• Zipang : Personnages (12; Tomes 14 à 21)

    Voilà la onzième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Professeur Leo Pasvolsky (PH)

    Volume 14

    Cet homme est l'adjoint spécial au département d’état des Etats-Unis durant la seconde guerre mondiale. Au début de l’année 1943, un homme vient annoncer à Pasvolsky et au secrétaire d’état, Cordell Hull, que le président Franklin Roosevelt a annulé la réunion du matin, sous prétexte qu'il est grippé et qu'il n'est pas en état de se présenter. Une autre personne le trouvait pourtant en pleine forme le jour précédent, lors de la conférence au club de la chambre du commerce. Pasvolsky sait que c'est parce qu'il ne veut pas répondre à des questions suite à sa déclaration de Casablanca. En effet, le 24 janvier, à Casablanca, au Maroc, lors d'une conférence de presse commune avec Winston Churchill, le premier ministre britannique, il a lâché une proposition de reddition sans condition. Pour Pasvolsky, exiger cela de troupes ennemies sur le front, cela s'est déjà vu, mais l'exiger d'une nation entière, c'est une demande extrêmement forte, et encore jamais vue dans l'histoire moderne. Le professeur continue en disant que ce n'est pas une paix négociée, mais ordonnée, laissant ainsi les mains libres aux vainqueurs. Pour Hull, refuser une paix issue de négociations revient à dire que le président n'a plus besoin de professionnels de la diplomatie comme eux. Tout en citant l'attaque de Carthage par Rome, il imagine la résistance que peut opposer le peuple qui se sent acculé. Pour le cas de Carthage, cela dura 3 ans, et leur civilisation a disparu complètement. Pour le secrétaire, une reddition sans condition signifie un vainqueur très puissant et beaucoup de victimes. Cela implique un démembrement des systèmes politiques japonais et allemand, et au-delà de l’établissement de systèmes démocratiques partout dans le monde, cela sert leur nation en garantissant l’élargissement du libre-échange, qui est la base de la paix dans le monde. Hors, s'il s'agit d'une guerre d'extermination, leur ministère devient inutile. De toute façon, ce sont ceux qui ignorent la diplomatie qui les ont menés là. Un homme dit que pourtant, la cote de popularité de Roosevelt est en hausse, et Pasvolsky lui répond que le président a touché les sentiments refoulés des citoyens en temps de guerre. Pour Hull, Roosevelt est quelqu'un qui aime négocier directement avec le peuple, et bien qu'amateur dans le domaine, il cherche à faire de la diplomatie tout seul. Tous voient le secrétaire d'état préparer sa mallette, et le professeur lui demande où il va. Hull répond qu'il va à la maison blanche. Tous sont surpris, surtout que le président est grippé. Le secrétaire d'état leur rétorque que lorsqu'on oublie qu'on est nu, il n'est as étonnant d'attraper la grippe. En mettant son chapeau, il dit que si le président est prêt à jouer les malades, c'est que lui et le département sont encore des remèdes. Et même s'il doit lui tenir la bouche fermée pour qu'il l'avale, Roosevelt prendra le remède amer qu'il va lui apporter. Hull s'en va ensuite, et on ne voit plus Pasvolsky par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Sillage 151 : Le secrétaire d’état, Cordell Hull".
    • Statut au volume 17 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 21 : Supposé vivant.

    Sir Winston Churchill (PH)

    Volume 14

    Churchill est le premier ministre britannique durant la seconde guerre mondiale. Il est en poste depuis le mois de mai 1940 et mène son pays en guerre contre les pays de l'Axe, c'est-à-dire l'Allemagne, l'Italie et le Japon. Figure de proue des alliés, il peut compter depuis décembre 1941 et l'attaque sur Pearl Harbor par les japonais, sur le soutien des Etats-Unis, dirigés par le président Franklin Roosevelt. Le 24 janvier 1943 se tient à Casablanca, au Maroc, la troisième conférence au sommet des forces alliées, à laquelle participent Churchill et Roosevelt. C'est alors que lors d'une conférence de presse commune avec le premier ministre britannique, le président américain lâche sans prévenir une proposition de reddition sans condition des forces de l'Axe. Alors que cela s'est déjà fait sur le front d'exiger une reddition sans condition, cela n'est pas le cas pour une nation entière dans l'histoire moderne. La proposition surprend donc Churchill, qui ne dit rien, et Roosevelt continue en disant que c'est un moyen logique d'assurer la paix dans le monde à l'avenir. Il ne veut pas dire cependant un anéantissement des populations d'Italie, d'Allemagne et du Japon, mais l'anéantissement de la volonté d'envahir les autres pays et de soumettre les autres peuples. C'est la seule fois que Churchill apparaît dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Sillage 151 : Le secrétaire d’état, Cordell Hull".
    • Statut au volume 17 : Supposé vivant.

    Volume 19

    La guerre poursuit son cours, mais en juillet 1943, Churchill apprend que la flotte japonaise a attaqué la base britannique de Colombo, sur l'île de Ceylan. Par la suite, ce sont Dhaka et Chittagong, dans le golfe du Bengale, qui sont pris d'assaut par les japonais, suivi de près par Bombay, dans la mer d'Oman. Cela n'arrange pas du tout le premier ministre britannique, car l'invasion de l'Italie vient de commencer, et que ces attaques risquent de réveiller le désir d’indépendance de l'Inde, privant son pays de nombreuses ressources. Comme il l'a appris en pleine nuit, Churchill a mis son bureau du Downing street sens dessus dessous avant de fumer un cigare. Après s’être calmé, un homme vient le prévenir de l'attaque sur Bombay, et Churchill lui dit que les bons à rien du gouvernement en Inde veulent le priver de son assam à l'heure du thé. Il ordonne alors que la nouvelle ne s’ébruite ni dans le pays, ni à l’extérieur. Cependant, ils doivent faire en sorte que Roosevelt, à Washington, en prenne connaissance. L'homme est surpris de voir le chaos dans le bureau, et c'est la seule apparition de Churchill dans ce tome.

    • Statut au volume 21 : Supposé vivant.

    Franklin D. Roosevelt (PH)

    Volume 14

    Il s'agit du 32ème président des Etats-Unis d'Amérique, en fonction depuis le mois de mars 1933, et issu du parti démocrate. Suite à l'attaque des japonais à Pearl Harbor en décembre 1941, il entre en guerre contre les pays de l'Axe, à savoir le Japon, l'Allemagne et l'Italie, avec comme principal allié la Grande-Bretagne, et dans une moindre mesure, l'Union Soviétique de Staline. Par la suite, le 23 janvier 1943, alors qu'il est à Casablanca, au Maroc, pour la troisième conférence au sommet des forces alliées, il lâche sans prévenir lors d'une conférence de presse commune avec sir Winston Churchill, premier ministre britannique, une proposition de reddition sans condition des pays de l'Axe, chose qui n'est pas encore arrivée dans l'histoire moderne pour un pays. Pour Roosevelt, c'est un moyen logique de garantir la paix dans le monde à l'avenir. Pourtant, pour lui, cela ne signifie pas l'anéantissement des peuples italiens, allemands et japonais, mais l'anéantissement de la volonté d'envahir les autres pays et de soumettre les autres peuples. Ensuite, le président sourit pour les photographes de presse, et cette déclaration lui vaut une hausse de sa cote de popularité. Peu après, de retour à Washington, il se fait porter malade auprès du département d'état de Cordell Hull, car il veut éviter les questions à propos de sa déclaration de Casablanca. On ne voit plus Roosevelt par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Sillage 151 : Le secrétaire d’état, Cordell Hull".
    • Statut au volume 17 : Supposé vivant.

    Volume 19

    La guerre se poursuit, et en juillet 1943, Roosevelt apprend par les britanniques que la flotte japonaise est venue jusqu'à l'île de Ceylan. Ils ont en plus ensuite attaqué les bases britanniques de Dhaka et Chittagong, dans le golfe du Bengale, et Bombay, dans la mer d'Oman. Du coup, Churchill demande l'aide des Etats-Unis car ces attaques risquent de réveiller les désirs d’indépendance de l'Inde, alors que l'Angleterre est déjà bien occupé avec l'Europe. Le 10 août, le président américain se rend avec son secrétaire d’état, Cordell Hull, à Pearl Harbor. Une fois à l’aéroport de Hickam, ils attendent l’arrivée du général Douglas McArthur, et Hull dit que tous les journalistes des Etats-Unis sont venus pour tenter de filmer le président et le héro. Mais Roosevelt répond qu'ils sont venu pour le héro du Pacifique sud qui s'est enfui et qui a promis de récupérer les Philippines. Même Ernest King, commandant en chef de la flotte de l'US Navy et chef des opérations navales, et Chester Nimitz, commandant en chef des forces navales des Etats-Unis dans le Pacifique, vont faire de la figuration. Roosevelt constate alors que McArthur fait attendre le président et arrive en décapotable. Durant la réunion qui suit, Hull explique que l'Allemagne n'est plus la seule menace pour les anglais, et qu'ils ne peuvent pas ignorer la demande de Churchill. Les aider est dans la suite logique de la bataille, ainsi qu'un article de la déclaration commune des Nations Unies. Suite à leurs avancées, ils ont maintenant 2 possibilités pour attaquer Tokyo. Ils peuvent passer par le centre du Pacifique avec la marine, ou par le sud avec l’armée de terre. McArthur se lève et déclare que tous connaissent sa position qui veut que si le commandement n'est pas concentré sous ses ordres, les japonais ne lâcheront pas le Pacifique. Il veut avancer jusqu'aux Philippines, puis Taïwan et Okinawa, et couper l'approvisionnement de l'Asie du sud-est. Les Philippines sont une nation amie et leur libération est un devoir moral selon lui. King se demande si ce n'est pas plutôt d'ordre personnel. Le président demande alors à Nimitz l’état de la flotte dans le Pacifique. Celui-ci répond qu'elle en phase de reconstruction, et qu'il faut attendre un an pour qu'elle soit parfaitement au point. Il ne pense pas qu'inciter les japonais à les attaquer soit une bonne idée d'ici là. Cependant, King est contre car à force de se concentrer sur l'Europe, ils négligent le Pacifique. Avec la production de leur nouveau bombardier B-29, à partir de Saipan et Palau, dans les Mariannes, Tokyo sera à portée de leurs bombes, alors que des Philippines, ce n'est pas le cas. S'ils veulent faire plier les japonais en minimisant les pertes, ils doivent prendre les Mariannes. Pour McArthur, ils vont décevoir les peuples d'Asie, et cela reviendra à abandonner des dizaines de milliers de soldats emprisonnés dans les camps. Roosevelt annonce qu'il est temps de prendre une décision. Il rappelle au général sa célèbre phrase quand il était poursuivi par les japonais, disant "I shall return". McArthur n'a pas oublié, mais le président ajoute qu'il a volontairement remplacé le "We" par le "I". Le général se justifie en disant qu'en tant qu'ex-commandant de l’armée de terre des Philippines, la responsabilité de la défense de l'île lui revenait. Roosevelt lui dit que la seule personne à exprimer la volonté des Etats-Unis, c'est le président. Il dit que le temps presse, et annonce que les Etats-Unis iront aux Mariannes. Une fois dans l'avion du retour, Roosevelt demande à Hull la photo qu'il a reçu du SIS, les services secrets. On y voit ensembles le leader du parti communiste chinois, Mao Zedong, et le chef d’état-major de l’armée japonaise en Chine, Kanji Ishiwara. Ce qui est aussi curieux, c'est qu'ils ne se regardent pas, et pour Hull, le problème, c'est que Mao a invité quelqu'un censé être son ennemi. Le secrétaire d’état rappelle que s'ils s'entendent, Tchang Kai Chek sera isolé sur le continent, et s'il s’écroule, c'est plus d'un milliard de dollars de soutien qui n'auront servi à rien. Ils perdront alors le leadership et leurs acquis économiques en Asie. Roosevelt dit qu'ils vont avancer leurs pion dans le Pacifique, et pas pour faire plaisir à l'Angleterre. Hull dit qu'il soutient la décision de son président, et celui-ci répond qu'il a juste suivi les conseils du département d’état. Cependant, quoi qu'il en soit, la marine va être très occupée. Roosevelt n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    • Statut au volume 21 : Supposé vivant.

    Satoko

    Volume 14

    Satoko est une jeune fille qui fait partie des nombreuses victimes du grand tremblement de terre de Kobe, le 17 janvier 1995. Elle est ensevelie sous les décombres d'un bâtiment qui s'est écroulé sur elle. Là, elle survit durant toute une journée, et les opérations pour la sortir de là ne commencent que le lendemain. Celle-ci prend plus de 6 heures, et elle est finalement retirée vivante des décombres par un homme de la force de défense de la marine, le lieutenant Yôsuke Kadomatsu, mis sous les ordres de la composante terrestre de cette force. Satoko est mise sur un brancard et recouverte d'une couverture. Ses parents arrivent rapidement à ses côtés, et son père lui parle de vive voix. C'est la seule apparition de Satoko dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Zipang - Hors-série : Ce que l'on doit protéger (2ème partie)".
    • Statut au volume 17 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 21 : Supposé vivante.

    Mme Umezu

    Volume 14

    Cette femme est l'épouse de Saburô Umezu qui, en janvier 1995, est capitaine dans la force d'autodéfense de la marine japonaise, et le commandant en second de la base de Hanshin, près de Kobe. Le 17 janvier a lieu un terrible tremblement de terre, mais Saburô, pris par ses devoirs de militaire, n'appelle même pas sa maison pour savoir si ses enfants et sa femme vont bien. Heureusement, seuls les carreaux de la salle de bain sont tombés, et le mur de l'entrée s'est effondré, le reste étant resté intact. Quelques jours plus tard, Mme Umezu et ses enfants apprennent que les navires de la force d'autodéfense vont autoriser les membres de la composante terrestre, mais aussi les habitants, à monter à bord afin qu'ils puissent y prendre une douche, les dégâts étant très importants dans la ville. La famille y retrouve alors Saburô, qui semble un peu étonné de les voir. Son épouse lui explique que cela fait longtemps qu'ils ne se sont pas lavé correctement. Saburô demande l'état de la maison, et sa femme lui répond, tandis que son fils lui dit qu'il aurait quand même pu les appeler. Saburô présente alors le lieutenant Yôsuke Kadomatsu, de Kure, qui l'a aidé pour aider les nombreuses victimes du tremblement de terre. Mme Umezu évoque alors le fait qu'à la maison, son mari est comme un phare en plein jour et qu'il ne sait pas se rendre utile. Elle suppose donc qu'il en est de même à son travail, et cela l'inquiète. Kadomatsu est interloqué, et Saburô dit qu'il est inutile d'en rajouter. Il ajoute qu'il ne va pas rentrer pendant quelques jours, et qu'il compte donc sur sa femme. Celle-ci lui répond par l'affirmative, et dit à son mari de prendre bien soin de lui. Mme Umezu n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 14, dans le chapitre intitulé "Zipang - Hors-série : Ce que l'on doit protéger (2ème partie)".
    • Statut au volume 17 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 21 : Supposé vivante.

    Général Hitoshi Imamura (PH)

    Volume 14

    Ce militaire japonais est, lors de la seconde guerre mondiale, le général la huitième division de l'armée de terre de l'empire du Japon. Le 16 avril 1943, alors qu'il est en poste à la base de la marine de Rabaul, en Nouvelle-Guinée, il reçoit la visite de l'amiral Isoroku Yamamoto, du contre-amiral Matome Ugaki et du capitaine Eiichirô Taki, de la marine impériale. Imamura remercie ses collègues pour l'évacuation des troupes par le détroit de Dampier, et Yamamoto pense qu'ils doivent passer outre les différends entre les 2 armées, et travailler ensemble sur les opérations en étroite collaboration. Il s'agit selon lui de la condition pour que le Japon puisse rivaliser avec les Etats-Unis. Imamura est de son avis, mais veut partager avec lui une histoire qu'il a entendu, celle d'un navire qui aurait abattu à lui seul toute une escadrille américaine de 100 appareils dans le détroit de Dampier, lors de l'opération d'évacuation, alors que ces escadrilles avaient été la cause des échecs de transport de troupes. Ceux qui auraient vu cela ont dit que cela n'avait duré que quelques minutes. Yamamoto lui répond alors que ce navire a un détecteur efficace jusqu'à 450 km, et qu'il est capable de repérer des bombes approchant à la vitesse du son. Imamura pense à une plaisanterie, et l'amiral lui dit alors que ce navire vient de 60 ans dans le futur. Le général semble étonné durant un moment, puis plaisante en disant qu'ainsi, les américains ne peuvent rien faire. Plus sérieusement, il dit que même s'ils mettent de côté leurs différends, l'armée reste l'armée et qu'ils ne peuvent pas tout révéler. Il s'excuse d'avoir été indiscret et propose de se revoir le lendemain pour une réunion stratégique. Yamamoto est d'accord, et ils se revoient effectivement le jour suivant. Durant cette réunion, les décisions sont vite prises concernant l'évacuation vers les Mariannes en août. On ne voit plus Imamura par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 155 : Pressentiments de vie et de mort".
    • Statut au volume 17 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 21 : Supposé vivant.

    Michael

    Volume 15

    Michael est un jeune militaire américain de l'armée de l'air qui, en avril 1943, se trouve en poste à la base de Seven Miles, en Nouvelle-Guinée. Quelques temps plus tôt, en mars, l'aérodrome a été attaqué par les japonais alors que les appareils se trouvaient encore au sol. Depuis, ils ont renforcé leurs forces sur place, et le 18 avril, ils doivent aller attaquer la base japonaise de Rabaul, le soir précédent l'attaque, on leur dit que ce jour a été choisi pour commémorer le premier bombardement de Tokyo. Michael observe la photo de son frère, mort sur le USS Arizona durant l'attaque de Pearl Harbor, dont l'amiral Isoroku Yamamoto, qui devrait être à Rabaul, est le responsable. Un collègue de Michael lui prend la photo, voyant un bel homme qui doit plus plaire aux filles que Michael. Enervé, Michael reprend sa photo et s'en va sans dire un mot. Il va voir l'appareil dans lequel il va voler pour l'attaque du lendemain et se met déjà à la place de la tourelle supérieure pour y installer la photo de son frère et se mettre déjà dans l'ambiance de l'attaque. Le jour suivant, alors qu'ils sont en route, Smith, le pilote, dit à Michael de bien faire attention aux appareils qui peuvent venir par le haut. Michael répond par la positive, et dit à la photo de son frère qu'il va le venger. L'assaut débute, et Michael commence à tirer sur les zéros qui approchent. Soudain, Smith signale un appareil qui arrive par le bas, à 8h00. Michael se demande ce que Bob, à la tourelle inférieur, fait, et lui dit que le zéro est sur sa gauche. Mais c'est alors que Michael remarque un appareil qu'il n'avait pas vu e qui se trouve en haut à droite. Michael est surpris et commence lui tirer dessus, mais il est trop tard car le zéro est trop proche et détruit la tourelle où se trouve Michael, le tuant sur le coup.

    • Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 155 : Pressentiments de vie et de mort".
    • Statut au volume 17 : Tué par un appareil japonais.
    • Statut au volume 21 : Tué par un appareil japonais.

    Smith

    Volume 15

    Il s'agit d'un pilote américain qui, durant la seconde guerre mondiale, le 17 avril 1943, est en poste à Port Moresby, à la base de Seven Miles, en Nouvelle-Guinée. Lui et ses collègues doivent partir le lendemain pour aller bombarder la base de Rabaul, où est censé se trouver l'amiral japonais Isoroku Yamamoto. La base a subi un bombardement le 2 mars, ainsi qu'une lourde défaite le jour suivant, et les américains veulent commémorer les premiers bombardements de Tokyo. L'un des soldats prend la photo que contemple Michael et qui représente un soldat en uniforme. Il trouve que c'est un bel homme, supposant qu'il s'agit du frère de Michael, et pense qu'il doit plus plaire aux filles que lui. Mais en colère, Michael reprend la photo et s'en va. L'homme ne comprend pas, et Smith lui explique qu'il attend le jour de demain depuis longtemps. L'homme espère qu'il ne va pas faire dans son froc pour autant, et Smith ajoute que le frère de Michael est mort au combat à Pearl Harbor, sur l'USS Arizona. Le responsable est donc Yamamoto. L'homme demande ensuite à Smith, qui utilise des cartes, comment cela se présente, et Smith répond que ça se présente sous un bon jour. Le lendemain, alors qu'ils sont en vol, Smith se dit qu'à partir de la baie de Baye, ils auront le soleil dans le dos, mais s'interroge sur le comité d'accueil. Son copilote se dit que s'ils frappent la piste de décollage, ils réduisent au minimum de croiser des chasseurs. Cela arrangerait Smith, qui demande à la tour supérieur, là où se trouve Michael, de faire très attention aux appareils qui peuvent venir par le haut. L'assaut débute, et les premiers zéros font leur apparition. Smith en voit un arriver par le dessous à 8h00, mais comme la tourelle inférieure ne le voit pas, Michael essaie de l'aider. Malheureusement, un autre appareil arrive par le haut, et Michael réagit trop tard. Smith lui dit que ce n'est pas le moment de mourir, mais le deuxième moteur est touché et a pris feu. Ils ont une baisse de la pression hydraulique et les commandes ne répondent plus. L'avion se crashe, mais Smith survit. Après la fin de l'attaque, Smith voit des japonais s'approcher et entend le nom de Yamamoto. Sachant qu'il va mourir s'il est découvert, il décide quand même de tirer sur l'amiral, en plein coeur. Ensuite, un officier fonce sur lui, et évite les balles de Smith avant de le maîtriser. Celui-ci est mis dans une cellule isolée, mais le soir venu, avec le vent, il remarque que la porte de sa cellule est ouverte. Il s'enfuit mais tombe nez à nez avec l'officier qui l'avait maîtrisé, comprenant qu'il est fichu, comme il s'en doutait. Il comprend que Yamamoto est mort, et est prêt à expliquer pourquoi il a tiré. Mais le japonais n'en a plus rien à faire de qui il est et de ses raisons. Smith est juste un prisonnier qui a tenté de s’évader et le meurtrier de Yamamoto. Il pointe son arme et abat Smith de sang-froid.

    • Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 155 : Pressentiments de vie et de mort".
    • Statut au volume 17 : Tué d'une balle par le capitaine Eiichirô Taki.
    • Statut au volume 21 : Tué d'une balle par le capitaine Eiichirô Taki.

    Noguchi

    Volume 15

    Noguchi est l'un des membres du Mirai, un croiseur de la force d’autodéfense japonaise du début du 21ème siècle. Alors que le navire se dirige vers Pearl Harbor pour des manoeuvres avec les américains, il est pris dans une curieuse tempête et se retrouve propulsé en 1942, juste avant la bataille de Midway. Là, après avoir été aperçu par la flotte combinée de l'empire du Japon, l’équipage du Mirai observe la bataille, puis le commandant en second du navire, le capitaine Kadomatsu, sauve un officier de la marine impériale, le capitaine Kusaka, de la noyade. Après avoir échappé à un sous-marin américain, mais après avoir perdu l'un de ses membres, tué par un zéro japonais, l’équipage du croiseur accepte que Kusaka les aide pour leur ravitaillement. Mais ils sont découverts par la marine impériale. Kusaka décide donc de dévoiler la vérité sur le futur de la guerre à la flotte combinée, en proposant l'aide du Mirai pour l’évacuation de Guadalcanal. Mais au lieu d'aider à l’évacuation, la flotte combinée attaque les américains, ce qui force le croiseur à riposter et montrer sa puissance. Après cette démonstration, l'amiral Yamamoto propose au commandant du Mirai, le capitaine Umezu, de retourner à Yokosuka. Mais sur le chemin, le capitaine Taki pousse le Mirai à affronter une escadrille américaine. Après avoir décimé celle-ci, le croiseur lance une roquette pour couler un porte-avion qui menace d'envoyer d'autres vagues. Alors que le navire subit des réparations, Kadomatsu se rend en Chine pour essayer d’empêcher Kusaka de modifier l'histoire. Malheureusement, celui-ci tue l'empereur du Mandchoukouo, Puyi. A son retour, les membres du Mirai décident d'aller aider les hommes des îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes. Là-bas, ils font face à une flotte américaine qu'ils affrontent et neutralisent. Cependant, dans l'action, Umezu est blessé à la tête et est obligé d'aller à l’hôpital. Pendant qu'il se soigne, le croiseur aide la flotte combinée à réduire la ligne de front en déplaçant sa base de Truk à Palau, traquant les sous-marins américains. par la suite, lors de l’évacuation de la Nouvelle-Guinée, après une attaque préventive des japonais sur l’aérodrome de Seven Miles, le Mirai découvre qu'une centaine d'appareils leur ont échappé, et que ceux-ci s'attaquent au croiseur. Dans la bataille, le lieutenant Satake se sacrifie avec son appareil pour sauver le Mirai. Suite à cela, des tensions commencent à se faire sentir entre Kadomatsu, qui ne veut pas s'impliquer dans la guerre aux côtés de la flotte combinée, et le chef canonnier, le capitaine Kikuchi, qui a une opinion inverse. Kikuchi apprend alors le décès de Yamamoto, et choisit de s'allier avec Kusaka et Taki, qui lui fournissent des armes par un chargement de ravitaillement. Alors que Noguchi prend la caisse, le chef Asô, du côté de Kadomatsu, lui demande ce que c'est. Noguchi répond que c'est des pommes de terre. Il montre à Asô, qui dit de les mettre au réfrigérateur, et qui veut aider Noguchi. Celui-ci lui dit que ça ira, et Asô, trouvant la caisse lourde, la fait tomber. Il ramasse les pommes de terre mais ne remarque pas les armes, que Noguchi se dépêche de cacher. Asô dit qu'il ne faut pas gâcher la nourriture, et Noguchi ajoute que les pommes de terre sont indispensables pour le riz au curry. Ils transportent ensuite la caisse, et Noguchi regarde le chef canonnier avec un sourire complice. Plus tard, le croiseur neutralise un nouveau sous-marin américain, et Noguchi déclare que c'est sans fin et qu'agir ainsi ne les avance à rien. Son collègue le frappe alors au visage avant d’être arrêté par les autres. Asô arrive et l'agresseur dit que Noguchi a critiqué Kadomatsu. Noguchi, le nez en sang, rétorque qu'utiliser leur munitions ainsi n'a aucun sens et qu'ils feraient mieux de changer leur approche. Pour Asô, une critique du commandant est inadmissible, mais envoie Noguchi à l'infirmerie en disant qu'il n'a rien entendu pour cette fois. Par après, Kikuchi s’apprête à mener une mutinerie si son ami refuse d'entendre ce que lui et la plupart de l’équipage veulent. Pour cela, il place un micro et fait écouter la conversation à tout l’équipage. Mais Kadomatsu refuse, et les suiveurs du chef canonnier sortent leurs armes, Noguchi et le lieutenant Yonekura se chargeant du lieutenant Tachibana. Mais celui-ci pense que Noguchi déteste Kadomatsu, alors que lui est prêt à mourir pour lui. Il s'avance vers Noguchi, qui le menace, mais Tachibana se saisit de l'arme et une bagarre s'engage. Yonekura ne peut pas intervenir et le coup finit par partir, blessant Noguchi à l'estomac. La situation reste tendue, Yonekura et Tachibana refusant de baisser leur arme, mais Kadomatsu arrive et prend Noguchi sur son dos. Celui-ci ne regrette pas, mais le commandant en second préfère qu'il se taise pour l'instant et le confie à Asô pour que celui-ci le conduise à l'infirmerie. C'est la dernière apparition de Noguchi dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 160 : La fortification de Saipan".
    • Statut au volume 17 : Vivant.
    • Statut au volume 21 : Vivant.

    Lieutenant Kirino

    Volume 15

    Ce lieutenant de la force d’autodéfense japonaise du début du 21ème siècle fait partie de l’équipage du Mirai, un croiseur qui doit participer à des manoeuvres avec les américains à Pearl Harbor. Mais durant son trajet, le navire est pris dans une tempête étrange et projeté en pleine guerre du Pacifique, juste avant la bataille de Midway. Les membres du Mirai regarde celle-ci après avoir été aperçu par la flotte combinée japonaise, puis le commandant en second du croiseur, le capitaine Kadomatsu, sauve un officier japonais, le capitaine Kusaka, de la noyade. Ensuite, le navire neutralise un sous-marin américain, mais voit plus tard l'un de ses membres tué par des zéros japonais dans une mission de reconnaissance. Kusaka accepte de les aider à se ravitailler, mais ils sont découverts par la marine impériale. Après avoir révélé le futur de la guerre à la flotte combinée, Kusaka propose l'aide du Mirai pour l’évacuation de Guadalcanal. Cependant, il a dans la tête de changer le cours de la guerre, et le croiseur est obligé de faire une démonstration de force quand le Yamato veut attaquer les marines américains. Après avoir vu cela, l'amiral Yamamoto suggère au commandant du Mirai, le capitaine Umezu, de retourner à Yokosuka. Hors, sur le trajet, le capitaine Taki force le croiseur à affronter une escadrille américaine, et ensuite à couler un porte-avions avec une roquette. Une fois à Yokosuka, le navire subit réparations et ravitaillement, tandis que Kadomatsu part en Chine pour tenter de stopper Kusaka dans son envie de changer l'histoire. Mais il ne réussit pas à empêcher Kusaka de tuer l'empereur du Mandchoukouo, Puyi. A son retour à bord du Mirai, son équipage décide d'aller aider les hommes des îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes. Là-bas, ils doivent affronter une flotte américaine, qu'ils parviennent à neutraliser, mais Umezu se retrouve blessé à la tête et doit aller à l’hôpital. Pendant ce repos, le reste de l’équipage aide la flotte combinée à réduire sa ligne de front et à déplacer sa base de Truk à Palau, en repérant et arrêtant les sous-marins américains dans la zone. Le Mirai part ensuite pour l’évacuation de la Nouvelle-Guinée, mais après avoir laissé les japonais lancer une offensive préventive sur l’aérodrome de Seven Miles, les membres du croiseur découvrent qu'une centaine d'appareils qui n'avaient pas été repérés ont échappé à la destruction et prennent pour cible leur navire. Ils survivent, mais le lieutenant Satake se sacrifie avec son appareil pour sauver le Mirai. Après ce décès, les tensions entre Kadomatsu, qui préfère continuer à sauver un maximum de vies sans s'impliquer dans la guerre, et le chef canonnier, le capitaine Kikuchi, s'intensifient, au point que ce dernier, en apprenant la mort de Yamamoto, décide de prendre le contrôle du navire si son ami refuse de le rejoindre. Pour cela, Kusaka et Taki lui fournissent des armes discrètement, qui sont ensuite distribuées entre ceux qui le soutiennent, dont Kirino, qui devront dès lors contenir ceux qui sont du côté du commandant en second. Kirino dirige une réunion secrète, et le chef Ôme lui demande ce qu'ils feront si une personne refuse d’obéir malgré l'arme pointée sur elle. Le lieutenant répond qu'ils doivent réussir à tout prix et que ceux qui refusent d’obtempérer seront considérés comme des ennemis. De plus, ceux qui ne peuvent pas appuyer sur la gâchette n'ont rien à faire là. Lors de sa discussion avec Kadomatsu, Kikuchi pose discrètement un micro pour que tout l’équipage les écoute. Mais comme le commandant en second refuse, Kirino et les autres sortent leurs armes. Kirino va ensuite chez le chef canonnier pour dire que tous les points stratégiques sont sous contrôle, et que le chef navigateur, le capitaine Oguri a été arrêté. Ce dernier, qui a le dispositif pour saboter le navire, dit qu'il doit parler à Kikuchi, et celui-ci accepte. Kirino, lui, reste à l’extérieur de la cabine. Soudain, un coup de feu se fait entendre, et le chef canonnier va voir ce qu'il se passe. Kadomatsu veut y aller aussi, et Kirino n'ose pas tirer. Le commandant en second fait évacuer le blessé, Noguchi, vers l'infirmerie avant de dire à Tachibana, qui le soutenait, de lui donner l'arme qu'il a récupéré. Il annonce ensuite qu'il va quitter temporairement le navire, avec ceux qui veulent bien le suivre, pour la sécurité de l’équipage. Et quand ces 5 hommes quitte le croiseur, les autres membres du Mirai arrivent sur le pont, dont Kirino, et saluent ceux qui partent...

    Volume 16

    Alors qu'ils quittent le Mirai, Kadomatsu et ses hommes croisent en partant Kusaka, et comprennent qu'il a influencé les actions de Kikuchi. Peu après, celui-ci tient une réunion à l’intérieur du CIC, pour annoncer qu'ils vont participer à une attaque dans l’océan indien, leurs objectifs étant Dhaka et Chittagong, dans l'actuel Bangladesh, Colombo sur l'île de Ceylan, et Bombay, dans la mer d'Oman. Cette offensive se fera en collaboration avec la flotte combinée, et a pour but de réveiller les désirs d’indépendance des indiens. Etant fort occupé en Europe, l'Angleterre n'aura d'autre choix que de demander l'aide des Etats-Unis pour pousser les japonais à revenir dans l’océan Pacifique, et cela, avant que les troupes américaines ne soient totalement prêtes. Kirino est présent à la réunion et écoute en silence, et c'est sa seule apparition dans ce tome.

    Volume 17

    Peu avant le départ pour l’océan indien, l’équipage du croiseur écoute à la radio un discours de Subhash Chandra Bose, un indépendantiste indien qui a formé un gouvernement provisoire de l'Inde libre, et qui a reçu le soutien du Japon. Ces événements se déroulent avec un mois d'avance sur l'histoire que connaissent les membres du Mirai. Une fois en route, plusieurs membres du navire se posent des questions sur cette attaque surprise contre Colombo, et l'un d'eux veut s'assurer auprès de Kirino de savoir qu'une attaque préventive en temps de guerre n'est pas considérée comme criminelle, et que la guerre elle-même est reconnue comme un acte légitime par les conventions internationales. Kirino lui répond alors que s'ils entrent dans la bataille avec un sentiment mitigé, c'est toute la flotte combinée qui en subira les conséquences. Soudain, un patrouilleur britannique est repéré par les radars du croiseur, se dirigeant droit vers celui-ci. Comme ce patrouilleur va tomber sur la flotte japonaise, le chef canonnier ordonne que l'appareil soit abattu, donnant priorité à la réussite de l’opération par rapport à la sauvegarde de vies. Une fois le missile lancé, le signale de l'appareil disparaît de l’écran, et Kirino tremble en pensant aux vies des 13 passagers du Short Sunderland. Kikuchi lui demande alors un rapport, et surpris, Kirino annonce qu'à 15h45, l'avion de patrouille anglaise a été abattu, et qu'aucun parachute n'a été détecté, ce qui signifie qu'il n'y a pas de survivant. On ne voit plus Kirino par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 163 : Rébellion".
    • Statut au volume 17 : Vivant.

    Volume 21

    Durant le mois de juillet 1943, l'attaque sur Colombo a lieu et se passe sans gros incident, le Mirai sauvant un appareil japonais poursuivi par un avion anglais, en abattant ce dernier. Ensuite, la flotte japonaise se sépare en 2, Kusaka se rendant avec une partie de celle-ci en direction de Bombay, tandis que le croiseur accompagne Taki et l'autre partie de la flotte vers le golfe du Bengale. Pour maintenir la communication entre la flotte japonaise et le Mirai, tout en brouillant les communications des anglais, 2 membres du croiseur, Tachibana et Okishima, se rendent sur le porte-avions Ryûjô, utilisant la technologie de leur époque pour établir une communication avec le Mirai. Malheureusement, après le décollage des appareils japonais, le croiseur s'aperçoit que les anglais de Dhaka et Chittagong font décoller leurs appareils, ce qui veut dire qu'ils ont compris qu'ils allaient être attaqués très bientôt. L'escadrille japonaise est éliminée, et les anglais mènent une contre-offensive contre la flotte japonaise. Dans la bataille qui suit, le Ryûjô est finalement coulé, et Tachibana, qui se retrouve coincé dans la cabine des communications, périt. Les appareils anglais survivants sont ensuite détruits par le croiseur. Malgré la perte d'un porte-avions, l'opération dans l'océan indien est un succès, et le Mirai retourne à Palau. Là-bas, Kikuchi constate qu'Oguri a envoyé un faux télégramme au quartier général de Yokosuka, en le signant du nom de Mitsumasa Yonai, un ancien premier ministre japonais et amiral de réserve de la marine impériale. Celui-ci était déjà venu sur le croiseur à Yokosuka, et s'était prononcé pour une non-intervention du Mirai dans la guerre, même si le Japon doit perdre. Le chef navigateur ayant envoyé ce télégramme sans autorisation, il est convoqué par le chef canonnier, en présence de Kirino. Oguri admet avoir envoyé le message, et quand Kikuchi lui demande pourquoi l'avoir signé du nom de Yonai, le chef navigateur répond qu'il y avait urgence et que le télégramme devait être remarqué. Les 2 capitaines se taisent, et le lieutenant dit à Oguri qu'il doit comprendre qu'ils ne peuvent accepter qu'il crée des ennuis au Mirai et à la marine impériale. Le chef navigateur lui répond en lui demandant s'il va l'envoyer en prison militaire. Mais même là, ils ne pourront pas l'empêcher de parler, et ils savent ce que cela signifie. Il se lève alors et annonce qu'il va aller manger, puis s'en va. Quelques temps plus tard, le cuirassé Yamato a été renforcé par la marine, et doit maintenant participer à des manoeuvres d'exercices. Grâce à ses radars, le croiseur peut suivre ces manoeuvres depuis ses écrans. Oguri constate qu'à l'heure des combats aériens avec des appareils qui ont décollé depuis un porte-avions, le Yamato est déjà dépassé, malgré sa taille et sa puissance de feu. Kirino, lui, se contente d'observer en restant silencieux. Ensuite, Kikuchi tient une réunion, à laquelle participe Kirino, durant laquelle il explique que leur prochaine mission est de soutenir le repli des troupes des archipels Gilbert, pour ensuite tromper l'armée américaine sur l'absence des japonais. Ils enverront de faux messages pour faire croire à l'activité de puissantes escadrilles japonaises. Ainsi, les Etats-Unis s'organiseront pour débarquer en force sur l'île de Tarawa. Ils doivent donc faire en sorte que les américains dépensent un maximum de carburant et de munitions. Mais peu après avoir levé l'ancre, les radars repèrent un sous-marin qui arrive en face d'eux, et qui émerge. Celui-ci demande par messages lumineux à ce que Kadomatsu et 3 hommes puissent monter à bord. Tous, Kirino compris, sont surpris, mais le chef canonnier choisit de refuser car ils sont en pleine mission. Le sous-marin met alors un canot à l'eau, et le second du Mirai et ses hommes embarque à son bord. Le sous-marin plonge ensuite, laissant le canot seul par une mer déchaînée. Kikuchi demande combien de temps mettrait le navire le plus proche si on le prévenait. Kirino répond que le plus proche est un destroyer 33'', qui mettrait plus d'une heure à vitesse maximale. Il ajoute que si Kikuchi les autorise à monter à bord du croiseur, il risque d'y avoir de la confusion. Le chef navigateur rétorque que s'ils ne font rien, Kadomatsu et ses hommes sont sûrs de mourir noyés. Kikuchi reste silencieux, tandis que le sous-marin s'en va...

    • Statut au volume 21 : Vivant.

    A suivre...

    Cronos


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