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Par cronoslegend le 16 Novembre 2017 à 13:09
Voilà la quatrième suite de la huitième page de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Premier maître Kazuhiko Sakurai
Volume 42
Sakurai est ramené à bord du Mirai et par la suite, le capitaine Kadomatsu appelle l’équipage pour dire qu'ils ont trouvé la bombe atomique, mais que le lieutenant Yonekura, le chef Ôme et le chef Katsuragi ont perdu la vie. Dans le même temps, les machines du Yamato se sont remises en marche, et le navire avance à nouveau. Après la mise en route de la minuterie de la bombe et l’impossibilité de l’arrêter, le commandant en second du croiseur parvient à négocier avec Kusaka pour que le reste de son équipe quitte le cuirassé, tandis qu'il restera seul avec Kusaka à bord. Peu après le départ de l’équipe, les membres du Mirai apprennent que Kadomatsu est blessé à la jambe et dans l'impossibilité de se déplacer. Malgré le danger pour le commandant en second, le lieutenant, le chef Asô et le reste de l’équipage choisissent de lancer les missiles sur le Yamato pour le couler, car la flotte américaine approche pour essayer de monter à bord du cuirassé et récupérer la bombe. Alors que Kusaka et Kadomatsu essaient de quitter le Yamato, le Mirai doit tirer sur des navires américains sans les toucher pour les empêcher de s'approcher du cuirassé, ce qui fait que la flotte américaine riposte en essayant de couler le croiseur. Ensuite, une fois le Yamato coulé, l’équipage du Mirai accepte de se rendre aux américains si ceux-ci garantissent leur intégrité. Après un petit temps de réflexion, les américains acceptent et cessent de tirer. Mais un dernier obus échappe à la surveillance du croiseur et le perfore à la poupe. Durant un instant, ils pensent à un obus défectueux, et le lieutenant Kirino ordonne l’évacuation générale. Mais l'obus explose sous le navire et le brise en 2. Le Mirai ne met que quelques instants à couler, emportant tout son équipage, dont Sakurai.
Volume 43
Malgré les changements dans l'histoire, en mars 1979, un autre Sakurai naît à Nagaoka, dans la préfecture de Niigata, dans les mêmes conditions que celui qui est décédé. Après le lycée, il postule pour faire partie de l’armée de défense du Japon, et en 2005, à 26 ans, il est rattaché à la cinquième flotte de la base de Yokosuka. Il est dès lors quartier-maître de deuxième classe. Il est aussi retenu pour faire partie du premier équipage du nouveau navire aegis, le Mirai. De plus, c'est le même cas pour tous les autres membres du croiseur, dont leur histoire n'a pas été modifiée, à l'exception du capitaine Kadomatsu, le seul à avoir survécu jusqu’à cette époque. En juin, sous les ordres du capitaine Umezu, l’équipage parade sous le regard du public, dont Kadomatsu fait partie, puis monte sur le navire. Umezu fait saluer la foule à ses hommes avant que le Mirai ne prenne le large. Contrairement au croiseur qui a coulé en 1943, ce Mirai parvient sans encombres à Pearl Harbor...
- Statut au volume 43 : Décédé dans le naufrage du Mirai.
- Statut au volume 43 (alternatif) : Vivant.
Kôichi Kito (PH)
Ce personnage n'apparait pas dans ces tomes.
- Statut au volume 43 : Supposé vivant.
Tomoko
Ce personnage n'apparait pas dans ces tomes.
- Statut au volume 43 : Supposé vivante.
- Statut au volume 43 (alternatif) : Inconnu.
Mme Koharu
Ce personnage n'apparait pas dans ces tomes.
- Statut au volume 43 : Supposé vivante.
- Statut au volume 43 (alternatif) : Inconnu.
Hanako
Ce personnage n'apparait pas dans ces tomes.
- Statut au volume 43 : Supposé vivant.
Lieutenant Watarai
Ce personnage n'apparait pas dans ces tomes.
- Statut au volume 43 : Supposé vivant.
Capitaine William T. Taylor
Ce personnage n'apparait pas dans ces tomes.
- Statut au volume 43 : Supposé vivant.
Capitaine de vaisseau George H. Fort (PH)
Ce personnage n'apparait pas dans ces tomes.
- Statut au volume 43 : Supposé vivant.
Lieutenant Sakomizu
Ce personnage n'apparait pas dans ces tomes.
- Statut au volume 43 : Supposé vivant.
Commandant Matsutoshi Hozumi (PH)
Ce personnage n'apparait pas dans ces tomes.
- Statut au volume 43 : Supposé vivant.
A suivre...
Cronos
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Par cronoslegend le 21 Décembre 2017 à 12:42
Voilà la huitième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Soldat Kawanishi
Volume 9
Kawanishi est un technicien militaire japonais qui, en 1942, fait partie des hommes envoyés sur les îles américaines d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes. Cependant, sur place, les ravitaillements commencent à se faire rares, surtout que les Etats-Unis cherchent à récupérer ces îles. Kawanishi s'occupe surtout des hydravions de la marine impériale, dont le lieutenant Watarai est l'un des pilotes. Dans le courant du mois d'octobre, le lieutenant Sakomizu de la marine vient annoncer aux hommes du commandant Matsutoshi Hozumi qu'ils vont devoir évacuer Kiska. Pendant ce temps, Kawanishi et Watarai sont occupés avec l'un des hydravions. Le lieutenant se dit qu'avec la neige qui tombe, les bombardements américains devraient s’arrêter durant un certain temps. Le soldat lui demande si c'est la cinquième flotte qui viendra, mais Watarai répond que selon Sakomizu, il y aurait un navire de transport spécial et un croiseur qui sont déjà en route. Il se dit aussi que l’armée de terre a l'air elle aussi soulagée de pouvoir quitter cette île, même s'ils s’inquiètent pour leur honneur. Voyant le vent se lever, le lieutenant dit à Kawanishi de bien couvrir l'armement de l'appareil pendant qu'il va donner à manger à son chien Hanako. Le jour de l’évacuation, alors qu'ils préparent le sabotage des hydravions, Kawanishi et Watarai entendent des coups de canon au loin, signes d'une bataille navale. Le lieutenant demande au soldat où en sont les préparatifs, et Kawanishi répond qu'il ne reste plus que les attaches sur l'aile principale. Mais pour Watarai, l'explosion est interdite, même s'il aura peut-être à se servir des explosifs. Ensuite, le lieutenant obtient l'autorisation de pouvoir décoller pour faire un reconnaissance, et une fois l'appareil paré au décollage, Kawanishi demande à pouvoir accompagner Watarai. Mais celui-ci lui demande de lui faire confiance, chargeant le soldat du reste. Ensuite, Kawanishi regarde le décollage qui semble bien se dérouler d’après le son du moteur. C'est la dernière apparition de Kawanishi dans ce tome.
Volume 10
Kawanishi et Hanako partent pour monter à bord du navire de transport spécial, tout comme les hommes de l’armée de terre. Ils attendent des nouvelles de Watarai et de la bataille navale, pour savoir si la voie est libre. Soudain, Hanako se met à aboyer, et Kawanishi commence à entendre un bruit de moteur. Ce dernier scrute l'horizon embrumé, et finit par voir l'hydravion de Watarai qui arrive. Celui-ci fait un tir de signalement pour dire qu'il n'y a pas de navire ennemi sur leur route, et le navire peut prendre la mer. On ne voit plus Kawanishi par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 9, dans le chapitre intitulé "Sillage 90 : Dans la brume".
- Statut au volume 12 : Supposé vivant.
Vice-amiral Thomas C. Kinkaid (PH)
Volume 9
Il s'agit du chef de la flotte de soutien de l'offensive des Aléoutiennes. En effet, en octobre 1942, les Etats-Unis cherchent à récupérer les îles d'Attu et de Kiska et envoient donc une flotte avec à sa tête le cuirassé North Carolina, commandé par le capitaine George Fort, et à bord duquel embarque Kinkaid. Mais alors qu'ils approchent de Kiska par une brume très épaisse, le commandant en second du North Carolina, le capitaine Taylor, débarque sur la passerelle et annonce qu'il a repéré un navire de guerre japonais. Pourtant le radar ne détecte rien. Taylor évoque alors le porte-avion Wasp, qui a été coulé par une seule roquette, tirée depuis un croiseur mystérieux. Taylor pense que ce navire peut brouiller les radars, et qu'il est tout près, Il estime donc qu'ils doivent attaquer en premier. Le vice-amiral intervient pour dire que c'est une décision difficile, car s'ils tirent, ils annonceront leur présence aux japonais de Kiska, ce qui pourrait avoir des conséquences sur le débarquement à Attu. Hors, pour Taylor, c'est sans doute la seule fois que ce navire ne sait pas qu'il a été repéré. Kinkaid accepte de tenter leur chance, mais il veut tenir au courant les autres navires, et éviter de se tirer dessus par cette brume. Mais pour Taylor, le croiseur guette leurs faits et gestes, et un navire capable d'atteindre sa cible à une distance de 300 miles doit avoir une confiance aveugle en son système de surveillance. Ils doivent compter là-dessus et le couler avant qu'il ait eu le temps de réagir. Taylor suggère donc d'utiliser des signaux lumineux pour communiquer. Ils se mettent donc en place, et le vice-amiral se bouche les oreilles pour éviter que le bruit des coups de canon ne lui abîme les tympans. Après avoir tiré, Taylor appelle la salle des radars, et apprend qu'ils ont un white out sur les écrans. Il est du coup certain que c'est le croiseur mystérieux, et qu'il est encore là. Kinkaid prévient Fort que s'il traîne, il va laisser le bourreau du Wasp leur échapper. La flotte commence alors une traque dans la brume. Soudain, des coups de canon se font entendre, et le seul message que le destroyer Sterett envoie, c'est "ennemi". D'un coup, le navire inconnu apparaît devant eux et tire 2 coups, qui touchent le North Carolina de plein fouet. Fort est inconscient et emmené à l'infirmerie, tandis que le croiseur continue à neutraliser tous les navires de la flotte américaine. Taylor constate que le débarquement s'annonce compromis, et le vice-amiral ordonne que tous les navires regagnent Dutch Harbor. Mais Taylor veut rester avec le cuirassé. Kinkaid lui demande s'ils ont leur chances, et le capitaine montre comment le croiseur a manoeuvré intelligemment. Cependant, il a trahi sa position et ils peuvent estimer sa position actuelle. Le vice-amiral se méfie toutefois de la brume et de la précision des radars du navire inconnu. Taylor pense qu'à distance rapprochée, d’après ce qu'il a vu, Le North Carolina est meilleur avec ses canons. De plus, il a vu le vent se lever. Kinkaid accepte donc que Taylor reprenne le commandement de Fort. On ne voit plus Kinkaid par la suite dans ce tome.
Volume 10
Tandis que les autres navires rentrent à Dutch Harbor, le North Carolina reste seul et cherche à retrouver le croiseur inconnu. Cependant, un hydravion de reconnaissance japonais apparaît au-dessus du cuirassé et lâche un explosif. Le feu créé permet au navire mystérieux de repérer le North Carolina avant que ce ne soit le contraire. Le capitaine Taylor essaie de tirer à temps mais 2 projectiles viennent percuter le cuirassé. Deux salles des machines se retrouvent submergées et le navire part à la dérive. A 15h30, l'ordre d’évacuation est donné, et le vice-amiral Kinkaid et le capitaine Fort embarquent dans un canot de sauvetage. Taylor, quant à lui, est transporté inconscient dans un autre canot. C'est tout ce que l'on apprend sur Kinkaid, qui n'apparaît pas dans ce tome.
- Première apparition : Volume 9, dans le chapitre intitulé "Sillage 91 : Décision à un mile de visibilité".
- Statut au volume 12 : Supposé vivant.
Hideki Tôjô (PH)
Volume 10
Il s'agit du premier ministre du Japon lors de la seconde guerre mondiale. Chef de guerre, il a été autrefois général dans l’armée de terre. En novembre 1942, il vient faire son rapport à l'empereur dans la palais impérial. En sortant de son entretien, il retrouve la marquis Kôichi Kito, le ministre de l’intérieur et proche conseiller de l'empereur. Après un salut, Tôjô dit qu'il a fait part à l'empereur de la réussite des opérations de retrait de Guadalcanal et de Kiska. L'empereur s'en est réjoui, et Kito remercie le premier ministre. Celui-ci évoque le fait qu'auparavant, la marine ne parlait que de faire des avancées dans le sud, et maintenant, elle ne parle que de retrait. Selon le premier ministre, la marine veut reculer jusqu’à Saipan et y renforcer ses défenses. De plus, même le colonel Masanobu Tsuji, de l’armée de terre, pourtant un partisan actif des stratégies offensives, parle lui aussi de retrait. Et dans le même temps, des incidents ont lieu en Mandchourie, avec l'assassinat de l'empereur Puyi du Mandchoukouo, l’état fantoche du Japon. Tôjô demande à Kito s'il ne trouve pas cela étrange. Ce dernier se montre interloqué, et le premier ministre dit que c'est un peu comme si une série d'événements avaient en fait un lien caché. Il demande l'avis de Kito, qui répond qu'en temps de guerre, il y a des choses que personne ne peut prévoir. Tôjô le conçoit, mais il ne peut imaginer que Kito puisse savoir quelque chose que sa majesté l'empereur ignorerait. C'est la seule apparition de Tôjô dans ce tome.
Volume 12
Au début de l’année 1943, Tôjô apprend que la situation en Mandchourie ne s’améliore pas. Il se sent donc obligé de contacter le général Kanji Ishiwara. Celui-ci a critiqué publiquement Tôjô à plusieurs reprises, et le premier ministre a fait interdire ses ouvrages, puis l'a poussé à intégrer la réserve de l’armée de terre. Mais n'ayant pas trop le choix, il envoie Amakazu jusqu’à Tsuruoka pour lui demander de rencontrer Tôjô à sa résidence. Ishiwara accepte, et une fois face au premier ministre, celui-ci dit qu'il est prêt à pardonner les écarts de conduite d'Ishiwara. Ce dernier s'incline pour s'excuser, et Tôjô choisit de le nommer chef d’état-major des armées dépêchées en Chine. Il est donc envoyé au quartier général de Nankin, après un passage à Xinjing. C'est la seule fois que l'on voit Tôjô dans ce tome.
- Première apparition : Volume 10, dans le chapitre intitulé "Sillage 104 : Solitude en 1942".
- Statut au volume 12 : Vivant.
Kenji Tsukagoshi (PH)
Volume 10
Cet homme est un mécanicien de la société Aviation Asahi Shinbun, filiale du journal Asahi. En novembre 1942, il fait partie d'un projet de l’armée de terre qui vise à construire un A-26, un appareil capable de relier Tokyo à New York, sans escale. Mais avec l’arrivée de la guerre, ce projet est modifié, et l'appareil doit aller jusqu’à Berlin. Le 18 novembre 1942, l’équipage et l'appareil se trouvent à Singapour, à l’aérodrome de Kallang. La nuit, Kenji va aller voir Tanaka, un jeune technicien qui a été rattaché au projet. Kenji admet qu'il a lui aussi du mal à dormir. En effet, l’armée de terre leur a demandé de voler un peu plus au sud pour éviter de contrarier les soviétiques, ce qui n'est pas simple. Tanaka comprend que ce pilote, détenteur d'un record en 1937, a lui aussi des craintes. Mais pour Kenji, à l’époque, le ciel était calme et sans appareil ennemi. De plus, avec leur réservoir rempli, une seule balle et ils prennent feu. Du coup, la pilule que l’armée de terre leur a procuré pour se donner la mort en cas d’imprévu ne devrait pas leur servir à grand chose. Le jour du décollage, tout se passe bien, mais une fois arrivés près de la mer rouge, l’équipage aperçoit 3 appareils anglais. Les pilotes décident de prendre de l'altitude, mais les 2 officiers de l’armée de terre s'emportent car ils pensent qu'ils doivent serpenter au-dessus du niveau de la mer. Tanaka s'occupe de ces hommes, faisant semblant de ne pas comprendre. Ainsi, les officiers gaspillent leur oxygène et sont obligés de mettre leur masque. Le A-26 échappe ensuite à ses poursuivants, qui ne peuvent pas atteindre la stratosphère. Plus tard, des avions allemands viennent escorter l'appareil jusqu’à Potsdam. Kenji félicite Tanaka pour son travail, puis tous se congratulent. L’équipage est ensuite reçu par l'ambassadeur japonais, Hiroshi Ooshima. Celui-ci leur remet un agenda des événements en leur honneur, très chargé car ils sont considérés comme des héros. Ooshima explique aussi que l'Allemagne connaît des difficultés sur le front de l'est, et l'action des membres du A-26 va leur redonner du courage et de l'espoir. Le jour suivant, le 22 novembre, ils vont rencontrer le maréchal Göring, pour qui cet exploit est une véritable joie. Durant cette soirée, Kenji dit à Tanaka que c'est la même chose dans tous les pays. Dès que la situation se dégrade, les militaires perdent la raison. Mais soudain, une alerte pour un bombardement retentit. Ooshima conseille d'aller dans les abris, et Kenji se dit que l'aviation anglaise les accueille aussi pour leur record. D'un coup, Tanaka dit à Kenji qu'il lui confie une jeune fille qui est présente, avant de s'en aller sans donner d'explication. Par la suite, l’équipage du A-26 part le 24 en train pour Dresde. En regardant les dégâts du bombardement, Kenji se dit que cela aurait été plus grave à Tokyo, où les habitations sont en bois. C'est d'ailleurs la première fois qu'il vit un bombardement de l’intérieur. Il dit à Tanaka que l'Allemagne nazie est mal en point, et cela non pas parce que sa mère est anglaise. Les allemands parlent de race aryenne mais cela manque de naturel pour lui qui est un pilote et qui ne voit pas les frontières dans le ciel. Celles-ci vont avoir tendance à s'effacer avec les progrès techniques. Kenji demande ensuite à Tanaka où il est allé durant le bombardement. Devant le mutisme de Tanaka, Kenji ajoute qu'ils vont dire que Tanaka est allé voir un ami qu'il a rencontré durant ses études en Allemagne. Ooshima vient alors annoncer qu'ils vont rencontrer Adolf Hitler la semaine suivante. Plus tard, alors qu'ils sont à Munich, l'ambassadeur vient leur dire que la date de la rencontre sera le 1er décembre, soit dans 2 jours. Kenji trouve cela soudain, et Ooshima précise que cela se passera à 14h, dans le port militaire de Kiel, sur le porte-avions "Graf Zeppelin". Le jour de la rencontre, l’équipage du A-26 arrive et admire le navire, Kenji voyant des ressemblances avec l'Akagi. Un officier commence à leur faire visiter le porte-avions, et Kenji n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 11
L’équipage du A-26 visite le porte-avions, mais soudain, ils entendent des coups de feu. Un officier allemand s'approche d'eux, et pointe une arme sur la tête de Tanaka, à la surprise de tous. Il prend celui-ci en otage et prévient qu'il a une bombe dans sa sacoche, emmenant le japonais avec lui dans la salle de réception. Les 2 hommes en ressortent et se dirigent vers le pont extérieur. Là, l'officier brandit la mallette, et Tanaka en profite pour se saisir de l'arme de poing de l'allemand. Il lui tire une balle en plein milieu du front, et l'officier tombe à l'eau, la bombe explosant juste après. Tsukagoshi vient voir Tanaka, et lui dit qu'il a du sang sur le visage. Tanaka va se nettoyer, et la visite peut continuer. Plus tard, à Salzbourg, Ooshima fait savoir à l’équipage du A-26, qu'il a reçu une lettre du führer, disant que seul Tanaka va le rencontrer. Alors que les officiers de l’armée de terre sont déçus, les autres se sentent débarrassés d'un poids. Tanaka se dit heureux, et peu après, Tsukagoshi va le voir dans sa chambre avec une bouteille car il imagine qu'il a du mal à dormir. Il explique que d’après l'ambassadeur, peu de japonais ont eu la chance d’être reçu par Hitler, surtout parmi les civils. Tanaka se dit honoré, mais Tsukagoshi a bien compris que son interlocuteur est un militaire de la marine, et que ce n'est pas son vrai nom. Il l'a compris depuis le bombardement, et imagine qu'il a une mission très importante. Tsukagoshi se demande s'il peut faire quelque chose, et Tanaka lui que c'est probablement le dernier verre qu'ils prennent ensemble, car il ne pourra pas rentrer avec eux. Tsukagoshi souhaite qu'il revienne sain et sauf de sa rencontre pour pouvoir rassurer sa famille, mais même cela, Tanaka ne peut le promettre, mais si l'attention le touche. Le lendemain, l’équipage du A-26 accompagne Tanaka jusqu’à la voiture qui doit le conduire au führer, puis Tsukagoshi rentre dans sa chambre et y découvre une bouteille d'alcool, dont l’étiquette repose à côté. Derrière cette dernière, Tsukagoshi découvre des indications pour une cabane en pleine forêt. Comprenant qu'il s'agit d'un itinéraire de fuite, il garde l’étiquette, mais soudain, un japonais inconnu entre dans la chambre. Celui-ci révèle que Tanaka était autrefois sous ses ordres, et prend connaissance des indications derrière l’étiquette. Il dit qu'il s'occupe du reste, mais demande à Tsukagoshi de détruire l’étiquette. Plus tard, celui-ci s’exécute, et juste à ce moment, de nombreux soldats allemands débarquent dans l’hôtel et foncent vers la chambre de Tanaka. Par la suite, tout l’équipage du A-26 est interrogé par les allemands, et Tsukagoshi remercie Tanaka de ne pas en avoir trop dit sur lui. Peu après, en lisant un article de journal, ils apprennent qu'un membre de leur mission est mort de maladie. Ils comprennent donc qu'il s'est passé quelque chose de grave, Tsukagoshi se doutant que Tanaka a tenté d'assassiner Hitler, et qu'il a été tué. C'est la dernière apparition de Tsukagoshi dans ce tome.
Volume 12
Après les interrogatoires des SS allemands, l’équipage restant du A-26 continue sa tournée à travers l'Allemagne. Au début de l’année 1943, ils retournent à Berlin, à l'exception des 2 officiers de l’armée de terre, pour reprendre leur appareil et voler jusqu'à Xinjing, en Mandchourie. Tsukagoshi fait les vérifications nécessaires, et Nagatomo vient le voir dans le hangar de l’aéroport de Potsdam. Tsukagoshi lui dit que tout est en ordre, et Nagatomo lui répond qu'ils partent dans une semaine. Il remet aussi un message que lui a remis un jeune homme, à destination du technicien. Tsukagoshi voit que la lettre est envoyée par un ami de Salzbourg, et il se doute qu'il s'agit de l'ancien supérieur de Tanaka. Celui-ci dit qu'il a continué son voyage en Europe, mais veut demander une faveur au technicien. Il souhaite les accompagner lors de leur voyage de retour, et ajoute qu'il aura avec lui un bagage très lourd. Même si l’équipage du A-26 est pour l'instant dans une position délicate, il pense que sa venue est envisageable, à cause de la politique allemande de non-interventionnisme. Tsukagoshi se demande ce que peut être ce bagage, et le jour du départ, Nagatomo lui demande s'il était au courant de la venue à bord d'un aspirant technicien en communication, attaché militaire en Suisse et conseiller de la marine impériale. Celui-ci aurait même une lettre de recommandation d'un officier de marine résident permanent en Allemagne. Tsukagoshi le savait, et il dit qu'ils avaient besoin de quelqu'un pour remplacer Tanaka. Mais Nagatomo s'interroge surtout sur les 2 valises, qui pèsent 50 kilos chacune. Ce poids correspond justement au poids des 2 officiers de l’armée de terre, et Nagatomo n'est pas sûr que cela soit un hasard. Il se demande si leur vol n'a qu'une vocation amicale et qu'on ne se sert pas d'eux pour quelque chose de plus important. Tsukagoshi semble interloqué, et ne réagit pas. Ensuite, le supérieur de Tanaka arrive et s'installe. Il déclare alors qu'il est préférable pour l’équipage, qui n'est pas militaire, de ne pas connaître le contenu de ses valises. Si malgré tout ils le souhaitent, l'homme peut tout leur dire. Nagatomo dit alors à l'homme, qui se fait appeler lieutenant Tsuda, qu'il comprend que ces valises ne peuvent être transportées que par eux. Ensuite, l'appareil décolle, et quelques temps plus tard, il arrive à portée de vue de Xinjing et de son quartier général de l’armée du Kantô...
- Première apparition : Volume 10, dans le chapitre intitulé "Sillage 105 : Vol vers Berlin".
- Statut au volume 12 : Vivant.
Shigemitsu Nagatomo
Volume 10
Shigemitsu est le pilote principal du A-26, un appareil de l’armée de terre japonaise, en association avec le journal Asahi, qui doit être capable de pouvoir parcourir 16.000 km sans escale. Au départ, l'appareil devait relier Tokyo à New York, mais avec l’arrivée de la guerre, l’armée de terre a choisi de relier Singapour à Berlin. L'avion décolle de l’aérodrome de Kallang en novembre 1942, avec 7 passagers à son bord. Après avoir atteint la vitesse de 170 km/h, l'A-26 quitte le sol. Mais lorsqu'ils arrivent à portée de vue de la mer rouge, Shigemitsu réveille son copilote, car il a aperçu 3 silhouettes. Il s'agit de 3 spitfire anglais. Shigemitsu conseille à tout le monde de mettre son masque à oxygène car ils vont prendre de l'altitude. Les 2 officiers de l’armée de terre qui sont à bord s’énervent car ils pensent qu'ils doivent plutôt serpenter juste au-dessus du niveau de la mer, cette règle étant la base. C'est alors que Tanaka, assigné à la radio fait semblant de ne pas les comprendre, afin que les cris des officiers leur fassent manquer d’oxygène et les obligent à mettre leur masque. Les pilotes savent que l'A-26 peut atteindre les 16.000 mètres d'altitude et aller dans la stratosphère, ce dont les spitfires sont incapables. Après avoir semé ceux-ci, ils continuent leur chemin, et une fois les alpes passées, Shigemitsu aperçoit des appareils allemands qui les accompagnent jusqu’à Potsdam. Une fois l'appareil posé, tous se félicitent de l'exploit. Plus tard, à l'ambassade du Japon, l'ambassadeur Hiroshi Ooshima leur donne un agenda des événements en leur honneur, agenda chargé car ils sont maintenant des héros. Ooshima évoque les difficultés des allemands sur le front de l'est, mais l'exploit de l'A-26 leur redonneront du courage et de l'espoir. Deux jours plus tard, le 22 novembre, ils rencontrent le maréchal Göring lors d'une soirée. Soudain, des sirènes retentissent, et on leur annonce un bombardement anglais. Ooshima conseille à l’équipage du A-26 d'aller dans les abris. Le 24 novembre, ils partent en train pour Dresde, et l'ambassadeur vient leur annoncer que la semaine suivante, ils rencontreront Hitler. Le 29 novembre, à Munich, Ooshima vient leur dire que la rencontre aura lieu dans 2 jours, à 14 heures, en présence notamment de Goebbels. Cette rencontre aura lieu dans le port militaire de Kiel, à bord du porte-avions Graff Zeppelin. Le jour prévu, l’équipage du A-26 admire le navire, qui a pris comme modèle l'Akagi. Ils montent à bord, et comme le chancelier a un peu de retard, un officier leur suggère de faire une visite des hangars. C'est la dernière apparition de Shigemitsu dans ce tome.
Volume 11
Alors que l’équipage du A-26 continue sa visite du Graff Zeppelin, ils entendent des coups de feu. Ensuite, un officier allemand avance dans leur direction et braque son arme sur le front de Tanaka. Shigemitsu et les autres sont surpris, et l'allemand emmène Tanaka avec lui, prévenant que dans sa sacoche se trouve une bombe capable de faire sauter une pièce. L'officier veut que les SS soit avertis puis il se dirige avec son otage vers la salle de réception. Ils en ressortent quelques temps plus tard et vont vers le pont extérieur, suivis par l’équipage du A-26 et les SS. Soudain, alors que l'officier brandit la sacoche avec la bombe, Tanaka en profite pour se saisir de son arme de poing et lui tire une balle en plein milieu du front. L'allemand, mort, tombe à l'eau et la bombe explose, sous les yeux ébahis de Shigemitsu et des autres. L’équipage du A-26 vient voir comment va Tanaka, et Tsukagoshi lui fait remarquer qu'il a du sang sur le visage. Tanaka s'en va se nettoyer puis revient pour continuer les festivités. Plus tard, à Salzbourg, Ooshima leur fait savoir qu'il a reçu une lettre du führer, dans laquelle il dit que seul Tanaka va pouvoir le rencontrer. Alors que les officiers de l’armée de terre se montrent déçus et jaloux, Shigemitsu et les autres se sentent débarrassés d'un poids. Tanaka, lui, se dit très heureux et remercie tout le monde. Shigemitsu lui dit qu'ils sont fiers de lui. Le lendemain, l'ambassadeur et l’équipage du A-26 accompagnent Tanaka jusqu'à sa voiture. Peu après, de nombreux soldats allemands arrivent à l’hôtel où loge l’équipage, et se ruent dans la chambre qui était occupée par Tanaka. Par la suite, Shigemitsu et tous les membres du A-26 sont interrogés par des officiers allemands, et peu après, ils tombent sur un article de journal disant qu'un japonais de la mission A-26 est mort de maladie en Allemagne. Shigemitsu et les autres comprennent donc que Tanaka a dû faire quelque chose de grave dans le chalet avec Hitler, et qu'il a sans doute été tué. On ne voit plus Shigemitsu par la suite dans ce tome.
Volume 12
Une fois les interrogatoires des SS allemands terminés, l’équipage du A-26 peut reprendre sa tournée en Allemagne. Au début de l’année 1943, ils retournent à Berlin et attendent de pouvoir repartir pour le Japon. Un jour, sous la neige, Nagatomo arrive dans le hangar de l’aéroport de Potsdam où se trouve l'appareil, car il veut dire à Tsukagoshi qu'ils vont pouvoir partir dans une semaine. En entrant dans le A-26, il demande si tout est prêt, et le technicien lui répond qu'ils peuvent décoller quand ils veulent. Nagatomo lui donne la bonne nouvelle, avant de remettre à Tsukagoshi une lettre qu'il a reçu à l’entrée d'un jeune homme pour le technicien. Pour Nagatomo, avec leur record, ils sont devenus célèbres, et c'est sans doute la lettre d'un fan. Nagatomo s'en va ensuite, puis apprend par la suite qu'un aspirant technicien en communication, attaché militaire en Suisse et conseiller de la marine impériale, le lieutenant Tsuda, va venir prendre la place de Tanaka et voyager avec eux. Celui-ci a même reçu une lettre de recommandation d'un officier de marine résident permanent en Allemagne. Le jour du départ, Nagatomo demande à Tsukagoshi s'il était au courant, et le technicien répond qu'il ne devrait pas y avoir de problème, et qu'ils doivent de toute façon avoir un remplaçant pour Tanaka. Mais Nagatomo parlait des 2 valises emmenées par Tsuda. Celles-ci sont fort lourdes pour leur taille, environ 50 kilos chacune, et correspondent justement au poids des 2 officiers de l’armée de terre qui restent en Allemagne. Pour Nagatomo, c'est un heureux hasard, et il se demande si leur visite en Allemagne n'avait vraiment qu'une vocation amicale, et si on ne se sert pas d'eux pour quelque chose de plus important. Tsukagoshi n'a pas de réponse, et Tsuda arrive et s'installe. Celui-ci déclare directement que pour l’équipage du A-26, qui n'est pas composée de militaires, il vaudrait mieux ne pas savoir ce que ses valises contiennent. Pourtant, si l’équipage veut le savoir, Tsuda est prêt à tout expliquer. Nagatomo répond qu'il comprend que ces valises ne peuvent être transportées que par eux, et ils décident de décoller. Le vol se passe sans encombres, et ils arrivent à portée de vue de Xinjing, en Mandchourie, et du quartier général de l’armée du Kantô...
- Première apparition : Volume 10, dans le chapitre intitulé "Sillage 105 : Vol vers Berlin".
- Statut au volume 12 : Vivant.
Hiroshi Ooshima (PH)
Volume 10
Il s'agit de l'ambassadeur du Japon en poste à Berlin lors de la seconde guerre mondiale. En novembre 1942, il apprend que le A-26, un appareil développé par la Tashikawa aviation et l’armée de terre japonaise, qui doit battre le record du plus long vol sans escale et relier Singapour à Berlin. A la fin du mois de novembre, l'appareil atterrit à l’aéroport de Potsdam, dans la banlieue de Berlin, en présence d'Ooshima et d'officiers allemands. Une fois à l'ambassade, Ooshima dit à l’équipage que c'est une fierté sans égale pour le Japon. Il leur remet un agenda des événements qui vont se dérouler en leur honneur, ajoutant que c'est un séjour très chargé mais qu'il compte sur eux. Il explique qu'en ce moment, l’armée allemande connaît des difficultés sur le front de l'est, et que donc, leur action ne fait pas seulement la fierté de leur pays, mais ils représentent aussi le courage et l'espoir pour les soldats allemands. Il annonce ensuite que lors de la soirée de ce soir, le maréchal Göring sera aussi présent, et que pour lui qui est à la tête de l'aviation, cet exploit est une véritable joie. Durant la soirée, après l’arrivée du maréchal et un discours honorant Hitler, les sirènes annoncent l’arrivée de bombardiers anglais. Ooshima ne pense pas que cela soit grave, mais conseille à l’équipage du A-26 d'aller aussi dans les abris. Tout se passe sans grand problème, et le 24 novembre, ils partent en train pour Dresde. L'ambassadeur a une bonne nouvelle à annoncer, venant du ministre des affaires étrangères, Von Ribbentrop. La rencontre avec le chancelier aura lieu la semaine prochaine, et celui-ci leur dit que ce nouvel record est une fierté que l'Allemagne partage. Par la suite, à Munich, alors que l’équipage mange à l’hôtel, Ooshima vient les prévenir qu'ils rencontreront le chancelier le 1er décembre, à 14 heures, soit dans 2 jours, et que bien sûr, le ministre de l'information, Goebbels, sera aussi présent. Cette entrevue aura lieu dans le port de Kiel, à bord du porte-avions Graff Zeppelin. On ne voit plus Ooshima par la suite dans ce tome.
Volume 11
Lors de la visite du porte-avions Graff Zeppelin par l’équipage du A-26, un officier allemand prend le technicien Tanaka en otage, et menace tout le monde avec une bombe qu'il transporte dans une mallette et qu'il destinait au début à Hitler. Mais alors qu'il cherche à s'enfuir du porte-avions, l'officier est abattu d'une balle en plein front par Tanaka, qui est parvenu à se saisir de l'arme de son preneur d'otage. Pour le féliciter, le chancelier envoie une lettre à Ooshima, déclarant que seul Tanaka va pouvoir le rencontrer. L'ambassadeur fait part de cette lettre à l’équipage du A-26 à Salzbourg, comptant sur la compréhension de chacun. Tanaka se dit très heureux, et Ooshima lui dit que c'est un honneur. Tanaka sera reçu le lendemain à 14 heures, dans le chalet de Berchtesgaden. L'ambassadeur trouve cette récompense exceptionnelle. Tanaka dit qu'il va tenter d’être digne de la confiance qui lui est accordée. Le jour suivant, alors que Tanaka s’apprête à partir, Ooshima lui dit de transmettre leurs salutations au chancelier. Mais lorsque les soldats allemands reviennent, ils annoncent qu'ils vont arrêter tous les membres de la mission A-26, à la grande surprise de l'ambassadeur, qui demande une explication. L'officier allemand lui demande juste le numéro de la chambre de Tanaka, et ses soldats y foncent sans rien dire. Ooshima n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 10, dans le chapitre intitulé "Sillage 106 : Tensions en Europe".
- Statut au volume 12 : Supposé vivant.
Maréchal Hermann Göring (PH)
Volume 10
Durant la seconde guerre mondiale, Göring était le ministre de l'aviation de l'Allemagne nazie. Donc, quand il apprend qu'un appareil développé par les japonais devrait battre le record de distance parcourue sans escale, Göring s'y intéresse grandement. Le A-26, le nom de cet avion, atterrit à Berlin, à l’aéroport de Potsdam, à la fin du mois de novembre 1942. Pour le maréchal, cet exploit est une véritable joie, et il tient à être présent lors de la soirée en l'honneur de l’équipage de cet appareil. Il arrive sur place et salue les japonais, avant qu'un officier allemand, le colonel Karl Von Steiner, ne fasse un discours glorifiant Hitler. Cependant, peu après celui-ci, des sirènes se font entendre, annonçant un bombardement nocturne de l'aviation anglaise. Göring quitte donc la soirée pour un abri et c'est sa dernière apparition dans ce tome.
- Première apparition : Volume 10, dans le chapitre intitulé "Sillage 106 : Tensions en Europe".
- Statut au volume 12 : Supposé vivant.
Colonel Karl Von Steiner
Volume 10
Ce colonel est un officier du contre-espionnage opposé à Hitler. Un jour de 1942, les officiers opposés au führer entendent parler d'un plan de certains japonais pour éliminer Hitler et mettre fin à la guerre plus rapidement. Pour cela, les japonais envoient un officier de la marine sous couverture, se faisant passer pour un technicien à bord du vol d'un A-26, un appareil qui doit battre le record de distance sans escale en reliant Singapour à Berlin. Ayant eu vent d'un bombardement anglais dans la nuit du 22 au 23 novembre, Von Steiner est désigné pour rencontrer l'officier japonais le 23 novembre à 2 heures du matin, dans le jardin du palais de Charlottenburg. Karl assiste à la soirée en l'honneur de l’équipage du A-26, en présence du maréchal Göring, et il fait même un discours en l'honneur du führer, le traitant de héro et de sauveur de l'esprit germanique. Ensuite, alors que le bombardement commence et que les invités sont évacués vers les abris, Von Steiner se dirige vers la sortie et reçoit les premières informations sur les appareils ennemis de ses subalternes. Il observe du coin de l'oeil un japonais qui s'en va discrètement et ordonne que le quartier général de la défense anti-aérienne se prépare à recevoir les appareils anglais. Il confie les lieux à ses hommes puis s'en va, au palais de Charlottenburg, il retrouve le japonais et lui dit qu'ils perdent la guerre. Hitler a fait naître le rêve du Reich millénaire, mais ses ennemis l'ont ramené à la réalité, ses angoisses se répercutant sur les soldats. La seule voie qu'il reste au führer est de jeter au fond d'un puits tous les peuples germains et de leur jouer une marche funèbre. Mais il ne veut pas laisser cet honneur à Hitler. Le japonais se présente comme étant Hideto Tanaka, mais le colonel sait que c'est en fait le lieutenant Kazuma Tsuda de la marine impériale japonaise. Von Steiner voit que le japonais se méfie, et il le comprend, surtout que la Gestapo est partout et que le führer est devenu parano. Cependant, il voudra faire du vol du A-26 de la propagande et viendra les saluer personnellement. Il suffira donc à Tsuda de lui dire quand et où, et ils se chargeront d’éliminer Hitler. Les 2 hommes se serrent la main, mais 2 soldats arrivent en moto, annonçant que la résidence du chancelier, les ministères de la marine de l'aviation et de l’armée de terre ont été visés. Et lorsque l'un des soldats remarque la présence du japonais, Karl choisit d'abattre ses subalternes, disant au lieutenant qu'il a encore de l'exaltation pour supprimer Hitler. Quelques jours plus tard, Tsuda fait parvenir un message au contre-espionnage par un bout de bois, annonçant qu'ils vont rencontrer le führer la semaine suivante. Hors, il y a des informations contradictoires comme quoi Hitler doit s'occuper du front de l'est, ou alors se reposer à Paris, ou encore préparer une fête dans son chalet de Berchtesgaden. Les autres officiers demandent à Steiner s'ils peuvent faire confiance au japonais, et le colonel se souvient qu’après avoir abattu ses hommes, Tsuda s'est interrogé sur le bienfondé d'un sacrifice d'un petit nombre pour le bien de tous. Pour lui, quelque soit l'excuse, il s'agit d'un crime dans des circonstances égoïstes, comme quand on déclenche une guerre. Karl a trouvé son attitude étrange pour un militaire, et Tsuda a accepté de les aider, mais en tant que criminel. Steiner veut donc lui faire confiance. Une fois le lieu fixé, à bord du porte-avions Graff Zeppelin, dans le port de Kiel, Steiner va voir l'amiral Von Canaris à Berlin. Celui-ci trouve l'endroit bien pensé car une fois les vérifications faites à terre, Hitler pourra monter à bord en sécurité. Il trouve cela compliqué car ils seront coincés à bord. Le colonel a avec lui une bombe capable de faire sauter une pièce entière, et il souhaite monter à bord seul. Mais Von Canaris trouve cela trop dangereux, mais en plus, ils vont sacrifier des civils innocents. Mais face à la trivialité de l'amiral, Tsuda est pour le colonel plus digne de confiance. Le jour de la rencontre, à bord du Graff Zeppelin, Steiner croise Tsuda puis va dans la chambre d'Hitler pour y préparer la bombe...
Volume 11
Une fois la bombe prête, Steiner la met en place, mais au moment de quitter la pièce, il se fait interpellé par 2 soldats qui lui disent qu'il a oublié quelque chose. Comprenant qu'il a été piégé, le colonel leur répond que c'est une bombe, et qu'ils feraient mieux de ne pas trop secouer la valise. Profitant d'un moment d'inattention, il lance sa dague au visage des 2 soldats, puis les abat, non sans avoir été touché à l'abdomen. Ensuite, il se cache derrière la porte, et attend que le soldat qui est à l’extérieur rentre à son tour pour le tuer lui aussi. Puis, Steiner sort dans les couloirs du porte-avions, et quand il arrive près des japonais, il prend Tsuda en otage et l’emmène dans la salle du banquet qui était préparée pour les japonais. Là, seul avec Tsuda, il révèle qu'ils ont servi d’appât. Tsuda ne comprend pas pourquoi ne pas avoir mis la bombe dans la salle de réception, même si cela signifiait faire des sacrifices. Mais le colonel lui répond que s'il échouait, il fallait quelqu'un pour prendre sa suite. Il devra non seulement tuer Hitler, mais aussi lui-même, car la blessure qu'il a à l'abdomen est mortelle. De plus, les SS ont comme mission de le capturer vivant pour connaître toutes les personnes opposées au führer. Un agent double connaissait la vérité et a diffusé de fausses informations. Du coup, ses collègues vont se méfier de Tsuda. Les Japonais vont certainement subir un interrogatoire, à moins qu'une personne élimine le rebelle, ce qui le rendrait encore plus intéressant pour Hitler. Pour cela, Tsuda devra utiliser le walther de Steiner, sans stratagème. Alors que la bombe va bientôt exploser, ils sortent de la salle de banquet en faisant toujours croire à une prise d'otage, et se dirigent vers le pont extérieur. Une fois sur place, le colonel brandit la bombe, et le japonais s'empare du walther. Devant les SS, Tsuda tire une balle en plein dans le front de Steiner, qui décède le sourire aux lèvres.
- Première apparition : Volume 10, dans le chapitre intitulé "Sillage 106 : Tensions en Europe".
- Statut au volume 12 : Tué d'une balle en plein front par le lieutenant Kazuma Tsuda.
Amiral Wilhelm von Canaris (PH)
Volume 10
Canaris est le chef du contre-espionnage, qui s'oppose à Hitler et qui cherche à l’éliminer. Un jour de 1942, les opposants au führer apprennent que des japonais de la marine impériale souhaitent aussi supprimer Hitler. C'est pourquoi ils envoient un de leur officier, le lieutenant Kazuma Tsuda, sous couverture en Allemagne. Celui-ci se fait passer pour un technicien à bord de l’équipage du A-26, un appareil expérimental, développé par Tashikawa aviation et l’armée de terre japonaise, qui doit battre le record de distance sans escale, en reliant Singapour à Berlin. C'est le colonel Karl Von Steiner qui est choisi par le contre-espionnage pour rencontrer cet officier japonais. Ce dernier, arrivé en Allemagne, renseigne les officiers allemands opposés à Hitler de la date, le 1er décembre 1942, et du lieu, à bord du porte-avions Graff Zeppelin, dans le port de Kiel, où l’équipage du A-26 va rencontrer le chancelier qui va les féliciter pour leur exploit. A Berlin, Steiner vient en informer Canaris, qui trouve l'endroit bien pensé car une fois les vérifications de sécurité faites à terre, Hitler peut se rendre sur place sans crainte. Pour l'amiral, c'est un plan signé Goebbels. Canaris trouve cela compliqué car avec ce type de navire, il n'y a aucune certitude que Hitler sera à bord. Et une fois à l’intérieur, ils seront coincés. De plus, même si ils réussissent, les SS vont résister et ils seront mitraillés sans sommation. Pour Steiner, Hitler sera coincé lui aussi. Dans la valise qu'il transporte, il a assez d'explosif pour faire sauter une pièce entière, et il a une ampoule d'acide qui va servir de déclencheur à retardement. Lorsque les fils de fer vont fondre, il n'y aura plus âme qui vive dans la pièce. Le colonel a juste besoin de l'aide de l'amiral pour qu'il soit inscrit parmi les passagers. Canaris est surpris que Steiner veuille y aller seul, mais celui-ci veut éviter de mettre à contribution des gens qui doutent de la réussite. L'amiral suggère cependant de reporter l’opération car ce n'est pas seulement dangereux, mais en plus, pour arriver à leurs fins, ils sacrifieront des civils innocents, et ne vaudront pas mieux que Hitler. Même si Steiner réussit, le contre-espionnage et le pays ne retiendront pas son nom. Si malgré cela, le colonel veut continuer, il ne le retiendra pas, mais il ne se sentira plus concerné. Steiner répond que Churchill, Staline et même Hitler parlent de justice. Il trouve Tsuda naïf, mais comparé à la trivialité de l'amiral, il trouve le japonais plus digne de confiance. Les 2 hommes se séparent, et Canaris n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 10, dans le chapitre intitulé "Sillage 109 : Graff Zeppelin".
- Statut au volume 12 : Supposé vivant.
Johann
Volume 11
Ce jeune garçon vit en Suisse avec sa famille durant la seconde guerre mondiale. A l'approche de Noël 1942, la famille reçoit la visite de Takumi Kusaka, un officier japonais qu'ils connaissent bien. Celui-ci, qui est allé au mariage d'une tante de Johann il y a 10 jours, arrive un peu plus tard que prévu, et a pris un cadeau pour Johann. Le garçon déballe le cadeau et découvre un cheval de bois, sur lequel il monte immédiatement pour l'essayer. Les grands-parents voient là un cadeau de Saint-Nicolas précoce, et Kusaka explique qu'il s'est souvenu que le poney adoré de Johann était récemment décédé. Le japonais accepte de rester pour manger, et découvre la tradition du pain d’épices. Durant le repas, Kusaka dit qu'il voulait voir à quoi ressemble un mariage en Europe. Il dit aussi qu'il a encore de la famille au Japon. Soudain, la radio officielle allemande donne des nouvelles du front. Mais le grand-père de Johann préfère ne pas écouter et fait éteindre la radio par sa femme. Ensuite, toute la famille continue à s'amuser. A la fin de la soirée, Kusaka s'en va, et la grand-mère de Johann l'accompagne quelques moments à l’extérieur. C'est la dernière apparition de Johann dans ce tome.
- Première apparition : Volume 11, dans le chapitre intitulé "Sillage 112 : La séparation".
- Statut au volume 12 : Supposé vivant.
A suivre...
Cronos
votre commentaire -
Par cronoslegend le 28 Décembre 2017 à 18:06
Voilà la suite de la neuvième page de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Soldat Kawanishi
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 20 : Supposé vivant.
Vice-amiral Thomas C. Kinkaid (PH)
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 20 : Supposé vivant.
Hideki Tôjô (PH)
Volume 17
En avril 1943, Tôjô apprend le décès de l'amiral Isoroku Yamamoto, qui commandait la flotte combinée. L'amiral Mineichi Koga est nommé à sa succession et autorise une opération dans l'océan indien, afin d'attirer aussi rapidement que possible l'armée américaine dans les Mariannes, et éviter ainsi qu'ils ne construisent une flotte trop conséquente avant d'attaquer les japonais, qui eux, se sont regroupés aux alentours de l'île de Saipan. Le premier ministre japonais, quant à lui, arrive à Singapour en juin, en passant par Manille, pour apporter son soutien à Subhash Chandra Bose, premier ministre du gouvernement provisoire de l'Inde libre et commandant suprême de l'armée nationale. Lors du défilé de cette armée devant Bose, Tôjô se montre à ses côtés et salue les soldats indiens. C'est la seule apparition de Tôjô dans ce tome.
Volume 19
L'offensive dans l'océan indien est un succès, avec des victoires à Ceylan, Chittagong, Dacca et Bombay, et malgré la perte de nombreux appareils et d'un vieux porte-avions. Du coup, le Japon le fait savoir dans les journaux officiels, et Tôjô y apparaît tout souriant sur une bonne partie de la page de l'un de ces journaux. Il a profité de ces succès pour entrer en grâce et a annoncé la création d'une sphère de coprospérité de la grande Asie orientale. C'est sa seule fois que l'on voit Tôjô dans ce tome.
- Statut au volume 20 : Supposé vivant.
Kenji Tsukagoshi (PH)
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 20 : Supposé vivant.
Shigemitsu Nagatomo
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 20 : Supposé vivant.
Hiroshi Ooshima (PH)
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 20 : Supposé vivant.
Maréchal Hermann Göring (PH)
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 20 : Supposé vivant.
Colonel Karl Von Steiner
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 20 : Tué d'une balle en plein front par le lieutenant Kazuma Tsuda.
Amiral Wilhelm von Canaris (PH)
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 20 : Supposé vivant.
Johann
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 20 : Supposé vivant.
A suivre...
Cronos
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