• Voilà la troisième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Contre-amiral Richmond K. Turner (PH)

    Volume 4

    Ce marin est chargé en 1942 de la protection de la 1ère division de marines du général Vandergrift, lors de l'opération visant à récupérer l'île de Guadalcanal au japonais. Cependant, le convoi est attaqué par une flotte japonaise. Vandergrift convoque alors Turner, ainsi que le contre-amiral Crutchley de la royal Navy pour faire le point sur la situation. On leur rapporte que les croiseurs USS Canberra, Quincy et Vincennes ont été coulés, et que l'Astoria et le Chicago ne savent plus naviguer car ils ont été fortement touchés. Turner demande ce que fait la flotte japonaise, et on lui répond qu'elle s'est retiré à 2h20 vers le nord-ouest. Richmond estime qu'ils sont défaits par un pays insulaire qui compense son manque de ressources énergétiques par des moyens quantitatifs et techniques. Pour Crutchley, la force motrice des zéros est terrible. Turner évoque alors qu'ils ont reçu le rapport d'un commandant de sous-marin qui aurait vu un croiseur japonais possédant des torpilles chercheuses avec un sonar incorporé. Crutchley est surpris par cette nouvelle. Pour Turner, la peur envers les japonais se répand, et le fait que ceux-ci se retirent est une chance. Il ordonne le repli immédiat. Cependant, Vandergrift déclare que le pire ennemi dans une guerre peut être aussi bien de sous-estimer un ennemi que de le surestimer. Pour lui, 2 atouts sont indispensables en temps de guerre : Savoir analyser avec sang-froid et avoir un ravitaillement conséquent. Et donc, en tant que force de contre-offensive de l'alliance en première, il est hors de question pour sa première division de marines de quitter Guadalcanal. Cela lui est égal si Turner et Crutchley partent, mais il veut qu'ils assurent le ravitaillement. Turner lui promet qu'ils mettront tout en oeuvre pour que cela soit possible. C'est la dernière apparition de Turner dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 33 : Opération Sagittarius".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Contre-amiral V.A.C. Crutchley (PH)

    Volume 4

    Crutchley est un marin anglais qui est commandant des troupes de protection de la première division de marines américains, commandée par le général Vandergrift. Avec aussi l'appui du contre-amiral Richmond Turner, ils sont censés reprendre l'île de Guadalcanal aux japonais en août 1942. Cependant, après le bombardement de l'île, une flotte japonaise apparaît et attaque les navires de protection. C'est pour cette raison que Vandergrift convoque Turner et Crutchley pour une mise au point de la situation. Un soldat vient faire son rapport et signale que les croiseurs USS Canberra, Quincy et Vincennes ont été coulés, tandis que l'Astoria et la Chicago ont été gravement touchés, ce qui fait qu'ils ne peuvent plus naviguer. Cependant, la flotte japonaise s'est retirée vers le nord-ouest. Les 3 hommes ne comprennent pas mais Turner pense qu'ils sont défaits par un pays insulaire qui compense son manque de ressources énergétiques par des moyens techniques et quantitatifs. Crutchley estime qu'ils sont fort car la flotte anglaise a été battue en Asie. Par ailleurs, selon lui, la force motrice des zéros est terrible. Turner dévoile qu'ils ont reçu un rapport d'un commandant de sous-marin qui aurait vu un croiseur japonais disposant de torpilles chercheuses avec sonar intégré. Crutchley se demande s'il s'agirait des légendaires foo fighters, et pour Turner, c'est la preuve que la crainte envers les japonais se répand dans l'armée. Il pense que le retrait des japonais est une chance et ordonne le repli immédiat. Mais le général pense que le pire ennemi en guerre est aussi bien de sous-estimer un adversaire que de le surestimer. Selon lui, 2 atouts sont nécessaires : celui-ci de savoir analyser une situation avec sang-froid, et un ravitaillement conséquent. Donc, en tant que force de contre-offensive de l'alliance en première ligne, il est hors de question pour lui et sa division de quitter Guadalcanal. Le fait que Turner et Crutchley se retire lui importe peu, mais ils doivent promettre d'assurer le débarquement du ravitaillement. Turner lui assure qu'ils mettront tout en oeuvre pour que cela soit possible. Crutchley n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 33 : Opération Sagittarius".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Capitaine Kanae Monzen (PH)

    Volume 4

    Il s'agit du commandant des troupes de la marine impériale qui se trouvent sur l'île de Guadalcanal. Cependant, en août 1942, la marine américaine arrive près de l'île et la bombarde, ce qui fait que les troupes du capitaine Monzen s'éparpillent à travers la jungle de Guadalcanal. Fort heureusement pour eux, la division de marines américains qui a débarqué sur l'île bat en retrait après plusieurs coups de canon de la flotte combinée, venue en renfort. Après le départ des américains, la flotte combinée ordonne par radio aux hommes de Monzen de se rassembler à l'ouest de Guadalcanal, au cap Espérance. Avec les hommes qu'il a trouvé, Monzen se rend sur place, où les attendent des canots, ainsi que le lieutenant Kazuma Tsuda, rattaché aux services des communications des armées. Monzen lui signale que la 34ème division armée de protection, ainsi que les 11ème et 13ème et campements sont arrivés. Ensuite, le capitaine remarque des soldats avec de curieuses tenues, et le lieutenant lui dit qu'ils sont en mission spéciale, mais qu'il ne peut lui en dire plus à cause du secret militaire. Tsuda croyait que les troupes du capitaine Okamura devraient être avec eux et qu'il devrait y avoir 2.500 hommes. Monzen lui répond qu'Okamura est un très bon officier, mais qu'il agit parfois de façon arbitraire. Il a soudainement disparu dans la jungle avec plusieurs de ses hommes. De plus, seuls 185 hommes ont répondu au rassemblement. En fait, à cause des bombardements, ils ont fui de manière désordonnée dans la jungle. Selon lui, il devrait y avoir un bon millier de survivants, mais à cause de la géographie des lieux, les recherches sont impossibles et il a dû les laisser là. Le lieutenant lui suggère dès de se répartir dans les canots, et le capitaine le remercie. Peu après, Monzen demande à Tsuda s'il ne monte pas lui aussi dans un canot, mais le lieutenant lui rétorque qu'il a encore une mission à accomplir. On ne voit plus Monzen par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 41 : Sauvetage du campement".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Capitaine Okamura (PH)

    Volume 4

    Okamura est un capitaine japonais en poste sur l'île de Guadalcanal en 1942. En août de cette année, la marine américaine débarque pour reconquérir cette île et la bombarde lourdement. Du coup, les troupes japonaises sur place se dispersent dans le chaos et s'enfoncent dans la jungle pour se cacher. Pourtant, la flotte combinée arrive en soutien et finit par chasser la première division de marines américains à coups de canon, sans pour autant faire de victimes. Par la suite, la flotte combinée communique par radio pour ordonner le rassemblement des troupes présentes à Guadalcanal à l'ouest de l'île, au cap Espérance. Le capitaine Monzen rassemble les hommes qu'il trouve, mais sur le chemin, Okamura et quelques-uns de ses hommes choisissent de rester un moment dans la forêt. Alors qu'il est dans la jungle, Okamura remarque à un moment un homme avec un accoutrement bizarre qui pourrait être un américain. Il lui dit donc de lâcher son arme en le menaçant dans le dos avec son pistolet. Mais celui-ci se retourne brusquement pour braquer son arme sur Okamura. Ce dernier est maintenant certain que cet homme qui ne comprend pas son anglais ne peut être que japonais. L'inconnu se présente comme étant un militaire japonais nommé Yôsuke Kadomatsu, et Okamura en fait de même. Kadomatsu dit rechercher des hommes qui n'ont pas connaissance de l'ordre de repli. Les hommes d'Okamura arrivent alors mais disent n'avoir trouvé personne. Comme ils n'ont plus le temps, Okamura leur ordonne de rejoindre les canots sur la plage, tandis que lui va rester. Ses hommes veulent rester, mais Okamura leur rétorque qu'ils ont une autre mission à accomplir, tandis qu'il prendra la suite des opérations sur place. Il leur ordonne aussi de demander d'envoyer des bateaux dans une semaine pour récupérer les survivants. Les 5 hommes s'en vont, puis Kadomatsu demande à Okamura pourquoi il reste. Celui-ci répond qu'il a vu des traces de feux, ce qui signifie qu'il y a encore des gens vivants, non armés et affamés. Il ne peut donc pas partir en sachant cela. Kadomatsu déclare alors qu'il a tué 8 soldats américains il y a 2 jours, morts qu'il considère comme inutiles. Mais il ne considère pas non plus ces gens comme des ennemis. C'est alors qu'il révèle appartenir à un Japon de 60 ans dans le futur. Il dévoile que Guadalcanal aurait dû être le théâtre d'un véritable massacre, mais qu'Okamura survivra aux combats dans une semaine avec les renforts envoyés par le Japon. Malgré tout cela, Okamura n'a pas trop de mal à y croire car ceux qui ne peuvent pas se mentir à eux-mêmes ne peuvent pas mentir aux autres. Kadomatsu s'interroge si Okamura veut rester malgré la connaissance du danger, et celui-ci répond que le Okamura que Kadomatsu connaît des livres d'histoire était certainement plein de regrets. Ensuite, les 2 capitaines se saluent, et Okamura s'enfonce à nouveau dans la jungle. Okamura n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 6

    Les troupes de la section Ichiki débarquent à Guadalcanal mais se font massacrées par les américains. Okamura retrouve Yoshimoto et ses autres hommes, mais tous doivent se cacher dans la jungle. En faisant une inspection, le capitaine remarque que les mouches et les fourmis, attirées par le sang, s'agglutinent sur les plaies des blessés, et que les soldats qui n'ont plus de forces n'essaient même pas de les chasser. Il constate aussi qu'ils n'ont plus rien à manger et plus de médicaments non plus. Même le colonel Masanobu Tsuji, venu avec les troupes de débarquement, n'a plus de motivation. Okamura lui fait son rapport et annonce que la radio du cap de Taibo a reçu un message venant d'un sous-marin allié, et disant que les troupes de renfort ont renoncé à une seconde vague de débarquement et ont fait demi-tour. Tsuji déclare alors avoir été berné par un homme qui lui aurait dit que Guadalcanal serait une bataille décisive, et qu'en accomplissant des faits d'armes, il pourrait empêcher le Japon d'accepter une reddition sans condition. De plus, cet homme lui aurait montrer un navire venant de 60 ans dans le futur. C'est alors que le capitaine admet avoir rencontré l'un des membres de ce navire, Kadomatsu. Celui-ci lui a raconté que Guadalcanal serait une grande défaite avec environ 25.000 morts dans leur camp, pour la plupart de faim et de maladie. Okamura constate que même s'ils sont dominés dans les airs et en mer, les quartiers généraux ne comprennent rien et continuent d'envoyer des hommes sans y réfléchir. Ceux-ci, privés de ravitaillement et incapables de se battre correctement, sont frappés par la maladie et meurt les uns après les autres. Tsuji demande alors à Okamura s'il a cru cet homme, et le capitaine lui répond qu'étant donné la situation il y est bien obligé. Mais Kadomatsu lui a aussi appris que dans le futur, il y aura aussi des militaires très droits. Pour Okamura, leur dernière mission est de limiter au maximum les pertes humaines. C'est alors que le lieutenant Yoshimoto vient au rapport, annonçant que les troupes américaines ont traversé la rivière de Matanikau avec une divion complète, comprenant 3 chars. Le capitaine le remercie et ordonne l'évacuation générale pour se replier jusqu'au plateau de Miyazaki, en formant des groupes pour transporter les blessés. Mais Okamura s'aperçoit que Tsuji reste assis, disant que cela lui est maintenant égal si le Japon est vaincu ou non. Pour le capitaine, cela ne lui ressemble pas. En le prenant par le col, il lui dit qu'il s'en fout si l'homme qu'il est veut mourir, mais pas si c'est l'officier d'état-major. En effet, son rôle va être de prévenir le quartier général de la situation, qui écoutera certainement ce "dieu des stratégies" pour faire annuler cette opération stupide. Ce qui est important, c'est de rester en vie et le colonel est le seul capable de sauver la vie des 25.000 soldats. Tsuji comprend alors que ce que lui a dit Kusaka ne concernait pas la victoire à Guadalcanal mais bien de sauver des vies. Il se redresse soudainement et déclare qu'il ne faut pas traîner dans le coin, car cela devient dangereux. Okamura pense que même un char ne l'arrêtera pas, et après avoir vérifié qu'il n'y a plus personne, il s'enfonce dans la jungle à la suite de ses hommes. C'est la dernière apparition d'Okamura dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 41 : Sauvetage du campement".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Lieutenant Yoshimoto

    Volume 4

    Ce lieutenant de l'armée japonaise se trouve en poste à Guadalcanal en 1942, sous les ordres du capitaine Okamura. Cependant, en août de cette année 1942, les américains arrivent pour reprendre possession de l'île. Ils bombardent donc Guadalcanal, ce qui fait que les soldats japonais sur place doivent fuir, oubliant souvent leurs armes, et s'enfoncer dans la jungle dans le désordre le plus complet. Mais c'est alors que la flotte combinée intervient pour repousser la division de marines américains qui a débarqué sur l'île. Par la suite, en utilisant la radio, la marine impériale ordonne le repli vers le cap Espérance de tous les hommes encore présent à Guadalcanal. Pourtant, alors qu'ils se dirige vers l'ouest de l'île, sous le commandement du capitaine Monzen, Okamura et ses hommes décident de rester encore un peu dans la jungle pour essayer de trouver d'autres survivants, car seuls 185 des plus de 2.000 hommes ont répondu à l'appel de la marine. Après avoir un peu cherché, Yoshimoto et les autres retrouvent le capitaine Okamura, qui se trouve en présence d'un japonais à l'uniforme étrange. Ils disent n'avoir trouvé personne, et comme ils manquent de temps, Okamura leur ordonne de rejoindre les embarcations sur la plage, tandis qu'il va rester sur place. Ses hommes ne veulent pas le laisser seul, mais Okamura leur dit qu'ils ont une autre mission. Il les charge de dire à Monzen qu'il prend la suite des opérations, et qu'il faut demander de ramener de grands bateaux dans une semaine pour emmener le reste des survivants. Le capitaine ajoute qu'ils ne doivent pas traîner. Le lieutenant prend alors 4 hommes sous ses ordres et va retourner à Truk. Yoshimoto et les autres arrivent sur les canots, et le lieutenant déclare qu'ils reviendront le chercher coûte que coûte. On ne voit plus Yoshimoto ensuite dans ce tome.

    Volume 5

    Le lieutenant Yoshimoto et beaucoup d'autres soldats de l’armée de terre sont finalement envoyés à nouveau à Guadalcanal pour reconquérir l'île. Lors de leur départ de Truk, le colonel Masanobu Tsuji leur fait un discours de motivation, disant que l'empire a de grands espoirs en eux, que reprendre Guadalcanal est est un devoir, et qu'il débarquera à leurs côtés pour diriger les opérations. Pour lui, ils n'ont pas à avoir peur des américains, que même les chinois disent faibles, et pense qu'ils fuiront devant l’armée japonaise. L'un des camarades de Yoshimoto le trouve plein de vivacité mais sait qu'il n'a rien compris car face à eux, il y a une très grande armée équipée de chars. Pour le lieutenant, ce n'est pas important car ce qui compte c'est d'aller sauver le capitaine Okamura et les autres hommes du campement. Yoshimoto n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 6

    Yoshimoto et ses compagnons débarquent à Guadalcanal et parviennent à retrouver le capitaine Okamura, mais leurs troupes sont décimées par les américains, et les troupes de renfort Ichiki renoncent à une seconde vague de débarquement. Cachés dans la jungle, alors que les blessés se reposent, Yoshimoto et ses hommes partent en reconnaissance pour constater l’arrivée des troupes américaines. Yoshimoto revient au rapport auprès d'Okamura, et signale que les troupes ennemies traversent la rivière de Matanikau. Selon lui, il y aurait une division complète ainsi que 3 chars. Okamura lui dit que c'est du bon travail, et ordonne que tout le monde se préparer à une évacuation générale pour rejoindre le plateau de Miyazaki. Okamura ordonne aussi de former des groupes pour transporter les blessés car il veut emmener tout le monde. Yoshimoto s’exécute et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 42 : La volonté du capitaine de corvette Okamura".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Colonel Masanobu Tsuji (PH)

    Volume 4

    Il s'agit d'un colonel de l’armée de terre japonaise qui a été blessé à la tête lors d'un combat. En août 1942, lors d'une réunion au quartier général de l’armée de terre du grand Empire du Japon, les officiers discutent de la situation à Guadalcanal. Ils trouvent anormal le fait que la marine ait laissé la marine américaine débarquer sur l'île sans contre-attaquer. Ils craignent donc le pire car la conquête de Port Moresby va être compromise. Comme les avions sont nécessaires à la bataille, ils veulent que la protection de Guadalcanal leur soit confiée. Donc, ils veulent rappeler à la marine ses obligations. C'est alors que Tsuji intervient pour annoncer qu'il va s'en charger. Un autre officier s’inquiète cependant de sa blessure à la tête, mais pour le colonel, c'est juste une blessure pour l'honneur en comparaison à ce que subissent les soldats sur le front. Masanobu s'engage donc à apporter les explications des curieux mouvements de la marine impériale...

    Volume 5

    En compagnie d'un autre officier, Tsuji va voir l'amiral Isoroku Yamamoto, ainsi que le contre-amiral Matome Ugaki et le capitaine Kameto Kuroshima, sur le Yamato. Il leur annonce que 2.000 hommes du détachement Ichiki de l’armée de terre, chargés de reprendre Guadalcanal, ont quitté Guam et se rendent à Truk sur des navires de transport. Ceux-ci auraient dû déjà être envoyés à Midway, mais à cause de l’échec de l'attaque de la marine, ils attendaient. Déterminés, ils se tiennent prêts et sont impatients d'en découdre avec les américains. Reprendre Guadalcanal est une mission très importante qui a été confiée à l’armée de terre et à la marine. Le colonel demande donc que ces hommes soient envoyés sur l'île avec des destroyers car ainsi, les troupes américaines seront exterminées. Mais Kuroshima le corrige en lui rappelant que c'est une division entière qui a débarqué à Guadalcanal, avec des chars et 11.000 hommes. L'extermination aura donc lieu dans le sens inverse car la volonté ne suffit pas pour gagner. Les larmes aux yeux, Tsuji se demande si la victoire de Pearl Harbor était un leurre et combien d'hommes il leur faut. Il ajoute que s'il avait pu intégrer l’état-major de la marine, il serait mort sous leurs ordres. Il s'interroge donc si Yamamoto n'a pas perdu foi en la victoire. Il dévoile alors que la reprise de Guadalcanal a été décidée aux quartiers généraux impériaux des armées, et penser autrement constitue une infraction à l’autorité du commandement suprême. Après cela, le colonel s'en va, et une fois à quai, il apprend par un espion que Yamamoto doit accueillir des invites le lendemain soir, et que tous les plans ont été modifiés pour ce repas. Le lendemain soir donc, Masanobu s’apprête à confronter l'amiral durant son repas, mais un homme le menace d'une arme à feu. Celui-ci semble savoir exactement qui est le colonel. Tsuji comprend alors que cet homme n'est pas un civil. Celui-ci emmène le colonel sur une petite embarcation, mais Masanobu ne se laisse pas impressionner. L'inconnu lui demande s'il a déjà imaginé le futur, et Tsuji lui répond qu'ils vont écraser les américains et les anglais, et qu'ils contrôleront le monde avec leurs alliés nazis. Pour dire cela, il se base sur la foi inébranlable en la victoire de l’armée de terre. Etant donné le peu de confiance en lui, il estime que l'inconnu appartient à la marine, et lui dit qu'il devrait avoir honte. Celui-ci trouve le colonel clairvoyant mais a un sale caractère. C'est alors que l'homme montre à Tsuji un croiseur qu'il dit venir de 60 ans dans le futur. Il lui annonce aussi que dans 3 ans, le Japon acceptera une reddition sans conditions face aux pays de l'alliance. De plus, il a été sauvé par ce navire. Masanobu n'y croit pas, mais comprend que ce navire est celui qui a été aperçu à Malay. L'homme se demande combien de soldats vont mourir inutilement à cause de l’entêtement du colonel, et combien vont être épargnés s'il le tue maintenant. Tsuji s’énerve, et admet que le nombre de soldats japonais est moindre que pour les américains, et que le nombre a ses limites, mais pas la force mentale. Celle-ci est leur arme la plus puissante. L'inconnu veut alors tester cette force avec son arme et appuie sur la détente. Seulement, l'arme n'est pas chargée. L'homme a alors une faveur à demander au colonel, car il voudrait pouvoir aller à Tokyo, pour rencontrer l'homme qui a déclenché cette guerre. Le jour suivant, alors que l'inconnu, Takumi Kusaka, et Tsuji sont en voiture en direction de l’aéroport de Takejima, ils sont poursuivis par un autre homme en uniforme. Kusaka révèle qu'il s'agit de la personne qui lui a sauvé la vie et un ami précieux. Le colonel se demande pourquoi ils ne s’arrêtent pas, mais Kusaka lui répond qu'ils seront de toute façon amenés à se revoir. Plus tard, après le départ de Kusaka, Tsuji, motivé, fait un discours devant les hommes de l’armée de terre, disant qu'il va débarquer avec eux pour diriger les opérations, et qu'ils ne doivent pas craindre les américains. C'est la dernière apparition de Tsuji dans ce tome.

    Volume 6

    Tsuji et les troupes de l’armée de terre débarquent effectivement à Guadalcanal, mais elles sont décimées par l’armée américaine, et les japonais sont obligés de se cacher dans la jungle de l'île. Le colonel est vidé de toute sa motivation et son énergie, et un matin, le capitaine Okamura, qui se trouvait déjà sur place quand ils ont débarqué, vient lui faire son rapport. Il annonce qu'à 4h30, la radio du cap Taibo a reçu un message d'un sous-marin allié, évoquant que les troupes de renfort Ichiki ont fini par renoncer à lancer une seconde vague de débarquement avant de faire demi-tour. En se souvenant des soldats qui se sont fait massacrés sur la plage, Tsuji estime qu'il s'est fait berner par Kusaka. Il pensait qu'en accomplissant des faits d'armes à Guadalcanal, il permettrait d’éviter une reddition sans conditions du Japon. Il parle alors du navire du futur et se dit misérable d'avoir cru à un charlatan comme Kusaka. Okamura déclare alors avoir rencontré l'un des membres du navire du futur, qui lui a dit que la bataille de Guadalcanal allait être une grande défaite pour le Japon, avec 25.000 morts, majoritairement de faim et de maladie. Il dit aussi que malgré le fait qu'ils soient dominés dans les airs et en mer, les quartiers généraux ne comprennent rien et continuent d'envoyer des troupes. Puis, privé de ravitaillement, ces troupes sont incapables de se battre correctement et meurent le plus souvent de maladie. Tsuji demande alors à Okamura s'il croit cet homme venu du futur, et le capitaine répond qu'en voyant la situation, il en est bien obligé. Mais cet homme, Kadomatsu, lui a aussi appris que dans le futur, il y aura aussi des militaires très droits. Pour Okamura, leur dernière mission est de sauver un maximum de soldats. Un homme du capitaine vient alors leur signaler que les troupes américaines approchent, avec notamment 3 chars. Okamura ordonne l’évacuation générale, ainsi que de former des groupes pour emmener tous les blessés. Mais le colonel reste assis, car pour lui, que le Japon gagne ou perde, cela lui est maintenant égal, En se détachant du monde, tout devient rêve ou illusion. Pour Okamura, cela ne lui ressemble pas, mais Tsuji préfère rester avec les valeureux soldats de la section Ichiki tombés au combat. Le capitaine le saisit par le col et lui dit que ça ne le dérange pas si l'homme meurt, mais qu'il a besoin de l'officier de l’état-major pour rapporter la situation de l'île au quartier général. Il est certain que le colonel, surnommé "le dieu des stratégies" sera écouté. Car quitte à mourir, autant faire annuler cette opération. Et puis, le plus important, c'est de rester en vie. Tsuji est donc, selon Okamura, le seul à pouvoir sauver 25.000 soldats. Le colonel comprend à ce moment que Kusaka ne lui demandait pas de gagner la bataille, mais bien de sauver la vie des soldats en faisant bouger le quartier général et en évitant une cinglante défaite. Tsuji se relève d'un coup et déclare qu'il ne faut pas traîner car la zone devient dangereuse. Il s'enfonce ensuite dans la jungle, suivi par Okamura. On ne voit plus Tsuji par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 42 : La volonté du capitaine de corvette Okamura".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Capitaine Eiichirô Taki

    Volume 5

    Ce capitaine fait partie de l’état-major de la marine impériale. Il est mis au courant de l'existence d'un croiseur venu de 60 ans dans le futur, le Mirai, et qui est apparu juste avant la bataille de Midway. Taki compare ce navire au bateau noir de l’ère Shôwa, au 18ème siècle. Après avoir aperçu le navire en question dans une baie de l'archipel de Truk, Taki va parler secrètement avec le contre-amiral Matome Ugaki, lui faisant remarquer que l’armée de terre a aussi entrevu le croiseur. Le capitaine se demande ce qu'il se passera à Yokosuka s'ils apprennent que dans 3 ans le Japon devrait accepter une reddition sans conditions. Pour lui, l'amiral Yamamoto a dû trop respirer l'air marin, mais le contre-amiral le rappelle à l'ordre. Ce dernier se demande sur les ordres de qui agit Taki, et celui-ci répond que c'est la volonté de la marine impériale. Ugaki voudrait savoir ce que compte faire son interlocuteur, et en l'entendant évoquer le long chemin vers Yokosuka, il pense que le capitaine veut couler le croiseur. Mais il le met en garde contre la puissance du Mirai. Mais Taki lui rappelle que leur ennemi est l’armée américaine. Ensuite, durant une réunion de l’état-major à bord du Yamato, Ugaki s'insurge car le capitaine Kameto Kuroshima veut que 2 destroyers accompagnent le croiseur jusqu’à Yokosuka. Il argumente sa prise de position en disant qu'ils ont besoin de toutes les forces de la marine en présence. De plus, le Mirai pourra très bien se débrouiller seul face aux américains. Taki intervient alors pour proposer d'accompagner lui-même le croiseur à bord d'un sous-marin igô, car un tel navire sera idéal pour patrouiller. Après la réunion, Yamamoto vient voir Taki, et lui demande pourquoi il ne veut pas monter à bord du Mirai, tout comme le lieutenant Kazuma Tsuda. Le capitaine répond être intéressé mais refuse car le croiseur a choisi de ne pas se rattacher à la marine impériale. L'amiral explique alors que le croiseur n'a pas seulement une grande puissance, mais aussi de nombreuses connaissances qui représentent une énorme puissance. La responsabilité en est donc immense. Taki le sait et évoque ensuite le capitaine Takumi Kusaka, toujours en fuite. Yamamoto sait qu'ils ont été ensemble à l’école militaire de marine et qu'ils sont devenus capitaine de corvette en même temps. Il charge Taki de dire au ministre Shimada et au chef des services militaires Oka qu'il n'y a pas de marine sans Japon. Une fois l'amiral parti, Eiichirô pense que, pour lui, il n'y a pas de Japon sans marine. Une fois à bord du sous-marin, Taki fait connaissance de son commandant, Shimamoto. Durant le début du trajet, le capitaine observe avec attention le croiseur de loin. Puis, quand le Mirai demande par signaux lumineux de quel camp est l'appareil de patrouille qu'ils ont repéré sur leurs radars, Taki fait répondre qu'il y a possibilité de manoeuvre de navires alliés dans la zone, et que l'avion est donc probablement japonais. Ensuite, le croiseur fait mettre un canot à l'eau, et certains de ses passagers souhaitent monter à bord de l'igô. Taki accepte et se présente, et le commandant en second du Mirai, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, lui demande directement le nom du navire en manoeuvre. Mais comme ils ne sont pas alliés, Taki ne veut pas répondre. Le capitaine du croiseur sait que Taki cache quelque chose car le premier maître Yanagi qui l'accompagne connaît l'histoire de la guerre du Pacifique. De plus, il sait que Taki n'agit pas sous les ordres de Yamamoto, car sinon, il aurait coulé le Mirai à Truk. Il pense à Shimada ou au général en chef des armées Nagano, mais selon, Taki, ceux-la n'ont pas accès à ces informations. Puis, en faisant référence à la porte des toilettes qu'on peut pousser dans un sens ou l'autre, il déclare que ceux qui en ont la volonté et la capacité peuvent la pousser. Comme il ne veut pas mourir avec Taki, le capitaine du Mirai décide de partir. Mais Taki lui rétorque que lui non plus ne veut pas mourir avec le croiseur. C'est alors que le sous-marin plonge. Taki dévoile alors avoir envoyé des messages avec leur itinéraire précis, en employant les codes secrets de transmission, tout en ajoutant que le système de codage a des problèmes depuis Midway. On ne voit plus Taki par la suite dans ce tome.

    Volume 6

    Le sous-marin s’arrête à 90 mètres de profondeur, et Kadomatsu prévient Taki que même si une escadrille américaine venait, le Mirai serait capable de suivre le sous-marin dans un rayon de 400 km, et qu'il pourrait s'en aller avec une vitesse de 35 noeuds. Taki comprend alors que le croiseur ne se battra pas contre les américains, et Kadomatsu lui explique qu'ils sont des boucliers plus que des lances. Taki espère que ce n'est pas parce qu'ils ont un tempérament de perdant. Un soldat vient alors les informer que d’après leurs appareils de détection sonore, le Mirai quitte les lieux. Taki ordonne alors de faire une émersion de 2 mètres par minute. Ensuite, ils reçoivent un message par morse, leur signalant l'approche d'une escadrille américaine. Comme Taki le pensait, le croiseur a de bons yeux, mais aussi de bonnes oreilles. Pourtant, avec un excellent navire et un excellent commandant, le croiseur court à sa perte. Le Mirai est donc forcé à se battre, et Taki observe le combat avec le périscope. Le croiseur décime l'escadrille en quelques instants, mais un appareil américain parvient à percuter le Mirai en plongeant dessus. Eiichirô est ébahi par le spectacle. Il dit à Kadomatsu qu'il comprend pourquoi Yamamoto veut ce navire. Il annonce qu'un calme terrifiant s'est installé mais que les dégâts subis par le croiseur ne devraient ôter l'envie à son équipage de se battre. En entendant parler de dégâts, Kadomatsu se dépêche de regarder par le périscope pour comprendre la situation. Après quelques instants, Kadomatsu se jette sur Taki et le prend par le col. Il ne veut pas croire qu'ils sont du même pays et se demande pourquoi il ne cherche pas à couler le Mirai de sa propre main, avec les torpilles du sous-marin. Mais il le prévient que dans ce cas, l'igô sera immédiatement coulé. A cause de Taki, le croiseur va devoir supprimer des vies pour se défendre, en appuyant simplement sur un bouton. Taki répond que lorsque un officier passe trop de temps à l’état-major, il perd son âme de militaire. Il remercie donc Kadomatsu et demande à Shimamoto si à cette distance, un navire serait capable d'esquiver des torpilles. Mais ni Shimamoto, ni le commandant en second du sous-marin ne répondent. Kadomatsu demande alors à Yanagi de leur énoncer le problème. Celui-ci explique qu'ils sont à court d’énergie électrique. L'igô est capable de naviguer 1h30 sous l'eau à pleine vitesse alors qu'ils sont déjà immergés depuis 2 heures. Et donc, Kadomatsu conclut qu'ils devront faire surface pour tirer des torpilles, ce qui n'a aucun intérêt. Taki ordonne à Shimamoto de lui répondre, et celui-ci répond qu'il est d'accord avec les explications des membres du Mirai. Le sous-marin fait alors surface et s’apprête à rendre Kadomatsu et Yanagi à son équipage. Dans sa cabine, Eiichirô hésite à prendre son arme pour se suicider, et Kadomatsu arrive avec un message urgent de l’état-major des armées qui ordonne à Taki d'abandonner sa mission pour retourner à Truk. Taki prévient Kadomatsu que plusieurs personnes ne peuvent accepter l'existence du croiseur et il demande pourquoi ils veulent aller à Yokosuka. Mais Kadomatsu dit qu'il est à la poursuite de Kusaka, qui cherche à modifier le monde comme il l'entend. Taki n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Sillage 47 : Marée".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.

    Volume 9

    Quelques temps après son retour à Truk, au début du mois d'octobre, Taki reçoit une nouvelle assignation. En effet, l'équipage du Mirai souhaite maintenant aller porter secours aux hommes des îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes, car ils pensent que ceux-ci vont bientôt être attaqués en force par l'armée américaine. C'est Taki qui a été choisi pour servir d'officier de liaison pour cette opération. A bord du Nachi, navire de la cinquième flotte, Taki remet des documents sur les 2 îles. Le capitaine Saburô Umezu, commandant du Mirai, est surpris que ce soit quelqu'un qui a tenté de couler son navire qui va servir d'officier de liaison, ce à quoi Taki lui répond qu'un seul navire de transport, l'Heianmaru, va les accompagner pour la plus grande discrétion possible, leur permettant de faire croire aux américains qu'Attu et Kiska sont toujours défendu par la marine impériale. Il ajoute que l'amiral ne veut pas allonger la liste de ceux qui ont connaissance du croiseur. Une fois dans une cabine du Mirai, Eiichirô charge son arme et la range dans un tiroir. C'est alors que Kadomatsu, blessé à l'épaule lors d'un séjour en Mandchourie à la poursuite de Kusaka, entre. Taki se dit étonné qu'il n'y ait aucune fenêtre dans la cabine, mais Kadomatsu lui répond que le navire a de bons yeux et de bonnes oreilles. Il ajoute être au courant que Taki est de la même promotion que Kusaka, et se demande si Taki n'agit pas pour le compte de celui-ci. Taki s'énerve car il n'est d'accord avec Kusaka que sur le principe de gagner la guerre grâce aux capacités du Mirai. Kadomatsu pense qu'il y a là un complexe envers Kusaka, mais Taki répond que c'est peut-être Kadomatsu qui se fait manipuler. Cependant, les membres du croiseur devront suivre ses conseils, en contactant discrètement les hommes d'Attu et de Kiska. Et sans lui, ceux-ci ne bougeront pas. Kadomatsu comprend qu'un contact a été déposé en sous-marin avec des codes que seul Taki connaît. Il espère juste que son objectif est aussi de sauver les 4.000 hommes des 2 îles. Ensuite, le commandant en second du croiseur confisque l'arme cachée, créant la surprise chez Taki. Il interdit aussi à ce dernier de se balader librement sur le navire. Par la suite, alors que le Mirai et l'Heianmaru, approchent de Kiska, ils repèrent une flotte américaine qui, en pleine brume, tire dans leur direction. Taki se rend sur la passerelle car dans 5 minutes, il doit donner l'ordre d'évacuation de l'île. Mais pour Kadomatsu, c'est très dangereux car ils viennent d'être repérés par une flotte américaine. Mais pour Taki, plus ils attendent, plus ce sera difficile d'évacuer. Selon lui, le Mirai n'a d'autre choix que de se battre, étant le seul navire de combat dans la zone. Kadomatsu veut faire du croiseur un appât, mais Taki lui répond qu'il n'est pas sûr que toute la flotte américaine va les suivre. Pour lui, ce qui importe est la vie des hommes d'Attu et de Kiska. Pourtant, Kadomatsu ne veut pas faire un massacre dans les troupes américaines. Le croiseur va donc agir à sa manière, sans utiliser de missiles. Il ordonne que l'on conduise Taki à la salle des transmissions et l'équipage se prépare au combat. C'est Umezu qui accompagne Taki, et ce dernier lui demande pourquoi il n'est pas resté dans le CIC. Umezu répond que c'est son second qui se charge de la manoeuvre offensive. Lui n'aime pas l'obscurité du CIC et préfère là où on voit la surface de l'eau. dans la salle, Taki et Umezu entendent que l'offensive se déroule bien, le Mirai neutralisant les navires américains avec seulement 2 tirs de canons par navire. Mais malgré cela, le croiseur ne peut éviter une collision avec l'un des navires américains. Lors du choc, Taki voit Umezu être projeté en arrière et percuter de la tête une vanne en métal. Taki donne alors le message pour l'évacuation au matelot des communications. Il constate que le Mirai continue la bataille malgré la blessure de son commandant, et estime Kadomatsu digne de confiance. Il décide de conduire lui-même Umezu à l'infirmerie. Il sait que si l'opération réussit et que le croiseur aurait appartenu à la marine impériale, Kadomatsu aurait reçu une médaille pour avoir défié 7 navires ennemis, médaille qu'il aurait sans doute refusé. De plus, il est étonné par la précision des tirs du croiseur. C'est la dernière apparition de Taki dans ce tome.

    Volume 10

    A l'infirmerie, Taki apprend par la radio interne du navire que la plupart de la flotte américaine a renoncé et s'est repliée, à l'exception d'un seul navire. Celui-ci semble bien vouloir continuer la bataille, et les radars du Mirai sont brouillés par un phénomène naturel, le solar max. Kadomatsu ne renonce pas pour autant à ce qu'il est, et en utilisant toutes les autres capacités du croiseur et de son équipage, ils parviennent finalement à neutraliser ce dernier navire en épargnant au maximum les pertes humaines. Alors qu'un canot de sauvetage, avec à son bord quelques survivants américains, s'approche du Mirai, Taki revient dans le CIC et explique à Kadomatsu qu'Umezu est sérieusement touché à la tête et qu'il est toujours inconscient, ayant confié le commandement du croiseur à son second. Kadomatsu s'apprête à sortir pour se montrer aux américains, mais Taki pense que c'est une mauvaise idée. Il se demande comment les autres peuvent le laisser faire. Le capitaine Kôhei Oguri, chef navigateur, lui répond qu'ils ne pourraient pas l'arrêter et qu'il a besoin de voir les choses de ses propres yeux. Kadomatsu explique aux américains qu'il est militaire mais qu'il n'est pas leur ennemi. Il estime aussi que le fait qu'il ait autant de survivant est leur victoire. Plus tard, de retour dans l'archipel de Chijima, Taki demande aux capitaines Kadomatsu, Masayuki Kikuchi, chef canonnier, et Oguri, que les membres du Mirai portent des uniformes de la marine impériale pour que les hommes d'Attu et de Kiska puissent les remercier de les avoir sauvé. Mais Taki précise bien qu'il ne s'agit que de la forme. Oguri lui rappelle qu'un militaire ne doit jamais oublier la chaîne de commandement à laquelle il doit obéir, et que l'uniforme en est l'expression physique. Taki lui répond alors que des soldats de l'armée de terre seront aussi présents à la cérémonie et qu'il s'agit de ne pas plus compliquer la situation. Kadomatsu estime alors que ce n'est pas un problème si cela ne concerne que la forme. Le jour de la cérémonie, Taki vient chercher les membres du croiseur à bord de plusieurs petites navettes. Il trouve que l'uniforme sied bien au second du Mirai. Celui-ci répond qu'en se changea, il s'est rendu compte qu'il ne pouvait pas enlever son uniforme de japonais. Taki trouve que Kadomatsu dit des choses bizarres. Ensuite, Umezu est transporté à l'hôpital militaire de Yokosuka. Alors qu'ils sont dans le couloir, Taki explique à Kadomatsu que leur navire sera prêt dans minimum 2 semaines. Il sait que les prochains champs de bataille seront sans doute Saipan et les Mariannes, mais qu'ils manquent de temps. De plus, il faut convaincre l'armée de terre, et ce sera dur car la guerre a été provoquée par de gens qui ne connaissent pas la mer et les combats sont menés par des hommes qui ne connaissent pas le ciel. Le second du croiseur lui demande alors de veiller sur Umezu, et Taki lui répond de lui faire confiance. Ensuite, Kadomatsu s'en va en lui promettant une réponse officielle à la prochaine mission. Avant de partir, le second du Mirai remercie Taki pour avoir été prévenant avec Umezu. On ne voit plus Taki par la suite dans ce tome.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Général Kanji Ishiwara (PH)

    Volume 5

    Ce général est né en 1889 dans le département de Yamagata. Après son diplôme militaire, il est devenu attaché militaire en Allemagne puis membre de l’état-major des opérations militaires du Kantô. Il a développé une vision du monde dans laquelle il prévoit déjà l'apparition de l'arme atomique. Il se prononce aussi pour l’égalité des peuples, pour la fin de l'extension du front en Chine, et contre la guerre contre les Etats-Unis. Après avoir critiqué le premier ministre Tôjô, il a été écarté et est devenu général de réserve. A l’université de Ritsumeikan, il donne une conférence sur la défense et prédit que s'il continue ainsi, le Japon va perdre. Il explique que le pays va faire faillite et se contente de s’étendre, sans aucun plan stratégique pour protéger les régions du sud. Mais alors qu'il pense que les villes japonaises vont être rasées, un homme intervient et lui dit qu'il dépasse les bornes. Ishiwara lui répond de sortir s'il ne peut pas suivre une conférence. Il comprend que cet homme et ses amis sont des militaires, et leur explique que la guerre a évoluée avec l'histoire. Elle est passée d'un point à une ligne puis une surface avec le groupe d'assaut, et enfin à une guerre en 3 dimensions avec l'apparition de l'aviation. La maîtrise des cieux est donc primordiale pour la victoire. Mais pour lui, cela s’arrête là, même s'il serait curieux de rencontrer quelqu'un qui a vu un monde en 4 dimensions. C'est à ce moment qu'un homme déclare avoir dépassé les prédictions du général en ayant vécu l’expérience du monde du futur. Ishiwara s'approche de lui, et l'inconnu annonce que les Etats-Unis vont finir la nouvelle arme dans un peu plus de 2 ans et que celle-ci mettra fin aux guerres entre les grandes nations. Ishiwara pensait plutôt à l'Allemagne, mais l'homme dit qu'elle manquera de temps et que l'Allemagne et l'Italie capituleront avant son achèvement. Le général est intéressé, mais quelqu'un tente de mettre fin à la conférence car elle ne sert pas les intérêts du Japon. Ishiwara leur rétorque d'apporter alors un meilleur discours. Tout le public se dresse alors contre ces larbins de Tôjô et Ishiwara et l'inconnu en profitent pour s’éclipser. Ce dernier se présente comme étant Takumi Kusaka, ancien capitaine de la marine impériale. Le général s'interroge de la raison pour laquelle Kusaka n'est pas allé voir Tôjô, et celui-ci répond qu'Ishiwara est capable de tuer un million de ses compatriotes s'il ne les connaît pas ou ne voit pas leur visage. Il est prêt à trahir celui à qui il doit tout, à laisser mourir ses hommes et à écraser l’armée de terre qu'il aime. Après avoir expliqué qu'il a été sauvé par un navire venu du futur, le Mirai, Kusaka raconte que le Japon va accepter une reddition sans conditions. Puis, à Kyoto, tous les 2 regardent comment ils peuvent réduire la ligne de front. Mais sans ressources naturelles, c'est encore un bagage trop lourd. Kusaka révèle alors qu'un gisement de pétrole encore non découvert, et 10 fois suffisant pour le Japon se trouve à Heilongjiang. En entendant cela, Ishiwara en devient très motivé. Grâce à cette information, la stratégie américaine devrait être bouleversée. Le général ferme toutes les fenêtres avec des planches en bois, et les 2 hommes commencent à faire des photocalques. Après cela, Ishiwara pense que tout peut bénéficier à la population. S'ils trouvent des arrangements pour assurer leur sécurité, les bénéfices pourraient servir de bouclier pour le Mandchouko. Néanmoins, Kanji sait qu'ils ont beaucoup de problèmes à résoudre avant cela. Avec un pinceau, il écrit sur le mur "lutter pour le profit, pas lutter pour la morale", ce qui est l'inverse d'une phrase bien connue au Japon. Ensuite, Kusaka explique que le bateau du futur n'est contrôlé par personne, malgré son immense puissance et son incroyable portée de tir. Ishiwara comprend alors que Kusaka a confiance en eux, ce que celui-ci confirme. Plus tard, alors que Kusaka n'est plus là, le lieutenant Kazuma Tsuda, de la marine impériale, rend visite au général, et celui-ci le félicite d'avoir osé venir en tenue militaire. Tsuda recherche Kusaka, mais Ishiwara, qui sait que le lieutenant est allé à bord du Mirai, lui répond que Kusaka est très occupé, et accepte de dire où il se trouve, si Tsuda lui arrange une rencontre avec l'amiral de réserve Mitsumasa Yonai. Mais le lieutenant en doute, connaissant la haine de Yonai pour l’armée de terre et aussi l'implication d'Ishiwara dans "l'incident de Mandchourie". Mais le général, qui sait que le lieutenant n'a pas voulu connaître l'avenir, au contraire de Kusaka, lui répond que pour l'avenir du Japon et du monde, cette rencontre est indispensable. C'est la dernière fois qu'apparaît Ishiwara dans ce tome.

    Volume 6

    Ishiwara finit par obtenir ce qu'il souhaitait, et un peu plus tard, à Tokyo, dans le quartier d'Asakusa, le général de réserve est dans un restaurant où il s’apprête à manger des loches avec du tofu. Il explique que quand l'eau contenant les loches commence à bouillir, on place le tofu, et cherchant à fuir la chaleur, les loches y pénètrent à l’intérieur, faisant en sorte qu'ainsi, le tout cuit parfaitement. Pour Ishiwara, c'est un plat qui donne à réfléchir sur beaucoup de choses. Il sait que Mitsumasa Yonai, qui est en face de lui, est aussi considéré comme appartenant à la gauche de la marine. Il est d'ailleurs oppose à l'alliance avec l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste, mais aussi à la guerre contre les Etats-Unis. Il s'est aussi opposé au clan des intransigeants de la marine impériale. Pourtant, le général de réserve est étonné que l'existence du Mirai l’embête. Ensuite, Ishiwara remarque que les loches ont du mal à entrer dans le tofu, et Yonai lui explique qu'une loche affaiblie a toujours du mal à pénétrer dans le tofu. Dans un flashback remontant à l'entretien entre Tsuda et Ishiwara, ce dernier dit au lieutenant que Kusaka l'attendra dans 3 jours à l’hôtel Newgrand de Yokohama, dans la chambre 403. On ne voit plus Ishiwara par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Sillage 48 : Général en retraite".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.

    Volume 8

    Pour réduire le front en Chine, Kusaka prévoit d'assassiner l'empereur du Mandchoukouo, Puyi. Cela fonctionne, et l'armée du Kantô est en alerte, établissant l'état d'urgence à Xianjing. Pourtant, officiellement, tout se passe bien. Mais on suppose qu'Ishiwara est au courant de tout cela. Celui-ci prend le train de Kobe vers Yokosuka pour rencontrer l'homme qui a sauvé Kusaka de la noyade, le capitaine Kadomatsu, commandant en second du Mirai. Ce dernier est blessé à l'épaule droite et porte une bandoulière, mais il semble reconnaître le général. Celui-ci demande à Kadomatsu s'il s'agit d'une blessure de guerre, et le capitaine répond que c'est en fait une bagarre personnelle. Ishiwara déclare que certaines personnes sont prêtes à faire couler le sang si elles estiment qu'elles ont raison, et il admet avoir été comme cela autrefois. Il pense que Kadomatsu est lui aussi de cette catégorie. Le train arrive alors à la gare d'Atami, où le capitaine doit descendre. Celui-ci se demande alors si le sang du général ne bout plus aujourd'hui, avant de s'en aller. Ishiwara sait alors que Kusaka peut être rassuré car Kadomatsu est bien en vie. Pour lui, chaque époque apporte ses vrais guerriers, et Kadomatsu ne lui déplaît pas. Mais il pense pourtant que c'est un homme à problèmes. C'est la dernière apparition d'Ishiwara dans ce tome.

    Volume 9

    Nous sommes maintenant au mois d'octobre, et Ishiwara attend Kusaka dans un temple. Le moine lui parle de l'été qui a été très chaud et qui a du faire souffrir les soldats sur le front. Il donne ensuite un thé au général et dit avoir lu dans le journal que l'empereur du Mandchoukouo, Puyi, est gravement malade. Son frère pourrait même le remplacer sur le trône, ce qui créerait une belle agitation, même au Japon. Ishiwara ajoute que si, dans le même temps, les lignes de front en Chine pouvaient être contenues, ce serait un grand événement. Cependant, il sait qu'en Chine, tout n'est pas si simple et il est difficile de prévoir ce qu'il va se passer. Le moine s'en va et le général pense à la première réunion qu'il a eu avec Kusaka pour mettre en place leur plan. Ishiwara dit à Kusaka que même s'ils parviennent à une paix signé plus tôt, ce ne sera pas assez tôt car ils ont en face les Etats-Unis qui auront probablement terminé leur arme ultime. Et comme il le pensait, l'arrivée de ce genre d'arme mettra fin aux guerres mondiales car tout les nations suivront les Etats-Unis pour finaliser ce type d'arme. Kusaka approuve et tous détiendront ce nucléaire qui sera une arme de dissuasion. Mais pour Kusaka, se contenter de son existence n'a pas de sens. Il chantonne alors une musique et Ishiwara se demande quelle est son titre. Kusaka lui répond qu'il s'agit de "Imagine", qui parle d'un monde sans frontières et sans armes, d'un monde en paix où personne ne meurt de faim. Il explique que cette chanson sera reprise à travers le monde, mais que le chanteur anglais et le général sont très différents. Ils se rejoignent pourtant dans le fait qu'ils pensent tous les 2 que l'ouverture d'esprit à l'égard d'autrui permet de construire la paix. Mais plus Kusaka pense que les attitudes belliqueuses vont être réfrénées par la possession de l'arme nucléaire, moins il est optimiste car l'homme n'est pas assez fort pour imaginer une douleur qu'il n'a jamais connue. Ishiwara comprend alors que Kusaka veut qu'il y ait une première fois avec l'arme nucléaire, où l'homme l'utilise sur d'autres hommes. Le général est décontenancé par ces paroles et par cette idée. De retour au temple alors que la voiture transportant Kusaka s'arrête, Ishiwara pense que Kusaka doit bien réfléchir, et il se demande si Kusaka rêve d'un monde d'espoir ou de désespoir. Ishiwara n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Shimamoto

    Volume 5

    Shimamoto est le commandant d'un sous-marin igô de la marine impériale, le Inô. En 1942, il reçoit comme mission d'escorter, de Truk à Yokosuka, un croiseur venu de 60 ans dans le futur, le Mirai. Il reçoit aussi à son bord le capitaine de corvette Eiichiro Taki, de l’état-major de la marine. Shimamoto accueille celui-ci avant le départ, puis ils suivent le croiseur à une distance de 600. Durant tout le début du trajet, Taki surveille attentivement le Mirai, puis un jour, celui-ci envoie un message par signaux lumineux. Son équipage a repéré grâce aux radars un appareil en vol dans leur direction. Ils souhaitent savoir si cet avion est japonais ou américain. Shimamoto demande à Taki s'ils doivent ignorer le message, mais le capitaine souhaite répondre. Ils disent qu'il est probable qu'un navire allié se trouve dans cette zone et que l'appareil devrait donc être japonais. Puis, le croiseur met à l'eau un canot, et Shimamoto est surpris qu'il ne leur a fallu que 3 minutes, et que le canot soit en plus très rapide. Le capitaine Kadomatsu du Mirai souhait monter à bord du sous-marin, et Shimamoto souhaite savoir s'il doit préparer les canons de 14 mm. Mais Taki est prêt à les accueillir à bord. C'est la dernière apparition de Shimamoto dans ce tome.

    Volume 6

    Taki ordonne à Shimamoto de faire plonger le sous-marin quelques temps après que le capitaine Kadomatsu du Mirai et son homme soient montés à bord de l'igô. Shimamoto s’exécute, et après avoir atteint la profondeur de 90 mètres, il fait stopper les machines et maintenir le niveau horizontal. A 11h20, les appareils de détection sonore enregistrent un bruit de moteur, et Shimamoto et ses hommes comprennent que le croiseur part à grande vitesse en direction du nord-ouest. Taki ordonne alors d’émerger, mais très lentement, c'est-à-dire à une vitesse de 2 mètres par minute. Ensuite, les membres du sous-marin entendent un message en morse du Mirai, leur signalant qu'une escadrille américaine de 40 appareils est en approche. Taki choisit d'ignorer ce message qui se répète, et fait stabiliser l'igô à 10 mètres sous la surface de l'eau. Shimamoto sort le périscope, et observe le croiseur à une distance de 5.200 mètres. Il laisse ensuite la place à Taki, qui regarde en silence la bataille qui a lieu à la surface. Taki fait ensuite venir Kadomatsu, et déclare qu'il n'a pas de mots pour décrire ce qu'il a vu, Il dit comprendre pourquoi Yamamoto veut le Mirai. Il ajoute qu'un calme terrifiant s'est installé après la première vague, mais il suppose qu'il faudra plus de dégâts sur le croiseur pour enlever l'envie de se battre à son équipage. Kadomatsu regarde alors immédiatement à travers le périscope. Il observe quelques instants puis, soudainement, il se jette sur Taki, le saisissant par le col. En colère, il lui demande ce qu'il cherche à faire et ne veut pas croire qu'ils sont du même pays. Il se demande pourquoi Taki ne coule pas lui-même le croiseur avec les torpilles du sous-marin. Mais Kadomatsu le prévient que s'il le fait, le croiseur enverra l'igô par le fond, En entendant cela, Shimamoto ne semble pas rassuré. Selon Kadomatsu, un homme a la difficile décision de prendre beaucoup de vies pour se défendre. Taki répond alors que quelqu'un qui a passé trop de temps à l’état-major fini par perdre son âme de militaire. Il remercie Kadomatsu, et demande à Shimamoto si un navire peut éviter des torpilles si ils les lancent à cette distance. Shimamoto ne répond pas, ni même le commandant en second du sous-marin. Kadomatsu s'adresse alors à son homme, Yanagi, pour lui demander d'expliquer pourquoi ils ne peuvent pas tirer. L'homme déclare que l'igô n'a plus assez d’énergie électrique car leurs réserves leur permettent de naviguer à pleine vitesse sous l'eau durant 1h30, alors qu'ils sont déjà sous l'eau depuis 2 heures. Kadomatsu poursuit en disant que pour tirer, il faudrait faire surface, ce qui n'a aucun intérêt. De plus, les membres du Mirai n'auront aucune hésitation à riposter. Taki interroge à nouveau Shimamoto, et celui-ci, après un temps d’arrêt, approuve les explications des membres du croiseur, disant que les batteries ne tiendront pas 10 minutes. Taki abandonne et refait surface. Avec se jumelles, Shimamoto lit un message lumineux du Mirai qui va envoyer une navette pour récupérer ses hommes. Shimamoto les trouve très rapide et Kadomatsu lui demande s'ils n'avaient effectivement que 10 minutes de batteries. Shimamoto lui répond que c'est ce qu'ils supposeront. Un homme vient apporter un message urgent, et Kadomatsu va le remettre à Taki dans sa cabine. Shimamoto n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Sillage 49 : L'autre quartier général d’état-major".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Amiral William Halsey (PH)

    Volume 5

    Il s'agit d'un amiral américain qui, en 1942, est le commandant en chef de la zone Pacifique sud. Alors qu'il est dans son bureau du quartier général de la flotte du Pacifique, à Pearl Harbor, un soldat vient lui dire qu'ils ont reçu des informations en provenance du navire de communication radio. Halsey le remercie, et le soldat ouvre la valise avec sa clé. En lisant le rapport, l'amiral apprend qu'un navire japonais assez important, appelé "CX", devrait quitter Truk pour se diriger vers Yokosuka. Halsey trouve ce rapport très intéressant. C'est la seule fois que l'on voit Halsey dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Sillage 49 : L'autre quartier général d’état-major".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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  • Voilà la troisième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Contre-amiral Richmond K. Turner (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Contre-amiral V.A.C. Crutchley (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Capitaine Kanae Monzen (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Capitaine Okamura (PH)

    Volume 15

    Okamura parvient à quitter intact Guadalcanal et il se retrouve maintenant, aux environs du mois d'avril 1943, à Saipan. Là, en tant que chef du détachement du génie de Saipan, il est en charge de la construction de défense sur cette île pour la venue des américains. Il vient voir ses hommes qui travaillent avec des pioches, et leur dit que ces tranchées doivent être finies pour la fin de la semaine, et il refuse de perdre contre les troupes de l'armée de terre qui sont à Chalan Kanoa. Comme ses hommes sont morts de faim, Okamura leur dit qu'il a rempli son camion de patates douces, et qu'ils pourront en prendre à la pause. Ensuite, il laisse le commandement à un subordonné car il doit aller voir un supérieur de la flotte combinée. Le capitaine se présente au quartier général de la flotte du Pacifique central et fait la connaissance du capitaine Taki. Celui-ci remercie Okamura d'être revenu de Guadalcanal, puis lui explique que comme la première phase des travaux est bientôt terminée, il vont entamer la seconde phase en juillet sur les tranchées, puis la troisième sur les installations souterraines en septembre, et la quatrième sur les tunnels de communication en octobre. Taki a déjà fait un tour et pense que tout sera prêt à temps. Il présente alors le capitaine Takumi Kusaka, officier d'état-major, qui annonce  Okamura qu'il manque un hangar pour cacher plusieurs centaines d'avions, à flanc de montagne. Okamura se demande s'il veut vraiment qu'ils fassent une grotte aussi grande, et Kusaka explique que le principal des combats aura lieu dans les airs, car les avions sont l'arme principale. Okamura s'énerve alors car ils devront faire cela avec des pelles et des pioches. Il reproche à Kusaka qu'il n'était pas à Guadalcanal. Kusaka admet alors qu'il ne sait pas ce que c'est des combats tragiques dont la chaîne de ravitaillement a été coupée, mais il sait quel sera le résultat des combats à Okinawa, Iwo-Jima ou Saipan si ils laissent les américains débarquer à Saipan. Kusaka parle alors du bombardement de l'île principale de Hondo par des B-29 qui seront mis au point l'année prochaine. En entendant cela, Okamura se demande si Kusaka ne connaît pas Kadomatsu. Kusaka révèle effectivement le connaître, qu'il est fort physiquement et mentalement et qui éprouve de l'amour pour tous les hommes de cette terre. La seule chose qu'il ne tolère pas, c'est Kusaka lui-même. On ne voit plus Okamura par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 15 : Vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Lieutenant Yoshimoto

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Colonel Masanobu Tsuji (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Capitaine Eiichirô Taki

    Volume 13

    Taki est promu et devient capitaine de frégate au lieu de capitaine de corvette. Alors que l’année 1943 a déjà débuté, il apprend aussi que Kusaka a été arrêté par des hommes de la marine impériale à Xinjing, alors qu'il revenait d'un voyage en Europe grâce à l'A-26, un appareil qui a battu un record de vol sans escale et qui est revenu d'une visite en Allemagne. Kusaka avait en fait pris l’identité de son subalterne, le lieutenant Kazuma Tsuda qui, lui, s’était fait passer pour un journaliste technicien, et a tenté d'assassiner Hitler, sur ordre de Yamamoto. Tsuda a cependant échoué et a été tué. Taki arrive dans l'avion qui doit transporter Kusaka du Japon vers Palau. Kusaka est escorté par le lieutenant Kisaragi et par le major Kawamoto. Taki explique à Kusaka que la promotion qu'il a eu en "mourant" à Midway est annulée, puis que le plan d’évacuation de le Nouvelle-Guinée a été adopté. Il dévoile aussi que le général Kanji Ishiwara n'est plus réserviste et a été nommé chef d’état-major de l’armée déployée en Chine. Il a accepté de rassembler le Mandchoukouo et la Chine en demandant en retour le retrait de la Nouvelle-Guinée. Ainsi les lignes de front en Chine et dans le Pacifique ont été considérablement réduites. Mais pour Taki, le rôle de Kusaka s’arrête là, et il est en charge de la commission d’enquête sur ce qu'a fait Kusaka en Europe, et sur son sort. Pourtant, Kusaka se dit rassuré de voir que Taki est toujours aussi ambitieux car le contraire l'aurait embêté. Mais Taki ne répond pas à cela, et l'avion décolle. Ensuite, après avoir passé une semaine en cellule, Kusaka est mené à Taki pour une audition préalable, mais il reste silencieux et ne révèle pas le véritable but de son voyage en Europe. Kusaka n'en a parlé à personne, même pas à la marine impériale, à laquelle il appartient. Mais pour Kusaka, la marine ne peut agir normalement et agit dans la confusion, ce qui énerve Taki. Kusaka explique alors que le porte-avion américain Wasp, qui a été coulé par le Mirai, a, selon l'histoire du croiseur, été torpillé pour un sous-marin. Et c'est la même chose pour le North Carolina. Taki ne comprend pas, et Kusaka lui dit que l'histoire se remet peut-être d’elle-même en place. De plus, les troupes de Nouvelle-Guinée, dans l'histoire du Mirai, seront anéanties le 3 mars dans le détroit de Dampier, et le résultat devrait donc être le même. Taki veut mettre fin à la réunion, mais Kusaka dévoile que Yamamoto devrait mourir le 17 avril 1943 dans le ciel de l'île de Bougainville. Plus tard, lors d'une réunion de l’état-major en compagnie du capitaine Kikuchi du Mirai, celui-ci fait part d'une demande de modification de l’opération. Taki refuse net, et Kikuchi est prêt à quitter les négociations, mais Taki sait bien qu'il s'agit d'une comédie et que Kadomatsu veut probablement insister jusqu’à trouver un accord. Ensuite, comme la conversation est au point mort, Taki suggère de passer la nuit et de reprendre le lendemain. C'est alors que Taki annonce à Kikuchi que Kusaka se trouve sur cette île. Quelques temps par après, Kaodmatsu et Kikuchi reviennent avec des images de qualité de l’aérodrome de Seven-Miles et d'un autre aérodrome. Kadomatsu propose de frapper ces 2 points pour qu'ainsi, le retrait de Nouvelle-Guinée se fasse sans tragédie au détroit de Dampier. Taki admet qu'avec des informations aussi précises, ils n'auront aucun mal à détruire tous les appareils américains en préservant un maximum de vies. Il accepte donc la proposition du Mirai. Mais il sent que le comportement de Kikuchi a légèrement changé depuis sa rencontre avec Kusaka. Taki n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 14

    L'attaque sur l’aérodrome de Seven-Miles se déroule bien, mais lors du retrait des troupes de Nouvelle-Guinée, alors que les navires de transport passent le détroit de Dampier, une escadrille américaine apparaît et prend pour cible le Mirai. Le croiseur engage le combat mais perd malheureusement son autogire, ainsi que le pilote de celui-ci, le lieutenant Satake. Après cette bataille, Yamamoto décide d'aller brûler de l'encens pour ce pilote, et il se rend sur le Mirai en compagnie de Taki. L'amiral est fasciné par la fabrication fonctionnelle du croiseur, mais ne désire pas le visiter. Il n'est là que pour remettre une lettre du capitaine Umezu, puis demande à pouvoir présenter ses condoléances pour la mort de Satake. Taki en fait de même, et après avoir salué le pilote, Yamamoto dit que si Satake avait appartenu à la marine impériale, il aurait probablement reçu le milan d'or. Mais Kadomatsu rappelle qu'officiellement, c'est une mort accidentelle car leur navire n'a déclaré la guerre à personne. L'amiral lit ensuite la lettre d'Umezu à l’équipage du Mirai, en ajoutant un post-scriptum fictif disant espérer qu'ils remontent la pente sous les ordres du capitaine Kadomatsu. Puis, seul face à Kikuchi, Taki estime que ce post-scriptum représentait l’inquiétude de Yamamoto. D'un côté, il aimerait pouvoir utiliser le Mirai, mais de l'autre, il paiera le prix fort en cas d'erreur. Le croiseur est un peu comme un maîtresse, qui reste en retrait, mais qui ne se satisfait pas qu'une mort au combat devienne un accident. Taki se dit prêt à aider Kikuchi si celui-ci veut agir contre Kadomatsu. Plus tard, lors d'une réunion de l’état-major, certains s’énervent car ils ne veulent pas que Yamamoto aille en Nouvelle-Guinée. En effet, puisque Guadalcanal a été évacué, Rabaul est maintenant en première ligne. D'autres pensent que la sécurité est suffisante et que la présence de l'amiral est primordiale pour la coordination entre l’armée de terre et la marine impériale. Le capitaine Kuroshima ne veut pas mettre la vie de Yamamoto en danger, mais un autre trouve qu'il en va de l'honneur de la marine et qu'ils risquent de perdre la face devant l'empereur. Taki, lui, sait qu'il reste une semaine avant le décès théorique de Yamamoto. Le contre-amiral Ugaki choisit de laisser l'amiral décider. Taki va alors voir Yamamoto dans sa cabine pour l'informer, et l'amiral lui propose une partie de billard. Yamamoto se souvient d’être à 10 victoires d’affilée face à Taki, qui obtient le droit de casser. Mais alors que le capitaine joue, l'amiral décrit exactement les conditions dans lesquelles il devrait mourir. Perturbé, Taki manque son coup. Pendant que c'est le tour de Yamamoto, Taki lui explique qu'il n'a pas besoin d'aller en reconnaissance, et que, de toute façon, ils ont changé les codes. Il ajoute pourtant que Kusaka estime que le résultat est le même. L'amiral reste calme et répond que le capitaine est loin de pouvoir le surpasser au billard, et Taki constate que si Yamamoto met la boule 9 dans le trou, il gagne. L'amiral dit que c'est la même chose en guerre, qu'il faut se connaître, connaître l'adversaire et que la victoire revient à celui qui a une bonne vision, la technique et apporter une attention minutieuse à ce qu'il fait. Taki se demande s'il veut contrôler son destin. Yamamoto rate son coup, mais le bateau bouge et la boule entre malgré tout dans le trou. L'amiral déclare que si tout est joué d'avance, il ne sert à rien de se battre. Et leur travail est de remporter la victoire. Il ajoute que chance ou pas, il a remporté sa 11ème victoire. C'est alors que Taki décide de l'accompagner à Rabaul...

    Volume 15

    Dans l'avion qui mène Taki, Yamamoto et Ugaki à Rabaul, le capitaine remarque que l'amiral porte son uniforme de l’armée de terre pour la première fois de sa vie, et peut-être donc son unique fois. Le groupe arrive le 16 avril et part à la rencontre du général Hitoshi Imamura de l’armée de terre. Yamamoto espère que l’armée de terre et la marine impériale vont pouvoir travailler ensembles. Imamura est d'accord mais raconte une rumeur selon laquelle un navire aurait anéanti à lui seul une escadrille américaine dans le ciel du détroit de Dampier, lors du retrait de Nouvelle-Guinée. Taki ne veut pas ébruiter l'existence du Mirai, mais l'amiral déclare alors que ce navire vient de 60 ans dans le futur. A cela, le général rigole puis dit comprendre que malgré qu'ils aient mis leurs différends de côté, les 2 armées ne peuvent pas encore tout se dire. Il s'excuse pour son indiscrétion, puis donne rendez-vous pour le lendemain et une réunion stratégique. Plus tard, Taki admet avoir eu des sueurs froides, mais Yamamoto avoue ne pas pouvoir mentir à Imamura. De plus, même en connaissant la vérité, certains n'y croient pas. Le capitaine s'interroge sur la raison qui a poussé l'amiral à mettre cet uniforme, et celui-ci répond que c'est simplement le plus approprié pour des opérations communes entre les 2 armées. De plus, toutes les conditions de sa mort ne sont pas remplies, et l'existence du Mirai a permis de sauver de nombreuses vies. Le lendemain matin, la réunion se déroule bien, puis, dans l’après-midi, les 3 hommes de la marine vont faire un tour dans un hôpital. Durant la nuit suivante, Taki ne peut pas fermer l'oeil et fume tout en regardant sa montre. Au lever du soleil, le capitaine entend les sirènes et apprend qu'une attaque aérienne américaine arrive sur eux. Taki court prévenir Yamamoto, mais celui-ci est déjà habillé. Alors que les officiers se rendent dans des bunkers, Yamamoto déclare que tout ce qu'il va faire à partir de maintenant n'est pas écrit dans les livres d'histoire du Mirai, et qu'il va marcher sur une route vierge. Taki comprend que l'amiral a pris l'histoire du croiseur comme une prophétie. Et ensembles, ils vont ouvrir la porte d'un nouveau futur. Ensuite, alors que la situation semble plus calme, Yamamoto demande une cigarette à Taki, puis tous les 2 constatent que l'heure de la mort théorique de l'amiral est dépassée. Des soldats viennent au rapport, mais Yamamoto veut constater les dégâts lui-même. En marchant, tous découvrent l’épave d'un appareil américain, et l'amiral souhaite se recueillir sur leur tombe. Taki l'accompagne, mais soudain, un coup de feu retentit. Yamamoto s’écroule, touché au coeur, et demande à Taki d'interroger le tireur pour savoir si c'est un coup du hasard ou le destin. Le capitaine fonce sur l’américain et le maîtrise rapidement. Plus tard, il retourne dans le bunker pour connaître l’état de l'amiral, mais Ugaki lui dit que Yamamoto est décédé, ajoutant que l'information ne doit pas circuler. Par la suite, Taki fait en sorte que l’américain s’échappe de sa cellule, et l'abat un peu plus loin, ignorant le dernier ordre de Yamamoto. Tout ce que retient le capitaine, c'est que l'amiral a contrôlé son histoire durant 2 heures et qu'il va continuer dans cette voie. Taki va ensuite s'entretenir avec Kikuchi, qui a lui aussi appris le décès de Yamamoto. Par contre, Kadomatsu n'est pas au courant. Taki pense que c'est le bon moment pour agir, mais pour le chef canonnier, tant que la moitié de l’équipage est d'accord avec le commandant en second, c'est impossible. Kikuchi connaît bien Kadomatsu et celui-ci ne changera pas d'avis. Pour l'aider, il a besoin de Kusaka. Le chef canonnier envisage même de prendre le contrôle du Mirai par la force. Taki est prêt à lui fournir ce qui est nécessaire. Par après, Taki fait libérer Kusaka et le réintègre à l’état-major. Ensuite, il fait venir dans un bureau le capitaine Okamura, qui dirige les travaux de fortification des défenses de Saipan. Il le félicite et lui explique la suite des travaux, avant de lui présenter Kusaka, qui souhaite que les hommes d'Okamura construisent aussi des abris pour des centaines d'avions. Okamura s’énerve, mais Kusaka lui raconte ce qu'il va se passer si ils laissent les américains débarquer à Saipan. Okamura révèle alors avoir rencontré Kadomatsu, ce que Kusaka admet lui aussi. Plus tard, Taki se demande comment ils vont attirer les américains dans les Mariannes, et Kusaka lui présente le plan qu'il a prévu pour cela. Taki est surpris, mais Kusaka dit qu'il ont besoin pour cela du Mirai et de l'engagement de la flotte combinée pour juillet. Kikuchi prend en effet le contrôle du Mirai, avec seulement un blessé et aucun dommage, Kadomatsu choisissant de quitter le navire temporairement avec ceux qui veulent bien le suivre. Taki expose alors le plan à Kikuchi. Ils veulent lancer une opération dans l’océan indien et le chef canonnier est d'accord. Il précise cependant que le croiseur est toujours équipé d'un dispositif d'autodestruction. C'est la dernière apparition de Taki dans ce tome.

    • Statut au volume 15 : Vivant.

    Volume 17

    Lors d'un réunion de l'état-major de la flotte combinée à laquelle participe aussi Kikuchi et Kusaka, Taki présente des photos de portes-avions américains dont la qualité a été améliorée par le Mirai. Ces photos montrent que les américains sont dans une phase de transport et non dans une phase offensive. L'opération yz dans l'océan indien peut donc se dérouler sans problème. Cependant, l'amiral Shigeru Fukudome signale que même si les portes-avions américains ne les attaquent pas, ils sont en mouvement et cela implique que les Mariannes ne sont pas encore une zone sûre. Donc, s'ils subissent une contre-offensive, la marine impériale connaîtra une grande défaite. Dans ce cas de figure, la responsabilité de Taki et de Kusaka sera mise en cause, encore plus pour Taki qui n'a pu empêcher la mort de Yamamoto alors qu'il était à ses côtés. En conséquence de quoi, Fukudome suggère que les forces impliquée dans l'opération soient réduites. Il énumère les navires, mais Taki s'énerve car il ne s'agit que des navires de seconde ligne. Ainsi, ils manqueront de navires et ne pourront pas combattre. Si jamais l'opération se passe mal, c'est alors l'amiral qui en portera la responsabilité. Après un temps de réflexion, c'est cependant la proposition de Fukudome qui est retenue par l'amiral Mineichi Koga, nouvel amiral en chef de la flotte combinée. Après la réunion, Taki exprime son mécontentement à Kikuchi, surtout que Kusaka n'a pas réagi. Mais pour le chef canonnier du Mirai, ce sera peut-être l'occasion de mettre en avant la puissance du croiseur et ainsi, la flotte combinée ne pourra plus ignorer Taki ou Kusaka, et ils pourront se débarrasser des têtus en place. Plus tard, Taki embarque avec Kusaka sur un porte-avion, sous les ordres du vice-amiral Kakuta, et Taki constate que les hommes se voient déjà vainqueurs, mais il doute que les anglais se laissent faire. Pour Kusaka, cela dépend des capacités de détection du Mirai. Taki se demande ce qu'il se passera s'ils échouent, mais Kusaka pense que ça n'arrivera pas. Taki lui demande s'il n'a jamais peur, mais Kusaka répond que s'il avait peur, il n'y aurait plus d'avenir. Avant le décollage de la première escadrille qui doit attaquer la base de Ceylan, Kakuta dit à Taki que les hommes ne sont pas rassurés car les forces ne sont pas aussi grandes qu'à Pearl Harbor et qu'ils ne savent pas qu'un navire va détruire les systèmes de communication et de détection ennemis. Mais Pour Taki, le vice-amiral peut mettre la vie de ses hommes en jeu. Les avions décollent puis, quand la première escadrille revient, ils constatent que c'est un grand succès. Mais Taki ne veut pas s'emballer car maintenant, les anglais vont se redéployer. Pourtant, Kusaka dit avoir confiance aux pilotes. Taki inspecte les appareils de la première vague et constate de nombreux dégâts malgré la surprise. Etant donné le nombre d'appareils qui reviennent, Taki envisage un changement de plan. Kusaka demande des explications, et Taki ne veut pas perdre de vue l'objectif de l'opération qui est d'attirer les américains dans les Mariannes. Pour Taki, s'ils perdent plus de 30 de leurs appareils, ils devront annuler le reste de l'opération, et il ajoute que c'est une décision difficile à prendre. En voyant le retour de la seconde vague, Kusaka dit comprendre le point de vue de Taki, tout en croyant aux pilotes. Il manque pourtant un seul appareil, et Kakuta suggère à Taki de se résigner. Malgré tout, un dernier appareil arrive, en retard. Par la suite, la flotte se sépare en 2, Kusaka allant avec Kakuta vers Bombay, tandis que Taki va avec le reste de la flotte vers le golfe du bengale, accompagné par le Mirai. Sur le porte-avion Ryûjô, Taki demande à Kikuchi, venu à bord, de trouver un moyen de pouvoir communiquer avec le croiseur, malgré le brouillage des communications. C'est pourquoi 2 membres du Mirai viennent sur le Ryûjô, Okishima et Tachibana. Ils mettent en place une radio spéciale; Le soir avant l'offensive, Taki va les voir dans leur cabine, et ceux-ci racontent comment le Ryûjô a coulé dans leur histoire, même s'ils ont du mal à le croire vu sa taille. Mais Taki leur révèle que ceux de son époque pense différemment, et qu'ils vont être les prochain à mourir. Le lendemain, les avions décollent pour attaquer Dacca et Chittagong, mais le Mirai signale que de nombreux appareils décollent dans le ciel de leurs cibles. Pourtant, Taki ne souhaite pas prévenir la première vague car dans ce cas, ils risquent de donner leur position à l'ennemi. Taki ordonne par contre que la seconde vague décolle pour prêter main forte à la première. Taki n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 18

    Grâce à ses radars, le Mirai signale à la flotte japonaise que la première escadrille a probablement été anéantie et que 38 appareils de l'armée anglo-indienne se dirigent maintenant vers les navires japonais. Kikuchi souhaite que le croiseur se charge de la contre-offensive anglo-indienne, mais Taki leur demande de ne pas intervenir. Il ordonne par contre à tous les navires de se préparer au combat. Tachibana passe le micro à Taki, et Kikuchi lui demande la raison de son choix. Taki explique que quelque soit la bataille, il y a des pertes. Cependant, un navire ne doit pas être coulé, et c'est le Mirai. Tout a commencé avec l'arrivée de ce navire, et tous ont entrevu de pouvoir changer le futur. Lui-même commence à croire qu'il peut modifier le futur, en dehors de son cadre de militaire. Ensuite, Taki fait modifier la trajectoire de la flotte pour entrer dans un squall et éviter ainsi la contre-offensive. Par la suite, Taki apprend que la seconde vague a elle aussi été anéantie, et que 20 appareils anglo-indiens s'approchent de la flotte. Taki ordonne de faire passer les navires les plus lents devant, et que le Ryûjô passe en queue. De retour dans la salle des communications, Taki apprend que kikuchi veut envoyer un autogire pour récupérer ses hommes. Mais Taki trouve la manoeuvre très dangereuse et a une autre proposition à faire. Il veut bien faire décoller un appareil à 3 places qui ira jusqu’à la base de Rangoon. Kikuchi et Oguri acceptent, mais cette fois-ci, c'est Tachibana qui refuse car pour cela, il faudrait que le porte-avion change de direction. Et pour l'autogire, il faudrait que le Ryûjô s’arrête un instant. Kikuchi lui dit qu'il est trop absorbé par l’atmosphère de la marine impériale, mais Tachibana répond que tout l’équipage du croiseur est absorbé par cette atmosphère depuis qu'ils ont accepté d’être rattaché à la marine et de prendre une part plus active à la guerre. Okashima est d'accord avec son collègue, et Tachibana coupe la communication. Taki est étonné du débat que cause la vie de 2 hommes, puis dit à Tachibana et Okashima que leur vie est liée à celles de tous les marins du porte-avion. Ensuite, le capitaine retourne à la passerelle. Durant la bataille, le pont est touché par des bombes, mais Taki ne s’inquiète pas car de toute façon, il n'y a plus d'appareil à faire décoller. Par la suite, une bombe tombe juste à côté du Ryûjô et explose juste en-dessous, endommageant le gouvernail et faisant du porte-avion une cible facile. Celui-ci est torpillé, puis, comme les autres navires sont sous le squall, Taki ordonne l’évacuation générale. C'est alors qu'arrive Okashima, qui signale au capitaine que Tachibana se trouve encore en salle des communications et que son accès est bloqué par le feu et les débris. Utilisant le système de communication interne, Taki demande à Tachibana s'il doit envoyer de l'aide. Ce dernier répond qu'il ne peut pas évacuer mais qu'il n'est pas nécessaire pour autant d'envoyer des secours. Il suggère donc à Okashima de partir sans lui. Ensuite, Taki va dire au commandant qu'il va rassembler les documents officiels, mais le commandant répond qu'ils manquent de personnel, et conseille de tout brûler. Le capitaine s’exécute puis en sortant, il voit un matelot effrayé qui n'ose pas sauter car il ne sait pas nager. Taki l'agrippe et le force à sauter car sinon c'est une mort certaine qui l'attend, prévenant ensuite une barque de la présence de ce marin. Puis, alors que le navire s'incline fortement, Taki saute à l'eau mais est entraîné par le tourbillon. Dans l'eau, il se rappelle qu'à la mort de Yamamoto, Taki avait prévenu Kusaka que son sort pourrait changer et que cela ne dépendait que de son bon vouloir. Kusaka voulait alors révéler tout ce qu'il savait pour que Taki puisse prendre la relève dans son plan. Mais Taki voulant absolument rester un officier de la marine impériale, Kusaka se doutait qu'il allait le libérer. Comprenant qu'il a fui ses responsabilités, Taki reprend ses esprits et nage jusqu’à la surface, juste à temps pour reprendre son souffle. On ne voit plus Taki par la suite dans ce tome.

    Volume 19

    Taki est récupéré par le destroyer Tamanami, une fois la flotte japonaise sortie du squall, et le 29 juillet, au large des îles Andaman et Nicobar, ils retrouvent la partie de la flotte qui est partie attaquer Bombay. Taki constate qu'il ne manque que 3 appareils et en conclut que la marine impériale a remporté un franc succès à Bombay pour sa première offensive en mer d'Oman. Taki salue alors Kusaka et le porte-avion Junyô. De retour à Palau, Taki convoque Kusaka et Kikuchi pour leur dire qu'il a reçu des informations curieuses de Yokosuka. Il semblerait que depuis le 10 août, il n'y a plus de trace du capitaine Kadomatsu ou de ses hommes. Toyoda mettrait tout en oeuvre pour les retrouver, mais Taki sait qu'il fait partie du clan de Yonai. Taki demande alors l'avis du chef canonnier. Celui-ci répond qu'à la base, Kadomatsu a quitté le Mirai pour éviter un bain de sang entre ses membres, mais qu'avec la victoire dans l’océan indien, la situation a changé, et il va vouloir reprendre le contrôle du croiseur. Cependant, les chances qu'il parvienne à Palau sans être repéré par les radars sont inférieures à 1%. Taki pense aussi que le second du Mirai sera incapable de récupérer son navire, puis il s'adresse à Kusaka. Selon lui, si Kadomatsu croit toujours en la force des hommes, les probabilités de le voir réapparaître sont de 10, voire même de 50%. C'est la dernière apparition de Taki dans ce tome.

    • Statut au volume 19 : Vivant.

    Général Kanji Ishiwara (PH)

    Volume 12

    Nous sommes maintenant au début de l’année 1943, et Ishiwara se rend en Mandchourie, au quartier général de l’armée du Canton, situe à Xinjing. Tout en enlevant la neige qui recouvre son manteau, il salue le colonel Uryû qu'il retrouve. Celui-ci mange encore une fois des marrons pour l'aider à réfléchir. Le général a repris du service et est devenu chef d’état-major des armées dépêchées en Chine. Uryû comprend alors qu'il va partir pour le quartier général de Nankin, Mais Ishiwara dit avoir une dernière chose à régler à Xinjing. Le colonel apprend que pour réintégrer le service actif, le général a rencontré Tôjô qui avait pourtant interdit ses ouvrages et l'avait poussé dans la réserve. Mais Ishiwara lui explique que Tôjô est lui aussi dans l'impasse avec le retrait de Guadalcanal. Ishiwara s'est donc incliné devant Tôjô. Cela surprend le colonel qui pensait qu'il ne ferait jamais cela, même si Tôjô le suppliait. Uryû demande ensuite quelle est la position du quartier général au Japon sur la mobilisation en Mandchourie. Ishiwara répond que beaucoup se réjouissent de la situation au fond d’eux-mêmes. Pour lui, le front uni chinois va s'effondrer, et le parti populaire de Tchang Kaï-chek et le parti communiste de Mao Zedong vont alors s'affronter. En effet, avec la disparition de leur ennemi commun que sont les japonais, il vont se battre pour la suprématie de la région. Et connaissant la puissance de l’armée de la huitième route, il suppose que c'est le parti communiste qui va remporter la mise. Les Etats-Unis, qui soutiennent le parti populaire, vont alors être effrayés par cette menace "rouge". Ils vont alors réfléchir à la suite à donner à cette guerre, et tous les éléments seront réunis pour établir la fin du conflit actuel. Uryû se demande donc si la personne qui a tué l'empereur Puyi du Mandchoukouo n'a pas pensé à tout cela. Le général répond qu'il ne sait pas, tout en sachant qu'il s'agit de Kusaka. Il ajoute qu'il est difficile de savoir ce qu'il va se passer, puis évoque le A-26 japonais, qui a battu un record du monde de voyage en avion sans escale, qui revient d'une visite à Berlin, et qui devrait bientôt arriver à Xinjing. C'est la dernière apparition d'Ishiwara dans ce tome.

    Volume 13

    En fait, le A-26, qui revient de Berlin, transporte Kusaka à son bord. Celui-ci avait pris le train pour aller en Europe et s'est procuré sur place de l'uranium enrichi pour la fabrication d'une bombe atomique. Pour le retour, il a pris le A-26, plus rapide et sans contrôle, en se faisant passer pour son ancien subalterne, le lieutenant Kazuma Tsuda. Celui-ci s’était fait passer pour un technicien journaliste pour le voyage aller, et avait tenté d'assassiner Hitler, ayant perdu la vie après avoir échoué. Ishiwara accueille l’équipage de l'A-26 pour leur exploit, mais plus particulièrement Kusaka qui transporte donc l'uranium dans 2 valises. Plus tard, une soirée est organisée en l'honneur de l’équipage de l'A-26, à laquelle assiste le général. Celui-ci s’aperçoit de la présence d'un homme de la marine impériale mais reste stoïque face à lui, tandis que Kusaka parle avec Uryû en privé. Ensuite, Ishiwara quitte la soirée en compagnie de Kusaka, et lui permet d’échapper aux hommes de la marine. Arrivé à la gare ferroviaire, Uryû souhaite bonne chance à Ishiwara pour son poste à Nankin. Le général le remercie et lui confie l’armée du Mandchoukouo, avant de monter dans le train. Mais Kusaka, qui monte incognito, est poursuivi par les hommes de la marine et arrive près du wagon d'Ishiwara. Celui-ci dit à ses hommes de laisser passer Kusaka, et lui dit que c'est maintenant que leurs routes se séparent. Kusaka lui annonce que Yoshimura, un allié, et le professeur Kurata, qui va fabriquer la bombe, vont arriver à Nankin dans un mois. Kusaka ajoute qu'il compte sur Ishiwara. Il part ensuite se rendre aux hommes de la marine, après avoir confie l'uranium au général. On ne voit plus Ishiwara par la suite dans le tome.

    Volume 14

    Ishiwara se rend en voiture dans la banlieue de Nankin et entre seul dans un bar. A l’intérieur l'attend le professeur Kurata qui déclare qu'il buvait pour tuer le temps. Le général le suppose ivre alors qu'il a la réputation d'avoir une bonne descente, mais le professeur lui répond que le bruit des sabres des militaires lui donne la gueule de bois. Ishiwara commande du thé et des manju, et quand il goûte ceux-ci, il se dit qu'il est heureux de vivre vieux. Il demande ensuite à Kurata si les travaux avancent. Ce dernier répond que le général sait probablement qu'ils ne peuvent pas faire de test, et qu'ils ne peuvent pas commencer tant que tous les calculs théoriques ne sont pas parfaits. Ishiwara est prêt à lui fournir tout ce qu'il demande, et le professeur explique que la difficulté réside dans l'enrichissement de l'uranium 235 et dans sa mise en forme. Cependant, grâce aux informations sur le projet "Manhattan", prises sur le Mirai, et l'uranium enrichi à 95%, que Kusaka a été chercher en Europe, Kurata dit qu'ils n'ont pas besoin de lui pour la fabrication, tellement c'est d'une facilité effrayante. Le général lui demande alors quand la bombe sera prête, et au lieu de répondre, le professeur l'interroge pour savoir s'il connaît la puissance de cette arme. Ishiwara répond que oui car il a eu connaissance des événements de Nagasaki et d'Hiroshima, avec 200.000 morts dans cette dernière. Pour Kurata, sa force de destruction n'est pas contrôlable. Il s'agit en effet de l'arme ultime, qui ne sera utilisée qu'une seule fois, car il est inimaginable pour lui que plusieurs parties en guerre en fassent usage. Le professeur aimerait donc savoir si le général saura être le seul à l'utiliser. Ishiwara parle du sable jaune transporté par le vent, mais déclare que ni le sable, ni le vent n'ont de volonté. Et la conclusion sur sa réflexion sur la guerre est que la volonté de l'homme ne peut stopper le vent. C'est alors que la balle d'une petite fille vient toucher la table où sont les 2 hommes. Kurata prend la fille sur ses genoux, lui rend sa balle, et fait remarquer à Ishiwara qu'il parle de 200.000 vies comme celles de cette fille. Il lui conseille de la prendre dans ses bras, de sentir son poids et sa chaleur. Il parle ensuite de son grand-père qui était forgeron de sabres. Enfant, il était fasciné par la forge et y passait la plupart de son temps. Son grand-père disait souvent qu'un couteau et un sabre ne pouvaient être fabriqué dans le même acier car le second était une arme. Le vieil homme pensait à la douleur qu'allait ressentir la victime en forgeant un sabre. Alors Kurata, lui, imagine les 200.000 vies qu'il va prendre d'un seul coup avec la bombe. Sa douleur va donc être 200.000 fois supérieure, ainsi que son plaisir. Ishiwara reste un instant muet puis rappelle que, selon le professeur, quiconque pourrait fabriquer la bombe. Mais selon lui, Kurata est le seul à pouvoir mener sa fabrication à terme. Ishiwara n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.

    Volume 16

    Ishiwara continue d'oeuvrer pour finir la bombe atomique mais se rend du côté de Yan'an pour rencontrer Mao Zedong. Il quitte Xi'an puis traverse le fleuve jaune avec quelques hommes, puis, 2 jours plus tard, ils sont totalement sortis de la zone d'influence de l'armée japonaise. Le général explique à ses hommes qu'à chaque conflit, les paysans chinois deviennent des réfugiés et des vagabonds, et à chaque catastrophe naturelle, ils se dispersent. A ce moment, la dynastie centrale absorbe les terres sur lesquelles ils se sont installés, redevenant de simples hommes. Cela explique pourquoi le territoire chinois est si étendu. Ensuite, alors qu'ils s'approchent des montagnes de Yan'an, ils sont arrêtés par des soldats communistes. Ishiwara remarque la présence d'un journaliste étranger, puis les soldats chinois confisquent les armes des japonais, et les enferment dans une pièce. Alors que ses hommes se détendent, le général remarque qu'ils ont construit la grotte dans l'ocre, ce qui est coûteux mais protège de la forte chaleur et du froid intense. Il comprend que Mao sait s'adapter, surtout qu'il est allé à l'université anti-japonaise rt combine éducation et affaires militaires. Les hommes d'Ishiwara se demandent s'ils pourront le voir, et le général répond qu'il a fait en sorte que Zedong reçoive ses documents, et que si c'est bien l'homme qu'il imagine, il viendra à eux. Surtout que ces documents révèlent que les japonais ont l'intention d'attaquer les anglais dans l'océan indien, ce qui fera en sorte que les mouvements indépendantistes de l'Inde se mettront en mouvement et que la route de ravitaillement des alliés pour le gouvernement de Tchang Kaï-chek sera coupée. Ishiwara sait que Zedong pourrait ignorer être de la doctrine marxiste si celle-ci restreint sa liberté, car il a trop d'amour pour son pays et lui-même. Un soir, des chinois arrivent et demandent au général de venir seul. Celui-ci se retrouve bientôt seul avec Mao Zedong, qui est sur sa couche et qui lui tourne le dos. Ishiwara sait que même s'il se prétend le chef de la Chine, Mao Zedong n'est pas reconnu par la parti nationaliste de Tchang Kaï-chek, ni par l'Angleterre et les Etats-Unis, et non plus par Staline. Mao estime que la Chine, c'est lui plus que quiconque, et le général est d'accord avec cela. Ishiwara prend une canne à pêche, la pend au-dessus de Zedong qui l'écarte, puis se tourne vers le japonais. Le chinois lui demande pourquoi être venu lui parler du fait que les japonais compte couper la route de ravitaillement de Tchang Kaï-chek, et Ishiwara répond que c'est pour que ce soit Mao qui devienne le roi de ce pays, car il n'est lié à personne, même pas à Staline. Pour lui, tous les pays sont égaux. Ensuite, le général déchire le plan de la Chine accroché au mur, et déclare que la Chine de ce plan est trop petite. Il veut parler de la Chine qui existera à la fin de la guerre. Pour Zedong, le Japon qui n'est capable que d'imiter les puissances occidentales ne pourra jamais être indépendant. Il pense que les 2 grandes puissances que sont l'URSS et les Etats-Unis vont être opposée, et que c'est grâce à cela que la Chine pourra grandir. Ishiwara comprend qu'il voit juste, connaissant un peu le futur. Dans cette opposition, les grandes puissances vont tirer des profits, mais le Japon aussi. Pour le général, comme ils manquent de temps, en brisant les ambitions américaines en Chine, via le parti nationaliste, ils ouvriront la voie au "couronnement" de Mao. Ishiwara veut le vent se mette à souffler depuis Yan'an. Satisfait, Zedong appelle Lindsay, le journaliste anglais, et lui demande de faire une photo de lui et d'Ishiwara. Lindsay s'exécute, mais sur l'image, Zedong et Ishiwara ne se regardent même pas...

    Volume 19

    Après son passage à Yan'an, Ishiwara retourne à Nankin, et dans le quartier général de l’armée japonaise en Chine, il reçoit un appel de Yoshimura. Kanji demande donc à son aide de camp de quitter le bureau, puis Yoshimura annonce que la marchandise provenant du Mandchoukouo est arrivée le jour précédent. Le général ne comprend pas le problème, et Yoshimura révèle qu'un japonais, qui disait s'appeler Umezu, a abordé le professeur Kurata à la gare de Shakwan. Craignant d’être repéré, Yoshimura demande quoi faire, mais Ishiwara le rassure en lui répondant que tout est déjà réglé. Il ajoute que l'escorte se tient prête et qu'ils doivent juste se concentrer sur la fabrication de la bombe atomique. Après avoir raccroché, Kanji se souvient que Kusaka avait prévu ce cas de figure, mais il ne pensait pas que ce serait aussi rapide. C'est la seule apparition d'Ishiwara dans ce tome.

    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Shimamoto

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Amiral William Halsey (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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  • Voilà la troisième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Contre-amiral Richmond K. Turner (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.

    Volume 26

    Après la campagne de Guadalcanal, l’armée américaine continue sa progression vers le Japon. Mais quand la marine japonaise attaque les anglais dans l’océan indien, Churchill demande le soutien de Roosevelt, et celui-ci accepte en précipitant un peu son opération dans les Mariannes. La cinquième flotte, sous les ordres de l'amiral Spruance, se retrouve alors dans l'atoll de Kwajalein, et son commandant organise une réunion à bord de l'USS Indianapolis. Turner, devenu commandant des forces expéditionnaires conjointes, est présent, ainsi que le vice-amiral Mitscher. Tous les officiers présents lisent les rapports sur les forces japonaises de Saipan. Les forces aéronavales et terrestres dépassent leur prévisions, mais certains pensent que les japonais ont pris peur et se sont réfugiés là-bas. Il leur suffit donc de bombarder l'île sans changer les plans. Turner rappelle alors que toutes leurs unités finissent leur préparatifs, et que leur premier objectif est une offensive des plus rapides. C'est alors que le capitaine Kernel intervient et déclare que les officiers supérieurs qu'ils sont tiennent des discours sans fondement. Il montre la pile de documents sur les stratégies japonaises adoptées jusque là. Il explique que la marine japonaise a été la première à comprendre l'importance des porte-avions et a donc constitué ses unités avant les autres, faisant une belle démonstration à Pearl Harbor et dans la péninsule malaise. Ensuite, après un entraînement intensif, elle a amélioré ses capacités et la force du pays, à la traîne, devenant l'une des marines les plus puissantes au monde. Un officier lui rappelle la bataille de Midway, et Kernel pense que les japonais ont voulu aller trop loin, car le Japon n'avait pas les ressources naturelles suffisantes pour couvrir tout le Pacifique. La marine japonaise a étendu ses lignes de ravitaillement mais a ensuite abandonné les îles les plus éloignées pour reculer jusqu’à Saipan. Pour Turner, ils ont fui comme des voleurs. Kernel interroge alors les autres pour savoir si l’armée américaine a causé des dégâts chez les japonais. N'ayant que le silence pour réponse, il continue en disant qu'au contraire, c'est les Etats-Unis qui ont perdu le porte-avion Wasp et des nouveaux navires comme le North Carolina. Les japonais n'ont pas opposé de résistance dans les îles Gilbert, à Tarawa et à Kwajalein. Il ne sont donc pas en déroute. Mais pour un officier, cela ne change rien et les japonais se sont réfugiés dans les Mariannes car ils ont épuisé leurs forces. Mais Kernel persiste et veut comparer cela à un match de boxe. Il imagine une boxeur de petite taille, expérimenté et avec un bon entraînement. Au cinquième round, il a reculé dans son coin et s'est arrêté. Le capitaine demande s'il est à bout de force, et les autres officiers savent que non. Kernel explique alors qu'il fait cela car il se prépare à un nouvel affrontement. Le capitaine termine en disant qu'ils sont arrivés jusque là sans vraie difficulté, mais que la route jusqu’à Tokyo, bien que proche, est encore longue. Un peu plus tard, une fois que tout le monde est prêt, la cinquième flotte se met en route vers Saipan, Turner étant sur la passerelle d'un des navires. Lors du début de la bataille, la marine américaine découvre la première la flotte adverse, grâce à un sous-marin, et pour Spruance, elle devient la priorité par rapport à Saipan. L'amiral veut frapper avant que leur position soit découverte, mais Mitscher lui rappelle que les 300 appareils de l'offensive sur Saipan vont bientôt revenir, et le rapatriement va durer 2 heures minimum. Kernel intervient pour dire que si le sous-marin n'a pas envoyé d'autre message, c'est qu'il était proche de la flotte japonaise, et qu'il a été coulé. Pour ne pas gâcher la vie de cet équipage, qui a envoyé le message malgré le danger, le capitaine conseille de ne pas perdre de temps. Spruance est d'accord et ordonne de faire décoller les appareils qui sont prêts. Turner, lui, reste silencieux durant toute la conversation. C'est sa dernière apparition dans ce tome.

    Volume 27

    A bord de l'Indianapolis, Spruance et Turner reçoivent un message de l'escadrille d'attaque qui dit qu'ils ont trouvé la flotte principale japonaise à 350 miles au sud-ouest de Saipan, comprenant 3 portes-avions, et qu'ils ont amorcé l'offensive. Turner se dit que s'ils parviennent à couler les portes-avions, la maîtrise de l'espace aérien sera à eux. Mais un peu plus tard, un appareil de reconnaissance japonais les repère et envoie un message à sa flotte avant d’être abattu. Mitscher pense qu'ils doivent donc quitter ces eaux car ils ignorent la taille de la base à terre et il est donc possible qu'une grande force aérienne se dirige vers eux. Turner se demande si Mitscher n'a pas la trouille car ce sont eux qui ont tendu le piège. Pour Turner, ils n'auront peut-être pas une seconde chance comme celle-là. Mitscher s'adresse alors à Spruance pour savoir quoi faire, rappelant qu'ils ont peu d'informations et que s'ils ne sont pas sûrs, il est plus prudent de se retirer. Le silence s'installe un instant, puis tous entendent le bruit de la craie sur un tableau. Le capitaine Kernel écrit la fonction y=1/x et dessine son graphisme qui n'atteindra jamais la barre horizontale des x. Kernel explique que dans la réalité, on peut se rapprocher d'un résultat avec des valeurs numériques et de la logique. Mais pour l'atteindre, la volonté de l'homme est nécessaire. Spruance choisit alors de faire décoller les escadrilles d'attaque 2 et 3. On ne voit plus Turner par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 27 : Vivant.

    Contre-amiral V.A.C. Crutchley (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 27 : Supposé vivant.

    Capitaine Kanae Monzen (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 27 : Supposé vivant.

    Capitaine Okamura (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.

    Volume 24

    Après avoir fini tous les travaux à Saipan, les hommes d'Okamura reçoivent l'occasion de profiter d'une permission et de rentrer au Japon. Au port de Garapan, alors que les soldats commencent à embarquer, le capitaine cherche ses hommes. C'est le lieutenant Yoshimoto qui le voit le premier et qui l'interpelle. Tous ses soldats saluent Okamura, qui demande si tout le monde est là. Yoshimoto répond que la 13ème compagnie du génie est au complet, puis l'un des soldats, rappelant que cela fait un an et demi depuis Guadalcanal, semble satisfait de pouvoir enfin respirer l'air du Japon. Le capitaine le taquine en disant qu'il pourra aussi respirer le parfum de sa femme, puis il conseille à tous de refaire le plein d’énergie pour pouvoir revenir si la compagnie est reformée. Il ajoute qu'il les attend. Ses hommes évoquent alors le fait que lui ne rentre pas au Japon, mais Okamura les rassure car il a une montagne de choses à faire. Il leur dit qu'ils se sont bien battus et qu'ils peuvent partir l'esprit tranquille, en étant fiers une fois de retour au pays. Une fois la compagnie à bord du navire de transport, les hommes du capitaine le saluent, et ce dernier leur rend la pareille. Okamura prie pour que ses hommes arrivent sans problème au Japon. Okamura n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 25

    Pendant qu'Okamura se trouve dans un bunker de Saipan, un soldat vient le voir car ils ont reçu un message d'alerte du poste de surveillance aérienne du mont Topachau. Ceux-ci ont apparemment vu 6 appareils, supposés ennemis, venir du nord-est. Okamura sentant la bataille proche, ordonne d’évacuer la zone à tout le personnel. Il dit ensuite au soldat de le suivre pour aller voir à quoi ressemble cet ennemi. En utilisant ses jumelles, il voit que ces avions volent probablement à plus de 8.000 mètres, et qu'il s'agit de B-24 comme il le pensait, c'est-à-dire des appareils de reconnaissance à haute altitude. Le soldat lui demande si cela signifie que ces appareils ne proviennent pas d'un porte-avions, mais appartiennent donc à l’armée de terre. Le capitaine demande quelle distance ces avions peuvent parcourir, et on lui répond 6.000 kilomètres. Okamura en déduit que les américains se trouvent dans un rayon de 3.000 kilomètres. A l'aide d'une carte, il rappelle que des ennemis ont été vus il y a 2 semaines près de l'atoll de Kwajalein, dans les îles Marshall. Il comprend donc que les américains ont reconstruit l’aérodrome détruit en seulement 2 semaines. Il se rend aussi compte que ce n'est pas un adversaire que l'on peut contenir avec des pelles et des pioches. On ne voit plus Okamura par la suite dans ce tome.

    Volume 27

    A la fin de la vague d'attaque américaine, Okamura constate qu'un grand calme s'est installé après les bombardements. Un soldat signale alors au capitaine que les avions qui ont été réparés et qui se trouvaient dans les abris, sont placés sur la piste de décollage. Tout en regardant les hommes occupés avec ces appareils, Okamura se demande si ces avions se préparent à une attaque. Il se dit surtout que ces abris qui peuvent contenir des centaines d'avions sont du jamais vu, et que les efforts et la persévérance des hommes du génie ont été mis en valeur. Et donc, s'ils perdent avec ça, il ne pardonnera jamais à Kusaka. Un peu plus tard, le capitaine va voir les 4 hommes décédé le matin sous les bombardements, dont les corps ont juste été recouverts d'un tatami de paille. Okamura aimerait les mettre dans un endroit frais pour qu'ils ne pourrissent pas. Un homme s'interroge de savoir jusqu’à quand eux-mêmes seront encore en vie. Le capitaine, lui, se dit qu'il fait très chaud. Un nuage d'orage arrive, et en sortant de la caverne, Okamura voit que tous les hommes se sont déshabillé et profitent de l'eau pour se laver. Le capitaine pense qu'ils eux aussi laver leurs âmes et il enlève son uniforme. Etrangement, il trouve qu'ils peuvent s’inquiéter de mourir bientôt, mais quand ils sont sous cette pluie, ils oublient tout et se sentent en vie. Soudain, tous aperçoivent un avion en approche dans la brume, et celui-ci se trouve être un appareil américain, dont le passager les prend en photo. Tous se disent qu'ils ont de la chance que ce ne soit qu'un appareil de reconnaissance. C'est la dernière apparition d'Okamura dans ce tome.

    • Statut au volume 27 : Vivant.

    Lieutenant Yoshimoto

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.

    Volume 24

    Après avoir évacué Guadalcanal, l'unité du lieutenant Yoshimoto doit renforcer les défenses de Saipan en vue d'une importante bataille contre l'armée américaine dans les Mariannes. Ils doivent même construire des hangars dans la roche pour abriter des centaines d'avions. Suite à ces importants travaux, la 13ème compagnie du génie obtient un temps de repos au Japon. La compagnie se rassemble donc au port de Garapan. Là, Yoshimoto aperçoit le capitaine Okamura et l'appelle. Le capitaine constate que tout le monde est là, et l'un des soldats se dit qu'un an et demi après Guadalcanal, ils vont enfin pouvoir respirer l'air du continent. Okamura lui rétorque qu'il pourra aussi respirer le parfum de sa femme. Il recommande ensuite à tous de faire le plein d'énergie et de revenir former la compagnie si nécessaire, tandis qu'il les attendra. Yoshimoto s'étonne que le capitaine soit le seul à ne pas pouvoir rentrer chez lui, mais Okamura le rassure car il a encore beaucoup de choses à faire. Ils peuvent donc partir l'esprit tranquille. Ils devront être fiers en rentrant au Japon. Une fois à bord du navire de transport, toute la compagnie salue le capitaine, et c'est la dernière apparition de Yoshimoto dans ce tome.

    • Statut au volume 27 : Supposé vivant.

    Colonel Masanobu Tsuji (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 27 : Supposé vivant.

    Capitaine Eiichirô Taki

    Volume 20

    En se rendant sur le quai donnant accès à la baie où est ancré le Mirai, Taki remarque que le pavillon de celui-ci est en berne. Donc, lorsque 2 de ses membres viennent pour le ravitaillement, le capitaine leur en demande la raison et apprend alors le décès du capitaine Umezu. De plus, il serait mort à Nankin, en Chine. Agacé, Taki part voir Kusaka pour lui demander des explications. Il a en effet compris que Kusaka lui cache encore certaines choses. Celui-ci, calmement, lui répond qu'il était justement temps de lui parler de certaines choses. Kusaka emmène donc Taki à bord du croiseur, et dans la salle des archives, il lui montre les tragédies d'Hiroshima et de Nagasaki. Sans voix et tétanisé, Taki prend un verre d'eau. Il dit que la mission d'un militaire est de gagner la guerre par n'importe quel moyen, mais admet qu'avec la bombe nucléaire, ce n'est même plus la guerre. Pour lui, les bombardements indistincts contre des non-combattants sont des infractions aux conventions de La Haye, et le président des Etats-Unis et les militaires qui essaient de justifier ce massacre sont impardonnables. Kusaka est rassuré de voir que Taki a un comportement normal et ajoute qu'une fois la bombe finie, l'Allemagne se sera déjà rendue. Les Etats-Unis vont tout de même utiliser cette bombe sur le Japon pour influer sur les droits de l’après-guerre. Taki souhaiterait empêcher cela et Kusaka évoque une possibilité, celle que la puissance de la bombe soit révélée avant son utilisation par les Etats-Unis. Taki comprend alors que Kusaka est en train de construire une bombe atomique à Nankin. Mais Kusaka dit ne pas vouloir s'adresser au Taki militaire, mais à l'homme. Cette fabrication et son usage n'implique ni la marine impériale, ni l’armée de terre, mais seulement lui-même, à titre personnel. Maintenant que Taki sait tout, Kusaka ne veut pas qu'il reste à l’écart. Ensuite, Kusaka quitte la salle des archives du Mirai et laisse Taki réfléchir seul à ce qu'il va faire. On ne voit plus Taki par la suite dans ce tome.

    Volume 21

    Taki accepte finalement de jouer un rôle dans le plan de Kusaka. Plus tard, le Yamato, renforcé par un nouveau radar et de nouveaux canons, participe à des manoeuvres d'entraînement avec le reste de la flotte combinée. Taki est à bord du cuirassé et observe les tirs, qui sont concluants. Pour un soldat, le radar fonctionne bien, et pour un autre, ils peuvent compter sur les canons à grand-angle et les mitrailleuses. Pourtant, pour le capitaine, il ne faut pas d’excès d'orgueil, et ils doivent exiger des performances hors normes. Quelques temps par après, à Palau, Taki rentre alors qu'il pleut abondamment à l’extérieur, et il ordonne que les hommes se tiennent prêts à l'approche des basses pressions. Une fois avec Kusaka, celui-ci dit qu'il s'agit du temps idéal pour un départ discret du Mirai, qui doit aller dans les iles Gilbert pour y installer des dispositifs de surveillance et ainsi observer si l’armée américaine va y gaspiller beaucoup de munitions alors que les îles doivent être évacuées par les japonais. Taki demande si les préparatifs avancent, et Kusaka répond qu'ils devraient être finis à 3 heures, pour un départ à 5 heures. L'amiral Koga en attend beaucoup, et pour Taki, le plan se déroule comme prévu. Il remarque pourtant que Kusaka ne lui parle plus de la bombe atomique. Il évoque alors le fait que l'ordre de patrouille des troupes de protection maritime a été levé par Oikawa, le commandant en chef du quartier général de protection maritime. Il n'est pas rassuré par les nombreux messages de sources indéterminées. Un soldat vient signaler à Taki que son repas est prêt, mais celui-ci dit avoir déjà mangé à bord. Pourtant, le soldat a un ordre pour préparer un repas pour Kusaka et Taki, signé par ce dernier. Kusaka déclare alors vouloir en profiter, et Taki comprend que le message vient de Kusaka. Celui-ci explique que la marine est un organisme composé de 1.200.000 soldats et officiers, et que, par conséquent, personne n'est capable de tout savoir. C'est la dernière apparition de Taki dans ce tome.

    Volume 22

    Un soir, Taki rentre dans le bureau où se trouve déjà Kusaka, et lui dit que les 4.800 hommes de Tarawa sont rentrés sans aucun souci, le Mirai devant être en train de remplir sa mission. Mais Taki remarque le visage préoccupé de Kusaka et en demande la raison. Kusaka lui révèle que le sous-marin Igô qui n’était pas sur leurs listes a bien transporté Kadomatsu. Taki se demande alors si le second du croiseur a regagné son navire. Cependant, ils ne peuvent pas le savoir car le Mirai n'a pas fait d'appel et a probablement coupé sa radio durant l’opération. Pourtant, pour Kusaka, cela ne change rien et il a confiance en Kikuchi, même si Kadomatsu est quelqu'un qui ne renonce pas. Taki a l'impression que cette situation amuse Kusaka, mais celui-ci dément cette déclaration. Taki n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 23

    Taki et Kusaka reçoivent un message du Mirai, qui leur apprenne que Kikuchi a été blessé durant l’opération, suite à l’arrivée inattendue d'un sous-marin américain sur l'île de Tarawa. Les 2 capitaines attendent alors l’arrivée de l'autogire du Mirai, qui transporte le chef canonnier, et qui devrait arriver avant le navire, étant plus rapide. Taki rappelle à Kusaka que s'ils perdent Kikuchi, leur influence sur le croiseur va être réduite de moitié. Taki trouve Kusaka trop impliqué et lui conseille d'abandonner ses sentiments car il est trop tendre. Kusaka approuve et pense que maintenant, ils vont devoir changer. C'est alors que l'autogire est à portée de vue. Une fois celui-ci au sol, Taki ordonne que le blessé soit immédiatement emmené à l’hôpital. Après cela, Taki interroge les 3 passagers de l'autogire, le lieutenant Momoi, le lieutenant Kirino, et le chef Asô, l'un de ceux qui avaient quitté le Mirai avec Kadomatsu. Tous les 3 restent silencieux, puis Kirino admet que le commandant en second du navire est revenu à bord, en revenant grâce à un igô. Kirino pense que Kadomatsu est prêt à user de tous les moyens pour reprendre le contrôle du croiseur. Taki le remercie car il va maintenant pouvoir agir. A l’arrivée du navire, Taki fait menacer Momoi et Asô pour obliger l’équipage du Mirai à laisser la marine impériale monter à bord. Taki fait rassembler tous les membres du croiseur sur le pont arrière. Mais considérant Kirino comme un Judas, Kusaka lui dit de rejoindre ses camarades. Kusaka déclare ensuite que le Mirai passe sous son contrôle et que son équipage sera emprisonné dans des baraquements de l’armée de terre. Il ne compte pas cependant faire naviguer le croiseur et ne prend pas en compte sa puissance mais plutôt son danger potentiel. Kadomatsu demande alors si la bombe atomique est bientôt finie à Nankin. Kusaka ne répond pas, et Taki fait évacuer l’équipage. Puis la marine impériale fait vider le Mirai de son carburant. Un peu plus tard, lors d'une réunion de l’état-major de la marine, en l'absence de Kusaka, les officiers apprennent la composition de la flotte américaine qui a gaspillé ses munitions sur Tarawa. Fukudome est impressionné par cette flotte alors que l’opération dans l’océan indien devait induire le danger chez Roosevelt. Mais Taki rétorque que contre un pays avec une capacité de production pareille, ils doivent déjà être satisfaits que la flotte américaine se limite seulement à cela. Après la réunion, Taki demande où est Kusaka, et on lui répond que ce dernier ne se sentait pas bien et ne veut pas être dérangé. Taki le trouve gonflé et va le voir. Il le trouve en train d’écouter du Brahms et lui demande à quoi il pense. Kusaka raconte qu'il imagine un vieil homme dans le futur qui raconte la guerre à ses petits-enfants, sans en rajouter. Taki pense que Kusaka parle de lui-même. Taki se sait militaire, mais même après une tragédie qui va coûter des milliers de vies, il voit que Kusaka pourra vivre le coeur léger et l'esprit tranquille. Mais à ce moment, Kusaka ajoute qu'il parle de Taki. Ce dernier se sent offusqué qu'il doive se contenter de regarder cette tragédie de loin, mais Kusaka le regarde d'un air déterminé. On ne voit plus Taki par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 23 : Vivant.

    Volume 24

    A un moment, Kusaka vient dans la cabine de Taki et lui dit qu'ils doivent déplacer le Mirai en utilisant le croiseur léger Agano de la 10ème flotte. Mais Taki trouve cela dangereux de prendre un seul navire, même si l'existence du Mirai est top secret. Kusaka explique alors qu'il y a certainement des personnes dans l’armée américaine qui connaissent le croiseur, et si ils le trouvent, ils enverront des forces en masse, comme quand Taki a voulu faire couler le Mirai par l’armée américaine. Taki comprend alors que Kusaka veut appâter la marine américaine avec le Mirai. C'est la seule apparition de Taki dans ce tome.

    Volume 25

    Finalement, Kusaka part avec l'Agano pour remorquer le Mirai, mais à un moment, un soldat vient informer Taki, à bord du Musashi, que le contact a été perdu avec l'Agano. Il semblerait que toute la zone subisse des perturbations. Taki ordonne alors de faire décoller un hydravion de reconnaissance et d'activer les recherches. Il ajoute de lui signaler la moindre anomalie. Le capitaine sait qu'il n'est pas encore l'heure du rapport ponctuel venant du camp de détention où se trouve l’équipage du Mirai, mais aussi que Kadomatsu n'abandonnerait jamais ses hommes. Taki contacte donc l’état-major de l’armée de terre pour réclamer l'envoi d'hommes à l’hôpital où est soigné le capitaine Kikuchi, et où se trouve aussi le lieutenant Momoi, la seule femme du Mirai. Plus tard, Taki reçoit un appel et apprend que ces 2 dernières personnes ont disparu. Le capitaine comprend qu'ils avaient prévu d'agir en même temps, et que Kadomatsu et Kikuchi vont certainement se retrouver un peu plus tard. Il révèle donc que le duo s'est probablement échappé en bateau. En capturant Kikuchi, Taki veut paralyser Kadomatsu, mais il se doute qu'ils ont droit à une aide externe. Il se rappelle alors que Kusaka lui avait dit que le lieutenant Kisaragi était à Palau, et qu'il fallait se méfier de lui. Taki va donc s'informer sur celui-ci et apprend que Kisaragi est rentré à terre à bord d'un nakajima de transport, ce même jour. Taki comprend que le lieutenant est avec Kikuchi et Momoi, et ordonne que quelques hommes l'accompagnent. Ils doivent aller à l’aérodrome car les fugitifs vont partir par les airs, et non par la mer. Sur la navette, il dit à ses hommes qu'ils devront immédiatement stopper l'avion de transport. Mais alors qu'ils arrivent sur l'île, l'avion passe juste au-dessus d'eux. Un homme conseille de contacter l'appareil par radio, mais Taki sait que la radio est inutilisable. Plus tard, alors que les préparatifs à Saipan sont sur le point de se terminer, Taki s’apprête à partir pour un nouveau front. Il se rend sur l'un des 2 grands cuirassés, dans la cabine de Kusaka qui a été vidée de tous ses meubles à l'approche des combats. Taki admet avoir sous-estimé Kadomatsu. De plus, il doit modifier un rapport sur l'Agano, qui a été abîmé par le Mirai et qui se retrouve en cale sèche. Kusaka s'excuse et remercie Taki, puis sert 2 coupelles de saké pour leurs adieux, car Kusaka va combattre à Saipan, tandis que Taki retourne au Japon, où les ennemis sont encore plus terribles que la flotte américaine, Churchill, ou bien encore Roosevelt. Il parle du quartier général des armées. Kusaka déclare qu'au bon moment, pour obtenir la paix, il faudra maîtriser le camp des bornés, et seul Taki peut y arriver. Celui-ci demande à Kusaka ce qu'il va faire de la bombe atomique, mais ce dernier ne répond pas, et les 2 hommes trinquent. Au japon, Taki va à une soirée qui suit une réunion de la grande Asie, où quelqu'un le présente à Mitsumasa Yonai. Taki déclare que les mines sont sévères. Yonai le comprend car l'Italie a abdiqué et l'Allemagne rencontre des difficultés. Taki remarque néanmoins que Subhash Chandra Bose, le premier ministre du gouvernement provisoire de l'Inde libre, déploie beaucoup d’énergie. Taki pense qu'il y a des leçons à retenir de cet homme, mais Yonai ne comprend pas qu'on puisse attaquer son propre pays. Pourtant, Taki rappelle que c'est ainsi que sont nées les nations comme l'Angleterre ou la France. Pour Yonai, les hommes qui agissent sont toujours persuadés que leur cause est juste, mais au moment de s’arrêter pour maintenir l'ordre, ils manquent d'une procédure légale et de règles. Pourtant, Taki déclare que pour lui, seul la victoire compte car les vainqueurs choisissent les règles et ce qui est juste. Taki s’apprête à s'en aller, et Yonai lui rappelle qu'il ne faut pas s'illusionner sur la nécessité d'une victoire à tout prix. Taki n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 26

    Le 12 décembre 1943, alors qu'il est de retour au Japon, Taki apprend que la bataille dans les Mariannes a commencé. Tout en sortant de son bureau, il se dit que la bataille que lui va mener est sur le point de commencer elle aussi. C'est la seule fois que l'on voit Taki dans ce tome.

    • Statut au volume 27 : Supposé vivant.

    Général Kanji Ishiwara (PH)

    Volume 20

    Un soir, Ishiwara reçoit un appel de ses hommes, censés surveiller Kurata. Ceux-ci lui apprennent que le professeur a été enlevé lors de son soir de repos, quand il quitte le navire portugais, le Luis Frois, dans lequel il travaille pour aller à terre une fois par semaine. Cependant, les hommes ne savent pas à qui ils ont affaire. Le général leur ordonne de quitter les lieux et d'attendre de futures instructions. Kanji raccroche ensuite et comprend que ceux qui ont agi avait bien préparé leur coup. Il appelle donc Yoshimura, qui se trouve sur le Luis Frois, et le prévient que les ravisseurs pourraient venir dans sa direction. Il lui conseille donc de déplacer l'uranium. Par après, Ishiwara se rend compte qu'ils ont un coup de retard car quelqu'un a prévenu les autorités que le navire portugais transportait des armes d'une organisation d'opposition au Japon, et que le navire était l'une de leur bases. Le général ordonne donc d'envoyer la deuxième compagnie du 109ème régiment pour boucler le quai. Personne ne doit quitter le Luis Frois jusqu’à ce que le problème soit résolu, et Ishiwara interdit de s'en approcher. En fait, Kanji veut régler le problème dans le courant de la nuit pour éviter les ennuis. Ishiwara entre de nouveau en contact avec Yoshimura, qui lui explique que l'un des ravisseurs s'est retranché dans la cabine du professeur, avec ce dernier et les 2 caissons d'uranium. Par contre, ils ont perdu la trace de l'autre ravisseur. Cela fait maintenant 3 heures qu'ils sont dans la cabine et ils veulent apparemment bloquer la fabrication de la bombe atomique. L'inconnu est armé et met en danger la vie de Kurata. Le général veut trouver rapidement une solution car dès le lever du jour, l'affaire sera rendue publique, et il craint de perdre quelque chose qu'ils ne pourront plus se procurer. Ishiwara ordonne d'observer en attendant qu'il arrive. Une fois sur place, après 5 heures d’inactivité, le général en déduit que c'est une action de seulement quelques personnes. Il envoie alors ses hommes du navire pour forcer la porte de la cabine. Mais soudain, un navire de la marine impériale s'approche, et signale que comme la zone maritime fait partie de leurs prérogatives, il vont s'occuper de cette affaire d’enlèvement de japonais par un groupe d'opposition, en collaboration avec l’armée de terre. Kanji comprend que si la marine monte à bord du Luis Frois, l'affaire sera rendue publique, et refuser la collaboration pourrait entraîner un conflit avec la marine. Pour Kanji, c'est ce qui pouvait arriver de pire, et il ne lui reste qu'une seule chose à faire, c'est-à-dire saborder le navire. Ishiwara prévient le ravisseur par les moyens de communications interne du navire, lui signalant qu'il y a un canot de sauvetage pour lui et le professeur à l’arrière du Luis Frois. Pourtant, le ravisseur et Kurata emmènent avec eux l'un des caissons d'uranium. Celui-ci manque de tomber dans la cale, mais les 2 hommes rattrapent le container de justesse. Manquant de temps, Ishiwara ordonne à l'un de ses hommes de tirer sur le ravisseur. Après le coup de feu, les 2 hommes lâchent le container, et le ravisseur, blessé, tombe lui aussi dans la cale. Yoshimura, Ishiwara et ses hommes récupèrent Kurata puis partent sur une petite embarcation. C'est la dernière apparition d'Ishiwara dans ce tome.

    Volume 23

    Après la fabrication de la bombe atomique, Ishiwara la fait transporter à Shanghai où il se prépare à l'embarquer à bord d'un navire. Il constate la présence du brouillard et pense que c'est encore mieux. Kurata exprime son inquiétude de voir encore une fois couler un bateau dans lequel il a embarqué, alors qu'il a une semaine avant d'arriver à Palau, mais le général le rassure car le navire sera au milieu d'une flotte de navires de renfort quittant la ligne de front chinoise. De plus, la marine impériale a intensifié la surveillance et la protection des navires de transport. La protection est donc optimale. Mais pour le professeur, même si cela venait de Dieu, celui qu'il est en douterait tout de même. C'est alors que commence le chargement de la bombe, emballée dans une grosse caisse en bois...

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.

    Volume 26

    Le 12 décembre 1943, Ishiwara est en train de se balader à cheval avec Yoshimura, dans la province de Jiangsu, dans la banlieue de Nankin. Tous les 2 savent que la bataille décisive dans les Mariannes a déjà commencé. Le général se dit qu’après réflexion, l'issue d'une bataille se joue à 99% dans sa préparation, avec l'intelligence de la stratégie, la qualité et la quantité des hommes déployés, ainsi que la régularisation du ravitaillement. Il reste cependant 1% d’éléments inconnus et imprécis qui feront pencher la balance. Yoshimura se demande ce que peuvent bien être ce 1%, et Ishiwara lui répond qu'il s'agit des hommes car ce sont eux qui se battent. Selon le général, un seul d'entre eux peut influer sur le futur au-delà de ce qu'ils peuvent imaginer. C'est la seule fois qu'apparaît Ishiwara dans ce tome.

    • Statut au volume 27 : Supposé vivant.

    Shimamoto

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 27 : Supposé vivant.

    Amiral William Frederick Halsey (PH)

    Volume 21

    Le lieutenant Gould, photographe militaire, vient rendre visite au commandant de la troisième flotte américaine. Mais celui-ci, peu disposé et considérant que la place du lieutenant est au front, lui dit de partir au plus vite. Mais pour Gould, qui s'assied dans un fauteuil, la guerre ne se limite pas au front. Il sait que la flotte du Pacifique est en pleine ébullition et s'attend donc à une vraie riposte. Mais il se demande pourquoi une telle précipitation, alors que plusieurs porte-avions de type "essex", avec une puissance de feu sans comparaison, seront prêts au début de l’année prochaine, en 1944. Tout en prenant des photos, le lieutenant se dit qu'il y a une raison à cette urgence. Halsey lui répond alors qu'il aimerait avoir des soldats sous ses ordres aussi perspicaces, mais il ne peut pas lui en dire plus. Il demande donc une fois encore à Gould de dégager le plancher. Cependant, le lieutenant refuse car sa mission est d'enregistrer la guerre, tout en continuant à photographier l'amiral. Mais ce dernier trouve que Gould fréquente le danger d'un peu trop près, ce à quoi le lieutenant rétorque que pour prendre de bonnes photos de guerre, il est obligé de prendre des risques. Exaspéré, Halsey se fâche et, tout en se levant de son fauteuil, il hurle à Gould de sortir car il n'a rien à lui révéler. Pour le lieutenant, qui vient de faire une photo révélatrice, le visage de l'amiral en dit suffisamment, et il comprend que la rumeur évoquant la mise à l’écart des opérations d'Halsey est vraie. C'est donc l'amiral Spruance de la cinquième flotte américaine qui va mener la contre-offensive. Halsey considère que Spruance n'est qu'un peureux qui ne sait qu'attaquer des cibles à l’arrêt, et que le coup de chance qu'il a eu à Midway ne lui arrivera pas 2 fois. Gould pense que sa photo d'un Halsey désabusé pourrait être très forte si la contre-offensive de Spruance est un succès. Mais si celle-ci est un échec, la photo sera considéré comme la preuve de l’incompétence de ceux qui ont écarté Halsey, une sorte de symbole d'un héro d'infortune. Même si avertir un vétéran comme Gould n'a pas de sens, l'amiral lui rappelle qu'il y a des champs de bataille qui ne confèrent ni gloire, ni victoire, et qu'il vaut mieux les éviter. Mais pour le lieutenant, transmettre la vérité au monde constitue pour lui la seule véritable victoire, peu importe la bataille. Il s'en va après avoir salué Halsey et ce dernier n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.

    Volume 24

    L'amiral Spruance fait bombarder intensivement l'île de Tarawa, en tirant pas moins de 30.000 coups de canon, puis fait débarquer 35.000 hommes avec un soutien de 300 appareils. Cependant, les îles Gilbert, ainsi que les îles de Makin et de Tarawa ont déjà été totalement abandonnées par l’armée japonaise. Du coup, l'amiral Ernest Joseph King, le commandant en chef de l'US Navy et chef des opérations navales, réunit l'amiral Spruance et l'amiral Halsey, ainsi qu'un autre grand officier, pour une réunion dans son bureau de Pearl Harbor. Il rappelle que ces îles, qui étaient de vraies forteresses, ont été conquises en seulement un mois, ce qui serait un fait d'armes très glorieux et très rare si Spruance avait du affronter les japonais. Pour King, gaspiller ainsi les forces de l'US Navy ne devrait pas arriver. Halsey prend alors la défense de son collègue en déclarant que Spruance a renforcé la surveillance de l'ennemi et a eu confirmation de sa présence à Tarawa. Cependant, les japonais ont apparemment améliorer leurs subterfuges. Donc, même si le résultat est à 99% négatif, il reste 1% à valoriser. De plus, effectuer un tel débarquement est une première pour eux, et ils peuvent donc considérer que c'est un bon exercice, proche de la réalité, et une bonne préparation. Mais King hurle que ce qui fait la valeur d'une bataille, c'est le nombre de navires adverses coulés, le nombre d’unités éliminées, et le nombre de soldats ennemis tués. Pour lui, c'est donc un échec total. De plus, si MacArthur, qui était opposé à cette opération, apprend cela, il éclatera de rire, tout comme ceux des QG japonais. Ceux-ci ont donc amorcé le retrait de leurs troupes dans le Pacifique central. King veut les poursuivre aussi loin qu'ils iront. Spruance peut donc partir à la retraite en héro et finir ses jours avec les honneurs, ou bien être muté et tirer un trait sur sa carrière passée, tout dépendant de la volonté de King. Halsey pense alors que Spruance va prendre un congé, et que King sera maintenant de son côté. Spruance assume alors l’entière responsabilité de ce qu'il s'est passé, mais pourtant, King lui annonce qu'une erreur ne peut arriver qu'une seule fois, lui donnant ainsi une nouvelle chance, à la grande surprise de Halsey. Spruance déclare que lui et la cinquième flotte feront le maximum pour que la prochaine opération réussisse. On ne voit plus Halsey ensuite dans ce tome.

    • Statut au volume 27 : Supposé vivant.

    A suivre...

    Cronos


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