• Voilà la quatrième suite de la cinquième page des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Capitaine Samuel D. Hutton

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 40 : Tué dans l'explosion d'un bombardier.
    • Statut au volume 43 : Tué dans l'explosion d'un bombardier.

    Capitaine Grey

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Commandant Noise

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    David

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Lieutenant Jones

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 40 : Supposé vivant mais gravement brûlé.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant mais gravement brûlé.

    Lieutenant Hayashibara

    Volume 37

    Hayashibara appelle Kadomatsu pour connaître la situation de son équipe. Le capitaine répond qu'il ne connaît pas l’état d'Ôme, mais que les autres vont bien, et qu'ils ont des indices sur la localisation de la bombe. Il demande en échange si le SH60J a pu retrouver le capitaine Oguri. Malheureusement, les images prises par la caméra frontale de l'appareil n'ont pas permis de le localiser. Un peu plus tard, alors que l'escouade a réussi à installer un dispositif de guidage pour les missiles, les 2 pilotes de l'hélicoptère aperçoivent de la fumée qui sort des cheminées du Yamato, ce qui signifie que les chaudières ont été remises en marche. Ensuite, le SH60J retourne sur le Mirai pour se ravitailler. Hayashibara explique que la seconde vague offensive américaine est en route, et qu'elle comporte une soixantaine d'appareils, tout comme la première. Kirino suppose que l'escadrille va de nouveau se séparer en 2, une partie devant arriver sur le croiseur dans une vingtaine de minutes. Le pilote annonce qu'il va décoller dès que le ravitaillement est terminé, et qu'il aimerait embarquer un hand arrow. Kirino se demande s'il est sérieux car l'hélicoptère est beaucoup moins rapide que les appareils américains. De plus, le SH60J possède le dernier radar en leur possession, et sa mission est de ramener l’équipe du commandant en second. Hayashibara le sait bien, et il ne veut pas tirer pour le plaisir, mais si nécessaire, il est prêt à protéger le Mirai, car s'il coule, l'escouade n'aura nulle part où revenir. Kirino se montre d'accord, et le pilote demande alors à Asô un homme en renfort. C'est Sakurai de la machinerie qui est choisi, et Hayashibara pense que c'est suffisant. Au moment du décollage, Hayashibara dit à Sakurai qu'il compte sur lui. Une fois en l'air, il demande à Sakurai si ça va, puis, comme il sait que l'hélicoptère est spécialisé dans la détection sous-marine, son radar ne marche que vers le bas. Et comme il veut détecter rapidement l'escadrille américaine, il va forcer un peu l'appareil et monte presque à la verticale. Une fois suffisamment en hauteur, il constate avec stupéfaction que l'escadrille s'est bien séparée en 2, mais que 42 appareils sont clairement sur le chemin du retour, les 18 restants se dirigeant vers le Yamato. Le pilote se demande donc si les américains ont changé leurs plans. De plus, Kakizaki remarque qu'à 10.000 mètres du cuirassé, ils volent de plus en plus bas. Ce ne sont donc pas des avions de reconnaissance, et le copilote ne comprend pas que le reste de l'escadrille soit sur le retour. Hayashibara ne saisit pas non plus leur objectif. Soudain, sans avoir tiré le moindre coup de feu, l'escadrille change de direction pour aller vers le Mirai. C'est alors qu'un contact radio parvient au croiseur et à l'hélicoptère. C'est un message en anglais, qui s'adresse au navire en le nommant. Hayashibara ne comprend pas comment les américains peuvent connaître le nom de leur navire. Le message dit que leur objectif est le même que celui du croiseur, mais le plus étonnant, c'est que les américains semblent savoir que le Mirai est endommagé et incapable de tirer des missiles. Le message les met d'ailleurs au défi de lancer une roquette, ou alors le navire peut collaborer avec eux. Alors que l'escadrille arrive à portée de vue du croiseur, Hayashibara et les autres savent que les américains ne doivent pas savoir combien le Mirai est endommagé...

    Volume 38

    Hayashibara, Kakizaki et Sakurai décident de tirer des hand arrow pour camoufler le fait que le Mirai est fortement endommagé. Avec 2 munitions, ils réussissent à abattre 3 appareils américains et rompent la formation de l'escadrille. Ensuite, Kirino les appelle pour leur rappeler qu'il n'a pas donné l'autorisation d'ouvrir le feu, et leur ordonne de quitter la zone. Hayashibara sait qu'il n'a pas détecté tous les appareils présents, dit à Kakizaki de refermer la porte, puis reprend de l'altitude. Cependant, 6 appareils se dirigent vers le SH60J par le bas, ce qui veut dire qu'ils ont été repérés, mais il y a aussi 6 appareils au-dessus d'eux. Kirino les autorise alors à tirer, mais le pilote refuse car s'ils le font, leur opération de camouflage sera gâchée. Il préfère donc les semer et interdit à Kakizaki de se servir des hand arrow. Alors que ce dernier s'installe dans son siège, Hayashibara aimerait, lui, retrouver les 3 appareils restants. Pour semer l'escadrille américaine, il compte entrer dans l’épaisse couche de nuages. Kirino répète l'autorisation d'ouvrir le feu mais le pilote du SH60J réitère son refus. Kirino dit alors que le croiseur est en sécurité pour le moment, et il donne l'ordre à l'hélicoptère de revenir à bord. Pour Hayashibara, c'est bien son intention. Ensuite, il demande à Kakizaki quelle est la situation de la marine américaine. Le copilote a retrouvé l'un des appareils manquants, et tous les 2 en concluent que les 2 appareils restants sont dans l'angle mort de leur radar. Tout d'un coup, Kakizaki repère un appareil juste au-dessus d'eux. Le pilote fait alors une brusque ascension verticale, puis demande à Kakizaki et Sakurai si tout va bien. Le copilote ne voit aucun dégât sur les moteurs ou le système électronique. Par contre, il constate que Sakurai est blessé. Malgré tout, celui-ci dit que ce n'est pas grave, et souhaite que les 2 pilotes les ramènent tous à bord du Mirai. Hayashibara demande à Kakizaki de revenir près de lui, avant de promettre à Sakurai de le ramener sur le croiseur. Alors qu'ils s’apprêtent à sortir des nuages, ils surveillent le hellcat qui leur a tiré dessus et qui vole à 800 mètres en dessous d'eux. Mais le pilote s’inquiète surtout pour le dernier appareil qui manque toujours à l'appel. Lors de leur sortie des nuages, ils voient le Mirai, mais le hellcat est là aussi, en embuscade. Cet appareil est abattu par le canon du croiseur, et Hayashibara peut donc préparer l'appontage. Malheureusement, les vigiles du croiseur leur signalent la présence d'un helldiver au-dessus d'eux. Le pilote veut virer à gauche, mais le rotor de direction est touché, ce qui déstabilise l'hélicoptère. Hayashibara passe en rotation automatique et dit à Kakizaki de couper les moteurs. Alors qu'ils partent en vrille, le copilote dit à Sakurai de se préparer à sauter. Une fois celui-ci sorti, Hayashibara compte absolument à ramener le SH60J sur le navire. L'appareil se crashe alors par l'avant avant de se retourner sur sa tête, tuant malheureusement ses 2 pilotes.

    • Statut au volume 40 : Tué en se crashant avec le SH60J sur le pont arrière du Mirai.

    Volume 43

    La guerre s’achève finalement, et malgré l'apparition du Mirai durant celle-ci et les changements dans l'histoire qui se sont produit, un Hayashibara alternatif voit le jour à la même date que celui qui est décédé. De plus, curieusement, celui-ci suit le même parcours professionnel, car il fait partie comme par hasard de l’équipage d'un autre Mirai, copie quasi conforme de celui qui a coulé dans les Mariannes, et dont les membres sont tous des versions alternatives de ceux qui ont voyagé dans le temps, à l'exception de Kadomatsu, le seul à avoir survécu jusqu’à cette époque. Avant d'embarquer, l’équipage défile devant la foule de curieux, puis, une fois à bord, le capitaine Umezu demande à ses hommes de saluer le public. Le croiseur s'en va ensuite pour rejoindre l’armée américaine à Pearl Harbor, et il y arrive sans encombre, ni voyage dans le temps...

    • Statut au volume 43 : Tué en se crashant avec le SH60J sur le pont arrière du Mirai.
    • Statut au volume 43 (alternatif) : Vivant.

    Mitsumasa Yonai (PH)

    Volume 39

    Le groupe mené par Yonai arrive vers 6h30 au quartier général de la marine à Yokosuka. Là, l'amiral Toyoda informe Yonai que d’après un message reçu par la division de défense de Saipan, le bombardement qui était attendu n'a toujours pas eu lieu. Par ailleurs, ils ont bien été informés que la marine américaine avait subi des dégâts lors des attaques aériennes de jour et lors de la bataille navale de nuit, mais pas pour autant de telle sorte de changer les plans de la flotte américaine. Pour Yonai, une force armée est composée d'hommes de tout bord et de tous les horizons. Si elle se compose de 100.000 hommes, il y aura autant de personnalités différentes. Mais pour agir  en tant que groupe, la manoeuvre devient très réduite, et avec des éléments comme les problèmes de ravitaillement, la peur des pertes et l'envie de victoire, les mouvements d'une armée ne sont jamais prévisibles. Et c'est le cas pour les japonais, tout comme pour les américains. Yonai le sait pour avoir déjà dirigé une armée. Pour lui, il est donc impossible que l’armée américaine ait retardé une opération dans laquelle le destin de sa nation est en jeu. Pourtant, Toyoda assure que l’armée américaine a stoppé ses mouvements. Yonai en déduit alors que cela ne vient pas de l’armée, mais de Washington. Toyoda est très étonné que Roosevelt soit impliqué dans cette situation, et Yonai lui rappelle que ces changements n'ont pas été apportés par la marine ou le gouvernement japonais, mais par les agissements d'un seul homme, un ancien capitaine de corvette. Yonai demande alors à Kikuchi ce qu'il devrait faire. Et le capitaine lui répond que s'il le souhaite, il peut l'aider. C'est la dernière apparition de Yonai dans ce tome.

    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Volume 43

    Alors qu'ils sont toujours au quartier général de la marine à Yokosuka, Yonai, Kikuchi, Momoi et Yoshimura apprennent par un message provenant des troupes de défense de Saipan, et arrivé à 18h45, heure locale, que la flotte américaine a commencé à se retirer, ce qui signifie que l’opération d'invasion des Mariannes a échoué. Cependant, il n'est fait aucune mention de la bombe atomique ou du Mirai. Mais pour Yonai, l’armée américaine va devoir stopper son invasion dans l’océan pacifique, et américains et japonais vont se surveiller de très près à cause des Mariannes. La situation va se figer, et l'amiral décide de rentrer à Tokyo. On apprend par la suite qu'en avril 1944, la cour impériale a retiré sa confiance envers le gouvernement Tôjô. Ensuite, un quatrième gouvernement Konoe a été formé, avec Yonai comme ministre de la marine. Ce gouvernement a rompu l'accord tripartite avec l'Allemagne nazie et lui a déclaré la guerre. Le 2 octobre 1944, sur l'île Oahu, à Hawaï, une réunion a eu lieu entre les gouvernements américains et japonais, et un accord de paix fut signé par les ambassadeurs des 2 pays. Le Japon a alors accepté la quasi-totalité de la note Hull. Les mouvements d'opposition des partisans de la guerre, notamment dans l’armée de terre, furent moins importants que prévus, et le Japon put commencer à se reconstruire. On apprend ensuite que Kikuchi fut le bras droit de Yonai après la guerre. Le capitaine s'est fortement impliqué dans la reconstruction et le processus de paix. A chaque fois que Yonai venait rendre visite à Kikuchi, une discussion animée et vive débutait au sujet de nouvelles propositions de réformes pour la démocratie. Grâce à sa connaissance du futur, le capitaine a souvent réussi à convaincre l'amiral et son entourage, jusqu’à sa disparition et celle du lieutenant Momoi en mai 1957, lors d'un vol vers Naha qui a soudainement disparu en mer de Chine. On ne voit plus Yonai par la suite.

    • Statut au volume 43 : Inconnu.

    Chef Asô

    Volume 37

    Après le départ de l'escadrille américaine, la passerelle appelle le CIC pour signaler qu'ils ont 4 blessés, dont un grave, ainsi que des dégâts mineurs qui n'ont aucune incidence sur leur navigation. Kirino leur répond d'entamer les opérations de remise en état, et ajoute qu'il va envoyer d'autres vigiles antiaériens. Ensuite, alors que le lieutenant se dit qu'ils ont résisté à la première vague, ils reçoivent un appel de Kadomatsu. Celui-ci explique qu'ils ont installé le dispositif de guidage des missiles, avant de demander la situation du croiseur. Kirino lui répond, puis le capitaine leur demande de rester en attente de leur prochain appel. Asô se souvient alors qu'avant de partir, le commandant en second l'avait réuni  avec Kirino, et leur avait expliqué que quoi qu'il arrive, ils ne laisserait pas sauter la bombe. Malgré tout, il sait qu'il y a toujours des imprévus, et si son équipe venait à échouer, le Mirai déclencherait une offensive de missiles pour couler le Yamato et l'envoyer par le fond avec la bombe. Il explique donc où il va placer les têtes des missiles harpoon, qui enverront aux missiles tirés un signal de guidage, afin de déclencher une réaction en chaîne et de couler le cuirassé. Le lieutenant sait que c'est une mesure de dernier recours, mais Asô se demande ce qu'il adviendra dans ce cas de l’équipe d'intervention. Kadomatsu lui répond qu'ils ne doivent pas s'occuper de cela. Il continue en disant qu'ils devront tirer dans 3 circonstances. La première, c'est si l'escouade échoue totalement, la seconde, si, après 60 minutes d'attente, l'appel à heure fixe de l'escouade n'a toujours pas eu lieu, et le troisième cas, c'est si le croiseur se trouve dans une situation de danger tel que son naufrage est inéluctable. Il ajoute à Asô de n'avoir aucune hésitation, et il dit avoir confiance pour protéger le Mirai jusqu’à son retour. De retour au temps présent, Asô sait que le navire est dans un mauvais état, mais ils ne peuvent pas laisser le croiseur couler pour autant s'ils veulent accueillir chaleureusement le capitaine. Et si ce n'est pas possible, le Mirai doit être là pour couler le Yamato. Plus tard, alors que le SH60J est de retour sur le croiseur, Hayashibara discute avec Kirino, car le pilote veut prendre un hand arrow avec lui, même si l'hélicoptère est moins rapide que les appareils américains. Kirino le met en garde car le SH60J a le seul radar qui leur reste. Mais pour Hayashibara, si le Mirai coule, Kadomatsu n'aura nulle part où rentrer. Il demande aussi à Asô un homme en renfort, et Asô voudrait savoir à qui il pense. C'est finalement Sakurai de la machinerie qui est choisi, car celui-ci a une bonne raison de revenir sur le croiseur. Asô rappelle d'ailleurs à Sakurai la promesse qu'il lui a faite. Ensuite, l'hélicoptère décolle et après un moment, il signale que 42 appareils américains retournent vers leur flotte, et que les 18 appareils restants prennent tous la direction du Mirai. Asô ne comprend pas la situation, car pour une surveillance, c'est trop, et pour une offensive, c'est trop peu. C'est alors qu'à la surprise générale de l’équipage du croiseur, dont Asô, ils reçoivent un message en anglais, qui nomme le nom de leur navire. L’armée américaine sait apparemment que l'objectif du Mirai est le Yamato, mais aussi qu'ils ne peuvent pas tirer facilement de roquette. Et le message les met d'ailleurs au défi de prouver le contraire en lançant un missile. Les américains veulent leur collaboration, alors que les appareils sont en vue. Asô, Kirino et les autres ne savent pas quoi faire dans cette situation délicate...

    Volume 38

    Les vigiles appellent le CIC pour signaler que le SH60J a commencé à tirer des Hand arrow, que 3 appareils américains ont été abattus, et que ceux-ci ont rompus leur formation. Asô se dit que cette stratégie pourrait leur servir de camouflage pour masquer les problèmes du Mirai avec le système aegis. Mais Kirino rappelle à Hayashibara qu'il ne leur a pas donné l'autorisation de tirer, et il lui demande de se retirer. Mais comme l'hélicoptère est repéré par l'escadrille américaine, Kirino autorise Hayashibara à tirer les hand arrow. Le pilote répond que s'il fait ça, il gâchera sa manoeuvre de camouflage. Il préfère donc les semer. Asô reste muet et concentré. Kirino répète son autorisation, mais Hayashibara réitère son refus. Kirino comprend, et comme le camouflage a apparemment réussi, il conseille au SH60J de revenir sur le Mirai. Mais sur le chemin, Sakurai est blessé. Préparant le retour, Asô espère que l'hélicoptère reviendra, car ils seront là pour l'accueillir, quoi qu'il arrive. Alors que le SH60J sort des nuages, les vigiles repèrent un hellcat qui menace l'hélicoptère. Kirino fait tirer le canon, qui abat l'appareil, et Asô pousse un soupir de soulagement, mais les vigiles aperçoivent alors un helldiver en piqué vers le SH60J. Le canon détruit cet appareil, mais pas avant que celui-ci ait détruit le rotor de direction de l'hélicoptère. Celui-ci part en vrille, et Kirino demande à ses occupants d'en sortir rapidement. Mais Asô remarque que ni Hayashibara, ni Kakizaki n'en sorte, voulant apparemment absolument ramener le SH60J sur le croiseur. Asô se demande si c'est leur entêtement qui les a ramené jusque là. L'hélicoptère se crashe sur le pont arrière du Mirai, et tous, dont Asô, s’inquiètent pour les 2 pilotes. L'héliport appelle le CIC et signale qu'ils ont repéré Sakurai dans l'eau. Ils annoncent aussi qu'ils ont de mauvaises nouvelles en ce qui concerne les pilotes. Asô a le visage sévère à cette annonce. Plus tard, alors que la carcasse du SH60J est ramenée à l’intérieur, Asô demande au mécanicien s'ils pourront le refaire voler. Le mécanicien lui répond que vu l’état du rotor, il ne faut même pas y penser. Cependant, malgré la panique, les pilotes ont coupé les moteurs et vidé le carburant pour éviter que l'appareil ne prenne feu, ce qui aurait été embêtant pour le Mirai. Les pilotes ont ainsi permis de récupérer le radar. Asô dit qu'un tigre qui meurt laisse sa peau, et qu'un homme laisse son nom. Pour le mécanicien, ces appareils sont l’héritage des pilotes. Kawashibara intervient alors car cela fait maintenant un taux de décès très élevé pour leur composante aérienne, ceux-ci étant déprimés. D'ailleurs, les pilotes et mécaniciens n'ont plus rien à faire. Kawashibara dit alors à Asô que ce qu'il redoute le plus maintenant, c'est de revoir la tempête qui les ramènerait à leur époque, alors que jusque là, il espérait le contraire. Désormais, il leur reste de nombreuses choses à faire ici. Asô sait que Kawashibara ne désirait que retrouver sa famille, et malgré leurs pertes et le chemin parcouru, le Mirai, en tant que navire, ne s'est jamais aussi bien porté car son équipage est soudé. Quelques temps par après, le radar de l'hélicoptère indique que le cuirassé s'est remis en mouvement. Asô regarde sa montre et voit que cela fait 30 minutes depuis le dernier appel de Kadomatsu, et il pense à ce que lui a dit le capitaine avant de partir. C'est la dernière apparition d'Asô dans ce tome.

    Volume 39

    Après la remise en mouvement du Yamato, les sonars du Mirai indiquent que la flotte américaine, dans son ensemble, se dirige vers le cuirassé et le croiseur. C'est à ce moment qu'ils reçoivent un nouvel appel de Kadomatsu. Celui-ci leur explique qu'ils ont la bombe atomique sous leurs yeux et qu'ils vont commencer à la désamorcer. Mais il annonce aussi les décès du chef Ôme, du lieutenant Yonekura et du chef Katsuragi. A cette nouvelle, Asô reste calme, alors que le reste de l’équipage est horrifié. Ensuite, Kirino prévient le capitaine que la flotte américaine arrive. Le second du Mirai explique ensuite que le désamorçage sera complexe, et qu'il faut s'attendre au pire. Il faut donc que le croiseur se tienne à au moins 50 km du Yamato. Asô est surpris par cette demande car cela signifie que si Kadomatsu n'arrive pas à désamorcer la bombe avant l’arrivée des américains, il la fera sauter. Asô se demande donc s'il n'y a pas d'autre solution. Il quitte le CIC, va voir dans son casier et en sort une batte de base-ball, avant d'aller à l’extérieur du navire. Tout en faisant cela, il se dit que si Kusaka a conçu ce plan, le désamorçage ne sera certainement pas simple. Ils sont de plus à l’apogée d'une bataille et dans chaque camp, tout le monde est prépare au pire. Il se demande si Kusaka avait prévu dès le départ de se sacrifier avec ses hommes. Tout en s’exerçant avec sa batte pour se changer les idées, Asô se dit que la situation change si vite qu'elle donne le tournis. Ensuite, Asô donne sa batte à l'homme qui est venu le voir, et lui demande de la ranger pour lui. Asô retourne dans le CIC et appelle Kadomatsu pour lui suggérer de reconsidérer le plan de départ. Kusaka va sans doute quitter le cuirassé et se servir d'un détonateur à minuterie pour faire exploser la bombe au beau milieu de la flotte américaine, sur laquelle sera envoyé le Yamato. Cette hypothèse est plausible vu la situation, et donc, quand il partira, que le cuirassé sera désert et avant que la flotte américaine n'arrive, ils devraient utiliser les missiles pour couler le Yamato qui, étant vide, ne fera aucune victime. Le capitaine répond que dans cette opération, ils n'auront pas de seconde chance, et une hypothèse reste une hypothèse. Donc, s'ils se trompent, ils auront échoué. Il rejette donc l’idée d'Asô. Par la suite, les membres du Mirai apprennent que l’armée américaine elle-même a prévenu le Yamato de son arrivée imminente. Kirino prévient le commandant en second, et lui précise que dans une heure ils seront à portée de tir des canons américains. Asô, lui, garde toujours le visage fermé. On ne le voit plus par la suite dans ce tome.

    Volume 40

    Peu après le dernier appel, Kadomatsu contacte à nouveau le Mirai pour les prévenir que le mécanisme d'explosion a été déclenché et qu'ils sont dans l’incapacité de l’arrêter. La bombe devrait exploser dans 97 minutes et 30 secondes, mais malgré tout, leur plan reste inchangé. Tout le monde à bord du croiseur est effrayé par le fait que la bombe va exploser, mais Asô pense surtout au fait que le plan reste le même. Un peu plus tard, après avoir reçu un message de Sugimoto de l’équipe d'intervention, l’équipage du Mirai apprend que tout le monde a quitté le Yamato, à l'exception de Kadomatsu et de Kusaka qui sont restés volontairement. Kirino se dit qu'ils peuvent donc s'approcher pour porter secours à leurs compagnons, mais Kawashibara se demande ce qu'ils feront avec les mutins du cuirassé. Pour Asô, ce sont des volontaires qui ont accepté le plan de Kusaka, et qui ont donc une motivation très forte. Qu'ils regagnent leur unité ou pas, ils méritent donc le respect. Kirino dirige donc le Mirai vers le Yamato. Asô, lui, constate que la disposition de la flotte américaine ne laisse aucun doute, et qu'ils cherchent un anéantissement total. Par la suite, l’équipage du croiseur reçoit un nouvel appel de leur capitaine, mais ils ont la surprise d'entendre que c'est Kusaka qui leur parle. Celui-ci déclare que Kadomatsu est blessé à la jambe droite et qu'il est dans l’incapacité de se déplacer. Kirino ne parvient cependant pas à lui faire confiance. Kusaka dit que le second du Mirai a peut-être déjà quitté le Yamato, ou bien qu'il est peut-être mort, et dans ce cas, le croiseur pourra tirer ses missiles. Asô écoute en silence, mais avec apparemment une certaine anxiété. C'est alors que, pour prouver qu'il dit vrai, Kusaka fait hurler de douleur Kadomatsu à travers la radio. Il annonce ensuite que la vie du capitaine est entre les mains de son équipage. Asô n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    • Statut au volume 40 : Vivant.

    Volume 41

    Alors que l’équipage du Mirai hésite, ils entendent la voix de Kadomatsu à travers la radio. Celui-ci admet que si l'histoire a changé, c'est parce qu'il a sauvé Kusaka. Il raconte qu'en étant au collège, il a arrêté un cambrioleur et a beaucoup aimé être adulé. Et derrière son discours de responsabilités, il voulait surtout être un héro. C'est pour cela qu'en ce moment, il ne pense qu'à rejoindre sa femme et son enfant. Et si son souhait peut être exaucé d'une maniéré ou d'une autre, il se fiche bien que la bombe atomique explose. En fait, il n'en a rien à faire de cette guerre. Les membres du croiseur sont choqués par ces propos, mais Asô reste silencieux. Le commandant en second demande donc à Kusaka d'en finir avec ses souffrances. Certains membres du Mirai se demandent alors s'ils ne devraient pas lancer dès maintenant les missiles, Asô n'intervenant toujours pas. Mais Kusaka a compris que Kadomatsu joue la comédie pour retirer les dernières hésitations de l’équipage du croiseur. A ce moment, les membres du Mirai reprennent confiance en leur capitaine, et entendent que Kusaka a l'intention de dégager la jambe blessée de Kadomatsu. Kusaka va donc essayer de sauver le second du croiseur. C'est à ce moment qu'Asô intervient et dit que même si c'est le cas, cela ne servirait à rien. Ils ne peuvent plus se débarrasser de la bombe, et si le capitaine a voulu que Kusaka le tue, c'est pour que son équipage se sente moins coupable quand ils devront tirer les missiles. Il a renoncé à sa vie et son honneur pour que les siens jouent leur rôle. Asô ajoute qu'ils doivent être à la hauteur de cette attente. Ensuite, ils ne parviennent à entrer en contact avec le commandant en second, supposant sa radio hors service, et le hangar avertit que 4 navires américains se sont détachés de la flotte principale pour prendre la direction du cuirassé. Kirino se demande ce que cela signifie, et Asô lui répond que si les américains ont compris que le Yamato est déserté, il se pourrait qu'ils veuillent monter à l'abordage. Des marins américains risquent donc d'être impliqués, et Kirino ordonne que l'équipage se prépare à une bataille navale. Asô sait que leur seule option est l'attaque avec des missiles. Cependant, avant d'être à portée de tir, le Mirai passe sous un cumulo-nimbus. De plus, depuis la carcasse du SH60J dans le hangar, Ashikawa prévient que les américains approche du Yamato par bâbord, ce qui fait qu'ils ne seront bientôt plus visible par leur radar. Asô se prépare à appuyer sur le bouton qui va lancer les missiles. Il se demande que vont penser Kadomatsu et Kusaka quand le cuirassé sera touché par le missile. Tout dépend de lui, et une fois qu'ils passent le grain, Asô n'hésite pas et lance les tomahawk. Kirino dit que si tout se passe bien, ils frapperont le Yamato là où l'équipe d'intervention a mis le dispositif de guidage. Mais Asô se demande si les missiles peuvent connaître une avarie. Kirino lui demande si c'est une crainte ou un souhait, mais Asô ne répond pas. Les missiles touchent leur cible, et il ne reste que quelques instants avant que le cuirassé ne coule, mais pour éviter que les américains ne montent à bord, Kirino prépare une offensive. Asô, lui, a repris son calme, et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    Volume 42

    Le Mirai commence à tirer sur les américains pour les intimider et les empêcher de monter à bord du Yamato, mais le radar du SH60J indique que le reste de la flotte américaine se dirige vers le croiseur. Asô reste concentré, et Kirino, lui ne veut pas arrêter les tirs. La passerelle signale que la flotte américaine a ouvert le feu, et Kirino sait qu'ils vont devoir subir l'offensive durant un moment. Alors que le Mirai évite les obus qui tombent en quantité, le radar de l'hélicoptère indique que le cuirassé s'est brisé en 2, sa quille s'étant fendue, et qu'il commence à couler. Kirino ordonne de cesser le feu car les américains ne pourront plus avoir la bombe atomique. Kawashibara évoque le fait que le naufrage du Yamato est exactement comme dans leur histoire, mais Asô le corrige car cette fois-ci, le cuirassé est presque désert et ne cause pas la mort de plus de 2.700 personnes. Dans la pire des hypothèses, ce naufrage ne causera que 2 décès. Après la disparition du Yamato, Kirino continue à ordonner les manoeuvres pour éviter les obus. Asô sait que la probabilité qu'un obus tombe 2 fois au même endroit est quasi nulle, et qu'en manoeuvrant en suivant les points de chute, Kirino fait le bon choix. Mais quand un obus tombe à proximité du croiseur, Asô manque de tomber à terre. Il dit à Kirino que leur objectif de départ a été atteint et qu'ils n'ont plus qu'une seule chose à faire. Ils doivent donc envisager toutes les options qui s'offrent à eux. Il ajoute que Kadomatsu prendrait la même décision. Kirino envoie donc un message à la flotte américaine, indiquant que le Mirai est prêt à se rendre, et son équipage à se constituer prisonnier, à condition de garantir la vie sauve et la sécurité aux membres du croiseur. Puis, alors que les tirs se montrent de plus en plus précis, Kirino se demande ce qu'attendent les américains pour cesser le feu. Mais pour Asô, ce choix n'est peut-être pas aussi simple. Les tirs continuent durant un moment mais soudain, ils s'arrêtent. Asô dit alors qu'ils doivent se préparer à hisser le drapeau blanc. Alors que tout le monde souffle, Asô appelle la passerelle et demande aux vigiles de rester sur leurs gardes car les tirs ont cessé mais tous les obus ne sont pas tombés. C'est à ce moment qu'un dernier obus perce la coque du Mirai. Tout le monde dans le CIC, dont Asô, se tourne vers la poupe d'où est venu l'impact. Asô se tourne vers Kirino, qui appelle à l'évacuation d'urgence du navire. Cependant, l'explosion de l'obus, sous le navire, le brise en 2, et le croiseur coule en quelques instants, emportant tous ses passagers, dont Asô.

    Volume 43

    Après la guerre, et malgré les changements historiques apportés par l'apparition du Mirai avant la bataille de Midway, un Asô alternatif nait et suit un parcours quasiment à l'identique de son original. Au début des années 2000, il fait partie de l’équipage d'un Mirai, qui est lui aussi la copie quasi conforme de celui qui a coulé dans les Mariannes. D'ailleurs, tous les membres du croiseur qui ont voyagé dans le temps, font aussi partie de l’équipage, à l'exception du capitaine Kadomatsu, le seul à avoir survécu jusque là. Avant le départ du navire pour Pearl Harbor, où le croiseur doit faire des manoeuvres avec l’armée américaine, son équipage, dont le Asô alternatif, défile devant la foule. Une fois à bord de ce nouveau Mirai, le capitaine Umezu ordonne à ses hommes de saluer le public. Le navire s'en va ensuite et finit par parvenir à Hawaï sans le moindre incident, ni voyage temporel...

    • Statut au volume 43 : Décédé dans le naufrage du Mirai.
    • Statut au volume 43 (alternatif) : Vivant.

    Premier maître Nashida

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 40 : Tué lors de l'impact de l'appareil du capitaine Samuel D. Hutton contre le Mirai.

    Volume 43

    Malgré les changements apportés dans l'histoire par l'apparition du Mirai lors de la guerre du Pacifique, un Nashida alternatif voit apparemment le jour à la même date que l'original. Et celui-ci suit aussi le même parcours professionnel que celui qui est mort durant la seconde guerre mondiale. En effet, tout comme ses collègues, il fait partie de l’équipage d'un autre Mirai, qui quitte le port de Yokosuka à la même période que celui qui a coulé dans les Mariannes. Seul Kadomatsu ne fait pas partie de cet équipage, car il est toujours vivant. Après avoir défilé devant la foule, les membres de ce nouveau croiseur montent à bord, et le capitaine Umezu leur demande de saluer le public avant le départ. Ce Mirai parvient cette fois-ci à Pearl Harbor sans le moindre problème, ni aucune étrange tempête ou voyage dans le temps...

    • Statut au volume 43 : Tué lors de l'impact de l'appareil du capitaine Samuel D. Hutton contre le Mirai.
    • Statut au volume 43 (alternatif) : Vivant.

    Tôma

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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  • Voilà la cinquième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Thomas

    Volume 6

    Il s'agit d'un marchand anglais qui trafiquait on ne sait quoi et qui s'est établi à Singapour avant la seconde guerre mondiale. Là-bas, il est tombé amoureux de Teruko, une japonaise vivant là-bas, et ensemble, ils ont eu un fils, Tôma. Cependant, Thomas buvait beaucoup et était assez colérique. D’ailleurs, un jour, quand Tôma lui a demandé quand ils iraient en Angleterre, Thomas lui a répondu, une bouteille à la main, qu'il devait la fermer et que ce n’était pas un pays pour les morveux. Mais à partir du 8 décembre 1941, tout a changé avec la déclaration de guerre des Etats-Unis contre le Japon. Teruko et Tôma ont été enfermés dans des camps à Changi, et 2 mois plus tard, les japonais ont envahi Singapour. A ce moment, Thomas a tenté de prendre la fuite en laissant sa femme et son enfant, et de rejoindre un bateau pour l'Angleterre, mais il a été pris. Ensuite, alors qu'il était emmené vers un camp de Changi, il a aperçu Teruko et Tôma qui venaient d’être libérés. Thomas les a appelé avec un grand soulagement, mais c'est alors que Teruko a fait taire son enfant et a fait comme si elle ne connaissait pas Thomas. Par après Thomas a été enfermé dans l'un des camps et a fini par mourir de la malaria.

    • Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Zipang - Hors série : La dernière lueur du soleil couchant de Malay".
    • Statut au volume 9 : Décédé de la malaria dans un camp de prisonniers à Singapour.
    • Statut au volume 13 : Décédé de la malaria dans un camp de prisonniers à Singapour.

    Contre-amiral Takazumi Oka (PH)

    Volume 7

    Ce japonais est le chef de l'administration des armées et fait partie du commandement de l’armée. Vers la fin de l’année 1942, le quartier général de la marine impériale à Yokosuka apprend l'existence d'un croiseur japonais venu accidentellement de 60 ans dans le futur, le Mirai. Après avoir pris connaissance de la puissance de ce navire, l'amiral Isoroku Yamamoto, basé à Truk, décide d'inviter les membres du Mirai à retourner à Yokosuka. Le croiseur arrive donc dans la baie de Tokyo et ses membres envoient un message au quartier général de la marine, demandant à ouvrir des négociations pour savoir quelles vont être les futures actions de leur navire. Pour cela, ils souhaitent que quelqu'un capable de prendre des décisions vienne à bord. Et si personne ne vient, ils considéreront qu'ils peuvent rentrer dans la baie de Tokyo. Selon l'un des officiers du quartier général de Yokosuka, l’équipage du Mirai jouent le jeu qu'ils devraient. Oka, lui, réfléchit tout en tapotant l'accoudoir de son siège avec son index droit. Un autre officier suggère d'envoyer une patrouille de reconnaissance, mais un autre se demande surtout qui va aller là-bas, et servir d'otage, en ajoutant que tout cela est totalement officieux. Donc, si ils échouent et que l’armée de terre l'apprend, ce sera embêtant pour eux. Un officier rappelle que l'invitation à Yokosuka provient de Yamamoto. Ils peuvent tout aussi bien évoquer un accident et couler le croiseur, rappelant que 2 destroyers sont ancrés dans la baie et que les escadrilles de Yokosuka sont prêtes à décoller. Oka reste muet, et c'est alors que quelqu'un déclare que si on les laisse faire, rien ne sera décidé dans 10 ans. C'est alors qu'Oka reconnaît Mitsumasa Yonai, l'ancien premier ministre et actuel amiral de réserve. Celui-ci annonce qu'il ira sur le croiseur. On le prévient que c'est dangereux et qu'on ne sait pas qui est à bord. Yonai répond que cet équipage est japonais comme eux, et que s'il devait lui arriver quelque chose, un réserviste comme lui ne serait pas une grosse perte. Par après, sur l’embarcadère, Yonai monte sur la petite embarcation et dit aux autres marins qu'ils peuvent eux aussi descendre car il peut se débrouiller tout seul. Tous les officiers, dont Oka, sont surpris, mais Yonai leur rappelle qu'il commandait des navires bien avant eux et bien plus longtemps qu'eux. Après le départ de Yonai, Oka ordonne que la flotte de destroyers soit avertie. C'est la dernière apparition d'Oka dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 64 : Entrée au port de Yokosuka".
    • Statut au volume 9 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 13 : Supposé vivant.

    Jirô Yoshimura

    Volume 7

    Jirô est un japonais qui est employé des bureaux des chemins de fer sudmandchouriens. Opposant au gouvernement japonais, et plus spécialement à l’armée de terre qui se trouve en Mandchourie, il est contacté en 1942 par un ancien capitaine de la marine impériale japonaise, Takumi Kusaka. Celui-ci a fait la rencontre d'un croiseur japonais, le Mirai, venu de 60 ans dans le futur, et qui lui a appris que l'empire du Japon allait accepter une reddition sans condition en 1945. Pour éviter cela, et que le Japon puisse parvenir à un accord de paix satisfaisant, il a élaboré un plan pour lequel il a besoin de l'aide de Yoshimura. Celui-ci accueille Kusaka à Xinjing en voiture et trouve dommage qu'il doive déjà partir pour Heilong Jiang. Néanmoins, Yoshimura assure Kusaka sur la collaboration des bureaux des chemins de fer, car il s'agit d'une demande du général Ishiwara, et cela ne se refuse pas. Kusaka ne doit cependant pas oublier qu'il est sur le territoire de l’armée du Kanto et il devra être prudent. Pourtant, Kusaka déclare que si ses recherches aboutissent, la suprématie de l’armée du Kanto disparaîtra et un nouveau monstre viendra pour régner, ce qui semble surprendre Yoshimura. Le duo arrive ensuite à Harbin, dans le nord, où Kusaka se fait maintenant appeler Wang Tuoh I. Là-bas, ce dernier va parler dans une église à Monsieur Danilov, un émigré russe, croyant, mais aussi courtier et trafiquant. Il veut lui révéler l'existence d'un grand gisement de pétrole à Heilong Jiang et s'associer avec lui. Yoshimura attend dans la voiture, mais est rapidement attrapé par les hommes de Danilov. Ceux-ci l’emmènent dans l’église sous la menace d'une arme et montrent que les 2 hommes sont bien japonais. Danilov reconnaît Yoshimura, et ne veut plus prendre part à une alliance. Mais Kusaka explique que s'il en parle à l’armée, il ne gagnera pas un sou, et il ne veut pas accompagner le Japon dans la défaite, qui semble inexorable. Et s'il en parle aux russes, la pression communiste fera que Danilov n'aura nulle part où se réfugier. Mais Danilov ne les pense pas capable de trahir leur pays, ce à quoi Yoshimura répond que son bureau est déjà regardé comme un groupe de penseurs dangereux par l’armée du Kanto, et qu'ils vont procéder à des arrestations. Danilov propose alors de continuer la conversation chez lui. Dans la voiture qui ramène Yoshimura et Kusaka, ce dernier révèle que Danilov va probablement les trahir. Il explique que l'information est la meilleure arme. Danilov va donc vendre l'information du gisement au plus offrant. Et les seuls qui ont les moyens d'agir sont les Etats-Unis. Ils ne voudront pas que les japonais tombent dessus. Avec des modifications du plan d’après-guerre des américains et la fin de la guerre en Europe, la paix entre le Japon et les Etats-Unis pourrait avoir lieu, sans reddition sans condition pour le Japon. Plus tard, le duo apprend que le capitaine Kadomatsu, le second du Mirai, s'est lancé à la poursuite de Kusaka en Mandchourie. Kusaka et Yoshimura préparent une tentative d’enlèvement, mais un de leurs hommes téléphone à Yoshimura pour lui dire que la tentative a échoué, et que Kadomatsu et le lieutenant Kisaragi de la marine impériale se dirigent vers Xinjing où se trouve le duo. Yoshimura se demande si ce Kadomatsu est avec ou contre eux, mais Kusaka l'ignore lui-même. Ensuite, Yoshimura et Kusaka convainquent le colonel Andô de l’armée de l'air du Mandchoukouo de tuer l'empereur Puyi lors des célébrations pour les 10 ans de cet état fantoche, créé par les japonais. Cependant Andô ne va laisser aucune déclaration derrière lui, ce que ne comprend pas Yoshimura, car sa pensée ne sera pas comprise et il sera pris pour un fou par l’armée du Kanto. Mais pour Andô, certains comprendront et cela lui suffit. Et Kusaka déclare qu'il comprend le voeu du colonel d’accéder à une véritable indépendance du Mandchoukouo, ce qui étonne encore plus Yoshimura. Durant les célébrations, Yoshimura joue au violon et pense à la discussion qu'il a eu avec Kusaka dans le train. Yoshimura se demandait si le Japon ne doit pas perdre la guerre par patriotisme, et aussi pourquoi Kusaka ne se contente pas d'observer un Japon qu'il n'aime de toute façon pas. Celui-ci répond qu'il n'aura toujours qu'une seule patrie, même après la mort. Yoshimura raconte qu'il voulait devenir musicien, qu'il a découvert Marx et qu'il a été arrêté par la police spéciale, ce qui fait qu'il en veut aux militaires, notamment parce qu'ils ont totalement ignoré la politique démocratique. C'est pour cette raison qu'il est allé en Mandchourie, où les gens aspirent à une société cosmopolite. Malgré tout, aussi loin qu'il puisse fuir, il reste japonais. Kusaka a ensuite expliqué que la mort de Puyi mènera par une réaction en chaîne à la réduction du front en Chine, tout comme l'amiral Yamamoto réduit la ligne de défense en mer. Après le morceau de violon, Monsieur Ryû apporte du thé et des brioches, et Yoshimura décide de lui donner son violon pour le remercier pour sa gentillesse. Avant de partir, il conseille à Ryû de rester à l'intérieur. Mais par la suite, Puyi est sauvé par Kadomatsu, et en l'observant avec des jumelles, Yoshimura comprend que c'est quelqu'un qu'il est préférable d'avoir comme ami. On ne voit plus Yoshimura par la suite dans ce tome.

    Volume 8

    Kusaka et Yoshimura savent où se sont cachés Kadomatsu, Kisaragi et Puyi car Kusaka connaît l'ancien commandant Yabuki, un ancien de la marine, devenu médecin à Xinjing. Celui-ci a été convaincu par Kusaka de participer à son plan pour obtenir une paix glorieuse pour le Japon, sans perdre la guerre. Hors, c'est chez ce même Yabuki que se sont réfugiés Kadomatsu, Kisaragi et Puyi. Un soir, alors que Kisaragi remonte son arme après l'avoir nettoyé, Yabuki braque la sienne. Kisaragi lui conseille d'appuyer sur la gâchette car ainsi, Kadomatsu, qui est à l'étage avec l'empereur, entendra le coup de feu. Il continue à assembler son arme, mais Yoshimura décide d'intervenir et assomme Kisaragi avec un vase. Kusaka entre à son tour, puis monte l'escalier en silence. D'un geste, il montre à Yoshimura de ne pas le suivre jusqu'à la chambre où sont Kadomatsu et Puyi. Un moment après que Kusaka soit entré dans la chambre, un coup de feu résonne, et Yoshimura court immédiatement vers la chambre. Il découvre que Kadomatsu est à terre, blessé à l'épaule, mais Kusaka lui demande de rester où il est. Celui-ci fait glisser l'arme de Kadomatsu sous le lit, où se trouve l'empereur, et lui demande de sortir. Puyi s'exécute, et Kusaka lui explique que de tous ceux qui croyaient au retour de la dynastie des Qing, Puyi est le seul à encore y croire. Cependant, Le Mandchoukouo doit aspirer à devenir un véritable état indépendant, comme l'a dit le frère de l'empereur, Fuketsu. Mais Puyi est empereur, et ne sait pas quoi faire d'autre que rêver au retour de la dynastie des Qing. Kusaka lui dit qu'il a perdu sa liberté en devenant empereur à l'âge de 2 ans, et que pour gagner sa liberté, il doit assumer ses responsabilités. Il peut faire usage de l'arme qu'il a dans les mains et rester ainsi le pantin de l'armée du Kantô. C'est alors que Yoshimura apporte le ronpai jaune, vêtement officiel et symbole de l'empire, transmis de génération en génération depuis Qianlong, que le Japon a interdit à Puyi de porter, et qui a été remis à Kusaka et Yoshimura par Fuketsu. Puyi revêt l'habit puis remercie Kusaka en tant qu'empereur des Qing. Pour la première fois, il va pouvoir faire un choix de sa propre volonté, en se tuant et devenant ainsi libre. Mais Puyi ne parvient pas à appuyer sur la gâchette. Il pointe alors son arme vers Kusaka, et Yoshimura reste pétrifié. L'empereur tire, mais manque Kusaka, probablement volontairement. Celui-ci déclare exprimer son sincère respect pour le choix que Puyi a fait, puis l'abat d'une balle en plein front. Yoshimura n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 67 : Les hommes "hors réalité"".
    • Statut au volume 9 : Supposé vivant.

    Volume 11

    Kusaka, Yoshimura et Danilov se rendent en train à Zurich, en Suisse, pour faire bouger les réseaux de renseignements des différents pays. Un jour, en lisant les journaux, le russe apprend que la mission japonaise, qui est en visite en Allemagne après avoir pris un appareil expérimental de longue distance, le A-26, a été accueillie chaleureusement à Dresde. Pour Danilov, c'est une nouvelle peu en adéquation avec la situation actuelle. Il a entendu parler d'un incident dans le port militaire de Kiel, et Yoshimura s'en trouve étonné. Le russe lui dit que d'après une rumeur, un officier allemand opposé à Hitler serait mort dans une explosion, ce qui signifie que l'attentat contre le dictateur a échoué. C'est ce que comprend Danilov, qui pense néanmoins que le régime nazi n'en a plus pour longtemps. Par contre, comme demandé par Kusaka et Yoshimura, le russe a ouvert un nouveau compte chèque, et il remet 50.000 francs suisses, tout en demandant à quoi ils vont servir. Mais Yoshimura n'en sait rien lui-même. Pour Danilov, dans ce pays où se côtoient les services secrets de différents pays, s'il investit de l'argent, la rumeur d'un gisement en Chine va se répandre rapidement, mais il sait qu'il y a autre chose. Yoshimura ne connaît pas l'utilité du chèque, mais il existe un problème qui ne peut être résolu sans prendre le transsibérien au beau milieu de la guerre germano-soviétique pour venir jusqu'à Zurich. Un peu après, Danilov revient dans la chambre où se trouve Yoshimura, et annonce que les choses commencent à bouger car des personnes se prétendant de BP et de Royal Dutch ont débuté leurs investigations. Et quand il demande où est Kusaka, Yoshimura répond qu'il l'ignore mais qu'il est sorti. Le russe sait que Kusaka prépare un avenir bien précis, et il s'active car ils sont d'accord sur les bénéfices à en retirer, mais il ne connaît pas tous les dessous de l'affaire. Mais pour Yoshimura, c'est la même chose. Le russe explique alors que dans des négociations, pour faire bouger l'autre, on montre les cartes et on bluffe, une règle de base pour faire cela de manière avantageuse. Mais si la négociation n'est pas le but recherché, il ne montrera rien. Ce que Kusaka a en tête n'est donc pas la négociation. Yoshimura se rappelle alors que Kusaka a parlé d'un magasin de jouets. Un peu plus tard, Kusaka et Yoshimura partent en voiture pour l'Allemagne, où ils vont essayer de récupérer le lieutenant Kazuma Tsuda, un ancien subalterne de Kusaka qui, avec une fausse identité et une couverture de journaliste au sein de la mission de l'A-26, va tenter de tuer Hitler. Mais cette tentative se déroule mal, et Kusaka part à la recherche de Tsuda dans la neige, tandis que Yoshimura reste dans la voiture. Quand Kusaka revient avec Tsuda, celui-ci est à l'agonie, après s'être fait tirer dessus et avoir fait une chute dans la montagne. Malheureusement, le lieutenant décède avant de parvenir à la voiture. Kusaka et Yoshimura l'enterrent au pied d'un grand sapin, avec une vue sur la ville de Salzbourg. Kusaka veut y déposer une montre à gousset de Tsuda, mais comme celle-ci marche encore, il la garde. Maintenant que Hitler est toujours en vie, Kusaka déclare que son autre plan doit impérativement réussir. C'est la dernière apparition de Yoshimura dans ce tome.

    Volume 12

    Alors que l'année 1943 a débuté depuis peu, Kusaka et Yoshimura sont maintenant dans la banlieue de Copenhague, au Danemark. Là, Yoshimura observe avec des jumelles un château, dans lequel s'est réfugié Hans Kluge, un scientifique juif polonais qui aurait de l'uranium enrichi. Yoshimura voit sortir 2 prêtres de l'église orthodoxe russe, et en déduit que ce sont des agents du NKVD, déguisés pour pouvoir circuler sur les territoires occupés par l'Allemagne. Yoshimura retourne voir Kusaka et lui dit qu'il y a de l'agitation depuis quelques jours. Si les agents du NKVD découvrent qu'ils sont en relation avec Kluge, les négociations deviendront dangereuses. Comme le A-26 décolle dans 3 jours pour son retour vers le Japon, et qu'il leur faut 2 jours pour aller à Berlin, ils n'ont pas de temps à perdre. Mais Yoshimura répond qu'ils avaient donné un endroit précis pour les négociations, et que Kluge a refusé. Le frère de celui-ci a été tué par les nazis, alors qu'il travaillait pour Bauer. Pour Yoshimura, il doit être staliniste, et il ne voudra pas croire les documents qu'ils lui ont fourni. Yoshimura a peur d'obtenir l'effet inverse que celui désiré, mais pour Kusaka, il les aurait alors fait arrêter en acceptant le rendez-vous. Au contraire, Kusaka pense que ce refus est une invitation de Kluge à venir le voir. Et en téléphonant, Yoshimura comprend qu'il avait raison. Le lendemain, ils se rendent sur place, et Kluge a compris que c'est eux qui ont envoyés les documents indiquant que 14.700 de ses compatriotes polonais ont été exécuté par Staline. Mais Kluge ne veut pas donner pour autant l'uranium enrichi. Kusaka explique que personne ne pourra empêcher qu'un jour, quelqu'un obtienne l'arme atomique, et il faut faire en sorte que tout le monde l'ai de manière égale. Pour le polonais, c'est la pensée de tous les scientifiques. Pourtant, selon Kusaka, c'est un discours qui ne tient qu'en théorie car il faut en limiter la possession à ceux capables de gérer cette arme, à condition que ceux qui auront le monopole devront d'abord connaître l'horreur de l'arme atomique. Kluge comprend qu'il parle des Etats-Unis, mais il pense l'hypothèse irréalisable. Le scientifique aimerait ensuite savoir pour quel pays travaille Kusaka, supposant que c'est pour l'Allemagne nazie. Kusaka admet être japonais mais dit travailler pour un nouveau Japon qui va renaître différemment de l'actuel. Kluge se demande donc comment Kusaka compte ramener l'uranium en Asie, puisque le transsibérien et la voie des mers sont très dangereux. C'est alors que Kusaka révèle qu'il compte prendre le A-26 en prenant la place de Tsuda. hors, s'il était au service des nazis, le château aurait déjà été encerclé par la gestapo. Décidé à obtenir l'uranium, Kusaka se saisit d'un revolver, ne laisse qu'une seule balle dans le barillet, le fait tourner et pose l'arme sur sa tempe. Yoshimura lui demande d'arrêter car il ne prouvera rien ainsi, mais Kusaka semble déterminé. Kluge l'arrête juste avant que Kusaka n'appuie sur la gâchette et accepte de donner l'uranium. Il emmène les 2 japonais au sous-sol et montre les 2 valises de 50 kg contenant chacune 10 kg d'uranium. Ensuite, Kusaka donne le chèque de 50.000 francs suisses, qui servira de compensation pour le temps qu'il reste au polonais, qui ne manquera certainement pas d'amertume. En sortant avec la voiture, Yoshimura dit à Kusaka qu'il lui a donné une belle frayeur. Il sait que Kluge a été déçu par Staline à cause des documents, et qu'il risquait de voir son trésor dérobé par les nazis. Etant un scientifique, il ne voulait pas que ses années de recherches disparaissent, et donc, il valait mieux que l'uranium soit donné à Kusaka, en dehors des intérêts occidentaux. Kusaka a donc fait semblant avec l'arme en pensant à cela. Mais Kusaka n'avait juste pas de temps à perdre, ce qui effraie un peu Yoshimura. Le duo arrive finalement à temps à Berlin, alors Yoshimura avait peur de barrages allemands. Kusaka arrivera dans 2 jours en Mandchourie, où l'état de siège est toujours de mise, et Yoshimura lui demande d'être prudent, ajoutant qu'ils se retrouveront dans 3 semaines. Alors que l'appareil décolle, Yoshimura se demande quel record, de la nouvelle distance maximale parcourue par l'A-26 ou le premier transport d'uranium 235, sera celui qui restera dans l'histoire. On ne voit plus Yoshimura par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 13 : Supposé vivant.

    Yôkichi Kadomatsu

    Volume 7

    Yôkichi est un menuisier qui, dans le futur d'où vient le Mirai, est aussi le grand-père de Yôsuke Kadomatsu, et donc le père de Yôichirô Kadomatsu. Selon la description qu'en fait Yôichirô, Yôkichi est un artisan de talent, mais aussi très fier, refusant de se baisser devant les gens. De plus, à chaque fois qu'il boit, cela se termine en dispute avec son fils. C'est pourquoi l'oncle de Yôichirô a décidé de s'occuper de lui. De plus, Yôkichi n'a jamais accepté que son fils s'engage dans la force de défense japonaise au lieu de prendre sa suite. Cependant, dans la ligne du temps dans laquelle le Mirai fait son apparition juste avant la bataille de Midway, un événement change l'histoire. En effet, en 1942, alors qu'il n'est encore qu'un gamin, Yôichirô est renversé par une voiture de la marine impériale à Ginza et décède. Ne pouvant payer les funérailles de son fils, Yôkichi noie son chagrin dans l'alcool dans un petit restaurant qui sert des plats traditionnels japonais. Là, il marmonne que c'est minable de se remplir les poches dans une période pareille. Et peu importe ce qu'on dit sur Yôichirô, il reste son fils. Où qu'il aille, il n'aura jamais honte de son fils. C'est alors qu'un autre client du restaurant vient le resservir en alcool. Yôkichi ne le connaît pas mais il s'agit de son petit-fils, venu du futur. Celui-ci demande à Yôkichi s'il est bien le menuisier, et l'homme lui répond qu'il est effectivement celui dont les clients ne voudraient aucune autre commode que celles qu'il fait pour la dot de leur fille. L'inconnu a entendu parler de Yôichirô et aimerait savoir où il se trouve en ce moment. Yôkich rétorque qu'il n'est pas là, et peste car le fait qu'il soit l'aîné lui donne le droit de ne pas laisser son père franchir le seuil de sa porte. Pourtant, il veut voir son fils. L'inconnu se demande alors pourquoi ne pas y aller pour le récupérer et lui apprendre le métier de menuisier pour qu'il puisse prendre la suite de son père. Et s'il a mal agit à cause de l'alcool, il doit arrêter les sorties et plus penser à son fils. Yôkichi répond que si c'était possible, il le ferait. L'inconnu s'énerve et dit que s'il était à sa place, il ne serait pas aussi lâche. C'est alors que, les larmes aux yeux, Yôkichi déclare que son fils n'est pus de ce monde avant de s'effondrer de tristesse sur sa table. La tenancière du restaurant explique alors à l'inconnu comment Yôichirô est décédé, et la raison du chagrin du menuisier. Yôkichi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 67 : Les hommes "hors réalité"".
    • Statut au volume 9 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 13 : Supposé vivant.

    Yôichirô Kadomatsu

    Volume 7

    Il s'agit du père de Yôsuke Kadomatsu. Fils d'un menuisier, Yôkichi Kadomatsu, il est né quelques années avant la seconde guerre mondiale. Tout comme Yôsuke, il a fait partie de la force maritime d'autodéfense japonaise. En 1975, alors que Yôsuke était encore un petit garçon, son père était arrivé à Yokosuka avec son navire. Yôsuke a alors demandé à pouvoir voir son grand-père, car ils n'étaient pas très loin de chez lui. Yôichirô a trouvé que c'était une bonne idée et a autorisé son fils à y aller. Celui-ci a alors voulu que son père vienne avec lui, car il avait congé le lendemain, mais Yôichirô a répondu que s'il venait, il allait encore se disputer avec son père. En effet, Yôkichi ne lui avait toujours pas pardonné d'avoir intégré la force de défense au lieu de prendre sa suite. Yôichirô a décrit son père comme étant un très bon artisan mais aussi très fier, détestant s'abaisser devant les gens. Et à chaque fois qu'il boit, cela se termine en dispute. C'est pourquoi l'oncle de Yôichirô l'a pris avec lui, ne tolérant pas cette situation. Yôichirô a expliqué a son fils que s'il est têtu, cela doit sans doute provenir de son grand-père. Mais dans la ligne du temps dans laquelle le Mirai, ce croiseur japonais dont Yôsuke est le commandant en second, voyage dans le temps et se retrouve en pleine guerre du Pacifique, en 1942, le jeune Yôichirô, alors encore un garçon, s'est fait renversé par une voiture à Ginza et a malheureusement péri, sans pouvoir donc donner naissance à Yôsuke.

    • Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 67 : Les hommes "hors réalité"".
    • Statut au volume 9 (alternatif) : Tué après avoir été renversé par une voiture à Ginza en 1942.
    • Statut au volume 9 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 13 (alternatif) : Tué après avoir été renversé par une voiture à Ginza en 1942.
    • Statut au volume 13 : Supposé vivant.

    Yuri Danilov

    Volume 7

    Danilov est un immigré russe vivant à Harbin, une cité bâtie par les russes et qui est, en 1942, en plein milieu du Mandchoukouo, un pays fantoche contrôlé par l'armée du Kantô, l'armée de terre japonaise. Dans cette ville vivent les russes, les japonais, les chinois, mais aussi des coréens et des juifs. Mais pour Danilov, c'est aussi une ville où vivent les trafiquants en tous genres comme lui. Un jour, un chinois du nom de Wang vient le voir dans une église orthodoxe pour lui parler d'une affaire intéressante, et Danilov se demande pourquoi venir le voir lui plutôt qu'un autre. L'homme lui répond que c'est parce qu'il est l'adorateur de mammon le plus adapté à cette poubelle géante qu'est Harbin. Mais le russe ne veut pas être dans le même sac que les commerçants, car il n'est qu'un raté poursuivi par les communistes, et qu'il y a plein d'autres russes. Wang lui rétorque que pourtant, lui n'a pas encore vendu son âme contre de la vodka. C'est alors que Danilov se demande si Wang n'a pas eu une vision en ce qui concerne ce gisement à Heilong Jiang, car des japonais très qualifiés ont déjà fait des fouilles et n'ont rien trouvé à part de la boue. Et pourtant, ce chinois veut s'associer avec lui. Danilov aimerait savoir qui il est vraiment. C'est alors que ses hommes débarquent dans l'église avec un japonais qui attendit dans une voiture. Le russe reconnaît Yoshimura de la société de chemins de fer sud-mandchouriens, et explique qu'être physionomiste pour les courtiers comme lui est très important. Des types louches comme ces 2 japonais sont nombreux, mais Danilov se demande pourquoi ceux-ci n'ont pas parlé du gisement à l'armée. Cette alliance sentait le danger à plein nez, et Danilov tient à la vie. Il veut s'en aller, mais Wang déclare alors que s'il en parle à l'armée, il ne gagnera pas un sou. Pour lui, si le Japon continue ainsi, il perdra la guerre, et il ne veut pas l'accompagner dans la défaite. Et s'il prévient les communistes, la pression au sud va s'accentuer, et Danilov n'aura nulle part où se réfugier. Mais Danilov ne les croit pas capables de trahir leur pays. Pourtant, Yoshimura lui explique que le bureau auquel il appartient est déjà considéré comme un repère de dangereux penseurs pour l'armée du Kantô, et ils entament déjà des arrestations. Danilov leur répond donc que cette histoire comme à lui plaire, et il préfère en parler plus longuement chez lui. On ne voit plus Danilov par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 68 : Le faux commerçant".
    • Statut au volume 9 : Supposé vivant.

    Volume 11

    Kusaka, Yoshimura et Danilov ont pris le train pour se rendre à Zurich, en Suisse. Là-bas, Danilov apprend par les journaux que la mission japonaise qui a embarqué à bord de l'appareil expérimental longue distance A-26 a été accueillie chaleureusement à Dresde. Pour le russe, c'est une nouvelle peu en adéquation avec la situation actuelle. Il a aussi appris qu'un incident a eu lieu dans le port militaire de Kiel, et qu'un officier opposé à Hitler serait mort dans une explosion. L'attentat a donc échoué, mais pour Danilov, le régime nazi n'en a plus pour longtemps. Par contre, il a ouvert un nouveau compte chèque et a préparé 50.000 francs suisses. Il aimerait cependant savoir ce que Kusaka et Yochimura comptent en faire. Mais Yoshimura l'ignore lui aussi. Le russe sait que dans cette ville où se côtoient les services secrets de tous les pays, s'il investit de l'argent, la rumeur d'un gisement en Chine va se répandre. Pourtant, il sait qu'il y a autre chose. Même s'il ne sait pas à quoi va servir le chèque, Yoshimura sait qu'il y a un problème qu'ils ne peuvent résoudre sans prendre le transsibérien au beau milieu de la guerre germano-soviétique pour venir à Zurich. Un peu plus tard, Danilov rejoint à nouveau Yoshimura dans leur chambre d'hôtel, affirmant que ça commence à bouger, car des agents de prétendant de BP et de la Dutch royal ont débuté des investigations. Par contre, le russe ne voit pas Kusaka. Yoshimura dit qu'il est sorti pour aller il ne sait où. Danilov sait que Kusaka prépare un futur bien précis, et il se bouge car il est d'accord sur les bénéfices à en retirer, mais il ne connaît pas tous les dessous de l'affaire. Yoshimura lui répond que c'est le même cas pour lui. Malgré tout, pour le russe, dans des négociations, on montre ses cartes et on bluffe, ce qui est une règle de base pour négocier de manière avantageuse. Mais si la négociation n'est pas le but recherché, il ne montrera rien. Il en conclut que ce que Kusaka a derrière la tête, ce ne sont pas des négociations. Yoshimura se souvient alors que Kusaka a parlé d'un magasin de jouets, ce qui étonne Danilov. Celui-ci n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 13 : Supposé vivant.

    Lieutenant Katsumi Kisaragi

    Volume 7

    Ce militaire en poste en Mandchourie agit sous les ordres presque directs de l'ancien premier ministre et amiral de réserve Mitsumasa Yonai. Celui-ci ordonne à Kisaragi d'accompagner un certain capitaine Yôsuke Kadomatsu, qui serait un homme venu du futur avec un croiseur de guerre, pour retrouver la trace d'un ancien capitaine de la marine impériale, Takumi Kusaka, et de l'un de ses complices, Jirô Yoshimura, qui travaille aux bureau des chemins de fer sud-mandchouriens. Mais au port de Dalian, à l'entrée du Mandchoukouo, un homme usurpe l'identité de Kisaragi pour accueillir Kadomatsu à la gare. L'imposteur emmène Kadomatsu dans sa voiture, avant de s'arrêter dans un quartier chinois. Mais alors qu'ils vont arriver à la gare, Kadomatsu fausse compagnie à l'imposteur, laissant la possibilité à Kisaragi, qui les a suivi, d'agir. Habillé comme un habitant du quartier, il attaque l'imposteur au couteau, qui ne se doute de rien. Et quand il comprend, il est déjà trop tard. Kisaragi essaie de lui faire avouer qui il est et qui l'a engagé, mais l'homme perd la vie. Kisaragi retourne voir Kadomatsu, qui le menace d'une arme. Kisaragi lui dévoile alors la phrase secrète qui doit leur permettre de se reconnaître. Ensuite, tandis qu'il se lave les mains, Kisaragi explique que l'imposteur était probablement un continental indépendant qui tenait plus à sa prime qu'à sa vie. Il demande ensuite comment Kadomatsu a su que c'était un imposteur, et le capitaine lui répond qu'il ne connaît personne dans la marine qui parle avec ses 2 mains dans ses poches. Après les présentations, Kisaragi dévoile à son interlocuteur qu'il ne passe pas inaperçu alors que dans une mission à terre, la banalité est le premier atout. Mais pour l'instant, leur problème est de savoir comment leur adversaire possède des informations internes à la marine. Dans le train qui les mène à Xinjing, Kadomatsu demande quelle est la mission de Kisaragi, et celui-ci lui répond que c'est qu'il parvienne à son objectif, avec tout les moyens disponibles. Une fois à Xinjing, ils vont à l'hôtel où a séjourné Yoshimura, mais celui-ci est parti depuis 2 jours. Il aurait logé avec un chinois du nom de Wang. Ils vont observer la chambre puis le soir, ils vont boire dans une taverne. Kadomatsu pense que Kusaka va agir durant le défilé célébrant les 10 ans d'existence de l'état fantoche du Mandchoukouo. Kisaragi se demande ce qu'il pourrait faire avec un tel dispositif de surveillance. Pourtant, le capitaine pense que Kusaka doit avoir une bonne raison pour traîner avec quelqu'un recherché par la police militaire comme Yoshimura. C'est alors que les 2 hommes entendent des soldats de l'armée du Kantô, l'armée de terre japonaise, narguer un colonel de l'armée de l'air du Mandchoukouo, car celle-ci n'a d'armée que le nom. Kadomatsu intervient alors en disant que l'armée la plus puissante est celle qui ne se bat pas. Les soldats de l'armée du Kantô sont vexés et se sentent insultés, et ils se préparent à en découdre avec Kadomatsu. Kisaragi s'apprête à sortir son arme, mais le colonel se lève et rappelle ce que disait Shôtoku Taishi, à savoir "respecter et donner priorité à la paix". Il s'en va et évite ainsi la bagarre. Le lendemain, Kisaragi se demande toujours ce que Kusaka compte faire, et Kadomatsu décide d'aller sur place, en se faisant passer pour un journaliste. Dans la foule, Kadomatsu comprend tout d'un coup les intentions de Kusaka et se précipite vers l'estrade où se trouve l'empereur Puyi, tandis que l'un des avions du défilé rompt la formation et fonce sur ce même empereur avant d'ouvrir le feu sur lui. L'estrade s'effondre, et Kadomatsu pousse l'empereur, encore indemne, dans une petite ruelle pour échapper à un nouvel assaut de l'avion. Kisaragi les retrouve, rend l'appareil photo que Kadomatsu a laissé tomber, et ne sait pas s'il peut appeler empereur quelqu'un que personne ne cherche à sauver. Mais il sait qu'ils sont observé par Kusaka. Il donne ensuite ses vêtements à Puyi pour que le trio puisse s'échapper sain et sauf. Le soir, l'armée du Kantô a déclaré l'état de siège, et le trio a trouvé refuge chez Yabuki, un ancien commandant de la marine impériale que Kisaragi connaît. Celui-ci pense que l'armée du Kantô n'est pas sereine, mais ne veut plus qu'on l'appelle commandant. Tout le laisse penser à un coup d'état. Kisaragi et Yabuki entendent ensuite un bruit de vaisselle qui tombe venant de la chambre où sont Puyi et Kadomatsu. Kisaragi n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 8

    Alors que Yabuki rentre chez lui, Kisaragi remarque que son ami est très occupé. Yabuki lui répond que malgré l'état d'urgence, pour un médecin comme lui, les malades n'attendent pas. En retour, il demande si Kisaragi et Kadomatsu comptent garder Puyi longtemps. Kisaragi lui explique que celui qui en veut à la vie de l'empereur, Takumi Kusaka, va certainement se montrer. Kisaragi rappelle d'ailleurs à Yabuki qu'ils se trouvaient sur le même navire en 1937, sous les ordres du commandant Tamon Yamaguchi. Cependant, Yabuki ne s'en souvient pas, notant au passage qu'ils étaient 2.000 à bord à l'époque. Mais Yabuki chercher à savoir pourquoi ce Kadomatsu cherche à protéger Puyi. Kisaragi l'ignore et ne souhaite pas le savoir. Mais pour Yabuki, après avoir quitté la marine, il a eu l'impression de revivre, et a compris que le monde ne se limitait à l'océan pacifique. Peu après, alors que maintenant, Puyi mange ses plats avec appétit, Kisaragi explique à Kadomatsu que l'état de siège n'est pas levé. Puis, il demande à Kadomatsu pourquoi il tient à contrer Kusaka. L'homme est étonné que son protecteur s'intéresse à cela, mais le lieutenant répond que cela entre dans le cadre de sa mission. Pour Kadomatsu, le But de Kusaka était de commencer un jeu, et pourtant, personne n'aimerait voir ses amis et sa famille être mis en jeu dans un pari. Le soir venu, alors qu'il nettoie son arme de poing, Kisaragi n'a plus aucun doute sur le fait que Yabuki connaît Kusaka. Et justement, le médecin entre et s'assoit en face de Kisaragi. Yabuki n'est pas de garde à l'hôpital, car il s'est souvenu qu'il avait quelque chose à faire. Selon son diagnostic, si cela continue ainsi, le Japon va perdre la guerre, et toutes les stratégies faites par des hommes dont les convictions sans fondement sont une perte de temps. Il aime l'état du Mandchoukouo, avec une atmosphère qu'il n'y a pas au Japon. Mais celui-ci va disparaître dans 3 ans si rien n'est fait. Kisaragi se dépêche de remonter son arme, mais Yabuki braque la sienne sur le front du lieutenant, juste avant que celui-ci ait terminé. Le médecin déclare que Puyi est quelqu'un qui ne peut vivre que dans son cocon de palais. Il continuera à être le pantin de l'armée du Kantô, et la mort est son seul moyen de liberté. Kisaragi comprend que Yabuki a été séduit par Kusaka, et lui suggère d'appuyer sur la détente, pour que Kadomatsu, qui est à l'étage, puisse entendre le coup de feu. Sachant son ami incapable de tirer, le lieutenant continue de monter son arme, mais il se fait assommer par derrière avec un vase. Ayant presque perdu connaissance, Kisaragi aperçoit la silhouette de Kusaka qui entre dans la pièce. Ligoté dans une pièce isolée, le lieutenant attend et finit par entendre un seul coup de feu. Puis, il en entend 2 espacés de quelques secondes. Yabuki entre alors dans la pièce où est enfermé Kisaragi, et le libère, avant d'annoncer qu'il veut sauver Kadomatsu. Celui-ci est blessé à l'épaule droite, tandis que Puyi est mort, abattu d'une balle en plein front. Le trio doit cependant quitter la villa à cause des coups de feu, et dans la voiture, le médecin explique que la balle est entrée par la droite de la cage thoracique et s'est arrêtée dans le dos. Il y a en plus une forte hémorragie. Il faut donc retirer la balle et stopper cette hémorragie. Dans une petite maison isolée, Yabuki retire la balle, et Kisaragi demande pourquoi l'avoir emmené. Le médecin explique que Kusaka souhaite voir Kadomatsu vivre, et le lieutenant est le seul à pouvoir le sauver, car il peut lui donner son sang. Cinq jours plus tard, Kadomatsu se réveille dans le lit d'un hôpital civil de la concession française à Tianjin, où l'armée de terre ne viendra pas. Kisaragi l'a entendu prononcer les noms de Keiko et de Kazuhiro dans un délire, et comprend qu'il s'agit de proches. Par contre, l'armée de terre n'a pas encore officialisé le décès de Puyi, mais la réduction du front voulue par Kusaka est en train de se produire. Kadomatsu souhaite se lancer à la poursuite de Kusaka le plus tôt possible, mais en lui montrant le journal, Kisaragi lui dit que son navire ordonne son retour, par un message codé. Il ajoute à Kadomatsu qu'il pourra remarcher dans 10 jours, et qu'il regrette de devoir rejoindre Shanghai en cours de mission. Mais Kadomatsu ne pourra pas oublier le lieutenant car un quart de son sang provient de Kisaragi. C'est la dernière apparition de Kisaragi dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 70 : A Dalian".
    • Statut au volume 9 : Supposé vivant.

    Volume 10

    Après le départ du capitaine Kadomatsu, qui doit rejoindre son navire à Yokosuka, Kisaragi reste durant un temps du côté de Tianjin, avant de recevoir l'ordre de rentrer au Japon. Là-bas, il apprend que Kadomatsu est dans les environs, et décide d'aller le voir car il a une information à lui communiquer. Le capitaine, sur la défensive, a l'impression d’être suivi, et c'est à ce moment que le lieutenant lui fait remarquer sa présence. Kisaragi fait remarquer que Kadomatsu ne passe pas inaperçu, et lui explique qu'il a essayé de se renseigner à son sujet auprès du ministre Yonai, qui s'est montré cependant très vague et a éludé toutes ses questions. En fait, Kisaragi vient voir Kadomatsu car il connaît probablement le lieutenant Kazuma Tsuda, des communications, qui est un ancien subalterne de Kusaka. D’après ce que sait Kisaragi, Tsuda aurait lui aussi suivi Kusaka, et il l'a rencontré par hasard à Shanghai. En fait, 2 jours après être arrivé là-bas, dans le hall de l’hôtel Cathay, un journaliste, sous-directeur du bureau de Shanghai de "L'Asahi Shinbun", avec qui il collabore de temps à autre, l'a interpellé. Il cherchait à avoir des informations sur la situation en Mandchourie, et que les mouvements de troupes serviraient de ruse. Kisaragi n'a pas répondu, et le journaliste lui a présenté un nouveau, affecté à leur bureau, Hideto Tanaka, qui sort de la section du génie électrique de Waseda. Il leur avait été recommandé par le commandant en chef des armées. C'est que Kisaragi a reconnu Tsuda. Pour Kisaragi, l'amiral Yamamoto a des liens forts avec les sociétés de presse, et il est donc possible qu'il est à l'origine de cette fausse identité de Tsuda. Il est donc possible que Tsuda soit en mission spéciale, par ordre directe de l'amiral. On ne voit plus Kisaragi par la suite dans ce tome.

    Volume 13

    L’année 1943 a débuté depuis quelques temps, et Kisaragi, toujours en poste à Shanghai, a maintenant reçu l'ordre du commandant de la flotte combinée, c'est-à-dire Yamamoto, d'aller arrêter l'attaché militaire en Suisse qui est revenu d'Allemagne à bord du A-26, et qui se fait passer pour le lieutenant Tsuda. Celui-ci est arrivé à Xinjing, et serait sans doute en fait Kusaka. Kisaragi, accompagné du major Kawamoto, lui aussi ayant eu connaissance du navire venu du futur du capitaine Kadomatsu, le Mirai, se rend à l’hôtel Yamato où a lieu une fête pour l’équipage du A-26. Sur place, Kisaragi apprend que Kusaka est en train de parler dans une salle à part au colonel Uryû de l’armée du Kantô. Mais à la porte de cette salle, le colonel lui répond que Tsuda est rentré. En sortant de l’hôtel, Kisaragi croise le général Kanji Ishiwara, qui a repris du service après avoir été écarté par le premier ministre Tôjô. En haut d'un immeuble, Kisaragi et Kawamoto observent la sortie des invités, et ils reconnaissent Kusaka. Le major demande s'ils doivent intervenir, mais le lieutenant préfère que Kusaka soit seul, la neige les aidant pour les suivre. Ils parviennent à l’hôtel où loge Kusaka, mais en entrant dans la chambre, ils la découvrent vide, et comprennent que Kusaka a deviné ce qu'ils feraient. Ils le retrouvent à la gare de Xinjing, mais Kusaka s'enfuit dans le train, les hommes d'Uryû les empêchant de se lancer à sa poursuite. Pourtant, Kusaka finit par se rendre de lui-même. A la demande de celui-ci, Kisaragi et Kawamoto acceptent de l'accompagner à son village natal où sa famille, n'ayant pas eu connaissance de son retour, croient Kusaka mort. Alors que Kusaka prie devant sa propre tombe, le prêtre du village le reconnaît. Pourtant, Kusaka ne veut pas que sa famille sache qu'il est vivant. Ensuite, pendant que Kusaka parle avec le prêtre, Kawamoto dit avoir été surpris que Kisaragi accepte ce passage dans ce village. Mais le lieutenant explique que s'ils étaient restés plus longtemps à Yokosuka, ils auraient été remarqués. Le major pense que ce n'est pas tout, et Kisaragi dit que Kusaka est le seul à avoir quitté la marine après avoir vu le Mirai, et il pensait le comprendre en venant dans ce village. Le soir-même, Kusaka remercie Kisaragi car il est rassuré de voir que sa famille va bien. Le lieutenant admet qu'il ne comprend pas pourquoi Kusaka n'a pas prévenu ses parents qu'il est en vie. Kusaka sort alors une pièce de 100 yens venant du futur. Celle-ci représente un mois de salaire d'un enseigne de vaisseau de première classe, mais ne permet même pas d'acheter un café sur le croiseur. Kusaka garde cette pièce pour se rappeler que ce navire est bien réel. Il déclare qu'il hait ce Japon du futur qui a perdu son indépendance et sa liberté en tant que nation. Mais celui qu'il est le plus, c'est lui, qui connaît tout de ce futur. Ces déclarations semblent effrayer Kisaragi et Kawamoto. Plus tard, le trio se trouve dans un avion qui doit décoller en direction de Palau. Ils attendent un capitaine de frégate qui vient d'être nommé à l'état-major de la flotte combinée, et quand celui-ci se présente, Kusaka reconnaît Eiichirô Taki qui est de la même promotion que lui. Taki explique que le retrait des troupes de la Nouvelle-Guinée a été décidée, après Guadalcanal et Kiska. Tôjô a demandé à Ishiwara, qui n'est plus réserviste, de rassembler le Mandchoukouo, et le général a demandé l'évacuation de la Nouvelle-Guinée en échange. Ainsi, la ligne de front a été considérablement réduite, comme le souhaitait Kusaka. Celui-ci sera jugé par une commission d'enquête qui sera dirigée par Taki lui-même. Mais Kusaka semble satisfait que son rival soit resté ambitieux. Kisaragi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 13 : Vivant.

    Colonel Andô

    Volume 7

    Il s'agit d'un militaire de l'armée de l'air du Mandchoukouo, en 1942, et du commandant de la première escadrille de cette armée de l'air. Un soir, peu avant les célébrations des 10 ans du Mandchoukouo, des soldats de l'armée du Kantô, l'armée de terre japonaise, croisent par hasard Andô dans un bar. Ils disent qu'ils fondent de grands espoirs pour le premier vol du colonel vers le Japon, en l'honneur des commémorations. Le soldat japonais continue en disant que former une armée composée de chinois, de hans, de coréens, de mongols et même de russes n'a pas dû être facile. Pourtant, même s'il est de la même promotion qu'Andô, il l'envie car il a eu un bel avancement en passant de l'armée du Kantô à celle du Mandchoukouo. Il ajoute pour provoquer que même dans une armée de fanfarons, un colonel reste un colonel. Par contre, Andô ne doit pas oublier une chose, c'est que l'armée du Kantô sera toujours derrière. Le colonel le remercie, mais le soldat insiste et dit que l'armée du Mandchoukouo est une décoration, rien de plus, et que, de toute façon, il doute que des soldats incapables de retenir parfaitement les préceptes de l'empereur puissent aller au front. A ce moment, un homme intervient et dit que l'armée la plus puissante est celle qui ne se bat pas. Il ajoute que Sun Zi disait que la force de dissuasion est la meilleure de toutes. Le soldat japonais est vexé et demande à cet inconnu s'il insinue que l'armée du Kantô est plus faible que celle du Mandchoukouo. Il lui ordonne de se lever, et l'inconnu s'exécute. C'est alors qu'Andô se lève à son tour et dit "respecter et donner priorité à la paix", citant Shôtoku Taishi. Avant de s'en aller, il ajoute que l'idéologie de l'Asie est la paix à tout prix, et que les soldats devraient en prendre conscience. Une fois à l'extérieur, il entre dans une voiture où l'attendent 2 autres japonais, Takumi Kusaka et Jirô Yoshimura. Ceux-ci veulent que le colonel tue l'empereur Puyi lors du défilé. Andô accepte, mais ne veut laisser aucun manifeste ou déclaration de guerre. Yoshimura pense qu'il ne sera pas compris, mais le colonel sait qu'il n'aime pas expliquer à chaque fois qu'il agit. Yoshimura estime qu'il va être pris pour un fou, mais pour Andô, chacun dira ce qu'il a envie de dire. Certains le comprendront et cela lui suffit. Pour Kusaka, la façon dont il pense à ses hommes et la manière dont il les a éduqué est bonne. Il n'y a pas besoin de mots et ses sentiments sont assez clairs. Le colonel voit alors l'intensité des flammes brûler dans le regard de Kusaka, malgré son calme apparent. Plus tard, autour d'un feu de camp avec ses hommes, Andô demande au lieutenant Chô s'il est tendu. Celui-ci répond que oui, et qu'il a les bras tout raidis. Il est tout excité à l'idée de pouvoir montrer aux citoyens ce dont leur aviation est capable, et le seul fait de penser au drapeau à 5 couleurs du Mandchoukouo qui va flotter au-dessus des pontes de l'armée du Kantô, cela le réjouit. Andô lui dit de faire tout de même gaffe à ne pas se pisser dessus. Un autre homme demande au colonel s'il pense qu'ils iront au front avec l'armée du Kantô. Andô lui répond que les combats inutiles n'auront pas lieu et que si ça doit se faire, ça se fera. Après avoir jeté sa cigarette dans le feu, le colonel annonce à ses hommes que le lendemain, il ne volera pas avec eux. Devant leur air interloqué, il explique qu'il décollera avec eux, mais qu'il prendra une direction qu'il ne peut révéler, et que ses ordres sont très clairs. L'escadrille devra rester formée. Il ajoute que ceux-ci sont encore jeunes et que le lendemain, ils vont représenter l'aviation de leur pays, leur offrant l'occasion de devenir une armée respectée. Le jour suivant, Andô décolle avec son escadrille, puis se dirige tout d'un coup vers l'estrade où se trouve Puyi. Il va éliminer celui-ci qui a tout abandonné pour devenir empereur, devenant aussi une marionnette de l'armée du Kantô. Les premiers font s'écrouler l'estrade, et Andô aperçoit l'inconnu qui était dans le bar, étant le seul à courir au secours de l'empereur. Il emmène Puyi de force dans une petite ruelle, alors qu'Andô refait un passage. Ne pouvant plus tuer l'empereur, Andô estime que l'inconnu a sauvé celui-ci, à moins que ce ne soit lui-même qui ait été sauvé. Andô s'en va avec son appareil et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    Volume 8

    Toujours dans son avion depuis sa tentative d'assassinat de Puyi, Andô tente d'atteindre la Mongolie. Mais comme il manque de carburant, il doit se résoudre à se poser. Il repère une prairie à côté de la rivière et passe en phase d'atterrissage. Une fois au sol, il camoufle son appareil avec de l'herbe et des branchages, gardant juste son arme de poing. Il décide ensuite de griller une dernière cigarette, avant de probablement se suicider. C'est alors qu'un jeune garçon apparaît, dirigeant son âne, et qui propose au colonel de venir manger. Andô trouve cela dommage de mourir le ventre vide et accepte l'invitation. Une fois dans la ferme avec le reste de la famille du garçon, le colonel les remercie pour le repas. Ensuite, le père de famille lui demande s'il est un militaire du nord ou du sud, et de quel régiment. Andô leur explique qu'il fait partie de l'armée du Mandchoukouo, et qu'il est japonais d'origine. Le père lui dit alors que pour eux, la guerre et les hommes, c'est comme le beau temps et le mauvais temps, ils se contentent de vivre sans s'y opposer. Andô se dit alors qu'il aimerait bien savoir ce que va devenir l'état du Mandchoukouo. On ne voit plus Andô par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 71 : Le colonel de l'armée du Mandchoukouo".
    • Statut au volume 9 : Inconnu.
    • Statut au volume 13 : Inconnu.

    Lieutenant Chô

    Volume 7

    Ce militaire fait partie de l'armée de l'air du Mandchoukouo, un pays fantoche créé par l'armée de terre japonaise, et il est sous les ordres du colonel Andô. En 1942, pour célébrer les 10 ans d'existence du Mandchoukouo, Andô et ses hommes vont parader dans leurs appareils au-dessus de la capitale, Xinjing. Le soir avant le défilé, tous les hommes, dont Chô, se retrouvent autour d'un feu de camp, et Andô deamnde à Chô s'il est tendu. Celui-ci répond psitivement, déclarant même qu'il a les bras tout raidis en pensant qu'ils vont pouvoir montrer aux citoyens ce dont leur aviation est capable. Il est tout excité, et il est encore plus en songeant au drapeau à 5 couleurs qui va flotter au-dessus des pontes de l'armée du Kantô. Andô lui recommande tout de même de ne pas se pisser dessus, et tous rigolent. Un autre homme demande au colonel s'ils vont devoir aller au front en Chine avec l'armée du Kantô, mais pour Andô, les comabts inutiles n'auront pas lieu et ce qui doit arriver arrivera. Puis le colonel annonce que le lendemain, il ne volera pas avec eux. Le lieutenant et les autres ne comprennent pas. Andô explique qu'il décollera avec eux, mais qu'il aura une direction qu'il ne peut leur révéler. Ses ordres sont très clairs mais l'escadrille ne doit pas rompre sa formation. Chô et les autres sont interloqués, et le colonel leur répond qu'ils sont encore jeunes, qu'ils représentent l'aviation de leur pays et que le lendemain, ils auront l'occasion de devenir une armée respectée. Le jour suivant, l'escadrille décolle et lorsqu'ils arrivent au-dessus de Xinjing, Andô se dirige vers la tribune officielle, où se trouve l'empereur Puyi, sous les yeux ébahis de Chô et des autres pilotes. Il se met alors à attaquer l'empereur, qui parvient néanmoins à s'échapper avec un inconnu. Le soir-même, l'armée du Kantô débarque dans la caserne du premier régiment aérien de l'armée du Mandchoukouo. Un officier s'avance et annonce que par ordre du quartier général, l'état de siège est proclamé pour le régiment et qu'ils ont interdiction de voler jusqu'à nouvel ordre. Chô et les autres sont donc consignés dans leurs baraquements. Mais pour le lieutenant, ils n'ont pas à avoir peur car l'armée du pays, c'est eux. C'est la dernière apparition de Chô dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 72 : Défilé de félicitations".
    • Statut au volume 9 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 13 : Supposé vivant.

    L'empereur Aixinjueluo Puyi (PH)

    Volume 7

    Dernier empereur de Chine de la dynastie des Qing, Puyi est mis à la tête de l'état fantoche du Mandchoukouo par les japonais en 1932, après la conquête de cette région par ces derniers. En 1942, Puyi participe aux célébrations des 10 ans de l'état du Mandchoukouo, sous la surveillance de l'armée du Kantô, l'armée de terre japonaise. Il salue les troupes qui défilent depuis son estrade. Soudain, l'un des appareils de la première escadrille de l'aviation du Mandchoukouo quitte sa formation et se dirige vers l'empereur, puis, sous les yeux ébahis de Puyi, l'avion ouvre le feu dans sa direction. Les  balles sifflent juste à côté de Puyi, et l'estrade s'effondre. L'empereur, apeuré, prie car il ne veut pas mourir, et il se met même à vouloir creuser le sol pour se cacher. C'est alors qu'un japonais inconnu le prend par le bras et lui conseille de courir. Il le pousse vers le public qui s'écarte pour ne pas être pris dans le feu, pour finir par s'abriter entre les habitations. Après quelques instants, Puyi et l'inconnu reprennent leur souffle, et un autre japonais arrive pour remettre un appareil photo à son compagnon, déclarant que l'homme qu'il recherche a dû tout observer de loin. L'empereur leur demande qui ils sont et exige le respect qui lui est dû. Celui qui l'a sauvé lui répond qu'ils sont là pour le protéger contre l'armée qui en a après sa vie. Ensuite, l'autre inconnu lui donne sa veste pour permettre à Puyi de passer plus inaperçu. Le japonais qui a sauvé l'empereur s'appelle Kadomatsu, et l'autre Kisaragi. Le trio va se cacher chez un ancien de la marine impériale qui s'appelle Yabuki. Mais sur place, Puyi se méfie de la nourriture qu'on lui donne. Pourtant, Kadomatsu lui dit que celle-ci n'est pas empoisonnée, et mange une brioche devant l'empereur. Celui-ci se met à trembler et déclare qu'il préférait encore la vie dans la cité interdite de Pékin, ou celle de fugitif à Tianjin. Et s'il avait pu prendre ses trésors avec lui, il n'aurait pas été berné par ces militaires japonais. Il pense qu'il ne pourra pas regarder ses aïeux dans les yeux car pas un soldat n'a bougé pour le sauver. Il s'apprête à jeter une brioche, mais Kadomatsu l'arrête dans son geste. Tout ce que veut Puyi, les larmes aux yeux, c'est être un véritable empereur. Le japonais lui dit qu'il y a des gens qui sèment des graines, qui récoltent, qui prennent de la farine et qui cuisine, mais il y a aussi un empereur. Puyi sèche ses larmes et se rappelle que son précepteur lui a enseigné de ce qu'il fallait faire en tant qu'empereur, mais il ne lui a jamais appris ce qu'il fallait faire pour devenir empereur. Puyi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 8

    Logeant toujours chez Yabuki, Puyi reçoit son plat et se dit que dans la dernière dynastie des Qing, c'est probablement une première qu'un repas soit servi sans la présence d'un goûteur et que l'empereur mange seul. Pourtant, au début, il ne voulait même pas toucher ces plats servis par Kadomatsu. Pourtant, un soir, Kadomatsu sent que celui qui veut assassiner Puyi va passer à l'action. Alors que Kisaragi, qui est en bas, se fait probablement capturer ou tuer, Kadomatsu demande à l'empereur de se cacher sous le lit. Takumi Kusaka, l'homme qui en veut à la vie de Puyi, entre dans la chambre, plongée dans l'obscurité, tandis que l'empereur prie pour sa vie. Kadomatsu déclare que Puyi survivra à la guerre et mourra à Pékin de sa belle mort. Et Kadomatsu ajoute que tant qu'il sera là, Kusaka ne pourra pas faire ce qu'il veut. Kadomatsu le traite de minable terroriste et que le sort de tous les hommes le concerne. Mais pour Kusaka, son adversaire est un homme enchaîné qui se fait voler volonté et liberté, et un perdant. Kadomatsu lui répond que dans le Japon d'où il vient, plus personne ne regarde le monde avec une vision simpliste de "ami-ennemi", et on ne tue plus les gens, même pour un idéal qui n'est qu'un prétexte égoïste. Il pointe son arme vers Kusaka, qui lui rétorque qu'il ne protège ni la souveraineté, ni le peuple. Pour lui, la force d'auto-défense que représente Kadomatsu est une force armée qui remue la queue devant les autres pays. Il n'y a donc pas de terme plus approprié que "perdants" pour les définir. Kusaka pointe aussi son arme et après quelques instants, un seul coup de feu résonne. C'est Kadomatsu qui est touché, et le complice de Kusaka monte les escaliers en panique. Mais Kusaka lui demande de rester à l'extérieur. Il glisse ensuite l'arme de Kadomatsu sous le lit et demande à Puyi de sortir. Kusaka sait que que l'empereur souhaite la renaissance de la dynastie des Qing, mais aussi que de tous ceux qui avaient ce rêve, Puyi est le seul à encore y croire. Le Mandchoukouo doit devenir un véritable état indépendant, et c'est ainsi que parle le frère de Puyi, Fuketsu. Puyi se demande ce qu'il devrait faire à part porter ce rêve, lui qui est empereur de la dynastie des Qing. Kusaka lui répond qu'il q perdu sa liberté en devenant empereur à 2 ans et que la véritable liberté est d'assumer ses responsabilités. Si il utilise l'arme contre Kusaka et qu'il survit, il continuera à être le pantin de l'armée du Kantô. C'est alors que le complice de Kusaka, Yoshimura, apporte le ronpai jaune, le symbole de l'empire transmis de génération en génération depuis Qianlong. Les japonais lui avait interdit de porter cette tenue officielle, et Kusaka révèle que c'est Fuketsu qui le leur a donné. Puyi revêt l'habit et remercie Kusaka car pour la première fois, de sa propre volonté, il va faire un choix et devenir libre. Il met l'arme sur sa tempe mais n'est pas capable d'appuyer sur la gâchette. Alors, tout en tremblant énormément, il pointe l'arme en direction de Kusaka et tire. Il le rate, probablement volontairement, et Kusaka déclare son sincère respect pour le choix que Puyi a fait. Il pointe son arme vers l'empereur et lui tire une balle en plein front, Puyi décédant malgré tout avec le sourire aux lèvres.

    • Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 72 : Défilé de félicitations".
    • Statut au volume 9 : Tué d'une balle en plein front par Kusaka.
    • Statut au volume 13 : Tué d'une balle en plein front par Kusaka.

    A suivre...

    Cronos


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  • Voilà la suite de la sixième page de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Thomas

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 17 : Décédé de la malaria dans un camp de prisonniers à Singapour.
    • Statut au volume 21 : Décédé de la malaria dans un camp de prisonniers à Singapour.

    Contre-amiral Takazumi Oka (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 17 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 21 : Supposé vivant.

    Jirô Yoshimura

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 17 : Supposé vivant.

    Volume 19

    Vers le milieu de l’année 1943, Yoshimura est arrive à Nankin, où il supervise la fabrication de la bombe atomique, réalisée par le professeur Mansaku Kurata sur un navire portugais, un pays neutre dans cette guerre. Ainsi, le groupe peut se déplacer librement. Mais lors d'un déchargement de matériel à la gare de Shakwan, un japonais, qui disait s'appeler Umezu, s'est adressé à Kurata. Pensant que quelqu'un s'est rendu compte de ce qu'ils faisaient, Yoshimura téléphone à Ishiwara le lendemain, mais le général lui répond que tout est réglé et qu'il n'y a pas à s'en faire. Yoshimura doit se concentrer uniquement sur la fabrication de la bombe. Après avoir raccroché, Yoshimura prévient Kurata, qui va justement prendre un peu l'air. Un soir, en mangeant un repas copieux, le scientifique se doute que tout cela n'a pas été acheté avec l'argent de poche d'Ishiwara, et il se demande comment le général a pu obtenir autant d'argent. Yoshimura lui répond juste que le monde est vaste et qu'il y a des fonds qui ne veulent pas voir le scénario des alliés se réaliser. Néanmoins, Yoshimura s’aperçoit que Kurata a un appétit hors du commun, alors qu'il fabrique une arme qui va changer la face du monde. Son esprit est donc plus fort que tout ce que peut imaginer un homme normal. Une fois par semaine, il dévore son repas. Plus tard, le scientifique quitte le navire pour aller dans une maison close, et Yoshimura décide de le faire accompagner cette fois par 5 hommes. On ne voit plus Yoshimura par la suite dans ce tome.

    Volume 20

    Alors que Kurata est à terre, Yoshimura reçoit un appel d'Ishiwara, qui lui révèle que le scientifique a été enlevé par des inconnus. Ceux-ci pourraient venir près du Luis Frois, et Yoshimura doit donc déplacer l'uranium dans le hangar 8. Avec les hommes du général, Yoshimura se dépêche donc de sortir les 2 containers pour les mettre ensuite dans une caisse à bord d'une petite embarcation. Mais alors qu'ils sont occupés, une voiture arrive sur le quai, et un homme en sort, menaçant Kurata de son arme. Il exige que les containers d'uranium retournent sur le navire, puis annonce qu'il va monter à bord. Un des hommes dit à Yoshimura qu'il peut abattre l'inconnu, mais ne connaissant pas les forces en présence en face d'eux, Yoshimura préfère obéir pour l'instant. Ensuite, l'inconnu s'enferme avec le scientifique et les containers dans la cabine du commandant du Luis Frois. Le second homme, qui se trouvait à la maison close, s'est enfui sans laisser de traces pour le moment. Trois heures plus tard, la situation n'a pas évoluée, et Yoshimura en fait part à Ishiwara, pensant que ces inconnus veulent ralentir la fabrication de la bombe. Yoshimura demande quels sont les ordres car toute intervention mettrait la vie de Kurata en danger. Le général veut absolument régler le problème dans la nuit car une fois le jour levé, l'affaire sera rendue publique. Ishiwara veut en savoir plus sur ceux qui sont en face d'eux, et prévient de son arrivée. Puis, le ravisseur demande que le navire prenne la mer, donnant la direction par après. Yoshimura lui répond qu'ils se préparent à entrer de force dans la cabine et qu'ils n'ont aucune intention de négocier. Cependant, s'il relâche le scientifique, Yoshimura lui garantit la vie sauve. Une fois le général à bord, 5 heures après le début des problèmes, ils en déduisent qu'il n'y a qu'un petit nombre d'individus en face. Ils vont donc intervenir, mais Yoshimura demande d'abord si la priorité reste l'uranium. Ishiwara lui répond par l'affirmative et Yoshimura se met en mouvement avec les autres hommes du général. Cependant, une canonnière de la marine impériale arrive et annonce qu’étant au courant de l’enlèvement d'un citoyen asiatique, et que la zone maritime fait partie de leurs prérogatives, ils demandent la collaboration de l’armée de terre. Pour Ishiwara et Yoshimura, si la marine impériale monte à bord du Luis Frois, l'affaire sera rendue publique. Comme ils ne peuvent pas non plus refuser, le général et Yoshimura décident de saborder le navire portugais. Ils préviennent Kurata et l'inconnu puis observent leurs mouvements. Ceux-ci sortent avec l'un des containers d'uranium. Mais arrivés sur le pont, le container manque de tomber dans la cale et est retenu par les 2 hommes. Voyant que quelqu'un d'autre va intervenir, Ishiwara ordonne à l'un de ses hommes de tirer sur l'inconnu. Celui-ci, gravement touché, lâche le container et manque d'entraîner Kurata avec lui dans sa chute. Le général et Yoshimura peuvent récupérer le scientifique et ils quittent le navire qui coule. C'est la dernière apparition de Yoshimura dans ce tome.

    Volume 21

    Après la destruction du Luis Frois, Ishiwara trouve un autre endroit pour permettre à Kurata et Yoshimura de construire la bombe atomique. Un soir, sans savoir qu'ils sont espionnés, ces 2 hommes sortent de l'usine et discutent. Le scientifique demande pourquoi se précipiter et ne pas attendre d'avoir tous les matériaux. Pour l'instant, la fabrication est possible, mais la bombe perdrait en puissance et en précision, et elle serait tellement grosse qu'elle ne pourrait plus être transportée par un avion. Kurata se demande d’où viennent les ordres, et Yoshimura lui répond qu'ils viennent de Kusaka, qui est à Palau. Celui-ci voudrait aussi connaître le jour de finition. Le scientifique lui dit que la bombe devrait être prête au début du mois d'octobre. C'est alors que les 2 hommes entendent un bruit suspect. Yoshimura n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    • Statut au volume 21 : Supposé vivant.

    Yôkichi Kadomatsu

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 17 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 21 : Supposé vivant.

    Yôichirô Kadomatsu

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 17 (alternatif) : Tué après avoir été renversé par une voiture à Ginza en 1942.
    • Statut au volume 17 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 21 (alternatif) : Tué après avoir été renversé par une voiture à Ginza en 1942.
    • Statut au volume 21 : Supposé vivant.

    Yuri Danilov

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 17 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 21 : Supposé vivant.

    Lieutenant Katsumi Kisaragi

    Volume 16

    Quelques temps après l'arrestation de Kusaka, Kisaragi apprend que le capitaine Saburô Umezu, le commandant du Mirai, s'est blessé à la tête lors d'une opération auprès des îles d'Attu et de Kiska, et qu'il a dû être hospitalisé à Yokosuka. Le lieutenant vient rendre visite à Umezu, et lui explique que Kusaka est allé en Europe avec le transsibérien, avant de revenir en Mandchourie à bord de l'A-26 en se faisant passer pour le lieutenant Tsuda. Une fois à Xinjing, il a rencontré le général Ishiwara, avant d’être arrêté par Kisaragi avant d'embarquer sur le train en direction de Nankin. Le lieutenant demande à Umezu de transmettre ces informations à Kadomatsu avant de s'en aller. Pourtant, quelques temps plus tard, sans en avertir son second, le commandant du Mirai décide d'agir de son côté, avec l'aide de Kisaragi qui doit lui fournir une nouvelle identité, sur ordre de Yonai. Le capitaine retrouve le lieutenant au port de Kobe, et après avoir pris les bagages, ce dernier remet la nouvelle identité d'Umezu. Ils partent ensuite pour Nankin en bateau, et une fois sur place, Kisaragi explique la situation actuelle de la Chine, avec le gouvernement pro-japonais à Nankin, le gouvernement nationaliste de Chongqing et le parti communiste de Yan'an. Pour l'instant, il n'y a que de petits conflits entre ceux-ci, ce qui fait qu'Ishiwara n'est pas très occupé, alors qu'il voyage à gauche et à droite. Il est actuellement parti depuis une semaine, et le quartier général commence à s’inquiéter. Mais Umezu ressent le besoin de révéler la raison pour laquelle il veut retrouver le général, même si le lieutenant n'en a pas besoin. Le capitaine explique que Kusaka a ramené de l'uranium 235 d'Europe pour la donner à Ishiwara. Et maintenant, quelque part à Nankin, quelqu'un est en train de fabriquer une bombe atomique, capable de raser une ville en un instant. Umezu se demande ce qu'il pourrait se passer si ces individus, non entravés par une nation comme le Japon, obtiennent cette arme ultime avant des grandes puissances comme les Etats-Unis ou la Russie. Il en feront sans doute usage pour influencer le cours de la guerre et c'est pour cela qu'il doit tout faire pour les arrêter. Il avoue aussi venir du 21ème siècle et qu'il connaît les effets de cette bombe. Kisaragi ne comprend pas pourquoi le capitaine lui révèle tout cela, et Umezu lui répond que si la situation l'impose, il est prêt à tuer Ishiwara. Le lieutenant saisit qu'il doit confier sa vie au capitaine. Dans la banlieue de Nankin, près du lac Xuanwu, Kisaragi rencontre son informateur, qui lui dit que le général a une maison cachée dans la banlieue. Il y aurait reçu des professeurs de l’université de Mandchourie, des journalistes et des industriels chinois. Un peu effrayé, le lieutenant reçoit le plan et se rend sur place, armé. Il entre discrètement, mais ne trouve personne à l’intérieur, ni de traces de bombe. Pourtant, il ressent qu'il y a à peine une semaine, il y avait des gens dans cette maison. Pour Kisaragi, Ishiwara prépare aussi quelque chose d'autre que la bombe. C'est la dernière apparition de Kisaragi dans ce tome.

    • Statut au volume 17 : Supposé vivant.

    Volume 19

    En continuant de chercher des informations, Kisaragi et Umezu finissent par apprendre qu'une société japonaise basée au Mandchoukouo envoie des produits depuis le Mandchoukouo même, et pas depuis le Japon. La société mère siègerait au Mandchoukouo mais le tout resterait flou. Le capitaine demande s'il n'y a pas des liens avec Ishiwara, mais celui-ci ne se montre pas. Par contre, selon le personnel de la gare de Shakwan, où arrivent ces marchandises, il y aurait toujours quelqu'un pour surveiller les chargements et les déchargements, et celui-ci serait japonais. Umezu et Kisaragi étudient donc les personnes japonaises qui, dans leur histoire, auraient pu fabriquer la bombe atomique. D'ailleurs, l’armée de terre avait demandé au professeur Yoshio Nishina de mener des recherches, mais le laboratoire fut détruit par un bombardement en 1945 avant d'avoir achevé le travail. La marine, elle, a engagé le professeur Arakatsu, qui ne dépassa pas le stade théorique. Quoi qu'il en soit, le nombre de scientifiques capables de travailler sur ce sujet ne sont pas nombreux, dont un certain Mansaku Kurata, renvoyé de l’université de Kyoto. D’après les documents de la marine, celui-ci s'est soudainement rendu à Truk pour rejoindre le personnel rattaché à l’armée. Donc, si le matériel arrivant en train et que l'un des scientifiques inconnus dirige les opérations, cela signifie que la bombe est fabriquée dans la région. Pour le lieutenant, dans ce genre d’opération, une trop grande curiosité peut être gênante. Il se demande s'il y a un intérêt à empêcher la fabrication d'une seule bombe, alors que plusieurs vont être faites par les grandes puissances. Mais selon le capitaine, les scientifiques travaillant sur cette arme ne connaissent pas les conséquences d'une telle bombe. Ayant cette connaissance, Umezu ne peut tolérer la fabrication d'une seule d'entre elles. Le duo se rend à la gare de Shakwan et attend le train avec la marchandise. Ils voient un homme ressemblant à Kurata superviser le déchargement, et Umezu décide d'aller lui parler, malgré les craintes de Kisaragi. Après cela, le capitaine a la confirmation que c'est Kurata car l'affaire du bateau dans lequel il a quitté Truk et qui a été coulé par un sous-marin américain n'a pas été rendu publique pour cacher l’évacuation de Truk par la flotte combinée. Hors le scientifique en a parlé, confirmant qu'il se trouvait à bord. Le duo finit par découvrir que la bombe est fabriquée sur un bateau avec un pavillon portugais, un pays neutre dans la guerre. Grâce à ce bateau, Kusaka et les siens peuvent se déplacer librement. Umezu veut monter à bord, mais Kisaragi a déjà repéré 5 ou 6 soldats qui se font passer pour des ouvriers. Ne voulant pas faire d'erreur, le lieutenant ne veut pas se précipiter. Comme Ishiwara ne l'a certainement pas révélé à l’armée de terre, ils doivent avoir un point faible et ils vont observer pour saisir l'occasion. Ainsi, en voyant Kurata quitter le bateau pour aller dans une maison close, Kisaragi et Umezu le suivent, ligotent la prostituée, et le lieutenant surprend le scientifique par derrière et le saisit par la nuque, l'avertissant de ne pas dire un mot car il peut le tuer sans difficulté...

    Volume 20

    Kisaragi fait perdre connaissance à Kurata, puis invite Umezu à rentrer dans la chambre. Tous les 2 apprennent que le scientifique a l'habitude de partir à 5h du matin, ce qui leur laisse une dizaine d'heures pour agir. Ils réveillent Kurata, et le capitaine explique à celui-ci qu'il sait ce qu'il fabrique. Mais le scientifique lui répond que même sans lui, le projet sera achevé. C'est pourquoi Umezu décide d'aller sur place pour prendre l'uranium et le jeter en toute sécurité. Kurata refuse, et le capitaine lui explique les conséquences de la bombe, disant qu'il devra donc se débarrasser du scientifique. Pour le lieutenant, cela a du sens, mais il se demande s'ils ne devraient pas arracher les yeux de la prostituée, ou lui couper le nez. Kurata dit qu'elle ne compte pas pour lui, mais Kisaragi sait que pour le scientifique et pour Umezu, c'est un acte impardonnable, ce qui n'est pas son cas. Le lieutenant s’apprête à agir, quand Kurata accepte finalement d'aller jeter l'uranium, pendant que Kisaragi reste là. Ce dernier confie son arme au capitaine, qui s'en va avec le scientifique par une autre issue. Ensuite, entendant du bruit dans les escaliers, le lieutenant comprend qu'Umezu et Kurata ont été repérés, et il éteint la lumière avant de sortir vers le toit. Là, il assène un coup de pied à l'un de ses poursuivants avant de foncer en direction du port. Kisaragi ne pensait pas qu'ils seraient découverts aussi vite, et comme il y a 20 minutes en voiture pour arriver au port, Ishiwara aura certainement pris des mesures, en déplaçant par exemple l'uranium. Le lieutenant se demande ce qu'il peut faire pour arranger la situation. Une fois sur place, le général a effectivement fait encercler le navire portugais, le Luis Frois. Mais ayant trouver un moyen d'agir, Kisaragi réquisitionne une canonnière de la marine impériale, déclarant que des sujets asiatiques sont retenus à bord du Luis Frois par un groupe d'opposants au Japon. Comme la zone maritime fait partie de leur prérogatives, la canonnière demande la collaboration de l’armée de terre, empêchant ainsi Ishiwara d'agir. La canonnière va inspecter le navire portugais, et le lieutenant souhaite monter à bord en premier, en guise de repérages. C'est alors que le général fait saborder le navire pour éviter que l'affaire ne devienne publique. Et quand Kisaragi monte à bord du Luis Frois, il voit Umezu et Kurata en train d'essayer d’éviter de voir l'un des containers d'uranium de tomber dans la cale du navire. Un coup de feu retentit et le container finit par tomber, suivi par Umezu, blessé à l'estomac, sans que le lieutenant puisse faire quoi que ce soit. Il retrouve les lunettes brisées du capitaine dans la cale, ainsi que son corps sans vie. Kisaragi quitte les lieux pour envoyer un message à Kadomatsu avec ces mauvaises nouvelles. Kisaragi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 21

    Kisaragi est toujours à Nankin mais il n'ose plus s'approcher du nouveau lieu de fabrication de la bombe atomique car il serait reconnu par les hommes d'Ishiwara. C'est pour cela qu'il y a envoyé son informateur, Takaoka. Le lieutenant attend celui-ci durant une dizaine de jour dans sa chambre, alors qu'il fait très chaud et qu'il n'y a plus de vent. Takaoka arrive enfin et demande d'abord de l'eau. Après avoir bu, il prévient déjà que c'est la dernière fois car ça commence à devenir bizarre. Il explique que l'effectif de surveillance a été triplé par rapport à celui du Luis Frois. Même Kisaragi n'aurait aucune chance de s'y infiltrer. Il raconte ensuite que depuis quelques temps, les employés comme lui ne peuvent plus aller au fond de l'usine, comme par exemple la salle des plans. Un soir, il a fait semblant de s’être perdu et a surpris une conversation entre 2 hommes. L'un d'eux ne voulait pas se précipiter et attendre les autres matériaux pour ne pas perdre en puissance et en précision. Il a ajouté qu'en la fabriquant rapidement, elle serait tellement grosse qu'elle ne pourrait pas être transportée en avion. Il s'est demandé si l'ordre venait du général, mais l'autre homme lui a répondu que cela venait de Kusaka, à Palau, qui demandait en retour la date de finition. Le scientifique lui a alors répondu que ce serait prêt au début du mois d'octobre. Le lieutenant comprend qu'il s'agissait de Kurata et de Yoshimura et explique à Takaoka que le scientifique est le concepteur d'une nouvelle bombe, sans pouvoir en dire plus. Takaoka le trouve étrange car avec la mort d'Umezu, sa mission est terminée, et il est pourtant revenu à Nankin, sous contrôle d'Ishiwara. Takaoka ne l'a accompagné que parce qu'il avait des dettes d'honneur. Pourtant, à sa place, Takaoka serait rentré à Shanghai, à moins d’être redevable envers Umezu. Kisaragi lui répond que non, et que c'est peut-être la chaleur qui l'a rendu fou. L'informateur s'en va, et le lendemain, alors qu'il se rend vers la gare, le lieutenant aperçoit un attroupement. Il constate alors qu'il s'agit de Takaoka, qui a été battu à mort. Une fois dans le train, Kisaragi se dit qu'il n'a pas beaucoup à remettre à Kadomatsu. On ne voit plus Kisaragi par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 21 : Vivant.

    Colonel Andô

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 17 : Inconnu.
    • Statut au volume 21 : Inconnu.

    Lieutenant Chô

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 17 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 21 : Supposé vivant.

    L'empereur Aixinjueluo Puyi (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 17 : Tué d'une balle en plein front par Kusaka.
    • Statut au volume 21 : Tué d'une balle en plein front par Kusaka.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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