• Voilà la seconde suite de la dixième page de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Joseph Goebbels (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 38 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Adolf Hitler (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 38 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Martin Bormann (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 38 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Elizabeth Hamilton

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 38 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivante.

    Capitaine Shirô Takasu (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 38 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Lieutenant Paul J. Hamilton

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 38 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Amiral Osami Nagano (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 38 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Commandant Reed

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 38 : Tué par l'umitori.
    • Statut au volume 40 : Tué par l'umitori.

    Mansaku Kurata

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 38 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Harue Yagi

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 38 : Décédée, écrasée par un mât du Chôan Maru lors de son naufrage.
    • Statut au volume 40 : Décédée, écrasée par un mât du Chôan Maru lors de son naufrage.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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  • Voilà la seconde suite de la dixième page de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Joseph Goebbels (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Supposé décédé.

    Adolf Hitler (PH)

    Volume 43

    Dans ce tome, on apprend que Hitler s'est suicidé avant mai 1945. On peut donc en conclure que l’arrivée du Mirai en pleine guerre du Pacifique en 1942 n'a pas eu d'influence sur le décès du führer, et qu'il est mort le 30 avril 1945. C'est tout ce que l'on apprendra sur Hitler.

    • Statut au volume 43 : Décédé par suicide.

    Martin Bormann (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Supposé décédé.

    Elizabeth Hamilton

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Supposé vivante.

    Capitaine Shirô Takasu (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Lieutenant Paul J. Hamilton

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Amiral Osami Nagano (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Commandant Reed

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Tué par l'umitori.

    Mansaku Kurata

    Volume 42

    Kurata reste sur l'île de Saipan, et le 12 décembre 1943, les américains entament leur offensive sur l'île. La bataille fait rage durant toute la journée et la nuit qui suit. Le lendemain matin, Saipan est toujours aux mains des japonais, et Kurata écrit des feuilles à propos de la bombe atomique. Un vent venant de l’extérieur fait s'envoler quelques feuilles, que le scientifique rattrape de justesse de la main, les plaquant au sol. Il va voir par la fenêtre, et c'est à ce moment qu'un appareil américain passe au-dessus de sa tête. Celui-ci est poursuivi par un avion japonais, qui finit par le toucher sévèrement. Le chercheur regarde cela d'un air stupéfait, avant de se dire que la défense de l'île est parfaite. L’armée américaine peut continuer à les bombarder, l’aéroport ne tombera pas. Et si les Etats-Unis ne contrôlent pas les airs, ils ne tenteront pas un débarquement. Kurata ignore ce que fait Kusaka en ce moment, mais à Saipan, tout se passe comme ce dernier l'avait prévu. C'est la seule fois que l'on voit Kurata dans ce tome.

    Volume 43

    Dans ce tome, on apprend de la bouche de son petit-fils que Kurata est décédé à l'âge de 82 ans. Après la guerre, il semble qu'il se soit consacré à la science des religions. De tout le reste de sa vie, il n'a jamais manqué d'argent. Par contre, aucun document officiel ne confirme l’hypothèse de son petit-fils, comme quoi il aurait appartenu à une unité militaire à Saipan durant la guerre. Face à son petit-fils, Kurata était quelqu'un de souriant et de gentil, mais qui ne parlait jamais de lui. C'est tout ce que l'on apprendra sur Kurata.

    • Statut au volume 43 : Décédé de mort naturelle.

    Harue Yagi

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Décédée, écrasée par un mât du Chôan Maru lors de son naufrage.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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  • Voilà la dixième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Klaus

    Volume 12

    Il s'agit de l'assistant de Hans Kluge, un physicien polonais juif qui a travaillé sous la direction de Bauer. Etant un virulent antinazi, Kluge a été approché par le NKVD, les services secrets russes, pour qu'il continue ses travaux sur l'enrichissement de l'uranium. Pour cela, ils lui donnent un château et les moyens nécessaires dans la banlieue de Copenhague, au Danemark. Au début de l’année 1943, il reçoit cependant des documents en provenance de japonais, évoquant le massacre de 14.700 polonais dans la forêt de Katyn par le NKVD, documents rédigés par le chef du NKVD et signés par Staline. N'ayant pas confiance non plus en ce dernier, Kluge envoie Klaus dire aux 2 agents du NKVD, déguisés en prêtres orthodoxes russes, qu'ils ont du retard dans leurs résultats. Quand ceux-ci veulent voir le professeur, Klaus leur répond que celui-ci n'est pas en forme. Les 2 agents disent alors qu'ils reviendront dans 3 jours, et Klaus va en avertir Kluge. Le lendemain, ce sont les 2 japonais qui viennent au château, et qui réussissent à convaincre Kluge de leur confier l'uranium enrichi. Une fois que les japonais ont mis une blouse, Kluge dis à Klaus de sortir les 2 valises contenant l'uranium. Il explique que chaque valise contient 10 kg d'uranium, et qu'elles pèsent chacune 50 kg avec l’intérieur rempli de plomb. Kluge prévient que les boules d'uranium ne doivent pas se toucher, au risque de créer une explosion. Ensuite, l'un des japonais remet au professeur un chèque de 50.000 francs suisses, en tant que compensation. On ne voit plus Klaus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 12, dans le chapitre intitulé "Sillage 127 : Le château de Hans Kluge".
    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Hans Kluge

    Volume 12

    Hans Kluge est un scientifique physicien juif polonais de 34 ans, qui a travaillé sous la direction de Bauer. Mais son jeune frère a été tué par les nazis. L'union soviétique de Staline lui fournit alors un château dans la banlieue de Copenhague, afin qu'il puisse continuer ses travaux d'enrichissement d'uranium pour les communistes. Ceux-ci se chargent de toutes les charges, mais veulent bien sur avoir des résultats. Au début de l’année 1943, un inconnu fournit à Kluge des documents faisant état de l’exécution par le NKVD, les services secrets soviétiques, de 14.700 polonais. Ceux-ci ont été enterrés dans la forêt de Katyn, que le scientifique connaît bien. Ces documents sont rédigés de la main de Beria, le chef du NKVD, et signés par Staline. Mais n'ayant jamais eu confiance en Staline, Kluge fait croire aux agents du NKVD, déguisés en prêtres orthodoxes russes, et par l’intermédiaire de son assistant Klaus, qu'il est malade et qu'il a pris du retard dans ses travaux. Dans le même temps, il a refusé de négocier avec des japonais, qui lui ont fixé un rendez-vous, et qui sont ceux qui lui ont remis les documents. Mais ceux-ci n’étant pas dénoncé au NKVD, comprennent que le scientifique les invite au château, et ils se rendent sur place. Ils se présentent comme étant Kusaka et Yoshimura, mais ne peuvent pas dire d’où ils tiennent leurs documents. Pour Kluge, Hitler et Staline ne valent pas mieux l'un que l'autre, mais il n'est pas prêt à donner l'uranium aux japonais. Kusaka explique que de toute façon, l'arme atomique sera construite, mais qu'il faut éviter le monopole. Le professeur estime comme d'autres scientifiques que tous doivent l'avoir pour en éviter son utilisation. Mais pour Kusaka, c'est un discours qui ne marche qu'en théorie, car peu de pays seront capables de résister à la tentation de l'utiliser. Seuls ceux-ci doivent la posséder. Mais il y a aussi la condition que ces pays en connaissent la terreur, et le feu dévastateur. Et ils doivent connaître cette douleur durant la guerre. Kluge comprend que le japonais parle des Etats-Unis en premier lieu. Mais pour lui, c'est une illusion complètement ridicule, et cela ne les empêchera pas d'utiliser l'arme atomique, en plus d’être irréalisable. En outre, le scientifique aimerait savoir pour quel pays travaille Kusaka. Il suppose que c'est pour l'Allemagne nazie, et ne sait pas ce que deviendra le Japon si Hitler gagne. Kusaka doit donc lui prouver qu'il ne travaille pas pour eux s'il veut obtenir l'uranium enrichi. Kusaka répond qu'il travaille pour un Japon encore invisible et qui va renaître. Kluge le trouve optimiste, et ne sait pas comment il va transporter l'uranium, car en train ou par la mer, c'est trop dangereux. Kusaka lui présente alors un article de journal évoquant le A-26, un avion expérimental japonais, dont l'un des membres d’équipage aurait tenté de tuer Hitler, et aurait disparu, selon le NKVD. Kusaka explique que cet homme était l'un de ses subordonnés, et qu'il va prendre sa place. Donc, s'il était avec les allemands, la Gestapo aurait déjà investi le château. Kusaka se dit décidé à partir avec l'uranium, et se dirige vers un revolver exposé. Il le prend, le vide de ses balles pour n'en laisser qu'une, fait tourner le barillet et le place sur sa tempe, demandant quels sont les plans de Dieu. Alors qu'il s’apprête à appuyer sur la gâchette, Kluge l’arrête, ayant compris sa conviction. Les menant au laboratoire, il explique comment il enrichit l'uranium. Il sort ensuite 2 valises, contenant chacune 10 kg d'uranium enrichi, ce qui leur a pris 2 ans à produire, les 2 valises pesant 50 kg chacune. Ensuite, Kusaka remet un chèque de 50.000 francs suisses, comme compensation pour le temps qu'il reste à vivre au scientifique, rempli d'amertume. Mais une fois les japonais partis, il brûle le chèque, disant qu'il n'arrivera pas à compenser quoi que ce soit avec cet argent, préférant rêver à un soleil artificiel qui va tout brûler. Il ouvre l'arme à feu posé sur la table, et constate avec stupéfaction que si Kusaka avait appuyé sur la détente, il se serait tué. C'est la dernière apparition de Kluge dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 12, dans le chapitre intitulé "Sillage 127 : Le château de Hans Kluge".
    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Vice-amiral Harold Bowen (PH)

    Volume 13

    Cet officier supérieur de la marine américaine est nommé au début de l’année 1943 à la tête de la section S. Ce groupe, composé de plusieurs scientifiques à la pointe de l’aéronautique actuelle, vise à enquêter et à analyser en secret toutes les données sur un curieux croiseur japonais, vu pour la première fois par le capitaine Chris Evans, commandant d'un sous-marin, peu après la bataille de Midway, au large de cette île. Le navire a neutralisé le sous-marin avec une roquette téléguidée, sans le couler. Ensuite, une de ces roquettes en venu perturber le débarquement des marines à Guadalcanal, avec une incroyable précision, sans pour autant exploser. Par la suite, le croiseur a décimé en quelques instants l'escadrille du capitaine Samuel Hutton, avant de couler le porte-avion Wasp avec une seule roquette. Enfin, le navire est apparu près de l'île de Kiska, dans les Aléoutiennes, et a neutralisé toute la flotte dirigée par le cuirassé North Carolina, à bord duquel se trouvait le capitaine William Taylor. Bowen convoque donc ces 3 capitaines dans la banlieue de la base de San Diego pour avoir plus d'informations. Il leur montre la seule preuve physique du croiseur, la roquette de Guadalcanal, nommée Sagittarius. Leroy Grumman et Vannevar Bush, 2 membres de la section, expliquent qu'il s'agit d'un nouveau type d'arme, en développement par les allemands. Hutton se demande pourquoi ils s’intéressent soudainement à ce navire, alors que jusque là, leurs rapports étaient qualifiés de fantaisistes, et qu'ils ont été renvoyés à des postes de garde-côtes. Le vice-amiral lui dit sèchement qu'il n'est pas là pour poser des questions mais pour y répondre. Il explique que chaque fois que le navire apparaî, cela correspond à des mouvements de retrait des japonais. Leur section en a donc conclut que la prochaine fois qu'il se montrera, ce sera sans doute à l'est de la Nouvelle-Guinée. Et ils couleront ce croiseur quand il passera dans le détroit de Dampier. Quant aux 3 capitaines, ils participeront en tant qu'observateurs. C'est à ce moment que Howard Hughes, le célèbre milliardaire, aussi membre de la section, intervient pour dire que les perdants ont de l’expérience, et qu'il est prêt à donner 50 millions de dollars à l'US Navy si on lui ramène un morceaux de ce navire. Le capitaine Taylor semble bien connaître le milliardaire, mais a aussi compris que la chose qui lui échappe, c'est ce navire. Hughes explique alors que les mystères font place à la peur, qui se transforme en croyance. Cependant, cela ne prend de sens que si l'homme lui en donne. Pour lui, ce croiseur n'est qu'une arme japonaise, et il demande aux capitaines ce qu'ils ont appris. Hutton dit alors que le comportement de ce navire comporte des hésitations, et il n'ose pas utiliser son armement à son maximum. En voyant la roquette, Hughes a tout de suite compris que le ravitaillement du croiseur est impossible, et que ses réserves de munitions sont limitées. Pour mener à bien leur opération, ils ont besoin d’expérience, de fonds et de nouvelles idées. Ayant les 2 premiers, ils vont mettre la pression à l'est de la Nouvelle-Guinée afin d'attirer le croiseur, et il laisse ensuite Bowen présenter leur nouvelle technologie. Celui-ci dit que si le point faible du navire est bien là où ils le pensent, ce sera leur meilleure façon d'attaquer. Dans un film vidéo, il montre des appareils s'approcher à basse altitude, et faisant rebondir les bombes par ricochets, permettant aux chances d'atteindre l'objectif de monter de 15% à 65%. Ensuite, les 3 capitaines et le vice-amiral se rendent sur place, et font déplacer une escadrille de l’aérodrome de Seven-Miles vers celui de Rabi. Là, Bowen explique à l'escadrille de 50 appareils que leur objectif est un seul navire, ce qui surprend tous les pilotes. Bowen n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 13, dans le chapitre intitulé "Sillage 135 : Section S".
    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Leroy R. Grumman (PH)

    Volume 13

    Il s'agit d'un ingénieur en aéronautique et du président d'une société qui porte son nom. Au début de l’année 1943, il fait partie de la section S, un groupe de recherche composée principalement d’ingénieurs en aéronautique comme Grumman, et visant à faire la lumière sur un mystérieux croiseur japonais d'un nouveau genre, et qui est apparu juste après la bataille de Midway. Près de cette île, il a affronté le sous-marin du capitaine Chris Evans et l'a neutralisé avec un seul projectile, téléguidé. Il a ensuite empêché le débarquement des marines à Guadalcanal, lançant une roquette, appelée Sagittarius, sur les réserves de farine, sans exploser, mais avec une incroyable précision. Puis, il a décimé l'escadrille du capitaine Samuel Hutton en quelques instants, avant de couler le porte-avions Wasp avec une seule roquette tirée de loin. Enfin, il a affronté et vaincu la flotte dirigée par le cuirassé North Carolina, à bord duquel se trouvait le capitaine William Taylor, au large de l'île de Kiska, dans les Aléoutiennes. Ces 3 capitaines sont donc convoqués dans la banlieue de la base de San Diego. En présentant Sagittarius, Grumman explique qu'il s'agit d'une nouvelle arme, en développement actuellement par l'Allemagne. Il trouve étrange de ne pas trouver de compas directionnel, et ce qui leur échappe, c'est que toutes les petites pièces sur le circuit électrique complexe sont en silicone. Il pense que c'est un circuit électrique utilisant l'effet de redressement semi-conducteur sur lequel travaille le laboratoire Bell. Mais pour Vannevar Bush, c'est une hypothèse idiote. Hutton se demande pourquoi ils s’intéressent tout d'un coup à ce navire, alors que leurs rapports ont été qualifiés de fantaisistes, qu'ils ont été mutés à des postes de garde-côtes. Le vice-amiral Harold Bowen, chef de la section, lui rétorque qu'il n'est pas autorisé à poser des questions, et explique que le navire est apparu à chaque retrait de l’armée japonaise. Ils pensent donc que la prochaine apparition du croiseur sera à l'est de la Nouvelle-Guinée, et ils veulent donc le couler quand il passera par le détroit de Dampier. Les 3 capitaines participeront à l’opération en tant qu'observateurs. Soudain, c'est le milliardaire Howard Hughes qui intervient, déclarant que les perdants ont de l’expérience et que s'ils ramènent un morceau de ce navire, il offrira 50 millions de dollars à l'US Navy. Le capitaine Taylor décrit alors cet homme, semblant bien le connaître. Mais il a aussi compris que ce croiseur est la seule chose qui lui échappe. Hughes explique alors que le mystère engendre la peur, qui se transforme en croyance. Mais pour lui, ce navire n'est qu'une nouvelle arme japonaise. Il veut connaître l’expérience des 3 hommes, et Hutton explique que les attaques du croiseur comporte des hésitations, notamment dans l'usage de son équipement. En voyant la roquette, Hughes a compris que ses ravitaillements étaient impossibles, et que son stock de munitions était limité. Pour mener à bien leur opération, ils ont besoin d’expérience, de fonds, et de nouvelles idées. Et pour ce dernier point, il laisse la parole à Bowen. Celui-ci montre aux 3 capitaines un film dans lequel des appareils volent à basse altitude et envoient des bombes sur une cible, ces bombes faisant des ricochets sur l'eau. Touchant leur cible sous la ligne de flottaison, ils augmentent leurs chances d'atteindre leur objectif par rapport aux autres méthodes, passant de 15% à 65%. Grumman n'intervient plus durant la réunion, et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 13, dans le chapitre intitulé "Sillage 135 : Section S".
    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Vannevar Bush (PH)

    Volume 13

    Cet ingénieur en aéronautique est le président du comité consultatif national sur l’aéronautique. Au début de l’année 1943, il fait aussi partie de la section S, dirigée par le vice-amiral Harold Bowen, qui a comme objectif d’étudier le cas d'un mystérieux croiseur japonais, rencontré pour la première fois par le sous-marin du capitaine Chris Evans après la bataille de Midway, au large de cette île. Le navire a neutralisé le sous-marin avec une roquette téléguidée. Ensuite, lors du débarquement des marines à Guadalcanal, ce croiseur a lancé une roquette nommée Sagittarius avec une incroyable précision sur les provisions des marines, sans exploser, Puis, il a décimé en quelques instants l'escadrille du capitaine Samuel Hutton, avant de couler le porte-avions Wasp avec une seule roquette. Enfin, près de l'île de Kiska, dans les Aléoutiennes, il a affronté et vaincu la flotte dirigée par le cuirassé North Carolina, à bord duquel se trouvait le capitaine William Taylor. Ces 3 capitaines sont donc appelés par la section S dans la banlieue de la base de San Diego. Là, Leroy Grumman présente Sagittarius et explique qu'il s'agit d'une nouvelle arme, du même type que celle développée par l'Allemagne en ce moment. Il pense que les pièces en silicone sur le circuit électrique utilise l'effet de redressement semi-conducteur sur lequel travaille le laboratoire Bell, mais pour Bush, c'est une hypothèse complètement idiote, et ce serait peut-être un type de dispositif d’opération. Cependant, Hutton s’étonne qu'ils s’intéressent soudainement à ce navire, alors que leurs rapports ont été dénigrés et qu'ils ont été mutés à des fonctions de garde-côtes. Bowen lui rétorque sèchement de se contenter de répondre aux questions, avant d'expliquer que ce croiseur apparaît à chaque fois que l’armée japonaise effectue un retrait. En conclusion, la prochaine fois qu'il devrait se montrer sera dans l'est de la Nouvelle-Guinée. Et c'est quand il passera par le détroit de Dampier qu'ils devront le couler, les 3 capitaines participant à l’opération en tant qu'observateurs. A ce moment, le milliardaire Howard Hughes intervient pour dire que les perdants ont au moins de l’expérience, et que s'ils lui ramènent un morceau, il donnera 50 millions de dollars à l'US Navy. Le capitaine Taylor prend alors la parole et décrit le milliardaire, semblant bien le connaître. Mais il a aussi compris que le croiseur est la seule chose qui lui échappe. Hughes explique alors que le mystère peut se sublimer en croyance, mais il est persuadé néanmoins que ce navire n'est qu'une arme des japonais. Il souhaite connaître l’expérience de ces capitaines, et Hutton lui répond que malgré son équipement, le croiseur hésite à en faire usage, et qu'il y a un manque dans son esprit combatif. Le milliardaire dit ensuite qu'il est convaincu que le ravitaillement de ce navire est impossible, et que ses réserves de munitions sont limitées. Il pense que pour la réussite de leur opération, ils ont besoin d’expérience, de fonds et de nouvelles idées. Et pour ce dernier point, il laisse la parole au vice-amiral. Ce dernier montre alors un film, dans lequel tous peuvent voir des appareils voler à basse altitude et larguer des bombes qui font des ricochets sur l'eau avant d'atteindre leur cible. Avec cette méthode, ils ont augmenté leurs chances de toucher leur cible, passant de 15% à 65%. Bush n'intervient plus lors de cette réunion, et on ne le voit plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 13, dans le chapitre intitulé "Sillage 135 : Section S".
    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Howard Hughes (PH)

    Volume 13

    Il s'agit d'un aviateur, constructeur aéronautique et hommes d'affaires, mais aussi d'un producteur et d'un réalisateur de cinéma, et l'un des hommes les plus riches de son époque. Au début de l’année 1943, il fait partie de la section S, un groupement d’ingénieurs sur l’aéronautique qui a pour but d’étudier le cas d'un mystérieux croiseur japonais, apparu peu après la bataille de Midway, au large de cette île. Le navire est parvenu à neutraliser le sous-marin du capitaine Chris Evans avec une roquette apparemment téléguidée. Plus tard, il a perturbé le débarquement des marines américains à Guadalcanal en lançant à nouveau une roquette sur les provisions des marines avec une précision incroyable, mais sans déclencher d'explosion. Puis, il a décimé l'escadrille du capitaine Samuel Hutton avant de couler le porte-avions Wasp avec un seul projectile, tireré depuis une grande distance. Enfin, au large de l'île de Kiska, dans les Aléoutiennes, il a battu seul la flotte dirigée par le cuirassé North Carolina, à bord duquel se trouvait le capitaine William Taylor. Ces 3 capitaines sont donc convoqués par la section S, avec à sa tête le vice-amiral Harold Bowen, dans la banlieue de la base de San Diego. La roquette de Guadalcanal, nommée Sagittarius, leur est présentée, et Leroy Grumman et Vannevar Bush expliquent qu'il s'agit d'un nouveau type d'arme, mis au point actuellement par l'Allemagne. Hutton s’étonne du soudain intérêt pour ce navire, alors que jusqu'ici, leurs rapports avaient été qualifiés de fantaisistes et qu'ils ont été relégués à des postes de garde-côtes. Bowen lui rétorque de se contenter de répondre aux questions, et explique que le navire apparaît à chaque fois que l’armée japonaise effectue un retrait. Ils en ont donc déduit que la prochaine fois qu'il se montrera, ce sera à l'est de la Nouvelle-Guinée. Ils veulent donc le couler près du détroit de Dampier, et les 3 capitaines participeront à l’opération en tant qu'observateurs. Hughes prend alors la parole et dit que les perdants ont au moins de l’expérience et que cela l’intéresse. Si on parvient à lui ramener un morceau de ce navire, il promet de donner 50 millions de dollars à l'US Navy. Taylor énonce à ce moment que le milliardaire s'est enrichi grâce au pétrole et à l'aviation, qu'il a fait une percée dans le cinéma, qu'il est égoïste et ambitieux, qu'il peut tout avoir, qu'il a eu des liaisons avec les grandes actrices du moment, qu'il pilote lui-même ses appareils et qu'il a battu plusieurs records mondiaux. Mais la seul chose qui lui échappe est ce croiseur. Hughes répond que le mystère fait naître la peur, qui se transforme en croyance. Cependant, cela n'a de sens que si on en lui donne, et pour lui, ce navire n'est qu'une arme japonaise. Il demande donc ce que les capitaines ont retiré comme expérience. Hutton lui raconte que malgré ses armes, le navire a des hésitations dans son comportement. Le milliardaire explique ensuite qu'il a tout de suite compris que le ravitaillement de ce croiseur est impossible, et que son stock de munitions est limité. Selon lui, le succès de l’opération repose sur des fonds, de l’expérience et de nouvelles idées. Pour ce dernier point, il laisse la parole au vice-amiral. Celui-ci montre donc un film dans lequel touts peuvent voir des appareils en exercice, testant une nouvelle manière de bombarder en faisant ricocher les bombes sur l'eau, augmentant ainsi les chances d'atteindre leur objectif en passant de 15% environ à 65%. Hughes n'intervient plus, et n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 13, dans le chapitre intitulé "Sillage 135 : Section S".
    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Richard

    Volume 13

    Richard est un pilote de l’armée américaine, durant la guerre du Pacifique. Comme d'autres pilotes, Richard s'est exercé à une nouvelle méthode de bombardement des navires ennemis, en faisant une approche à très basse altitude, puis en larguant les bombes qui doivent ricocher sur l'eau pour atteindre leur cible en-dessous de la ligne de flottaison. Cette méthode permet d'augmenter les chances d'atteindre le but en passant de 15%, pour une autre méthode, à 65% pour celle-ci. Au début de l’année 1943, il est en poste à l'est de la Nouvelle-Guinée, à la base de Port Moresby, plus précisément à l’aérodrome de Seven-Miles. Un soir, les défenses antiaériennes repèrent un appareil ennemi et tentent de l'abattre, sans succès. Ensuite, le 2 mars, l'escadrille de Richard doit se déplacer de l’aérodrome de Seven-Miles à celui de Rabi, pas loin. Les pilotes sont ensuite rassemblés dans le grand hangar par le vice-amiral Harold Bowen, qui leur annonce que la cible de leur escadrille de 50 appareils n'est pas la flotte de transport japonais, mais bien un seul croiseur. Le soir venu, ils apprennent que l’aérodrome de Seven-Miles a été complètement anéanti par une attaque japonais, mais qu'ils ont trouvé la position du croiseur. L'escadrille décolle alors pour intercepter le navire dans le détroit de Dampier. Ils longent une chaîne de montagnes puis changent de direction pour arriver au lever du soleil au détroit. Après avoir survolé les navires de transport japonais, ils cherchent le croiseur en visuel, étant prévenus que ce navire peut lancer des bombes guidées. Soudain, Richard aperçoit le navire qui se dirige vers l'est, mais l'instant d’après, il voit un projectile qui va le percuter et qui détruit son appareil en un instant, le tuant sur le coup.

    • Première apparition : Volume 13, dans le chapitre intitulé "Sillage 143 : Cible aérienne".
    • Statut au volume 15 : Tué par un missile tiré par le Mirai sur son appareil.
    • Statut au volume 19 : Tué par un missile tiré par le Mirai sur son appareil.

    Akiko

    Volume 14

    Cette japonaise est l’épouse de Mamoru Satake, un lieutenant de la force d’autodéfense japonaise du début du 21ème siècle. Celui-ci a embarqué aux environs du mois de juin à bord d'un croiseur japonais, le Mirai, pour aller faire des exercices près de Pearl Harbor en collaboration avec l’armée américaine. Mais le navire n'est jamais arrivé à destination et a disparu en mer. En fait, le Mirai a voyagé accidentellement dans le temps pour se retrouver en pleine guerre du Pacifique. Là-bas, Mamoru se voit rapidement obligé de combattre, tout comme l'équipage du Mirai. lors de l'un des combats, Mamoru choisit de s'interposer avec son appareil entre le navire et des bombes qui sont sur le point de le toucher. C'est alors qu'au moment du choc, Mamoru se retrouve à nouveau projeté au 21ème siecle. Il est fort probable que cela soit un rêve de Mamoru mais cela n'est pas précisé. Quand il revient chez lui, Akiko est surprise et contente de revoir son mari, ayant un peu de mal à croire que c'est vraiment lui. Mamoru s'excuse, et après une accolade, Akiko fait un salut militaire pour le retour du lieutenant à sa maison. Mamoru va faire un tour dans son bureau après ses 9 mois d'absence, pendant que sa femme va préparer des vêtements. Elle revient dans le bureau et demande à son mari s'il n'est pas obligé de retourner à la base aujourd'hui. Mamoru répond que non, et que tout n'est pas clair dans sa tête. Akiko dit que Shôta, leur fils, va être surpris quand il va rentrer, ajoutant que celui-ci doit entrer au collège le mois prochain. Durant le repas du soir, Shôta dit comprendre qu'en tant qu'officier, son père ne peut pas parler de tout. Mamoru demande à son fils de lui montrer l'uniforme qu'il va porter au collège, et Shôta s'exécute, plein de fierté. En le voyant, Mamoru reste muet, puis toute la famille continue le repas dans la bonne humeur. Soudain, Akiko remarque que son mari semble fatigué. Mamoru ne répond pas et on ne voit plus Akiko par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Sillage 146 : Pour le Mirai".
    • Statut au volume 15 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivante.

    Shôta

    Volume 14

    Shôta est le fils d'Akiko et de Mamoru Satake. Ce dernier est lieutenant dans la composante aérienne de la force d'autodéfense japonaise et pilote d'un umitori, au début du 21ème siècle. Un jour dans les environs du mois de juin, Mamoru embarque à bord du Mirai, un croiseur dernière génération, pour aller faire des exercices à Pearl Harbor en collaboration avec l'armée américaine. Cependant, le navire n'arrive pas à sa destination et disparaît. En vérité, celui-ci est transporté accidentellement en plein guerre du Pacifique. Du coup, l'équipage du Mirai est rapidement obligé de combattre. Durant l'une de ces batailles, Mamoru s'interpose avec son appareil entre le navire et des bombes qui vont le toucher. On ignore si c'est un rêve ou la réalité, même si la première hypothèse semble être à privilégier, mais au moment du choc, Mamoru retourne au 21ème siècle, et là-bas, 9 mois se sont écoulés depuis la disparition du Mirai. Donc, un jour, en revenant à la maison, alors qu'il va bientôt entrer au collège, Shôta est heureux de voir son père de retour. Lors du repas, le jeune garçon dit qu'il comprend qu'en tant qu'officier de la force d'autodéfense japonaise, son père ne peut pas tout dire sur ce qu'il lui est arrivé. Et comme Shôta va aller au collège, Mamoru aimerait voir son uniforme. Le garçon se lève, fier, et annonce que pour eux, c'est la gakuran. Il se change et se montre à son père, qui reste muet de fierté. La famille continue le repas dans la bonne humeur, et Akiko s'aperçoit soudain que son mari semble fatigué. C'est la dernière apparition de Shôta dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Sillage 146 : Pour le Mirai".
    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Cordell Hull (PH)

    Volume 14

    Il s'agit du secrétaire d'état des Etats-Unis durant la guerre du Pacifique. Il travaille au département d'état, situé à Washington D.C. Dans les environs du mois de mars 1943, quelqu'un vient annoncer à Hull qu'ils ont reçu un appel de la maison-blanche car le président Franklin D. Roosevelt veut annuler la réunion de ce matin. Un autre homme réagit pour connaître la raison de cette annulation, et on lui répond que le président a la grippe et qu'il ne se sent pas en état de se présenter. Quelqu'un d'autre intervient pour dire que le président était pourtant en pleine forme le jour précédent, lors de la conférence qu club de la chambre du commerce. Le professeur Léo Pasvolsky, adjoint spécial au département d'état, déclare que le président n'a pas envie de répondre aux questions sur la déclaration de Casablanca. En effet, lors d'une conférence de presse commune avec Winston Churchill, premier ministre britannique, il a lancé sans prévenir une proposition de reddition sans condition. Roosevelt veut ainsi anéantir la volonté d'envahir les autres pays et de soumettre les autres peuples. Pasvolsky explique qu'une reddition sans condition sur le front s'est déjà vu, mais exiger cela d'une nation est une demande très forte et jamais vue dans l'histoire moderne, niant toute armistice, une sorte de paix "ordonnée" qui laisse les mains libres aux vainqueurs. Pour Hull, refuser une pais issue de négociations signifie que le président n'a plus besoin de diplomates comme eux. Il cite alors l'exemple de Carthage face à Rome, imaginant sans difficulté la résistance d'un peuple qui se sent acculé. La guerre de résistance dura 3 ans et la civilisation de Carthage disparut. Ce genre de reddition signifie un vainqueur très puissant et beaucoup de victimes. Pour leur cas, cela implique le démembrement des systèmes politiques japonais et allemand. Et au-delà de l'établissement de systèmes démocratiques partout dans le monde, cela sert les intérêts de leur nation en garantissant l'élargissement du libre-échange. Le secrétaire d'état se lève tout en disant que s'il s'agit d'une guerre d'extermination, leur ministère est devenu inutile, mais que de toute façon, ce sont les hommes belliqueux qui les ont entraînés là. Mais un homme lui dit que depuis la déclaration de Roosevelt, sa cote de popularité est en hausse. Pour Pasvolsky, ila touché les sentiments refoulés des citoyens en temps de guerre. Tout en mettant des documents dans sa mallette, Hull dit que le président est quelqu'un qui aime bien négocier directement avec le peuple, bien qu'amateur en diplomatie. Les autres personnes présentes constatent que le secrétaire d'état va sortir et lui demandent où il va. Hull répond qu'il va à la maison-blanche, ce qui étonne tout le monde. Le secrétaire d'état déclare alors que lorsqu'on oublie qu'on est nu, il n'est pas surprenant d'attraper la grippe. Il met son chapeau et dit que si lé président est prêt à jouer les malades, c'est la preuve que leur département et lui sont encore des remèdes. Et même s'il doit lui fermer la bouche pour qu'il l'avale, le président prendra le remède que Hull va lui apporter. Dans la voiture, Hull se dit que pour une reddition sans condition, il doit avoir le consentement du pays qui se rend. Et cela ne peut s'obtenir que par négociations. Le président a donc encore besoin de lui. Hull n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Sillage 151 : Le secrétaire d’état, Cordell Hull".
    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.

    Volume 19

    Le 10 août 1943, Hull se rend à Pearl Harbor avec le président Roosevelt pour faire un point sur la situation avec le général Douglas Mac Arthur, l'amiral Ernest King et l'amiral Chester Nimitz. En effet, les japonais ont récemment attaqué l'Inde britannique, et étant déjà occupé sur le front de l'Europe avec l'Allemagne, Winston Churchill, le premier ministre britannique, demande aux américains de retenir les japonais dans le Pacifique. A Hawaï, ils doivent d'abord attendre l'arrivée de Mac Arthur, qui arrive en retard pour être acclamé par les journalistes présents en nombre. Ensuite, lors de la réunion, Hull explique qu'il est dans la logique des choses de venir en aide aux britanniques, et que c'est aussi un article de la déclaration commune des nations unies. Il veut donc discuter de leurs plans contre le Japon. Après avoir pris le sud des îles Salomon, 2 routes s'offrent à eux pour attaquer Tokyo. Soit ils vont par le centre du Pacifique avec la marine, soit ils passent par le Pacifique sud avec l'armée de terre. Pour Mac Arthur, qui s'est enfui du corridor de la mort et qui a promis de récupérer les Philippines d'où il vient, il est normal de passer par le sud. Nimitz, explique que leur flotte est en phase de reconstruction et qu'il faudrait attendre un an pour qu'elle soit parfaitement au point de combattre. Il ne veut donc pas inciter les japonais à les attaquer. King, lui, est contre, car ils vont produire bientôt leurs bombardiers B-29, et en prenant Saipan et Palau, Tokyo serait à portée de leurs bombes, ce qui ne serait pas le cas avec les Philippines. Mac Arthur s'offusque car cela reviendrait à abandonner des milliers de soldats prisonniers. Roosevelt rappelle alors à Mac Arthur qu'il avait promis de revenir aux Philippines, mais que la seule personne à exprimer la volonté des Etats-Unis est le président. Il décide donc d'aller dans les Mariannes et de suivre ainsi l'avis de King. Dans l'avion du retour, Roosevelt demande à Hull de lui montrer la photo représentant Mao Zedong, le leader des communistes chinois, en compagnie du général Kanji Ishiwara, chef d'état-major des armées japonaises en Chine, reçue par le SIS, les services secrets. Le secrétaire la lui remet, et le président la trouve curieuse car les 2 hommes ne se regardent pas. Pour Hull, le problème est que les 2 se soient alliés contre le parti nationaliste de Tchang Kaï-chek, même si la probabilité est faible. Celuui-ci se retrouverait ainsi isolé, et un milliard de dollars de soutien n'aurait servi ainsi à rien. Après la guerre, ils perdront le leadership et leurs acquis économiques en Asie. Roosevelt veut avancer leurs pions dans le Pacifique, et non pas pour faire plaisir à Churchill. Hull dit soutenir la décision du président, mais celui-ci répond qu'il a juste suivi l'avis de son secrétaire d'état et du département d'état. Il ajoute que la marine va être fort occupée. C'est la dernière apparition de Hull dans ce tome.

    • Statut au volume 19 : Vivant.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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