• Zipang : Personnages (4; Tomes 12 à 19)

    Voilà la troisième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Contre-amiral Richmond K. Turner (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Contre-amiral V.A.C. Crutchley (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Capitaine Kanae Monzen (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Capitaine Okamura (PH)

    Volume 15

    Okamura parvient à quitter intact Guadalcanal et il se retrouve maintenant, aux environs du mois d'avril 1943, à Saipan. Là, en tant que chef du détachement du génie de Saipan, il est en charge de la construction de défense sur cette île pour la venue des américains. Il vient voir ses hommes qui travaillent avec des pioches, et leur dit que ces tranchées doivent être finies pour la fin de la semaine, et il refuse de perdre contre les troupes de l'armée de terre qui sont à Chalan Kanoa. Comme ses hommes sont morts de faim, Okamura leur dit qu'il a rempli son camion de patates douces, et qu'ils pourront en prendre à la pause. Ensuite, il laisse le commandement à un subordonné car il doit aller voir un supérieur de la flotte combinée. Le capitaine se présente au quartier général de la flotte du Pacifique central et fait la connaissance du capitaine Taki. Celui-ci remercie Okamura d'être revenu de Guadalcanal, puis lui explique que comme la première phase des travaux est bientôt terminée, il vont entamer la seconde phase en juillet sur les tranchées, puis la troisième sur les installations souterraines en septembre, et la quatrième sur les tunnels de communication en octobre. Taki a déjà fait un tour et pense que tout sera prêt à temps. Il présente alors le capitaine Takumi Kusaka, officier d'état-major, qui annonce  Okamura qu'il manque un hangar pour cacher plusieurs centaines d'avions, à flanc de montagne. Okamura se demande s'il veut vraiment qu'ils fassent une grotte aussi grande, et Kusaka explique que le principal des combats aura lieu dans les airs, car les avions sont l'arme principale. Okamura s'énerve alors car ils devront faire cela avec des pelles et des pioches. Il reproche à Kusaka qu'il n'était pas à Guadalcanal. Kusaka admet alors qu'il ne sait pas ce que c'est des combats tragiques dont la chaîne de ravitaillement a été coupée, mais il sait quel sera le résultat des combats à Okinawa, Iwo-Jima ou Saipan si ils laissent les américains débarquer à Saipan. Kusaka parle alors du bombardement de l'île principale de Hondo par des B-29 qui seront mis au point l'année prochaine. En entendant cela, Okamura se demande si Kusaka ne connaît pas Kadomatsu. Kusaka révèle effectivement le connaître, qu'il est fort physiquement et mentalement et qui éprouve de l'amour pour tous les hommes de cette terre. La seule chose qu'il ne tolère pas, c'est Kusaka lui-même. On ne voit plus Okamura par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 15 : Vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Lieutenant Yoshimoto

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Colonel Masanobu Tsuji (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Capitaine Eiichirô Taki

    Volume 13

    Taki est promu et devient capitaine de frégate au lieu de capitaine de corvette. Alors que l’année 1943 a déjà débuté, il apprend aussi que Kusaka a été arrêté par des hommes de la marine impériale à Xinjing, alors qu'il revenait d'un voyage en Europe grâce à l'A-26, un appareil qui a battu un record de vol sans escale et qui est revenu d'une visite en Allemagne. Kusaka avait en fait pris l’identité de son subalterne, le lieutenant Kazuma Tsuda qui, lui, s’était fait passer pour un journaliste technicien, et a tenté d'assassiner Hitler, sur ordre de Yamamoto. Tsuda a cependant échoué et a été tué. Taki arrive dans l'avion qui doit transporter Kusaka du Japon vers Palau. Kusaka est escorté par le lieutenant Kisaragi et par le major Kawamoto. Taki explique à Kusaka que la promotion qu'il a eu en "mourant" à Midway est annulée, puis que le plan d’évacuation de le Nouvelle-Guinée a été adopté. Il dévoile aussi que le général Kanji Ishiwara n'est plus réserviste et a été nommé chef d’état-major de l’armée déployée en Chine. Il a accepté de rassembler le Mandchoukouo et la Chine en demandant en retour le retrait de la Nouvelle-Guinée. Ainsi les lignes de front en Chine et dans le Pacifique ont été considérablement réduites. Mais pour Taki, le rôle de Kusaka s’arrête là, et il est en charge de la commission d’enquête sur ce qu'a fait Kusaka en Europe, et sur son sort. Pourtant, Kusaka se dit rassuré de voir que Taki est toujours aussi ambitieux car le contraire l'aurait embêté. Mais Taki ne répond pas à cela, et l'avion décolle. Ensuite, après avoir passé une semaine en cellule, Kusaka est mené à Taki pour une audition préalable, mais il reste silencieux et ne révèle pas le véritable but de son voyage en Europe. Kusaka n'en a parlé à personne, même pas à la marine impériale, à laquelle il appartient. Mais pour Kusaka, la marine ne peut agir normalement et agit dans la confusion, ce qui énerve Taki. Kusaka explique alors que le porte-avion américain Wasp, qui a été coulé par le Mirai, a, selon l'histoire du croiseur, été torpillé pour un sous-marin. Et c'est la même chose pour le North Carolina. Taki ne comprend pas, et Kusaka lui dit que l'histoire se remet peut-être d’elle-même en place. De plus, les troupes de Nouvelle-Guinée, dans l'histoire du Mirai, seront anéanties le 3 mars dans le détroit de Dampier, et le résultat devrait donc être le même. Taki veut mettre fin à la réunion, mais Kusaka dévoile que Yamamoto devrait mourir le 17 avril 1943 dans le ciel de l'île de Bougainville. Plus tard, lors d'une réunion de l’état-major en compagnie du capitaine Kikuchi du Mirai, celui-ci fait part d'une demande de modification de l’opération. Taki refuse net, et Kikuchi est prêt à quitter les négociations, mais Taki sait bien qu'il s'agit d'une comédie et que Kadomatsu veut probablement insister jusqu’à trouver un accord. Ensuite, comme la conversation est au point mort, Taki suggère de passer la nuit et de reprendre le lendemain. C'est alors que Taki annonce à Kikuchi que Kusaka se trouve sur cette île. Quelques temps par après, Kaodmatsu et Kikuchi reviennent avec des images de qualité de l’aérodrome de Seven-Miles et d'un autre aérodrome. Kadomatsu propose de frapper ces 2 points pour qu'ainsi, le retrait de Nouvelle-Guinée se fasse sans tragédie au détroit de Dampier. Taki admet qu'avec des informations aussi précises, ils n'auront aucun mal à détruire tous les appareils américains en préservant un maximum de vies. Il accepte donc la proposition du Mirai. Mais il sent que le comportement de Kikuchi a légèrement changé depuis sa rencontre avec Kusaka. Taki n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 14

    L'attaque sur l’aérodrome de Seven-Miles se déroule bien, mais lors du retrait des troupes de Nouvelle-Guinée, alors que les navires de transport passent le détroit de Dampier, une escadrille américaine apparaît et prend pour cible le Mirai. Le croiseur engage le combat mais perd malheureusement son autogire, ainsi que le pilote de celui-ci, le lieutenant Satake. Après cette bataille, Yamamoto décide d'aller brûler de l'encens pour ce pilote, et il se rend sur le Mirai en compagnie de Taki. L'amiral est fasciné par la fabrication fonctionnelle du croiseur, mais ne désire pas le visiter. Il n'est là que pour remettre une lettre du capitaine Umezu, puis demande à pouvoir présenter ses condoléances pour la mort de Satake. Taki en fait de même, et après avoir salué le pilote, Yamamoto dit que si Satake avait appartenu à la marine impériale, il aurait probablement reçu le milan d'or. Mais Kadomatsu rappelle qu'officiellement, c'est une mort accidentelle car leur navire n'a déclaré la guerre à personne. L'amiral lit ensuite la lettre d'Umezu à l’équipage du Mirai, en ajoutant un post-scriptum fictif disant espérer qu'ils remontent la pente sous les ordres du capitaine Kadomatsu. Puis, seul face à Kikuchi, Taki estime que ce post-scriptum représentait l’inquiétude de Yamamoto. D'un côté, il aimerait pouvoir utiliser le Mirai, mais de l'autre, il paiera le prix fort en cas d'erreur. Le croiseur est un peu comme un maîtresse, qui reste en retrait, mais qui ne se satisfait pas qu'une mort au combat devienne un accident. Taki se dit prêt à aider Kikuchi si celui-ci veut agir contre Kadomatsu. Plus tard, lors d'une réunion de l’état-major, certains s’énervent car ils ne veulent pas que Yamamoto aille en Nouvelle-Guinée. En effet, puisque Guadalcanal a été évacué, Rabaul est maintenant en première ligne. D'autres pensent que la sécurité est suffisante et que la présence de l'amiral est primordiale pour la coordination entre l’armée de terre et la marine impériale. Le capitaine Kuroshima ne veut pas mettre la vie de Yamamoto en danger, mais un autre trouve qu'il en va de l'honneur de la marine et qu'ils risquent de perdre la face devant l'empereur. Taki, lui, sait qu'il reste une semaine avant le décès théorique de Yamamoto. Le contre-amiral Ugaki choisit de laisser l'amiral décider. Taki va alors voir Yamamoto dans sa cabine pour l'informer, et l'amiral lui propose une partie de billard. Yamamoto se souvient d’être à 10 victoires d’affilée face à Taki, qui obtient le droit de casser. Mais alors que le capitaine joue, l'amiral décrit exactement les conditions dans lesquelles il devrait mourir. Perturbé, Taki manque son coup. Pendant que c'est le tour de Yamamoto, Taki lui explique qu'il n'a pas besoin d'aller en reconnaissance, et que, de toute façon, ils ont changé les codes. Il ajoute pourtant que Kusaka estime que le résultat est le même. L'amiral reste calme et répond que le capitaine est loin de pouvoir le surpasser au billard, et Taki constate que si Yamamoto met la boule 9 dans le trou, il gagne. L'amiral dit que c'est la même chose en guerre, qu'il faut se connaître, connaître l'adversaire et que la victoire revient à celui qui a une bonne vision, la technique et apporter une attention minutieuse à ce qu'il fait. Taki se demande s'il veut contrôler son destin. Yamamoto rate son coup, mais le bateau bouge et la boule entre malgré tout dans le trou. L'amiral déclare que si tout est joué d'avance, il ne sert à rien de se battre. Et leur travail est de remporter la victoire. Il ajoute que chance ou pas, il a remporté sa 11ème victoire. C'est alors que Taki décide de l'accompagner à Rabaul...

    Volume 15

    Dans l'avion qui mène Taki, Yamamoto et Ugaki à Rabaul, le capitaine remarque que l'amiral porte son uniforme de l’armée de terre pour la première fois de sa vie, et peut-être donc son unique fois. Le groupe arrive le 16 avril et part à la rencontre du général Hitoshi Imamura de l’armée de terre. Yamamoto espère que l’armée de terre et la marine impériale vont pouvoir travailler ensembles. Imamura est d'accord mais raconte une rumeur selon laquelle un navire aurait anéanti à lui seul une escadrille américaine dans le ciel du détroit de Dampier, lors du retrait de Nouvelle-Guinée. Taki ne veut pas ébruiter l'existence du Mirai, mais l'amiral déclare alors que ce navire vient de 60 ans dans le futur. A cela, le général rigole puis dit comprendre que malgré qu'ils aient mis leurs différends de côté, les 2 armées ne peuvent pas encore tout se dire. Il s'excuse pour son indiscrétion, puis donne rendez-vous pour le lendemain et une réunion stratégique. Plus tard, Taki admet avoir eu des sueurs froides, mais Yamamoto avoue ne pas pouvoir mentir à Imamura. De plus, même en connaissant la vérité, certains n'y croient pas. Le capitaine s'interroge sur la raison qui a poussé l'amiral à mettre cet uniforme, et celui-ci répond que c'est simplement le plus approprié pour des opérations communes entre les 2 armées. De plus, toutes les conditions de sa mort ne sont pas remplies, et l'existence du Mirai a permis de sauver de nombreuses vies. Le lendemain matin, la réunion se déroule bien, puis, dans l’après-midi, les 3 hommes de la marine vont faire un tour dans un hôpital. Durant la nuit suivante, Taki ne peut pas fermer l'oeil et fume tout en regardant sa montre. Au lever du soleil, le capitaine entend les sirènes et apprend qu'une attaque aérienne américaine arrive sur eux. Taki court prévenir Yamamoto, mais celui-ci est déjà habillé. Alors que les officiers se rendent dans des bunkers, Yamamoto déclare que tout ce qu'il va faire à partir de maintenant n'est pas écrit dans les livres d'histoire du Mirai, et qu'il va marcher sur une route vierge. Taki comprend que l'amiral a pris l'histoire du croiseur comme une prophétie. Et ensembles, ils vont ouvrir la porte d'un nouveau futur. Ensuite, alors que la situation semble plus calme, Yamamoto demande une cigarette à Taki, puis tous les 2 constatent que l'heure de la mort théorique de l'amiral est dépassée. Des soldats viennent au rapport, mais Yamamoto veut constater les dégâts lui-même. En marchant, tous découvrent l’épave d'un appareil américain, et l'amiral souhaite se recueillir sur leur tombe. Taki l'accompagne, mais soudain, un coup de feu retentit. Yamamoto s’écroule, touché au coeur, et demande à Taki d'interroger le tireur pour savoir si c'est un coup du hasard ou le destin. Le capitaine fonce sur l’américain et le maîtrise rapidement. Plus tard, il retourne dans le bunker pour connaître l’état de l'amiral, mais Ugaki lui dit que Yamamoto est décédé, ajoutant que l'information ne doit pas circuler. Par la suite, Taki fait en sorte que l’américain s’échappe de sa cellule, et l'abat un peu plus loin, ignorant le dernier ordre de Yamamoto. Tout ce que retient le capitaine, c'est que l'amiral a contrôlé son histoire durant 2 heures et qu'il va continuer dans cette voie. Taki va ensuite s'entretenir avec Kikuchi, qui a lui aussi appris le décès de Yamamoto. Par contre, Kadomatsu n'est pas au courant. Taki pense que c'est le bon moment pour agir, mais pour le chef canonnier, tant que la moitié de l’équipage est d'accord avec le commandant en second, c'est impossible. Kikuchi connaît bien Kadomatsu et celui-ci ne changera pas d'avis. Pour l'aider, il a besoin de Kusaka. Le chef canonnier envisage même de prendre le contrôle du Mirai par la force. Taki est prêt à lui fournir ce qui est nécessaire. Par après, Taki fait libérer Kusaka et le réintègre à l’état-major. Ensuite, il fait venir dans un bureau le capitaine Okamura, qui dirige les travaux de fortification des défenses de Saipan. Il le félicite et lui explique la suite des travaux, avant de lui présenter Kusaka, qui souhaite que les hommes d'Okamura construisent aussi des abris pour des centaines d'avions. Okamura s’énerve, mais Kusaka lui raconte ce qu'il va se passer si ils laissent les américains débarquer à Saipan. Okamura révèle alors avoir rencontré Kadomatsu, ce que Kusaka admet lui aussi. Plus tard, Taki se demande comment ils vont attirer les américains dans les Mariannes, et Kusaka lui présente le plan qu'il a prévu pour cela. Taki est surpris, mais Kusaka dit qu'il ont besoin pour cela du Mirai et de l'engagement de la flotte combinée pour juillet. Kikuchi prend en effet le contrôle du Mirai, avec seulement un blessé et aucun dommage, Kadomatsu choisissant de quitter le navire temporairement avec ceux qui veulent bien le suivre. Taki expose alors le plan à Kikuchi. Ils veulent lancer une opération dans l’océan indien et le chef canonnier est d'accord. Il précise cependant que le croiseur est toujours équipé d'un dispositif d'autodestruction. C'est la dernière apparition de Taki dans ce tome.

    • Statut au volume 15 : Vivant.

    Volume 17

    Lors d'un réunion de l'état-major de la flotte combinée à laquelle participe aussi Kikuchi et Kusaka, Taki présente des photos de portes-avions américains dont la qualité a été améliorée par le Mirai. Ces photos montrent que les américains sont dans une phase de transport et non dans une phase offensive. L'opération yz dans l'océan indien peut donc se dérouler sans problème. Cependant, l'amiral Shigeru Fukudome signale que même si les portes-avions américains ne les attaquent pas, ils sont en mouvement et cela implique que les Mariannes ne sont pas encore une zone sûre. Donc, s'ils subissent une contre-offensive, la marine impériale connaîtra une grande défaite. Dans ce cas de figure, la responsabilité de Taki et de Kusaka sera mise en cause, encore plus pour Taki qui n'a pu empêcher la mort de Yamamoto alors qu'il était à ses côtés. En conséquence de quoi, Fukudome suggère que les forces impliquée dans l'opération soient réduites. Il énumère les navires, mais Taki s'énerve car il ne s'agit que des navires de seconde ligne. Ainsi, ils manqueront de navires et ne pourront pas combattre. Si jamais l'opération se passe mal, c'est alors l'amiral qui en portera la responsabilité. Après un temps de réflexion, c'est cependant la proposition de Fukudome qui est retenue par l'amiral Mineichi Koga, nouvel amiral en chef de la flotte combinée. Après la réunion, Taki exprime son mécontentement à Kikuchi, surtout que Kusaka n'a pas réagi. Mais pour le chef canonnier du Mirai, ce sera peut-être l'occasion de mettre en avant la puissance du croiseur et ainsi, la flotte combinée ne pourra plus ignorer Taki ou Kusaka, et ils pourront se débarrasser des têtus en place. Plus tard, Taki embarque avec Kusaka sur un porte-avion, sous les ordres du vice-amiral Kakuta, et Taki constate que les hommes se voient déjà vainqueurs, mais il doute que les anglais se laissent faire. Pour Kusaka, cela dépend des capacités de détection du Mirai. Taki se demande ce qu'il se passera s'ils échouent, mais Kusaka pense que ça n'arrivera pas. Taki lui demande s'il n'a jamais peur, mais Kusaka répond que s'il avait peur, il n'y aurait plus d'avenir. Avant le décollage de la première escadrille qui doit attaquer la base de Ceylan, Kakuta dit à Taki que les hommes ne sont pas rassurés car les forces ne sont pas aussi grandes qu'à Pearl Harbor et qu'ils ne savent pas qu'un navire va détruire les systèmes de communication et de détection ennemis. Mais Pour Taki, le vice-amiral peut mettre la vie de ses hommes en jeu. Les avions décollent puis, quand la première escadrille revient, ils constatent que c'est un grand succès. Mais Taki ne veut pas s'emballer car maintenant, les anglais vont se redéployer. Pourtant, Kusaka dit avoir confiance aux pilotes. Taki inspecte les appareils de la première vague et constate de nombreux dégâts malgré la surprise. Etant donné le nombre d'appareils qui reviennent, Taki envisage un changement de plan. Kusaka demande des explications, et Taki ne veut pas perdre de vue l'objectif de l'opération qui est d'attirer les américains dans les Mariannes. Pour Taki, s'ils perdent plus de 30 de leurs appareils, ils devront annuler le reste de l'opération, et il ajoute que c'est une décision difficile à prendre. En voyant le retour de la seconde vague, Kusaka dit comprendre le point de vue de Taki, tout en croyant aux pilotes. Il manque pourtant un seul appareil, et Kakuta suggère à Taki de se résigner. Malgré tout, un dernier appareil arrive, en retard. Par la suite, la flotte se sépare en 2, Kusaka allant avec Kakuta vers Bombay, tandis que Taki va avec le reste de la flotte vers le golfe du bengale, accompagné par le Mirai. Sur le porte-avion Ryûjô, Taki demande à Kikuchi, venu à bord, de trouver un moyen de pouvoir communiquer avec le croiseur, malgré le brouillage des communications. C'est pourquoi 2 membres du Mirai viennent sur le Ryûjô, Okishima et Tachibana. Ils mettent en place une radio spéciale; Le soir avant l'offensive, Taki va les voir dans leur cabine, et ceux-ci racontent comment le Ryûjô a coulé dans leur histoire, même s'ils ont du mal à le croire vu sa taille. Mais Taki leur révèle que ceux de son époque pense différemment, et qu'ils vont être les prochain à mourir. Le lendemain, les avions décollent pour attaquer Dacca et Chittagong, mais le Mirai signale que de nombreux appareils décollent dans le ciel de leurs cibles. Pourtant, Taki ne souhaite pas prévenir la première vague car dans ce cas, ils risquent de donner leur position à l'ennemi. Taki ordonne par contre que la seconde vague décolle pour prêter main forte à la première. Taki n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 18

    Grâce à ses radars, le Mirai signale à la flotte japonaise que la première escadrille a probablement été anéantie et que 38 appareils de l'armée anglo-indienne se dirigent maintenant vers les navires japonais. Kikuchi souhaite que le croiseur se charge de la contre-offensive anglo-indienne, mais Taki leur demande de ne pas intervenir. Il ordonne par contre à tous les navires de se préparer au combat. Tachibana passe le micro à Taki, et Kikuchi lui demande la raison de son choix. Taki explique que quelque soit la bataille, il y a des pertes. Cependant, un navire ne doit pas être coulé, et c'est le Mirai. Tout a commencé avec l'arrivée de ce navire, et tous ont entrevu de pouvoir changer le futur. Lui-même commence à croire qu'il peut modifier le futur, en dehors de son cadre de militaire. Ensuite, Taki fait modifier la trajectoire de la flotte pour entrer dans un squall et éviter ainsi la contre-offensive. Par la suite, Taki apprend que la seconde vague a elle aussi été anéantie, et que 20 appareils anglo-indiens s'approchent de la flotte. Taki ordonne de faire passer les navires les plus lents devant, et que le Ryûjô passe en queue. De retour dans la salle des communications, Taki apprend que kikuchi veut envoyer un autogire pour récupérer ses hommes. Mais Taki trouve la manoeuvre très dangereuse et a une autre proposition à faire. Il veut bien faire décoller un appareil à 3 places qui ira jusqu’à la base de Rangoon. Kikuchi et Oguri acceptent, mais cette fois-ci, c'est Tachibana qui refuse car pour cela, il faudrait que le porte-avion change de direction. Et pour l'autogire, il faudrait que le Ryûjô s’arrête un instant. Kikuchi lui dit qu'il est trop absorbé par l’atmosphère de la marine impériale, mais Tachibana répond que tout l’équipage du croiseur est absorbé par cette atmosphère depuis qu'ils ont accepté d’être rattaché à la marine et de prendre une part plus active à la guerre. Okashima est d'accord avec son collègue, et Tachibana coupe la communication. Taki est étonné du débat que cause la vie de 2 hommes, puis dit à Tachibana et Okashima que leur vie est liée à celles de tous les marins du porte-avion. Ensuite, le capitaine retourne à la passerelle. Durant la bataille, le pont est touché par des bombes, mais Taki ne s’inquiète pas car de toute façon, il n'y a plus d'appareil à faire décoller. Par la suite, une bombe tombe juste à côté du Ryûjô et explose juste en-dessous, endommageant le gouvernail et faisant du porte-avion une cible facile. Celui-ci est torpillé, puis, comme les autres navires sont sous le squall, Taki ordonne l’évacuation générale. C'est alors qu'arrive Okashima, qui signale au capitaine que Tachibana se trouve encore en salle des communications et que son accès est bloqué par le feu et les débris. Utilisant le système de communication interne, Taki demande à Tachibana s'il doit envoyer de l'aide. Ce dernier répond qu'il ne peut pas évacuer mais qu'il n'est pas nécessaire pour autant d'envoyer des secours. Il suggère donc à Okashima de partir sans lui. Ensuite, Taki va dire au commandant qu'il va rassembler les documents officiels, mais le commandant répond qu'ils manquent de personnel, et conseille de tout brûler. Le capitaine s’exécute puis en sortant, il voit un matelot effrayé qui n'ose pas sauter car il ne sait pas nager. Taki l'agrippe et le force à sauter car sinon c'est une mort certaine qui l'attend, prévenant ensuite une barque de la présence de ce marin. Puis, alors que le navire s'incline fortement, Taki saute à l'eau mais est entraîné par le tourbillon. Dans l'eau, il se rappelle qu'à la mort de Yamamoto, Taki avait prévenu Kusaka que son sort pourrait changer et que cela ne dépendait que de son bon vouloir. Kusaka voulait alors révéler tout ce qu'il savait pour que Taki puisse prendre la relève dans son plan. Mais Taki voulant absolument rester un officier de la marine impériale, Kusaka se doutait qu'il allait le libérer. Comprenant qu'il a fui ses responsabilités, Taki reprend ses esprits et nage jusqu’à la surface, juste à temps pour reprendre son souffle. On ne voit plus Taki par la suite dans ce tome.

    Volume 19

    Taki est récupéré par le destroyer Tamanami, une fois la flotte japonaise sortie du squall, et le 29 juillet, au large des îles Andaman et Nicobar, ils retrouvent la partie de la flotte qui est partie attaquer Bombay. Taki constate qu'il ne manque que 3 appareils et en conclut que la marine impériale a remporté un franc succès à Bombay pour sa première offensive en mer d'Oman. Taki salue alors Kusaka et le porte-avion Junyô. De retour à Palau, Taki convoque Kusaka et Kikuchi pour leur dire qu'il a reçu des informations curieuses de Yokosuka. Il semblerait que depuis le 10 août, il n'y a plus de trace du capitaine Kadomatsu ou de ses hommes. Toyoda mettrait tout en oeuvre pour les retrouver, mais Taki sait qu'il fait partie du clan de Yonai. Taki demande alors l'avis du chef canonnier. Celui-ci répond qu'à la base, Kadomatsu a quitté le Mirai pour éviter un bain de sang entre ses membres, mais qu'avec la victoire dans l’océan indien, la situation a changé, et il va vouloir reprendre le contrôle du croiseur. Cependant, les chances qu'il parvienne à Palau sans être repéré par les radars sont inférieures à 1%. Taki pense aussi que le second du Mirai sera incapable de récupérer son navire, puis il s'adresse à Kusaka. Selon lui, si Kadomatsu croit toujours en la force des hommes, les probabilités de le voir réapparaître sont de 10, voire même de 50%. C'est la dernière apparition de Taki dans ce tome.

    • Statut au volume 19 : Vivant.

    Général Kanji Ishiwara (PH)

    Volume 12

    Nous sommes maintenant au début de l’année 1943, et Ishiwara se rend en Mandchourie, au quartier général de l’armée du Canton, situe à Xinjing. Tout en enlevant la neige qui recouvre son manteau, il salue le colonel Uryû qu'il retrouve. Celui-ci mange encore une fois des marrons pour l'aider à réfléchir. Le général a repris du service et est devenu chef d’état-major des armées dépêchées en Chine. Uryû comprend alors qu'il va partir pour le quartier général de Nankin, Mais Ishiwara dit avoir une dernière chose à régler à Xinjing. Le colonel apprend que pour réintégrer le service actif, le général a rencontré Tôjô qui avait pourtant interdit ses ouvrages et l'avait poussé dans la réserve. Mais Ishiwara lui explique que Tôjô est lui aussi dans l'impasse avec le retrait de Guadalcanal. Ishiwara s'est donc incliné devant Tôjô. Cela surprend le colonel qui pensait qu'il ne ferait jamais cela, même si Tôjô le suppliait. Uryû demande ensuite quelle est la position du quartier général au Japon sur la mobilisation en Mandchourie. Ishiwara répond que beaucoup se réjouissent de la situation au fond d’eux-mêmes. Pour lui, le front uni chinois va s'effondrer, et le parti populaire de Tchang Kaï-chek et le parti communiste de Mao Zedong vont alors s'affronter. En effet, avec la disparition de leur ennemi commun que sont les japonais, il vont se battre pour la suprématie de la région. Et connaissant la puissance de l’armée de la huitième route, il suppose que c'est le parti communiste qui va remporter la mise. Les Etats-Unis, qui soutiennent le parti populaire, vont alors être effrayés par cette menace "rouge". Ils vont alors réfléchir à la suite à donner à cette guerre, et tous les éléments seront réunis pour établir la fin du conflit actuel. Uryû se demande donc si la personne qui a tué l'empereur Puyi du Mandchoukouo n'a pas pensé à tout cela. Le général répond qu'il ne sait pas, tout en sachant qu'il s'agit de Kusaka. Il ajoute qu'il est difficile de savoir ce qu'il va se passer, puis évoque le A-26 japonais, qui a battu un record du monde de voyage en avion sans escale, qui revient d'une visite à Berlin, et qui devrait bientôt arriver à Xinjing. C'est la dernière apparition d'Ishiwara dans ce tome.

    Volume 13

    En fait, le A-26, qui revient de Berlin, transporte Kusaka à son bord. Celui-ci avait pris le train pour aller en Europe et s'est procuré sur place de l'uranium enrichi pour la fabrication d'une bombe atomique. Pour le retour, il a pris le A-26, plus rapide et sans contrôle, en se faisant passer pour son ancien subalterne, le lieutenant Kazuma Tsuda. Celui-ci s’était fait passer pour un technicien journaliste pour le voyage aller, et avait tenté d'assassiner Hitler, ayant perdu la vie après avoir échoué. Ishiwara accueille l’équipage de l'A-26 pour leur exploit, mais plus particulièrement Kusaka qui transporte donc l'uranium dans 2 valises. Plus tard, une soirée est organisée en l'honneur de l’équipage de l'A-26, à laquelle assiste le général. Celui-ci s’aperçoit de la présence d'un homme de la marine impériale mais reste stoïque face à lui, tandis que Kusaka parle avec Uryû en privé. Ensuite, Ishiwara quitte la soirée en compagnie de Kusaka, et lui permet d’échapper aux hommes de la marine. Arrivé à la gare ferroviaire, Uryû souhaite bonne chance à Ishiwara pour son poste à Nankin. Le général le remercie et lui confie l’armée du Mandchoukouo, avant de monter dans le train. Mais Kusaka, qui monte incognito, est poursuivi par les hommes de la marine et arrive près du wagon d'Ishiwara. Celui-ci dit à ses hommes de laisser passer Kusaka, et lui dit que c'est maintenant que leurs routes se séparent. Kusaka lui annonce que Yoshimura, un allié, et le professeur Kurata, qui va fabriquer la bombe, vont arriver à Nankin dans un mois. Kusaka ajoute qu'il compte sur Ishiwara. Il part ensuite se rendre aux hommes de la marine, après avoir confie l'uranium au général. On ne voit plus Ishiwara par la suite dans le tome.

    Volume 14

    Ishiwara se rend en voiture dans la banlieue de Nankin et entre seul dans un bar. A l’intérieur l'attend le professeur Kurata qui déclare qu'il buvait pour tuer le temps. Le général le suppose ivre alors qu'il a la réputation d'avoir une bonne descente, mais le professeur lui répond que le bruit des sabres des militaires lui donne la gueule de bois. Ishiwara commande du thé et des manju, et quand il goûte ceux-ci, il se dit qu'il est heureux de vivre vieux. Il demande ensuite à Kurata si les travaux avancent. Ce dernier répond que le général sait probablement qu'ils ne peuvent pas faire de test, et qu'ils ne peuvent pas commencer tant que tous les calculs théoriques ne sont pas parfaits. Ishiwara est prêt à lui fournir tout ce qu'il demande, et le professeur explique que la difficulté réside dans l'enrichissement de l'uranium 235 et dans sa mise en forme. Cependant, grâce aux informations sur le projet "Manhattan", prises sur le Mirai, et l'uranium enrichi à 95%, que Kusaka a été chercher en Europe, Kurata dit qu'ils n'ont pas besoin de lui pour la fabrication, tellement c'est d'une facilité effrayante. Le général lui demande alors quand la bombe sera prête, et au lieu de répondre, le professeur l'interroge pour savoir s'il connaît la puissance de cette arme. Ishiwara répond que oui car il a eu connaissance des événements de Nagasaki et d'Hiroshima, avec 200.000 morts dans cette dernière. Pour Kurata, sa force de destruction n'est pas contrôlable. Il s'agit en effet de l'arme ultime, qui ne sera utilisée qu'une seule fois, car il est inimaginable pour lui que plusieurs parties en guerre en fassent usage. Le professeur aimerait donc savoir si le général saura être le seul à l'utiliser. Ishiwara parle du sable jaune transporté par le vent, mais déclare que ni le sable, ni le vent n'ont de volonté. Et la conclusion sur sa réflexion sur la guerre est que la volonté de l'homme ne peut stopper le vent. C'est alors que la balle d'une petite fille vient toucher la table où sont les 2 hommes. Kurata prend la fille sur ses genoux, lui rend sa balle, et fait remarquer à Ishiwara qu'il parle de 200.000 vies comme celles de cette fille. Il lui conseille de la prendre dans ses bras, de sentir son poids et sa chaleur. Il parle ensuite de son grand-père qui était forgeron de sabres. Enfant, il était fasciné par la forge et y passait la plupart de son temps. Son grand-père disait souvent qu'un couteau et un sabre ne pouvaient être fabriqué dans le même acier car le second était une arme. Le vieil homme pensait à la douleur qu'allait ressentir la victime en forgeant un sabre. Alors Kurata, lui, imagine les 200.000 vies qu'il va prendre d'un seul coup avec la bombe. Sa douleur va donc être 200.000 fois supérieure, ainsi que son plaisir. Ishiwara reste un instant muet puis rappelle que, selon le professeur, quiconque pourrait fabriquer la bombe. Mais selon lui, Kurata est le seul à pouvoir mener sa fabrication à terme. Ishiwara n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.

    Volume 16

    Ishiwara continue d'oeuvrer pour finir la bombe atomique mais se rend du côté de Yan'an pour rencontrer Mao Zedong. Il quitte Xi'an puis traverse le fleuve jaune avec quelques hommes, puis, 2 jours plus tard, ils sont totalement sortis de la zone d'influence de l'armée japonaise. Le général explique à ses hommes qu'à chaque conflit, les paysans chinois deviennent des réfugiés et des vagabonds, et à chaque catastrophe naturelle, ils se dispersent. A ce moment, la dynastie centrale absorbe les terres sur lesquelles ils se sont installés, redevenant de simples hommes. Cela explique pourquoi le territoire chinois est si étendu. Ensuite, alors qu'ils s'approchent des montagnes de Yan'an, ils sont arrêtés par des soldats communistes. Ishiwara remarque la présence d'un journaliste étranger, puis les soldats chinois confisquent les armes des japonais, et les enferment dans une pièce. Alors que ses hommes se détendent, le général remarque qu'ils ont construit la grotte dans l'ocre, ce qui est coûteux mais protège de la forte chaleur et du froid intense. Il comprend que Mao sait s'adapter, surtout qu'il est allé à l'université anti-japonaise rt combine éducation et affaires militaires. Les hommes d'Ishiwara se demandent s'ils pourront le voir, et le général répond qu'il a fait en sorte que Zedong reçoive ses documents, et que si c'est bien l'homme qu'il imagine, il viendra à eux. Surtout que ces documents révèlent que les japonais ont l'intention d'attaquer les anglais dans l'océan indien, ce qui fera en sorte que les mouvements indépendantistes de l'Inde se mettront en mouvement et que la route de ravitaillement des alliés pour le gouvernement de Tchang Kaï-chek sera coupée. Ishiwara sait que Zedong pourrait ignorer être de la doctrine marxiste si celle-ci restreint sa liberté, car il a trop d'amour pour son pays et lui-même. Un soir, des chinois arrivent et demandent au général de venir seul. Celui-ci se retrouve bientôt seul avec Mao Zedong, qui est sur sa couche et qui lui tourne le dos. Ishiwara sait que même s'il se prétend le chef de la Chine, Mao Zedong n'est pas reconnu par la parti nationaliste de Tchang Kaï-chek, ni par l'Angleterre et les Etats-Unis, et non plus par Staline. Mao estime que la Chine, c'est lui plus que quiconque, et le général est d'accord avec cela. Ishiwara prend une canne à pêche, la pend au-dessus de Zedong qui l'écarte, puis se tourne vers le japonais. Le chinois lui demande pourquoi être venu lui parler du fait que les japonais compte couper la route de ravitaillement de Tchang Kaï-chek, et Ishiwara répond que c'est pour que ce soit Mao qui devienne le roi de ce pays, car il n'est lié à personne, même pas à Staline. Pour lui, tous les pays sont égaux. Ensuite, le général déchire le plan de la Chine accroché au mur, et déclare que la Chine de ce plan est trop petite. Il veut parler de la Chine qui existera à la fin de la guerre. Pour Zedong, le Japon qui n'est capable que d'imiter les puissances occidentales ne pourra jamais être indépendant. Il pense que les 2 grandes puissances que sont l'URSS et les Etats-Unis vont être opposée, et que c'est grâce à cela que la Chine pourra grandir. Ishiwara comprend qu'il voit juste, connaissant un peu le futur. Dans cette opposition, les grandes puissances vont tirer des profits, mais le Japon aussi. Pour le général, comme ils manquent de temps, en brisant les ambitions américaines en Chine, via le parti nationaliste, ils ouvriront la voie au "couronnement" de Mao. Ishiwara veut le vent se mette à souffler depuis Yan'an. Satisfait, Zedong appelle Lindsay, le journaliste anglais, et lui demande de faire une photo de lui et d'Ishiwara. Lindsay s'exécute, mais sur l'image, Zedong et Ishiwara ne se regardent même pas...

    Volume 19

    Après son passage à Yan'an, Ishiwara retourne à Nankin, et dans le quartier général de l’armée japonaise en Chine, il reçoit un appel de Yoshimura. Kanji demande donc à son aide de camp de quitter le bureau, puis Yoshimura annonce que la marchandise provenant du Mandchoukouo est arrivée le jour précédent. Le général ne comprend pas le problème, et Yoshimura révèle qu'un japonais, qui disait s'appeler Umezu, a abordé le professeur Kurata à la gare de Shakwan. Craignant d’être repéré, Yoshimura demande quoi faire, mais Ishiwara le rassure en lui répondant que tout est déjà réglé. Il ajoute que l'escorte se tient prête et qu'ils doivent juste se concentrer sur la fabrication de la bombe atomique. Après avoir raccroché, Kanji se souvient que Kusaka avait prévu ce cas de figure, mais il ne pensait pas que ce serait aussi rapide. C'est la seule apparition d'Ishiwara dans ce tome.

    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Shimamoto

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    Amiral William Halsey (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 15 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 19 : Supposé vivant.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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