• Zipang : Personnages (4; Tomes 20 à 27)

    Voilà la troisième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Contre-amiral Richmond K. Turner (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.

    Volume 26

    Après la campagne de Guadalcanal, l’armée américaine continue sa progression vers le Japon. Mais quand la marine japonaise attaque les anglais dans l’océan indien, Churchill demande le soutien de Roosevelt, et celui-ci accepte en précipitant un peu son opération dans les Mariannes. La cinquième flotte, sous les ordres de l'amiral Spruance, se retrouve alors dans l'atoll de Kwajalein, et son commandant organise une réunion à bord de l'USS Indianapolis. Turner, devenu commandant des forces expéditionnaires conjointes, est présent, ainsi que le vice-amiral Mitscher. Tous les officiers présents lisent les rapports sur les forces japonaises de Saipan. Les forces aéronavales et terrestres dépassent leur prévisions, mais certains pensent que les japonais ont pris peur et se sont réfugiés là-bas. Il leur suffit donc de bombarder l'île sans changer les plans. Turner rappelle alors que toutes leurs unités finissent leur préparatifs, et que leur premier objectif est une offensive des plus rapides. C'est alors que le capitaine Kernel intervient et déclare que les officiers supérieurs qu'ils sont tiennent des discours sans fondement. Il montre la pile de documents sur les stratégies japonaises adoptées jusque là. Il explique que la marine japonaise a été la première à comprendre l'importance des porte-avions et a donc constitué ses unités avant les autres, faisant une belle démonstration à Pearl Harbor et dans la péninsule malaise. Ensuite, après un entraînement intensif, elle a amélioré ses capacités et la force du pays, à la traîne, devenant l'une des marines les plus puissantes au monde. Un officier lui rappelle la bataille de Midway, et Kernel pense que les japonais ont voulu aller trop loin, car le Japon n'avait pas les ressources naturelles suffisantes pour couvrir tout le Pacifique. La marine japonaise a étendu ses lignes de ravitaillement mais a ensuite abandonné les îles les plus éloignées pour reculer jusqu’à Saipan. Pour Turner, ils ont fui comme des voleurs. Kernel interroge alors les autres pour savoir si l’armée américaine a causé des dégâts chez les japonais. N'ayant que le silence pour réponse, il continue en disant qu'au contraire, c'est les Etats-Unis qui ont perdu le porte-avion Wasp et des nouveaux navires comme le North Carolina. Les japonais n'ont pas opposé de résistance dans les îles Gilbert, à Tarawa et à Kwajalein. Il ne sont donc pas en déroute. Mais pour un officier, cela ne change rien et les japonais se sont réfugiés dans les Mariannes car ils ont épuisé leurs forces. Mais Kernel persiste et veut comparer cela à un match de boxe. Il imagine une boxeur de petite taille, expérimenté et avec un bon entraînement. Au cinquième round, il a reculé dans son coin et s'est arrêté. Le capitaine demande s'il est à bout de force, et les autres officiers savent que non. Kernel explique alors qu'il fait cela car il se prépare à un nouvel affrontement. Le capitaine termine en disant qu'ils sont arrivés jusque là sans vraie difficulté, mais que la route jusqu’à Tokyo, bien que proche, est encore longue. Un peu plus tard, une fois que tout le monde est prêt, la cinquième flotte se met en route vers Saipan, Turner étant sur la passerelle d'un des navires. Lors du début de la bataille, la marine américaine découvre la première la flotte adverse, grâce à un sous-marin, et pour Spruance, elle devient la priorité par rapport à Saipan. L'amiral veut frapper avant que leur position soit découverte, mais Mitscher lui rappelle que les 300 appareils de l'offensive sur Saipan vont bientôt revenir, et le rapatriement va durer 2 heures minimum. Kernel intervient pour dire que si le sous-marin n'a pas envoyé d'autre message, c'est qu'il était proche de la flotte japonaise, et qu'il a été coulé. Pour ne pas gâcher la vie de cet équipage, qui a envoyé le message malgré le danger, le capitaine conseille de ne pas perdre de temps. Spruance est d'accord et ordonne de faire décoller les appareils qui sont prêts. Turner, lui, reste silencieux durant toute la conversation. C'est sa dernière apparition dans ce tome.

    Volume 27

    A bord de l'Indianapolis, Spruance et Turner reçoivent un message de l'escadrille d'attaque qui dit qu'ils ont trouvé la flotte principale japonaise à 350 miles au sud-ouest de Saipan, comprenant 3 portes-avions, et qu'ils ont amorcé l'offensive. Turner se dit que s'ils parviennent à couler les portes-avions, la maîtrise de l'espace aérien sera à eux. Mais un peu plus tard, un appareil de reconnaissance japonais les repère et envoie un message à sa flotte avant d’être abattu. Mitscher pense qu'ils doivent donc quitter ces eaux car ils ignorent la taille de la base à terre et il est donc possible qu'une grande force aérienne se dirige vers eux. Turner se demande si Mitscher n'a pas la trouille car ce sont eux qui ont tendu le piège. Pour Turner, ils n'auront peut-être pas une seconde chance comme celle-là. Mitscher s'adresse alors à Spruance pour savoir quoi faire, rappelant qu'ils ont peu d'informations et que s'ils ne sont pas sûrs, il est plus prudent de se retirer. Le silence s'installe un instant, puis tous entendent le bruit de la craie sur un tableau. Le capitaine Kernel écrit la fonction y=1/x et dessine son graphisme qui n'atteindra jamais la barre horizontale des x. Kernel explique que dans la réalité, on peut se rapprocher d'un résultat avec des valeurs numériques et de la logique. Mais pour l'atteindre, la volonté de l'homme est nécessaire. Spruance choisit alors de faire décoller les escadrilles d'attaque 2 et 3. On ne voit plus Turner par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 27 : Vivant.

    Contre-amiral V.A.C. Crutchley (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 27 : Supposé vivant.

    Capitaine Kanae Monzen (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 27 : Supposé vivant.

    Capitaine Okamura (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.

    Volume 24

    Après avoir fini tous les travaux à Saipan, les hommes d'Okamura reçoivent l'occasion de profiter d'une permission et de rentrer au Japon. Au port de Garapan, alors que les soldats commencent à embarquer, le capitaine cherche ses hommes. C'est le lieutenant Yoshimoto qui le voit le premier et qui l'interpelle. Tous ses soldats saluent Okamura, qui demande si tout le monde est là. Yoshimoto répond que la 13ème compagnie du génie est au complet, puis l'un des soldats, rappelant que cela fait un an et demi depuis Guadalcanal, semble satisfait de pouvoir enfin respirer l'air du Japon. Le capitaine le taquine en disant qu'il pourra aussi respirer le parfum de sa femme, puis il conseille à tous de refaire le plein d’énergie pour pouvoir revenir si la compagnie est reformée. Il ajoute qu'il les attend. Ses hommes évoquent alors le fait que lui ne rentre pas au Japon, mais Okamura les rassure car il a une montagne de choses à faire. Il leur dit qu'ils se sont bien battus et qu'ils peuvent partir l'esprit tranquille, en étant fiers une fois de retour au pays. Une fois la compagnie à bord du navire de transport, les hommes du capitaine le saluent, et ce dernier leur rend la pareille. Okamura prie pour que ses hommes arrivent sans problème au Japon. Okamura n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 25

    Pendant qu'Okamura se trouve dans un bunker de Saipan, un soldat vient le voir car ils ont reçu un message d'alerte du poste de surveillance aérienne du mont Topachau. Ceux-ci ont apparemment vu 6 appareils, supposés ennemis, venir du nord-est. Okamura sentant la bataille proche, ordonne d’évacuer la zone à tout le personnel. Il dit ensuite au soldat de le suivre pour aller voir à quoi ressemble cet ennemi. En utilisant ses jumelles, il voit que ces avions volent probablement à plus de 8.000 mètres, et qu'il s'agit de B-24 comme il le pensait, c'est-à-dire des appareils de reconnaissance à haute altitude. Le soldat lui demande si cela signifie que ces appareils ne proviennent pas d'un porte-avions, mais appartiennent donc à l’armée de terre. Le capitaine demande quelle distance ces avions peuvent parcourir, et on lui répond 6.000 kilomètres. Okamura en déduit que les américains se trouvent dans un rayon de 3.000 kilomètres. A l'aide d'une carte, il rappelle que des ennemis ont été vus il y a 2 semaines près de l'atoll de Kwajalein, dans les îles Marshall. Il comprend donc que les américains ont reconstruit l’aérodrome détruit en seulement 2 semaines. Il se rend aussi compte que ce n'est pas un adversaire que l'on peut contenir avec des pelles et des pioches. On ne voit plus Okamura par la suite dans ce tome.

    Volume 27

    A la fin de la vague d'attaque américaine, Okamura constate qu'un grand calme s'est installé après les bombardements. Un soldat signale alors au capitaine que les avions qui ont été réparés et qui se trouvaient dans les abris, sont placés sur la piste de décollage. Tout en regardant les hommes occupés avec ces appareils, Okamura se demande si ces avions se préparent à une attaque. Il se dit surtout que ces abris qui peuvent contenir des centaines d'avions sont du jamais vu, et que les efforts et la persévérance des hommes du génie ont été mis en valeur. Et donc, s'ils perdent avec ça, il ne pardonnera jamais à Kusaka. Un peu plus tard, le capitaine va voir les 4 hommes décédé le matin sous les bombardements, dont les corps ont juste été recouverts d'un tatami de paille. Okamura aimerait les mettre dans un endroit frais pour qu'ils ne pourrissent pas. Un homme s'interroge de savoir jusqu’à quand eux-mêmes seront encore en vie. Le capitaine, lui, se dit qu'il fait très chaud. Un nuage d'orage arrive, et en sortant de la caverne, Okamura voit que tous les hommes se sont déshabillé et profitent de l'eau pour se laver. Le capitaine pense qu'ils eux aussi laver leurs âmes et il enlève son uniforme. Etrangement, il trouve qu'ils peuvent s’inquiéter de mourir bientôt, mais quand ils sont sous cette pluie, ils oublient tout et se sentent en vie. Soudain, tous aperçoivent un avion en approche dans la brume, et celui-ci se trouve être un appareil américain, dont le passager les prend en photo. Tous se disent qu'ils ont de la chance que ce ne soit qu'un appareil de reconnaissance. C'est la dernière apparition d'Okamura dans ce tome.

    • Statut au volume 27 : Vivant.

    Lieutenant Yoshimoto

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.

    Volume 24

    Après avoir évacué Guadalcanal, l'unité du lieutenant Yoshimoto doit renforcer les défenses de Saipan en vue d'une importante bataille contre l'armée américaine dans les Mariannes. Ils doivent même construire des hangars dans la roche pour abriter des centaines d'avions. Suite à ces importants travaux, la 13ème compagnie du génie obtient un temps de repos au Japon. La compagnie se rassemble donc au port de Garapan. Là, Yoshimoto aperçoit le capitaine Okamura et l'appelle. Le capitaine constate que tout le monde est là, et l'un des soldats se dit qu'un an et demi après Guadalcanal, ils vont enfin pouvoir respirer l'air du continent. Okamura lui rétorque qu'il pourra aussi respirer le parfum de sa femme. Il recommande ensuite à tous de faire le plein d'énergie et de revenir former la compagnie si nécessaire, tandis qu'il les attendra. Yoshimoto s'étonne que le capitaine soit le seul à ne pas pouvoir rentrer chez lui, mais Okamura le rassure car il a encore beaucoup de choses à faire. Ils peuvent donc partir l'esprit tranquille. Ils devront être fiers en rentrant au Japon. Une fois à bord du navire de transport, toute la compagnie salue le capitaine, et c'est la dernière apparition de Yoshimoto dans ce tome.

    • Statut au volume 27 : Supposé vivant.

    Colonel Masanobu Tsuji (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 27 : Supposé vivant.

    Capitaine Eiichirô Taki

    Volume 20

    En se rendant sur le quai donnant accès à la baie où est ancré le Mirai, Taki remarque que le pavillon de celui-ci est en berne. Donc, lorsque 2 de ses membres viennent pour le ravitaillement, le capitaine leur en demande la raison et apprend alors le décès du capitaine Umezu. De plus, il serait mort à Nankin, en Chine. Agacé, Taki part voir Kusaka pour lui demander des explications. Il a en effet compris que Kusaka lui cache encore certaines choses. Celui-ci, calmement, lui répond qu'il était justement temps de lui parler de certaines choses. Kusaka emmène donc Taki à bord du croiseur, et dans la salle des archives, il lui montre les tragédies d'Hiroshima et de Nagasaki. Sans voix et tétanisé, Taki prend un verre d'eau. Il dit que la mission d'un militaire est de gagner la guerre par n'importe quel moyen, mais admet qu'avec la bombe nucléaire, ce n'est même plus la guerre. Pour lui, les bombardements indistincts contre des non-combattants sont des infractions aux conventions de La Haye, et le président des Etats-Unis et les militaires qui essaient de justifier ce massacre sont impardonnables. Kusaka est rassuré de voir que Taki a un comportement normal et ajoute qu'une fois la bombe finie, l'Allemagne se sera déjà rendue. Les Etats-Unis vont tout de même utiliser cette bombe sur le Japon pour influer sur les droits de l’après-guerre. Taki souhaiterait empêcher cela et Kusaka évoque une possibilité, celle que la puissance de la bombe soit révélée avant son utilisation par les Etats-Unis. Taki comprend alors que Kusaka est en train de construire une bombe atomique à Nankin. Mais Kusaka dit ne pas vouloir s'adresser au Taki militaire, mais à l'homme. Cette fabrication et son usage n'implique ni la marine impériale, ni l’armée de terre, mais seulement lui-même, à titre personnel. Maintenant que Taki sait tout, Kusaka ne veut pas qu'il reste à l’écart. Ensuite, Kusaka quitte la salle des archives du Mirai et laisse Taki réfléchir seul à ce qu'il va faire. On ne voit plus Taki par la suite dans ce tome.

    Volume 21

    Taki accepte finalement de jouer un rôle dans le plan de Kusaka. Plus tard, le Yamato, renforcé par un nouveau radar et de nouveaux canons, participe à des manoeuvres d'entraînement avec le reste de la flotte combinée. Taki est à bord du cuirassé et observe les tirs, qui sont concluants. Pour un soldat, le radar fonctionne bien, et pour un autre, ils peuvent compter sur les canons à grand-angle et les mitrailleuses. Pourtant, pour le capitaine, il ne faut pas d’excès d'orgueil, et ils doivent exiger des performances hors normes. Quelques temps par après, à Palau, Taki rentre alors qu'il pleut abondamment à l’extérieur, et il ordonne que les hommes se tiennent prêts à l'approche des basses pressions. Une fois avec Kusaka, celui-ci dit qu'il s'agit du temps idéal pour un départ discret du Mirai, qui doit aller dans les iles Gilbert pour y installer des dispositifs de surveillance et ainsi observer si l’armée américaine va y gaspiller beaucoup de munitions alors que les îles doivent être évacuées par les japonais. Taki demande si les préparatifs avancent, et Kusaka répond qu'ils devraient être finis à 3 heures, pour un départ à 5 heures. L'amiral Koga en attend beaucoup, et pour Taki, le plan se déroule comme prévu. Il remarque pourtant que Kusaka ne lui parle plus de la bombe atomique. Il évoque alors le fait que l'ordre de patrouille des troupes de protection maritime a été levé par Oikawa, le commandant en chef du quartier général de protection maritime. Il n'est pas rassuré par les nombreux messages de sources indéterminées. Un soldat vient signaler à Taki que son repas est prêt, mais celui-ci dit avoir déjà mangé à bord. Pourtant, le soldat a un ordre pour préparer un repas pour Kusaka et Taki, signé par ce dernier. Kusaka déclare alors vouloir en profiter, et Taki comprend que le message vient de Kusaka. Celui-ci explique que la marine est un organisme composé de 1.200.000 soldats et officiers, et que, par conséquent, personne n'est capable de tout savoir. C'est la dernière apparition de Taki dans ce tome.

    Volume 22

    Un soir, Taki rentre dans le bureau où se trouve déjà Kusaka, et lui dit que les 4.800 hommes de Tarawa sont rentrés sans aucun souci, le Mirai devant être en train de remplir sa mission. Mais Taki remarque le visage préoccupé de Kusaka et en demande la raison. Kusaka lui révèle que le sous-marin Igô qui n’était pas sur leurs listes a bien transporté Kadomatsu. Taki se demande alors si le second du croiseur a regagné son navire. Cependant, ils ne peuvent pas le savoir car le Mirai n'a pas fait d'appel et a probablement coupé sa radio durant l’opération. Pourtant, pour Kusaka, cela ne change rien et il a confiance en Kikuchi, même si Kadomatsu est quelqu'un qui ne renonce pas. Taki a l'impression que cette situation amuse Kusaka, mais celui-ci dément cette déclaration. Taki n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 23

    Taki et Kusaka reçoivent un message du Mirai, qui leur apprenne que Kikuchi a été blessé durant l’opération, suite à l’arrivée inattendue d'un sous-marin américain sur l'île de Tarawa. Les 2 capitaines attendent alors l’arrivée de l'autogire du Mirai, qui transporte le chef canonnier, et qui devrait arriver avant le navire, étant plus rapide. Taki rappelle à Kusaka que s'ils perdent Kikuchi, leur influence sur le croiseur va être réduite de moitié. Taki trouve Kusaka trop impliqué et lui conseille d'abandonner ses sentiments car il est trop tendre. Kusaka approuve et pense que maintenant, ils vont devoir changer. C'est alors que l'autogire est à portée de vue. Une fois celui-ci au sol, Taki ordonne que le blessé soit immédiatement emmené à l’hôpital. Après cela, Taki interroge les 3 passagers de l'autogire, le lieutenant Momoi, le lieutenant Kirino, et le chef Asô, l'un de ceux qui avaient quitté le Mirai avec Kadomatsu. Tous les 3 restent silencieux, puis Kirino admet que le commandant en second du navire est revenu à bord, en revenant grâce à un igô. Kirino pense que Kadomatsu est prêt à user de tous les moyens pour reprendre le contrôle du croiseur. Taki le remercie car il va maintenant pouvoir agir. A l’arrivée du navire, Taki fait menacer Momoi et Asô pour obliger l’équipage du Mirai à laisser la marine impériale monter à bord. Taki fait rassembler tous les membres du croiseur sur le pont arrière. Mais considérant Kirino comme un Judas, Kusaka lui dit de rejoindre ses camarades. Kusaka déclare ensuite que le Mirai passe sous son contrôle et que son équipage sera emprisonné dans des baraquements de l’armée de terre. Il ne compte pas cependant faire naviguer le croiseur et ne prend pas en compte sa puissance mais plutôt son danger potentiel. Kadomatsu demande alors si la bombe atomique est bientôt finie à Nankin. Kusaka ne répond pas, et Taki fait évacuer l’équipage. Puis la marine impériale fait vider le Mirai de son carburant. Un peu plus tard, lors d'une réunion de l’état-major de la marine, en l'absence de Kusaka, les officiers apprennent la composition de la flotte américaine qui a gaspillé ses munitions sur Tarawa. Fukudome est impressionné par cette flotte alors que l’opération dans l’océan indien devait induire le danger chez Roosevelt. Mais Taki rétorque que contre un pays avec une capacité de production pareille, ils doivent déjà être satisfaits que la flotte américaine se limite seulement à cela. Après la réunion, Taki demande où est Kusaka, et on lui répond que ce dernier ne se sentait pas bien et ne veut pas être dérangé. Taki le trouve gonflé et va le voir. Il le trouve en train d’écouter du Brahms et lui demande à quoi il pense. Kusaka raconte qu'il imagine un vieil homme dans le futur qui raconte la guerre à ses petits-enfants, sans en rajouter. Taki pense que Kusaka parle de lui-même. Taki se sait militaire, mais même après une tragédie qui va coûter des milliers de vies, il voit que Kusaka pourra vivre le coeur léger et l'esprit tranquille. Mais à ce moment, Kusaka ajoute qu'il parle de Taki. Ce dernier se sent offusqué qu'il doive se contenter de regarder cette tragédie de loin, mais Kusaka le regarde d'un air déterminé. On ne voit plus Taki par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 23 : Vivant.

    Volume 24

    A un moment, Kusaka vient dans la cabine de Taki et lui dit qu'ils doivent déplacer le Mirai en utilisant le croiseur léger Agano de la 10ème flotte. Mais Taki trouve cela dangereux de prendre un seul navire, même si l'existence du Mirai est top secret. Kusaka explique alors qu'il y a certainement des personnes dans l’armée américaine qui connaissent le croiseur, et si ils le trouvent, ils enverront des forces en masse, comme quand Taki a voulu faire couler le Mirai par l’armée américaine. Taki comprend alors que Kusaka veut appâter la marine américaine avec le Mirai. C'est la seule apparition de Taki dans ce tome.

    Volume 25

    Finalement, Kusaka part avec l'Agano pour remorquer le Mirai, mais à un moment, un soldat vient informer Taki, à bord du Musashi, que le contact a été perdu avec l'Agano. Il semblerait que toute la zone subisse des perturbations. Taki ordonne alors de faire décoller un hydravion de reconnaissance et d'activer les recherches. Il ajoute de lui signaler la moindre anomalie. Le capitaine sait qu'il n'est pas encore l'heure du rapport ponctuel venant du camp de détention où se trouve l’équipage du Mirai, mais aussi que Kadomatsu n'abandonnerait jamais ses hommes. Taki contacte donc l’état-major de l’armée de terre pour réclamer l'envoi d'hommes à l’hôpital où est soigné le capitaine Kikuchi, et où se trouve aussi le lieutenant Momoi, la seule femme du Mirai. Plus tard, Taki reçoit un appel et apprend que ces 2 dernières personnes ont disparu. Le capitaine comprend qu'ils avaient prévu d'agir en même temps, et que Kadomatsu et Kikuchi vont certainement se retrouver un peu plus tard. Il révèle donc que le duo s'est probablement échappé en bateau. En capturant Kikuchi, Taki veut paralyser Kadomatsu, mais il se doute qu'ils ont droit à une aide externe. Il se rappelle alors que Kusaka lui avait dit que le lieutenant Kisaragi était à Palau, et qu'il fallait se méfier de lui. Taki va donc s'informer sur celui-ci et apprend que Kisaragi est rentré à terre à bord d'un nakajima de transport, ce même jour. Taki comprend que le lieutenant est avec Kikuchi et Momoi, et ordonne que quelques hommes l'accompagnent. Ils doivent aller à l’aérodrome car les fugitifs vont partir par les airs, et non par la mer. Sur la navette, il dit à ses hommes qu'ils devront immédiatement stopper l'avion de transport. Mais alors qu'ils arrivent sur l'île, l'avion passe juste au-dessus d'eux. Un homme conseille de contacter l'appareil par radio, mais Taki sait que la radio est inutilisable. Plus tard, alors que les préparatifs à Saipan sont sur le point de se terminer, Taki s’apprête à partir pour un nouveau front. Il se rend sur l'un des 2 grands cuirassés, dans la cabine de Kusaka qui a été vidée de tous ses meubles à l'approche des combats. Taki admet avoir sous-estimé Kadomatsu. De plus, il doit modifier un rapport sur l'Agano, qui a été abîmé par le Mirai et qui se retrouve en cale sèche. Kusaka s'excuse et remercie Taki, puis sert 2 coupelles de saké pour leurs adieux, car Kusaka va combattre à Saipan, tandis que Taki retourne au Japon, où les ennemis sont encore plus terribles que la flotte américaine, Churchill, ou bien encore Roosevelt. Il parle du quartier général des armées. Kusaka déclare qu'au bon moment, pour obtenir la paix, il faudra maîtriser le camp des bornés, et seul Taki peut y arriver. Celui-ci demande à Kusaka ce qu'il va faire de la bombe atomique, mais ce dernier ne répond pas, et les 2 hommes trinquent. Au japon, Taki va à une soirée qui suit une réunion de la grande Asie, où quelqu'un le présente à Mitsumasa Yonai. Taki déclare que les mines sont sévères. Yonai le comprend car l'Italie a abdiqué et l'Allemagne rencontre des difficultés. Taki remarque néanmoins que Subhash Chandra Bose, le premier ministre du gouvernement provisoire de l'Inde libre, déploie beaucoup d’énergie. Taki pense qu'il y a des leçons à retenir de cet homme, mais Yonai ne comprend pas qu'on puisse attaquer son propre pays. Pourtant, Taki rappelle que c'est ainsi que sont nées les nations comme l'Angleterre ou la France. Pour Yonai, les hommes qui agissent sont toujours persuadés que leur cause est juste, mais au moment de s’arrêter pour maintenir l'ordre, ils manquent d'une procédure légale et de règles. Pourtant, Taki déclare que pour lui, seul la victoire compte car les vainqueurs choisissent les règles et ce qui est juste. Taki s’apprête à s'en aller, et Yonai lui rappelle qu'il ne faut pas s'illusionner sur la nécessité d'une victoire à tout prix. Taki n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 26

    Le 12 décembre 1943, alors qu'il est de retour au Japon, Taki apprend que la bataille dans les Mariannes a commencé. Tout en sortant de son bureau, il se dit que la bataille que lui va mener est sur le point de commencer elle aussi. C'est la seule fois que l'on voit Taki dans ce tome.

    • Statut au volume 27 : Supposé vivant.

    Général Kanji Ishiwara (PH)

    Volume 20

    Un soir, Ishiwara reçoit un appel de ses hommes, censés surveiller Kurata. Ceux-ci lui apprennent que le professeur a été enlevé lors de son soir de repos, quand il quitte le navire portugais, le Luis Frois, dans lequel il travaille pour aller à terre une fois par semaine. Cependant, les hommes ne savent pas à qui ils ont affaire. Le général leur ordonne de quitter les lieux et d'attendre de futures instructions. Kanji raccroche ensuite et comprend que ceux qui ont agi avait bien préparé leur coup. Il appelle donc Yoshimura, qui se trouve sur le Luis Frois, et le prévient que les ravisseurs pourraient venir dans sa direction. Il lui conseille donc de déplacer l'uranium. Par après, Ishiwara se rend compte qu'ils ont un coup de retard car quelqu'un a prévenu les autorités que le navire portugais transportait des armes d'une organisation d'opposition au Japon, et que le navire était l'une de leur bases. Le général ordonne donc d'envoyer la deuxième compagnie du 109ème régiment pour boucler le quai. Personne ne doit quitter le Luis Frois jusqu’à ce que le problème soit résolu, et Ishiwara interdit de s'en approcher. En fait, Kanji veut régler le problème dans le courant de la nuit pour éviter les ennuis. Ishiwara entre de nouveau en contact avec Yoshimura, qui lui explique que l'un des ravisseurs s'est retranché dans la cabine du professeur, avec ce dernier et les 2 caissons d'uranium. Par contre, ils ont perdu la trace de l'autre ravisseur. Cela fait maintenant 3 heures qu'ils sont dans la cabine et ils veulent apparemment bloquer la fabrication de la bombe atomique. L'inconnu est armé et met en danger la vie de Kurata. Le général veut trouver rapidement une solution car dès le lever du jour, l'affaire sera rendue publique, et il craint de perdre quelque chose qu'ils ne pourront plus se procurer. Ishiwara ordonne d'observer en attendant qu'il arrive. Une fois sur place, après 5 heures d’inactivité, le général en déduit que c'est une action de seulement quelques personnes. Il envoie alors ses hommes du navire pour forcer la porte de la cabine. Mais soudain, un navire de la marine impériale s'approche, et signale que comme la zone maritime fait partie de leurs prérogatives, il vont s'occuper de cette affaire d’enlèvement de japonais par un groupe d'opposition, en collaboration avec l’armée de terre. Kanji comprend que si la marine monte à bord du Luis Frois, l'affaire sera rendue publique, et refuser la collaboration pourrait entraîner un conflit avec la marine. Pour Kanji, c'est ce qui pouvait arriver de pire, et il ne lui reste qu'une seule chose à faire, c'est-à-dire saborder le navire. Ishiwara prévient le ravisseur par les moyens de communications interne du navire, lui signalant qu'il y a un canot de sauvetage pour lui et le professeur à l’arrière du Luis Frois. Pourtant, le ravisseur et Kurata emmènent avec eux l'un des caissons d'uranium. Celui-ci manque de tomber dans la cale, mais les 2 hommes rattrapent le container de justesse. Manquant de temps, Ishiwara ordonne à l'un de ses hommes de tirer sur le ravisseur. Après le coup de feu, les 2 hommes lâchent le container, et le ravisseur, blessé, tombe lui aussi dans la cale. Yoshimura, Ishiwara et ses hommes récupèrent Kurata puis partent sur une petite embarcation. C'est la dernière apparition d'Ishiwara dans ce tome.

    Volume 23

    Après la fabrication de la bombe atomique, Ishiwara la fait transporter à Shanghai où il se prépare à l'embarquer à bord d'un navire. Il constate la présence du brouillard et pense que c'est encore mieux. Kurata exprime son inquiétude de voir encore une fois couler un bateau dans lequel il a embarqué, alors qu'il a une semaine avant d'arriver à Palau, mais le général le rassure car le navire sera au milieu d'une flotte de navires de renfort quittant la ligne de front chinoise. De plus, la marine impériale a intensifié la surveillance et la protection des navires de transport. La protection est donc optimale. Mais pour le professeur, même si cela venait de Dieu, celui qu'il est en douterait tout de même. C'est alors que commence le chargement de la bombe, emballée dans une grosse caisse en bois...

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.

    Volume 26

    Le 12 décembre 1943, Ishiwara est en train de se balader à cheval avec Yoshimura, dans la province de Jiangsu, dans la banlieue de Nankin. Tous les 2 savent que la bataille décisive dans les Mariannes a déjà commencé. Le général se dit qu’après réflexion, l'issue d'une bataille se joue à 99% dans sa préparation, avec l'intelligence de la stratégie, la qualité et la quantité des hommes déployés, ainsi que la régularisation du ravitaillement. Il reste cependant 1% d’éléments inconnus et imprécis qui feront pencher la balance. Yoshimura se demande ce que peuvent bien être ce 1%, et Ishiwara lui répond qu'il s'agit des hommes car ce sont eux qui se battent. Selon le général, un seul d'entre eux peut influer sur le futur au-delà de ce qu'ils peuvent imaginer. C'est la seule fois qu'apparaît Ishiwara dans ce tome.

    • Statut au volume 27 : Supposé vivant.

    Shimamoto

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 27 : Supposé vivant.

    Amiral William Frederick Halsey (PH)

    Volume 21

    Le lieutenant Gould, photographe militaire, vient rendre visite au commandant de la troisième flotte américaine. Mais celui-ci, peu disposé et considérant que la place du lieutenant est au front, lui dit de partir au plus vite. Mais pour Gould, qui s'assied dans un fauteuil, la guerre ne se limite pas au front. Il sait que la flotte du Pacifique est en pleine ébullition et s'attend donc à une vraie riposte. Mais il se demande pourquoi une telle précipitation, alors que plusieurs porte-avions de type "essex", avec une puissance de feu sans comparaison, seront prêts au début de l’année prochaine, en 1944. Tout en prenant des photos, le lieutenant se dit qu'il y a une raison à cette urgence. Halsey lui répond alors qu'il aimerait avoir des soldats sous ses ordres aussi perspicaces, mais il ne peut pas lui en dire plus. Il demande donc une fois encore à Gould de dégager le plancher. Cependant, le lieutenant refuse car sa mission est d'enregistrer la guerre, tout en continuant à photographier l'amiral. Mais ce dernier trouve que Gould fréquente le danger d'un peu trop près, ce à quoi le lieutenant rétorque que pour prendre de bonnes photos de guerre, il est obligé de prendre des risques. Exaspéré, Halsey se fâche et, tout en se levant de son fauteuil, il hurle à Gould de sortir car il n'a rien à lui révéler. Pour le lieutenant, qui vient de faire une photo révélatrice, le visage de l'amiral en dit suffisamment, et il comprend que la rumeur évoquant la mise à l’écart des opérations d'Halsey est vraie. C'est donc l'amiral Spruance de la cinquième flotte américaine qui va mener la contre-offensive. Halsey considère que Spruance n'est qu'un peureux qui ne sait qu'attaquer des cibles à l’arrêt, et que le coup de chance qu'il a eu à Midway ne lui arrivera pas 2 fois. Gould pense que sa photo d'un Halsey désabusé pourrait être très forte si la contre-offensive de Spruance est un succès. Mais si celle-ci est un échec, la photo sera considéré comme la preuve de l’incompétence de ceux qui ont écarté Halsey, une sorte de symbole d'un héro d'infortune. Même si avertir un vétéran comme Gould n'a pas de sens, l'amiral lui rappelle qu'il y a des champs de bataille qui ne confèrent ni gloire, ni victoire, et qu'il vaut mieux les éviter. Mais pour le lieutenant, transmettre la vérité au monde constitue pour lui la seule véritable victoire, peu importe la bataille. Il s'en va après avoir salué Halsey et ce dernier n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 23 : Supposé vivant.

    Volume 24

    L'amiral Spruance fait bombarder intensivement l'île de Tarawa, en tirant pas moins de 30.000 coups de canon, puis fait débarquer 35.000 hommes avec un soutien de 300 appareils. Cependant, les îles Gilbert, ainsi que les îles de Makin et de Tarawa ont déjà été totalement abandonnées par l’armée japonaise. Du coup, l'amiral Ernest Joseph King, le commandant en chef de l'US Navy et chef des opérations navales, réunit l'amiral Spruance et l'amiral Halsey, ainsi qu'un autre grand officier, pour une réunion dans son bureau de Pearl Harbor. Il rappelle que ces îles, qui étaient de vraies forteresses, ont été conquises en seulement un mois, ce qui serait un fait d'armes très glorieux et très rare si Spruance avait du affronter les japonais. Pour King, gaspiller ainsi les forces de l'US Navy ne devrait pas arriver. Halsey prend alors la défense de son collègue en déclarant que Spruance a renforcé la surveillance de l'ennemi et a eu confirmation de sa présence à Tarawa. Cependant, les japonais ont apparemment améliorer leurs subterfuges. Donc, même si le résultat est à 99% négatif, il reste 1% à valoriser. De plus, effectuer un tel débarquement est une première pour eux, et ils peuvent donc considérer que c'est un bon exercice, proche de la réalité, et une bonne préparation. Mais King hurle que ce qui fait la valeur d'une bataille, c'est le nombre de navires adverses coulés, le nombre d’unités éliminées, et le nombre de soldats ennemis tués. Pour lui, c'est donc un échec total. De plus, si MacArthur, qui était opposé à cette opération, apprend cela, il éclatera de rire, tout comme ceux des QG japonais. Ceux-ci ont donc amorcé le retrait de leurs troupes dans le Pacifique central. King veut les poursuivre aussi loin qu'ils iront. Spruance peut donc partir à la retraite en héro et finir ses jours avec les honneurs, ou bien être muté et tirer un trait sur sa carrière passée, tout dépendant de la volonté de King. Halsey pense alors que Spruance va prendre un congé, et que King sera maintenant de son côté. Spruance assume alors l’entière responsabilité de ce qu'il s'est passé, mais pourtant, King lui annonce qu'une erreur ne peut arriver qu'une seule fois, lui donnant ainsi une nouvelle chance, à la grande surprise de Halsey. Spruance déclare que lui et la cinquième flotte feront le maximum pour que la prochaine opération réussisse. On ne voit plus Halsey ensuite dans ce tome.

    • Statut au volume 27 : Supposé vivant.

    A suivre...

    Cronos


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