extérieur, Kôhei repère les flammes d'une explosion, et Masayuki lui demande de transmettre les images de la caméra infrarouge. Il confirme ainsi que c'est le navire américain et ordonne la saisie des données pour 3 missiles. Ils font feu et Kikuchi s'inquiète de savoir si leur adversaires vont réussir à riposter avant d'être touchés. Mais ce n'est pas le cas. Après que le North Carolina ait coulé, Yôsuke voit grâce à une caméra qu'un officier sur un canot de sauvetage leur crie quelque chose. Il décide de sortir car l'homme ne pointe pas son arme, et Taki ne peut l'en empêcher. Néanmoins, Masayuki ne veut pas le laisser sortir seul et envoie des hommes armés. L'officier sort son arme mais tire sur le croiseur pour confirmer qu'il est bien réel. Puis, sur le chemin du retour vers Yokosuka, Kikuchi et Oguri parlent à l'arrière du navire, et sont d'accord pour dire qu'en ayant sauvé les hommes d'Attu et Kiska, tout en limitant les victimes du côté américain, ils ont obtenu une victoire. Plus tard, Taki demande aux 3 capitaines que leur équipage porte des tenues de la marine impériale pour rencontrer les soldats qu'ils ont sauvé et qui veulent les remercier. Kadomatsu accepte, à condition que cela soit uniquement pour la forme. En mettant la tenue, Masayuki dit avoir l'impression d'aller à un bal costumé. Ensuite, sur le Mirai, Umezu, toujours blessé, fait un discours avant son hospitalisation, cédant les commandes du croiseur à Kadomatsu. Par la suite, Yôsuke apprend que le lieutenant Tsuda se fait passer pour un journaliste à Shanghai. Avec cette information et d'autres, Kadomatsu, Kikuchi et Yanagi vont dans la salle des archives et cherchent à savoir ce que fait Kusaka. Ils trouvent un avion de l'armée de terre qui doit faire un long voyage vers Berlin et qui dans leur histoire a disparu en vol, le A-26. Avec l'aide secrète de Yamamoto, cet appareil pourrait partir plus tôt et arriver intact à destination. Kikuchi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 12

    Alors qu'ils ont appris le décès de Tsuda en Allemagne, les membres du Mirai continuent à surveiller les mers à la recherche de sous-marins américains. En effet, ils veulent éviter que les Etats-Unis soient au courant de la réduction du front de la marine impériale qui déplace sa base de Truk à Palau. Masayuki se demande combien de navires ils devront encore intercepter, mais aussi comment Yamamoto a réussi à convaincre certaines personnes de la marine d'accepter cette opération. Kikuchi et Kadomatsu savent aussi qu'une ligne est tirée entre eux et l'amiral avec la mort mystérieuse de Tsuda. Mais Yôsuke sent aussi que Kusaka va revenir dans le pacifique. Alors qu'ils entrent dans l'année 1943, c'est maintenant aux civils de quitter Truk. La marine demande au croiseur de se tenir éloigné du navire de transport pour éviter d'être vu. Et comme selon l'histoire, les attaques par sous-marins devraient s'intensifier, les 3 amis décident de continuer leur mission de surveillance. Mais un soir, ils reçoivent un appel de détresse d'un navire de transport qui est attaqué par un sous-marin. Kadomatsu envoie l'umitori et choisit d'aller sauver les blessés, au risque d'être vu. Après cette opération de sauvetage, ils arrivent dans un port et Yôsuke demande à Masayuki et Kôhei de venir avec lui dans la salle des archives. Là, ils parlent de la bombe atomique et du projet Manhattan, car il est plus que probable que c'est Kusaka qui a consulté les documents à ce sujet. Le chef canonier ne pense pas que Kusaka remettra les plans de la bombe à Hitler car cela ne mènera pas à une paix anticipée. Mais pour en fabriquer une lui-même, il devra se rendre en Europe pour se procurer de l'uranium, et plus dur encore, le ramener au Japon. Pour Kikuchi, Kusaka n'est pas la responsabilité de Kadomatsu, mais celui-ci estime que quelqu'un qui veut construire une telle arme en connaissant ses conséquences est impardonnable. Plus tard, Masayuki est interviewé par Katagiri qui dit avoir gardé son instinct de journaliste malgré la perte de sa rédaction, tout comme l'équipage a gardé celui de la Jieitai. Mais le chef canonier commence à douter et à se demander si il ne va pas se laisser tenter d'agir plus activement en faveur du plan de Kusaka si celui-ci parvient à construire la bombe atomique avant les américains...

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Kadomatsu et Kikuchi sont convoqué par Yamamoto car celui-ci voudrait que le Mirai participe à l'opération de retrait de l'armée de terre de la Nouvelle-Guinée. Ceux-ci sont soutenus par la flotte combinée qui espère compter sur les capacités de détection du croiseur. Le problème pour Masayuki et Yôsuke, c'est que dans leur histoire, ces 22.000 soldats se sont fait massacrer lors de la tragédie du détroit de Dampier, car l'aviation américaine domine cette zone. Cela signifie que s'ils participent à l'opération, il y aura forcément un affrontement sérieux avec les américains et donc beaucoup de morts. Kadomatsu ne donne pas de réponse immédiate mais sur le trajet de retour vers le Mirai, Kikuchi lui demande pourquoi alors qu'ils vont sauver des vies. Son ami lui répond qu'il le trouve bizarre car Masayuki était celui qui, au départ, ne voulait absolument pas modifier le cours de l'histoire. Le chef canonier sait donc que son ami a remarqué son changement de comportement. Lors de la réunion des officiers sur le croiseur, les discussions sont houleuses entre ceux qui veulent agir et ceux qui trouvent cela trop dangereux. Kadomatsu charge alors Kikuchi d'aller négocier avec la marine impériale pour changer soit la date, soit l'itinéraire du retrait, soit encore un moyen d'éviter l'affrontement avec les américains. Masayuki comprend directement que son ami l'envoie tout en ayant connaissance des doutes qui germent en lui. Sur place à Rabaul, les négociations sont au point mort et le chef canonier apprend que Kusaka est sur l'île. Intrigué, Kikuchi va le voir, et celui-ci lui annonce que la bombe atomique sera prête dans 6 mois. Plus tard, grâce à un repérage précis de l'umitori, Yôsuke arrive dans les négociations pour proposer à Taki de lancer une attaque préventive sur l'aérodrome de Seven-Miles, et ce, afin de limiter le nombre de victimes du côté américain. Taki accepte, et lors de l'opération, le Mirai active le brouillage des radars et des communications. Masayuki est anxieux mais son ami lui dit de ne pas trop réfléchir. Depuis le CIC, ils suivent l'attaque qui est filmée de loin par l'umitori. Comme tout se passe bien, Kadomatsu ordonne d'éteindre le brouillage dans 2 heures et fait démarrer les moteurs. Ils suivent de loin le convoi de transport qui se dirige vers Dampier mais soudain, une centaine d'appareils, des chasseurs et des bombardiers, apparaissent sur l'écran. Le croiseur doit donc se préparer au combat, mais l'escadrille semble les prendre pour cible, et non le convoi. Kikuchi fait tirer quelques missiles mais il doit s'arrêter car les zéros qui devaient protéger le convoi se mettent à attaquer les avions américains, et le Mirai ne peut les discerner les uns des autres. Le croiseur doit donc utiliser son canon de 127 mm, mais un bombardier lâche 2 bombes à ricochets en venant par l'arrière. La mitraillette CIWS est mise en action avec efficacité mais son chargeur se vide après une seconde attaque par l'arrière. Le chef canonier ordonne à Yonekura d'aller le recharger, mais Oguri se propose d'y aller aussi avec Yanagi...

    Volume 14

    Oguri, Yonekura et Yanagi sont protégés par Satake et Hayashibara qui ont décollé avec l'umitori, ceux-ci abattent plusieurs bombardiers mais les 25 appareils restants font une approche commune, alors que le CIWS a encore besoin de 3 minutes pour être totalement rechargé, ce qui inquiète Masayuki qui sait qu'ils vont devoir faire face à au moins 50 projectiles. Satake et son copilote se débrouillent comme ils peuvent mais un A-20 rend leur mitrailleuse inutilisable, et le lieutenant aperçoit 2 bombes qui s'approche par l'arrière à tribord du croiseur. Kikuchi sait qu'ils n'ont plus le temps d'esquiver, mais Satake annonce qu'il s'en occupe, alors qu'il est pourtant sans arme. Il éjecte Hayashibara et s'interpose entre le Mirai et les projectiles. Lors de l'impact, le chef canonier est projeté en arrière contre le mur. Le croiseur est intact mais les signaux de l'umitori et des 2 bombes ont disparu. Ils n'ont pas le temps de souffler qu'un B-17 fait son approche. Le CIWS est prêt à temps et Masayuki fait ouvrir le feu. Malgré de gros dégâts, l'appareil américain vole toujours et reprend de l'altitude, manquant de peu de percuter le croiseur. Il explose un peu plus loin et les appareils rescapés battent en retraite. Yôsuke ordonne le décollage du SH60J pour récupérer des éventuels survivants, et le Mirai continue l'opération de retrait de Nouvelle-Guinée. Par la suite, l'annonce à la radio du quartier général ne mentionne nullement la participation du croiseur, et plusieurs de ses membres ne veulent plus être considérés comme des fantômes par la marine impériale. Ils sont prêts à être plus actifs dans la guerre et se plaignent auprès du chef navigateur. Kikuchi, reste silencieux, déclare que la suite sera encore plus rude et qu'une victoire permettrait qu'un accord de paix rapide soit possible. Lors d'un repas, Kadomatsu demande à ses 2 amis de rester après le repas pour parler de la situation. Mais l'arrivée inattendue de Yamamoto et Taki annule cette discussion. L'amiral est venu apporter une lettre d'Umezu, qui a appris la mort de Satake. Après avoir présenté ses condoléances à celui-ci, dont seul le casque a été retrouvé, Yamamoto lit la lettre à l'équipage, en y ajoutant un post-scriptum qui ne s'y trouvait pas. Le chef canonier va ensuite parler avec Taki qui lui dit que cet ajout représente l'inquiétude de l'amiral. D'un côté, il voudrait utiliser le croiseur à sa guise, mais a peur de devoir en payer le prix. Taki termine en disant à Kikuchi que s'il est en mesure d'agir pour prendre le contrôle du Mirai, il l'aidera. On ne voit plus Masayuki par la suite dans ce tome.

    Volume 15

    Alors que le Mirai est toujours à quai pour son ravitaillement, Masayuki reçoit une lettre signée par Kusaka qui lui annonce que Yamamoto est mort à Rabaul le 18 avril, comme dans l'histoire. Kikuchi brûle la lettre puis va prétendre à Kadomatsu qu'une réunion doit avoir lieu avec la marine pour les ravitaillements suivants. Yôsuke laisse son ami s'en charger et le chef canonier en profite pour aller parler avec Taki. Ce dernier pense que c'est le moment d'agir pour aider la marine durant la prochaine bataille. Il demande donc si le commandant en second peut être convaincu, mais selon Masayuki, tant que les vies des membres du croiseur seront mises en danger, Yôsuke ne changera pas d'avis. Sachant que sans la bombe atomique, le Japon ne peut pas gagner la guerre, Kikuchi dit avoir besoin de Kusaka. Il envisage de prendre le contrôle du Mirai par la force et lors du ravitaillement, le chef canonier reçoit discrètement des armes de la part de Taki. Par la suite, il va au CIC pour tenter de convaincre Ôme de se joindre à sa cause. Celui-ci ne parvient pas à prendre de décision, et Masayuki lui dit que ce n'est pas parce qu'il est un militaire comme il le pense, mais bien parce que le Japon a perdu la guerre. Kikuchi est persuadé que s'ils ne sont pas capables de sauver toutes les vies, ils devront faire un choix. Et comme japonais et américains vont devoir sans doute s'affronter dans les Mariannes, s'ils ne se rangent pas du côté des vainqueurs américains, ils devront utiliser tout le potentiel de l'aegis, c'est-à-dire la spécialité d'Ôme comme celui-ci le précise, convaincu. De retour en mer, le croiseur trouve encore un sous-marin et le neutralise en faisant exploser un asroc peu avant l'impact, le forçant à faire surface; Un soir, le chef canonier décide de passer à l'action et apporte du café à son ami. Il pose un micro pour diffuser la conversation à travers tout le navire et exprime son envie de prendre une part plus active à la guerre, voulant miser sur la puissance du Mirai. Kadomatsu refuse car en gagnant la guerre, le Japon risque de ne pas se démocratiser avec la pression de l'autorité militaire. Masayuki n'a d'autre choix que de prendre le contrôle du navire. Il modifie ensuite la trajectoire du croiseur et fait venir Kôhei dans la cabine de Yôsuke. Après avoir arrêté le micro il demande à Oguri de désamorcer le dispositif d'autodestruction du Mirai, mais il se rend compte que le chef navigateur a modifié le code, avec l'accord du commandant en second, et qu'ils sont les 2 seuls à connaître le nouveau code. La situation est dans une impasse quand on vient leur annoncer un blessé, Noguchi. Kikuchi tente de calmer le jeu, puis Kadomatsu intervient, prend le blessé, du côté des mutins, pour le conduire à l'infirmerie, puis demande à celui qui voulait le défendre de lui donner son arme. Après cela, Yôsuke déclare qu'il va quitter le navire pour la sécurité de l'équipage, et que ceux qui veulent l'accompagner peuvent partir avec lui, à l'exception de Kôhei. Plus tard, Masayuki fait part à Taki de la réussite de sa prise de contrôle. Taki lui, confirme que la prochaine opération qui aura lieu dans l'océan indien a été approuvée par la marine qui est dirigée maintenant par l'amiral Koga. Finalement, Yôsuke et 4 autres hommes quittent le navire, et le reste de l'équipage vient les saluer pour leur départ...

    Volume 16

    Masayuki observe son ami en train de partir et voit que Kusaka descend à ce moment de sa voiture. Fort heureusement, Yôsuke ne fait rien et s'en va. Plus tard, lors d'une réunion à bord du Mirai, Kikuchi annonce qu'en collaboration avec la marine impériale, ils vont attaquer l'armée anglaise en Inde, en ciblant les villes de Chittagong et Dhaka dans l'actuel Bangladesh, Columbo sur l'île de Ceylan, ainsi que Bombay, dans l'ouest de l'Inde. Les défenses anglaises y sont faibles, mais c'est malgré tout une zone importante pour la maîtrise de ses colonies, et pour ses ressources. Le Japon n'est pas assez puissant pour envahir l'Inde, mais les anglais craignent les mouvements d'indépendance, et en les attaquant, ceux-ci vont se réveiller. Kôhei se demande alors comment le chef canonier voit l'évolution de la situation. Celui-ci répond que l'Angleterre est déjà bien occupée en Europe et Churchill devra donc demander le soutien de Roosevelt. Celui-ci, en acceptant, devra lancer son offensive dans les Mariannes plus tôt que prévu, sans que tout soit prêt, pour attirer à nouveau les japonais dans le Pacifique. On ne voit plus Kikuchi par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Capitaine de corvette Kôhei Oguri

    scan 1589Volume 9

    Kôhei va voir Masayuki qui continue à écrire ses rapports quotidiennement. Celui-ci demande à Oguri ce que pense l'équipage du fait qu'ils vont retourner à Truk, mais le chef navigateur lui suggère d'aller leur poser la question lui-même. Les hommes sont en fait en train d'évoquer les 4.000 hommes qui se trouvent dans les Aléoutiennes, sur les îles d'Attu et de Kiska, et ils songent à aller les aider. Kikuchi leur dit que c'est une zone dangereuse mais qu'il voudrait bien y aller aussi. Il déclare alors qu'il va demander à Umezu d'accepter une mission de sauvetage. Le commandant est d'accord et durant le trajet, Kôhei s'interroge sur le fait que la marine impériale n'a pas encore réagi. Ceux-ci acceptent justement le projet et envoient un navire de transport ainsi qu'un officier de liaison, le capitaine Taki, le même qui depuis un sous-marin, avait forcé le Mirai à affronter une escadrille américaine et à couler le Wasp. Le jour avant d'arriver sur place, Oguri boit un café avec les hommes et tous se réjouissent de la brume épaisse qui va s'abattre sur les îles le lendemain. Mais le jour même, les radars repèrent une flotte américaine et le chef navigateur dit qu'ils doivent agir vite avant que les américains comprennent qu'Attu a déjà été évacué. Ils préviennent le navire de transport qui se dirige vers la baie de Kiska, puis s'arrêtent pour voir si la flotte les repère ou non. Ayant aperçu une communication par signaux lumineux, Umezu décide de bouger, et il le fait juste à temps pour éviter les tirs adverses. Ensuite, tandis que Taki est emmené en salle des communications, Kadomatsu prend la direction de la riposte et navigue entre les bâtiments américains tout en endommageant leurs postes de commandement de tir. Juste après un impact inévitable, on prévient le CIC qu'Umezu s'est évanoui en se cognant la tête. Kôhei veut aller le voir, mais Yôsuke lui ordonne de rester jusqu'à la fin de la riposte. Ensuite seulement, il demande un rapport sur l'état du commandant, et on lui apprend qu'il a été emmené à l'infirmerie par Taki. Alors que tous voient que seul le navire principal de flotte américaine est resté, des parasites commencent à apparaître sur les écrans. Masayuki explique qu'il s'agit de ce qu'il craignait, à savoir solar max, un phénomène naturel de tempête magnétique qui réduit considérablement leur précision. Kikuchi propose donc de balancer toutes leurs munitions, mais Kadomatsu refuse et veut rester une personne du 21ème siècle. Il a confiance en son équipage et envoie le chef navigateur et ses hommes à l'extérieur pour tenter de retrouver à l'oeil nu le navire américain...

    Volume 10

    Entendant des bruits de moteurs, Kôhei ordonne l'utilisation de la caméra infrarouge pour vérifier. Il aperçoit alors les flammes d'une explosion et transmet les images au CIC. Le Mirai fait feu sur le navire américain qui n'a pas le temps de riposter et qui finit par couler. Un peu plus tard, dans le CIC, ils voient les canots de sauvetage et un officier semble crier sur le croiseur. Kadomatsu décide de sortir et Taki tente de l'en dissuader puisque Umezu a remis le commandement du navire à son second en son absence. Mais Oguri sait que personne ne pourrait l'arrêter d'aller voir l'américain. Celui-ci sort son arme, mais tire sur le Mirai pour se prouver qu'il est bien réel. Ensuite, sur le chemin du retour, Kôhei et Masayuki discutent à l'arrière du croiseur et sont d'accord pour dire qu'ils sont victorieux puisqu'ils ont sauvé les hommes d'Attu et de Kiska, et qu'ils ont épargné un maximum d'américains. Plus tard, Taki demande aux 3 amis de porter des uniformes de la marine impériale quand ils vont rencontrer les hommes d'Attu et de Kiska qui veulent les remercier. Il se justifie en disant vouloir éviter que trop de gens soient au courant de l'existence d'un navire venant du futur. Yôsuke choisit d'accepter si cela ne concerne que la forme. En voyant que la dague qui est fournie est réelle, Oguri en a des frissons. Puis, en mettant le costume, il a l'impression d'être Heihachirô Tôgô, célèbre amiral japonais de la guerre russo-japonaise. Il pense que sa femme retomberait amoureuse de lui en le voyant ainsi. Après cela, Umezu doit quitter le navire pour être hospitalisé dans l'hôpital militaire de Yokosuka. Devant tout l'équipage réuni sur le pont arrière, il se lève de sa chaise roulante et fait un discours pour remonter le moral des troupes. C'est la dernière apparition d'Oguri dans ce tome.

    Volume 12

    Le Mirai fait des patrouilles pour repérer les sous-marins américains près de Truk, masquant ainsi aux Etats-Unis que la marine impériale réduit son front et déplace sa base de Truk à Palau. Dans le même temps, ils apprennent la mort de Tsuda en Allemagne, qui s'était fait passer pour un journaliste et qui était apparemment en mission pour Yamamoto. Kôhei suggère à Yôsuke de s'asseoir sur le fauteuil du commandant, mais celui-ci refuse et pense que cette place est réservée à Umezu. Oguri pense que la capacité de décision de son ami est supérieure à celle d'Umezu, mais qu'il reste néanmoins superstitieux. Le premier jour de l'année 1943, le chef navigateur prie devant un petit autel puis apprend de Kadomatsu qu'ils vont encore patrouiller. En effet, c'est maintenant au tour des civils de quitter Truk et selon leurs archives, les attaques par sous-marin devraient augmenter. Cependant, la marine leur demande de rester éloigné des navires de transport pour ne pas être vus. Un soir, ils apprennent que l'un de ces navires est attaqué, et Yôsuke choisit d'aller les secourir, car cela prime sur le fait d'être vu et que les autre navires arriveront bien plus tard. Après cette opération de sauvetage, le Mirai arrive dans un port où se trouvent les sous-marins qu'ils ont intercepté précédemment, et ils larguent les ancres. Kadomatsu demande ensuite à ses 2 amis de le rejoindre à la salle des archives. Là, ils essaient de savoir quels documents a consulté Kusaka. Ils parlent alors des différents projets de construction d'une bombe atomique. Masayuki ne pense pas que Kusaka va remettre les plans de la bombe à l'Allemagne car cela compromettrait ses chances de paix anticipée. Mais pour la construire lui-même, il doit se procurer de l'uranium en Europe, et le ramener en Asie ne sera pas facile. C'est la dernière fois que l'on voit Oguri dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Une réunion des officiers a lieu sur le Mirai car Yamamoto a demandé l'assistance du croiseur pour l'opération de retrait de la Nouvelle-Guinée. Hors, pour les membres du Mirai, cela correspond à la tragédie du détroit de Dampier, zone sous contrôle de l'aviation américaine, et qui a causé de lourdes pertes japonaises dans leur histoire. Cela signifie que s'ils acceptent de participer, ils devront certainement affronter les américains et en tuer beaucoup. Sur le croiseur, 2 camps s'opposent entre ceux qui veulent agir et ceux qui trouvent cela trop dangereux. Yôsuke veut trouver un moyen de modifier le plan afin de limiter au maximum les risques et les pertes humaines dans les 2 camps. Il envoie donc Masayuki à Rabaul pour négocier avec la marine impériale. Kôhei reste silencieux durant la réunion. Finalement, après avoir fait espionner les aérodromes américains par l'umitori, Kadomatsu suggère une attaque préventive pour limiter les morts du côté américain, opération qui est acceptée. Après le brouillage des radars et des communications par le Mirai, les bombardiers japonais passent à l'action, et la scène est filmée au loin par l'umitori. Oguri trouve cette action contre leur nature, mais pour Kikuchi, ils sont en temps de guerre. Le croiseur se met ensuite en route et suit de loin le convoi de transport. Hors, une centaine d'appareils américains, des chasseurs et des bombardiers, apparaissent d'un coup sur les écrans radars. Ils ont fait leur approche depuis l'arrière des montagnes et le Mirai doit donc se préparer au combat. Mais l'escadrille n'attaque pas le convoi et se dirige vers le croiseur. Celui-ci envoie 12 missiles qui font mouche mais ne peut envoyer la salve suivante car les zéros qui devaient protéger le convoi ont pris les appareils américains en chasse, et le Mirai ne peut les distinguer les uns des autres. Ils utilisent donc le canon de 127mm mais Kôhei se demande combien de temps celui-ci, juste réparé, tiendra. Les bombardiers font leur approche par l'arrière, point faible du croiseur, et lancent leurs bombes à ricochets. La mitraillette CIWS se met en action mais malheureusement, son chargeur se vide rapidement. Oguri se porte volontaire pour aller le recharger avec Yonekura et Yanagi. Tous les 3 sortent et commence leur tâche, mais un havoc vient les attaquer. Ils sont sauvés de justesse par Satake qui a décollé avec son umitori et abattu l'appareil américain...

    Volume 14

    Oguri, Yanagi et Yonekura voient l'umitori abattre 2 autres bombardiers américains et ils décident de profiter de cette couverture pour poursuivre leur travail de ravitaillement du CIWS. Tous les bombardiers survivants font leur approche, et, durant l'affrontement, l'umitori se fait attaquer par un A-20 et perd l'utilisation de son arme. Soudain, Kôhei voit Satake éjecter Hayashibara et plonger pour s'interposer entre 2 bombes arrivant dangereusement et le Mirai. Le choc est important et le chef navigateur doit s'accrocher, voyant le casque du lieutenant tomber à ses côtés. Le croiseur n'a pas le temps de souffler qu'un B-17 arrive. Oguri signale que le CIWS est presque prêt et quand cela est fait, il plaque Yanagi à terre. Après avoir été sérieusement touché par la mitrailleuse, l'avion passe juste au-dessus du Mirai avant d'exploser un peu plus loin. Les autres appareils américains s'en vont et le croiseur peut alors continuer l'opération de retrait. Dans une salle de briefing où un petit autel avec le casque à moitié détruit a été installé, Kôhei écoute la radio qui annonce que le Japon a abattu 300 appareils durant la bataille. Par contre, il n'est pas fait mention du Mirai ou de l'umitori. Les autres membres de la force aérienne s'inquiète un peu pour Hayashibara qui reste sur le pont. Plus tard, des hommes viennent se plaindre auprès du chef navigateur d'être toujours considérés comme des fantômes par la marine impériale. Ils veulent prendre une part plus active à la guerre, sous les ordres de la marine. Kôhei comprend que Masayuki est au centre de ce groupe quand il dit que la suite sera plus rude, qu'une victoire sera nécessaire pour une paix rapide et qu'ils ne doivent plus hésiter à considérer les américains comme leurs ennemis. Puis Katagiri vient prendre des photos de l'autel. Oguri lui explique qu'ils ont perdu celui qu'il ne fallait pas perdre. En l'érigeant comme un héro, les hommes vont combattre avec leur coeur plutôt que leur tête, et des tensions commencent à apparaître entre Kikuchi et Kadomatsu qui ne se parlent plus. Etant têtus tous les 2, il risque d'y avoir une scission à bord et le chef navigateur est très embêté par cette situation. Plus tard, lors d'un repas, Yôsuke se décide à parler à Masayuki, mais demande aussi la présence de Kôhei. Ils sont cependant interromput par l'arrivée de Yamamoto et Taki. Ceux-ci sont venus remettre une lettre d'Umezu, qui a appris la mort de Satake. L'amiral va aussi présenter ses condoléances devant l'autel puis lit la lettre à l'équipage en y ajoutant un post-scriptum qui ne s'y trouvait pas. Ensuite, Oguri entend Taki dire à Kikuchi que quand il se sentira prêt à agir pour prendre le contrôle du Mirai, il l'aidera. Le chef navigateur n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 15

    Le Mirai est toujours à quai pour les réparations avec le ravitaillement. Kôhei va voir le chef Ôme dans le réfectoire car il sait que si Masayuki souhaite prendre le contrôle du navire, il devra forcément passer par ce spécialiste du système aegis. Oguri lui demande si kikuchi n'est pas venu lui parler. Ôme reste silencieux et le chef navigateur dit que la tension à bord est pénible. Ôme réagit alors en répondant que si la situation en "haut" était claire, elle le serait en "bas" aussi. Kôhei est d'accord puis donne rendez-vous à Ôme à 20h sur le pont pour parler plus tranquillement. Mais l'homme ne vient pas. Par la suite, le croiseur reprend ses opérations de détection sous-marine, et en neutralise au moins un avec un asroc autodétruit avant l'impact. Un soir, une conversation entre Yôsuke et Masayuki est diffusée par la radio interne du Mirai.Kikuchi explique que Yamamoto est mort le 18 avril, comme dans leur histoire, et que le chef canonier veut arrêter les patrouilles pour prendre une part plus active dans la guerre. Alors que le chef navigateur comprend que Masayuki a installé un micro, Yôsuke exlique que si le Japon gagne, la démocratie sera perdue car le croiseur ne pourra pas faire face à la pression de l'autorité militaire. Kikuchi veut toutefois miser sur la puissance du Mirai mais Kadomatsu campe sur ses positions. Kôhei comprend alors que Masayuki veut envoyer un message à tout l'équipage. Il arrive dans la salle de transmission et là, l'un des hommes le menace d'une arme de l'époque où ils sont. Oguri comprend qu'ils ont des appuis externes mais ne se montre pas impressionné. Ôme arrive aussi et Kikuchi prend le contrôle du navire en changeant de direction. Le chef navigateur demande alors à aller auprès du chef canonier, sinon il fera exploser le croiseur. Après avoir enlevé le micro, Masayuki dit vouloir désamorcer le dispositif d'autodestruction. Mais Kôhei lui montre qu'il a changé le code avec l'autorisation de Yôsuke, et que eux seuls connaissent le nouveau code. Mais Kikuchi ne veut pas renoncer et ils se retrouvent dans une impasse. On leur annonce alors un blessé et ils vont voir. Kadomatsu calme la situation en demandant à celui qui lui est resté fidèle de lui donner son arme. Il décide ensuite de quitter temporairement le navire, pour la sécurité de l'équipage, et accepte que viennent ceux qui veulent l'accompagner, à l'exception d'Oguri. Plus tard, Kôhei demande à Yôsuke ce qu'il compte faire. Celui-ci répond qu'après avoir rendu visite à Umezu, il va chercher un moyen de préserver la démocratie même si le Japon venait à gagner la guerre. Ensuite, il reprendra le contrôle du Mirai. Le jour où Yôsuke et 4 hommes quittent le navire, Kôhei rassemble plusieurs hommes pour venir les saluer...

    Volume 16

    Alors que Yôsuke et ses hommes s'éloignent du Mirai, Kôhei aperçoit un officier descendre d'une voiture, et il reconnaît Kusaka. Oguri craint que cela ne finisse en bagarre ou pire, mais Kadomatsu n'en fait rien et embarque avec ses hommes dans la camionnette venue les prendre. Un peu plus tard, lors d'un réunion dans le croiseur, Masayuki annone qu'avec la flotte combinée, ils vont attaquer l'armée anglaise en Inde. Leurs objectifs sont les villes de Dhaka et Chittagong dans la baie du Bengale, Columbo sur l'île de Ceylan, et Bombay à l'ouest de l'Inde. Comme le Japon n'est pas suffisamment puissant pour pouvoir envahir toute l'Inde, le but de l'opération est juste d'affaiblir les défenses anglaises, déjà faibles, afin que les mouvements d'indépendance débutent. Et comme la zone est importante pour les anglais, aussi bien pour ses ressources qu'une zone indispensable pour la maîtrise de ses colonies, ils vondront la reprendre. Le chef navigateur se demande alors comment Kikuchi voit l'évolution de la situation. Le chef canonier lui répond que comme l'Angleterre est déjà bien occupé en Europe, elle va demander à Roosevelt d'avancer l'attaque dans le Pacifique, même si tous les préparatifs ne sont pas terminés, afin de ramener l'armée japonaise dans cette zone, loin de l'Inde. Kôhei n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Premier maître Yanagi

    scan 1590Volume 9

    Kito décide de ne pas parler à l'empereur de l'existence du Mirai car si celui-ci décidait de mettre fin à la guerre sans avoir obtenu la victoire, il mettrait sa vie en danger face aux pressions de l'armée et du peuple. Hors protéger l'empereur est la mission première du ministre. Peu après cette visite, dans la cafétaria, certains hommes demandent à Yanagi s'il n'y a pas d'accalmie justement en cette période durant la guerre. Celui-ci répond qu'effectivement, au sud, c'est plutôt calme. Par contre au nord, dans les Aléoutiennes, les américains vont chercher à reprendre les îles d'Attu et de Kiska, causant la mort des 4.000 hommes japonais qui sont sur place. Et comme la marine impériale s'est retirée de Guadalcanal, les américains devraient avancer leur projet et attaquer bientôt. Le chef Ôme se demande s'ils ne devraient pas aller là-bas plutôt que de rester à Truk à ne rien faire. Kikuchi intervient alors et évoque le danger à cet endroit, mais quand Yanagi et les autres lui parlent de la performance de leurs radars, le chef canonier leur répond qu'il avait justement l'intention de suggérer cette opération à Umezu. Sur le chemin les menant aux Aléoutiennes, plusieurs hommes, dont Yanagi, s'émerveillent en regardant une baleine à bosse. Puis, ils reçoivent l'aval de la marine qui leur fournit un navire de transport, le Heianmaru, qui est, comme l'explique Yanagi, le jumeau du Hikawamaru, exposé dans un parc à leur époque. Alors qu'ils sont près de Kiska, une flotte américaine se montre sur les radars. Le Heianmaru va dans la baie de Kiska, tandis que le Mirai arrête ses moteurs, espérant que les américains ne les voient pas à travers la brume épaisse. Mais ceux-ci font feu et le croiseur évite les obus de justesse. Kadomatsu fait ensuite manoeuvrer le Mirai entre les navires adverses et détruit leur poste de commandement de tir. A un moment, ils ne peuvent éviter un impact avec un autre navire. Le choc est rude et le pont appelle le CIC pour signaler qu'Umezu a perdu connaissance après s'être cogné. Le commandant en second ordonne à tout le monde de rester à son poste jusqu'à la fin de la riposte. Après cela, alors que seul un navire américain, le North Carolina, est resté sur place, tous s'aperçoivent que les radars sont parasités. Kikuchi explique que c'est un phénomène magnétique naturel et suggère d'utiliser la méthode armageddon pour couler le North Carolina. Mais Kadomatsu veut rester fidèle à ses idées et fait confiance à l'équipage. Il ordonne à Oguri et ses hommes, dont Yanagi, de sortir pour retrouver à l'oeil nu le navire américain...

    Volume 10

    Oguri entend des bruits de moteur et ordonne à Yanagi de vérifier avec la caméra infrarouge. Ils voient alors les flammes d'une explosion et envoient les images au CIC. Puis le Mirai tire des missiles et parvient à couler le North Carolina avant que celui-ci ne puisse riposter. Les hommes d'Attu et de Kiska sont tirés d'affaire et le croiseur peut prendre le chemin du retour vers Yokosuka. Ensuite, Umezu étant toujours blessé, c'est Kadomatsu qui commande le navire. Il autorise l'équipage à mettre les uniformes de la marine impériale pour que les hommes qu'ils ont sauvé puissent les remercier. Emu, Yanagi se met à pleurer, et dit à ses camarades qu'il aurait voulu que ses parents le voient ainsi. Après cela, Umezu doit quitter le Mirai pour être hospitalisé. En chaise roulante, il se lève péniblement et parle à son équipage, qui est rassemblé sur le pont arrière, pour qu'ils gardent le moral, passant le commandement du Mirai à Kadomatsu. Par la suite, ce dernier apprend que le lieutenant Tsuda se trouve à Shanghai et qu'il se fait passer pour un journaliste. Kadomatsu se rend alors dans la salle des archives avec Kikuchi et Yanagi pour essayer de comprendre ce que Tsuda compte faire. Ils découvrent que l'équipe dont il fait partie va se rendre en Allemagne par un vol sans escale à bord d'un A-26. Dans leur histoire, comme le dit Yanagi, cet appareil a disparu en vol, mais comme Yamamoto a envoyé des techniciens pour accélérer son achèvement, il se pourrait qu'il parvienne à destination. On ne voit plus Yanagi par la suite dans ce tome.

    Volume 12

    Alors qu'ils apprennent que Tsuda est décédé en Allemagne, les membres du Mirai font maintenant des patrouilles pour trouver et neutraliser les sous-marins américains. Ils doivent en effet camoufler la réduction du front de la marine et son changement de base de Truk à Palau. Le temps passe et ils finissent par se retrouver en 1943. Le premier jour de l'an, à l'exception de ceux qui sont de garde, tous les membres du Mirai, dont Yanagi, se réunissent sur le pont pour prier face au soleil levant. Un soir, ils reçoivent un appel de détresse d'un navire de transport de civils, et décident d'aller à son secours. A bord d'une petite embarcation, Yanagi et ses collègues mettent des canots de sauvetage à disposition des rescapés. Ils leur annoncent que les secours vont arriver dans 3 heures, mais que ceux qui ont besoin de soins urgents peuvent se manifester. Après cette opération de sauvetage, le croiseur se rend dans un port où sont stationnés les sous-marins américains qu'ils ont intercepté. C'est la dernière apparition de Yanagi dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Yamamoto demande maintenant au Mirai de participer au retrait des troupes de la Nouvelle-Guinée. Mais les membres du croiseur ont tous en tête la tragédie du détroit de Dampier qui, dans leur histoire, a vu 8 navires de transport couler avec leurs passagers, à cause de l'aviation américaine qui contrôle ce détroit. Cela veut dire que s'ils décident d'agir, ils devront plus que probablement affronter les américains de manière directe, causant de nombreuses pertes humaines. Du coup, durant la réunion des officiers du Mirai, à laquelle participe aussi Yanagi pour sa connaissance historique, 2 côtés se forment entre ceux qui veulent agir et ceux qui trouvent cela trop dangereux. Yanagi évoque les bombes à ricochets qui devraient bientôt apparaître. Kadomatsu finit par décider d'envoyer Kikuchi à Rabaul pour négocier un changement du plan avec la marine impériale. Alors que celles-ci sont au point mort, Kadomatsu suggère de lancer une attaque préventive sur les aérodromes américains, limitant ainsi les victimes américaines, ce que la marine accepte. Après cette opération, le croiseur suit de loin le convoi de transport mais alors que ceux-ci atteignent le détroit, une centaine d'appareils américains, des chasseurs et des bombardiers, apparaissent et prennent pour cible le Mirai. Après une salve de missiles, ils doivent utiliser le canon de 127 mm car les zéros censés protéger le convoi attaquent les avions américains et le croiseur ne peut les distinguer les uns des autres. Puis les bombardiers font leur approche par l'arrière du Mirai, son point faible, et la mitraillette CIWS entre en action avec efficacité. Cependant, son chargeur se vide rapidement et Oguri se porte volontaire pour aller le recharger avec Yonekura. Il ordonne aussi à Yanagi de venir avec eux. Alors qu'ils sont occupés, Yanagi aperçoit un havoc qui vient dans leur direction. Le chef navigateur réagit et plaque tout le monde à terre. L'instant d'après, ils comprennent qu'ils ont été sauvés par Satake qui a décollé avec son umitori et qui a abattu le havoc...

    Volume 14

    Alors que l'umitori abat 2 autres bombardiers, Oguri dit à Yanagi et Yonekura qu'ils devraient continuer le ravitaillement du CIWS. Cependant, après avoir perdu l'utilisation de la mitrailleuse de l'umitori suite à l'attaque d'un A-20, Satake éjecte Hayashibara et fonce pour s'interposer entre 2 bombes et le Mirai. Yanagi est projeté en arrière par le choc de l'impact, tout comme Oguri et Yonekura. Tous les 3 reprennent leurs esprits puis continuent le ravitaillement qui est presque terminé. Une fois fait, le chef navigateur plaque Yanagi au sol et le CIWS se met en marche. Le B-17 qui les attaquait, bien que fortement endommagé, reprend de l'altitude et explose peu après être passé juste au-dessus du Mirai, sous les yeux ébahis de Yanagi. Le retrait de la Nouvelle-Guinée peut alors se poursuivre et quelques temps après l'opération, alors qu'il est dans le réfectoire, Yanagi entend à la radio que le Japon aurait abattu 300 appareils américains, sans faire aucune mention du croiseur ou de l'umitori, ce qui signifie que la marine impériale les considère encore comme des fantômes. Quelques jours plus tard, Yamamoto se déplace en personne, en compagnie de Taki, et vient présenter ses condoléances devant l'autel consacré à Satake, dont seul le casque a été retrouvé. Il lit aussi à voix haute une lettre écrite par Umezu, qui a appris le décès du lieutenant, et qui prie pour que son équipage surmonte cette épreuve. On ne voit plus Yanagi ensuite dans ce tome.

    Volume 15

    Après des réparations et un ravitaillement, le Mirai reprend ses opérations de détection de sous-marins. Après en avoir repéré un grâce au SH60J, le croiseur lance un asroc qu'il détruit un peu avant l'impact. Ainsi, le sous-marin endommagé doit faire une émersion. Et Yanagi, Asô et Yonekura observent un sous-marin de type USS gato fait surface. Mais le marin Noguchi fait une remarque déplacée à propos du capitaine Kadomatsu et un autre soldat le frappe pour cela. Yanagi tente de maîtriser ce dernier puis Asô intervient pour calmer les esprits et envoie Noguchi à l'infirmerie pour son nez en sang. Un soir, alors qu'il est en train de lire, Yanagi entend une conversation entre Kadomatsu et Kikuchi par l'intermédiaire de la radio interne du navire. Le chef navigateur, qui annonce la mort de Yamamoto le 18 avril, comme dans l'histoire, veut arrêter la surveillance et prendre une part plus importante dans la guerre. Le commandant en second craint que si le Japon gagne, le passage vers la démocratie ne soit mise en péril face à l'autorité militaire, et refuse donc ce changement de position. Kikuchi veut tout de même miser sur la puissance du Mirai mais Kadomatsu ne change pas d'avis. Le chef navigateur prend alors le contrôle du croiseur et Yanagi se retrouve sous la menace d'une arme par ses collègues. Cependant, Noguchi et le lieutenant Tachibana commencent à se battre et finalement, Noguchi se fait tirer dessus. plusieurs personnes vont sur le lieu du drame, dont Yanagi, et Kadomatsu intervient, envoyant le blessé à l'infirmerie et demandant à Tachibana, qui lui est resté fidèle, de lui donner son arme. Le commandant en second décide ensuite de quitter le navire pour assurer la sécurité de son équipage, et dit à ceux qui veulent l'accompagner qu'ils peuvent partir eux aussi, à l'exception d'Oguri. Plus tard, à l'infirmerie, Momoi remet des médicaments à Asô et Yanagi pour leur séjour sur terre. La femme, en colère, pense que c'est une mauvaise idée de partir alors que les affrontements seront encore plus rudes à l'avenir. Mais pour Asô, en restant à bord plus longtemps, Kadomatsu prenait le risque d'une confrontation encore plus violente. Alors qu'ils descendent à terre, les 5 hommes qui partent ont la surprise de voir que le reste de l'équipage vient les saluer...

    Volume 16

    Alors que Kadomatsu et ses hommes s'apprêtent à partir, ils ont la surprise de voir Kusaka, en uniforme, descendre de voiture. Tous craignent une bagarre entre les 2 capitaines, mais celle-ci n'a pas lieu et Kadomatsu préfère s'en aller. Après avoir passé une nuit à Palau, le groupe se rend à Yokosuka pour rendre visite à Umezu qui va mieux. Puis, ils vont à Tokyo pour assister aux funérailles publiques de Yamamoto, et pour permettre à Kadomatsu de prendre contact avec Yonai. Pendant que tous les 2 sont chez l'amiral, Yanagi, Asô et Shinohara attendent dans un café. Ce dernier a constaté les mines tristes de la population et est choqué de savoir que certain veulent construire un temple Yamamoto. Il critique aussi les victoires annoncées à la radio que personne ne peut croire. Yanagi se rappelle alors que le père du lieutenant était dans la force de défense terrestre. Comme le capitaine tarde à revenir, Shinohara suggère à Asô et Yanagi de retourner sans lui à Yokosuka. Une fois dans la rue, Yanagi et Asô sont d'accord de ne pas prendre directement le tramway et de se séparer. Cependant, le soir même, Kadomatsu et le lieutenant ne sont toujours pas revenus à la base de la marine. Asô songe donc à prévenir la marine dès le lendemain matin. En avertissant l'amiral Toyoda, celui-ci leur dit qu'il a été informé par Yonai que les 2 officiers ont été appréhendés par la police spéciale. Quelqu'un est d'ailleurs déjà en route pour les libérer. Malheureusement, Shinohara n'a pas survécu à la torture de la police spéciale. Les 4 membres restants du groupe vont donc répandre ses cendres dans la baie, et Kadomatsu annonce qu'il a l'intention de reprendre le Mirai. Yanagi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Maître Fujiki

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Katagiri

    scan 1595Volume 10

    Après les réparations sur le Mirai, Kadomatsu revient à bord avec un bras en bandoulière, et le croiseur se dirige vers les îles d'Attu et de Kiska afin d'y sauver les 4.000 soldats qui s'y trouvent et qui vont bientôt subir une attaque des américains. Durant cette opération, le Mirai est confronté à une flotte américaine. Lors de la bataille, le capitaine Umezu se blesse violemment à la tête et cède son commandement à Kadomatsu. Les membres du croiseur parviennent à repousser les américains en ne coulant qu'un seul de leurs navires et les hommes sauvés lors de cette mission souhaitent remercier leurs sauveurs. C'est pourquoi le capitaine Taki de la marine impériale suggère à Kadomatsu de mettre des uniformes de son époque, pour éviter de les mettre au courant de la véritable identité du Mirai. Kadomatsu accepte, et Katagiri en profite pour faire des photos des membres du croiseur en tenue de la marine impériale. Il propose au chef cuistot de faire aussi une photo de lui, mais l'homme refuse gentillement. Pourtant, en voyant l'émotion de Yanagi, il change d'avis et demande au journaliste de le prendre en photo. Katagiri est d'accord et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    Volume 12

    Afin d'aider la marine impériale dans sa volonté de réduire la ligne de front, le Mirai fait des patrouilles pour repérer les sous-marins américains. Après l'arrivée de la flotte combinée à Palau, c'est au tour des civils de quitter Truk, et un navire de transport, le Chôan maru, est attaqué et coulé par un sous-marin. Le croiseur arrive cependant à temps pour sauver un maximum de personnes. Par la suite, Katagiri interroge Kikuchi. Du fait de la réduction du front, la bataille de Saipan qui devrait se dérouler en juin 1944 risque bien d'avoir lieu plus tôt. Et si les Etats-Unis prennent Saipan, ils pourront bombarder Tokyo avec leurs B-29. Le journaliste demande alors l'avis du chef canonier là-dessus. Ce dernier répond qu'il est difficile de prévoir une issue à la guerre durant l'année 1943 dans laquelle ils viennent juste de rentrer, en ajoutant que la différence technologique sera décisive. Katagiri demande ensuite si Kikuchi a gardé son instinct. En effet, pour lui, même s'il n'a plus de rédaction, il continue son travail de journaliste, de même que l'équipage du Mirai essaie de rester la Jieitai. Mais le chef canonier met du temps à répondre, et Katagiri se demande pourquoi. Il n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 14

    Le Mirai participe à l'opération de retrait de la Nouvelle-Guinée, et pour éviter un trop rude affrontement avec l'aviation américaine qui domine le détroit de Dampier, et ainsi limiter les pertes humaines, Kadomatsu demande à la marine impériale d'attaquer les aérodromes de Port Moresby, grâce aux nombreuses informations fournies par l'umitori, qui est allé là-bas en reconnaissance. La marine accepte et tout semble bien se passer, mais une escadrille d'une centaine d'appareils américains, des chasseurs et des bombardiers, semble avoir échappé à la destruction et prennent pour cible, non pas le convoi de transport, mais le Mirai. Durant la bataille, le lieutenant Satake, son arme étant hors-service, choisit de s'interposer entre 2 bombes et le croiseur qui ne peut plus éviter ces 2 dernières. Lors du choc, le croiseur, qui est à proximité, est fort secoué, et Katagiri est projeté contre un mur. Après ce décès tragique, le Mirai parvient à repousser l'offensive américaine et à terminer l'opération de retrait de 22.000 soldats de l'armée de terre. Quelques temps plus tard, le journaliste va faire des photos de l'autel consacré à Satake, dont seul le casque a été retrouvé, en présence d'Oguri. Celui-ci est très embêté car selon lui, ils ont perdu celui qu'il ne fallait pas perdre. En effet, en érigeant le lieutenant en héro, les membres du croiseur vont maintenant combattre avec leur coeur et non leur tête. De plus, Kikuchi est de plus en plus attiré par l'idée d'avoir une action plus active dans la guerre, ce qui augmente les tensions avec Kadomatsu qui s'en est aperçu. Hors, tous les 2 sont têtus. Katagiri demande alors au chef navigateur ce qu'il fera s'il y a une scission à bord. Oguri lui répond que c'est pour cela qu'il est très embêté. On ne voit plus Katagiri par la suite dans ce tome.

    Volume 15

    Après le ravitaillement, le Mirai repart pour une opération de surveillance sous-marine. Durant celle-ci, ils neutralisent au moins un sous-marin. Mais un soir, une conversation entre Kadomatsu et Kikuchi passe sur la radio interne du navire. Le chef canonier souhaite participer activement à la guerre mais le commandant en second n'est pas d'accord car pour lui, une victoire du Japon ne permettra pas la transition vers la démocratie à cause de l'autorité trop importante de l'armée à ce moment-là. Mais Kikuchi veut toutefois miser sur la puissance du Mirai. Comme Kadomatsu reste sur ses positions, son ami décide de prendre le contrôle du navire par la force et menace ceux qui soutiennent le commandant en second. Cependant, une altercation éclate entre le lieutenant Tachibana, fidèle à Kadomatsu, et Noguchi, le mutin. Ce dernier finit par être blessé par balle et plusieurs personnes viennent sur les lieux du drame, dont Katagiri. A la surprise générale, Kadomatsu vient, prend Noguchi qu'il confir à Asô pour l'emmener à l'infirmerie, puis demande à Tachibana de lui remettre son arme. Puis, il annonce qu'il a pris la décision de quitter le croiseur pour assurer la sécurité de son équipage, et ceux qui veulent peuvent l'accompagner, à l'exception d'Oguri qui doit rester. Tout le monde, y compris le journaliste, est étonné par ce choix. On ne voit plus Katagiri par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Chef Ôme

    scan 1591Volume 9

    Dans la cafétaria, Ôme joue au mah-jong avec Sugimoto et il remporte la partie car son adversaire n'est pas dans un bon jour. Les hommes sont un peu déprimés car il ne savent pas quoi faire, et ils demandent à Yanagi s'il n'y a pas une accalmie durant cette période de la guerre dans leur histoire. Celui-ci répond que oui dans le sud, mais dans le nord, dans les Aléoutiennes, les îles d'Attu et de Kiska devraient bientôt être reprises par les américains. De plus, avec la réduction de la ligne de front à Guadalcanal, l'opération américaine devrait être avancée. Ôme suggère alors d'aller sauver les 4.000 hommes coincés là-bas, plutôt que de rester à Truk à ne rien faire. A ce moment, Kikuchi intervient, accompagné d'Oguri, et parle du danger d'aller là-bas. Mais il est pour cette mission et compte la proposer à Umezu. Celui-ci est d'accord et un peu plus tard, ils reçoivent l'aval de la marine impériale qui leur fournit aussi un navire de transport, l'Heianmaru. Alors qu'ils arrivent à proximité de Kiska, Ôme signale la présence d'une flotte de 12 navires, sans doute américains. Cette flotte, dont 3 navires de transport, doit sans doute amener les troupes pour attaquer les 2 îles. Umezu décide de prévenir l'Heianmaru pour qu'il aille dans la baie de Kiska, tandis que le Mirai attend de voir si les américains vont les repérer malgré la brume épaisse. Ôme voit alors un signal sur la caméra infrarouge et comprend qu'il s'agit d'une communication par signaux lumineux, sans en comprendre le texte. Umezu choisit de remettre les moteurs en route et ils évitent de justesse les obus que les américains ont tiré. Tandis qu'Umezu emmène l'officier de liaison, le capitaine Taki, en salle des communications, Kadomatsu dirige la riposte et fait manoeuvrer le Mirai entre les navires adverses tout en détruisant les postes de commandement de tirs. Mais Ôme observe le changement de cap d'un navire suite à un impact d'obus amis, et le choc avec le croiseur est inévitable. Le pont annonce qu'Umezu a perdu conscience suite à un choc mais Kadomatsu veut d'abord continuer la manoeuvre avant d'aller aux nouvelles. Seul le navire principal reste pour se battre mais soudain, tous les écrans sont parasités. Pour Kikuchi, cela est dû à un phénomène magnétique naturel, et il suggère de balancer toutes leur munitions avec la méthode armagéddon, ce qui étonne Ôme. Mais le capitaine en second veut rester un homme du 21ème siècle et fait confiance en son équipage pour retrouver le navire...

    Volume 10

    Oguri et ses hommes repèrent les flammes d'une explosion et transmettent les images de la caméra infrarouge au CIC. Après confirmation qu'il s'agit d'un navire américain, Kikuchi ordonne la saisie des données. Ôme donne l'estimation de sa vitesse, de sa direction et de son orientation et Kadomatsu autorise le tir de 3 missiles. Juste après, tous attendent de voir si le North Carolina va riposter. Mais ce n'est pas le cas et le navire américain coule. Les hommes de Kiska et Attu sont donc sauvés. Ceux-ci veulent remercier leurs sauveurs et pour cela, Kadomatsu autorise l'équipage à porter l'uniforme de la marine impériale, Umezu étant incapable d'assurer le commandement du Mirai. Celui-ci devant être hospitalisé, il s'apprête à quitter le croiseur en chaise roulante. Tout l'équipage, dont Ôme, est rassemblé sur le pont arrière, et Umezu se lève pour leur donner un petit speech d'encouragement, ainsi que pour passer officiellement le commandement à son second. Ôme n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 12

    Sur son écran, Ôme suit la flotte combinée qui déplace sa base de Truk à Palau. Il remarque que la coordination est incroyablement précise. Kadomatsu lui demande alors de le mettre en contact avec l'umitori qui patrouille dans la zone pour voir s'il n'y a pas de sous-marin américain. Peu après cette opération débute l'année 1943. Pour le lever du jour du premier jour de l'an, tous les membres de l'équipage, dont Ôme, à l'exception de ceux qui sont de garde, sont sur le pont pour prier face au soleil levant. Puis, un soir, Ôme capte un signal de détresse venant du Chôan maru, un navire qui transporte maintenant les civils venant de Truk. Il repère aussi un autre signal qui vient d'apparaître auprès du Chôan maru, sans doute un sous-marin. Kadomatsu ordonne alors d'envoyer d'urgence l'umitori et on ne voit plus Ôme par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    L'umitori neutralise le sous-marin et le Mirai sauve plusieurs rescapés du Chôan maru en attendant les secours de la marine impériale. Ensuite, Yamamoto demande l'aide du croiseur pour le retrait des 22.000 hommes de Nouvelle-Guinée. Mais les membres du Mirai se rappellent alors la tragédie du détroit de Dampier, lieu dominé par l'aviation américaine. Ils savent qu'ils ne pourront éviter l'affrontement à cet endroit si ils agissent comme demandé par la marine impériale. C'est alors qu'ils évoquent l'idée de lancer une attaque préventive sur l'aérodrome pour limiter les pertes américaines. L'opération est acceptée et l'umitori filme l'attaque de loin. Dans le CIC, tout le monde, y compris Ôme, regarde les images tout en étant d'accord que cette action n'est pas dans leur nature. Après cela, Ôme suit attentivement le déplacement du convoi de transport vers le détroit. Soudain, une centaine d'appareils américains, des chasseurs et des bombardiers, apparaissent sur l'écran, ayant fait leur approche depuis l'arrière de la montagne. Kikuchi fait lancer des missiles et Ôme confirme 12 cibles abattues, puis le groupe se divise en 2. Ôme demande alors l'arret des tirs car les zéros de protection du convoi sont venus attaquer l'escadrille américaine. Le croiseur doit utiliser son canon de 127 mm mais l'un des bombardiers parvient ensuite à lancer 2 bombes dans l'angle mort du navire, à l'arrière. Ôme annonce la mise en action de la mitraillette puis la desctruction des bombes, à seulement 300 mètres du Mirai. Puis, Ôme voit 2 autres appareils qui s'approchent eux aussi par l'arrière. La mitraillette fait son travail mais son chargeur est vide...

    Volume 14

    Oguri, Yanagi et Yonekura sortent pour recharger le CIWS, et Satake décolle avec l'umitori pour les couvrir. Mais après avoir subi l'attaque d'un A-20, sa mitrailleuse est hors-service, et il aperçoit 2 bombes qui s'approchent du Mirai par l'arrière. Satake éjecte son copilote, Hayashibara, et Ôme voit sur son écran que l'umitori fonce sur les 2 bombes, n'ayant plus d'arme à utiliser. L'instant après l'impact, les 3 échos ont disparu du radar. Mais Ôme n'a pas le temps de souffler car il vit un gros appareil qui s'approche par l'arrière à tribord. Le CIWS est rechargé juste à temps et prend pour cible le B-17. Celui-ci, sérieusement touché, reprend de l'altitude et passe au-dessus du croiseur avant d'exploser un peu plus loin. Le reste de l'escadrille américaine bat en retraite et le Mirai peut se mettre à la recherche des survivants de l'umitori. C'est la dernière apparition d'Ôme dans ce tome.

    Volume 15

    Après l'opération de retrait de la Nouvelle-Guinée, le Mirai retourne à Palau pour les réparations et le ravitaillement. Là-bas, alors qu'il est en train de manger au réfectoire, Ôme reçoit la visite d'Oguri qui lui demande si Kikuchi n'est pas venu lui parler. Avec les tensions qu'il y a à bord entre le commandant en second et le chef canonier, le chef navigateur sait que ce dernier aura besoin de l'appui du spécialiste du système aegis pour prendre le contrôle du croiseur. Oguri se dit très embêté par la situation invite Ôme sur le pont à 20 heures pour discuter calmement. Ôme se rend ensuite dans le quartier des maîtres d'équipage, où il rencontre le chef Ashikawa à qui il demande son avis. Celui-ci dit avoir du respect pour Kadomatsu mais aussi trouver que ce que dit Kikuchi a du sens. Il veut que leurs actions et la mort de leurs camarades aient du sens. Ôme est hésitant car auparavant, ils avaient toujours obéi aux politiciens et que maintenant, ils doivent prendre une décision alors qu'ils devraient juste manoeuvrer un navire comme ordonné. Ashikawa se demande alors pourquoi Ôme voulait son avis. Ce dernier va ensuite dans le CIC où il attend presque que le Mirai lui dise ce qu'il veut. Le chef canonier l'interrompt dans ses pensées, et Ôme dit qu'il n'a jamais pris de décision car il est un militaire et ce n'est pas à eux à faire des choix. Mais pour Kikuchi, ce n'est pas parce qu'ils sont des militaires mais parce qu'ils ont perdu la guerre, et il veut gagner non pas parce qu'il est japonais mais parce qu'il veut garder cette liberté de décision. Il pense que son ami refuse d'admettre que choisir une vie plutôt qu'une autre revient à tuer, ne pouvant sauver tout le monde. Pour la bataille qui se prépare à Saipan, ils auront besoin de tout le potentiel du système aegis, c'est-à-dire de son spécialiste comme le rappelle Ôme qui semble avoir fait son choix. Par la suite, le croiseur part en mer pour patrouiller et nautralise notamment un sous-marin en faisant exploser un asroc à proximité et le forçant ainsi à faire une émersion. Ôme reçoit une arme de la marine impériale et, durant une réunion des mutins, il pose la question de ce qu'il devra faire si la personne qu'il menace refuse d'obtempérer. Le lieutenant Kirino lui répond qu'il devra le considérer comm d'une ennemi et que tous doivent être capables 'appuyer sur la détente. Un soir, Kikuchi part parler avec Kadomatsu et place un micro pour que tout le navire puisse entendre la conversation. Le commandant en second refuse de suivre son ami, et celui-ci prend le contrôle du navire. Ôme apprend qu'Oguri se trouve étonnamment dans la salle de transmission, et il fonce pour aller le mettre en joue. Peu impressionné, le chef navigateur lui ordonne de l'amener auprès du chef canonier car sinon il fait exploser le navire. Mais une bagarre éclate et le amtelot Noguchi est blessé. Plusieurs personnes se rendent sur place, dont Ôme, et Kadomatsu intervient en prenant le blessé pour le conduire à l'infirmerie, puis en demandant au lieutenant Tachibana qui lui était resté fidèle, de lui remettre son arme. Il annonce alors qu'il va quitter temporairement le navire pour la sécurité de son équipage, et que ceux qui veulent le suivre peuvent l'accompagner, à l'exception d'Oguri. Lorsque le commandant en second et 4 autres personnes partent, le reste de l'équipage, dont Ôme, vient les saluer...

    Volume 16

    Lors de la première réunion sans Kadomatsu à bord, Kikuchi annonce à l'équipage du Mirai qu'ils vont attaquer l'armée anglaise en Inde. Leur principaux objectifs sont les villes de Dhaka et Chittagong dans l'actuel Bangladesh, Columbo sur l'île de Ceylan, et Bombay dans la mer d'Oman. Les défenses anglaises en Inde sont faibles et comme cette zone est importante pour l'Angleterre, non seulement pour ses ressources, mais aussi pour la maîtrise de ses colonies, Churchill n'aura d'autre choix que de demander à Roosevelt de presser son attaque dans le Pacifique, sans que tout les préparatifs ne soient terminés, pour détourner l'armée japonaise de l'Inde. Le Japon n'étant pas assez puissant pour envahir l'Inde, il s'agit juste d'affaiblir suffisamment les défenses anglaises pour que les mouvements pour l'indépendance ne se réveillent. Ôme écoute attentivement, sans réagir, et c'est sa seule apparition dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Lieutenant Momoi

    scan 1592Volume 9

    Suite au retour de Kadomatsu sur le Mirai, le croiseur reçoit la visite du ministre de l'intérieur, Kôichi Kito, le plus proche conseiller de l'empereur. Celui-ci pourrait être influencé par Kito pour mettre un terme la guerre, mais le ministre refuse de lui parler du Mirai car avec la pression de l'armée de terre et du peuple qui a soif de victoire, cela le mettrait en danger alors que c'est justement sa mission première. Après cette visite, le croiseur doit se rendre à Truk et y attendre son sort. Mais les hommes du navire commencent à discuter entre eux et voudraient aller plutôt aider les 4.000 hommes qui se trouvent sur les îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes. La rumeur prend de l'ampleur à bord du Mirai et un homme que soigne Momoi la met au courant de ce projet. Comme cela a l'air de le mettre de bonne humeur, le lieutenant lui met une tape d'encouragement, mais juste sur sa blessure. La marine accepte cette opération et fournit un navire de transport, ainsi qu'un officier de liaison qui n'est autre que le capitaine Taki, celui-ci qui, à bord de son sous-marin, avait tenté de couler le croiseur en l'opposant aux américains. Alors qu'ils s'approchent de Kiska, ils repèrent une flotte américaine qui fait feu sur le Mirai, malgré la brume épaisse. Le croiseur esquive les obus de justesse, mais l'agitation fait tomber les médicaments de l'infirmerie, et Momoi se cramponne, protégée par son casque et son gilet de sauvetage. Ensuite, Kadomatsu fait faire des manoeuvres au navire mais annonce à un moment à l'équipage qu'il doit se préparer à un impact. Peu après celui-ci, Taki arrive à l'infirmerie en transportant Umezu qui s'est cogné violemment à la tête et qui a perdu conscience. Le lieutenant n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 10

    Le Mirai finit par repousser les navires américains, ne coulant qu'un seul d'entre eux, le plus important, après une bataille tendue. Continuant ses soins sur le capitaine Umezu, Momoi pense qu'il est préférable de lui faire passer des examens à terre. Pour cela, Taki dit qu'il va faire le nécessaire pour qu'Umezu soit admis à l'hôpital militaire de Yokosuka. Un peu plsu tard, Kadomatsu vient rendre visite au commandant à l'infirmerie, et le lieutenant écoute de temps en temps la conversation. Momoi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 12

    Après le départ du capitaine Umezu pour l'hôpital militaire de Yokosuka, c'est Kadomatsu qui a les commandes du Mirai. Le navire fait des patrouilles pour repérer les sous-marins américains et les neutraliser. Ainsi, ils permettent à la flotte combinée de déplacer sa base de Truk à Palau, sans que les Etats-Unis en soit avertit. Mais le croiseur apprend le décès du lieutenant Tsuda en Allemagne, qui se faisait passer pour un journaliste, lors d'une mission secrète confiée par Yamamoto. Personne ne connaît l'objectif de cette mission, mais Momoi va prier pour Tsuda devant une photo du jeune homme en compagnie du lieutenant Yonekura et du chef Sugimoto. Le premier jour de l'année 1943, tout l'équipage qui n'est pas de garde, dont Momoi, se met à prier sur le pont, face au soleil levant. Par la suite, le Mirai vient en aide à un navire de transport civil qui avait aussi quitté Truk et qui s'est fait attaqué par un sous-marin. Les membres du croiseur ne prennent à leur bord que les blessés les plus graves, nécessitant des soins urgents. Ainsi, 6 personnes arrivent à l'infirmerie, dont une femme qui a avalé du kérosène et à qui Momoi fait un lavage d'estomac, un enfant brûlé et toujours inconscient, et un homme qui disait avoir perdu son insuline et à qui le lieutenant en a administré. Ensuite, Kadomatsu vient aux nouvelles et Momoi lui fait son rapport. On ne voit plus Momoi par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivante.

    Volume 13

    Après le sauvetage des passagers du Chôan maru, Yamamoto demande l'aide du Mirai pour le retrait des 22.000 soldats de Nouvelle-Guinée. Mais tous les membres du croiseur connaissent l'histoire de la tragédie de Dampier, et participer à cette opération dans le détroit qui est sous le contrôle de l'aviation américaine signifie prendre une part active dans la guerre. Du coup, lors de la réunion des officiers, 2 camps s'opposent, entre ceux qui veulent agir et ceux qui trouvent cela trop dangereux. Momoi est présente mais reste silencieuse, debout contre le mur. Pour Kadomatsu, il faudrait changer la date ou l'itinéraire, ou en tout cas trouver un moyen d'éviter toute confrontation avec les américains et prendre ainsi moins de risques pour le Mirai. Il confie à Kikuchi la tâche d'aller négocier avec la marine impériale dans ce sens. Finalement, ils trouvent un moyen en décidant de lancer une attaque préventive sur l'aérodrome de Seven Miles, détruisant tous les bombardiers au sol et limitant ainsi le nombre de victimes du côté américain. Pourtant, peu avant la tombée de la nuit, alors que le convoi de transport est presque arrivé au détroit de Dampier, une centaine d'appareils américains, des chasseurs et des bombardiers, apparaissent sur les écrans et prennent le croiseur pour cible. Le Mirai est obligé de combattre et durant l'assaut, l'un des bombardiers lâche des bombes à ricochet. Celles-ci sont détruites à 300 mètres à peine du croiseur, et les médicaments de l'infirmerie sont une nouvelle fois secoués, Momoi tentant tant bien que mal de maintenir tout en place...

    Volume 15

    Durant la suite de la bataille contre l'escadrille américaine, Satake finit par se sacrifier en s'interposant avec son umitori entre 2 bombes et le Mirai. Le croiseur repousse les autres bombardiers puis poursuit l'opération de retrait de la Nouvelle-Guinée sans autre incident. De retour à Palau, ils reçoivent la visite de Yamamoto et Taki qui viennent apporter une lettre d'Umezu. Après les réparations et le ravitaillement, le Mirai repart en mer pour une nouvelle surveillance sous-marine. Après avoir neutralisé un sous-marin américain, un soldat frappe le marin Noguchi pour avoir douté du choix de Kadomatsu de continuer dans cette voie. Noguchi est envoyé par Asô à l'infirmerie, puis ce dernier vient voir Momoi. Noguchi n'a pas de fracture et Asô ne devra donc pas faire de rapport. Mais le lieutenant s'inquiète que la contestation envers le nouveau commandant se fasse entendre jusque chez elle. Asô défend Kadomatsu en calculant approximativement le nombre de vies qu'il sauve à chaque fois. Mais Momoi veut parler de ceux qui se sont rangé du côté de Kikuchi et qui veulent prendre une part plus active dans la guerre. Elle se demande pourquoi Kadomatsu ne réagit pas. Pour Asô il n'y a pas de technique pour les contrôler. Un soir, la conversation entre Kadomatsu et Kikuchi se fait entendre dans tout le navire par la voie de la radio interne. Le chaf navigateur essaie de convaincre son ami de miser sur la puissance du Mirai, mais le commandant en second craint qu'une victoire du Japon ne mène pas à la démocratie dans le pays, à cause de l'autorité de l'armée. Kikuchi prend alors le contrôle du navire par la force, menaçant ceux qui défendent Kadomatsu. Une bagarre éclate entre le lieutenant Tachibana et un mutin, Noguchi, qui se retrouve blessé par balle. Ce dernier est conduit à l'infirmerie et Kadomatsu choisit de quitter momentanément le navire pour la sécurité de son équipage, avec ceux qui souhaitent le suivre, à l'exception d'Oguri. Asô et Yanagi, qui partent, viennent prendre des médicaments chez Momoi. Celle-ci est en colère et ne comprend pas le raisonnement du commandant, alors que les affrontements vont être encore plus violents s'ils participent activement à la guerre. Elle pense que Kadomatsu a abandonné ses convictions. Mais pour Asô, c'est le contraire. Il part car il sait que rester augmenterait les risques de confrontation plus violente à bord même du croiseur. Au moment du départ de Kadomatsu et de 4 autres personnes, le reste de l'équipage, dont Momoi, vient les saluer...

    • Statut au volume 16 : Vivante.

    Lieutenant Mamoru Satake

    scan 1593Volume 9

    Peu après le retour de Kadomatsu, le Mirai reçoit la visite du ministre de l'intérieur Kôichi Kito, le plus proche conseiller de l'empereur. Mais celui-ci décide de ne pas parler à l'empereur du croiseur car s'il tentait d'arrêter la guerre à lui seul, il mettrait sa vie en danger. Par la suite, avec le soutien de Kikuchi, l'équipage évoque le souhait d'aller sauver les 4.000 hommes qui se trouvent dans les Aléoutiennes, sur les îles d'Attu et Kiska. Des hommes viennent en avertir Satake et son unité qui se montrent eux aussi enthousiasmés. Umezu finit par accepter de tenter cette mission de sauvetage et c'est la seule fois que l'on voit Satake dans ce tome.

    Volume 10

    Le Mirai se dirige donc vers les Aléoutiennes, mais sur place, il se trouve confronté à une flotte américaine venue attaquer Attu et Kiska. L'équipage doit donc les affronter pour permettre que l'évacuation se fasse en toute sécurité. Durant la bataille, Umezu se heurte violemment à la tête et perd conscience. Le croiseur s'en sort finalement bien, ne devant couler que le North Carolina, les autres navires ayant abandonné la bataille plus tôt. Mais le commandant doit être hospitalisé à Yokosuka et va donc quitter le Mirai pour un temps. Alors qu'il s'avance en chaise roulante, tout l'équipage est sur le pont arrière pour le saluer, y compris Satake. Umezu se lève péniblement et passe le commandement du croiseur à Kadomatsu. Il déclare qu'il veillera sur eux tous depuis la terre ferme et que Yokosuka sera toujours leur port. Umezu salue ensuite ses hommes, qui lui rendent celui-ci. C'est la seule apparition de Satake dans ce tome.

    Volume 11

    Quelques temps après l'opération dans les Aléoutiennes, Satake semble faire une patrouille avec l'umitori. Il apparaît au-dessus d'un sous-marin américain qui vient de faire surface et qui ne l'a pas repéré. Grâce au haut-parleur extérieur, le lieutenant demande aux américains de se rendre sans résister. Mais le commandant du sous-marin ordonne la plonge. Satake vise alors les balises du bâtiment, ainsi que l'antenne de commnication, et les détruit avec sa mitraillette. Le sous-marin étant maintenant dans l'impossibilité de plonger, le lieutenant répète son avertissement, sachant que les américains n'auront plus d'autre choix que de se rendre...

    Volume 12

    Après avoir neutralisé le sous-marin, Satake fait son rapport à Kadomatsu, le navire américain étant remorqué jusqu'à Truk par la marine impériale. Le capitaine réitère sa confiance envers le lieutenant et celui-ci suggère de le faire officier s'il meurt en mission, tout en sachant que Kadomatsu ne pourra pas le faire car il n'est pas amiral. Le Mirai continue ensuite de couvrir le déplacement de base de la marine de Truk à Palau et les membres du croiseur finissent par se retrouver en 1943. Cependant, un soir, c'est un navire de transport de civils, en provenance de Truk, qui est attaqué par un sous-marin. Le commandant en second ordonne alors le décollage en urgence de l'umitori. Le copilote de Satake lui demande pourquoi le sous-marin aurait fait surface, et le lieutenant lui répond que c'est sans doute pour économiser ses torpilles dans une zone sans navire militaire. Une quinzaine de minutes plus tard, ils arrivent sur place, mais le Chôan maru est incendié et déjà fort incliné. Le naufrage est inévitable. Puis, quand le sous-marin s'apprête à attaquer l'hélicoptère, celui-ci tire en premier en visant les canons et le mât de navigation. En quelques instants, plusieurs américains sont morts et le sous-marin est neutralisé. Ensuite, l'umitori demande l'aide du Mirai car il y a de nombreux blessés et de personnes qui n'ont pu aller sur des canots de sauvetage. Satake n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Kadomatsu et Kikuchi reviennent d'une réunion avec Yamamoto, et celui-ci leur a demandé de participer à l'opération de retrait de la Nouvelle-Guinée. Le convoi de transport devrait passer par le détroit de Dampier, contrôlé par l'aviation américaine. Tous les membres du Mirai connaissent la tragédie de ce détroit dans leur histoire, et intervenir signifie combattre les appareils américains. Du coup, lors de la réunion des officiers du croiseur, dont Satake, 2 camps positions opposées se sont affrontées, entre ceux qui veulent agir et ceux qui trouvent cela trop risqué. Satake reste silencieux mais semble perplexe. Kadomatsu intervient, et veut modifier soit la date de l'opération, soit l'itinéraire qui va être pris, soit encore trouver un moyen de limiter le risque et les pertes des 2 côtés. Il envoie donc Kikuchi en tant qu'émissaire pour négocier avec la marine. Pendant ce temps, Satake est envoyé avec l'umitori pour espionner l'aérodrome de Seven-miles. Après une vue de loin, le lieutenant choisit de s'approcher encore plus. Il évite les batteries antiaériennes mais Hayashibara, le copilote, n'est pas content de cette manoeuvre qui lui a fait peur. Kadomatsu obtient de Taki et de la marine impériale qu'ils lancent une attaque préventive sur les bombardiers au sol, limitant ainsi le nombre de victimes américaines tout en évitant la tragédie de Dampier. Satake et l'umitori filment l'attaque de loin pour transmettre les images au Mirai, puis va envoyer un signal lumineux au convoi pour dire que la voie est dégagée. De retour sur le croiseur, Kadomatsu vient le voir alors qu'il continue à faire le calcul de sa solde, même si cela est inutile. Pour lui et ses hommes, même s'ils font partie de la force aérienne, ils se considèrent comme membres du Mirai à part entière. Plus tard, Satake est réveillé par l'alarme car une escadrille de 100 appareils, chasseurs et bombardiers, viennent les attaquer. Il rassemble son unité dans la salle de briefing mais quand il entend que la mitraillette arrière ne tire plus, alors que les avions américains concentrent justement leurs attaques sur ce point, il comprend que le chargeur est vide. Il décide donc de décoller malgré les risques. Il demande l'autorisation de décoller à Kadomatsu qui le lui accorde. Une fois en vol, il porte secours à Oguri, Yanagi et Yonekura, partis charger la mitraillette, en abattant un havoc...

    Volume 14

    Hayashibara prend les commandes de tir de l'umitori et abat les 2 B-25 qui s'approchent du Mirai. Cest alors que les 25 bombardiers rescapés décident de passer à l'attaque tous ensembles. Pour pouvoir tous les avoir en ligne de mire, Satake se positionne à une altitude de 500 mètres, et il ordonne à Hayashibara de viser la première bombe car son explosion provoquera des remous qui empêcheront les autres bombes de ricocher. Le copilote réussit et un rideau d'eau se lève à cause des explosions. Cependant, un A-20 arrive par le haut et tire. Les dégâts sur l'umitori sont mineur, à part que la mitrailleuse est hors-service. Soudain, Satake aperçoit que 2 bombes sont en approche du croiseur. Le Mirai ne peut éviter l'impact qui doit avoir lieu près d'un dépôt à munitions, et le lieutenant décide donc de s'interposer. Il annonce à Hayashibara qu'il va l'éjecter et lui dit de serrer les dents. Juste avant l'impact, Satake fait un songe dans lequel il retourne dans son époque. Après 9 mois d'absence, il retrouve sa femme et son fils, qui lui présente l'uniforme qu'il va mettre pour le collège. Satake n'a pas de regrets et fonce pour intercepter les bombes. L'umitori explose et Satake décède sur le coup.

    • Statut au volume 16 : Décédé en se jetant avec l'umitori sur une bombe pour protéger le Mirai.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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