• Voilà la onzième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Professeur Leo Pasvolsky (PH)

    Volume 14

    Cet homme est l'adjoint spécial au département d’état des Etats-Unis durant la seconde guerre mondiale. Au début de l’année 1943, un homme vient annoncer à Pasvolsky et au secrétaire d’état, Cordell Hull, que le président Franklin Roosevelt a annulé la réunion du matin, sous prétexte qu'il est grippé et qu'il n'est pas en état de se présenter. Une autre personne le trouvait pourtant en pleine forme le jour précédent, lors de la conférence au club de la chambre du commerce. Pasvolsky sait que c'est parce qu'il ne veut pas répondre à des questions suite à sa déclaration de Casablanca. En effet, le 24 janvier, à Casablanca, au Maroc, lors d'une conférence de presse commune avec Winston Churchill, le premier ministre britannique, il a lâché une proposition de reddition sans condition. Pour Pasvolsky, exiger cela de troupes ennemies sur le front, cela s'est déjà vu, mais l'exiger d'une nation entière, c'est une demande extrêmement forte, et encore jamais vue dans l'histoire moderne. Le professeur continue en disant que ce n'est pas une paix négociée, mais ordonnée, laissant ainsi les mains libres aux vainqueurs. Pour Hull, refuser une paix issue de négociations revient à dire que le président n'a plus besoin de professionnels de la diplomatie comme eux. Tout en citant l'attaque de Carthage par Rome, il imagine la résistance que peut opposer le peuple qui se sent acculé. Pour le cas de Carthage, cela dura 3 ans, et leur civilisation a disparu complètement. Pour le secrétaire, une reddition sans condition signifie un vainqueur très puissant et beaucoup de victimes. Cela implique un démembrement des systèmes politiques japonais et allemand, et au-delà de l’établissement de systèmes démocratiques partout dans le monde, cela sert leur nation en garantissant l’élargissement du libre-échange, qui est la base de la paix dans le monde. Hors, s'il s'agit d'une guerre d'extermination, leur ministère devient inutile. De toute façon, ce sont ceux qui ignorent la diplomatie qui les ont menés là. Un homme dit que pourtant, la cote de popularité de Roosevelt est en hausse, et Pasvolsky lui répond que le président a touché les sentiments refoulés des citoyens en temps de guerre. Pour Hull, Roosevelt est quelqu'un qui aime négocier directement avec le peuple, et bien qu'amateur dans le domaine, il cherche à faire de la diplomatie tout seul. Tous voient le secrétaire d'état préparer sa mallette, et le professeur lui demande où il va. Hull répond qu'il va à la maison blanche. Tous sont surpris, surtout que le président est grippé. Le secrétaire d'état leur rétorque que lorsqu'on oublie qu'on est nu, il n'est as étonnant d'attraper la grippe. En mettant son chapeau, il dit que si le président est prêt à jouer les malades, c'est que lui et le département sont encore des remèdes. Et même s'il doit lui tenir la bouche fermée pour qu'il l'avale, Roosevelt prendra le remède amer qu'il va lui apporter. Hull s'en va ensuite, et on ne voit plus Pasvolsky par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Sillage 151 : Le secrétaire d’état, Cordell Hull".
    • Statut au volume 17 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 21 : Supposé vivant.

    Sir Winston Churchill (PH)

    Volume 14

    Churchill est le premier ministre britannique durant la seconde guerre mondiale. Il est en poste depuis le mois de mai 1940 et mène son pays en guerre contre les pays de l'Axe, c'est-à-dire l'Allemagne, l'Italie et le Japon. Figure de proue des alliés, il peut compter depuis décembre 1941 et l'attaque sur Pearl Harbor par les japonais, sur le soutien des Etats-Unis, dirigés par le président Franklin Roosevelt. Le 24 janvier 1943 se tient à Casablanca, au Maroc, la troisième conférence au sommet des forces alliées, à laquelle participent Churchill et Roosevelt. C'est alors que lors d'une conférence de presse commune avec le premier ministre britannique, le président américain lâche sans prévenir une proposition de reddition sans condition des forces de l'Axe. Alors que cela s'est déjà fait sur le front d'exiger une reddition sans condition, cela n'est pas le cas pour une nation entière dans l'histoire moderne. La proposition surprend donc Churchill, qui ne dit rien, et Roosevelt continue en disant que c'est un moyen logique d'assurer la paix dans le monde à l'avenir. Il ne veut pas dire cependant un anéantissement des populations d'Italie, d'Allemagne et du Japon, mais l'anéantissement de la volonté d'envahir les autres pays et de soumettre les autres peuples. C'est la seule fois que Churchill apparaît dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Sillage 151 : Le secrétaire d’état, Cordell Hull".
    • Statut au volume 17 : Supposé vivant.

    Volume 19

    La guerre poursuit son cours, mais en juillet 1943, Churchill apprend que la flotte japonaise a attaqué la base britannique de Colombo, sur l'île de Ceylan. Par la suite, ce sont Dhaka et Chittagong, dans le golfe du Bengale, qui sont pris d'assaut par les japonais, suivi de près par Bombay, dans la mer d'Oman. Cela n'arrange pas du tout le premier ministre britannique, car l'invasion de l'Italie vient de commencer, et que ces attaques risquent de réveiller le désir d’indépendance de l'Inde, privant son pays de nombreuses ressources. Comme il l'a appris en pleine nuit, Churchill a mis son bureau du Downing street sens dessus dessous avant de fumer un cigare. Après s’être calmé, un homme vient le prévenir de l'attaque sur Bombay, et Churchill lui dit que les bons à rien du gouvernement en Inde veulent le priver de son assam à l'heure du thé. Il ordonne alors que la nouvelle ne s’ébruite ni dans le pays, ni à l’extérieur. Cependant, ils doivent faire en sorte que Roosevelt, à Washington, en prenne connaissance. L'homme est surpris de voir le chaos dans le bureau, et c'est la seule apparition de Churchill dans ce tome.

    • Statut au volume 21 : Supposé vivant.

    Franklin D. Roosevelt (PH)

    Volume 14

    Il s'agit du 32ème président des Etats-Unis d'Amérique, en fonction depuis le mois de mars 1933, et issu du parti démocrate. Suite à l'attaque des japonais à Pearl Harbor en décembre 1941, il entre en guerre contre les pays de l'Axe, à savoir le Japon, l'Allemagne et l'Italie, avec comme principal allié la Grande-Bretagne, et dans une moindre mesure, l'Union Soviétique de Staline. Par la suite, le 23 janvier 1943, alors qu'il est à Casablanca, au Maroc, pour la troisième conférence au sommet des forces alliées, il lâche sans prévenir lors d'une conférence de presse commune avec sir Winston Churchill, premier ministre britannique, une proposition de reddition sans condition des pays de l'Axe, chose qui n'est pas encore arrivée dans l'histoire moderne pour un pays. Pour Roosevelt, c'est un moyen logique de garantir la paix dans le monde à l'avenir. Pourtant, pour lui, cela ne signifie pas l'anéantissement des peuples italiens, allemands et japonais, mais l'anéantissement de la volonté d'envahir les autres pays et de soumettre les autres peuples. Ensuite, le président sourit pour les photographes de presse, et cette déclaration lui vaut une hausse de sa cote de popularité. Peu après, de retour à Washington, il se fait porter malade auprès du département d'état de Cordell Hull, car il veut éviter les questions à propos de sa déclaration de Casablanca. On ne voit plus Roosevelt par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Sillage 151 : Le secrétaire d’état, Cordell Hull".
    • Statut au volume 17 : Supposé vivant.

    Volume 19

    La guerre se poursuit, et en juillet 1943, Roosevelt apprend par les britanniques que la flotte japonaise est venue jusqu'à l'île de Ceylan. Ils ont en plus ensuite attaqué les bases britanniques de Dhaka et Chittagong, dans le golfe du Bengale, et Bombay, dans la mer d'Oman. Du coup, Churchill demande l'aide des Etats-Unis car ces attaques risquent de réveiller les désirs d’indépendance de l'Inde, alors que l'Angleterre est déjà bien occupé avec l'Europe. Le 10 août, le président américain se rend avec son secrétaire d’état, Cordell Hull, à Pearl Harbor. Une fois à l’aéroport de Hickam, ils attendent l’arrivée du général Douglas McArthur, et Hull dit que tous les journalistes des Etats-Unis sont venus pour tenter de filmer le président et le héro. Mais Roosevelt répond qu'ils sont venu pour le héro du Pacifique sud qui s'est enfui et qui a promis de récupérer les Philippines. Même Ernest King, commandant en chef de la flotte de l'US Navy et chef des opérations navales, et Chester Nimitz, commandant en chef des forces navales des Etats-Unis dans le Pacifique, vont faire de la figuration. Roosevelt constate alors que McArthur fait attendre le président et arrive en décapotable. Durant la réunion qui suit, Hull explique que l'Allemagne n'est plus la seule menace pour les anglais, et qu'ils ne peuvent pas ignorer la demande de Churchill. Les aider est dans la suite logique de la bataille, ainsi qu'un article de la déclaration commune des Nations Unies. Suite à leurs avancées, ils ont maintenant 2 possibilités pour attaquer Tokyo. Ils peuvent passer par le centre du Pacifique avec la marine, ou par le sud avec l’armée de terre. McArthur se lève et déclare que tous connaissent sa position qui veut que si le commandement n'est pas concentré sous ses ordres, les japonais ne lâcheront pas le Pacifique. Il veut avancer jusqu'aux Philippines, puis Taïwan et Okinawa, et couper l'approvisionnement de l'Asie du sud-est. Les Philippines sont une nation amie et leur libération est un devoir moral selon lui. King se demande si ce n'est pas plutôt d'ordre personnel. Le président demande alors à Nimitz l’état de la flotte dans le Pacifique. Celui-ci répond qu'elle en phase de reconstruction, et qu'il faut attendre un an pour qu'elle soit parfaitement au point. Il ne pense pas qu'inciter les japonais à les attaquer soit une bonne idée d'ici là. Cependant, King est contre car à force de se concentrer sur l'Europe, ils négligent le Pacifique. Avec la production de leur nouveau bombardier B-29, à partir de Saipan et Palau, dans les Mariannes, Tokyo sera à portée de leurs bombes, alors que des Philippines, ce n'est pas le cas. S'ils veulent faire plier les japonais en minimisant les pertes, ils doivent prendre les Mariannes. Pour McArthur, ils vont décevoir les peuples d'Asie, et cela reviendra à abandonner des dizaines de milliers de soldats emprisonnés dans les camps. Roosevelt annonce qu'il est temps de prendre une décision. Il rappelle au général sa célèbre phrase quand il était poursuivi par les japonais, disant "I shall return". McArthur n'a pas oublié, mais le président ajoute qu'il a volontairement remplacé le "We" par le "I". Le général se justifie en disant qu'en tant qu'ex-commandant de l’armée de terre des Philippines, la responsabilité de la défense de l'île lui revenait. Roosevelt lui dit que la seule personne à exprimer la volonté des Etats-Unis, c'est le président. Il dit que le temps presse, et annonce que les Etats-Unis iront aux Mariannes. Une fois dans l'avion du retour, Roosevelt demande à Hull la photo qu'il a reçu du SIS, les services secrets. On y voit ensembles le leader du parti communiste chinois, Mao Zedong, et le chef d’état-major de l’armée japonaise en Chine, Kanji Ishiwara. Ce qui est aussi curieux, c'est qu'ils ne se regardent pas, et pour Hull, le problème, c'est que Mao a invité quelqu'un censé être son ennemi. Le secrétaire d’état rappelle que s'ils s'entendent, Tchang Kai Chek sera isolé sur le continent, et s'il s’écroule, c'est plus d'un milliard de dollars de soutien qui n'auront servi à rien. Ils perdront alors le leadership et leurs acquis économiques en Asie. Roosevelt dit qu'ils vont avancer leurs pion dans le Pacifique, et pas pour faire plaisir à l'Angleterre. Hull dit qu'il soutient la décision de son président, et celui-ci répond qu'il a juste suivi les conseils du département d’état. Cependant, quoi qu'il en soit, la marine va être très occupée. Roosevelt n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    • Statut au volume 21 : Supposé vivant.

    Satoko

    Volume 14

    Satoko est une jeune fille qui fait partie des nombreuses victimes du grand tremblement de terre de Kobe, le 17 janvier 1995. Elle est ensevelie sous les décombres d'un bâtiment qui s'est écroulé sur elle. Là, elle survit durant toute une journée, et les opérations pour la sortir de là ne commencent que le lendemain. Celle-ci prend plus de 6 heures, et elle est finalement retirée vivante des décombres par un homme de la force de défense de la marine, le lieutenant Yôsuke Kadomatsu, mis sous les ordres de la composante terrestre de cette force. Satoko est mise sur un brancard et recouverte d'une couverture. Ses parents arrivent rapidement à ses côtés, et son père lui parle de vive voix. C'est la seule apparition de Satoko dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Zipang - Hors-série : Ce que l'on doit protéger (2ème partie)".
    • Statut au volume 17 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 21 : Supposé vivante.

    Mme Umezu

    Volume 14

    Cette femme est l'épouse de Saburô Umezu qui, en janvier 1995, est capitaine dans la force d'autodéfense de la marine japonaise, et le commandant en second de la base de Hanshin, près de Kobe. Le 17 janvier a lieu un terrible tremblement de terre, mais Saburô, pris par ses devoirs de militaire, n'appelle même pas sa maison pour savoir si ses enfants et sa femme vont bien. Heureusement, seuls les carreaux de la salle de bain sont tombés, et le mur de l'entrée s'est effondré, le reste étant resté intact. Quelques jours plus tard, Mme Umezu et ses enfants apprennent que les navires de la force d'autodéfense vont autoriser les membres de la composante terrestre, mais aussi les habitants, à monter à bord afin qu'ils puissent y prendre une douche, les dégâts étant très importants dans la ville. La famille y retrouve alors Saburô, qui semble un peu étonné de les voir. Son épouse lui explique que cela fait longtemps qu'ils ne se sont pas lavé correctement. Saburô demande l'état de la maison, et sa femme lui répond, tandis que son fils lui dit qu'il aurait quand même pu les appeler. Saburô présente alors le lieutenant Yôsuke Kadomatsu, de Kure, qui l'a aidé pour aider les nombreuses victimes du tremblement de terre. Mme Umezu évoque alors le fait qu'à la maison, son mari est comme un phare en plein jour et qu'il ne sait pas se rendre utile. Elle suppose donc qu'il en est de même à son travail, et cela l'inquiète. Kadomatsu est interloqué, et Saburô dit qu'il est inutile d'en rajouter. Il ajoute qu'il ne va pas rentrer pendant quelques jours, et qu'il compte donc sur sa femme. Celle-ci lui répond par l'affirmative, et dit à son mari de prendre bien soin de lui. Mme Umezu n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Zipang - Hors-série : Ce que l'on doit protéger (2ème partie)".
    • Statut au volume 17 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 21 : Supposé vivante.

    Général Hitoshi Imamura (PH)

    Volume 14

    Ce militaire japonais est, lors de la seconde guerre mondiale, le général la huitième division de l'armée de terre de l'empire du Japon. Le 16 avril 1943, alors qu'il est en poste à la base de la marine de Rabaul, en Nouvelle-Guinée, il reçoit la visite de l'amiral Isoroku Yamamoto, du contre-amiral Matome Ugaki et du capitaine Eiichirô Taki, de la marine impériale. Imamura remercie ses collègues pour l'évacuation des troupes par le détroit de Dampier, et Yamamoto pense qu'ils doivent passer outre les différends entre les 2 armées, et travailler ensemble sur les opérations en étroite collaboration. Il s'agit selon lui de la condition pour que le Japon puisse rivaliser avec les Etats-Unis. Imamura est de son avis, mais veut partager avec lui une histoire qu'il a entendu, celle d'un navire qui aurait abattu à lui seul toute une escadrille américaine de 100 appareils dans le détroit de Dampier, lors de l'opération d'évacuation, alors que ces escadrilles avaient été la cause des échecs de transport de troupes. Ceux qui auraient vu cela ont dit que cela n'avait duré que quelques minutes. Yamamoto lui répond alors que ce navire a un détecteur efficace jusqu'à 450 km, et qu'il est capable de repérer des bombes approchant à la vitesse du son. Imamura pense à une plaisanterie, et l'amiral lui dit alors que ce navire vient de 60 ans dans le futur. Le général semble étonné durant un moment, puis plaisante en disant qu'ainsi, les américains ne peuvent rien faire. Plus sérieusement, il dit que même s'ils mettent de côté leurs différends, l'armée reste l'armée et qu'ils ne peuvent pas tout révéler. Il s'excuse d'avoir été indiscret et propose de se revoir le lendemain pour une réunion stratégique. Yamamoto est d'accord, et ils se revoient effectivement le jour suivant. Durant cette réunion, les décisions sont vite prises concernant l'évacuation vers les Mariannes en août. On ne voit plus Imamura par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 155 : Pressentiments de vie et de mort".
    • Statut au volume 17 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 21 : Supposé vivant.

    Michael

    Volume 15

    Michael est un jeune militaire américain de l'armée de l'air qui, en avril 1943, se trouve en poste à la base de Seven Miles, en Nouvelle-Guinée. Quelques temps plus tôt, en mars, l'aérodrome a été attaqué par les japonais alors que les appareils se trouvaient encore au sol. Depuis, ils ont renforcé leurs forces sur place, et le 18 avril, ils doivent aller attaquer la base japonaise de Rabaul, le soir précédent l'attaque, on leur dit que ce jour a été choisi pour commémorer le premier bombardement de Tokyo. Michael observe la photo de son frère, mort sur le USS Arizona durant l'attaque de Pearl Harbor, dont l'amiral Isoroku Yamamoto, qui devrait être à Rabaul, est le responsable. Un collègue de Michael lui prend la photo, voyant un bel homme qui doit plus plaire aux filles que Michael. Enervé, Michael reprend sa photo et s'en va sans dire un mot. Il va voir l'appareil dans lequel il va voler pour l'attaque du lendemain et se met déjà à la place de la tourelle supérieure pour y installer la photo de son frère et se mettre déjà dans l'ambiance de l'attaque. Le jour suivant, alors qu'ils sont en route, Smith, le pilote, dit à Michael de bien faire attention aux appareils qui peuvent venir par le haut. Michael répond par la positive, et dit à la photo de son frère qu'il va le venger. L'assaut débute, et Michael commence à tirer sur les zéros qui approchent. Soudain, Smith signale un appareil qui arrive par le bas, à 8h00. Michael se demande ce que Bob, à la tourelle inférieur, fait, et lui dit que le zéro est sur sa gauche. Mais c'est alors que Michael remarque un appareil qu'il n'avait pas vu e qui se trouve en haut à droite. Michael est surpris et commence lui tirer dessus, mais il est trop tard car le zéro est trop proche et détruit la tourelle où se trouve Michael, le tuant sur le coup.

    • Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 155 : Pressentiments de vie et de mort".
    • Statut au volume 17 : Tué par un appareil japonais.
    • Statut au volume 21 : Tué par un appareil japonais.

    Smith

    Volume 15

    Il s'agit d'un pilote américain qui, durant la seconde guerre mondiale, le 17 avril 1943, est en poste à Port Moresby, à la base de Seven Miles, en Nouvelle-Guinée. Lui et ses collègues doivent partir le lendemain pour aller bombarder la base de Rabaul, où est censé se trouver l'amiral japonais Isoroku Yamamoto. La base a subi un bombardement le 2 mars, ainsi qu'une lourde défaite le jour suivant, et les américains veulent commémorer les premiers bombardements de Tokyo. L'un des soldats prend la photo que contemple Michael et qui représente un soldat en uniforme. Il trouve que c'est un bel homme, supposant qu'il s'agit du frère de Michael, et pense qu'il doit plus plaire aux filles que lui. Mais en colère, Michael reprend la photo et s'en va. L'homme ne comprend pas, et Smith lui explique qu'il attend le jour de demain depuis longtemps. L'homme espère qu'il ne va pas faire dans son froc pour autant, et Smith ajoute que le frère de Michael est mort au combat à Pearl Harbor, sur l'USS Arizona. Le responsable est donc Yamamoto. L'homme demande ensuite à Smith, qui utilise des cartes, comment cela se présente, et Smith répond que ça se présente sous un bon jour. Le lendemain, alors qu'ils sont en vol, Smith se dit qu'à partir de la baie de Baye, ils auront le soleil dans le dos, mais s'interroge sur le comité d'accueil. Son copilote se dit que s'ils frappent la piste de décollage, ils réduisent au minimum de croiser des chasseurs. Cela arrangerait Smith, qui demande à la tour supérieur, là où se trouve Michael, de faire très attention aux appareils qui peuvent venir par le haut. L'assaut débute, et les premiers zéros font leur apparition. Smith en voit un arriver par le dessous à 8h00, mais comme la tourelle inférieure ne le voit pas, Michael essaie de l'aider. Malheureusement, un autre appareil arrive par le haut, et Michael réagit trop tard. Smith lui dit que ce n'est pas le moment de mourir, mais le deuxième moteur est touché et a pris feu. Ils ont une baisse de la pression hydraulique et les commandes ne répondent plus. L'avion se crashe, mais Smith survit. Après la fin de l'attaque, Smith voit des japonais s'approcher et entend le nom de Yamamoto. Sachant qu'il va mourir s'il est découvert, il décide quand même de tirer sur l'amiral, en plein coeur. Ensuite, un officier fonce sur lui, et évite les balles de Smith avant de le maîtriser. Celui-ci est mis dans une cellule isolée, mais le soir venu, avec le vent, il remarque que la porte de sa cellule est ouverte. Il s'enfuit mais tombe nez à nez avec l'officier qui l'avait maîtrisé, comprenant qu'il est fichu, comme il s'en doutait. Il comprend que Yamamoto est mort, et est prêt à expliquer pourquoi il a tiré. Mais le japonais n'en a plus rien à faire de qui il est et de ses raisons. Smith est juste un prisonnier qui a tenté de s’évader et le meurtrier de Yamamoto. Il pointe son arme et abat Smith de sang-froid.

    • Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 155 : Pressentiments de vie et de mort".
    • Statut au volume 17 : Tué d'une balle par le capitaine Eiichirô Taki.
    • Statut au volume 21 : Tué d'une balle par le capitaine Eiichirô Taki.

    Noguchi

    Volume 15

    Noguchi est l'un des membres du Mirai, un croiseur de la force d’autodéfense japonaise du début du 21ème siècle. Alors que le navire se dirige vers Pearl Harbor pour des manoeuvres avec les américains, il est pris dans une curieuse tempête et se retrouve propulsé en 1942, juste avant la bataille de Midway. Là, après avoir été aperçu par la flotte combinée de l'empire du Japon, l’équipage du Mirai observe la bataille, puis le commandant en second du navire, le capitaine Kadomatsu, sauve un officier de la marine impériale, le capitaine Kusaka, de la noyade. Après avoir échappé à un sous-marin américain, mais après avoir perdu l'un de ses membres, tué par un zéro japonais, l’équipage du croiseur accepte que Kusaka les aide pour leur ravitaillement. Mais ils sont découverts par la marine impériale. Kusaka décide donc de dévoiler la vérité sur le futur de la guerre à la flotte combinée, en proposant l'aide du Mirai pour l’évacuation de Guadalcanal. Mais au lieu d'aider à l’évacuation, la flotte combinée attaque les américains, ce qui force le croiseur à riposter et montrer sa puissance. Après cette démonstration, l'amiral Yamamoto propose au commandant du Mirai, le capitaine Umezu, de retourner à Yokosuka. Mais sur le chemin, le capitaine Taki pousse le Mirai à affronter une escadrille américaine. Après avoir décimé celle-ci, le croiseur lance une roquette pour couler un porte-avion qui menace d'envoyer d'autres vagues. Alors que le navire subit des réparations, Kadomatsu se rend en Chine pour essayer d’empêcher Kusaka de modifier l'histoire. Malheureusement, celui-ci tue l'empereur du Mandchoukouo, Puyi. A son retour, les membres du Mirai décident d'aller aider les hommes des îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes. Là-bas, ils font face à une flotte américaine qu'ils affrontent et neutralisent. Cependant, dans l'action, Umezu est blessé à la tête et est obligé d'aller à l’hôpital. Pendant qu'il se soigne, le croiseur aide la flotte combinée à réduire la ligne de front en déplaçant sa base de Truk à Palau, traquant les sous-marins américains. par la suite, lors de l’évacuation de la Nouvelle-Guinée, après une attaque préventive des japonais sur l’aérodrome de Seven Miles, le Mirai découvre qu'une centaine d'appareils leur ont échappé, et que ceux-ci s'attaquent au croiseur. Dans la bataille, le lieutenant Satake se sacrifie avec son appareil pour sauver le Mirai. Suite à cela, des tensions commencent à se faire sentir entre Kadomatsu, qui ne veut pas s'impliquer dans la guerre aux côtés de la flotte combinée, et le chef canonnier, le capitaine Kikuchi, qui a une opinion inverse. Kikuchi apprend alors le décès de Yamamoto, et choisit de s'allier avec Kusaka et Taki, qui lui fournissent des armes par un chargement de ravitaillement. Alors que Noguchi prend la caisse, le chef Asô, du côté de Kadomatsu, lui demande ce que c'est. Noguchi répond que c'est des pommes de terre. Il montre à Asô, qui dit de les mettre au réfrigérateur, et qui veut aider Noguchi. Celui-ci lui dit que ça ira, et Asô, trouvant la caisse lourde, la fait tomber. Il ramasse les pommes de terre mais ne remarque pas les armes, que Noguchi se dépêche de cacher. Asô dit qu'il ne faut pas gâcher la nourriture, et Noguchi ajoute que les pommes de terre sont indispensables pour le riz au curry. Ils transportent ensuite la caisse, et Noguchi regarde le chef canonnier avec un sourire complice. Plus tard, le croiseur neutralise un nouveau sous-marin américain, et Noguchi déclare que c'est sans fin et qu'agir ainsi ne les avance à rien. Son collègue le frappe alors au visage avant d’être arrêté par les autres. Asô arrive et l'agresseur dit que Noguchi a critiqué Kadomatsu. Noguchi, le nez en sang, rétorque qu'utiliser leur munitions ainsi n'a aucun sens et qu'ils feraient mieux de changer leur approche. Pour Asô, une critique du commandant est inadmissible, mais envoie Noguchi à l'infirmerie en disant qu'il n'a rien entendu pour cette fois. Par après, Kikuchi s’apprête à mener une mutinerie si son ami refuse d'entendre ce que lui et la plupart de l’équipage veulent. Pour cela, il place un micro et fait écouter la conversation à tout l’équipage. Mais Kadomatsu refuse, et les suiveurs du chef canonnier sortent leurs armes, Noguchi et le lieutenant Yonekura se chargeant du lieutenant Tachibana. Mais celui-ci pense que Noguchi déteste Kadomatsu, alors que lui est prêt à mourir pour lui. Il s'avance vers Noguchi, qui le menace, mais Tachibana se saisit de l'arme et une bagarre s'engage. Yonekura ne peut pas intervenir et le coup finit par partir, blessant Noguchi à l'estomac. La situation reste tendue, Yonekura et Tachibana refusant de baisser leur arme, mais Kadomatsu arrive et prend Noguchi sur son dos. Celui-ci ne regrette pas, mais le commandant en second préfère qu'il se taise pour l'instant et le confie à Asô pour que celui-ci le conduise à l'infirmerie. C'est la dernière apparition de Noguchi dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 160 : La fortification de Saipan".
    • Statut au volume 17 : Vivant.
    • Statut au volume 21 : Vivant.

    Lieutenant Kirino

    Volume 15

    Ce lieutenant de la force d’autodéfense japonaise du début du 21ème siècle fait partie de l’équipage du Mirai, un croiseur qui doit participer à des manoeuvres avec les américains à Pearl Harbor. Mais durant son trajet, le navire est pris dans une tempête étrange et projeté en pleine guerre du Pacifique, juste avant la bataille de Midway. Les membres du Mirai regarde celle-ci après avoir été aperçu par la flotte combinée japonaise, puis le commandant en second du croiseur, le capitaine Kadomatsu, sauve un officier japonais, le capitaine Kusaka, de la noyade. Ensuite, le navire neutralise un sous-marin américain, mais voit plus tard l'un de ses membres tué par des zéros japonais dans une mission de reconnaissance. Kusaka accepte de les aider à se ravitailler, mais ils sont découverts par la marine impériale. Après avoir révélé le futur de la guerre à la flotte combinée, Kusaka propose l'aide du Mirai pour l’évacuation de Guadalcanal. Cependant, il a dans la tête de changer le cours de la guerre, et le croiseur est obligé de faire une démonstration de force quand le Yamato veut attaquer les marines américains. Après avoir vu cela, l'amiral Yamamoto suggère au commandant du Mirai, le capitaine Umezu, de retourner à Yokosuka. Hors, sur le trajet, le capitaine Taki force le croiseur à affronter une escadrille américaine, et ensuite à couler un porte-avions avec une roquette. Une fois à Yokosuka, le navire subit réparations et ravitaillement, tandis que Kadomatsu part en Chine pour tenter de stopper Kusaka dans son envie de changer l'histoire. Mais il ne réussit pas à empêcher Kusaka de tuer l'empereur du Mandchoukouo, Puyi. A son retour à bord du Mirai, son équipage décide d'aller aider les hommes des îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes. Là-bas, ils doivent affronter une flotte américaine, qu'ils parviennent à neutraliser, mais Umezu se retrouve blessé à la tête et doit aller à l’hôpital. Pendant ce repos, le reste de l’équipage aide la flotte combinée à réduire sa ligne de front et à déplacer sa base de Truk à Palau, en repérant et arrêtant les sous-marins américains dans la zone. Le Mirai part ensuite pour l’évacuation de la Nouvelle-Guinée, mais après avoir laissé les japonais lancer une offensive préventive sur l’aérodrome de Seven Miles, les membres du croiseur découvrent qu'une centaine d'appareils qui n'avaient pas été repérés ont échappé à la destruction et prennent pour cible leur navire. Ils survivent, mais le lieutenant Satake se sacrifie avec son appareil pour sauver le Mirai. Après ce décès, les tensions entre Kadomatsu, qui préfère continuer à sauver un maximum de vies sans s'impliquer dans la guerre, et le chef canonnier, le capitaine Kikuchi, s'intensifient, au point que ce dernier, en apprenant la mort de Yamamoto, décide de prendre le contrôle du navire si son ami refuse de le rejoindre. Pour cela, Kusaka et Taki lui fournissent des armes discrètement, qui sont ensuite distribuées entre ceux qui le soutiennent, dont Kirino, qui devront dès lors contenir ceux qui sont du côté du commandant en second. Kirino dirige une réunion secrète, et le chef Ôme lui demande ce qu'ils feront si une personne refuse d’obéir malgré l'arme pointée sur elle. Le lieutenant répond qu'ils doivent réussir à tout prix et que ceux qui refusent d’obtempérer seront considérés comme des ennemis. De plus, ceux qui ne peuvent pas appuyer sur la gâchette n'ont rien à faire là. Lors de sa discussion avec Kadomatsu, Kikuchi pose discrètement un micro pour que tout l’équipage les écoute. Mais comme le commandant en second refuse, Kirino et les autres sortent leurs armes. Kirino va ensuite chez le chef canonnier pour dire que tous les points stratégiques sont sous contrôle, et que le chef navigateur, le capitaine Oguri a été arrêté. Ce dernier, qui a le dispositif pour saboter le navire, dit qu'il doit parler à Kikuchi, et celui-ci accepte. Kirino, lui, reste à l’extérieur de la cabine. Soudain, un coup de feu se fait entendre, et le chef canonnier va voir ce qu'il se passe. Kadomatsu veut y aller aussi, et Kirino n'ose pas tirer. Le commandant en second fait évacuer le blessé, Noguchi, vers l'infirmerie avant de dire à Tachibana, qui le soutenait, de lui donner l'arme qu'il a récupéré. Il annonce ensuite qu'il va quitter temporairement le navire, avec ceux qui veulent bien le suivre, pour la sécurité de l’équipage. Et quand ces 5 hommes quitte le croiseur, les autres membres du Mirai arrivent sur le pont, dont Kirino, et saluent ceux qui partent...

    Volume 16

    Alors qu'ils quittent le Mirai, Kadomatsu et ses hommes croisent en partant Kusaka, et comprennent qu'il a influencé les actions de Kikuchi. Peu après, celui-ci tient une réunion à l’intérieur du CIC, pour annoncer qu'ils vont participer à une attaque dans l’océan indien, leurs objectifs étant Dhaka et Chittagong, dans l'actuel Bangladesh, Colombo sur l'île de Ceylan, et Bombay, dans la mer d'Oman. Cette offensive se fera en collaboration avec la flotte combinée, et a pour but de réveiller les désirs d’indépendance des indiens. Etant fort occupé en Europe, l'Angleterre n'aura d'autre choix que de demander l'aide des Etats-Unis pour pousser les japonais à revenir dans l’océan Pacifique, et cela, avant que les troupes américaines ne soient totalement prêtes. Kirino est présent à la réunion et écoute en silence, et c'est sa seule apparition dans ce tome.

    Volume 17

    Peu avant le départ pour l’océan indien, l’équipage du croiseur écoute à la radio un discours de Subhash Chandra Bose, un indépendantiste indien qui a formé un gouvernement provisoire de l'Inde libre, et qui a reçu le soutien du Japon. Ces événements se déroulent avec un mois d'avance sur l'histoire que connaissent les membres du Mirai. Une fois en route, plusieurs membres du navire se posent des questions sur cette attaque surprise contre Colombo, et l'un d'eux veut s'assurer auprès de Kirino de savoir qu'une attaque préventive en temps de guerre n'est pas considérée comme criminelle, et que la guerre elle-même est reconnue comme un acte légitime par les conventions internationales. Kirino lui répond alors que s'ils entrent dans la bataille avec un sentiment mitigé, c'est toute la flotte combinée qui en subira les conséquences. Soudain, un patrouilleur britannique est repéré par les radars du croiseur, se dirigeant droit vers celui-ci. Comme ce patrouilleur va tomber sur la flotte japonaise, le chef canonnier ordonne que l'appareil soit abattu, donnant priorité à la réussite de l’opération par rapport à la sauvegarde de vies. Une fois le missile lancé, le signale de l'appareil disparaît de l’écran, et Kirino tremble en pensant aux vies des 13 passagers du Short Sunderland. Kikuchi lui demande alors un rapport, et surpris, Kirino annonce qu'à 15h45, l'avion de patrouille anglaise a été abattu, et qu'aucun parachute n'a été détecté, ce qui signifie qu'il n'y a pas de survivant. On ne voit plus Kirino par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 163 : Rébellion".
    • Statut au volume 17 : Vivant.

    Volume 21

    Durant le mois de juillet 1943, l'attaque sur Colombo a lieu et se passe sans gros incident, le Mirai sauvant un appareil japonais poursuivi par un avion anglais, en abattant ce dernier. Ensuite, la flotte japonaise se sépare en 2, Kusaka se rendant avec une partie de celle-ci en direction de Bombay, tandis que le croiseur accompagne Taki et l'autre partie de la flotte vers le golfe du Bengale. Pour maintenir la communication entre la flotte japonaise et le Mirai, tout en brouillant les communications des anglais, 2 membres du croiseur, Tachibana et Okishima, se rendent sur le porte-avions Ryûjô, utilisant la technologie de leur époque pour établir une communication avec le Mirai. Malheureusement, après le décollage des appareils japonais, le croiseur s'aperçoit que les anglais de Dhaka et Chittagong font décoller leurs appareils, ce qui veut dire qu'ils ont compris qu'ils allaient être attaqués très bientôt. L'escadrille japonaise est éliminée, et les anglais mènent une contre-offensive contre la flotte japonaise. Dans la bataille qui suit, le Ryûjô est finalement coulé, et Tachibana, qui se retrouve coincé dans la cabine des communications, périt. Les appareils anglais survivants sont ensuite détruits par le croiseur. Malgré la perte d'un porte-avions, l'opération dans l'océan indien est un succès, et le Mirai retourne à Palau. Là-bas, Kikuchi constate qu'Oguri a envoyé un faux télégramme au quartier général de Yokosuka, en le signant du nom de Mitsumasa Yonai, un ancien premier ministre japonais et amiral de réserve de la marine impériale. Celui-ci était déjà venu sur le croiseur à Yokosuka, et s'était prononcé pour une non-intervention du Mirai dans la guerre, même si le Japon doit perdre. Le chef navigateur ayant envoyé ce télégramme sans autorisation, il est convoqué par le chef canonnier, en présence de Kirino. Oguri admet avoir envoyé le message, et quand Kikuchi lui demande pourquoi l'avoir signé du nom de Yonai, le chef navigateur répond qu'il y avait urgence et que le télégramme devait être remarqué. Les 2 capitaines se taisent, et le lieutenant dit à Oguri qu'il doit comprendre qu'ils ne peuvent accepter qu'il crée des ennuis au Mirai et à la marine impériale. Le chef navigateur lui répond en lui demandant s'il va l'envoyer en prison militaire. Mais même là, ils ne pourront pas l'empêcher de parler, et ils savent ce que cela signifie. Il se lève alors et annonce qu'il va aller manger, puis s'en va. Quelques temps plus tard, le cuirassé Yamato a été renforcé par la marine, et doit maintenant participer à des manoeuvres d'exercices. Grâce à ses radars, le croiseur peut suivre ces manoeuvres depuis ses écrans. Oguri constate qu'à l'heure des combats aériens avec des appareils qui ont décollé depuis un porte-avions, le Yamato est déjà dépassé, malgré sa taille et sa puissance de feu. Kirino, lui, se contente d'observer en restant silencieux. Ensuite, Kikuchi tient une réunion, à laquelle participe Kirino, durant laquelle il explique que leur prochaine mission est de soutenir le repli des troupes des archipels Gilbert, pour ensuite tromper l'armée américaine sur l'absence des japonais. Ils enverront de faux messages pour faire croire à l'activité de puissantes escadrilles japonaises. Ainsi, les Etats-Unis s'organiseront pour débarquer en force sur l'île de Tarawa. Ils doivent donc faire en sorte que les américains dépensent un maximum de carburant et de munitions. Mais peu après avoir levé l'ancre, les radars repèrent un sous-marin qui arrive en face d'eux, et qui émerge. Celui-ci demande par messages lumineux à ce que Kadomatsu et 3 hommes puissent monter à bord. Tous, Kirino compris, sont surpris, mais le chef canonnier choisit de refuser car ils sont en pleine mission. Le sous-marin met alors un canot à l'eau, et le second du Mirai et ses hommes embarque à son bord. Le sous-marin plonge ensuite, laissant le canot seul par une mer déchaînée. Kikuchi demande combien de temps mettrait le navire le plus proche si on le prévenait. Kirino répond que le plus proche est un destroyer 33'', qui mettrait plus d'une heure à vitesse maximale. Il ajoute que si Kikuchi les autorise à monter à bord du croiseur, il risque d'y avoir de la confusion. Le chef navigateur rétorque que s'ils ne font rien, Kadomatsu et ses hommes sont sûrs de mourir noyés. Kikuchi reste silencieux, tandis que le sous-marin s'en va...

    • Statut au volume 21 : Vivant.

    A suivre...

    Cronos


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  • Voilà la suite de la douzième page de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Professeur Leo Pasvolsky (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 25 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 29 : Supposé vivant.

    Sir Winston Churchill (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 25 : Supposé vivant.

    Volume 26

    Roosevelt finit par accepter la demande de Churchill et mobilise ses troupes pour attaquer Saipan et les Mariannes. C'est ainsi que débute le 12 décembre 1943 la bataille dans les alentours de Saipan. Alors que Churchill est à Downing street, la demeure du premier ministre britannique, quelqu'un vient lui annoncer qu'ils ont reçu un message de Washington. Mais Churchill a compris. En effet, leur hommes de Bletchley Park ont intercepté et décodé le message envoyé par l'ambassade du Japon à Berlin. Tout en s'asseyant et fumant le cigare, le premier ministre britannique s'assied et dit que si la bataille dure, les japonais seront coincés dans les Mariannes et l'Inde sera calme durant un temps. Churchill se dit que cette bataille aura une grande influence sur le monde de l'après-guerre. C'est la seule fois que l'on voit Churchill dans ce tome.

    • Statut au volume 29 : Supposé vivant.

    Franklin D. Roosevelt (PH)

    Volume 24

    Après la décision de Roosevelt de passer par les Mariannes pour pouvoir ensuite bombarder le Japon, la cinquième flotte américaine, commandée par l'amiral Raymond Spruance, se dirige vers les îles Gilbert, solidement défendues par les japonais. L'amiral décide de sérieusement les bombarder avec d'envoyer les troupes de débarquement, mais quand celles-ci arrivent sur place, ils constatent que l'Atoll de Tarawa est désert, et que les japonais sont partis. Pendant ce temps, aux Etats-Unis, un officier présente au président américain leur nouveau bombardier. Il le décrit en disant que son poids total équipé est de 120.000 pounds, plus du double de celui d'un B-17, qu'il peut parcourir 3.000 miles sans escale, qu'il dispose de 4 moteurs, équipés chacun de super-carburateurs, qu'il peut voler à plus de 36.000 pieds d'altitude et qu'il est capable de transporter 18 tonnes de bombes. Il s'agit du B-29, appelé "superfortress", qu'il dit être le bombardier des batailles modernes. L'officier continue en disant que la première commande de 250 appareils a reçu bien des railleries, qualifiée comme étant un "pari à 3 milliards de dollars". Hors, après l'entrée en guerre, un nouveau contrat de 500 appareils a été passé. Ensuite, pour répondre à une demande de 894 appareils, les 2 usines de Boeing à Wichita et Renton, puis celle de Bell à Marietta et celle de Martin à Omaha, ont augmenté leur capacité de production au maximum, comme cela n'avait jamais été fait auparavant dans l'histoire de l'aviation américaine. La production tourne à plein régime. Ainsi, en s'emparant de Saipan, de Guam, de Tinian, c'est quasiment tout le Japon qui sera à portée de leurs bombardements. Et comparé à la route où ils doivent passer au-dessus de l'Himalaya pour se ravitailler, se préparer en Chine, et qu'il ne leur permet d'atteindre que Kyushu, les résultats seront probants. L'officier affirme sans hésitation que si le contrôle des Mariannes devient réalité, en quelques mois, ils pourront mettre le Japon à genoux. Roosevelt déclare alors que ces anges du ciel couperont le souffle du Japon. Il dit ensuite qu'il aime le nom de "superfortress". Il n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    • Statut au volume 25 : Supposé vivant.

    Volume 26

    Une fois que les troupes sont rassemblées dans le Pacifique, l'assaut de la flotte américaine sur les Mariannes peut être lancé. c'est le 12 décembre 1943 que début la bataille. Un homme entre dans la salle de la maison blanche où se trouve Roosevelt et dit savoir qu'il doit être fatigué par son emploi du temps très chargé depuis Casablanca, mais ils ont reçu un message du ministère de la marine. Le président imagine que l'offensive a débuté à H zéro, et l'homme confirme que cela a commencé à 6h30, heure locale, et que la cinquième flotte a lancé son attaque d'appui à l'armée de terre sur l'île de Saipan. Roosevelt se dit qu'ils ont pris des risques mais que cela valait la peine. Il ne laissera plus jamais Churchill faire le moindre commentaire sur leurs droits et leurs intérêts dans le Pacifique. C'est la seule apparition de Roosevelt dans ce tome.

    • Statut au volume 29 : Supposé vivant.

    Satoko

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 25 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 29 : Supposé vivant.

    Mme Umezu

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 25 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 29 : Supposé vivante.

    Général Hitoshi Imamura (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 25 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 29 : Supposé vivant.

    Michael

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 25 : Tué par un appareil japonais.
    • Statut au volume 29 : Tué par un appareil japonais.

    Smith

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 25 : Tué d'une balle par le capitaine Eiichirô Taki.
    • Statut au volume 29 : Tué d'une balle par le capitaine Eiichirô Taki.

    Noguchi

    Volume 23

    Après les incidents qui se sont produit à bord du Mirai, Kadomatsu choisit de quitter le navire temporairement avec ceux qui veulent bien le suivre, afin d'assurer la sécurité de tous. Pendant ce temps, Kikuchi prend le contrôle du croiseur, et l'associe à la marine impériale pour une opération dans l’océan indien. Le Mirai va accompagner une partie de la flotte combinée pour attaquer d'abord Colombo, sur l'île de Ceylan, puis Dhaka et Chittagong dans le golfe du Bengale, et Bombay dans la mer d'Oman. Le croiseur brouillant les communications, la première attaque se passe bien, malgré quelques pertes, puis la flotte se sépare en 2, le Mirai accompagnant le capitaine Taki vers le golfe du Bengale, tandis que Kusaka part vers Bombay. Pour permettre de quand même de communiquer avec la flotte japonaise, le croiseur envoie 2 de ses hommes, Tachibana et Okishima, sur le porte-avions Ryûjô afin qu'ils fabriquent une radio capable de contourner l'ECM. Cependant, alors que les bombardiers sont déjà en route, les radars du Mirai constatent que les appareils anglais décollent, sachant qu'ils vont être attaqués. Taki veut tout de même maintenir l'offensive, mais l'escadrille japonaise est totalement détruite. Ensuite, les appareils anglais restants, ayant découvert où se trouve la flotte japonaise, lance une contre-offensive. Durant la bataille, ils parviennent à couler le Ryûjô, et Tachibana périt, se retrouvant coincé dans la cabine des communications. Malgré tout, l’opération dans l’océan indien est un succès, car cela a réveillé les envies d’indépendance des indiens, ce qui a obligé Winston Churchill, premier ministre britannique, déjà fort occupé en Europe, à demander au président américain Franklin Roosevelt de mettre la pression sur les japonais dans les Mariannes pour qu'ils délaissent l’océan indien. Pour leur nouvelle mission, les membres du croiseur doivent aller dans les îles Gilbert, sur l'île de Betio. Celle-ci sera bientôt évacuée par les japonais mais des leurres vont être installés pour faire croire aux américains qu'ils y sont toujours, et en nombre. Le Mirai doit donc installer des systèmes de surveillance pour s'assurer que la flotte américaine dépensera beaucoup de carburant et de munitions. Cependant, avant de partir, un sous-marin japonais fait son apparition devant le croiseur, et Kadomatsu et ses hommes en sortent. Ils sont récupérés par le Mirai, et l’équipage apprend que le lieutenant Shinohara, parti avec le commandant en second du navire, a été battu à mort par la police spéciale japonaise. L’opération peut malgré tout continuer, et une fois dans l'atoll de Tarawa, Kadomatsu choisit de descendre à terre avec le chef canonnier, pour ne pas profiter de son absence et reprendre le contrôle du navire. Mais la nuit venu, un sous-marin américain apparaît et une unité de reconnaissance en débarque, bloquant la retraite de l’unité composée de Kadomatsu, Kikuchi et Enomoto. Ce dernier est finalement tué par les américains, et l'hélicoptère SH60J est envoyé avec Asô et 2 hommes à son bord pour aller secourir les 2 capitaines. Cependant, le chef canonnier finit par être blessé et doit être hospitalisé d'urgence. A bord du Mirai, la rumeur veut que ce soit Asô, qui était parti avec le commandant en second, qui aurait tiré sur Kikuchi par accident. Dans la cafeteria, Noguchi en discute avec Sugimoto et d'autres, et ils se demandent si Asô n'a pas fait exprès. D'ailleurs, quand ce dernier vient manger, tous se taisent, et Noguchi se demande si c'est vrai. Le chef canonnier est ensuite évacué par le SH60J, mais quand le navire revient à Palau, le lieutenant Kirino a demandé l'aide de la marine impériale pour reprendre le contrôle du croiseur. Avec Asô et le lieutenant Momoi en otage, et sous la menace des armes, les membres du croiseur sont rassemblés sur le pont arrière. Là, Kusaka dit à Kirino de rejoindre les autres car il est le Juda de ce navire. Tous se demandent ce que Taki et Kusaka vont faire d'eux, dont Noguchi. On ne voit plus Noguchi par la suite dans ce tome.

    Volume 24

    Finalement, Kusaka choisit de ne plus utiliser le Mirai, et Kadomatsu lui demande si la bombe atomique à Nankin est achevée. L'équipage se demande alors s'il y a un lien avec le décès récent du capitaine Umezu, qui est mort justement lui aussi à Nankin. Mais ils n'en apprennent pas plus et ils sont emmenés par la marine impériale. Avant de partir, ils constatent que la marine impériale vide le carburant du croiseur, ce qui signifie en effet qu'ils ne vont pas l'utiliser et qu'il est inutile de le saborder. L'équipage se retrouve prisonnier sur une petite île isolée, et le commandant en second leur demande de garder espoir. Finalement, ils reçoivent via des boulettes de riz des messages du lieutenant Kisaragi, que Kadomatsu a rencontré en Chine et qui travaille pour l'amiral de réserve Mitsumasa Yonai, ancien premier ministre qui voulait éviter que le Mirai ne se mêle à la guerre. Kisaragi travaille avec le major Kawamoto, qui connaît aussi le croiseur, et tous les 2 parviennent à faire passer un message comme quoi la bombe serait presque prête, mais aussi avec un plan de l'endroit où se trouve le Mirai. Plus tard, Noguchi aide ses camarades à transporter les caisses de boulettes de riz à l'intérieur des baraquements. Et de nouveau, Kisaragi et Kawamoto ont utilisé ce moyen pour faire parvenir aux membres du croiseur de l'équipement de plongée. Noguchi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 25 : Vivant.

    Volume 26

    Certains membres du Mirai font des allers et retour vers le croiseur pour ramener du matériel et préparer leur évasion tout en récupérant leur navire. Cependant, quand ils apprennent que le Mirai doit être déplacé, ils changent un peu leurs plans et décide d'agir directement. Une partie de l'équipage, dirigée par Kadomatsu, part chercher le croiseur durant la nuit, tandis que le reste, avec Oguri à sa tête, se chargera de maîtriser les gardes et de partir avec des canots avant d'aller prendre un tanker qui leur a été fourni par Kawamoto. L'opération se déroule bien, et les membres du Mirai retrouvent leur navire. Avec celui-ci, ils vont dans la baie de l'île de Palawan, déserte à cette époque, où ils déploient une antenne géante fin de capter toutes les ondes qui passent dans le Pacifique. Dans le même temps, ils sont ravitaillés par le même sous-marin qui avait ramené le commandant en second et ses hommes à bord du croiseur, et qui obéit aux ordres de Yonai. Grâce à Kikuchi, et Momoi, qui se sont échappés de leur côté et qui collectent des informations avec Kisaragi, les membres du Mirai apprennent que Kusaka compte déplacer la bombe atomique, maintenant achevée, à bord du Yamato. Soudain, les communications des japonais et des américains s'arrêtent, ce qui signifie que la bataille va bientôt commencer. Plusieurs hommes, dont Noguchi, passent un dernier moment sur la terre ferme. Plusieurs remarquent que le chef Asô écoute une musique des Southern, et Sakurai se montre intéressé. Puis Sugimoto le taquine sur les femmes et comprend qu'Asô est sans doute du genre infidèle. Puis, Asô, qui a assez écouté ce CD, le donne à Sakurai avant qu'ils aillent manger. Noguchi écoute et ne réagit pas durant la conversation. Quand ils retournent vers le navire, Sakurai est en retard, et une fois sur les canots, il révèle qu'il a laissé le CD dans une grotte. Un des hommes s'énerve contre lui, et Yonekura dit que si le Mirai coule, il ne restera aucune trace d'eux, et qu'ils peuvent bien laisser le CD comme un testament, laissant les autres, dont Noguchi, perplexes. Asô suggère alors de revenir le chercher plus tard, ce qui calme tout le monde, et Sakurai est d'accord. Noguchi ne réagit toujours pas, et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    • Statut au volume 29 : Supposé vivant.

    Lieutenant Kirino

    Volume 22

    Kikuchi n'a finalement d'autre choix que de permettre à Kadomatsu et ses hommes de remonter à bord du Mirai. C'est Kirino qui les accueille à bord, et il est un instant surpris par le calme du commandant en second du croiseur. Ensuite, il lui dit que même s'il est un ancien membre d’équipage, il est aujourd'hui considéré comme un naufragé et que donc, ses déplacements seront limités. Cela vaut aussi pour l'armement et il garde donc l'arme de poing du capitaine. Celui-ci comprend qu'ils sont aux arrêts, et Kirino répond que ce sont les ordres du chef canonnier. Shibata intervient alors pour dire à Kirino qu'il a pris du grade. Il se fâche ensuite car Kikuchi n'est pas là pour accueillir Kadomatsu. Pour lui, l'incorrection a des limites. Le capitaine calme Shibata d'un bras, et Kirino se justifie car le navire est en alerte opérationnelle. Le commandant en second en déduit que le chef canonnier est sur le pont, et dit qu'il doit attendre qu'ils aillent vers lui. Kirino est surpris et veut l’arrêter, disant qu'il ne peut circuler librement dans le navire, mais Kadomatsu est déterminé et calme, et répond qu'il est normal de se présenter au commandant après avoir été secouru. Une fois sur le pont, Kadomatsu explique que le lieutenant Shinohara n'est pas là car il a été battu à mort par la police spéciale du Japon avec qui collabore Kikuchi et les autres. Pour l'instant, il ne restera qu'un observateur et ne perturbera pas l’opération en cours, mais ne dit pas jusque quand. Le chef canonnier ordonne ensuite à Kirino d'envoyer un message au sous-marin, en morse, pour dire qu'ils ont récupéré les naufragés, ce qui surprend un peu le lieutenant. Ensuite, le Mirai reprend sa route et arrive sans encombres près de l'île de Betio, dans l'atoll de Tarawa. Kikuchi s’apprête à descendre à terre pour installer les appareils de surveillance pour s'assurer que l’armée américaine dépensera beaucoup de carburant et de munitions. Et à la surprise générale, Kadomatsu demande à l'accompagner, montrant ainsi qu'il ne profitera pas de l'absence du chef canonnier pour reprendre le contrôle du navire. L’opération se déroule sans incident, jusqu’au soir, où l’équipe composée de Kadomatsu, Kikuchi et d'Enomoto les appelle pour leur dire qu'une unité de reconnaissance américaine débarque d'un sous-marin et s'approche de l'île. Kirino est juste à côté d'Oguri dans le CIC quand il apprend la nouvelle. Le chef navigateur fait activer l'ECM, le brouillage des ondes, comprend qu'ils ne peuvent rien détecter de l'autre côté de l'île, et en estimant la position des américains, il comprend que ceux-ci coupent la trajectoire de retraite des 2 capitaines et d'Enomoto. Kirino reste silencieux et laisse faire Oguri, qui envoie l'hélicoptère SH60J avec à son bord le chef Asô et 2 autres hommes. Il décide aussi de s'approcher, et apprend par le chef canonnier qu'Enomoto a été tué par les américains. Kikuchi ordonne donc de mettre en danger le sous-marin pour obliger les américains à se replier, en faisant des tirs de dissuasion. Kirino continue à observer en silence, et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    Volume 23

    Le SH60J parvient à récupérer les 2 capitaines, mais Kikuchi a été sérieusement touché par une balle dans l'estomac. Après lui avoir prodigué des soins, le lieutenant Momoi vient voir Kadomatsu, Oguri, Kirino et le lieutenant Kashiwabara dans la salle des officiers pour dire que le chef canonnier a besoin d’être opéré d'urgence. Hors, l'endroit avec le matériel adéquat le plus proche est Palau, et à vitesse maximale, ils mettront 3 jours et demi. Le commandant en second du navire suggère donc de se servir aussi de l'hélicoptère. Il le feront décoller à sa distance limite et réduiront le temps à 2 jours et 20 heures. le chef navigateur ordonne donc à Kirino et Kashiwabara de prendre la route de Palau à pleine vitesse. Mais la rumeur se répand que ce soit Asô, qui était parti avec Kadomatsu, qui serait la personne à avoir tiré sur Kikuchi, surtout qu'il a crié dans son talkie-walkie "jetez votre arme capitaine Kikuchi !". De plus d’après les hommes de l’équipe de sauvetage, un seul coup de feu a été tiré. Kirino va donc voir dans l'armurerie et constate qu'une balle manque dans l'arme d'Asô. Il remet l'arme à sa place et se demande ce qu'a le commandant en second du navire derrière la tête. Ensuite, Kirino embarque à bord du SH60J en même temps que le chef canonnier, ainsi qu'Asô et Momoi. Mais durant le vol, le pouls et la pression artérielle de Kikuchi chutent. Quand ils atterrissent, ils sont accueillis par les capitaines Kusaka et Taki, et le chef canonnier est immédiatement emmené à l’hôpital. Pendant ce temps, Asô, Momoi et Kirino sont interrogés par Taki pour savoir ce qui se passe à bord du Mirai. Kirino révèle alors que Kadomatsu est de retour à bord, après être revenu en venant avec un sous-marin Igô. Selon lui, le commandant en second du croiseur est prêt à tous les moyens pour reprendre le contrôle du navire. Taki le remercie car ainsi, ils vont pouvoir agir correctement. Kirino le leur demande. Quand le Mirai arrive à Palau, la marine impériale utilise Asô et Momoi en tant qu'otages pour faire obéir le croiseur. Menés par Kirino, les soldats de la marine impériale prennent d'abord le contrôle de l'armurerie. Ensuite, alors qu'il se dirige vers la salle des machines, Sugimoto lui demande ce que cela veut dire, et Kirino lui répond que c’était la seule solution pour reprendre le navire. Par après, il dit aussi d'aller dans la salle des archives. Finalement, tout l’équipage du Mirai est rassemblé sur le pont arrière. Là, Kadomatsu dit à Kirino qu'il a agit très imprudemment, et celui répond que ses projets tombent à l'eau. Il demande au commandant en second de l'accompagner pour quitter le navire, mais voit que son regard est attiré par l’arrivée de Kusaka. Kirino dit à celui-ci que la prise de contrôle s'est déroulée comme prévu, et Kusaka lui dit de rejoindre les autres. Kirino ne comprend pas, et Kusaka explique qu'il est le Juda de ce navire et qu'il n'est pas envisageable de laisser un traître prendre la place de Kikuchi. Sous la menace des armes, il est donc mis avec les autres. Kirino n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 24

    Après avoir pris le contrôle du Mirai, Kusaka dit qu'il ne compte pas utiliser le croiseur, et Kadomatsu lui demande si la bombe atomique est prête à Nankin. Les autres membres du navire se demandent donc s'il y a un lien avec le décès là-bas du capitaine Umezu. Ensuite, ils sont tous emmenés, et constatent que la marine impériale vide le carburant du Mirai. Il n'est donc pas nécessaire de le saborder. L'équipage se retrouve finalement prisonnier sur une petite île, mais bien traité. Kadomatsu demande aux autres de garder espoir, et il a raison puisque peu après, un message est retrouvé dans une des boulettes de riz qu'ils reçoivent quotidiennement. Celui-ci provient du lieutenant Kisaragi, qui travaille pour l'amiral de réserve Mitsumasa Yonai, un ancien premier ministre qui aurait préféré que le croiseur n'intervienne absolument pas dans la guerre. Kisaragi, ainsi que le major Kawamoto, qui connaît le Mirai, sont prêts à aider son équipage pour qu'ils empêchent Kusaka d'utiliser la bombe atomique. Ensuite, quand Asô et les membres du SH60J sont transférés sur la même île, ils disent que selon le rapport de Momoi, l'opération de Kikuchi s'est bien passé, et celui-ci pourra se rétablir, ce qui rassure beaucoup Kirino. Enfin, Kisaragi a remis à Momoi les lunettes d'Umezu, ce qui confirme bien son décès. La nuit qui suit, plusieurs membres du croiseur ne parviennent pas à dormir, dont Kirino. Par la suite, grâce à la livraison de riz du matin, Kisaragi et Kawamoto parviennent à fournir à l'équipage du Mirai de l'équipement de plongée. Grâce à celui-ci, Kadoamtsu et les siens ramènent toujours plus de matériel provenant du croiseur, que Kisaragi a localisé pour eux. Ils préparent ainsi leur évasion, et lors d'un briefing, le commandant en second explique qu'ils vont profiter du fait que la flotte combinée s'apprête à accueillir les forces américaines dans les Mariannes. Il répète le plan prévu, dans lequel Kisaragi va envoyer un faux message pour éloigner les bateaux de surveillance, tandis qu'un tanker sera fourni par Kawamoto. Avec un faux ordre, ils ravitailleront le Mirai et les gardes à bord seront endormis avec des somnifères dans leur repas. Une fois que ceux-ci seront mis dans le tanker, ils devront détruire une antenne et un bateau de communication avec précision, grâce au canon. Ils couperont les systèmes de communication de l'île, et une fois tout le monde à bord, ils partiront. Quant au nombre de personnes nécessaires pour reprendre le croiseur, ayant besoin d'hommes pour chaque section, et en limitant au maximum leur nombre, il leur faut 35 personnes. Il veut donc que chaque chef de section lui fasse une liste de responsables. Pour ce qui est de Momoi et Kikuchi, ils doivent encore résoudre le problème. Kirino écoute avec attention, comme tous les autres, et n'intervient pas. On ne voit plus Kirino par la suite dans ce tome.

    Volume 25

    Kirino fait partie de ceux qui devront rester avec le capitaine Oguri dans les baraquements. Mais par talkie-walkie, le lieutenant Kisaragi avertit l'équipage du Mirai que celui-ci va bientôt être déplacé, ce qui fait qu'ils doivent modifier leurs plans. Ils doivent agir le soir même, et les 35 personnes désignées se faufilent à l'extérieur durant la nuit pour aller récupérer le croiseur. Pendant ce temps, les autres se chargent de maîtriser les gardes, non sans avoir quelques blessés. Puis, une fois qu'ils ont la confirmation que l'ECM a été mis en marche, ils se dirigent vers les canots pneumatiques pour retrouver le major Kawamoto. Sur place, le chef navigateur dit à Kirino de camoufler les canots, et celui-ci obéit sans broncher. Ensuite, ils maîtrisent les soldats qui surveillent le tanker fourni par Kawamoto, puis prennent le navire vers le sud, direction l'île d'Angar, tandis que le Mirai attire les appareils de reconnaissance vers le nord jusqu'à ce qu'ils soient obligés de rebrousser chemin par manque de carburant. A environ 50 kilomètres du point de rencontre avec le croiseur, Kirino et les autres vigiles utilisent des jumelles pour voir s'ils ne voient pas le croiseur, ne pouvant compter que sur leurs yeux et leur habileté. Mais le soleil se couche et il n'y a toujours aucun navire à l'horizon. Kirino dit que l'heure prévue est largement dépassée, et il se demande s'ils ne sont pas tombés en panne de carburant. Oguri ordonne d'ouvrir grand les yeux et soudain, un navire est repéré. Le chef navigateur et Kirino se disent que si c'est un navire de la marine impériale, ils sont foutus. Mais c'est le Mirai, et le chef navigateur se dit qu'ils sont à court de carburant car ils n'avancent même pas à 5 noeuds. Par après, lors du ravitaillement, le capitaine Kadomatsu explique à l'équipage qu'ils ne peuvent plus rejoindre le Japon qu'ils souhaitent. En effet, les changements dans l'histoire sont déjà trop importants. Mais le Mirai n'est pourtant pas un navire de guerre de la marine impériale, ni du Zipang imaginé par le capitaine Kusaka, mais il est le premier navire de guerre d'un Japon qui va naître après la guerre, différent de celui de Kusaka, et qui sera conforme à leur idéal. Après le ravitaillement, ils se mettent en route, et Kirino fait à nouveau un travail de vigile, avec des jumelles. C'est la dernière apparition de Kirino dans ce tome.

    • Statut au volume 25 : Vivant.

    Volume 26

    Le Mirai s'arrête dans la baie de l'île de Palawan, déserte à cette époque. Là, le navire est ravitaillé par le même sous-marin qui avait amené Kadomatsu et ses hommes avant l'opération dans les îles Gilbert. Ensuite, l'équipage installe d'immenses antennes afin d'intercepter les messages des armées américaines et japonaises, tandis que Kikuchi est parti avec Kisaragi et Momoi pour tenter de s'informer sur ce que compte faire Kusaka avec la bombe atomique qui est maintenant achevée. Un jour, le commandant en second réunit les officiers, ainsi que Yanagi, car il a appris que Kusaka veut transporter la bombe dans le Yamato. Yanagi explique comment se compose le cuirassé, qui dans leur histoire n'a pas coulé malgré un feu nourri. Kadomatsu veut connaître la position des 2 armadas et ordonne de capter la moindre petite onde qui passe dans le pacifique. Kirino et les autres répondent par l'affirmative. Peu après, lorsque les messages cessent, ils comprennent que l'affrontement va bientôt débuter. Le 12 décembre 1943 commence la bataille des Mariannes, et ce sont les américains qui découvrent les premiers la flotte adverse. Le croiseur observe cela de loin, et le commandant en second, ordonne à Kirino de citer à voix haute l'armement qu'il leur reste. Le lieutenant déclare qu'ils ont 11 missiles standard antiaériens, 23 sea sparow antiaériens, 10 roquettes asroc anti-sous-marines, 2 missiles tomahawk antiaériens ou terriens, 4 missiles harpoon anti-cuirassés, 12 torpilles anti-sous-marines de courte portée, 264 projectiles pour le canon principal et 7912 cartouches pour le CIWS. Ils ont aussi des vivres pour un mois et 1500 tonnes de carburant. Kadomatsu dit qu'il ne veut pas de gaspillage et que leur objectif est d'arrêter l'attaque nucléaire de Kusaka. Kirino n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 27

    Les escadrilles américaines lancent leur première offensive sur la flotte japonaise, qui tient bien le coup, c'est alors qu'un éclaireur japonais découvre la flotte adverse. Prenant en considération les risques, les américains choisissent de lancer une seconde vague offensive, tandis que les japonais font décoller leurs avions depuis Saipan. Pour Oguri, cela lui rappelle Midway car c'est la deuxième bataille d'une telle ampleur qu'il voit. A l'époque, ils n'étaient que des observateurs, ce qui n'est plus le cas. Grâce aux radars du SH60J, ils peuvent suivre la bataille, mais ne savent pas encore lequel des 2 cuirassés japonais avec le Yamato, transportant la bombe atomique de Kusaka. Kirino, lui, reste silencieux et se contente d'observer la situation en silence, tout en étant impressionné par les événements. On ne voit plus Kirino par la suite dans ce tome.

    Volume 28

    Avant la tombée de la nuit, les armées américaines et japonaises lancent une dernière offensive afin de prendre l'avantage. Ensuite, vers 19 heures, les membres du Mirai constatent que 2 petites embarcations quittent le cuirassé qu'ils ont nommé B pour rejoindre un plus petit navire. Mais comme d'après leurs informations, la bombe atomique est assez lourde, il ne peut pas s'agir de son déplacement. Il doit donc s'agir d'un déplacement du commandement de la flotte combinée qui se trouvait sur le Musashi. De plus, la flotte s'est mise en formation de colonne afin de préparer une offensive de nuit. Kadomatsu sait que l'objectif de Kusaka, ce sont les divisions qui vont débarquer à terre. Ils doivent donc se dépêcher de neutraliser la bombe. Kirino se contente d'écouter sans intervenir. Plus tard, un avion de reconnaissance passe près du croiseur, et son équipage éteint les moteurs dans le calme pour ne pas se faire repérer. Ils observent la flotte combinée qui continue sa progression. Oguri sait que les chances que le cuirassé A soit le Yamato sont élevées. De plus, la flotte combinée est à portée de leurs tomahawks. Kirino rétorque qu'ils peuvent donc stopper le Yamato. Mais pour le chef navigateur il reste un doute. Le lieutenant dit qu'ils pourraient aussi couler l'autre cuirassé. Alors que la flotte japonaise passe au-dessus de la fosse des Mariannes, Kirino dit que s'ils coulent les 2 cuirassés maintenant, la bombe serait perdue à jamais, ce qui ne serait pas le cas s'ils stoppent le Yamato, car la bombe pourra être déplacée. Oguri dit ironiquement que l'affaire est entendue, et le commandant en second intervient pour dire qu'ils peuvent passer le détroit de Magellan et tirer un coup sur la maison blanche. Le chef navigateur répond que cela ferait une belle surprise à Roosevelt, et tous se mettent à rigoler. Une fois calmé, Asô dit que ce qu'ils cherchent à faire est bien plus difficile, mais que c'est leur décision et qu'ils n'en dérogeront pas. L'avion de reconnaissance passe au-dessus d'eux, et ils peuvent alors réallumer les moteurs. C'est la dernière apparition de Kirino dans ce tome.

    Volume 29

    Les flottes américaines et japonaises sont maintenant à 20 minutes de distance, et Oguri demande à Yanagi laquelle des 2 tirera en premier. Celui-ci explique que les japonais ont une meilleure portée mais que leurs canons ne sont pas synchronisés avec leurs radars et qu'ils ne peuvent donc que tirer à vue, ce qui n'est pas le cas des américains. Les japonais auront du mal à combler leur défaut, mais Kadomatsu pense que Kusaka a pris cela en compte et a prévu un plan. Kirino continue d'être silencieux et reste observateur. Les passagers du Mirai constatent alors que la flotte combinée fait décoller des appareils de reconnaissance, qui déversent des paillettes en aluminium. Celles-ci perturbent les radars américains, qui ne peuvent plus tirer qu'à vue, et les membres du croiseur reconnaissent l'action de Kusaka. Soudain, le vent tourne et s'intensifie, dispersant les paillettes et permettant aux américains de retrouver leur précision. Mais les 2 flottes sont déjà à distance de vue et une intense bataille navale s'engage. Soudain, dans la confusion, le cuirassé B, supposé être le Musashi, envoie un message ne contenant que des points. Comme les communications sont supposées être coupées, Kirino se demande s'il ne s'agit pas d'une défaillance ou d'un code pour le Yamato. Mais le commandant en second du navire est certain que c'est Kusaka car cela fait exactement un an et demi qu'il l'a sauvé de la noyade à Midway. Peu après, Kirino remarque que la formation des navires américains se rompt. Ceux-ci doivent éviter les torpilles Torpedos 93, qui ne laissent pas de sillage. C'est le chaos, et Kadomatsu pense que c'est bientôt que le Yamato profitera de cette confusion pour agir. Kirino n'intervient plus et il n'apparaît plus dans ce tome.

    • Statut au volume 29 : Vivant.

    A suivre...

    Cronos


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  • Voilà la seconde suite de la douzième page de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Professeur Leo Pasvolsky (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 33 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 35 : Supposé vivant.

    Sir Winston Churchill (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 33 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 35 : Supposé vivant.

    Franklin D. Roosevelt (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 33 : Supposé vivant.

    Volume 34

    Tandis que la bataille dans les Mariannes continue de faire rage, Roosevelt tient à la maison blanche une réunion extraordinaire sur l'énergie atomique et le projet Manhattan. Une fois que tout le monde est présent, le président demande à chacun de faire d'abord son rapport personnel. Durant la réunion, quelqu'un demande au général Leslie Richard Groves s'il a résolu le problème de la résistance à la corrosion de l'uranium enrichi. Le géénral répond que oui, grâce à la pose d'un tout nouveau genre de plastique dans la pompe et à l'intérieur des tuyaux. Celui-ci est extrêmement lisse et très lubrifié, il leur dispense de graisse. Un homme évoque le fait qu'il pourrait être utile en temps de paix pour les poêles à frire. La conversation continue, mais Roosevelt remarque que le bras droit de Groves, le capitaine Maclaury, semble préoccupé. Il interrompt la conversation pour demander au capitaine ce qu'il a. Mais celui-ci répond que tout va bien. La réunion reprend, et le général explique qu'il lui faut 2 milliards de dollars, et que le projet sera terminé dans 2 ans. La tension monte, et le président déclare qu'il y a de quoi s'interroger. Il ajoute qu'il faut une bonne dose d'ouverture d'esprit, et propose de faire une pause, ce que tous acceptent. C'est la dernière fois que Roosevelt apparaît dans ce tome.

    Volume 35

    Roosevelt reste seul dans la salle de réunion et se fait servir un café pendant que les autres sont à l'extérieur. Une fois que tout le monde est de retour, le président annonce qu'ils vont pouvoir passer à l'adoption des projets. Mais c'est à ce moment que le général Groves demande un report de la réunion. Tout le monde est surpris, et le général déclare qu'une situation d'urgence réclame le jugement du président, situation concernant cette réunion et la guerre menée par les Etats-Unis. Il ne peut pas parler de manière officielle, et comprenant la situation, Roosevelt annonce qu'ils reprendront la réunion plus tard. Le président se dirige vers le bureau ovale avec Maclaury et Groves, et ce dernier remet un papier avec des renseignements collectés par le capitaine Lemay, de l'ONI, et le capitaine Clark, qui se trouve à Kwajalein. Dans la bataille des Mariannes qui a toujours lieu, un important cuirassé japonais aurait fait route seul vers les troupes de débarquement américaines, se détachant ainsi de la flotte combinée. Le leader de la mutinerie à bord de ce navire déclare s'appeler Kusaka. Hors, ce nom est le même que celui d'un asiatique qui s'est procuré récemment de l'uranium enrichi à Copenhague. Groves et Maclaury pensent donc que ce japonais a réussi à confectionner la première bombe atomique de l'histoire, et qu'il compte en faire usage contre les américains. Le président remercie le général pour ces informations, et fait venir aussi Lemay dans son bureau. Roosevelt a même installer une ligne directe entre le bureau de Lemay et le sien, sans standardiste. Il annonce aux 3 personnes présentes que rien de ce que se dit dans cette pièce ne sera enregistré. Le président demande l'état de la situation, mais Lemay admet qu'ils n'ont encore rien trouvé. Roosevelt explique qu'il a gagné 3 élections présidentielles, ce qui est une première dans le pays, et probablement une dernière, et que celui qui ne peut pas faire de concessions ne peut pas faire de politique. Mais celui qui accepte les concessions ne deviendra jamais président des Etats-Unis. Il veut une victoire totale et rien d'autre, sinon il considérera cela comme une défaite. L'existence d'une bombe atomique autre qu'américaine les conduirait dans une situation déplaisante. Mais leurs soupçons peuvent encore disparaître. C'est pourquoi ils doivent couler ce cuirassé à tout prix, pour qu'il n'existe aucune preuve de cette bombe. Si elle explose en plein Pacifique avec de faibles dégâts et pertes, personne n'en saura jamais rien, et ils ne doivent donc pas hésiter à passer à l'offensive. Maclaury intervient alors car il estime qu'une nouvelle guerre est en train de se jouer. Ils ont mis en place le projet Manhattan par crainte d'une première bombe chez les nazis, puis, quand cela s'est calmé, ils ont craint des fuites d'informations des scientifiques de Los Alamos. Mais si une première bombe venait à exploser, l'éventualité d'une seconde bombe ne serait jamais à écarter. Roosevelt lui répond que si personne au monde n'est au courant de cela, lui l'a toujours su. C'est ensuite à Lemay de faire part d'une information. Il s'agit d'un croiseur japonais d'un type inconnu, qui s'appelle "Mirai", ce qui signifie "futur" ou "demain", et auquel s'intéresse un groupe d'ingénieurs dont le milliardaire Howard Hughes qui le finance. Ce navire a coulé un porte-avions avec une seule roquette, a tenu tête seul à des escadrilles de bombardiers ou à une flotte de navires américains. Lemay n'a pas communiqué ces informations car elles sont difficiles à croire. Il ignore cependant les liens entre le croiseur et le cuirassé. Le président annonce alors que désormais, toutes les informations sur ce croiseur devront lui être communiqués directement. Alors que Roosevelt réfléchi à la situation, le téléphone sonne, et Lemay va décrocher. Il rapporte au président qu'un appareil de reconnaissance de la cinquième flotte a, semble-t-il, repéré le croiseur à 30 miles du cuirassé. Lemay donne alors l'ordre de récolter un maximum d'informations sur ce navire. C'est la dernière apparition de Roosevelt dans ce tome.

    Volume 36

    Roosevelt se met à réfléchir longuement, laisser presque croire qu'il s'est endormi, mais tapote avec son index droit sur sa chaise roulante. Soudain, il s'arrête et ouvre les yeux. Il interpelle le capitaine Maclaury, qui pense qu'il faut reconsidérer l'idée d'une attaque simple sur le nouveau cuirassé japonais. Selon Maclaury, si le président apprend qu'une première bombe atomique a été utilisée, il aura la crainte de l'usage d'une seconde bombe. Mais Roosevelt estime que la menace de la bombe atomique est un fantôme, et donc que sa logique n'est pas celle de Maclaury. Il croit en Dieu mais pas aux fantômes parce qu'ils n'ont jamais été éclairés par la lumière de la vérité. Et donc, ce que la raison n'a pas prouvé doit être exclu. Pour le président, seules les illusions doivent disparaître, et il pense que la raison est un principe central qui fédère le pays. C'est ainsi que leurs ancêtres ont acquis l'indépendance et qu'ils ont fondé un état fédéral honorable. Il cite alors une phrase de Thomas Jefferson. Roosevelt veut mettre en lumière cette bombe atomique fabriquée par les japonais, ainsi que ce croiseur mystérieux, afin de comprend ce qu'ils sont. Ils vont ainsi prouver que les fantômes n'existent pas. Pour lui, la peur naît de l'inconnu et il est impardonnable que leur pays reste immobile face à elle. Ils vont aller de l'avant et doivent tout savoir sur eux. Maclaury se demande s'ils vont annuler l'ordre d'attaque, et le président questionne le capitaine pour savoir s'ils peuvent capturer ces 2 navires. Ils veut donc  une évaluation concrète de leurs chances d'y parvenir et quel sera le prix à payer pour cela. Il est impatient de savoir quel plan ses hommes vont lui soumettre. Il leur dit de prendre tout leur temps pour y réfléchir, et cite une nouvelle fois Jefferson qui disait que le retard est préférable à l'erreur. On ne voit plus Roosevelt par la suite dans ce tome.

    Volume 37

    Après un moment de réflexion, le général Groves parle et explique que pour parvenir à capturer les 2 navires, il faut d'abord qu'ils rendent les armes, et ils y parviendront par des négociations. Hors, ce n'est pas le point fort de leur armée et les cadres ne sauront pas définir les problèmes à traiter. Et d'où ils sont, à Washington, à 10.000 miles de la bataille, parvenir à faire appliquer leurs directives lui paraît concrètement irréalisable. Mais Roosevelt leur a déjà expliqué quel était leur spécialité. Mais Maclaury pense qu'il connaît quelqu'un qui mériterait d'être consulté. Il est dans les Mariannes, et pourrait mener les négociations. Le président se demande si c'est un militaire. Maclaury aimerait obtenir ses informations, et Lemay intervient pour demander l'autorisation d'utiliser le téléphone du président. Il appelle quelqu'un et demande à ce qu'on lui prépare quelque chose d'urgence. Cette personne lui amène un dossier à la maison blanche, que Lemay remet à Maclaury. Ce dernier, après en avoir lu le contenu, annonce que la personne à même de négocier est le capitaine Harry Kernel, du département stratégie de l'armée. Roosevelt envoie donc l'ordre de donner les pleins pouvoirs à ce Kernel, mais celui-ci répond que son grade soit gelé. Le président pense donc que cet homme est encore plus fort qu'il le pensait. Il donne donc son accord par message codé au cuirassé Iowa à bord duquel se trouve Kernel. Roosevelt n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    • Statut au volume 35 : Supposé vivant.

    Satoko

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 33 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 35 : Supposé vivant.

    Mme Umezu

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 33 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 35 : Supposé vivante.

    Général Hitoshi Imamura (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 33 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 35 : Supposé vivant.

    Michael

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 33 : Tué par un appareil japonais.
    • Statut au volume 35 : Tué par un appareil japonais.

    Smith

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 33 : Tué d'une balle par le capitaine Eiichirô Taki.
    • Statut au volume 35 : Tué d'une balle par le capitaine Eiichirô Taki.

    Noguchi

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 33 : Vivant.

    Volume 34

    Le Mirai se dirige vers le lieu de la bataille, qui commence le 12 décembre 1943, très tôt le matin. Durant la journée, les flottes américaines et japonaises découvrent chacune la position de la flotte adverse et envoient plusieurs offensives pour tenter de prendre l'avantage. Tout se calme à la tombée de la nuit, et la flotte japonaise décide de mener une attaque navale nocturne. Grâce aux connaissances de Kusaka, ils pallient à leurs faiblesses et sont à égalité avec les américains. La bataille navale est un vrai chaos, et c'est dans cette confusion que la mutinerie préparée par Kusaka se met en marche à bord du Yamato, qui transporte la bombe atomique. Après avoir pris le contrôle du cuirassé, les mutins quittent le lieu de la bataille et se dirigent droit vers le nord, là où se trouvent les navires de transport des troupes américaines. Ils sont suivis par le croiseur du futur, qui brouille les communications et empêche les appareils de reconnaissance de transmettre la position exacte de la flotte de transport américaine. Apprenant cela, Kusaka prend place à bord d'un zéro de reconnaissance et quitte le Musashi pour rejoindre le Yamato. Celui-ci doit se défendre contre le Mirai, qui lui ordonne de s'arrêter et qui détruit la tour de contrôle des tirs quant le cuirassé refuse d'obtempérer. Kusaka arrive alors et dit au Yamato d'utiliser les bombes sanshikis, mises au point pour contrer les appareils américains, et qui sera très efficace contre le croiseur qui n'a qu'un faible blindage. Alors que le Mirai parvient à détruire la tour de contrôle arrière, il est lui aussi touché, et ses radars et l'ECM deviennent inutilisables. Il se retire pour préparer un autre plan, et c'est finalement le capitaine Oguri et le chef Ôme qui embarquent à bord du SH60J avec des roquettes hand arrow pour tirer sur les cheminées du Yamato. La destruction de celles-ci bloquera la fumée, ce qui forcera l'arrêt des machines et du cuirassé. Ils réussissent, mais durant l'opération, le chef navigateur est touché par le zéro dans lequel a embarqué Kusaka, et tombent sur le pont du Yamato. Tout l'équipage du croiseur est choqué par ce décès. Kadomatsu écoute le briefing d'Ôme, de Hayashibara et de son copilote, pour savoir ce qu'il compte faire. Comprenant que Kusaka n'a pas voulu tuer Oguri mais que c'est le pilote du zéro qui a choisi de tirer, et qu'en plus, Kusaka compte évacuer les 2800 hommes d'équipage du cuirassé qui n'ont pas participé à la mutinerie, le commandant en second du Mirai annonce qu'il va mener une opération d'abordage du Yamato. A cause de la capacité de l'hélicoptère, seulement 8 personnes pourront accompagner Kadomatsu, et Noguchi se retrouvent avec d'autres dans la cafeteria pour discuter de ces personnes. Sugimoto demande au chef Asô si cela se fera sur base volontaire, mais ce dernier répond que c'est le capitaine qui fera une sélection. Selon lui, la moitié de l'équipe sera composée d'artilleurs et de mécaniciens de bord. Quant au reste, leur rôle sera sans doute un soutien armé. Asô ajoute que ce sera leur quatrième affrontement armé et que l'expérience sur le terrain sera  un critère irremplaçable. Noguchi n'intervient pas, se contentant d'écouter, et c'est la seule fois qu'on le voit dans ce tome.

    • Statut au volume 35 : Vivant.

    Lieutenant Kirino

    Volume 30

    Soudain, 2 appareils décollent du cuirassé A, ce qui surprend Kirino, et Oguri se demande si l'un des 2 ne transporte pas la bombe atomique. Mais Yanagi lui répond que c'est impossible à cause du poids de la bombe. Pour Kadomatsu, il s'agit d'appareils de repérage, qui doivent chercher les navires de transport des troupes américaines. Le Mirai s'approche maintenant de la zone de combat, et le cuirassé A ne s'éloigne toujours pas du lieu des combats. Pour le commandant en second du croiseur, ils doivent d'abord vérifier qu'il s'agit bien du Yamato. Il ordonne de renforcer l'état d'alerte, et au chef navigateur et ses hommes de sortir pour confirmer visuellement l'identité du cuirassé A. Kirino reste à l'intérieur du CIC, sans intervenir, et Oguri confirme effectivement que le cuirassé A est bien le Yamato. D'un coup, le Yamato cesse ses manoeuvres d'esquives et se dirige droit vers le nord, se détachant du reste de la flotte combinée. Kadomatsu ordonne de le suivre à pleine vitesse. Un peu plus loin, un destroyer américain à la dérive est sur le chemin du Yamato, mais ce dernier ne change pas de trajectoire. Kirino est stupéfait, les mots lui venant à peine à la bouche, et le cuirassé percute le destroyer de plein fouet. Ce dernier coule en quelques instants, sous les yeux incrédules de Kirino et des autres membres du Mirai. Peu après, les 2 hydravions de reconnaissance s'approchent de la flotte de débarquement américaine, et Kirino se rend compte que ceux-ci vont guider le Yamato vers ces navires. C'est la dernière apparition de Kirino dans ce tome.

    Volume 31

    L'hydravion japonais de reconnaissance qui vient de trouver la flotte de débarquement américaine s'éloigne de celle-ci avant d'envoyer son message, et Kirino se demande si c'est par peur que ce message soit intercepté. Kadomatsu pense que c'est le cas, mais qu'il ne va pas non plus retourner sur le Yamato. Il ordonne à Kirino de préparer l'ECM, et le lieutenant aimerait savoir s'il compte paralyser tous les systèmes de communication des flottes japonaises et américaines. Le commandant en second du Mirai lui répond que couper les communications entre l'hydravion et le Yamato sera suffisant, car sans position précise des troupes américaines, le cuirassé ne pourra pas lancer un assaut à distance rapprochée. Kirino dit avoir compris et ordonne l'activation de l'ECM. Après avoir envoyé son message, l'hydravion tente un amerrissage et s'abîme en mer. La réaction de Kusaka ne se fait pas attendre car un hydravion décolle du Musashi. Kirino sait qu'il va informer le Yamato, mais se demande si Kusaka va y aller lui-même. Kadomatsu préfère suivre le plan initial et ordonne d'envoyer un message lumineux au Yamato, lui intimant l'ordre de s'arrêter. Pour seule réponse, les tourelles du cuirassé changent de direction et vise le croiseur, et Kirino sait que cela n'a rien d'une simple mise en garde. Le mirai esquive les obus, et le commandant en second demande à Yonekura s'ils ont la possibilité de stopper le cuirassé. Celui-ci explique qu'il pourraient utiliser des missiles anti-navires mais ils ne pourraient pas viser uniquement le gouvernail. Et l'emploi de missiles asroc anti-sous-marins est impossible avec la faible profondeur des eaux. Quant aux 2 tomahawks et 4 harpoon qui leur reste, ils enverraient le Yamato par le fond, ce qui signifierait leur défaite car cela provoquerait la mort de ses passagers. Kirino sourit car il est d'accord avec ce raisonnement, et le commandant en second du croiseur décide de continuer à esquiver et de mettre le cuirassé à portée de tir pour pouvoir riposter. Alors qu'ils manoeuvrent entre les obus, Kadomatsu demande à Kirino s'il leur est possible de viser le télémètre avec leur canon principal. Le lieutenant répond que oui, mais qu'ils doivent s'approcher davantage afin d'empêcher toute erreur de tir. Dans l'action, le sonar est touché et l'équipage entame des travaux d'étanchéité. Kirino évoque le fait que s'ils perdent le sonar, il leur sera difficile de résister à des attaques sous-marines. Mais à la surprise de Kirino, cela importe peu au commandant en second du navire car leur objectif premier est de stopper le Yamato. Kirino comprend car c'est effectivement leur dernière bataille. Le Mirai tire et détruit le télémètre du cuirassé du premier coup. Celui-ci continue à se défendre, et c'est à ce moment que l'hydravion qui a décollé du Musashi apparaît. Celui-ci envoie un message signé de Kusaka lui-même et donnant la position de la flotte de débarquement américaine. Kirino n'imaginait pas que Kusaka ferait ce trajet lui-même juste pour donner cette information. Mais Kadomatsu doute que ce soit son seul but. C'est alors que Kusaka dit au cuirassé de se préparer à une bataille antiaérienne, ce qui étonne Kirino et d'autres membres du croiseur. Le commandant en second du Mirai, lui, ordonne à tous les hommes qui sont à l'extérieur de se mettre à l'abri à l'intérieur...

    Volume 32

    Yanagi explique que pour contrer l'aviation américaine, les japonais ont mis au point les bombes sanshikis. Celles-ci, contenant des boules de caoutchouc et un détonateur devait exploser en plein vol et projeter des boules à 3.000 degrés dans un rayon de 224 mètres. Cependant, la vitesse des avions ennemis restait un problème pour le réglage du détonateur. Par contre, pour un navire n'ayant qu'un fin blindage comme le Mirai, cela devrait se révéler très efficace. Pourtant, Kadomatsu ne veut pas abandonner et veut détruire la tour de contrôle suppléante, située à l'arrière du Yamato. Ils devront manoeuvrer et riposter. Tous sont d'accord, dont Kirino, et le navire se met en route. Mais Kirino est étonné car le cuirassé se dirige vers eux. Il comprend dès lors qu'ils se repositionne pour protéger le tour de contrôle arrière. Tout en tirant avec le canon principal et le CIWS pour détruire les sanshikis, le croiseur manoeuvre pour que la tour de contrôle arrière soit à portée de tir. Une fois que c'est le cas, le Mirai tire avec son canon et détruit la tour. Mais dans l'instant d'après, une bombe sanshiki explose à proximité du Mirai et toutes les lumières du CIC s'éteignent. Kirino est stupéfait car tous les radars et l'ECM sont hors service. Comme ils sont dans l'impossibilité de tout réparer, le commandant en second du navire décide de s'éloigner temporairement du Yamato pour réfléchir à une nouvelle stratégie. C'est alors que peu après, le lieutenant Hayashibara débarque dans le CIC, et demande à pouvoir faire décoller le SH60J. Oguri arrive lui aussi, et Hayashibara dit que pour lui, il faut tirer depuis l'hélicoptère. Le chef navigateur le prévient que c'est très dangereux, mais Hayashibara pense qu'avec la mutinerie à bord du cuirassé, les tourelles secondaires ne tireront pas et qu'il pourra s'approcher plus facilement du navire. Mais selon Oguri, ce ne sont que des hypothèses. Kadomatsu, lui, refuse de laisser le Yamato naviguer avec la bombe atomique à son bord. Le chef navigateur demande alors à Hayashibara son avis sur le lieutenant Satake. Hayashibara répond que son choix était idiot, même si c'était la seule chose à faire. Oguri impose donc sa présence à bord du SH60J pour accepter la mission. Le commandant en second du croiseur est d'accord, mais veut encore quelqu'un pour l'accompagner. Le chef Ôme, qui n'a plus grand chose à faire avec la destruction des radars, se porte volontaire. Durant la conversation, Kirino n'intervient pas et se contente d'écouter, parfois avec surprise. L'équipage charge des roquettes hand arrow à bord de l'hélicoptère et installe une antenne provisoire afin de pouvoir communiquer avec le SH60J durant la mission. Kirino va ensuite prévenir Kadomatsu que c'est fait et qu'ils sont à 45 kilomètres du cuirassé. L'appareil décolle, puis, une fois que la communication est établie, le chef navigateur demande au commandant en second du navire de parler pour éviter les silences. Les 2 capitaines parlent de dettes, puis, peu après, l'assaut débute. Pour Kirino, avec le détecteur de chaleur, il est impossible que les roquettes ratent leur cible. Quand elles auront détruit les cheminées, la fumée retournera dans les machines, les rendant inutilisables. Cependant, à l'entrée des conduits de cheminées, il y a une protection importante, une plaque en acier de plus de 30 cm d'épaisseur. Il trouve qu'Oguri présente le plan avec légèreté alors que ce n'est pas aussi simple. Mais Kadomatsu sait que son ami est au courant. Après 3 tirs, Hayashibara explique que la riposte du cuirassé est imprécise et qu'il n'a aucun mal à éviter les tirs. Cependant, le chef navigateur prévient que le zéro de reconnaissance avec Kusaka à son bord se trouve à proximité de l'hélicoptère. Pour le commandant en second du Mirai, ils doivent pourtant se concentrer sur l'attaque pour stopper le Yamato. Mais si l'avion attaque, ils peuvent riposter sans hésiter. Kirino n'intervient plus et on ne le voit plus ensuite dans ce tome.

    Volume 33

    Après un certain temps, Oguri rappelle le Mirai et annonce que jusqu'à présent, ils n'ont pas réussi à atteindre leur objectif. De plus, un appareil de reconnaissance américain est apparu, ce qui signifie que l'armée américaine va bientôt s'en mêler. Le chef navigateur demande donc l'autorisation d'abattre leur dernière carte, c'est-à-dire lâcher le réservoir annexe du SH60J juste au dessus la la cheminée du Yamato et le faire exploser avec une roquette hand arrow. Kadomatsu refuse car il leur reste d'autres possibilité et que c'est de la folie, Mais son ami lui répond que par manque de temps, il leur reste à lancer un tomahawk sur le cuirassé. Le commandant en second du croiseur accepte donc, mais veut que l'opération réussisse à coup sûr. Kirino n'intervient pas, mais peu après, il regarde sa montre, et annonce que l'hélicoptère doit être maintenant à 2 ou 3 minutes du dessus des cheminées du Yamato. Le temps passe, et Hayashibara déclare que le zéro japonais a ouvert le feu sur eux. Kirino pense que c'est un coup de Kusaka, mais Kadomatsu reste stoïque. Ensuite, Hayashibara fait un appel d'urgence pour annoncer qu'Oguri a été touché et est tombé du SH60J. Kirino est sans voix, tandis que le commandant en second du Mirai demande si son ami est tombé dans l'eau. Hayashibara répond qu'il n'est pas sûr à cause de l'obscurité, mais que le chef navigateur est sans doute tombé sur le pont du cuirassé. Kadomatsu demande à Ôme de poursuivre la mission. Après le dernier tir d'Ôme, Hayashibara déclare que les machines du Yamato se sont arrêtés, et demande l'autorisation de partir à la recherche du capitaine Oguri. Kirino et les autres regardent le commandant en second du navire, mais celui-ci, après avoir eu connaissance des blessures de son ami et de l'altitude à laquelle se trouvait l'hélicoptère, refuse car les chances que le chef navigateur soit encore en vie sont nulles. Tout le monde est sous le choc, et Kadomatsu demande alors à Kirino de le remplacer car il s'absente 5 minutes. Le lieutenant obéit sans rien ajouter, mais s'imagine que le commandant en second du navire est sous le choc de la mort de son ami. Durant l'absence du capitaine, Kirino reçoit un appel du SH60J annonçant que le zéro de reconnaissance s'est posé près du Yamato, Kusaka se préparant à monter à bord du cuirassé. Kirino transmet donc le message à Kadomatsu, et il n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 33 : Vivant.

    Volume 34

    Une fois de retour sur le Mirai, Kadomatsu prend les passagers du SH60J en privé pour un briefing en présence de Kirino. En effet, même si le Yamato est à l'arrêt, la bombe atomique est toujours utilisable et ils doivent penser à leur prochaine action afin de détruire la bombe. Le commandant en second du croiseur souhaite donc savoir s'ils peuvent monter à bord afin de se débarrasser de la bombe. Hayashibara explique qu'il ne peut transporter que 9 personnes à bord de l'hélicoptère, mais pour Ôme, le problème est de localiser la bombe car ils manqueront d'hommes. Le capitaine évoque le fait qu'il sera difficile de faire la différence entre les mutins du cuirassé et les autres. Pour le moment, donc, il ne préfère pas agir. C'est alors qu'un message non codé est envoyé depuis le Yamato. Kadomatsu comprend rapidement que celui-ci est envoyé par Kusaka, et celui-ci donne certaines caractéristiques du cuirassé avant de dire qu'il ne compte pas utiliser la puissance de ce navire. Il admet que les machines du Yamato sont à l'arrêt, et annonce qu'il compte faire évacuer les membres de l'équipage qui n'ont pas participé à la mutinerie. Kirino montre alors au commandant en second du Mirai les données du flight data recorder du Sh60J, ainsi que les enregistrements sonores du vol. Hayashibara explique ce qu'il s'est passé quand ils sont passés au-dessus du cuirassé, et qu'Oguri a reconnu Kusaka en tentant de faire tomber le réservoir annexe de l'hélicoptère. Kirino trouve très étrange que le zéro n'ai ouvert le feu que 2 fois, alors que le SH60J était immobilisé en vol. Kadomatsu demande de rebobiner un peu la vidéo car il a remarqué que Kusaka disait quelque chose au pilote alors que celui-ci tirait sur l'hélicoptère. Kirino ne comprend pas ce qu'il dit, mais le commandant en second du navire annonce qu'il hurle au pilote de ne pas tirer. Kadomatsu se dit rassuré car ainsi, il pourra lui casser la gueule quand il l'aura en face de lui. Il a effectivement l'intention de mener une opération d'abordage, ce qui semble plaire à son équipage, dont Kirino. Peu après, le capitaine annonce le nom des personnes qui vont l'accompagner. Ensuite, il va parler au chef Asô, qui n'a pas été choisi malgré son expérience du terrain, et lui explique qu'il compte laisser le commandement du navire à Kirino, mais qu'à cause de son manque d'expérience à ce poste, il aura besoin d'un second expérimenté et que c'est à Asô qu'incombe ce rôle. C'est la dernière apparition de Kirino dans ce tome.

    Volume 35

     Tandis que l'escouade d'intervention se prépare, le SH60J a redécollé pour voir si les membres du Yamato qui n'ont pas participé à la mutinerie sont bien évacués. Kirino constate qu'il ne reste que 40 minutes avant le lever du soleil, et le Mirai observe les appareils américains qui ont décollé des portes-avions pour attaquer le cuirassé japonais à l'arrêt. Kirino se dit que le Yamato va peut-être être coulé avant qu'ils n'interviennent, mais Kadomatsu en doute car Kusaka a certainement un plan pour l'éviter. Mais si leur navire est découvert par les américains, ils risquent bien plus car le CIC est toujours hors d'usage et leur blindage est très fin par rapport aux navires de cette époque. Ils ne tiendront donc pas face à une escadrille. Enfin, les premiers canots de sauvetage du Yamato sont mis à l'eau, mais soudain, l'hélicoptère signale un appareil de reconnaissance tout proche du croiseur. Kirino se doute qu'il s'agit d'un éclaireur. Hayashibara explique qu'il lui a échappé car il volait sûrement à une altitude plus haute que la leur. Kirino pense que c'est le même avenger qui avait déjà survolé le cuirassé japonais, et il demande au capitaine ce qu'ils vont faire. Si l'avenger donne leur position à sa flotte, les escadrilles américaines vont fondre sur eux. Le commandant en second du navire sait que le message n'a pas encore été envoyé et qu'ils doivent l'en empêcher. Il ordonne de l'identifier et de l'abattre si c'est bien un appareil américain. Le SH60J arrive pour attaquer l'avion américain, mais celui-ci parvient malgré tout à donner la position du Mirai à sa flotte, ce qui semble terrifié Kirino. Comme il est trop tard, Kadomatsu ordonne à l'hélicoptère de cesser le feu et d'observer les mouvements de l'escadrille américaine. Effectivement, celle-ci se divise en 2, 12 appareils se dirigeant vers le croiseur, arrivant sur place dans 15 minutes. Kirino pense qu'ils doivent s'éloigner de cette zone temporairement car cela pourrait leur permettre d'éviter le contact. Mais pour le capitaine, c'est une occasion à saisir car le cuirassé sera pris par l'escadrille américaine et ce sera le chaos. Ce sera donc une opportunité pour eux de monter à bord. Kirino est surpris par cette décision, mais ne s'y oppose pas. Le commandant en second du navire rappelle le SH60J pour embarquer rapidement l'escouade d'intervention. On ne voit plus Kirino par la suite dans ce tome.

    Volume 36

    Une fois l'escouade d'intervention à bord du SH60J, celui-ci décolle et fait un virage autour du Mirai, ce qui étonne un peu l'équipage, dont Kirino. Une fois que c'est fait, le lieutenant ordonne de maintenir le cap à vitesse maximum pour tenter d'échapper à l'escadrille américaine. Ensuite, le sonar détecte des bruits d'explosions dans l'eau, ce qui signifie que le Yamato est torpillé par les américains. Kirino semble anxieux mais continue sa mission. Ils sont finalement quand même rattrapé par les appareils américains, qui lancent leur attaque. Le lieutenant parvient à garder son sang-froid, et quand 3 sillages de torpilles sont repérés, il ordonne de mettre la barre toute pour les esquiver. Puis, quand les avions attaquent à la mitrailleuse, il ordonne de riposter avec le CIWS en proue, et l'appareil est abattu. Kirino n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 37

    Après le départ de la première vague, les membres de la passerelle font leur rapport, évoquant 4 blessés, dont un grave, conduit à l'infirmerie, ainsi que des dégâts mineurs à cause des mitrailleuses. Kirino leur ordonne de commencer les opérations de remise en état, ajoutant qu'il va envoyer des vigiles antiaériens en renforts, tout en poursuivant sans relâche les observations. C'est alors qu'ils reçoivent un appel de Kadomatsu. Celui-ci explique que le système de transmission et le dispositif de guidage des missiles a été mis en place. Le lieutenant fait son rapport sur la situation, puis le capitaine dit d'attendre leur prochain appel. Dans un flashback, Kadomatsu explique à Asô et Kirino que quoi qu'il arrive il ne laissera pas la bombe nucléaire exploser. Malgré cela, il peut y avoir des imprévus et s'ils venaient à échouer sur le Yamato, ils devront déclencher un assaut de missiles pour couler le cuirassé et envoyer la bombe par le fond. Il explique où sera posé le dispositif de guidage, et que les harpoons, une fois qu'ils auront atteint leur cible, provoquera une réaction en chaîne qui coulera le Yamato. Le lieutenant veut s'assurer que ce ne sera qu'en dernier recours, et le capitaine répond que oui. Asô se demande ce qu'il adviendra de l'équipe d'intervention, et Kadomatsu répond qu'il ne devra pas y penser. Les missiles devront être lancés si l'équipe d'assaut échoue, si après 60 minutes, le capitaine n'a pas fait d'appel, ou si le Mirai serait dans une situation telle que le naufrage serait inévitable. Dans ces 3 cas, ils ne devraient pas avoir d'hésitation. Par la suite, le SH60J revient pour un ravitaillement, et Hayashibara explique à Kirino que la deuxième vague américaine de 60 appareils comme la première passe à 80 km au nord-est du Mirai. Kirino suppose que la vague va se séparer en 2, une vingtaine d'appareils devant arriver dans environ 20 minutes. Hayashibara dit qu'il décollera aussitôt le ravitaillement terminé, mais il aimerait emporter aussi les hand arrow restants. Kirino lui demande s'il est sérieux, car l'hélicoptère est 2 fois moins rapide que les appareils américains. Il rappelle aussi à Hayashibara que le SH60J possède leur dernier radar et qu'en cas de perte, cela sera très grave. Sa mission consiste surtout à ramener l'équipe de Kadomatsu à bord. Hayashibara en est conscient, mais veut pouvoir assurer la protection du croiseur si nécessaire, car sans navire, la capitaine n'aura nulle part où aller. Kirino comprend alors et ordonne le chargement des hand arrow. Sakurai monte lui aussi à bord de l'hélicoptère, qui décolle dès qu'il est prêt. Mais à la surprise de tous, 42 appareils américains font demi-tour, tandis que les 18 restants changent de direction à l'approche du cuirassé et se dirigent vers le Mirai. Comme c'est déjà de trop pour eux, Kirino ordonne une surveillance accrue sur le pont, et à se préparer à une défense aérienne. Soudain, un message des américains leur parvient, s'adressant directement au croiseur, et révélant connaître son nom. Kirino est stupéfait, mais ordonne de faire suivre le message à Kadomatsu. Les américains disent savoir que leur objectif est le Yamato mais se demandent pourquoi ils n'utilisent pas leur "flèche du Sagittaire", comme à Guadalcanal. Ils en ont conclu que le Mirai est endommagé, et défient ses membres d'envoyer contre eux une de leurs roquettes. Dans le cas où ils ont raison, les américains donnent au croiseur 3 minutes pour collaborer avec eux. Alors que les appareils américains sont repérés, Kirino ne sait pas quoi répondre...

    • Statut au volume 35 : Vivant.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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