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Par cronoslegend le 20 Février 2015 à 08:51
Voici la huitième suite des résumés des tomes de la série. Ces fiches seront complétées au fur et à mesure. ATTENTION : ces résumés contiennent des spoilers (révélations de l'intrigue).
Volume 33
Chapitres : Sillage 324 : Le devoir du commandant; Sillage 325 : Le joker; Sillage 326 : A la verticale; Sillage 327 : Celui qui pourfend l'obscurité; Sillage 328 : Sous une lumière blanche; Sillage 329 : 100 mètres à la verticale du Yamato; Sillage 330 : La volonté transmise; Sillage 331 : Machines en flammes; Sillage 332 : La vague qui se retire s'arrête.
Résumé : Oguri continue à tirer des roquettes mais les passagers de l'hélicoptère se rendent compte qu'ils ne font pas assez de dégâts au Yamato pour l'arrêter. C'est au moment de repartir qu'ils s'aperçoivent de la présence d'un appareil de reconnaissance, probablement américain. Ils doivent changer leurs plans et Oguri veut larguer le réservoir de secours dans la cheminée du cuirassé. Mais pour cela, ils doivent s'approcher dangereusement du Yamato. Kadomatsu accepte le plan et Hayashibara réussit sa manoeuvre sans trop de problèmes, la riposte antiaérienne étant affaiblie. Gould voit l'affrontement et veut photographier le nouveau croiseur japonais. Son voeux est exaucé quand le Yamato tire des obus éclairants, et le pilote de l'hydravion de Kusaka remarque la présence de l'avenger américain. Ce pilote décide alors d'attaquer l'autogire mais Kusaka lui ordonne de s'arrêter. Néanmoins l'attaque a bloqué le largage du réservoir et Oguri est obligé de sortir avec une hache pour le débloquer. Juste au moment où le réservoir tombe, le pilote de l'hydravion désobéit et tire. Oguri est gravement touché et tombe sur le Yamato. Ôme tire une roquette dans la cheminée et fait tout exploser, obligeant enfin le Yamato à s'arrêter. Tandis que Kadomatsu leur ordonne de rentrer, Gould fait envoyer un message à Kernell pour lui expliquer la situation. Kusaka, lui, décide de monter à bord du Yamato...
Mon avis : Voilà quelque chose que je n'avais vraiment pas vu venir. Difficile de ne pas être un minimum surpris par le départ de ce personnage que l'on aurait presque cru immortel. C'est un véritable tour de force de l'auteur. A part cela, l'affrontement entre le Mirai et le Yamato continue. L'intensité n'est pas énorme. C'est plus une bataille des nerfs, chacun des intervenants se demandant ce qu'il doit faire en réponse aux actes de l'autre. Les américains sont pour l'instant tenus à l'écart mais nul doute qu'ils vont se mêler à la partie, compliquant encore un peu plus la situation. Kawaguchi prend son temps pour le déroulement de la bataille et c'est peut-être là son point faible car le rythme reste assez lent malgré un bon suspens. Heureusement, après l'arrêt du Yamato, l'auteur relance le récit car Kusaka ne semble avoir dit son dernier mot. Un tome avec de très bonnes surprises et un bon suspens, mais qui pèche juste un peu par sa lenteur. J'ai toutefois hâte de lire la suite.
Volume 34
Chapitres : Sillage 333 : Le rapport du lieutenant Gould; Sillage 334 : Le devoir du commandant; Sillage 335 : Le siège en cercle; Sillage 336 : Mariannes - Washington; Sillage 337 : Déverrouillage des radios; Sillage 338 : Takumi Kusaka; Sillage 339 : L'identité de l'intrus; Sillage 340 : Vérification; Sillage 341 : Choix de bataillon.
Nouveaux personnages : Premier maître Kakizaki, Patricia, Capitaine Jack Lemay, Katherine.
Résumé : Une fois à bord du Yamato, Kusaka prend les choses en main en convainc le commandant Ôno, en lui montrant la bombe, de faire évacuer les 2800 hommes d'équipage qui ne sont pas impliqués dans la mutinerie. Kernell, lui, essaie d'envoyer un message à Washington, via Clark, pour informer le président de la situation, car celle-ci requiert sa décision, selon le capitaine. Sur le Mirai Kadomatsu envisage de monter à bord du Yamato pour démanteler la bombe atomique, et cherche un maximum d'informations. C'est à ce moment que les marines américaines et japonaises déverouillent leurs communications. Kusaka annonce alors l'évacuation de 2800 membres d'équipage, mais aussi qu'il n'a pas l'intention de faire usage de la puissance du cuirassé. Il révèle aussi son nom, ce qui fait que Clark et Kernell comprennent que la bombe atomique est probablement à bord du Yamato. Alors que Kadomatsu prépare son opération avec une unité de 9 personnes, ayant compris que Kusaka n'avait pas l'intention de tuer Oguri. Le capitaine Jim Maclaury, en réunion à la maison blanche, hésite à informer le président de ce qu'il sait, ayant été mis au courant par l'ONI...
Mon avis : Dans ce tome, nous avons à nouveau droit à un temps mort. Même s'il s'avère nécessaire pour la suite des événements, cette pause dans la bataille est un peu trop longue à mon goût. Il ne se passe pas grand chose mais l'élément le plus intéressant reste Kusaka et sa mystérieuse stratégie pour arriver à ses fins. Son plan semble avoir pas mal de ramifications et on peut se demander jusqu'à quel point il l'a pensé. Il n'y a donc pas grand chose à se mettre sous la dent, les différents camps étant surtout en train de collecter des informations avant de passer à l'action. Un tome un peu faiblard, qui nous fait attendre avant de repasser aux choses sérieuses. Personnellement, je m'en serais bien passer. Un volume à vite oublier.
Volume 35
Chapitres : Sillage 342 : La maison blanche; Sillage 343 : Début d'évacuation du navire; Sillage 344 : L'aube; Sillage 345 : Chasse à l'Avenger; Sillage 346 : Be gone; Sillage 347 : Victoire totale; Sillage 348 : Une nouvelle guerre; Sillage 349 : Le marché du capitaine Lemay; Sillage 350 : Ceux qui s'en vont et ceux qui restent.
Résumé : Le capitaine Maclaury apprend que Kusaka a pris possession du nouveau cuirassé japonais et comprend qu'il ne peut pas garder de telles informations pour lui. Il en informe Groves qui, après avoir fait un tour à l'extérieur avec le capitaine, choisit de le dire au président. Ce dernier demande alors à ce que Lemay se rende à la maison blanche. Pendant ce temps, L'évacuation du Yamato avance bien et Spruance envoie les avions pour couler le cuirassé. L'avion de Gould, lui, recherche toujours le Mirai, et finit par le trouver quand le soleil se lève. Le SH60J, alors qu'il détecte les premiers signes d'évacuation, voit apparaître l'avion américain sur son radar. Le Mirai ne pouvant se permettre d'être repéré à cause de ses capacités de défense réduites, autorise l'hélicoptère à tirer. Mais l'équipage de l'Avenger parvient à envoyer un message et l'escadrille d'attaque se divise en 2. Le SH60J doit donc revenir sur le croiseur pour embarquer rapidement l'unité d'assaut. Kadomatsu accepte de prendre un appareil photo pour pouvoir imprimer sur péllicule la première bombe atomique. A Washington, Roosevelt ordonne de couler le cuirassé mais Maclaury lui parle de la possibilité qu'un jour, une second bombe voit le jour si une première explose. Lemay en profite pour évoquer le Mirai. Apprennant juste à ce moment la découverte du croiseur par Gould, le président ordonne à l'avion de se rendre à Kwajalein. Kernell, lui veut faire interrompre l'attaque mais est surpris par Mitscher et enfermé par celui-ci. Alors que le SH60J décolle avec l'unité d'assaut à son bord, l'attaque sur le Yamato débute...
Mon avis : La pause se prolonge mais la tension s'intensifie dans ce tome. Le volume laisse pas mal de place à la stratégie, surtout chez les américains, pour qui les prochaines actions risquent d'être déterminantes pour le futur du monde. Cet aspect est intéressant, surtout du point de vue d'un japonais, mais est un peu tiré en longueur et nuit au rythme. Le Mirai, quant à lui, est dans une position délicate. Si le croiseur avait trop facile, le récit ne serait pas aussi prenant mais pourtant, mettre un navire avec une telle technologie, dans une telle situation, tout en restant logique, je dois admettre que l'auteur s'en sort avec les honneurs. Le souci du réalisme et du détail chez Kawaguchi reste encore et toujours un grand plus pour le récit. C'est loin d'être le meilleur tome mais heureusement que le suspens est bien présent, et on sent que la situation va bientôt changer. Allez, on fait l'impasse sur ce tome et on attend le suivant.
Volume 36
Chapitres : Sillage 351 : Le champ de bataille; Sillage 352 : Les redoutables; Sillage 353 : Bombe sur le pont; Sillage 354 : La dernière bombe; Sillage 355 : Plus qu'une solution; Sillage 356 : Abordage; Sillage 357 : Changement de plan; Sillage 358 : Le labyrinthe géant; Sillage 359 : Ghost.
Résumé : La première offensive américaine sur le Yamato débute, tandis que l'hélicoptère transportant l'unité d'assaut s'éloigne du Mirai. Pendant ce temps, le jour se lève à Tokyo et Yonai et Kikuchi apprennent la prise du Yamato par Kusaka. Tous les 2 décident d'aller à Yokosuka et ils réveillent Momoi et Yoshimura. Dans les Mariannes, une bombe atterit sur le pont du Yamato et explose, tuant Nogiri sur le coup. Alors que la seconde vague d'attaque décolle, le Mirai doit lui aussi se défendre contre les appareils américains et se débrouille bien. A la fin de la première vague, Kusaka sort et une bombe qui explose assez près de lui le prive de l'usage de son oeil gauche. Il va voir Kôgami qui a de bonnes nouvelles à propos des machines et qui lui prête son sabre pour pouvoir mieux marcher. Kadomatsu, lui, décide d'atterir sur le pont avant du cuirassé et Yanagi le suit dans sa logique. Une fois sur le Yamato, les 9 membres de l'unité parviennent à rentrer à l'intérieur mais le chef Ôme est touché. Alors que Kadomatsu ordonne au SH60J de s'éloigner, Ôme demande à rester pour fermer la marche, pouvant difficilement se déplacer. Le capitaine accepte. Kusaka, lui, fait renforcer la surveillance du hangar où se trouve la bombe atomique. A la Maison Blanche, Roosevelt, refusant la peur de l'inconnu, veut faire toute la lumière sur la bombe atomique, mais aussi sur le Yamato et le Mirai qu'il souhaite capturer tous les 2. Mais la seconde vague arrive bientôt...
Mon avis : L'action reprend de plus belle dans ce tome, et sur plusieurs fronts. Le Mirai et le Yamato sont attaqués mais pour le moment, le premier résiste bien, sans dégât majeur, et le second en perdant plusieurs hommes mais restant toujours à flot grâce à son blindage impressionnant. Les choix et les décisions de Roosevelt ajoutent une dimension de suspens au récit, ce qui n'est pas pour me déplaire. En gros, je retrouve un volume comme je les aime, avec pas mal de détails, de l'action, du suspens et une description cruelle mais bien réelle de ce qu'est la guerre. On comprend aussi pourquoi Kusaka est si confiant de voir survivre le Yamato aux assauts des avions américains, ce qui est rassurant. En plus, Kadomatsu et son groupe entrent en action, en ayant déjà des difficultés. En bref, un tome qui remonte largement le niveau, en espérant que la tension ne tombe plus avant l'acte final.
A suivre dans le prochain article.
Cronos
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Par cronoslegend le 9 Mars 2015 à 22:04
Voici la neuvième suite des résumés des tomes de la série. Ces fiches seront complétées au fur et à mesure. ATTENTION : ces résumés contiennent des spoilers (révélations de l'intrigue).
Volume 37
Chapitres : Sillage 360 : Le hangar de la machinerie; Sillage 361 : Retrouver le capitaine Oguri; Sillage 362 : Amitié; Sillage 363 : La dernière mission; Sillage 364 : Le troupeau de moutons; Sillage 365 : Ravitaillement; Sillage 366 : En route vers l'impossible; Sillage 367 : Ouverture des négociations; Sillage 368 : Message au Mirai.
Résumé : Ôme laisse sa radio allumée pour que ses compagnons puissent avoir des indices sur la localisation de la bombe atomique. Ensuite, ayant été repéré, il se fait exploser avec des grenades. Dans la salle des machines, les soldats sont parvenus à réparer 4 chaudières qu'ils mettent en marche. Mais Kôgami succombe à ses blessures. De son côté, le groupe de Kadomatsu entend Kusaka sur la comminucation interne du Yamato. Ce dernier révèle qu'Oguri se trouve dans la cabine du commandant. Yôsuke et les siens se rendent sur place et là-bas, ils reçoivent un appel de Kusaka qui leur annonce qu'Ôme est mort en emportant 7 de ses hommes. Mais Kadomatsu n'abandonne pas et fait installer le dispositif de guidage pour les missiles au cas où la mission échouerait. A Washington, Maclaury choisit de faire appel à Kernell. Celui-ci reçoit les pleins pouvoirs mais demande à ce que son grade soit gelé mais qu'il soit nommé secrétaire de l'amiral Mitscher. Tandis que l'équipe de Yôsuke avance, le SH60J fait son ravitaillement. Ils embarquent une roquette, ainsi que le maître Sakurai, qui pourra tirer si nécessaire. Kernell fait envoyer un message au nom de l'amiral à l'escadrille. Seuls 18 appareils continuent, tandis que les autres font demi-tour. Hayashibara les repère mais ne comprend pas cette manoeuvre. Les avions changent alors de direction et se dirigent vers le Mirai. Ils envoient un message à celui-ci, disant connaître son nom, et les incitant à tirer un missile pour prouver qu'ils ne sont pas dans une mauvaise situation. Sachant le Mirai endommagé, et ayant apparemment le même objectif qu'eux, à savoir neutraliser la bombe atomique, Kernell espère qu'ils vont collaborer avec lui et ainsi révéler qui ils sont. Mais le Mirai ne veut absolument pas se laisser faire...
Mon avis : La situation se complique pour le Mirai et le suspens est donc à son comble, pour notre plus grand plaisir. Alors qu'on pouvait déjà imaginer la fin, les américains, et plus spécialement Kernell, jouent les trouble-fête. L'action est une nouvelle fois moins présente mais cela dérange moins car pas mal de choses bougent. Des personnages disparaissent et on peut se demander qui restera à la fin, et même si il restera quelqu'un. Quasiment aucun des personnages n'est à l'abri d'un destin tragique. C'est aussi ce qui fait la force du récit. C'est un tome qui se lit assez facilement car les choses bougent, mais qui joue aussi avec nos nerfs en évitant d'aller trop vite. Ce n'est pas un tome extraordinaire mais qui reste honorable. Par contre, on attend toujours avec impatience de pouvoir lire la suite.
Volume 38
Chapitres : Sillage 369 : Camouflage; Sillage 370 : Approche aérienne par l'arrière; Sillage 371 : Taux de pertes humaines; Sillage 372 : Appontage; Sillage 373 : La forteresse du pont arrière; Sillage 374 : Feinte; Sillage 375 : Ouverture forcée; Sillage 376 : Mur d'eau; Sillage 377 : Le Yamato, à nouveau.
Nouveaux personnages : Chef Katsuragi, Fujinaga, Sasamoto.
Résumé : Le SH60J décide de faire feu et abat l'appareil du commandant de l'escadrille américaine. Avec un second tir, il descend 2 autres avions. L'hélicoptère prend ensuite de l'altitude mais les américains comprennent que le second tir provenait des nuages. Ils retrouvent le SH60J et le prennent en chasse. A la sortie d'un nuage, un appareil américain attaque l'hélicoptère par l'arrière et blesse le maître Sakurai à l'épaule. Ils peuvent continuer et à l'approche du Mirai ils sont suivis par un hellcat. Celui-ci est abattu par le canon du navire mais un helldiver arrive par l'arrière, au-dessus du SH60J. Il a juste le temps de détruire le rotor de l'hélicoptère avant d'être touché par le Mirai. En perte de contrôle, Hayashibara ordonne à Sakurai de sauter à l'eau avant de tout faire pour faire apponter son appareil. Il y parvient mais lui et Kakizaki perdent la vie. Le navire peut néanmoins récupérer tout le matériel électronique qui sera crucial pour la suite des opérations. L'escadrille américaine reçoit l'ordre de se replier car Kernell doit analyser les nouvelles données. De leur côté, l'unité de Kadomatsu a enfin trouvé le hangar où se trouve la bombe atomique, solidement protégé par des soldats et des sacs de sable. L'unité fait éteindre le courant puis lance des téléphones portables avec des voix préenregistrées. Ils se dissimulent dans le hangar annexe et font exploser la paroi les séparant du hangar principal. Cependant, celui-ci est rempli d'eau et Yonekura est projeté en arrière. Via l'ouverture, l'équipe plonge pour rejoindre le hangar principal. Malheureusement, Yonekura succombe à ses blessures. Mais Kusaka ordonne de remettre les pompes à eau en marche, juste avant de pouvoir enfin redémarrer le Yamato. Kadomatsu et ses hommes sont coincés, ne pouvant pas ouvrir la porte qui a été soudée de l'extérieur...
Mon avis : Nous voici dans un tome palpitant. Le mirai doit se battre sur 2 fronts, l'un contre les américains, le second contre Kusaka et les mutins du Yamato. Et le moindre que l'on puisse dire, c'est qu'on est pas au bout de nos surprises. Les membres du croiseur tombent les uns après les autres, dans des circonstances tragiques certes, mais qui donnent un bon sentiment de réalisme. De plus, Kusaka semble avoit toujours une longueur d'avance sur ses adversaires et les piège presque à chaque fois. Ces nombreux coups de théâtre et changements de situation sont très agréables à suivre et la tension ne baisse plus. Pas de doutes, on est bien dans un très bon tome, malgré l'absence de références historiques. Difficile de savoir ce qu'il va se passer et c'est là sans doute le point le plus positif de ce volume. Un tome donc passionnant, et dont on a hâte de pouvoir lire la suite.
Volume 39
Chapitres : Sillage 378 : Recours épuisés; Sillage 379 : Un de plus; Sillage 380 : Evasion; Sillage 381 : Garanties absolues de destruction; Sillage 382 : Conseil à prodiguer; Sillage 383 : L'heure est venue; Sillage 384 : Cette chose qui doit disparaître; Sillage 385 : La table de contrôle du détonateur; Sillage 386 : Piège.
Résumé : D'abord Sugimoto, puis les autres membres de l'unité d'assaut, aucun d'entre ne veut abandonner et tous essaient de faire sauter la soudure avec des pieds de biche. Mais Kadomatsu a l'idée utiliser un treuil à chaîne pour décupler leur force. Alors que le navire corrige sa trajectoire, la soudure finit par céder et l'eau envahit le couloir. Pendant ce temps, Mitscher reprend le contrôle de sa flotte puisque le Yamato est en mouvement, et il fait route vers celui-ci. Trois hommes de l'unité sont projetés hors du hangar et le chef Katsuragi est tué par un soldat impérial. Kusaka fait arrêter les pompes à eau. Kadomatsu annonce au Mirai qu'il s'apprête à désamorcer la bombe mais Kirino l'informe de l'approche des américains. Asô, lui, signale que Kusaka a sans doute prévu d'abandonner le navire avant de l'envoyer vers la flotte américaine, se servant alors d'un détonateur à minuterie pour la bombe. Yôsuke envoie donc 2 hommes pour vérifier la présence de canots de sauvetage, pendant que lui et les autres désamorcent la bombe tout en protégeant le hangar d'une intrusion. Sur l'USS Iowa, Kernell envoie un message au Yamato pour voir si, soit ils se rendent ou fuient, auquel cas ils n'ont pas de bombe atomique, soit ils continuent, et alors Kernell a raison. Sugimoto et Fujinaga trouvent les canots que les soldats sont en train de sortir, alors que dans le hangar, Kusaka fait mettre la pression sur Kadomatsu et les autres. Yanagi se fait piéger par la machine à coder "Enigma" et les câbles sautent de la table de contrôle du détonateur, déclenchant le compte à rebours de 99 minutes. Kusaka suggère alors à Yôsuke et ses hommes de l'accompagner lors de l'évacuation du navire...
Mon avis : Nous approchons de la fin car Kadomatsu et les siens sont enfin face à la bombe tant redoutée. Mais ils devront survivre aux derniers pièges de Kusaka et ce ne sera visiblement pas facile. L'auteur a vraiment pris son temps avant d'arriver là où on en est. Mais cette fois, le suspens y est presque insoutenable. Cela fait plaisir de lire un tel tome et on ne le lâche que difficilement avant la fin de sa lecture. Tous les ingrédients d'un bon film de suspens sont là. Un peu d'action, sans faire dans la surenchère, des stratégies et des objectifs divers dans chacun des camps et des affrontements psychologiques au lieu de rapports de force. Personnellement, j'en redemande, surtout que le tout tient la route. Un tome passionnant, dans la continuité du précédent, en espérant que cela se poursuive par la suite.
Volume 40
Chapitres : Sillage 387 : Mensonge; Sillage 388 : Avant de négocier; Sillage 389 : Remords; Sillage 390 : La bombe atomique des fantômes; Sillage 391 : Au prix de ma vie; Sillage 392 : Ambition et sincérité; Sillage 393 : Comme des peureux; Sillage 394 : La coquille de fer; Sillage 395 : Volonté silencieuse.
Résumé : Kadomatsu communique la situation au Mirai avant de révéler sa stratégie à Kusaka. Celui-ci semble être capable d'arrêter le compte à rebours et Yôsuke choisit donc de laisser ses hommes s'en aller avec les mutins du Yamato. Les canots de sauvetage sont déployés à l'extérieur, tandis que Kusaka pénètre dans le hangar. Puis, les membres de l'unité d'assaut récupèrent leurs morts et s'éloignent du cuirassé sur un canot. L'appareil de reconnaissance américain transmet à sa flotte que le Yamato avance maintenant sans équipage. Kadomatsu révèle à Kusaka qu'il sait que son père est déjà décédé dans cette réalite, et qu'il est maintenant un fantôme, tout comme Kusaka qu'il a sauvé. Ce dernier teste Yôsuke en tirant sur lui mais en ratant volontairement. Il sait ainsi que Kadomatsu ne bluffe pas en ce qui concerne les missiles du Mirai. L'avion américain fait un piqué pour vérifier que le cuirassé est bien vide et il ne reçoit aucune réaction du navire. Kernell veut monter à bord pour capturer la bombe, mais Mitscher veut d'abord être sûr que cela ne constitue pas un danger pour ses hommes, et va donc tirer avec les canons. Kusaka, lui, accepte de stopper le compte à rebours, tandis qu'au Japon Uryû et Taki vont chez un homme qui pourrait devenir le nouveau premier ministre. Quand les premiers coups sont tirés, Kadomatsu est déstabilisé et tombe, alors que Kusaka s'était attaché discrètement la jambe sous l'eau. Une caisse glisse et brise la jambe de Yôsuke, tout en la coinçant. En privant Kadomatsu de sa radio, Kusaka a maintenant un moyen de pression face au Mirai, alors que Mitscher continue à faire fonctionner ses canons...
Mon avis : Dans ce tome, la tension et l'action sont surtout psychologiques. Les 2 antagonistes et personnages principaux se font enfin face après de nombreuses péripéties. C'est le moment pour eux d'abattre leurs dernières cartes dans un duel de bluffs et de menaces. Bien que la situation évolue, on voit toujours difficilement comment l'auteur va conclure sa série. Nous n'avons que quelques certitudes mais en regardant en arrière, il faut se méfier de celles-ci. Le suspens reste intense et je pense que nous n'aurons des réponses que dans le dernier volume. Un agréable tome, qui se lit assez aisément, ayant la qualité d'entretenir une bonne tension, sans être toutefois exceptionnel.
A suivre dans le prochain article.
Cronos
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Par cronoslegend le 17 Mai 2015 à 21:29
Afin de compléter les fiches de cette série, je vais faire une liste des personnages qui la compose. Comme il s'agit de fiches assez complètes, il se peut qu'il y ait des spoilers (révélations de l'intrigue). Ils sont classés par ordre d'apparition.
Capitaine de vaisseau Saburô Umezu
C'est le commandant du Mirai, un croiseur japonais de la force maritime d'autodéfense. En juin de l'une des années 2000, ce croiseur, ainsi que 3 autres navires japonais sont envoyés protéger les civils en Equateur, pays qui est en guerre. Ils doivent rejoindre l'armée américaine à Hawaï. Après avoir salué les gens venus à la base de Yokosuka, les membres du Mirai entament leur voyage. Au sud des côtes de Torishima, ils font un exercice. Celui-ci se finit avec 5 minutes de retard et un blessé à la main qui n'était pas prévu. Umezu est assez satisfait en comparant cela aux 10 minutes de retard du mois précédent. Lors du quatrième jour en mer, près des îles Midway, un gros temps s'annonce et le capitaine ordonne que l'on garde une bonne distance avec les autres navires mais qu'ils restent en contact permanent. Malgre ses 35 ans et 2 mois d'expérience, c'est la première fois que Saburô voit de tels nuages. Soudain, les autres navires disparaissent des radars et la foudre semble s'abattre sur le Mirai. Tout semble fonctionner normalement mais juste après, de la neige se met à tomber et une quarantaine de navires apparaissent sur les écrans. Ils pensent à la marine américaine mais personne ne répond. Umezu ordonne de virer à babord pour éviter l'imposant navire qui arrive droit sur eux. C'est alors que tous reconnaissent le Yamato, cuirassé coulé durant la guerre du pacifique. Celui-ci envoie un signal lumineux leur ordonnant de stopper les machines, mais le capitaine préfère lancer une manoeuvre de fuite. Le capitaine Yôsuke Kadomatsu, commandant en second, parvient à esquiver les navires. Au calme, tous tentent d'analyser la situation. Le premier maître Yanagi, spécialiste de la guerre du pacifique, confirme que c'était le Yamato, et que le déploiement était celui de la bataille de Midway. Pour le capitaine Masayuki Kikuchi, chef canonnier, qui montre que la lune est passée de pleine à une demi-lune en un jour, ce n'est pas la flotte qui est apparue mais bien eux qui se retrouvent à l'époque de la guerre du pacifique. Saburô décide pourtant de continuer leur route. Quelques heures plus tard, ils voient un vieux dauntless exploser et couler en un instant. Le Mirai se trouve bien en plein coeur de la bataille de Midway du 5 juin 1942, et Umezu s'adresse à tout l'équipage pour leur demander de rester professionnels. Ils observent les affrontements au loin. Pour Yôsuke, la priorité est la sécurité de l'équipage. Et comme aller à Pearl Harbor semble compromis, Saburô ordonne de faire demi-tour. Dans la salle de briefing, on signale un avion à la dérive, et Umezu autorise Kadomatsu à prendre une décision à ce sujet. Ce dernier sauve alors la vie du passager. En réunion, les officiers supérieurs décident de maintenir cet invité à l'écart du reste de l'équipage. Mais l'homme s'échappe de l'infirmerie. Il est repéré par Kadomatsu et le capitaine Kôhei Oguri, le chef navigateur, sur le pont et se présente comme étant le capitaine Takumi Kusaka. Pendant ce temps, au CIC, Umezu et Kikuchi font arrêter le Mirai à l'endroit où ils ont changé d'époque. Mais rien ne se passe et une partie de l'équipage accuse la présence de Kusaka. Ceux-ci lui révèlent la vérité, mais juste après, ils sont attaqués par un sous-marin. Le navire esquive les torpilles mais le lieutenant Yonekura lance des missiles sans autorisation. Avec l'accord d'Umezu,Kadomatsu fait exploser ceux-ci près du sous-marin, l'immobilisant pour un moment. Le Mirai s'enfuit et on ne voit plus Saburô dans ce tome.
Volume 2
En réunion avec Kadomatsu, Saburô dit souhaiter envoyer un hélicoptère à Ogasawara pour vérifier si, là-bas, ils sont en 1942, ou bien à leur époque. Leur retour à Yokosuka dépendra du résultat de cette mission. Quand à Kusaka, cela fait déjà une journée complète qu'il se trouve dans la salle des archives dans laquelle l'a conduit Yôsuke. Si il a fait cela, c'est surtout pour que cet invité ait les mêmes connaissances que ses hôtes. Puis, Umezu suit la mission de l'umitori depuis le CIC, grâce aux images transmises par une caméra. Tout l'équipage constate que le port de Yokosuka est celui de 1942, et donc qu'ils ne peuvent retourner dans leur époque. Mais l'appareil se fait repérer par 2 zéros et doit fuir. Mais Oguri débarque dans le CIC car le capitaine ne donne pas l'ordre d'ouvrir le feu mais plutôt celui de fuir. Pourtant, il n'a plus le choix quand le copilote, le sous-lieutenant Mori, est touché. Sur les conseils de Kusaka, Satake vise les flotteurs. Malgré tout, Mori décède. Ensuite, dans la salle des officiers, Saburô présente leur invité qui leur explique comment ils vont se ravitailler. Il suggère de camoufler le navire près des îles anambas et compte se rendre à Singapour pour y trouver le carburant pour le Mirai. Il est prêt à être accompagné pour cette tâche. Peu après se déroule les funérailles en mer de Mori, et Umezu tente de calmer les peurs de son équipage. Ensuite, Saburô demande à Kadomatsu d'aller avec Kusaka. Il lui confie aussi une arme, car quand Takumi parle de patrie, Umezu a remarqué que quelque chose brillait dans ses yeux. Après être arrivés aux îles Anambas et avoir caché le croiseur, le capitaine donne 2 semaines à son second et Kusaka pour accomplir leur mission. Puis, quand Kikuchi lui demande pourquoi avoir choisi Kadomatsu, Umezu lui répond qu'il a trop de sang-froid, et qu'Oguri est trop gentil. Quant à Yôsuke, il n'a pas encore arrêté son jugement sur Kusaka. Après un dizaine de jours sans nouvelles de Kadomatsu, seuls des pêcheurs locaux se sont approché du Mirai. Saburô continue de faire confiance en son second. Par la suite, Umezu n'apparaît plus dans ce tome.
Volume 3
Un navire finit par s'approcher du Mirai, mais celui-ci n'envoie pas de message. Saburô et ses hommes caignent une trahison de Kusaka, mais ils feront comme prévu avec Kadomatsu en envoyant un télégramme quand le navire sera à moins de 20 miles de leur croiseur. Dans sa réponse codée, Yôsuke annonce en gros qu'il a réussi, mais qu'il y a des élément imprévus. Tout l'équipage du Mirai se prépare donc à une attaque. Ils aperçoivent sur le navire inconnu un autre officier en compagnie de Kadomatsu et Kusaka. Le cargo demande à pouvoir faire une approche, et Umezu accepte, mais ordonne aux siens de pointer le canon principal vers le cargo, juste au cas où. L'abordage se passe sans incidents, et Yôsuke monte à bord du Mirai pour remettre à son capitaine l'arme qu'il n'a pas dû utiliser. Saburô en est ravi et apprend alors que l'histoire a déjà commencé à changer. Finalement, tous les 2 sont d'accord qu'ils ne peuvent pas continuer à errer sans objectif, et Kadomatsu veut aider à sauver le plus de vies possible. Umezu accueille ensuite à bord le lieutenant Kazuma Tsuda qui est né la même année que son père. Après une visite guidée pour cet homme, le capitaine annonce à son équipage qu'il vont aller à Guadalcanal pour tenter d'y sauver un maximum de soldats japonais, alors que dans l'histoire, 22.000 sont morts dans cette bataille. Le soir même, avec Yôsuke, il prépare son plan d'action. Le lendemain, en réunion avec Kusaka et Tsuda, Kikuchi énonce la stratégie qui consiste à couper le ravitaillement des troupes de marines américains. Kusaka trouve ce plan trop naïf et leur demande plutôt de gagner du temps pendant qu'il ira convaincre l'amiral Yamamoto de se retirer de l'île de Guadalcanal. En guise de bonne foi, il confie son ancien subalterne aux soins du Mirai. Après s'être mis d'accord, le croiseur quitte sa position et Satake s'envole pour Truk avec Kusaka à son bord. Plus tard, le SH60J, un autre hélicoptère, débarque à Guadalcanal avec Kadomatsu à son bord, accompagne d'Oguri, Yanagi, et du deuxième maître Enomoto. Ils doivent arriver près du des troupes américaines, et cibler le matériel de ravitaillement pour diriger leur missile. Umezu trouve cela risqué d'aller avant le bombardement américain, mais après, les avions seront présents. Soudain, les radars repèrent l'arrivée de la flotte japonaise...
Volume 4
Tout se déroule comme dans l'histoire. La flotte de Mikawa attaque plusieurs navires alliés avant de se retirer, puis les marines américains débarquent sans le soutien des navires de l'amiral Turner. Umezu et les siens décident de poursuivre leur opération en sapant le moral des américains. Ils envoient un avertissement à Vandergrift puis envoient leur missile sur les réserves de farine, ciblées par l'équipe de Kadomatsu, mais ne font pas encore exploser la charge. Cependant, une flotte inconnue apparaît sur les écrans. Afin de vérifier de qui il s'agit, Saburô autorise le décollage du SH60J. Quand ils comprennent que c'est le Yamato en tête, ils reçoivent un message de Kusaka incitant les membres du Mirai sur l'île à la quitter, car ils vont faire feu pour éliminer la division de marines. Avec l'accord d'Umezu, Kadomatsu répond qu'il n'a aucune intention de se retirer. Puis Kusaka se rend dans l'Umitori qui se trouve encore sur le Yamato. Il parle avec Kadomatsu d'un nouveau Japon, ZIpang, qui n'aurait pas subi la défaite mais qui aurait pu obtenir une pacification glorieuse. Kadomatsu se fâche contre Kusaka, car cela va faire couler beaucoup de sang, et la communication finit par se couper. Puis le capitaine en second suggère à Umezu de prendre le Yamato pour cible pour qu'ils accomplissent leur mission. Saburô accorde la riposte contre le Yamato puis envoie un message de menaces. Puis, connaissant le caractère de stratège de Yamamoto, Umezu lui demande que Kusaka leur soit livré, que Satake et l'umitori leur soient rendu, et ainsi, ils aideront à l'évacuation de l'île. Yamamoto accepte à condition de laisser 2 destroyers. Saburô peut alors ordonner le retour de l'équipe de Kadomatsu, et remercie l'amiral pour la collaboration. Avant de revenir de lîle, les 4 hommes sur place ont du tuer des américains et sont secoués. Et pourtant, Kadomatsu demande à diriger l'opération d'évacuation. Saburô finit par céder et on ne le voit plus dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Capitaine de frégate Yôsuke Kadomatsu
Yôsuke est le commandant en second du Mirai, un croiseur qui, en même temps que 3 autres navires japonais, quitte le port de Yokosuka en juin d'une des années 2000, pour aller protéger les civils de l'Equateur, où il y a une guerre. Une fois en mer. ils réalisent un exercice qui se finit avec 5 minutes de retard au lieu de 10 auparavant, et 2 blessés, dont un non prévu par le scénario. Dans le mess des officiers, il repproche à son ami le capitaine Kôhei Oguri, le chef navigateur, d'avoir frappé le premier maître Yanagi qui ne réagissait pas assez vite. Mais quand son autre ami, le capitaine Masayuki Kikuchi, le chef canonnier, déclare que pour lui le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, n'exalte pas assez les hommes, Kadomatsu lui répond qu'il ne tolère pas que l'on critique le capitaine. Juste après, le journaliste Katagiri, seul civil à bord, désire interviewer Yôsuke. Celui-ci dit s'être engagé en suivant son père, et que même s'il n'a jamais tué, il doit y être préparé si on en lui donne l'ordre. Au quatrième jour de navigation, la mer s'agite et soudain, les autres navires disparaissent des radars. Et quand la foudre s'abat sur le Mirai, aucun dégât n'est signalé, mais la neige se met à tomber. Puis une quarantaine de navires surgissent d'un coup sur les écrans. Umezu pense aux américains mais personne ne répond. De plus, le bâtiment qui surgit devant eux n'est autre que le Yamato, le cuirassé coulé durant la seconde guerre mondiale. Ceux-ci leur ordonne de s'arrêter mais Umezu préfère prendre la fuite. Après avoir manoeuvré entre les navires, une partie du personel se retrouve sur le pont pour tenter de trouver une explication. Yanagi leur explique avoir reconnu le déploiement de la bataille de Midway, le 5 juin 1942. Et Masayuki, en leur montrant que la lune est passée de pleine en une demi-lune en un jour, déclare penser qu'ils ont été transportés à cette époque. Umezu choisit néanmoins de continuer et quelques heures plus tard, ils voient un dauntless américain s'approcher puis exploser. Ils observent ensuite l'affrontement qui se déroule au loin. Oguri veut intervenir mais Kikuchi le met en garde avec l'effet papillon. Yôsuke, lui, est énervé par la situation, mais garde pour priorité la sécurité des membres du Mirai. Umezu décide à ce moment de faire demi-tour. La nuit venue, on signale un zéro biplace à la dérive. Kadomatsu va voir avec un canot, et choisit de sauver le passager avant que l'avion ne coule. Les officiers supérieurs choisissent de confiner leur invité à l'infirmerie tant qu'il sera à bord, mais on les appelle pour dire qu'il s'est échappé. Yôsuke le retrouve sur le pont extérieur et l'homme se présente comme étant le capitaine Takumi Kusaka. A ce moment, le navire stoppe là où il a changé d'époque mais la lune reste inchangée. Certains passagers pensent que c'est dû à la présence de Kusaka à bord, et lui révèlent la vérité. Kusaka ne semble pas perturbé mais une attaque de torpilles interrompt la conversation. Les moteurs sont mis en route et le Mirai esquive les torpilles, mais un homme du CIC lance un asroc sans en avoir reçu l'ordre. Après avoir évité une seconde salve de torpilles, Kadomatsu ordonne de faire exploser l'asroc à proximité du sous-marin, l'immobilisant ainsi pour un moment. Une fois au calme, Yôsuke discute avec Masayuki et Kôhei dans le hangar à hélicoptères, mais aussi avec le lieutenant Momoi de l'infirmerie, qui dit que Kusaka a tout vu. Kadomatsu choisit alors de le mener à la salle des archives où le blessé semble être prêt à laisser son passé derrière pour en apprendre plus sur le futur...
Volume 2
Dans une salle de réunion, Umezu et Kadomatsu planifient la mission de l'umitori qui devra vérifier si le port de Yokosuka est celui de 1942 ou des années 2000. Le lendemain, l'appareil décolle et transmet ce qu'il voit grâce à une caméra. Et quand tous constatent qu'ils sont bien en 1942, ils veulent tout de même rentrer. Mais Yôsuke se trouve dans le mess avec eux et leur dit que le Mirai le sera confisqué et qu'ils seront dispersés. Il préfère donc se cacher. Mais quand on lui parle du ravitaillement en kérosène, Kusaka intervient et se propose de les aider. Mais ils n'ont pas le temps de plus en discuter car l'umitori a été repéré par 2 zéros avec flotteur, qui sont bien décidés à abattre l'appareil inconnu. Mais Kadomatsu n'ordonne que le retrait de l'umitori, et ne l'autorise pas à tirer, ce dont Oguri n'est pas d'accord à cause du danger. Même quand le sous-lieutenant Mori est touché, Yôsuke ne veut pas que des japonais s'entretuent. Takumi leur dit alors de viser les flotteurs pour déstabiliser les zéros, et c'est ce que fait Satake. Malheureusement, Mori décède malgré tout. Dans la salle des officiers, Kusaka présente un plan pour aller chercher le ravitaillement du côté de Singapour. Puis, Kadomatsu va brûler de l'encens pour Mori, et lui et Satake se sentent tous les 2 fautif pour cette mort. Après les funérailles en mer de Mori, Umezu confie une arme de poing à son second qui va accompagner Kusaka à terre, car il se méfie un peu de lui. Ils cachent d'abord le Mirai dans les îles Anambas, préparent de la fausse monnaie, puis Kadomatsu va voir Kusaka qui se trouve une nouvelle fois dans la salle des archives pour s'assurer qu'il ne croisera personne qu'il connaît. Ensuite, le duo est déposé en hélicoptère sur l'île principale menant à Singapour. Après avoir changé de vêtements pour Yôsuke, ils prennent le train dans lequel Kadomatsu choisit de s'assoupir sans crainte. Pourtant à son réveil pour un contrôle de la police japonaise, Takumi n'est plus là, ayant emporté avec lui les faux papiers d'identité pour Yôsuke. Heureusement, Kusaka réapparaît juste à temps, étant juste allé acheter des bananes dans une classe inférieure. Le duo arrive ensuite à Singapour où ils négocient pour obtenir leur ravitaillement. Un soir, ils vont à un bal durant lequel Kusaka croise l'un de ses anciens subalterne, le lieutenant Kazuma Tsuda. Mais Takumi fait semblant de ne pas le connaître, et Kadomatsu le tire de ce mauvais pas grâce à une femme. Finalement, le jour du départ arrive, mais sur le navire, les 2 hommes se rendent compte que les marins sont des militaires. Coincés par Tsuda, Kusaka déclare alors que l'histoire a déjà changé, comme peut-être l'issue de cette guerre...
Volume 3
En entendant que Kusaka souhaite changer le cours de l'histoire, mais surtout l'issue de la guerre, Yôsuke s'énerve et le menace en se saisissant du sabre de celui-ci. Mais il est maîtrisé par les hommes de Tsuda, qui compte bien faire une saisie du Mirai. Pourtant, Kadomatsu les prévient que quand ils seront à moins de 20 miles du croiseur, ils recevront un message auquel Yôsuke devra répondre de manière codée pour ne pas être coulé. De plus Kadomatsu interdit à quiconque de monter sur le Mirai et veut récupérer son arme. Le lieutenant ne semble pas d'accord, mais Kusaka suggère de laisser uniquement Tsuda monter à bord du croiseur pour couper la poire en 2. Yôsuke accepte et envoie le message de réponse, avant que Kusaka ne détruise l'appareil de communication pour ne pas pouvoir revenir en arrière. L'abordage se passe sans incident, et Kadomatsu va voir Umezu pour l'informer de la situation. Ce dernier lui fait remarquer que ne pas avoir d'objectif use l'équipage, et Yôsuke ajoute qu'il ne peut rester neutre en sachant que beaucoup d'hommes se font tuer. Tous les 2 veulent donc utiliser les capacités du Mirai. Ensuite, Umezu accueille Tsuda à bord pour une visite du croiseur, tandis que le ravitaillement commence. Par après, Umezu annonce à l'équipage qu'ils vont aller à Guadalcanal pour essayer d'éviter le massacre de 22.000 soldats japonais lors de l'affrontement avec les marines américains. Le soir, des chants se font entendre depuis le cargo, et le lendemain, lors d'une réunion, Kikuchi expose le plan qui consiste à bloquer le ravitaillement américain en attaquant le convoi de 23 navires cargo. Mais Kusaka trouve ce plan trop optimiste et demande de gagner juste du temps, car il pense pouvoir convaincre l'amiral Yamamoto pour que ce soit l'armée japonaise qui se retire de l'île. Après avoir quitté le Toshinmaru et l'île d'Anambas, l'umitori décolle avec Kusaka à son bord, son subalterne restant sur le Mirai. Yôsuke parle ensuite avec Masayuki qui est content d'avoir retrouvé un objectif mais qui craint les changements de l'histoire à long terme. Hors, Kadomatsu veut juste sauver un maximum de vies durant cette guerre, et laisse le long terme aux politiciens et philosophes. Ensuite, une équipe composée de Kadomatsu, Oguri, Yanagi et du deuxième maître Enomoto, débarque sur l'île de Guadalcanal afin de pouvoir diriger un missile du Mirai sur le stock de ravitaillement des américains, n'ayant plus de satellite pour le faire. Mais leurs 4 vies ont priorité sur celles des gens de cette époque. Au lever du jour, ils s'abritent pour éviter d'être tués par le bombardement américain de l'île et attendent le débarquement de ceux-ci pour passer à la suite de l'opération...
Volume 4
Une fois le calme revenu, le groupe se prépare à aller au lieu de débarquement des marines américains mais ils apprennent de Kikuchi que, comme dans l'histoire, la flotte de Mikawa est venue et a attaqué les navires de patrouille américains. Tous sont néanmoins d'accord de continuer l'opération et d'intimider les marines pour qu'ils se retirent de l'île. Grâce à un laser, ils visent l'approvisionnement en farine des américains, et guident ainsi le missile du Mirai qui touche au but sans tuer quiconque. Si la manoeuvre semble avoir l'effet escompté, Masayuki appelle Yôsuke pour lui dire que la flotte combinée, menée par le Yamato, est apparue, et que Kusaka a envoyé un message pour demander à l'équipe au sol de se mettre à l'abri car ils vont exterminer la division de marines. Kadomatsu demande à Umezu et Kikuchi de répondre qu'ils ne bougeront pas. Kusaka entre alors en contact direct avec Yôsuke, grâce à la radio de l'umitori, toujours à bord du Yamato. Kusaka essaie d'expliquer qu'il ne se bat ni pour le grand empire du Japon qui fait des erreurs dans cette guerre, ni pour le Japon du Mirai qui a connu une humiliante défaite, mais pour Zipang, un Japon qui aura réussi à obtenir une pacification glorieuse du conflit. Alors que Kôhei veut qu'il se mette à couvert, Yôsuke refuse l'idée de Kusaka et regrette de l'avoir sauvé, menaçant même de couler le Yamato. Kusaka coupe alors la communication et Kadomatsu suggère à Kikuchi et Umezu de riposter aux obus du Yamato. Il refuse même d'aller dans la grotte comme le lui demande Oguri. Les tirs du cuirassé sont intercepté et toute l'équipe est intacte. Par la suite, c'est Umezu qui négocie avec Yamamoto pour le retrait de ce dernier, en échange de l'aide du Mirai pour l'évacuation de Guadalcanal. Le groupe de Yôsuke peut donc se diriger vers l'hélicoptère qui les attend pour les récupérer. Cependant, en montant une colline, Yanagi fait une chute et juste après, des coups de feu se font entendre. Les 3 autres vont à son secours et lancent une grenade éclairante. Ils tuent les 8 marines américains, Kadomatsu devant se battre contre l'un d'eux au corps à corps. Mais Yanagi est touché à l'abdomen et Kôhei à l'épaule. De retour sur le croiseur, ils sont soignés par Momoi et Yôsuke dort une journée entière. A son réveil, Oguri lui dit que le capitaine l'attend en ce qui concerne la mission d'évacuation. Sur le chemin, Kadomatsu croise Katagiri à qui il dit que les américains ne sont pas ses ennemis. Ensuite, il demande à Umezu de pouvoir diriger l'opération d'évacuation, ce que le capitaine accepte. Sur l'île, Yôsuke s'enfonce seul dans la jungle et croise le célèbre capitaine Okamura qui refuse de quitter Guadalcanal en laissant des soldats sur place. Finalement, Kadomatsu révèle la vérité à cet homme qui retourne seul dans la jungle pour secourir les rescapés...
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Capitaine de corvette Masayuki Kikuchi
Ce japonais est le chef canonnier du Mirai, un croiseur des forces maritimes d'autodéfense des années 2000 qui quitte le port de Yokosuka en juin, pour une mission visant à protéger des civils en Equateur, pays en guerre. Une fois en mer, ils font un exercice et Masayuki calme la nervosité de ses hommes. Puis dans le mess des officiers, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, commandant en second, vient repprocher au chef navigateur, le capitaine Kôhei Oguri, d'avoir frappé le premier maître Yanagi pour sa trop lente réaction. Kikuchi, lui, trouve que la réaction du commandant, le capitaine Saburô Umezu, ne permet pas d'exalter les hommes, mais Yôsuke ne tolère par que l'on critique le capitaine. Au quatrième jour, Masayuki va dans le CIC pour se préparer à un gros temps. Soudain, les autres navires disparaissent des écrans et le contact est rompu. Après que la foudre soit tombée sans faire de dégâts, une quarantaine de navires surgissent d'un coup sur l'écran. A la surprise générale, celui qui arrive droit sur eux est le Yamato, cuirassé coulé durant la guerre du pacifique. Kadomatsu opère alors une manoeuvre de fuite entre les navires inconnus, évitant leurs tentatives de blocage. Au calme, tous essaient de comprendre et Yanagi, passionné par les guerres du passé, explique qu'il a reconnu le déploiement de la bataille de Midway, en juin 1942. Kikuchi fait remarquer que la lune est passée de pleine à une demi-lune en un jour, ce qui signifierait que ce sont eux qui ont changé d'époque. Umezu choisit de maintenir le cap mais quelques heures plus tard, un dauntless américain en flammes passe près de leur navire. Les radars montrent les navires en train de livrer bataille au loin. Kôhei souhaite intervenir mais Masayuki lui rappelle l'effet papillon que cela peut avoir. Yôsuke, lui, garde comme priorité la sécurité des membres du Mirai. Au vu des circonstances, Umezu choisit de faire demi-tour. Une fois la nuit tombée, ils repèrent un zéro à la dérive et Kadomatsu va voir s'il y a un survivant. Kikuchi ne veut pas qu'il intervienne et espère que les passagers de l'avion sont morts. Mais son ami sauve un homme qu'ils vont devoir confiner le temps de son rétablissement. Mais peu après, le blessé s'échappe de l'infirmerie du lieutenant Momoi. Yôsuke et Kôhei vont à sa recherche, tandis que Masayuki va au CIC. Ils arrêtent le navire à l'endroit où ils ont changé d'époque, mais rien ne se passe. Des membres d'équipage commencent à accuser la présence de leur invité, le capitaine Takumi Kusaka, et lui révèlent venir du futur. L'homme semble compréhensif mais ils n'ont pas le temps de poursuivre la discussion car ils sont attaqués par des torpilles. Le Mirai parvient à les éviter mais le lieutenant Yonekura déclenche le lancement d'un missile sans autorisation. Kikuchi le vire du CIC et demande l'autorisation de destruction de l'asroc. Après avoir esquivé d'autres torpilles, Yôsuke demande d'attendre. Il ordonne l'explosion une fois le missile à proximité du sous-marin, l'immobilisant pour un moment. Ensuite, dans le hangar à hélicoptères, Momoi dit à Oguri, Kikuchi et Kadomatsu que Kusaka a tout vu. Pour Yôsuke, la présence de cet homme relève de sa responsabilité et il va donc à l'infirmerie pour lui parler...
Volume 2
L'umitori est envoyé à Ogasawara pour vérifier si le port de Yokosuka est celui de 1942, ou bien celui du début du 21ème siècle. Kikuchi suit cette mission depuis le CIC, où les images sont retransmises en direct, en compagnie du capitaine Umezu. Ce dernier a bien conscience des risques pris lors de cette opération, mais veut savoir avant d'arriver sur place. Malheureusement, le port est celui de la seconde guerre mondiale. De plus, l'appareil est repéré par 2 avions nippons. Masayuki ordonne le repli immédiat et Yôsuke leur interdit d'ouvrir le feu. Mais Kôhei n'est pas d'accord car c'est trop dangereux. Cependant, le copilote, le sous-lieutenant Mori, est touché. Kusaka, qui a appris toute la vérité dans la salle des archives, leur conseille de toucher les flotteurs pour faire perdre la stabilité des zéros. Satake s'exécute et peut ensuite retrouner sur le Mirai. Mais Mori ne survit pas. Ensuite, en salle de réunion, Kusaka explique qu'ils vont cacher le croiseur dans les îles Anambas avant de se diriger vers Singapour pour trouver du kérosène nécessaire au ravitaillement. Kikuchi continue de se méfier de ce japonais de l'empire et ne le cache pas. Après des funérailles en mer, Umezu confie une arme à Kadomatsu qui va accompagner Kusaka. Après le départ du duo, Masayuki demande au capitaine pourquoi il n'a pas été choisi pour aller avec leur invité. Umezu explique qu'il a trop de sang froid, et qu'Oguri est au contraire trop gentil. Hors, Kadomatsu n'a pas encore arrêté son jugement sur Kusaka, ce qui peut aider à connaître les véritables intentions de cet homme. Après une dizaine de jours, seul un bateau de pêcheurs locaux passe près du Mirai, et Masayuki est d'avis d'augmenter d'un cran le niveau d'alerte. Umezu, lui, continue de vouloir faire confiance au succès de son second. On ne voit plus Kikuchi par la suite dans ce tome.
Volume 3
Le jour prévu, un navire s'approche des îles Anambas mais il n'envoie pas de message. Masayuki et les autres sont inquiets de ce silence, et comme convenu, ils enverront un télégramme si le navire entre dans un périmètre de 20 miles du Mirai. Ils reçoivent ensuite une réponse qui dit "temps ensoleillé avec passages nuageux", ce qui veut dire que Yôsuke a réussi, mais qu'il y a des éléments perturbateurs. Ils se préparent à se battre, et Umezu ordonne de viser le bateau cargo avec le canon principal, ce que fait Kikuchi. L'abordage se fait sans problèmes, ainsi que le ravitaillement. L'ancien subalterne de Kusaka, le lieutenant Kazuma Tsuda, monte à bord du croiseur et reçoit une visite guidée du bâtiment. Ensuite, Umezu annonce à tout l'équipage qu'ils vont aller à Guadalcanal pour empêcher la bataille qui doit avoir lieu là-bas contre les marines américains, et qui, selon l'histoire, devraient causer de lourdes pertes. Le lendemain, En présence notamment de Kusaka et de Tsuda, Masayuki explique le plan qui consiste à attaquer le convoi de ravitaillement pour forcer les américains à se retirer. Il estime les pertes à 300. Cependant, Kusaka trouve ce plan trop naïf. Il demande au Mirai de gagner du temps, pendant qu'il ira à Truk afin de convaincre l'amiral Yamamoto pour que ce soit les japonais qui se retirent de Guadalcanal. Après acceptation du plan, Kusaka décolle avec Satake, tandis que Kadomatsu dit à Kikuchi être étonné que celui-ci soit d'accord d'intervenir. Masayuki ne peut rester inactif mais il s'inquiète des conséquences à long terme. Yôsuke lui répond alors qu'il veut juste limiter le plus possible le nombre de victimes de cette guerre. Plus tard, une équipe de 4 hommes, comprenant Kadomatsu et Oguri, est envoyé sur l'île de Guadalcanal pour pouvoir diriger les missiles du Mirai en l'absence de satellites, et ce avant les bombardements américains car ensuite, leurs avions seront présents dans la zone. Pendant ce temps, Kikuchi va voir Tsuda, resté sur le Mirai, qui ne quitte plus sa chambre. Masayuki sent que le lieutenant lui cache quelque chose et c'est alors que la flotte japonaise apparaît sur les écrans...
Volume 4
Le CIC signale à Masayuki un affrontement entre japonais et américains. C'est alors que le chef canonier se rend compte que les japonais et Kusaka n'ont jamais eu l'intention de renoncer à Guadalcanal. Kikuchi retourne rapidement au CIC pour informer Yôsuke de la situation. Les membres du Mirai décident de continuer leur opération en poussant donc les américains à abandonner l'île. Par la suite, comme dans l'histoire, la flotte de Mikawa se retire, laissant les américains débarquer. Une fois le guidage de l'équipe de Kadomatsu en place, et une menace envoyée aux américains, Masayuki fait lancer un missile sur le ravitaillement en farine des marines. Pourtant, juste après, le chef Ôme signale l'apparition d'une nouvelle flotte, dont la présence n'est pas dans l'histoire. Umezu fait décoller le SH60J pour l'identifier. Alors qu'ils se rendent compt qu'il s'agit du Yamato en tête, l'équipage du Mirai reçoit un message de Kusaka leur suggérant d'éloigner l'équipe sur place car ils vont faire feu sur les américains pour les éliminer. Kikuchi en informe Kadomatsu puis Kusaka entre en contact avec le capitaine en second grâce à la radio de l'umitori qui se trouve à bord du Yamato. A la fin de la discussion entre Kusaka et Kadomatsu, ce dernier demande au Mirai d'utiliser toute ses forces pour contrer le Yamato car celui-ci va bien tirer comme prévenu. C'est ainsi que les missiles du croiseur interceptent tous les obus du cuirassé. Ensuite, Masayuki s'inquiète du silence de la flotte combinée. Umezu, quant à lui, dit connaître la personnalité de Yamamoto et pense que le dialogue est la meilleure solution. Il contacte l'amiral en lui demandant de se replier, en échange de leur aide pour évacuer les soldats japonais encore sur l'île. Yamamoto accepte s'il peut laisser 2 destroyers. Umezu peut alors ordonner le retour de Kadomatsu et de ses hommes. Kikuchi, qui a laissé son capitaine agir, n'apparaît plus ensuite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Capitaine de corvette Kôhei Oguri
Kôhei est le chef navigateur du Mirai, un croiseur de la force maritime d'autodéfense japonaise. Au départ de son navire en juin des années 2000, pour une mission de protection des civils en Equateur, pays en guerre, Oguri et tous les membres d'équipage saluent la foule du port de Yokosuka. Lors d'un exercice en mer, le premier maître Yanagi oublie de simuler une blessure, et le capitaine le frappe à l'arrière du casque, ce qui fait perdre connaissance au marin. Le soir même, lors du repas des officiers, le commandant en second du navire, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, qui est aussi son ami, le lui repproche un peu. Mais quand le capitaine Masayuki Kikuchi, le chef canonnier, dit que le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, n'exalte pas les hommes, Yôsuke dit aussi qu'il refuse qu'on critique le capitaine. Au quatrième jour de mer, un gros temps se prépare et soudain, un éclair s'abat sur le Mirai. Juste après, de la neige se met à tomber, puis leur navire se trouve face au Yamato, un cuirassé coulé lors de la guerre du pacifique. Par signaux lumineux, ce cuirassé leur ordonne de stopper les machines mais Umezu préfère faire une manoeuvre de fuite. Le Mirai slalome entre plusieurs bâtiments de guerre puis, une fois au calme, plusieurs hommes discutent sur le pont pour savoir ce que c'était. Ils demandent l'avis de Yanagi, passionné des guerres du passé, qui leur révèle avoir reconnu le déploiement de la bataille de Midway. En leur montrant la lune qui est passée de pleine à une demi-lune en un jour, Masayuki leur fait comprendre que ce sont eux qui ont été transportés à cette époque, et pas le contraire. Un peu plus tard, ils voient un avion américain exploser près de leur navire, et observent la bataille au loin. Oguri veut intervenir mais Kikuchi lui rappelle l'effet papillon. Pour Kadomatsu, la priorité est la sécurité de leur équipage. Umezu décide alors de retourner à Yokosuka. Durant la nuit, voyant un biplace japonais dériver sur l'eau, Yôsuke choisit de sauver son passager encore vivant. Durant les 2 mois de sa convalescence, il sera cofniner à un petit espace, mais Kôhei veut tout lui dire. Cependant, l'homme s'échappe de l'infirmerie, et ils le retrouvent sur le pont extérieur. Celui-ci se présente comme étant le capitaine Takumi Kusaka, et dans le même temps, le Mirai s'arrête là où ses passagers ont changé d'époque. Comme rien ne se passe, certains pensent que c'est à cause de la présence de leur invité, mais celui-ci ne semble pas très choqué en apprenant la vérité. Leur discussion est interrompue par une attaque de torpilles venant d'un sous-marin. Le Mirai démarre et parvient à les éviter de justesse. Alors que 4 autres torpilles sont tirées, un membre du Mirai lance un asroc sans autorisation. A l'extérieur, Oguri observe la nouvelle esquive de leur navire avant que l'asroc ne soit détruit près du sous-marin, l'immobilisant pour un bon moment. Une fois à l'écart, Kôhei, Yôsuke et Masayuki discutent dans le hangar à hélicoptère avec le lieutenant Momoi de l'infirmerie, qui leur raconte que Kusaka a tout vu. Kikuchi le trouve dangereux parce c'est un officier des communications, tandis qu'Oguri pense au ravitaillement. Finalement, Kadomatsu, qui estime que c'est sa responsabilité, se dirige vers l'infirmerie...
Volume 2
A l'approche de Yokosuka, l'umitori est envoyé pour savoir s'ils sont toujours en 1942, ou s'ils sont de reour à leur époque. Non seulement, ils sont toujours en pleine guerre du pacifique, mais en plus, satake et son copilote sont repérés. Ils tentent de fuir mais Yanagi explique que les 2 avions qui les suivent sont des appareils de combat de type 2 avec flotteurs. Kôhei se rue donc dans le CIC pour demander ce qu'ils attendent pour autoriser l'umitori à ouvrir le feu. Il se fâche même avec Masayuki et Yôsuke. Mais après que le sous-lieutenant ait été touché, Kusaka, qui a eu accès à la salle des archives et a tout appris sur la future défaite japonaise, leur suggère de tirer sur les flotteurs pour rompre la stabilité des appareils. Oguri s'énerve contre lui car il ne veut pas faire confiance à quelqu'un qui trahit les siens. Mais Kadomatsu autorise la riposte et l'umitori peut ainsi retourner sur le Mirai. Mori est malheureusement décédé et en salle de réunion, Kusaka explique que pour leur ravitaillement, ils doivent camoufler le croiseur dans les îles Anambas, pour ensuite le laisser aller à Singapour pour y trouver du kérosène, accompagné si nécessaire. Après les funérailles de Mori, Umezu confie une arme à son second qui va être celui qui va partir pour 2 semaines avec Kusaka. Le navire est caché à l'endroit prévu, puis le duo s'en va. Quelques jours plus tard, seuls des pêcheurs locaux se sont approché du Mirai. Kikuchi est d'avis d'augmenter le niveau d'alerte mais pour Oguri, ce ne sont que de simples pêcheurs et il n'est pas nécessaire d'en faire trop. Oguri n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 3
Après 2 semaines à attendre, un navire se dirige finalement vers le Mirai. Celui-ci n'a pourtant pas encore envoyé de message et si il pénètre dans le périmètre des 20 miles du croiseur, les membres du Mirai devront envoyer un télégramme comme cela a été prévu. Ils reçoivent alors une réponse codée qui leur fait comprendre que Yôsuke a réussi, mais qu'il y a de nouveaux intervenants. Ils se préparent à une eventuelle attaque et quand le cargo arrive, Kôhei voit son ami et Kusaka, mais aussi un autre officier japonais. Le navire approche et l'abordage se fait finalement sans incident. Kadomatsu monte à bord et Oguri l'envoie chez Umezu pour son rapport de mission. Ensuite, Ce dernier autorise l'officier, le lieutenant Kazuma Tsuda, à venir sur le Mirai, et c'est Kôhei qui lui fait une visite guidée des lieux. Mais l'homme n'ose pas entrer dans la salle des archives. Après le ravitaillement, Umezu annonce que le Mirai va bientôt quitter ces lieux pour tenter d'éviter le rude affrontement entre japonais et américains à Guadalcanal, où beaucoup sont morts selon les livres d'histoire. Le soir même, Kôhei se rend sur le cargo pour rencontrer les japonais de l'époque. Il est suivi par Satake qui veut d'abord l'en empêcher puis l'accompagne par curiosité. Ils rencontrent le major Kawamoto, originaire d'Hiroshima, puis boivent tous ensembles et chantent des chansons durant une bonne partie de la nuit. Le lendemain, en réunion avec Kusaka et Tsuda, Kikuchi expose la stratégie du Mirai qui va tenter de pousser les américains à la retraite en attaquant leur convoi de ravitaillement. Kusaka trouve le plan trop optimiste et leur demande de seulement gagner du temps, tandis qu'il ira convaincre l'amiral Yamamoto de se retirer de Guadalcanal. Ensuite, le croiseur quitte les îles Anambas et l'umitori décolle pour emporter Kusaka à Truk, alors que son subalterne reste à bord. Ensuite, en compagnie de Kadomatsu, Yanagi, et du maître Enomoto, Oguri débarque sur l'île de Guadalcanal afin que cette équipe puisse guider les missiles du Mirai, les satellites n'étant plus là pour faire ce travail. Pour Yôsuke, leurs 4 vies ont priorité sur les autres. Ils creusent alors un trou pour se protéger des bombardements américains du lendemain. Quand ceux-ci se produisent, le groupe prend son mal en patience et attend que la tempête passe...
Volume 4
Alors qu'ils se préparent à bouger à nouveau, l'équipe de Kadomatsu apprend que la flotte de Mikawa est apparue et qu'elle a attaqué les navires américains en patrouille, comme cela s'est déroulé dans l'histoire. Kusaka n'aurait pas réussi à convaincre l'état-major, ou il aurait changé d'avis et voudrait changer l'issue de la guerre. Pourtant, pour le petit groupe, cela ne change rien et ils vont continuer l'opération. Arrivés près du point de débarquement des marines, ils visent la farine avec un laser pour guider le missile du Mirai. Celui-ci touche au but et les américains se mettent à s'agiter. Mais Kikuchi leur apprend l'apparition de la flotte combinée, Yamato en tête. Kusaka a aussi envoyé un message suggérant aux homme sur l'île de s'éloigner des marines car ils vont les exterminer. Prenant connaissance de la puissance de feu du Yamato, Kadomatsu souhaite parler à Kikuchi et Umezu. Cependant, Kusaka, en utilisant la radio de l'umitori qui est encore sur le Yamato, intervient et essaie de convaincre le capitaine en second de l'aider à bâtir un nouveau Japon, pas celui qui a connu la défaite, mais plutôt celui qui a obtenu une pacification glorieuse et qu'il nomme Zipang. Tandis que Kôhei tente de le convaincre de se mettre à l'abri, Yôsuke menace de couler le cuirassé. Et quand il voit que son ami ne vient pas dans la grotte, Oguri essaie d'aller le persuader mais Kadomatsu ne bouge pas. Finalement, les obus du Yamato sont interceptés et tout le monde est intact. Ensuite, Umezu négocie un retrait de la flotte combinée avec Yamamoto et y parvient. L'équipe sur Guadalcanal peut donc rejoindre l'hélicoptère qui les attend. Mais en montant une colline, Yanagi fait une chute. Quand ils entendent des coups de feu, ses collègues foncent à son secours et lancent une grenade éclairante. Kôhei en profite pour tirer sur les américains mais il se fait toucher à l'épaule. Yôsuke tue les derniers marines puis ils constatent que Yanagi a été touché à l'abdomen. Ils retournent sur le Mirai où ils sont soigné par Momoi. Kadomatsu dort toute une journée, éprouvé, et à son réveil, Oguri, toujours dans l'infirmerie, lui dit que le capitaine souhaite le voir en ce qui concerne l'évacuation des japonais de l'île. C'est la dernière apparition de Kôhei dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Premier maître Yanagi
Ce soldat de la force maritime d'autodéfense japonaise travaille sur le Mirai, sous les ordres du chef navigateur, le capitaine Kôhei Oguri. Leur navire, ainsi que 3 autres bâtiments japonais, se rendent en Amérique du sud pour venir en aide à la population civile dans un pays en guerre. Mais ils doivent d'abord se diriger vers Hawaï pour y retrouver l'armée américaine. Au sud des côtes de Torishima, le navire fait un exercice durant lequel Yanagi est censé être blessé. Comme il ne réagit pas, Oguri le frappe à l'arrière de son casque et le premier maître s'évanouit. Au cours du quatrième jour, une tempête s'annonce et après qu'un éclair se soit abattu sur le navire, de la neige se met à tomber. Puis ils se trouvent face à un immense navire que Yanagi, passionné par les guerres de l'histoire, reconnaît comme étant le Yamato, qui a coulé durant la seconde guerre mondiale. Le premier maître semble avoir peur et s'accroche pendant que le Mirai fait des manoeuvres d'évitements entre plusieurs navires de guerre. Une fois au calme, il est appelé sur le pont et confirme que le déploiement de cette flotte est celle de la bataille de Midway, le 5 juin 1942. Il donne des détails sur les navires et le capitaine Masayuki Kikuchi, chef canonnier, pense que le Mirai se retrouve en pleine guerre du pacifique car la lune est passé de pleine à une demi-lune. Quelques heures plus tard, ils voient un dauntless américain s'écraser en mer. Yanagi est légèrement blessé au visage par un débris de l'explosion et va à l'infirmerie. La, il explique au lieutenant Momoi le déroulement de la bataille, tel que dans les livres d'histoire. Ensuite, le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, décide de faire demi-tour. Le soir même, en arrivant près d'un zéro abîmé en mer, le commandant en second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, décide de sauver la vie du passager, encore en vie. Un peu plus tard, le navire s'arrête là où ils ont changé d'époque, mais rien ne se produit. Certains membres d'équipage accusent la présence de leur invité, le capitaine Takumi Kusaka. Mais la discussion est interrompue par une attaque de torpilles venant d'un sous-marin. Le Mirai démarre et esquive de justesse les torpilles, puis quelqu'un du CIC tire des missiles sans autorisation. Le premier maître reconnaît les prochaine torpilles comme étant américaines, mais leur navire esquive une nouvelle fois. Le missile, lui, explose près du sous-marin, et l'immobilise pour un moment. Le Mirai, lui, s'en va et Yanagi n'apparaît plus dans ce tome.
Volume 2
Pour vérifier que le Mirai est toujours en 1942, ils envoient l'umitori à Ogasawara pour constater l'agencement du port. Et la conclusion est qu'ils sont toujours en pleine seconde guerre mondiale. De plus, le lieutenant Satake et son copilote, le sous-lieutenant Mori, sont repérés par 2 appareils japonais. Yanagi comprend tout de suite qu'il n' s'agit pas d'avions de patrouille, mais d'engins de combat de type 2 avec flotteurs. Dès qu'il en est informé, Oguri fonce vers le CIC. Mais Mori meurt dans l'affrontement et un peu plus tard, ses funérailles en mer ont lieu en présence de quasiment tout l'équipage. Ensuite, le navire part se cacher dans les îles Anambas. Pour le chef navigateur, il ne leur manque que quelques filles pour tuer le temps. Mais Yanagi lui répond qu'il ose encore parler de filles avec seulement 600 tonnes de carburant et des restrictions d'électricité. C'est la dernière apparition de Yanagi dans ce tome.
Volume 3
Après 2 semaines d'absence pour aller chercher le ravitaillement, Kadomatsu et Kusaka sont de retour dans les îles Anambas. Mais ils sont accompagnés par un autre officier et Umezu, prudent, dit à Yanagi de transmettre au CIC de diriger le canon principal vers le navire cargo en cas d'attaque de leur part. L'abordage et le ravitaillement se font finalement sans le moindre incident et un peu plus tard, Umezu annonce que le Mirai va se diriger vers l'île de Guadalcanal pour empêcher un affrontement sanglant entre japonais et américains qui, selon l'histoire, doit bientôt avoir lieu. Yanagi semble agréablement surpris par cette nouvelle, alors qu'il est en train de prier. Ensuite, alors que Kusaka est parti avec l'umitori pour tenter de convaincre l'amiral Yamamoto de se retirer de Guadalcanal, une équipe de 4 personnes, comprenant Yanagi, mais aussi Kadomatsu, Oguri et le maître Enomoto, est envoyé sur l'île afin de pouvoir diriger les missiles du croiseur sur le ravitaillement américain. En effet, sans satellite, ils doivent avoir quelqu'un sur place pour utiliser un pointeur. Après avoir débarqué, Kadomatsu rappelle qu'il vont devoir creuser un trou pour se protéger des bombardements américains, mais aussi que leurs 4 vies ont priorité sur toutes les autres présentes sur l'île durant l'opération. Le lendemain matin, alors que les bombes pleuvent, Enomoto, Yanagi et Oguri parlent pour se rassurer...
Volume 4
Après le bombardement, et alors qu'ils se dirigent vers la plage où vont débarquer les marines, le groupe apprend que la flotte de Mikawa a attaqué les américains, comme dans l'histoire. Mais sachant que l'aviation US n'est pas là, ils pourraient se mettre à attaquer le convoi de ravitaillement américain. Mais l'équipe va continuer sa mission. Ils visent la farine des marines pour guider le missile du Mirai qui touche sa cible sans faire de victimes. Le groupe voit les américains en train de s'agiter et espère qu'ils vont se retirer de l'île. Mais le Mirai leur signale que le Yamato, avec Kusaka à son bord, est en approche et qu'il s'apprête à tirer sur les américains. Selon Yanagi, aucun des marines sur la plage ne survivrait à un tel assaut. Kadomatsu veut parler à Kikuchi et Umezu mais il est interrompu par Kusaka qui lui parle depuis l'umitori qui est à bord du Yamato. Celui-ci ne veut pas d'un Japon qui a subi la défaite mais parle plutôt d'un Japon qui pourrait obtenir une pacification glorieuse, Zipang, grâce à la technologie du Mirai et à leur connaissances de l'histoire. Mais Kadomatsu ne veut pas se mettre à l'abri comme les autres et menace de couler le Yamato si ils tirent. Une fois la communication coupée, Kadomatsu demande au Mirai d'intercepter les obus du cuirassé. Pendant que les 3 autres sont dans une grotte, le capitaine en second reste à découvert. Finalement, les tirs du Yamato ne blessent personne et la flotte combinée, après négociations avec Umezu, se retire. L'équipe peut donc rejoindre l'hélicoptère qui vient les récupérer. Cependant, en montant une colline abrupte, Yanagi chute et se retrouve face à des américains. Le japonais panique sous la menace et ouvre le feu. Les marines ripostent et les coéquipiers de Yanagi lui viennent en aide. Tous les hommes de l'unité américaine sont tués, tandis que Yanagi est touché à l'abdomen, Oguri à l'épaule, et Kadomatsu fort secoué après un corps à corps. De retour au Mirai, Momoi soigne Yanagi et le met sous calmants pour qu'il puisse se reposer. On ne verra plus Yanagi ensuite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Volume 1
Cet homme fait partie des membres d'équipage du Mirai, un croiseur de la force maritime d'autodéfense japonaise du début du 21ème siècle qui part en juin du port de Yokosuka pour une opération en Amérique du sud. Pour cela, le Mirai est aussi accompagné de 3 autres navires, qui se dirigent tous vers Hawaï pour y rejoindre l'armée américaine. Une fois en mer, un exercice a lieu à bord. Fujiki et la deuxième section à laquelle il appartient doivent simuler une infiltration d'eau et faire des travaux d'imperméabilisation. Durant la manoeuvre, Sans doute à cause de la précipitation, Fujiki se prend un méchant coup sur la main à cause d'une poutre. C'est la seule apparition de Fujiki dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Katagiri
Katagiri est un journaliste photographe et le seul civil à bord du Mirai, un croiseur japonais des années 2000, faisant partie de la force maritime d'autodéfense, et envoyé en mission en Equateur en même temps que 3 autres navires nippons. Ils doivent rejoindre l'armée américaine à Hawaï avant de continuer vers l'Amérique du sud. Un soir, dans le mess des officiers, il photographie les capitaines Yôsuke Kadomatsu, Kôhei Oguri et Masayuki Kikuchi, respectivement commandant en second, chef navigateur et chef canonnier. Katagiri souhaite interviewer le premier d'entre eux, mais l'intéressé veut d'abord terminer de manger. Dans sa cabine, Kadomatsu révèle avoir juste suivi son père dans les forces d'autodéfense. Mais quand le journaliste demande si l'équipage est prêt à aller au front, le capitaine lui répond en lui demandant si il a déjà tué quelqu'un. En effet, à la différence de Katagiri, si on leur en donne l'ordre, il devront agir. Puis, le photographe interroge Yôsuke sur le rôle du second du navire. Au quatrième jour de mer, une tempête s'annonce et le journaliste, dans sa cabine, tombe à la renverse, faisant chuter aussi toutes ses péllicules. Il se rend à l'extérieur et des événements bizarres ont lieu, comme de la neige qui se met à tomber. Puis, une flotte apparaît soudainement, et Katagiri photographie le cuirassé géant qui passe près du Mirai et qui ressemble au Yamato, coulé durant la seconde guerre mondiale. Quelques heures plus tard,après le lever du soleil, le commandant du croiseur, le capitaine Saburô Umezu, annonce qu'ils ont voyagé dans le temps et se retrouvent le jour de la bataille de Midway, le 5 juin 1942. La main du journaliste tremble en entendant cela. Le soir, Kadomatsu sauve le passager d'un zéro sur le point de sombrer, et le ramène à bord. Katagiri prend des photos du sauvetage puis va à l'infirmerie où il essaie de faire croire au lieutenant Momoi qu'il a le mal de mer et a besoin d'aspirine. Mais la femme ne se laisse pas faire et envoie le journaliste ailleurs. Le soir même, le Mirai est attaqué par un sous-marin américain et le blessé, le capitaine Takumi Kusaka, observe toute la scène depuis le pont extérieur. Le sous-marin est juste endommagé par le croiseur qui s'en va ensuite vers des eaux plus calmes. Katagiri croise Kadomatsu dans un couloir et lui dit avoir été impressionné. Mais il espère qu'il sera prévenu la prochaine fois qu'un asroc sera lancé. On ne voit plus le photographe par la suite dans ce tome.
Volume 3
Le Mirai a envoyé l'umitori pour vérifier s'ils sont bien en 1942 et le sous-lieutenant Mori est décédé durant l'opération. Ensuite, Kusaka propose d'aller chercher le carburant et le reste du ravitaillement à Singapour. Il est accompagné pour cela par Kadomatsu. A leur retour 2 semaines plus tard, le lieutenant Kazuma Tsuda, ancien subalterne de Kusaka, est aussi avec eux, ce qui fait que la marine impériale va être maintenant au courant de l'existence du croiseur. Après le ravitaillement, Umezu annonce que le Mirai va maintenant se diriger vers Guadalcanal pour tenter d'éviter le bain de sang qui doit avoir lieu selon l'histoire entre japonais et américains. Katagiri est plutôt surpris par cette déclaration, lui qui est occupé avec ses appareils photos. C'est la seule apparition du journaliste dans ce tome.
Volume 4
Une équipe de 4 hommes, commandée par Kadomatsu, est envoyé sur l'île de Guadalcanal pour pouvoir guider le missile vers le ravitaillement de farine des américains, et ce afin de les forcer à quitter l'île. Mais la flotte combinée, dirigée par le Yamato, apparaît sur les écrans du Mirai, ce qui ne correspond pas à l'histoire. Les membres du croiseur comprennent que Kusaka ne les a pas convaincu de se retirer mais plutôt de venir massacrer les marines américains. Les membres du Mirai ne veulent pas ses laisser faire et refusent de rapatrier leur équipe sur l'île. Le Yamato tire alors des obus en direction du croiseur. Juste après, le capitaine Umezu annonce à son équipage que leurs missiles standard ont permis d'intercepter les obus du cuirassé, et que le groupe de Kadomatsu est indemne. Katagiri semble écouter avec grand intérêt, mélangé à de la crainte. La flotte impériale finit par se retirer et le SH60J peut aller récupérer les 4 hommes. Cependant, ceux-ci affrontent et tuent plusieurs américains. Le journaliste vient alors photographier le capitaine en second à sa sortie de l'infirmerie, lui qui a combattu au corps à corps. Katagiri veut aussi connaître ses sensations face à l'ennemi. Mais pourtant, Kadomatsu ne considère pas les américains comme des ennemis. Comme la bataille de Guadalcanal est un grand événement de l'histoire, le journaliste demande à pouvoir les accompagner la prochaine fois qu'ils iront à terre. Pourtant, le capitaine en second ne répond pas et se dirige vers la salle stratégique. Le photographe le trouve bien trop sérieux et on ne le voit plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Chef Ôme
Ce militaire de la force maritime d'autodéfense japonaise travaille à bord du Mirai, un croiseur des années 2000, envoyé en Equateur avec 3 autres navires. Ôme bosse dans le CIC, sous les ordres du capitaine Masayuki Kikuchi, le chef canonnier. Alors qu'ils font route vers Hawaï pour y retrouver les forces américaines, les 3 autres navires disparaissent des écrans et les communications sont rompues. Quelques instants plus tard, Ôme s'aperçoit sur son écran que tout d'un coup, le Mirai se retrouve au milieu d'une flotte de plus de 40 bâtiments en formation. Ceux-ci ne répondent pas aux appels du croiseur et lorsqu'ils croisent l'un d'eux, ils reconnaissent le Yamato, le cuirassé coulé durant la guerre du pacifique. Après avoir échappé à cette flotte, le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, tient une réunion sur la passerelle durant laquelle ils parviennent à la conclusion qu'ils ont peut-être changé d'époque, parce que la lune est passée de pleine à une demi-lune en un seul jour. Quelques heures plus tard, Ôme détecte une appareil inconnu en descente, à une vitesse de 100 km/h. Il finit par reconnaître un "Douglas SBD Dauntless" américain, qui explose près du croiseur. Le chef Ôme détecte ensuite une vingtaine de navires bougeant en cercles, et environ 100 appareils volants. Il s'agit de la bataille de Midway du 5 juin 1942. Avant de continuer, le commandant en second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, ordonne une surveillance maximale sur tous les radars. Par la suite, Kadomatsu sauve le passager d'un zéro à la dérive et quand celui-ci se rend seul sur le pont extérieur, une discussion s'engage avec une partie de l'équipage. Mais Ôme constate un tir de torpilles à bâbord à 3200 mètres. Des parasites ont perturbé les radars, mais le navire parvient à esquiver les torpilles. Mais le sous-marin qui les suit à 10 mètres de profondeur en lance 4 autres. Mais Ôme signale le lancement d'un de leur asroc. Comprenant qu'il s'agit du lieutenant Yonekura, Kikuchi le vire du CIC et le Mirai évite une nouvelle fois les torpilles. Kadomatsu ordonne la destruction du missile près du sous-marin et ensuite, Ôme entend le bruit de l'évacuation d'air pressurisé, ce qui signifie une émersion. Rassuré, le croiseur peut continuer sa route et on ne voit plus Ôme par la suite dans ce tome.
Volume 2
L'umitori est envoyé à Ogasawara pour vérifier si ils sont toujours en 1942, ou si ils sont retourné à leur époque, et Ôme suit l'opération sur son écran. Dans une baie, ils aperçoivent une forme et veulent vérifier s'il s'agit de navires. Mais ce sont des zéros, ce qui confirme qu'ils sont encore en pleine guerre du pacifique. Juste après, Le lieutenant Satake et le sous-lieutenant Mori sont pris en chasse par 2 appareils japonais. Durant un assaut, Mori est touché, et les images n'arrivent plus au Mirai. C'est alors que le capitaine Takumi Kusaka, l'officier de le marine impériale sauvé par Kadomatsu, leur suggère de viser les flotteurs pour déstabiliser les 2 chasseurs. Satake suit ce conseil et se débarrasse de ses poursuivants, mais il ne peut déjà plus sauver Mori. Plus tard, des funérailles ont lieu, puis le croiseur part se cacher dans les îles Anambas. De là, Kusaka part avec Kadomatsu pour se procurer le ravitaillement nécessaire à Singapour. Après une dizaine de jours, un matin, un navire de simples pêcheurs s'approche du Mirai puis s'en va. Le soir même, selon Ôme, cette barque ne s'est plus montré depuis. On ne voit plus Ôme ensuite dans ce tome.
Volume 3
Deux semaines après le départ de Kusaka et Kadomatsu, Ôme repère un navire qui vient dans leur direction avec une vitesse constante, mais qui ne semble pas être un navire de guerre. Dans une heure, il entrera dans leur périmètre des 20 miles, et ils enverront un télégramme si celui-ci ne se manifeste pas avant. A ce moment, Ôme enregistre une réponse qui dit : "La cérémonie d'ouverture des jeux olympiques de Tokyo, Temps ensoleillé avec passages nuageux", ce qui veut dire que des éléments imprévus pourraient venir perturber le ravitaillement. Mais malgré la présence d'un ancien subalterne de Kusaka, le lieutenant Kazuma Tsuda, le ravitaillement se déroule parfaitement. Plus tard, alors qu'Ôme est en train de manger à la cantine, Umezu annonce à son équipage qu'ils vont se rendre à Guadalcanal pour faire en sorte que la terrible bataille qui doit avoir lieu là-bas fasse le moins de victimes possible. Le lendemain, le Mirai quitte les îles Anambas pour faire route vers le sud-est. Puis Kusaka s'en va avec Satake pour tenter de convaincre l'amiral Yamamoto de se retirer de Guadalcanal. Alors qu'ils sont bientôt sur place, Ôme repère la flotte de débarquement américaine sur son radar, comme dans l'histoire, tandis que le SH60J, l'autre hélicoptère, est allé déposer 4 hommes, Kadomatsu, Oguri, Yanagi et Enomoto, sur l'île afin qu'ils puissent guider les missiles du Mirai depuis là-bas. Le lendemain matin, le bombardement américain a lieu comme prévu. Puis Kikuchi va voir Tsuda, laisse sur le croiseur comme preuve de bonne foi par Kusaka, car il reste cloîtré dans sa chambre. Mais soudain, la flotte japonaise apparaît sur les écrans, alors que ce n'était pas prévu...
Volume 4
Comme le chef canonier est toujours avec Tsuda, le CIC lui signale qu'une bataille navale a lieu au nord de l'île, entre la flotte de Mikawa et celle des américains en patrouille. Kikuchi prévient Kadomatsu mais ils décident tous de continuer l'opération. Puis Ôme signale le retrait des navires japonais, comme dans l'histoire. C'est alors que le Mirai envoie un missile sur le ravitaillement en farine des américains pour tenter de les forcer à se retirer de Guadalcanal. Juste après, Ôme constate la présence d'une flotte de 12 navires qui s'approchent de l'île, ce qui n'apparaît pas dans les manuels d'histoire. Umezu fait envoyer le SH60J pour vérifier de qui il s'agit et les caméras montrent que c'est le Yamato à la tête de cette flotte. Kusaka suggère que l'équipe au sol de Kadomatsu s'éloigne des forces américaines car ils vont les attaquer pour les éliminer. Le Mirai refuse catégoriquement, et quand le Yamato tire ses obus sur le croiseur, celui-ci les intercepte avec ses missiles standard. Umezu annonce alors que le groupe sur l'île est intact. Le Yamato reste en formation et n'envoie aucun message au Mirai durant 3 minutes. Umezu, connaissant le caractère de Yamamoto, négocie avec lui son retrait et la fin des hostilités, contre l'aide du Mirai dans l'évacuation de l'île. C'est la dernière apparition d'Ôme dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Lieutenant Momoi
Il s'agit de l'officier infirmière du Mirai, un croiseur de la force maritime d'autodéfense japonaise qui se retrouve mystérieusement projeté en 1942, le jour de la bataille de Midway. Après avoir croisé quelques heures plus tôt le Yamato et la formation des navires de guerre japonais, le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, fait une annonce sur la radio interne du croiseur pour confirmer que leur priorité est de retrouver les 3 navires qui les accompagnaient. Il compte aussi sur le professionnalisme de chacun pour garder son calme. Ensuite, le premier maître Yanagi, qui a été légèrement blessé par l'explosion d'un dauntless près du Mirai, arrive à l'infirmerie pour se faire soigner. Spécialiste des guerres de l'histoire, il raconte à Momoi comment se déroule la bataille de Midway, débouchant sur une défaite japonaise. Voyant que l'arrivée à Pearl Harbor risque d'être trop dangereux, Umezu choisit de faire demi-tour et de retourner à Yokosuka. Cependant, une fois la nuit tombée, le commandant en second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, sauve un officier qui se trouvait à bord d'un zéro à la dérive. Momoi le soigne et constate 3 côtes cassées, une entorse cervicale et un coup violent sur le front. Sa situation se stabilise, mais le lieutenant l'a placé sous médicaments et préconise le repose total. En faisant son rapport aux officiers du Mirai, Umezu demande à ce que Momoi laisse au blessé la salle individuelle de l'infirmerie, débarrassée de tous les documents qui pourraient indiquer qu'ils viennent du futur. En retournant à l'infirmerie, Momoi croise le jounaliste et photographe Katagiri, seul civil à bord, qui prétexte un mal de mer. Le lieutenant l'envoie ballader puis constate que le blessé est réveillé. La femme se montre évasive, mais dès qu'elle a le dos tourné, son invité s'échappe de l'infirmerie. Elle prévient Kadomatsu et ils finissent par retrouver l'homme sur le pont extérieur. Celui-ci se présente comme étant le capitaine Takumi Kusaka. Le navire s'arrête alors à l'endroit où ils ont changé d'époque, mais rien ne change. Plusieurs membres d'équipage commencent alors à accuser la présence de Kusaka et lui révèlent la vérité, ce qui ne semble pas trop perturber le blessé. Soudain, le Mirai est attaqué par des torpilles. Pendant que les autres se préparent au combat, Momoi invite Kusaka à retourner à l'intérieur. Mais celui-ci souhaite rester pour observer. Le navire esquive 2 salves de torpilles, et lance un asroc qui explose à proximité du sous-marin américain qui les a pris pour cible. Plus tard, dans le hangar à hélicoptère, Kadomatsu discute avec le chef navigateur et le chef canonnier, les capitaines Kôhei Oguri et Masayuki Kikuchi, ainsi que le lieutenant. Pour Masayuki, ils doivent se méfier de cet homme qui est un officier des communications, mais pour Kôhei, il pourrait leur être utile pour le réapprovisionnement. Pour Kadomatsu, cela relève de sa responsabilité puisqu'il l'a sauvé et demande les clés de l'infirmerie à Momoi. Il emmène alors Kusaka sur une chaise roulante, en direction de la salle des archives...
Volume 2
Afin de voir si seulement une partie du globe se retrouve en 1942, ou bien si c'est le Mirai qui a voyagé dans le temps, l'umitori est envoyé à Ogasawara pour une mission de reconaissance. Mais, en plus de confirmer leur présence en pleine seconde guerre mondiale, les 2 pilotes, le lieutenant Satake et le sous-lieutenant Mori, sont attaqué par 2 appareils de l'empire du Japon. Le jeune Mori meurt durant l'affrontement et son corps est installé quelques temps dans l'infirmerie. Là, le capitaine Kusaka vient brûler de l'encens, puis Satake vient s'installer, ne parvenant pas à se pardonner son manque de vigilance. Vient ensuite Kadomatsu qui se blâme lui aussi pour la mort du sous-lieutenant. Momoi laisse les 2 hommes discuter sans intervenir, à part évoquer la venue de Kusaka avant eux. On ne voit plus Momoi par la suite dans ce tome.
Volume 3
Après les funérailles de Mori, Kusaka et Kadomatsu partent pour Singapour afin d'y trouver le ravitaillement nécessaire pour le Mirai et son équipage. Deux semaines plus tard, le duo revient, mais ils ont été repérés par un ancien subalterne de Kusaka, le lieutenant Kazuma Tsuda. Celui-ci est autorisé par Umezu à visiter le croiseur, pendant que le ravitaillement est effectué. C'est Oguri qui lui sert de guide et ils passent notamment devant l'infirmerie. Tsuda est assez étonné de voir une femme à bord d'un navire militaire et Momoi semble rougir légèrement. Une fois le ravitaillement terminé, alors que Momoi est en train de travailler dans son bureau, Umezu déclare que le Mirai va faire route vers Guadalcanal avec pour objectif de sauver un maximum de vies dans les camps japonais et américains, lors de la première bataille des îles Salomon qui, selon les livres d'histoire, a fait de nombreuses victimes. On ne voit plus Momoi par la suite dans ce tome.
Volume 4
Une fois arrivés près de Guadalcanal, le Mirai envoie un groupe de 4 personnes commandé par Kadomatsu pour pouvoir guider les missiles du croiseur sur le ravitaillement en farine des marines américains. Cette manoeuvre a pour buit de faire peur aux américains, tandis que Kusaka doit négocier le retrait des japonais de l'île. Cependant, la flotte du vice-amiral Mikawa attaque bel et bien des navires alliés, puis la flotte combinée se déplace vers Guadalcanal alors que cet événement n'a pas eu lieu dans l'histoire. Le Yamato dirige ses canons sur le Mirai, qui refuse de faire quitter l'île à ses hommes. Ils ne veulent pas non plus que les japonais massacrent les marines américains. Mais après les tirs du Yamato, le Mirai riposte avec des missiles standard qui interceptent les obus du cuirassé. Après cela, Umezu fait une annonce pour dire que l'équipe de Kadomatsu est indemne, annonce qu'écoute Momoi, dans son bureau. Elle se rend ensuite dans la chambre de Tsuda qui s'apprête à s'ouvrir le ventre. Il demande où se trouve le palais impérial car comme le Yamato est maintenant l'ennemi du Mirai, il se considère comme un prisonnier de guerre et se doit de se suicider. Mais il se sent pitoyable car il a peur de mourir. Momoi le rassure en lui disant que c'est courageux de sa part se reconnaître que les hommes ne sont pas infaillibles. Par la suite Umezu négocie avec Yamamoto un retrait de la flotte combinée, puis un hélicopère va chercher Kadomatsu et ses hommes. Ceux-ci ont dû affronter des américains, ce qui fait que Yanagi a été touché à l'abdomen, et Oguri à l'épaule. Kadomatsu, lui, dort une journée entière après un corps à corps. Le lieutenant soigne les blessés à leur retour mais préconise une hospitalisation pour Yanagi. A son réveil, le capitaine en second part voir Umezu en ce qui concerne l'évacuation de l'île, sans avoir reçu sa piqure nutritive de Momoi. celle-ci n'apparaît plus ensuite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 3 : Midway".
- Statut au volume 4 : Vivante.
Lieutenant Satake
Satake est le chef de la section aérienne sur le Mirai, croiseur de la force maritime d'autodéfense du début du 21ème siècle. Ce navire est étrangement projeté dans le temps et se retrouve la veille de la bataille de Midway, le 5 juin 1942. Après avoir croisé le Yamato et la flotte japonaise, le commandant du navire, le capitaine Saburô Umezu, fait une annonce pour expliquer la situation. Puis, ils regardent la bataille qui se déroule au loin et entendent une annonce radio provenant d'Honolulu. Umezu décide alors de retourner à Yokosuka. Alors que certains s'inquiète d'arriver dans un pays en guerre, Satake leur répond qu'il faut y aller pour être sûr, et que de toute façon, le pays entier ne peut pas avoir sombré. Un peu plus tard, le commandant en second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, sauve le passager d'un zéro sur le point de couler. Après lui avoir prodigué les premiers soins, le lieutenant Momoi de l'infirmerie vient faire son rapport devant les "têtes pensantes" du Mirai, dont Satake. Celui-ci n'intervient pas et se contente d'être à l'écoute du chef canonnier, le capitaine Masayuki Kikuchi, qui ne veut pas interférer dans l'histoire, et du chef navigateur, le capitaine Kôhei Oguri, qui veut tout révéler au blessé. Puis, Momoi téléphone depuis l'infirmerie pour avertir que leur invité s'est échappé. Satake n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 2
Satake et son copilote, le sous-lieutenant Mori, sont envoyés à Ogasawara, à bord de l'umitori. Ils doivent vérifier si là-bas, ils sont toujours en 1942. Ils décollent à 6 heures, et ne doivent surtout pas être repérés. Une fois en vol, Satake déclare à Mori que son grand-père, qui va avoir 72 ans, est justement né à Osagawara et a échappé aux bombardements américains en rejoignant le continent à temps. En 1942, il devrait avoir une dizaine d'années. En parvenant à l'île de Chichijima, ils aperçoivent des formes dans une baie, mais se rendent compte qu'il s'agit de zéros. En regardant aux alentours, ils confirment qu'ils sont bien en pleine guerre du pacifique. Mais soudain, 2 appareils japonais débarquent, et prennent l'umitori en chasse. Le lieutenant fait un "bank" pour leur faire comprendre qu'ils sont du même camp, mais les 2 appareils continuent de les suivre. Satake a l'ordre formel de Kadomatsu de ne pas ouvrir le feu, mais les 2 chasseurs ne se gênent pas pour tirer. L'un d'eux, dos au soleil, touche l'umitori, et surtout Mori. Le lieutenant lui demande de répondre à ses appels, mais le jeune homme semble déjà mort. Puis Kadomatsu l'autorise à tirer, mais en ne visant que les flotteurs des 2 appareils, pour leur faire perdre leur stabilité. Avec son engin beaucoup plus manoeuvrable, Satake y arrive sans problèmes. Mais en arrivant au Mirai, il ne peut que constater le décès du sous-lieutenant. Satake se rend auprès du corps qui a été mis dans un sac dans l'infirmerie. Kadomatsu le rejoint, et les 2 hommes se sentent coupables de ce qui est arrivé à Mori, le lieutenant pour son manque de vigilance. Ils apprennent aussi du lieutenant Momoi, l'officier infirmière, que le capitaine Takumi Kusaka, le japonais de l'époque, est venu brûlé de l'encens quand il n'y avait personne. Ensuite, des funérailles en mer ont lieu durant lesquels Umezu remonte le moral des troupes. Satake n'apparaît plus par après dans ce tome.
Volume 3
Après les funérailles, Kusaka et Kadomatsu se rendent à Singapour pour y trouver le ravitaillement nécessaire pour le Mirai. Deux semaines plus tard, ils reviennent près des îles Anambas où le croiseur est resté, mais ils ont été grillés par un ancien subalterne de Kusaka, le lieutenant Kazuma Tsuda. Pourtant, le ravitaillement se passe sans incident. Après cela, Umezu prévient l'équipage que le Mirai va aller à Guadalcanal pour tenter d'y éviter le massacre entre les armées japonaises et américaines qui doivent y avoir lieu selon l'histoire. Le soir même, Satake surprend Oguri, une bouteille de bourbon à la main, qui se rend sur le cargo. Le chef navigateur invite le lieutenant à le suivre, et celui-ci le fait, non sans une certaine appréhension. Ils arrivent dans une salle de repos des soldats et rencontrent le major Kawamoto. Tous ensembles, ils boivent un verre, parlent du futur du Japon et chantent durant une bonne partie de la nuit. Le lendemain, le Mirai quitte sa cachette avec Kusaka et Tsuda à son bord. La décision est prise d'envoyer Kusaka avec l'umitori à Truk, afin qu'il puisse convaincre l'amiral Yamamoto de se retirer de Guadalcanal. C'est Satake qui pilote et rapidement, ils croisent 3 appareils japonais dont l'un fait un "bank". Ils veulent faire atterrir l'hélicoptère sur une piste éloignée mais Kusaka suggère au lieutenant de plutôt atterrir directement sur le Yamato. L'appareil se pose sans problème et c'est Yamamoto en personne qui vient les accueillir. Celui-ci pose quelques questions à propos de l'umitori à Satake qui est tout ému de rencontrer cette grande figure historique. On ne voit plus Satake par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 3 : Midway".
- Statut au volume 4 : Supposé vivant.
A suivre dans le prochain article.
Cronos
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