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Par cronoslegend le 15 Juillet 2018 à 10:15
Voilà la onzième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Professeur Leo Pasvolsky (PH)
Volume 14
Cet homme est l'adjoint spécial au département d’état des Etats-Unis durant la seconde guerre mondiale. Au début de l’année 1943, un homme vient annoncer à Pasvolsky et au secrétaire d’état, Cordell Hull, que le président Franklin Roosevelt a annulé la réunion du matin, sous prétexte qu'il est grippé et qu'il n'est pas en état de se présenter. Une autre personne le trouvait pourtant en pleine forme le jour précédent, lors de la conférence au club de la chambre du commerce. Pasvolsky sait que c'est parce qu'il ne veut pas répondre à des questions suite à sa déclaration de Casablanca. En effet, le 24 janvier, à Casablanca, au Maroc, lors d'une conférence de presse commune avec Winston Churchill, le premier ministre britannique, il a lâché une proposition de reddition sans condition. Pour Pasvolsky, exiger cela de troupes ennemies sur le front, cela s'est déjà vu, mais l'exiger d'une nation entière, c'est une demande extrêmement forte, et encore jamais vue dans l'histoire moderne. Le professeur continue en disant que ce n'est pas une paix négociée, mais ordonnée, laissant ainsi les mains libres aux vainqueurs. Pour Hull, refuser une paix issue de négociations revient à dire que le président n'a plus besoin de professionnels de la diplomatie comme eux. Tout en citant l'attaque de Carthage par Rome, il imagine la résistance que peut opposer le peuple qui se sent acculé. Pour le cas de Carthage, cela dura 3 ans, et leur civilisation a disparu complètement. Pour le secrétaire, une reddition sans condition signifie un vainqueur très puissant et beaucoup de victimes. Cela implique un démembrement des systèmes politiques japonais et allemand, et au-delà de l’établissement de systèmes démocratiques partout dans le monde, cela sert leur nation en garantissant l’élargissement du libre-échange, qui est la base de la paix dans le monde. Hors, s'il s'agit d'une guerre d'extermination, leur ministère devient inutile. De toute façon, ce sont ceux qui ignorent la diplomatie qui les ont menés là. Un homme dit que pourtant, la cote de popularité de Roosevelt est en hausse, et Pasvolsky lui répond que le président a touché les sentiments refoulés des citoyens en temps de guerre. Pour Hull, Roosevelt est quelqu'un qui aime négocier directement avec le peuple, et bien qu'amateur dans le domaine, il cherche à faire de la diplomatie tout seul. Tous voient le secrétaire d'état préparer sa mallette, et le professeur lui demande où il va. Hull répond qu'il va à la maison blanche. Tous sont surpris, surtout que le président est grippé. Le secrétaire d'état leur rétorque que lorsqu'on oublie qu'on est nu, il n'est as étonnant d'attraper la grippe. En mettant son chapeau, il dit que si le président est prêt à jouer les malades, c'est que lui et le département sont encore des remèdes. Et même s'il doit lui tenir la bouche fermée pour qu'il l'avale, Roosevelt prendra le remède amer qu'il va lui apporter. Hull s'en va ensuite, et on ne voit plus Pasvolsky par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Sillage 151 : Le secrétaire d’état, Cordell Hull".
- Statut au volume 17 : Supposé vivant.
Sir Winston Churchill (PH)
Volume 14
Churchill est le premier ministre britannique durant la seconde guerre mondiale. Il est en poste depuis le mois de mai 1940 et mène son pays en guerre contre les pays de l'Axe, c'est-à-dire l'Allemagne, l'Italie et le Japon. Figure de proue des alliés, il peut compter depuis décembre 1941 et l'attaque sur Pearl Harbor par les japonais, sur le soutien des Etats-Unis, dirigés par le président Franklin Roosevelt. Le 24 janvier 1943 se tient à Casablanca, au Maroc, la troisième conférence au sommet des forces alliées, à laquelle participent Churchill et Roosevelt. C'est alors que lors d'une conférence de presse commune avec le premier ministre britannique, le président américain lâche sans prévenir une proposition de reddition sans condition des forces de l'Axe. Alors que cela s'est déjà fait sur le front d'exiger une reddition sans condition, cela n'est pas le cas pour une nation entière dans l'histoire moderne. La proposition surprend donc Churchill, qui ne dit rien, et Roosevelt continue en disant que c'est un moyen logique d'assurer la paix dans le monde à l'avenir. Il ne veut pas dire cependant un anéantissement des populations d'Italie, d'Allemagne et du Japon, mais l'anéantissement de la volonté d'envahir les autres pays et de soumettre les autres peuples. C'est la seule fois que Churchill apparaît dans ce tome.
- Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Sillage 151 : Le secrétaire d’état, Cordell Hull".
- Statut au volume 17 : Supposé vivant.
Franklin D. Roosevelt (PH)
Volume 14
Il s'agit du 32ème président des Etats-Unis d'Amérique, en fonction depuis le mois de mars 1933, et issu du parti démocrate. Suite à l'attaque des japonais à Pearl Harbor en décembre 1941, il entre en guerre contre les pays de l'Axe, à savoir le Japon, l'Allemagne et l'Italie, avec comme principal allié la Grande-Bretagne, et dans une moindre mesure, l'Union Soviétique de Staline. Par la suite, le 23 janvier 1943, alors qu'il est à Casablanca, au Maroc, pour la troisième conférence au sommet des forces alliées, il lâche sans prévenir lors d'une conférence de presse commune avec sir Winston Churchill, premier ministre britannique, une proposition de reddition sans condition des pays de l'Axe, chose qui n'est pas encore arrivée dans l'histoire moderne pour un pays. Pour Roosevelt, c'est un moyen logique de garantir la paix dans le monde à l'avenir. Pourtant, pour lui, cela ne signifie pas l'anéantissement des peuples italiens, allemands et japonais, mais l'anéantissement de la volonté d'envahir les autres pays et de soumettre les autres peuples. Ensuite, le président sourit pour les photographes de presse, et cette déclaration lui vaut une hausse de sa cote de popularité. Peu après, de retour à Washington, il se fait porter malade auprès du département d'état de Cordell Hull, car il veut éviter les questions à propos de sa déclaration de Casablanca. On ne voit plus Roosevelt par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Sillage 151 : Le secrétaire d’état, Cordell Hull".
- Statut au volume 17 : Supposé vivant.
Satoko
Volume 14
Satoko est une jeune fille qui fait partie des nombreuses victimes du grand tremblement de terre de Kobe, le 17 janvier 1995. Elle est ensevelie sous les décombres d'un bâtiment qui s'est écroulé sur elle. Là, elle survit durant toute une journée, et les opérations pour la sortir de là ne commencent que le lendemain. Celle-ci prend plus de 6 heures, et elle est finalement retirée vivante des décombres par un homme de la force de défense de la marine, le lieutenant Yôsuke Kadomatsu, mis sous les ordres de la composante terrestre de cette force. Satoko est mise sur un brancard et recouverte d'une couverture. Ses parents arrivent rapidement à ses côtés, et son père lui parle de vive voix. C'est la seule apparition de Satoko dans ce tome.
- Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Zipang - Hors-série : Ce que l'on doit protéger (2ème partie)".
- Statut au volume 17 : Supposé vivante.
Mme Umezu
Volume 14
Cette femme est l'épouse de Saburô Umezu qui, en janvier 1995, est capitaine dans la force d'autodéfense de la marine japonaise, et le commandant en second de la base de Hanshin, près de Kobe. Le 17 janvier a lieu un terrible tremblement de terre, mais Saburô, pris par ses devoirs de militaire, n'appelle même pas sa maison pour savoir si ses enfants et sa femme vont bien. Heureusement, seuls les carreaux de la salle de bain sont tombés, et le mur de l'entrée s'est effondré, le reste étant resté intact. Quelques jours plus tard, Mme Umezu et ses enfants apprennent que les navires de la force d'autodéfense vont autoriser les membres de la composante terrestre, mais aussi les habitants, à monter à bord afin qu'ils puissent y prendre une douche, les dégâts étant très importants dans la ville. La famille y retrouve alors Saburô, qui semble un peu étonné de les voir. Son épouse lui explique que cela fait longtemps qu'ils ne se sont pas lavé correctement. Saburô demande l'état de la maison, et sa femme lui répond, tandis que son fils lui dit qu'il aurait quand même pu les appeler. Saburô présente alors le lieutenant Yôsuke Kadomatsu, de Kure, qui l'a aidé pour aider les nombreuses victimes du tremblement de terre. Mme Umezu évoque alors le fait qu'à la maison, son mari est comme un phare en plein jour et qu'il ne sait pas se rendre utile. Elle suppose donc qu'il en est de même à son travail, et cela l'inquiète. Kadomatsu est interloqué, et Saburô dit qu'il est inutile d'en rajouter. Il ajoute qu'il ne va pas rentrer pendant quelques jours, et qu'il compte donc sur sa femme. Celle-ci lui répond par l'affirmative, et dit à son mari de prendre bien soin de lui. Mme Umezu n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Zipang - Hors-série : Ce que l'on doit protéger (2ème partie)".
- Statut au volume 17 : Supposé vivante.
Général Hitoshi Imamura (PH)
Volume 14
Ce militaire japonais est, lors de la seconde guerre mondiale, le général la huitième division de l'armée de terre de l'empire du Japon. Le 16 avril 1943, alors qu'il est en poste à la base de la marine de Rabaul, en Nouvelle-Guinée, il reçoit la visite de l'amiral Isoroku Yamamoto, du contre-amiral Matome Ugaki et du capitaine Eiichirô Taki, de la marine impériale. Imamura remercie ses collègues pour l'évacuation des troupes par le détroit de Dampier, et Yamamoto pense qu'ils doivent passer outre les différends entre les 2 armées, et travailler ensemble sur les opérations en étroite collaboration. Il s'agit selon lui de la condition pour que le Japon puisse rivaliser avec les Etats-Unis. Imamura est de son avis, mais veut partager avec lui une histoire qu'il a entendu, celle d'un navire qui aurait abattu à lui seul toute une escadrille américaine de 100 appareils dans le détroit de Dampier, lors de l'opération d'évacuation, alors que ces escadrilles avaient été la cause des échecs de transport de troupes. Ceux qui auraient vu cela ont dit que cela n'avait duré que quelques minutes. Yamamoto lui répond alors que ce navire a un détecteur efficace jusqu'à 450 km, et qu'il est capable de repérer des bombes approchant à la vitesse du son. Imamura pense à une plaisanterie, et l'amiral lui dit alors que ce navire vient de 60 ans dans le futur. Le général semble étonné durant un moment, puis plaisante en disant qu'ainsi, les américains ne peuvent rien faire. Plus sérieusement, il dit que même s'ils mettent de côté leurs différends, l'armée reste l'armée et qu'ils ne peuvent pas tout révéler. Il s'excuse d'avoir été indiscret et propose de se revoir le lendemain pour une réunion stratégique. Yamamoto est d'accord, et ils se revoient effectivement le jour suivant. Durant cette réunion, les décisions sont vite prises concernant l'évacuation vers les Mariannes en août. On ne voit plus Imamura par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 155 : Pressentiments de vie et de mort".
- Statut au volume 17 : Supposé vivant.
Michael
Volume 15
Michael est un jeune militaire américain de l'armée de l'air qui, en avril 1943, se trouve en poste à la base de Seven Miles, en Nouvelle-Guinée. Quelques temps plus tôt, en mars, l'aérodrome a été attaqué par les japonais alors que les appareils se trouvaient encore au sol. Depuis, ils ont renforcé leurs forces sur place, et le 18 avril, ils doivent aller attaquer la base japonaise de Rabaul, le soir précédent l'attaque, on leur dit que ce jour a été choisi pour commémorer le premier bombardement de Tokyo. Michael observe la photo de son frère, mort sur le USS Arizona durant l'attaque de Pearl Harbor, dont l'amiral Isoroku Yamamoto, qui devrait être à Rabaul, est le responsable. Un collègue de Michael lui prend la photo, voyant un bel homme qui doit plus plaire aux filles que Michael. Enervé, Michael reprend sa photo et s'en va sans dire un mot. Il va voir l'appareil dans lequel il va voler pour l'attaque du lendemain et se met déjà à la place de la tourelle supérieure pour y installer la photo de son frère et se mettre déjà dans l'ambiance de l'attaque. Le jour suivant, alors qu'ils sont en route, Smith, le pilote, dit à Michael de bien faire attention aux appareils qui peuvent venir par le haut. Michael répond par la positive, et dit à la photo de son frère qu'il va le venger. L'assaut débute, et Michael commence à tirer sur les zéros qui approchent. Soudain, Smith signale un appareil qui arrive par le bas, à 8h00. Michael se demande ce que Bob, à la tourelle inférieur, fait, et lui dit que le zéro est sur sa gauche. Mais c'est alors que Michael remarque un appareil qu'il n'avait pas vu e qui se trouve en haut à droite. Michael est surpris et commence lui tirer dessus, mais il est trop tard car le zéro est trop proche et détruit la tourelle où se trouve Michael, le tuant sur le coup.
- Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 155 : Pressentiments de vie et de mort".
- Statut au volume 17 : Tué par un appareil japonais.
Smith
Volume 15
Il s'agit d'un pilote américain qui, durant la seconde guerre mondiale, le 17 avril 1943, est en poste à Port Moresby, à la base de Seven Miles, en Nouvelle-Guinée. Lui et ses collègues doivent partir le lendemain pour aller bombarder la base de Rabaul, où est censé se trouver l'amiral japonais Isoroku Yamamoto. La base a subi un bombardement le 2 mars, ainsi qu'une lourde défaite le jour suivant, et les américains veulent commémorer les premiers bombardements de Tokyo. L'un des soldats prend la photo que contemple Michael et qui représente un soldat en uniforme. Il trouve que c'est un bel homme, supposant qu'il s'agit du frère de Michael, et pense qu'il doit plus plaire aux filles que lui. Mais en colère, Michael reprend la photo et s'en va. L'homme ne comprend pas, et Smith lui explique qu'il attend le jour de demain depuis longtemps. L'homme espère qu'il ne va pas faire dans son froc pour autant, et Smith ajoute que le frère de Michael est mort au combat à Pearl Harbor, sur l'USS Arizona. Le responsable est donc Yamamoto. L'homme demande ensuite à Smith, qui utilise des cartes, comment cela se présente, et Smith répond que ça se présente sous un bon jour. Le lendemain, alors qu'ils sont en vol, Smith se dit qu'à partir de la baie de Baye, ils auront le soleil dans le dos, mais s'interroge sur le comité d'accueil. Son copilote se dit que s'ils frappent la piste de décollage, ils réduisent au minimum de croiser des chasseurs. Cela arrangerait Smith, qui demande à la tour supérieur, là où se trouve Michael, de faire très attention aux appareils qui peuvent venir par le haut. L'assaut débute, et les premiers zéros font leur apparition. Smith en voit un arriver par le dessous à 8h00, mais comme la tourelle inférieure ne le voit pas, Michael essaie de l'aider. Malheureusement, un autre appareil arrive par le haut, et Michael réagit trop tard. Smith lui dit que ce n'est pas le moment de mourir, mais le deuxième moteur est touché et a pris feu. Ils ont une baisse de la pression hydraulique et les commandes ne répondent plus. L'avion se crashe, mais Smith survit. Après la fin de l'attaque, Smith voit des japonais s'approcher et entend le nom de Yamamoto. Sachant qu'il va mourir s'il est découvert, il décide quand même de tirer sur l'amiral, en plein coeur. Ensuite, un officier fonce sur lui, et évite les balles de Smith avant de le maîtriser. Celui-ci est mis dans une cellule isolée, mais le soir venu, avec le vent, il remarque que la porte de sa cellule est ouverte. Il s'enfuit mais tombe nez à nez avec l'officier qui l'avait maîtrisé, comprenant qu'il est fichu, comme il s'en doutait. Il comprend que Yamamoto est mort, et est prêt à expliquer pourquoi il a tiré. Mais le japonais n'en a plus rien à faire de qui il est et de ses raisons. Smith est juste un prisonnier qui a tenté de s’évader et le meurtrier de Yamamoto. Il pointe son arme et abat Smith de sang-froid.
- Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 155 : Pressentiments de vie et de mort".
- Statut au volume 17 : Tué d'une balle par le capitaine Eiichirô Taki.
Noguchi
Volume 15
Noguchi est l'un des membres du Mirai, un croiseur de la force d’autodéfense japonaise du début du 21ème siècle. Alors que le navire se dirige vers Pearl Harbor pour des manoeuvres avec les américains, il est pris dans une curieuse tempête et se retrouve propulsé en 1942, juste avant la bataille de Midway. Là, après avoir été aperçu par la flotte combinée de l'empire du Japon, l’équipage du Mirai observe la bataille, puis le commandant en second du navire, le capitaine Kadomatsu, sauve un officier de la marine impériale, le capitaine Kusaka, de la noyade. Après avoir échappé à un sous-marin américain, mais après avoir perdu l'un de ses membres, tué par un zéro japonais, l’équipage du croiseur accepte que Kusaka les aide pour leur ravitaillement. Mais ils sont découverts par la marine impériale. Kusaka décide donc de dévoiler la vérité sur le futur de la guerre à la flotte combinée, en proposant l'aide du Mirai pour l’évacuation de Guadalcanal. Mais au lieu d'aider à l’évacuation, la flotte combinée attaque les américains, ce qui force le croiseur à riposter et montrer sa puissance. Après cette démonstration, l'amiral Yamamoto propose au commandant du Mirai, le capitaine Umezu, de retourner à Yokosuka. Mais sur le chemin, le capitaine Taki pousse le Mirai à affronter une escadrille américaine. Après avoir décimé celle-ci, le croiseur lance une roquette pour couler un porte-avion qui menace d'envoyer d'autres vagues. Alors que le navire subit des réparations, Kadomatsu se rend en Chine pour essayer d’empêcher Kusaka de modifier l'histoire. Malheureusement, celui-ci tue l'empereur du Mandchoukouo, Puyi. A son retour, les membres du Mirai décident d'aller aider les hommes des îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes. Là-bas, ils font face à une flotte américaine qu'ils affrontent et neutralisent. Cependant, dans l'action, Umezu est blessé à la tête et est obligé d'aller à l’hôpital. Pendant qu'il se soigne, le croiseur aide la flotte combinée à réduire la ligne de front en déplaçant sa base de Truk à Palau, traquant les sous-marins américains. par la suite, lors de l’évacuation de la Nouvelle-Guinée, après une attaque préventive des japonais sur l’aérodrome de Seven Miles, le Mirai découvre qu'une centaine d'appareils leur ont échappé, et que ceux-ci s'attaquent au croiseur. Dans la bataille, le lieutenant Satake se sacrifie avec son appareil pour sauver le Mirai. Suite à cela, des tensions commencent à se faire sentir entre Kadomatsu, qui ne veut pas s'impliquer dans la guerre aux côtés de la flotte combinée, et le chef canonnier, le capitaine Kikuchi, qui a une opinion inverse. Kikuchi apprend alors le décès de Yamamoto, et choisit de s'allier avec Kusaka et Taki, qui lui fournissent des armes par un chargement de ravitaillement. Alors que Noguchi prend la caisse, le chef Asô, du côté de Kadomatsu, lui demande ce que c'est. Noguchi répond que c'est des pommes de terre. Il montre à Asô, qui dit de les mettre au réfrigérateur, et qui veut aider Noguchi. Celui-ci lui dit que ça ira, et Asô, trouvant la caisse lourde, la fait tomber. Il ramasse les pommes de terre mais ne remarque pas les armes, que Noguchi se dépêche de cacher. Asô dit qu'il ne faut pas gâcher la nourriture, et Noguchi ajoute que les pommes de terre sont indispensables pour le riz au curry. Ils transportent ensuite la caisse, et Noguchi regarde le chef canonnier avec un sourire complice. Plus tard, le croiseur neutralise un nouveau sous-marin américain, et Noguchi déclare que c'est sans fin et qu'agir ainsi ne les avance à rien. Son collègue le frappe alors au visage avant d’être arrêté par les autres. Asô arrive et l'agresseur dit que Noguchi a critiqué Kadomatsu. Noguchi, le nez en sang, rétorque qu'utiliser leur munitions ainsi n'a aucun sens et qu'ils feraient mieux de changer leur approche. Pour Asô, une critique du commandant est inadmissible, mais envoie Noguchi à l'infirmerie en disant qu'il n'a rien entendu pour cette fois. Par après, Kikuchi s’apprête à mener une mutinerie si son ami refuse d'entendre ce que lui et la plupart de l’équipage veulent. Pour cela, il place un micro et fait écouter la conversation à tout l’équipage. Mais Kadomatsu refuse, et les suiveurs du chef canonnier sortent leurs armes, Noguchi et le lieutenant Yonekura se chargeant du lieutenant Tachibana. Mais celui-ci pense que Noguchi déteste Kadomatsu, alors que lui est prêt à mourir pour lui. Il s'avance vers Noguchi, qui le menace, mais Tachibana se saisit de l'arme et une bagarre s'engage. Yonekura ne peut pas intervenir et le coup finit par partir, blessant Noguchi à l'estomac. La situation reste tendue, Yonekura et Tachibana refusant de baisser leur arme, mais Kadomatsu arrive et prend Noguchi sur son dos. Celui-ci ne regrette pas, mais le commandant en second préfère qu'il se taise pour l'instant et le confie à Asô pour que celui-ci le conduise à l'infirmerie. C'est la dernière apparition de Noguchi dans ce tome.
- Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 160 : La fortification de Saipan".
- Statut au volume 17 : Vivant.
Lieutenant Kirino
Volume 15
Ce lieutenant de la force d’autodéfense japonaise du début du 21ème siècle fait partie de l’équipage du Mirai, un croiseur qui doit participer à des manoeuvres avec les américains à Pearl Harbor. Mais durant son trajet, le navire est pris dans une tempête étrange et projeté en pleine guerre du Pacifique, juste avant la bataille de Midway. Les membres du Mirai regarde celle-ci après avoir été aperçu par la flotte combinée japonaise, puis le commandant en second du croiseur, le capitaine Kadomatsu, sauve un officier japonais, le capitaine Kusaka, de la noyade. Ensuite, le navire neutralise un sous-marin américain, mais voit plus tard l'un de ses membres tué par des zéros japonais dans une mission de reconnaissance. Kusaka accepte de les aider à se ravitailler, mais ils sont découverts par la marine impériale. Après avoir révélé le futur de la guerre à la flotte combinée, Kusaka propose l'aide du Mirai pour l’évacuation de Guadalcanal. Cependant, il a dans la tête de changer le cours de la guerre, et le croiseur est obligé de faire une démonstration de force quand le Yamato veut attaquer les marines américains. Après avoir vu cela, l'amiral Yamamoto suggère au commandant du Mirai, le capitaine Umezu, de retourner à Yokosuka. Hors, sur le trajet, le capitaine Taki force le croiseur à affronter une escadrille américaine, et ensuite à couler un porte-avions avec une roquette. Une fois à Yokosuka, le navire subit réparations et ravitaillement, tandis que Kadomatsu part en Chine pour tenter de stopper Kusaka dans son envie de changer l'histoire. Mais il ne réussit pas à empêcher Kusaka de tuer l'empereur du Mandchoukouo, Puyi. A son retour à bord du Mirai, son équipage décide d'aller aider les hommes des îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes. Là-bas, ils doivent affronter une flotte américaine, qu'ils parviennent à neutraliser, mais Umezu se retrouve blessé à la tête et doit aller à l’hôpital. Pendant ce repos, le reste de l’équipage aide la flotte combinée à réduire sa ligne de front et à déplacer sa base de Truk à Palau, en repérant et arrêtant les sous-marins américains dans la zone. Le Mirai part ensuite pour l’évacuation de la Nouvelle-Guinée, mais après avoir laissé les japonais lancer une offensive préventive sur l’aérodrome de Seven Miles, les membres du croiseur découvrent qu'une centaine d'appareils qui n'avaient pas été repérés ont échappé à la destruction et prennent pour cible leur navire. Ils survivent, mais le lieutenant Satake se sacrifie avec son appareil pour sauver le Mirai. Après ce décès, les tensions entre Kadomatsu, qui préfère continuer à sauver un maximum de vies sans s'impliquer dans la guerre, et le chef canonnier, le capitaine Kikuchi, s'intensifient, au point que ce dernier, en apprenant la mort de Yamamoto, décide de prendre le contrôle du navire si son ami refuse de le rejoindre. Pour cela, Kusaka et Taki lui fournissent des armes discrètement, qui sont ensuite distribuées entre ceux qui le soutiennent, dont Kirino, qui devront dès lors contenir ceux qui sont du côté du commandant en second. Kirino dirige une réunion secrète, et le chef Ôme lui demande ce qu'ils feront si une personne refuse d’obéir malgré l'arme pointée sur elle. Le lieutenant répond qu'ils doivent réussir à tout prix et que ceux qui refusent d’obtempérer seront considérés comme des ennemis. De plus, ceux qui ne peuvent pas appuyer sur la gâchette n'ont rien à faire là. Lors de sa discussion avec Kadomatsu, Kikuchi pose discrètement un micro pour que tout l’équipage les écoute. Mais comme le commandant en second refuse, Kirino et les autres sortent leurs armes. Kirino va ensuite chez le chef canonnier pour dire que tous les points stratégiques sont sous contrôle, et que le chef navigateur, le capitaine Oguri a été arrêté. Ce dernier, qui a le dispositif pour saboter le navire, dit qu'il doit parler à Kikuchi, et celui-ci accepte. Kirino, lui, reste à l’extérieur de la cabine. Soudain, un coup de feu se fait entendre, et le chef canonnier va voir ce qu'il se passe. Kadomatsu veut y aller aussi, et Kirino n'ose pas tirer. Le commandant en second fait évacuer le blessé, Noguchi, vers l'infirmerie avant de dire à Tachibana, qui le soutenait, de lui donner l'arme qu'il a récupéré. Il annonce ensuite qu'il va quitter temporairement le navire, avec ceux qui veulent bien le suivre, pour la sécurité de l’équipage. Et quand ces 5 hommes quitte le croiseur, les autres membres du Mirai arrivent sur le pont, dont Kirino, et saluent ceux qui partent...
Volume 16
Alors qu'ils quittent le Mirai, Kadomatsu et ses hommes croisent en partant Kusaka, et comprennent qu'il a influencé les actions de Kikuchi. Peu après, celui-ci tient une réunion à l’intérieur du CIC, pour annoncer qu'ils vont participer à une attaque dans l’océan indien, leurs objectifs étant Dhaka et Chittagong, dans l'actuel Bangladesh, Colombo sur l'île de Ceylan, et Bombay, dans la mer d'Oman. Cette offensive se fera en collaboration avec la flotte combinée, et a pour but de réveiller les désirs d’indépendance des indiens. Etant fort occupé en Europe, l'Angleterre n'aura d'autre choix que de demander l'aide des Etats-Unis pour pousser les japonais à revenir dans l’océan Pacifique, et cela, avant que les troupes américaines ne soient totalement prêtes. Kirino est présent à la réunion et écoute en silence, et c'est sa seule apparition dans ce tome.
Volume 17
Peu avant le départ pour l’océan indien, l’équipage du croiseur écoute à la radio un discours de Subhash Chandra Bose, un indépendantiste indien qui a formé un gouvernement provisoire de l'Inde libre, et qui a reçu le soutien du Japon. Ces événements se déroulent avec un mois d'avance sur l'histoire que connaissent les membres du Mirai. Une fois en route, plusieurs membres du navire se posent des questions sur cette attaque surprise contre Colombo, et l'un d'eux veut s'assurer auprès de Kirino de savoir qu'une attaque préventive en temps de guerre n'est pas considérée comme criminelle, et que la guerre elle-même est reconnue comme un acte légitime par les conventions internationales. Kirino lui répond alors que s'ils entrent dans la bataille avec un sentiment mitigé, c'est toute la flotte combinée qui en subira les conséquences. Soudain, un patrouilleur britannique est repéré par les radars du croiseur, se dirigeant droit vers celui-ci. Comme ce patrouilleur va tomber sur la flotte japonaise, le chef canonnier ordonne que l'appareil soit abattu, donnant priorité à la réussite de l’opération par rapport à la sauvegarde de vies. Une fois le missile lancé, le signale de l'appareil disparaît de l’écran, et Kirino tremble en pensant aux vies des 13 passagers du Short Sunderland. Kikuchi lui demande alors un rapport, et surpris, Kirino annonce qu'à 15h45, l'avion de patrouille anglaise a été abattu, et qu'aucun parachute n'a été détecté, ce qui signifie qu'il n'y a pas de survivant. On ne voit plus Kirino par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 163 : Rébellion".
- Statut au volume 17 : Vivant.
A suivre...
Cronos
votre commentaire -
Par cronoslegend le 28 Octobre 2018 à 18:37
Voilà la suite de la douzième page de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Professeur Leo Pasvolsky (PH)
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 25 : Supposé vivant.
Sir Winston Churchill (PH)
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 25 : Supposé vivant.
Franklin D. Roosevelt (PH)
Volume 24
Après la décision de Roosevelt de passer par les Mariannes pour pouvoir ensuite bombarder le Japon, la cinquième flotte américaine, commandée par l'amiral Raymond Spruance, se dirige vers les îles Gilbert, solidement défendues par les japonais. L'amiral décide de sérieusement les bombarder avec d'envoyer les troupes de débarquement, mais quand celles-ci arrivent sur place, ils constatent que l'Atoll de Tarawa est désert, et que les japonais sont partis. Pendant ce temps, aux Etats-Unis, un officier présente au président américain leur nouveau bombardier. Il le décrit en disant que son poids total équipé est de 120.000 pounds, plus du double de celui d'un B-17, qu'il peut parcourir 3.000 miles sans escale, qu'il dispose de 4 moteurs, équipés chacun de super-carburateurs, qu'il peut voler à plus de 36.000 pieds d'altitude et qu'il est capable de transporter 18 tonnes de bombes. Il s'agit du B-29, appelé "superfortress", qu'il dit être le bombardier des batailles modernes. L'officier continue en disant que la première commande de 250 appareils a reçu bien des railleries, qualifiée comme étant un "pari à 3 milliards de dollars". Hors, après l'entrée en guerre, un nouveau contrat de 500 appareils a été passé. Ensuite, pour répondre à une demande de 894 appareils, les 2 usines de Boeing à Wichita et Renton, puis celle de Bell à Marietta et celle de Martin à Omaha, ont augmenté leur capacité de production au maximum, comme cela n'avait jamais été fait auparavant dans l'histoire de l'aviation américaine. La production tourne à plein régime. Ainsi, en s'emparant de Saipan, de Guam, de Tinian, c'est quasiment tout le Japon qui sera à portée de leurs bombardements. Et comparé à la route où ils doivent passer au-dessus de l'Himalaya pour se ravitailler, se préparer en Chine, et qu'il ne leur permet d'atteindre que Kyushu, les résultats seront probants. L'officier affirme sans hésitation que si le contrôle des Mariannes devient réalité, en quelques mois, ils pourront mettre le Japon à genoux. Roosevelt déclare alors que ces anges du ciel couperont le souffle du Japon. Il dit ensuite qu'il aime le nom de "superfortress". Il n'apparaît plus ensuite dans ce tome.
- Statut au volume 25 : Supposé vivant.
Satoko
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 25 : Supposé vivante.
Mme Umezu
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 25 : Supposé vivante.
Général Hitoshi Imamura (PH)
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 25 : Supposé vivant.
Michael
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 25 : Tué par un appareil japonais.
Smith
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 25 : Tué d'une balle par le capitaine Eiichirô Taki.
Noguchi
Volume 23
Après les incidents qui se sont produit à bord du Mirai, Kadomatsu choisit de quitter le navire temporairement avec ceux qui veulent bien le suivre, afin d'assurer la sécurité de tous. Pendant ce temps, Kikuchi prend le contrôle du croiseur, et l'associe à la marine impériale pour une opération dans l’océan indien. Le Mirai va accompagner une partie de la flotte combinée pour attaquer d'abord Colombo, sur l'île de Ceylan, puis Dhaka et Chittagong dans le golfe du Bengale, et Bombay dans la mer d'Oman. Le croiseur brouillant les communications, la première attaque se passe bien, malgré quelques pertes, puis la flotte se sépare en 2, le Mirai accompagnant le capitaine Taki vers le golfe du Bengale, tandis que Kusaka part vers Bombay. Pour permettre de quand même de communiquer avec la flotte japonaise, le croiseur envoie 2 de ses hommes, Tachibana et Okishima, sur le porte-avions Ryûjô afin qu'ils fabriquent une radio capable de contourner l'ECM. Cependant, alors que les bombardiers sont déjà en route, les radars du Mirai constatent que les appareils anglais décollent, sachant qu'ils vont être attaqués. Taki veut tout de même maintenir l'offensive, mais l'escadrille japonaise est totalement détruite. Ensuite, les appareils anglais restants, ayant découvert où se trouve la flotte japonaise, lance une contre-offensive. Durant la bataille, ils parviennent à couler le Ryûjô, et Tachibana périt, se retrouvant coincé dans la cabine des communications. Malgré tout, l’opération dans l’océan indien est un succès, car cela a réveillé les envies d’indépendance des indiens, ce qui a obligé Winston Churchill, premier ministre britannique, déjà fort occupé en Europe, à demander au président américain Franklin Roosevelt de mettre la pression sur les japonais dans les Mariannes pour qu'ils délaissent l’océan indien. Pour leur nouvelle mission, les membres du croiseur doivent aller dans les îles Gilbert, sur l'île de Betio. Celle-ci sera bientôt évacuée par les japonais mais des leurres vont être installés pour faire croire aux américains qu'ils y sont toujours, et en nombre. Le Mirai doit donc installer des systèmes de surveillance pour s'assurer que la flotte américaine dépensera beaucoup de carburant et de munitions. Cependant, avant de partir, un sous-marin japonais fait son apparition devant le croiseur, et Kadomatsu et ses hommes en sortent. Ils sont récupérés par le Mirai, et l’équipage apprend que le lieutenant Shinohara, parti avec le commandant en second du navire, a été battu à mort par la police spéciale japonaise. L’opération peut malgré tout continuer, et une fois dans l'atoll de Tarawa, Kadomatsu choisit de descendre à terre avec le chef canonnier, pour ne pas profiter de son absence et reprendre le contrôle du navire. Mais la nuit venu, un sous-marin américain apparaît et une unité de reconnaissance en débarque, bloquant la retraite de l’unité composée de Kadomatsu, Kikuchi et Enomoto. Ce dernier est finalement tué par les américains, et l'hélicoptère SH60J est envoyé avec Asô et 2 hommes à son bord pour aller secourir les 2 capitaines. Cependant, le chef canonnier finit par être blessé et doit être hospitalisé d'urgence. A bord du Mirai, la rumeur veut que ce soit Asô, qui était parti avec le commandant en second, qui aurait tiré sur Kikuchi par accident. Dans la cafeteria, Noguchi en discute avec Sugimoto et d'autres, et ils se demandent si Asô n'a pas fait exprès. D'ailleurs, quand ce dernier vient manger, tous se taisent, et Noguchi se demande si c'est vrai. Le chef canonnier est ensuite évacué par le SH60J, mais quand le navire revient à Palau, le lieutenant Kirino a demandé l'aide de la marine impériale pour reprendre le contrôle du croiseur. Avec Asô et le lieutenant Momoi en otage, et sous la menace des armes, les membres du croiseur sont rassemblés sur le pont arrière. Là, Kusaka dit à Kirino de rejoindre les autres car il est le Juda de ce navire. Tous se demandent ce que Taki et Kusaka vont faire d'eux, dont Noguchi. On ne voit plus Noguchi par la suite dans ce tome.
Volume 24
Finalement, Kusaka choisit de ne plus utiliser le Mirai, et Kadomatsu lui demande si la bombe atomique à Nankin est achevée. L'équipage se demande alors s'il y a un lien avec le décès récent du capitaine Umezu, qui est mort justement lui aussi à Nankin. Mais ils n'en apprennent pas plus et ils sont emmenés par la marine impériale. Avant de partir, ils constatent que la marine impériale vide le carburant du croiseur, ce qui signifie en effet qu'ils ne vont pas l'utiliser et qu'il est inutile de le saborder. L'équipage se retrouve prisonnier sur une petite île isolée, et le commandant en second leur demande de garder espoir. Finalement, ils reçoivent via des boulettes de riz des messages du lieutenant Kisaragi, que Kadomatsu a rencontré en Chine et qui travaille pour l'amiral de réserve Mitsumasa Yonai, ancien premier ministre qui voulait éviter que le Mirai ne se mêle à la guerre. Kisaragi travaille avec le major Kawamoto, qui connaît aussi le croiseur, et tous les 2 parviennent à faire passer un message comme quoi la bombe serait presque prête, mais aussi avec un plan de l'endroit où se trouve le Mirai. Plus tard, Noguchi aide ses camarades à transporter les caisses de boulettes de riz à l'intérieur des baraquements. Et de nouveau, Kisaragi et Kawamoto ont utilisé ce moyen pour faire parvenir aux membres du croiseur de l'équipement de plongée. Noguchi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Statut au volume 25 : Vivant.
Lieutenant Kirino
Volume 22
Kikuchi n'a finalement d'autre choix que de permettre à Kadomatsu et ses hommes de remonter à bord du Mirai. C'est Kirino qui les accueille à bord, et il est un instant surpris par le calme du commandant en second du croiseur. Ensuite, il lui dit que même s'il est un ancien membre d’équipage, il est aujourd'hui considéré comme un naufragé et que donc, ses déplacements seront limités. Cela vaut aussi pour l'armement et il garde donc l'arme de poing du capitaine. Celui-ci comprend qu'ils sont aux arrêts, et Kirino répond que ce sont les ordres du chef canonnier. Shibata intervient alors pour dire à Kirino qu'il a pris du grade. Il se fâche ensuite car Kikuchi n'est pas là pour accueillir Kadomatsu. Pour lui, l'incorrection a des limites. Le capitaine calme Shibata d'un bras, et Kirino se justifie car le navire est en alerte opérationnelle. Le commandant en second en déduit que le chef canonnier est sur le pont, et dit qu'il doit attendre qu'ils aillent vers lui. Kirino est surpris et veut l’arrêter, disant qu'il ne peut circuler librement dans le navire, mais Kadomatsu est déterminé et calme, et répond qu'il est normal de se présenter au commandant après avoir été secouru. Une fois sur le pont, Kadomatsu explique que le lieutenant Shinohara n'est pas là car il a été battu à mort par la police spéciale du Japon avec qui collabore Kikuchi et les autres. Pour l'instant, il ne restera qu'un observateur et ne perturbera pas l’opération en cours, mais ne dit pas jusque quand. Le chef canonnier ordonne ensuite à Kirino d'envoyer un message au sous-marin, en morse, pour dire qu'ils ont récupéré les naufragés, ce qui surprend un peu le lieutenant. Ensuite, le Mirai reprend sa route et arrive sans encombres près de l'île de Betio, dans l'atoll de Tarawa. Kikuchi s’apprête à descendre à terre pour installer les appareils de surveillance pour s'assurer que l’armée américaine dépensera beaucoup de carburant et de munitions. Et à la surprise générale, Kadomatsu demande à l'accompagner, montrant ainsi qu'il ne profitera pas de l'absence du chef canonnier pour reprendre le contrôle du navire. L’opération se déroule sans incident, jusqu’au soir, où l’équipe composée de Kadomatsu, Kikuchi et d'Enomoto les appelle pour leur dire qu'une unité de reconnaissance américaine débarque d'un sous-marin et s'approche de l'île. Kirino est juste à côté d'Oguri dans le CIC quand il apprend la nouvelle. Le chef navigateur fait activer l'ECM, le brouillage des ondes, comprend qu'ils ne peuvent rien détecter de l'autre côté de l'île, et en estimant la position des américains, il comprend que ceux-ci coupent la trajectoire de retraite des 2 capitaines et d'Enomoto. Kirino reste silencieux et laisse faire Oguri, qui envoie l'hélicoptère SH60J avec à son bord le chef Asô et 2 autres hommes. Il décide aussi de s'approcher, et apprend par le chef canonnier qu'Enomoto a été tué par les américains. Kikuchi ordonne donc de mettre en danger le sous-marin pour obliger les américains à se replier, en faisant des tirs de dissuasion. Kirino continue à observer en silence, et c'est sa dernière apparition dans ce tome.
Volume 23
Le SH60J parvient à récupérer les 2 capitaines, mais Kikuchi a été sérieusement touché par une balle dans l'estomac. Après lui avoir prodigué des soins, le lieutenant Momoi vient voir Kadomatsu, Oguri, Kirino et le lieutenant Kashiwabara dans la salle des officiers pour dire que le chef canonnier a besoin d’être opéré d'urgence. Hors, l'endroit avec le matériel adéquat le plus proche est Palau, et à vitesse maximale, ils mettront 3 jours et demi. Le commandant en second du navire suggère donc de se servir aussi de l'hélicoptère. Il le feront décoller à sa distance limite et réduiront le temps à 2 jours et 20 heures. le chef navigateur ordonne donc à Kirino et Kashiwabara de prendre la route de Palau à pleine vitesse. Mais la rumeur se répand que ce soit Asô, qui était parti avec Kadomatsu, qui serait la personne à avoir tiré sur Kikuchi, surtout qu'il a crié dans son talkie-walkie "jetez votre arme capitaine Kikuchi !". De plus d’après les hommes de l’équipe de sauvetage, un seul coup de feu a été tiré. Kirino va donc voir dans l'armurerie et constate qu'une balle manque dans l'arme d'Asô. Il remet l'arme à sa place et se demande ce qu'a le commandant en second du navire derrière la tête. Ensuite, Kirino embarque à bord du SH60J en même temps que le chef canonnier, ainsi qu'Asô et Momoi. Mais durant le vol, le pouls et la pression artérielle de Kikuchi chutent. Quand ils atterrissent, ils sont accueillis par les capitaines Kusaka et Taki, et le chef canonnier est immédiatement emmené à l’hôpital. Pendant ce temps, Asô, Momoi et Kirino sont interrogés par Taki pour savoir ce qui se passe à bord du Mirai. Kirino révèle alors que Kadomatsu est de retour à bord, après être revenu en venant avec un sous-marin Igô. Selon lui, le commandant en second du croiseur est prêt à tous les moyens pour reprendre le contrôle du navire. Taki le remercie car ainsi, ils vont pouvoir agir correctement. Kirino le leur demande. Quand le Mirai arrive à Palau, la marine impériale utilise Asô et Momoi en tant qu'otages pour faire obéir le croiseur. Menés par Kirino, les soldats de la marine impériale prennent d'abord le contrôle de l'armurerie. Ensuite, alors qu'il se dirige vers la salle des machines, Sugimoto lui demande ce que cela veut dire, et Kirino lui répond que c’était la seule solution pour reprendre le navire. Par après, il dit aussi d'aller dans la salle des archives. Finalement, tout l’équipage du Mirai est rassemblé sur le pont arrière. Là, Kadomatsu dit à Kirino qu'il a agit très imprudemment, et celui répond que ses projets tombent à l'eau. Il demande au commandant en second de l'accompagner pour quitter le navire, mais voit que son regard est attiré par l’arrivée de Kusaka. Kirino dit à celui-ci que la prise de contrôle s'est déroulée comme prévu, et Kusaka lui dit de rejoindre les autres. Kirino ne comprend pas, et Kusaka explique qu'il est le Juda de ce navire et qu'il n'est pas envisageable de laisser un traître prendre la place de Kikuchi. Sous la menace des armes, il est donc mis avec les autres. Kirino n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 24
Après avoir pris le contrôle du Mirai, Kusaka dit qu'il ne compte pas utiliser le croiseur, et Kadomatsu lui demande si la bombe atomique est prête à Nankin. Les autres membres du navire se demandent donc s'il y a un lien avec le décès là-bas du capitaine Umezu. Ensuite, ils sont tous emmenés, et constatent que la marine impériale vide le carburant du Mirai. Il n'est donc pas nécessaire de le saborder. L'équipage se retrouve finalement prisonnier sur une petite île, mais bien traité. Kadomatsu demande aux autres de garder espoir, et il a raison puisque peu après, un message est retrouvé dans une des boulettes de riz qu'ils reçoivent quotidiennement. Celui-ci provient du lieutenant Kisaragi, qui travaille pour l'amiral de réserve Mitsumasa Yonai, un ancien premier ministre qui aurait préféré que le croiseur n'intervienne absolument pas dans la guerre. Kisaragi, ainsi que le major Kawamoto, qui connaît le Mirai, sont prêts à aider son équipage pour qu'ils empêchent Kusaka d'utiliser la bombe atomique. Ensuite, quand Asô et les membres du SH60J sont transférés sur la même île, ils disent que selon le rapport de Momoi, l'opération de Kikuchi s'est bien passé, et celui-ci pourra se rétablir, ce qui rassure beaucoup Kirino. Enfin, Kisaragi a remis à Momoi les lunettes d'Umezu, ce qui confirme bien son décès. La nuit qui suit, plusieurs membres du croiseur ne parviennent pas à dormir, dont Kirino. Par la suite, grâce à la livraison de riz du matin, Kisaragi et Kawamoto parviennent à fournir à l'équipage du Mirai de l'équipement de plongée. Grâce à celui-ci, Kadoamtsu et les siens ramènent toujours plus de matériel provenant du croiseur, que Kisaragi a localisé pour eux. Ils préparent ainsi leur évasion, et lors d'un briefing, le commandant en second explique qu'ils vont profiter du fait que la flotte combinée s'apprête à accueillir les forces américaines dans les Mariannes. Il répète le plan prévu, dans lequel Kisaragi va envoyer un faux message pour éloigner les bateaux de surveillance, tandis qu'un tanker sera fourni par Kawamoto. Avec un faux ordre, ils ravitailleront le Mirai et les gardes à bord seront endormis avec des somnifères dans leur repas. Une fois que ceux-ci seront mis dans le tanker, ils devront détruire une antenne et un bateau de communication avec précision, grâce au canon. Ils couperont les systèmes de communication de l'île, et une fois tout le monde à bord, ils partiront. Quant au nombre de personnes nécessaires pour reprendre le croiseur, ayant besoin d'hommes pour chaque section, et en limitant au maximum leur nombre, il leur faut 35 personnes. Il veut donc que chaque chef de section lui fasse une liste de responsables. Pour ce qui est de Momoi et Kikuchi, ils doivent encore résoudre le problème. Kirino écoute avec attention, comme tous les autres, et n'intervient pas. On ne voit plus Kirino par la suite dans ce tome.
Volume 25
Kirino fait partie de ceux qui devront rester avec le capitaine Oguri dans les baraquements. Mais par talkie-walkie, le lieutenant Kisaragi avertit l'équipage du Mirai que celui-ci va bientôt être déplacé, ce qui fait qu'ils doivent modifier leurs plans. Ils doivent agir le soir même, et les 35 personnes désignées se faufilent à l'extérieur durant la nuit pour aller récupérer le croiseur. Pendant ce temps, les autres se chargent de maîtriser les gardes, non sans avoir quelques blessés. Puis, une fois qu'ils ont la confirmation que l'ECM a été mis en marche, ils se dirigent vers les canots pneumatiques pour retrouver le major Kawamoto. Sur place, le chef navigateur dit à Kirino de camoufler les canots, et celui-ci obéit sans broncher. Ensuite, ils maîtrisent les soldats qui surveillent le tanker fourni par Kawamoto, puis prennent le navire vers le sud, direction l'île d'Angar, tandis que le Mirai attire les appareils de reconnaissance vers le nord jusqu'à ce qu'ils soient obligés de rebrousser chemin par manque de carburant. A environ 50 kilomètres du point de rencontre avec le croiseur, Kirino et les autres vigiles utilisent des jumelles pour voir s'ils ne voient pas le croiseur, ne pouvant compter que sur leurs yeux et leur habileté. Mais le soleil se couche et il n'y a toujours aucun navire à l'horizon. Kirino dit que l'heure prévue est largement dépassée, et il se demande s'ils ne sont pas tombés en panne de carburant. Oguri ordonne d'ouvrir grand les yeux et soudain, un navire est repéré. Le chef navigateur et Kirino se disent que si c'est un navire de la marine impériale, ils sont foutus. Mais c'est le Mirai, et le chef navigateur se dit qu'ils sont à court de carburant car ils n'avancent même pas à 5 noeuds. Par après, lors du ravitaillement, le capitaine Kadomatsu explique à l'équipage qu'ils ne peuvent plus rejoindre le Japon qu'ils souhaitent. En effet, les changements dans l'histoire sont déjà trop importants. Mais le Mirai n'est pourtant pas un navire de guerre de la marine impériale, ni du Zipang imaginé par le capitaine Kusaka, mais il est le premier navire de guerre d'un Japon qui va naître après la guerre, différent de celui de Kusaka, et qui sera conforme à leur idéal. Après le ravitaillement, ils se mettent en route, et Kirino fait à nouveau un travail de vigile, avec des jumelles. C'est la dernière apparition de Kirino dans ce tome.
- Statut au volume 25 : Vivant.
A suivre...
Cronos
votre commentaire -
Par cronoslegend le 20 Janvier 2019 à 17:12
Voilà la seconde suite de la douzième page de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Professeur Leo Pasvolsky (PH)
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 33 : Supposé vivant.
Sir Winston Churchill (PH)
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 33 : Supposé vivant.
Franklin D. Roosevelt (PH)
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 33 : Supposé vivant.
Satoko
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 33 : Supposé vivante.
Mme Umezu
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 33 : Supposé vivante.
Général Hitoshi Imamura (PH)
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 33 : Supposé vivant.
Michael
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 33 : Tué par un appareil japonais.
Smith
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 33 : Tué d'une balle par le capitaine Eiichirô Taki.
Noguchi
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 33 : Vivant.
Lieutenant Kirino
Volume 30
Soudain, 2 appareils décollent du cuirassé A, ce qui surprend Kirino, et Oguri se demande si l'un des 2 ne transporte pas la bombe atomique. Mais Yanagi lui répond que c'est impossible à cause du poids de la bombe. Pour Kadomatsu, il s'agit d'appareils de repérage, qui doivent chercher les navires de transport des troupes américaines. Le Mirai s'approche maintenant de la zone de combat, et le cuirassé A ne s'éloigne toujours pas du lieu des combats. Pour le commandant en second du croiseur, ils doivent d'abord vérifier qu'il s'agit bien du Yamato. Il ordonne de renforcer l'état d'alerte, et au chef navigateur et ses hommes de sortir pour confirmer visuellement l'identité du cuirassé A. Kirino reste à l'intérieur du CIC, sans intervenir, et Oguri confirme effectivement que le cuirassé A est bien le Yamato. D'un coup, le Yamato cesse ses manoeuvres d'esquives et se dirige droit vers le nord, se détachant du reste de la flotte combinée. Kadomatsu ordonne de le suivre à pleine vitesse. Un peu plus loin, un destroyer américain à la dérive est sur le chemin du Yamato, mais ce dernier ne change pas de trajectoire. Kirino est stupéfait, les mots lui venant à peine à la bouche, et le cuirassé percute le destroyer de plein fouet. Ce dernier coule en quelques instants, sous les yeux incrédules de Kirino et des autres membres du Mirai. Peu après, les 2 hydravions de reconnaissance s'approchent de la flotte de débarquement américaine, et Kirino se rend compte que ceux-ci vont guider le Yamato vers ces navires. C'est la dernière apparition de Kirino dans ce tome.
Volume 31
L'hydravion japonais de reconnaissance qui vient de trouver la flotte de débarquement américaine s'éloigne de celle-ci avant d'envoyer son message, et Kirino se demande si c'est par peur que ce message soit intercepté. Kadomatsu pense que c'est le cas, mais qu'il ne va pas non plus retourner sur le Yamato. Il ordonne à Kirino de préparer l'ECM, et le lieutenant aimerait savoir s'il compte paralyser tous les systèmes de communication des flottes japonaises et américaines. Le commandant en second du Mirai lui répond que couper les communications entre l'hydravion et le Yamato sera suffisant, car sans position précise des troupes américaines, le cuirassé ne pourra pas lancer un assaut à distance rapprochée. Kirino dit avoir compris et ordonne l'activation de l'ECM. Après avoir envoyé son message, l'hydravion tente un amerrissage et s'abîme en mer. La réaction de Kusaka ne se fait pas attendre car un hydravion décolle du Musashi. Kirino sait qu'il va informer le Yamato, mais se demande si Kusaka va y aller lui-même. Kadomatsu préfère suivre le plan initial et ordonne d'envoyer un message lumineux au Yamato, lui intimant l'ordre de s'arrêter. Pour seule réponse, les tourelles du cuirassé changent de direction et vise le croiseur, et Kirino sait que cela n'a rien d'une simple mise en garde. Le mirai esquive les obus, et le commandant en second demande à Yonekura s'ils ont la possibilité de stopper le cuirassé. Celui-ci explique qu'il pourraient utiliser des missiles anti-navires mais ils ne pourraient pas viser uniquement le gouvernail. Et l'emploi de missiles asroc anti-sous-marins est impossible avec la faible profondeur des eaux. Quant aux 2 tomahawks et 4 harpoon qui leur reste, ils enverraient le Yamato par le fond, ce qui signifierait leur défaite car cela provoquerait la mort de ses passagers. Kirino sourit car il est d'accord avec ce raisonnement, et le commandant en second du croiseur décide de continuer à esquiver et de mettre le cuirassé à portée de tir pour pouvoir riposter. Alors qu'ils manoeuvrent entre les obus, Kadomatsu demande à Kirino s'il leur est possible de viser le télémètre avec leur canon principal. Le lieutenant répond que oui, mais qu'ils doivent s'approcher davantage afin d'empêcher toute erreur de tir. Dans l'action, le sonar est touché et l'équipage entame des travaux d'étanchéité. Kirino évoque le fait que s'ils perdent le sonar, il leur sera difficile de résister à des attaques sous-marines. Mais à la surprise de Kirino, cela importe peu au commandant en second du navire car leur objectif premier est de stopper le Yamato. Kirino comprend car c'est effectivement leur dernière bataille. Le Mirai tire et détruit le télémètre du cuirassé du premier coup. Celui-ci continue à se défendre, et c'est à ce moment que l'hydravion qui a décollé du Musashi apparaît. Celui-ci envoie un message signé de Kusaka lui-même et donnant la position de la flotte de débarquement américaine. Kirino n'imaginait pas que Kusaka ferait ce trajet lui-même juste pour donner cette information. Mais Kadomatsu doute que ce soit son seul but. C'est alors que Kusaka dit au cuirassé de se préparer à une bataille antiaérienne, ce qui étonne Kirino et d'autres membres du croiseur. Le commandant en second du Mirai, lui, ordonne à tous les hommes qui sont à l'extérieur de se mettre à l'abri à l'intérieur...
Volume 32
Yanagi explique que pour contrer l'aviation américaine, les japonais ont mis au point les bombes sanshikis. Celles-ci, contenant des boules de caoutchouc et un détonateur devait exploser en plein vol et projeter des boules à 3.000 degrés dans un rayon de 224 mètres. Cependant, la vitesse des avions ennemis restait un problème pour le réglage du détonateur. Par contre, pour un navire n'ayant qu'un fin blindage comme le Mirai, cela devrait se révéler très efficace. Pourtant, Kadomatsu ne veut pas abandonner et veut détruire la tour de contrôle suppléante, située à l'arrière du Yamato. Ils devront manoeuvrer et riposter. Tous sont d'accord, dont Kirino, et le navire se met en route. Mais Kirino est étonné car le cuirassé se dirige vers eux. Il comprend dès lors qu'ils se repositionne pour protéger le tour de contrôle arrière. Tout en tirant avec le canon principal et le CIWS pour détruire les sanshikis, le croiseur manoeuvre pour que la tour de contrôle arrière soit à portée de tir. Une fois que c'est le cas, le Mirai tire avec son canon et détruit la tour. Mais dans l'instant d'après, une bombe sanshiki explose à proximité du Mirai et toutes les lumières du CIC s'éteignent. Kirino est stupéfait car tous les radars et l'ECM sont hors service. Comme ils sont dans l'impossibilité de tout réparer, le commandant en second du navire décide de s'éloigner temporairement du Yamato pour réfléchir à une nouvelle stratégie. C'est alors que peu après, le lieutenant Hayashibara débarque dans le CIC, et demande à pouvoir faire décoller le SH60J. Oguri arrive lui aussi, et Hayashibara dit que pour lui, il faut tirer depuis l'hélicoptère. Le chef navigateur le prévient que c'est très dangereux, mais Hayashibara pense qu'avec la mutinerie à bord du cuirassé, les tourelles secondaires ne tireront pas et qu'il pourra s'approcher plus facilement du navire. Mais selon Oguri, ce ne sont que des hypothèses. Kadomatsu, lui, refuse de laisser le Yamato naviguer avec la bombe atomique à son bord. Le chef navigateur demande alors à Hayashibara son avis sur le lieutenant Satake. Hayashibara répond que son choix était idiot, même si c'était la seule chose à faire. Oguri impose donc sa présence à bord du SH60J pour accepter la mission. Le commandant en second du croiseur est d'accord, mais veut encore quelqu'un pour l'accompagner. Le chef Ôme, qui n'a plus grand chose à faire avec la destruction des radars, se porte volontaire. Durant la conversation, Kirino n'intervient pas et se contente d'écouter, parfois avec surprise. L'équipage charge des roquettes hand arrow à bord de l'hélicoptère et installe une antenne provisoire afin de pouvoir communiquer avec le SH60J durant la mission. Kirino va ensuite prévenir Kadomatsu que c'est fait et qu'ils sont à 45 kilomètres du cuirassé. L'appareil décolle, puis, une fois que la communication est établie, le chef navigateur demande au commandant en second du navire de parler pour éviter les silences. Les 2 capitaines parlent de dettes, puis, peu après, l'assaut débute. Pour Kirino, avec le détecteur de chaleur, il est impossible que les roquettes ratent leur cible. Quand elles auront détruit les cheminées, la fumée retournera dans les machines, les rendant inutilisables. Cependant, à l'entrée des conduits de cheminées, il y a une protection importante, une plaque en acier de plus de 30 cm d'épaisseur. Il trouve qu'Oguri présente le plan avec légèreté alors que ce n'est pas aussi simple. Mais Kadomatsu sait que son ami est au courant. Après 3 tirs, Hayashibara explique que la riposte du cuirassé est imprécise et qu'il n'a aucun mal à éviter les tirs. Cependant, le chef navigateur prévient que le zéro de reconnaissance avec Kusaka à son bord se trouve à proximité de l'hélicoptère. Pour le commandant en second du Mirai, ils doivent pourtant se concentrer sur l'attaque pour stopper le Yamato. Mais si l'avion attaque, ils peuvent riposter sans hésiter. Kirino n'intervient plus et on ne le voit plus ensuite dans ce tome.
Volume 33
Après un certain temps, Oguri rappelle le Mirai et annonce que jusqu'à présent, ils n'ont pas réussi à atteindre leur objectif. De plus, un appareil de reconnaissance américain est apparu, ce qui signifie que l'armée américaine va bientôt s'en mêler. Le chef navigateur demande donc l'autorisation d'abattre leur dernière carte, c'est-à-dire lâcher le réservoir annexe du SH60J juste au dessus la la cheminée du Yamato et le faire exploser avec une roquette hand arrow. Kadomatsu refuse car il leur reste d'autres possibilité et que c'est de la folie, Mais son ami lui répond que par manque de temps, il leur reste à lancer un tomahawk sur le cuirassé. Le commandant en second du croiseur accepte donc, mais veut que l'opération réussisse à coup sûr. Kirino n'intervient pas, mais peu après, il regarde sa montre, et annonce que l'hélicoptère doit être maintenant à 2 ou 3 minutes du dessus des cheminées du Yamato. Le temps passe, et Hayashibara déclare que le zéro japonais a ouvert le feu sur eux. Kirino pense que c'est un coup de Kusaka, mais Kadomatsu reste stoïque. Ensuite, Hayashibara fait un appel d'urgence pour annoncer qu'Oguri a été touché et est tombé du SH60J. Kirino est sans voix, tandis que le commandant en second du Mirai demande si son ami est tombé dans l'eau. Hayashibara répond qu'il n'est pas sûr à cause de l'obscurité, mais que le chef navigateur est sans doute tombé sur le pont du cuirassé. Kadomatsu demande à Ôme de poursuivre la mission. Après le dernier tir d'Ôme, Hayashibara déclare que les machines du Yamato se sont arrêtés, et demande l'autorisation de partir à la recherche du capitaine Oguri. Kirino et les autres regardent le commandant en second du navire, mais celui-ci, après avoir eu connaissance des blessures de son ami et de l'altitude à laquelle se trouvait l'hélicoptère, refuse car les chances que le chef navigateur soit encore en vie sont nulles. Tout le monde est sous le choc, et Kadomatsu demande alors à Kirino de le remplacer car il s'absente 5 minutes. Le lieutenant obéit sans rien ajouter, mais s'imagine que le commandant en second du navire est sous le choc de la mort de son ami. Durant l'absence du capitaine, Kirino reçoit un appel du SH60J annonçant que le zéro de reconnaissance s'est posé près du Yamato, Kusaka se préparant à monter à bord du cuirassé. Kirino transmet donc le message à Kadomatsu, et il n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Statut au volume 33 : Vivant.
A suivre dans le prochain article.
Cronos
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