• Zipang : Personnages (5; Tomes 37 à 43)

    Voilà la quatrième suite de la cinquième page des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Capitaine Samuel D. Hutton

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 40 : Tué dans l'explosion d'un bombardier.
    • Statut au volume 43 : Tué dans l'explosion d'un bombardier.

    Capitaine Grey

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Commandant Noise

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    David

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Lieutenant Jones

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 40 : Supposé vivant mais gravement brûlé.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant mais gravement brûlé.

    Lieutenant Hayashibara

    Volume 37

    Hayashibara appelle Kadomatsu pour connaître la situation de son équipe. Le capitaine répond qu'il ne connaît pas l’état d'Ôme, mais que les autres vont bien, et qu'ils ont des indices sur la localisation de la bombe. Il demande en échange si le SH60J a pu retrouver le capitaine Oguri. Malheureusement, les images prises par la caméra frontale de l'appareil n'ont pas permis de le localiser. Un peu plus tard, alors que l'escouade a réussi à installer un dispositif de guidage pour les missiles, les 2 pilotes de l'hélicoptère aperçoivent de la fumée qui sort des cheminées du Yamato, ce qui signifie que les chaudières ont été remises en marche. Ensuite, le SH60J retourne sur le Mirai pour se ravitailler. Hayashibara explique que la seconde vague offensive américaine est en route, et qu'elle comporte une soixantaine d'appareils, tout comme la première. Kirino suppose que l'escadrille va de nouveau se séparer en 2, une partie devant arriver sur le croiseur dans une vingtaine de minutes. Le pilote annonce qu'il va décoller dès que le ravitaillement est terminé, et qu'il aimerait embarquer un hand arrow. Kirino se demande s'il est sérieux car l'hélicoptère est beaucoup moins rapide que les appareils américains. De plus, le SH60J possède le dernier radar en leur possession, et sa mission est de ramener l’équipe du commandant en second. Hayashibara le sait bien, et il ne veut pas tirer pour le plaisir, mais si nécessaire, il est prêt à protéger le Mirai, car s'il coule, l'escouade n'aura nulle part où revenir. Kirino se montre d'accord, et le pilote demande alors à Asô un homme en renfort. C'est Sakurai de la machinerie qui est choisi, et Hayashibara pense que c'est suffisant. Au moment du décollage, Hayashibara dit à Sakurai qu'il compte sur lui. Une fois en l'air, il demande à Sakurai si ça va, puis, comme il sait que l'hélicoptère est spécialisé dans la détection sous-marine, son radar ne marche que vers le bas. Et comme il veut détecter rapidement l'escadrille américaine, il va forcer un peu l'appareil et monte presque à la verticale. Une fois suffisamment en hauteur, il constate avec stupéfaction que l'escadrille s'est bien séparée en 2, mais que 42 appareils sont clairement sur le chemin du retour, les 18 restants se dirigeant vers le Yamato. Le pilote se demande donc si les américains ont changé leurs plans. De plus, Kakizaki remarque qu'à 10.000 mètres du cuirassé, ils volent de plus en plus bas. Ce ne sont donc pas des avions de reconnaissance, et le copilote ne comprend pas que le reste de l'escadrille soit sur le retour. Hayashibara ne saisit pas non plus leur objectif. Soudain, sans avoir tiré le moindre coup de feu, l'escadrille change de direction pour aller vers le Mirai. C'est alors qu'un contact radio parvient au croiseur et à l'hélicoptère. C'est un message en anglais, qui s'adresse au navire en le nommant. Hayashibara ne comprend pas comment les américains peuvent connaître le nom de leur navire. Le message dit que leur objectif est le même que celui du croiseur, mais le plus étonnant, c'est que les américains semblent savoir que le Mirai est endommagé et incapable de tirer des missiles. Le message les met d'ailleurs au défi de lancer une roquette, ou alors le navire peut collaborer avec eux. Alors que l'escadrille arrive à portée de vue du croiseur, Hayashibara et les autres savent que les américains ne doivent pas savoir combien le Mirai est endommagé...

    Volume 38

    Hayashibara, Kakizaki et Sakurai décident de tirer des hand arrow pour camoufler le fait que le Mirai est fortement endommagé. Avec 2 munitions, ils réussissent à abattre 3 appareils américains et rompent la formation de l'escadrille. Ensuite, Kirino les appelle pour leur rappeler qu'il n'a pas donné l'autorisation d'ouvrir le feu, et leur ordonne de quitter la zone. Hayashibara sait qu'il n'a pas détecté tous les appareils présents, dit à Kakizaki de refermer la porte, puis reprend de l'altitude. Cependant, 6 appareils se dirigent vers le SH60J par le bas, ce qui veut dire qu'ils ont été repérés, mais il y a aussi 6 appareils au-dessus d'eux. Kirino les autorise alors à tirer, mais le pilote refuse car s'ils le font, leur opération de camouflage sera gâchée. Il préfère donc les semer et interdit à Kakizaki de se servir des hand arrow. Alors que ce dernier s'installe dans son siège, Hayashibara aimerait, lui, retrouver les 3 appareils restants. Pour semer l'escadrille américaine, il compte entrer dans l’épaisse couche de nuages. Kirino répète l'autorisation d'ouvrir le feu mais le pilote du SH60J réitère son refus. Kirino dit alors que le croiseur est en sécurité pour le moment, et il donne l'ordre à l'hélicoptère de revenir à bord. Pour Hayashibara, c'est bien son intention. Ensuite, il demande à Kakizaki quelle est la situation de la marine américaine. Le copilote a retrouvé l'un des appareils manquants, et tous les 2 en concluent que les 2 appareils restants sont dans l'angle mort de leur radar. Tout d'un coup, Kakizaki repère un appareil juste au-dessus d'eux. Le pilote fait alors une brusque ascension verticale, puis demande à Kakizaki et Sakurai si tout va bien. Le copilote ne voit aucun dégât sur les moteurs ou le système électronique. Par contre, il constate que Sakurai est blessé. Malgré tout, celui-ci dit que ce n'est pas grave, et souhaite que les 2 pilotes les ramènent tous à bord du Mirai. Hayashibara demande à Kakizaki de revenir près de lui, avant de promettre à Sakurai de le ramener sur le croiseur. Alors qu'ils s’apprêtent à sortir des nuages, ils surveillent le hellcat qui leur a tiré dessus et qui vole à 800 mètres en dessous d'eux. Mais le pilote s’inquiète surtout pour le dernier appareil qui manque toujours à l'appel. Lors de leur sortie des nuages, ils voient le Mirai, mais le hellcat est là aussi, en embuscade. Cet appareil est abattu par le canon du croiseur, et Hayashibara peut donc préparer l'appontage. Malheureusement, les vigiles du croiseur leur signalent la présence d'un helldiver au-dessus d'eux. Le pilote veut virer à gauche, mais le rotor de direction est touché, ce qui déstabilise l'hélicoptère. Hayashibara passe en rotation automatique et dit à Kakizaki de couper les moteurs. Alors qu'ils partent en vrille, le copilote dit à Sakurai de se préparer à sauter. Une fois celui-ci sorti, Hayashibara compte absolument à ramener le SH60J sur le navire. L'appareil se crashe alors par l'avant avant de se retourner sur sa tête, tuant malheureusement ses 2 pilotes.

    • Statut au volume 40 : Tué en se crashant avec le SH60J sur le pont arrière du Mirai.

    Volume 43

    La guerre s’achève finalement, et malgré l'apparition du Mirai durant celle-ci et les changements dans l'histoire qui se sont produit, un Hayashibara alternatif voit le jour à la même date que celui qui est décédé. De plus, curieusement, celui-ci suit le même parcours professionnel, car il fait partie comme par hasard de l’équipage d'un autre Mirai, copie quasi conforme de celui qui a coulé dans les Mariannes, et dont les membres sont tous des versions alternatives de ceux qui ont voyagé dans le temps, à l'exception de Kadomatsu, le seul à avoir survécu jusqu’à cette époque. Avant d'embarquer, l’équipage défile devant la foule de curieux, puis, une fois à bord, le capitaine Umezu demande à ses hommes de saluer le public. Le croiseur s'en va ensuite pour rejoindre l’armée américaine à Pearl Harbor, et il y arrive sans encombre, ni voyage dans le temps...

    • Statut au volume 43 : Tué en se crashant avec le SH60J sur le pont arrière du Mirai.
    • Statut au volume 43 (alternatif) : Vivant.

    Mitsumasa Yonai (PH)

    Volume 39

    Le groupe mené par Yonai arrive vers 6h30 au quartier général de la marine à Yokosuka. Là, l'amiral Toyoda informe Yonai que d’après un message reçu par la division de défense de Saipan, le bombardement qui était attendu n'a toujours pas eu lieu. Par ailleurs, ils ont bien été informés que la marine américaine avait subi des dégâts lors des attaques aériennes de jour et lors de la bataille navale de nuit, mais pas pour autant de telle sorte de changer les plans de la flotte américaine. Pour Yonai, une force armée est composée d'hommes de tout bord et de tous les horizons. Si elle se compose de 100.000 hommes, il y aura autant de personnalités différentes. Mais pour agir  en tant que groupe, la manoeuvre devient très réduite, et avec des éléments comme les problèmes de ravitaillement, la peur des pertes et l'envie de victoire, les mouvements d'une armée ne sont jamais prévisibles. Et c'est le cas pour les japonais, tout comme pour les américains. Yonai le sait pour avoir déjà dirigé une armée. Pour lui, il est donc impossible que l’armée américaine ait retardé une opération dans laquelle le destin de sa nation est en jeu. Pourtant, Toyoda assure que l’armée américaine a stoppé ses mouvements. Yonai en déduit alors que cela ne vient pas de l’armée, mais de Washington. Toyoda est très étonné que Roosevelt soit impliqué dans cette situation, et Yonai lui rappelle que ces changements n'ont pas été apportés par la marine ou le gouvernement japonais, mais par les agissements d'un seul homme, un ancien capitaine de corvette. Yonai demande alors à Kikuchi ce qu'il devrait faire. Et le capitaine lui répond que s'il le souhaite, il peut l'aider. C'est la dernière apparition de Yonai dans ce tome.

    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Volume 43

    Alors qu'ils sont toujours au quartier général de la marine à Yokosuka, Yonai, Kikuchi, Momoi et Yoshimura apprennent par un message provenant des troupes de défense de Saipan, et arrivé à 18h45, heure locale, que la flotte américaine a commencé à se retirer, ce qui signifie que l’opération d'invasion des Mariannes a échoué. Cependant, il n'est fait aucune mention de la bombe atomique ou du Mirai. Mais pour Yonai, l’armée américaine va devoir stopper son invasion dans l’océan pacifique, et américains et japonais vont se surveiller de très près à cause des Mariannes. La situation va se figer, et l'amiral décide de rentrer à Tokyo. On apprend par la suite qu'en avril 1944, la cour impériale a retiré sa confiance envers le gouvernement Tôjô. Ensuite, un quatrième gouvernement Konoe a été formé, avec Yonai comme ministre de la marine. Ce gouvernement a rompu l'accord tripartite avec l'Allemagne nazie et lui a déclaré la guerre. Le 2 octobre 1944, sur l'île Oahu, à Hawaï, une réunion a eu lieu entre les gouvernements américains et japonais, et un accord de paix fut signé par les ambassadeurs des 2 pays. Le Japon a alors accepté la quasi-totalité de la note Hull. Les mouvements d'opposition des partisans de la guerre, notamment dans l’armée de terre, furent moins importants que prévus, et le Japon put commencer à se reconstruire. On apprend ensuite que Kikuchi fut le bras droit de Yonai après la guerre. Le capitaine s'est fortement impliqué dans la reconstruction et le processus de paix. A chaque fois que Yonai venait rendre visite à Kikuchi, une discussion animée et vive débutait au sujet de nouvelles propositions de réformes pour la démocratie. Grâce à sa connaissance du futur, le capitaine a souvent réussi à convaincre l'amiral et son entourage, jusqu’à sa disparition et celle du lieutenant Momoi en mai 1957, lors d'un vol vers Naha qui a soudainement disparu en mer de Chine. On ne voit plus Yonai par la suite.

    • Statut au volume 43 : Inconnu.

    Chef Asô

    Volume 37

    Après le départ de l'escadrille américaine, la passerelle appelle le CIC pour signaler qu'ils ont 4 blessés, dont un grave, ainsi que des dégâts mineurs qui n'ont aucune incidence sur leur navigation. Kirino leur répond d'entamer les opérations de remise en état, et ajoute qu'il va envoyer d'autres vigiles antiaériens. Ensuite, alors que le lieutenant se dit qu'ils ont résisté à la première vague, ils reçoivent un appel de Kadomatsu. Celui-ci explique qu'ils ont installé le dispositif de guidage des missiles, avant de demander la situation du croiseur. Kirino lui répond, puis le capitaine leur demande de rester en attente de leur prochain appel. Asô se souvient alors qu'avant de partir, le commandant en second l'avait réuni  avec Kirino, et leur avait expliqué que quoi qu'il arrive, ils ne laisserait pas sauter la bombe. Malgré tout, il sait qu'il y a toujours des imprévus, et si son équipe venait à échouer, le Mirai déclencherait une offensive de missiles pour couler le Yamato et l'envoyer par le fond avec la bombe. Il explique donc où il va placer les têtes des missiles harpoon, qui enverront aux missiles tirés un signal de guidage, afin de déclencher une réaction en chaîne et de couler le cuirassé. Le lieutenant sait que c'est une mesure de dernier recours, mais Asô se demande ce qu'il adviendra dans ce cas de l’équipe d'intervention. Kadomatsu lui répond qu'ils ne doivent pas s'occuper de cela. Il continue en disant qu'ils devront tirer dans 3 circonstances. La première, c'est si l'escouade échoue totalement, la seconde, si, après 60 minutes d'attente, l'appel à heure fixe de l'escouade n'a toujours pas eu lieu, et le troisième cas, c'est si le croiseur se trouve dans une situation de danger tel que son naufrage est inéluctable. Il ajoute à Asô de n'avoir aucune hésitation, et il dit avoir confiance pour protéger le Mirai jusqu’à son retour. De retour au temps présent, Asô sait que le navire est dans un mauvais état, mais ils ne peuvent pas laisser le croiseur couler pour autant s'ils veulent accueillir chaleureusement le capitaine. Et si ce n'est pas possible, le Mirai doit être là pour couler le Yamato. Plus tard, alors que le SH60J est de retour sur le croiseur, Hayashibara discute avec Kirino, car le pilote veut prendre un hand arrow avec lui, même si l'hélicoptère est moins rapide que les appareils américains. Kirino le met en garde car le SH60J a le seul radar qui leur reste. Mais pour Hayashibara, si le Mirai coule, Kadomatsu n'aura nulle part où rentrer. Il demande aussi à Asô un homme en renfort, et Asô voudrait savoir à qui il pense. C'est finalement Sakurai de la machinerie qui est choisi, car celui-ci a une bonne raison de revenir sur le croiseur. Asô rappelle d'ailleurs à Sakurai la promesse qu'il lui a faite. Ensuite, l'hélicoptère décolle et après un moment, il signale que 42 appareils américains retournent vers leur flotte, et que les 18 appareils restants prennent tous la direction du Mirai. Asô ne comprend pas la situation, car pour une surveillance, c'est trop, et pour une offensive, c'est trop peu. C'est alors qu'à la surprise générale de l’équipage du croiseur, dont Asô, ils reçoivent un message en anglais, qui nomme le nom de leur navire. L’armée américaine sait apparemment que l'objectif du Mirai est le Yamato, mais aussi qu'ils ne peuvent pas tirer facilement de roquette. Et le message les met d'ailleurs au défi de prouver le contraire en lançant un missile. Les américains veulent leur collaboration, alors que les appareils sont en vue. Asô, Kirino et les autres ne savent pas quoi faire dans cette situation délicate...

    Volume 38

    Les vigiles appellent le CIC pour signaler que le SH60J a commencé à tirer des Hand arrow, que 3 appareils américains ont été abattus, et que ceux-ci ont rompus leur formation. Asô se dit que cette stratégie pourrait leur servir de camouflage pour masquer les problèmes du Mirai avec le système aegis. Mais Kirino rappelle à Hayashibara qu'il ne leur a pas donné l'autorisation de tirer, et il lui demande de se retirer. Mais comme l'hélicoptère est repéré par l'escadrille américaine, Kirino autorise Hayashibara à tirer les hand arrow. Le pilote répond que s'il fait ça, il gâchera sa manoeuvre de camouflage. Il préfère donc les semer. Asô reste muet et concentré. Kirino répète son autorisation, mais Hayashibara réitère son refus. Kirino comprend, et comme le camouflage a apparemment réussi, il conseille au SH60J de revenir sur le Mirai. Mais sur le chemin, Sakurai est blessé. Préparant le retour, Asô espère que l'hélicoptère reviendra, car ils seront là pour l'accueillir, quoi qu'il arrive. Alors que le SH60J sort des nuages, les vigiles repèrent un hellcat qui menace l'hélicoptère. Kirino fait tirer le canon, qui abat l'appareil, et Asô pousse un soupir de soulagement, mais les vigiles aperçoivent alors un helldiver en piqué vers le SH60J. Le canon détruit cet appareil, mais pas avant que celui-ci ait détruit le rotor de direction de l'hélicoptère. Celui-ci part en vrille, et Kirino demande à ses occupants d'en sortir rapidement. Mais Asô remarque que ni Hayashibara, ni Kakizaki n'en sorte, voulant apparemment absolument ramener le SH60J sur le croiseur. Asô se demande si c'est leur entêtement qui les a ramené jusque là. L'hélicoptère se crashe sur le pont arrière du Mirai, et tous, dont Asô, s’inquiètent pour les 2 pilotes. L'héliport appelle le CIC et signale qu'ils ont repéré Sakurai dans l'eau. Ils annoncent aussi qu'ils ont de mauvaises nouvelles en ce qui concerne les pilotes. Asô a le visage sévère à cette annonce. Plus tard, alors que la carcasse du SH60J est ramenée à l’intérieur, Asô demande au mécanicien s'ils pourront le refaire voler. Le mécanicien lui répond que vu l’état du rotor, il ne faut même pas y penser. Cependant, malgré la panique, les pilotes ont coupé les moteurs et vidé le carburant pour éviter que l'appareil ne prenne feu, ce qui aurait été embêtant pour le Mirai. Les pilotes ont ainsi permis de récupérer le radar. Asô dit qu'un tigre qui meurt laisse sa peau, et qu'un homme laisse son nom. Pour le mécanicien, ces appareils sont l’héritage des pilotes. Kawashibara intervient alors car cela fait maintenant un taux de décès très élevé pour leur composante aérienne, ceux-ci étant déprimés. D'ailleurs, les pilotes et mécaniciens n'ont plus rien à faire. Kawashibara dit alors à Asô que ce qu'il redoute le plus maintenant, c'est de revoir la tempête qui les ramènerait à leur époque, alors que jusque là, il espérait le contraire. Désormais, il leur reste de nombreuses choses à faire ici. Asô sait que Kawashibara ne désirait que retrouver sa famille, et malgré leurs pertes et le chemin parcouru, le Mirai, en tant que navire, ne s'est jamais aussi bien porté car son équipage est soudé. Quelques temps par après, le radar de l'hélicoptère indique que le cuirassé s'est remis en mouvement. Asô regarde sa montre et voit que cela fait 30 minutes depuis le dernier appel de Kadomatsu, et il pense à ce que lui a dit le capitaine avant de partir. C'est la dernière apparition d'Asô dans ce tome.

    Volume 39

    Après la remise en mouvement du Yamato, les sonars du Mirai indiquent que la flotte américaine, dans son ensemble, se dirige vers le cuirassé et le croiseur. C'est à ce moment qu'ils reçoivent un nouvel appel de Kadomatsu. Celui-ci leur explique qu'ils ont la bombe atomique sous leurs yeux et qu'ils vont commencer à la désamorcer. Mais il annonce aussi les décès du chef Ôme, du lieutenant Yonekura et du chef Katsuragi. A cette nouvelle, Asô reste calme, alors que le reste de l’équipage est horrifié. Ensuite, Kirino prévient le capitaine que la flotte américaine arrive. Le second du Mirai explique ensuite que le désamorçage sera complexe, et qu'il faut s'attendre au pire. Il faut donc que le croiseur se tienne à au moins 50 km du Yamato. Asô est surpris par cette demande car cela signifie que si Kadomatsu n'arrive pas à désamorcer la bombe avant l’arrivée des américains, il la fera sauter. Asô se demande donc s'il n'y a pas d'autre solution. Il quitte le CIC, va voir dans son casier et en sort une batte de base-ball, avant d'aller à l’extérieur du navire. Tout en faisant cela, il se dit que si Kusaka a conçu ce plan, le désamorçage ne sera certainement pas simple. Ils sont de plus à l’apogée d'une bataille et dans chaque camp, tout le monde est prépare au pire. Il se demande si Kusaka avait prévu dès le départ de se sacrifier avec ses hommes. Tout en s’exerçant avec sa batte pour se changer les idées, Asô se dit que la situation change si vite qu'elle donne le tournis. Ensuite, Asô donne sa batte à l'homme qui est venu le voir, et lui demande de la ranger pour lui. Asô retourne dans le CIC et appelle Kadomatsu pour lui suggérer de reconsidérer le plan de départ. Kusaka va sans doute quitter le cuirassé et se servir d'un détonateur à minuterie pour faire exploser la bombe au beau milieu de la flotte américaine, sur laquelle sera envoyé le Yamato. Cette hypothèse est plausible vu la situation, et donc, quand il partira, que le cuirassé sera désert et avant que la flotte américaine n'arrive, ils devraient utiliser les missiles pour couler le Yamato qui, étant vide, ne fera aucune victime. Le capitaine répond que dans cette opération, ils n'auront pas de seconde chance, et une hypothèse reste une hypothèse. Donc, s'ils se trompent, ils auront échoué. Il rejette donc l’idée d'Asô. Par la suite, les membres du Mirai apprennent que l’armée américaine elle-même a prévenu le Yamato de son arrivée imminente. Kirino prévient le commandant en second, et lui précise que dans une heure ils seront à portée de tir des canons américains. Asô, lui, garde toujours le visage fermé. On ne le voit plus par la suite dans ce tome.

    Volume 40

    Peu après le dernier appel, Kadomatsu contacte à nouveau le Mirai pour les prévenir que le mécanisme d'explosion a été déclenché et qu'ils sont dans l’incapacité de l’arrêter. La bombe devrait exploser dans 97 minutes et 30 secondes, mais malgré tout, leur plan reste inchangé. Tout le monde à bord du croiseur est effrayé par le fait que la bombe va exploser, mais Asô pense surtout au fait que le plan reste le même. Un peu plus tard, après avoir reçu un message de Sugimoto de l’équipe d'intervention, l’équipage du Mirai apprend que tout le monde a quitté le Yamato, à l'exception de Kadomatsu et de Kusaka qui sont restés volontairement. Kirino se dit qu'ils peuvent donc s'approcher pour porter secours à leurs compagnons, mais Kawashibara se demande ce qu'ils feront avec les mutins du cuirassé. Pour Asô, ce sont des volontaires qui ont accepté le plan de Kusaka, et qui ont donc une motivation très forte. Qu'ils regagnent leur unité ou pas, ils méritent donc le respect. Kirino dirige donc le Mirai vers le Yamato. Asô, lui, constate que la disposition de la flotte américaine ne laisse aucun doute, et qu'ils cherchent un anéantissement total. Par la suite, l’équipage du croiseur reçoit un nouvel appel de leur capitaine, mais ils ont la surprise d'entendre que c'est Kusaka qui leur parle. Celui-ci déclare que Kadomatsu est blessé à la jambe droite et qu'il est dans l’incapacité de se déplacer. Kirino ne parvient cependant pas à lui faire confiance. Kusaka dit que le second du Mirai a peut-être déjà quitté le Yamato, ou bien qu'il est peut-être mort, et dans ce cas, le croiseur pourra tirer ses missiles. Asô écoute en silence, mais avec apparemment une certaine anxiété. C'est alors que, pour prouver qu'il dit vrai, Kusaka fait hurler de douleur Kadomatsu à travers la radio. Il annonce ensuite que la vie du capitaine est entre les mains de son équipage. Asô n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    • Statut au volume 40 : Vivant.

    Volume 41

    Alors que l’équipage du Mirai hésite, ils entendent la voix de Kadomatsu à travers la radio. Celui-ci admet que si l'histoire a changé, c'est parce qu'il a sauvé Kusaka. Il raconte qu'en étant au collège, il a arrêté un cambrioleur et a beaucoup aimé être adulé. Et derrière son discours de responsabilités, il voulait surtout être un héro. C'est pour cela qu'en ce moment, il ne pense qu'à rejoindre sa femme et son enfant. Et si son souhait peut être exaucé d'une maniéré ou d'une autre, il se fiche bien que la bombe atomique explose. En fait, il n'en a rien à faire de cette guerre. Les membres du croiseur sont choqués par ces propos, mais Asô reste silencieux. Le commandant en second demande donc à Kusaka d'en finir avec ses souffrances. Certains membres du Mirai se demandent alors s'ils ne devraient pas lancer dès maintenant les missiles, Asô n'intervenant toujours pas. Mais Kusaka a compris que Kadomatsu joue la comédie pour retirer les dernières hésitations de l’équipage du croiseur. A ce moment, les membres du Mirai reprennent confiance en leur capitaine, et entendent que Kusaka a l'intention de dégager la jambe blessée de Kadomatsu. Kusaka va donc essayer de sauver le second du croiseur. C'est à ce moment qu'Asô intervient et dit que même si c'est le cas, cela ne servirait à rien. Ils ne peuvent plus se débarrasser de la bombe, et si le capitaine a voulu que Kusaka le tue, c'est pour que son équipage se sente moins coupable quand ils devront tirer les missiles. Il a renoncé à sa vie et son honneur pour que les siens jouent leur rôle. Asô ajoute qu'ils doivent être à la hauteur de cette attente. Ensuite, ils ne parviennent à entrer en contact avec le commandant en second, supposant sa radio hors service, et le hangar avertit que 4 navires américains se sont détachés de la flotte principale pour prendre la direction du cuirassé. Kirino se demande ce que cela signifie, et Asô lui répond que si les américains ont compris que le Yamato est déserté, il se pourrait qu'ils veuillent monter à l'abordage. Des marins américains risquent donc d'être impliqués, et Kirino ordonne que l'équipage se prépare à une bataille navale. Asô sait que leur seule option est l'attaque avec des missiles. Cependant, avant d'être à portée de tir, le Mirai passe sous un cumulo-nimbus. De plus, depuis la carcasse du SH60J dans le hangar, Ashikawa prévient que les américains approche du Yamato par bâbord, ce qui fait qu'ils ne seront bientôt plus visible par leur radar. Asô se prépare à appuyer sur le bouton qui va lancer les missiles. Il se demande que vont penser Kadomatsu et Kusaka quand le cuirassé sera touché par le missile. Tout dépend de lui, et une fois qu'ils passent le grain, Asô n'hésite pas et lance les tomahawk. Kirino dit que si tout se passe bien, ils frapperont le Yamato là où l'équipe d'intervention a mis le dispositif de guidage. Mais Asô se demande si les missiles peuvent connaître une avarie. Kirino lui demande si c'est une crainte ou un souhait, mais Asô ne répond pas. Les missiles touchent leur cible, et il ne reste que quelques instants avant que le cuirassé ne coule, mais pour éviter que les américains ne montent à bord, Kirino prépare une offensive. Asô, lui, a repris son calme, et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    Volume 42

    Le Mirai commence à tirer sur les américains pour les intimider et les empêcher de monter à bord du Yamato, mais le radar du SH60J indique que le reste de la flotte américaine se dirige vers le croiseur. Asô reste concentré, et Kirino, lui ne veut pas arrêter les tirs. La passerelle signale que la flotte américaine a ouvert le feu, et Kirino sait qu'ils vont devoir subir l'offensive durant un moment. Alors que le Mirai évite les obus qui tombent en quantité, le radar de l'hélicoptère indique que le cuirassé s'est brisé en 2, sa quille s'étant fendue, et qu'il commence à couler. Kirino ordonne de cesser le feu car les américains ne pourront plus avoir la bombe atomique. Kawashibara évoque le fait que le naufrage du Yamato est exactement comme dans leur histoire, mais Asô le corrige car cette fois-ci, le cuirassé est presque désert et ne cause pas la mort de plus de 2.700 personnes. Dans la pire des hypothèses, ce naufrage ne causera que 2 décès. Après la disparition du Yamato, Kirino continue à ordonner les manoeuvres pour éviter les obus. Asô sait que la probabilité qu'un obus tombe 2 fois au même endroit est quasi nulle, et qu'en manoeuvrant en suivant les points de chute, Kirino fait le bon choix. Mais quand un obus tombe à proximité du croiseur, Asô manque de tomber à terre. Il dit à Kirino que leur objectif de départ a été atteint et qu'ils n'ont plus qu'une seule chose à faire. Ils doivent donc envisager toutes les options qui s'offrent à eux. Il ajoute que Kadomatsu prendrait la même décision. Kirino envoie donc un message à la flotte américaine, indiquant que le Mirai est prêt à se rendre, et son équipage à se constituer prisonnier, à condition de garantir la vie sauve et la sécurité aux membres du croiseur. Puis, alors que les tirs se montrent de plus en plus précis, Kirino se demande ce qu'attendent les américains pour cesser le feu. Mais pour Asô, ce choix n'est peut-être pas aussi simple. Les tirs continuent durant un moment mais soudain, ils s'arrêtent. Asô dit alors qu'ils doivent se préparer à hisser le drapeau blanc. Alors que tout le monde souffle, Asô appelle la passerelle et demande aux vigiles de rester sur leurs gardes car les tirs ont cessé mais tous les obus ne sont pas tombés. C'est à ce moment qu'un dernier obus perce la coque du Mirai. Tout le monde dans le CIC, dont Asô, se tourne vers la poupe d'où est venu l'impact. Asô se tourne vers Kirino, qui appelle à l'évacuation d'urgence du navire. Cependant, l'explosion de l'obus, sous le navire, le brise en 2, et le croiseur coule en quelques instants, emportant tous ses passagers, dont Asô.

    Volume 43

    Après la guerre, et malgré les changements historiques apportés par l'apparition du Mirai avant la bataille de Midway, un Asô alternatif nait et suit un parcours quasiment à l'identique de son original. Au début des années 2000, il fait partie de l’équipage d'un Mirai, qui est lui aussi la copie quasi conforme de celui qui a coulé dans les Mariannes. D'ailleurs, tous les membres du croiseur qui ont voyagé dans le temps, font aussi partie de l’équipage, à l'exception du capitaine Kadomatsu, le seul à avoir survécu jusque là. Avant le départ du navire pour Pearl Harbor, où le croiseur doit faire des manoeuvres avec l’armée américaine, son équipage, dont le Asô alternatif, défile devant la foule. Une fois à bord de ce nouveau Mirai, le capitaine Umezu ordonne à ses hommes de saluer le public. Le navire s'en va ensuite et finit par parvenir à Hawaï sans le moindre incident, ni voyage temporel...

    • Statut au volume 43 : Décédé dans le naufrage du Mirai.
    • Statut au volume 43 (alternatif) : Vivant.

    Premier maître Nashida

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 40 : Tué lors de l'impact de l'appareil du capitaine Samuel D. Hutton contre le Mirai.

    Volume 43

    Malgré les changements apportés dans l'histoire par l'apparition du Mirai lors de la guerre du Pacifique, un Nashida alternatif voit apparemment le jour à la même date que l'original. Et celui-ci suit aussi le même parcours professionnel que celui qui est mort durant la seconde guerre mondiale. En effet, tout comme ses collègues, il fait partie de l’équipage d'un autre Mirai, qui quitte le port de Yokosuka à la même période que celui qui a coulé dans les Mariannes. Seul Kadomatsu ne fait pas partie de cet équipage, car il est toujours vivant. Après avoir défilé devant la foule, les membres de ce nouveau croiseur montent à bord, et le capitaine Umezu leur demande de saluer le public avant le départ. Ce Mirai parvient cette fois-ci à Pearl Harbor sans le moindre problème, ni aucune étrange tempête ou voyage dans le temps...

    • Statut au volume 43 : Tué lors de l'impact de l'appareil du capitaine Samuel D. Hutton contre le Mirai.
    • Statut au volume 43 (alternatif) : Vivant.

    Tôma

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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