• Elle s'appelait Tomoji

    Il n'y a pas grand chose à dire sur l'acquisition de ce récit puisque je n'ai fait que suivre l'actualité (avec un peu de retard je l'admet). Cette oeuvre est assez récente et on va donc pouvoir la comparer avec ses précédentes histoires. Ce récit va nous emmener dans les campagnes japonaises de l'entre-deux-guerres, ce qui est assez intéressant. Mais passons à la fiche de ce manga.

     

    Tomoji-CouverturejaponaiseFiche technique :

    • Titre VO : Tomoji.
    • Editeur VO : Futabasha.
    • Nombre de volumes VO : One-shot.
    • Année : 2014.
    • Editeur VF : Rue de Sèvres.
    • Nombre de volumes VF : One-shot.

    Synopsis :

    En 1922, Tomoji Uchida, 13 ans, vit dans un petit village du département de Yamanashi, avec sa grand-mère, Kin Uchida, et son frère aîné, Toyô. Un jour, le jeune Fumiaki Itô, 19 ans, petit-fils de la soeur aînée de Kin, vient dans le village pour faire des photos. Il attend Tomoji qui doit rentrer de l'école mais celle-ci met trop de temps et il repart avant que la nuit ne tombe. La jeune fille aperçoit Fumiaki avec un appareil photo mais comme elle ne le connaît pas encore, elle continue son chemin. Ce ne sera que 7 ans plus tard que ces 2 personnes liées par le destin se croiseront à nouveau. Mais d'abord nous allons en apprendre plus sur le passé parfois douloureux de cette jeune fille qui sera bien plus tard à l'origine de la création d'une nouvelle branche du Bouddhisme. Quelles épreuves a-t-elle dû traverser? Comment vivait-on à cette époque dans la campagne japonaise? Et par quel hasard ces 2 jeunes gens vont se voir à nouveau?

    Mon avis :

    Taniguchi nous offre ici un récit qui se rapproche beaucoup de Le journal de mon père. Sauf que dans le cas actuel, il s'agit d'un personnage ayant réellement existé. D'où la difficulté de le rendre totalement passionnant. Qu'on ne s'y trompe pas, tant du côté des dessins que du rendu de l'ambiance de l'époque et du lieu, on atteint des sommets, l'auteur étant tout à fait à son aise là dedans. Et quand il évoque les événements tragiques qui touchent l'héroïne, sur fond de catastrophe historique parfois, il fait encore mouche, tout comme il l'avait fait dans Le journal de mon père (encore une fois). Là où le bas blesse dans ce récit, c'est dans l'expression des sentiments, amoureux entre autre, de la jeune fille. J'ai du mal à croire, en lisant cette histoire, à cette idylle entre Tomoji et Fumiaki. C'est bien dommage car il s'agit là de l'élement central de son récit. Ce n'est donc pas un chef d'oeuvre, mais ce manga se laisse lire et il reste fort intéressant car encore une fois, il nous permet de nous plonger dans la mentalité japonaise d'une certaine époque, ce que je trouve enrichissant. Une oeuvre qui devrait attirer ceux qui s'intéressent à la culture japonaise ou ceux qui aiment les récits "tranche de vie", moins ceux qui croient lire une romance.

    Cronos


    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :