• Zipang : Personnages (4; Tomes 4 à 11)

    Voilà la troisième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Contre-amiral Richmond K. Turner (PH)

    Volume 4

    Ce marin est chargé en 1942 de la protection de la 1ère division de marines du général Vandergrift, lors de l'opération visant à récupérer l'île de Guadalcanal au japonais. Cependant, le convoi est attaqué par une flotte japonaise. Vandergrift convoque alors Turner, ainsi que le contre-amiral Crutchley de la royal Navy pour faire le point sur la situation. On leur rapporte que les croiseurs USS Canberra, Quincy et Vincennes ont été coulés, et que l'Astoria et le Chicago ne savent plus naviguer car ils ont été fortement touchés. Turner demande ce que fait la flotte japonaise, et on lui répond qu'elle s'est retiré à 2h20 vers le nord-ouest. Richmond estime qu'ils sont défaits par un pays insulaire qui compense son manque de ressources énergétiques par des moyens quantitatifs et techniques. Pour Crutchley, la force motrice des zéros est terrible. Turner évoque alors qu'ils ont reçu le rapport d'un commandant de sous-marin qui aurait vu un croiseur japonais possédant des torpilles chercheuses avec un sonar incorporé. Crutchley est surpris par cette nouvelle. Pour Turner, la peur envers les japonais se répand, et le fait que ceux-ci se retirent est une chance. Il ordonne le repli immédiat. Cependant, Vandergrift déclare que le pire ennemi dans une guerre peut être aussi bien de sous-estimer un ennemi que de le surestimer. Pour lui, 2 atouts sont indispensables en temps de guerre : Savoir analyser avec sang-froid et avoir un ravitaillement conséquent. Et donc, en tant que force de contre-offensive de l'alliance en première, il est hors de question pour sa première division de marines de quitter Guadalcanal. Cela lui est égal si Turner et Crutchley partent, mais il veut qu'ils assurent le ravitaillement. Turner lui promet qu'ils mettront tout en oeuvre pour que cela soit possible. C'est la dernière apparition de Turner dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 33 : Opération Sagittarius".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Contre-amiral V.A.C. Crutchley (PH)

    Volume 4

    Crutchley est un marin anglais qui est commandant des troupes de protection de la première division de marines américains, commandée par le général Vandergrift. Avec aussi l'appui du contre-amiral Richmond Turner, ils sont censés reprendre l'île de Guadalcanal aux japonais en août 1942. Cependant, après le bombardement de l'île, une flotte japonaise apparaît et attaque les navires de protection. C'est pour cette raison que Vandergrift convoque Turner et Crutchley pour une mise au point de la situation. Un soldat vient faire son rapport et signale que les croiseurs USS Canberra, Quincy et Vincennes ont été coulés, tandis que l'Astoria et la Chicago ont été gravement touchés, ce qui fait qu'ils ne peuvent plus naviguer. Cependant, la flotte japonaise s'est retirée vers le nord-ouest. Les 3 hommes ne comprennent pas mais Turner pense qu'ils sont défaits par un pays insulaire qui compense son manque de ressources énergétiques par des moyens techniques et quantitatifs. Crutchley estime qu'ils sont fort car la flotte anglaise a été battue en Asie. Par ailleurs, selon lui, la force motrice des zéros est terrible. Turner dévoile qu'ils ont reçu un rapport d'un commandant de sous-marin qui aurait vu un croiseur japonais disposant de torpilles chercheuses avec sonar intégré. Crutchley se demande s'il s'agirait des légendaires foo fighters, et pour Turner, c'est la preuve que la crainte envers les japonais se répand dans l'armée. Il pense que le retrait des japonais est une chance et ordonne le repli immédiat. Mais le général pense que le pire ennemi en guerre est aussi bien de sous-estimer un adversaire que de le surestimer. Selon lui, 2 atouts sont nécessaires : celui-ci de savoir analyser une situation avec sang-froid, et un ravitaillement conséquent. Donc, en tant que force de contre-offensive de l'alliance en première ligne, il est hors de question pour lui et sa division de quitter Guadalcanal. Le fait que Turner et Crutchley se retire lui importe peu, mais ils doivent promettre d'assurer le débarquement du ravitaillement. Turner lui assure qu'ils mettront tout en oeuvre pour que cela soit possible. Crutchley n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 33 : Opération Sagittarius".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Capitaine Kanae Monzen (PH)

    Volume 4

    Il s'agit du commandant des troupes de la marine impériale qui se trouvent sur l'île de Guadalcanal. Cependant, en août 1942, la marine américaine arrive près de l'île et la bombarde, ce qui fait que les troupes du capitaine Monzen s'éparpillent à travers la jungle de Guadalcanal. Fort heureusement pour eux, la division de marines américains qui a débarqué sur l'île bat en retrait après plusieurs coups de canon de la flotte combinée, venue en renfort. Après le départ des américains, la flotte combinée ordonne par radio aux hommes de Monzen de se rassembler à l'ouest de Guadalcanal, au cap Espérance. Avec les hommes qu'il a trouvé, Monzen se rend sur place, où les attendent des canots, ainsi que le lieutenant Kazuma Tsuda, rattaché aux services des communications des armées. Monzen lui signale que la 34ème division armée de protection, ainsi que les 11ème et 13ème et campements sont arrivés. Ensuite, le capitaine remarque des soldats avec de curieuses tenues, et le lieutenant lui dit qu'ils sont en mission spéciale, mais qu'il ne peut lui en dire plus à cause du secret militaire. Tsuda croyait que les troupes du capitaine Okamura devraient être avec eux et qu'il devrait y avoir 2.500 hommes. Monzen lui répond qu'Okamura est un très bon officier, mais qu'il agit parfois de façon arbitraire. Il a soudainement disparu dans la jungle avec plusieurs de ses hommes. De plus, seuls 185 hommes ont répondu au rassemblement. En fait, à cause des bombardements, ils ont fui de manière désordonnée dans la jungle. Selon lui, il devrait y avoir un bon millier de survivants, mais à cause de la géographie des lieux, les recherches sont impossibles et il a dû les laisser là. Le lieutenant lui suggère dès de se répartir dans les canots, et le capitaine le remercie. Peu après, Monzen demande à Tsuda s'il ne monte pas lui aussi dans un canot, mais le lieutenant lui rétorque qu'il a encore une mission à accomplir. On ne voit plus Monzen par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 41 : Sauvetage du campement".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Capitaine Okamura (PH)

    Volume 4

    Okamura est un capitaine japonais en poste sur l'île de Guadalcanal en 1942. En août de cette année, la marine américaine débarque pour reconquérir cette île et la bombarde lourdement. Du coup, les troupes japonaises sur place se dispersent dans le chaos et s'enfoncent dans la jungle pour se cacher. Pourtant, la flotte combinée arrive en soutien et finit par chasser la première division de marines américains à coups de canon, sans pour autant faire de victimes. Par la suite, la flotte combinée communique par radio pour ordonner le rassemblement des troupes présentes à Guadalcanal à l'ouest de l'île, au cap Espérance. Le capitaine Monzen rassemble les hommes qu'il trouve, mais sur le chemin, Okamura et quelques-uns de ses hommes choisissent de rester un moment dans la forêt. Alors qu'il est dans la jungle, Okamura remarque à un moment un homme avec un accoutrement bizarre qui pourrait être un américain. Il lui dit donc de lâcher son arme en le menaçant dans le dos avec son pistolet. Mais celui-ci se retourne brusquement pour braquer son arme sur Okamura. Ce dernier est maintenant certain que cet homme qui ne comprend pas son anglais ne peut être que japonais. L'inconnu se présente comme étant un militaire japonais nommé Yôsuke Kadomatsu, et Okamura en fait de même. Kadomatsu dit rechercher des hommes qui n'ont pas connaissance de l'ordre de repli. Les hommes d'Okamura arrivent alors mais disent n'avoir trouvé personne. Comme ils n'ont plus le temps, Okamura leur ordonne de rejoindre les canots sur la plage, tandis que lui va rester. Ses hommes veulent rester, mais Okamura leur rétorque qu'ils ont une autre mission à accomplir, tandis qu'il prendra la suite des opérations sur place. Il leur ordonne aussi de demander d'envoyer des bateaux dans une semaine pour récupérer les survivants. Les 5 hommes s'en vont, puis Kadomatsu demande à Okamura pourquoi il reste. Celui-ci répond qu'il a vu des traces de feux, ce qui signifie qu'il y a encore des gens vivants, non armés et affamés. Il ne peut donc pas partir en sachant cela. Kadomatsu déclare alors qu'il a tué 8 soldats américains il y a 2 jours, morts qu'il considère comme inutiles. Mais il ne considère pas non plus ces gens comme des ennemis. C'est alors qu'il révèle appartenir à un Japon de 60 ans dans le futur. Il dévoile que Guadalcanal aurait dû être le théâtre d'un véritable massacre, mais qu'Okamura survivra aux combats dans une semaine avec les renforts envoyés par le Japon. Malgré tout cela, Okamura n'a pas trop de mal à y croire car ceux qui ne peuvent pas se mentir à eux-mêmes ne peuvent pas mentir aux autres. Kadomatsu s'interroge si Okamura veut rester malgré la connaissance du danger, et celui-ci répond que le Okamura que Kadomatsu connaît des livres d'histoire était certainement plein de regrets. Ensuite, les 2 capitaines se saluent, et Okamura s'enfonce à nouveau dans la jungle. Okamura n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 6

    Les troupes de la section Ichiki débarquent à Guadalcanal mais se font massacrées par les américains. Okamura retrouve Yoshimoto et ses autres hommes, mais tous doivent se cacher dans la jungle. En faisant une inspection, le capitaine remarque que les mouches et les fourmis, attirées par le sang, s'agglutinent sur les plaies des blessés, et que les soldats qui n'ont plus de forces n'essaient même pas de les chasser. Il constate aussi qu'ils n'ont plus rien à manger et plus de médicaments non plus. Même le colonel Masanobu Tsuji, venu avec les troupes de débarquement, n'a plus de motivation. Okamura lui fait son rapport et annonce que la radio du cap de Taibo a reçu un message venant d'un sous-marin allié, et disant que les troupes de renfort ont renoncé à une seconde vague de débarquement et ont fait demi-tour. Tsuji déclare alors avoir été berné par un homme qui lui aurait dit que Guadalcanal serait une bataille décisive, et qu'en accomplissant des faits d'armes, il pourrait empêcher le Japon d'accepter une reddition sans condition. De plus, cet homme lui aurait montrer un navire venant de 60 ans dans le futur. C'est alors que le capitaine admet avoir rencontré l'un des membres de ce navire, Kadomatsu. Celui-ci lui a raconté que Guadalcanal serait une grande défaite avec environ 25.000 morts dans leur camp, pour la plupart de faim et de maladie. Okamura constate que même s'ils sont dominés dans les airs et en mer, les quartiers généraux ne comprennent rien et continuent d'envoyer des hommes sans y réfléchir. Ceux-ci, privés de ravitaillement et incapables de se battre correctement, sont frappés par la maladie et meurt les uns après les autres. Tsuji demande alors à Okamura s'il a cru cet homme, et le capitaine lui répond qu'étant donné la situation il y est bien obligé. Mais Kadomatsu lui a aussi appris que dans le futur, il y aura aussi des militaires très droits. Pour Okamura, leur dernière mission est de limiter au maximum les pertes humaines. C'est alors que le lieutenant Yoshimoto vient au rapport, annonçant que les troupes américaines ont traversé la rivière de Matanikau avec une divion complète, comprenant 3 chars. Le capitaine le remercie et ordonne l'évacuation générale pour se replier jusqu'au plateau de Miyazaki, en formant des groupes pour transporter les blessés. Mais Okamura s'aperçoit que Tsuji reste assis, disant que cela lui est maintenant égal si le Japon est vaincu ou non. Pour le capitaine, cela ne lui ressemble pas. En le prenant par le col, il lui dit qu'il s'en fout si l'homme qu'il est veut mourir, mais pas si c'est l'officier d'état-major. En effet, son rôle va être de prévenir le quartier général de la situation, qui écoutera certainement ce "dieu des stratégies" pour faire annuler cette opération stupide. Ce qui est important, c'est de rester en vie et le colonel est le seul capable de sauver la vie des 25.000 soldats. Tsuji comprend alors que ce que lui a dit Kusaka ne concernait pas la victoire à Guadalcanal mais bien de sauver des vies. Il se redresse soudainement et déclare qu'il ne faut pas traîner dans le coin, car cela devient dangereux. Okamura pense que même un char ne l'arrêtera pas, et après avoir vérifié qu'il n'y a plus personne, il s'enfonce dans la jungle à la suite de ses hommes. C'est la dernière apparition d'Okamura dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 41 : Sauvetage du campement".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Lieutenant Yoshimoto

    Volume 4

    Ce lieutenant de l'armée japonaise se trouve en poste à Guadalcanal en 1942, sous les ordres du capitaine Okamura. Cependant, en août de cette année 1942, les américains arrivent pour reprendre possession de l'île. Ils bombardent donc Guadalcanal, ce qui fait que les soldats japonais sur place doivent fuir, oubliant souvent leurs armes, et s'enfoncer dans la jungle dans le désordre le plus complet. Mais c'est alors que la flotte combinée intervient pour repousser la division de marines américains qui a débarqué sur l'île. Par la suite, en utilisant la radio, la marine impériale ordonne le repli vers le cap Espérance de tous les hommes encore présent à Guadalcanal. Pourtant, alors qu'ils se dirige vers l'ouest de l'île, sous le commandement du capitaine Monzen, Okamura et ses hommes décident de rester encore un peu dans la jungle pour essayer de trouver d'autres survivants, car seuls 185 des plus de 2.000 hommes ont répondu à l'appel de la marine. Après avoir un peu cherché, Yoshimoto et les autres retrouvent le capitaine Okamura, qui se trouve en présence d'un japonais à l'uniforme étrange. Ils disent n'avoir trouvé personne, et comme ils manquent de temps, Okamura leur ordonne de rejoindre les embarcations sur la plage, tandis qu'il va rester sur place. Ses hommes ne veulent pas le laisser seul, mais Okamura leur dit qu'ils ont une autre mission. Il les charge de dire à Monzen qu'il prend la suite des opérations, et qu'il faut demander de ramener de grands bateaux dans une semaine pour emmener le reste des survivants. Le capitaine ajoute qu'ils ne doivent pas traîner. Le lieutenant prend alors 4 hommes sous ses ordres et va retourner à Truk. Yoshimoto et les autres arrivent sur les canots, et le lieutenant déclare qu'ils reviendront le chercher coûte que coûte. On ne voit plus Yoshimoto ensuite dans ce tome.

    Volume 5

    Le lieutenant Yoshimoto et beaucoup d'autres soldats de l’armée de terre sont finalement envoyés à nouveau à Guadalcanal pour reconquérir l'île. Lors de leur départ de Truk, le colonel Masanobu Tsuji leur fait un discours de motivation, disant que l'empire a de grands espoirs en eux, que reprendre Guadalcanal est est un devoir, et qu'il débarquera à leurs côtés pour diriger les opérations. Pour lui, ils n'ont pas à avoir peur des américains, que même les chinois disent faibles, et pense qu'ils fuiront devant l’armée japonaise. L'un des camarades de Yoshimoto le trouve plein de vivacité mais sait qu'il n'a rien compris car face à eux, il y a une très grande armée équipée de chars. Pour le lieutenant, ce n'est pas important car ce qui compte c'est d'aller sauver le capitaine Okamura et les autres hommes du campement. Yoshimoto n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 6

    Yoshimoto et ses compagnons débarquent à Guadalcanal et parviennent à retrouver le capitaine Okamura, mais leurs troupes sont décimées par les américains, et les troupes de renfort Ichiki renoncent à une seconde vague de débarquement. Cachés dans la jungle, alors que les blessés se reposent, Yoshimoto et ses hommes partent en reconnaissance pour constater l’arrivée des troupes américaines. Yoshimoto revient au rapport auprès d'Okamura, et signale que les troupes ennemies traversent la rivière de Matanikau. Selon lui, il y aurait une division complète ainsi que 3 chars. Okamura lui dit que c'est du bon travail, et ordonne que tout le monde se préparer à une évacuation générale pour rejoindre le plateau de Miyazaki. Okamura ordonne aussi de former des groupes pour transporter les blessés car il veut emmener tout le monde. Yoshimoto s’exécute et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 42 : La volonté du capitaine de corvette Okamura".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Colonel Masanobu Tsuji (PH)

    Volume 4

    Il s'agit d'un colonel de l’armée de terre japonaise qui a été blessé à la tête lors d'un combat. En août 1942, lors d'une réunion au quartier général de l’armée de terre du grand Empire du Japon, les officiers discutent de la situation à Guadalcanal. Ils trouvent anormal le fait que la marine ait laissé la marine américaine débarquer sur l'île sans contre-attaquer. Ils craignent donc le pire car la conquête de Port Moresby va être compromise. Comme les avions sont nécessaires à la bataille, ils veulent que la protection de Guadalcanal leur soit confiée. Donc, ils veulent rappeler à la marine ses obligations. C'est alors que Tsuji intervient pour annoncer qu'il va s'en charger. Un autre officier s’inquiète cependant de sa blessure à la tête, mais pour le colonel, c'est juste une blessure pour l'honneur en comparaison à ce que subissent les soldats sur le front. Masanobu s'engage donc à apporter les explications des curieux mouvements de la marine impériale...

    Volume 5

    En compagnie d'un autre officier, Tsuji va voir l'amiral Isoroku Yamamoto, ainsi que le contre-amiral Matome Ugaki et le capitaine Kameto Kuroshima, sur le Yamato. Il leur annonce que 2.000 hommes du détachement Ichiki de l’armée de terre, chargés de reprendre Guadalcanal, ont quitté Guam et se rendent à Truk sur des navires de transport. Ceux-ci auraient dû déjà être envoyés à Midway, mais à cause de l’échec de l'attaque de la marine, ils attendaient. Déterminés, ils se tiennent prêts et sont impatients d'en découdre avec les américains. Reprendre Guadalcanal est une mission très importante qui a été confiée à l’armée de terre et à la marine. Le colonel demande donc que ces hommes soient envoyés sur l'île avec des destroyers car ainsi, les troupes américaines seront exterminées. Mais Kuroshima le corrige en lui rappelant que c'est une division entière qui a débarqué à Guadalcanal, avec des chars et 11.000 hommes. L'extermination aura donc lieu dans le sens inverse car la volonté ne suffit pas pour gagner. Les larmes aux yeux, Tsuji se demande si la victoire de Pearl Harbor était un leurre et combien d'hommes il leur faut. Il ajoute que s'il avait pu intégrer l’état-major de la marine, il serait mort sous leurs ordres. Il s'interroge donc si Yamamoto n'a pas perdu foi en la victoire. Il dévoile alors que la reprise de Guadalcanal a été décidée aux quartiers généraux impériaux des armées, et penser autrement constitue une infraction à l’autorité du commandement suprême. Après cela, le colonel s'en va, et une fois à quai, il apprend par un espion que Yamamoto doit accueillir des invites le lendemain soir, et que tous les plans ont été modifiés pour ce repas. Le lendemain soir donc, Masanobu s’apprête à confronter l'amiral durant son repas, mais un homme le menace d'une arme à feu. Celui-ci semble savoir exactement qui est le colonel. Tsuji comprend alors que cet homme n'est pas un civil. Celui-ci emmène le colonel sur une petite embarcation, mais Masanobu ne se laisse pas impressionner. L'inconnu lui demande s'il a déjà imaginé le futur, et Tsuji lui répond qu'ils vont écraser les américains et les anglais, et qu'ils contrôleront le monde avec leurs alliés nazis. Pour dire cela, il se base sur la foi inébranlable en la victoire de l’armée de terre. Etant donné le peu de confiance en lui, il estime que l'inconnu appartient à la marine, et lui dit qu'il devrait avoir honte. Celui-ci trouve le colonel clairvoyant mais a un sale caractère. C'est alors que l'homme montre à Tsuji un croiseur qu'il dit venir de 60 ans dans le futur. Il lui annonce aussi que dans 3 ans, le Japon acceptera une reddition sans conditions face aux pays de l'alliance. De plus, il a été sauvé par ce navire. Masanobu n'y croit pas, mais comprend que ce navire est celui qui a été aperçu à Malay. L'homme se demande combien de soldats vont mourir inutilement à cause de l’entêtement du colonel, et combien vont être épargnés s'il le tue maintenant. Tsuji s’énerve, et admet que le nombre de soldats japonais est moindre que pour les américains, et que le nombre a ses limites, mais pas la force mentale. Celle-ci est leur arme la plus puissante. L'inconnu veut alors tester cette force avec son arme et appuie sur la détente. Seulement, l'arme n'est pas chargée. L'homme a alors une faveur à demander au colonel, car il voudrait pouvoir aller à Tokyo, pour rencontrer l'homme qui a déclenché cette guerre. Le jour suivant, alors que l'inconnu, Takumi Kusaka, et Tsuji sont en voiture en direction de l’aéroport de Takejima, ils sont poursuivis par un autre homme en uniforme. Kusaka révèle qu'il s'agit de la personne qui lui a sauvé la vie et un ami précieux. Le colonel se demande pourquoi ils ne s’arrêtent pas, mais Kusaka lui répond qu'ils seront de toute façon amenés à se revoir. Plus tard, après le départ de Kusaka, Tsuji, motivé, fait un discours devant les hommes de l’armée de terre, disant qu'il va débarquer avec eux pour diriger les opérations, et qu'ils ne doivent pas craindre les américains. C'est la dernière apparition de Tsuji dans ce tome.

    Volume 6

    Tsuji et les troupes de l’armée de terre débarquent effectivement à Guadalcanal, mais elles sont décimées par l’armée américaine, et les japonais sont obligés de se cacher dans la jungle de l'île. Le colonel est vidé de toute sa motivation et son énergie, et un matin, le capitaine Okamura, qui se trouvait déjà sur place quand ils ont débarqué, vient lui faire son rapport. Il annonce qu'à 4h30, la radio du cap Taibo a reçu un message d'un sous-marin allié, évoquant que les troupes de renfort Ichiki ont fini par renoncer à lancer une seconde vague de débarquement avant de faire demi-tour. En se souvenant des soldats qui se sont fait massacrés sur la plage, Tsuji estime qu'il s'est fait berner par Kusaka. Il pensait qu'en accomplissant des faits d'armes à Guadalcanal, il permettrait d’éviter une reddition sans conditions du Japon. Il parle alors du navire du futur et se dit misérable d'avoir cru à un charlatan comme Kusaka. Okamura déclare alors avoir rencontré l'un des membres du navire du futur, qui lui a dit que la bataille de Guadalcanal allait être une grande défaite pour le Japon, avec 25.000 morts, majoritairement de faim et de maladie. Il dit aussi que malgré le fait qu'ils soient dominés dans les airs et en mer, les quartiers généraux ne comprennent rien et continuent d'envoyer des troupes. Puis, privé de ravitaillement, ces troupes sont incapables de se battre correctement et meurent le plus souvent de maladie. Tsuji demande alors à Okamura s'il croit cet homme venu du futur, et le capitaine répond qu'en voyant la situation, il en est bien obligé. Mais cet homme, Kadomatsu, lui a aussi appris que dans le futur, il y aura aussi des militaires très droits. Pour Okamura, leur dernière mission est de sauver un maximum de soldats. Un homme du capitaine vient alors leur signaler que les troupes américaines approchent, avec notamment 3 chars. Okamura ordonne l’évacuation générale, ainsi que de former des groupes pour emmener tous les blessés. Mais le colonel reste assis, car pour lui, que le Japon gagne ou perde, cela lui est maintenant égal, En se détachant du monde, tout devient rêve ou illusion. Pour Okamura, cela ne lui ressemble pas, mais Tsuji préfère rester avec les valeureux soldats de la section Ichiki tombés au combat. Le capitaine le saisit par le col et lui dit que ça ne le dérange pas si l'homme meurt, mais qu'il a besoin de l'officier de l’état-major pour rapporter la situation de l'île au quartier général. Il est certain que le colonel, surnommé "le dieu des stratégies" sera écouté. Car quitte à mourir, autant faire annuler cette opération. Et puis, le plus important, c'est de rester en vie. Tsuji est donc, selon Okamura, le seul à pouvoir sauver 25.000 soldats. Le colonel comprend à ce moment que Kusaka ne lui demandait pas de gagner la bataille, mais bien de sauver la vie des soldats en faisant bouger le quartier général et en évitant une cinglante défaite. Tsuji se relève d'un coup et déclare qu'il ne faut pas traîner car la zone devient dangereuse. Il s'enfonce ensuite dans la jungle, suivi par Okamura. On ne voit plus Tsuji par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 42 : La volonté du capitaine de corvette Okamura".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Capitaine Eiichirô Taki

    Volume 5

    Ce capitaine fait partie de l’état-major de la marine impériale. Il est mis au courant de l'existence d'un croiseur venu de 60 ans dans le futur, le Mirai, et qui est apparu juste avant la bataille de Midway. Taki compare ce navire au bateau noir de l’ère Shôwa, au 18ème siècle. Après avoir aperçu le navire en question dans une baie de l'archipel de Truk, Taki va parler secrètement avec le contre-amiral Matome Ugaki, lui faisant remarquer que l’armée de terre a aussi entrevu le croiseur. Le capitaine se demande ce qu'il se passera à Yokosuka s'ils apprennent que dans 3 ans le Japon devrait accepter une reddition sans conditions. Pour lui, l'amiral Yamamoto a dû trop respirer l'air marin, mais le contre-amiral le rappelle à l'ordre. Ce dernier se demande sur les ordres de qui agit Taki, et celui-ci répond que c'est la volonté de la marine impériale. Ugaki voudrait savoir ce que compte faire son interlocuteur, et en l'entendant évoquer le long chemin vers Yokosuka, il pense que le capitaine veut couler le croiseur. Mais il le met en garde contre la puissance du Mirai. Mais Taki lui rappelle que leur ennemi est l’armée américaine. Ensuite, durant une réunion de l’état-major à bord du Yamato, Ugaki s'insurge car le capitaine Kameto Kuroshima veut que 2 destroyers accompagnent le croiseur jusqu’à Yokosuka. Il argumente sa prise de position en disant qu'ils ont besoin de toutes les forces de la marine en présence. De plus, le Mirai pourra très bien se débrouiller seul face aux américains. Taki intervient alors pour proposer d'accompagner lui-même le croiseur à bord d'un sous-marin igô, car un tel navire sera idéal pour patrouiller. Après la réunion, Yamamoto vient voir Taki, et lui demande pourquoi il ne veut pas monter à bord du Mirai, tout comme le lieutenant Kazuma Tsuda. Le capitaine répond être intéressé mais refuse car le croiseur a choisi de ne pas se rattacher à la marine impériale. L'amiral explique alors que le croiseur n'a pas seulement une grande puissance, mais aussi de nombreuses connaissances qui représentent une énorme puissance. La responsabilité en est donc immense. Taki le sait et évoque ensuite le capitaine Takumi Kusaka, toujours en fuite. Yamamoto sait qu'ils ont été ensemble à l’école militaire de marine et qu'ils sont devenus capitaine de corvette en même temps. Il charge Taki de dire au ministre Shimada et au chef des services militaires Oka qu'il n'y a pas de marine sans Japon. Une fois l'amiral parti, Eiichirô pense que, pour lui, il n'y a pas de Japon sans marine. Une fois à bord du sous-marin, Taki fait connaissance de son commandant, Shimamoto. Durant le début du trajet, le capitaine observe avec attention le croiseur de loin. Puis, quand le Mirai demande par signaux lumineux de quel camp est l'appareil de patrouille qu'ils ont repéré sur leurs radars, Taki fait répondre qu'il y a possibilité de manoeuvre de navires alliés dans la zone, et que l'avion est donc probablement japonais. Ensuite, le croiseur fait mettre un canot à l'eau, et certains de ses passagers souhaitent monter à bord de l'igô. Taki accepte et se présente, et le commandant en second du Mirai, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, lui demande directement le nom du navire en manoeuvre. Mais comme ils ne sont pas alliés, Taki ne veut pas répondre. Le capitaine du croiseur sait que Taki cache quelque chose car le premier maître Yanagi qui l'accompagne connaît l'histoire de la guerre du Pacifique. De plus, il sait que Taki n'agit pas sous les ordres de Yamamoto, car sinon, il aurait coulé le Mirai à Truk. Il pense à Shimada ou au général en chef des armées Nagano, mais selon, Taki, ceux-la n'ont pas accès à ces informations. Puis, en faisant référence à la porte des toilettes qu'on peut pousser dans un sens ou l'autre, il déclare que ceux qui en ont la volonté et la capacité peuvent la pousser. Comme il ne veut pas mourir avec Taki, le capitaine du Mirai décide de partir. Mais Taki lui rétorque que lui non plus ne veut pas mourir avec le croiseur. C'est alors que le sous-marin plonge. Taki dévoile alors avoir envoyé des messages avec leur itinéraire précis, en employant les codes secrets de transmission, tout en ajoutant que le système de codage a des problèmes depuis Midway. On ne voit plus Taki par la suite dans ce tome.

    Volume 6

    Le sous-marin s’arrête à 90 mètres de profondeur, et Kadomatsu prévient Taki que même si une escadrille américaine venait, le Mirai serait capable de suivre le sous-marin dans un rayon de 400 km, et qu'il pourrait s'en aller avec une vitesse de 35 noeuds. Taki comprend alors que le croiseur ne se battra pas contre les américains, et Kadomatsu lui explique qu'ils sont des boucliers plus que des lances. Taki espère que ce n'est pas parce qu'ils ont un tempérament de perdant. Un soldat vient alors les informer que d’après leurs appareils de détection sonore, le Mirai quitte les lieux. Taki ordonne alors de faire une émersion de 2 mètres par minute. Ensuite, ils reçoivent un message par morse, leur signalant l'approche d'une escadrille américaine. Comme Taki le pensait, le croiseur a de bons yeux, mais aussi de bonnes oreilles. Pourtant, avec un excellent navire et un excellent commandant, le croiseur court à sa perte. Le Mirai est donc forcé à se battre, et Taki observe le combat avec le périscope. Le croiseur décime l'escadrille en quelques instants, mais un appareil américain parvient à percuter le Mirai en plongeant dessus. Eiichirô est ébahi par le spectacle. Il dit à Kadomatsu qu'il comprend pourquoi Yamamoto veut ce navire. Il annonce qu'un calme terrifiant s'est installé mais que les dégâts subis par le croiseur ne devraient ôter l'envie à son équipage de se battre. En entendant parler de dégâts, Kadomatsu se dépêche de regarder par le périscope pour comprendre la situation. Après quelques instants, Kadomatsu se jette sur Taki et le prend par le col. Il ne veut pas croire qu'ils sont du même pays et se demande pourquoi il ne cherche pas à couler le Mirai de sa propre main, avec les torpilles du sous-marin. Mais il le prévient que dans ce cas, l'igô sera immédiatement coulé. A cause de Taki, le croiseur va devoir supprimer des vies pour se défendre, en appuyant simplement sur un bouton. Taki répond que lorsque un officier passe trop de temps à l’état-major, il perd son âme de militaire. Il remercie donc Kadomatsu et demande à Shimamoto si à cette distance, un navire serait capable d'esquiver des torpilles. Mais ni Shimamoto, ni le commandant en second du sous-marin ne répondent. Kadomatsu demande alors à Yanagi de leur énoncer le problème. Celui-ci explique qu'ils sont à court d’énergie électrique. L'igô est capable de naviguer 1h30 sous l'eau à pleine vitesse alors qu'ils sont déjà immergés depuis 2 heures. Et donc, Kadomatsu conclut qu'ils devront faire surface pour tirer des torpilles, ce qui n'a aucun intérêt. Taki ordonne à Shimamoto de lui répondre, et celui-ci répond qu'il est d'accord avec les explications des membres du Mirai. Le sous-marin fait alors surface et s’apprête à rendre Kadomatsu et Yanagi à son équipage. Dans sa cabine, Eiichirô hésite à prendre son arme pour se suicider, et Kadomatsu arrive avec un message urgent de l’état-major des armées qui ordonne à Taki d'abandonner sa mission pour retourner à Truk. Taki prévient Kadomatsu que plusieurs personnes ne peuvent accepter l'existence du croiseur et il demande pourquoi ils veulent aller à Yokosuka. Mais Kadomatsu dit qu'il est à la poursuite de Kusaka, qui cherche à modifier le monde comme il l'entend. Taki n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Sillage 47 : Marée".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.

    Volume 9

    Quelques temps après son retour à Truk, au début du mois d'octobre, Taki reçoit une nouvelle assignation. En effet, l'équipage du Mirai souhaite maintenant aller porter secours aux hommes des îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes, car ils pensent que ceux-ci vont bientôt être attaqués en force par l'armée américaine. C'est Taki qui a été choisi pour servir d'officier de liaison pour cette opération. A bord du Nachi, navire de la cinquième flotte, Taki remet des documents sur les 2 îles. Le capitaine Saburô Umezu, commandant du Mirai, est surpris que ce soit quelqu'un qui a tenté de couler son navire qui va servir d'officier de liaison, ce à quoi Taki lui répond qu'un seul navire de transport, l'Heianmaru, va les accompagner pour la plus grande discrétion possible, leur permettant de faire croire aux américains qu'Attu et Kiska sont toujours défendu par la marine impériale. Il ajoute que l'amiral ne veut pas allonger la liste de ceux qui ont connaissance du croiseur. Une fois dans une cabine du Mirai, Eiichirô charge son arme et la range dans un tiroir. C'est alors que Kadomatsu, blessé à l'épaule lors d'un séjour en Mandchourie à la poursuite de Kusaka, entre. Taki se dit étonné qu'il n'y ait aucune fenêtre dans la cabine, mais Kadomatsu lui répond que le navire a de bons yeux et de bonnes oreilles. Il ajoute être au courant que Taki est de la même promotion que Kusaka, et se demande si Taki n'agit pas pour le compte de celui-ci. Taki s'énerve car il n'est d'accord avec Kusaka que sur le principe de gagner la guerre grâce aux capacités du Mirai. Kadomatsu pense qu'il y a là un complexe envers Kusaka, mais Taki répond que c'est peut-être Kadomatsu qui se fait manipuler. Cependant, les membres du croiseur devront suivre ses conseils, en contactant discrètement les hommes d'Attu et de Kiska. Et sans lui, ceux-ci ne bougeront pas. Kadomatsu comprend qu'un contact a été déposé en sous-marin avec des codes que seul Taki connaît. Il espère juste que son objectif est aussi de sauver les 4.000 hommes des 2 îles. Ensuite, le commandant en second du croiseur confisque l'arme cachée, créant la surprise chez Taki. Il interdit aussi à ce dernier de se balader librement sur le navire. Par la suite, alors que le Mirai et l'Heianmaru, approchent de Kiska, ils repèrent une flotte américaine qui, en pleine brume, tire dans leur direction. Taki se rend sur la passerelle car dans 5 minutes, il doit donner l'ordre d'évacuation de l'île. Mais pour Kadomatsu, c'est très dangereux car ils viennent d'être repérés par une flotte américaine. Mais pour Taki, plus ils attendent, plus ce sera difficile d'évacuer. Selon lui, le Mirai n'a d'autre choix que de se battre, étant le seul navire de combat dans la zone. Kadomatsu veut faire du croiseur un appât, mais Taki lui répond qu'il n'est pas sûr que toute la flotte américaine va les suivre. Pour lui, ce qui importe est la vie des hommes d'Attu et de Kiska. Pourtant, Kadomatsu ne veut pas faire un massacre dans les troupes américaines. Le croiseur va donc agir à sa manière, sans utiliser de missiles. Il ordonne que l'on conduise Taki à la salle des transmissions et l'équipage se prépare au combat. C'est Umezu qui accompagne Taki, et ce dernier lui demande pourquoi il n'est pas resté dans le CIC. Umezu répond que c'est son second qui se charge de la manoeuvre offensive. Lui n'aime pas l'obscurité du CIC et préfère là où on voit la surface de l'eau. dans la salle, Taki et Umezu entendent que l'offensive se déroule bien, le Mirai neutralisant les navires américains avec seulement 2 tirs de canons par navire. Mais malgré cela, le croiseur ne peut éviter une collision avec l'un des navires américains. Lors du choc, Taki voit Umezu être projeté en arrière et percuter de la tête une vanne en métal. Taki donne alors le message pour l'évacuation au matelot des communications. Il constate que le Mirai continue la bataille malgré la blessure de son commandant, et estime Kadomatsu digne de confiance. Il décide de conduire lui-même Umezu à l'infirmerie. Il sait que si l'opération réussit et que le croiseur aurait appartenu à la marine impériale, Kadomatsu aurait reçu une médaille pour avoir défié 7 navires ennemis, médaille qu'il aurait sans doute refusé. De plus, il est étonné par la précision des tirs du croiseur. C'est la dernière apparition de Taki dans ce tome.

    Volume 10

    A l'infirmerie, Taki apprend par la radio interne du navire que la plupart de la flotte américaine a renoncé et s'est repliée, à l'exception d'un seul navire. Celui-ci semble bien vouloir continuer la bataille, et les radars du Mirai sont brouillés par un phénomène naturel, le solar max. Kadomatsu ne renonce pas pour autant à ce qu'il est, et en utilisant toutes les autres capacités du croiseur et de son équipage, ils parviennent finalement à neutraliser ce dernier navire en épargnant au maximum les pertes humaines. Alors qu'un canot de sauvetage, avec à son bord quelques survivants américains, s'approche du Mirai, Taki revient dans le CIC et explique à Kadomatsu qu'Umezu est sérieusement touché à la tête et qu'il est toujours inconscient, ayant confié le commandement du croiseur à son second. Kadomatsu s'apprête à sortir pour se montrer aux américains, mais Taki pense que c'est une mauvaise idée. Il se demande comment les autres peuvent le laisser faire. Le capitaine Kôhei Oguri, chef navigateur, lui répond qu'ils ne pourraient pas l'arrêter et qu'il a besoin de voir les choses de ses propres yeux. Kadomatsu explique aux américains qu'il est militaire mais qu'il n'est pas leur ennemi. Il estime aussi que le fait qu'il ait autant de survivant est leur victoire. Plus tard, de retour dans l'archipel de Chijima, Taki demande aux capitaines Kadomatsu, Masayuki Kikuchi, chef canonnier, et Oguri, que les membres du Mirai portent des uniformes de la marine impériale pour que les hommes d'Attu et de Kiska puissent les remercier de les avoir sauvé. Mais Taki précise bien qu'il ne s'agit que de la forme. Oguri lui rappelle qu'un militaire ne doit jamais oublier la chaîne de commandement à laquelle il doit obéir, et que l'uniforme en est l'expression physique. Taki lui répond alors que des soldats de l'armée de terre seront aussi présents à la cérémonie et qu'il s'agit de ne pas plus compliquer la situation. Kadomatsu estime alors que ce n'est pas un problème si cela ne concerne que la forme. Le jour de la cérémonie, Taki vient chercher les membres du croiseur à bord de plusieurs petites navettes. Il trouve que l'uniforme sied bien au second du Mirai. Celui-ci répond qu'en se changea, il s'est rendu compte qu'il ne pouvait pas enlever son uniforme de japonais. Taki trouve que Kadomatsu dit des choses bizarres. Ensuite, Umezu est transporté à l'hôpital militaire de Yokosuka. Alors qu'ils sont dans le couloir, Taki explique à Kadomatsu que leur navire sera prêt dans minimum 2 semaines. Il sait que les prochains champs de bataille seront sans doute Saipan et les Mariannes, mais qu'ils manquent de temps. De plus, il faut convaincre l'armée de terre, et ce sera dur car la guerre a été provoquée par de gens qui ne connaissent pas la mer et les combats sont menés par des hommes qui ne connaissent pas le ciel. Le second du croiseur lui demande alors de veiller sur Umezu, et Taki lui répond de lui faire confiance. Ensuite, Kadomatsu s'en va en lui promettant une réponse officielle à la prochaine mission. Avant de partir, le second du Mirai remercie Taki pour avoir été prévenant avec Umezu. On ne voit plus Taki par la suite dans ce tome.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Général Kanji Ishiwara (PH)

    Volume 5

    Ce général est né en 1889 dans le département de Yamagata. Après son diplôme militaire, il est devenu attaché militaire en Allemagne puis membre de l’état-major des opérations militaires du Kantô. Il a développé une vision du monde dans laquelle il prévoit déjà l'apparition de l'arme atomique. Il se prononce aussi pour l’égalité des peuples, pour la fin de l'extension du front en Chine, et contre la guerre contre les Etats-Unis. Après avoir critiqué le premier ministre Tôjô, il a été écarté et est devenu général de réserve. A l’université de Ritsumeikan, il donne une conférence sur la défense et prédit que s'il continue ainsi, le Japon va perdre. Il explique que le pays va faire faillite et se contente de s’étendre, sans aucun plan stratégique pour protéger les régions du sud. Mais alors qu'il pense que les villes japonaises vont être rasées, un homme intervient et lui dit qu'il dépasse les bornes. Ishiwara lui répond de sortir s'il ne peut pas suivre une conférence. Il comprend que cet homme et ses amis sont des militaires, et leur explique que la guerre a évoluée avec l'histoire. Elle est passée d'un point à une ligne puis une surface avec le groupe d'assaut, et enfin à une guerre en 3 dimensions avec l'apparition de l'aviation. La maîtrise des cieux est donc primordiale pour la victoire. Mais pour lui, cela s’arrête là, même s'il serait curieux de rencontrer quelqu'un qui a vu un monde en 4 dimensions. C'est à ce moment qu'un homme déclare avoir dépassé les prédictions du général en ayant vécu l’expérience du monde du futur. Ishiwara s'approche de lui, et l'inconnu annonce que les Etats-Unis vont finir la nouvelle arme dans un peu plus de 2 ans et que celle-ci mettra fin aux guerres entre les grandes nations. Ishiwara pensait plutôt à l'Allemagne, mais l'homme dit qu'elle manquera de temps et que l'Allemagne et l'Italie capituleront avant son achèvement. Le général est intéressé, mais quelqu'un tente de mettre fin à la conférence car elle ne sert pas les intérêts du Japon. Ishiwara leur rétorque d'apporter alors un meilleur discours. Tout le public se dresse alors contre ces larbins de Tôjô et Ishiwara et l'inconnu en profitent pour s’éclipser. Ce dernier se présente comme étant Takumi Kusaka, ancien capitaine de la marine impériale. Le général s'interroge de la raison pour laquelle Kusaka n'est pas allé voir Tôjô, et celui-ci répond qu'Ishiwara est capable de tuer un million de ses compatriotes s'il ne les connaît pas ou ne voit pas leur visage. Il est prêt à trahir celui à qui il doit tout, à laisser mourir ses hommes et à écraser l’armée de terre qu'il aime. Après avoir expliqué qu'il a été sauvé par un navire venu du futur, le Mirai, Kusaka raconte que le Japon va accepter une reddition sans conditions. Puis, à Kyoto, tous les 2 regardent comment ils peuvent réduire la ligne de front. Mais sans ressources naturelles, c'est encore un bagage trop lourd. Kusaka révèle alors qu'un gisement de pétrole encore non découvert, et 10 fois suffisant pour le Japon se trouve à Heilongjiang. En entendant cela, Ishiwara en devient très motivé. Grâce à cette information, la stratégie américaine devrait être bouleversée. Le général ferme toutes les fenêtres avec des planches en bois, et les 2 hommes commencent à faire des photocalques. Après cela, Ishiwara pense que tout peut bénéficier à la population. S'ils trouvent des arrangements pour assurer leur sécurité, les bénéfices pourraient servir de bouclier pour le Mandchouko. Néanmoins, Kanji sait qu'ils ont beaucoup de problèmes à résoudre avant cela. Avec un pinceau, il écrit sur le mur "lutter pour le profit, pas lutter pour la morale", ce qui est l'inverse d'une phrase bien connue au Japon. Ensuite, Kusaka explique que le bateau du futur n'est contrôlé par personne, malgré son immense puissance et son incroyable portée de tir. Ishiwara comprend alors que Kusaka a confiance en eux, ce que celui-ci confirme. Plus tard, alors que Kusaka n'est plus là, le lieutenant Kazuma Tsuda, de la marine impériale, rend visite au général, et celui-ci le félicite d'avoir osé venir en tenue militaire. Tsuda recherche Kusaka, mais Ishiwara, qui sait que le lieutenant est allé à bord du Mirai, lui répond que Kusaka est très occupé, et accepte de dire où il se trouve, si Tsuda lui arrange une rencontre avec l'amiral de réserve Mitsumasa Yonai. Mais le lieutenant en doute, connaissant la haine de Yonai pour l’armée de terre et aussi l'implication d'Ishiwara dans "l'incident de Mandchourie". Mais le général, qui sait que le lieutenant n'a pas voulu connaître l'avenir, au contraire de Kusaka, lui répond que pour l'avenir du Japon et du monde, cette rencontre est indispensable. C'est la dernière fois qu'apparaît Ishiwara dans ce tome.

    Volume 6

    Ishiwara finit par obtenir ce qu'il souhaitait, et un peu plus tard, à Tokyo, dans le quartier d'Asakusa, le général de réserve est dans un restaurant où il s’apprête à manger des loches avec du tofu. Il explique que quand l'eau contenant les loches commence à bouillir, on place le tofu, et cherchant à fuir la chaleur, les loches y pénètrent à l’intérieur, faisant en sorte qu'ainsi, le tout cuit parfaitement. Pour Ishiwara, c'est un plat qui donne à réfléchir sur beaucoup de choses. Il sait que Mitsumasa Yonai, qui est en face de lui, est aussi considéré comme appartenant à la gauche de la marine. Il est d'ailleurs oppose à l'alliance avec l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste, mais aussi à la guerre contre les Etats-Unis. Il s'est aussi opposé au clan des intransigeants de la marine impériale. Pourtant, le général de réserve est étonné que l'existence du Mirai l’embête. Ensuite, Ishiwara remarque que les loches ont du mal à entrer dans le tofu, et Yonai lui explique qu'une loche affaiblie a toujours du mal à pénétrer dans le tofu. Dans un flashback remontant à l'entretien entre Tsuda et Ishiwara, ce dernier dit au lieutenant que Kusaka l'attendra dans 3 jours à l’hôtel Newgrand de Yokohama, dans la chambre 403. On ne voit plus Ishiwara par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Sillage 48 : Général en retraite".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.

    Volume 8

    Pour réduire le front en Chine, Kusaka prévoit d'assassiner l'empereur du Mandchoukouo, Puyi. Cela fonctionne, et l'armée du Kantô est en alerte, établissant l'état d'urgence à Xianjing. Pourtant, officiellement, tout se passe bien. Mais on suppose qu'Ishiwara est au courant de tout cela. Celui-ci prend le train de Kobe vers Yokosuka pour rencontrer l'homme qui a sauvé Kusaka de la noyade, le capitaine Kadomatsu, commandant en second du Mirai. Ce dernier est blessé à l'épaule droite et porte une bandoulière, mais il semble reconnaître le général. Celui-ci demande à Kadomatsu s'il s'agit d'une blessure de guerre, et le capitaine répond que c'est en fait une bagarre personnelle. Ishiwara déclare que certaines personnes sont prêtes à faire couler le sang si elles estiment qu'elles ont raison, et il admet avoir été comme cela autrefois. Il pense que Kadomatsu est lui aussi de cette catégorie. Le train arrive alors à la gare d'Atami, où le capitaine doit descendre. Celui-ci se demande alors si le sang du général ne bout plus aujourd'hui, avant de s'en aller. Ishiwara sait alors que Kusaka peut être rassuré car Kadomatsu est bien en vie. Pour lui, chaque époque apporte ses vrais guerriers, et Kadomatsu ne lui déplaît pas. Mais il pense pourtant que c'est un homme à problèmes. C'est la dernière apparition d'Ishiwara dans ce tome.

    Volume 9

    Nous sommes maintenant au mois d'octobre, et Ishiwara attend Kusaka dans un temple. Le moine lui parle de l'été qui a été très chaud et qui a du faire souffrir les soldats sur le front. Il donne ensuite un thé au général et dit avoir lu dans le journal que l'empereur du Mandchoukouo, Puyi, est gravement malade. Son frère pourrait même le remplacer sur le trône, ce qui créerait une belle agitation, même au Japon. Ishiwara ajoute que si, dans le même temps, les lignes de front en Chine pouvaient être contenues, ce serait un grand événement. Cependant, il sait qu'en Chine, tout n'est pas si simple et il est difficile de prévoir ce qu'il va se passer. Le moine s'en va et le général pense à la première réunion qu'il a eu avec Kusaka pour mettre en place leur plan. Ishiwara dit à Kusaka que même s'ils parviennent à une paix signé plus tôt, ce ne sera pas assez tôt car ils ont en face les Etats-Unis qui auront probablement terminé leur arme ultime. Et comme il le pensait, l'arrivée de ce genre d'arme mettra fin aux guerres mondiales car tout les nations suivront les Etats-Unis pour finaliser ce type d'arme. Kusaka approuve et tous détiendront ce nucléaire qui sera une arme de dissuasion. Mais pour Kusaka, se contenter de son existence n'a pas de sens. Il chantonne alors une musique et Ishiwara se demande quelle est son titre. Kusaka lui répond qu'il s'agit de "Imagine", qui parle d'un monde sans frontières et sans armes, d'un monde en paix où personne ne meurt de faim. Il explique que cette chanson sera reprise à travers le monde, mais que le chanteur anglais et le général sont très différents. Ils se rejoignent pourtant dans le fait qu'ils pensent tous les 2 que l'ouverture d'esprit à l'égard d'autrui permet de construire la paix. Mais plus Kusaka pense que les attitudes belliqueuses vont être réfrénées par la possession de l'arme nucléaire, moins il est optimiste car l'homme n'est pas assez fort pour imaginer une douleur qu'il n'a jamais connue. Ishiwara comprend alors que Kusaka veut qu'il y ait une première fois avec l'arme nucléaire, où l'homme l'utilise sur d'autres hommes. Le général est décontenancé par ces paroles et par cette idée. De retour au temple alors que la voiture transportant Kusaka s'arrête, Ishiwara pense que Kusaka doit bien réfléchir, et il se demande si Kusaka rêve d'un monde d'espoir ou de désespoir. Ishiwara n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Shimamoto

    Volume 5

    Shimamoto est le commandant d'un sous-marin igô de la marine impériale, le Inô. En 1942, il reçoit comme mission d'escorter, de Truk à Yokosuka, un croiseur venu de 60 ans dans le futur, le Mirai. Il reçoit aussi à son bord le capitaine de corvette Eiichiro Taki, de l’état-major de la marine. Shimamoto accueille celui-ci avant le départ, puis ils suivent le croiseur à une distance de 600. Durant tout le début du trajet, Taki surveille attentivement le Mirai, puis un jour, celui-ci envoie un message par signaux lumineux. Son équipage a repéré grâce aux radars un appareil en vol dans leur direction. Ils souhaitent savoir si cet avion est japonais ou américain. Shimamoto demande à Taki s'ils doivent ignorer le message, mais le capitaine souhaite répondre. Ils disent qu'il est probable qu'un navire allié se trouve dans cette zone et que l'appareil devrait donc être japonais. Puis, le croiseur met à l'eau un canot, et Shimamoto est surpris qu'il ne leur a fallu que 3 minutes, et que le canot soit en plus très rapide. Le capitaine Kadomatsu du Mirai souhait monter à bord du sous-marin, et Shimamoto souhaite savoir s'il doit préparer les canons de 14 mm. Mais Taki est prêt à les accueillir à bord. C'est la dernière apparition de Shimamoto dans ce tome.

    Volume 6

    Taki ordonne à Shimamoto de faire plonger le sous-marin quelques temps après que le capitaine Kadomatsu du Mirai et son homme soient montés à bord de l'igô. Shimamoto s’exécute, et après avoir atteint la profondeur de 90 mètres, il fait stopper les machines et maintenir le niveau horizontal. A 11h20, les appareils de détection sonore enregistrent un bruit de moteur, et Shimamoto et ses hommes comprennent que le croiseur part à grande vitesse en direction du nord-ouest. Taki ordonne alors d’émerger, mais très lentement, c'est-à-dire à une vitesse de 2 mètres par minute. Ensuite, les membres du sous-marin entendent un message en morse du Mirai, leur signalant qu'une escadrille américaine de 40 appareils est en approche. Taki choisit d'ignorer ce message qui se répète, et fait stabiliser l'igô à 10 mètres sous la surface de l'eau. Shimamoto sort le périscope, et observe le croiseur à une distance de 5.200 mètres. Il laisse ensuite la place à Taki, qui regarde en silence la bataille qui a lieu à la surface. Taki fait ensuite venir Kadomatsu, et déclare qu'il n'a pas de mots pour décrire ce qu'il a vu, Il dit comprendre pourquoi Yamamoto veut le Mirai. Il ajoute qu'un calme terrifiant s'est installé après la première vague, mais il suppose qu'il faudra plus de dégâts sur le croiseur pour enlever l'envie de se battre à son équipage. Kadomatsu regarde alors immédiatement à travers le périscope. Il observe quelques instants puis, soudainement, il se jette sur Taki, le saisissant par le col. En colère, il lui demande ce qu'il cherche à faire et ne veut pas croire qu'ils sont du même pays. Il se demande pourquoi Taki ne coule pas lui-même le croiseur avec les torpilles du sous-marin. Mais Kadomatsu le prévient que s'il le fait, le croiseur enverra l'igô par le fond, En entendant cela, Shimamoto ne semble pas rassuré. Selon Kadomatsu, un homme a la difficile décision de prendre beaucoup de vies pour se défendre. Taki répond alors que quelqu'un qui a passé trop de temps à l’état-major fini par perdre son âme de militaire. Il remercie Kadomatsu, et demande à Shimamoto si un navire peut éviter des torpilles si ils les lancent à cette distance. Shimamoto ne répond pas, ni même le commandant en second du sous-marin. Kadomatsu s'adresse alors à son homme, Yanagi, pour lui demander d'expliquer pourquoi ils ne peuvent pas tirer. L'homme déclare que l'igô n'a plus assez d’énergie électrique car leurs réserves leur permettent de naviguer à pleine vitesse sous l'eau durant 1h30, alors qu'ils sont déjà sous l'eau depuis 2 heures. Kadomatsu poursuit en disant que pour tirer, il faudrait faire surface, ce qui n'a aucun intérêt. De plus, les membres du Mirai n'auront aucune hésitation à riposter. Taki interroge à nouveau Shimamoto, et celui-ci, après un temps d’arrêt, approuve les explications des membres du croiseur, disant que les batteries ne tiendront pas 10 minutes. Taki abandonne et refait surface. Avec se jumelles, Shimamoto lit un message lumineux du Mirai qui va envoyer une navette pour récupérer ses hommes. Shimamoto les trouve très rapide et Kadomatsu lui demande s'ils n'avaient effectivement que 10 minutes de batteries. Shimamoto lui répond que c'est ce qu'ils supposeront. Un homme vient apporter un message urgent, et Kadomatsu va le remettre à Taki dans sa cabine. Shimamoto n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Sillage 49 : L'autre quartier général d’état-major".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Amiral William Halsey (PH)

    Volume 5

    Il s'agit d'un amiral américain qui, en 1942, est le commandant en chef de la zone Pacifique sud. Alors qu'il est dans son bureau du quartier général de la flotte du Pacifique, à Pearl Harbor, un soldat vient lui dire qu'ils ont reçu des informations en provenance du navire de communication radio. Halsey le remercie, et le soldat ouvre la valise avec sa clé. En lisant le rapport, l'amiral apprend qu'un navire japonais assez important, appelé "CX", devrait quitter Truk pour se diriger vers Yokosuka. Halsey trouve ce rapport très intéressant. C'est la seule fois que l'on voit Halsey dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Sillage 49 : L'autre quartier général d’état-major".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    A suivre dans le prochain article.

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