• Il n'y a pas grand chose à dire sur l'acquisition de ce récit puisque je n'ai fait que suivre l'actualité (avec un peu de retard je l'admet). Cette oeuvre est assez récente et on va donc pouvoir la comparer avec ses précédentes histoires. Ce récit va nous emmener dans les campagnes japonaises de l'entre-deux-guerres, ce qui est assez intéressant. Mais passons à la fiche de ce manga.

     

    Tomoji-CouverturejaponaiseFiche technique :

    • Titre VO : Tomoji.
    • Editeur VO : Futabasha.
    • Nombre de volumes VO : One-shot.
    • Année : 2014.
    • Editeur VF : Rue de Sèvres.
    • Nombre de volumes VF : One-shot.

    Synopsis :

    En 1922, Tomoji Uchida, 13 ans, vit dans un petit village du département de Yamanashi, avec sa grand-mère, Kin Uchida, et son frère aîné, Toyô. Un jour, le jeune Fumiaki Itô, 19 ans, petit-fils de la soeur aînée de Kin, vient dans le village pour faire des photos. Il attend Tomoji qui doit rentrer de l'école mais celle-ci met trop de temps et il repart avant que la nuit ne tombe. La jeune fille aperçoit Fumiaki avec un appareil photo mais comme elle ne le connaît pas encore, elle continue son chemin. Ce ne sera que 7 ans plus tard que ces 2 personnes liées par le destin se croiseront à nouveau. Mais d'abord nous allons en apprendre plus sur le passé parfois douloureux de cette jeune fille qui sera bien plus tard à l'origine de la création d'une nouvelle branche du Bouddhisme. Quelles épreuves a-t-elle dû traverser? Comment vivait-on à cette époque dans la campagne japonaise? Et par quel hasard ces 2 jeunes gens vont se voir à nouveau?

    Mon avis :

    Taniguchi nous offre ici un récit qui se rapproche beaucoup de Le journal de mon père. Sauf que dans le cas actuel, il s'agit d'un personnage ayant réellement existé. D'où la difficulté de le rendre totalement passionnant. Qu'on ne s'y trompe pas, tant du côté des dessins que du rendu de l'ambiance de l'époque et du lieu, on atteint des sommets, l'auteur étant tout à fait à son aise là dedans. Et quand il évoque les événements tragiques qui touchent l'héroïne, sur fond de catastrophe historique parfois, il fait encore mouche, tout comme il l'avait fait dans Le journal de mon père (encore une fois). Là où le bas blesse dans ce récit, c'est dans l'expression des sentiments, amoureux entre autre, de la jeune fille. J'ai du mal à croire, en lisant cette histoire, à cette idylle entre Tomoji et Fumiaki. C'est bien dommage car il s'agit là de l'élement central de son récit. Ce n'est donc pas un chef d'oeuvre, mais ce manga se laisse lire et il reste fort intéressant car encore une fois, il nous permet de nous plonger dans la mentalité japonaise d'une certaine époque, ce que je trouve enrichissant. Une oeuvre qui devrait attirer ceux qui s'intéressent à la culture japonaise ou ceux qui aiment les récits "tranche de vie", moins ceux qui croient lire une romance.

    Cronos


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  • Voici une fiche pour chacun des tomes de la série. Ces fiches seront complétées au fur et à mesure. ATTENTION : ces résumés contiennent des spoilers (révélations de l'intrigue).

     

    Volume 1

    scan 1415Chapitres : Fouler la terre du wild (1979); Geronimo (1979); Long Knife (1983); Sirocco (1986); Tchango (1985); Une voix au loin (1975); La meute (1978); Dans les bois (1984).

    Nouveaux personnages : Toussaint Charbonneau, Jacques Marlon, Sacagawea, Nagai Sôkichi, Geronimo, Jiroemon, Ishizô Nagasawa, Yoshihide Nozaki, Red Moon, Little Mountain, Running Deer, colonel Ranald Mackenzie, Schlingo, Mr Molanis, Diane Molanis, Daniel Red Moon, le chasseur, la chasseuse, Aka, Ônoji Tatsukichi, les 3 chasseurs, Kyôko, le mari de Kyôko, le chasseur.

    Résumé : Dans le premier récit, le trappeur Toussaint Charbonneau, en pleine chasse, croise le chemin de Jacques Marlon, qui affronte un grizzly. Charbonneau tue l'animal et emmène Marlon, gravement blessé au bras droit, chez lui. Il le soigne et Jacques souhaite beaucoup apprendre de lui. Un jour, dans un fort, Marlon retrouve les 2 personnes qui lui ont volé son cheval et ses peaux et il recupère ses biens. Une autre fois, ils rencontrent des guerriers Arapahos. Après 2 affrontements sans morts, les indiens invitent les 2 hommes, parlementent et font du commerce. Finalement, Toussaint et Jacques doivent se séparer. Dans la seconde histoire, l'écrivain Nagai Sôkichi rencontre Geronimo qui lui parle de sa vie à la tête des Apaches. Mais un objet appartenant à l'indien semble indiquer que Geronimo est japonais lui aussi. Dans le troisième récit, 2 japonais se retrouvent ruinés dans l'ouest américain. Ils finissent par arriver chez les Kiowas qui les accueillent à bras ouverts. Ishizô finit par guérir et Nozaki souhaite rentrer alors chez lui. Mais juste après le départ, les indiens sont attaqués et Ishizô part à leur secours. Il se fait tuer et Nozaki affronte le chef des tuniques bleues. Fait prisonnier, on ne sait pas si il a un jour rejoint le Japon. Pour l'histoire suivante, un privé, Schlingo, est chargé de retrouver la fille d'un homme riche. Mais Schlingo finit par découvrir que la jeune femme est partie avec un indien du nom de Daniel Red Moon. Suite à un combat contre celui-ci, la jeune femme déclare qu'elle veut rester auprès de lui et Schlingo s'en va. Le cinquième récit nous raconte comment un homme part chasser un tchango, un félin très rare, dans une réserve naturelle et ce, afin de sauver sa fille très malade. Bravant l'interdit, tout comme une femme voulant sauver son mari, et dont le frère est tué par un ours, il trouve l'animal mais le duo se rend compte qu'il s'agit d'un robot et que le tchango a déjà disparu de la terre, Dans le sixième récit, un matagi, devenu charbonnier, croise 3 chasseurs venus trouver un ours. Ceux-ci, après plusieurs jours de recherches, dynamitent l'abri de l'animal qui s'énerve et blesse l'un d'eux gravement. Le matagi doit alors aller en montagne pour abréger les souffrances de l'ours, après avoir engueuler les chasseurs pour leurs méthodes. Dans l'histoire suivante, une meute de chiens devenus sauvages agressent une femme enceinte et la tuent. Le mari, fou de rage, va les tuer avec son fusil, en même temps qu'un groupe de chasseurs engagé par le gouvernement. Alors que ceux-ci fuient devant le nombre impressionnant de la meute, l'homme choisit de faire face, en mémoire de sa femme... Finalement, la dernière histoire ressemble à un poème mettant en scène un mouflon, un chasseur et sa meute.

    Mon avis : La première chose qui frappe dans cet ouvrage, ce sont les dessins de certains récits. En comparant ceux de 1979 à ceux de la moitié des années 80, on remarque une énorme différence. L'avantage de ce tome donc, est de voir l'évolution du style de Taniguchi, qui s'est nettement amélioré depuis ses débuts. Et l'histoire de 1975 (Une voix au loin) nous montre ses débuts et nous permet d'imaginer de qui il s'est inspiré avant d'avoir son propre style. En ce qui concerne les scénarios, cela se partage entre le bon et le moins bon, selon moi. Certains récits, comme La meute ou Tchango ne me touchent pas du tout et je ne les trouve pas vraiment bon. Le dernier chapitre est un peu bizarre, sans véritable histoire, tandis que Long Knife rappelle le one-shot Sky Hawk dont il a sans doute servi de base. Les autres récits sont assez intéressants à lire mais ne s'écartent pas trop de ce que l'auteur nous a déjà montré. Si je devais résumé ce volume en un seul mot, ce serait évolution, ce qui explique aussi l'intérêt majeur de ce tome. En effet, pour quelqu'un qui ne cherche que les bon récits avec de bons dessins, ce n'est peut-être pas le manga à acheter. Par contre, pour quelqu'un qui s'intéresse aux débuts d'un auteur, et surtout de Taniguchi, il peut prendre ce volume sans peur. On peut comparer ce volume avec le one-shot Histoires courtes de Naoki Urasawa de ce dernier, puisqu'il représente un peu la même chose.

     

    Volume 2

    scan 1594Chapitres : Le hurlement arraché (1977); La forêt de Yuukar (1978); Le vent rouge de la savane (1980); Le chapelet de l'ascète (1980); La mer des arbres morts (1979); L'aigle montagnard (1980); Hurler à la lune (1980); Les innommables (2010).

    Nouveaux personnages : Akagé, Saburô Takigoshi, Tetsu, Kayo Takigoshi, Takashi Takigoshi, Mr Minamoto; Akagé, Lametok, Ekash, Poro, Pon; David, docteur, Saitani; L'ermite Tenkô, Heibei, Kiku; Tetsu, le cachalot; Le chasseur, Hayaté; Le photographe; Ryûsei, Hikari.

    Résumé : Pour la première histoire de ce second tome, un vieil ours affamé durant l'hiver vient attaquer un village coincé entre 2 montagnes. Blessé par les humains, il leur porte une féroce haine et en revenant, il tue le chien, mais aussi la femme et le jeune enfant de Saburô Takigoshi. Les chasseurs prennent en chasse l'animal mais celui-ci est introuvable. Takigoshi est rongé par la colère et construi des pièges à bouche. Et quand la tête de l'ours explose enfin, dans un dernier geste, il décapite Takigoshi. Pour le second récit, dans les années 1780, un chasseur doit trouver un vieil ours et ramener sa dépouille pour soigner son neveu blessé par l'animal. Durant l'affrontement contr l'ours, l'un de ses chiens lui arrache une oreille mais se fait tuer. La bête est tuée mais son corps tombe dans l'eau. Après avoir soigné son autre chien, le chasseur va chercher sa dépouille qui se fait dévorer par un énorme poisson du lac. Le chasseur ramène l'oreille sans jamais parler du poisson. Dans l'histoire suivant, un archéologue japonais qui travaille en Afrique voit les dégâts du braconnage. Quand un éléphant devenu fou tue un habitant du village et saccage les récoltes, on demande au japonais d'abattre l'animal. Celui-ci y parvient tant bien que mal et constate que la bête souffrait à cause d'une balle coincée dans sa défense. Dans le quatrième récit, un village des années 1890 est attaqué par une meute qui comprend un enfant. Les habitants demandent à l'ermite de le ramener sur le chemin des hommes. L'homme sauve l'enfant, seul rescapé d'une attaque d'un ours, et le conduit au village. Mais celui-ci est renié par son père et quand l'ermite revient, l'enfant est presque mort de faim. L'ermite le sauve une nouvelle fois et le garde avec lui, lui montrant le chemin de l'humanité. Pour la cinquième histoire, on suit un harponneur des années1860 qui erd son bras gauche face à une baleine. Il a la rancune tenace, et quand une femme lui apprend avoir vu l'animal, le pêcheur part prendre sa revanche. Le cachalot est mortellement blessé, mais entraîne le jeune homme dans une zone très dangereuse où celui-ci coule et se noie. Dans le récit qui suit, un fauconnier et son compagnon chassent en montagne, un jour, l'animal est blessé par un loup et disparaît, mais revient amoché dans l'abri de son maître. Après une période de guérison, ils se remettent en route. Le fauconnier est pris dans une avalanche puis le faucon le sauve bravement d'un ours. Mais l'homme décède malgré tout de ses blessures. Pour l'avant-dernière histoire, un jeune homme part photographier une famille de chiens sauvages dans la montagne. En voyant que les parents ne viennent pas nourrir leurs chiots, l'homme part à sa recherche et découvre que le mâle est pris dans un piège. Après le décès de l'animal, le photographe frappe le chasseur qui renie cette proie puis retourne dans le terrier où la femelle a emporté le seul des 4 chiots survivant...Enfin, dans le dernier récit, Ryûsei retourne dans son village natal. Là, il part en forêt avec son grand-père et une femme qu'il connaît, Hikari. Restant la nuit sur place, il découvre en se transformant qu'il est lui-même un loup-garou, comme les 2 autres. Le lendemain, les nouvelles annoncent qu'ils ont trouvé la dépouille d'un de leur race datant de 3.000 ans dans les alpes suisses.

    Mon avis : Dans cette deuxième salve de récits courts, on reste principalement dans les mêmes thèmes, à savoir les animaux, un chasseur, l'homme qui fait face à la bête, et la nature parfois cruelle. Ainsi, on a des histoires qui se ressemblent beaucoup et qui manquent un peu d'originalité au fur et à mesure de la lecture. L'auteur varie néanmoins les lieux, passant de la forêt à la mer ou au désert africain, ou bien en variant les périodes, du 18ème au 20ème siècle. On pourrait regretter ce manque de nouveauté, mais cela aurait été dur de faire autrement puisqu'il s'agit d'un recueil d'oeuvres de "jeunesse". Reste les dessins, magnifiques malgré qu'ils datent du début des années 80, voire même la fin des années 70. On peut y voir une lente évolution qui permet de voir que Taniguchi a quand même améliorer son trait. Et la différence est encore plus grande avec la dernière histoire qui date de 2010. A propos justement de ce dernier récit, je n'ai pas accroché à cet univers de créatures fantastiques. Un tome qui n'apporte donc pas grande chose en plus par rapport au précédent, à part la flagrante différence de qualité de dessins du mangaka entre 1977 et 2010.

    Cronos


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  • Il arrive quelque fois que quand un auteur de mangas a du succès, on ressorte ses premières oeuvres, courtes généralement, dans un tome qui les rassemble toutes et qui présente donc les débuts de l'auteur. Ce fut le cas avec Urasawa et Histoires courtes de Naoki Urasawa, et c'est aussi le cas dans cette série en 2 tomes qui nous montre donc les débuts de Taniguchi. Chacun jugera de l'utilité ou non d'une telle publication, mais en tout cas, voici la fiche de cette série.

     

    scan 1579Fiche technique :

    • Titre VO : Kôya Yori
    • Editeur VO : Kobunsha
    • Nombre de volumes VO : One shot.
    • Années : 1975-1986
    • Editeur VF : Casterman
    • Nombre de volumes VF : 2 (série terminée)

    Synopsis :

    Dans le premier récit, le trappeur Charbonneau sauve un jeune chasseur d'un ours et après l'avoir guéri, il va lui apprendre tout ce qu'il sait sur la nature; Dans le second récit, l'écrivain Nagai Sôkichi va à la rencontre de l'indien Geronimo pour lui demander comment il a obtenu un objet avec un symbole japonais, appartenant avant à un matagi. Geronimo lui raconte alors sa vie; Le récit suivant raconte comment 2 japonais qui veulent quitter le far west américain rencontrent une tribu d'indiens, et vont commencer à vivre avec eux; Dans la troisième histoire, un privé du far west est engagé par un riche homme d'affaire pour retrouver sa fille de 18 ans qui a disparu à bord de sa motocyclette; Pour l'histoire suivante, dans un monde futuriste, un homme, afin de sauver sa fille malade, va chasser un animal très rare dans une réserve gardée, risquant sa vie face à la nature et aux brigades anti-braconnage; Dans le cinquième récit, un charbonnier, ancien matagi, voit arriver 3 chasseurs qui cherchent des ours. Ceux-ci en trouvent un mais utilisent de la dynamite, et n'achèvent pas la bête après la grave blessure de l'un d'eux. Le matagi doit donc réparer leur erreur; Pour la prochaine histoire, un homme cherche à venger la mort de sa femme enceinte, tuée par des chiens sauvages devenus extrêmement dangereux; Dans le dernier récit du premier tome, un chasseur et sa meute se trouvent confrontés à un mouflon majestueux; Dans la première histoire du second tome, Un homme va chercher à se venger de la mort de son fils et de sa femme, tués par un ours qui a été blessé par des chasseurs et qui déteste les hommes depuis; Dans le récit suivant, un chasseur part traquer un vieil ours qui a fait beaucoup de ravages. Il doit ramener sa dépouille pour pouvoir soigner son neveu; scan 1580L'histoire suivante raconte comment un archéologue japonais se trouve face à un éléphant devenu complètement fou, au milieu de l'Afrique; Le quatrième récit de ce second tome évoque un ermite des années 1890 qui part sauver un enfant qui a été élevé par les loups; Dans l'histoire qui suit, un jeune harponneur prometteur perd un bras contre une baleine. Le jeune homme promet de prendre sa revanche contre ce cachalot; Le récit suivant raconte les aventures d'un chasseur et de son fidèle rapace; Pour l'avant-dernière histoire, un photographe observe dans les montagnes une meute de chiens sauvages; Enfin pour la dernière histoire, un jeune garçon revient dans son village natal. Mais cet endroit pourrait bien cacher un secret...

    Mon avis :

    Quand on ouvre ce genre de tome, il ne faut pas s'attendre à un chef-d'oeuvre à chaque page, mais plutôt à une recherche de soi, une évolution. On peut y voir les idées qui germent dans la tête de l'auteur et qui prendront une forme plus aboutie par la suite avec un récit plus travaillé. On peut aussi voir l'évolution du trait de l'auteur durant les 10 premières années de sa carrière. Mais ce qui est frappant dans Les contrées sauvages, c'est que les thèmes de prédilection de Taniguchi sont déjà présents. Pour moi, prendre connaissance de ces petites histoires, même si elles ne sont pas abouties, est aussi important que de lire les chefs-d'oeuvre du mangaka, car pour bien connaître l'auteur, je pense qu'il est nécessaire de savoir d'où il vient. Et je dois dire que Taniguchi avait déjà un talent fou à l'époque. Les seuls domaines où il a du mal à s'en sortir, à mon avis, sont le fantastique et la science-fiction, les mondes futuristes. Après tout, on ne peut pas être bon en tout. Pour ceux qui ne veulent lire que le meilleur, ils peuvent passer leur chemin. Mais pour les curieux, et surtout les admirateurs de l'auteur, cette série peut valoir le détour, en tout cas, c'est mon cas.

    Cronos


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  • Afin de compléter les fiches de cette série, je vais faire une liste des personnages qui la compose. Comme il s'agit de fiches assez complètes, il se peut qu'il y ait des spoilers (révélations de l'intrigue). Ils sont classés par ordre d'apparition.

     

    Capitaine de vaisseau Saburô Umezu

    scan 1528Volume 1

    C'est le commandant du Mirai, un croiseur japonais de la force maritime d'autodéfense. En juin de l'une des années 2000, ce croiseur, ainsi que 3 autres navires japonais sont envoyés protéger les civils en Equateur, pays qui est en guerre. Ils doivent rejoindre l'armée américaine à Hawaï. Après avoir salué les gens venus à la base de Yokosuka, les membres du Mirai entament leur voyage. Au sud des côtes de Torishima, ils font un exercice. Celui-ci se finit avec 5 minutes de retard et un blessé à la main qui n'était pas prévu. Umezu est assez satisfait en comparant cela aux 10 minutes de retard du mois précédent. Lors du quatrième jour en mer, près des îles Midway, un gros temps s'annonce et le capitaine ordonne que l'on garde une bonne distance avec les autres navires mais qu'ils restent en contact permanent. Malgre ses 35 ans et 2 mois d'expérience, c'est la première fois que Saburô voit de tels nuages. Soudain, les autres navires disparaissent des radars et la foudre semble s'abattre sur le Mirai. Tout semble fonctionner normalement mais juste après, de la neige se met à tomber et une quarantaine de navires apparaissent sur les écrans. Ils pensent à la marine américaine mais personne ne répond. Umezu ordonne de virer à babord pour éviter l'imposant navire qui arrive droit sur eux. C'est alors que tous reconnaissent le Yamato, cuirassé coulé durant la guerre du pacifique. Celui-ci envoie un signal lumineux leur ordonnant de stopper les machines, mais le capitaine préfère lancer une manoeuvre de fuite. Le capitaine Yôsuke Kadomatsu, commandant en second, parvient à esquiver les navires. Au calme, tous tentent d'analyser la situation. Le premier maître Yanagi, spécialiste de la guerre du pacifique, confirme que c'était le Yamato, et que le déploiement était celui de la bataille de Midway. Pour le capitaine Masayuki Kikuchi, chef canonnier, qui montre que la lune est passée de pleine à une demi-lune en un jour, ce n'est pas la flotte qui est apparue mais bien eux qui se retrouvent à l'époque de la guerre du pacifique. Saburô décide pourtant de continuer leur route. Quelques heures plus tard, ils voient un vieux dauntless exploser et couler en un instant. Le Mirai se trouve bien en plein coeur de la bataille de Midway du 5 juin 1942, et Umezu s'adresse à tout l'équipage pour leur demander de rester professionnels. Ils observent les affrontements au loin. Pour Yôsuke, la priorité est la sécurité de l'équipage. Et comme aller à Pearl Harbor semble compromis, Saburô ordonne de faire demi-tour. Dans la salle de briefing, on signale un avion à la dérive, et Umezu autorise Kadomatsu à prendre une décision à ce sujet. Ce dernier sauve alors la vie du passager. En réunion, les officiers supérieurs décident de maintenir cet invité à l'écart du reste de l'équipage. Mais l'homme s'échappe de l'infirmerie. Il est repéré par Kadomatsu et le capitaine Kôhei Oguri, le chef navigateur, sur le pont et se présente comme étant le capitaine Takumi Kusaka. Pendant ce temps, au CIC, Umezu et Kikuchi font arrêter le Mirai à l'endroit où ils ont changé d'époque. Mais rien ne se passe et une partie de l'équipage accuse la présence de Kusaka. Ceux-ci lui révèlent la vérité, mais juste après, ils sont attaqués par un sous-marin. Le navire esquive les torpilles mais le lieutenant Yonekura lance des missiles sans autorisation. Avec l'accord d'Umezu,Kadomatsu fait exploser ceux-ci près du sous-marin, l'immobilisant pour un moment. Le Mirai s'enfuit et on ne voit plus Saburô dans ce tome.

    Volume 2

    En réunion avec Kadomatsu, Saburô dit souhaiter envoyer un hélicoptère à Ogasawara pour vérifier si, là-bas, ils sont en 1942, ou bien à leur époque. Leur retour à Yokosuka dépendra du résultat de cette mission. Quand à Kusaka, cela fait déjà une journée complète qu'il se trouve dans la salle des archives dans laquelle l'a conduit Yôsuke. Si il a fait cela, c'est surtout pour que cet invité ait les mêmes connaissances que ses hôtes. Puis, Umezu suit la mission de l'umitori depuis le CIC, grâce aux images transmises par une caméra. Tout l'équipage constate que le port de Yokosuka est celui de 1942, et donc qu'ils ne peuvent retourner dans leur époque. Mais l'appareil se fait repérer par 2 zéros et doit fuir. Mais Oguri débarque dans le CIC car le capitaine ne donne pas l'ordre d'ouvrir le feu mais plutôt celui de fuir. Pourtant, il n'a plus le choix quand le copilote, le sous-lieutenant Mori, est touché. Sur les conseils de Kusaka, Satake vise les flotteurs. Malgré tout, Mori décède. Ensuite, dans la salle des officiers, Saburô présente leur invité qui leur explique comment ils vont se ravitailler. Il suggère de camoufler le navire près des îles anambas et compte se rendre à Singapour pour y trouver le carburant pour le Mirai. Il est prêt à être accompagné pour cette tâche. Peu après se déroule les funérailles en mer de Mori, et Umezu tente de calmer les peurs de son équipage. Ensuite, Saburô demande à Kadomatsu d'aller avec Kusaka. Il lui confie aussi une arme, car quand Takumi parle de patrie, Umezu a remarqué que quelque chose brillait dans ses yeux. Après être arrivés aux îles Anambas et avoir caché le croiseur, le capitaine donne 2 semaines à son second et Kusaka pour accomplir leur mission. Puis, quand Kikuchi lui demande pourquoi avoir choisi Kadomatsu, Umezu lui répond qu'il a trop de sang-froid, et qu'Oguri est trop gentil. Quant à Yôsuke, il n'a pas encore arrêté son jugement sur Kusaka. Après un dizaine de jours sans nouvelles de Kadomatsu, seuls des pêcheurs locaux se sont approché du Mirai. Saburô continue de faire confiance en son second. Par la suite, Umezu n'apparaît plus dans ce tome.

    Volume 3

    Un navire finit par s'approcher du Mirai, mais celui-ci n'envoie pas de message. Saburô et ses hommes caignent une trahison de Kusaka, mais ils feront comme prévu avec Kadomatsu en envoyant un télégramme quand le navire sera à moins de 20 miles de leur croiseur. Dans sa réponse codée, Yôsuke annonce en gros qu'il a réussi, mais qu'il y a des élément imprévus. Tout l'équipage du Mirai se prépare donc à une attaque. Ils aperçoivent sur le navire inconnu un autre officier en compagnie de Kadomatsu et Kusaka. Le cargo demande à pouvoir faire une approche, et Umezu accepte, mais ordonne aux siens de pointer le canon principal vers le cargo, juste au cas où. L'abordage se passe sans incidents, et Yôsuke monte à bord du Mirai pour remettre à son capitaine l'arme qu'il n'a pas dû utiliser. Saburô en est ravi et apprend alors que l'histoire a déjà commencé à changer. Finalement, tous les 2 sont d'accord qu'ils ne peuvent pas continuer à errer sans objectif, et Kadomatsu veut aider à sauver le plus de vies possible. Umezu accueille ensuite à bord le lieutenant Kazuma Tsuda qui est né la même année que son père. Après une visite guidée pour cet homme, le capitaine annonce à son équipage qu'il vont aller à Guadalcanal pour tenter d'y sauver un maximum de soldats japonais, alors que dans l'histoire, 22.000 sont morts dans cette bataille. Le soir même, avec Yôsuke, il prépare son plan d'action. Le lendemain, en réunion avec Kusaka et Tsuda, Kikuchi énonce la stratégie qui consiste à couper le ravitaillement des troupes de marines américains. Kusaka trouve ce plan trop naïf et leur demande plutôt de gagner du temps pendant qu'il ira convaincre l'amiral Yamamoto de se retirer de l'île de Guadalcanal. En guise de bonne foi, il confie son ancien subalterne aux soins du Mirai. Après s'être mis d'accord, le croiseur quitte sa position et Satake s'envole pour Truk avec Kusaka à son bord. Plus tard, le SH60J, un autre hélicoptère, débarque à Guadalcanal avec Kadomatsu à son bord, accompagne d'Oguri, Yanagi, et du deuxième maître Enomoto. Ils doivent arriver près du des troupes américaines, et cibler le matériel de ravitaillement pour diriger leur missile. Umezu trouve cela risqué d'aller avant le bombardement américain, mais après, les avions seront présents. Soudain, les radars repèrent l'arrivée de la flotte japonaise...

    Volume 4

    Tout se déroule comme dans l'histoire. La flotte de Mikawa attaque plusieurs navires alliés avant de se retirer, puis les marines américains débarquent sans le soutien des navires de l'amiral Turner. Umezu et les siens décident de poursuivre leur opération en sapant le moral des américains. Ils envoient un avertissement à Vandergrift puis envoient leur missile sur les réserves de farine, ciblées par l'équipe de Kadomatsu, mais ne font pas encore exploser la charge. Cependant, une flotte inconnue apparaît sur les écrans. Afin de vérifier de qui il s'agit, Saburô autorise le décollage du SH60J. Quand ils comprennent que c'est le Yamato en tête, ils reçoivent un message de Kusaka incitant les membres du Mirai sur l'île à la quitter, car ils vont faire feu pour éliminer la division de marines. Avec l'accord d'Umezu, Kadomatsu répond qu'il n'a aucune intention de se retirer. Puis Kusaka se rend dans l'Umitori qui se trouve encore sur le Yamato. Il parle avec Kadomatsu d'un nouveau Japon, ZIpang, qui n'aurait pas subi la défaite mais qui aurait pu obtenir une pacification glorieuse. Kadomatsu se fâche contre Kusaka, car cela va faire couler beaucoup de sang, et la communication finit par se couper. Puis le capitaine en second suggère à Umezu de prendre le Yamato pour cible pour qu'ils accomplissent leur mission. Saburô accorde la riposte contre le Yamato puis envoie un message de menaces. Puis, connaissant le caractère de stratège de Yamamoto, Umezu lui demande que Kusaka leur soit livré, que Satake et l'umitori leur soient rendu, et ainsi, ils aideront à l'évacuation de l'île. Yamamoto accepte à condition de laisser 2 destroyers. Saburô peut alors ordonner le retour de l'équipe de Kadomatsu, et remercie l'amiral pour la collaboration. Avant de revenir de lîle, les 4 hommes sur place ont du tuer des américains et sont secoués. Et pourtant, Kadomatsu demande à diriger l'opération d'évacuation. Saburô finit par céder et on ne le voit plus dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    Le Mirai peut venir à Truk mais doit arriver de nuit. Kikuchi soupçonne Yamamoto de vouloir peut-être s'emparer du croiseur pour lui. Mais Saburô se sent comme un invité et préfère se laisser escorter pour le moment. Il reçoit ensuite un message de l'amiral et annonce à son équipage qu'il va pouvoir débarquer et aura une permission après 2 mois passés en mer. Umezu veut se montrer indulgent en ce qui concerne le contact entre ses hommes et les personnes de l'époque. Saburô, quant à lui, va manger avec Yamamoto en personne. Celui-ci demande curieusement quand il va mourir et veut que le capitaine lui réponde sans détour, ce que fait Umezu. Pour l'instant, tout est presque conforme à l'histoire car l'armée de terre va à Guadalcanal, et l'amiral ne peut pas réduire la ligne de front comme il le souhaite. Saburô lui explique qu'ils sont dans une situation inconfortable car ils ont perdu leur organisme de commande. Il ne veut pas cependant céder le commandement de son navire, et ne se sent pas capable d'élaborer des plans comme Kusaka. Pourtant, Yamamoto ne veut pas encore leur remettre cet homme, et veut une paix rapide, tout en considérant son idée trop précipitée. L'amiral pense que l'existence du Mirai peut changer les mentalités. Aussi, il suggère à Umezu de rentrer secrètement à Yokosuka tandis qu'il parlera à des hauts placés dans la marine. Le lendemain, le capitaine explique la situation à son second. Plus tard, il annonce à Kadomatsu, Kikuchi et Oguri qu'il a l'intention d'accepter l'offre de Yamamoto. Le chef canonier veut que la sécurité de l'équipage soit assuré, et le second a confiance en son capitaine. Après les préparations, ils partent pour 6 jours de mer, suivis par un sous-marin. Le 20 août, la flotte de l'amiral Kondô ne part pas de Truk pour essayer de reprendre Guadalcanal. Mais ce qui inquiète Saburô, c'est l'officier qui les observe depuis le sous-marin. A un moment, un appareil de reconnaissance apparaît sur l'écran, et Kadomatsu a l'idée de demander plus d'informations au sous-marin. Ceux-ci répondent qu'il est japonais mais Yôsuke se méfie et demande à aller rencontrer cet officier, ce qu'Umezu accepte tout en suggérant d'être prudent. Mais quand le sous-marin plonge, Saburô ordonne de mettre en marche le brouillage des communications. Ils constatent qu'il s'agit d'un avion américain et décident de l'abattre pour ne pas qu'il prévienne son porte-avion. Mais il est trop tard car une escadrille est déjà en route vers leur position...

    Volume 6

    Saburô met son casque pour un possible affrontement et ordonne le retour du canot qui transportait Kadomatsu. Oguri veut utiliser des missiles mais Kikuchi préfère économiser les munitions et partir. Comme la mission du Mirai n'est pas de combattre, Umezu choisit de quitter la zone et de laisser son second à l'abri dans le sous-marin. Mais celui-ci commence son émersion. Saburo ordonne qu'on leur envoie un message pour leur dire d'arrêter cette manoeuvre. Mais même avec un second message, le sous-marin continue à monter. Umezu décide alors de faire demi-tour et annonce à son équipage de se préparer au combat. La bataille s'engage et le chef canonier se débrouille bien pour décimer l'escadrille. Cependant, une bombe parvient à proximité du croiseur avant d'exploser. Saburô a à peine le temps de demander l'étendue des dégâts qu'on lui signale que l'appareil qui a lâché la bombe continue à faire un piqué. Umezu ordonne l'évacuation du pont à l'exception de ceux à la barre, d'activer le bow slaster et de se préparer à un impact. Alors que le recensement des dégâts et des victimes est en cours, et que l'incendie doit encore être maîtrisé, Saburô apprend que le brouillage des communications est interrompu car endommagé. Ils entendent alors les américains qui préparent leur seconde offensive. Kikuchi suggère alors de couler le porte-avion Wasp avec un tomahawk. Voulant éviter une dualité ami-ennemi, Umezu accepte mais lui répond d'envoyer un message aux américains et de détruire le missile en vol s'ils annulent leur seconde vague offensive. Mais le Wasp ne réagit pas et le tomahawk touche sa cible qui finit par couler. Après cela, le sous-marin remonte à la surface et Saburô fait envoyer un message d'avertissement. Kadomatsu et Yanagi reviennent sains et saufs et Umezu n'apparaît plus dans ce tome.

    Volume 7

    La suite du trajet se passe sans autre incidents et peu avant leur arrivée dans les eaux d'Uraga, Saburô fait diminuer la vitesse du Mirai de moitié. A la surprise de l'équipage, ce ne sont pas des navires de la marine qui viennent les escorter. De plus, ils doivent aller derrière l'île de Sarujima, à l'abri des regards. Kadomatsu demande à ce qu'ils prennent leur précautions et Umezu accepte. Pour la suite des négociations avec la marine, ils sont surpris de voir que c'est Mitsumasa Yonai, ancien premier ministre, qui vient en personne, et seul. Yonai apprend que 5 hommes sont morts lors de l'attaque de l'escadrille américaine, et dit vouloir présenter ses condoléances. Après cela, en entretien privé avec lui, ainsi que Kadomatsu, Saburô lui annonce qu'ils veulent juste approvisionnement, réparations et débarquement de leurs hommes, mais sont prêts à se défendre en cas d'attaque. L'amiral de réserve leur demande alors qu'elle est leur objectif à long terme. Umezu lui répond qu'ils veulent éviter le massacre de japonais et retrouver leur époque. Mais Yonai préfèrerait que le croiseur finisse avec la ferraille et Saburô apprend que des navires approchent. L'ancien ministre les rassure et le capitaine en second lui demande si c'est lui qui a essayé de couler le Mirai avec l'aide de Taki. L'amiral lui répond que non, mais que pour lui, le Japon doit perdre cette guerre pour se sortir de son impérialisme et de son autoritarisme militaire. La discussion se termine et avant de partir, Yonai rappelle à ses hôtes qu'ils n'appartiennent pas à cette époque et qu'ils devraient simplement attendre la fin de la guerre. Mais Kadomatsu se fâche, refusant d'etre spectateur de très nombreuses morts. Plus tard, les 3 capitaines Kadomatsu, Kikuchi et Oguri descendent à terre et Saburô vient les saluer avant leur départ. On ne voit plus Umezu par la suite dans ce tome.

    Volume 8

    Tandis que Kadomatsu est aprti en Mandchourie pour tenter d'arrêter Kusaka dans son désir de pacification glorieuse pour le Japon, Umezu, ainsi que Kikuchi et Oguri, sont invités par l'état-major de la marine pour discuter de la suite ds actions du Mirai. Saburô veut absolument conserver l'indépendance de son navire mais il sait que ce ne sera pas facile. Ils se trouvent face non seulement à Yamamoto, mais aussi au vice-amiral Takijirô Oonishi, à l'amiral Soemu Toyoda, au vice-amiral d'escadre Seiichi Itô et au vice-amiral d'escadre Shigeyoshi Inoue. Toyoda présente le coût du ravitaillement et des réparations et Yamamoto demande l'aide du croiseur, mais Umezu déclare que le sabordage du Mirai a déjà été préparé si la marine cherchait à le prendre par la force. Malgré le désir de Yonai de voir le Japon perdre la guerre, le devoir de Yamamoto est de la gagner. Il annonce alors que l'empereur Puyi, en Mandchourie, a été assassiné, et que l'histoire a déjà dévié de son cours. Le chef canonier intervient alors et dit que la marine n'a pas le pouvoir politique suffisant pour un règlement pacifique du conflit. C'est pour cette raison que Yamamoto souhaite que les membres du Mirai rencontre une personne qui a cette autorité, et qui pourra influencer l'empereur. De retour au croiseur, ils reçoivent une lettre de Kadomatsu qui se trouve à Tianjin. Saburô annonce ensuite à son équipage qu'ils vont faire des manoeuvres dans la baie de Sagami où va les rejoindre Kadomatsu. Kikuchi vient ensuite lui demander ce qu'il compte faire et Umezu répond qu'il attend d'abord le rapport de son second. Les manoeuvres se passent bien, et au retour de Kadomatsu, celui-ci vient avec un bras en bandoulière. Puyi est bien mort, et Saburô lui explique de la ministre de l'intérieur Kôichi Kito va venir à bord. Mais pour amener la situation vers la paix, il faut aussi une victoire du Japon, et le croiseur sera forcément mêler à cela. Mais Kadomatsu, tout comme Umezu, met la vie de leur équipage en priorité. Kito arrive en avion, et ils demandent que l'un des membres du Mirai vienne à leur bord pour garantir la sécurité du ministre. Et c'est le chef navigateur qui y va. Mais même en apprenant les conséquences de la guerre, Kito refuse d'en parler à l'empereur car si celui-ci décidait de s'opposer à la guerre, il risquerait d'être en danger, alors que c'est justement sa première priorité de le protéger. Il repart et Umezu sait donc que l'existence de leur navire n'ira pas jusqu'aux oreilles de l'empereur...

    • Statut au volume 8 : Vivant.

    Capitaine de frégate Yôsuke Kadomatsu

    scan 1529Volume 1

    Yôsuke est le commandant en second du Mirai, un croiseur qui, en même temps que 3 autres navires japonais, quitte le port de Yokosuka en juin d'une des années 2000, pour aller protéger les civils de l'Equateur, où il y a une guerre. Une fois en mer. ils réalisent un exercice qui se finit avec 5 minutes de retard au lieu de 10 auparavant, et 2 blessés, dont un non prévu par le scénario. Dans le mess des officiers, il repproche à son ami le capitaine Kôhei Oguri, le chef navigateur, d'avoir frappé le premier maître Yanagi qui ne réagissait pas assez vite. Mais quand son autre ami, le capitaine Masayuki Kikuchi, le chef canonnier, déclare que pour lui le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, n'exalte pas assez les hommes, Kadomatsu lui répond qu'il ne tolère pas que l'on critique le capitaine. Juste après, le journaliste Katagiri, seul civil à bord, désire interviewer Yôsuke. Celui-ci dit s'être engagé en suivant son père, et que même s'il n'a jamais tué, il doit y être préparé si on en lui donne l'ordre. Au quatrième jour de navigation, la mer s'agite et soudain, les autres navires disparaissent des radars. Et quand la foudre s'abat sur le Mirai, aucun dégât n'est signalé, mais la neige se met à tomber. Puis une quarantaine de navires surgissent d'un coup sur les écrans. Umezu pense aux américains mais personne ne répond. De plus, le bâtiment qui surgit devant eux n'est autre que le Yamato, le cuirassé coulé durant la seconde guerre mondiale. Ceux-ci leur ordonne de s'arrêter mais Umezu préfère prendre la fuite. Après avoir manoeuvré entre les navires, une partie du personel se retrouve sur le pont pour tenter de trouver une explication. Yanagi leur explique avoir reconnu le déploiement de la bataille de Midway, le 5 juin 1942. Et Masayuki, en leur montrant que la lune est passée de pleine en une demi-lune en un jour, déclare penser qu'ils ont été transportés à cette époque. Umezu choisit néanmoins de continuer et quelques heures plus tard, ils voient un dauntless américain s'approcher puis exploser. Ils observent ensuite l'affrontement qui se déroule au loin. Oguri veut intervenir mais Kikuchi le met en garde avec l'effet papillon. Yôsuke, lui, est énervé par la situation, mais garde pour priorité la sécurité des membres du Mirai. Umezu décide à ce moment de faire demi-tour. La nuit venue, on signale un zéro biplace à la dérive. Kadomatsu va voir avec un canot, et choisit de sauver le passager avant que l'avion ne coule. Les officiers supérieurs choisissent de confiner leur invité à l'infirmerie tant qu'il sera à bord, mais on les appelle pour dire qu'il s'est échappé. Yôsuke le retrouve sur le pont extérieur et l'homme se présente comme étant le capitaine Takumi Kusaka. A ce moment, le navire stoppe là où il a changé d'époque mais la lune reste inchangée. Certains passagers pensent que c'est dû à la présence de Kusaka à bord, et lui révèlent la vérité. Kusaka ne semble pas perturbé mais une attaque de torpilles interrompt la conversation. Les moteurs sont mis en route et le Mirai esquive les torpilles, mais un homme du CIC lance un asroc sans en avoir reçu l'ordre. Après avoir évité une seconde salve de torpilles, Kadomatsu ordonne de faire exploser l'asroc à proximité du sous-marin, l'immobilisant ainsi pour un moment. Une fois au calme, Yôsuke discute avec Masayuki et Kôhei dans le hangar à hélicoptères, mais aussi avec le lieutenant Momoi de l'infirmerie, qui dit que Kusaka a tout vu. Kadomatsu choisit alors de le mener à la salle des archives où le blessé semble être prêt à laisser son passé derrière pour en apprendre plus sur le futur...

    Volume 2

    Dans une salle de réunion, Umezu et Kadomatsu planifient la mission de l'umitori qui devra vérifier si le port de Yokosuka est celui de 1942 ou des années 2000. Le lendemain, l'appareil décolle et transmet ce qu'il voit grâce à une caméra. Et quand tous constatent qu'ils sont bien en 1942, ils veulent tout de même rentrer. Mais Yôsuke se trouve dans le mess avec eux et leur dit que le Mirai le sera confisqué et qu'ils seront dispersés. Il préfère donc se cacher. Mais quand on lui parle du ravitaillement en kérosène, Kusaka intervient et se propose de les aider. Mais ils n'ont pas le temps de plus en discuter car l'umitori a été repéré par 2 zéros avec flotteur, qui sont bien décidés à abattre l'appareil inconnu. Mais Kadomatsu n'ordonne que le retrait de l'umitori, et ne l'autorise pas à tirer, ce dont Oguri n'est pas d'accord à cause du danger. Même quand le sous-lieutenant Mori est touché, Yôsuke ne veut pas que des japonais s'entretuent. Takumi leur dit alors de viser les flotteurs pour déstabiliser les zéros, et c'est ce que fait Satake. Malheureusement, Mori décède malgré tout. Dans la salle des officiers, Kusaka présente un plan pour aller chercher le ravitaillement du côté de Singapour. Puis, Kadomatsu va brûler de l'encens pour Mori, et lui et Satake se sentent tous les 2 fautif pour cette mort. Après les funérailles en mer de Mori, Umezu confie une arme de poing à son second qui va accompagner Kusaka à terre, car il se méfie un peu de lui. Ils cachent d'abord le Mirai dans les îles Anambas, préparent de la fausse monnaie, puis Kadomatsu va voir Kusaka qui se trouve une nouvelle fois dans la salle des archives pour s'assurer qu'il ne croisera personne qu'il connaît. Ensuite, le duo est déposé en hélicoptère sur l'île principale menant à Singapour. Après avoir changé de vêtements pour Yôsuke, ils prennent le train dans lequel Kadomatsu choisit de s'assoupir sans crainte. Pourtant à son réveil pour un contrôle de la police japonaise, Takumi n'est plus là, ayant emporté avec lui les faux papiers d'identité pour Yôsuke. Heureusement, Kusaka réapparaît juste à temps, étant juste allé acheter des bananes dans une classe inférieure. Le duo arrive ensuite à Singapour où ils négocient pour obtenir leur ravitaillement. Un soir, ils vont à un bal durant lequel Kusaka croise l'un de ses anciens subalterne, le lieutenant Kazuma Tsuda. Mais Takumi fait semblant de ne pas le connaître, et Kadomatsu le tire de ce mauvais pas grâce à une femme. Finalement, le jour du départ arrive, mais sur le navire, les 2 hommes se rendent compte que les marins sont des militaires. Coincés par Tsuda, Kusaka déclare alors que l'histoire a déjà changé, comme peut-être l'issue de cette guerre...

    Volume 3

    En entendant que Kusaka souhaite changer le cours de l'histoire, mais surtout l'issue de la guerre, Yôsuke s'énerve et le menace en se saisissant du sabre de celui-ci. Mais il est maîtrisé par les hommes de Tsuda, qui compte bien faire une saisie du Mirai. Pourtant, Kadomatsu les prévient que quand ils seront à moins de 20 miles du croiseur, ils recevront un message auquel Yôsuke devra répondre de manière codée pour ne pas être coulé. De plus Kadomatsu interdit à quiconque de monter sur le Mirai et veut récupérer son arme. Le lieutenant ne semble pas d'accord, mais Kusaka suggère de laisser uniquement Tsuda monter à bord du croiseur pour couper la poire en 2. Yôsuke accepte et envoie le message de réponse, avant que Kusaka ne détruise l'appareil de communication pour ne pas pouvoir revenir en arrière. L'abordage se passe sans incident, et Kadomatsu va voir Umezu pour l'informer de la situation. Ce dernier lui fait remarquer que ne pas avoir d'objectif use l'équipage, et Yôsuke ajoute qu'il ne peut rester neutre en sachant que beaucoup d'hommes se font tuer. Tous les 2 veulent donc utiliser les capacités du Mirai. Ensuite, Umezu accueille Tsuda à bord pour une visite du croiseur, tandis que le ravitaillement commence. Par après, Umezu annonce à l'équipage qu'ils vont aller à Guadalcanal pour essayer d'éviter le massacre de 22.000 soldats japonais lors de l'affrontement avec les marines américains. Le soir, des chants se font entendre depuis le cargo, et le lendemain, lors d'une réunion, Kikuchi expose le plan qui consiste à bloquer le ravitaillement américain en attaquant le convoi de 23 navires cargo. Mais Kusaka trouve ce plan trop optimiste et demande de gagner juste du temps, car il pense pouvoir convaincre l'amiral Yamamoto pour que ce soit l'armée japonaise qui se retire de l'île. Après avoir quitté le Toshinmaru et l'île d'Anambas, l'umitori décolle avec Kusaka à son bord, son subalterne restant sur le Mirai. Yôsuke parle ensuite avec Masayuki qui est content d'avoir retrouvé un objectif mais qui craint les changements de l'histoire à long terme. Hors, Kadomatsu veut juste sauver un maximum de vies durant cette guerre, et laisse le long terme aux politiciens et philosophes. Ensuite, une équipe composée de Kadomatsu, Oguri, Yanagi et du deuxième maître Enomoto, débarque sur l'île de Guadalcanal afin de pouvoir diriger un missile du Mirai sur le stock de ravitaillement des américains, n'ayant plus de satellite pour le faire. Mais leurs 4 vies ont priorité sur celles des gens de cette époque. Au lever du jour, ils s'abritent pour éviter d'être tués par le bombardement américain de l'île et attendent le débarquement de ceux-ci pour passer à la suite de l'opération...

    Volume 4

    Une fois le calme revenu, le groupe se prépare à aller au lieu de débarquement des marines américains mais ils apprennent de Kikuchi que, comme dans l'histoire, la flotte de Mikawa est venue et a attaqué les navires de patrouille américains. Tous sont néanmoins d'accord de continuer l'opération et d'intimider les marines pour qu'ils se retirent de l'île. Grâce à un laser, ils visent l'approvisionnement en farine des américains, et guident ainsi le missile du Mirai qui touche au but sans tuer quiconque. Si la manoeuvre semble avoir l'effet escompté, Masayuki appelle Yôsuke pour lui dire que la flotte combinée, menée par le Yamato, est apparue, et que Kusaka a envoyé un message pour demander à l'équipe au sol de se mettre à l'abri car ils vont exterminer la division de marines. Kadomatsu demande à Umezu et Kikuchi de répondre qu'ils ne bougeront pas. Kusaka entre alors en contact direct avec Yôsuke, grâce à la radio de l'umitori, toujours à bord du Yamato. Kusaka essaie d'expliquer qu'il ne se bat ni pour le grand empire du Japon qui fait des erreurs dans cette guerre, ni pour le Japon du Mirai qui a connu une humiliante défaite, mais pour Zipang, un Japon qui aura réussi à obtenir une pacification glorieuse du conflit. Alors que Kôhei veut qu'il se mette à couvert, Yôsuke refuse l'idée de Kusaka et regrette de l'avoir sauvé, menaçant même de couler le Yamato. Kusaka coupe alors la communication et Kadomatsu suggère à Kikuchi et Umezu de riposter aux obus du Yamato. Il refuse même d'aller dans la grotte comme le lui demande Oguri. Les tirs du cuirassé sont intercepté et toute l'équipe est intacte. Par la suite, c'est Umezu qui négocie avec Yamamoto pour le retrait de ce dernier, en échange de l'aide du Mirai pour l'évacuation de Guadalcanal. Le groupe de Yôsuke peut donc se diriger vers l'hélicoptère qui les attend pour les récupérer. Cependant, en montant une colline, Yanagi fait une chute et juste après, des coups de feu se font entendre. Les 3 autres vont à son secours et lancent une grenade éclairante. Ils tuent les 8 marines américains, Kadomatsu devant se battre contre l'un d'eux au corps à corps. Mais Yanagi est touché à l'abdomen et Kôhei à l'épaule. De retour sur le croiseur, ils sont soignés par Momoi et Yôsuke dort une journée entière. A son réveil, Oguri lui dit que le capitaine l'attend en ce qui concerne la mission d'évacuation. Sur le chemin, Kadomatsu croise Katagiri à qui il dit que les américains ne sont pas ses ennemis. Ensuite, il demande à Umezu de pouvoir diriger l'opération d'évacuation, ce que le capitaine accepte. Sur l'île, Yôsuke s'enfonce seul dans la jungle et croise le célèbre capitaine Okamura qui refuse de quitter Guadalcanal en laissant des soldats sur place. Finalement, Kadomatsu révèle la vérité à cet homme qui retourne seul dans la jungle pour secourir les rescapés...

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    Après la mission d'évacuation, le Mirai se dirige vers Truk où ils entrent dans l'archipel de nuit, suivant les escorteurs. Umezu annonce alors que l'équipage va avoir une permission de débarquer après 2 mois passés en mer. Tout le monde est content, mais Yôsuke leur rappelle qu'ils sont dans un port militaire en période de guerre, et pas dans un port touristique. Kadomatsu, quant à lui, reste à bord, tout comme Momoi qui lui sert un café et qui sait que le capitaine en second pense déjà à ce qu'il va dire à Kusaka quand il le verra. Le lendemain, Yôsuke apprend d'Umezu, qui a dîné avec Yamamoto, que l'armée de terre va quand même aller à Guadalcanal, et que l'amiral ne peut rien y faire. De plus, il souhaite garder Kusaka près de lui. Kadomatsu se rend alors à l'infirmerie et autorise Tsuda à l'accompagner pour aller voir Kusaka. Alors qu'il se trouve à l'arrière d'un camion, il aperçoit Kusaka qui s'en va dans la direction opposée, en voiture. Yôsuke saute à sa poursuite, suivi par Tsuda. ils prennent un raccourci vers l'embarcadère, puis vont sur l'île voisine où se trouve un aéroport. Là, ils voient un biplace de l'armée de terre qui s'apprête à décoller avec Kusaka à son bord. Kadomatsu tente de l'arrêter mais n'y parvient pas. Il comprend néanmoins que Kusaka a prononcé le nom d'Ishiwara. De retour sur le Mirai, Yôsuke se renseigen avec Masayuki sur Kanji Ishiwara, personnage important de "l'incident de Mandchourie", qui avait prédit l'apparition de la bombe atomique, mais qui était opposé à l'extension du front en chine et à la guerre contre les Etats-Unis. Pour cela, il a été écarté par le premier ministre Hideki Tôjô, et Kikuchi se demande pourquoi Kusaka veut voir un homme si éloigné du pouvoir. Kadomatsu pense que c'est à cause de son caractère. Juste après, tous les 2, ainsi qu'Oguri, son appelés par Umezu qui leur annonce qu'il veut accepter l'offre de Yamamoto de retourner à Yokosuka. Le capitaine en second qui voit que son supérieur a confiance en l'amiral, décide de le suivre, comme les 2 autres. Le Mirai part donc peu après, pour un trajet de 6 jours, suivi par un sous-marin d'escorte. Ensuite, grâce aux radars, ils remarquent qu'aucune flotte n'est partie de Truk pour tenter de reprendre Guadalcanal, ce qui signifie que la deuxième bataille des îles Salomon a été évitée. Mais Umezu s'inquiète de l'officier qui les surveille depuis le sous-marin. Soudain, le radar repère un patrouilleur mais ne peut l'identifier. Yôsuke suggère d'interroger le sous-marin qui leur répond que c'est un appareil japonais. Masi Yanagi semble peu convaincu, et Kadomatsu demande à Umezu à aller rencontrer cet officier en compagnie de Yanagi. L'homme, le capitaine Eiichiro Taki, se montre très secret et cache forcément quelque chose, selon Yôsuke. De plus, il fait plonger le sous-marin, dévoilant ainsi que l'appareil est bien américain, et non japonais...

    Volume 6

    Le sous-marin se maintient à 90 mètres de profondeur mais Yôsuke dit à Taki que le Mirai ne livrera pas bataille. Le croiseur aura rapidement quitté la zone et pourra toujours suivre le sous-marin dans un rayon de 400 km. Comme il voit que le Mirai s'en va, Taki ordonne une émersion très lente, ignorant même les messages l'avertissant de l'arrivée de 40 appareils américains. Le sous-marin se maintient alors à 10 mètres de profondeur. Yanagi dit à son supérieur que les avions n'ont aucune chance contre ce croiseur du futur, mais Kadomatsu sait que ce sont les hommes qui décident, pas les machines. Après quelques minutes, Taki fait venir Yôsuke et lui dit qu'il comprend pourquoi Yamamoto veut le Mirai. Il ajoute que l'escadrille s'est repliée et parle de dégâts sur le croiseur. En entendant cela, Kadomatsu regarde via le périscope et voit un tomahawk qui décolle du pont avant. Ensuite, il voit que les dégâts ne sont pas fatals, mais qu'il doit y avoir des morts et que ca doit être la panique à bord. Quant au missile, il sait que celui-ci va faire au moins 2.000 victimes sur le navire américain. Sachant cela, il agresse Taki et le traite de lâche pour ne pas attaquer le Mirai lui-même. Yôsuke se souvient que quand il était à l'université militaire, juste avant d'aller à Edajima, et alors que la guerre du Golfe venait d'éclater, Masayuki avait décidé d'arrêter ses études à la marine après 4 ans passés avec ses amis, parce qu'il ne voulait tuer personne, même dans le cadre de la loi. Mais il était revenu sur sa décision pour ne pas laisser la jieitai aux mains de ses dangereux amis. En se remémorant cela, Kadomatsu sait que Kikuchi a dû être face à un choix très difficile, et c'est pour cela qu'il en veut à Taki. Celui-ci demande ensuite au commandant du sous-marin si le croiseur pourrait éviter leurs torpilles. Mais Yôsuke décide de bluffer et dit à Yanagi de leur expliquer pourquoi ils ne peuvent pas tirer. Le maître leur raconte que c'est parce qu'ils n'ont pas assez d'énergie et le commandant Shimamoto finit par approuver cette explication. Taki accepte de faire surface et le Mirai envoie un message pour dire qu'ils viennent chercher Kadomatsu et Yanagi. Yôsuke demande alors à Shimamoto si l'igô n'avait effectivement plus assez d'énergie, et l'homme lui répond que c'est ce qu'ils supposeront. Avant de quitter le sous-marin, Kadomatsu lit un message destiné à Taki et lui ordonnant d'abandonner sa mission. De retour sur le croiseur, Yôsuke inspecte les dégâts avec le chef Asô. Malgré les 5 morts et les 12 blessés le moral de l'équipage n'est pas à la déprime mais ils sont tous contents d'être en vie... Dans un flashback remontant à l'époque où Kadomatsu et Kusaka étaient à Singapour, Yôsuke échappe à des poursuivants et rencontre un garçon, Tôma, fils d'une japonaise et d'un anglais. Ce dernier est mort dans un camp de prisonniers. Tôma emmène Kadomatsu pour voir son secret, c'est-à-dire un obus japonais qui n'a pas explosé. Le garçon explique que quand son père a été emmené par les militaires, sa mère a fait semblant de ne pas le reconnaître. Mais Yôsuke lui explique que sa mère a beaucoup enduré pour le protéger et que son vrai ennemi est la guerre, représentée par cet obus. Kadomatsu aide ensuite Tôma à faire tomber l'obus pour qu'il explose dans l'eau et ne fasse pas de victimes...

    Volume 7

    La suite de la traversée se passe calmement et le Mirai parvient à Yokosuka. Là, ils sont déviés vers l'île de Sarujima. Lors d'une réunion entre Kadomatsu, Umezu et Oguri, tous les 3 conviennent qu'il s'agit du meilleur endroit pour ne pas être vu par tout le monde, mais aussi un lieu à distance de tir des batteries de la marine. Umezu fait donc envoyer un message à Yokosuka pour qu'ils envoient un homme pour négocier la suite de leurs actions. Et c'est Mitsumasa Yonai, ancien premier ministre et amiral de réserve, qui vient en personne, et seul. L'homme monte à bord et souhaite présenter ses condoléances aux membres du Mirai qui ont perdu la vie durant l'attaque américaine, puis va parler dans le mess des officiers avec Umezu et Kadomatsu. Le commandant du croiseur souhaite surtout approvisionnement, réparations et le débarquement de ses hommes. Puis Yonai leur demande ce qu'ils comptent faire à l'avenir. Umezu lui répond qu'ils veulent retrouver leur époque et que d'ici là, ils vont essayer d'éviter les batailles sanglantes. L'avis de l'amiral est plutôt que le Mirai finisse sa route avec la ferraille. Yôsuke se demande alors si ce n'est pas lui qui a envoyé Taki pour tenter de couler le croiseur. Avant de lui répondre non, l'amiral expique que le Japon doit perdre la guerre car le pays se berce d'illusions, et ne pourra se réveiller qu'avec la dure réalité de la défaite. Ensuite, avant de s'en aller, Yonai rappelle à l'équipage du croiseur qu'ils n'appartiennent pas à cette époque, qu'ils devraient attendre la fin de la guerre avant d'agir pour la réparation du pays, et qu'ils sont hors réalité. Kadomatsu se fâche et ne veut pas être spectateur du massacre de 3 millions de personnes. Plus tard, dans la salle de musculation, Yôsuke discute avec ses amis Masayuki et Kôhei du fait que leurs actions n'ont pas vraiment changé le cours de l'histoire pour l'instant. Ils reçoivent ensuite une permission de débarquer sous surveillance de la marine. Dans un restaurant, Yôsuke en profite pour filer par la porte de derrière et se rend à Fukagawa pour y voir son père, un garçon de 8 ans à l'époque, afin de prouver qu'ils ne sont pas hors réalité. Comme il n'y a personne à leur maison, Kadomatsu va attendre dans un restaurant. C'est là qu'il croise son grand-père, qui lui apprend que son fils est mort, renversé par une voiture. Choqué par cette nouvelle, Yôsuke se met à errer dans les rues, et finit par atterrir chez Yonai à qui il raconte tout. Pour que l'histoire reste la même, Kadomatsu doit d'abord retrouver Kusaka qui, d'après l'amiral, se trouve en Mandchourie. Epuisé, Yôsuke s'endort et à son réveil, il repart en laissant un mot à Yonai. Avant de partir pour la Chine, le capitaine en second et ses amis placent du C4 à bord du Mirai, relié à un transmetteur, afin de faire exploser le navire au cas où la marine voudrait s'en emparer. Yôsuke confie le transmetteur à Kôhei puis part pour Dalian où il fait la connaissance de l'enseigne Kisaragi. Mais Kadomatsu comprend rapidement qu'il s'agit d'un imposteur et s'enfuit. Le vrai Kisaragi se montre mais n'obtient aucune information de l'imposteur. Le duo se rend à Xinjing et essaie de retrouver Jirô Yoshimura, un homme qui a été en contact avec Kusaka. Tous les 2 sentent que Kusaka va agir lors de la cérémonie célébrant les 10 ans du Mandchoukouo, et Yôsuke comprend qu'il va s'attaquer à l'empereur Puyi. Kadomatsu le sauve d'un des avions du défilé qui le prend pour cible et tous les 2 fuient avant d'être rejoints par Kisaragi. L'état de siège est déclarée, et le trio se réfugie chez une connaissance de la marine de Kisaragi. Au début, Puyi ne veut rien manger, mais Yôsuke le met en confiance, et Puyi admet que personne ne lui a dit comment devenir un bon empereur...

    Volume 8

    Kadomatsu et Kisaragi continuent de cacher Puyi chez le capitaine Yabuki, mais celui-ci a été influencé par Kusaka et le laisse entrer chez lui. Après avoir maîtrisé Kisaragi, Kusaka vient dans la chambre où se trouve l'empereur et où l'attend Yôsuke. Les 2 militaires sortent leur arme de poing, puis Kadomatsu traite Kusaka de terroriste, tandis que celui-ci riposte en parlant de Yôsuke comme d'un perdant qui ne sert que les Etats-Unis. Mais Kadomatsu ne parvient pas à appuyer sur la gâchette pour tuer Kusaka qui, lui, n'hésite pas et touche son adversaire à l'épaule droite. Kusaka donne alors l'arme de Yôsuke à Puyi. Takumi suggère alors à l'empereur de décider pour une fois de sa destinée et recouvrir sa liberté, au lieu de simplement rêver au retour de la dynastie des Qing. Kusaka lui remet le ronpai jaune et Puyi s'apprête à se suicider mais il n'y parvient. Il choisit alors de tirer sur Kusaka, sa main tremblant tellement qu'il ne fait que le frôler, et Takumi riposte en lui tirant une balle en plein milieu du front. Yôsuke perd alors conscience et fait un cauchemar dans lequel il ne se souvient plus du visage de sa femme et de son enfant. A son réveil, 5 jours plus tard, il est dans une clinique à Tianjin. En fait, Kusaka, qui veut que Kadomatsu continue à vivre, a demandé à Yabuki de délivrer Kisaragi et de soigner Kadomatsu. Yôsuke veut continuer à poursuivre Kusaka pour réparer son hésitation, mais Kisaragi lui dit qu'il a ordre de retourner sur le Mirai, en lui montrant une petite annonce codée dans le journal. Le lieutenant lui dit aussi qu'il pourra bouger dans 10 jours, qu'il doit retourner à Shanghai, et qu'il a donné pas mal de son sang pour pouvoir soigner Kadomatsu. Le bras en bandoulière, Yôsuke prend le chemin du retour, et lors d'un trajet en train, il croise Kanji Ishiwara. Se reconnaissant tous les 2, et se sachant observés par la police, ils échangent quelques mots en utilisant un discours sans mentionner de noms. De retour sur le croiseur, Umezu lui apprend qu'en échange des réparations et du ravitaillement, la marine demande à ce que le ministre de l'intérieur, Kôichi Kito, vienne à bord du navire. Kito est le conseiller de l'empereur et pourrait l'influencer pour mettre un terme à la guerre. Mais pour parvenir à la paix, il faudrait aussi une victoire écrasante de l'Empire du Japon, ce qui revient pour Yôsuke et les siens à renoncer le pays d'où ils viennent. Pour empêcher cela, il est prêt à faire sauter le Mirai avec le dispositif installé, mais, tout comme Umezu, la vie des membres du croiseur est plus importante que tout. A l'arrivée du ministre par avion, ceux-ci demandent à ce que quelqu'un vienne à leur bord en échange, afin d'assurer la sécurité de Kito. C'est Kôhei qui y v,a et Masayuki et Yôsuke présentent le futur du Japon au ministre dans la salle des archives. Celui-ci demande comment ils voient l'empereur à leur époque. Kikuchi répond que c'est un symbole. Kito explique alors qu'il ne peut parler du Mirai à l'empereur car si celui-ci cherchait à stopper la guerre, il serait en danger à cause de la pression de l'armée et du peuple qui cherchent la victoire. Avant de partir, il ajoute être rassuré de savoir que l'empereur est toujours un symbole... Dans un chapitre datant de 1991, à Edajima, on retrouve les 3 amis faisant leur instruction. Oguri se réveille avec le visage abîmé par des coups de poing. Cependant, celui-ci refuse de s'expliquer. Yôsuke et Masayuki essaient de le faire parler, mais sans succès. Ils décovrent ensuite que leur ami a accompagné une vieille dame, mais qu'il a refusé de riposter à des jeunes qui l'ont frappé. Kadomatsu va rapporter cela au directeur de l'école et tout s'arrange...

    • Statut au volume 8 : Vivant.

    Capitaine de corvette Masayuki Kikuchi

    scan 1530Volume 1

    Ce japonais est le chef canonnier du Mirai, un croiseur des forces maritimes d'autodéfense des années 2000 qui quitte le port de Yokosuka en juin, pour une mission visant à protéger des civils en Equateur, pays en guerre. Une fois en mer, ils font un exercice et Masayuki calme la nervosité de ses hommes. Puis dans le mess des officiers, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, commandant en second, vient repprocher au chef navigateur, le capitaine Kôhei Oguri, d'avoir frappé le premier maître Yanagi pour sa trop lente réaction. Kikuchi, lui, trouve que la réaction du commandant, le capitaine Saburô Umezu, ne permet pas d'exalter les hommes, mais Yôsuke ne tolère par que l'on critique le capitaine. Au quatrième jour, Masayuki va dans le CIC pour se préparer à un gros temps. Soudain, les autres navires disparaissent des écrans et le contact est rompu. Après que la foudre soit tombée sans faire de dégâts, une quarantaine de navires surgissent d'un coup sur l'écran. A la surprise générale, celui qui arrive droit sur eux est le Yamato, cuirassé coulé durant la guerre du pacifique. Kadomatsu opère alors une manoeuvre de fuite entre les navires inconnus, évitant leurs tentatives de blocage. Au calme, tous essaient de comprendre et Yanagi, passionné par les guerres du passé, explique qu'il a reconnu le déploiement de la bataille de Midway, en juin 1942. Kikuchi fait remarquer que la lune est passée de pleine à une demi-lune en un jour, ce qui signifierait que ce sont eux qui ont changé d'époque. Umezu choisit de maintenir le cap mais quelques heures plus tard, un dauntless américain en flammes passe près de leur navire. Les radars montrent les navires en train de livrer bataille au loin. Kôhei souhaite intervenir mais Masayuki lui rappelle l'effet papillon que cela peut avoir. Yôsuke, lui, garde comme priorité la sécurité des membres du Mirai. Au vu des circonstances, Umezu choisit de faire demi-tour. Une fois la nuit tombée, ils repèrent un zéro à la dérive et Kadomatsu va voir s'il y a un survivant. Kikuchi ne veut pas qu'il intervienne et espère que les passagers de l'avion sont morts. Mais son ami sauve un homme qu'ils vont devoir confiner le temps de son rétablissement. Mais peu après, le blessé s'échappe de l'infirmerie du lieutenant Momoi. Yôsuke et Kôhei vont à sa recherche, tandis que Masayuki va au CIC. Ils arrêtent le navire à l'endroit où ils ont changé d'époque, mais rien ne se passe. Des membres d'équipage commencent à accuser la présence de leur invité, le capitaine Takumi Kusaka, et lui révèlent venir du futur. L'homme semble compréhensif mais ils n'ont pas le temps de poursuivre la discussion car ils sont attaqués par des torpilles. Le Mirai parvient à les éviter mais le lieutenant Yonekura déclenche le lancement d'un missile sans autorisation. Kikuchi le vire du CIC et demande l'autorisation de destruction de l'asroc. Après avoir esquivé d'autres torpilles, Yôsuke demande d'attendre. Il ordonne l'explosion une fois le missile à proximité du sous-marin, l'immobilisant pour un moment. Ensuite, dans le hangar à hélicoptères, Momoi dit à Oguri, Kikuchi et Kadomatsu que Kusaka a tout vu. Pour Yôsuke, la présence de cet homme relève de sa responsabilité et il va donc à l'infirmerie pour lui parler...

    Volume 2

    L'umitori est envoyé à Ogasawara pour vérifier si le port de Yokosuka est celui de 1942, ou bien celui du début du 21ème siècle. Kikuchi suit cette mission depuis le CIC, où les images sont retransmises en direct, en compagnie du capitaine Umezu. Ce dernier a bien conscience des risques pris lors de cette opération, mais veut savoir avant d'arriver sur place. Malheureusement, le port est celui de la seconde guerre mondiale. De plus, l'appareil est repéré par 2 avions nippons. Masayuki ordonne le repli immédiat et Yôsuke leur interdit d'ouvrir le feu. Mais Kôhei n'est pas d'accord car c'est trop dangereux. Cependant, le copilote, le sous-lieutenant Mori, est touché. Kusaka, qui a appris toute la vérité dans la salle des archives, leur conseille de toucher les flotteurs pour faire perdre la stabilité des zéros. Satake s'exécute et peut ensuite retrouner sur le Mirai. Mais Mori ne survit pas. Ensuite, en salle de réunion, Kusaka explique qu'ils vont cacher le croiseur dans les îles Anambas avant de se diriger vers Singapour pour trouver du kérosène nécessaire au ravitaillement. Kikuchi continue de se méfier de ce japonais de l'empire et ne le cache pas. Après des funérailles en mer, Umezu confie une arme à Kadomatsu qui va accompagner Kusaka. Après le départ du duo, Masayuki demande au capitaine pourquoi il n'a pas été choisi pour aller avec leur invité. Umezu explique qu'il a trop de sang froid, et qu'Oguri est au contraire trop gentil. Hors, Kadomatsu n'a pas encore arrêté son jugement sur Kusaka, ce qui peut aider à connaître les véritables intentions de cet homme. Après une dizaine de jours, seul un bateau de pêcheurs locaux passe près du Mirai, et Masayuki est d'avis d'augmenter d'un cran le niveau d'alerte. Umezu, lui, continue de vouloir faire confiance au succès de son second. On ne voit plus Kikuchi par la suite dans ce tome.

    Volume 3

    Le jour prévu, un navire s'approche des îles Anambas mais il n'envoie pas de message. Masayuki et les autres sont inquiets de ce silence, et comme convenu, ils enverront un télégramme si le navire entre dans un périmètre de 20 miles du Mirai. Ils reçoivent ensuite une réponse qui dit "temps ensoleillé avec passages nuageux", ce qui veut dire que Yôsuke a réussi, mais qu'il y a des éléments perturbateurs. Ils se préparent à se battre, et Umezu ordonne de viser le bateau cargo avec le canon principal, ce que fait Kikuchi. L'abordage se fait sans problèmes, ainsi que le ravitaillement. L'ancien subalterne de Kusaka, le lieutenant Kazuma Tsuda, monte à bord du croiseur et reçoit une visite guidée du bâtiment. Ensuite, Umezu annonce à tout l'équipage qu'ils vont aller à Guadalcanal pour empêcher la bataille qui doit avoir lieu là-bas contre les marines américains, et qui, selon l'histoire, devraient causer de lourdes pertes. Le lendemain, En présence notamment de Kusaka et de Tsuda, Masayuki explique le plan qui consiste à attaquer le convoi de ravitaillement pour forcer les américains à se retirer. Il estime les pertes à 300. Cependant, Kusaka trouve ce plan trop naïf. Il demande au Mirai de gagner du temps, pendant qu'il ira à Truk afin de convaincre l'amiral Yamamoto pour que ce soit les japonais qui se retirent de Guadalcanal. Après acceptation du plan, Kusaka décolle avec Satake, tandis que Kadomatsu dit à Kikuchi être étonné que celui-ci soit d'accord d'intervenir. Masayuki ne peut rester inactif mais il s'inquiète des conséquences à long terme. Yôsuke lui répond alors qu'il veut juste limiter le plus possible le nombre de victimes de cette guerre. Plus tard, une équipe de 4 hommes, comprenant Kadomatsu et Oguri, est envoyé sur l'île de Guadalcanal pour pouvoir diriger les missiles du Mirai en l'absence de satellites, et ce avant les bombardements américains car ensuite, leurs avions seront présents dans la zone. Pendant ce temps, Kikuchi va voir Tsuda, resté sur le Mirai, qui ne quitte plus sa chambre. Masayuki sent que le lieutenant lui cache quelque chose et c'est alors que la flotte japonaise apparaît sur les écrans...

    Volume 4

    Le CIC signale à Masayuki un affrontement entre japonais et américains. C'est alors que le chef canonier se rend compte que les japonais et Kusaka n'ont jamais eu l'intention de renoncer à Guadalcanal. Kikuchi retourne rapidement au CIC pour informer Yôsuke de la situation. Les membres du Mirai décident de continuer leur opération en poussant donc les américains à abandonner l'île. Par la suite, comme dans l'histoire, la flotte de Mikawa se retire, laissant les américains débarquer. Une fois le guidage de l'équipe de Kadomatsu en place, et une menace envoyée aux américains, Masayuki fait lancer un missile sur le ravitaillement en farine des marines. Pourtant, juste après, le chef Ôme signale l'apparition d'une nouvelle flotte, dont la présence n'est pas dans l'histoire. Umezu fait décoller le SH60J pour l'identifier. Alors qu'ils se rendent compt qu'il s'agit du Yamato en tête, l'équipage du Mirai reçoit un message de Kusaka leur suggérant d'éloigner l'équipe sur place car ils vont faire feu sur les américains pour les éliminer. Kikuchi en informe Kadomatsu puis Kusaka entre en contact avec le capitaine en second grâce à la radio de l'umitori qui se trouve à bord du Yamato. A la fin de la discussion entre Kusaka et Kadomatsu, ce dernier demande au Mirai d'utiliser toute ses forces pour contrer le Yamato car celui-ci va bien tirer comme prévenu. C'est ainsi que les missiles du croiseur interceptent tous les obus du cuirassé. Ensuite, Masayuki s'inquiète du silence de la flotte combinée. Umezu, quant à lui, dit connaître la personnalité de Yamamoto et pense que le dialogue est la meilleure solution. Il contacte l'amiral en lui demandant de se replier, en échange de leur aide pour évacuer les soldats japonais encore sur l'île. Yamamoto accepte s'il peut laisser 2 destroyers. Umezu peut alors ordonner le retour de Kadomatsu et de ses hommes. Kikuchi, qui a laissé son capitaine agir, n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    Le Mirai aide à l'évacuation de Guadalcanal comme convenu et tout se passe bien. Ensuite, le croiseur prend la direction de Truk où ils sont invités à arriver de nuit en faisant une entrée discrète. Masayuki se demande si Yamamoto ne voudrait pas s'emparer du Mirai pour lui-même, en évitant d'ébruiter l'existence du croiseur. Umezu choisit pourtant de lui faire confiance et de se laisser escorter. Une fois dans l'atoll, Umezu annonce à l'équipage qu'ils ont droit à une permission après leur 2 mois passés à bord. Une fois à terre, malgré le fait que les hommes ont été prévenus qu'ils devaient être prudents pour les contacts avec la population locale, Kikuchi se montre inquiet. Mais pour Umezu, ils doivent être indulgents. Le lendemain, Kadomatsu croise Kusaka et essaie de l'attraper, mais celui-ci parvient à s'enfuir. Yôsuke a pourtant compris que Kusaka chercherait à contacter le célèbre Kanji Ishiwara, connus pour avoir eu un rôle imortant dans "l'incident de Mandchourie". Dans l'histoire, il avait aussi prévu l'apparition de la bombe atomique, arme ultime. Il était opposé à l'extension du front en Chine et à la guerre contre les Etats-Unis. Pour cela, il a été écarté par Hideki Tôjô, le premier ministre. Masayuki se demande pourquoi Kusaka irait voir quelqu'un qui est loin du pouvoir. Mais pour Yôsuke, cela a peut-être un lien avec la personnalité d'Ishiwara. Les 2 capitaines, ainsi que Kôhei sont ensuite convoqués par Umezu qui déclare qu'il a l'intention d'accepter la proposition de l'amiral de retourner à Yokosuka. Kikuchi n'est pas contre si la sécurité de l'équipage est assurée. Après une annonce au reste du Mirai, celui-ci lève l'ancre pour une traversée de 6 jours, suivi par un sous-marin de la marine impériale. Le 20 août 1942, les radars du CIC ne détectent pas de mouvements de flotte importante depuis l'archipel de Truk, ce qui veut dire que la marine impériale ne va pas chercher à récupérer Guadalcanal, évitant ainsi la seconde bataille des îles Salomon. Mais plus tard, le chef Ôme repère un appareil de patrouille en approche, à 400 km de leur position. Kadomatsu choisit de demander des informations aux sous-marin qui prétend que c'est un patrouilleur japonais. Mais selon Yanagi, cela n'est pas logique, et Yôsuke va donc à bord du sous-marin pour être sûr. Mais celui-ci plonge et Umezu ordonne l'activation du brouillage radio, puisqu'ils supposent que l'appareil est en fait américain. C'est effectivement un dauntless et Masayuki suggère donc de l'abattre avant qu'il ne rapporte leur position à son porte-avion. Umezu est d'accord, mais Ôme signale à Kikuchi que c'est trop tard car la radar a déjà détecté une escadrille de 40 appareils en approche...

    Volume 6

    Alors que l'escadrille s'approche, Umezu demande l'avis de Kikuchi. Celui-ci, dans un souci d'économie des munitions et des missiles, préfère éviter l'affrontement et s'en aller. Umezu est d'accord et ordonne de changer de cap et de quitter la zone. Mais le sous-marin entame une émersion et il ne réagit pas aux messages envoyés par le Mirai. Umezu décide alors de faire demi-tour et de faire face aux américains. Le sous-marin arrête sa remontée au moment où les appareils américains sont en vue. Masayuki fait pointer le canon de 127 mm sur un groupe de cibles et prépare 6 missiles en mode manuel. Il espère pouvoir effrayer les américains tout en économisant les munitions. Pourtant, il tremble malgré lui. Le canon abat 14 appareils en altitude basse, et les missiles détruisent 6 avions en hauteur. Hors, l'escadrille n'abandonne pas encore, ce qui fait hésiter Kikuchi. Ce moment de relâchement est négatif pour Masayuki car un dauntless franchit la ligne de la zone des missiles mer-air et plonge sur le Mirai. Kikuchi fait entrer en action la mitrailleuse de 20 mm mais l'obus est déjà trop près et son explosion endommage le croiseur, le radar anti-aérien avant étant detruit. Mais ce n'est pas tout car l'appareil continue son piqué. Umezu ordonne de mettre la barre à fond mais ne peut éviter l'impact. Le Mirai survit mais le brouillage des communications est rompu et ils peuvent entendre que le porte-avion Wasp prépare la seconde offensive. A ce moment, Masayuki se prononce pour couler le Wasp avec un Tomahawk pour montrer leur détermination. Umezu accepte mais veut envoyer un message d'avertissement et faire exploser le missile en l'air si les américains renoncent à leur seconde offensive. Dans un flashback de l'époque de la guerre du Golfe, on voit que Yôsuke, Kôhei et Masayuki vont bientôt aller à Edajima. Cependant, après avoir passé presque 4 ans dans la marine et avant de passer officier, Kikuchi voulait renoncer à cette carrière car il ne voulait pas tuer des gens, même dans le cadre de la loi. Il avait changé d'avis en sachant la jieitai aux mains de ses 2 "dangereux" amis. De retour à la guerre du pacifique, le porte-avion de réagit pas et coule suite à l'impact avec le tomahawk. Masayuki va se laver le visage et il est suivi par Kôhei. Kikuchi est choqué et perturbé d'avoir pris autant de vies et de ne pas ressentir de culpabilité. Plus tard, de retour dans le CIC, il fait cibler le sous-marin et attend de voir comment il va réagir. Pourtant, l'igô leur rend Kadomatsu et Yanagi sains et saufs et on ne voit plus Kikuchi dans ce tome.

    Volume 7

    Le Mirai arrive à Yokosuka et la marine leur fait jeter l'ancre près de l'île de Sarujima, où personne ne pourra les voir. Puis ils demandent quelqu'un pour négocier leurs prochaines actions et c'est Mitsumasa Yonai, ancien premier ministre en personne, qui se déplace pour monter à bord du croiseur. Après avoir présenté ses condoléances aux victimes de l'attaque de l'escadrille américaine, il va parler avec Umezu et Kadomatsu dans le mess des officiers. Pendant ce temps, dans le CIC, les radars repèrent des mouvements de flotte. Mais Yonai leur dit que c'est juste une manoeuvre d'intimidation. Il ajoute avant de partir qu'il voudrait que le Mirai reste en dehors de la guerre car ses passagers n'appartiennent pas à cette époque, qu'ils sont hors réalité. Plus tard dans la salle de musculation, Yôsuke, Masayuki et Kôhei parlent du fait que leurs actions jusqu'à présent n'ont pas vraiment altérer l'histoire. Ils apprennent alors qu'ils ont droit à une permission à terre. Kadomatsu veut en profiter pour aller voir son père à Fukagawa, pour prouver qu'ils ne sont pas hors réalité. Dans un restaurant, il prend la porte de derrière pour échapper à la surveillance de la marine, tandis que ses amis restent sur place. A son retour, Yôsuke explique que son père est mort, renversé par une voiture. Il a maintenant décidé de retrouver Kusaka pour l'empêcher de modifier le cours de l'histoire. Mais avant cela, il fait placer des explosifs à bord du Mirai, qu'il relie à un transmetteur. Comme cela, si la marine cherche à s'emparer du croiseur, ils pourront le faire couler pour les en empêcher. Après ces expications à Masayuki et Kôhei, il remet le transmetteur à ce dernier pour la durée de son absence. Il doit en effet se rendre en Mandchourie où Kusaka a été repéré pour la dernière fois. Quelques temps plus tard, alors que le Mirai est en réparations, le major Kawamoto, qu'Oguri a connu dans les îles Anambas, vient les voir et les informe que l'état de siège a été instauré à Xinjing, capitale du Mandchoukouo. Kikuchi va dans la salle des archives pour essayer de suivre la pensée de Kusaka et tenter de savoir ce qu'il cherche à faire en Mandchourie, mais pour l'instant, sans y parvenir...

    Volume 8

    Alors que les réparations sur le Mirai se terminent, Kikuchi, ainsi que Umezu et Oguri, sont appelés par l'état-major de la marine pour une réunion. Outre Yamamoto, il y a le vice-amiral Takijirô Oonishi, l'amiral Soemu Toyoda, le vice-amiral d'escadre Seiichi Itô et le vice-amiral d'escadre Shigeyoshi Inoue. Toyoda remet la liste des coûts pour les réparations et le ravitaillement du croiseur, tandis que Yamamoto demande la coopération du Mirai dans la guerre. Mais en l'absence de son commandement, Umezu refuse, n'oubliant pas de mentionner que tout a été mis en place pour le sabordage du navire si la marine tentait de s'en emparer. Malgré le fait qu'il comprenne Yonai, Yamamoto sait que son devoir l'oblige à gagner la guerre, et il informe ses invités que l'empereur Puyi, en Mandchourie, a été assassiné. Mais Masayuki intervient et dit que la marine n'a pas le pouvoir suffisant à lui seul pour pouvoir arrêter la guerre. Yamamoto lui répond que c'est pour cette raison qu'il veut leur faire rencontrer quelqu'un qui a ce pouvoir. Une fois de retour au Mirai, Umezu et Kikuchi, apprennent qu'ils ont reçu une lettre de Kadomatsu. Umezu annonce donc qu'ils vont faire des manoeuvres dans la baie de Sagami et que Kadomatsu va les y rejoindre. Dans sa cabine, Masayuki écrit dans son journal de bord, sentant que la situation devient toujours plus difficile et pesante. Lors du départ, Kikuchi demande à Umezu pourquoi il s'est montré vague à propos de leurs intentions. Le capitaine du croiseur lui répond qu'il se décidera quand il aura entendu le rapport de Kadomatsu à son retour. Et Masayuki et Kôhei sont surpris de le voir arriver avec le bras droit en bandoulière. Il confirme la mort de Puyi et craint que la décision de l'empereur ne suffise pas pour arrêter la guerre. C'est pourquoi il est prêt à faire sauter le Mirai. Pourtant, sa priorité reste la vie de son équipage. Le ministre de l'intérieur Kôichi Kito arrive en avion, et Oguri se rend dans cet appareil pour garantir la sécurité du ministre. Kadomatsu et Kikuchi montrent la fin de la guerre et ses conséquences à Kito, mais celui-ci dit qu'il ne peut en informer l'empereur car si celui-ci tentait de mettre fin à la guerre, sa vie pourrait être en danger à cause de la pression de l'armée et du peuple. Hors sa mission première reste de protéger l'empereur. Sa visite est donc un échec pour le croiseur...Dans un chapitre revenant en 1991, on retrouve les 3 amis qui se trouvent à Edajima. Kôhei se réveille avec le visage boursoufflé, et il ne veut pas dire avec qui il s'est battu. Yôsuke et Masayuki essaient de le faire parler mais sans succès. Ils vont donc voir la fille qu'il fréquente et apprennent que leur ami avait en fait accompagné la grand-mère de la jeune femme à Hiroshima, et qu'il s'était laissé frappé par des voyous sans réagir. Kadomatsu et Kikuchi vont rapporter cela au directeur qui connaît la vieille dame, et tout finit par s'arranger...

    • Statut au volume 8 : Vivant.

    Capitaine de corvette Kôhei Oguri

    scan 1531Volume 1

    Kôhei est le chef navigateur du Mirai, un croiseur de la force maritime d'autodéfense japonaise. Au départ de son navire en juin des années 2000, pour une mission de protection des civils en Equateur, pays en guerre, Oguri et tous les membres d'équipage saluent la foule du port de Yokosuka. Lors d'un exercice en mer, le premier maître Yanagi oublie de simuler une blessure, et le capitaine le frappe à l'arrière du casque, ce qui fait perdre connaissance au marin. Le soir même, lors du repas des officiers, le commandant en second du navire, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, qui est aussi son ami, le lui repproche un peu. Mais quand le capitaine Masayuki Kikuchi, le chef canonnier, dit que le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, n'exalte pas les hommes, Yôsuke dit aussi qu'il refuse qu'on critique le capitaine. Au quatrième jour de mer, un gros temps se prépare et soudain, un éclair s'abat sur le Mirai. Juste après, de la neige se met à tomber, puis leur navire se trouve face au Yamato, un cuirassé coulé lors de la guerre du pacifique. Par signaux lumineux, ce cuirassé leur ordonne de stopper les machines mais Umezu préfère faire une manoeuvre de fuite. Le Mirai slalome entre plusieurs bâtiments de guerre puis, une fois au calme, plusieurs hommes discutent sur le pont pour savoir ce que c'était. Ils demandent l'avis de Yanagi, passionné des guerres du passé, qui leur révèle avoir reconnu le déploiement de la bataille de Midway. En leur montrant la lune qui est passée de pleine à une demi-lune en un jour, Masayuki leur fait comprendre que ce sont eux qui ont été transportés à cette époque, et pas le contraire. Un peu plus tard, ils voient un avion américain exploser près de leur navire, et observent la bataille au loin. Oguri veut intervenir mais Kikuchi lui rappelle l'effet papillon. Pour Kadomatsu, la priorité est la sécurité de leur équipage. Umezu décide alors de retourner à Yokosuka. Durant la nuit, voyant un biplace japonais dériver sur l'eau, Yôsuke choisit de sauver son passager encore vivant. Durant les 2 mois de sa convalescence, il sera cofniner à un petit espace, mais Kôhei veut tout lui dire. Cependant, l'homme s'échappe de l'infirmerie, et ils le retrouvent sur le pont extérieur. Celui-ci se présente comme étant le capitaine Takumi Kusaka, et dans le même temps, le Mirai s'arrête là où ses passagers ont changé d'époque. Comme rien ne se passe, certains pensent que c'est à cause de la présence de leur invité, mais celui-ci ne semble pas très choqué en apprenant la vérité. Leur discussion est interrompue par une attaque de torpilles venant d'un sous-marin. Le Mirai démarre et parvient à les éviter de justesse. Alors que 4 autres torpilles sont tirées, un membre du Mirai lance un asroc sans autorisation. A l'extérieur, Oguri observe la nouvelle esquive de leur navire avant que l'asroc ne soit détruit près du sous-marin, l'immobilisant pour un bon moment. Une fois à l'écart, Kôhei, Yôsuke et Masayuki discutent dans le hangar à hélicoptère avec le lieutenant Momoi de l'infirmerie, qui leur raconte que Kusaka a tout vu. Kikuchi le trouve dangereux parce c'est un officier des communications, tandis qu'Oguri pense au ravitaillement. Finalement, Kadomatsu, qui estime que c'est sa responsabilité, se dirige vers l'infirmerie...

    Volume 2

    A l'approche de Yokosuka, l'umitori est envoyé pour savoir s'ils sont toujours en 1942, ou s'ils sont de reour à leur époque. Non seulement, ils sont toujours en pleine guerre du pacifique, mais en plus, satake et son copilote sont repérés. Ils tentent de fuir mais Yanagi explique que les 2 avions qui les suivent sont des appareils de combat de type 2 avec flotteurs. Kôhei se rue donc dans le CIC pour demander ce qu'ils attendent pour autoriser l'umitori à ouvrir le feu. Il se fâche même avec Masayuki et Yôsuke. Mais après que le sous-lieutenant ait été touché, Kusaka, qui a eu accès à la salle des archives et a tout appris sur la future défaite japonaise, leur suggère de tirer sur les flotteurs pour rompre la stabilité des appareils. Oguri s'énerve contre lui car il ne veut pas faire confiance à quelqu'un qui trahit les siens. Mais Kadomatsu autorise la riposte et l'umitori peut ainsi retourner sur le Mirai. Mori est malheureusement décédé et en salle de réunion, Kusaka explique que pour leur ravitaillement, ils doivent camoufler le croiseur dans les îles Anambas, pour ensuite le laisser aller à Singapour pour y trouver du kérosène, accompagné si nécessaire. Après les funérailles de Mori, Umezu confie une arme à son second qui va être celui qui va partir pour 2 semaines avec Kusaka. Le navire est caché à l'endroit prévu, puis le duo s'en va. Quelques jours plus tard, seuls des pêcheurs locaux se sont approché du Mirai. Kikuchi est d'avis d'augmenter le niveau d'alerte mais pour Oguri, ce ne sont que de simples pêcheurs et il n'est pas nécessaire d'en faire trop. Oguri n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 3

    Après 2 semaines à attendre, un navire se dirige finalement vers le Mirai. Celui-ci n'a pourtant pas encore envoyé de message et si il pénètre dans le périmètre des 20 miles du croiseur, les membres du Mirai devront envoyer un télégramme comme cela a été prévu. Ils reçoivent alors une réponse codée qui leur fait comprendre que Yôsuke a réussi, mais qu'il y a de nouveaux intervenants. Ils se préparent à une eventuelle attaque et quand le cargo arrive, Kôhei voit son ami et Kusaka, mais aussi un autre officier japonais. Le navire approche et l'abordage se fait finalement sans incident. Kadomatsu monte à bord et Oguri l'envoie chez Umezu pour son rapport de mission. Ensuite, Ce dernier autorise l'officier, le lieutenant Kazuma Tsuda, à venir sur le Mirai, et c'est Kôhei qui lui fait une visite guidée des lieux. Mais l'homme n'ose pas entrer dans la salle des archives. Après le ravitaillement, Umezu annonce que le Mirai va bientôt quitter ces lieux pour tenter d'éviter le rude affrontement entre japonais et américains à Guadalcanal, où beaucoup sont morts selon les livres d'histoire. Le soir même, Kôhei se rend sur le cargo pour rencontrer les japonais de l'époque. Il est suivi par Satake qui veut d'abord l'en empêcher puis l'accompagne par curiosité. Ils rencontrent le major Kawamoto, originaire d'Hiroshima, puis boivent tous ensembles et chantent des chansons durant une bonne partie de la nuit. Le lendemain, en réunion avec Kusaka et Tsuda, Kikuchi expose la stratégie du Mirai qui va tenter de pousser les américains à la retraite en attaquant leur convoi de ravitaillement. Kusaka trouve le plan trop optimiste et leur demande de seulement gagner du temps, tandis qu'il ira convaincre l'amiral Yamamoto de se retirer de Guadalcanal. Ensuite, le croiseur quitte les îles Anambas et l'umitori décolle pour emporter Kusaka à Truk, alors que son subalterne reste à bord. Ensuite, en compagnie de Kadomatsu, Yanagi, et du maître Enomoto, Oguri débarque sur l'île de Guadalcanal afin que cette équipe puisse guider les missiles du Mirai, les satellites n'étant plus là pour faire ce travail. Pour Yôsuke, leurs 4 vies ont priorité sur les autres. Ils creusent alors un trou pour se protéger des bombardements américains du lendemain. Quand ceux-ci se produisent, le groupe prend son mal en patience et attend que la tempête passe...

    Volume 4

    Alors qu'ils se préparent à bouger à nouveau, l'équipe de Kadomatsu apprend que la flotte de Mikawa est apparue et qu'elle a attaqué les navires américains en patrouille, comme cela s'est déroulé dans l'histoire. Kusaka n'aurait pas réussi à convaincre l'état-major, ou il aurait changé d'avis et voudrait changer l'issue de la guerre. Pourtant, pour le petit groupe, cela ne change rien et ils vont continuer l'opération. Arrivés près du point de débarquement des marines, ils visent la farine avec un laser pour guider le missile du Mirai. Celui-ci touche au but et les américains se mettent à s'agiter. Mais Kikuchi leur apprend l'apparition de la flotte combinée, Yamato en tête. Kusaka a aussi envoyé un message suggérant aux homme sur l'île de s'éloigner des marines car ils vont les exterminer. Prenant connaissance de la puissance de feu du Yamato, Kadomatsu souhaite parler à Kikuchi et Umezu. Cependant, Kusaka, en utilisant la radio de l'umitori qui est encore sur le Yamato, intervient et essaie de convaincre le capitaine en second de l'aider à bâtir un nouveau Japon, pas celui qui a connu la défaite, mais plutôt celui qui a obtenu une pacification glorieuse et qu'il nomme Zipang. Tandis que Kôhei tente de le convaincre de se mettre à l'abri, Yôsuke menace de couler le cuirassé. Et quand il voit que son ami ne vient pas dans la grotte, Oguri essaie d'aller le persuader mais Kadomatsu ne bouge pas. Finalement, les obus du Yamato sont interceptés et tout le monde est intact. Ensuite, Umezu négocie un retrait de la flotte combinée avec Yamamoto et y parvient. L'équipe sur Guadalcanal peut donc rejoindre l'hélicoptère qui les attend. Mais en montant une colline, Yanagi fait une chute. Quand ils entendent des coups de feu, ses collègues foncent à son secours et lancent une grenade éclairante. Kôhei en profite pour tirer sur les américains mais il se fait toucher à l'épaule. Yôsuke tue les derniers marines puis ils constatent que Yanagi a été touché à l'abdomen. Ils retournent sur le Mirai où ils sont soigné par Momoi. Kadomatsu dort toute une journée, éprouvé, et à son réveil, Oguri, toujours dans l'infirmerie, lui dit que le capitaine souhaite le voir en ce qui concerne l'évacuation des japonais de l'île. C'est la dernière apparition de Kôhei dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    L'évacuation se passe sans autre incident et le Mirai se dirige vers Truk. Ils reçoivent alors un message leur demandant d'arriver à 22 heures en suivant les navires d'escorte. La marine impériale veut éviter que trop de monde ne voit le croiseur et Masayuki se demande si Yamamoto ne veut pas s'emparer du Mirai. Mais Umezu décide de lui faire confiance et de suivre leur escorte. Umezu annonce ensuite que l'équipage va avoir une permission après leurs 2 mois passé en mer. A l'exception de certains qui ne sont pas présents, les membres du Mirai arrivent dans une maison tradition où ils retrouvent le lieutenant Satake. Ensuite, des jeunes femmes, apparemment des geishas, apparaissent pour égayer leur soirée. Kôhei fait la fête avec son bras encore en bandoulière. Le lendemain, de retour sur le croiseur, le capitaine convoque son second, le chef navigateur et le chef canonier pour leur dire qu'il a l'intention d'accepter l'offre de l'amiral de retourner à Yokosuka où des barraquements leur seront désignés. Les 3 amis ne s'opposent pas à cette décision et Umezu fait une annonce à tout l'équipage, qui est ravi de cette nouvelle. Le jour du départ, l'épaule d'Oguri semble guérie, et ils sont partis pour 6 jours, suivis par un sous-marin qui les escorte. Durant le trajet, Umezu exprime son inquiétude quant à la présence de l'officier sur le sous-marin qui n'arrête pas de les observer. Plus tard, Katagiri photographie Kôhei qui tire la langue. Le journaliste veut savoir ce qu'ils comptent faire si un patrouilleur ou un sous-marin américain s'approche d'eux. Mais le chef navigateur se demande plutôt quel est l'intérêt de faire autant de photos puisqu'ils ont peu de chances de revenir à leur époque. Mais pour Katagiri, ces photos sont pour les gens de cette époque comme une machine à remonter le temps et il pourrait obtenir le Pulitzer avec celles-ci. Oguri explique ensuite que leurs radars sont bien pus performants que ceux de cette époque, qu'ils pourront repérer les américains à distance et changer leur trajectoire. Et s'ils parvenaient quand même au contact visuel, le Mirai devrait utiliser ses missiles mer-air. C'est juste à ce moment que la présence d'un patrouilleur inconnu est signalé depuis le CIC. Kôhei veut faire décoller un hélicotère pour vérifier, mais Umezu ne veut pas revivre la tragédie d'Ogasawara. Ils demandent au sous-marin qui déclare que c'est un appareil japonais, mais Yanagi ne semble pas convaincu. Yôsuke décide donc d'aller avec ce dernier à bord de ce sous-marin. Mais celui-ci plonge et le chef navigateur se rue vers la passerelle où Umezu ordonne le brouillage des communications car il s'agit sans doute d'un avion américain...

    Volume 6

    Kôhei met son casque pour se préparer à l'affrontement puis va voir Umezu pour lui conseiller d'envoyer maintenant les missiles pour garder l'avantage. Umezu demande l'avis de Kikuchi qui préfère quitter la zone afin d'économiser les munitions et les missiles. Umezu penche pour cette option, sachant Kadomatsu et Yanagi à l'abri dans le sous-marin. Cependant, l'igô entame une lente émersion. Umezu leur fait envoyer un message pour les prévenir de l'arrivée des américains, mais le sous-marin ne réagit pas. Oguri se demande si cela n'est pas fait exprès, mais Umezu choisit de quand même faire demi-tour. Abrité dans le CIC, Kôhei fait confiance en la capacité de jugement de Masayuki et celui-ci décide de préparer 6 missiles en mode manuel. Oguri comprend que c'est pour économiser les munitions tout en intimidant les américains. Pourtant, il remarque que son ami tremble. Les premières minutes du combat se passe bien, les appareils se faisant rapidement éliminer. Mais dans un moment d'hésitation de Kikuchi, un dauntless parvient à s'approcher suffisament pour lâcher une bombe. celle-ci est détruite, mais le radar anti-aérien à l'avant est endommagé, et l'appareil continue son piqué vers le croiseur. Umezu fait mettre la barre à fond et ordonne de se préparer au choc qui est inévitable. Après l'impact, Kôhei téléphone pour obtenir un bilan des dégâts. On lui signale une panne du canon principal et de l'ECM, ainsi qu'un incendie qui doit être éteint en priorité. Le brouillage radio étant interrompu, tous entendent que le porte-avion Wasp prépare une seconde vague. Kikuchi suggère alors de couler le Wasp et Umezu accepte, tout en envoyant un message et en prévoyant de détruire le missile si le porte-avion annule son offensive. Dans un flashback datant de la guerre du Golfe, les 3 amis se préparaient à entrer dans l'école des officiers supérieurs. Pourtant, Masayuki avait décidé de renoncer à la marine car il ne voulait pas tuer d'hommes, même dans le cadre de la loi. Il avait changé d'avis en disant qu'il ne pouvait laisser la jieitai dans les mains de types comme ses 2 amis. En 1942, le porte-avion ne réagit pas et se fait frapper de plein fouet, avant de couler 30 minutes plus tard. Kikuchi va se rafraîchir le visage et Oguri le suit car il sait que son ami est perturbé. Et il a raison car son ami l'agresse presque, effrayé de ne pas éprouver de culpabilité à avoir pris autant de vies. On ne voit plus Kôhei par la suite dans ce tome.

    Volume 7

    Le Mirai s'approche de Yokosuka sans encombre, puis ils sont escortés jusqu'à Sarujima. Oguri va en parler avec Umezu et Kadomatsu, et tous les 3 sont d'accord pour dire que c'est l'endroit idéal pour ne pas être vu, tout en restant à portée de tir de la marine. Ils envoient ensuite un message à Yokosuka pour que quelqu'un vienne entamer les négociations de leurs futures actions. C'est alors qu'arrive seul Mitsumasa Yonai, ancien premier ministre, et amiral réserviste. Celui-ci constate les dégâts subis par le croiseur et souhaite d'abord présenter ses condoléances à ceux qui sont morts durant l'offensive américaine. Pendant ce temps, Kôhei demande à Yanagi si c'est bien Yonai qui est venu. Yanagi lui répond qu'il reconnaît sa carrure, ses yeux et son accent. Le chef navigateur se demande alors pourquoi c'est lui qui est venu, seul en plus. Pour Yanagi, ce chef de file de la gauche de la marine, et personnage de la même envergure que Yamamoto, a sans doute repondu à l'appel de ce dernier. Pendant que l'amiral est parti parler avec Umezu et Kadomatsu, Oguri et les autres observent des mouvements de flotte dans la baie. Pour Yonai, ce n'est que de l'intimidation. Avant de partir, l'amiral rappelle aux membres du Mirai qu'ils n'appartiennent pas à cette époque et qu'ils devraient plutôt attendre que la guerre s'achève avant d'intervenir, ce à quoi Yôsuke réagit en disant qu'il ne peut pas être spectateur de la mort de 3 millions de personnes. Plus tard, dans la salle de gym, Kôhei, Masayuki et Yôsuke apprennent que l'armée se trouve à Guadalcanal, et que finalement, peu de choses ont changé suite à leurs actions. Kadomatsu veut profiter d'une permission pour aller voir son père, un garçon de 8 ans, qui habite Fukagawa, pour prouver à Yonai qu'ils ne sont pas hors réalité. Les 3 amis descendent donc à terre, et dans un restaurant, Yôsuke s'enfuit par la porte de derrière. A son retour, il raconte que son père a été tué par une voiture. Il a maintenant l'intention de retrouver Kusaka qui semble être en ce moment en Mandchourie. Avant de partir pour un certain temps, il explique à ses 2 amis avoir installé des explosifs sur le Mirai, et il confie le transmetteur à Kôhei durant son absence. Quelques temps plus tard, alors que le croiseur est en réparations, Kikuchi et Oguri reçoivent la visite de Kawamoto. Celui-ci vient les avertir que la Mandchourie, et Xinjing plus particulièrement, est en état de siège, même si l'armée de terre tente de le cacher...

    Volume 8

    Oguri, ainsi qu'Umezu et Kikuchi, sont appelés par la marine pour leur faire part de ce qu'ils comptent faire par la suite. Kôhei se demande pourquoi Yôsuke lui a confié à lui le dispositif permettant de détruire le Mirai. Lors de la réunion, il y a non seulement Yamamoto, mais aussi le vice-amiral Takijirô Oonishi, l'amiral Soemu Toyoda, le vice-amiral d'escadre Seiichi Itô et le vice-amiral d'escadre Shigeyoshi Inoue. Toyoda remet les comptes pour les réparations et le ravitaillement du croiseur, et Yamamoto demande encore une fois l'aide du Mirai dans la guerre. Mais Umezu refuse poliment, évoquant le sabordage du navire si la marine cherchait à s'en emparer. Yamamoto, qui tient à faire passer son devoir avant tout, annonce que Puyi a été assassiné et que l'histoire a déjà changé. Mais pour Masayuki, la marine n'a pas le pouvoir suffisant pour pouvoir mettre fin à la guerre et s'opposer à l'armée de terre. Cest pour cela que Yamamoto souhaite leur faire rencontrer une personne qui a ce pouvoir, quelqu'un proche de l'empereur. De retour sur le croiseur, Oguri va voir Katagiri et lui explique qui était présent à la réunion. Il demande ensuite si tout le monde est revenu à bord. Hors, il semble que les 3 techniciens de la troisième équipe ne sont pas encore arrivés. Et quand Kôhei demande au journaliste s'il n'a rien remarqué, celui-ci répond que le maître Sakurai, fan de jeux vidéos, avait l'air à bout car il connaissait tous ses jeux par coeur. Mais pour le chef navigateur, il n'y a pas lieu de sinquiéter et il parie même une bouteille là dessus. Effectivement, quelques minutes plus tard, les 3 hommes arrivent en courant. Ensuite, Umezu annone à l'équipage que le Mirai va faire des manoeuvres dans la baie de Sagami et que Kadomatsu va les rejoindre là-bas. Lorsqu'ils quitte le port, Kôhei remarque que toutes les lumières de la ville sont éteintes car les habitants ont interdiction de sortir, histoire de ne pas voir le croiseur. Après les exercices, Yôsuke arrive, et ses 2 amis constatent qu'il a le bras droit en bandoulière. En réunion avec Umezu, ils parlent de la venue du ministre de l'intérieur, Kôichi Kito et du fait que même si l'empereur voulait la fin de la guerre, il faudrait aussi une victoire. Kadomatsu est prêt à faire sauter le Mirai mais donne priorité à la vie de ses passagers, tout comme Umezu. Kito arrive par hydravion, et le chef navigateur se rend dans cet appareil pour garantir la sécurité du ministre. Il utilise les toilettes et note que les hommes à bord sont méfiants. Mais Kito refuse de parler du croiseur à l'empereur car s'opposer à la guerre le mettrait en danger. hors c'est la mission première du ministre...Dans un chapitre revenant en 1991, les 3 amis sont à Edajima. Kôhei se réveille couvert de bleus, mais refuse de dire pourquoi, ni avec qui il s'est battu. Masayuki et Yôsuke essaient de la faire parler mais n'y arrivent pas. On apprend plus tard qu'il a accompagné une vieille veuve de marin à Hiroshima. Alors qu'il se battait étant jeune pour défendre son drapeau, Oguri n'a pas riposté quand plusieurs voyous l'ont frappé pour gaspiller l'argent du contribuable, tout comme l'aurait fait le mari de la dame. Les amis de Kôhei arrangent finalement le coup avec le directeur de l'école d'officiers...

    • Statut au volume 8 : Vivant.

    Premier maître Yanagi

    scan 1532Volume 1

    Ce soldat de la force maritime d'autodéfense japonaise travaille sur le Mirai, sous les ordres du chef navigateur, le capitaine Kôhei Oguri. Leur navire, ainsi que 3 autres bâtiments japonais, se rendent en Amérique du sud pour venir en aide à la population civile dans un pays en guerre. Mais ils doivent d'abord se diriger vers Hawaï pour y retrouver l'armée américaine. Au sud des côtes de Torishima, le navire fait un exercice durant lequel Yanagi est censé être blessé. Comme il ne réagit pas, Oguri le frappe à l'arrière de son casque et le premier maître s'évanouit. Au cours du quatrième jour, une tempête s'annonce et après qu'un éclair se soit abattu sur le navire, de la neige se met à tomber. Puis ils se trouvent face à un immense navire que Yanagi, passionné par les guerres de l'histoire, reconnaît comme étant le Yamato, qui a coulé durant la seconde guerre mondiale. Le premier maître semble avoir peur et s'accroche pendant que le Mirai fait des manoeuvres d'évitements entre plusieurs navires de guerre. Une fois au calme, il est appelé sur le pont et confirme que le déploiement de cette flotte est celle de la bataille de Midway, le 5 juin 1942. Il donne des détails sur les navires et le capitaine Masayuki Kikuchi, chef canonnier, pense que le Mirai se retrouve en pleine guerre du pacifique car la lune est passé de pleine à une demi-lune. Quelques heures plus tard, ils voient un dauntless américain s'écraser en mer. Yanagi est légèrement blessé au visage par un débris de l'explosion et va à l'infirmerie. La, il explique au lieutenant Momoi le déroulement de la bataille, tel que dans les livres d'histoire. Ensuite, le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, décide de faire demi-tour. Le soir même, en arrivant près d'un zéro abîmé en mer, le commandant en second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, décide de sauver la vie du passager, encore en vie. Un peu plus tard, le navire s'arrête là où ils ont changé d'époque, mais rien ne se produit. Certains membres d'équipage accusent la présence de leur invité, le capitaine Takumi Kusaka. Mais la discussion est interrompue par une attaque de torpilles venant d'un sous-marin. Le Mirai démarre et esquive de justesse les torpilles, puis quelqu'un du CIC tire des missiles sans autorisation. Le premier maître reconnaît les prochaine torpilles comme étant américaines, mais leur navire esquive une nouvelle fois. Le missile, lui, explose près du sous-marin, et l'immobilise pour un moment. Le Mirai, lui, s'en va et Yanagi n'apparaît plus dans ce tome.

    Volume 2

    Pour vérifier que le Mirai est toujours en 1942, ils envoient l'umitori à Ogasawara pour constater l'agencement du port. Et la conclusion est qu'ils sont toujours en pleine seconde guerre mondiale. De plus, le lieutenant Satake et son copilote, le sous-lieutenant Mori, sont repérés par 2 appareils japonais. Yanagi comprend tout de suite qu'il n' s'agit pas d'avions de patrouille, mais d'engins de combat de type 2 avec flotteurs. Dès qu'il en est informé, Oguri fonce vers le CIC. Mais Mori meurt dans l'affrontement et un peu plus tard, ses funérailles en mer ont lieu en présence de quasiment tout l'équipage. Ensuite, le navire part se cacher dans les îles Anambas. Pour le chef navigateur, il ne leur manque que quelques filles pour tuer le temps. Mais Yanagi lui répond qu'il ose encore parler de filles avec seulement 600 tonnes de carburant et des restrictions d'électricité. C'est la dernière apparition de Yanagi dans ce tome.

    Volume 3

    Après 2 semaines d'absence pour aller chercher le ravitaillement, Kadomatsu et Kusaka sont de retour dans les îles Anambas. Mais ils sont accompagnés par un autre officier et Umezu, prudent, dit à Yanagi de transmettre au CIC de diriger le canon principal vers le navire cargo en cas d'attaque de leur part. L'abordage et le ravitaillement se font finalement sans le moindre incident et un peu plus tard, Umezu annonce que le Mirai va se diriger vers l'île de Guadalcanal pour empêcher un affrontement sanglant entre japonais et américains qui, selon l'histoire, doit bientôt avoir lieu. Yanagi semble agréablement surpris par cette nouvelle, alors qu'il est en train de prier. Ensuite, alors que Kusaka est parti avec l'umitori pour tenter de convaincre l'amiral Yamamoto de se retirer de Guadalcanal, une équipe de 4 personnes, comprenant Yanagi, mais aussi Kadomatsu, Oguri et le maître Enomoto, est envoyé sur l'île afin de pouvoir diriger les missiles du croiseur sur le ravitaillement américain. En effet, sans satellite, ils doivent avoir quelqu'un sur place pour utiliser un pointeur. Après avoir débarqué, Kadomatsu rappelle qu'il vont devoir creuser un trou pour se protéger des bombardements américains, mais aussi que leurs 4 vies ont priorité sur toutes les autres présentes sur l'île durant l'opération. Le lendemain matin, alors que les bombes pleuvent, Enomoto, Yanagi et Oguri parlent pour se rassurer...

    Volume 4

    Après le bombardement, et alors qu'ils se dirigent vers la plage où vont débarquer les marines, le groupe apprend que la flotte de Mikawa a attaqué les américains, comme dans l'histoire. Mais sachant que l'aviation US n'est pas là, ils pourraient se mettre à attaquer le convoi de ravitaillement américain. Mais l'équipe va continuer sa mission. Ils visent la farine des marines pour guider le missile du Mirai qui touche sa cible sans faire de victimes. Le groupe voit les américains en train de s'agiter et espère qu'ils vont se retirer de l'île. Mais le Mirai leur signale que le Yamato, avec Kusaka à son bord, est en approche et qu'il s'apprête à tirer sur les américains. Selon Yanagi, aucun des marines sur la plage ne survivrait à un tel assaut. Kadomatsu veut parler à Kikuchi et Umezu mais il est interrompu par Kusaka qui lui parle depuis l'umitori qui est à bord du Yamato. Celui-ci ne veut pas d'un Japon qui a subi la défaite mais parle plutôt d'un Japon qui pourrait obtenir une pacification glorieuse, Zipang, grâce à la technologie du Mirai et à leur connaissances de l'histoire. Mais Kadomatsu ne veut pas se mettre à l'abri comme les autres et menace de couler le Yamato si ils tirent. Une fois la communication coupée, Kadomatsu demande au Mirai d'intercepter les obus du cuirassé. Pendant que les 3 autres sont dans une grotte, le capitaine en second reste à découvert. Finalement, les tirs du Yamato ne blessent personne et la flotte combinée, après négociations avec Umezu, se retire. L'équipe peut donc rejoindre l'hélicoptère qui vient les récupérer. Cependant, en montant une colline abrupte, Yanagi chute et se retrouve face à des américains. Le japonais panique sous la menace et ouvre le feu. Les marines ripostent et les coéquipiers de Yanagi lui viennent en aide. Tous les hommes de l'unité américaine sont tués, tandis que Yanagi est touché à l'abdomen, Oguri à l'épaule, et Kadomatsu fort secoué après un corps à corps. De retour au Mirai, Momoi soigne Yanagi et le met sous calmants pour qu'il puisse se reposer. On ne verra plus Yanagi ensuite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    Après l'opération d'évacuation de Guadalcanal qui se passe sans autres problèmes, le Mirai se rend à Truk où il arrive de nuit pour éviter de créer la panique. Yanagi est dès lors hospitalisé. Le lendemain, après que les autres membres du Mirai aient pu se reposer un peu, Umezu leur annonce qu'ils retournent à Yokosuka, ce qui enchante l'équipage, même s'il s'agit du port de l'époque. Le jour du départ, Yanagi est toujours alité mais semble aller beaucoup mieux. Au troisième jour de traversée, Yanagi semble aller beaucoup mieux car il a repris son poste. Cependant, un appareil a été repéré mais ils ne savent s'il est japonais ou américain, et ils décident de demander au sous-marin qui les suit. Ceux-ci disent qu'il est japonais, mais quand Kadomatsu questionne Yanagi, celui-ci répond que ce n'est pas normal car la marine impériale n'exerçait pas une surveillance accrue des mers. C'est alors que le capitaine en second choisit de l'emmener avec lui à bord du sous-marin. Là, le capitaine Eiichiro Taki se montre suspect, refusant de dire d'où l'appareil a décollé. Ensuite, il fait plonger le sous-marin, coinçant Kadomatsu et Yanagi à bord, et dévoilant avoir envoyé l'itinéraire du Mirai par message codé, tout en sachant que le code a été craqué par les américains...

    Volume 6

    Yanagi reste silencieux, alors que Kadomatsu déclare à Taki que le Mirai préférera partir plutôt que d'affronter l'escadrille américaine. Et quand un homme vient signaler que le croiseur a démarré ses moteurs pour quitter la zone, Taki ordonne d'entamer une lente émersion, tout en ignorant les avertissements du Mirai. Pour Yanagi, le croiseur ne devrait avoir aucune difficulté pour abattre des avions qui ne vont qu'à 400km/h au maximum. Mais Kadomatsu lui rappelle que ce ne sont pas les machines qui décident mais bien les hommes. Et effectivement, malgré la supériorité du Mirai, un avion parvient à le percuter et à l'endommager. Le croiseur survit malgré tout et envoie apparemment un tomahawk pour détruire le porte-avion américain d'où venait l'escadrille. Comme le capitaine traite Taki de lache pour ne pas s'attaquer lui-même au Mirai, celui-ci demande au commandant du sous-marin, Shimamoto, si le croiseur serait capable d'éviter les torpilles. Yanagi sait que même pour le Mirai, il serait impossible d'esquiver les 6 torpilles à oxygène si elles étaient tirées d'un coup. Mais Kadomatsu intervient et bluffe en demandant à Yanagi de leur expliquer pourquoi ils ne peuvent pas tirer. Celui-ci raconte alors que les réserves d'énergie devraient leur permettre de naviguer à pleine vitesse durant maximum 1h30, alors qu'ils sont sous l'eau depuis déjà 2h. Ils ne peuvent pas poursuivre le Mirai, et tirer depuis la surface n'a aucun intérêt. Shimamoto approuve cette explication et Taki accepte de refaire surface pour rendre Kadomatsu et Yanagi au Mirai. Yanagi n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 7

    Le Mirai continue sa route vers Yokosuka, et alors que le phare de Kanonzaki est en vue, Yanagi reconnaît Tateyama. Ensuite, le croiseur est escorté jusqu'à Sarujima, à l'écart de la baie de Yokosuka, afin que l'existence du Mirai soit encore gardée secrète. Pour leurs futures négociations avec la marine, ce n'est ni plus ni moins que l'ancien premier ministre, aujourd'hui amiral de réserve, Mitsumasa Yonai, qui se déplace en personne, et seul, pour monter à bord du croiseur. Tandis qu'il présente ses condoléances aux 5 victimes de l'attaque des américains, Oguri demande à Yanagi s'il s'agit bien du vrai Yonai sous cette allure de lutteur de sumo. Yanagi reconnaît en effet cette carrure, ses yeux en amandes et son accent d'Iwate. Sa présence donne des palpitations à Yanagi. Et quand le chef navigateur demande pourquoi il est venu, seul qui plus est, Yanagi explique qu'il a une importance similaire à celle de Yamamoto, qu'il est le chef de file de la gauche dans la marine, et qu'il a sans doute répondu à l'appel de Yamamoto. Ensuite, ils repèrent des mouvements dans la baie mais Yonai les rassure. Après sa discussion avec Umezu et Kadomatsu, l'amiral se prépare à partir mais rappelle à l'équipage qu'ils n'appartiennent pas à cette époque. A ce moment, le capitaine en second se fâche car il ne peut ignorer les 3 millions de morts qui vont avoir lieu lors de cette guerre. Mais Yonai préfèrerait qu'ils attendent la fin de la guerre car c'est à ce moment que le Japon aura besoin d'eux. C'est la dernière apparition de Yanagi dans ce tome.

    Volume 8

    Après le passage de Yonai sur le Mirai, le croiseur se dirige vers un dock pour subir des réparations, tandis que Kadomatsu part pour la Mandchourie afin d'arrêter Kusaka, qui se trouve là-bas, dans son désir de conduire le Japon vers une pacification glorieuse. Quelques semaines plus tard, les capitaines Umezu, Kikuchi et Oguri se rendent à la marine pour discuter avec l'état-major de la suite de leurs actions dans cette guerre. A leur retour, Umezu annonce qu'ils vont faire des manoeuvres d'exercices dans la baie de Sagami, mais aussi qu'il a reçu une lettre de Kadomatsu qui déclare qu'il est sur le chemin du retour. Ils retrouveront le capitaine en second durant les manoeuvres. En quittant le port de Yokosuka, Yanagi, le chef navigateur et tous les hommes sur le pont remarquent que toutes les lumières sont éteintes, afin de ne pas voir le navire partir. En comparant au moment où ils sont partis, dans les années 2000, Yanagi constate que quelque soit l'époque, l'accueil n'est pas chaleureux à cet endroit. Après le retour de Kadomatsu, qui a le bras droit en bandoulière, le Mirai doit recevoir la visite du ministre de l'intérieur, Kôichi Kito. Celui-ci arrive à bord d'un gros hydravion quadrimoteur, ce qui émerveille Yanagi. On ne le voit plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 8 : Vivant.

    scan 1545Maître Fujiki

    Volume 1

    Cet homme fait partie des membres d'équipage du Mirai, un croiseur de la force maritime d'autodéfense japonaise du début du 21ème siècle qui part en juin du port de Yokosuka pour une opération en Amérique du sud. Pour cela, le Mirai est aussi accompagné de 3 autres navires, qui se dirigent tous vers Hawaï pour y rejoindre l'armée américaine. Une fois en mer, un exercice a lieu à bord. Fujiki et la deuxième section à laquelle il appartient doivent simuler une infiltration d'eau et faire des travaux d'imperméabilisation. Durant la manoeuvre, Sans doute à cause de la précipitation, Fujiki se prend un méchant coup sur la main à cause d'une poutre. C'est la seule apparition de Fujiki dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
    • Statut au volume 4 : Vivant.
    • Statut au volume 8 : Supposé vivant.

    Katagiri

    scan 1546Volume 1

    Katagiri est un journaliste photographe et le seul civil à bord du Mirai, un croiseur japonais des années 2000, faisant partie de la force maritime d'autodéfense, et envoyé en mission en Equateur en même temps que 3 autres navires nippons. Ils doivent rejoindre l'armée américaine à Hawaï avant de continuer vers l'Amérique du sud. Un soir, dans le mess des officiers, il photographie les capitaines Yôsuke Kadomatsu, Kôhei Oguri et Masayuki Kikuchi, respectivement commandant en second, chef navigateur et chef canonnier. Katagiri souhaite interviewer le premier d'entre eux, mais l'intéressé veut d'abord terminer de manger. Dans sa cabine, Kadomatsu révèle avoir juste suivi son père dans les forces d'autodéfense. Mais quand le journaliste demande si l'équipage est prêt à aller au front, le capitaine lui répond en lui demandant si il a déjà tué quelqu'un. En effet, à la différence de Katagiri, si on leur en donne l'ordre, il devront agir. Puis, le photographe interroge Yôsuke sur le rôle du second du navire. Au quatrième jour de mer, une tempête s'annonce et le journaliste, dans sa cabine, tombe à la renverse, faisant chuter aussi toutes ses péllicules. Il se rend à l'extérieur et des événements bizarres ont lieu, comme de la neige qui se met à tomber. Puis, une flotte apparaît soudainement, et Katagiri photographie le cuirassé géant qui passe près du Mirai et qui ressemble au Yamato, coulé durant la seconde guerre mondiale. Quelques heures plus tard,après le lever du soleil, le commandant du croiseur, le capitaine Saburô Umezu, annonce qu'ils ont voyagé dans le temps et se retrouvent le jour de la bataille de Midway, le 5 juin 1942. La main du journaliste tremble en entendant cela. Le soir, Kadomatsu sauve le passager d'un zéro sur le point de sombrer, et le ramène à bord. Katagiri prend des photos du sauvetage puis va à l'infirmerie où il essaie de faire croire au lieutenant Momoi qu'il a le mal de mer et a besoin d'aspirine. Mais la femme ne se laisse pas faire et envoie le journaliste ailleurs. Le soir même, le Mirai est attaqué par un sous-marin américain et le blessé, le capitaine Takumi Kusaka, observe toute la scène depuis le pont extérieur. Le sous-marin est juste endommagé par le croiseur qui s'en va ensuite vers des eaux plus calmes. Katagiri croise Kadomatsu dans un couloir et lui dit avoir été impressionné. Mais il espère qu'il sera prévenu la prochaine fois qu'un asroc sera lancé. On ne voit plus le photographe par la suite dans ce tome.

    Volume 3

    Le Mirai a envoyé l'umitori pour vérifier s'ils sont bien en 1942 et le sous-lieutenant Mori est décédé durant l'opération. Ensuite, Kusaka propose d'aller chercher le carburant et le reste du ravitaillement à Singapour. Il est accompagné pour cela par Kadomatsu. A leur retour 2 semaines plus tard, le lieutenant Kazuma Tsuda, ancien subalterne de Kusaka, est aussi avec eux, ce qui fait que la marine impériale va être maintenant au courant de l'existence du croiseur. Après le ravitaillement, Umezu annonce que le Mirai va maintenant se diriger vers Guadalcanal pour tenter d'éviter le bain de sang qui doit avoir lieu selon l'histoire entre japonais et américains. Katagiri est plutôt surpris par cette déclaration, lui qui est occupé avec ses appareils photos. C'est la seule apparition du journaliste dans ce tome.

    Volume 4

    Une équipe de 4 hommes, commandée par Kadomatsu, est envoyé sur l'île de Guadalcanal pour pouvoir guider le missile vers le ravitaillement de farine des américains, et ce afin de les forcer à quitter l'île. Mais la flotte combinée, dirigée par le Yamato, apparaît sur les écrans du Mirai, ce qui ne correspond pas à l'histoire. Les membres du croiseur comprennent que Kusaka ne les a pas convaincu de se retirer mais plutôt de venir massacrer les marines américains. Les membres du Mirai ne veulent pas ses laisser faire et refusent de rapatrier leur équipe sur l'île. Le Yamato tire alors des obus en direction du croiseur. Juste après, le capitaine Umezu annonce à son équipage que leurs missiles standard ont permis d'intercepter les obus du cuirassé, et que le groupe de Kadomatsu est indemne. Katagiri semble écouter avec grand intérêt, mélangé à de la crainte. La flotte impériale finit par se retirer et le SH60J peut aller récupérer les 4 hommes. Cependant, ceux-ci affrontent et tuent plusieurs américains. Le journaliste vient alors photographier le capitaine en second à sa sortie de l'infirmerie, lui qui a combattu au corps à corps. Katagiri veut aussi connaître ses sensations face à l'ennemi. Mais pourtant, Kadomatsu ne considère pas les américains comme des ennemis. Comme la bataille de Guadalcanal est un grand événement de l'histoire, le journaliste demande à pouvoir les accompagner la prochaine fois qu'ils iront à terre. Pourtant, le capitaine en second ne répond pas et se dirige vers la salle stratégique. Le photographe le trouve bien trop sérieux et on ne le voit plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    Le Mirai aide la marine impériale à évacer Guadalcanal avant de se diriger vers Truk où l'équipage reçoit une permission après avoir passé 2 mois en mer. Après une soirée de repos, tous les membres reviennent à bord et apprennent du capitaine Umezu qu'ils vont retourner à Yokosuka. Katagiri profite de la traversée de 6 jours pour prendre des photos, notamment d'Oguri, et de lui poser des questions. Le journaliste demande s'ils ne craignent pas les patrouilles américaines, mais le chef navigateur lui rétorque qu'il n'y a aucun intérêt à prendre autant de photos, puisqu'ils ne sont pas sûrs de revenir dans leur époque. Mais pour Katagiri, c'est une mine d'or pour les gens de cett période, et il pourrait obtenir le prix Pulitzer. Oguro explique alors que leurs radars leur permettront de repérer rapidement les appareils de cet époque, et ainsi de les éviter si besoin est. Mais dans le cas, où un avion parvenait jusqu'à eux, le chef navigateur dit qu'ils devront agir avec des missiles mer-air. C'est juste à ce moment que le CIC annonce qu'ils seront en contact visuel avec un appareil non identifié dans 60 minutes. Katagiri n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 6

    Kadomatsu demande au sous-marin qui les escorte si l'appareil est japonais ou américain. Et comme la réponse est suspecte, il se rend à bord de l'igô pour être sûr. Comme celui-ci plonge, ils comprennent que l'avion est américain et après avoir enclenché le brouillage des communications, ils voient sur leurs radars qu'une escadrille s'approche d'eux. De plus, le sous-marin fait une émersion lente et ne répond pas à leurs messages d'avertissement. Tout ceci oblige les membres du croiseur à faire face à l'escadrille. Ils montrent leur supériorité technique mais un dauntless profite d'un moment d'hésitation pour s'approcher du Mirai en piqué. Il ne redresse pas sa course, ce qui veut dire qu'il va percuter le croiseur, et son équipage ne peut éviter l'impact. Intrigué par cette situation surréaliste, Katagiri se rend à l'extérieur. Il se trouve face à la scène et le choc le blesse à la tête. Par la suite, le Mirai envoie un tomahawk pour couler le porte-avion Wasp d'où venait l'escadrille, et le sous-marin leur rend Kadomatsu et Yanagi. Après ces événements, le journaliste se fait soigner et va manger son riz avec joie, heureux d'être en vie. C'est la dernière fois que l'on voit Katagiri dans ce tome.

    Volume 8

    Le Mirai arrive sans encombres à Yokosuka et là-bas, ils reçoivent d'abord la visite de l'ancien premier ministre Mitsumasa Yonai, qui leur demande d'attendre la fin de la guerre en restant à l'écart. Puis Kadomatsu se rend en Mandchourie pour mettre fin aux plans de Kusaka qui veut toujours une pacification glorieuse pour le Japon. Entretemps, le croiseur est en réparation dans un dock, et Umezu, Kikuchi et Oguri sont conviés par la marine à un entretien pour la suite des actions du navire et de son équipage. Pendant ce temps, Katagiri discute avec le chef Asô et fait des photos des réparations. Le phased array radar, le dôme de transmission par satellite et l'ECM n'ont pu être totalement réparés, et ce qui a été fait est plutôt du camouflage. Quant au canon de 127 mm, il a perdu en puissance et en nombre de tir en rafale. Mais le journaliste s'inuiète surtout pour les 3 techniciens de la troisième équipe qui ne sont toujours pas revenus. C'est alors que les 3 capitaines reviennent avec une mine sévère. Le photographie va donc interroger le chef navigateur qui lui dit qu'outre Yamamoto, il y avait le vice-amiral Takijirô Oonishi et le vice-amiral d'escadre Shigeyoshi Inoue. Oguri demande ensuite si Katagiri n'a rien remarqué parmi les 3 absent. Le journaliste lui parle alors du maître Sakurai, un fan de jeu vidéo qui semblait à bout après avoir fini tous ses jeux. Mais le chef navigateur parie une bouteille qu'ils vont revenir. Et effectivement, quelques minutes plus tard, les 3 hommes sont de retour. Le photographe va voir Sakurai qui lui dit qu'il a acheté tout le tabac qu'il pouvait dans une boutique où il y avait une fille, espérant pouvoir revoir son visage en les fumant. Katagiri n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 8 : Vivant.

    Chef Ôme

    scan 1547Volume 1

    Ce militaire de la force maritime d'autodéfense japonaise travaille à bord du Mirai, un croiseur des années 2000, envoyé en Equateur avec 3 autres navires. Ôme bosse dans le CIC, sous les ordres du capitaine Masayuki Kikuchi, le chef canonnier. Alors qu'ils font route vers Hawaï pour y retrouver les forces américaines, les 3 autres navires disparaissent des écrans et les communications sont rompues. Quelques instants plus tard, Ôme s'aperçoit sur son écran que tout d'un coup, le Mirai se retrouve au milieu d'une flotte de plus de 40 bâtiments en formation. Ceux-ci ne répondent pas aux appels du croiseur et lorsqu'ils croisent l'un d'eux, ils reconnaissent le Yamato, le cuirassé coulé durant la guerre du pacifique. Après avoir échappé à cette flotte, le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, tient une réunion sur la passerelle durant laquelle ils parviennent à la conclusion qu'ils ont peut-être changé d'époque, parce que la lune est passée de pleine à une demi-lune en un seul jour. Quelques heures plus tard, Ôme détecte une appareil inconnu en descente, à une vitesse de 100 km/h. Il finit par reconnaître un "Douglas SBD Dauntless" américain, qui explose près du croiseur. Le chef Ôme détecte ensuite une vingtaine de navires bougeant en cercles, et environ 100 appareils volants. Il s'agit de la bataille de Midway du 5 juin 1942. Avant de continuer, le commandant en second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, ordonne une surveillance maximale sur tous les radars. Par la suite, Kadomatsu sauve le passager d'un zéro à la dérive et quand celui-ci se rend seul sur le pont extérieur, une discussion s'engage avec une partie de l'équipage. Mais Ôme constate un tir de torpilles à bâbord à 3200 mètres. Des parasites ont perturbé les radars, mais le navire parvient à esquiver les torpilles. Mais le sous-marin qui les suit à 10 mètres de profondeur en lance 4 autres. Mais Ôme signale le lancement d'un de leur asroc. Comprenant qu'il s'agit du lieutenant Yonekura, Kikuchi le vire du CIC et le Mirai évite une nouvelle fois les torpilles. Kadomatsu ordonne la destruction du missile près du sous-marin et ensuite, Ôme entend le bruit de l'évacuation d'air pressurisé, ce qui signifie une émersion. Rassuré, le croiseur peut continuer sa route et on ne voit plus Ôme par la suite dans ce tome.

    Volume 2

    L'umitori est envoyé à Ogasawara pour vérifier si ils sont toujours en 1942, ou si ils sont retourné à leur époque, et Ôme suit l'opération sur son écran. Dans une baie, ils aperçoivent une forme et veulent vérifier s'il s'agit de navires. Mais ce sont des zéros, ce qui confirme qu'ils sont encore en pleine guerre du pacifique. Juste après, Le lieutenant Satake et le sous-lieutenant Mori sont pris en chasse par 2 appareils japonais. Durant un assaut, Mori est touché, et les images n'arrivent plus au Mirai. C'est alors que le capitaine Takumi Kusaka, l'officier de le marine impériale sauvé par Kadomatsu, leur suggère de viser les flotteurs pour déstabiliser les 2 chasseurs. Satake suit ce conseil et se débarrasse de ses poursuivants, mais il ne peut déjà plus sauver Mori. Plus tard, des funérailles ont lieu, puis le croiseur part se cacher dans les îles Anambas. De là, Kusaka part avec Kadomatsu pour se procurer le ravitaillement nécessaire à Singapour. Après une dizaine de jours, un matin, un navire de simples pêcheurs s'approche du Mirai puis s'en va. Le soir même, selon Ôme, cette barque ne s'est plus montré depuis. On ne voit plus Ôme ensuite dans ce tome.

    Volume 3

    Deux semaines après le départ de Kusaka et Kadomatsu, Ôme repère un navire qui vient dans leur direction avec une vitesse constante, mais qui ne semble pas être un navire de guerre. Dans une heure, il entrera dans leur périmètre des 20 miles, et ils enverront un télégramme si celui-ci ne se manifeste pas avant. A ce moment, Ôme enregistre une réponse qui dit : "La cérémonie d'ouverture des jeux olympiques de Tokyo, Temps ensoleillé avec passages nuageux", ce qui veut dire que des éléments imprévus pourraient venir perturber le ravitaillement. Mais malgré la présence d'un ancien subalterne de Kusaka, le lieutenant Kazuma Tsuda, le ravitaillement se déroule parfaitement. Plus tard, alors qu'Ôme est en train de manger à la cantine, Umezu annonce à son équipage qu'ils vont se rendre à Guadalcanal pour faire en sorte que la terrible bataille qui doit avoir lieu là-bas fasse le moins de victimes possible. Le lendemain, le Mirai quitte les îles Anambas pour faire route vers le sud-est. Puis Kusaka s'en va avec Satake pour tenter de convaincre l'amiral Yamamoto de se retirer de Guadalcanal. Alors qu'ils sont bientôt sur place, Ôme repère la flotte de débarquement américaine sur son radar, comme dans l'histoire, tandis que le SH60J, l'autre hélicoptère, est allé déposer 4 hommes, Kadomatsu, Oguri, Yanagi et Enomoto, sur l'île afin qu'ils puissent guider les missiles du Mirai depuis là-bas. Le lendemain matin, le bombardement américain a lieu comme prévu. Puis Kikuchi va voir Tsuda, laisse sur le croiseur comme preuve de bonne foi par Kusaka, car il reste cloîtré dans sa chambre. Mais soudain, la flotte japonaise apparaît sur les écrans, alors que ce n'était pas prévu...

    Volume 4

    Comme le chef canonier est toujours avec Tsuda, le CIC lui signale qu'une bataille navale a lieu au nord de l'île, entre la flotte de Mikawa et celle des américains en patrouille. Kikuchi prévient Kadomatsu mais ils décident tous de continuer l'opération. Puis Ôme signale le retrait des navires japonais, comme dans l'histoire. C'est alors que le Mirai envoie un missile sur le ravitaillement en farine des américains pour tenter de les forcer à se retirer de Guadalcanal. Juste après, Ôme constate la présence d'une flotte de 12 navires qui s'approchent de l'île, ce qui n'apparaît pas dans les manuels d'histoire. Umezu fait envoyer le SH60J pour vérifier de qui il s'agit et les caméras montrent que c'est le Yamato à la tête de cette flotte. Kusaka suggère que l'équipe au sol de Kadomatsu s'éloigne des forces américaines car ils vont les attaquer pour les éliminer. Le Mirai refuse catégoriquement, et quand le Yamato tire ses obus sur le croiseur, celui-ci les intercepte avec ses missiles standard. Umezu annonce alors que le groupe sur l'île est intact. Le Yamato reste en formation et n'envoie aucun message au Mirai durant 3 minutes. Umezu, connaissant le caractère de Yamamoto, négocie avec lui son retrait et la fin des hostilités, contre l'aide du Mirai dans l'évacuation de l'île. C'est la dernière apparition d'Ôme dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    Yamamoto accepte l'opération d'évacuation et celle-ci se passe sans incident. Après cela, le Mirai se dirige vers Truk, escorté de nuit par des navires de la marine impériale. Ensuite, Umezu annonce à son équipage que tous ont droit à une permission après les 2 mois qu'ils ont passé en mer, ce qui les réjouit. Dans la maison où ils vont passé la nuit, ils retrouvent le lieutenant Satake et ont la surprise de voir que des geishas ont été sollicitées pour la soirée. Le lendemain, de retour à bord du Mirai, ils apprennent de leur capitaine qu'ils vont pouvoir retourner à Yokosuka. Ils se mettent donc en route pour 6 jours de traversée, suivi par un sous-marin japonais. Umezu ordonne que la surveillance maritime et aérienne soit renforcée. Peu après leur départ, ils continuent de surveiller les mouvements de navires dans la baie de Truk, mais aucune flotte ne va vers Guadalcanal, comme dans l'histoire. Soudain, Ôme repère un signal à 400 km du croiseur. Cet appareil, sans doute un patrouilleur, sera visible dans 60 minutes, mais Ôme ne peut pas savoir s'il s'agit d'un appareil américain ou japonais. Kadomatsu se rend avec Yanagi à bord du sous-marin pour en savoir plus, mais celui-ci plonge tout d'un coup. Umezu ordonne alors que soit activé l'ECM, le brouillage électronique des communications. Quand l'avion est à portée de vue, Ôme l'identifie comme étant un dauntless américain. Kikuchi veut l'abattre pour éviter qu'il ne donne leur position de retour à son porte-avion, et Umezu est d'accord, mais Ôme dit que c'est trop tard car il a déjà repéré une escadrille d'une quarantaine d'appareils qui viennent dans leur direction...

    Volume 6

    Tout le monde se prépare à la bataille mais Umezu préfère quitter la zone et éviter l'affrontement. Cependant, le sous-marin fait une émersion et ne réagit pas aux messages d'avertissement du Mirai. Le croiseur n'a donc d'autre choix que de combattre. Ôme sépare les cibles en un groupe alpha avec 13 torpilleurs avenger, et un groupe bêta de 22 bombardiers dauntless. Le chef canonier fait abattre plusieurs torpilleurs avec le canon de 127 mm, puis utilise 6 missiles contre les bombardiers en approche. Malgré les pertes, les américains n'abandonnent pas et un dauntless franchit la ligne de la zone des missiles. Kikuchi fait mettre en action la mitrailleuse mais l'avion a le temps de lâcher sa bombe qui endommage le radar anti-aérien à l'avant qui fait un white out. Mais Ôme constate que l'appareil continue son piqué et leur fonce dessus. Le Mirai ne pouvant éviter le choc, Umezu ordonne de mettre la barre à fond et annonce de se préparer à l'impact. Après le choc, Oguri appelle les sections pour connaître les dégâts, et ils constatent que le brouillage des communications est interrompu. Après avoir entendu que les américains préparent une seconde vague, Kikuchi suggère de couler le porte-avion Wasp. Umezu accepte mais fait envoyer un message d'avertissement et est prêt à faire exploser le tomahawk en vol si le Wasp annule la seconde offensive. Mais le porte-avion ne réagit pas et son signal disparaît 30 minutes après avoir été touché par le missile. Le chef canonier va se laver le visage et demande à Ôme de surveiller les mouvements du sous-marin. celui-ci fait surface et leur rend néanmoins Kadomatsu et Yanagi. Suite à ces événements, Ôme, comme beaucoup d'autres à bord, prend conscience de la chance d'être en vie, et comme ses équipiers, il profite de ses journées en faisant par exemple un footing sur le pont arrière du croiseur. On ne voit plus Ôme ensuite dans ce tome.

    Volume 7

    Le reste du voyage vers Yokosuka se passe sans autre problème. Peu avant leur arrivée, ils sont déviés vers l'île de Sarujima, endroit plus discret, mais à portée de la marine impériale. Ceux-ci n'envoient ni plus, ni moins que l'ancien premier ministre, l'amiral de réserve Mitsumasa Yonai pour les négociations. L'homme se rend seul sur le Mirai mais une fois que les discussions ont commencé avec les capitaines Umezu et Kadomatsu, Ôme constate que toute la flotte stationnée dans la baie de Yokosuka s'est mise en mouvement, préparant ainsi un encerclement. Yonai leur dit de ne pas s'inquiéter et c'est la seule fois que l'on verra Ôme dans ce tome.

    Volume 8

    Yonai a suggéré aux membres du Mirai de ne pas prendre part à la guerre et plutôt d'attendre la fin du conflit. Par après, Kadomatsu part pour la Mandchourie. Là-bas, il compte stopper Kusaka dans ses plans de donner une pacification glorieuse au Japon. Pendant ce temps, le croiseur se fait réparer et reçoit un ravitaillement. En échange de cela, les capitaines Umezu, Kikuchi et Oguri doivent aller voir l'état-major de la marine pour leur faire savoir ce qu'ils comptent faire par la suite dans la guerre. A leur retour, Umezu annonce à tout l'équipage qu'ils vont faire des manoeuvres dans la baie de Sagami, et qu'ils devraient y retrouver Kadomatsu qui va les rejoindre. Tout le monde est motivé, et l'exercice se fait dans une ambiance concentrée, Ôme simulant un appareil qui s'approche à 3000 mètres avec une vitesse de 300 km/h. Le capitaine en secon revient, mais il a le bras droit en bandoulière. Puis, le Mirai s'apprête à recevoir le ministre de l'intérieur Kôichi Kito. Ôme voit un appareil arriver dans leur direction, alors qu'ils pensaient que ce serait un bateau. C'est la dernière apparition d'Ôme dans ce tome.

    • Statut au volume 8 : Vivant.

    Lieutenant Momoi

    scan 1548Volume 1

    Il s'agit de l'officier infirmière du Mirai, un croiseur de la force maritime d'autodéfense japonaise qui se retrouve mystérieusement projeté en 1942, le jour de la bataille de Midway. Après avoir croisé quelques heures plus tôt le Yamato et la formation des navires de guerre japonais, le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, fait une annonce sur la radio interne du croiseur pour confirmer que leur priorité est de retrouver les 3 navires qui les accompagnaient. Il compte aussi sur le professionnalisme de chacun pour garder son calme. Ensuite, le premier maître Yanagi, qui a été légèrement blessé par l'explosion d'un dauntless près du Mirai, arrive à l'infirmerie pour se faire soigner. Spécialiste des guerres de l'histoire, il raconte à Momoi comment se déroule la bataille de Midway, débouchant sur une défaite japonaise. Voyant que l'arrivée à Pearl Harbor risque d'être trop dangereux, Umezu choisit de faire demi-tour et de retourner à Yokosuka. Cependant, une fois la nuit tombée, le commandant en second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, sauve un officier qui se trouvait à bord d'un zéro à la dérive. Momoi le soigne et constate 3 côtes cassées, une entorse cervicale et un coup violent sur le front. Sa situation se stabilise, mais le lieutenant l'a placé sous médicaments et préconise le repose total. En faisant son rapport aux officiers du Mirai, Umezu demande à ce que Momoi laisse au blessé la salle individuelle de l'infirmerie, débarrassée de tous les documents qui pourraient indiquer qu'ils viennent du futur. En retournant à l'infirmerie, Momoi croise le jounaliste et photographe Katagiri, seul civil à bord, qui prétexte un mal de mer. Le lieutenant l'envoie ballader puis constate que le blessé est réveillé. La femme se montre évasive, mais dès qu'elle a le dos tourné, son invité s'échappe de l'infirmerie. Elle prévient Kadomatsu et ils finissent par retrouver l'homme sur le pont extérieur. Celui-ci se présente comme étant le capitaine Takumi Kusaka. Le navire s'arrête alors à l'endroit où ils ont changé d'époque, mais rien ne change. Plusieurs membres d'équipage commencent alors à accuser la présence de Kusaka et lui révèlent la vérité, ce qui ne semble pas trop perturber le blessé. Soudain, le Mirai est attaqué par des torpilles. Pendant que les autres se préparent au combat, Momoi invite Kusaka à retourner à l'intérieur. Mais celui-ci souhaite rester pour observer. Le navire esquive 2 salves de torpilles, et lance un asroc qui explose à proximité du sous-marin américain qui les a pris pour cible. Plus tard, dans le hangar à hélicoptère, Kadomatsu discute avec le chef navigateur et le chef canonnier, les capitaines Kôhei Oguri et Masayuki Kikuchi, ainsi que le lieutenant. Pour Masayuki, ils doivent se méfier de cet homme qui est un officier des communications, mais pour Kôhei, il pourrait leur être utile pour le réapprovisionnement. Pour Kadomatsu, cela relève de sa responsabilité puisqu'il l'a sauvé et demande les clés de l'infirmerie à Momoi. Il emmène alors Kusaka sur une chaise roulante, en direction de la salle des archives...

    Volume 2

    Afin de voir si seulement une partie du globe se retrouve en 1942, ou bien si c'est le Mirai qui a voyagé dans le temps, l'umitori est envoyé à Ogasawara pour une mission de reconaissance. Mais, en plus de confirmer leur présence en pleine seconde guerre mondiale, les 2 pilotes, le lieutenant Satake et le sous-lieutenant Mori, sont attaqué par 2 appareils de l'empire du Japon. Le jeune Mori meurt durant l'affrontement et son corps est installé quelques temps dans l'infirmerie. Là, le capitaine Kusaka vient brûler de l'encens, puis Satake vient s'installer, ne parvenant pas à se pardonner son manque de vigilance. Vient ensuite Kadomatsu qui se blâme lui aussi pour la mort du sous-lieutenant. Momoi laisse les 2 hommes discuter sans intervenir, à part évoquer la venue de Kusaka avant eux. On ne voit plus Momoi par la suite dans ce tome.

    Volume 3

    Après les funérailles de Mori, Kusaka et Kadomatsu partent pour Singapour afin d'y trouver le ravitaillement nécessaire pour le Mirai et son équipage. Deux semaines plus tard, le duo revient, mais ils ont été repérés par un ancien subalterne de Kusaka, le lieutenant Kazuma Tsuda. Celui-ci est autorisé par Umezu à visiter le croiseur, pendant que le ravitaillement est effectué. C'est Oguri qui lui sert de guide et ils passent notamment devant l'infirmerie. Tsuda est assez étonné de voir une femme à bord d'un navire militaire et Momoi semble rougir légèrement. Une fois le ravitaillement terminé, alors que Momoi est en train de travailler dans son bureau, Umezu déclare que le Mirai va faire route vers Guadalcanal avec pour objectif de sauver un maximum de vies dans les camps japonais et américains, lors de la première bataille des îles Salomon qui, selon les livres d'histoire, a fait de nombreuses victimes. On ne voit plus Momoi par la suite dans ce tome.

    Volume 4

    Une fois arrivés près de Guadalcanal, le Mirai envoie un groupe de 4 personnes commandé par Kadomatsu pour pouvoir guider les missiles du croiseur sur le ravitaillement en farine des marines américains. Cette manoeuvre a pour buit de faire peur aux américains, tandis que Kusaka doit négocier le retrait des japonais de l'île. Cependant, la flotte du vice-amiral Mikawa attaque bel et bien des navires alliés, puis la flotte combinée se déplace vers Guadalcanal alors que cet événement n'a pas eu lieu dans l'histoire. Le Yamato dirige ses canons sur le Mirai, qui refuse de faire quitter l'île à ses hommes. Ils ne veulent pas non plus que les japonais massacrent les marines américains. Mais après les tirs du Yamato, le Mirai riposte avec des missiles standard qui interceptent les obus du cuirassé. Après cela, Umezu fait une annonce pour dire que l'équipe de Kadomatsu est indemne, annonce qu'écoute Momoi, dans son bureau. Elle se rend ensuite dans la chambre de Tsuda qui s'apprête à s'ouvrir le ventre. Il demande où se trouve le palais impérial car comme le Yamato est maintenant l'ennemi du Mirai, il se considère comme un prisonnier de guerre et se doit de se suicider. Mais il se sent pitoyable car il a peur de mourir. Momoi le rassure en lui disant que c'est courageux de sa part se reconnaître que les hommes ne sont pas infaillibles. Par la suite Umezu négocie avec Yamamoto un retrait de la flotte combinée, puis un hélicopère va chercher Kadomatsu et ses hommes. Ceux-ci ont dû affronter des américains, ce qui fait que Yanagi a été touché à l'abdomen, et Oguri à l'épaule. Kadomatsu, lui, dort une journée entière après un corps à corps. Le lieutenant soigne les blessés à leur retour mais préconise une hospitalisation pour Yanagi. A son réveil, le capitaine en second part voir Umezu en ce qui concerne l'évacuation de l'île, sans avoir reçu sa piqure nutritive de Momoi. celle-ci n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 3 : Midway".
    • Statut au volume 4 : Vivante.

    Volume 5

    L'opération d'évacuation se passe sans autre incident et le Mirai se dirige ensuite vers Truk, de nuit pour ne pas créer la panique. Umezu annonce alors à l'équipage qu'il vont avoir une permission à terre après 2 mois en mer. Momoi, elle, reste à bord avec Kadomatsu et le soir, alors qu'ils sont seuls, elle lui sert un café. Elle est contente que Yanagi ait été hospitalisé et sait que Kadomatsu pense à Kusaka et à comment il va l'engueuler quand il le verra. C'est la dernière apparition de Momoi dans ce tome.

    Volume 6

    Grâce à Yamamoto, le Mirai peut retourner à Yokosuka, et il est escorté lors de son trajet par un sous-marin igô. Cependant, les radars repèrent un patrouilleur et Kadomatsu demande au sous-marin s'il s'agit d'un appareil américain ou japonais. L'igô répond que c'est un avion japonais, mais Kadomatsu est peu convaincu, et va à bord du sous-marin avec Yanagi. Ensuite, l'igô plonge, et l'équipage comprend que l'appareil est américain. Après avoir mis le brouillage des communications en route, une escadrille apparaît sur les écrans. Momoi met son gilet, ainsi que son casque, dans le cas d'un éventuel affrontement. le croiseur détruit la plupart des appareils américains, mais l'un d'eux profite d'une hésitation pour foncer en piqué sur le Mirai. Umezu avertit tout le monde de se préparer au choc car l'avion ne redresse pas et le croiseur ne peut éviter l'impact. Dans l'infirmerie, le lieutenant se couche à terre et attend avec crainte. Au moment du choc, les médicaments tombent des étagères, mais le croiseur résiste et survit. Ensuite, le Mirai coule le porte-avion Wasp avec un tomahawk, et récupère Kadomatsu et Yanagi, qui sont relâchés par le sous-marin. Après ces événements, Momoi s'occupe des blessés, comme par exemple Katagiri, et elle semble avoir pas mal de travail. C'est la dernière apparition de Momoi pour ce tome.

    Volume 8

    La Mirai parvient à Yokosuka et sur place, ils reçoivent la visite de l'ancien premier ministre, Mitsumasa Yonai. Celui-ci conseille à l'équipage du croiseur de ne pas prendre part à la guerre, de quelque manière que ce soit, et d'attendre sa conclusion. Par la suite, Kadomatsu, afin d'empêcher Kusaka de mettre ses plans à exécution, se rend en Mandchourie où Kusasa devrait se trouver. Dans un dock de Yokosuka, le navire subit des réparations et reçoit un ravitaillement, puis les capitaines Umezu, Kikuchi et Oguri vont rencontrer l'état-major de la marine pour savoir ce qu'ils vont faire par la suite durant cette guerre. A leur retour, Umezu annonce à l'équipage que le Mirai va faire des manoeuvres d'exercices dans la baie de Sagami, mais aussi que Kadomatsu va faire son retour à bord après environ 2 mois d'absence. Momoi écoute attentivement et c'est la seule fois qu'elle apparaît dans ce tome.

    • Statut au volume 8 : Vivante.

    Lieutenant Satake

    scan 1549Volume 1

    Satake est le chef de la section aérienne sur le Mirai, croiseur de la force maritime d'autodéfense du début du 21ème siècle. Ce navire est étrangement projeté dans le temps et se retrouve la veille de la bataille de Midway, le 5 juin 1942. Après avoir croisé le Yamato et la flotte japonaise, le commandant du navire, le capitaine Saburô Umezu, fait une annonce pour expliquer la situation. Puis, ils regardent la bataille qui se déroule au loin et entendent une annonce radio provenant d'Honolulu. Umezu décide alors de retourner à Yokosuka. Alors que certains s'inquiète d'arriver dans un pays en guerre, Satake leur répond qu'il faut y aller pour être sûr, et que de toute façon, le pays entier ne peut pas avoir sombré. Un peu plus tard, le commandant en second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, sauve le passager d'un zéro sur le point de couler. Après lui avoir prodigué les premiers soins, le lieutenant Momoi de l'infirmerie vient faire son rapport devant les "têtes pensantes" du Mirai, dont Satake. Celui-ci n'intervient pas et se contente d'être à l'écoute du chef canonnier, le capitaine Masayuki Kikuchi, qui ne veut pas interférer dans l'histoire, et du chef navigateur, le capitaine Kôhei Oguri, qui veut tout révéler au blessé. Puis, Momoi téléphone depuis l'infirmerie pour avertir que leur invité s'est échappé. Satake n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 2

    Satake et son copilote, le sous-lieutenant Mori, sont envoyés à Ogasawara, à bord de l'umitori. Ils doivent vérifier si là-bas, ils sont toujours en 1942. Ils décollent à 6 heures, et ne doivent surtout pas être repérés. Une fois en vol, Satake déclare à Mori que son grand-père, qui va avoir 72 ans, est justement né à Osagawara et a échappé aux bombardements américains en rejoignant le continent à temps. En 1942, il devrait avoir une dizaine d'années. En parvenant à l'île de Chichijima, ils aperçoivent des formes dans une baie, mais se rendent compte qu'il s'agit de zéros. En regardant aux alentours, ils confirment qu'ils sont bien en pleine guerre du pacifique. Mais soudain, 2 appareils japonais débarquent, et prennent l'umitori en chasse. Le lieutenant fait un "bank" pour leur faire comprendre qu'ils sont du même camp, mais les 2 appareils continuent de les suivre. Satake a l'ordre formel de Kadomatsu de ne pas ouvrir le feu, mais les 2 chasseurs ne se gênent pas pour tirer. L'un d'eux, dos au soleil, touche l'umitori, et surtout Mori. Le lieutenant lui demande de répondre à ses appels, mais le jeune homme semble déjà mort. Puis Kadomatsu l'autorise à tirer, mais en ne visant que les flotteurs des 2 appareils, pour leur faire perdre leur stabilité. Avec son engin beaucoup plus manoeuvrable, Satake y arrive sans problèmes. Mais en arrivant au Mirai, il ne peut que constater le décès du sous-lieutenant. Satake se rend auprès du corps qui a été mis dans un sac dans l'infirmerie. Kadomatsu le rejoint, et les 2 hommes se sentent coupables de ce qui est arrivé à Mori, le lieutenant pour son manque de vigilance. Ils apprennent aussi du lieutenant Momoi, l'officier infirmière, que le capitaine Takumi Kusaka, le japonais de l'époque, est venu brûlé de l'encens quand il n'y avait personne. Ensuite, des funérailles en mer ont lieu durant lesquels Umezu remonte le moral des troupes. Satake n'apparaît plus par après dans ce tome.

    Volume 3

    Après les funérailles, Kusaka et Kadomatsu se rendent à Singapour pour y trouver le ravitaillement nécessaire pour le Mirai. Deux semaines plus tard, ils reviennent près des îles Anambas où le croiseur est resté, mais ils ont été grillés par un ancien subalterne de Kusaka, le lieutenant Kazuma Tsuda. Pourtant, le ravitaillement se passe sans incident. Après cela, Umezu prévient l'équipage que le Mirai va aller à Guadalcanal pour tenter d'y éviter le massacre entre les armées japonaises et américaines qui doivent y avoir lieu selon l'histoire. Le soir même, Satake surprend Oguri, une bouteille de bourbon à la main, qui se rend sur le cargo. Le chef navigateur invite le lieutenant à le suivre, et celui-ci le fait, non sans une certaine appréhension. Ils arrivent dans une salle de repos des soldats et rencontrent le major Kawamoto. Tous ensembles, ils boivent un verre, parlent du futur du Japon et chantent durant une bonne partie de la nuit. Le lendemain, le Mirai quitte sa cachette avec Kusaka et Tsuda à son bord. La décision est prise d'envoyer Kusaka avec l'umitori à Truk, afin qu'il puisse convaincre l'amiral Yamamoto de se retirer de Guadalcanal. C'est Satake qui pilote et rapidement, ils croisent 3 appareils japonais dont l'un fait un "bank". Ils veulent faire atterrir l'hélicoptère sur une piste éloignée mais Kusaka suggère au lieutenant de plutôt atterrir directement sur le Yamato. L'appareil se pose sans problème et c'est Yamamoto en personne qui vient les accueillir. Celui-ci pose quelques questions à propos de l'umitori à Satake qui est tout ému de rencontrer cette grande figure historique. On ne voit plus Satake par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 3 : Midway".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.

    Volume 5

    Logé sur l'archipel de Truk, Satake y retrouve ses compagnons qui viennent après l'évacuation de Guadalcanal. Il les attend en uniforme de la marine impériale et devant un bon repas. Il leur dit que l'umitori se trouve dans l'un des hangars du Yamato et quand ses amis lui demandent s'il n'a pas un peu grossi, le lieutenant répond que oui car il a du mal à remettre son casque. Ils passent ensuite la soirée avec des jeunes femmes et le lendemain, ils regagnent le Mirai. Là-bas, Umezu leur annone qu'ils vont retourner à Yokosuka, ce qui fait plaisir à tout l'équipage. Satake et l'umitori son de retour sur le croiseur et le groupe lève l'ancre pour 6 jours de route. C'est la dernière apparition du lieutenant dans ce tome.

    Volume 6

    Pendant la traversée, le Mirai repère un appareil de patrouille, mais ne sachant pas s'il est japonais ou américain, ils demandent au sous-marin qui les escorte de qui il s'agit. Peu satisfait par la réponse, Kadomatsu monte à bord avec Yanagi, mais l'igô plonge. L'avion s'avère être américain et une escadrille de 40 appareils viennent en direction du Mirai. Umezu veut éviter l'affrontement mais le sous-marin fait une emersion lente et ne répond pas aux messages, forçant le Mirai à combattre. Le croiseur prend rapidement l'avantage mais la détermination des américains et l'hésitation de Kikuchi fait que l'un des dauntless fonce en piqué sur le Mirai qui ne peut éviter le choc. Umezu avertit tout le monde de se préparer à l'impact que Satake attend avec anxiété. Le croiseur tient le coup mais le brouillage des comunications est endommagé est ils comprennent qu'une seconde vague est en préparation. Ils décident alors d'envoyer un tomahawk sur le porte-avion Wasp et envoient Satake et Hayashibara avec l'umitori pour suivre l'évolution du missile. Pour le copilote, le Wasp ne tiendra pas compte de l'avertissement qu'ils ont envoyé. Et en effet, le porte-avion prend le tomahawk de plein fouet et coule en 30 minutes. Ensuite, de retour près du Mirai, l'umitori doit surveillé les actions de l'igô à qui ils ont envoyé un avertissement. Le sous-marin fait surface sur la gauche et Kadomatsu et Yanagi peuvent finalement revenir sur le croiseur. C'est la dernière apparition de Satake dans ce tome.

    Volume 8

    Arrivé à Yokosuka sans autre problème, le Mirai reçoit la visite de l'ancien premier ministre Mitsumasa Yonai qui leur conseille de rester à l'écart jusqu'à la fin de la guerre. Ensuite, Kadomatsu part pour la Mandchourie, car Kusaka s'y trouve et qu'il veut l'empêcher de modifier le cours de l'histoire en une victoire de l'Empire du Japon. Pendant cette absence, Umezu, Kikuchi et Oguri sont conviés par la marine pour parler de la suite des actions du croiseur dans cette guerre. A leur retour au navire, Umezu annonce qu'après la fin des réparations et du ravitaillement, le Mirai va faire des manoeuvre d'exercice dans la baie de Sagami. De plus, Kadomatsu les rejoindra sur place après environ 2 mois d'absence. Satake semble motivé par cette annonce, tout comme ses collègues. Lors de l'exercice, le lieutenant est dans les airs avec l'umitori. A la fin de la manoeuvre, il aperçoit une navette qui s'approche à 2500 mètres, transportant Kadomatsu, le bras droit en bandoulière. Satake n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 8 : Vivant.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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  • Voilà la quatrième et dernière suite de la liste des personnages de Blanco. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Volk

    scan 1565Volume 3

    Ce berber allemand est l'un des chiens de combat d'élite entraînés dans le laboratoire spécial de recherche et développement militaire de la République R. Cependant, un jour, la garde territoriale vient fermer le laboratoire et pénètre dans l'aire d'entraînement souterraine. Ils recherchent Taïga, le fils d'un chien génétiquement modifié par le pays, mais celui-ci n'est pas là. Les soldats interrogent les maître-chiens présents, et Volk grogne férocement. En voyant les armes pointées sur lui et son maître, le berger allemand réagit et bondit sur l'un des soldats pour l'attaquer. Le maître-chien de Volk essaie de l'arrêter mais celui-ci menace de mordre le soldat. Deux autres militaires utilisent leur mitraillette et massacrent Volk qui ne survit pas.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "Echos de crocs".
    • Statut au volume 4 : Tué par des soldats de la garde territoriale de la République R..

    Sergent Petrov

    scan 1566Volume 3

    Petrov est un soldat de la 6ème unité de la garde territoriale de la République R, un petit pays de l'est. Un jour, il reçoit l'ordre présidentiel de fermer le laboratoire spécial de recherche et développement militaire, et d'éliminer tous les chiens de combat qui y sont encore présents. Le projet concernant ces animaux, dirigé par le colonel Schmidt qui veut obtenir par la force l'indépendance de son pays par rapport à la Russie, est considéré par le président Grors comme une tentative de coup d'état. Le colonel est mis aux arrêts et le sergent doit encore éliminer l'élément le plus dangereux, le loup Taïga. Celui-ci est le rejeton d'un chien modifié génétiquement par la République R, et possède des capacités hors du commun. Petrov et son unité se dirigent vers la zone où s'entraînent le loup et son maître-chien, le lieutenant Waren. Ils retrouvent celle-ci, qui est arrêtée pour complicité dans la tentative de coup d'état et son arme lui est retiré. Le sergent lui demande alors où se trouve Taïga, mais la jeune femme refuse de répondre sans instruction direct de Schmidt. Devant ce refus, Petrov la menace de son arme et dit recevoir ses ordres du président, la plus haute autorité du pays. Mais l'un des soldats aperçoit le loup qui arrive en courant. Certains militaires lui tirent dessus, mais l'animal esquive toutes les balles et commence à massacrer ses agresseurs. Waren en profite pour monter sur un scooter des neiges et prend la fuite en appelant Taïga à le suivre. Petrov ordonne à ses hommes de tirer, puis voyant qu'ils sont hors de portée, il ordonne d'utiliser les bazookas. Les 2 roquettes créent une crevasse dans laquelle tombe le lieutenant. L'unité s'approche de la fissure et les soldats concluent qu'avec une hauteur pareille, il n'y a aucune chances que la jeune femme et le loup aient survécu. Le sergent admet avoir fait un sale coup à Waren puis entend quelque chose venant de la crevasse. Taïga surgit de l'obscurité et décapite Petrov d'un seul coup.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "Clameurs vers le lointain".
    • Statut au volume 4 : Tué par Taïga (Ater).

    Natalya

    scan 1567Volume 4

    Il s'agit d'une habitante d'un petit village qui se trouve pas trop loin après la frontière est de la République R. Elle est mariée à Shalughin et est enceinte de lui. Cependant, son mari est pris par le démon du jeu et est tout le temps absent, ce qui fait que Natalya reste à la ferme avec le père de Shalughin. Un soir, ils entendent du bruit à l'écurie et le vieil homme va voir de quoi il s'agit. Il constate alors que ce sont des loups qui attaquent leurs chevaux, et il prend son fusil. Il tire à 2 reprises mais soudain, un loup noir bondit et tranche la gorge du vieil homme, le tuant sur le coup. Natalya, qui s'est elle aussi levé, pousse un cri d'horreur en voyant la scène. Elle est effrayée par ce loup noir qui la fixe en grognant et qui finit par lui sauter dessus pour la tuer elle aussi.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "La meute du loup noir".
    • Statut au volume 4 : Tuée par Taïga (Ater).

    Shalughin

    scan 1568Volume 4

    Shalughin est un chasseur qui habite, avec sa femme Natalya et son père, au-delà de la frontière est de la République R. Un jour, alors qu'il est absent, pris par le démon du jeu, sa ferme de chevaux est attaquée par une meute de loups affamés. En revenant chez lui où beaucoup de monde l'attend, Shalughin demande comment vont son père et sa femme qui doit bientôt accoucher. Mais en rentrant dans sa maison, il découvre les dépouilles de ceux-ci, allongées sur le lit par les villageois. Le chasseur s'en veut terriblement de ne pas avoir été là pour les protéger, et jure de massacrer tous les loups responsables de ce carnage. Certains villageois tentent de calmer Shalughin et lui demandant de ne pas se presser, mais le chasseur ne veut pas perdre la piste. Il dit d'enterrer sa femme et son père, laissant les villageois s'occuper des carcasses de chevaux comme ils l'entendent, puis s'en va. Sur son chemin, il découvre les corps sans vie de plusieurs loups. En trouvant des poils noirs comme dans son écurie, il comprend que le monstre est ce loup noir qu'il va traquer. Après 5 jours de chevauchée presque continue, il ne l'a toujours pas rattrapé et se demande pourquoi. C'est alors qu'il rencontre un groupe de chasseurs qui en ont aussi après le loup noir, après qu'il ait massacré des gens du village de Strelka. Mais Shalughin comprend qu'ils ne se rendent pas compte à qui ils ont à faire. Plus tard, il arrive dans un village où il découvre que les chasseurs ont été tués par le loup noir. Le patriarche explique que l'animal s'était pourtant montré docile après avoir sauvé une femme d'un tigre, mais que quand les chasseurs sont arrivés, il est devenu un véritable démon aux capacités incroyables. Il conseille à Shalughin de le laisser en paix. Mais le chasseur décide de continuer. Par la suite, il choisit de prendre les devants et après avoir collecté dans les journaux les divers incidents qui relatent l'apparition du loup noir, il extrapole sa destination et va l'attendre à Korinsk où il devrait passer. Là, il attend plusieurs jours dans la remise d'un vieil homme. Shalughin a une bonne vue sur le lac gêlé où devrait passer le loup. Le vieil homme vient lui apporter à manger mais s'inquiète si on apprend que quelqu'un s'est installé dans sa remise. Le chasseur demande encore un jour et remercie le vieil homme. Le lendemain, Shalughin aperçoit le loup avec ses jumelles et prépare calmement son tir. Il appuie sur la gâchette juste quand le loup a sa patte coincé dans la glace qui se brise légèrement. L'animal est touché sur le flanc droit et disparaît dans l'eau glacée. Quand il ressurgit d'un coup, Shalughin tire par réflexe et touche le loup. Mais celui-ci survit et saute sur le chasseur pour le tuer en lui déchirant la gorge.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "La meute du loup noir".
    • Statut au volume 4 : Tué par Taïga (Ater).

    Illya

    scan 1569Volume 4

    Cette jeune femme vit dans un village de Sibérie, près de la source de l'Olegma. Un jour, après avoir prié Dieu, elle prend congé de son père et va laver seule des pommes de terre dans la rivière. Mais après avoir commencé sa tâche, elle aperçoit sur l'autre rivage un tigre qui lui fonce dessus. Illya se met à prier et soudain, un loup noir surgit et égorge le tigre. La jeune femme remercie le seigneur pour lui avoir envoyé cet ange gardien. Puis le loup, agressif au départ, se calme et se montre très docile. Illya la ramène au village et le présente à son père qui remarque que l'animal a un collier autour du cou, ce qui signifie déjà un propriétaire. Pour cet homme aussi, c'est la volonté du seigneur que ce loup soit venu en aide à sa fille. Celle-ci demande si elle peut le garder, et son père accepte, tant que Dieu le voudra. Ensuite, Illya présente l'animal aux autres villageois, et spécialement au patriarche et prêtre des lieux, qui lui rappelle toutefois que la forêt appartient aux animaux, et qu'ils n'en sont que les hôtes. Elle doit donc respecter le cours naturel des choses. Les femmes vont ensuite près de la rivière, sans avoir la crainte d'être attaquées, car elle sont protégées par ce loup noir. Pourtant, alors qu'elles rentrent au village, des chasseurs étrangers y sont présents et braquent leurs armes sur le loup. Celui-ci réagit rapidement et en quelques instants, il tue tous les chasseurs en les égorgeant ou en les décapitant. Illya, tout comme plusieurs villageois, se met à prier le seigneur. Le loup, quant à lui, se calme, met s'en va après quelques instants. Alors que les corps sans vie sont allongés côte à côte, recouverts d'un drap blanc, Illya pleure parce qu'elle se sent coupable. Mais le patriarche lui répète que ce n'est pas sa faute. Un autre chasseur, seul, arrive au village, et explique être lui aussi à la poursuite du loup noir. Le patriarche lui déconseille de poursuivre l'animal, racontant ce que celui-ci a fait, mais l'homme ne renonce pas. Illya continue de pleurer et on ne la verra plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Une demeure en forêt".
    • Statut au volume 4 : Vivante.

    Capitaine Boris Korkinov

    scan 1570Volume 4

    Boris est un militaire de la République R. Un jour, il est appelé par le colonel Schmidt pour une mission de la dernière chance pour leur pays, connue sous le nom de code de "Zapoljarje (terre polaire)". Comme elle exige le plus grand secret en dehors du quartier des officiers, le colonel demande à Korkinov, ainsi qu'au sous-capitaine Parshikas et au lieutenant-chef Krvovic s'ils sont toujours d'accord d'y participer. Le capitaine est le premier à répondre, se disant reconnaissant qu'on ait fait appel à lui car il en avait marre du travail de bureau. Schmidt est content de voir que l'esprit des "chevaliers de fer" du grand-duc Lykaeus est toujours présent. L'opération consiste à éliminer le chien de combat d'élite Taïga, fils d'un chien génétiquement modifié par leur pays, et se fera en un seul assaut. Le loup se dirige en plein est, à une vitesse d'environ 90 km/h, probablement pour rejoindre le grand lac de l'ours, l'endroit où il est né d'un croisement avec un loup sauvage. Le colonel faire une embuscade à Sibirsk, en république de Sakha. Pourtant, Schmidt ne veut pas l'abattre par balle car il ignore quelle est la distance nécessaire à maintenir pour espérer pouvoir l'avoir tout en restant en sécurité. 'est pour cela qu'ils vont profiter du gazoduc qui s'étend jusqu'à la Baltique, ainsi que de son complexe d'exploitation dont la surveillance est actuellement minimale. Krvovic lui demande alors s'il compte faire exploser le gazoduc et le colonel répond par l'affirmative. Boris s'inquiète car Sakha n'en restera pas là. Schmidt en a bien conscience mais il n'a pas le choix s'il veut sauver son pays. Il laissera les politiciens s'occuper des pots cassés une fois l'opération terminée. Un peu plus tard, une fois le loup localisé, sa trajectoire étant conforme aux prévisions, le groupe peut décoller pour aller sur place. Dans l'hélicoptère, Korkinov s'interroge sur ce qu'il va se passer si Taïga passe par la base militaire de Sakha et si les militaires s'attaquent à lui. Mais le colonel lui rétorque que ces hommes ne connaissent pas Taïga, ni ses capacités. Ne se méfiant pas de lui, ils ne feront absolument pas le poids contre le loup. Une fois sur place, ils ont 3 jours pour préparer leur dispositif. Le capitaine se dit pourtant que Taïga sentira le gaz, et Schmidt ne lui donne pas tort mais il sait que le loup ne se détournera pas de son cap. Un soir, dans la base d'extraction du gaz, Korkinov et Parshikas se chargent d'éliminer les employés d'une balle dans la tête. Boris dit qu'il va à la salle des commande, tandis qu'il demande au sous-capitaine d'aller à la salle des machines. Une fois le champ libre, il désactive le système d'alarme. Ensuite, Korkinov et Parshikas préviennent le colonel et le lieutenant-chef pour qu'ils fassent sauter le tuyau. Cependant, l'opération se passe mal et Schmidt et Krvovic se font tuer par le loup. On ne sait pas ce qu'il advient du capitaine.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Zapoljarje (Terre polaire)".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.

    Sous-capitaine Vadim Parshikas

    scan 1571Volume 4

    Il s'agit d'un militaire de la République R, à qui le colonel Schmidt fait appel, ainsi que ses collègue le capitaine Korkinov et le lieutenant-chef Krvovic, pour une mission qui relève du secret d'état du plus haut niveau. Quand le colonel demande leur accord, Vadim lui répond qu'il a été galvanisée par cet appel. Cette opération, appelée "zapoljorje (terre polaire)", consiste à éliminer Taïga, un chien de combat d'élite dont le père était un chien génétiquement modifié par leur pays. Schmidt suppose que l'animal se rend vers son pays natal, la région du grand lac de l'ours, au Canada, et qu'il se déplace donc vers l'est à une vitesse moyenne de 90 km/h. En supposant cela, il compte tendre un piège à Sibirsk, en république de Sakha. Mais éliminer le loup par balle semble exclu car ils n'ont pas de données suffisantes pour connaître la distance de tir suffisante. Il va plutôt utiliser le gazoduc et le centre d'exploitation de gaz, peu surveillé. Mais Parshikas s'inquiète que si ils font exploser le gazoduc, ils risquent de faire sauter toute la ville, sans parler de la réaction de Sakha. Mais le colonel est prêt à prendre ce risque, laissant les politiciens payer les pots cassés. Après avoir eu confirmation de la position et de la trajectoire de Taïga, le groupe prend un hélicoptère pour se rendre sur place. Durant le trajet, Korkinov se demande ce qu'ils vont faire si les personnes de la base militaire de Sakha, par laquelle doit passer le loup, interviennent. Schmidt lui répond qu'ils ignorent à qui ils ont à faire et que Taïga pourrait anéantir toute la base à lui seul. Une fois sur place, ils ont 3 jours pour se préparer. Le soir de l'opération, le capitaine et le sous-capitaine se chargent d'éliminer les membres du personnel de la station de compression et d'expédition du gaz. Korkinov charge Parshikas d'aller dans la salle des machines au sous-sol, tandis qu'il va à la salle des commandes. Une fois la zone dégagée, Vadim rejoint le capitaine pour couper le système d'alarme. Mais l'opération se passe mal et le colonel et le lieutenant-chef se font tuer par le loup. On ne sait pas ce que devient le sous-capitaine.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Zapoljarje (Terre polaire)".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.

    Lieutenant-chef Mialeg Krvovic

    scan 1572Volume 4

    Ce militaire de la République R est appelé par le colonel Schmidt pour une mission de la dernière chance pour leur pays, et qui a pour nom de code "Zapoljarje (terre polaire)". Cette opération étant un secret d'état de haut niveau, le colonel demande à Mialeg, mais aussi au capitaine Korkinov et au sous-capitaine Parshikas s'ils sont partants. Tous sont d'accord, Krvovic rappelant que son tir est aussi précis que ceux des commandos de carrière d'aujourd'hui. Sachant que l'esprit des "chevaliers de fer" du grand-duc Lykaeus est toujours vivant, Schmidt explique qu'ils devront tuer Taïga, un chien de combat d'élite, fils d'un chien génétiquement modifié par leur pays. Si comme il le pense, le loup continue son chemin vers l'est, en direction du grand lac de l'ours au Canada, sa région natale, avec une vitesse moyenne de 90 km/h, le colonel compte lui tendre une embuscade à Sibirsk, en république de Sakha. Etant donné que leurs chances de pouvoir l'abattre par balles sont faibles, il a pensé à une autre idée. Il veut tirer parti du gazoduc qui s'étend jusqu'à la Baltique et de son complexe d'exploitation qui est peu surveillé. Le lieutenant-chef se demande si Schmidt compte faire exploser le gazoduc, et celui-ci lui répond que oui. Il sait que la Russie et Sakha tenteront d'éclaircir cette affaire, mais il laisse cela aux politiciens, se concentrant sur la mission. Une fois Taïga localisé conformément aux prévisions, le groupe décolle en hélicoptère. Mais Korkinov s'inquiète de ce que va faire l'armée de Sakha quand le loup passera par leur base militaire. Le colonel lui explique que ces hommes ne connaissent pas les capacités de l'animal et qu'ils ne seront pas de taille face à lui. Une fois sur place, ils ont 3 jours pour se préparer et Schmidt sait que Taïga ne déviera pas de son cap, malgré l'odeur du gaz. Et l'entrée en action de la Russie ne changera rien. Une fois le système d'alarme désactivé, Mialeg fait sauter le tuyau. Krvovic et Schmidt attendent donc l'arrivée du loup qu'ils repèrent sur un radar. Hors, celui-ci arrête sa course. Le colonel décide alors d'aller sur le tuyau pour attirer l'animal. Et quand celui-ci s'est remis en mouvement, Schmidt ordonne au lieutenant-chef de tirer, même s'il est trop près de la zone du souffle de l'explosion. Mialeg tire et le gaz prend feu, mais Taïga survit. Dans un bond énorme, il sort du nuage de fumée noire et décapite Krvovic d'un seul coup.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Zapoljarje (Terre polaire)".
    • Statut au volume 4 : Tué par Taïga (Ater).

    Senek

    scan 1573Volume 4

    Senek est un chasseur qui habite en Sibérie orientale, dans la péninsule de Tchoukotka. Alors que d'autres rassemblent les caribous, Senek aperçoit un loup qui s'approche. Il le met en joue pour l'abattre mais son compagnon l'en empêche car l'animal a un pelage argenté. Pour lui, il sa'git de Koïka, l'esprit des morts. C'est alors que tous les membres de la peuplade, les torhans, se mettent à regarder le loup et à admirer la brillance de ce pelage. L'ami de Senek lui dit alors de bien se souvenir de cet animal car leur peuple est né du loup d'argent, selon les chamans. Ce loup est un porte-bonheur pour eux. Ensuite, l'animal s'en va et on ne verra plus Senek par la suite.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Retour".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Cronos


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