• Voilà la troisième suite de la septième page de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Monsieur Ryû

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 34 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 38 : Supposé vivant.

    Yabuki

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 34 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 38 : Supposé vivant.

    Colonel Uryû

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 34 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 38 : Supposé vivant.

    Général Yoshijirô Umezu (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 34 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 38 : Supposé vivant.

    Keiko

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 34 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 38 : Supposé vivante.

    Kazuhiro

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 34 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 38 : Supposé vivant.

    Vice-amiral Takijirô Oonishi (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 34 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 38 : Supposé vivant.

    Amiral Soemu Toyoda (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 34 : Supposé vivant.

    Volume 36

    Grâce à la stratégie de Kusaka qui consiste à attaquer les britanniques dans l’océan indien, les Etats-Unis précipitent leur attaque dans les Mariannes. Mais avant cela, Kusaka profite du retour de Kadomatsu à bord du Mirai et de la blessure importante de Kikuchi pour prendre le contrôle du croiseur, grâce à des otages. Ensuite, l’équipage du Mirai parvient néanmoins à s'enfuir et à récupérer son navire. Seuls Kikuchi et Momoi, qui n’étaient pas avec les autres, ne reviennent pas à bord et partent de leur côté pour rejoindre Yonai et préparer avec lui l’après-guerre. Enfin, au début du mois de décembre 1943, la bataille dans les Mariannes commence. Après avoir patienté une nuit entière, Toyoda reçoit enfin des informations selon lesquelles, profitant de la confusion d'une bataille navale nocturne, le Yamato a été le théâtre d'une mutinerie et en a profité pour s’éclipser et se diriger seul vers le nord. Par la suite, Kusaka, qui a quitté le Musashi pour retrouver le Yamato, annonce de lui-même à la flotte japonaise, mais aussi à la flotte américaine, que le cuirassé est à l’arrêt, sous son contrôle, et qu'il va évacuer toutes les personnes n'ayant pas participé à la mutinerie dès le lever du soleil. Alors que les premiers rayons font leur apparition à Tokyo, Toyoda téléphone à Yonai pour l'informer de la situation. Celui-ci répond ensuite qu'il attend de ses nouvelles avant de raccrocher. C'est tout ce que l'on apprendra sur Toyoda dans ce tome.

    • Statut au volume 38 : Supposé vivant.

    Vice-amiral d'escadre Seiichi Itô (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 34 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 38 : Supposé vivant.

    Vice-amiral d'escadre Shigeyochi Inoue (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 34 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 38 : Supposé vivant.

    A suivre...

    Cronos


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  • Voilà la quatrième suite de la septième page de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Monsieur Ryû

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 42 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Yabuki

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 42 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Colonel Uryû

    Volume 40

    Uryû retrouve Taki et ensemble, ils prennent une voiture pour se rendre sur le route du Tôkaidô. Tout en mangeant des marrons, le colonel fait remarquer qu'il ne pensait pas qu'ils iraient au-delà de la rivière Sagami. Le capitaine se justifie en disant que sa résidence de Kôjimachi grouille de policiers militaires et qu'il est donc impossible d'y discuter tranquillement. Sa villa d'Oiso est plus appropriée. Mais il demande la situation de l’armée de terre à Uryû. Celui-ci répond que les territoires continentaux sont sous le contrôle d'Ishiwara. Quant aux unités dans lesquelles ils s'attendent à des mouvements de révoltes, elles sont sous surveillance. Taki répète ensuite qu'ils doivent gérer la marine, l’armée de terre, l’état-major, le ministère des affaires étrangères, les pays de l'axe et ceux de l'alliance, et la moindre erreur pourrait les contraindre à tout retarder, voire même à tout annuler. Ils doivent donc avancer prudemment, en avançant leurs pions un par un, le sort de la nation étant en jeu. Il est en train de mettre les pions de dominos en place, et Kusaka va les faire culbuter. Le colonel demande à ce moment au capitaine pourquoi il soutient Kusaka, si c'est à cause de tous les actes audacieux qu'il a accompli. Mais pour Taki, c'est le contraire. A bord du Mirai, ce croiseur venu du futur, Kusaka a eu connaissance de l'avenir. Et quand il a vu que ce n’était pas ce qu'il imaginait, il n'a pas pu rester spectateur, ce qui fut aussi leur cas. Donc, sur leurs tombes, il ne sera pas écrit "à ces hommes courageux", mais plutôt "à ces couards". Uryû lui rétorque alors qu'il se moque complètement de sa tombe. Le capitaine regarde sa montre et comprend que dans les Mariannes, il est 8h45. Il suggère au colonel de ne pas trop en dire à l'homme qu'ils vont rencontrer et qui a l’étoffe pour devenir premier ministre. On ne voit plus Uryû ensuite dans ce tome.

    Volume 42

    Uryû et Taki sortent de leur entretien avec un personnage qui n'est pas montré ni nommé, mais qui est certainement Shigeru Yoshida. Le colonel trouve fascinant cet homme qui fut autrefois ambassadeur du Japon en Angleterre. Pour le capitaine, quelque soit l'issue du conflit, il est certain que Yoshida jouera un rôle crucial dans l’après-guerre. Toutes les grandes personnalités de la finance viendront le voir. Tout d'un coup, Taki regarde la mer, et Uryû lui demande s'il a vu quelque chose, ou si quelque chose ne va pas. Le capitaine ne regarde pas l'île d'Ôshima, mais plus au sud. Après un instant, il dit se tromper et souhaite rentrer au ministère de la marine en se dépêchant. Les 2 hommes rentrent dans la voiture, qui démarre et s'en va. Uryû n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 42 : Supposé vivant.

    Volume 43

    Dans ce tome, on apprend qu’après la première explosion nucléaire de l'histoire, et le retrait de la cinquième flotte américaine dans les Mariannes, l'empereur japonais a retiré sa confiance envers le gouvernement de Tôjô en avril 1944, et un quatrième gouvernement Konoe a été formé, avec Yonai en tant que ministre de la marine. Pendant ce temps, Taki s'est occupé de neutraliser les partisans de la guerre dans la marine, tandis qu'Uryû a pris le commandement de l’armée de terre. Là, les personnes favorables à la poursuite de la guerre étaient plus nombreux, mais ils ont été abattus par les hommes du colonel, celui-ci ayant prétexté selon les rumeurs que le sort de la patrie était en jeu. Il aurait en plus utilisé des méthodes inavouables officiellement. Et dès la fin de la guerre, Uryû a quitté l’armée et s'est retiré de la vie publique. C'est la dernière apparition d'Uryû.

    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Général Yoshijirô Umezu (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 42 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Keiko

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 42 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 43 (alternatif) : Inconnu.

    Kazuhiro

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 42 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 (alternatif) : n'est jamais né.

    Vice-amiral Takijirô Oonishi (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 42 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Amiral Soemu Toyoda (PH)

    Volume 39

    Il est maintenant 6h30 à Yokosuka, et Mitsumasa Yonai s'est déplacé en personne jusqu'au quartier général de la marine, accompagné du capitaine Kikuchi et du lieutenant Momoi du Mirai, mais aussi du lieutenant Kisaragi et de Jirô Yoshimura, ancien membre des chemins de fer sud-mandchouriens. Yonai vient s'informer directement auprès de Toyoda, qui lui annonce que selon un message provenant de la division de défense de Saipan, le bombardement des américains attendu sur l'île en ce jour n'a toujours pas eu lieu. Yonai est étonné, et Toyoda continue en disant que les américains ont subi des dégâts suites aux attaques aériennes de jour et à la bataille navale nocturne, mais pas au point de modifier leurs plans. Yonai explique alors qu'une force armée est composée d'hommes de tous horizons et que cela fait autant de personnalités différentes que de personnes. Du coup, pour mettre au point un plan en groupe, la manoeuvre s'en retrouve réduite, avec les problèmes de ravitaillement, la nécessité de victoire et les pertes humaines, qui sont autant d’éléments à prendre en compte. Du coup, les mouvements d'une armée sont imprévisibles, que ce soit les japonais ou les américains. Et Yonai sait de quoi il parle, pour avoir déjà dirigé une armée. Pour lui, il est donc impossible que l’armée américaine ait renoncé à une opération dans laquelle l'avenir de sa nation est en jeu. Toyoda confirme pourtant que les américains ont stoppé leur attaque. Yonai en conclut alors que cela ne vient pas de l’armée mais de Washington, c'est-à-dire de la maison blanche. Toyoda est stupéfait et a du mal à croire que le président Roosevelt soit impliqué dans cette situation. Yonai s'explique en disant que ces changements n'ont pas été dictés par la marine impériale ou par le gouvernement japonais mais par un seul homme, un ancien capitaine de corvette, Kusaka. Yonai demande ensuite à Kikuchi ce qu'il devrait faire d’après lui. Le capitaine répond que si Yonai le souhaite, il peut l'aider. C'est la dernière apparition de Toyoda dans ce tome.

    • Statut au volume 42 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Vice-amiral d'escadre Seiichi Itô (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 42 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Vice-amiral d'escadre Shigeyochi Inoue (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 42 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    A suivre...

    Cronos


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  • Voilà la septième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Premier maître Sakurai

    Volume 8

    Sakurai est un technicien de la troisième équipe du Mirai, un croiseur de la force d’autodéfense japonaise dans les années 2000, muni du système aegis, et qui, lors d'un voyage vers l’Amérique, se retrouve soudainement plongé en juin 1942, à la veille de la bataille de Midway. Après avoir observé cet affrontement de loin, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, le second du navire, sauve un officier de la marine impériale de la noyade, le capitaine Takumi Kusaka, qui découvre l'avenir du Japon à l'issue de cette guerre. Par la suite, le croiseur est finalement découvert par la marine impériale, et ses passagers décident de porter secours à un maximum de personnes, tout en évitant d’être rattachés à la marine impériale. Puis, après avoir montré la puissance du Mirai à Guadalcanal, le commandant du navire, le capitaine Saburô Umezu, accepte l'invitation de l'amiral Isoroku Yamamoto de retourner à Yokosuka. Cependant, sur le chemin, le croiseur est attaqué par une escadrille américaine, provoquant la mort de plusieurs membres du navire, qui subit aussi quelques dégâts. Le Mirai est même obligé de couler un porte-avion américain pour éviter d'autres attaques. Une fois à Yokosuka, pendant que le croiseur est réparé, Kadomatsu part à la recherche de Kusaka, qui semble vouloir modifier le cours de l'histoire et éviter la défaite au Japon, tandis qu'Umezu part en compagnie du chef canonnier, le capitaine Masayuki Kikuchi, et du chef navigateur, le capitaine Kôhei Oguri, pour une réunion avec plusieurs têtes pensantes de la marine impériale, afin de déterminer ce que va faire le Mirai par la suite. Sakurai, lui, a eu une permission à terre en compagnie des maîtres Enokida et Saito. Mais avant de s'en aller, il a un entretien avec Katagiri, un journaliste et photographe qui avait embarqué à bord du Mirai pour un reportage. Tout en jouant à son jeu vidéo de poche, Sakurai déclare qu'il connaît toutes les positions des ennemis de ses jeux, toutes les phases et toutes les caches secrètes de tous ses jeux. Il pose sa console et révèle qu'il pensait que quelque chose allait se produire quand ils sont arrivés à Yokosuka. Il estime la situation sans issue et qu'ils n'ont nulle part où aller, les larmes aux yeux, ce qui semble montre qu'il est à bout. Mais Sakurai et ses collègues reviennent néanmoins de leur permission, malgré un certain retard. Il retrouve Katagiri près de sa couche, qui lui dit qu'il s’était inquiété pour lui et qu'il le pensait perdu. Sakurai lui répond qu'il y avait une fille très chouette chez le marchand de tabac. Avec l'argent qu'il avait, il a donc acheté tout ce qu'il pouvait en cigarettes, ajoutant qu'il verra surement le visage de cette fille en les fumant. Ensuite, Umezu, qui est déjà de retour, annonce à l’équipage qu'ils vont faire des exercices dans la baie de Sagami, où va les rejoindre Kadomatsu. Il termine en disant qu'ils vont poursuivre leur route en tachant de ne pas se tromper de direction sur ce grand échiquier. Sakurai, tout comme les autre membres du Mirai, semblent ravis et plus motivés que jamais pour la poursuite de leur aventure. C'est la dernière apparition de Sakurai dans ce tome.

    Volume 9

    Lors d'un temps de pause, Sakurai, tout comme d'autres membres du Mirai, observe le chef Ôme et Sugimoto en train de jouer au Mah-jong. Sugimoto fait un mauvais choix et perd la partie. Tous sont un peu déprimés car ils n'ont pas de destination, ne pouvant aller à Yokosuka sans créer la panique, ni de but pour le moment. Le chef Kawashibara s'adresse alors à Yanagi, spécialiste de l'histoire de la guerre du Pacifique, pour que celui-ci lui confirme qu'il y a bien une accalmie dans le Pacifique durant cette période. Yanagi répond que dans le sud, la situation est effectivement plus calme, mais que dans le nord, il va y avoir beaucoup de morts. En effet, sur les îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes, il y a environ 4.000 hommes qui risquent bien d’être tués par les américains qui vont certainement chercher à récupérer ces îles. Tous se demandent donc s'ils ne devraient pas aller là-bas pour aider à l’évacuation de ces îles. Kikuchi intervient alors en rappelant que l'endroit est malgré tout dangereux, avec les sous-marins présents dans la zone, et l’aérodrome de Dutch Harbor qui n'est pas loin. Pourtant, les marins ont confiance en leur navire et ils pensent qu'ils sont les seuls à pouvoir agir. Le chef canonnier leur révèle alors qu'il pensait justement lui aussi à aller dans les Aléoutiennes. Il va donc informer le capitaine Umezu pour voir si cette opération est faisable. Durant toute la conversation, Sakurai reste muet, mais son humeur suit celle de ses collègues. On ne voit plus Sakurai par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 8, dans le chapitre intitulé "Sillage 82 : Le dernier débarquement".
    • Statut au volume 11 : Vivant.
    • Statut au volume 15 : Vivant.

    Kôichi Kito (PH)

    Volume 8

    Lors de la seconde guerre mondiale, Kôichi Kito est le ministre de l'intérieur japonais et le gardien du sceau privé, le plus proche conseillé de l'empereur. Un jour, vers la fin de l'année 1942, il apprend l'existence d'un croiseur japonais venu du futur par un phénomène inexpliqué. La marine impériale, qui a découvert son existence et le cache pour l'instant à l'armée de terre, a tenté, avec l'amiral Isoroku Yamamoto en tête, de convaincre ce navire de se rattacher à eux et combattre avec eux les Etats-Unis. Cependant, les membres de ce croiseur, le Mirai, s'y refusent car ceux qui peut les commander n'est pas le grand empire du Japon mais l'état du Japon, un état qui a connu la défaite et la reddition sans condition en 1945. Mais afin de les convaincre, Yamamoto leur suggère de rencontre Kito dans la baie de Sagami. Le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, accepte, et le ministre se rend sur place en avion quadrimoteur. Avant de monter à bord du croiseur, Kito demande à pouvoir être accompagné de 5 soldats, et que l'un des membres du Mirai vienne à bord de l'hydravion durant sa visite, pour garantir sa sécurité. C'est le chef navigateur du croiseur, le capitaine Kôhei Oguri, qui accepte d'être otage, et une fois à bord du Mirai, Kito est mené dans la salle des archives où le chef canonnier, le capitaine Masayuki Kikuchi, et le commandant en second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, lui montrent ce qu'il va se passer dans la guerre durant les prochaines années. Kito découvre ainsi les bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. Kadomatsu lui dit alors que le Japon ne peut pas gagner la guerre, et que lui qui a facilité l'accès au pouvoir de Hideki Tôjô aurait dû éviter l'entrée en guerre du Japon. Mais pour le commandant en second du Mirai, il n'est jamais trop tard pour limiter les victimes. Il devrait donc transmettre ces informations à l'empereur pour mettre un terme à ce conflit, même dans une forme proche de la reddition. Mais Kito souhaite d'abord voir les archives de l'après-guerre. Ensuite, il demande si il y a des gens qui aiment encore l'empereur à leur époque, dans les années 2000. Kikuchi lui répond que c'est un homme respecté et un symbole du pays. Kadomatsu lui demande donc de faire arrêter la guerre, mais le ministre explique que c'est le haut commandement des armées qui fait la guerre, et que l'empereur est seul pour le contenir. De plus, ceux qui ont soutenu l'armée, aveugle sur les circonstances internationales, c'est le peuple. et si l'entrée en guerre n'avait pas été approuvée par l'armée et l'opinion publique, la vie de l'empereur aurait été en danger. Il avait conscience du danger de céder à l'armée, mais c'était la seule solution pour préserver l'empereur, même si cela signifiait que le pays soit dévasté. Le chef canonnier comprend alors que la vie de l'empereur passe avant celle du peuple. Kito ajoute que même si les dirigeants s'accordent pour mettre fin au conflit, il y aurait une révolte contre l'empereur. Et la première mission du ministre des affaires nationales est de protéger l'empereur. Avant de partir, Kito dit à Kadomatsu qu'il ne peut pas faire semblant de n'avoir rien vu. Mais même s'il doit risquer sa vie ou être traiter de félon, cela lui est égal car il veut éloigner le plus possible l'empereur du souvenir de cette guerre atroce. Cependant, cela l'a rassuré d'entendre que dans le futur, l'empereur est considéré comme un symbole, car c'est le même cas à son époque. Kito quitte ensuite le Mirai et retourne à bord de l'hydravion qui décolle et s'en va...

    Volume 10

    L’équipage du Mirai décide d'aller aider à l’évacuation des troupes qui se trouvent sur les îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes, car ils pensent que ceux-ci vont bientôt être attaqués durement par l’armée américaine. A l'approche de Kiska, le croiseur rencontre effectivement une flotte américaine, et une bataille s'engage. Ils réussissent à repousser cette flotte, malgré la blessure à la tête du capitaine Saburô Umezu, le commandant du Mirai. Au palais impérial, le premier ministre Tôjô, toujours pas au courant de l'existence du croiseur, vient faire son rapport à l'empereur sur les retraits réussis de Guadalcanal, d'Attu et de Kiska. Kito l'attend dans la salle d’à côté, et Tôjô vient lui dire que l'empereur est ravi. Le premier ministre dit que la marine, qui ne rêvait que d'extension vers le sud, ne parle maintenant plus que de retrait. Elle voudrait reculer jusqu’à Saipan et y renforcer ses défenses. Même Masanobu Tsuji, pourtant partisan des stratégies offensives, parle aussi de retrait. Et comme par hasard, il y a des incidents en Mandchourie, ce que Tôjô trouve étrange. Kito fait l'innocent, mais le premier ministre évoque le fait que ces événements imprévus pourraient avoir en réalité un lien caché. Il demande l'avis du marquis, qui lui répond qu'en temps de guerre, il y a des choses que personne ne peut prévoir. Tôjô est d'accord, mais il ne peut pas imaginer que Kito sache des choses qu'ignorerait l'empereur. Kito reste stoïque, et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 8, dans le chapitre intitulé "Sillage 84 : Au large d'Ooshima".
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Volume 12

    Le plan de retrait de la flotte combinée, commandée par l'amiral Yamamoto, continue, et la flotte combinée change de base en passant de Truk à Palau. A l'approche du début de l'année 1943, l'amiral Osami Nagano, le chef d'état-major de la marine, arrive au palais impérial et dis à Kito qu'il souhaite parler à sa majesté l'empereur de l'idée d'abandon et de retrait. Il déclare qu'en tant que chef de la marine, il considère le plan de réduction du front comme une atteinte à l'autorité du commandement suprême. Et en tant que responsable des opérations et des soldats engagés, il ne peut accepter cela. Kito répond calmement que l'empereur est au courant de la situation, puis ajoute que l'empereur ne s'est pas exprimé à ce propos, et qu'un simple sujet voudrait qu'il revienne sur sa décision. Nagano se rend compte de son erreur, puis salue Kito et dit qu'il s'agit bien de cela. Kito explique que l'empereur est enrhumé et qu'il serait regrettable qu'il contamine des personnalités importantes. Il a donc jugé préférable de ne voir personne pour l'instant. Kito s'en va, et peu après, il s’apprête à manger. Il pense ne rien pouvoir avaler, mais s'il ne touche pas son repas, il sait que l'intendance trouvera cela bizarre. Pour lui, qu'ils gagnent ou perdent la guerre, il sera de toute façon un criminel de lèse-majesté pour avoir disposé de l'empereur à son gré. On ne voit plus Kito par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.

    Tomoko

    Volume 8

    Cette jeune femme japonaise vit avec sa grand-mère à Edajima, où la famille se trouve depuis longtemps. Le défunt mari de cette grand-mère faisait partie de la marine impériale durant la seconde guerre mondiale, et c'est donc tout naturellement que les 2 dames louent une chambre pour des étudiants de la marine d'autodéfense japonaise. Un jour, elles accueillent Kôhei Oguri, qui se lie d'amitié, et peut-être même plus, avec Tomoko. Kôhei révèle qu'il a 2 amis, Masayuki Kikuchi et Yôsuke Kadomatsu, qu'ils considère comme ses "pires amis" qu'il estime ne pas mériter. Il admet aussi avoir fait partie d'une bande de voyou avant de s'engager dans la marine, et Tomoko le dit à sa grand-mère. Un dimanche de 1991, Mme Koharu demande à Kôhei, en congé, de l'accompagner a Hiroshima, le jeune homme devant mettre tout de même son uniforme. Mais sur place, plusieurs jeunes prennent Kôhei en grippe à cause de son uniforme, et l'accusent d'utiliser l'argent de leur impôts et de jouer aux caïds. Pourtant, influencé par Mme Koharu, Kôhei refuse de rendre les coups et de se défendre. Quelques jours plus tard, quelqu'un vient sonner à la porte de la maison, et Tomoko vient ouvrir. Elle constate que ce n'est pas Kôhei, mais 2 autres aspirants de la marine. Ceux-ci lui apprennent que Kôhei est en retenue, interdit de sortie. Tomoko comprend qu'il s'agit de Kadomatsu et de Kikuchi, qui pensent tous les 2 que c'est Tomoko qui est à l'origine de la bagarre dans laquelle Kôhei a été impliqué. Tomoko leur répond qu'il y a bien une femme au centre des débats, mais que ce n'est pas elle mais sa grand-mère. Elle leur raconte donc ce qu'il s'est passé, et ajoute que selon sa grand-mère, Kôhei a été très brave. Mais il n'a rien dit car comme il était avec sa grand-mère, on risque de dire qu'il n'est pas convenable de séjourner dans leur demeure d'Edajima. Kadomatsu décide cependant d'en parler au directeur de l'école car il s'agit de l'avenir de Kôhei. Finalement, tout s'arrange car le directeur en question connaît Mme Koharu, car il a lui aussi logé chez elle à l'époque où il était lui aussi aspirant. On ne voit plus Tomoko par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 8, dans le chapitre intitulé "Zipang - Hors-série : Demande-toi si tu n'as pas honte de tes paroles !!".
    • Statut au volume 11 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 15 : Supposé vivante.

    Mme Koharu

    Volume 8

    Il s'agit d'une vieille dame qui, en 1991 et aussi avant, habite à Edajima avec sa petite-fille, Tomoko, et qui loue une chambre à un aspirant de la marine d'autodéfense japonaise, son défunt mari ayant lui fait partie de la marine impériale. En 1991, c'est le jeune Kôhei Oguri qui loue la chambre, et qui se lie d'amitié avec Tomoko. Celle-ci révèle à sa grand-mère qu'autrefois, Kôhei a fait partie d'une bande de voyou, avant d'intégrer la marine. Un dimanche, Mme Koharu décide d'aller à Hiroshima, et demande à Kôhei, en congé, de l'accompagner tout en portant son uniforme. Le jeune homme se demande pourquoi porter son uniforme lors de son seul jour de congé, et Mme Koharu lui répond que lorsqu'un gentleman accompagne une lady, l'uniforme est de rigueur. Sur le bateau, La vieille dame pose des questions sur le passé sulfureux du jeune homme, et celui-ci montre une photo de l'époque où il pose avec ses amis et un drapeau de la marine. Kôhei explique qu'ils y tenaient comme à la prunelle de leurs yeux et qu'ils se sont souvent bagarrés pour le protéger. Puis, un jour, il s'est dit que tant qu'à la protéger, autant le faire en grand et il s'est engagé dans la marine. Mme Koharu révèle que son mari avait un caractère à l'opposé de celui de Kôhei, qu'il était plutôt calme et discret. Elle raconte qu'un jour durant la guerre, son défunt mari a coupé la corde d'un canot qui allait les percuter, qu'il est tombé et a été emporté par la mer. Son leitmotiv, la marine qui ne combat pas, qui a un sens par son existence, c'était "fleet in being". On pouvait compter sur lui. Pour la vieille dame, souhaiter jusqu'au bout la paix et non le combat, c'est là le véritable honneur de la marine. Une fois à Hiroshima, en l'absence de Mme Koharu, Kôhei se fait aborder par des jeunes qui lui reprochent d'utiliser l'argent de leurs impôts et de se donner un grand air avec son uniforme. Ces jeunes hommes commencent à frapper Kôhei, qui ne réagit pas. Une fois les jeunes partis, la vieille dame rend à Kôhei son képi, et celui-ci lui dit que c'est un triomphe de ne pas avoir répondu aux coups. Par la suite, Kôhei ne révèle pas ce qu'il s'est passé, car on risque de dire qu'il n'est pas convenable de continuer à loger chez Mme Koharu si l'école apprend qu'il était avec elle lorsque cela s'est passé. On apprend aussi que le directeur de l'école a lui aussi logé autrefois chez Mme Koharu, et que c'est grâce à cette dame qu'il est devenu un bon directeur. Elle disait souvent "et si vous alliez un peu prendre le vent de la marine impériale", en faisant référence à la salle de consultation éducative. Il semblerait que ce ne soit pas la première fois que Mme Koharu se faisait accompagner par un aspirant et que cela se termine en bagarre, ce qui se révèle toutefois efficace...

    • Première apparition : Volume 8, dans le chapitre intitulé "Zipang - Hors-série : Demande-toi si tu n'as pas honte de tes paroles !!".
    • Statut au volume 11 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 15 : Supposé vivante.

    Hanako

    Volume 9

    Hanako est un chien japonais de la marine impériale, dont le maître est le lieutenant Watarai. En 1942, ils font partie des effectifs qui occupent l'île de Kiska, dans les Aléoutiennes. Mais comme la marine est plus occupée à défendre ses positions dans le sud, le ravitaillement se fait rare dans le nord. Un jour, Hanako aboit en sentant arriver des avions américains, venus pour bombarder Kiska. Watarai arrive et lui hurle de se coucher. Comme Hanako n'obéit pas, le lieutenant lui saute dessus et plonge dans la tranchée avant que les bombes ne touchent le sol. Ensuite Watarai rassure l'un des soldats qui se trouve dans la tranchée, puis va faire un tour pour constater les dégâts, tout en appelant Hanako à venir avec lui, ce que le chien fait immédiatement. Quelques temps plus tard, les troupes de Kiska apprennent qu'ils vont être évacués. Watarai, lui, va faire une inspection de son appareil nishiki, en compagnie de Hanako et du technicien Kawanishi. Une fois cela fait, le lieutenant laisse Kawanishi couvrir l'hydravion, tandis qu'il va aller nourrir son chien, qui sait déjà que c'est l'heure de manger et qui saute sur son maître pour le lécher. Le jour de l'évacuation, alors que la brume est très épaisse, Watarai et Kawanishi préparent le sabotage des hydravions et entendent au loin des coups de canon, signes d'une bataille navale. Watarai va s'apprêter pour pouvoir décoller, avant d'aller prévenir ses supérieurs, en compagnie de Hanako, qu'il souhaite aller faire un repérage. Il réussit à les convaincre, et peu après, alors qu'il s'apprête à décoller, Hanako vient lui lécher le visage pour lui signaler qu'il souhaite l'accompagner. Mais le lieutenant préfère y aller seul, et que son chien l'attende. Il lui dit donc de descendre de l'appareil et d'aller avec Kawanishi. Puis, alors que l'appareil décolle, Hanako court à ses côtés jusqu'à avoir les pattes dans l'eau glacée. Hanako n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 10

    Après le décollage de Watarai, Hanako va avec Kawanishi sur le navire de transport pour attendre son maître. Un peu plus tard, il sent ou il entend celui revenir et commence à aboyer pour le signaler aux soldats à bord du navire. Watarai apparaît, et fait un tir de signalement pour faire comprendre que la voie est libre, avant d'amerrir. En voyant son maître sortir du cockpit de son appareil, Hanako aboie à nouveau de joie. Plus tard, alors que le navire a pris la route, Hanako reçoit à manger mais montre qu'il en veut encore. Watarai lui dit qu'il n'a plus rien mais ajoute qu'il n'a pas à s'en faire car une fois chez eux, il recevra une double ration. C'est la dernière apparition de Hanako dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 9, dans le chapitre intitulé "Sillage 86 : Combats en mer du nord".
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.

    Lieutenant Watarai

    Volume 9

    Il s'agit d'un lieutenant de la marine impériale japonaise, en poste sur l'île de Kiska, en compagnie de son chien Hanako. Cette île appartient aux Etats-Unis, et en 1942, comme l’armée japonaise a pris Kiska et Attu, ils subissent les bombardements presque incessants des américains. Un jour, Watarai court vers Hanako en lui criant de se coucher, car celui-ci aboie. Il se couche sur son chien juste avant que les bombes ne touchent le sol. Après cela, le lieutenant demande au soldat à côté de lui s'il est blessé. Mais l'homme se plaint de ne voir que des avions ennemis, et aucun ravitaillement, alors que leurs ressources sont quasiment épuisées. Il a peur qu'on les ait oublié, mais Watarai le rassure et lui rappelle qu'ils ont l'honneur de fouler une terre américaine. Il lui ordonne de rassembler les blessés avant de s'en aller avec Hanako pour faire un rapport des dégâts subis. Quelques temps plus tard, alors qu'il inspecte son appareil, le lieutenant apprend qu'ils seront évacués dans une semaine. Et alors qu'il constate que les bombardements devraient cesser à cause de la neige, Kawanishi se demande si c'est la cinquième flotte qui vient les chercher. Mais d’après le lieutenant Sakomizu de la marine impériale, ce devrait être un navire de transport spécial et un croiseur. Selon Watarai, l’armée de terre est soulagée et ils sont contents de quitter l'île, même s'ils s’inquiètent pour leur honneur en évacuant. Il demande à Kawanishi de couvrir l'armement de l'appareil avant d'aller donner à manger à son chien, constatant l’épaisse brume dans l'air. Le jour de l’évacuation, tandis qu'ils préparent le sabotage des appareils, Watarai et Kawanishi entendent des coups de canon au loin. Le lieutenant demande au soldat où en sont les préparatifs, et ce dernier répond qu'il ne reste plus que les attaches sur l'aile principale. Mais pour Watarai, l'explosion est interdite, tout en ajoutant qu'il aura peut-être à se servir des explosifs. Après s’être équipé, Watarai se rend dans le local de communication, où le lieutenant Sakomizu se dispute avec le commandant Matsutoshi Hozumi de l’armée de terre pour savoir quoi faire. Watarai se propose d'aller faire un repérage avec son hydravion nishiki, et d'apporter son soutien offensif. Sakomizu pense qu'il est fou avec cette brume et une visibilité nulle. De plus, sa boussole ne lui sera d'aucune utilité et il finira mort sur une montagne ou en mer. Mais au lieu de le faire exploser au sol, Watarai préfère prendre son envol avec son appareil. Il se rappelle de Midway et le fait qu'ils ont perdu parce que les éclaireurs n'ont pas décoller quand ils auraient dû. Et s'ils l'avaient fait, ils auraient évité beaucoup de morts. Sakomizu se souvient que Watarai était à bord du Tone avant de venir à Kiska. Watarai révèle que ce jour-là, il avait remarqué qu'ils manquaient d'appareils de reconnaissance, mais il a oublié d'en faire le rapport à son supérieur. Donc, si il échoue, ils ne perdront selon lui qu'un appareil destiné à être détruit et un pilote raté. Sakomizu et Hozumi acceptent, et juste avant le décollage, Kawanishi demande à pouvoir accompagner le lieutenant. Mais celui-ci lui demande de lui faire confiance. C'est alors au tour de Hanako, qui lèche son maître, mais Watarai lui dit de l'attendre bien sagement. Une fois le chien descendu de l'appareil, celui-ci décolle, tandis que l'animal court à ses côtés jusqu’à avoir les pattes dans l'eau. Watarai parvient à décoller et ferme les yeux pour se concentrer dans cette purée de pois. Il sent alors l'odeur de mazout et de poudre et vire à droite...

    Volume 10

    Watarai continue d'avancer, même s'il sait qu'il risque d'essuyer des tirs amis. Tout d'un coup, il commence à apercevoir un navire américain, dont le pont a été touché, et dont il ne reconnaît pas la silhouette, supposant donc qu'il s'agit d'un nouveau type. Cependant, ce navire est seul, et le lieutenant se demande s'il ne se serait pas perdu dans la brume, à moins que ce soit une opération en solitaire. Comme le navire ne tire pas, cela veut dire qu'il cherche à se cacher. Cela signifie aussi que ses bombes de 60 kg devraient être bien utiles. Il fait demi-tour et fonce vers le navire, et une fois à environ 200 mètres, il largue ses bombes. L'une des 2 bombes touche le navire, et peu après, Watarai voit 3 projectiles foncer à toute allure vers le navire américain. Le lieutenant ne sait pas ce que c'est, mais 2 de ces projectiles percutent violemment le navire, ce qui rend même le pilotage de l'hydravion difficile. Soudain, Watarai s’aperçoit que la mer est au-dessus de lui, et qu'il vole donc à l'envers. Il se redresse et part rejoindre le navire de transport japonais, où le lieutenant Sakomizu doit l'attendre. En arrivant sur place, il fait un tir de signalement, pour faire comprendre aux autres que la voie est libre et qu'il n'y a plus de navire américain sur le chemin. Watarai amerrit, sort de son cockpit, puis salue Sakomizu et Hozumi. Une petite embarcation vient le chercher, avant de détruire son appareil, et il monte à bord du navire qui s'en va. Plus tard, dans la cale, Watarai donne à manger à Hanako, mais celui-ci, après avoir mangé, en réclame encore en léchant son maître. Celui-ci répond qu'il n'a plus rien mais qu'une fois chez eux, il lui donnera une double ration. On ne voit plus Watarai par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 9, dans le chapitre intitulé "Sillage 86 : Combats en mer du nord".
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.

    Capitaine William T. Taylor

    Volume 9

    Taylor est un capitaine de la marine américaine qui se trouvait dans le cuirassé North Carolina, qui escortaient le porte-avion Wasp, quand celui-ci a été coulé par un unique projectile, lancé par un navire inconnu, qui venait juste de décimer l'escadrille commandée par le capitaine Samuel Hutton. A la base de Dutch Harbor, Taylor a un cauchemar dans lequel il revit les quelques instants où il a aperçu le projectile juste avant qu'il ne percute le Wasp. En se réveillant, Taylor allume une cigarette avant de se remémorer sa visite à Hutton, à l’hôpital de la marine américaine de l'île d'O'ahu. Taylor a montré au pilote la seule photo qu'il ont du croiseur inconnu, depuis un patrouilleur. Pour Hutton, on y voit pas grand chose, et c'est d'ailleurs pour cette raison que Taylor est venu le voir. Le pilote se demande pourquoi car Taylor n'appartient pas à la cellule d’enquête. Celui-ci explique qu'il ne peut pas effacer les images du naufrage du porte-avion. Hutton lui montre alors les dessins qu'il a fait du croiseur pendant un mois, quand il ne répond pas à la cellule d’enquête. Il se souvient qu'en juin, un zéro intact a pu être récupéré et aussi une roquette récupérée à Guadalcanal, du même navire, où il y avait des inscriptions en anglais, et il trouve d'ailleurs qu'il y a quelque chose d’américain dans ce croiseur. Taylor sait que quand l'homme a acquis la parole, il a nommé "ténèbres" l’obscurité sans lumière, et "mal" les êtres mauvais. Cependant, la peur qu'exerce ce navire n'a pas encore de nom. Mais selon Hutton, leur job est de lutter contre la peur. Hutton lui demande s'il compte fuir, mais Taylor répond qu'au contraire, il compte se battre. Avant de partir, il remarque le livre "la machine à explorer le temps" de H.G. Wells, que la femme de Hutton a envoyé à son mari. Après ce souvenir, Taylor va faire un tour sur le pont du North Carolina, qui doit bientôt aller reprendre les îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes. Un soldat lui dit qu'il n'y a rien à signaler, mais le capitaine se dit que s'il rencontre à nouveau le navire inconnu, il découvrira qui il est. Plus tard, les hommes de la septième division d'infanterie embarquent dans les navires de transport, et le soir, le capitaine George Fort, commandant du North Carolina, vient voir Taylor, car quelque chose semble le tracasser. Selon Fort, le succès est garanti car les patrouilleurs n'ont rapporté aucune présence japonaise dans les environs d'Attu et de Kiska. Avec leur effectif 3 fois plus nombreux et les coups de canon du cuirassé, ils devraient rapidement prendre possession des 2 îles. Mais Fort sait qu’après cette opération, Taylor va être muté au quartier général et sans doute suivre les pas de son père politicien. Il considérera toujours son second comme un fils, mais le prévient que pour devenir président, il ne faut pas avoir peur de la guerre. C'est ce que pensait avant Taylor, mais maintenant, le doute s'est installé en lui. Peu avant d'arriver à Kiska, Taylor s’inquiète de la présence d'ennemis et sort sur le pont. C'est alors qu'il aperçoit dans la brume épaisse la silhouette d'un navire correspondant au croiseur inconnu. Il rentre à l’intérieur et avertit Fort, qui ne semble pas le croire, le radar n'indiquant rien. Taylor souhaite attaquer rapidement, mais pour le vice-amiral Thomas Kinkaid, c'est une décision difficile car cela signifierait signaler leur présence aux japonais. Pourtant, pour Taylor, c'est sans doute la seule occasion qu'ils ont sans que leur ennemi sache qu'il est repéré. Kimkaid accepte et veut prévenir les autres navires. Comme ce navire a une grand confiance en son système de protection, Taylor veut agir vite et communiquer par signaux lumineux. Tous les navires tirent, puis Taylor cherche à savoir si des mouvements sont détectés. Mais on lui signale qu'il y a des perturbations sonores depuis l'impact, ce qui confirme la présence du croiseur. Du coup, Fort ordonne à tous les navires la traque de ce navire. Des coups de canon se font entendre, et un destroyer a seulement le temps d'envoyer "ennemi" comme message. Le croiseur arrive dans leur direction à pleine vitesse et en 2 coups de canon, il immobilise le North Carolina. Taylor se relève, constate que Fort est inconscient, et ordonne aux autres navires de cesser le feu pour éviter les tirs amis. Mais tous les navires de la flotte finissent par être neutralisés. Sentant le débarquement des troupes compromis, Kinkaid ordonne le repli, mais Taylor veut que le North Carolina reste. En effet, il a calculé la position supposée du croiseur puisque celui-ci s'est battu avec le canon et pas les torpilles. De plus, la brume devrait bientôt se lever et leur artillerie est supérieure. Kinkaid accepte et donne le commandement du cuirassé à Taylor. Et alors que la visibilité s’améliore, Taylor ordonne aux vigies d'observer les flammes des canons pour tirer le plus vite possible. Le croiseur n'attaque pas, mais Taylor est certain que ce sont des hommes qui le commandent, et que ceux-ci craignent le North Carolina. C'est la dernière apparition de Taylor dans ce tome.

    Volume 10

    Alors que Taylor attend de trouver la croiseur, on lui signale la présence d'un appareil de reconnaissance japonais. Cependant, le capitaine ne veut pas l'abattre car celui-ci ne peut pas donner la position précise du North Carolina au navire inconnu, et en tirant, ils risquent de révéler cette position. Soudain, l'hydravion fait demi-tour et approche à grande vitesse du cuirassé. Il lâche ensuite 2 bombes, dont l'une touche le North Carolina à bâbord. Pour certains, ce n'est qu'une piqure de moustique, mais Taylor sait qu'avec le feu, le croiseur a dû les repérer. Il ordonne une surveillance optimale des vigies, car il sait que le navire inconnu va leur tirer dessus. Soudain, des flammes de tirs sont repérées à tribord, à une distance d'environ 8 miles. Taylor ordonne d'armer les tours 1 et 2, et de tirer rapidement de tous les canons. Mais juste au moment de déclencher les tirs, le capitaine aperçoit 3 projectiles qui foncent vers le cuirassé. Il hurle à ses hommes de se coucher, tout en observant les projectiles qui montent, puis dont 2 redescendent vers le North Carolina avant de le percuter. A son réveil, Taylor est dans un canot de sauvetage. L'un de ses hommes lui dit qu'ils ont dû abandonner le navire. Celui-ci n'a pas coulé mais dérive sans moteur. L'un des projectiles a traversé le pont pour atteindre les dépôts de munitions. Ensuite, les sas de protections ont été inondés. Devant le risque d'explosion, l'ordre d’évacuation a été donné à 15h30. Kinkaid et Fort sont heureusement sains et saufs. Le capitaine se dit que si la salle des machines a été envahie par l'eau, le cuirassé devrait couler et ne pas être récupéré par les japonais. Ils doivent donc attendre qu'on vienne les secourir. Soudain, un navire approche, et il s'agit du croiseur. Taylor se lève et crie quelque chose pour tenter de percer le mystère de ce navire. Un homme en sort, le bras droit en bandoulière, et Taylor se présente, questionnant aussi cet inconnu japonais pour savoir si ce croiseur appartient à la marine impériale japonaise. Il aimerait aussi savoir si cet homme est leur ennemi. L'homme se montre silencieux, mais soudain, d'autres japonais armés sortent et mettent les américains en joue. L'officier déclare alors être un militaire, mais ne pas être l'ennemi des américains. Il dit qu'ils ont tous les 2 subi des dommages. Il sait que le cuirassé a sombré, mais le fait que les américains, lui-même et son équipage sont vivants constituent pour lui une victoire. Il se présente alors comme étant Yôsuke Kadomatsu, capitaine de ce navire. Taylor sort son arme de poing, et vise Kadomatsu, qui ne réagit pas. Ses hommes veulent tirer, mais Kadomatsu leur demande d'attendre. Taylor baisse son arme et tire sur le croiseur. L'ayant touché, cela lui confirme que ce navire est réel. Kadomatsu déclare alors qu'il va prévenir l’armée américaine de la position de Taylor et de ses hommes. Il les salue en disant qu'il va prier pour qu'il ne leur arrive rien, avant de rentrer dans son navire et de partir. Taylor se demande ce qu'ils font ici si toute chose a un sens, et on ne le voit plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 9, dans le chapitre intitulé "Sillage 88 : Le North Carolina".
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Volume 13

    Taylor se trouve maintenant à la base de la marine américaine de San Diego. Il est convoqué par le vice-amiral Harold Bowen en même temps que Hutton et que du capitaine Chris Evans car ils ont tous les 3 affronté le croiseur inconnu. La section S que dirige Bowen a encore de nombreuses questions sans réponse. Il présente le projectile récupéré à Guadalcanal, et envoyé par ce navire, et l'homme que reconnaît Taylor comme étant Leroy Grumman, président d'une société aéronautique, déclare qu'il s'agit d'une roquette guidée. Taylor reconnaît aussi Vannevar Bush, président du comité consultatif national sur l’aéronautique. Hutton réagit en questionnant cet intérêt soudain alors que jusqu’à présent, leurs rapports étaient dénigrés. Mais le vice-amiral lui rappelle qu'il n'est pas là pour poser des questions. Il explique que le navire apparaît à chaque fois que l’armée japonaise effectue une opération de retrait. Il devrait donc apparaître prochainement, selon eux, à l'est de la Nouvelle-Guinée, près du détroit de Dampier, et ils devront tout faire pour couler ce croiseur là-bas. Les 3 capitaines vont participer à l’opération en tant qu'observateurs. C'est alors que l'homme dans l'ombre, que Taylor avait remarqué, intervient en disant qu'ils ont déjà subi un échec face à ce navire, mais qu'ils ont une expérience qui l’intéresse. Cet homme, qui se révèle être Howard Hughes, annonce qu'il va donner 50 millions de dollars à l'US Navy si on lui ramène un morceau de ce navire. Taylor parle alors de comment cet homme s'est enrichi, tout en évoquant son égoïsme et son ambition, ses conquêtes et sa vision comme quoi la vie est une aventure. Cependant, ce navire est la seule chose qui lui échappe. Hughes explique alors que le mystère fait naître la peur mais qu'ils ne sont que des miroirs de l'image de l'homme. Pour lui, ce navire est juste une arme japonaise. Il demande donc ce que les capitaines ont appris, et Hutton explique que ses agissements comportent des hésitations et qu'il hésite à faire usage de son formidable armement. Le milliardaire pense que ce croiseur ne peut pas se ravitailler. Il continue en disant qu'une opération nécessite 3 éléments pour son succès. Ce sont des fonds, de l’expérience et des idées nouvelles. En mettant la pression en Nouvelle-Guinée, ils vont faire apparaître le navire, et Hughes laisse Bowen expliquer les nouvelles idées. Celui-ci présente alors une vidéo dans laquelle des bombardiers en exercice foncent vers une cible, puis larguent des bombes qui ricochent sur la surface de l'eau et coulent un navire, permettant un taux de coups fatals élevé. Les 3 capitaines sont stupéfaits par cette méthode. Plus tard, ceux-ci sont dans un avion en direction de Port Moresby. Sur place, à l’aérodrome de Seven-Miles, une nuit, ils sont réveillés par des tirs de canons. Il semblerait qu'il y ait un seul appareil, et en sortant, les 3 capitaine comprennent que cet appareil provient du croiseur, même s'ils ne connaissent pas son objectif. Ils préviennent Bowen, et à l’aérodrome de Rabi, le vice-amiral explique aux pilotes de bombardiers que leur objectif ne sont pas les navires de transport mais un seul croiseur. Pour Taylor, le secret de cette opération est bien gardé et la volonté de couler le navire est intacte. Peu après, les communications sont perturbées, et les 3 capitaines comprennent que Seven-Miles va être attaqué. Hutton veut aller les prévenir, mais pour Taylor, cela signifie surtout que le croiseur n'est pas au courant qu'il y a aussi des appareils à Rabi. Donc, en attaquant Seven-Miles, le navire va relâcher son attention et ce sera idéal pour l'attaquer. Hutton s'énerve sur Taylor, qui ne veut pas néanmoins plus de victimes. Il est d'accord d'envoyer un appareil pour prévenir Seven-Miles, mais pas d'intervenir. Plus tard, ils comprennent que l'appareil ne reviendra pas. Les communications rétablies, ils apprennent l'anéantissement de Seven-Miles, mais aussi la position du croiseur, camouflé à l'est de Port Moresby. Les capitaines décident de l'attaquer au détroit de Dampier et décollent avant le lever du soleil. Ils volent le long d'une chaîne de montagne pour éviter d'être repérés avant de passer en phase offensive. Ils attendent ensuite une réaction du croiseur pour connaître sa position. Ils le trouvent, mais celui-ci abat déjà plusieurs appareils. Ils laissent les chasseurs s'occuper des avions japonais, tandis que les bombardiers s'occupent du navire. Taylor n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 14

    Les bombardiers attaquent le navire, mais un autogire en décolle et le protège. Taylor se rend compte que les attaques par vagues ne fonctionneront pas, et Hutton ordonne à tous les appareils d'attaquer en même temps. L'autogire fait exploser les premières bombes puis, après avoir subi des dégâts, il s'interpose entre des bombes et le croiseur pour que celui-ci ne soit pas touché. L'autogire explose, et Hutton pense que c'est le moment pour passer par derrière, tandis que Taylor ne semble pas rassuré. Hutton pense que la tourelle arrière est hors d'usage car le croiseur vire de bord, mais Taylor ne veut pas faire de conclusions hâtives car c'est peut-être du bluff. Hutton décide de foncer, et fait tirer toutes les tourelles, mais la tourelle du navire se remet en marche et tue les 2 pilotes du bombardier, ainsi qu'Evans. Taylor pense qu'ils vont s’écraser s'ils ne font rien, et Hutton prend les commandes. Celui-ci veut remonter l'appareil à 500 pieds pour pouvoir évacuer. Ils frôlent le navire puis, à 900 pieds, ils commencent à sauter. Hutton annonce à Taylor qu'il sautera après avoir mis le pilotage automatique. Taylor saute mais ne voit pas Hutton le suivre. L'appareil explose sans que Hutton n'en sorte, sous le regard effaré de Taylor. Celui-ci est fait prisonnier par les japonais sur l'île de Rabaul, qui l'interrogent car il était marin dans un appareil de l’armée de terre. Mais ils ne se montrent pas pressés. Taylor sait que Hutton s'est sacrifié pour qu'il découvre le mystère du croiseur. C'est alors que Kadomatsu vient lui rendre visite, ayant obtenu l'autorisation de lui parler en privé. Pour commencer, Taylor dit que l'officier interprète a un anglais effroyable, alors que pour Kadomatsu, cette langue semble familière. Il évoque Evans, dont le croiseur a désarmé le sous-marin qu'il commandait en juin 1942, ainsi que Hutton, pour lui dire que ceux-ci sont morts dans l'attaque contre le croiseur. Taylor révèle qu'ils poursuivaient ce navire pour en découvrir son secret. Il a eu beau analyser ses armes et ses stratégies, mais il n'arrive toujours pas à le comprendre. Hors, en tant que japonais, Kadomatsu devrait le considérer comme un ennemi, alors qu'il l'a laissé partir à Kiska en disant que le fait de rester en vie était une victoire. Kadomatsu pense que Taylor est capable de comprendre, et il lui remet une pièce de 10 cents américaine. Sur celle-ci se trouve le visage de Roosevelt. Kadomatsu déclare que le président mourra le 12 avril 1945. Il parle ensuite du "flying Dutchman", ce vaisseau maudit du 18ème siècle qui continue à errer sur les mers, ajoutant que c'est la même chose pour son navire et son équipage. Taylor ne peut croire que ce croiseur vienne du futur, et que tant d'hommes sont morts en affrontant un vaisseau fantôme. Avec une soif de connaissance et une tolérance qui permet d'accepter tous les peuples, Kadomatsu se demande si les Etats-Unis seraient capables d'accepter son navire et d'admettre qu'ils ne sont pas des ennemis. En tant que navire de guerre, ils ont été forcés à combattre, mais veulent limiter autant que possible les victimes de toutes nationalités, leur priorité étant leur survie. Si les Etats-Unis acceptent, ils arrêteront leurs agissements contre ce pays. Taylor pense que son pays doit assumer un rôle de gardien de la démocratie, et agir en ce sens est sa mission. Cependant, reconnaître ce navire va à l'encontre de cette réalité. Pourtant, à titre personnel, son intérêt pour ce croiseur est infini, surtout sur ce que va être le futur. De plus, comme il aspire à faire de la politique, un système qui accepte cette exception ne peut fonctionner. Sa réponse est donc non, mais il se demande pourquoi Kadomatsu lui en a parlé. Celui-ci répond qu'il ne juge les gens que sur un seul critère. Une personne s'accroche-t-elle jusqu'au bout quand elle est poussée dans ses retranchements ? Kadomatsu s'en va et une fois seul, Taylor se dit qu'il a une pièce de 10 cents qui vaut 50 millions de dollars, alors qu'il est coincé jusqu’à la fin de la guerre. C'est la dernière apparition de Taylor dans ce tome.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.

    Capitaine de vaisseau George H. Fort (PH)

    Volume 9

    Il s'agit du commandant du cuirassé américain North Carolina. Ce navire fut l'un de ceux qui avaient escorté le porte-avion Wasp en 1942, quand celui-ci a été coulé lorsqu'il a été touché par un unique projectile, lancé depuis un navire inconnu. Par la suite, le cuirassé est basé à Dutch Harbor, et doit participer à une opération visant à récupérer les îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes. Les 12.000 hommes de la septième division d'infanterie du général Albert Brown embarquent à bord des navires de transport, et représentent l’élite de l’armée de terre. Le soir même, Fort vient voir son second, le capitaine Taylor, car quelque chose semble le tracasser. Il le rassure en lui disant que le succès est garanti car les patrouilleurs n'ont détecté aucune présence japonaise, ce qui veut dire que ceux-ci ne savent pas qu'ils vont débarquer. De plus, leur effectif est 3 fois plus important que celui des japonais sur place et ils vont bombarder les îles de centaines de coups de canon. Pour Fort, il ne leur faudra pas 2 jours pour récupérer ces îles. Mais Fort semble savoir que Taylor va être muté au quartier général après cette opération, et il va probablement entrer en politique comme son père, après la guerre. Taylor remercie son supérieur pour son expérience, et Fort répond que son second est brillant et qu'il le considérera toujours comme un fils. Cependant, celui qui a peur de la guerre ne pourra pas devenir président, car il faut de la force pour appliquer la justice et aucun autre pays ne possède les terres et les ressources naturelles nécessaires. Fort continue ensuite de parler, mais Taylor semble absorbé par sa réflexion. Plus tard, alors qu'ils arrivent à 15 kms de Kiska, avec une visibilité quasi nulle à cause de la brume, Taylor vient prévenir qu'il a vu un navire de guerre japonais. Pourtant, le radar ne détecte rien. Mais Taylor pense que ce navire peut avoir une technique pour perturber les radars, et il évoque le navire qui a coulé le Wasp. Taylor dit l'avoir vu et veut attaquer rapidement. Mais pour le vice-amiral Thomas Kinkaid, c'est un choix difficile car s'ils tirent maintenant, ils annonceront leur présence aux japonais sur l'île. Cependant, pour Taylor, c'est peut-être la seule fois que ce navire ne sait pas qu'il a été repéré. Kinkaid accepte, mais veut communiquer avec les autres navires de la flotte, pour éviter les tirs amis. Taylor pense que ce navire a une grande confiance en son système de protection, et qu'il espionne leurs faits et gestes. Il veut le couler en l’empêchant de réagir, et pour cela, il préfère communiquer par signaux lumineux. Fort et Kinkaid sont d'accord et ils se mettent en place. Ils tirent, et les vigies confirment les impacts. Fort pense que le navire a dû couler, mais en apprenant les perturbations sur les radars, Taylor leur fait comprendre que ce n'est pas le cas. Kinkaid dit à Fort que s'il n'agit pas, ce navire va s’échapper. Fort ordonne donc à toute la flotte de commencer une traque, avant de demander à Taylor ce qu'il ferait s'il était à la place de ce navire. Celui-ci répond qu'en tant que commandant normal, il irait vers le nord-est pour fuir, exactement ce à quoi Fort pensait. Des coups de canon se font entendre, et un destroyer a seulement le temps d'envoyer "ennemi" comme message. Soudain, une silhouette de navire est signalée, celui-ci se dirigeant à pleine vitesse vers eux. Fort veut tirer mais un de leurs navires est dans la trajectoire. Tout d'un coup, 2 obus percutent le North Carolina, et Fort perd conscience sous l'impact. On ne voit plus Fort par la suite dans ce tome.

    Volume 10

    Après l'assaut contre la flotte menée par le North Carolina, le capitaine Taylor, qui a reçu le commandement du cuirassé de Kinkaid suite à la perte de connaissance de Fort, a choisi de rester pour tenter de couler le croiseur inconnu, tandis que les autres navires sont retournés vers Dutch Harbor. Malheureusement, un hydravion japonais de reconnaissance apparaît et largue 2 bombes sur le North Carolina, ce qui fini par donner sa position au croiseur inconnu, qui fini par détruire le cuirassé. L'ordre d’évacuation est donné à 15h30, et on apprend que Fort et Kinkaid embarquent sains et saufs dans un canot de sauvetage. C'est tout ce que l'on apprendra sur Fort dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 9, dans le chapitre intitulé "Sillage 89 : La nuit avant l'assaut".
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.

    Lieutenant Sakomizu

    Volume 9

    Ce soldat de la marine impériale est envoyé en 1942 sur l'île de Kiska pour signaler aux quelques 2.850 hommes de l’armée de terre qui sont sur place qu'ils vont être bientôt évacués. Mais selon l'un des hommes de l’armée de terre, c'est facile à dire. Ils devraient obéir sans broncher alors que pour l’armée de terre, les mots "repli" et "évacuation" n'existent pas, et qu'en plus, c'est leur division autonome de renfort qui a dû abandonner Attu pour venir en aide à Kiska, car selon la marine impériale, cette île était en danger. Et maintenant, la marine voudrait rendre Kiska et Attu sans même se battre. C'est alors que le commandant Matsutoshi Hozumi, le chef de bataillon, intervient, évoquant les rumeurs qui circulent sur la bataille de Midway. C'est alors que Sakomizu admet que ce fut une lourde défaite. Il explique que si cette bataille avait été une victoire, l'occupation d'Attu et de Kiska aurait eu un sens, mais maintenant, elles n'ont plus aucune valeur stratégique, sans oublier que les troupes américaines s'approchent de Kiska. Il font donc s'attendre à ce que les bombardements américains s'intensifient, et que les ravitaillement soient plus difficiles. Hors, s'ils abandonnent la position, la prise de territoire restera l'un de leurs faits d'armes, et ils se donnent l'occasion de servir encore leur pays en restant en vie. Après un soupir, Hozumi accepte l’évacuation. Mais le jour même de l’opération, alors qu'une brume épaisse réduit fortement toute visibilité, tous entendent des coups de canon au loin. Hozumi demande à Sakomizu ce qu'il se passe, mais celui-ci l'ignore. Normalement, si le navire de transport n'a rien, ils devraient recevoir un message dans 5 minutes. Pour le commandant, il est très frustrant de ne pouvoir rien faire. Ensuite, alors que les coups de canon continuent, ils reçoivent l'ordre d’évacuation, et le navire de transport arrive. Puis, Sakomizu demande à Hozumi d'activer l'embarquement des troupes car il a remarqué que la brume va bientôt se lever. Le lieutenant espère que cette brume va tenir encore un petit peu, puis fonce vers la salle de communication pour savoir s'il y a des nouvelles du capitaine Taki, qui se trouve sur le navire d'escorte. Mais l'officier radio répond qu’après l'ordre d’évacuation, la situation est inchangée. Hors, d’après le nombre de coups de canon, il y a une bataille navale avec une flotte américaine. Le commandant arrive pour dire que l'embarquement sera fini dans 30 minutes et pour avoir des nouvelles de la situation, la vie de 4.000 hommes, dont ceux d'Attu, étant en jeu. Mais Sakomizu ne sait toujours pas ce qu'il se passe. Soudain, le lieutenant Watarai, un pilote d'hydravion, se propose d'aller faire un repérage avec son appareil, et d'apporter un soutien offensif si nécessaire. Sakomizu le prend pour un fou car avec une visibilité nulle, il ne pourra pas décoller et va sinon perdre sa position pour finalement se crasher. Mais plutôt que de faire exploser son appareil au sol, Watarai préfère voler. Il rappelle qu'à Midway, si l'appareil numéro 4 avait décollé du Tone, ils auraient découvert la position ennemie et ainsi évité de nombreux morts. Sakomizu se souvient que Watarai se trouvait justement sur le Tone durant la bataille. Watarai révèle que ce jour-là, il savait qu'ils manquaient d'appareils de reconnaissance, mais qu'il a oublié d'en faire le rapport à son supérieur. Alors s'il échoue, tout ce qu'ils perdront, c'est un appareil destiné à être détruit et un pilote raté. Sakomizu et Hozumi acceptent, et Watarai parvient à décoller. Mais Sakomizu se demande ce que peut bien faire un seul appareil...

    Volume 10

    Les hommes de Hozumi sont tous montés à bord du navire de transport, mais tous continuent d'entendre des bruits d'explosion. Hozumi vient dire à Sakomizu qu'il reste une minute avant l'heure prévue du départ. Mais pour le lieutenant, il faut attendre car Watarai avait promis de revenir à bord, en même temps que de venir leur annoncer que la route est libre. Pourtant, selon le commandant, si Watarai, ainsi que le navire d'escorte, ont été abattus, il vaudrait mieux ne pas rester là et se replier. Sakomizu demande néanmoins encore une minute. Soudain, Hanako, le chien de Watarai, se met à aboyer, avant qu'un bruit de moteur d'hydravion se fasse entendre. L'appareil de Watarai apparaît alors, et le pilote fait un tir de signalement, ce qui signifie que la voie est libre. Sakomizu ordonne que l'on s'active pour récupérer Watarai et détruire rapidement l'appareil avant de partir. Après avoir amerri, Watarai sort de son cockpit et salue Hozumi et Sakomizu, qui lui rendent le salut. Ensuite, le navire prend la mer, et par la suite, dans la cale, Hozumi et Sakomizu fument une cigarette, tout en observant leurs hommes qui se reposent. C'est la dernière apparition de Sakomizu dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 9, dans le chapitre intitulé "Sillage 90 : Dans la brume".
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.

    Commandant Matsutoshi Hozumi (PH)

    Volume 9

    Il s'agit du chef de bataillon du 301ème bataillon d'infanterie autonome. En 1942, Hozumi et ses hommes se retrouvent sur l''île de Kiska, dans les Aléoutiennes, une île américaine que les japonais ont réussi à conquérir, tout comme Attu. Au bout d'un moment, le ravitaillement n'arrive plus, et vers la fin de l'année, le lieutenant Sakomizu, de la marine impériale, vient leur annoncer qu'ils vont devoir évacuer. Un soldat du commandant se révolte car c'est facile à dire et ils devraient obéir sans broncher, mais pour l'armée de terre, les mots "repli" et "évacuation" n'existent pas. De plus, c'est la marine qui a prétendu que Kiska était en danger, et ils voudraient qu'ils l'abandonnent sans même se battre. Hozumi intervient alors pour dire qu'il a entendu des rumeurs à propos de la bataille de Midway. Sakomizu admet alors que cette bataille fut une lourde défaite. Hors, une victoire aurait donné tout son sens à l'occupation d'Attu et de Kiska, mais avec cet échec, elles ont perdu leur intérêt stratégique et sont devenus des points isolés. Il faut ajouter à cela que l'armée américaine se trouve à 290 kms et va se diriger vers Kiska en intensifiant les bombardements, compliquant encore plus le ravitaillement. Hors, en survivant, ces hommes se donnent l'occasion d'encore servir leur pays au péril de leur vie. Le commandant soupire, et accepte la fin de l'opération. Mais le jour de l'évacuation, alors que la brume est épaisse et la visibilité quasi nulle, tous entendent des coups de canon au loin. Hozumi demande à Sakomizu ce qu'il se passe, mais celui-ci l'ignore, car si le navire de transport n'a rien, ils devraient recevoir un message dans 5 minutes. Pour le commandant, savoir qu'ils ne peuvent rien faire est très frustrant. Peu après, ils reçoivent l'ordre d'évacuation, et le navire de transport arrive. Mais les coups de canon continuent et le navire d'escorte n'est pas là. Le lieutenant demande d'activer l'embarquement des troupes, et le commandant comprend que c'est parce que le vent se lève et que la brume va bientôt se lever. Ensuite, Hozumi va rejoindre Sakomizu à la salle de communication pour signaler que l'embarquement sera terminé dans 30 minutes, demandant par la même occasion si tout se passe bien, surtout qu'il y a la vie de 4.000 soldats en jeu. Alors, s'ils ne partent pas avant que la brume ne se lève, ils sont fichus. Mais le lieutenant ignore toujours ce qu'il se passe. C'est alors que le lieutenant Watarai, un pilote d'hydravion, intervient, et annonce vouloir aller faire un repérage, et apporter un soutien offensif si nécessaire. Sakomizu pense qu'il est fou, à cause de la brume, qu'il se perdra s'il parvient à décoller, et qu'il finira par se crasher. Mais au lieu de faire exploser son appareil au sol, Watarai préfère s'envoler avec, se rappelant Midway, qu'ils auraient gagné s'ils les éclaireurs avaient décollé quand c'était nécessaire. Ils auraient ainsi découvert la flotte adverse et évité beaucoup de morts. Sakomizu se souvient que Watarai était à bord du Tone durant cette bataille, et Watarai révèle qu'il avait noté un manque d'appareils de reconnaissance, mais ne l'avait pas rapporté à son supérieur. Donc, maintenant, s'il décède, ils n'auront perdu qu'un appareil destiné à être détruit, et son pilote raté, selon Watarai. Sakomizu et Hozumi acceptent, et finalement, par après, en écoutant le bruit du moteur de l'hydravion, ils comprennent que celui-ci a réussi à décoller...

    Volume 10

    Alors que toutes ses troupes ont embarqué à bord du navire de transport, Hozumi continue d'entendre des bruits d'explosions. Il signale à Sakomizu qu'il reste une minute avant l'heure prévue du départ. Le lieutenant lui répond que Watarai a promis de revenir à bord, et qu'il leur annoncerait si la voie est libre. Le commandant prévient que s'il a cependant été abattu, tout comme leur navire ami, rester dans les parages est mauvais, et ils devraient envisager le repli. Sakomizu demande juste encore une minute. C'est à ce moment que Hanako, le chien de Watarai, se met à aboyer. Ils entendent un bruit de moteur, et finissent par voir apparaître l'hydravion de Watarai. Celui-ci fait un tir de signalement, pour leur dire que la voie est libre. Sakomizu ordonne alors de s'activer pour récupérer Watarai et détruire l'appareil. Quand ce dernier sort de son cockpit, Hozumi et Sakomizu le saluent. Sur le chemin du retour, dans la cale du navire, Hozumi et Sakomizu fument tout en regardant leurs hommes en train de se reposer. Hozumi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 9, dans le chapitre intitulé "Sillage 90 : Dans la brume".
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.

    A suivre...

    Cronos


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