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Il n'y a pas grand chose à dire sur l'acquisition de ce récit puisque je n'ai fait que suivre l'actualité (avec un peu de retard je l'admet). Cette oeuvre est assez récente et on va donc pouvoir la comparer avec ses précédentes histoires. Ce récit va nous emmener dans les campagnes japonaises de l'entre-deux-guerres, ce qui est assez intéressant. Mais passons à la fiche de ce manga.
- Titre VO : Tomoji.
- Editeur VO : Futabasha.
- Nombre de volumes VO : One-shot.
- Année : 2014.
- Editeur VF : Rue de Sèvres.
- Nombre de volumes VF : One-shot.
Synopsis :
En 1922, Tomoji Uchida, 13 ans, vit dans un petit village du département de Yamanashi, avec sa grand-mère, Kin Uchida, et son frère aîné, Toyô. Un jour, le jeune Fumiaki Itô, 19 ans, petit-fils de la soeur aînée de Kin, vient dans le village pour faire des photos. Il attend Tomoji qui doit rentrer de l'école mais celle-ci met trop de temps et il repart avant que la nuit ne tombe. La jeune fille aperçoit Fumiaki avec un appareil photo mais comme elle ne le connaît pas encore, elle continue son chemin. Ce ne sera que 7 ans plus tard que ces 2 personnes liées par le destin se croiseront à nouveau. Mais d'abord nous allons en apprendre plus sur le passé parfois douloureux de cette jeune fille qui sera bien plus tard à l'origine de la création d'une nouvelle branche du Bouddhisme. Quelles épreuves a-t-elle dû traverser? Comment vivait-on à cette époque dans la campagne japonaise? Et par quel hasard ces 2 jeunes gens vont se voir à nouveau?
Mon avis :
Taniguchi nous offre ici un récit qui se rapproche beaucoup de Le journal de mon père. Sauf que dans le cas actuel, il s'agit d'un personnage ayant réellement existé. D'où la difficulté de le rendre totalement passionnant. Qu'on ne s'y trompe pas, tant du côté des dessins que du rendu de l'ambiance de l'époque et du lieu, on atteint des sommets, l'auteur étant tout à fait à son aise là dedans. Et quand il évoque les événements tragiques qui touchent l'héroïne, sur fond de catastrophe historique parfois, il fait encore mouche, tout comme il l'avait fait dans Le journal de mon père (encore une fois). Là où le bas blesse dans ce récit, c'est dans l'expression des sentiments, amoureux entre autre, de la jeune fille. J'ai du mal à croire, en lisant cette histoire, à cette idylle entre Tomoji et Fumiaki. C'est bien dommage car il s'agit là de l'élement central de son récit. Ce n'est donc pas un chef d'oeuvre, mais ce manga se laisse lire et il reste fort intéressant car encore une fois, il nous permet de nous plonger dans la mentalité japonaise d'une certaine époque, ce que je trouve enrichissant. Une oeuvre qui devrait attirer ceux qui s'intéressent à la culture japonaise ou ceux qui aiment les récits "tranche de vie", moins ceux qui croient lire une romance.
Cronos
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Voici une fiche pour chacun des tomes de la série. Ces fiches seront complétées au fur et à mesure. ATTENTION : ces résumés contiennent des spoilers (révélations de l'intrigue).
Volume 1
Chapitres : Fouler la terre du wild (1979); Geronimo (1979); Long Knife (1983); Sirocco (1986); Tchango (1985); Une voix au loin (1975); La meute (1978); Dans les bois (1984).
Nouveaux personnages : Toussaint Charbonneau, Jacques Marlon, Sacagawea, Nagai Sôkichi, Geronimo, Jiroemon, Ishizô Nagasawa, Yoshihide Nozaki, Red Moon, Little Mountain, Running Deer, colonel Ranald Mackenzie, Schlingo, Mr Molanis, Diane Molanis, Daniel Red Moon, le chasseur, la chasseuse, Aka, Ônoji Tatsukichi, les 3 chasseurs, Kyôko, le mari de Kyôko, le chasseur.
Résumé : Dans le premier récit, le trappeur Toussaint Charbonneau, en pleine chasse, croise le chemin de Jacques Marlon, qui affronte un grizzly. Charbonneau tue l'animal et emmène Marlon, gravement blessé au bras droit, chez lui. Il le soigne et Jacques souhaite beaucoup apprendre de lui. Un jour, dans un fort, Marlon retrouve les 2 personnes qui lui ont volé son cheval et ses peaux et il recupère ses biens. Une autre fois, ils rencontrent des guerriers Arapahos. Après 2 affrontements sans morts, les indiens invitent les 2 hommes, parlementent et font du commerce. Finalement, Toussaint et Jacques doivent se séparer. Dans la seconde histoire, l'écrivain Nagai Sôkichi rencontre Geronimo qui lui parle de sa vie à la tête des Apaches. Mais un objet appartenant à l'indien semble indiquer que Geronimo est japonais lui aussi. Dans le troisième récit, 2 japonais se retrouvent ruinés dans l'ouest américain. Ils finissent par arriver chez les Kiowas qui les accueillent à bras ouverts. Ishizô finit par guérir et Nozaki souhaite rentrer alors chez lui. Mais juste après le départ, les indiens sont attaqués et Ishizô part à leur secours. Il se fait tuer et Nozaki affronte le chef des tuniques bleues. Fait prisonnier, on ne sait pas si il a un jour rejoint le Japon. Pour l'histoire suivante, un privé, Schlingo, est chargé de retrouver la fille d'un homme riche. Mais Schlingo finit par découvrir que la jeune femme est partie avec un indien du nom de Daniel Red Moon. Suite à un combat contre celui-ci, la jeune femme déclare qu'elle veut rester auprès de lui et Schlingo s'en va. Le cinquième récit nous raconte comment un homme part chasser un tchango, un félin très rare, dans une réserve naturelle et ce, afin de sauver sa fille très malade. Bravant l'interdit, tout comme une femme voulant sauver son mari, et dont le frère est tué par un ours, il trouve l'animal mais le duo se rend compte qu'il s'agit d'un robot et que le tchango a déjà disparu de la terre, Dans le sixième récit, un matagi, devenu charbonnier, croise 3 chasseurs venus trouver un ours. Ceux-ci, après plusieurs jours de recherches, dynamitent l'abri de l'animal qui s'énerve et blesse l'un d'eux gravement. Le matagi doit alors aller en montagne pour abréger les souffrances de l'ours, après avoir engueuler les chasseurs pour leurs méthodes. Dans l'histoire suivante, une meute de chiens devenus sauvages agressent une femme enceinte et la tuent. Le mari, fou de rage, va les tuer avec son fusil, en même temps qu'un groupe de chasseurs engagé par le gouvernement. Alors que ceux-ci fuient devant le nombre impressionnant de la meute, l'homme choisit de faire face, en mémoire de sa femme... Finalement, la dernière histoire ressemble à un poème mettant en scène un mouflon, un chasseur et sa meute.
Mon avis : La première chose qui frappe dans cet ouvrage, ce sont les dessins de certains récits. En comparant ceux de 1979 à ceux de la moitié des années 80, on remarque une énorme différence. L'avantage de ce tome donc, est de voir l'évolution du style de Taniguchi, qui s'est nettement amélioré depuis ses débuts. Et l'histoire de 1975 (Une voix au loin) nous montre ses débuts et nous permet d'imaginer de qui il s'est inspiré avant d'avoir son propre style. En ce qui concerne les scénarios, cela se partage entre le bon et le moins bon, selon moi. Certains récits, comme La meute ou Tchango ne me touchent pas du tout et je ne les trouve pas vraiment bon. Le dernier chapitre est un peu bizarre, sans véritable histoire, tandis que Long Knife rappelle le one-shot Sky Hawk dont il a sans doute servi de base. Les autres récits sont assez intéressants à lire mais ne s'écartent pas trop de ce que l'auteur nous a déjà montré. Si je devais résumé ce volume en un seul mot, ce serait évolution, ce qui explique aussi l'intérêt majeur de ce tome. En effet, pour quelqu'un qui ne cherche que les bon récits avec de bons dessins, ce n'est peut-être pas le manga à acheter. Par contre, pour quelqu'un qui s'intéresse aux débuts d'un auteur, et surtout de Taniguchi, il peut prendre ce volume sans peur. On peut comparer ce volume avec le one-shot Histoires courtes de Naoki Urasawa de ce dernier, puisqu'il représente un peu la même chose.
Volume 2
Chapitres : Le hurlement arraché (1977); La forêt de Yuukar (1978); Le vent rouge de la savane (1980); Le chapelet de l'ascète (1980); La mer des arbres morts (1979); L'aigle montagnard (1980); Hurler à la lune (1980); Les innommables (2010).
Nouveaux personnages : Akagé, Saburô Takigoshi, Tetsu, Kayo Takigoshi, Takashi Takigoshi, Mr Minamoto; Akagé, Lametok, Ekash, Poro, Pon; David, docteur, Saitani; L'ermite Tenkô, Heibei, Kiku; Tetsu, le cachalot; Le chasseur, Hayaté; Le photographe; Ryûsei, Hikari.
Résumé : Pour la première histoire de ce second tome, un vieil ours affamé durant l'hiver vient attaquer un village coincé entre 2 montagnes. Blessé par les humains, il leur porte une féroce haine et en revenant, il tue le chien, mais aussi la femme et le jeune enfant de Saburô Takigoshi. Les chasseurs prennent en chasse l'animal mais celui-ci est introuvable. Takigoshi est rongé par la colère et construi des pièges à bouche. Et quand la tête de l'ours explose enfin, dans un dernier geste, il décapite Takigoshi. Pour le second récit, dans les années 1780, un chasseur doit trouver un vieil ours et ramener sa dépouille pour soigner son neveu blessé par l'animal. Durant l'affrontement contr l'ours, l'un de ses chiens lui arrache une oreille mais se fait tuer. La bête est tuée mais son corps tombe dans l'eau. Après avoir soigné son autre chien, le chasseur va chercher sa dépouille qui se fait dévorer par un énorme poisson du lac. Le chasseur ramène l'oreille sans jamais parler du poisson. Dans l'histoire suivant, un archéologue japonais qui travaille en Afrique voit les dégâts du braconnage. Quand un éléphant devenu fou tue un habitant du village et saccage les récoltes, on demande au japonais d'abattre l'animal. Celui-ci y parvient tant bien que mal et constate que la bête souffrait à cause d'une balle coincée dans sa défense. Dans le quatrième récit, un village des années 1890 est attaqué par une meute qui comprend un enfant. Les habitants demandent à l'ermite de le ramener sur le chemin des hommes. L'homme sauve l'enfant, seul rescapé d'une attaque d'un ours, et le conduit au village. Mais celui-ci est renié par son père et quand l'ermite revient, l'enfant est presque mort de faim. L'ermite le sauve une nouvelle fois et le garde avec lui, lui montrant le chemin de l'humanité. Pour la cinquième histoire, on suit un harponneur des années1860 qui erd son bras gauche face à une baleine. Il a la rancune tenace, et quand une femme lui apprend avoir vu l'animal, le pêcheur part prendre sa revanche. Le cachalot est mortellement blessé, mais entraîne le jeune homme dans une zone très dangereuse où celui-ci coule et se noie. Dans le récit qui suit, un fauconnier et son compagnon chassent en montagne, un jour, l'animal est blessé par un loup et disparaît, mais revient amoché dans l'abri de son maître. Après une période de guérison, ils se remettent en route. Le fauconnier est pris dans une avalanche puis le faucon le sauve bravement d'un ours. Mais l'homme décède malgré tout de ses blessures. Pour l'avant-dernière histoire, un jeune homme part photographier une famille de chiens sauvages dans la montagne. En voyant que les parents ne viennent pas nourrir leurs chiots, l'homme part à sa recherche et découvre que le mâle est pris dans un piège. Après le décès de l'animal, le photographe frappe le chasseur qui renie cette proie puis retourne dans le terrier où la femelle a emporté le seul des 4 chiots survivant...Enfin, dans le dernier récit, Ryûsei retourne dans son village natal. Là, il part en forêt avec son grand-père et une femme qu'il connaît, Hikari. Restant la nuit sur place, il découvre en se transformant qu'il est lui-même un loup-garou, comme les 2 autres. Le lendemain, les nouvelles annoncent qu'ils ont trouvé la dépouille d'un de leur race datant de 3.000 ans dans les alpes suisses.
Mon avis : Dans cette deuxième salve de récits courts, on reste principalement dans les mêmes thèmes, à savoir les animaux, un chasseur, l'homme qui fait face à la bête, et la nature parfois cruelle. Ainsi, on a des histoires qui se ressemblent beaucoup et qui manquent un peu d'originalité au fur et à mesure de la lecture. L'auteur varie néanmoins les lieux, passant de la forêt à la mer ou au désert africain, ou bien en variant les périodes, du 18ème au 20ème siècle. On pourrait regretter ce manque de nouveauté, mais cela aurait été dur de faire autrement puisqu'il s'agit d'un recueil d'oeuvres de "jeunesse". Reste les dessins, magnifiques malgré qu'ils datent du début des années 80, voire même la fin des années 70. On peut y voir une lente évolution qui permet de voir que Taniguchi a quand même améliorer son trait. Et la différence est encore plus grande avec la dernière histoire qui date de 2010. A propos justement de ce dernier récit, je n'ai pas accroché à cet univers de créatures fantastiques. Un tome qui n'apporte donc pas grande chose en plus par rapport au précédent, à part la flagrante différence de qualité de dessins du mangaka entre 1977 et 2010.
Cronos
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Il arrive quelque fois que quand un auteur de mangas a du succès, on ressorte ses premières oeuvres, courtes généralement, dans un tome qui les rassemble toutes et qui présente donc les débuts de l'auteur. Ce fut le cas avec Urasawa et Histoires courtes de Naoki Urasawa, et c'est aussi le cas dans cette série en 2 tomes qui nous montre donc les débuts de Taniguchi. Chacun jugera de l'utilité ou non d'une telle publication, mais en tout cas, voici la fiche de cette série.
- Titre VO : Kôya Yori
- Editeur VO : Kobunsha
- Nombre de volumes VO : One shot.
- Années : 1975-1986
- Editeur VF : Casterman
- Nombre de volumes VF : 2 (série terminée)
Synopsis :
Dans le premier récit, le trappeur Charbonneau sauve un jeune chasseur d'un ours et après l'avoir guéri, il va lui apprendre tout ce qu'il sait sur la nature; Dans le second récit, l'écrivain Nagai Sôkichi va à la rencontre de l'indien Geronimo pour lui demander comment il a obtenu un objet avec un symbole japonais, appartenant avant à un matagi. Geronimo lui raconte alors sa vie; Le récit suivant raconte comment 2 japonais qui veulent quitter le far west américain rencontrent une tribu d'indiens, et vont commencer à vivre avec eux; Dans la troisième histoire, un privé du far west est engagé par un riche homme d'affaire pour retrouver sa fille de 18 ans qui a disparu à bord de sa motocyclette; Pour l'histoire suivante, dans un monde futuriste, un homme, afin de sauver sa fille malade, va chasser un animal très rare dans une réserve gardée, risquant sa vie face à la nature et aux brigades anti-braconnage; Dans le cinquième récit, un charbonnier, ancien matagi, voit arriver 3 chasseurs qui cherchent des ours. Ceux-ci en trouvent un mais utilisent de la dynamite, et n'achèvent pas la bête après la grave blessure de l'un d'eux. Le matagi doit donc réparer leur erreur; Pour la prochaine histoire, un homme cherche à venger la mort de sa femme enceinte, tuée par des chiens sauvages devenus extrêmement dangereux; Dans le dernier récit du premier tome, un chasseur et sa meute se trouvent confrontés à un mouflon majestueux; Dans la première histoire du second tome, Un homme va chercher à se venger de la mort de son fils et de sa femme, tués par un ours qui a été blessé par des chasseurs et qui déteste les hommes depuis; Dans le récit suivant, un chasseur part traquer un vieil ours qui a fait beaucoup de ravages. Il doit ramener sa dépouille pour pouvoir soigner son neveu; L'histoire suivante raconte comment un archéologue japonais se trouve face à un éléphant devenu complètement fou, au milieu de l'Afrique; Le quatrième récit de ce second tome évoque un ermite des années 1890 qui part sauver un enfant qui a été élevé par les loups; Dans l'histoire qui suit, un jeune harponneur prometteur perd un bras contre une baleine. Le jeune homme promet de prendre sa revanche contre ce cachalot; Le récit suivant raconte les aventures d'un chasseur et de son fidèle rapace; Pour l'avant-dernière histoire, un photographe observe dans les montagnes une meute de chiens sauvages; Enfin pour la dernière histoire, un jeune garçon revient dans son village natal. Mais cet endroit pourrait bien cacher un secret...
Mon avis :
Quand on ouvre ce genre de tome, il ne faut pas s'attendre à un chef-d'oeuvre à chaque page, mais plutôt à une recherche de soi, une évolution. On peut y voir les idées qui germent dans la tête de l'auteur et qui prendront une forme plus aboutie par la suite avec un récit plus travaillé. On peut aussi voir l'évolution du trait de l'auteur durant les 10 premières années de sa carrière. Mais ce qui est frappant dans Les contrées sauvages, c'est que les thèmes de prédilection de Taniguchi sont déjà présents. Pour moi, prendre connaissance de ces petites histoires, même si elles ne sont pas abouties, est aussi important que de lire les chefs-d'oeuvre du mangaka, car pour bien connaître l'auteur, je pense qu'il est nécessaire de savoir d'où il vient. Et je dois dire que Taniguchi avait déjà un talent fou à l'époque. Les seuls domaines où il a du mal à s'en sortir, à mon avis, sont le fantastique et la science-fiction, les mondes futuristes. Après tout, on ne peut pas être bon en tout. Pour ceux qui ne veulent lire que le meilleur, ils peuvent passer leur chemin. Mais pour les curieux, et surtout les admirateurs de l'auteur, cette série peut valoir le détour, en tout cas, c'est mon cas.
Cronos
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Afin de compléter les fiches de cette série, je vais faire une liste des personnages qui la compose. Comme il s'agit de fiches assez complètes, il se peut qu'il y ait des spoilers (révélations de l'intrigue). Ils sont classés par ordre d'apparition.
Capitaine de vaisseau Saburô Umezu
C'est le commandant du Mirai, un croiseur japonais de la force maritime d'autodéfense. En juin de l'une des années 2000, ce croiseur, ainsi que 3 autres navires japonais sont envoyés protéger les civils en Equateur, pays qui est en guerre. Ils doivent rejoindre l'armée américaine à Hawaï. Après avoir salué les gens venus à la base de Yokosuka, les membres du Mirai entament leur voyage. Au sud des côtes de Torishima, ils font un exercice. Celui-ci se finit avec 5 minutes de retard et un blessé à la main qui n'était pas prévu. Umezu est assez satisfait en comparant cela aux 10 minutes de retard du mois précédent. Lors du quatrième jour en mer, près des îles Midway, un gros temps s'annonce et le capitaine ordonne que l'on garde une bonne distance avec les autres navires mais qu'ils restent en contact permanent. Malgre ses 35 ans et 2 mois d'expérience, c'est la première fois que Saburô voit de tels nuages. Soudain, les autres navires disparaissent des radars et la foudre semble s'abattre sur le Mirai. Tout semble fonctionner normalement mais juste après, de la neige se met à tomber et une quarantaine de navires apparaissent sur les écrans. Ils pensent à la marine américaine mais personne ne répond. Umezu ordonne de virer à babord pour éviter l'imposant navire qui arrive droit sur eux. C'est alors que tous reconnaissent le Yamato, cuirassé coulé durant la guerre du pacifique. Celui-ci envoie un signal lumineux leur ordonnant de stopper les machines, mais le capitaine préfère lancer une manoeuvre de fuite. Le capitaine Yôsuke Kadomatsu, commandant en second, parvient à esquiver les navires. Au calme, tous tentent d'analyser la situation. Le premier maître Yanagi, spécialiste de la guerre du pacifique, confirme que c'était le Yamato, et que le déploiement était celui de la bataille de Midway. Pour le capitaine Masayuki Kikuchi, chef canonnier, qui montre que la lune est passée de pleine à une demi-lune en un jour, ce n'est pas la flotte qui est apparue mais bien eux qui se retrouvent à l'époque de la guerre du pacifique. Saburô décide pourtant de continuer leur route. Quelques heures plus tard, ils voient un vieux dauntless exploser et couler en un instant. Le Mirai se trouve bien en plein coeur de la bataille de Midway du 5 juin 1942, et Umezu s'adresse à tout l'équipage pour leur demander de rester professionnels. Ils observent les affrontements au loin. Pour Yôsuke, la priorité est la sécurité de l'équipage. Et comme aller à Pearl Harbor semble compromis, Saburô ordonne de faire demi-tour. Dans la salle de briefing, on signale un avion à la dérive, et Umezu autorise Kadomatsu à prendre une décision à ce sujet. Ce dernier sauve alors la vie du passager. En réunion, les officiers supérieurs décident de maintenir cet invité à l'écart du reste de l'équipage. Mais l'homme s'échappe de l'infirmerie. Il est repéré par Kadomatsu et le capitaine Kôhei Oguri, le chef navigateur, sur le pont et se présente comme étant le capitaine Takumi Kusaka. Pendant ce temps, au CIC, Umezu et Kikuchi font arrêter le Mirai à l'endroit où ils ont changé d'époque. Mais rien ne se passe et une partie de l'équipage accuse la présence de Kusaka. Ceux-ci lui révèlent la vérité, mais juste après, ils sont attaqués par un sous-marin. Le navire esquive les torpilles mais le lieutenant Yonekura lance des missiles sans autorisation. Avec l'accord d'Umezu,Kadomatsu fait exploser ceux-ci près du sous-marin, l'immobilisant pour un moment. Le Mirai s'enfuit et on ne voit plus Saburô dans ce tome.
Volume 2
En réunion avec Kadomatsu, Saburô dit souhaiter envoyer un hélicoptère à Ogasawara pour vérifier si, là-bas, ils sont en 1942, ou bien à leur époque. Leur retour à Yokosuka dépendra du résultat de cette mission. Quand à Kusaka, cela fait déjà une journée complète qu'il se trouve dans la salle des archives dans laquelle l'a conduit Yôsuke. Si il a fait cela, c'est surtout pour que cet invité ait les mêmes connaissances que ses hôtes. Puis, Umezu suit la mission de l'umitori depuis le CIC, grâce aux images transmises par une caméra. Tout l'équipage constate que le port de Yokosuka est celui de 1942, et donc qu'ils ne peuvent retourner dans leur époque. Mais l'appareil se fait repérer par 2 zéros et doit fuir. Mais Oguri débarque dans le CIC car le capitaine ne donne pas l'ordre d'ouvrir le feu mais plutôt celui de fuir. Pourtant, il n'a plus le choix quand le copilote, le sous-lieutenant Mori, est touché. Sur les conseils de Kusaka, Satake vise les flotteurs. Malgré tout, Mori décède. Ensuite, dans la salle des officiers, Saburô présente leur invité qui leur explique comment ils vont se ravitailler. Il suggère de camoufler le navire près des îles anambas et compte se rendre à Singapour pour y trouver le carburant pour le Mirai. Il est prêt à être accompagné pour cette tâche. Peu après se déroule les funérailles en mer de Mori, et Umezu tente de calmer les peurs de son équipage. Ensuite, Saburô demande à Kadomatsu d'aller avec Kusaka. Il lui confie aussi une arme, car quand Takumi parle de patrie, Umezu a remarqué que quelque chose brillait dans ses yeux. Après être arrivés aux îles Anambas et avoir caché le croiseur, le capitaine donne 2 semaines à son second et Kusaka pour accomplir leur mission. Puis, quand Kikuchi lui demande pourquoi avoir choisi Kadomatsu, Umezu lui répond qu'il a trop de sang-froid, et qu'Oguri est trop gentil. Quant à Yôsuke, il n'a pas encore arrêté son jugement sur Kusaka. Après un dizaine de jours sans nouvelles de Kadomatsu, seuls des pêcheurs locaux se sont approché du Mirai. Saburô continue de faire confiance en son second. Par la suite, Umezu n'apparaît plus dans ce tome.
Volume 3
Un navire finit par s'approcher du Mirai, mais celui-ci n'envoie pas de message. Saburô et ses hommes caignent une trahison de Kusaka, mais ils feront comme prévu avec Kadomatsu en envoyant un télégramme quand le navire sera à moins de 20 miles de leur croiseur. Dans sa réponse codée, Yôsuke annonce en gros qu'il a réussi, mais qu'il y a des élément imprévus. Tout l'équipage du Mirai se prépare donc à une attaque. Ils aperçoivent sur le navire inconnu un autre officier en compagnie de Kadomatsu et Kusaka. Le cargo demande à pouvoir faire une approche, et Umezu accepte, mais ordonne aux siens de pointer le canon principal vers le cargo, juste au cas où. L'abordage se passe sans incidents, et Yôsuke monte à bord du Mirai pour remettre à son capitaine l'arme qu'il n'a pas dû utiliser. Saburô en est ravi et apprend alors que l'histoire a déjà commencé à changer. Finalement, tous les 2 sont d'accord qu'ils ne peuvent pas continuer à errer sans objectif, et Kadomatsu veut aider à sauver le plus de vies possible. Umezu accueille ensuite à bord le lieutenant Kazuma Tsuda qui est né la même année que son père. Après une visite guidée pour cet homme, le capitaine annonce à son équipage qu'il vont aller à Guadalcanal pour tenter d'y sauver un maximum de soldats japonais, alors que dans l'histoire, 22.000 sont morts dans cette bataille. Le soir même, avec Yôsuke, il prépare son plan d'action. Le lendemain, en réunion avec Kusaka et Tsuda, Kikuchi énonce la stratégie qui consiste à couper le ravitaillement des troupes de marines américains. Kusaka trouve ce plan trop naïf et leur demande plutôt de gagner du temps pendant qu'il ira convaincre l'amiral Yamamoto de se retirer de l'île de Guadalcanal. En guise de bonne foi, il confie son ancien subalterne aux soins du Mirai. Après s'être mis d'accord, le croiseur quitte sa position et Satake s'envole pour Truk avec Kusaka à son bord. Plus tard, le SH60J, un autre hélicoptère, débarque à Guadalcanal avec Kadomatsu à son bord, accompagne d'Oguri, Yanagi, et du deuxième maître Enomoto. Ils doivent arriver près du des troupes américaines, et cibler le matériel de ravitaillement pour diriger leur missile. Umezu trouve cela risqué d'aller avant le bombardement américain, mais après, les avions seront présents. Soudain, les radars repèrent l'arrivée de la flotte japonaise...
Volume 4
Tout se déroule comme dans l'histoire. La flotte de Mikawa attaque plusieurs navires alliés avant de se retirer, puis les marines américains débarquent sans le soutien des navires de l'amiral Turner. Umezu et les siens décident de poursuivre leur opération en sapant le moral des américains. Ils envoient un avertissement à Vandergrift puis envoient leur missile sur les réserves de farine, ciblées par l'équipe de Kadomatsu, mais ne font pas encore exploser la charge. Cependant, une flotte inconnue apparaît sur les écrans. Afin de vérifier de qui il s'agit, Saburô autorise le décollage du SH60J. Quand ils comprennent que c'est le Yamato en tête, ils reçoivent un message de Kusaka incitant les membres du Mirai sur l'île à la quitter, car ils vont faire feu pour éliminer la division de marines. Avec l'accord d'Umezu, Kadomatsu répond qu'il n'a aucune intention de se retirer. Puis Kusaka se rend dans l'Umitori qui se trouve encore sur le Yamato. Il parle avec Kadomatsu d'un nouveau Japon, ZIpang, qui n'aurait pas subi la défaite mais qui aurait pu obtenir une pacification glorieuse. Kadomatsu se fâche contre Kusaka, car cela va faire couler beaucoup de sang, et la communication finit par se couper. Puis le capitaine en second suggère à Umezu de prendre le Yamato pour cible pour qu'ils accomplissent leur mission. Saburô accorde la riposte contre le Yamato puis envoie un message de menaces. Puis, connaissant le caractère de stratège de Yamamoto, Umezu lui demande que Kusaka leur soit livré, que Satake et l'umitori leur soient rendu, et ainsi, ils aideront à l'évacuation de l'île. Yamamoto accepte à condition de laisser 2 destroyers. Saburô peut alors ordonner le retour de l'équipe de Kadomatsu, et remercie l'amiral pour la collaboration. Avant de revenir de lîle, les 4 hommes sur place ont du tuer des américains et sont secoués. Et pourtant, Kadomatsu demande à diriger l'opération d'évacuation. Saburô finit par céder et on ne le voit plus dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Capitaine de frégate Yôsuke Kadomatsu
Yôsuke est le commandant en second du Mirai, un croiseur qui, en même temps que 3 autres navires japonais, quitte le port de Yokosuka en juin d'une des années 2000, pour aller protéger les civils de l'Equateur, où il y a une guerre. Une fois en mer. ils réalisent un exercice qui se finit avec 5 minutes de retard au lieu de 10 auparavant, et 2 blessés, dont un non prévu par le scénario. Dans le mess des officiers, il repproche à son ami le capitaine Kôhei Oguri, le chef navigateur, d'avoir frappé le premier maître Yanagi qui ne réagissait pas assez vite. Mais quand son autre ami, le capitaine Masayuki Kikuchi, le chef canonnier, déclare que pour lui le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, n'exalte pas assez les hommes, Kadomatsu lui répond qu'il ne tolère pas que l'on critique le capitaine. Juste après, le journaliste Katagiri, seul civil à bord, désire interviewer Yôsuke. Celui-ci dit s'être engagé en suivant son père, et que même s'il n'a jamais tué, il doit y être préparé si on en lui donne l'ordre. Au quatrième jour de navigation, la mer s'agite et soudain, les autres navires disparaissent des radars. Et quand la foudre s'abat sur le Mirai, aucun dégât n'est signalé, mais la neige se met à tomber. Puis une quarantaine de navires surgissent d'un coup sur les écrans. Umezu pense aux américains mais personne ne répond. De plus, le bâtiment qui surgit devant eux n'est autre que le Yamato, le cuirassé coulé durant la seconde guerre mondiale. Ceux-ci leur ordonne de s'arrêter mais Umezu préfère prendre la fuite. Après avoir manoeuvré entre les navires, une partie du personel se retrouve sur le pont pour tenter de trouver une explication. Yanagi leur explique avoir reconnu le déploiement de la bataille de Midway, le 5 juin 1942. Et Masayuki, en leur montrant que la lune est passée de pleine en une demi-lune en un jour, déclare penser qu'ils ont été transportés à cette époque. Umezu choisit néanmoins de continuer et quelques heures plus tard, ils voient un dauntless américain s'approcher puis exploser. Ils observent ensuite l'affrontement qui se déroule au loin. Oguri veut intervenir mais Kikuchi le met en garde avec l'effet papillon. Yôsuke, lui, est énervé par la situation, mais garde pour priorité la sécurité des membres du Mirai. Umezu décide à ce moment de faire demi-tour. La nuit venue, on signale un zéro biplace à la dérive. Kadomatsu va voir avec un canot, et choisit de sauver le passager avant que l'avion ne coule. Les officiers supérieurs choisissent de confiner leur invité à l'infirmerie tant qu'il sera à bord, mais on les appelle pour dire qu'il s'est échappé. Yôsuke le retrouve sur le pont extérieur et l'homme se présente comme étant le capitaine Takumi Kusaka. A ce moment, le navire stoppe là où il a changé d'époque mais la lune reste inchangée. Certains passagers pensent que c'est dû à la présence de Kusaka à bord, et lui révèlent la vérité. Kusaka ne semble pas perturbé mais une attaque de torpilles interrompt la conversation. Les moteurs sont mis en route et le Mirai esquive les torpilles, mais un homme du CIC lance un asroc sans en avoir reçu l'ordre. Après avoir évité une seconde salve de torpilles, Kadomatsu ordonne de faire exploser l'asroc à proximité du sous-marin, l'immobilisant ainsi pour un moment. Une fois au calme, Yôsuke discute avec Masayuki et Kôhei dans le hangar à hélicoptères, mais aussi avec le lieutenant Momoi de l'infirmerie, qui dit que Kusaka a tout vu. Kadomatsu choisit alors de le mener à la salle des archives où le blessé semble être prêt à laisser son passé derrière pour en apprendre plus sur le futur...
Volume 2
Dans une salle de réunion, Umezu et Kadomatsu planifient la mission de l'umitori qui devra vérifier si le port de Yokosuka est celui de 1942 ou des années 2000. Le lendemain, l'appareil décolle et transmet ce qu'il voit grâce à une caméra. Et quand tous constatent qu'ils sont bien en 1942, ils veulent tout de même rentrer. Mais Yôsuke se trouve dans le mess avec eux et leur dit que le Mirai le sera confisqué et qu'ils seront dispersés. Il préfère donc se cacher. Mais quand on lui parle du ravitaillement en kérosène, Kusaka intervient et se propose de les aider. Mais ils n'ont pas le temps de plus en discuter car l'umitori a été repéré par 2 zéros avec flotteur, qui sont bien décidés à abattre l'appareil inconnu. Mais Kadomatsu n'ordonne que le retrait de l'umitori, et ne l'autorise pas à tirer, ce dont Oguri n'est pas d'accord à cause du danger. Même quand le sous-lieutenant Mori est touché, Yôsuke ne veut pas que des japonais s'entretuent. Takumi leur dit alors de viser les flotteurs pour déstabiliser les zéros, et c'est ce que fait Satake. Malheureusement, Mori décède malgré tout. Dans la salle des officiers, Kusaka présente un plan pour aller chercher le ravitaillement du côté de Singapour. Puis, Kadomatsu va brûler de l'encens pour Mori, et lui et Satake se sentent tous les 2 fautif pour cette mort. Après les funérailles en mer de Mori, Umezu confie une arme de poing à son second qui va accompagner Kusaka à terre, car il se méfie un peu de lui. Ils cachent d'abord le Mirai dans les îles Anambas, préparent de la fausse monnaie, puis Kadomatsu va voir Kusaka qui se trouve une nouvelle fois dans la salle des archives pour s'assurer qu'il ne croisera personne qu'il connaît. Ensuite, le duo est déposé en hélicoptère sur l'île principale menant à Singapour. Après avoir changé de vêtements pour Yôsuke, ils prennent le train dans lequel Kadomatsu choisit de s'assoupir sans crainte. Pourtant à son réveil pour un contrôle de la police japonaise, Takumi n'est plus là, ayant emporté avec lui les faux papiers d'identité pour Yôsuke. Heureusement, Kusaka réapparaît juste à temps, étant juste allé acheter des bananes dans une classe inférieure. Le duo arrive ensuite à Singapour où ils négocient pour obtenir leur ravitaillement. Un soir, ils vont à un bal durant lequel Kusaka croise l'un de ses anciens subalterne, le lieutenant Kazuma Tsuda. Mais Takumi fait semblant de ne pas le connaître, et Kadomatsu le tire de ce mauvais pas grâce à une femme. Finalement, le jour du départ arrive, mais sur le navire, les 2 hommes se rendent compte que les marins sont des militaires. Coincés par Tsuda, Kusaka déclare alors que l'histoire a déjà changé, comme peut-être l'issue de cette guerre...
Volume 3
En entendant que Kusaka souhaite changer le cours de l'histoire, mais surtout l'issue de la guerre, Yôsuke s'énerve et le menace en se saisissant du sabre de celui-ci. Mais il est maîtrisé par les hommes de Tsuda, qui compte bien faire une saisie du Mirai. Pourtant, Kadomatsu les prévient que quand ils seront à moins de 20 miles du croiseur, ils recevront un message auquel Yôsuke devra répondre de manière codée pour ne pas être coulé. De plus Kadomatsu interdit à quiconque de monter sur le Mirai et veut récupérer son arme. Le lieutenant ne semble pas d'accord, mais Kusaka suggère de laisser uniquement Tsuda monter à bord du croiseur pour couper la poire en 2. Yôsuke accepte et envoie le message de réponse, avant que Kusaka ne détruise l'appareil de communication pour ne pas pouvoir revenir en arrière. L'abordage se passe sans incident, et Kadomatsu va voir Umezu pour l'informer de la situation. Ce dernier lui fait remarquer que ne pas avoir d'objectif use l'équipage, et Yôsuke ajoute qu'il ne peut rester neutre en sachant que beaucoup d'hommes se font tuer. Tous les 2 veulent donc utiliser les capacités du Mirai. Ensuite, Umezu accueille Tsuda à bord pour une visite du croiseur, tandis que le ravitaillement commence. Par après, Umezu annonce à l'équipage qu'ils vont aller à Guadalcanal pour essayer d'éviter le massacre de 22.000 soldats japonais lors de l'affrontement avec les marines américains. Le soir, des chants se font entendre depuis le cargo, et le lendemain, lors d'une réunion, Kikuchi expose le plan qui consiste à bloquer le ravitaillement américain en attaquant le convoi de 23 navires cargo. Mais Kusaka trouve ce plan trop optimiste et demande de gagner juste du temps, car il pense pouvoir convaincre l'amiral Yamamoto pour que ce soit l'armée japonaise qui se retire de l'île. Après avoir quitté le Toshinmaru et l'île d'Anambas, l'umitori décolle avec Kusaka à son bord, son subalterne restant sur le Mirai. Yôsuke parle ensuite avec Masayuki qui est content d'avoir retrouvé un objectif mais qui craint les changements de l'histoire à long terme. Hors, Kadomatsu veut juste sauver un maximum de vies durant cette guerre, et laisse le long terme aux politiciens et philosophes. Ensuite, une équipe composée de Kadomatsu, Oguri, Yanagi et du deuxième maître Enomoto, débarque sur l'île de Guadalcanal afin de pouvoir diriger un missile du Mirai sur le stock de ravitaillement des américains, n'ayant plus de satellite pour le faire. Mais leurs 4 vies ont priorité sur celles des gens de cette époque. Au lever du jour, ils s'abritent pour éviter d'être tués par le bombardement américain de l'île et attendent le débarquement de ceux-ci pour passer à la suite de l'opération...
Volume 4
Une fois le calme revenu, le groupe se prépare à aller au lieu de débarquement des marines américains mais ils apprennent de Kikuchi que, comme dans l'histoire, la flotte de Mikawa est venue et a attaqué les navires de patrouille américains. Tous sont néanmoins d'accord de continuer l'opération et d'intimider les marines pour qu'ils se retirent de l'île. Grâce à un laser, ils visent l'approvisionnement en farine des américains, et guident ainsi le missile du Mirai qui touche au but sans tuer quiconque. Si la manoeuvre semble avoir l'effet escompté, Masayuki appelle Yôsuke pour lui dire que la flotte combinée, menée par le Yamato, est apparue, et que Kusaka a envoyé un message pour demander à l'équipe au sol de se mettre à l'abri car ils vont exterminer la division de marines. Kadomatsu demande à Umezu et Kikuchi de répondre qu'ils ne bougeront pas. Kusaka entre alors en contact direct avec Yôsuke, grâce à la radio de l'umitori, toujours à bord du Yamato. Kusaka essaie d'expliquer qu'il ne se bat ni pour le grand empire du Japon qui fait des erreurs dans cette guerre, ni pour le Japon du Mirai qui a connu une humiliante défaite, mais pour Zipang, un Japon qui aura réussi à obtenir une pacification glorieuse du conflit. Alors que Kôhei veut qu'il se mette à couvert, Yôsuke refuse l'idée de Kusaka et regrette de l'avoir sauvé, menaçant même de couler le Yamato. Kusaka coupe alors la communication et Kadomatsu suggère à Kikuchi et Umezu de riposter aux obus du Yamato. Il refuse même d'aller dans la grotte comme le lui demande Oguri. Les tirs du cuirassé sont intercepté et toute l'équipe est intacte. Par la suite, c'est Umezu qui négocie avec Yamamoto pour le retrait de ce dernier, en échange de l'aide du Mirai pour l'évacuation de Guadalcanal. Le groupe de Yôsuke peut donc se diriger vers l'hélicoptère qui les attend pour les récupérer. Cependant, en montant une colline, Yanagi fait une chute et juste après, des coups de feu se font entendre. Les 3 autres vont à son secours et lancent une grenade éclairante. Ils tuent les 8 marines américains, Kadomatsu devant se battre contre l'un d'eux au corps à corps. Mais Yanagi est touché à l'abdomen et Kôhei à l'épaule. De retour sur le croiseur, ils sont soignés par Momoi et Yôsuke dort une journée entière. A son réveil, Oguri lui dit que le capitaine l'attend en ce qui concerne la mission d'évacuation. Sur le chemin, Kadomatsu croise Katagiri à qui il dit que les américains ne sont pas ses ennemis. Ensuite, il demande à Umezu de pouvoir diriger l'opération d'évacuation, ce que le capitaine accepte. Sur l'île, Yôsuke s'enfonce seul dans la jungle et croise le célèbre capitaine Okamura qui refuse de quitter Guadalcanal en laissant des soldats sur place. Finalement, Kadomatsu révèle la vérité à cet homme qui retourne seul dans la jungle pour secourir les rescapés...
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Capitaine de corvette Masayuki Kikuchi
Ce japonais est le chef canonnier du Mirai, un croiseur des forces maritimes d'autodéfense des années 2000 qui quitte le port de Yokosuka en juin, pour une mission visant à protéger des civils en Equateur, pays en guerre. Une fois en mer, ils font un exercice et Masayuki calme la nervosité de ses hommes. Puis dans le mess des officiers, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, commandant en second, vient repprocher au chef navigateur, le capitaine Kôhei Oguri, d'avoir frappé le premier maître Yanagi pour sa trop lente réaction. Kikuchi, lui, trouve que la réaction du commandant, le capitaine Saburô Umezu, ne permet pas d'exalter les hommes, mais Yôsuke ne tolère par que l'on critique le capitaine. Au quatrième jour, Masayuki va dans le CIC pour se préparer à un gros temps. Soudain, les autres navires disparaissent des écrans et le contact est rompu. Après que la foudre soit tombée sans faire de dégâts, une quarantaine de navires surgissent d'un coup sur l'écran. A la surprise générale, celui qui arrive droit sur eux est le Yamato, cuirassé coulé durant la guerre du pacifique. Kadomatsu opère alors une manoeuvre de fuite entre les navires inconnus, évitant leurs tentatives de blocage. Au calme, tous essaient de comprendre et Yanagi, passionné par les guerres du passé, explique qu'il a reconnu le déploiement de la bataille de Midway, en juin 1942. Kikuchi fait remarquer que la lune est passée de pleine à une demi-lune en un jour, ce qui signifierait que ce sont eux qui ont changé d'époque. Umezu choisit de maintenir le cap mais quelques heures plus tard, un dauntless américain en flammes passe près de leur navire. Les radars montrent les navires en train de livrer bataille au loin. Kôhei souhaite intervenir mais Masayuki lui rappelle l'effet papillon que cela peut avoir. Yôsuke, lui, garde comme priorité la sécurité des membres du Mirai. Au vu des circonstances, Umezu choisit de faire demi-tour. Une fois la nuit tombée, ils repèrent un zéro à la dérive et Kadomatsu va voir s'il y a un survivant. Kikuchi ne veut pas qu'il intervienne et espère que les passagers de l'avion sont morts. Mais son ami sauve un homme qu'ils vont devoir confiner le temps de son rétablissement. Mais peu après, le blessé s'échappe de l'infirmerie du lieutenant Momoi. Yôsuke et Kôhei vont à sa recherche, tandis que Masayuki va au CIC. Ils arrêtent le navire à l'endroit où ils ont changé d'époque, mais rien ne se passe. Des membres d'équipage commencent à accuser la présence de leur invité, le capitaine Takumi Kusaka, et lui révèlent venir du futur. L'homme semble compréhensif mais ils n'ont pas le temps de poursuivre la discussion car ils sont attaqués par des torpilles. Le Mirai parvient à les éviter mais le lieutenant Yonekura déclenche le lancement d'un missile sans autorisation. Kikuchi le vire du CIC et demande l'autorisation de destruction de l'asroc. Après avoir esquivé d'autres torpilles, Yôsuke demande d'attendre. Il ordonne l'explosion une fois le missile à proximité du sous-marin, l'immobilisant pour un moment. Ensuite, dans le hangar à hélicoptères, Momoi dit à Oguri, Kikuchi et Kadomatsu que Kusaka a tout vu. Pour Yôsuke, la présence de cet homme relève de sa responsabilité et il va donc à l'infirmerie pour lui parler...
Volume 2
L'umitori est envoyé à Ogasawara pour vérifier si le port de Yokosuka est celui de 1942, ou bien celui du début du 21ème siècle. Kikuchi suit cette mission depuis le CIC, où les images sont retransmises en direct, en compagnie du capitaine Umezu. Ce dernier a bien conscience des risques pris lors de cette opération, mais veut savoir avant d'arriver sur place. Malheureusement, le port est celui de la seconde guerre mondiale. De plus, l'appareil est repéré par 2 avions nippons. Masayuki ordonne le repli immédiat et Yôsuke leur interdit d'ouvrir le feu. Mais Kôhei n'est pas d'accord car c'est trop dangereux. Cependant, le copilote, le sous-lieutenant Mori, est touché. Kusaka, qui a appris toute la vérité dans la salle des archives, leur conseille de toucher les flotteurs pour faire perdre la stabilité des zéros. Satake s'exécute et peut ensuite retrouner sur le Mirai. Mais Mori ne survit pas. Ensuite, en salle de réunion, Kusaka explique qu'ils vont cacher le croiseur dans les îles Anambas avant de se diriger vers Singapour pour trouver du kérosène nécessaire au ravitaillement. Kikuchi continue de se méfier de ce japonais de l'empire et ne le cache pas. Après des funérailles en mer, Umezu confie une arme à Kadomatsu qui va accompagner Kusaka. Après le départ du duo, Masayuki demande au capitaine pourquoi il n'a pas été choisi pour aller avec leur invité. Umezu explique qu'il a trop de sang froid, et qu'Oguri est au contraire trop gentil. Hors, Kadomatsu n'a pas encore arrêté son jugement sur Kusaka, ce qui peut aider à connaître les véritables intentions de cet homme. Après une dizaine de jours, seul un bateau de pêcheurs locaux passe près du Mirai, et Masayuki est d'avis d'augmenter d'un cran le niveau d'alerte. Umezu, lui, continue de vouloir faire confiance au succès de son second. On ne voit plus Kikuchi par la suite dans ce tome.
Volume 3
Le jour prévu, un navire s'approche des îles Anambas mais il n'envoie pas de message. Masayuki et les autres sont inquiets de ce silence, et comme convenu, ils enverront un télégramme si le navire entre dans un périmètre de 20 miles du Mirai. Ils reçoivent ensuite une réponse qui dit "temps ensoleillé avec passages nuageux", ce qui veut dire que Yôsuke a réussi, mais qu'il y a des éléments perturbateurs. Ils se préparent à se battre, et Umezu ordonne de viser le bateau cargo avec le canon principal, ce que fait Kikuchi. L'abordage se fait sans problèmes, ainsi que le ravitaillement. L'ancien subalterne de Kusaka, le lieutenant Kazuma Tsuda, monte à bord du croiseur et reçoit une visite guidée du bâtiment. Ensuite, Umezu annonce à tout l'équipage qu'ils vont aller à Guadalcanal pour empêcher la bataille qui doit avoir lieu là-bas contre les marines américains, et qui, selon l'histoire, devraient causer de lourdes pertes. Le lendemain, En présence notamment de Kusaka et de Tsuda, Masayuki explique le plan qui consiste à attaquer le convoi de ravitaillement pour forcer les américains à se retirer. Il estime les pertes à 300. Cependant, Kusaka trouve ce plan trop naïf. Il demande au Mirai de gagner du temps, pendant qu'il ira à Truk afin de convaincre l'amiral Yamamoto pour que ce soit les japonais qui se retirent de Guadalcanal. Après acceptation du plan, Kusaka décolle avec Satake, tandis que Kadomatsu dit à Kikuchi être étonné que celui-ci soit d'accord d'intervenir. Masayuki ne peut rester inactif mais il s'inquiète des conséquences à long terme. Yôsuke lui répond alors qu'il veut juste limiter le plus possible le nombre de victimes de cette guerre. Plus tard, une équipe de 4 hommes, comprenant Kadomatsu et Oguri, est envoyé sur l'île de Guadalcanal pour pouvoir diriger les missiles du Mirai en l'absence de satellites, et ce avant les bombardements américains car ensuite, leurs avions seront présents dans la zone. Pendant ce temps, Kikuchi va voir Tsuda, resté sur le Mirai, qui ne quitte plus sa chambre. Masayuki sent que le lieutenant lui cache quelque chose et c'est alors que la flotte japonaise apparaît sur les écrans...
Volume 4
Le CIC signale à Masayuki un affrontement entre japonais et américains. C'est alors que le chef canonier se rend compte que les japonais et Kusaka n'ont jamais eu l'intention de renoncer à Guadalcanal. Kikuchi retourne rapidement au CIC pour informer Yôsuke de la situation. Les membres du Mirai décident de continuer leur opération en poussant donc les américains à abandonner l'île. Par la suite, comme dans l'histoire, la flotte de Mikawa se retire, laissant les américains débarquer. Une fois le guidage de l'équipe de Kadomatsu en place, et une menace envoyée aux américains, Masayuki fait lancer un missile sur le ravitaillement en farine des marines. Pourtant, juste après, le chef Ôme signale l'apparition d'une nouvelle flotte, dont la présence n'est pas dans l'histoire. Umezu fait décoller le SH60J pour l'identifier. Alors qu'ils se rendent compt qu'il s'agit du Yamato en tête, l'équipage du Mirai reçoit un message de Kusaka leur suggérant d'éloigner l'équipe sur place car ils vont faire feu sur les américains pour les éliminer. Kikuchi en informe Kadomatsu puis Kusaka entre en contact avec le capitaine en second grâce à la radio de l'umitori qui se trouve à bord du Yamato. A la fin de la discussion entre Kusaka et Kadomatsu, ce dernier demande au Mirai d'utiliser toute ses forces pour contrer le Yamato car celui-ci va bien tirer comme prévenu. C'est ainsi que les missiles du croiseur interceptent tous les obus du cuirassé. Ensuite, Masayuki s'inquiète du silence de la flotte combinée. Umezu, quant à lui, dit connaître la personnalité de Yamamoto et pense que le dialogue est la meilleure solution. Il contacte l'amiral en lui demandant de se replier, en échange de leur aide pour évacuer les soldats japonais encore sur l'île. Yamamoto accepte s'il peut laisser 2 destroyers. Umezu peut alors ordonner le retour de Kadomatsu et de ses hommes. Kikuchi, qui a laissé son capitaine agir, n'apparaît plus ensuite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Capitaine de corvette Kôhei Oguri
Kôhei est le chef navigateur du Mirai, un croiseur de la force maritime d'autodéfense japonaise. Au départ de son navire en juin des années 2000, pour une mission de protection des civils en Equateur, pays en guerre, Oguri et tous les membres d'équipage saluent la foule du port de Yokosuka. Lors d'un exercice en mer, le premier maître Yanagi oublie de simuler une blessure, et le capitaine le frappe à l'arrière du casque, ce qui fait perdre connaissance au marin. Le soir même, lors du repas des officiers, le commandant en second du navire, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, qui est aussi son ami, le lui repproche un peu. Mais quand le capitaine Masayuki Kikuchi, le chef canonnier, dit que le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, n'exalte pas les hommes, Yôsuke dit aussi qu'il refuse qu'on critique le capitaine. Au quatrième jour de mer, un gros temps se prépare et soudain, un éclair s'abat sur le Mirai. Juste après, de la neige se met à tomber, puis leur navire se trouve face au Yamato, un cuirassé coulé lors de la guerre du pacifique. Par signaux lumineux, ce cuirassé leur ordonne de stopper les machines mais Umezu préfère faire une manoeuvre de fuite. Le Mirai slalome entre plusieurs bâtiments de guerre puis, une fois au calme, plusieurs hommes discutent sur le pont pour savoir ce que c'était. Ils demandent l'avis de Yanagi, passionné des guerres du passé, qui leur révèle avoir reconnu le déploiement de la bataille de Midway. En leur montrant la lune qui est passée de pleine à une demi-lune en un jour, Masayuki leur fait comprendre que ce sont eux qui ont été transportés à cette époque, et pas le contraire. Un peu plus tard, ils voient un avion américain exploser près de leur navire, et observent la bataille au loin. Oguri veut intervenir mais Kikuchi lui rappelle l'effet papillon. Pour Kadomatsu, la priorité est la sécurité de leur équipage. Umezu décide alors de retourner à Yokosuka. Durant la nuit, voyant un biplace japonais dériver sur l'eau, Yôsuke choisit de sauver son passager encore vivant. Durant les 2 mois de sa convalescence, il sera cofniner à un petit espace, mais Kôhei veut tout lui dire. Cependant, l'homme s'échappe de l'infirmerie, et ils le retrouvent sur le pont extérieur. Celui-ci se présente comme étant le capitaine Takumi Kusaka, et dans le même temps, le Mirai s'arrête là où ses passagers ont changé d'époque. Comme rien ne se passe, certains pensent que c'est à cause de la présence de leur invité, mais celui-ci ne semble pas très choqué en apprenant la vérité. Leur discussion est interrompue par une attaque de torpilles venant d'un sous-marin. Le Mirai démarre et parvient à les éviter de justesse. Alors que 4 autres torpilles sont tirées, un membre du Mirai lance un asroc sans autorisation. A l'extérieur, Oguri observe la nouvelle esquive de leur navire avant que l'asroc ne soit détruit près du sous-marin, l'immobilisant pour un bon moment. Une fois à l'écart, Kôhei, Yôsuke et Masayuki discutent dans le hangar à hélicoptère avec le lieutenant Momoi de l'infirmerie, qui leur raconte que Kusaka a tout vu. Kikuchi le trouve dangereux parce c'est un officier des communications, tandis qu'Oguri pense au ravitaillement. Finalement, Kadomatsu, qui estime que c'est sa responsabilité, se dirige vers l'infirmerie...
Volume 2
A l'approche de Yokosuka, l'umitori est envoyé pour savoir s'ils sont toujours en 1942, ou s'ils sont de reour à leur époque. Non seulement, ils sont toujours en pleine guerre du pacifique, mais en plus, satake et son copilote sont repérés. Ils tentent de fuir mais Yanagi explique que les 2 avions qui les suivent sont des appareils de combat de type 2 avec flotteurs. Kôhei se rue donc dans le CIC pour demander ce qu'ils attendent pour autoriser l'umitori à ouvrir le feu. Il se fâche même avec Masayuki et Yôsuke. Mais après que le sous-lieutenant ait été touché, Kusaka, qui a eu accès à la salle des archives et a tout appris sur la future défaite japonaise, leur suggère de tirer sur les flotteurs pour rompre la stabilité des appareils. Oguri s'énerve contre lui car il ne veut pas faire confiance à quelqu'un qui trahit les siens. Mais Kadomatsu autorise la riposte et l'umitori peut ainsi retourner sur le Mirai. Mori est malheureusement décédé et en salle de réunion, Kusaka explique que pour leur ravitaillement, ils doivent camoufler le croiseur dans les îles Anambas, pour ensuite le laisser aller à Singapour pour y trouver du kérosène, accompagné si nécessaire. Après les funérailles de Mori, Umezu confie une arme à son second qui va être celui qui va partir pour 2 semaines avec Kusaka. Le navire est caché à l'endroit prévu, puis le duo s'en va. Quelques jours plus tard, seuls des pêcheurs locaux se sont approché du Mirai. Kikuchi est d'avis d'augmenter le niveau d'alerte mais pour Oguri, ce ne sont que de simples pêcheurs et il n'est pas nécessaire d'en faire trop. Oguri n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 3
Après 2 semaines à attendre, un navire se dirige finalement vers le Mirai. Celui-ci n'a pourtant pas encore envoyé de message et si il pénètre dans le périmètre des 20 miles du croiseur, les membres du Mirai devront envoyer un télégramme comme cela a été prévu. Ils reçoivent alors une réponse codée qui leur fait comprendre que Yôsuke a réussi, mais qu'il y a de nouveaux intervenants. Ils se préparent à une eventuelle attaque et quand le cargo arrive, Kôhei voit son ami et Kusaka, mais aussi un autre officier japonais. Le navire approche et l'abordage se fait finalement sans incident. Kadomatsu monte à bord et Oguri l'envoie chez Umezu pour son rapport de mission. Ensuite, Ce dernier autorise l'officier, le lieutenant Kazuma Tsuda, à venir sur le Mirai, et c'est Kôhei qui lui fait une visite guidée des lieux. Mais l'homme n'ose pas entrer dans la salle des archives. Après le ravitaillement, Umezu annonce que le Mirai va bientôt quitter ces lieux pour tenter d'éviter le rude affrontement entre japonais et américains à Guadalcanal, où beaucoup sont morts selon les livres d'histoire. Le soir même, Kôhei se rend sur le cargo pour rencontrer les japonais de l'époque. Il est suivi par Satake qui veut d'abord l'en empêcher puis l'accompagne par curiosité. Ils rencontrent le major Kawamoto, originaire d'Hiroshima, puis boivent tous ensembles et chantent des chansons durant une bonne partie de la nuit. Le lendemain, en réunion avec Kusaka et Tsuda, Kikuchi expose la stratégie du Mirai qui va tenter de pousser les américains à la retraite en attaquant leur convoi de ravitaillement. Kusaka trouve le plan trop optimiste et leur demande de seulement gagner du temps, tandis qu'il ira convaincre l'amiral Yamamoto de se retirer de Guadalcanal. Ensuite, le croiseur quitte les îles Anambas et l'umitori décolle pour emporter Kusaka à Truk, alors que son subalterne reste à bord. Ensuite, en compagnie de Kadomatsu, Yanagi, et du maître Enomoto, Oguri débarque sur l'île de Guadalcanal afin que cette équipe puisse guider les missiles du Mirai, les satellites n'étant plus là pour faire ce travail. Pour Yôsuke, leurs 4 vies ont priorité sur les autres. Ils creusent alors un trou pour se protéger des bombardements américains du lendemain. Quand ceux-ci se produisent, le groupe prend son mal en patience et attend que la tempête passe...
Volume 4
Alors qu'ils se préparent à bouger à nouveau, l'équipe de Kadomatsu apprend que la flotte de Mikawa est apparue et qu'elle a attaqué les navires américains en patrouille, comme cela s'est déroulé dans l'histoire. Kusaka n'aurait pas réussi à convaincre l'état-major, ou il aurait changé d'avis et voudrait changer l'issue de la guerre. Pourtant, pour le petit groupe, cela ne change rien et ils vont continuer l'opération. Arrivés près du point de débarquement des marines, ils visent la farine avec un laser pour guider le missile du Mirai. Celui-ci touche au but et les américains se mettent à s'agiter. Mais Kikuchi leur apprend l'apparition de la flotte combinée, Yamato en tête. Kusaka a aussi envoyé un message suggérant aux homme sur l'île de s'éloigner des marines car ils vont les exterminer. Prenant connaissance de la puissance de feu du Yamato, Kadomatsu souhaite parler à Kikuchi et Umezu. Cependant, Kusaka, en utilisant la radio de l'umitori qui est encore sur le Yamato, intervient et essaie de convaincre le capitaine en second de l'aider à bâtir un nouveau Japon, pas celui qui a connu la défaite, mais plutôt celui qui a obtenu une pacification glorieuse et qu'il nomme Zipang. Tandis que Kôhei tente de le convaincre de se mettre à l'abri, Yôsuke menace de couler le cuirassé. Et quand il voit que son ami ne vient pas dans la grotte, Oguri essaie d'aller le persuader mais Kadomatsu ne bouge pas. Finalement, les obus du Yamato sont interceptés et tout le monde est intact. Ensuite, Umezu négocie un retrait de la flotte combinée avec Yamamoto et y parvient. L'équipe sur Guadalcanal peut donc rejoindre l'hélicoptère qui les attend. Mais en montant une colline, Yanagi fait une chute. Quand ils entendent des coups de feu, ses collègues foncent à son secours et lancent une grenade éclairante. Kôhei en profite pour tirer sur les américains mais il se fait toucher à l'épaule. Yôsuke tue les derniers marines puis ils constatent que Yanagi a été touché à l'abdomen. Ils retournent sur le Mirai où ils sont soigné par Momoi. Kadomatsu dort toute une journée, éprouvé, et à son réveil, Oguri, toujours dans l'infirmerie, lui dit que le capitaine souhaite le voir en ce qui concerne l'évacuation des japonais de l'île. C'est la dernière apparition de Kôhei dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Premier maître Yanagi
Ce soldat de la force maritime d'autodéfense japonaise travaille sur le Mirai, sous les ordres du chef navigateur, le capitaine Kôhei Oguri. Leur navire, ainsi que 3 autres bâtiments japonais, se rendent en Amérique du sud pour venir en aide à la population civile dans un pays en guerre. Mais ils doivent d'abord se diriger vers Hawaï pour y retrouver l'armée américaine. Au sud des côtes de Torishima, le navire fait un exercice durant lequel Yanagi est censé être blessé. Comme il ne réagit pas, Oguri le frappe à l'arrière de son casque et le premier maître s'évanouit. Au cours du quatrième jour, une tempête s'annonce et après qu'un éclair se soit abattu sur le navire, de la neige se met à tomber. Puis ils se trouvent face à un immense navire que Yanagi, passionné par les guerres de l'histoire, reconnaît comme étant le Yamato, qui a coulé durant la seconde guerre mondiale. Le premier maître semble avoir peur et s'accroche pendant que le Mirai fait des manoeuvres d'évitements entre plusieurs navires de guerre. Une fois au calme, il est appelé sur le pont et confirme que le déploiement de cette flotte est celle de la bataille de Midway, le 5 juin 1942. Il donne des détails sur les navires et le capitaine Masayuki Kikuchi, chef canonnier, pense que le Mirai se retrouve en pleine guerre du pacifique car la lune est passé de pleine à une demi-lune. Quelques heures plus tard, ils voient un dauntless américain s'écraser en mer. Yanagi est légèrement blessé au visage par un débris de l'explosion et va à l'infirmerie. La, il explique au lieutenant Momoi le déroulement de la bataille, tel que dans les livres d'histoire. Ensuite, le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, décide de faire demi-tour. Le soir même, en arrivant près d'un zéro abîmé en mer, le commandant en second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, décide de sauver la vie du passager, encore en vie. Un peu plus tard, le navire s'arrête là où ils ont changé d'époque, mais rien ne se produit. Certains membres d'équipage accusent la présence de leur invité, le capitaine Takumi Kusaka. Mais la discussion est interrompue par une attaque de torpilles venant d'un sous-marin. Le Mirai démarre et esquive de justesse les torpilles, puis quelqu'un du CIC tire des missiles sans autorisation. Le premier maître reconnaît les prochaine torpilles comme étant américaines, mais leur navire esquive une nouvelle fois. Le missile, lui, explose près du sous-marin, et l'immobilise pour un moment. Le Mirai, lui, s'en va et Yanagi n'apparaît plus dans ce tome.
Volume 2
Pour vérifier que le Mirai est toujours en 1942, ils envoient l'umitori à Ogasawara pour constater l'agencement du port. Et la conclusion est qu'ils sont toujours en pleine seconde guerre mondiale. De plus, le lieutenant Satake et son copilote, le sous-lieutenant Mori, sont repérés par 2 appareils japonais. Yanagi comprend tout de suite qu'il n' s'agit pas d'avions de patrouille, mais d'engins de combat de type 2 avec flotteurs. Dès qu'il en est informé, Oguri fonce vers le CIC. Mais Mori meurt dans l'affrontement et un peu plus tard, ses funérailles en mer ont lieu en présence de quasiment tout l'équipage. Ensuite, le navire part se cacher dans les îles Anambas. Pour le chef navigateur, il ne leur manque que quelques filles pour tuer le temps. Mais Yanagi lui répond qu'il ose encore parler de filles avec seulement 600 tonnes de carburant et des restrictions d'électricité. C'est la dernière apparition de Yanagi dans ce tome.
Volume 3
Après 2 semaines d'absence pour aller chercher le ravitaillement, Kadomatsu et Kusaka sont de retour dans les îles Anambas. Mais ils sont accompagnés par un autre officier et Umezu, prudent, dit à Yanagi de transmettre au CIC de diriger le canon principal vers le navire cargo en cas d'attaque de leur part. L'abordage et le ravitaillement se font finalement sans le moindre incident et un peu plus tard, Umezu annonce que le Mirai va se diriger vers l'île de Guadalcanal pour empêcher un affrontement sanglant entre japonais et américains qui, selon l'histoire, doit bientôt avoir lieu. Yanagi semble agréablement surpris par cette nouvelle, alors qu'il est en train de prier. Ensuite, alors que Kusaka est parti avec l'umitori pour tenter de convaincre l'amiral Yamamoto de se retirer de Guadalcanal, une équipe de 4 personnes, comprenant Yanagi, mais aussi Kadomatsu, Oguri et le maître Enomoto, est envoyé sur l'île afin de pouvoir diriger les missiles du croiseur sur le ravitaillement américain. En effet, sans satellite, ils doivent avoir quelqu'un sur place pour utiliser un pointeur. Après avoir débarqué, Kadomatsu rappelle qu'il vont devoir creuser un trou pour se protéger des bombardements américains, mais aussi que leurs 4 vies ont priorité sur toutes les autres présentes sur l'île durant l'opération. Le lendemain matin, alors que les bombes pleuvent, Enomoto, Yanagi et Oguri parlent pour se rassurer...
Volume 4
Après le bombardement, et alors qu'ils se dirigent vers la plage où vont débarquer les marines, le groupe apprend que la flotte de Mikawa a attaqué les américains, comme dans l'histoire. Mais sachant que l'aviation US n'est pas là, ils pourraient se mettre à attaquer le convoi de ravitaillement américain. Mais l'équipe va continuer sa mission. Ils visent la farine des marines pour guider le missile du Mirai qui touche sa cible sans faire de victimes. Le groupe voit les américains en train de s'agiter et espère qu'ils vont se retirer de l'île. Mais le Mirai leur signale que le Yamato, avec Kusaka à son bord, est en approche et qu'il s'apprête à tirer sur les américains. Selon Yanagi, aucun des marines sur la plage ne survivrait à un tel assaut. Kadomatsu veut parler à Kikuchi et Umezu mais il est interrompu par Kusaka qui lui parle depuis l'umitori qui est à bord du Yamato. Celui-ci ne veut pas d'un Japon qui a subi la défaite mais parle plutôt d'un Japon qui pourrait obtenir une pacification glorieuse, Zipang, grâce à la technologie du Mirai et à leur connaissances de l'histoire. Mais Kadomatsu ne veut pas se mettre à l'abri comme les autres et menace de couler le Yamato si ils tirent. Une fois la communication coupée, Kadomatsu demande au Mirai d'intercepter les obus du cuirassé. Pendant que les 3 autres sont dans une grotte, le capitaine en second reste à découvert. Finalement, les tirs du Yamato ne blessent personne et la flotte combinée, après négociations avec Umezu, se retire. L'équipe peut donc rejoindre l'hélicoptère qui vient les récupérer. Cependant, en montant une colline abrupte, Yanagi chute et se retrouve face à des américains. Le japonais panique sous la menace et ouvre le feu. Les marines ripostent et les coéquipiers de Yanagi lui viennent en aide. Tous les hommes de l'unité américaine sont tués, tandis que Yanagi est touché à l'abdomen, Oguri à l'épaule, et Kadomatsu fort secoué après un corps à corps. De retour au Mirai, Momoi soigne Yanagi et le met sous calmants pour qu'il puisse se reposer. On ne verra plus Yanagi ensuite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Volume 1
Cet homme fait partie des membres d'équipage du Mirai, un croiseur de la force maritime d'autodéfense japonaise du début du 21ème siècle qui part en juin du port de Yokosuka pour une opération en Amérique du sud. Pour cela, le Mirai est aussi accompagné de 3 autres navires, qui se dirigent tous vers Hawaï pour y rejoindre l'armée américaine. Une fois en mer, un exercice a lieu à bord. Fujiki et la deuxième section à laquelle il appartient doivent simuler une infiltration d'eau et faire des travaux d'imperméabilisation. Durant la manoeuvre, Sans doute à cause de la précipitation, Fujiki se prend un méchant coup sur la main à cause d'une poutre. C'est la seule apparition de Fujiki dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Katagiri
Katagiri est un journaliste photographe et le seul civil à bord du Mirai, un croiseur japonais des années 2000, faisant partie de la force maritime d'autodéfense, et envoyé en mission en Equateur en même temps que 3 autres navires nippons. Ils doivent rejoindre l'armée américaine à Hawaï avant de continuer vers l'Amérique du sud. Un soir, dans le mess des officiers, il photographie les capitaines Yôsuke Kadomatsu, Kôhei Oguri et Masayuki Kikuchi, respectivement commandant en second, chef navigateur et chef canonnier. Katagiri souhaite interviewer le premier d'entre eux, mais l'intéressé veut d'abord terminer de manger. Dans sa cabine, Kadomatsu révèle avoir juste suivi son père dans les forces d'autodéfense. Mais quand le journaliste demande si l'équipage est prêt à aller au front, le capitaine lui répond en lui demandant si il a déjà tué quelqu'un. En effet, à la différence de Katagiri, si on leur en donne l'ordre, il devront agir. Puis, le photographe interroge Yôsuke sur le rôle du second du navire. Au quatrième jour de mer, une tempête s'annonce et le journaliste, dans sa cabine, tombe à la renverse, faisant chuter aussi toutes ses péllicules. Il se rend à l'extérieur et des événements bizarres ont lieu, comme de la neige qui se met à tomber. Puis, une flotte apparaît soudainement, et Katagiri photographie le cuirassé géant qui passe près du Mirai et qui ressemble au Yamato, coulé durant la seconde guerre mondiale. Quelques heures plus tard,après le lever du soleil, le commandant du croiseur, le capitaine Saburô Umezu, annonce qu'ils ont voyagé dans le temps et se retrouvent le jour de la bataille de Midway, le 5 juin 1942. La main du journaliste tremble en entendant cela. Le soir, Kadomatsu sauve le passager d'un zéro sur le point de sombrer, et le ramène à bord. Katagiri prend des photos du sauvetage puis va à l'infirmerie où il essaie de faire croire au lieutenant Momoi qu'il a le mal de mer et a besoin d'aspirine. Mais la femme ne se laisse pas faire et envoie le journaliste ailleurs. Le soir même, le Mirai est attaqué par un sous-marin américain et le blessé, le capitaine Takumi Kusaka, observe toute la scène depuis le pont extérieur. Le sous-marin est juste endommagé par le croiseur qui s'en va ensuite vers des eaux plus calmes. Katagiri croise Kadomatsu dans un couloir et lui dit avoir été impressionné. Mais il espère qu'il sera prévenu la prochaine fois qu'un asroc sera lancé. On ne voit plus le photographe par la suite dans ce tome.
Volume 3
Le Mirai a envoyé l'umitori pour vérifier s'ils sont bien en 1942 et le sous-lieutenant Mori est décédé durant l'opération. Ensuite, Kusaka propose d'aller chercher le carburant et le reste du ravitaillement à Singapour. Il est accompagné pour cela par Kadomatsu. A leur retour 2 semaines plus tard, le lieutenant Kazuma Tsuda, ancien subalterne de Kusaka, est aussi avec eux, ce qui fait que la marine impériale va être maintenant au courant de l'existence du croiseur. Après le ravitaillement, Umezu annonce que le Mirai va maintenant se diriger vers Guadalcanal pour tenter d'éviter le bain de sang qui doit avoir lieu selon l'histoire entre japonais et américains. Katagiri est plutôt surpris par cette déclaration, lui qui est occupé avec ses appareils photos. C'est la seule apparition du journaliste dans ce tome.
Volume 4
Une équipe de 4 hommes, commandée par Kadomatsu, est envoyé sur l'île de Guadalcanal pour pouvoir guider le missile vers le ravitaillement de farine des américains, et ce afin de les forcer à quitter l'île. Mais la flotte combinée, dirigée par le Yamato, apparaît sur les écrans du Mirai, ce qui ne correspond pas à l'histoire. Les membres du croiseur comprennent que Kusaka ne les a pas convaincu de se retirer mais plutôt de venir massacrer les marines américains. Les membres du Mirai ne veulent pas ses laisser faire et refusent de rapatrier leur équipe sur l'île. Le Yamato tire alors des obus en direction du croiseur. Juste après, le capitaine Umezu annonce à son équipage que leurs missiles standard ont permis d'intercepter les obus du cuirassé, et que le groupe de Kadomatsu est indemne. Katagiri semble écouter avec grand intérêt, mélangé à de la crainte. La flotte impériale finit par se retirer et le SH60J peut aller récupérer les 4 hommes. Cependant, ceux-ci affrontent et tuent plusieurs américains. Le journaliste vient alors photographier le capitaine en second à sa sortie de l'infirmerie, lui qui a combattu au corps à corps. Katagiri veut aussi connaître ses sensations face à l'ennemi. Mais pourtant, Kadomatsu ne considère pas les américains comme des ennemis. Comme la bataille de Guadalcanal est un grand événement de l'histoire, le journaliste demande à pouvoir les accompagner la prochaine fois qu'ils iront à terre. Pourtant, le capitaine en second ne répond pas et se dirige vers la salle stratégique. Le photographe le trouve bien trop sérieux et on ne le voit plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Chef Ôme
Ce militaire de la force maritime d'autodéfense japonaise travaille à bord du Mirai, un croiseur des années 2000, envoyé en Equateur avec 3 autres navires. Ôme bosse dans le CIC, sous les ordres du capitaine Masayuki Kikuchi, le chef canonnier. Alors qu'ils font route vers Hawaï pour y retrouver les forces américaines, les 3 autres navires disparaissent des écrans et les communications sont rompues. Quelques instants plus tard, Ôme s'aperçoit sur son écran que tout d'un coup, le Mirai se retrouve au milieu d'une flotte de plus de 40 bâtiments en formation. Ceux-ci ne répondent pas aux appels du croiseur et lorsqu'ils croisent l'un d'eux, ils reconnaissent le Yamato, le cuirassé coulé durant la guerre du pacifique. Après avoir échappé à cette flotte, le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, tient une réunion sur la passerelle durant laquelle ils parviennent à la conclusion qu'ils ont peut-être changé d'époque, parce que la lune est passée de pleine à une demi-lune en un seul jour. Quelques heures plus tard, Ôme détecte une appareil inconnu en descente, à une vitesse de 100 km/h. Il finit par reconnaître un "Douglas SBD Dauntless" américain, qui explose près du croiseur. Le chef Ôme détecte ensuite une vingtaine de navires bougeant en cercles, et environ 100 appareils volants. Il s'agit de la bataille de Midway du 5 juin 1942. Avant de continuer, le commandant en second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, ordonne une surveillance maximale sur tous les radars. Par la suite, Kadomatsu sauve le passager d'un zéro à la dérive et quand celui-ci se rend seul sur le pont extérieur, une discussion s'engage avec une partie de l'équipage. Mais Ôme constate un tir de torpilles à bâbord à 3200 mètres. Des parasites ont perturbé les radars, mais le navire parvient à esquiver les torpilles. Mais le sous-marin qui les suit à 10 mètres de profondeur en lance 4 autres. Mais Ôme signale le lancement d'un de leur asroc. Comprenant qu'il s'agit du lieutenant Yonekura, Kikuchi le vire du CIC et le Mirai évite une nouvelle fois les torpilles. Kadomatsu ordonne la destruction du missile près du sous-marin et ensuite, Ôme entend le bruit de l'évacuation d'air pressurisé, ce qui signifie une émersion. Rassuré, le croiseur peut continuer sa route et on ne voit plus Ôme par la suite dans ce tome.
Volume 2
L'umitori est envoyé à Ogasawara pour vérifier si ils sont toujours en 1942, ou si ils sont retourné à leur époque, et Ôme suit l'opération sur son écran. Dans une baie, ils aperçoivent une forme et veulent vérifier s'il s'agit de navires. Mais ce sont des zéros, ce qui confirme qu'ils sont encore en pleine guerre du pacifique. Juste après, Le lieutenant Satake et le sous-lieutenant Mori sont pris en chasse par 2 appareils japonais. Durant un assaut, Mori est touché, et les images n'arrivent plus au Mirai. C'est alors que le capitaine Takumi Kusaka, l'officier de le marine impériale sauvé par Kadomatsu, leur suggère de viser les flotteurs pour déstabiliser les 2 chasseurs. Satake suit ce conseil et se débarrasse de ses poursuivants, mais il ne peut déjà plus sauver Mori. Plus tard, des funérailles ont lieu, puis le croiseur part se cacher dans les îles Anambas. De là, Kusaka part avec Kadomatsu pour se procurer le ravitaillement nécessaire à Singapour. Après une dizaine de jours, un matin, un navire de simples pêcheurs s'approche du Mirai puis s'en va. Le soir même, selon Ôme, cette barque ne s'est plus montré depuis. On ne voit plus Ôme ensuite dans ce tome.
Volume 3
Deux semaines après le départ de Kusaka et Kadomatsu, Ôme repère un navire qui vient dans leur direction avec une vitesse constante, mais qui ne semble pas être un navire de guerre. Dans une heure, il entrera dans leur périmètre des 20 miles, et ils enverront un télégramme si celui-ci ne se manifeste pas avant. A ce moment, Ôme enregistre une réponse qui dit : "La cérémonie d'ouverture des jeux olympiques de Tokyo, Temps ensoleillé avec passages nuageux", ce qui veut dire que des éléments imprévus pourraient venir perturber le ravitaillement. Mais malgré la présence d'un ancien subalterne de Kusaka, le lieutenant Kazuma Tsuda, le ravitaillement se déroule parfaitement. Plus tard, alors qu'Ôme est en train de manger à la cantine, Umezu annonce à son équipage qu'ils vont se rendre à Guadalcanal pour faire en sorte que la terrible bataille qui doit avoir lieu là-bas fasse le moins de victimes possible. Le lendemain, le Mirai quitte les îles Anambas pour faire route vers le sud-est. Puis Kusaka s'en va avec Satake pour tenter de convaincre l'amiral Yamamoto de se retirer de Guadalcanal. Alors qu'ils sont bientôt sur place, Ôme repère la flotte de débarquement américaine sur son radar, comme dans l'histoire, tandis que le SH60J, l'autre hélicoptère, est allé déposer 4 hommes, Kadomatsu, Oguri, Yanagi et Enomoto, sur l'île afin qu'ils puissent guider les missiles du Mirai depuis là-bas. Le lendemain matin, le bombardement américain a lieu comme prévu. Puis Kikuchi va voir Tsuda, laisse sur le croiseur comme preuve de bonne foi par Kusaka, car il reste cloîtré dans sa chambre. Mais soudain, la flotte japonaise apparaît sur les écrans, alors que ce n'était pas prévu...
Volume 4
Comme le chef canonier est toujours avec Tsuda, le CIC lui signale qu'une bataille navale a lieu au nord de l'île, entre la flotte de Mikawa et celle des américains en patrouille. Kikuchi prévient Kadomatsu mais ils décident tous de continuer l'opération. Puis Ôme signale le retrait des navires japonais, comme dans l'histoire. C'est alors que le Mirai envoie un missile sur le ravitaillement en farine des américains pour tenter de les forcer à se retirer de Guadalcanal. Juste après, Ôme constate la présence d'une flotte de 12 navires qui s'approchent de l'île, ce qui n'apparaît pas dans les manuels d'histoire. Umezu fait envoyer le SH60J pour vérifier de qui il s'agit et les caméras montrent que c'est le Yamato à la tête de cette flotte. Kusaka suggère que l'équipe au sol de Kadomatsu s'éloigne des forces américaines car ils vont les attaquer pour les éliminer. Le Mirai refuse catégoriquement, et quand le Yamato tire ses obus sur le croiseur, celui-ci les intercepte avec ses missiles standard. Umezu annonce alors que le groupe sur l'île est intact. Le Yamato reste en formation et n'envoie aucun message au Mirai durant 3 minutes. Umezu, connaissant le caractère de Yamamoto, négocie avec lui son retrait et la fin des hostilités, contre l'aide du Mirai dans l'évacuation de l'île. C'est la dernière apparition d'Ôme dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 1 : "Mirai"".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Lieutenant Momoi
Il s'agit de l'officier infirmière du Mirai, un croiseur de la force maritime d'autodéfense japonaise qui se retrouve mystérieusement projeté en 1942, le jour de la bataille de Midway. Après avoir croisé quelques heures plus tôt le Yamato et la formation des navires de guerre japonais, le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, fait une annonce sur la radio interne du croiseur pour confirmer que leur priorité est de retrouver les 3 navires qui les accompagnaient. Il compte aussi sur le professionnalisme de chacun pour garder son calme. Ensuite, le premier maître Yanagi, qui a été légèrement blessé par l'explosion d'un dauntless près du Mirai, arrive à l'infirmerie pour se faire soigner. Spécialiste des guerres de l'histoire, il raconte à Momoi comment se déroule la bataille de Midway, débouchant sur une défaite japonaise. Voyant que l'arrivée à Pearl Harbor risque d'être trop dangereux, Umezu choisit de faire demi-tour et de retourner à Yokosuka. Cependant, une fois la nuit tombée, le commandant en second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, sauve un officier qui se trouvait à bord d'un zéro à la dérive. Momoi le soigne et constate 3 côtes cassées, une entorse cervicale et un coup violent sur le front. Sa situation se stabilise, mais le lieutenant l'a placé sous médicaments et préconise le repose total. En faisant son rapport aux officiers du Mirai, Umezu demande à ce que Momoi laisse au blessé la salle individuelle de l'infirmerie, débarrassée de tous les documents qui pourraient indiquer qu'ils viennent du futur. En retournant à l'infirmerie, Momoi croise le jounaliste et photographe Katagiri, seul civil à bord, qui prétexte un mal de mer. Le lieutenant l'envoie ballader puis constate que le blessé est réveillé. La femme se montre évasive, mais dès qu'elle a le dos tourné, son invité s'échappe de l'infirmerie. Elle prévient Kadomatsu et ils finissent par retrouver l'homme sur le pont extérieur. Celui-ci se présente comme étant le capitaine Takumi Kusaka. Le navire s'arrête alors à l'endroit où ils ont changé d'époque, mais rien ne change. Plusieurs membres d'équipage commencent alors à accuser la présence de Kusaka et lui révèlent la vérité, ce qui ne semble pas trop perturber le blessé. Soudain, le Mirai est attaqué par des torpilles. Pendant que les autres se préparent au combat, Momoi invite Kusaka à retourner à l'intérieur. Mais celui-ci souhaite rester pour observer. Le navire esquive 2 salves de torpilles, et lance un asroc qui explose à proximité du sous-marin américain qui les a pris pour cible. Plus tard, dans le hangar à hélicoptère, Kadomatsu discute avec le chef navigateur et le chef canonnier, les capitaines Kôhei Oguri et Masayuki Kikuchi, ainsi que le lieutenant. Pour Masayuki, ils doivent se méfier de cet homme qui est un officier des communications, mais pour Kôhei, il pourrait leur être utile pour le réapprovisionnement. Pour Kadomatsu, cela relève de sa responsabilité puisqu'il l'a sauvé et demande les clés de l'infirmerie à Momoi. Il emmène alors Kusaka sur une chaise roulante, en direction de la salle des archives...
Volume 2
Afin de voir si seulement une partie du globe se retrouve en 1942, ou bien si c'est le Mirai qui a voyagé dans le temps, l'umitori est envoyé à Ogasawara pour une mission de reconaissance. Mais, en plus de confirmer leur présence en pleine seconde guerre mondiale, les 2 pilotes, le lieutenant Satake et le sous-lieutenant Mori, sont attaqué par 2 appareils de l'empire du Japon. Le jeune Mori meurt durant l'affrontement et son corps est installé quelques temps dans l'infirmerie. Là, le capitaine Kusaka vient brûler de l'encens, puis Satake vient s'installer, ne parvenant pas à se pardonner son manque de vigilance. Vient ensuite Kadomatsu qui se blâme lui aussi pour la mort du sous-lieutenant. Momoi laisse les 2 hommes discuter sans intervenir, à part évoquer la venue de Kusaka avant eux. On ne voit plus Momoi par la suite dans ce tome.
Volume 3
Après les funérailles de Mori, Kusaka et Kadomatsu partent pour Singapour afin d'y trouver le ravitaillement nécessaire pour le Mirai et son équipage. Deux semaines plus tard, le duo revient, mais ils ont été repérés par un ancien subalterne de Kusaka, le lieutenant Kazuma Tsuda. Celui-ci est autorisé par Umezu à visiter le croiseur, pendant que le ravitaillement est effectué. C'est Oguri qui lui sert de guide et ils passent notamment devant l'infirmerie. Tsuda est assez étonné de voir une femme à bord d'un navire militaire et Momoi semble rougir légèrement. Une fois le ravitaillement terminé, alors que Momoi est en train de travailler dans son bureau, Umezu déclare que le Mirai va faire route vers Guadalcanal avec pour objectif de sauver un maximum de vies dans les camps japonais et américains, lors de la première bataille des îles Salomon qui, selon les livres d'histoire, a fait de nombreuses victimes. On ne voit plus Momoi par la suite dans ce tome.
Volume 4
Une fois arrivés près de Guadalcanal, le Mirai envoie un groupe de 4 personnes commandé par Kadomatsu pour pouvoir guider les missiles du croiseur sur le ravitaillement en farine des marines américains. Cette manoeuvre a pour buit de faire peur aux américains, tandis que Kusaka doit négocier le retrait des japonais de l'île. Cependant, la flotte du vice-amiral Mikawa attaque bel et bien des navires alliés, puis la flotte combinée se déplace vers Guadalcanal alors que cet événement n'a pas eu lieu dans l'histoire. Le Yamato dirige ses canons sur le Mirai, qui refuse de faire quitter l'île à ses hommes. Ils ne veulent pas non plus que les japonais massacrent les marines américains. Mais après les tirs du Yamato, le Mirai riposte avec des missiles standard qui interceptent les obus du cuirassé. Après cela, Umezu fait une annonce pour dire que l'équipe de Kadomatsu est indemne, annonce qu'écoute Momoi, dans son bureau. Elle se rend ensuite dans la chambre de Tsuda qui s'apprête à s'ouvrir le ventre. Il demande où se trouve le palais impérial car comme le Yamato est maintenant l'ennemi du Mirai, il se considère comme un prisonnier de guerre et se doit de se suicider. Mais il se sent pitoyable car il a peur de mourir. Momoi le rassure en lui disant que c'est courageux de sa part se reconnaître que les hommes ne sont pas infaillibles. Par la suite Umezu négocie avec Yamamoto un retrait de la flotte combinée, puis un hélicopère va chercher Kadomatsu et ses hommes. Ceux-ci ont dû affronter des américains, ce qui fait que Yanagi a été touché à l'abdomen, et Oguri à l'épaule. Kadomatsu, lui, dort une journée entière après un corps à corps. Le lieutenant soigne les blessés à leur retour mais préconise une hospitalisation pour Yanagi. A son réveil, le capitaine en second part voir Umezu en ce qui concerne l'évacuation de l'île, sans avoir reçu sa piqure nutritive de Momoi. celle-ci n'apparaît plus ensuite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 3 : Midway".
- Statut au volume 4 : Vivante.
Lieutenant Satake
Satake est le chef de la section aérienne sur le Mirai, croiseur de la force maritime d'autodéfense du début du 21ème siècle. Ce navire est étrangement projeté dans le temps et se retrouve la veille de la bataille de Midway, le 5 juin 1942. Après avoir croisé le Yamato et la flotte japonaise, le commandant du navire, le capitaine Saburô Umezu, fait une annonce pour expliquer la situation. Puis, ils regardent la bataille qui se déroule au loin et entendent une annonce radio provenant d'Honolulu. Umezu décide alors de retourner à Yokosuka. Alors que certains s'inquiète d'arriver dans un pays en guerre, Satake leur répond qu'il faut y aller pour être sûr, et que de toute façon, le pays entier ne peut pas avoir sombré. Un peu plus tard, le commandant en second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, sauve le passager d'un zéro sur le point de couler. Après lui avoir prodigué les premiers soins, le lieutenant Momoi de l'infirmerie vient faire son rapport devant les "têtes pensantes" du Mirai, dont Satake. Celui-ci n'intervient pas et se contente d'être à l'écoute du chef canonnier, le capitaine Masayuki Kikuchi, qui ne veut pas interférer dans l'histoire, et du chef navigateur, le capitaine Kôhei Oguri, qui veut tout révéler au blessé. Puis, Momoi téléphone depuis l'infirmerie pour avertir que leur invité s'est échappé. Satake n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 2
Satake et son copilote, le sous-lieutenant Mori, sont envoyés à Ogasawara, à bord de l'umitori. Ils doivent vérifier si là-bas, ils sont toujours en 1942. Ils décollent à 6 heures, et ne doivent surtout pas être repérés. Une fois en vol, Satake déclare à Mori que son grand-père, qui va avoir 72 ans, est justement né à Osagawara et a échappé aux bombardements américains en rejoignant le continent à temps. En 1942, il devrait avoir une dizaine d'années. En parvenant à l'île de Chichijima, ils aperçoivent des formes dans une baie, mais se rendent compte qu'il s'agit de zéros. En regardant aux alentours, ils confirment qu'ils sont bien en pleine guerre du pacifique. Mais soudain, 2 appareils japonais débarquent, et prennent l'umitori en chasse. Le lieutenant fait un "bank" pour leur faire comprendre qu'ils sont du même camp, mais les 2 appareils continuent de les suivre. Satake a l'ordre formel de Kadomatsu de ne pas ouvrir le feu, mais les 2 chasseurs ne se gênent pas pour tirer. L'un d'eux, dos au soleil, touche l'umitori, et surtout Mori. Le lieutenant lui demande de répondre à ses appels, mais le jeune homme semble déjà mort. Puis Kadomatsu l'autorise à tirer, mais en ne visant que les flotteurs des 2 appareils, pour leur faire perdre leur stabilité. Avec son engin beaucoup plus manoeuvrable, Satake y arrive sans problèmes. Mais en arrivant au Mirai, il ne peut que constater le décès du sous-lieutenant. Satake se rend auprès du corps qui a été mis dans un sac dans l'infirmerie. Kadomatsu le rejoint, et les 2 hommes se sentent coupables de ce qui est arrivé à Mori, le lieutenant pour son manque de vigilance. Ils apprennent aussi du lieutenant Momoi, l'officier infirmière, que le capitaine Takumi Kusaka, le japonais de l'époque, est venu brûlé de l'encens quand il n'y avait personne. Ensuite, des funérailles en mer ont lieu durant lesquels Umezu remonte le moral des troupes. Satake n'apparaît plus par après dans ce tome.
Volume 3
Après les funérailles, Kusaka et Kadomatsu se rendent à Singapour pour y trouver le ravitaillement nécessaire pour le Mirai. Deux semaines plus tard, ils reviennent près des îles Anambas où le croiseur est resté, mais ils ont été grillés par un ancien subalterne de Kusaka, le lieutenant Kazuma Tsuda. Pourtant, le ravitaillement se passe sans incident. Après cela, Umezu prévient l'équipage que le Mirai va aller à Guadalcanal pour tenter d'y éviter le massacre entre les armées japonaises et américaines qui doivent y avoir lieu selon l'histoire. Le soir même, Satake surprend Oguri, une bouteille de bourbon à la main, qui se rend sur le cargo. Le chef navigateur invite le lieutenant à le suivre, et celui-ci le fait, non sans une certaine appréhension. Ils arrivent dans une salle de repos des soldats et rencontrent le major Kawamoto. Tous ensembles, ils boivent un verre, parlent du futur du Japon et chantent durant une bonne partie de la nuit. Le lendemain, le Mirai quitte sa cachette avec Kusaka et Tsuda à son bord. La décision est prise d'envoyer Kusaka avec l'umitori à Truk, afin qu'il puisse convaincre l'amiral Yamamoto de se retirer de Guadalcanal. C'est Satake qui pilote et rapidement, ils croisent 3 appareils japonais dont l'un fait un "bank". Ils veulent faire atterrir l'hélicoptère sur une piste éloignée mais Kusaka suggère au lieutenant de plutôt atterrir directement sur le Yamato. L'appareil se pose sans problème et c'est Yamamoto en personne qui vient les accueillir. Celui-ci pose quelques questions à propos de l'umitori à Satake qui est tout ému de rencontrer cette grande figure historique. On ne voit plus Satake par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 3 : Midway".
- Statut au volume 4 : Supposé vivant.
A suivre dans le prochain article.
Cronos
votre commentaire -
Voilà la quatrième et dernière suite de la liste des personnages de Blanco. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Volk
Ce berber allemand est l'un des chiens de combat d'élite entraînés dans le laboratoire spécial de recherche et développement militaire de la République R. Cependant, un jour, la garde territoriale vient fermer le laboratoire et pénètre dans l'aire d'entraînement souterraine. Ils recherchent Taïga, le fils d'un chien génétiquement modifié par le pays, mais celui-ci n'est pas là. Les soldats interrogent les maître-chiens présents, et Volk grogne férocement. En voyant les armes pointées sur lui et son maître, le berger allemand réagit et bondit sur l'un des soldats pour l'attaquer. Le maître-chien de Volk essaie de l'arrêter mais celui-ci menace de mordre le soldat. Deux autres militaires utilisent leur mitraillette et massacrent Volk qui ne survit pas.
- Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "Echos de crocs".
- Statut au volume 4 : Tué par des soldats de la garde territoriale de la République R..
Sergent Petrov
Petrov est un soldat de la 6ème unité de la garde territoriale de la République R, un petit pays de l'est. Un jour, il reçoit l'ordre présidentiel de fermer le laboratoire spécial de recherche et développement militaire, et d'éliminer tous les chiens de combat qui y sont encore présents. Le projet concernant ces animaux, dirigé par le colonel Schmidt qui veut obtenir par la force l'indépendance de son pays par rapport à la Russie, est considéré par le président Grors comme une tentative de coup d'état. Le colonel est mis aux arrêts et le sergent doit encore éliminer l'élément le plus dangereux, le loup Taïga. Celui-ci est le rejeton d'un chien modifié génétiquement par la République R, et possède des capacités hors du commun. Petrov et son unité se dirigent vers la zone où s'entraînent le loup et son maître-chien, le lieutenant Waren. Ils retrouvent celle-ci, qui est arrêtée pour complicité dans la tentative de coup d'état et son arme lui est retiré. Le sergent lui demande alors où se trouve Taïga, mais la jeune femme refuse de répondre sans instruction direct de Schmidt. Devant ce refus, Petrov la menace de son arme et dit recevoir ses ordres du président, la plus haute autorité du pays. Mais l'un des soldats aperçoit le loup qui arrive en courant. Certains militaires lui tirent dessus, mais l'animal esquive toutes les balles et commence à massacrer ses agresseurs. Waren en profite pour monter sur un scooter des neiges et prend la fuite en appelant Taïga à le suivre. Petrov ordonne à ses hommes de tirer, puis voyant qu'ils sont hors de portée, il ordonne d'utiliser les bazookas. Les 2 roquettes créent une crevasse dans laquelle tombe le lieutenant. L'unité s'approche de la fissure et les soldats concluent qu'avec une hauteur pareille, il n'y a aucune chances que la jeune femme et le loup aient survécu. Le sergent admet avoir fait un sale coup à Waren puis entend quelque chose venant de la crevasse. Taïga surgit de l'obscurité et décapite Petrov d'un seul coup.
- Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "Clameurs vers le lointain".
- Statut au volume 4 : Tué par Taïga (Ater).
Natalya
Il s'agit d'une habitante d'un petit village qui se trouve pas trop loin après la frontière est de la République R. Elle est mariée à Shalughin et est enceinte de lui. Cependant, son mari est pris par le démon du jeu et est tout le temps absent, ce qui fait que Natalya reste à la ferme avec le père de Shalughin. Un soir, ils entendent du bruit à l'écurie et le vieil homme va voir de quoi il s'agit. Il constate alors que ce sont des loups qui attaquent leurs chevaux, et il prend son fusil. Il tire à 2 reprises mais soudain, un loup noir bondit et tranche la gorge du vieil homme, le tuant sur le coup. Natalya, qui s'est elle aussi levé, pousse un cri d'horreur en voyant la scène. Elle est effrayée par ce loup noir qui la fixe en grognant et qui finit par lui sauter dessus pour la tuer elle aussi.
- Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "La meute du loup noir".
- Statut au volume 4 : Tuée par Taïga (Ater).
Shalughin
Shalughin est un chasseur qui habite, avec sa femme Natalya et son père, au-delà de la frontière est de la République R. Un jour, alors qu'il est absent, pris par le démon du jeu, sa ferme de chevaux est attaquée par une meute de loups affamés. En revenant chez lui où beaucoup de monde l'attend, Shalughin demande comment vont son père et sa femme qui doit bientôt accoucher. Mais en rentrant dans sa maison, il découvre les dépouilles de ceux-ci, allongées sur le lit par les villageois. Le chasseur s'en veut terriblement de ne pas avoir été là pour les protéger, et jure de massacrer tous les loups responsables de ce carnage. Certains villageois tentent de calmer Shalughin et lui demandant de ne pas se presser, mais le chasseur ne veut pas perdre la piste. Il dit d'enterrer sa femme et son père, laissant les villageois s'occuper des carcasses de chevaux comme ils l'entendent, puis s'en va. Sur son chemin, il découvre les corps sans vie de plusieurs loups. En trouvant des poils noirs comme dans son écurie, il comprend que le monstre est ce loup noir qu'il va traquer. Après 5 jours de chevauchée presque continue, il ne l'a toujours pas rattrapé et se demande pourquoi. C'est alors qu'il rencontre un groupe de chasseurs qui en ont aussi après le loup noir, après qu'il ait massacré des gens du village de Strelka. Mais Shalughin comprend qu'ils ne se rendent pas compte à qui ils ont à faire. Plus tard, il arrive dans un village où il découvre que les chasseurs ont été tués par le loup noir. Le patriarche explique que l'animal s'était pourtant montré docile après avoir sauvé une femme d'un tigre, mais que quand les chasseurs sont arrivés, il est devenu un véritable démon aux capacités incroyables. Il conseille à Shalughin de le laisser en paix. Mais le chasseur décide de continuer. Par la suite, il choisit de prendre les devants et après avoir collecté dans les journaux les divers incidents qui relatent l'apparition du loup noir, il extrapole sa destination et va l'attendre à Korinsk où il devrait passer. Là, il attend plusieurs jours dans la remise d'un vieil homme. Shalughin a une bonne vue sur le lac gêlé où devrait passer le loup. Le vieil homme vient lui apporter à manger mais s'inquiète si on apprend que quelqu'un s'est installé dans sa remise. Le chasseur demande encore un jour et remercie le vieil homme. Le lendemain, Shalughin aperçoit le loup avec ses jumelles et prépare calmement son tir. Il appuie sur la gâchette juste quand le loup a sa patte coincé dans la glace qui se brise légèrement. L'animal est touché sur le flanc droit et disparaît dans l'eau glacée. Quand il ressurgit d'un coup, Shalughin tire par réflexe et touche le loup. Mais celui-ci survit et saute sur le chasseur pour le tuer en lui déchirant la gorge.
- Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "La meute du loup noir".
- Statut au volume 4 : Tué par Taïga (Ater).
Illya
Cette jeune femme vit dans un village de Sibérie, près de la source de l'Olegma. Un jour, après avoir prié Dieu, elle prend congé de son père et va laver seule des pommes de terre dans la rivière. Mais après avoir commencé sa tâche, elle aperçoit sur l'autre rivage un tigre qui lui fonce dessus. Illya se met à prier et soudain, un loup noir surgit et égorge le tigre. La jeune femme remercie le seigneur pour lui avoir envoyé cet ange gardien. Puis le loup, agressif au départ, se calme et se montre très docile. Illya la ramène au village et le présente à son père qui remarque que l'animal a un collier autour du cou, ce qui signifie déjà un propriétaire. Pour cet homme aussi, c'est la volonté du seigneur que ce loup soit venu en aide à sa fille. Celle-ci demande si elle peut le garder, et son père accepte, tant que Dieu le voudra. Ensuite, Illya présente l'animal aux autres villageois, et spécialement au patriarche et prêtre des lieux, qui lui rappelle toutefois que la forêt appartient aux animaux, et qu'ils n'en sont que les hôtes. Elle doit donc respecter le cours naturel des choses. Les femmes vont ensuite près de la rivière, sans avoir la crainte d'être attaquées, car elle sont protégées par ce loup noir. Pourtant, alors qu'elles rentrent au village, des chasseurs étrangers y sont présents et braquent leurs armes sur le loup. Celui-ci réagit rapidement et en quelques instants, il tue tous les chasseurs en les égorgeant ou en les décapitant. Illya, tout comme plusieurs villageois, se met à prier le seigneur. Le loup, quant à lui, se calme, met s'en va après quelques instants. Alors que les corps sans vie sont allongés côte à côte, recouverts d'un drap blanc, Illya pleure parce qu'elle se sent coupable. Mais le patriarche lui répète que ce n'est pas sa faute. Un autre chasseur, seul, arrive au village, et explique être lui aussi à la poursuite du loup noir. Le patriarche lui déconseille de poursuivre l'animal, racontant ce que celui-ci a fait, mais l'homme ne renonce pas. Illya continue de pleurer et on ne la verra plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Une demeure en forêt".
- Statut au volume 4 : Vivante.
Capitaine Boris Korkinov
Boris est un militaire de la République R. Un jour, il est appelé par le colonel Schmidt pour une mission de la dernière chance pour leur pays, connue sous le nom de code de "Zapoljarje (terre polaire)". Comme elle exige le plus grand secret en dehors du quartier des officiers, le colonel demande à Korkinov, ainsi qu'au sous-capitaine Parshikas et au lieutenant-chef Krvovic s'ils sont toujours d'accord d'y participer. Le capitaine est le premier à répondre, se disant reconnaissant qu'on ait fait appel à lui car il en avait marre du travail de bureau. Schmidt est content de voir que l'esprit des "chevaliers de fer" du grand-duc Lykaeus est toujours présent. L'opération consiste à éliminer le chien de combat d'élite Taïga, fils d'un chien génétiquement modifié par leur pays, et se fera en un seul assaut. Le loup se dirige en plein est, à une vitesse d'environ 90 km/h, probablement pour rejoindre le grand lac de l'ours, l'endroit où il est né d'un croisement avec un loup sauvage. Le colonel faire une embuscade à Sibirsk, en république de Sakha. Pourtant, Schmidt ne veut pas l'abattre par balle car il ignore quelle est la distance nécessaire à maintenir pour espérer pouvoir l'avoir tout en restant en sécurité. 'est pour cela qu'ils vont profiter du gazoduc qui s'étend jusqu'à la Baltique, ainsi que de son complexe d'exploitation dont la surveillance est actuellement minimale. Krvovic lui demande alors s'il compte faire exploser le gazoduc et le colonel répond par l'affirmative. Boris s'inquiète car Sakha n'en restera pas là. Schmidt en a bien conscience mais il n'a pas le choix s'il veut sauver son pays. Il laissera les politiciens s'occuper des pots cassés une fois l'opération terminée. Un peu plus tard, une fois le loup localisé, sa trajectoire étant conforme aux prévisions, le groupe peut décoller pour aller sur place. Dans l'hélicoptère, Korkinov s'interroge sur ce qu'il va se passer si Taïga passe par la base militaire de Sakha et si les militaires s'attaquent à lui. Mais le colonel lui rétorque que ces hommes ne connaissent pas Taïga, ni ses capacités. Ne se méfiant pas de lui, ils ne feront absolument pas le poids contre le loup. Une fois sur place, ils ont 3 jours pour préparer leur dispositif. Le capitaine se dit pourtant que Taïga sentira le gaz, et Schmidt ne lui donne pas tort mais il sait que le loup ne se détournera pas de son cap. Un soir, dans la base d'extraction du gaz, Korkinov et Parshikas se chargent d'éliminer les employés d'une balle dans la tête. Boris dit qu'il va à la salle des commande, tandis qu'il demande au sous-capitaine d'aller à la salle des machines. Une fois le champ libre, il désactive le système d'alarme. Ensuite, Korkinov et Parshikas préviennent le colonel et le lieutenant-chef pour qu'ils fassent sauter le tuyau. Cependant, l'opération se passe mal et Schmidt et Krvovic se font tuer par le loup. On ne sait pas ce qu'il advient du capitaine.
- Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Zapoljarje (Terre polaire)".
- Statut au volume 4 : Supposé vivant.
Sous-capitaine Vadim Parshikas
Il s'agit d'un militaire de la République R, à qui le colonel Schmidt fait appel, ainsi que ses collègue le capitaine Korkinov et le lieutenant-chef Krvovic, pour une mission qui relève du secret d'état du plus haut niveau. Quand le colonel demande leur accord, Vadim lui répond qu'il a été galvanisée par cet appel. Cette opération, appelée "zapoljorje (terre polaire)", consiste à éliminer Taïga, un chien de combat d'élite dont le père était un chien génétiquement modifié par leur pays. Schmidt suppose que l'animal se rend vers son pays natal, la région du grand lac de l'ours, au Canada, et qu'il se déplace donc vers l'est à une vitesse moyenne de 90 km/h. En supposant cela, il compte tendre un piège à Sibirsk, en république de Sakha. Mais éliminer le loup par balle semble exclu car ils n'ont pas de données suffisantes pour connaître la distance de tir suffisante. Il va plutôt utiliser le gazoduc et le centre d'exploitation de gaz, peu surveillé. Mais Parshikas s'inquiète que si ils font exploser le gazoduc, ils risquent de faire sauter toute la ville, sans parler de la réaction de Sakha. Mais le colonel est prêt à prendre ce risque, laissant les politiciens payer les pots cassés. Après avoir eu confirmation de la position et de la trajectoire de Taïga, le groupe prend un hélicoptère pour se rendre sur place. Durant le trajet, Korkinov se demande ce qu'ils vont faire si les personnes de la base militaire de Sakha, par laquelle doit passer le loup, interviennent. Schmidt lui répond qu'ils ignorent à qui ils ont à faire et que Taïga pourrait anéantir toute la base à lui seul. Une fois sur place, ils ont 3 jours pour se préparer. Le soir de l'opération, le capitaine et le sous-capitaine se chargent d'éliminer les membres du personnel de la station de compression et d'expédition du gaz. Korkinov charge Parshikas d'aller dans la salle des machines au sous-sol, tandis qu'il va à la salle des commandes. Une fois la zone dégagée, Vadim rejoint le capitaine pour couper le système d'alarme. Mais l'opération se passe mal et le colonel et le lieutenant-chef se font tuer par le loup. On ne sait pas ce que devient le sous-capitaine.
- Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Zapoljarje (Terre polaire)".
- Statut au volume 4 : Supposé vivant.
Lieutenant-chef Mialeg Krvovic
Ce militaire de la République R est appelé par le colonel Schmidt pour une mission de la dernière chance pour leur pays, et qui a pour nom de code "Zapoljarje (terre polaire)". Cette opération étant un secret d'état de haut niveau, le colonel demande à Mialeg, mais aussi au capitaine Korkinov et au sous-capitaine Parshikas s'ils sont partants. Tous sont d'accord, Krvovic rappelant que son tir est aussi précis que ceux des commandos de carrière d'aujourd'hui. Sachant que l'esprit des "chevaliers de fer" du grand-duc Lykaeus est toujours vivant, Schmidt explique qu'ils devront tuer Taïga, un chien de combat d'élite, fils d'un chien génétiquement modifié par leur pays. Si comme il le pense, le loup continue son chemin vers l'est, en direction du grand lac de l'ours au Canada, sa région natale, avec une vitesse moyenne de 90 km/h, le colonel compte lui tendre une embuscade à Sibirsk, en république de Sakha. Etant donné que leurs chances de pouvoir l'abattre par balles sont faibles, il a pensé à une autre idée. Il veut tirer parti du gazoduc qui s'étend jusqu'à la Baltique et de son complexe d'exploitation qui est peu surveillé. Le lieutenant-chef se demande si Schmidt compte faire exploser le gazoduc, et celui-ci lui répond que oui. Il sait que la Russie et Sakha tenteront d'éclaircir cette affaire, mais il laisse cela aux politiciens, se concentrant sur la mission. Une fois Taïga localisé conformément aux prévisions, le groupe décolle en hélicoptère. Mais Korkinov s'inquiète de ce que va faire l'armée de Sakha quand le loup passera par leur base militaire. Le colonel lui explique que ces hommes ne connaissent pas les capacités de l'animal et qu'ils ne seront pas de taille face à lui. Une fois sur place, ils ont 3 jours pour se préparer et Schmidt sait que Taïga ne déviera pas de son cap, malgré l'odeur du gaz. Et l'entrée en action de la Russie ne changera rien. Une fois le système d'alarme désactivé, Mialeg fait sauter le tuyau. Krvovic et Schmidt attendent donc l'arrivée du loup qu'ils repèrent sur un radar. Hors, celui-ci arrête sa course. Le colonel décide alors d'aller sur le tuyau pour attirer l'animal. Et quand celui-ci s'est remis en mouvement, Schmidt ordonne au lieutenant-chef de tirer, même s'il est trop près de la zone du souffle de l'explosion. Mialeg tire et le gaz prend feu, mais Taïga survit. Dans un bond énorme, il sort du nuage de fumée noire et décapite Krvovic d'un seul coup.
- Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Zapoljarje (Terre polaire)".
- Statut au volume 4 : Tué par Taïga (Ater).
Senek
Senek est un chasseur qui habite en Sibérie orientale, dans la péninsule de Tchoukotka. Alors que d'autres rassemblent les caribous, Senek aperçoit un loup qui s'approche. Il le met en joue pour l'abattre mais son compagnon l'en empêche car l'animal a un pelage argenté. Pour lui, il sa'git de Koïka, l'esprit des morts. C'est alors que tous les membres de la peuplade, les torhans, se mettent à regarder le loup et à admirer la brillance de ce pelage. L'ami de Senek lui dit alors de bien se souvenir de cet animal car leur peuple est né du loup d'argent, selon les chamans. Ce loup est un porte-bonheur pour eux. Ensuite, l'animal s'en va et on ne verra plus Senek par la suite.
- Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Retour".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Cronos
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