Tout d'abord bonjour,

Alors voilà : ça fait déjà 2 semaines que ce blog/site existe, et je pense qu'il est temps de faire un premier petit constat. D'abord, parlons du contenu. En 2 semaines, j'ai réussi à publier 13 articles. J'estime que c'est un très bon départ. Au niveau des liens, je n'en ai que 2 pour l'instant, ce que je trouve un peu faible mais j'espère bien améliorer ce point. j'ai aussi créé un sondage, pour varier un peu.

Maintenant, parlons du reste. En 14 jours, j'ai reçu un peu plus de 200 visites. Vu le peu de pub que j'ai fait jusqu'à présent, je peux m'estimer satisfait. Par contre, là où le bas blesse, c'est que je n'ai pas reçu le moindre commentaire et personne n'a répondu au sondage. Autant dire, que je ne connais l'avis de personne sur ce site/blog.

Donc, il y a du bon et du moins bon et j'espère bientôt lire quelques commentaires.

Bon, je retourne à mes articles.

Cronos

Amateurs d'alpinisme, bienvenus dans le monde de la grimpe. Série que j'ai découverte au salon made in asia à Bruxelles, Le sommet des dieux est une incroyable aventure humaine en plus d'une découverte du monde de l'alpinisme. Et cette série sonne la fin de mon troisième tour de table.

Fiche technique :

• Titre VO : Kamigami no itadaki
• Scénariste : Yumemakura Baku
• Editeur VO : Shueisha
• Magazine de prépublication : Business jump
• Nombre de volumes VO : 5 (série terminée)
• Années : 2000-2003
• Editeur VF : Kana
• Nombre de volumes VF : 5 (série terminée)

Synopsis :

8 juin 1924 : l'alpiniste Mallory et son coéquipier Irvine disparaissent sans que l'on sache s'ils ont pu atteindre le sommet de l'everest (fait historique). Juin 1993, le photographe Fukamachi Makoto se balade dans les rues de Katmandou. récemment, il a été le témoin de la mort de 2 grimpeurs à travers le téléobjectif de son appareil photo et cet événement le travaille énormément. Arrivé dans une boutique, il découvre un ancien appareil photo. Il pense que cet appareil est celui que Mallory et Irvine avaient pris avec eux presque 70 ans plus tôt. Et donc cet appareil est peut-être la preuve que Mallory a été le premier à atteindre le sommet de l'Everest. Au cours de son enquête pour savoir qui a découvert cet appareil, il fait la rencontre de Habu Joji, un grimpeur japonais un peu particulier. Qui est ce grimpeur et que fait-il à Katmandou. Et comment est-il entré en possession de cet appareil photo?

Mon avis :

Que dire sur cette incroyable aventure humaine où l'homme affronte la nature? A vrai dire, il me faut pas mal de temps avant de trouver les mots. L'enquête sur l'appareil photo est très rapidement oubliée pour laisser place à la vie de l'un de ses protagonistes principaux, c'est-à-dire Habu Joji. on découvre la dure vie des grimpeurs, leur isolement face aux falaises et sommets qu'ils tentent de franchir. On découvre leur courage et leur tristesse de perdre parfois des amis ou des connaissance, emportés par des avalanches ou par une chute fatale. Ce récit pourrait presque donner le vertige et je ressens ma peur du vide à travers les impressionnants dessins réalistes de Taniguchi. Pas de jolie histoire où tout finit bien, quoique, cela serait un bon sujet de discussion, mais la magie du bruit du vent dans les hauteurs et le dépassement de soi, quitte à y laisser sa vie. Si vous êtes amateurs d'alpinisme, je pense que ce récit ne pourra que vous ravir. Pour ceux qui aiment les aventures humaines, c'est un manga à ne pas manquer. Et enfin, pour ceux qui ont des préjugés sur les mangas, jetez-y un oeil parce que sinon, vous rateriez quelque chose.

Par la suite, je vais encore parler de 2 autres oeuvres de Taniguchi avant de développer certaines séries avec personnages et résumés des volumes. Je vous dis donc encore une fois à très bientôt.

Cronos

Très grand fan d'Ozamu Tezuka, Naoki Urasawa a vu son rêve se réaliser : dessiner l'une des oeuvre de son idole. Pour fêter l'anniversaire fictif d'Astro (le petit robot, Atom en VO) en avril 2003, des éditeurs japonais ont décider de faire une oeuvre commémorative. Urasawa reprend donc un passage d'une des histoires d'Astro, le robot le plus fort du monde, et en fait une série de 8 volumes sous le nom de Pluto.

Fiche technique :

• Titre VO : Pluto
• Editeur VO : Shogakukan
• Magazine de prépublication : Big comic original
• Nombre de volumes VO : 8 (série terminée)
• Années : 2003-2009
• Editeur VF : Kana
• Nombre de volumes VF : 6 en janvier 2011 (le volume 7 est prévu pour avril et le volume 8 pour juillet)

Synopsis :

Nous sommes dans un monde futuriste où les robots vivent en harmonie avec les humains. Ils ont de nombreux droits, tout comme leurs créateurs, mais ne peuvent en aucun cas attaquer un humain. L'inspecteur Gesicht, d'europol, est un des robots les plus puissants au monde. Il est chargé d'enquêter sur un meurtre en apparence banal. Deux sortes de cornes ont été placées sur la tête de la victime, fervent défenseur du droit des robots. Dans le même temps, Mont-blanc, un autre puissant robot, a été retrouvé détruit. Il semble que les 2 affaires soient liées et que quelqu'un cherche à tuer tous les humains qui défendent les droits des robots et à détruire les robots les plus puissants au monde, dont un certain Astro. Gesicht parviendra-t-il à contrecarrer les plans de ce fameux "Pluto", dont le nom fait écho à cette affaire? Qui est responsable de ces meurtres? Et que fera Astro?

Mon avis :

Je ne connais finalement que très peu l'histoire d'Astro, à part que celui-ci a été conçu pour remplacer le fils disparu de son créateur. Mais dans cette série, astro n'est pas le personnage principal, ce qui est, je dois l'avouer, un véritable tour de force d'Urasawa. Peu habitué à dessiner des combats, l'auteur est bien plus à l'aise dans le thriller et il arrive à transformer une simple histoire de combats de robots en une palpitante intrigue policière avec plusieurs rebondissements et autres véritées cachées. En prime, on parle de robots de destruction massive et de royaume de Perse (dans l'antiquité, la Perse était l'actuel Iran, mais aussi à certains moments de son histoire, l'actuel Iraq) et d'un dictateur qui ressemble étrangement à Saddam Hussein. De quoi faire un parallèle avec l'actualité. En bref, une enquête très réussie (même si je n'ai pas fini la lecture), digne de son auteur.

A bientôt,

Cronos

Troisième et dernier tour de table des auteurs de ce blog/site. Je parlerai d'autres oeuvres des auteurs par la suite mais pour l'instant, je vais m'en tenir à 3 oeuvres pour Kawaguchi et Urasawa. Voilà donc Eagle, série que j'ai décidé d'acheter après avoir énormément apprécié Zipang et Spirit of the sun.

Fiche technique :

• Titre VO : Eagle
• Editeur VO : Shogakukan
• Magazine de prépublication :
• Nombre de volumes VO : 11 (série terminée)
• Années : 1998-?
• Editeurs VF : J'ai lu et Casterman
• Nombre de volumes VF : 8 pour l'édition j'ai lu (édition interrompue) et 11 pour l'édition Casterman (série terminée)

Synopsis :

Nous sommes à la fin du 20^ème siècle. Au japon, le journaliste Takashi Jo vient de perdre sa mère, morte à cause d'une fuite de gaz. Lui qui n'a jamais connu son père, se retrouve donc seul. De l'autre côté de l'océan pacifique, aux Etats-Unis, le sénateur démocrate de l'état de New York Kenneth Yamaoka annonce sa candidature aux élkections présidentielles qui commenceront sous peu. La particularité de ce senateur, c'est qu'il est un métis d'origine japonaise. Il fait alors une requête un peu particulière. Il demande à ce que Takashi Jo, un journaliste étranger donc, fasse un reportage sur sa campagne présidentielle. Pour quelle raison a-t-il fait cette demande? Et ce sénateur ambitieux mais d'origine étrangère a-t-il la moindre chance de devenir président du pays le plus puissant au monde?

Mon avis :

Kawaguchi prouve une fois de plus qu'il est passé maître dans les histoires géopolitiques. Ici, on nous fait connaître le système des élections présidentielles américaines. Même si les débats sont simplifiés et l'évolution de la popularité de Yamaoka grandit très vite (trop vite même par rapport à la réalité), on suit avec grand intérêt l'ascension de ce sénateur métis. On en ressort de la lecture de ce manga avec une meilleure connaissance sur le système politique américain mais nous avons droit en plus à une enquête policière en suivant Takashi Jo qui cherche à savoir si sa mère n'a pas été assassinée, et par qui. Cerise sur le gateau, certains personnages bien réels font leur apparition dans l'histoire, même si leur nom est juste légèrement changé. on verra par exemple Al Gore qui devient Al Nore et les Clinton qui deviennent les Clyton. Un manga d'un grand niveau qui en plus d'être passionnant, est enrichissant.

A bientôt,

Cronos

Pour finir ce second tour de table des oeuvres de mes 3 auteurs, il est temps que je parle du magnifique Quartier lointain. Ce manga a une telle force que même Jaco van Dormael, réalisateur belge (entre autre le huitième jour avec Daniel Auteuil) s'y est interessé et a décrit sa beauté. De plus, un autre réalisateur belge, Sam Gabarsky, en a fait un film, mais cela sera le centre d'un autre article. Ce chef d'oeuvre, je l'ai reçu lors de mes 25 ans.

Fiche technique :

• Titre VO : Harukana machi-e
• Editeur VO : Shogakukan
• Nombre de volumes VO : 2 (série terminée)
• Années : 1998
• Editeur VF : Caterman
• Nombre de volumes VF : 2 ou 1 selon les éditions (séries terminées)

Synopsis :

Hiroshi Nakahara est un architecte qui a la quarantaine. Il retourne à Tokyo après un voyage d'affaire mais, suite à une soirée un peu trop arrosée, il se trompe de train et revient dans sa ville natale. Ayant un peu de temps avant le prochain train, Il fait un tour et arrive devant la tombe de sa mère. Là-bas, pris d'un malaise, il s'évanoui et se réveille un peu plus tard...dans le corps de ses 14 ans. S'offre alors à lui une seconde jeunesse. Il va pouvoir séduire la fille qu'il n'a jamais su approcher. Mais aussi, il va avoir la chance de peut-être comprendre le départ de son père. En effet celui-ci a disparu un jour d'été sans explication quand Hirochi avait 14 ans. Qu'est-ce qui peut donc pousser un père d'une famille heureuse à partir comme ça du jour au lendemain, sans le moindre indice pour le retrouver.

Mon avis :

Quest-ce que vous changeriez si on vous offrait la chance de revivre votre enfance ou votre adolescence. Est-ce que vous ne changeriez rien ou bien vous feriez tout différemment. C'est l'un des thèmes de Quartier lointain. Cette aventure magique où Hiroshi retourne en enfance est tout bonnement sublime. L'histoire aborde avec une douceur incroyable la nostalgie de nos années insouciantes où nous n'avons à nous occuper que de nous-même. Et ce rapport humain entre le père et le fils, qui rappelle à Hiroshi sa propre paternité, est abordé avec merveille. Finalement, pour résumer, ainsi va la vie.

Ainsi se termine le second tour de table,

Cronos