• Zipang : Personnages (Tomes 17 à 24)

    Voilà la seconde suite de la première page des personnages de Zipang. Attention : ces fiches contiennents des spoilers.

     

    Capitaine de vaisseau Saburô Umezu

    scan 1630Volume 19

    Grâce à un informateur, Umezu et Kisaragi apprennent qu'une société japonaise installée au Mandchoukouo, qui est un gros distributeur d'eau avec filtre pour la métallurgie, envoie des produits qui n'est pas expédié depuis le Japon mais directement du Mandchoukouo. Le chargement devrait arriver à la gare de Nankin, et Saburô se doute qu'Ishiwara a des liens avec cette société, mais qu'il ne se montrera jamais. Pourtant, selon l'informateur, il y a un japonais qui surveille tous les chargements et les déchargements. Une fois seul avec le lieutenant, Umezu explique que le Japon aussi cherchait à obtenir la bombe atomique avec le professeur Yoshio Nishina pour l'armée de terre, et le professeur Arakatsu pour la marine. Seules 3 personnes proches de ces 2 professeurs pourraient fabriquer la bombe, dont Mansaku Kurata, qui est allé curieusement à Truk peu avant son évacuation. Kisaragi se demande s'il y a un intérêt à empêcher la construction d'une bombe alors que les Etats-Unis et l'URSS en fabriqueront plusieurs. Saburô explique que lors du projet Manhattan, personne ne savait quelles seraient les conséquences d'une telle arme, mais lui les a déjà vu. Une fois le train arrivé à Nankin, Umezu semble reconnaître Kurata et décide d'aller lui parler. Il fait semblant de l'avoir rencontré à Truk et dit s'être inquiété pour lui car le navire dans lequel il a embarqué a été attaqué par un sous-marin américain. Mais l'homme répond que si le Chôan maru avait coulé, personne ne serait vivant. Comme l'affaire du Chôan maru avait été gardée secrète pour ne pas ébruiter l'évacuation de Truk, Saburô sait qu'il s'agit bien de Kurata. Les 2 hommes suivent la marchandise et comprennent que la bombe est fabriquée dans un navire portugais, pays neutre qui ne peut être attaqué par le Japon ou la Chine. Umezu veut monter à bord, mais Kisaragi a déjà repéré plusieurs soldats qui surveillent en se faisant passer pour des ouvriers. Il préfère attendre pour trouver leur point faible. C'est la dernière apparition d'Umezu dans ce tome.

    Volume 20

    Voyant que Kurata se rend dans une auberge où il prend une chambre avec une prostituée, Umezu et Kisaragi décident d'agir à ce moment. Ils ligotent la fille puis assoment le professeur avant de la réveiller une fois qu'ils sont prêts. Saburô essaie de convaincre le scientifique de renoncer à la fabrication de la bombe, et de l'aider à jeter l'uranium. Comme Kurata refuse et veut terminer ce qu'il a commencé, Kisaragi menace de tuer la femme. Le professeur finit par céder et le lieutenant confie son arme au capitaine pour que celui-ci et le scientifique puissent sortir par une porte de derrière. Mais en arrivant près du navire portugais, Umezu et son chauffeur constatent que la grue du navire est en train de fonctionner. Saburô descend de voiture avec son otage, et ordonne que les containers que les hommes du navire sont en train de décharger, probablement l'uranium, soient ramenés à bord. Ils obéissent et le capitaine comprend qu'ils ont encore besoin de Kurata pour la fabrication de la bombe, alors que celui-ci disaient le contraire. Umezu s'enferme ensuite avec le professeur et les 2 containers dans la cabine du commandant du navire. Par le hublot, il aperçoit l'armée de terre qui se déploie sur le quai. Pour le scientifique, Saburô devrait renoncer à son projet. Mais celui-ci sait qu'il peut naviguer avec le navire sur le Yangzi Jiang, puis jeter dans la mer les containers après les avoir coulé dans du béton. Kurata comprend alors que son interlocuteur connaît le Mirai. Le capitaine entre ensuite en contact avec les hommes du navire et leur ordonne de le mettre en marche en menaçant le professeur. Mais ceux-ci ne veulent pas négocier et s'apprêtent à entrer en force dans la cabine. Le scientifique conseille à Umezu d'abandonner, mais celui-ci a confiance en ses compagnons. C'est alors qu'un navire de la marine japonaise intervient. Saburô comprend que c'est Kisaragi qui a agi et que la marine va utiliser ses prérogatives pour monter à bord, demandant la collaboration de l'armée de terre. Mais le capitaine ressent une secousse et apprend d'Ishiwara qu'ils ont décidé de saborder le navire. Kurata est prêt à partir, mais Umezu veut emporter l'un des containers avec lui pour empêcher le général de le récupérer plus tard et de fabriquer la bombe. Sur le pont, le navire tangue et le container va chuter dans la cale, mais les 2 hommes le rattrapent de justesse. Le professeur veut que Saburô le lâche car sinon il sera tué et il ne veut voir plus personne mourir sous ses yeux. Mais le capitaine ne veut pas renoncer car les japonais ne doivent pas être les premiers à avoir cette arme. Soudain, un coup de feu retentit, et Umezu est touché à la poitrine. Tous les 2 lâchent le container, et Saburo s'agrippe à la cravate du scientifique pour lui dire qu'il est le seul à pouvoir les arrêter. Ensuite, le capitaine lâche prise, puis tombe dans la cale et décède.

    • Statut au volume 20 : Décédé en faisant une chute après s'être fait tirer dessus par un soldat japonais.
    • Statut au volume 24 : Décédé en faisant une chute après s'être fait tirer dessus par un soldat japonais.

    Capitaine de frégate Yôsuke Kadomatsu

    scan 1631Volume 19

    Alors qu'ils sont en mer, le groupe de Kadomatsu lit dans les journaux que la marine est allé attaquer les anglais d'Inde en mer d'Oman, ce qui n'apparaît pas dans leur histoire. Quelques jours auparavant, ils étaient chez Yonai qui a appris que Tôjô était entré en grâce auprès de l'empereur et que la pacification précoce n'était plus à l'ordre du jour grâce à cette victoire dans l'océan indien. De plus, ils n'ont aucune nouvelle d'Umezu qui semble être parti à Nankin pour voir si Kusaka, qui est sans doute revenu d'Europe avec de l'uranium, ne fabrique pas une bombe atomique. Pourtant, ni Kusaka, ni Taki, qui ont maintenant une grande influence au sein de la marine, n'ont mentionné de l'uranium, ce qui signifie que Kusaka fait cela en cachette. Comme le Mirai est sans doute impliqué dans les déplacements de Kusaka et Taki, Yôsuke doit en reprendre le commandement. Le groupe arrive à Tsushima où ils ont rendez-vous avec un vieux sous-marin affrété par Yonai, et en pleine nuit, ils font la connaissance de son commandant, Hotta. Ils plongent au large d'Okinawa, et Kadomatsu va parler avec Hotta. Celui-ci est réserviste et est content d'avoir été rappelé. Habitué à des missions de ravitaillement qui demande beaucoup de travail pour peu de reconnaissance, il n'est pas intrigué par Yôsuke et ses hommes et se contente d'accomplir son devoir, ayant dit à ses hommes que c'est un exercice. Cependant, alors qu'ils croisent une flotte japonaise, Hotta fait plonger le sous-marin pour ne pas être repéré, et ainsi ne pas prévenir Kusaka que Kadomatsu vient récuperer le Mirai. A un moment, l'un des hommes d'Hotta veut signaler leur présence, mais son commandant l'en empêche. Après le passage de la flotte, la tension monte à bord car les hommes se demandent pourquoi ils ne peuvent pas prévenir les leurs. Yôsuke leur dit alors qu'il doit aller à Palau pour une raison précise et importante pour l'issue de la guerre, mais qu'il ne peut pas dire pourquoi. Il dépose son arme pour que tout le monde puisse l'utiliser, mais Hotta calme le jeu et fait émerger le sous-marin pour que tous puissent prendre l'air. Kadomatsu n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 20

    Dans le sous-marin, Yôsuke fait un rêve dans lequel Umezu lui dit que cela ne le dérange pas d'être surnommé le phare de jour et de ne pas savoir si son pays a une armée ou pas. Mais même si personne ne le regarde, un feu de phare doit toujours resté allumé au cas où. Il se tourne ensuite vers son second et lui dit qu'il compte sur lui. A son réveil, Kadomatsu raconte son rêve à Asô, à l'exception de la dernière partie, puis tente à nouveau de dormir avant que le sous-marin ne doivent replonger. Plus tard, peu après le 15 août, Yôsuke va voir Hotta car celui-ci a reçu un message codé destiné au second du Mirai. Ce message lui annonce qu'Umezu est décédé à Nankin et Kadomatsu ne peut retenir sa main de trembler. Ensuite, près de l'île de Luçon, le navire doit éviter les récifs. Ils avaient le choix entre passer par l'est de l'archipel des Philippines, mais il n'y aurait aucun endroit où se cacher et il se ferait rapidement repérer, ou alors passer par l'ouest puis se faufiler entre les petites îles, un trajet auquel une personne normale ne penserait même pas car cela est risqué et compliqué. Hotta et Kadomatsu ont choisi cette seconde option. Ils évitent de justesse un récif et parviennent à la mer de Sibuyan. C'est alors qu'ils entendent l'approche d'un navire. Hotta constate avec le périscope que c'est le Shimakaze et décide de faire une plongée d'urgence à 70 mètres...

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    Volume 21

    Les mines explosent au-dessus du sous-marin et les hommes voudraient fuir vers le Pacifique, mais Hotta leur répond que bouger est ce que recherche le Shimakaze pour connaître leur position. Hotta préfère plonger à 120 mètres. Mais la deuxième salve de mines est plus proche et l'une d'elle explose juste en-dessous de l'igô. Ils remontent à 80 mètres et Hotta demande à Kadomatsu de venir dans un endroit plus discret. Il dit connaître le commandant du Shimakaze, Tateishi, et ne voit que 2 solutions : abandonner ou couler le contre-torpilleur. Mais Yôsuke décide d'avoir confiance en Hotta. Celui-ci décide de démarrer les moteurs au moment où les mines de la vague suivante explosent pour couvrir le bruit. Cela marche et le sous-marin va se déposer plus loin, dans le fond de l'eau, mais le Shimakaze ne lâche pas le morceau. Hotta choisit de lancer la riposte, sans pour autant vouloir couler le contre-torpilleur. Il fait ouvrir les ballast avant et remonte à hauteur de périscope. Après avoir observé le navire, Hotta fait démarrer les moteurs en direction du Shimakaze pour passer juste en-dessous. Mais à 100 mètres de distance, il décidede faire surface et ordonne aux hommes du sas avant d'évacuer vers la salle centrale. Hotta demande alors à Kadomatsu s'il est croyant, et celui-ci répond qu'il n'a pas de prière à faire et qu'il lui fait confiance. Hotta annonce de se préparer au choc, et après avoir touché le gouvernail du contre-torpilleur, il ordonne de replonger. Le sous-marin doit encore éviter les obus tirés par le Shimakaze. Yôsuke constate que jusque là, tout s'est passé come Hotta l'avait prévu, mais si le navire peut encore manoeuvré, il ne sait pas ce qu'ils vont faire. Hotta lui dit alors que s'ils sont touchés, il faudra renoncer, mais Kadomatsu lui répond que si c'est le cas, ils iront à Palau à la nage. Tout se passe bien, et le soir, il émerge à l'abri pour constater les dégâts. L'immersion de la salle des torpilles avant ralentit le sous-marin mais ils ne peuvent pas faire de réparations en mer. Yôsuke demande à Hotta s'il était prêt à tirer des torpilles, et le commandant lui répond que oui, même s'il voulait éviter de tirer sur des alliés. Il ajoute qu'il a vu le même regard dans les yeux de Kadomatsu. Plus tard, en inspectant une carte, Yôsuke dit penser que le Mirai se trouve au nord-ouest de Palau, et souhaite observer d'abord les lieux en montant à hauteur de périscope. Ils arrivent sur place, mais le croiseur est en train de partir. Le sous-marin fait surface et envoie un message pour que Kadomatsu et ses hommes puissent monter à bord, mais Kikuchi refuse car ils sont sur une mission importante. Yôsuke demande à Hotta de mettre un canot à la mer, puis le remercie avant d'embarquer avec ses hommes. A la demande de Kadomatsu, le sous-marin replonge pour s'en aller, et tout en empêchant Yanagi de tomber en mer, Yôsuke attend la réaction de Masayuki...

    Volume 22

    Kadomatsu et ses hommes sont finalement hélitreuillés par le SH60J avant d'être ramenés à bord du Mirai. Là, Kirino leur dit que leurs déplacements seront limités et il confisque l'arme du commandant en second. Pourtant, celui-ci décide d'aller saluer Kikuchi. Dans les couloirs, il croise Kôhei, puis retrouve Masayuki sur le pont. Il annonce alors le décès de Shinohara et ses circonstances mais dit ne pas vouloir reprendre le commandement pour l'instant. Le chef canonnier fait envoyer un message au sous-marin pour les informer avoir sauvé les naufragés. Par la suite, Yôsuke reste dans sa chambre, mais le 10 septembre, tout l'équipage apprend par la radio la reddition sans conditions de l'Italie 2 jours plus tôt, comme dans leur histoire. Ensuite, arrivés près de l'atoll de Tarawa, Kikuchi doit descendre à terre avec une équipe pour diriger l'opération qui doit faire croire aux américains que les îles Gilbert, qui sont en train d'être évacuées, sont encore en pleine activité. Cette action vise à faire en sorte que les américains dépensent le plus de munitions et de carburant possible sur une île déserte. Certains membres du Mirai viennent alors parler à Kadomatsu pour qu'il profite de l'absence du chef canonnier pour reprendre le contrôle du croiseur. Mais Yôsuke ne veut pas agir aussi lâchement. C'est pourquoi il demande à Masayuki l'autorisation de l'accompagner dans sa mission. Sur l'île de Betio, le groupe constate les leurres placés par la marine impériale puis met en place les appareils de surveillance. Après les quelques jours de mission, 2 équipes sont déjà retournées à l'embarcadère et Kikuchi, sur une plage avec son ami, en profite pour lancer la conversation. Le chef canonnier mise sur la bombe, tandis que le commandant en second veut arrêter quiconque veut utiliser ou créer cette arme. C'est alors que le chef Enomoto signale l'approche de plusieurs canots. Les 2 capitaines vont voir, et ils aperçoivent l'ombre d'un sous-marin qui n'a pas été détecté par le Mirai. Ils préviennent Oguri et lui demandent d'activer l'ECM. Une fois fait, le chef navigateur leur dit qu'une des unités américaines va couper leur trajectoire de retour vers l'embarcadère et fait décoller le SH60J. Kadomatsu, Kikuchi et Enomoto sautent dans une position à moitié enterrée et attendent l'hélicoptère. Mais quand celui-ci arrive, Enomoto sort de l'abri et agite sa lampe. Il se fait repéré par un américain qui lui tire dans la gorge et le tue. Les 2 amis savent dès lors que si un seul d'entre eux survivait, le navire retrouverait son unité. Masayuki prévient le Mirai et autorise un tir de dissuasion, tout en désactivant l'ECM, pour forcer les américains à se replier. Les 2 capitaines profitent du tir du SH60J pour partir vers la plage où se trouve le croiseur. Mais le chef canonnier casse la radio en tombant et ils ne peuvent donner leur position. Yôsuke choisit d'aller seul sur la plage pour donner leur position par signaux lumineux, mais le chef canonnier lui crie dessus pour l'avertir de la présence d'un américain. Comme c'est un photographe, Kadomatsu le laisse partir, mais il s'aperçoit que Kikuchi a été blessé. C'est en fait Asô, qui a cru que le chef canonnier voulait tuer le commandant en second, qui a tiré. Les 2 hommes sont évacués, et dans l'hélicoptère, Masayuki dit que pour lui, il s'agit d'un accident qui ne doit pas diviser le croiseur...

    Volume 23

    Au retour du SH60J sur le Mirai, Masayuki est directement pris en charge par Momoi, et Yôsuke explique à Kôhei qu'il s'agissait d'un accident. Un peu plus  tard, dans le mess des officiers, Momoi explique que la balle est ressortie et qu'elle a failli toucher le coeur, mais que Kikuchi doit néanmoins être opéré. Les 2 capitaines décident de faire route à pleine vitesse en direction de Palau, et de faire décoller l'hélicoptère lorsqu'ils arriveront à la distance maximale qu'il peut parcourir, afin de gagner un peu de temps. Ensuite, Momoi vient informer Kadomatsu que le chef canonnier veut le voir. Masayuki trouve la situation ironique car au début, il ne voulait pas interférer dans l'histoire. Il demande à son ami pourquoi celui-ci refuse la victoire, et le commandant en second répond qu'il estime que gagner avec les moyens de Kusaka n'est pas une victoire. Puis, dans sa cabine, Kadomatsu reçoit la visite d'Asô qui demande à pouvoir accompagner Kikuchi à Palau. Le commandant en second lui dit de poser la question à Oguri qui accepte. Au moment du départ, le chef canonnier demande une dernière fois à Yôsuke de changer d'avis. Cependant, 10 heures après le décollage du SH60J, le Mirai n'a encore aucune nouvelle de Palau alors qu'ils vont arriver. C'est alors que 2 escorteurs s'approchent, demandant l'arrêt des machines. Pour forcer le croiseur à obéir, ils ont pris en otage Momoi et Asô. La marine monte à bord du Mirai et l'équipage est réuni àsur le pont arrière. Tous comprennent alors que c'est le lieutenant Kirino qui a permi à la marine de prendre le contrôle du navire. Kadomatsu pense que c'est mal joué, surtout que quand Kusaka débarque, il met Kirino avec les autres. Mais Kusaka ne veut plus utiliser le Mirai, et le commandant en second lui demande si cela a un rapport avec la bombe atomique à Nankin. Une fois dans les camions, Yôsuke et Kôhei remarquent que le carburant est pompé, et ils décident de ne pas faire sauter le croiseur. Pourtant, Kadomatsu ne pense pas qu'il s'agit d'une défaite. Placés sur une île isolée, le commandant en second demande à ses hommes de garder confiance. D'ailleurs, un jour, Ôme trouve un message provenant de Kisaragi dans sa boule de riz; Le soir même, l'équipage allume ses lampes durant 3 secondes exactement pour confirmer à Kisaragi leur présence sur cette île. C''est la dernière fois que l'on voit Yôsuke dans ce tome.

    Volume 24

    Asô et les membres de l'aéronavale arrivent à leur tour sur l'île où sont retenus prisonniers les membres du Mirai. Asô annonce que Kikuchi a été opéré avec succès et qu'il sera sur pieds dans un mois. Mais Yôsuke sent que le rapport d'Asô n'est pas fini. En effet, celui-ci a reçu un message venant de Kisaragi, et transmis par Momoi. Kisaragi a trouvé la localisation du croiseur et va les aider, mais il a aussi remis les lunettes brisées du capitaine Umezu à Momoi, et Asô les donne maintenant à Kadomatsu. Celui-ci apprend que jusqu'à son dernier souffle, Umezu a tout fait pour empêcher la construction de la bombe atomique par Kusaka. Le soir même, Yôsuke, incapable de dormir, ne peut s'empêcher de pleurer en pensant à Umezu. Un matin, dans un double fond d'un bocal de boule de riz pour le petit-déjeuner, l'équipage trouve des tenues de plongée. Une fois la nuit tombée, le commandant en second part avec Asô et Ôme pour retrouver le Mirai. Ils mettent les tenues et nagent jsuqu'à une île où les attend 2 barques et Kisaragi. Celui-ci ne peut pas les accompagner car si ils se font prendre avec le lieutenant, ils n'auront plus de contact extérieur au campement. Puis le trio arrive dans la baie où est amarré le croiseur, et ils décident de pénétrer par la trappe du sonar. Le Mirai est apparemment intact, et ils prennent le plus de matériel de plongée possible, ainsi que des talkies-walkies. Ôme arrive avec les clés de l'armurie, mais Kadomatsu ne souhaite pas utiliser d'armes pour éviter de faire couler le sang. Par la suite, les membres du croiseur continuent de faire des allers et retours pour ramener le matériel nécessaire pour s'évader et reprendre leur navire. Un soir, Oguri et Asô doivent abandonner la barque et plus tard, Kadomatsu expose le plan. Ils approcheront du Mirai avec un tanker préparé par le maître Kawamoto, et effectueront le ravitaillement en carburant tandis que les gardes auront été endormis par des somnifères dans leur nourriture. Ils détruiront ensuite une antenne et un bateau de communications avec le canon. Le nombre minimum de personnes pour manoeuvrer le croiseur est de 35, les autres resteront sur l'île et attendront leurs compagnons, sous les ordres de Kôhei. Mais Kisaragi leur apprend un soir que le Mirai doit être remorqué le lendemain. Yôsuke n'a d'autre choix que d'agir directement. Une fois dans le croiseur, ils transvasent le carburant venant des réserves dédiées à l'aéronavale et ils attendent d'être sortis de la baie pour mettre le moteur en route. Kadomatsu pousse le dernier soldat de la marine à l'eau, tandis qu'Asô coupe le cordage. Les canons du Nagano, le remorqueur, pointent le Mirai, mais Yôsuke et ses hommes parviennent à éviter les obus. C'est alors qu'ils remarquent la présence de Kusaka à bord du Nagano...

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Capitaine de corvette Masayuki Kikuchi

    scan 1612Volume 17

    Masayuki regarde le Mirai qui est en train d'être peint en noir et, contrairement à Kôhei, il refuse de s'asseoir sur le siège du commandant. Ils reçoivent ensuite des images prises par les avions de patrouille de la marine, et comprennent que les américains sont occupés à des manoeuvres de transport, et non des manoeuvres offensives. Après avoir amélioré les photos, Kikuchi se rend à une réunion de l'état-major de la marine. Taki expose son plan, mais l'amiral Shigeru Fukudome, ayant peur que les Etats-Unis attaquent les Mariannes, préfère réduire le nombre de navires impliqués dans l'opération YZ en Inde, ne laissant y aller que des navires de seconde ligne, avec l'accord du nouvel amiral en chef, Mineichi Koga. Après la réunion, Taki se montre furax, mais Kikuchi le rassure car si ils réussissent avec ces difficultés, les gens de la marine ne pourront plus les ignorer. Avant leur départ pour l'Inde, les membres du Mirai écoutent un discours prononcé par Subhash Chandra Bose, un indépendantiste indien qui a créé son gouvernement provisoire à Singapour, discours qui a lieu un mois en avance avec l'histoire. Mais le problème pour le chef canonnier, c'est qu'attaquer simultanément Dacca, Chittagong, Columbo et Bombay est devenu impossible avec la vieille flotte à leur disposition. Le 16 juillet, naviguant dans l'océan indien, Masayuki se demande comment vont les hommes, et Kôhei lui répond qu'ils ont du mal à combler le fossé entre réalité et ce qu'ils en comprennent. Soudain, les radars repèrent un patrouilleur anglais, et Kikuchi décide d'arrêter le croiseur et d'abattre l'avion au lieu de tenter de préserver des vies. Par la suite, le Mirai arrive près de l'île de Ceylan et Kikuchi fait activer l'ECM. L'attaque de la première escadrille est un succès, puis une cinquantaine d'appareils de la seconde vague reviennent de Columbo, sur environ 80 au décollage. L'un d'eux se dirige vers le croiseur, poursuivi apparemment par un appareil anglais. Le chef canonnier choisit de lui venir en aide, mais pas avec un missile, car celui-ci ne pourra distinguer les 2 avions l'un de l'autre. Ils utilisent le canon de 127mm et abattent le mosquito. Le début de l'opération étant un succès, la flotte se divise en 2 pour la suite, Kusaka se dirigeant avec une partie vers Bombay, la Mirai et Taki allant avec l'autre moitié vers Dacca et Chittagong. Pour la prochaine attaque, Masayuki se rend sur le Ryûjô pour parler avec Taki, et celui-ci demande que des hommes du croiseur viennent sur le porte-avions pour pouvoir maintenir la communication malgré l'ECM. Oguri choisit Okishima, mais aussi Tachibana, qui avait failli quitter le navire avec Kadomatsu, mais qui a eu peur. Le test de communication est concluant, et Kikuchi choisit de déclencher l'ECM plus tôt que lors de la précédente attaque, car les anglais seront méfiants. Mais les radars du Mirai montrent qu'une escadrille de contre-attaque est en train de décoller, et le chef canonier ordonne que le Ryûjô soit prévenu...

    Volume 18

    Taki décide de laisser l'opération continuer sans prévenir la première escadrille du décollage de la riposte anglaise. Malheureusement, la première vague est anéantie, et 38 appareils anglais se dirigent vers la flotte japonaise. Kikuchi les avertit, et annonce que le Mirai va se charger de détruire ces avions, tandis que la division Kakuta devra annuler le décollage de la seconde escadrille, pour éviter les tirs par erreur, et ordonner l'évacuation vers un nouveau point de rassemblement. Pourtant, le chef canonnier constate que de nouveaux signaux apparaissent près du porte-avions. Taki prend la radio et explique que le Mirai ne doit absolument pas couler et il aura un rôle important à jouer. De plus, une victoire sans perte en pleine guerre est impossible. Il a commencé à dépasser le cadre de sa fonction de militaire et veut changer le futur. Les escadrilles ennemies se rencontrent et alors que le combat commence, Masayuki choisit d'aller leur prêter main forte, notamment pour aider Okishima et Tachibana qui sont encore sur le Ryûjô. Mais la flotte s'éloigne et se dirige vers un nuage de squall pour se protéger de l'aviation adverse. Après la destruction de l'escadrille japonaise, Oguri déclare qu'ils vont envoyer le SH60J. Pour Taki, c'est trop dangereux, et il suggère plutôt de faire décoller un appareil de transport qui ira à Rangoon. Pourtant, Tachibana refuse car cela revient à faire changer de trajectoire au Ryûjô et à mettre en danger tout son équipage pour sauver seulement 2 personnes. Kikuchi tente de le raisonner en lui disant qu'il est absorbé par l'atmosphère de ce navire de la marine impériale, mais Tachibana rétorque que tous les membres du Mirai ont été absorbés depuis longtemps par la guerre du Pacifique. Tachibana coupe ensuite la communication et tous constatent sur l'écran que le porte-avions est la cible prioritaire des anglais. Le Ryûjô diminue sa vitesse puis continue de tourner et Tachibana rétablit ensuite la communication pour dire que le porte-avions va couler et que l'évacuation générale a été déclarée. Masayuki et Kôhei lui ordonne de partir mais l'homme continue, ne pouvant apparemment plus s'en sortir, disant qu'il cherchait à connaître le sens de la guerre en allant sur ce navire, qu'il n'a pas trouvé la réponse, et qu'il va manquer de temps pour la trouver. Soudain, la communication est coupée, signifiant le décès de Tachibana. Les radars et les sonars indiquent alors le naufrage du Ryûjô, et les 12 appareils anglais survivants se dirigent maintenant droit sur le Mirai...

    Volume 19

    Masayuki ordonne la saisie des données pour abattre les derniers appareils de l'aviation anglo-indienne mais Kôhei s'insurge car en faisant cela, ils s'écartent de leur principe qui consiste à défendre quelque chose, comme c'était le cas précédemment avec l'appareil de reconnaissance qui a été détruit pour protéger la flotte japonaise. Il se demande si l'équipage ne cherche pas à venger la mort de Tachibana en agissant ainsi. Mais Kikuchi lui répond qu'un militaire ne doit pas céder à une rancune personnelle. Il veut abattre ces avions car ils n'ont pas lever le drapeau blanc et pourraient se réapprovisionner pour attaquer à nouveau des japonais. Oguri n'est pas d'accord car ces appareils ignorent même leur présence, mais le chef canonnier l'avertit qu'il le fera évacuer si il continue à perturber le CIC. Il ajoute que les hommes ne sont pas aussi fort que Kadomatsu, et qu'ils préfèrent se remettre à la logique militaire plutôt que de penser comme des hommes du 21ème siècle. Toutes les cibles sont détruites par des missiles et le canon de 127mm, Masayuki tremblant légèrement. Ils constatent ensuite que le reste de la flotte sort du nuage de squall et se dirige vers le point de naufrage du Ryûjô, et Kikuchi choisit de continuer la mission de surveillance sous-marine plutôt que d'aller s'informer sur l'état d'Okishima. Ôme vient les informer que le point de chute du pilote du spitfire qu'ils ont abattu, et qui a pu s'éjecter, se trouve sur leur trajectoire. Mais le chef canonnier ordonne de ne s'occuper que de la détection sous-marine. Pourtant, il revient un peu plus tard pour dire à Ôme et Sakurai de mettre à l'eau un canot de sauvetage quand ils passeront près du pilote. Le reste de l'opération dans l'océan indien se passe bien et de retour à Palau, Taki les informe que Kadomatsu et ses hommes ont disparu depuis le 10 août. Il demande l'avis de Kikuchi qui pense que depuis la victoire en Inde, son ami va vouloir reprendre le Mirai. Cependant, ses chances de parvenir jusqu'à Palau sont très faibles. Pour Kusaka, les chances qu'il réapparaisse sont de une sur deux. On ne voit plus Masayuki par la suite dans ce tome.

    Volume 20

    Un jour, Masayuki est sur la passerelle en train de regarder la mer, et Kôhei arrive alors qu'il n'est pas de garde. Lui non plus n'arrive pas à dormir. Kikuchi remarque que ni lui, ni Kadomatsu ne se sont assis sur le siège du commandant, peut-être parce qu'ils pensent que la dernière décision ne leur appartient pas. Mais pour Oguri, ils n'ont pas encore les qualités nécessaires. Un autre soir, sur la plage, Kusaka explique au chef canonnier qu'il a reçu une lettre d'Ishiwara pour lui dire que quelqu'un a cherché à détruire la fabrication de la bombe atomique et qu'un homme a été abattu. Par précaution, il a ensuite surveillé les communications de la marine et a trouvé un message incompréhensible destiné à un sous-marin qui disait "A Nankin, les prunes sont cueillies". Kikuchi comprend alors que c'est le capitaine Umezu qui est mort. Kusaka l'a compris aussi, ainsi que le fait que Kadomatsu est probablement dans le sous-marin. Tous les 2 pensent que cet événement va renforcer les convictions du commandant en second du Mirai qui veut revenir sur le croiseur. Masayuki va ensuite annoncer la nouvelle du décès à Kôhei, sans mentionner la fabrication de la bombe, puis dit vouloir faire une annonce générale au navire. Kôhei s'y oppose, car cela pourrait troubler l'équipage alors que certaines personnes doutent encore du chef canonnier. Mais pour celui-ci, tous doivent pouvoir pleurer la mort du commandant du Mirai. Après l'annonce, l'équipage et les 2 capitaines font une minute de silence sur le pont. Plus tard, Kusaka vient sur le croiseur avec Taki pour lui montrer le futur du Japon dans la salle des archives, et ils y restent plus d'une heure. Kusaka en sort seul, ayant laissé Taki réfléchir à tout ce qu'il a appris. Il emmène alors Kikuchi sur le pont arrière pour lui dire que l'igô qui transporte Kadomatsu s'approche de Palau et qu'il a fait augmenter la surveillance anti-sous-marine, sans pour autant leur donner la vraie raison. En effet, tous ceux qui contrarient leur plan doivent être éliminés. C'est la dernière apparition de Masayuki dans ce tome.

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    Volume 21

    Quelques temps plus tard, Masayuki apprend que Kôhei à envoyé un message urgent à Yokosuka en le signant du nom de Mitsumasa Yonai. Avec le lieutenant Kirino, Kikuchi convoque Oguri dans le mess des officiers pour lui demander des explications. Celui-ci répond juste qu'il y avait urgence, et le chef canonnier a bien compris qu'il cherche à protéger Yôsuke. Le chef navigateur ajoute que même prisonnier, ils ne pourront pas l'empêcher de parler. Par après, la flotte combinée se remet en mouvement pour faire des exercices et le Mirai observe ces manoeuvres sur leurs écrans. Kôhei dit que l'époque des cuirassés est révolue et qu'ils sont dans celle des comabts aériens. Masayuki, lui, ne dit rien mais pense que la marine utilise beaucoup de carburant pour frapper un grand coup. Après un ravitaillement du croiseur, Kikuchi réunit tous les officiers pour leur expliquer leur prochaine mission. Ils vont dans les îles Gilbert où les troupes sur place ont reçu l'ordre de se retirer. Leur objectif est de faire croire aux américains que l'île de Tarawa est encore en pleine activité afin que l'armée américaine pense que la route arrière de leur ravitaillement est en danger. Ainsi, ils vont attaquer en force cette île et la marine impériale espère qu'ils dépenseront le maximum de munitions et de carburant. Le chaf canonnier ajoute qu'ils partiront à 5 heures. Cependant, au moment du départ, ils repèrent un sous-marin qui s'approche d'eux et qui fait surface. Masayuki comprend directement qu'il s'agit de Yôsuke, et il a la confirmation quand celui-ci demande l'autorisation de monter à bord avec ses hommes. Mais comme ils sont sur une mission importante, Kikuchi fait envoyer un message de refus. C'est alors qu'un canot du sous-marin est mis à la mer, avec quelques passagers. Puis le sous-marin replonge et s'éloigne. Les projecteurs sont allumés, et tout le monde reconnaît le commandant en second et ses hommes qui sont à bord du canot. Le chef canonnier apprend alors que le navire le plus proche mettra plus d'une heure pour arriver, et il sait que le canot ne tiendra pas avec le temps qu'il fait, ce que lui rappelle le chef navigateur. Masayuki sait que Yôsuke est en train de le tester pour savoir s'il a changé en 4 mois, et il hésite à le laisser monter à bord...

    Volume 22

    Kikuchi fait finalement décoller le SH60J pour hélitreuiller Kadomatsu et ses hommes et les ramener à bord, tout en limitant ses déplacements à bord du navire. Mais Yôsuke vient jusqu'au pont pour saluer Masayuki. Le commandant en second annonce que Shinohara a été battu à mort par la police spéciale avec qui le Mirai s'apprête à collaborer. Pourtant, Kadomatsu ne veut pas reprendre le contrôle du croiseur pour l'instant. Mais le chef canonnier accepte cependant d'envoyer un message au sous-marin pour lui dire qu'ils ont récupéré les naufragés. Le 10 septembre, l'équipage du croiseur apprend la reddition sans conditions de l'Italie 2 jours plus tôt, comme dans leur histoire. En arrivant près de l'atoll de Tarawa, ils repèrent un appareil de reconnaissance américain près de l'île de Betio et le laissent faire car avec leurs photos, les américains ne pourront pas faire la différence entre un retrait et un renforcement de l'île. Par la suite, sous la douche, Kikuchi se prépare à débarquer sur l'île pour installer des systèmes de surveillance, mais il s'inquiète de ce que va faire Kadomatsu qui restera à bord. Mais il a la surprise de voir que Yôsuke lui demande l'autorisation d'accompagner son équipe. Sur place, ils observent les leurres placés par la marine impériale, puis commencent leur installlation. Masayuki remarque que son ami ne parle pas beaucoup et se contente de travailler. Une fois l'installation terminé après quelques jours, le chef canonnier en profite pour lancer la conversation. Il dit miser sur la bombe atomique qui sera bientôt prête, tandis que le commandant en second veut arrêter quiconque créera ou utilisera une telle arme. Soudain, le chef Enomoto les avertit qu'il a repéré des canots qui s'approchent de l'île. Les 2 capitaines vont voir et constatent la présence d'un sous-marin. Kikuchi appelle le Mirai et leur demande d'activer l'ECM, mais il apprend qu'une unité américaine se trouve sur leur trajectoire de retour vers l'embarcadère. Oguri va envoyer l'hélicoptère pour aller les prendre pendant qu'ils se cachent. Le trio trouve alors un trou partiellement enterré et attend le SH60J. A son arrivée, Enomoto sort de l'abri et agite sa torche pour donner leur position. Il est cependant découvert par un américain qui l'abat d'une balle dans la gorge. Les 2 capitaines savent alors que si un seul d'entre eux devait retourner à bord du Mirai, l'unité du navire serait retrouvée. Masayuki demande ensuite à Kôhei de tirer près du sous-marin et de désactiver l'ECM pour pousser les américains à se retirer. Profitant de la couverture de l'hélicoptère, le duo fonce vers la plage mais sur le chemin, le chef canonnier tombe et casse sa radio. Incapables de donner leur position, Kadomatsu décide d'aller seul sur la plage pour le faire via des signaux lumineux. Mais alors que celui-ci s'en va, Masayuki aperçoit un américain qu'il vise tout en avertissant son ami. Malheureusement, Kikuchi reçoit une balle sur le flan, mais qui a été tirée par Asô qui a cru que le chef canonnier voulait tuer le commandant en second. Dans le SH60J qui les ramène sur le Mirai, Masayuki dit à Yôsuke qu'il s'agissait d'un accident parce qu'il se serait mis dans la ligne de mire d'Asô qui visait l'américain...

    Volume 23

    A son retour sur le Mirai, Kikuchi est pris en charge par Momoi et 2 autres membres du navire. Malgré ces premiers soins, il doit être opéré dans un hôpital et le croiseur fait route vers Palau à vitesse maximale. Mazayuki demande alors à pouvoir parler à Yôsuke, à qui il parle d'ironie parce que c'est ce dernier qui a voulu sauver Kusaka, alors que le chef canonnier ne voulait pas changer l'histoire. Hors c'est lui qui s'est maintenant rangé du côté de Kusaka, et il questionne donc son ami pour savoir pourquoi il ne veut pas de la victoire du Japon. Kadomatsu lui répond qu'il ne veut pas perdre mais qu'il ne veut pas d'une victoire avec les moyens acquis par Kusaka. Juste avant de partir en hélicoptère avec Momoi, Kirino et Asô, Masayuki demande une dernière fois à Yôsuke de chanegr d'avis, mais le commandant en second rétorque qu'ils en parleront plus tard, quand il sera guéri. Kikuchi est transporté à l'hôpital et opéré puis, dans son lit, le médecin lui dit qu'il a eu de la chance car il aurait péri s'il était arrivé 30 minutes plus tard. Le chef canonnier apprend aussi que l'équipage du Mirai a été arrêté par la marine impériale et se retrouve prisonnier sur une île isolée. Le croiseur a, lui, été vidé de son carburant. Un soir, Momoi vient rendre visite à Kikuchi. grâce à son statut de femme et sa formation, elle est devenue infirmière pour la marine et jouit d'une certaine liberté de mouvements. Elle est assez satisfaite d'avoir pu quitter le navire exigu et explique qu'Asô et l'équipage du SH60J seront bientôt transférés là où sont les autres membres du Mirai. Après avoir pris la température du chef canonnier, le lieutenant s'en va, et Masayuki n'apparaît plus dans ce tome.

    Volume 24

    Alors qu'il se demande pourquoi Kusaka n'a pas capturé ou éliminé Kadomatsu, ce qui aurait été plus simple pour lui, Kikuchi a justement la surprise de le voir venir lui rendre une visite. Masayuki sait que Kusaka n'est pas là uniquement pour prendre des nouvelles de lui, et une fois à l'extérieur de l'hôpital, Kusaka l'interroge pour savoir combien de personnes minimum sont nécessaires pour manoeuvrer le Mirai. Le chef canonnier lui demande alors s'il pense qu'il va lui dire la vérité et Kusaka lui répond que oui. Kikuchi lui explique donc qu'à cause de la complexité du croiseur, 90 membres d'équipage sont nécessaires. Kusaka dit alors que si c'est le cas, le Mirai ne bougera plus jamais. Mais Masayuki sait qu'en fait 35 personnes sont suffisantes pour manoeuvrer le croiseur. Il pense que Yôsuke n'aura pas 2 occasions comme celle-ci pour récupérer le Mirai, et il lui a donc laissé cette opportunité. C'est la dernière apparition de Kikuchi dans ce tome.

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Capitaine de corvette Kôhei Oguri

    scan 1613Volume 17

    Kôhei vient faire part à Masayuki de l'avancement des travaux de peinture sur le Mirai, et il n'hésite pas à s'asseoir dans la chaise du commandant, au contraire de ses 2 amis qui ont toujours refusé de le faire. Ensuite, tous les 2 vont voir avec Ôme les photos qu'ils ont reçu de Taki, et qui proviennent d'un appareil de patrouille qui a photographié des portes-avions américains. En améliorant la qualité, ils constatent qu'il ne s'agit pas de manoeuvres offensives, mais plutôt de mouvements de transport. Plus tard, Kikuchi revient d'une réunion avec l'état-major de la marine qui a décidé de réduire le nombre de navires qui prendront part à l'opération dans l'océan indien. Les membres du Mirai écoutent le discours de Subhash Chandra Bose, leader d'un mouvement indépendantiste indien, qui a formé un gouvernement provisoire à Singapour, et qui veut libérer son pays par la force. Cette déclaration a lieu un mois plus tôt que celle écrite dans les livres d'histoire du croiseur, sans doute grâce à Kusaka, mais le chef canonnier s'inquiète surtout du fait qu'ils ne peuvent plus faire d'attaque simultanée sur leurs 4 objectifs avec une flotte réduite à de vieux navires. Ils se mettent en route, et, autour du 16 juillet, Oguri dit à son ami que les hommes ont encore du mal à combler le fossé entre réalité et ce qu'ils en comprennent. Soudain, les radars repèrent un patrouilleur anglais et après avoir arrêté le Mirai, Masayuki décide de l'abattre, ne plaçant plus la priorité à la préservation des vies. Kôhei n'est pas d'accord mais ne dit rien. Il préfère écrire dans son journal de bord, pensant qu'en agissant ainsi, il ne sont plus une force de défense. Il veut aussi continuer à observer la situation avec sang-froid, et tout rapporter à Yôsuke plus tard. Pour la première attaque sur Columbo, le croiseur active l'ECM, et Oguri va à l'extérieur pour étendre le drapeau japonais pour être reconnu par les appareils de la marine. La première vague se passe bien et 50 appareils de la seconde escadrille, sur environ 80, reviennent de l'attaque. L'un d'eux se dirige plus au sud, vers le Mirai, sans doute poursuivi par un appareil anglais. Comme les missiles du croiseur ne peuvent pas faire la distinction entre les 2, le chef canonier décide d'utiliser le canon de 127mm et abat le mosquito d'un seul tir. La flotte se sépare ensuite en 2, Kusaka allant avec une partie en direction de Bombay, et l'autre moitié se dirigeant avec le Mirai et Taki vers Dacca et Chittagong. Après être allé sur le porte-avion Ryûjô, Masayuki dit que Taki veut des hommes du Mirai là-bas, pour maintenir la communication malgré l'ECM. Le chef navigateur suggère alors le premier maître Okishima, ainsi que Tachibana, un fidèle de Kadomatsu qui avait voulu quitter le navire avec lui mais qui avait renoncé car il avait peur. Les 2 hommes vont sur le Ryûjô et le test est concluant. Le 25 juillet, les escadrilles décollent, mais les radars montrent que des avions anglais décollent pour lancer la contre-attaque, et le croiseur en avertit le porte-avions...

    Volume 18

    Taki refuse que l'ECM soit éteint pour prévenir la première vague du décollage d'avions anglais, et cette première escadrille est totalement anéantie. Les 38 signaux restants sont anglais, et se regroupent avant de prendre la direction de la division Kakuta. Masayuki veut faire intervenir le Mirai pour détruire ces appareils anglais, et il demande donc à ce que la seconde escadrille ne décolle pas, pour éviter les tirs par erreur, et que la flotte se replie vers un point de rassemblement. Pourtant, sur les écrans, Oguri et Kikuchi constatent que la seconde escadrille est en train de décoller. Le chef canonnier avertit Taki qu'il ne réussira pas une seconde fois à faire subir des dégâts au croiseur. Mais Taki lui répond qu'une victoire sans perte n'existe pas, mais qu'il ne souhaite pas voir le Mirai couler car il va encore avoir un rôle important à jouer. Il sait qu'il sort du cadre de sa fonction de militaire, mais il est maintenant convaincu, tout comme Kusaka et Yamamoto, qu'ils peuvent changer leur destin. Pourtant, Kôhei ne veut pas rester à ne rien faire, et Masayuki non plus. Ce dernier fait diriger le croiseur vers la flotte japonaise pour aller en renfort et sauver leurs compagnons à bord du Ryûjô. Celui-ci change de trajectoire et se dirige vers un nuage de squall pour se protéger de l'aviation anglaise. Le chef navigateur appelle alors Tachibana pour dire qu'ils envoient le SH60J. Mais Taki intervient et dit que c'est trop dangereux. Il propose à la place de faire décoller un appareil de transport qui amènera les 2 hommes à Rangoon. Cependant, cette fois-ci, c'est Tachibana qui refuse, car pour cela, il faudrait que le porte-avions change de trajectoire et mette ainsi en danger tout son équipage. Même Kikuchi ne parvient pas à le raisonner, car ils sont bien trop impliqués dans cette guerre du Pacifique. Tachibana coupe ensuite la communication et sur les écrans, les membres du croiseur constatent que le Ryûjô fait un trop grand virage et va se faire massacrer. Puis Tachibana rétablit rétablit la communication pour dire que le porte-avions est sévèrement touché, et que l'ordre d'évacuation générale a été donné. Oguri et Kikuchi veulent qu'il s'en aille, mais l'homme semble bloqué à bord. Il dit qu'il n'aura pas le temps de trouvé la réponse au sens de la guerre et soudain, la communication est coupée, faisant comprendre à tous que Tachibana a péri. Les radars et le sonar indiquent ensuite le naufrage du Ryûjô, tandis que le reste de l'escadrille anglaise n'est plus qu'à 5 minutes du Mirai...

    Volume 19

    En regardant l'escadrille anglo-indienne, Kôhei suppose qu'ils rentrent chez eux après avoir vidé toutes leurs munitions, mais Masayuki le surprend en ordonnant la saisie des données pour les abattre. A ce moment, Oguri intervient et se demande s'ils ont encore comme principe de se battre uniquement s'il y a quelque chose à défendre. Il pouvait encore comprendre quand c'était un patrouilleur avant l'attaque de la flotte japonaise, et se demande si l'équipage veut chercher à se venger de la mort de Tachibana. Kikuchi lui répond alors qu'un militaire doit agir sans rancune personnelle, mais que si ces appareils rentrent chez eux, ils pourront se réapprovisionner et causer à nouveau du tort à des japonais dans le futur. Tant qu'ils n'auront pas leevr le drapeau blanc, ils seront des ennemis. Le chef navigateur se demande comment ils pourraient se rendre en n'ayant aucune idée de leur présence. C'est alors que le chef canonnier lui rétorque qu'il le fera évacuer du CIC si il continue à perturber l'opération. Il ajoute que l'équipage n'est pas aussi fort que Yôsuke et qu'ils préfèrent s'en remettre à la logique militaire plutôt que penser comme des hommes du 21ème siècle. Tous les appareils sont abattus sous les yeux ébahis de Kôhei, qui remarque cependant que la main de son ami tremble légèrement. Apès cela, le Mirai repère que le reste de la flotte japonaise quitte le nuage de squall et se dirige vers le point de naufrage du Ryûjô. Oguri questionne Kikuchi pour savoir ce qu'ils vont faire, et Masayuki lui répond qu'ils vont continuer la surveillance sous-marine, et laisser le sauvetage d'Okishima à la flotte. Ôme vient alors signaler que le point de chute du pilote du spitfire, qui a réussi à s'éjecter, est sur leur trajectoire. Le chef canonnier lui dit de se concentrer sur la mission de surveillance. On ne voit plus Oguri par la suite dans ce tome.

    Volume 20

    Alors qu'il n'arrive pas à dormir, Kôhei se rend sur la passerelle où il retrouve Masayuki. En regardant le siège du commandant, ils s'aperçoivent que ni Kadomatsu, ni Kikuchi ne s'y sont assis, et ce dernier pense que c'est parce qu'ils ne croient pas que la dernière décision leur appartienne. Mais pour Oguri, ils n'ont juste pas encore les qualités pour s'y asseoir. Plus tard, dans la cabine du chef canonnier, celui-ci dévoile à son ami qu'il a appris de Kusaka que le capitaine Umezu est décédé à Nankin. Il veut prendre ses responsabilités et l'annoncer à l'équipage, mais le chef navigateur ne pense pas que ce soit une bonne idée car certains seront troublés et il pourra aisément les retourner contre Masayuki. Pourtant, celui-ci révèle la nouvelle à l'équipage pour pouvoir pleurer la mort d'Umezu. Juste après, Kôhei croise un groupe de marins qui veulent plus d'explications sur les circonstances du décès. Ne voulant pas à nouveau diviser l'équipage, Oguri leur demande de se comporter avec décence et de garder leur unité. A 14 heures, tous se retrouvent sur le pont arrière pour une minute de silence en mémoire de leur commandant. Plus tard, le chef navigateur espionne Kusaka et Kikuchi qui se rendent à l'abri des oreilles indiscrètes sur le pont arrière. Avec une caméra, il lit sur les lèvres et apprend que Yôsuke se dirige vers Palau à bord d'un sous-marin igô et que Kusaka a fait augmenter la surveillance anti-sous-marine car toute personne qui veut perturber leur plan doit être éliminée...

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    Volume 21

    Kôhei se rend sur la terre ferme pour tenter d'aider son ami Yôsuke qui pourrait être en danger. Une fois sur place, il appelle le chef Kawamoto qu'il retrouve discrètement. Il lui demande de regarder s'il n'y a pas des messages concernant des patrouilles anti-sous-marines dans les mers du sud. Kawamoto revient avec un seule message disant qu'aucun sous-marin de la marine ne devrait se trouver dans la mer de Chine du sud, et que les patrouilles sont effectuées par des navires de surveillance. L'un d'eux, d'ailleurs, ne donne pas de rapport périodique. Oguri craint pour Kadomatsu et remercie Kawamoto, lui promettant de tout expliquer plus tard. De retour au Mirai, il ordonne au responsable de la radio d'envoyer un message urgent au quartier général de la marine à Yokosuka, un message qu'il signe du nom de Mitsumasa Yonai et qui ordonne l'arrêt des patrouilles anti-sous-marines. Plus tard, le chef navigateur est convoqué dans le mess des officiers par Kikuchi, et en présence du lieutenant Kirino, car il a appris l'envoi du message. Kôhei ne nie pas et évoque l'urgence de la situation, sachant que Masayuki est prêt à abandonner Yôsuke. Kirino pense qu'Oguri crée des ennuis au croiseur, mais celui-ci rétorque qu'ils peuvent bien l'enfermer, ils ne pourront pas l'empêcher de parler. Il s'en va ensuite pour aller manger. Par la suite, la flotte combinée reprend des manoeuvres d'exercices, et e chef navigateur pense que même si le Musashi et le Yamato ont subi des améliorations, l'ère des cuirassés est révolue et va laisser place à celle des combats aériens. Ensuite, Après un ravitaillement, lors d'une réunion des officiers, le chef canonnier annonce la nouvelle mission du Mirai. Alors que les troupes des îles Gilbert ont reçu l'ordre de retrait, le croiseur va aller sur l'île de Tarawa pour mettre en place des leurres qui devront faire croire aux américains que l'île est encore en pleine activité. Ainsi, ayant peur pour leur ravitaillement, ils vont attaquer en masse et dépenser ainsi beaucoup de carburant et de munitions, ce qui est le but recherché. Mais alors qu'ils démarrent les moteurs, un sous-marin arrive dans leur direction et fait surface. Celui-ci envoie un message pour demander une autorisation de monter à bord pour Kadomatsu et ses hommes. Mais Kikuchi envoie une réponse négative, arguant qu'ils sont sur une mission importante. C'est alors alors que le sous-marin met un canot à l'eau et que plusieurs personnes montent à bord de celui-ci. Le sous-marin plonge ensuite, et les projecteurs du croiseur confirment bien qu'il s'agit de Yôsuke et de ses hommes. Masayuki demande où se trouve le navire le plus proche, mais celui-ci est à plus d'une heure  de l'endroit où ils sont. Oguri rappelle à son ami que Kadomatsu et les autres ne survivront pas jusque là, alors que le sous-marin s'éloigne. Mais Kikuchi ne donne toujours pas de réponse...

    Volume 22

    Masayuki envoie finalement le SH60J pour récupérer les naufragés. Puis, une fois à bord, il semble que Kadomatsu se dirige vers le pont pour venir saluer Kikuchi. Kôhei choisit d'aller à sa rencontre car il craint que son retour soit encore néfaste pour l'instant pour l'équipage. Mais en le voyant, Oguri se rend compte que son ami respire la confiance. Le commandant en second révèle que Shinohara a été battu à mort par la police spéciale durant leur séjour à terre, mais pour le moment, il ne souhaite pas reprendre le contrôle du navire. Plus tard, le 8 septembre, alors qu'il est à l'infirmerie avec Momoi, le chef navigateur écoute la radio car l'Italie devrait donner sa reddition sans conditions ce même jour, selon leur histoire. Et Kôhei pense que Yôsuke a préparé quelque chose en relation avec cela. Le lieutenant lui demande alors comment a réagi Kikuchi, et Oguri répond qu'il n'a pas bronché avant de questionner Momoi sur ce qu'elle pense de Kadomatsu. Pour elle, le fait que celui-ci reste dans sa chambre fait partie de son plan visant à ce que tout le monde s'interroge sur soi-même. Deux jours plus tard, la reddition de l'Italie est effectivement annoncée. Arrivés à proximité de l'atoll de Tarawa qui est évacué par la marine impériale, les membres du croiseur repèrent un appareil de reconnaissance américain, et Masayuki décide de le laisser faire car la qualité des photos ne permettra pas de faire la différence entre un retrait et un renforcement de l'île. Pour la mission visant à installer des appareils de surveillance sur l'île de Betio, Kadomatsu surprend tout le monde en demandant d'accompagner Kikuchi. Quelques jours plus tard, alors que 2 équipes joignent déjà l'embarcadère, le chef canonnier appelle le chef navigateur car ils ont repéré un sous-marin américain, et il demande l'activation de l'ECM. En extrapolant la position des canots, Kôhei pense que les américains couperont la trajectoire de retour de Masayuki, Yôsuke et du chef Enomoto. Il fait donc décoller l'hélicoptère avec Asô et 2 de ses hommes à bord. Mais au prochain appel de Kikuchi, celui-ci annonce le décès d'Enomoto. Il souhaite que le Mirai désactive l'ECM et mette en danger le sous-marin pour le forcer à se retirer. Le croiseur tire depuis l'autre côté de l'île et le sous-marin finit par battre en retraite. Le SH60J annonce ensuite avoir récupéré les 2 capitaines mais signale que le chef canonnier a été blessé...

    Volume 23

    A l'arrivée du SH60J, Kôhei demande à Yôsuke ce qu'il s'est passé, et ce dernier répond qu'il y a eu un accident. Oguri doute de cette version, et ordonne à un homme que les officiers se réunissent dans leur mess en urgence. Après avoir prodigué les premiers soins, Momoi vient faire son rapport et suggère que Kikuchi soit transporté dans un hôpital le plus rapidement possible pour y être opéré. Le chef navigateur sait que même à plein vitesse, ça leur prendra 3 jours pour atteindre Palau. Mais Kadomatsu veut aussi utiliser l'hélicoptère en le faisant décoller à sa distance limite pour gagner un peu de temps. Après 2 jours de navigation, Kôhei s'occupe des préparatifs pour le décollage du SH60J. Dix heures plus tard, ils n'ont toujours aucune nouvelle de l'hélicoptère. C'est alors qu'ils repèrent des escorteurs qui s'approchent depuis Palau et qui leur demandent d'arrêter les moteurs. Oguri et Kadomatsu veulent continuer mais ils s'aperçoivent que la marine a pris en otages Momoi et Asô qui étaient parti avec Kikuchi. Pour Yôsuke, ils n'avaient pas d'autre choix pour sauver Masayuki. Ensuite, des unités armées de la marine impériale montent à bord, et le chef navigateur ordonne de ne pas opposer de résistance. Tous les hommes sont réunis sur le pont arrière, et ils comprennent que c'est le lieutenant Kirino qui a demandé l'aide de la marine impériale. Mais celui-ci est mis avec les autres par Kusaka qui ne désire plus utiliser le croiseur. Kôhei pense utiliser le dispositif d'autodestruction, mais Yôsuke le déconseille quand ils entendent que la marine est en train de pomper le carburant. Pourtant, ce dernier ne s'avoue pas vaincu. L'équipage est placé sur une île isolée où le commandant en second leur dit de ne pas perdre espoir. En effet, un jour, ils reçoivent un message dissimulé dans une boule de riz. Le soir même, ils confirment leur présence sur cette île à ce lieutenant Kisaragi que Yôsuke connaît, en allumant les lumières exactement durant 3 secondes. On ne voit plus Oguri par la suite dans ce tome.

    Volume 24

    Asô et les membres du SH60J qui étaient partis transporter Kikuchi pour qu'il soit soigné, sont enfin transférés sur l'île où sont retenus leurs compagnons. Ceux-ci, dont Kôhei, viennent les saluer et apprennent que le chef canonnier va bien et sera rétabli dans un mois. Mais Yôsuke devine qu'il y a autre chose, et Asô lui remet effectivement un message de Kisaragi, transmis par Momoi, révélant la localisation du Mirai. Asô a aussi reçu les lunettes du capitaine Umezu, mort à Nankin en essayant d'empêcher la construction de la bombe atomique par Kusaka. Le soir même, Oguri voit son ami en train de pleurer la mort de celui qui restera le commandant de leur navire, devant une paire de lunettes abîmée. Et personne ne semble trouver le sommeil cette nuit-là. Un matin, avec le petit-déjeuner, l'équipage du croiseur s'aperçoit que l'un des bocaux a un double fond, et contient des tenues de plongée. Kadomatsu, Asô et Ôme les utilisent pour rejoindre le Mirai et voir son état. Ils en profitent pour ramener de l'équipement de plongée, ainsi que des talkies-walkies. Ainsi, tous les soirs, des groupes vont des allers et des retours vers le croiseur pour ramener de matériel visant à récupérer le Mirai lors de leur évasion. Un soir, alors qu'il est accompagné d'Asô, le chef navigateur remarque que la patrouille passe plus tôt que prévu, et les 2 hommes sont obligés d'abandonner la barque dans laquelle ils étaient. Par la suite, Yôsuke explique à l'équipage le plan qui consiste à amener un tanker près du croiseur pour le remplir en carburant, tandis que les gardes auront été endormis par des somnifères dans leur repas. Ils devront ensuite détruite une antenne et un bateau de communication avec le canon. Le nombre minimum de personnes nécessaire pour manoeuvrer le Mirai est de 35 personnes, et les autres devront rester avec Oguri sur l'île. Mais un soir, Kisaragi les appelle car le croiseur doit être remorqué vers Saipan le lendemain. L'équipage doit donc agir le soir même, et ils transvaseront le carburant des réserves pour l'aéronavale vers le moteur principal. Kadomatsu part directement avec ses hommes, tandis que le chef navigateur reste avec les autres. On ne le voit plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Premier maître Yanagi

    scan 1632Volume 19

    Alors qu'ils sont en pleine traversée, le groupe de Kadomatsu lit dans les journaux la victoire de la marine impériale en mer d'Oman, bataille qui n'existe pas dans leur histoire. Pour Asô, cela a pu se faire grâce au Mirai. Quelques jours auparavant, ils étaient chez Yonai qui éprouve des difficultés dans ses manoeuvres pour une paix avec les Etats-Unis, et ce, malgré la reddition de l'Italie qui approche. Cette victoire contre l'armée anglo-indienne arrive au mauvais moment. De plus, l'amiral n'a aucune nouvelle d'Umezu qui est parti à Nankin pour empêcher Kusaka de construire une bombe atomique. Celui-ci et Taki ont de plus en plus d'influence au sein de l'état-major de la marine, mais ils n'ont pas évoqué l'existence d'uranium, ce qui signifie que cette fabrication est cachée à tous. Comme le Mirai est impliqué dans les mouvements de Kusaka et Taki, Kadomatsu souhaite reprendre le contrôle du croiseur, ou si nécessaire le couler. Le groupe arrive enfin à Tsushima et un soir, ils arrivent à un point de rendez-vous avec un sous-marin envoyé par Yonai pour les emmener à Palau. Ils font connaissance de son commandant, Hotta, et plongent au large d'Okimawa. Yanagi explique à ses collègues que ce type de sous-marin a été classé comme abandonné, et qu'il n'y a donc pas de mentions de grands faits d'armes pour ces sous-marins. Un soir, avec la chaleur, Yanagi a l'impression d'être dans un sauna, et la climatisation lui manque. Tous pensent qu'ils vont bientôt faire surface car il fait déjà nuit, mais au contraire, ils plongent car les hommes d'Hotta ont repéré une flotte. Asô explique qu'ils ne peuvent être vus de personne, sinon Kusaka et Taki risqueraient d'être au courant et les empêcheraient d'approcher du Mirai. Peu de temps après le passage de la flotte japonaise, ils font surface, et Yanagi est content car il va pouvoir respirer de l'air frais. C'est la dernière apparition de Yanagi dans ce tome.

    Volume 20

    Yanagi et ses compagnons profitent d'une nuit à la surface pour dormir et récupérer un peu. Par la suite, le commandant Hotta explique que passer par l'est des Philippines est le chemin le plus court pour arriver à Palau, mais qu'il n'y a nulle aprt où se cacher et que les patrouilles y sont nombreuses. Par contre, en passant par l'ouest et en naviguant entre les îles de l'archipel, ce sera beaucoup plus compliqué et plus risqué, car c'est peu profond, il y a beaucoup de récifs et des courants forts. Pourtant, pour ne pas être repéré, il n'y a pas mieux car tout homme normalement sensé ne penserait même pas à cette route. C'est pourquoi Kadomatsu et Hotta sont d'accord d'aller par là. En évitant un récif, ils parviennent à la mer de Sibuyan mais le répit est de courte durée, car ils entendent le bruit d'hélices. En regardant par le périscope, Hotta constate qu'il s'agit du destroyer Shimakaze et décide de plonger en urgence à 70 mètres...

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    Volume 21

    Le destroyer lance sa première vague de mines, mais celles-ci n'explosent pas trop près du sous-marin. Les hommes veulent bouger et aller vers l'océan Pacifique, mais pour Hotta, c'est exactement ce qu'attend le navire pour connaître leur position exacte. Il préfère plonger à 120 mètres et si les explosions ont lieu au-dessus d'eux, il n'y aura pas de problème. Malheureusement, certaines mines de la seconde vague explosent tout près du sous-marin, les forçant à remonter à 80 mètres. Après cela, Hotta demande à Kadomatsu de l'accompagner dans un local à part pour lui parler en privé. Après cette discussion, Hotta ordonne de mettre les moteurs en marche dès que les premières mines de la troisième série exploseront, afin d'être couverts par les bruits de celles-ci. Ils arrivent à s'échapper et se posent dans des eaux peu profondes, mais Hotta sait que le Shimakaze ne les laissera pas s'échapper et continuera jusqu'à parvenir à couler le sous-marin. Il se prépare alors à la riposte, mais pas en coulant le destroyer. Il fait ouvrir les ballasts avant et monte à hauteur de périscope. Après avoir vu le Shimakaze, il fonce dans sa direction pour passer juste en-dessous de lui. Mais à 100 mètres du destroyer, il fait remonter le sous-marin à la surface et fait évacuer la salle des torpilles avant, avant de la fermer. Le Shimakaze essaie d'éviter l'impact mais le sous-marin percute son gouvernail. Dans une dernière tentative, le destroyer utilise ses canons mais ne touche pas l'igô qui parvient à s'échapper une fois pour toutes. Le soir, ils peuvent faire surface et tous respirent l'air frais. Mais Yanagi ne supporte plus les conditions à bord du sous-marin et veut retourner sur le Mirai. Shibata lui dit alors qu'ils ne sont pas sûrs de pouvoir monter à bord du croiseur, mais Asô lui répond qu'il y a peu, ils n'étaient pas sûr de survivre, et ils peuvent être contents d'être en vie et d'avoir un endroit où rentrer. Mais Shibata se demande où ils vont rentrer une fois qu'ils seront sur le Mirai. Alors qu'ils s'approchent de Palau, Shibata espère qu'on ne les prendra pas à nouveau pour un sous-marin américain, mais Yanagi ne s'inquiète pas car le Mirai a de bonnes oreilles. Mais Yanagi sait que c'est maintenant que ca va être compliqué, plus encore que d'être pris pour des américains si le camp de Kikuchi s'est renforcé. Mais au moment de retrouver le croiseur, celui-ci est en train de partir, et ils ne pourront pas le suivre en mer. Kadomatsu demande à faire surface et fait envoyer un message lumineux pour monter à bord du Mirai. Mais la réponse du croiseur est négative car ils sont en route pour une mission importante. A ce moment, Kadomatsu demande à Hotta de mettre un canot à l'eau sur lequel il embarque avec ses hommes, tandis que le sous-marin plonge pour s'en aller. Et tandis que Kadomatsu empêche Yanagi de tomber à l'eau, ils attendent la réaction du Mirai...

    Volume 22

    Le SH60J finit par décoller et vient hélitreuiller les naufragés avant de les ramener sur le Mirai. Après s'être changé, le lieutenant Kirino leur signale que leurs mouvements seront limités et qu'il confisque l'arme de Kadomatsu. Shibata s'énerve car Kikuchi n'est pas venu lui-même les accueillir, mais le commandant en second le retient et annonce qu'il va le rejoindre sur le pont. Kirino essaie de l'en empêcher, mais Kadomatsu trouve normal de saluer celui qui commande le navire qui les a secouru. Yanagi semble surpris par les actions du commandant en second. Tout se passe finalement bien et plus tard, Yanagi et Asô se retrouvent dans le mess, entourés par plusieurs autres membres qui leur posent pas mal de questions, notamment sur la mort de Shinohara. Ils apprennent aussi le décès de Tachibana qui se trouvait sur le porte-avion Ryûjô pour maintenir les communications durant l'une des attaques contre l'armée anglaise en Inde. Après cela, Ôme les questionne pour savoir s'ils ont plus d'informations sur la mort du capitaine Umezu à Nankin. Asô et Yanagi savent de Kadomatsu que le commandant du croiseur essayait d'empêcher la construction d'une bombe atomique par Kusaka et Kanji Ishiwara, et le spécialiste de l'histoire s'apprête à répondre, mais le chef l'en empêche en lui donnant un léger coup dans les côtes. Par contre, tous se demandent ce qu'a en tête le commandant en second, qui reste dans sa chambre. Plus tard, alors que le Mirai s'approche de l'atoll de Tarawa, le chef canonnier s'apprête à descendre à terre pour installer des appareils de surveillance sur l'île de Betio. En effet, ils doivent faire croire aux américains qu'il n'y a pas de retrait de l'atoll, mais bien un renforcement, pour que les Etats-Unis dépensent un maximum de munitions et de carburant en attaquant une île déserte. Dans la chambre de Kadomatsu où se trouvent Yanagi, Asô, et Shibata, Sakurai pense qu'ils devraient profiter de l'absence de Kikuchi pour reprendre le contrôle du navire. Mais le commandant en second ne veut pas agir aussi lâchement. C'est la dernière apparition de Yanagi dans ce tome.

    Volume 23

    Kadomatsu décide d'accompagner Kikuchi à terre, mais alors qu'ils se préparent à revenir à bord, l'équipe composée du commandant en second, du chef canonnier et du chef Enomoto voit sa retrait coupée par des américains qui débarquent d'un sous-marin qui n'avait pas été détecté. Pendant que le Mirai tire pour effrayer ces américains, le SH60J décolle pour récupérer l'équipe. Mais Enomoto est tué et Kikuchi est gravement blessé. Il doit donc être rapidement évacué en hélicoptère pour être opéré à Palau. Le croiseur arrive un peu plus tard mais ils sont acceuillis par des escorteurs où sont pris en otages Momoi et Asô qui étaient parti avec le SH60J. A quai, la marine monte à bord et Oguri ordonne à ses hommes, dont Yanagi, de ne pas opposer de résistance; L'équipage est réuni sur le pont arrière où ils comprennent que c'est le lieutenant Kirino qui s'est appuyé sur l'autorité de la marine, ce qui était plutôt risqué. D'ailleurs Kusaka qui arrive, dit à Kirino de rejoindre ses collègues. Tous sont surpris d'apprendre qu'ils seront fait prisonniers et que Kusaka ne compte plus utiliser le Mirai. En effet, une fois dans les camions, Yanagi et les autres constatent tous que le carburant du croiseur est pompé. Ils sont mis sur une île isolée, mais Kadomatsu leur demande de garder confiance. Un jour, Ôme trouve un message dans sa boule de riz, écrit par un certain Kisaragi que le commandant en second connaît et qui va les aider. Yanagi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 24

    Asô et les hommes du SH60J sont transférés sur l'île avec le reste de l'équipage qui apprend dès lors que l'opération sur le capitaine Kikuchi s'est bien déroulée et que dans un mois, il pourra sortir de l'hôpital, ce qui rassure tout le monde, dont Yanagi. Mais Kadomatsu sent qu'il y a quelque chose d'autre, et Asô révèle que Momoi lui a transmis un message de la part de Kisaragi, dévoilant la position du Mirai, mais comprenant aussi les lunettes du capitaine Umezu. Pendant la nuit, Yanagi et les autres membres du croiseur n'arrivent pas à dormir. Le matin, Yanagi aide ses collègues à transporter les bocaux de boules de riz à l'intérieur des baraquements. Kisaragi a caché des équipements de plongée à l'intérieur et Kadomatsu, Asô et Ôme les utilisent pour faire un tour là où le Mirai est amarré, et vérifier son état de marche. Ils ramènent du matériel de plongée et des talkies-walkies, puis, les jours suivants, des groupes font des allers et retours pour ramener plus de matériel et préparer leur évasion et la récupération du croiseur. Un jour, le commandant en second évoque le plan qui consiste à approcher le Mirai avec un tanker, quand les gardes auront été endormis grâce des somnifères dans leur nourriture, alors que la marine impériale sera occupée à se déplacer vers Saipan et les Mariannes pour s'y défendre contre les américains. Ils détruiront ensuite une antenne et un bateau de communications avec précision avant de récupérer le reste de l'équipage, le nombre minimum de personnes nécessaires pour manoeuvrer le croiseur étant de 35 personnes. Tout le monde, Yanagi y compris, écoute attentivement. Mais par radio, Kisaragi leur apprend un soir que le Mirai devrait être remorqué vers Saipan le lendemain. Kadomatsu décide d'agir immédiatement en utilisant les réserves de carburant destinées à l'aéronavale. Lui et les 34 autres personnes s'en vont, tandis que les autres, dont Yanagi, restent sur place. On ne voit plus Yanagi par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Maître Fujiki

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    Katagiri

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    scan 1654Volume 22

    Après le départ de Kadomatsu, Kikuchi annonce au Mirai qu'en compagnie de plusieurs navires de la marine impériale, ils vont attaquer l'armée anglaise en Inde afin de faire en sorte de Churchill demande à Roosevelt d'attaquer plus tôt les Mariannes, et éloigner ainsi le Japon de l'Inde. Le début de l'opération se passe bien, mais la seconde attaque voit le décès du lieutenant Tachibana qui se trouvait sur le porte-avion Ryûjô pour maintenir les communications malgré l'activation de l'ECM. Durant l'attaque, le croiseur abat plusieurs appareils anglais, ce qui choque pas mal de ses membres. De retour à Palau, ils apprennent la mort du capitaine Umezu qui était à Nankin. Mais l'équipage n'apprend rien sur les circonstances du décès. Plus tard, le chef canonnier annonce qu'ils aller dans les îles Gilbert qui sont en train d'être évacuées. Ils doivent faire croire aux américains que l'atoll de Tarawa est toujours en plein activité et ainsi les obliger à gaspiller le maximum de munitions et de carburant an attaquant une île déserte. Mais au moment du départ, Un sous-marin apparaît, et Kadomatsu et les quelques hommes qui l'avaient accompagné en débarquent. De retour à bord du Mirai, il annonce que Shinohara a été battu à mort par la police spéciale. Dans la cantine, l'équipage interroge Asô et Yanagi, qui étaient partis, pour savoir ce qu'ils ont fait. Katagiri est présent et écoute attentivement. Mais ils n'apprennent pas plus sur la mort du commandant alors que 10 membres du navire sont déjà morts en service. Cependant, personne n'a vu Kadomatsu depuis son retour, et Yonekura demande au journaliste. Celui-ci répond que le capitaine reste dans sa chambre, et tous se demandent ce qu'il peut bien faire. Cependant, le chef Asô trouve les repas du Mirai bien bon. Katagiri fait quelques photos et on ne le verra plus par la sutie dans ce tome.

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Chef Ôme

    scan 1614Volume 17

    Ôme vient voir Kikuchi et Oguri car il a reçu les photos d'un appareil de patrouille de la marine, que Taki a remis au Mirai pour voir s'ils peuvent en tirer des informations supplémentaires. Dans une salle informatique, Ôme fait un zoom sur un porte-avion et améliore la qualité grâce à des algorithmes de déchiffrage. Grâce à cela, ils comprennent facilement que les américains font des mouvements de transport, et non des manoeuvres offensives, ce qui les rassure pour l'opération dans l'océan indien. Ensuite, le chef canonnier revient d'une réunion avec l'état-major de la marine, durant laquelle un l'amiral Fukudome a fait fortement réduire le nombre de navires prenant part à l'opération. L'équipage du Mirai écoute à la radio le discours de Subhash Chandra Bose, le premier ministre d'un gouvernement provisoire de l'Inde et leader d'un mouvement d'indépendance de son pays. Ce speech, qu'Ôme dit provenir de Singapour, a lieu un mois en avance par rapport à l'histoire que connaît le croiseur. Ôme a aussi appris que le trouble a commencé à se propager dans les troupes britanniques en Inde. Mais Kikuchi s'inquiète surtout du fait qu'ils ne vont pas pouvoir attaquer les 4 objectifs en même temps, à cause de l'effectif réduit. Le Mirai se rend sur place et soudain, Ôme repère un appareil de patrouille anglais. Le chef canonnier décide de l'abattre sans donner priorité aux vies, ce qui crée un léger malaise à bord. Plus tard, Ôme confirme le décollage de la première vague offensive qui va à Columbo, et Kikuchi ordonne la mise en marche de l'ECM. Le premier assaut est un succès et pour la seconde escadrille, une cinquantaine d'appareils retournent vers les portes-avions, dont un s'écarte des autres, car il semble poursuivi par un avion anglais. Ôme se demande s'ils ne peuvent pas envoyer un missile, mais celui-ci ne ferait pas la distinction entre les 2 appareils. Le chef canonnier fait plutôt avancer le navire et utilise le canon de 127mm. L'avion japonais retourne au Ryûjô et la flotte peut passer à la seconde phase de l'opération. Kusaka et une partie de la flotte prend la direction de la mer d'Oman, tandis que le Mirai accompagne Taki et le reste de la flotte en direction du Bangladesh. Deux hommes, Okishima et Tachibana, sont envoyés sur le Ryûjô pour permettre le maintien des communications malgré la mise en amrche de l'ECM. Un test positif est fait avant l'attaque et les avions décollent avant de scinder l'escadrille entre Dacca et Chittagong. Mais Ôme constate que chez cette dernière cible, des appareils anglais décollent pour lancer la contre-attaque. Kikuchi fait donc prévenir le Ryûjô...

    Volume 18

    Taki ne prévient pas la premier escadrille qui continue son attaque, et peu après le début des hostilités, Ôme constate que les 38 signaux restants ne sont pas japonais, ce qui signifie l'échec de la première vague. Les avions anglais se regroupent et prennent la direction de la flotte japonaise. Kikuchi prévient le Ryûjô et annonce que le Mirai vient en renfort, demandant à la seconde escadrille de ne pas décoller pour éviter les tirs par erreur. Pourtant, ceux-ci décollent bien, et Taki explique que le croiseur doit rester à l'écart car il doit survivre pour jouer un grand rôle par la suite. Taki est convaincu, tout comme Kusaka et Yamamoto, que le Mirai peut changer le destin. A 8h29, Ôme observe que les 2 formations ont entamé leur confrontation, et le chef canonnier choisit de quand même porter secours à la flotte japonaise. Puis le porte-avions change de direction pour aller vers un nuage de squall qui le protègera de l'aviation anglaise. Après la destruction de la seconde escadrille, Oguri déclare qu'ils vont envoyer le SH60J, mais Taki leur répond que c'est trop dangereux et qu'il préfère faire décoller un appareil de transport qui emmènera Okishima et Tachibana à Rangoon. Cependant, ce dernier refuse car pour cela, le Ryûjô devrait changer de direction et cela mettrait en danger tous ceux qui sont à son bord. Ôme écoute tout, et même Kikuchi ne parvient pas à faire changer d'avis Tachibana qui coupe la conversation durant quelques instants. A un moment, le porte-avions vire de bord et réduit sa vitesse, ce qui fait de lui une cible facile. Tachibana annonce que le Ryûjô a été sévèrement touché et que l'évacuation générale a été ordonnée. Les 2 capitaines lui disent de partir, mais Tachibana semble coincé, et il dit qu'il va manquer de temps pour trouver un sens à la guerre, avant que la communication ne soit coupée, indiquant qu'il est probablement décédé. Peu après, alors que le naufrage du porte-avions est confirmé, Ôme déclare que les 12 appareils anglais restants quittent la zone de combats. Peu après, ils ne sont plus qu'à 5 minutes avant d'être à portée du Mirai...

    Volume 19

    Kikuchi ordonne la saisie des données pour abattre les appareils restants de l'aviation anglo-indienne, mais Oguri proteste, arguant que la mission de leur navire est de protéger la flotte japonaise, et non de chercher à venger Tachibana. Mais le chef canonnier reste inflexible, répondant que s'ils retournent chez eux, ils pourront se ravitailler et un jour attaquer à nouveau des japonais. Tous les appareils sont finalement détruits, Ôme regardant son écran en silence, mais apparemment avec un peu de remord. Il signale ensuite la sortie des navires japonais du nuage de squall qui se dirigent vers l'endroit où a coulé le Ryûjô. Kikuchi choisit de continuer la mission de surveillance sous-marine, et Ôme vient lui signaler que le pilote du spitfire anglais a pu s'éjecter et que son point de chute se trouve justement sur leur trajectoire. Mais pour le chef canonnier, il faut se concentrer uniquement sur le détection sous-marine. Ôme va ensuite fumer dans le réfectoire en compagnie de Sakurai qui a un arrière-goût assez désagréable de la situation. Ôme lui répond qu'au début, il ne fumait que des short hope, mais qu'il s'est habitué depuis aux "hikari" qu'on leur distribue, alors qu'il les trouvait dégueulasse au départ. kikuchi intervient alors et ordonne à Ôme de finalement mettre à l'eau un canot de sauvetage pour le pilote anglo-indien. Sakurai lui demande alors s'ils vont s'habituer à cette guerre, et Ôme lui rétorque qu'il n'en sait rien, puis l'invite à venir l'aider. C'est la dernière apparition d'Ôme dans ce tome.

    Volume 20

    De retour à Palau, Kikuchi annonce à tout l'équipage le décès du capitaine Umezu à Nankin, au début du mois d'août, sans pour autant donner de détails sur les circonstances. Il ajoute qu'une minute de silence sera observé en sa mémoire à 14 heures. Ôme, comme la plupart des autres, est surpris par cette nouvelle. A l'heure prévue, tous les membres du Mirai sont réunis sur le pont arrière et saluent la mémoire de leur capitaine, Ôme compris. on ne voit plus Ôme par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    Volume 21

    Après quelques temps passés à Palau, la flotte combinée se déplace à nouveau pour faire des exercices. Ôme suit les mouvements de la flotte sur son écran, mais ne dit rien. Plus tard, le Mirai quitte Palau pour sa prochaine mission dans les îles Gibert. Là-bas, alors que les troupes sur place ont reçu l'ordre de retrait, le croiseur va devoir faire croire à l'armée américaine qu'il y a encore beaucoup d'activité. Ainsi, les américains attaqueront en force et gaspilleront beaucoup de munitions et de carburant. Mais alors qu'ils sont sur le départ, ils repèrent un sous-marin en approche qui émerge. Ôme constate un message lumineux qui vient du sous-marin et qui demande l'autorisation de monter à bord pour Kadomatsu et 3 de ses hommes. Cependant, Kikuchi ordonne une réponse négative car ils sont sur une mission importante. Pourtant, le sous-marin met un canot à l'eau avec plusieurs personnes à bord avant de replonger et de s'éloigner. Le chef canonnier fait allumer les projecteurs, et Ôme confirme qu'il s'agit bien de Kadomatsu et de ses hommes. S'ils préviennent un autre navire il mettrait plus d'une heure avant d'arriver, ce qui serait trop tard pour cette embarcation sur cette mer agitée...

    Volume 22

    Kikuchi choisit finalement de ramener à bord Kadomatsu et ses hommes en les faisant hélitreuiller par le SH60J. Plus tard, dans le réfectoire, Ôme et plusieurs autres membres d'équipage retrouvent le chef Asô et Yanagi qui étaient partis avec le commandant en second. Ils leur raconte le décès de Tachibana et apprennent celui de Shinohara, battu à mort par la police spéciale. Ôme déclare alors que cela fait maintenant 10 morts en service. Il demande aussi à ses 2 collègues s'ils ont plus d'informations sur la mort du capitaine Umezu, mais ceux-ci n'en savent pas plus. Kadomatsu, lui, reste dans sa chambre et tous se demandent ce qu'il a en tête. Ôme comprend que le choc des idées a été évité, mais si le commandant en second voulait reprendre le controle du navire, il ne sait plus de quel côté il se rangerait. Puis, le 10 septembre, la radio annonce la reddition de l'Italie fasciste 2 jours plus tôt, conformément à l'histoire du Mirai. Plus tard, en approche de l'atoll de Tarawa, Ôme repère un signal en approche qui est probablement un appareil de reconnaissance américain. Le chef canonier le laisse faire car avec les photos prises par cet appareil, les américains ne pourront pas faire la différence entre un retrait et un renforcement. Ensuite, 3 équipes vont sur l'île de Betio pour poser des systèmes de surveillance, et Kadomatsu décide d'accompagner Kikuchi pour éviter des tensions à bord. Sur le croiseur, Oguri demande si Ôme a quelque chose au sonar, et celui-ci répond que son efficacité est réduite par les récifs, mais que tout est calme. Ôme n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 23

    Malheureusement, des américains débarquent à Betio depuis un sous-marin qui n'avait pas été détecté. L'équipe composée des capitaines Kadomatsu et Kikuchi, ainsi que du chef Enomoto, se retrouve coincée sans possibilité de retour. Le Mirai est envoyé à leur secours mais Enomoto est tué, et le chef canonnier est blessé dans des circonstances inconnues. De retour à bord, après avoir effrayé le sous-marin pour qu'il reparte, le croiseur fait route à pleine vitesse vers Palau, car Kikuchi doit être opérer rapidement. Il font décoller le SH60J quand ils le peuvent, pour faire gagner un maximum de temps, mais 10 heures après son départ, ils n'ont toujours pas de nouvelles. Alors qu'ils arrivent eux aussi à Palau, Ôme signale à la passerelle où se trouvent Kadomatsu et Oguri que 2 remorqueurs sont en approche. Ayant pris en otages Momoi et Asô, qui étaient partis avec l'hélicoptère, la marine impériale monte à bord du Mirai et en prend le contrôle. Ôme leur dit qu'ils ne peuvent pas comprendre comment marche le CIC, mais les soldats lui ordonnent de se rendre sur le pont arrière. Là-bas, tout l'équipage est rassemblé, et ils comprennent que c'est le lieutenant Kirino qui a permis à Taki d'intervenir sur le croiseur. Beaucoup, dont Ôme, se demandent si c'était prudent d'utiliser l'autorité de la marine, et c'est à ce moment qu'apparaît Kusaka. Celui-ci met Kirino avec les autres et annonce que tous seront emmenés et fait prisonniers. Kadomatsu le questionne alors pour savoir si la bombe atomique à Nankin est terminée, et tout le monde se demande s'il y a un rapport avec la mort du capitaine Umezu. Une fois dehors, ils remarquent que la marine est en train de pomper le carburant du Mirai, ce qui signifie qu'ils ne comptent pas l'utiliser. L'équipage est alors place sur une île isolée et un jour, Ôme constate qu'il y a un message dans sa boule de riz pour Kadomatsu, de la part de Kisaragi. Le soir même, ils allument leurs lampes durant 3 secondes pour confirmer leur présence sur cette île à Kisaragi. C'est la dernière apparition d'Ôme dans ce tome.

    Volume 24

    Ôme apprend qu'Asô et les 3 hommes de l'aéronavale sont arrivés sur l'île, et il se dépêche d'aller les voir pour savoir si Kikuchi va bien. C'est ainsi que tous apprennent que l'opération a été un succès, et que le chef canonnier pourra sortir dans un mois. Mais Kadomatsu sent bien que ce n'est pas tout, et Asô révèle que le lieutenant Momoi a transmis un message de la part d'un certain lieutenant Kisaragi, qui dévoile la localisation du Mirai, mais qui remet aussi les lunettes du capitaine Umezu qui avait tenté d'empêcher la construction de la bombe atomique. Le soir même, tous ont du mal à dormir. Un matin, cachés avec leur petit-déjeuner, ils reçoivent des tenues de plongée et le soir, le commandant en second, accompagné d'Asô et d'Ôme, s'échappent de leur baraquement, enfilent les tenues, puis se dirigent vers l'île indiquée par Kisaragi. Sur place, ils trouvent 2 barques, ainsi que le lieutenant qui ne peut pas les accompagner car au contraire des membres du Mirai qui sont nombreux, il est leur seul contact extérieur. Après avoir retrouvé le croiseur, le trio passe par la trappe d'ouverture du sonar pour examiner le navire. Ôme trouve les clés de l'armurie qui est ouverte, mais Kadomatsu refuse d'utiliser des armes. Le groupe prend du matériel de plongée et des talkies-walkies avant de retourner sur leur lieu de détention. L'équipage fait ainsi plusieurs allers et retours pour amasser le matériel suffisant pour leur évasion et la récupération du Mirai. Ils veulent profiter du fait que la flotte combinée se déplace vers Saipan et les Mariannes afin d'y recevoir les américains. Ils veulent approcher avec un tanker, tandis que les gardes auront été endormis par leur nourriture, puis détruite une antenne avec le canon pour éviter les communications. Seuls 35 hommes minimum sont nécessaires pour manoeuvrer le croiseur, dont Ôme. Mais un oir, Kisaragi les appelle par radio pour leur dire que le Mirai va être remorqué vers Saipan. Ils doivent donc agir le soir même, et le groupe se met en route. A bord, ils attendent que le navire sorte de la baie pour agir. Ils activent l'alimentation du générateur électrique principal, et le CIC se rallume sous les yeux impatients d'Ôme et d'un de ses collègues. Pour l'essence, il vérifie directement les réservoirs réservé à l'aéronavale, et le transvase vers le moteur principal. Le collègue d'Ôme remarque cependant que les canons du remorqueur, l'Agano sont pointés vers eux, et Ôme voit que l'obus est tombé à 30 mètres à tribord, grâce à une esquive. C'est alors qu'ils constatent la présence de Kusaka sur l'aile gauche du Nagano...

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Lieutenant Momoi

    scan 1615Volume 17

    Maintenant que Kikuchi a pris le contrôle du Mirai, il compte, selon le plan préparé avec Kusaka et Taki, attaquer l'armée anglaise en Inde afin que les mouvements d'indépendance se réveillent et forcent Churchill à demander l'aide de Roosevelt qui se prépare pour une attaque dans les Mariannes. Si cela marche, les américains attaqueront sans être totalement prêts, alors que le Japon aura renforcé sa défense. A bord du croiseur, tout le monde se prépare, mais dans l'infirmerie, certains s'inquiètent auprès du lieutenant Ashikawa du nombre de victimes qu'il va y avoir, mais ils cherchent aussi à savoir si une attaque surprise durant la guerre n'est pas considéré comme un acte criminel selon les conventions internationales. Mais le lieutenant leur dit et ne pas entrer dans la bataille avec des sentiments mitigés, sinon la marine impériale pourrait en subir les conséquences. Momoi écoute d'une oreille indiscrète, sans réagir cependant, et c'est sa seule apparition dans ce tome.

    Volume 18

    La marine impériale réduit considérablement le nombre de navires prévu par Kusaka te Taki pour l'opération YZ dans l'océan indien, ce qui fait qu'ils doivent attaquer les villes de Dacca, Chittagong, Bombay et Columbo en 2 phases au lieu d'une. La première attaque sur la dernière de ces bases anglaises est un succès, et la flotte se sépare en 2, Kusaka allant avec l'un des parties en direction de Bombay, tandis que le Mirai accompagne Taki et l'autre partie de la flotte pour attaquer Dacca et Chittagong. Pour pouvoir maintenir la communication avec le porte-avions Ryûjô, 2 membres du Mirai, Tachibana et Okishima, montent à son bord. Mais l'offensive se passe mal, les anglais faisant décoller leurs appareils dès qu'ils ont compris qu'ils allaient être attaqués à cause du brouillage des communications et du radar. Ils anéantissent la première vague et trouvent l'emplacement de la flotte japonaise. Kikuchi veut intervenir mais Taki refuse car le croiseur ne doit pas couler. La flotte tente de s'abriter dans un squall, et les 2 membres du Mirai refusent de risquer la vie de tous les passagers du porte-avions pour uniquement sauver leurs 2 vies. Mais ils sont rattrapés par les avions anglais et le Ryûjô est sévèrement touché. Comme le navire va couler, Taki ordonne son évacuation. Tachibana en informe le croiseur, mais il semble être incapable de quitter le porte-avions. Momoi écoute de manière inquiète car Tachibana dit qu'il cherchait une réponse à la question de savoir ce qu'est la guerre et son sens, et qu'il va manquer de temps pour trouver la réponse. De plus, la communication est soudainement coupée, ce qui signifie que Tachibana a sans doute péri. Momoi ne peut rien faire et on ne la voit plus dans ce tome.

    Volume 20

    Après le naufrage du Ryûjô, Kikuchi fait abattre les quelques appareils anglo-indiens restants avant de retourner à Palau. Cependant, là-bas, à peu près à la mi-août, le chef canonnier annonce à tout l'équipage que le capitaine Umezu est décédé dans la banlieue de Nankin. Momoi est sous le choc de cette nouvelle, et reste bouche bée, laissant tomber le plateau de matériel médical qu'elle avait entre les mains. C'est la seule apparition du lieutenant dans ce tome.

    • Statut au volume 20 : Vivante.

    Volume 21

    Quelques temps après l'annonce du décès d'Umezu, Kikuchi réunit les officiers, dont Momoi, pour préparer leur prochaine action. Alors que les troupes des îles Gilbert ont reçu l'ordre de se replier, le Mirai va faire croire aux américains qu'il y a beaucoup d'activité sur l'île de Tarawa. Ainsi, ayant peur pour leur ravitaillement, les américains vont venir en force, et le chef canonnier espère qu'ils utiliseront le plus de munitions et de carburant possible. Le croiseur partira à 5 heures précise et Kikuchi ajoute que s'il n'y a pas de questions, il met fin à la réunion. C'est la seule fois que l'on voit Momoi dans ce tome.

    Volume 22

    Alors que le Mirai prend la route pour l'atoll de Tarawa, Kadomatsu et ses hommes arrivent à bord d'un sous-marin et embarquent à bord d'un canot de sauvetage pour être sûrs d'être sauvés par le croiseur, le premier navire à proximité se trouvant à plus d'une heure de route. Quelques temps plus tard, alors qu'ils sont le 8 septembre, Oguri se trouve à l'infirmerie pour écouter la radio qui parle des animaux du zoo d'Ueno, tués par des bombardements. Momoi se demande s'il attend une nouvelle particulière, et le chef navigateur lui répond que c'est ce même jour que, dans leur histoire, l'italie fasciste s'est rendue sans conditions. Le lieutenant s'interroge pour savoir si à ce moment, le Japon n'a pas pensé à arrêter la guerre, mais Oguri ne le sait pas. Par contre, il pense que son ami a préparé quelque chose en relation avec ce fait. Ensuite, Momoi questionne le chef navigateur sur la tête que faisait Kikuchi, mais selon Oguri, il n'a pas bronché. Le lieutenant pense qu'il joue les forts et qu'il n'avait pas envie de revoir Kadomatsu. Le chef navigateur demande alors ce que Momoi pense de ce dernier. Pour le lieutenant, le fait qu'il reste dans sa chambre fait partie de son plan, forçant l'équipage à s'interroger sur lui-même. Deux jours plus tard, en écoutant la radio, Momoi apprend que l'italie s'est effectivement rendue le jour prévu. C'est la dernière apparition du lieutenant pour ce tome.

    Volume 23

    Plusieurs équipes se rendent sur l'île de Betio pour installer les appareils de surveillance, afin de s'assurer que les américains dépensent bien leurs munitions pour attaquer une île déserte. Cependant, alors que les 2 autres équipes sont déjà en train de rentrer, celle de Kikuchi, Kadomatsu et Enomoto aperçoit des américains qui débarquent d'un sous-marin. Le Mirai tente de les faire évacuer tout en effrayant le sous-marin, mais Enomoto est tué, et le chef canonnier est touché à l'abdomen. Momoi attend donc l'arrivée du SH60J qui ramène Kikuchi, prête à intervenir. Le lieutenant soigne le capitaine avec 2 assistants, mais comme la balle a frôlé le coeur avant de ressortir, elle recommande à Kadomatsu et Oguri de l'opérer sans délai, ce qui est impossible à bord, puisqu'elle n'est qu'infirmière. Le commandant en second suggère alors de naviguer à pleine vitesse jusqu'à la limite de distance que peut parcourir l'hélicoptère, pour gagner un maximum de temps. Momoi vient ensuite voir Kadomatsu pour lui dire que le chef canonnier était à 2 doigts d'avoir une insuffisance cardiaque, mais qu'il souhaite parler à son ami. Plus tard, Momoi, ainsi que le lieutenant Kirino et le chaf Asô accompagnent Kikuchi en hélicoptère jusqu'à Palau. Mais durant le trajet, le pouls et la tension artérielle du capitaine chutent. A leur arrivée à Palau, Momoi, Kirino et Asô sont interrogé par Taki pour savoir ce qu'il s'est passé, et Kirino déclare que Kadomatsu essaie de reprendre le contrôle du croiseur. Momoi et Asô sont alors pris en otages pour forcer le Mirai à éteindre ses moteurs lorsqu'il arrive lui aussi à Palau. Ensuite, parce que c'est une femme, Momoi est séparée du reste de l'équipage et la marine impériale l'utilise comme infirmière puisque c'est sa formation. Elle est assez libre de ses mouvements et va voir le chef canonnier qui a été opéré avec succès. Elle lui explique qu'Asô et les membres du SH60J vont bientôt être transférés sur l'île où se trouvent les autres membres du croiseur, prisonniers de la marine. Elle ne sait pas où est le Mirai mais dit à Kikuchi de ne pas trop réfléchir à cela. Puis, elle est abordée par un officier qui dévoile être le lieutenant Kisaragi qui aurait accompagné Kadomatsu en Mandchourie. Celui-ci remet à Momoi les lunettes brisées du capitaine Umezu. Kisaragi veut aider Kadomatsu à récupérer le Mirai, mais Momoi refuse car ce qui a fait que les siens ont tué des hommes et vu la mort de plusieurs d'entre eux est l'existence même du croiseur. Mais Kisaragi lui apprend qu'à Nankin, Umezu avait tenté d'empêcher la construction d'une bombe atomique. Avec cette information, Momoi ne peut pas rester inactive. Elle accepte d'aider Kisaragi et, le lendemain, elle va voir Asô et les autres avant leur transfert pour leur remettre discrètement un message sur la localisation probable du Mirai, ainsi que les lunettes d'Umezu et leur dire que Kikuchi va bien. On ne voit plus Momoi par la suite dans ce tome.

    Volume 24

    Alors qu'elle travaille toujours dans l'hôpital de la Marine impériale à Palau, où Kikuchi est soigné, Momoi voit que Kusaka est venu rendre visite au chef canonnier du Mirai. Le lieutenant indique à Kusaka où se trouve Kikuchi et c'est sa seule apparition dans ce tome.

    • Statut au volume 24 : Vivante.

    Lieutenant Mamoru Satake

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Décédé en se jetant avec l'umitori sur une bombe pour protéger le Mirai.
    • Statut au volume 24 : Décédé en se jetant avec l'umitori sur une bombe pour protéger le Mirai..

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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