• Afin d'être complet en ce qui concerne chaque oeuvre, je vais faire une liste des personnages qui la compose. Comme il s'agit de fiches assez complètes, il se peut qu'il y ait des spoilers (révélations de l'intrigue). Ils sont classés par ordre d'apparition.

     

    George Mallory (PH)

    Volume 1

    George est un alpiniste britannique né en 1886, qui fait partie de l'expédition britannique de 1924, visant à atteindre pour la première fois le sommet de l'Everest. Mallory en est le grimpeur principal, celui qui doit fouler le toit du monde. Ils partent le 29 février de Liverpool et préparent sur place l'assaut final. Comme compagnon de cordée, Mallory choisit Andrew Irvine, un jeune peu expérimenté, mais qui a des connaissances en mécanique qui pourraient être utiles pour réparer les bouteilles d'oxygène. Il le préfère à Noël Odell, pourtant en meilleure condition physique et mieux acclimaté à l'altitude. Le 8 juin, le duo quitte le camp 6 pour l'assaut final, et à 12h30, ils sont à 8620 mètres d'altitude. Ils ont pris pas mal de retard mais continuent leur chemin. Odell, qui est resté à 7900 mètres, les aperçoit une dernière fois vers 12h50, puis les 2 alpinistes disparaissent pour ne jamais être retrouvés, personne ne sachant s'ils ont foulé le sommet ou s'ils sont morts avant.

    Volume 3

    Lors de la première expédition britannique visant à atteindre le sommet de l'Everest en 1921, Mallory est déjà présent, alors qu'il a 35 ans. L’année suivante, Mallory fait de nouveau partie de la seconde expédition, dirigée par le général Charles Bruce, et dont le camp de base est installé à 5400 mètres. Ensuite, pour la troisième expédition en 1924, les camps 5 et 6 ne sont installés qu'en début juin à cause des conditions météorologiques. Norton et Somervell font une première tentative le 4 juin mais ils doivent renoncer à 8.356 mètres, épuisés. Le même jour, au camp 4, Mallory est désigné pour la seconde tentative et il a pris une décision. Il choisit d'utiliser des bonbonnes à oxygène car le corps humain a atteint ses limites. Norton lui dit qu'il y a des problèmes éthiques, mais pour Mallory, il est impossible d'atteindre le sommet sans apport d’oxygène, et c'est pour cette raison qu'il emmènera Irvine avec lui. Norton ne trouve pas le choix judicieux car Irvine est jeune et manque d’expérience. Mallory approuve, mais sait qu'Irvine est résistant physiquement et mentalement, et c'est surtout un génie de la mécanique, ce qui lui permettra de réparer les bonbonnes d’oxygène, ce qui est une priorité pour Mallory. Norton approuve la décision, notamment parce que Mallory est déterminé. Le 6 juin, à 8h40, Odell remet un appareil photo à Mallory, et le duo quitte le camp 4 avec 8 porteurs. Au camp 5, les porteurs redescendent avec un mot de Mallory pour le groupe du camp 4. Puis, Mallory écrit une lettre pour Odell, lui donnant des instructions pour après l'ascension. Le 8 juin, Irvine fait une photo de Mallory avant de partir à 6h10 avec chacun 2 bouteilles de 14 kg chacune. A 11h10, ils avaient déjà un grand retard. Mallory était toujours en tête. Nous n'en apprendrons pas plus sur Mallory dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "1er épisode - Le sommet invaincu".
    • Statut au volume 4 : Décédé en voulant escalader l'Everest en 1924, mais de manière inconnue.

    Volume 5

    Après avoir passé le second ressaut, le passage le plus difficile avant le sommet de l'Everest, Mallory demande à Irvine si ça vaet si il est en état de continuer. Il ajoute de ne pas forcer et qu'il peut se reposer. Mais Irvine dit qu'il peut tenir le coup. Mallory explique alors qu'ils ont beaucoup de retard et qu'ils n'ont plus que 3 heures pour atteindre le sommet. Il devront donc vraisemblablement descendre sans oxygène. Mais Irvine veut continuer, peu importe ce qu'il se passera. Mallory finit par accepter et le duo se débarrasse d'une bouteille d'oxygène chacun, ce qui les allège de 14 kg chacun. Ils se remettent en route et à 14h17, ils se trouvent à 8.700 mètres. Puis Mallory resserre la valve de son appareil pour réduire le flux d'oxygène et encourage Irvine car ils sont bientôt au sommet. Il pense beaucoup à sa femme et sa fille, dont il a une photo à déposer au sommet. Le duo arrive finalement sur le toit du monde et Irvine fait une photo de Mallory, car ils sont les premiers à atteindre ce sommet...

    • Statut au volume 5 : Décédé en voulant escalader l'Everest en 1924, mais de manière inconnue.

    Andrew Irvine (PH)

    Volume 1

    Andrew Irvine est un alpiniste britannique né le 8 avril 1902. En 1924, il fait partie de l'expédition britannique visant à fouler le sommet de l'Everest, jusque là invaincu. L'expédition part le 29 février. Irvine est choisit par George Mallory pour l'accompagner dans l'équipe d'attaque du sommet. Irvine a été préféré à Odell, qui a pourtant une meilleure condition physique et une meilleure acclimatation à l'altitude, car le jeune homme est doué en mécanique et pourrait réparer si besoin est les bouteilles d'oxygène. Le 8 juin, le duo se met en route vers le sommet mais prend beaucoup de retard et à 12h30, ils sont à 8620 mètres d'altitude. Odell les apercevra une dernière fois, puis les 2 alpinistes disparaîtront sans que personne ne sache s'ils ont foulé le sommet de l'Everest ou non.

    Volume 3

    C'est le 4 juin 1924 que Mallory décide de prendre Irivine comme compagnon de cordée pour tenter d'atteindre le sommet de l'Everest. Le 6 juin, à 8h40, Irvine vérifie les bonbonnes d’oxygène, tandis qu'Odell remet à Mallory un appareil photo. Le duo quitte ensuite le camp 4 en compagnie de 8 porteurs. Quatre sherpas redescendent au camp 5, et le lendemain, avec les 4 porteurs restants, les 2 alpinistes se rendent au camp 6. Une fois à 8.230 mètres, les porteurs redescendent, Laissant Irvine et Mallory seuls. Ce dernier demande à son compagnon de vérifier une nouvelle fois les bonbonnes à oxygène. Le 8 juin, Irvine fait une photo de Mallory avant leur départ, à 6h10. Avec chacun 2 bonbonnes qui pèsent 14 kg chacune, ils entament le premier passage difficile, Irvine étant déjà un peu à la traîne par rapport à son compagnon. A 11h10, ils ont déjà un retard conséquent et arrivent à un passage très raide. Irvine peine mais est aidé par Mallory. A 12h50, quand Odell les aperçoit pour la dernière fois, ils sont encore à bien 200 mètres avant le sommet. C'est tout ce que l'on saura sur Irvine dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "1er épisode - Le sommet invaincu".
    • Statut au volume 4 : Décédé en voulant escalader l'Everest en 1924, mais de manière inconnue.

    Volume 5

    Le 6 juin 1924, après avoir été vus une dernière fois par Odell à 12h50, le duo d'alpinistes parvient à franchir le second ressaut. Mallory demande à Irvine si tout va bien et si il est en état de continuer. En effet, il ne doit pas forcer et peut se reposer là tandis que Mallory va vers le sommet. Mais Irvine répond qu'il peut tenir le coup et qu'il veut aller là-haut. Mallory lui explique alors qu'ils ont beaucoup de retard sur l'horaire prévu et il n'ont d'oxygène que pour 3 heures. Ils devront donc descendre sans oxygène. Pour Irvine, peu importe, il veut aller jusqu'au sommet. Tous les 2 laissent donc chacun une bouteille d'oxygène, ce qui les allège de 14 kg. A 14h17, ils atteignent les 8.700 mètres. Ils passent le troisième ressaut puis se frayent un chemin dans la neige. Mallory continue à encourager Irvine, et le duo finit par atteindre le sommet, où Irvine fait une photo de son compagnon de cordée pour immortaliser l'événement...

    • Statut au volume 5 : Décédé en voulant escalader l'Everest en 1924, mais de manière inconnue.

    Noël Odell (PH)

    Volume 1

    Cet alpiniste britannique né en 1890 est aussi un géologue. Il fait partie de l'expédition britannique de 1924, tout comme George Mallory et Andrew Irvine, visant à fouler le sommet de l'Everest, invaincu jusque là. Après 3 mois passé sur place, l'expédition est prête à lancer son assaut final, et c'est Mallory qui va y aller. Pour l'accompagner, il choisit Irvine, plus jeune et moins expérimenté, car celui-ci peut réparer les bouteilles d'oxygène si c'est nécessaire, plutôt qu'Odell, qui a une bien meilleure condition physique et s'est mieux acclimaté à l'altitude. En guise de consolation, il était le premier à pouvoir étudier en tant que géologue cette zone inexplorée, située à 7900 mètres d'altitude. Le 8 juin, tandis que Mallory et Irvine s'attaquent au sommet, Odell trouve vers 12h50 un fossile de trilobite, ce qui est étonnant à une telle altitude. Odell observe que le brouillard s'est épaissit et que de temps à autres, des rayons de soleil percent à travers les nuages, ce qui veut dire que les conditions ne sont pas mauvaises pour l'ascension de la montagne. Puis, Odell continue ses recherches avec enthousiasme et trouve une ammonite. Il a le souffle court mais conserve toutes ses forces. A un moment, il éprouve une sensation oppressante, puis, juste après, les nuages se déchirent, laissant un ciel bleu. C'est alors qu'il aperçoit Mallory et Irvine, qui ont apparemment pris beaucoup de retard sur l'horaire prévu. Odell ne sait pas pour quelle raison, mais il leur reste juste assez de temps pour parvenir au sommet et revenir au camp 6 pour la nuit. Ensuite, les nuages se referment sur cette scène, et Odell ne revoit plus jamais Mallory et Irvine qui ont disparu lors de cette ascension. Odell décède de mort naturelle en 1987, sans savoir ce qu'il est advenu de ses 2 compagnons.

    Volume 3

    Deux jours avant la tentative d'ascension de l'Everest par Irvine et Mallory, à 8h40, Odell remet un appareil photo à Mallory pour prendre des clichés une fois au sommet. Les 2 alpinistes quittent le camp 4 avec 8 porteurs, laissant Odell avec Norton et Somervell. Le 7 juin, Odell monte vers le camp 5 avec 2 sherpas, tandis que Mallory et Irvine rejoignent eux le camp 6 avec 4 porteurs. Sans oxygène, Odell doit être capable d'aider ses amis en cas de difficulté durant la descente. De retour au camp 5, les porteurs donnèrent une lettre à Odell, de la part de Mallory. Celle-ci contenait des instructions. Le 8 juin, à 12h50, Noel aperçoit pour la dernière fois les 2 grimpeurs. Comprenant qu'avec leur retard, ils devront passer la nuit au camp 6, Odell se rend sur place et se réfugie sous la tente pour échapper à une tempête. A 16h40, après avoir mis de l'ordre, Noël attend un peu puis descend vers le camp 4 comme demandé dans la lettre, laissant une boussole et des vivres. Le soir, avec Norton, Odell attendit en espérant un signe des 2 alpinistes. Le lendemain, ils observèrent les camps 5 et 6 avec leurs jumelles, sans distinguer de signe de vie. Accompagné de 2 sherpas, Odell se rendit au camp 5 et le trouva comme il l'avait laissé 2 jours auparavant. Les 2 sherpas étant incapables de continuer, Noël les renvoya au camp 4 et continua seul vers le camp 6, dont il trouva la tente à moitié défaite par le vent. Il cria les noms de Mallory et d'Irvine mais n'eut aucune réponse. C'est tout ce que l'on saura sur Odell dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "1er épisode - Le sommet invaincu".
    • Statut au volume 4 : Décédé en 1987 de mort naturelle.

    Volume 5

    Odell a écrit une lettre en janvier 1987, alors qu'il était à Londres, dans laquelle il dit que nous avons tous un rôle fixé par le destin, et que le sien a été d'être le dernier témoin de Mallory et Irvine en vie. Il se dit aussi que finalement, l'important, c'est ce qu'on est en train d'accomplir que la mort vient à nous. Il ajoute enfin que si pour un alpiniste, il est difficile de faire demi-tour quand on est proche d'un sommet, pour Mallory, cela aurait été impensable. Avec ses capacités et celles d'Irvine, voyant le sommet sans plus aucune difficulté, pourquoi Mallory aurait-il renoncé ? Nous n'en apprendrons pas plus sur Odell par la suite.

    • Statut au volume 5 : Décédé en 1987 de mort naturelle.

    Kudô Eiji

    Volume 1

    Il s'agit d'un alpiniste qui dirige en juin 1993 une expédition de 7 grimpeurs dont l'originalité était que tous, à l'exception de Makoto Fukamachi, avaient plus de 45 ans, et ce sont tous des gens normaux, travaillant comme médecin ou dans une agence immobilière. c'est le duo composé de Funajima et Ioka qui doit s'attaquer à l'assaut final. Mais comme les conditions étaient trop dangereuses, ils demandent par radio à renoncer à ce premier assaut. Kudô est d'accord et demande à ses grimpeurs d'être prudents pour la descente. Malheureusement, sur une pente de la face sud-ouest, l'un des 2 alpinistes dévisse et entraîne son compagnon dans une chute mortelle. Fukamachi observait justement les grimpeurs et a pu photographié la chute. Comme l'expédition est un échec, les survivants décident de rentrer au Japon. Fukamachi, lui, souhaite rester encore 15 jours à Katmandou. Il veut faire des photos pour un album et s'excuse auprès de Kudô à l'aéroport. Celui-ci lui répond qu'à son retour au Japon, Fukamachi peut l'appeler pour qu'ils aillent boire un verre. Les 2 hommes se séparent ensuite, et Kudô n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "1er épisode - Le sommet invaincu".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.

    Volume 5

    Vers Janvier 1994, Fukamachi vient voir Kudô en sa qualité de médecin, car le photographe craint d'avoir attrapé quelque chose durant son récent séjour dans l'Himalaya. Mais Kudô le rassure car il ne s'agit dque d'une simple grippe, sans doute attrapée à cause du grand état de fatigue physique et psychologique de Fukamachi, car celui-ci a suivi Habu Jôji sur l'Everest. Pour le médecin, un repos de 2 ou 3 jours sera suffisant. Un peu plus d'un an après l'échec de l'expédition, les 5 survivants de cette tentative se retrouvent dans un restaurant. Takizawa souhaite qu'ils retournent tous ensemble dans l'Himalaya, mais Kudô lui répond qu'il a 58 ans et que pour lui l'Himalaya, c'est fini. Mais pour Takizawa, ce n'est pas une question d'âge mais de volonté. Fukamachi ajoute que l'homme le plus vieux à avoir atteint le sommet de l'Everest avait 60 ans lors de son ascension, ce qui fait un objectif à battre. Masuda demande alors l'âge de Tamura, et celui-ci dit qu'il a 53 ans. Il admet aller encore en montagne, mais pas très loin. De plus, dès qu'il rentre après un bol d'air, il y a une pille de dossiers qui l'attendent et en à peine 3 jours, il est tout aussi épuisé qu'avant d'aller grimper. Masuda, lui, trouve qu'il a un patron trop coulant car quand il a donné sa démission l'année précédente, le patron a déchiré la lettre. Masuda a pu prendre tous ses congés d'affilée, mais maintenant ça va être dur d'annoncer à son patron son retour dans l'Himalaya. Takizawa lui demande de ne pas s'apitoyer sur son sort car lui a dû démissionner et a beaucoup de mal à retrouver un emploi fixe à 48 ans. Kudô le rassure en lui disant que lui est au moins libre. Ils trinquent à l'Everest puis se souviennent de Funajima et Ioka. Tamura sa rappelle que Funajima aimait les Yôkan, des pâtisseries traditionnelles japonaises, mais aussi l'alcool. Masuda félicite ensuite Fukamachi d'avoir suivi Habu Jôji dans son ascension hivernale en solitaire et sans oxygène de l'Everest par la face sud-ouest, même si le grimpeur n'est jamais revenu. Mais Fukamachi estime n'avoir été qu'une gêne. Kudô le félicite néanmoins d'avoir presque atteint les 8.000 mètres et a appris que Fukamachi s'est remis au jogging. Kudô se demande donc si celui-ci prépare une expédition. Mais pour Fukamachi, c'est juste devenu une habitude. Takizawa suggère alors en rigolant de tous donner leur démission pour aller dans l'Himalaya. Puis, Kudô se demande où se trouve l'amie de Fukamachi, Ryôko, qui devrait être présente. Fukamachi répond qu'elle devrait arriver, puis ses amis le taquinent. Un peu plus tard dans la soirée, Fukamachi se sent mal et va aux toilettes. Kudô y va aussi peu après, et voit Fukamachi. Kudô a remarqué que son ami a trop bu et lui conseille de ralentir la cadence. Fukamachi va prendre un peu l'air et demande à Kudô de dire à Ryôko, si elle arrive, qu'il revient rapidement. Kudô accepte, et c'est sa dernière apparition.

    • Statut au volume 5 : Vivant.

    Fukamachi Makoto

    Volume 1

    Fukamachi est un photographe japonais spécialisé dans les photos de montagnes et d'alpinistes. En 1993, alors qu'il a 40 ans, il accompagne une expédition japonaise d'amateurs de plus de 45 ans qui cherchent à vaincre l'Everest. Malheureusement, en juin, alors que Funajima et Ioka tentent leur assaut final, l'un d'eux dévisse et entraîne son compagnon dans la chute. Depuis le camp de base, Makoto a assisté à travers son objectif à cet accident mortel. Dès lors, l’expédition est un échec, et ses membres décident de rentrer au Japon. Fukamachi, lui, choisit de rester une quinzaine de jours pour faire des photos pour un album. Encore sous le coup de la tragédie, il erre dans les rues de Katmandou et atterrit dans un quartier qu'il ne connaît pas. Là, il tombe sur une échoppe de matériel d'escalade qui s'appelle Sagarmatha, le nom népalais de l'Everest. Il entre et découvre dans une vitrine un vieil appareil photo, un vest pocket autographic Kodak special. Il se souvient que c'est probablement le même modèle emporté par George Mallory et Andrew Irvine lors de leur tentative d'escalade de l'Everest en 1924, et durant laquelle les 2 grimpeurs ont disparu. Fukamachi marchande avec le vendeur et obtient l'appareil. Par un ami, il obtient confirmation que c'est le bon modèle et retourne dans la boutique pour essayer de savoir comment le vendeur l'a obtenu. Mais l'homme comprend que l'objet vaut bien plus que 150 dollars, promettant juste qu'il va tenter de se souvenir de quelque chose. Makoto lui laisse un numéro et plus tard, il apprend de son ami Saitô que, selon les rumeurs, certains articles de ce vendeur, Mani Kumar, sont des objets volés. Ensuite, le photographe va acheter des livres sur la tentative de Mallory et Irvine, avant de rentrer à son hôtel. Là-bas, il s’aperçoit qu'on lui a volé l'appareil, mais n'a aucune preuve que c'est l'oeuvre de Mani Kumar. Celui-ci contacte Fukamachi, qui rencontre dans l’échoppe Naradar Rasendra. Ce dernier raconte qu'un porteur, Kotama, a reçu l'appareil d'un japonais. Kotama devrait d'ailleurs traîner sur la place du Durbar. Makoto le retrouve et apprend que le japonais se surnomme Bikhalu Sanh, "le serpent venimeux". Mais le photographe comprend rapidement que le porteur marche avec Mani Kumar et Naradar Rasendra, car il tente de percer le secret de l'appareil. C'est alors que Bikhalu Sanh débarque avec un vieux sherpa, et Kotama panique. Fukamachi explique les événements, et Bikhalu Sanh décide d'aller récupérer chez Mani Kumar ce qu'on lui a volé, c'est-à-dire des clochettes, des statuettes et l'appareil. Le vendeur, en apprenant que le sherpa est Ang Tshering, une personne connue, fait semblant de révéler qu'on lui a apporté des objets probablement volés, mais qu'il n'y est pour rien. Bikhalu Sanh récupère ses biens mais refuse de dire comment il a acquis l'appareil. Au moment où celui-ci s'en va, Makoto reconnaît enfin alors Habu Jôji, célèbre alpiniste japonais. De retour au Japon, le photographe demande à son ami Miyakawa de s'informer sur Jôji, mais personne ne sait où il est. Fukamachi entre en contact avec Itô Kôichirô, le président du club alpin dans lequel le jeune alpiniste est allé. Makoto apprend que le jeune homme était quelqu'un de déterminé et obstiné, déclarant se sentir bien en montagne. Le jeune homme ne marchait pas vite, mais après 3 ans, Itô a découvert son talent pour la grimpe, prenant toujours le chemin le plus direct, même s'il est plus dangereux. Il passe la plupart de son temps en montagne et un soir, il déclare aux autres membres du club, qu'il coupera la corde de son compagnon suspendu dans le vide, si celui-ci ne peut plus être sauvé. Le photographe rencontre ensuite Inoue Makio, avec qui Jôji a réalisé un exploit en 1970, à l'âge de 26 ans. Ne pouvant aller dans l'Himalaya faute d'argent, Jôji a suggéré à son compagnon de faire l'ascension de l'Oni-sura en hiver. Ils y arrivent, mais par après, Jôji déclare que c'est comme s'il avait fait l'ascension seul, ce qui choque Inoue. Plus tard, Jôji continue de vivre simplement, passant d'un travail à un autre, et démissionnant s'il n'obtient pas ses vacances pour pouvoir grimper. En 1974, Kichi Buntarô rejoint le club et admire Jôji. Mais en décembre 1976, alors qu'ils grimpent à 2, Kishi dévisse et se retrouve suspendu dans le vide. Il perd la vie et tout le monde suspecte Jôji d'avoir coupé la corde, même si l’enquête officielle conclut à un frottement contre la roche. Jôji quitte le club et est entré dans une société de matériel de montagne pour tester leurs produits. Fukamachi y rencontre Tada Katsuhiko, et celui-ci explique au photographe que Jôji a commencé en 1977 à se sentir en compétition avec un autre grimpeur de génie, Hase Tsuneo, qui faisait des ascensions en solitaire. Il fit notamment l'ascension d'Oni-sura en hiver, ce qui priva Jôji de son seul trophée. Les 2 alpinistes s’étaient d'ailleurs rencontré peu avant cet exploit. En 1979, Jôji décida alors de quitter la société de Tada et partit seul pour les Grandes Jorasses, en Europe...

    Volume 2

    Fukamachi se rend dans la boutique de matériel d'alpinisme dans laquelle Jôji travaillait à l’époque où il est parti pour les Grandes Jorasses. Le patron, Mizunô Osamu, apprend au photographe que lors de son ascension et de sa chute sur les parois de l’éperon Walker en février 1979, Habu Jôji a écrit ses impressions sur un petit carnet de notes. Osamu, promet de contacter la personne possédant ce carnet, mais ne veut pas révéler son nom. Dans sa chambre d’hôtel, Makoto reçoit un message de cette personne. Il la rappelle et comprend qu'il s'agit de la soeur de Kishi Buntarô, Kishi Ryôko. Le photographe admet avoir rencontré Jôji, et la jeune femme accepte de voir Fukamachi. Autour d'un verre, Ryôko explique vouloir revoir Habu et pour cela, elle remet le carnet au photographe. Celui-ci lit le carnet dans lequel le grimpeur explique sa chute, son combat pour survivre et ses visions de Kishi Buntarô, jusqu’à ce qu'il soit sauvé par les secours, alertés par Hase Tsuneo. Ryôko explique ensuite que Habu lui a remis ce carnet un mois après son retour au Japon. Elle a compris que le grimpeur était celui qui lui remettait de l'argent tous les mois pour la mort de son frère, et ils ont fini par se fréquenter durant 6 ans. Six mois après la fameuse expédition sur l'Everest, Jôji a quitté le Japon, a continué à envoyer de l'argent jusqu'il y a 3 ans, puis plus rien. Fukamachi raconte ensuite ses découvertes, sans mentionner cependant Mallory. Par la suite, le photographe recontacte Segawa Kayoko, sa copine avec qui leur relation périclite. Celle-ci demande à ce qu'ils arrêtent de se voir. Elle avait en effet eu une liaison avec Kakura Noriaki, un ami de Fukamachi depuis 10 ans, avec qui Kayoko voulait se marier, et qui est mort il y a 6 mois, emporté par une avalanche. Par après, Makoto va boire avec son ami Miyakawa, des éditions Gakuyû-sha, et il lui raconte tout. Miyakawa est excité, mais le photographe doit s'informer sur ce qu'il s'est passé lors de l’expédition sur l'Everest en 1985. Celle-ci devait gravir le sommet en empruntant la face sud-ouest en hivernale, une première. Habu Jôji, mais aussi Hase Tsuneo faisaient partie de cette expédition. Grâce à Itô, Fukamachi apprend que Jôji faisait d’énormes efforts pour cette ascension, donnant l'impression d'avoir des ressources inépuisables. Mais au moment de lancer l'assaut final, Jôji n'accepta pas de laisser un autre duo tenter sa chance en premier, même si tous savaient que les chances de réussir du premier coup étaient infimes et que Jôji et son compagnon de cordée auraient probablement réussi juste après, leur travail ayant été facilité. Fukamachi se renseigne ensuite sur Tsuneo et sa mort sur le K2 en 1991, emporté par une avalanche. Le grimpeur voulait faire une ascension en solitaire et sans oxygène. Le photographe découvre alors que l'alpiniste a pu avoir choisi ce défi après avoir rencontré Jôji à Katmandou en 1990, ce dernier ayant fait part à Tsuneo d'une première qu'il comptait lui aussi accomplir. Fukamachi rencontre ensuite Iwahara Hisaya qui a publié les notes de Tsuneo. Ceux-ci se sont vus en 1974, et Tsuneo avait coiffé au poteau Iwahara et son ami lors d'une première en hivernale de la dalle de Jutarô. Iwahara lui en a voulu durant longtemps. Puis, le photographe va parler avec le caméraman de Tsuneo, qui était avec lui à Katmandou en 1990. Lors de ce séjour, Tsuneo a rencontré Ang Tshering, le dernier des "tigres", un titre honorifique donné aux sherpas exceptionnels par les britanniques. Tsuneo a aussi raconté comment Jôji a sauvé Tshering lors de l’expédition de 1985, après le dévissage du sherpa. Maintenant, Makoto est persuadé que Jôji va escalader l'Everest en solitaire et sans oxygène. Après avoir appris la démission de Kayoko le 13 août et le fait qu'elle ne veut pas que Fukamachi la cherche, Makoto décide d'aller à Katmandou et se prépare durant 2 mois en s'acclimatant à l'altitude, sans oublier de prévenir Ryôko et son ami Miyakawa, toujours aussi excité par l'appareil photo de Mallory...

    Volume 3

    De retour à Katmandou, après avoir fait un peu de tourisme, Makoto atterrit sur la place de Durbar. Il demande à des porteurs s'ils ont des informations sur Kotama, Bikhalu Sanh ou bien Ang Tshering, et leur donne même de l'argent pour les motiver. Fukamachi se rend ensuite dans la boutique Sagarmatha, où Mani Kumar tente de connaître la vraie valeur du vieil appareil photo. Après cela, le photographe prend la direction de la boutique de matériel de montagne, Ganesa, où Tsuneo et son caméraman ont aperçu Ang Tshering. Et justement, le vieux sherpa en sort. Makoto le suit mais perd rapidement sa trace. C'est alors qu'il est interpellé par l'un des porteurs, Mohan, qui lui dit qu'un ami a des informations. Mohan le conduit alors chez Naradar Rasendra, où Fukamachi assiste au sacrifice d'un bouc pour la fête du Dasain. Après avoir payé Mohan, le photographe apprend que Naradar Rasendra n'est pas ami avec Mani Kumar et fait juste du business avec lui. Il s'est aussi renseigné sur l'appareil photo et a compris que c'est probablement celui de Mallory. Naradar Rasendra suggère au japonais de collaborer pour partager les bénéfices. Durant la nuit, Makoto réfléchi à ce qu'il veut, et le lendemain, il va chez Ganesa pour du matériel de montagne. Il s'informe sur Ang Tshering, et donne de l'argent pour lui transmettre un message. Le soir même, Fukamachi a la surprise de voir Ryôko, qui est venue pour revoir Habu Jôji. Le jour suivant, tous les 2 visitent la ville puis vont chez Ganesa. Là, ils apprennent que Ang Tshering et Bikhalu Sanh refusent de les voir, mais le vendeur est intrigué par la pierre que porte Ryôko, reçue d'ailleurs de Jôji. Le duo va se changer les idées, mais en revenant à l’hôtel, Ang Tshering les y attend. Celui-ci, après avoir regardé la pierre, conseille d'en prendre soin et de rentrer directement au Japon, ce qui énerve un peu Fukamachi qui refuse d'abandonner. Le soir, en regardant une carte, Ryôko reconnaît le nom de Patan d'où venait l'enveloppe qui contenait la pierre il y a 3 ans. Tous les 2 vont sur place le lendemain, puis Ryôko y reste un peu seule à sa demande. Quand elle ne rentre pas à l’hôtel le soir, le photographe s’inquiète et c'est alors que Habu Jôji débarque dans sa chambre. Selon lui, Ryôko a été enlevée. Ils reçoivent un appel, et les ravisseurs veulent échanger la fille contre l'appareil photo. Ils rappellent le jour suivant et prouvent que Ryôko va bien, mais changent leur exigences et veulent de l'argent. Le duo se rend ensuite chez Mani Kumar, car Ang Tshering pense que celui-ci a des informations. Le commerçant admet connaître les 3 ravisseurs, Kotama, Mohan et un certain Tamang Mughal, un réfugié du Bhoutan, mais il a refusé d’être mêlé à un kidnapping. Selon lui, Naradar Rasendra, doit savoir quelque chose, même s'il n'est pas impliqué. En allant chez celui-ci, Fukamachi, Jôji et Ang Tshering apprennent que Naradar Rasendra enquête justement sur les ravisseurs et aurait préféré les arrêter avant, dans son intérêt. On signale alors à Rasendra que Kotama a été capturé. Pour lui faire avouer où sont ses complices, Naradar Rasendra lui coupe un doigt avec une machette. Et quand le groupe arrive sur le lieu indiqué, Mohan et Mughal s'enfuient en voiture. Avec la poursuite, leur voiture tombe dans le ravin et n'est retenue que par une branche. Jôji a juste le temps de sauver Mohan et Ryôko avant que la voiture n'emporte Mughal. Ensuite, Jôji veille sur Ryôko durant la nuit, avant de partir sans rien dire au petit matin. Fukamachi et la jeune femme vont voir Naradar Rasendra, qui accepte de les conduire chez Bikhalu Sanh, car il sait où est ce dernier. Là, le couple découvre que Jôji a 2 enfants avec la fille d'Ang Tshering. Mais le photographe apprend aussi que Jôji a l'intention de faire la face sud-ouest de l'Everest en hivernale en solitaire et sans oxygène. Par la suite, Ryôko rentre au Japon, tandis que Fukamachi reste car il a envie de suivre Jôji. Il s'entraîne, puis va voir un vieux sherpa, Daewa, qui lui explique comment lui et Ang Tshering ont fait passer Jôji comme un porteur local, et comment il est revenu de sa première tentative d'ascension de l'Everest en 1989. Ensuite, dans un petit village, Fukamachi croise la fille d'Ang Tshering, qui accepte de le conduire là où ils vivent avant la prochaine tentative de Jôji...

    Volume 4

    Une fois dans la maison, Fukamachi et Doma s'aperçoivent que Mohan est là et qu'il a pris l'un des enfants de Jôji en otage. Doma accepte de donner l'appareil photo mais au moment où il veut s'en aller, quelqu'un l'interpelle. Makoto profite de la distraction de Mohan pour récupérer l'enfant, et c'est alors que Naradar Rasendra tire dans l'épaule de Mohan. Rasendra s'excuse de la fuite de Mohan et souhaite régler cette affaire discrètement. Ensuite, le photographe se rend au camp de base où il attend Jôji en faisant des exercices. Il n'y a aucune expédition à cause de problèmes de permis avec les britanniques. Jôji arrive en compagnie d'Ang Tshering. Le grimpeur donne l'appareil photo pour remercier Fukamachi, et il raconte qu'il a trouvé le corps de Mallory à 8.100 mètres, alors qu'il a été pris par une tempête après avoir amorcé sa descente de l'Everest, suite à une ascension clandestine. Jôji accepte d'être suivi par le photographe, et même qu'on écrive un article sur lui, à condition de n'intervenir sous aucun prétexte lors de l'ascension, et de publier uniquement après cette tentative. Ils mangent ensemble, puis le lendemain, le 29 novembre, Jôji prépare minutieusement son matériel sous le regard de Fukamachi, pour un total d'environ 14,5 kg. Ensuite, l'alpiniste annonce qu'il compte faire l'ascension en 3 nuits et 4 jours. Il explique alors son plan d'ascension dans les moindres détails. Le jour suivant, Ang Tshering revient au camp, et après un certain rituel, ils attendent que la météo leur soit favorable. Ils attendent ainsi jusqu'au 11 décembre que le ciel soit dégagé. Les 2 grimpeurs partent donc le 12, Fukamachi avec un peu de retard, après avoir pris quelques photos. Peu à peu, l'écart se creuse, et à la première cascade de glace, le photographe ne voit déjà plus Jôji. Makoto saute au-dessus d'un ravin, subit une avalanche qui passe au-dessus d'un mur de glace, puis photographie les traces de pas laissées par Jôji. A la fin de la journée, Fukamachi aperçoit la tente de Jôji, là comme prévu, et prend encore quelques photos. Il installe sa tente, mange et écoute la conversation entre Jôji et Ang Tshering par radio. Le lendemain, Makoto photographie le départ de l'alpiniste puis se lance une nouvelle fois à sa suite. Il commence à s'épuiser et envisage de renoncer, mais continue. Mais sur un mur de glace pris par une tempête, ses forces l'abandonnent. Il commence à avoir des hallucinations de Funajima et Ioka, les 2 hommes morts en juin et en s'accrochant, il se rend compte qu'il est tombé amoureux de Ryôko. Mais soudain, un rocher vient lui fracasser le crâne et il perd connaissance. A son réveil, Jôji est à ses côtés. Celui-ci refuse de l'abandonner et le prend même sur son dos pour le faire monter jusqu'au sommet du mur de glace. Durant la nuit, ils sont à 2 dans la tente, en proie au vent et aux chutes de pierres. Fukamachi a encore des hallucinations, et quand Jôji évoque la suite de son ascension, le photographe lui fait remarquer sans le vouloir qu'il va prendre la voie normale pour les 100 derniers mètres de dénivelé, ce que le grimpeur ne fait jamais d'habitude...

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "1er épisode - Le sommet invaincu".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    Le lendemain, les 2 hommes se séparent, et Fukamachi fait des photos avant de redescendre. De temps en temps Makoto jette un oeil sur Jôji, qui finit par disparaître à l'horizon. Le soir, Fukamachi atteint le warship rock, et durant la nuit, il pense beaucoup à ce qu'il a dit à Jôji. Il se demande si Jôji est en vie et si il va prendre de gros risques. Makoto reste 3 jours sur place à cause d'une tempête de neige, puis repart le 17 décembre. Une fois à 6.700 mètres, Fukamachi s'installe et met en place son appareil photo pour pouvoir observer Jôji depuis une zone dégagée. Quand il l’aperçoit enfin, il constate que Jôji est en train d'escalader la bande jaune. Fukamachi lui crie d’arrêter cette folie, mais finit par accepter le fait et photographie le grimpeur jusqu’à ce que celui-ci disparaisse derrière un nuage. Le 19 décembre, Fukamachi rejoint le camp de base où l'attend Ang Tshering. Le dernier contact radio avec Jôji date du jour précédent. Le photographe raconte ce qu'il s'est passé, puis les 2 hommes attendent le retour de Jôji durant 7 jours. Le huitième jour, ils se résignent et replient les tentes. Sur le chemin du retour, ils sont repérés par des contrôleurs du parc, et Fukamachi doit admettre ne pas avoir d'autorisation. Il doit payer une amende et est interdit de séjour au Népal pour 10 ans, tandis qu'Ang Tshering ne peut plus travailler comme guide. Ce dernier et Naradar Rasendra accompagnent le photographe à l’aéroport, où le guide remet le vieil appareil photo à Fukamachi. De retour au Japon, Makoto retrouve son ami Miyakawa qui l’emmène dans un hôtel, car les médias ont appris la tentative d'ascension de Jôji. Par la suite, Fukamachi est choqué par ce que ces médias racontent à propos de Jôji. Mais avant de pouvoir écrire un article, Makoto est victime d'une grippe et doit se soigner. Il retrouve Ryôko, et lui avoue son amour pour elle. Puis, il devient célèbre grâce à son article sur Jôji, et le mois de mai arrive finalement. Makoto court pour se maintenir en forme, mais sent inconsciemment que la montagne lui manque, et qu'il n'en a pas fini avec elle. Un soir, il retrouve les 4 japonais qui avait participé à une expédition, et dont Fukamachi était le photographe. Ils parlent de retourner dans l'Himalaya et de leurs souvenirs. Makoto boit trop et part à l'extérieur pour prendre l'air. Là, il comprend que l'appel de la montagne est trop fort. Et Ryôko, quand elle arrive, accepte finalement qu'il reparte dans la montagne. En mai 1994, il écrit une lettre à Ang Tshering, et ne reçoit une réponse qu'en septembre. Le sherpa accepte de l'aider, et Fukamachi, après s'être entraîné, se rend au Népal avec Ryôko, en passant par le Tibet. Au début novembre 1995, Makoto est coincé à 7.900 mètres d'altitude, sur la face nord de l'Everest. Et le 9 novembre, il parvient finalement au sommet à 15h21. Il entame alors sa descente et parvient difficilement à sa tente. Le lendemain, il est bloqué par la tempête, mais décide quand même de descendre. Sur le chemin, il se perd et finit par tomber nez à nez sur les cadavres de Mallory, mais aussi celui de Jôji. Fukamachi trouve alors un peu de nourriture, le carnet de notes de Jôji, mais aussi la pellicule dans le sac de Mallory. Malgré son épuisement, Makoto reprend la route et parvient à rejoindre Ang Tshering. Le 29 novembre, au Japon, Fukamachi développe la pellicule et découvre Mallory, au sommet de l'Everest...

    • Statut au volume 5 : Vivant.

    Mani Kumar

    Volume 1

    Cet homme est le tenancier d'une petite boutique de matériel d'alpinisme de seconde main de Katmandou, dans le quartier de Thamel. Cette boutique se nomme "Sagarmatha", le nom népalais de l'Everest. Mais au contrairement à la plupart des boutique de ce genre, Mani Kumar n'est pas un sherpa. Un jour de juin 1993, un japonais rentre seul et semble s’intéresser à un vieil appareil photo. Mani Kumar en demande 200 dollars, mais l’étranger trouve cela trop cher. Le vendeur en propose 150 dollars, et l’étranger accepte. Le lendemain, le japonais revient dans la boutique et pose des questions sur l'origine de l'appareil. Mani Kumar s'interroge mais dit ne pas pouvoir révéler son ancien propriétaire car sinon, personne ne viendrait lui vendre des articles. En voyant l’étranger poser beaucoup d'argent sur le comptoir, Mani Kumar comprend que l'appareil vaut bien plus que 150 malheureux dollars. Le japonais souhaite justement s'informer sur celui-ci pour connaître sa vrai valeur. Mani Kumar pose alors des questions pour connaître la particularité de cet appareil, mais l’étranger reste vague. Mani Kumar propose alors de lui laisser des coordonnées pour le contacter s'il se souvient de quelque chose. Le japonais laisse le numéro de téléphone d'une agence de voyage, puis retire une partie de l'argent qu'il promet de donner quand il aura les informations. On apprend par la suite que selon les rumeurs, Mani Kumar recèle aussi des objets volés. Après avoir trouvé le nom de l’hôtel où loge l’étranger, Mani Kumar paie l'un des employés pour voler l'appareil. Il contacte ensuite le japonais, disant avoir des informations, et l'accueille en compagnie de Naradar Rasendra, l'homme qui lui a fourni l'appareil. Celui-ci révèle que c'est un gurung qui travaille comme porteur, nomme Kotama, qui avait reçu l'objet en cadeau d'un autre japonais et le lui avait vendu. Naradar Rasendra révèle ensuite que Kotama est certainement en train de jouer son argent sur la place du Durbar. Mais Mani Kumar, Naradar Rasendra et Kotama sont de mèche et essaient de s'informer sur l'appareil. Un peu plus tard, Le japonais revient dans la boutique avec Kotama, mais aussi le japonais surnomme Bikhalu Sanh et un vieux sherpa. Avec un peu d'argent, Bikhalu Sanh dit vouloir acheter des objets, dont l'appareil, ce qui correspond à tout ce qu'on lui a volé. Mani Kumar fait l'innocent, et prétend ne pas connaître Kotama. Le vieux sherpa intervient alors et déclare qu'il est grave de voler les instruments de culte à un sherpa car après cela, on ne trouve plus de travail comme porteur. Il révèle aussi se nommer Ang Tshering, un célèbre sherpa que Mani Kumar reconnaît. Comme les hommes menacent d'aller à la police, le vendeur fait à nouveau l'innocent en disant que quelqu'un lui a justement vendu des objets correspondant à ce qui a été volé à Bikhalu Sanh. Il donne donc ces objets, dont l'appareil, à Bikhalu Sanh. On ne voit plus Mani Kumar par la suite dans ce tome.

    Volume 3

    Quelques mois plus tard, le photographe japonais, Makoto Fukamachi, revient dans la boutique de Mani Kumar, à la grande surprise de celui-ci. Après avoir évoqué l'appareil photo, Fukamachi demande au commerçant s'il n'en a pas trouvé un autre. Mani Kumar trouve que le japonais a un sens de l'humour, mais celui-ci veut en fait retrouver Kotama et Bikhalu Sanh. Mani Kumar ne sait pas où ils sont mais peut facilement se renseigner. Cependant, en échange, il veut connaître la valeur de l'appareil photo car si cet objet rapporte une belle somme au photographe, il serait juste qu'une part équitable lui revienne. Mais pour Fukamachi, l'appareil ne vaut rien en soi et n'a qu'un intérêt personnel. Il veut simplement retrouver Bikhalu Sanh. Pour ce renseignement, le japonais est prêt à payer, et il dit qu'il repassera dans 2 ou 3 jours. Quelques temps plus tard, Fukamachi revient en compagnie de Bikhalu Sanh et d'Ang Tshering. Ils sont là à propos de l'enlèvement d'une japonaise, Kishi Ryôko, dont Mani Kumar est au courant. Celui-ci déclare qu'il allait justement les appeler car il connaît les kidnappeurs. Bikhalu Sanh s'énerve, mais Mani Kumar explique qu'il est commerçant et que l'enlèvement ne serait pas une bonne chose pour ses affaires. Il révèle que l'idée vient de Mohan Magar, que le photographe a déjà rencontré, et qu'il est accompagné de Kotama et de Tamang Mughal. Mani Kumar pense qu'il y a encore quelques complices mais il ne connaît que ces 3 là. De plus, Mughal et Mohan sont des réfugiés du Bhoutan. Et selon Tshering, Mohan ferait partie des rebelles extrémistes, financés par Naradar Rasendra. Pour le commerçant, tout le monde sait cela dans le milieu. Mohan lui a aussi dit que l'appareil est probablement celui de George Mallory, l'homme qui a peut-être été le premier à fouler le sommet de l'Everest, mais qui a disparu en 1924. Mani Kumar a expliqué à Mohan et Mughal qu'ils pouvaient gagner beaucoup d'argent avec cet appareil photo. Mais quand les 2 hommes ont admis avoir enlevé quelqu'un pour obtenir l'appareil, Mani Kumar a paniqué et a refusé d'être complice de ce méfait, leur conseillant de fuir et de se faire oublier. Pour finir, le commerçant dit ne pas savoir où sont ces ravisseurs, mais que Naradar Rasendra doit le savoir, même s'il n'est probablement pas impliqué. Les 3 hommes quittent la boutique et Mani Kumar n'apparaît plus dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "1er épisode - Le sommet invaincu".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Funajima

    Volume 1

    Il s'agit d'un japonais de 45 ans ou plus, qui travaille, mais qui est aussi alpiniste amateur. En 1993, il participe à une expédition japonaise de 7 personnes, tous amateurs et du même âge environ, à l'exception de Fukamachi Makoto, le photographe, afin de tenter de gravir l'Everest. C'est finalement Funajima et Ioka qui peuvent lancer la première tentative d'ascension finale. Cependant, les conditions climatiques sont mauvaises, et Funajima annonce par radio à Kudô, le chef de l’expédition, qu'ils doivent renoncer à ce premier assaut. Malheureusement, lors de la descente, l'un des 2 alpinistes dévisse sur l'une des pentes de la face sud-ouest, et entraîne son compagnon de cordée dans une chute mortelle pour tous les 2.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "2e épisode - La ville de toutes les chimères".
    • Statut au volume 4 : Décédé lors de l'ascension de l'Everest en 1993.

    Volume 5

    On apprend dans ce tome que Funajima était un drôle de numéro, et Tamura se souvient de la fois où il l'a surpris en train de déféquer derrière un rocher tout en mangeant un yôkan, une pâtisserie traditionnelle japonais à base de haricots et de sucre. Funajima a alors enfourner le yôkan dans la bouche, et par la suite, il s'est fait charrier pour cette histoire. De plus Funajima était un sacré buveur. C'était quelqu'un qui aimait les sucreries et l'alcool, ce qui est plutôt rare selon ceux qui l'ont accompagné lors de sa dernière expédition. Nous n'en saurons pas plus sur Funajima.

    • Statut au volume 5 : Décédé lors de l'ascension de l'Everest en 1993.

    Ioka

    Volume 1

    Ce japonais est un alpiniste amateur d'au moins 45 ans, qui participe en 1993 à une expédition visant à gravir l'Everest, avec des personnes d'environ le même âge. Ils sont 7 et seul Fukamachi Makoto, le photographe, est plus jeune. Après être partis en avril, c'est en juin que les membres de l’expédition peuvent enfin lancer leur premier assaut. Ce sont Ioka et Funajima qui sont choisis pour cette ascension finale. Cependant, les conditions climatiques ne sont pas avantageuses, et ils contactent par radio Kudô, le chef de l’expédition, pour lui dire qu'ils renoncent à leur assaut. Le duo entame donc prudemment sa descente. Cependant, l'un des 2 dévisse et entraîne son compagnon dans une chute mortelle pour les 2 grimpeurs.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "2e épisode - La ville de toutes les chimères".
    • Statut au volume 4 : Décédé lors de l'ascension de l'Everest en 1993.

    Volume 5

    On apprend des survivants de l'expédition qui a vu la mort de Funajima et d'Ioka, que ce dernier avait un grand sens de l'humour. Cependant, il n'y avait que lui qui riait à ses blagues. C'est tout ce que l'on apprendra sur Ioka.

    • Statut au volume 5 : Décédé lors de l'ascension de l'Everest en 1993.

    Saitô

    Volume 1

    Saitô est l'un des employés japonais qui travaillent à l'agence Saiyu Travel de Katmandou. Un jour, l'un de ses clients, Fukamachi Makoto, un photographe qui est resté sur place après le départ de l’expédition qui a tenté de gravir sans succès l'Everest, rentre dans son agence pour lui poser des questions sur une boutique de matériel d'alpinisme. Saitô connaît cette boutique, appelée "Sagarmatha" le nom népalais de l'Everest, qui vend aussi des bibelots souvenirs et des objets de culte bouddhiques. Il sait que le propriétaire, Mani Kumar, est un chreti, mais aussi que cet homme a la réputation de faire du recel de matériel d'alpinisme volé, fauchés par des porteurs peu scrupuleux. Saitô se rappelle notamment d'une expédition française qui a retrouvé ses objets volés dans la boutique. Saitô conseille donc à Fukamachi d’être prudent car il n'entend rien de bon de cette boutique. Le photographe demande à Saitô de le prévenir s'il y a un appel de Mani Kumar pour lui. tout en le rassurant qu'il n'a pas une relation particulière avec lui. Avant de partir, Fukamachi ajoute qu'il sera de retour à son hôtel en fin d’après-midi. C'est la dernière apparition de Saitô dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "2e épisode - La ville de toutes les chimères".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Naradar Rasendra

    Volume 1

    Il s'agit d'un habitant de Katmandou qui semble être en affaires avec Mani Kumar, le propriétaire d'une boutique de matériel de montagne de seconde main, mais aussi d'objets de culte bouddhique et des babioles souvenirs, et qui s'appelle "Sagarmatha", le nom népalais de l'Everest. D’après les rumeurs, Mani Kumar n’hésite pas à receler des objets volés par des porteurs à des expéditions. Un jour, Naradar Rasendra apporte plusieurs objets à Mani Kumar, dont un vieil appareil photo. Celui-ci est acheté par un japonais, Fukamachi Makoto, qui commence cependant à poser plusieurs questions sur son origine. Naradar Rasendra se rend donc dans la boutique de Mani Kumar et ils appellent le japonais. Naradar Rasendra explique à Fukamachi qu'un porteur de l'ethnie Gurung lui a vendu les objets, dont l'appareil, il y a une dizaine de jours. Cet homme, Kotama, l'aurait reçu d'un autre japonais dont il ignore le nom. Normalement, Kotama habite à Phokara, mais comme il n'a pas de travail pour l'instant, il doit être en train de jouer son argent avec d'autres porteurs dans des paris sur la place du Durbar. Fukamachi s'en va, et Naradar Rasendra n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 3

    Plusieurs semaines après sa rencontre avec Fukamachi, Naradar Rasendra apprend par un porteur, Mohan, que le japonais est de retour à Katmandou, et qu'il cherche à se renseigner sur Kotama, Bikhalu Sanh et Ang Tshering. Naradar Rasendra demande alors à Mohan d'inviter le photographe chez lui pour la fête du Dasain. Naradar Rasendra rassure tout de suite Fukamachi et lui montre le sacrifice d'un bouc. Ensuite, Mohan s'en va, et Rasendra apprend que le japonais est passé chez Mani Kumar. Rasendra explique au photographe que Mani Kumar n'est pas son ami mais qu'il fait juste du business avec lui. Il révèle aussi à Fukamachi l'avoir suivi et avoir compris par des livres que l'appareil photo est probablement celui de George Mallory, un homme qui a peut-être foulé en premier le sommet de l'Everest, mais qui a disparu en 1924. Rasendra propose donc au japonais de collaborer et de partager ainsi les bénéfices que pourraient leur rapporter l'appareil photo. Il donne au photographe jusqu’à la fin de la fête du Dasain pour réfléchir. Un peu plus tard, Rasendra apprend que Mohan et Mughal, qui sont tous les 2 des réfugiés du Bhoutan, ainsi que Kotama, ont enlevé Kishi Ryôko, une amie de Bikhalu Sanh, pour essayer de se procurer l'appareil photo. Rasendra enquête et reçoit entretemps la visite de Fukamachi, Bikhalu Sanh et Ang Tshering. Il accepte de les aider, uniquement parce qu'il ne veut pas que l'affaire s’ébruite, et apprend justement que Kotama a été capturé. Pour le faire parler, Rasendra lui coupe le pouce avec une machette. On apprend par la même occasion que Rasendra est un des Gurkhas, des soldats népalais de l'empire britannique, d'une grande efficacité en combats rapprochés, que les britanniques ont intégré après les avoir affronté en 1815. Ceux-ci sont en effet habitués à la vie en altitude et une fois à la retraite, ils touchent une bonne pension. Rasendra a même reçu la victoria cross. Le groupe finit par trouver Mohan et Mughal, mais ceux-ci s'enfuient en voiture. Rasendra et les autres les poursuivent et la voiture des fuyards finit par tomber dans un ravin et se retrouve uniquement retenue par une branche. Bikhalu Sanh a juste le temps de sauver Mohan et la jeune femme avant que la branche cède, le véhicule emportant Mughal. Rasendra est impressionné, et aimerait régler cette affaire sans attirer l'attention. Il demande aussi à Bikhalu Sanh où il a trouvé l'appareil photo, et celui-ci répond que c’était au-delà des 8.000 mètres. Rasendra est admiratif, et le lendemain, Fukamachi et la jeune japonaise viennent le voir car Bikhalu Sanh est parti sans rien dire. Rasendra accepte de les conduire là où habite Bikhalu Sanh, à Patan, avant de les laisser. On ne voit plus Naradar Rasendra par la suite dans ce tome.

    Volume 4

    Peu après avoir conduit Fukamachi et Kishi Ryôko auprès de Bikhalu Sanh, Naradar Rasendra apprend que Mohan a échappé à la surveillance de ses hommes. L'homme s'est rendu à Tengboche, un village de montagne où Bikhalu Sanh loge avant sa prochaine tentative d'ascension de l'Everest. Rasendra retrouve Mohan alors que celui-ci a pris le fils de Bikhalu Sanh et de Doma, la fille d'Ang Tshering, en otage, et lui tire dans l’épaule droite quand Fukamachi plonge pour récupérer l'enfant. Rasendra s'excuse ensuite auprès du japonais et de Doma, exprimant son souhait de régler cette affaire dans la discrétion. Il apprend ensuite que Bikhalu Sanh va bientôt faire son ascension, et souhaite bonne chance au photographe qui va probablement le suivre. C'est la seule apparition de Naradar Rasendra dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "2e épisode - La ville de toutes les chimères".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    Naradar Rasendra apprend que Bikhalu Sanh n'est jamais revenu de sa tentative d'ascension de l'Everest par la face sud-ouest, en hivernale, en solitaire et sans oxygène. De plus, Fukamachi et Ang Tshering ont été repérés par les autorités du Népal alors qu'ils n'avaient pas de permis d'ascension. Le sherpa ne peut plus accompagner d'expédition ni servir de guide, et le japonais est interdit de séjour au Népal pour une dizaine d'année. Lors du départ de ce dernier, Rasendra est là pour lui dire au revoir. Il s'excuse auprès d'Ang Tshering pour les soucis qu'il lui a causé, mais le sherpa ne regrette pas ce qu'il a fait, tout comme Fukamachi ne doit pas le regretter non plus. Rasendra lui dit qu'il aurait regretté de ne pas avoir accompagné Bikhalu Sanh. Rasendra trouve que le photographe a changé, et il est sûr qu'ils se reverront, et il pourra toujours compter sur son soutien. Puis, Tshering lui remet l'appareil photo, et Fukamachi demande au sherpa s'il croit que Bikhalu Sanh a pu atteindre le sommet. Ang Tshering répond que même si son expérience lui dit que personne ne peut franchir la paroi à laquelle il s'est attaqué, il ne voit pas Bikhalu Sanh chuter. Ensuite, les 2 hommes disent au revoir à Fukamachi, et celui-ci s'en va. Naradar Rasendra n'apparaît plus par la suite.

    • Statut au volume 5 : Vivant.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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  • Voilà la suite de la liste des personnages de Le sommet des dieux. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Kotama

    Volume 1

    Cet homme appartient à l'ethnie Gurung et travaille comme porteur sur la route de l'Everest. Il vit à Pokhara mais vient jusqu'à Katmandou pour travailler. Un jour de 1993, il est appelé comme porteur pour une expédition anglaise. Mais en arrivant au camp de base, il est par le mal des montagnes. Le sherpa le plus expérimenté l'a donc fait redescendre et Kotama a installé un camp d'acclimatation chez un autre sherpa, qui est ami avec Bikhalu Sanh, un japonais assez craint qui travaille aussi comme porteur. Cependant, Kotama y a volé plusieurs objets de culte, ainsi qu'un vieil appareil photo. Kotama retourne avec son butin à Katmandou, et le vend 3.000 roupies à Mani Kumar, qui tient le "Sagarmatha" un magasin de matériel de montagne de seconde main, dont une partie est du matériel volé. Cependant, un japonais, Makoto Fukamachi, s'intéresse curieusement à l'appareil photo, et Mani Kumar, après avoir fait voler l'appareil acheté par Fukamachi, demande à Kotama de se renseigner auprès de ce client. Le japonais retrouve Kotama en train de jouer son argent sur la place du Durbar, et le porteur dit qu'on lui a donné l'appareil. Ils vont parler dans un bar, et Kotama essaie de tirer les vers du nez de Fukamachi. Mais c'est lors que Bikhalu Sanh débarque, accompagné d'un vieux sherpa. Bikhalu Sanh fait alors avouer Kotama, et lui reprend l'argent qu'il a obtenu pour les objets volés. Ensuite, Bikhalu Sanh explique à Fukamachi ce qu'a fait Kotama, avant d'emmener celui chez Mani Kumar pour récupérer les objets avec les 3.000 roupies. Sur place, le commerçant fait l'innocent, et Kotama n'ose pas tout avouer, jusqu'à ce que le sherpa lui dise qu'il risque de ne plus trouver de travail si la police s'en mêle. Mani Kumar fait alors comme si quelqu'un lui avait apporté des objets qu'il aurait mis de côté car il se doutait que c'était des objets volés, et les échange contre les roupies. Kotama n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 3

    Kotama apprend quelques mois plus tard le retour de Fukamachi à Katmandou, toujours à la recherche du vieil appareil photo, mais aussi de Bikhalu Sanh. Après un moment, il est accompagné dans sa quête par une autre japonaise, Kishi Ryôko. Grâce à son ami Mohan Magar, un réfugié du Bhoutan, Kotama apprend que l'appareil photo pourrait bien être celui de George Mallory, un britannique qui a été le premier à faire une tentative d'ascension de l'Everest en 1924, mais qui a disparu sans que l'on sache s'il a foulé le sommet. Avec Tamang Mughal, un autre réfugié du Bhoutan, les 3 compères décident d'enlever la jeune femme qui accompagne le photographe, et qui semble connaître Bikhalu Sanh, et souhaitent l'échanger contre l'appareil photo. Après l'enlèvement, Mohan et Mughal vont parler à Mani Kumar, mais celui-ci refuse catégoriquement d'être associé à un kidnapping car cela est trop dangereux et mauvais pour les affaires. Alors, les 3 ravisseurs décident de plutôt demander de l'argent en échange. Cependant, alors qu'il est allé chercher une corde à Indra Chowk, car la précédente est usée, Kotama est intercepté par 3 hommes de Naradar Rasendra. Fukamachi se trouve d'ailleurs chez celui-ci, ainsi que Bikhalu Sanh et Ang Tshering. Comme Kotama refuse de parler, Naradar Rasendra dit à ses hommes de le tenir, et il sort une machette. Naradar Rasendra coupe alors le pouce de la main droite de Kotama, puis le doigt suivant, et le blessé accepte finalement de parler. Il révèle que l'idée venait de Mohan, et qu'il a fait cela pour l'argent. Ensuite, ils devaient fuir en Inde. Kotama avoue que ses complices et la fille se trouvent à Dakshinkali. Lorsque le groupe part sur place dans 2 voitures, Kotama se trouve dans l'une d'elles, avec les hommes de Naradar Rasendra. On ne voit plus Kotama ensuite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "2e épisode - La ville de toutes les chimères".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Habu Jôji (Bikhalu Sanh)

    Volume 1

    Habu est un homme qui, à l'âge de 6 ans, environ en 1950, a perdu ses parents et sa soeur dans un accident de voiture. Depuis, comme séquelle, il traîne un peu la jambe. Il a été recueilli par son oncle et plus tard, alors qu'il avait 11 ans, il a pris le train sans prévenir personne pour aller sur une montagne. Il a suivi des randonneurs qui le semèrent rapidement. Il passa la nuit en plein air et arriva au refuge du sommet du mont Tonodake le lendemain matin. De retour chez son oncle, il se fit bien engueuler. Puis, à 16 ans, après avoir observé que les gens s’écartaient lors du passage d'hommes d'un club alpin, Habu se décida à incorporer ce club pour que les gens arrêtent de se moquer de lui en le regardant comme un abruti. Il se rend chez Itô Kôichirô, le président du club alpin Seifû. Celui-ci accepte d’intégrer Jôji sans demande l'avis des autres membres. Au début, le jeune homme n'avait pas d'endurance mais portait toujours la charge la plus lourde et ne rechignait pas à la tâche. C'est 3 ans plus tard qu’Itô a découvert les talents d'alpiniste de Jôji, qui pris le chemin le plus court mais le plus dangereux sur un à-pic. Arrivé à l'âge de 21 ans, Habu était devenu l'un des meilleurs grimpeurs du Japon. Il passait le plus clair de son temps en montagne et restait même après le départ de la plupart des membres du club. Il faisait toutes les falaises du pays. Un soir, lors d'un repas du Seifûkai, le débat se centra sur le choix à faire lorsque le compagnon de cordée est suspendu dans le vide. Pour Jôji, si le seul moyen de s'en sortir est de couper la corde qui retient l'autre grimpeur, il n’hésitera pas. Cette déclaration choqua les autres membres. Ensuite, en 1970, le Seifûkai partit pour une expédition sur l'Annapurna. Cependant, Habu n'avait pas assez d'argent pour y aller. Il se plaint auprès d’Itô, en disant que les autres sont nuls, mais le président coupe court à la conversation, rappelant les propos choquants de Jôji. Inoue Makio, ne pouvait pas non plus partir, mais aussi en raison du fait qu'il ne pouvait pas prendre 4 mois de congé. Un soir, autour d'un verre, Habu proposa à Inoue de faire l'Oni-sura en hiver, ce que personne jusque là n'avait réussi à faire, pour pouvoir attirer des sponsors. Inoue fut d'abord réticent, mais devant la douleur que causait à Habu le refus d'aller dans l'Himalaya, il finit par accepter. Jôji débarque plus tard à l'improviste et emmène son compagnon de cordée sur l'Oni-sura. Ils réussissent l'exploit mais après le retour des autres membres du club, après un échec sur l'Annapurna, Jôji déclare que c'est comme s'il avait fait l'ascension seul, causant de nouveau des reproches. Ensuite, Habu continue de crapahuter mais ne peut toujours pas aller à l’étranger. Un jour, un nouveau membre arrive dans le club, idolâtrant Jôji, Kishi Buntarô. Habu accepta exceptionnellement de former ce jeune homme de 18 ans, lui aussi orphelin. En décembre 1976, Jôji perd de nouveau un compagnon de cordée qui refuse de l'accompagner, mais Kishi souhaite le remplacer pour une ascension dans les alpes septentrionales. Mais durant l'ascension, Kishi dévisse et se retrouve pendu dans le vide. Après plusieurs heures à essayer de sauver son compagnon, Habu s'assoupit un instant, et quand il reprend conscience, la corde est coupée. Le grimpeur retrouve le corps sans vie de Kishi, et une enquête conclut à une usure de la corde contre la roche. Pourtant, Jôji quitte le club et commence à travailler comme testeur pour "Les grandes Jorasses", une marque de matériel d'alpinisme qui sponsorise Habu, ainsi que dans un magasin de matériel de montagne en tant que conseiller. Jôji partit pour la première fois à l’étranger à 33 ans. A cette époque, Habu fait la connaissance d'un rival, Hase Tsuneo, qui gravit l'Oni-sura en hivernale et en solitaire. Comme Tsuneo lui a volé son seul exploit, Jôji décide de se rendre dans les Grandes Jorasses et donne sa démission en tant que testeur. On apprend aussi que Habu a eu un accident dans les Grandes Jorasses, et qu'il a participé à une expédition sur l'Everest en 1985. On le retrouve en 1993, à Katmandou. On le surnomme Bikhalu Sanh, "le serpent venimeux", et il est accompagné d'un célèbre sherpa, Ang Tshering. On ne sait pas comment, mais il est entré en possession d'un vieil appareil photo qui pourrait être celui de George Mallory, alpiniste qui a disparu en 1924 dans la première tentative d'ascension de l'Everest. Cet appareil et d'autres objets sont volés par Kotama, un porteur, et il vient les récupérer dans une taverne où le porteur est avec un japonais, Makoto Fukamachi. Il apprend que Kotama les a vendu à Mani Kumar, de chez Sagarmatha, magasin de matériel de seconde main. Ils vont donc tous ensembles chez Mani Kumar, car Fukamachi souhaite les accompagner, mais Jôji ne dit pas qui il est et comment il a eu l'appareil. Sur place, le commerçant fait l'innocent et fait semblant d'avoir mis de côté des objets qu'il pensait bien être volés. Une fois ces objets récupérés, Bikhalu Sanh prend congé de Kotama et de Fukamachi, qui reconnaît le japonais au dernier moment. Pourtant, Jôji s'en va sans se retourner...

    Volume 2

    En 1979, après avoir donné sa démission à Katsuhiko Tada, Habu a aussi pris des congés dans le magasin de matériel de montagne de Mizuno Osamu, le "Gakusuikan". Seuls ces 2 personnes savaient que Jôji allait tenter l'ascension de l’éperon Walker. Le 18 février, Habu quitte le refuge et entame son ascension. Il bivouaque à plus de 3.000 mètres, avec environ -30 degrés, et écrit dans un petit carnet de notes ses impressions. En effet, avec le vent et le froid, il ne peut pas fermer l'oeil. Mais le lendemain, alors qu'il s'attaque à une cascade de glace, il dévisse et tombe d'une cinquantaine de mètres. Après avoir repris conscience, il se retrouve pendu dans le vide et 4 heures se sont écoulées. Sans crampons, ni piolet et marteau, et même sans gants, alors qu'il ne sent plus son bras gauche, ni sa jambe gauche, et qu'il doit avoir quelques côtes cassées, Habu parvient à retourner contre la roche et parvient sur une petite terrasse. Avec son canif en main, il comprend qu'il s'est débarrassé inconsciemment de tout ce qui était inutile. Mais son sac se trouve 25 mètres plus haut, avec vivres, tente et sac de couchage. Jôji écrit comme il peut dans son carnet pour rester éveillé. Puis, il ferme les yeux et rechute. Il remonte sur la petite terrasse et se dit que dès que le jour se lève, il doit remonter pour atteindre son sac, sinon, il ne survivra pas longtemps par ce froid. Le jour suivant, il remonte donc sur la paroi, utilisant même ses dents, et avançant extrêmement lentement. Ce n'est qu'à la fin de la journée qu'il parvient à son sac. Habu dresse sa tente, prend tous les vêtements qu'il peut, mange un peu de chocolat et boit le reste avec de l'eau en le faisant fondre avec son réchaud. La nuit tombée, il est de nouveau en proie à des hallucinations, et le vent finit par décrocher sa tente. Deux de ses doigts de la main gauche sont gelés et il voit même Kichi Buntarô tenter de l'emmener avec lui. Il continue à écrire presque jusqu'au lever du soleil. C'est alors qu'un hélicoptère vient le secourir, que Jôji prend pour une hallucination. Un mois après son retour au Japon, Habu va voir la soeur de Buntarô, Ryôko, à qui il verse de l'argent tous les mois, et lui remet le carnet de notes. A partir de ce moment là, tous les 2 se voient de temps en temps et commencent une relation. Puis, en 1985, Habu est choisi, tout comme Hase Tsuneo, par un comité de sélection pour faire partie d'une expédition japonaise visant à vaincre la face sud-ouest de l'Everest en hivernale. Jôji est là grâce à Itô Kôichirô, et il ne veut pas le décevoir. Il se donne donc à fond et porte plus que les autres, malgré son âge. Tenace, il n’écoute pas les médisances, et tout le monde souhaite fouler le sommet. Après une dizaine de jours, les conditions météorologiques se détériorent et l'installation des camps est retardée. Le chef de l’expédition, Waga Ryôichi, envisage donc de faire la face sud-est, mais Jôji s'y oppose avec voix. Waga choisit donc de diviser l’expédition en 2 équipes car vis-à-vis des sponsors, ils doivent fouler le sommet. Habu ne comprend pas cette décision et met encore plus de rage dans son travail, démontrant par la même occasion tout son talent. Il prépare la voie pour l'ascension finale et y parvient jusqu'à 8.600 mètres. Jôji fait équipe avec Ishiwatari Satoshi et se trouve au camp 6, tandis que Kawakita Masayohsi et Morita Satoru sont au camp 5. Après quelques jours de mauvais temps, la météo se stabilise, et Waga expose le plan pour l'attaque finale. Il veut que Kawakita et Morita lancent la première offensive, sachant très bien qu'elle devrait échouer, et ensuite laisser sa chance à Habu et Ishiwatari qui, se trouvant ainsi avec un chemin facilité, devraient pouvoir parvenir au sommet. Mais Habu n'est pas d'accord de passer en second, même dans ces conditions, et il décide de descendre pour abandonner l’expédition. A la fin, Hase Tsuneo foula le sommet par la face sud-est. Après cela, Habu démissionne du magasin de Mizuno et disparaît de la circulation. Par la suite, on apprend que durant l’expédition, Habu avait aidé Ang Tshering, alors encore sherpa, qui avait dévissé, en le portant sur son dos car le vieil homme ne pouvait plus se relever, ce qui était un exploit surhumain. Habu étant toujours à Katmandou en 1993, il est en situation irrégulière car son passeport est périmé depuis 1991. Fukamachi Makoto devine ensuite que Habu a croisé là-bas Hase Tsuneo en 1990, et qui lui a fait part d'un projet très important, ce qui a incité Hase à tenter l'ascension du K2 en solitaire, en hivernale et sans oxygène. Fukamachi pense que Habu va lui aussi faire une tentative de l'Everest en solitaire, en hivernale et sans oxygène, peut-être même la face sud-ouest...

    Volume 3

    De retour en 1993, vers la fin de l’année, Habu apprend que le photographe japonais, Fukamachi Makoto, est de retour à Katmandou, et qu'il est à sa recherche. Il apprend aussi que Kishi Ryôko l'accompagne. Ne désirant les voir ni l'un ni l'autre, Jôji charge son ami Ang Tshering de leur demander de quitter Katmandou. Mais un peu plus tard, Habu reçoit un message enveloppé dans une pierre. Celui qui a écrit ce message prétend avoir enlevé Ryôko et vouloir l’échanger contre l'appareil photo de Mallory. Jôji essaie de contacter la chambre de Ryôko mais comme personne ne répond, il appelle Fukamachi. Celui-ci a laissé la jeune femme se promener seule, et comme elle n'est pas rentrée, Habu choisit de rejoindre le photographe. Dans la chambre, l'alpiniste explique son inquiétude. C'est alors que le téléphone sonne, et que l'un des ravisseurs confirme qu'ils veulent l'appareil. Habu veut s'assurer de la santé de Ryôko, mais les ravisseurs promettent de rappeler le lendemain. Habu les menace s'ils touchent à Ryôko, puis, après avoir raccroché, il demande à Fukamachi de ne pas appeler la police. Le lendemain, Habu admet au photographe que c'est lui qui a trouvé l'appareil, mais ne veut pas qu'on se mêle de ses affaires. Les ravisseurs appellent, et passent Ryôko au téléphone pour que les 2 hommes sachent qu'elle est bien vivante. Puis, ils annoncent qu'ils veulent maintenant de l'argent, 1 millions de yens ou 10.000 dollars. Habu n'en connaît pas la raison, mais même s'il ne sait pas trop quoi faire, il ne veut toujours pas prévenir la police. Par contre, il a demande à Ang Tshering d’enquêter sur Mani Kumar et Naradar Rasendra. Les 2 hommes reçoivent d'ailleurs un appel d'Ang Tshering, qui leur dit d'aller à la boutique "Sagarmatha". Là-bas, Mani Kumar déclare connaître les kidnappeurs. Il s'agirait de Mohan Magar, que Fukamachi a déjà rencontré, et de Tamang Mughal, 2 réfugiés du Bhoutan qui se sont associés avec Kotama. Ils ont proposé à Mani Kumar de faire du business avec eux, mais le commerçant a refusé de collaborer avec eux car un kidnapping est dangereux et mauvais pour les affaires. Mais Mani Kumar ne sait pas où ils se trouvent. Habu, Fukamachi et Ang Tshering vont donc aller voir Naradar Rasendra. Celui-ci les accueille et dit être au courant de ce qu'il se passé. Il a d'ailleurs envoyé ses hommes pour retrouver les ravisseurs, dans son intérêt car il ne veut pas se retrouver impliqué dans l’enlèvement d'une touriste. Kotama a justement été retrouvé, et pour le faire parler, Naradar Rasendra lui coupe 2 doigts de la main droite. Il admet avoir fait cela pour l'argent. Ensuite, le groupe se dirige vers la cachette des 2 autres kidnappeurs, et quand ils arrivent, Mohan et Mughal les repèrent. S'ensuit une course poursuite à la fin de laquelle la voiture des ravisseurs tombe dans le ravin. Elle n'est plus retenue que par quelques branches, et Habu décide de descendre en rappel avec une corde. Il sort Mohan de la voiture, le dépose sur une branche, puis s'occupe de Ryôko. Ensuite, les branches craquent et la voiture emporte Mughal dans sa chute. La corde cède, mais Jôji parvient à s'accrocher à une branche, et les autres le remontent avec une autre corde. Naradar Rasendra demande à pouvoir s'occuper des 2 ravisseurs survivants, mais souhaite aussi savoir où Habu a trouvé l'appareil de Mallory. L'alpiniste répond que c’était quelque part au-dessus de 8.000 mètres. Naradar Rasendra est ravi, et souhaite bonne chance à Habu, quelque soit son projet. Durant toute la nuit, Jôji veille sur Ryôko, mais au matin il quitte la chambre en laissant juste un mot de remerciement. Le lendemain, il s’aperçoit que Ryôko est juste à l’entrée de la maison d'Ang Tshering, à Patan. On apprend alors que Habu a 2 enfants avec la fille d'Ang Tshering et que c'est pour cette raison qu'il évitait Ryôko. Habu révèle aussi à Fukamachi qu'il compte faire la face sud-ouest de l'Everest en hivernale, en solitaire et sans oxygène. Ensuite, Ryôko et Fukamachi s'en vont, et en enquêtant sur Habu, Fukamachi apprend que l'alpiniste a reçu l'aide d'Ang Tshering et Daewa Zanbu pour pouvoir rester dans l'Himalaya malgré la fin de son passeport, et ainsi pouvoir s'entraîner pour l'ascension de l'Everest. On apprend aussi que Habu a déjà fait une tentative en décembre 1989. A cause des mauvaises conditions météorologiques, il a du renoncer, et est arrivé à bout de forces au camp de base. Il est aussi allé sur le sommet de l'Everest en passant par le versant tibétain, afin de tester une ascension sans oxygène. C'est la dernière apparition de Habu dans ce tome.

    Volume 4

    Alors qu'il revient de ses derniers entraînements avant sa tentative d'ascension, Habu apprend de Doma aue Fukamachi les a une nouvelle fois retrouvé. Puis Mohan, qui s'est échappé des hommes de Naradar Rasendra, a pris en otage l'un des enfants de Jôji pour pouvoir avoir l'appareil de Mallory. Mais Fukamachi est intervenu alors que Naradar Rasendra est arrivé, et a sauvé le garçon. Mohan a été repris par Naradar Rasendra, et le photographe attend Habu au camp de base. Habu s'y rend avec Ang Tshering et arrive sur place le 28 novembre. Pendant que ce dernier commence à décharger le matériel, Habu va remercier Fukamachi et lui remettre l'appareil de Mallory. Après avoir installé les tentes, Ang Tshering redescend avec les yacks, et le soir même Habu accepte de raconter qu'il a trouvé l'appareil l'année dernière sur l'arête nord-est, pour sa tentative clandestine d'ascension de l'Everest sans oxygène en guise d'acclimatation. Il a fait cette ascension en 3 jours, et une fois au sommet, il est resté quelques instants assis, sans bouger. Puis, après avoir trouvé le courage de redescendre, le temps a brusquement changé et une tempête de neige s'est déclarée. C'est avec une visibilité quasi nulle qu'il a trouvé le cadavre de Mallory, blanchi par la neige. Il a bivouaqué là et a trouvé l'appareil photo, mais pas la pellicule. Fukamachi émet l'idée que Mallory et Irvine aurait atteint le sommet, mais Habu s'en fiche. C'est alors que Jôji se met à trembler de peur avant de se reprendre. Ensuite, les 2 hommes mangent, et c'est après que Habu autorise le photographe à l'accompagne durant sa tentative, à condition qu'il ne le dérange pas. Le lendemain, Jôji prépare son matériel avec une grande précision, évoquant l'importance des chaussettes de rechange pour éviter les engelures. Ensuite, il explique à Fukamachi son plan d'attaque qui devrait durer 3 nuits et 4 jours, parlant aussi de l'importance de la météo pour sa tentative. Le 30 novembre, Ang Tshering revient et ensembles, ils font une cérémonie pour demander l'autorisation des cieux de fouler le toit du monde. Ensuite, les 3 hommes attendent le moment propice pour entamer l'ascension. Les premiers jours, le temps est mauvais mais finalement, le 12 décembre, Habu peut démarrer. Il est suivi de près par Fukamachi mais au fur et à mesure de la première journée, l'écart s'agrandit entre les 2 hommes. A la fin cette première journée, Habu installe sa tente à 6.500 mètres. Le soir, il communique par radio avec Ang Tshering, et le lendemain, il redémarre sous l'objectif de Fukamachi qui a dormi juste à côté. Une nouvelle fois, la distance entre Jôji et le photographe augmente au fur et à mesure de la journée. Mais à un moment, une pierre tombe, et Habu sait que Fukamachi est peut-être en danger. Il redescend et le trouve inconscient, pendu près de la roche. Il le réveille, mais celui-ci est incapable de continuer l'ascension. Habu assure le sac à dos du photographe, puis lui dit de passer sur son dos. Jôji grimpe alors avec cet homme sur son dos, malgré que celui-ci lui dit d'arrêter pour continuer son ascension. Finalement à l'abri dans la tente de Habu, celui-ci dit à Fukamachi de ne surtout pas s'étendre pour éviter les rochers qui dévalent la pente dans leur dos. A plusieurs reprises, le photographe est en proie à des hallucinations. Jôji, lui révèle que Kishi Buntarô a coupé lui-même la corde qui le retenait avant de mourir, pour sauver son idole. Puis Habu explique ce qu'il va faire le lendemain. C'est alors que Fukamachi lui dit qu'il va finalement emprunter le chemin normal vers le sommet, ce qui fait bien sûr réagir Jôji...

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "2e épisode - La ville de toutes les chimères".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    Le jour suivant, le 14 décembre, Habu remballe sa tente, une nouvelle fois sous l'objectif de Fukamachi qui va redescendre tandis que Jôji va continuer son ascension. Sans un mot ni un regard, Habu se met en marche. Le soir, dans sa tente, il remarque que le photographe a glissé quelques raisins secs et une tablette de chocolat dans son sac, afin de compenser l'énergie qu'il a dû employer pour aller sauver Fukamachi. Le 18 décembre, Jôji fait la folie de s'attaquer à la bande jaune. Alors qu'il ne se trouve plus qu'à 250 mètres du sommet, les nuages commencent à envelopper la face sud-ouest, réduisant son champ de vision. Il avance plus lentement qu'il le voudrait et le vent se lève. Il ne s'arrêtera que quand il ne pourra plus bouger mais perd la notion du temps. Puis il se rend compte qu'il perd peu à peu la vue à cause du manque d'oxygène. Pourtant, il choisit de continuer et de ne pas s'octroyer de repos. Finalement, il parvient au sommet et s'assied un instant. Il sait néanmoins que ce n'est pas fini et qu'il doit redescendre en utilisant toutes ses forces. Malheureusement, il ne revient pas au camp de base. Fukamachi le retrouve presque 11 mois plus tard, mort et complètement gelé, aux cotés du corps de Mallory. Dans son carnet, il a écrit qu'il a perdu la vue. A ce moment, il ne trouvait plus son chemin et a fini là, décédant en gardant les yeux grands ouverts.

    • Statut au volume 5 : mort gelé sur le versant tibétain de l'Everest, en décembre 1993.

    Ang Tshering

    Volume 1

    Ang Tshering est un célèbre sherpa qui, selon la rumeur, aurait déjà atteint à 2 reprises le sommet de l'Everest. Un jour de juin 1993, un porteur d'une expédition anglaise, Kotama, est venu apparemment près de chez Ang Tshering pour installer un camp d'acclimatation, car il avait eu le mal des montagnes. Mais le lendemain, le porteur était parti en volant des objets de cultes ainsi qu'un très vieil appareil photo. Celui-ci, qui a été trouvé par Habu Jôji, un japonais, pourrait avoir appartenu à George Mallory, un alpiniste anglais qui a disparu en 1924 lors de la première tentative d'ascension de l'Everest. Après avoir retrouvé la piste de Kotama, Ang Tshering et Habu Jôji, qui se fait appeler sur place Bikhalu Sanh, "le serpent venimeux", se rendent dans un bar où Kotama parle avec un autre japonais, Makoto Fukamachi. Jôji interrompt la conversation et demande au porteur combien il a tiré des objets volés. Kotama répond 3.000 roupies, et Jôji devine que Kotama est allé chez Mani Kumar, un commerçant qui tient la boutique "Sagarmatha", qui vend du matériel de montagne de seconde main, mais aussi des souvenirs et des objets de cultes, et qui a la réputation de vendre parfois des objets volés. Jôji exige du porteur qu'il lui donne l'argent qu'il a sur lui, et il en tire 3.000 roupies avant de lui rendre le reste. L'autre japonais explique alors qu'il avait acheté l'appareil photo chez Mani Kumar, mais que, comme Fukamachi semblait curieusement beaucoup s'intéresser à l'origine de l'appareil, il s'est arrangé pour volé l'appareil dans la chambre d'hôtel du japonais. Jôji, sans révéler sa véritable identité, raconte alors à Fukamachi pourquoi il en avait après Kotama, et Ang Tshering se tient silencieux durant toute la conversation. Tous se rendent ensuite à la boutique Sagarmatha, et Jôji demande à récupérer les objets volés pour les 3.000 roupies. Le commerçant fait l'innocent puis Ang Tshering intervient pour rappeler la gravité de voler les objets de culte d'un sherpa, et que Kotama risque de ne plus trouver de travail, ou alors il pourrait être victime d'un accident. Puis, quand il évoque la police, le porteur se met à table. Mani Kumar demande le nom du sherpa, et connaissant la réputation de celui-ci, il fait semblant d'avoir reçu un paquet d'objets correspondant à ceux qui ont été volés, mais qu'il n'a pas mis en vente, disant s'être douté qu'ils étaient volés. A la sortie du magasin, Fukamachi interroge Jôji pour savoir où il a trouvé l'appareil photo, mais Bikhalu Sanh refuse de lui répondre. Juste avant de se séparer, Fukamachi reconnaît enfin Jôji, mais celui-ci continue son chemin sans se retourner. On ne voit plus Ang Tshering par la suite dans ce tome.

    Volume 2

    On apprend qu'en 1990, Hase Tsuneo et son cameraman Kitahama Shûsuke ont aperçu de loin Ang Tshering en train de sortir d'une boutique de matériel de montagne qui s'appelle Ganesa. On apprend par la même occasion que Ang Tshering faisait partie de l'expédition japonaise de 1985, qui visait l'ascension de l'Everest par la face sud-ouest en hivernale, et à laquelle participaient Hase Tsuneo et Habu Jôji. Ang Tshering est aussi le dernier des "tigres", un titre honorifique donné par la britanniques à des sherpas s'étant distingués lors de leurs expéditions dans l'Himalaya, et ce, à partir de l'expédition de 1924. Cette distinction n'existe plus en 1990. A ce moment, il doit avoir plus de 60 ans et était déjà dans la cinquantaine lors de l'expédition japonaise. Mais lors de celle-ci, Ang Tshering a eu un accident alors qu'il était avec Habu Jôji. Le 19 décembre 1985, vers 8350 mètres, ils devaient équiper la voie et c'est en installant des cordes fixes qu'Ang Tshering dévissa. Il a atterri sur une terrasse mais ne pouvait plus se relever. Jôji constata que le fémur droit était cassé. De plus, Ang Tshering était brûlant de fièvre. Jôji appela les secours mais savait qu'ils mettraient trop de temps et qu'ils ne pouvaient bivouaquer là. Jôji décida donc de porter Ang Tshering sur son dos, malgré la difficulté. Il s'allégèrent au maximum, puis entamèrent leur ascension. Sur le dos de Jôji, ébloui par les capacités et la volonté de celui-ci, Ang Tshering se mit à pleurer. Ils parvinrent ainsi au camp 6, où les secours, venus du camp 5, les rejoignirent. Ang Tshering n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 3

    Quelques mois après l'affaire du vol de l'appareil photo et des objets de culte, Ang Tshering sort une nouvelle fois de la boutique Ganesa, sans savoir qu'il a été vu par Fukamachi, qui se met à le suivre avant de le perdre rapidement. Par la suite, le patron de la boutique Ganesa fait savoir à Ang Tshering que le japonais le cherche. Mais le vieux sherpa, tout comme Bikhalu Sanh, sont très directs et ne veulent pas voir le photographe. Pourtant, la patron de la boutique prévient qu'une japonaise qui accompagne Fukamachi, et qui se nomme Kishi Ryôko, porte à son cou une turquoise. Ang Tshering se rend alors à l'hôtel des 2 japonais, et demande à la jeune femme à pouvoir voir la turquoise. Il lui dit ensuite d'en prendre soin mais de rentrer au Japon. Mais Plus tard, Ang Tshering et Bikhalu Sanh reçoivent un message avec une pierre, disant que Ryôko a été enlevée, que les ravisseurs veulent parler affaires, et qu'ils les recontacterons. Bikhalu Sanh demande à Ang Tshering de se renseigner tandis qu'il va voir le photographe à son hôtel. Le lendemain, Ang Tshering les contacte et leur demande de venir chez Mani Kumar. Celui-ci dit savoir qui sont les kidnappeurs, à savoir Mohan Magar et Tamang Mughal, 2 réfugiés du Bhoutan, ainsi que Kotama. Ces 3 personnes voulaient échanger la fille contre l'appareil photo pour le revendre au commerçant. Mais celui-ci a refusé catégoriquement d'être mêlé à un enlèvement, car cela est trop dangereux et pas bon pour les affaires. Il pense que Naradar Rasendra doit être au courant, même s'il n'est sans doute pas non plus impliqué. Ang Tshering, Bikhalu Sanh et Fukamachi se rendent donc chez ce dernier, qui dit être au courant de ce qu'il se passe, mais aussi être en train d'enquêter de son côté, car il est dans son intérêt de ne pas être impliqué, même de loin, à l'enlèvement d'une touriste. Ses hommes ont retrouvé Kotama, et pour le faire parler, Naradar Rasendra utilise une machette pour lui couper 2 doigts de la main droite. Ang Tshering se souvient alors que Naradar Rasendra est un gurkha, des soldats népalais de l'empire britannique, très doué dans les combats au corps à corps, très endurants grâce à leur vie en haute altitude, triés sur le volet, et jouissant d'une agréable pension. Kotama finit par révéler la cachette de ses 2 complices, et le groupe se rend en voiture sur place. Dans la voiture, Ang Tshering demande à Naradar Rasendra pourquoi il aide ces réfugiés rebelles du Bhoutan, et l'homme répond que c'est parce que ces personnes sont dans la misère. En voyant le groupe arriver, Mohan et Mughal s'enfuient en voiture et une poursuite s'engage. Malheureusement, la voiture des ravisseurs tombe dans un ravin avant d'être retenue par quelques branches. Bikhalu Sanh a juste le temps de sortir Mohan, de le mettre sur une branche et de sauver Ryôko, puis les branches cèdent, et la voiture emporte Mughal. Après ce sauvetage, Naradar Rasendra demande juste à Bikhalu Sanh où il a trouvé l'appareil photo. Celui-ci répond que c'était à plus de 8.000 mètres. Naradar Rasendra est satisfait, et souhaite bonne chance au grimpeur pour son futur projet qui est certainement impressionnant. Ang Tshering rentre chez lui en laissant son ami veiller sur Ryôko durant toute la nuit. Le lendemain, ils ont la surprise de voir Fukamachi et la jeune femme juste devant chez eux, conduits par Naradar Rasendra. C'est là que l'on apprend que Bikhalu Sanh a 2 enfants avec la fille d'Ang Tshering, Doma. Bikhalu Sanh révèle aussi qu'il va tenter la face sud-ouest de l'Everest en solitaire, en hivernale et sans oxygène. Par la suite, on apprend que Ang Tshering et Daewa Zanbu ont aidé Habu Jôji à rester en Himalaya, se faisant passer pour un sherpa, que la turquoise appartenait à la femme d'Ang Tshering, et que Bikhalu Sanh a déjà fait une tentative de la face sud-ouest en décembre 1989. Il avait échoué à cause des conditions climatiques et était revenu totalement à bout de forces. Il est aussi aller sur le sommet de l'Everest en passant par la voie tibétaine, pour s'acclimater à une ascension sans oxygène. Ang Tshering restait à chaque fois au camp de base. C'est la dernière apparition d'Ang Tshering dans ce tome.

    Volume 4

    Ang Tshering continue à aider Bikhalu Sanh dans son entraînement pour l'ascension de la face sud-ouest de l'Everest. Alors que tous les 2 s'apprêtent pour le jour fatidiques, en revenant là où ils habitent, ils apprennent de Doma que Fukamachi les a encore une fois retrouvé et qu'il a sauvé Nima, le fils de Bikhalu Sanh et Doma, des griffes de Mohan, qui avait réussi à s'échapper de la surveillance des hommes de Naradar Rasendra. De plus, le photographe attend Habu Jôji au camp de base. Ang Tshering et Bikhalu Sanh arrivent sur place le 28 novembre. Pendant que Habu va remercier Fukamachi et lui remettre l'appareil photo de Mallory en guise de récompense, Ang Tshering décharge le matériel. Ensuite, tous les 3 montent les tentes, puis Ang Tshering doit redescendre car il n'y a pas d'herbe pour les yacks à cet endroit. Ang Tshering revient 2 jours plus tard, et apprend du photographe qu'il va accompagner Habu le plus loin possible, sans pour autant le gêner dans son ascension. Après avoir mangé, tous les 3 préparent un autel de pierres avec un mât au centre, des cordes aux 4 points cardinaux et des drapeaux à prière à ces cordes. Ils brûlent ensuite de l'encens et Ang Tshering récite une prière. Puis ils prennent chacun une poigne de farine de céréales et la lancent vers le ciel, terminant la cérémonie demandant l'autorisation des dieux d'escalader la montagne. Le premier jour de décembre, ils commencent à scruter le ciel mais les températures montent, et avec le type de nuages dans le ciel, Ang Tshering sait que le temps se dégrade au sommet et qu'il y en a pour 3 jours au moins. Dans les jours qui suivent, un vent violent s'installe. Et finalement, le 11 décembre, avec un ciel dégagé et 22 degrés en dessous de 0, ils savent que Bikhalu Sanh pourra partir le lendemain. Ang Tshering lui dit qu'il saura alors s'il est un élu du ciel. Le jour suivant, Habu entame son ascension, suivi par Fukamachi. A la fin de la journée, Ang Tshering et Bikhalu Sanh communiquent par radio, ce dernier disant que le ciel est dégagé et que le vent est tombé. Le lendemain, Ang Tshering souhaite bonne chance à son ami. On ne voit plus Ang Tshering par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "2e épisode - La ville de toutes les chimères".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    Le 19 décembre, en fin de journée, c'est seul que Fukamachi, épuisé, arrive au camp de base, où est resté Ang Tshering. Celui-ci explique que le dernier contact radio qu'il a eu avec Habu était le jour précédent, au matin. Bikhalu Sanh avait l'air fatigué et avait encore une journée et demi de vivres. Le photographe demande si Habu a mentionné qu'il comptait gravir la bande jaune, et Ang Tshering lui répond que non. Fukamachi raconte alors qu'il a perdu conscience après qu'une pierre l'a percuté à la tête, et que Habu l'a porté sur son dos jusqu'au sommet de la falaise que le photographe escaladait. De plus, par après, dans la tente, en écoutant le plan d'attaque de l'alpiniste, Fukamachi lui a fait remarqué qu'il s'agissait de la voie normale pour parvenir au sommet de l'Everest. Du coup, le photographe s'en veut car le matin du surlendemain, après être descendu à 6.700 mètres, il a aperçu Habu en train d'escalader la bande jaune. Ang Tshering lui dit de ne pas s'en faire car c'est dans le tempérament de Bikhalu Sanh de relever les défis, et qu'il ne le ferait pas s'il ne s'en croyait pas capable. Les jours suivants, Ang Tshering et Fukamachi se mettent à attendre le retour par miracle de Habu, mais le huitième jour, ils se font une raison et remballent les tentes. Sur le chemin du retour, ils croisent des inspecteurs et doivent admettre ne pas avoir d'autorisation pour escalader l'Everest. Fukamachi est expulsé du Népal pour 10 ans, et Ang Tshering doit arrêter ses activités de guide. Ang Tshering et Naradar Rasendra accompagnent le japonais à l'aéroport, et le sherpa dit qu'il connaissait les risques quand il a accepté d'aidé Bikhalu Sanh. Fukamachi lui demande s'il pense que Habu a pu franchir la bande jaune. Ang tshering lui répond qu'il connaît les dangers de cette paroi mais que si quelqu'un pouvait y arriver, c'est bien Habu. Le photographe s'en va, mais en mai de l'année suivante, il envoie une lettre au sherpa, lui demandant de l'aider à escalader l'Everest par le versant tibétain, seul et sans oxygène. Ang Tshering hésite puis accepte finalement en septembre, pour éviter de perdre un autre ami. Le japonais se rend au Tibet, et le sherpa le rejoint à la frontière avec le matériel. Ryôko est aussi du voyage. Ang Tshering et Fukamachi escaladent le Cho Oyu pour tester la condition du photographe, le sherpa ayant emporté des bouteilles d'oxygène en cas de problème, bouteille qu'il n'utilise finalement pas. En octobre, ils installent le camp de base avancé à 6.500 mètres, puis, en novembre, Fukamachi entame son ascension. Ang Tshering et Ryôko restent en contact radio avec lui. Le japonais compte atteindre le sommet le 9 novembre. Le jour suivant, le photographe prend contact par la radio mais annonce que le vent souffle fort. Comme il est encore au-dessus des 8.000 mètres, il doit se mettre en route pour ne pas mourir sur place. Ang Tshering lui annonce qu'il l'attendra au col nord. Finalement, Fukamachi revient sain et sauf, et Ang Tshering n'apparaît plus par la suite.

    • Statut au volume 5 : Vivant.

    Miyakawa

    Volume 1

    Cet homme travaille aux éditions Gakuyûsha et connaît bien le photographe Makoto Fukamachi. En 1993, celui-ci doit faire un album photo lors d'une expédition japonaise sur l'Everest dont la particularité est que tous les grimpeurs ont plus de 45 ans. Cependant, cette expédition est un échec car 2 alpinistes perdent la vie en juin. Pourtant, Fukamachi reste à Katmandou et demande curieusement à Miyakawa de trouver le modèle emporté par George Mallory, l'alpiniste britannique qui a disparu en 1924 lors de la première tentative d'ascension de l'Everest. Miyakawa trouve la réponse et téléphone à l'hôtel de Fukamachi. Il se demande si son ami a trouvé quelque chose d'intéressant, mais le photographe n'en n'est pas encore sûr et ne peut encore rien dire. De retour au Japon, Fukamachi demande à Miyakawa de s'informer sur Habu Jôji, un alpiniste japonais de génie mais réputé comme étant excentrique. Avec ces informations, Miyakawa se rend à l'hôtel où loge le photographe et ils vont parler dans le salon de thé. Une semaine après l'échec de l'expédition, Fukamachi a été brûler de l'encens pour les 2 membres décédés, et a été voir Kudô-san, le chef de l'expédition. Miyakawa trouve cela dommage pour les photos qui ne seront pas publiées, mais va en utiliser quelques-unes pour une revue. Par contre, il ne sait absolument pas où peut se trouver Jôji, mais aussi parce que peu de gens s'intéressent à lui maintenant. Il trouve d'ailleurs l'idée de Fukamachi curieuse, mais il l'encourage dans sa recherche. Il a juste trouvé 2 photos, dont l'une date d'un accident dans les Grandes Jorasses, et l'autre d'une expédition sur l'Everest en 1985. Il conseille ensuite à son ami de demander à Kudô-san de le mettre en contact avec des personnes qui connaissent Jôji, même si la plupart de ceux qui le côtoyaient ont pris leurs distances avec lui à cause de son caractère. C'est la dernière apparition de Miyakawa dans ce tome.

    Volume 2

    Après avoir fait ses recherches sur Habu Jôji, Fukamachi va boire quelques verres avec Miyakawa et lui explique les raisons de ses investigations. En fait, il aurait trouvé et acheté l'appareil photo de Mallory dans une boutique de matériel de montagne de seconde main à Katmandou, mais le commerçant, comprenant alors que l'appareil qu'il a vendu vaut beaucoup plus, s'est arrangé pour le voler dans l'hôtel de Fukamachi. Ensuite, ce dernier a appris que l'appareil avait été volé à un japonais qui vit à Katmandou sous le nom de Bikhalu Sanh, "le serpent venimeux". Fukamachi a rencontré ce dernier et a reconnu Jôji. Fukamachi essaie donc de comprendre comment Jôji est entré en possession de cet appareil historique, et aussi la raison pour laquelle il est à Katmandou sous un faux nom. Miyakawa est étonné de ce récit et comprend qu'ils tiennent quelque chose de grand. Miyakawa accepte donc de prendre tous les frais de Fukamachi à Katmandou à la charge de la maison d'édition qui l'emploie. Mais en échange, il veut l'exclusivité, ce que lui accorde volontiers le photographe. Miyakawa souhaite aussi garder le secret, même auprès de ses collègues, car la rumeur pourrait vite se répandre. Fukamachi constate alors que son ami est excité, et Miyakawa l'admet sans détour car cela permettra de résoudre l'un des grands mystères de l'alpinisme. Il demande au photographe quand il compte partir, et celui-ci répond qu'il veut y aller le plus tôt possible, mais qu'il doit encore se renseigner sur Jôji pour pouvoir le retrouver. Il doit en savoir plus sur la tentative sur l'Everest en 1985, car c'est juste après que Jôji a disparu. Fukamachi pense que Jôji a un lien avec Hase Tsuneo, l'alpiniste qui est mort il y a 2 ans, car là où l'un se trouve, l'autre n'est pas loin. De plus, il a appris que si Jôji est en vie, il est toujours à crapahuter en montagne pour relever des défis. Par la suite, Miyakawa s'informe sur le passeport de Jôji, qui est expiré depuis mars 1991, ce qui signifie qu'il est en situation irrégulière, mais aussi sur les premières en solitaire, en hivernale et sans oxygène des sommets de plus de 8.000 mètres. Il revoit Fukamachi pour lui donner les informations, et ils pensent tous les 2 que Jôji prépare un gros coup, plus que probablement sur l'Everest. Et Miyakawa pense au versant sud-ouest, ce qui paraît incroyable. Un autre jour, autour d'un verre, Miyakawa admet ne jamais être allé en Himalaya. Fukamachi lui dit de venir, mais l'homme refuse, tout en étant attiré. Mais comme les revues sur l'alpinisme ne se vendent plus trop, cette nouvelle sur Jôji et sur l'appareil de Mallory pourrait relancer les ventes et l'intérêt sur la montagne. Il se dit excité et compte sur Fukamachi pour ramener toutes les informations pour un scoop...

    Volume 3

    Fukamachi se rend en Himalaya et quelques temps plus tard, il appelle Miyakawa pour lui dire qu'il a retrouvé Habu. Au début, l'alpiniste ne semblait pas vouloir le voir, ni lui, ni la femme qu'il fréquentait au Japon, Kishi Ryôko. Puis, celle-ci s'est fait kidnappé par des gens à la recherche d'argent et qui pensaient tirer une belle somme de l'appareil de Mallory, qu'ils voulaient échanger contre la fille. Habu est alors intervenu, et avec l'aide d'un autre local, Naradar Rasendra, ils ont réussi à récupérer la fille. Cette dernière et Fukamachi ont ensuite retrouvé une nouvelle fois Habu, et ont alors appris que celui-ci avait des enfants avec la fille du sherpa chez qui il logeait. Ryôko est maintenant retournée au Japon, mais Habu a admis vouloir faire la face sud-ouest de l'Everest, en hivernale, en solitaire et sans oxygène. Fukamachi demande donc de l'argent à Miyakawa pour pouvoir suivre Habu le plus loin possible dans son ascension. Il veut 1,5 millions de yens et accepte de rédiger un acte d'emprunt pour cet argent. S'il échoue dans son article, il remboursera l'argent. Miyakawa lui demande comment il compte se rendre  dans l'Everest, et Fukamachi lui répond qu'il va prendre un permis de trekking et verra pour le reste le moment venu. Miyakawa est d'accord et dit à son ami de dépenser l'argent comme bon lui semble. On ne voit pas Miyakawa ensuite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "3e épisode - Le loup affamé".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.

    Volume 5

    Les médias apprennent la tentative clandestine de Habu Jôji d'escalader l'Everest par la face sud-ouest car Fukamachi et Ang Tshering ont été repérés par des trekkeurs au camp de base, et que les autorités ont remarqué qu'ils n'avaient pas d'autorisation. Habu ne revient pas vivant de sa tentative, et Fukamachi est expulsé du Népal. Sachant que tous les médias vont lui poser des questions, Miyakawa décide d'aller directement le chercher pour l'emmener loin de cette ferveur médiatique. Dans la voiture, il explique au photographe qu'on ne parle plus que de ça et que cela a créé pas mal d'agitation dans le milieu de l'alpinisme. Notamment le fait qu'il s'agisse de la face sud-ouest, que ce soit Habu Jôji, sans autorisation et qu'il n'en est pas revenu. Même les gens ne connaissant pas la montagne en ont entendu parler, et le nom de Fukamachi a été cité. Donc, pour éviter tous les gens qui attendent le photographe en bas de chez lui, Miyakawa a réservé une chambre d'hôtel à Shinbashi. Une fois sur place, Miyakawa donne des coupures de journaux et des cassettes vidéos de journaux télévisés qui parlent tous de Habu. Il s'est dit que cela pourrait lui être utile et lui conseille de se reposer. Fukamachi ne sait pas comment le remercier, et Miyakawa lui répond qu'il n'aura qu'à lui parler de Habu et de Mallory. Le lendemain, Miyakawa vient voir son ami, et celui-ci n'a pas pu dormir car il était trop énervé par ce qu'ont écrit les journaux. Miyakawa s'en excuse, mais Fukamachi sait qu'il avait quelque chose en tête en lui donnant ces documents. Miyakawa admet qu'il aimerait un papier pour sa revue, expliquant toute la vérité. Le photographe accepte, et Miyakawa repère un petit paquet qui se révèle être l'appareil photo de Mallory. Alors que Fukamachi promet de donner une leçon à ceux qui ont écrit des idioties, il se sent mal, et Miyakawa doit le conduire à l'hôpital. Après ce séjour pour cause de maladie, il écrit son article pour les éditions Gakuyûsha dont Miyakawa est le vice-rédacteur en chef. L'article connaît un grand succès médiatique, puis après la tombée de la ferveur, Miyakawa et Fukamachi se revoient dans un café. Le photographe continue à courir et il remercie Miyakawa car son travail est reconnu et mieux payé. Mais il ne peut pas oublier la montagne. Miyakawa n'apparaît plus par la suite.

    • Statut au volume 5 : Vivant.

    Itô Kôichirô

    Volume 1

    Il s'agit du président du Seifûkai, un club alpin japonais. En 1960, alors qu'il a 36 ans, un jeune adolescent, Habu Jôji, débarque chez lui et demande d'une façon presque agressive à pouvoir intégrer le club. Jôji explique avoir eu connaissance de l'existence du club en les voyant débarquer à la gare de Shinjuku, alors que tous les gens s’écartaient pour les laisser passer, et avec l’écusson du club sur leurs sac à dos. Itô veut ensuite savoir pourquoi le jeune homme veut entrer dans le club, et celui-ci répond que c'est que pour les autres ne se moquent plus de lui. En effet, il a perdu ses parents et sa soeur dans un accident de voiture, et depuis, il traîne un peu la jambe. Itô le questionne ensuite sur son amour pour la montagne, mais Jôji ne sait pas trop. Il raconte alors que quand il avait 11 ans, il est allé seul en train du côté de Tanzawa et a suivi des randonneurs avant d’être rapidement semé. Il a passé la nuit à l'air libre et est parvenu au refuge du sommet le lendemain matin. Evidemment, à son retour, il s'est fait enguirlandé par son oncle de Chiba. Mais il avait été impressionné par le spectacle du paysage au sommet. Kôichirô décide donc d’intégrer ce garçon au club sans demander l'avis des autres membres. Par la suite, Jôji ne se révéla pas un terrible marcheur mais il portait toujours les sacs les plus lourds et ne se plaignait jamais. Il n'attirait cependant pas la sympathie car il était peu causant et était plutôt têtu, refusant qu'on lui allège la tâche. Trois ans plus tard, sur un à-pic du mont Kitahodaka, Jôji passe devant et prend le chemin le plus court, mais aussi le plus dangereux, c'est ainsi qu'Itô découvre le talent du garçon pour l'alpinisme, même si il lui a rappelé d'avoir peur de la montagne. Puis, en l'espace de 2 ans, Jôji devint l'un des meilleurs grimpeurs du Japon. Kôichirô le comparait à un papillon. Jôji était présent à presque toutes les randonnées organisées par le club et restait même après pour pouvoir crapahuter. Mais lors d'un repas du club, les membres discutent de la situation où le compagnon de cordée se retrouve pendu dans le vide et que le seul moyen de s'en sortir est de couper la corde. Tous ne veulent pas commettre ce geste, mais Jôji dit qu'il le fera sans hésiter, provoquant une réaction choquée des autres membres. En 1970, le club prépare une expédition sur l'Annapurna, mais Jôji ne peut y participer par manque d'argent. Autour d'un verre, il se plaint de cette situation, disant que les autres sont des nuls et que l'expédition va échouer sans lui. Itô le remet à sa place et Jôji s'occupe alors des préparatifs sans dire un mot. L'expédition échoue effectivement, mais à leur retour, Jôji et Inoue ont gravi l'Oni-sura en hivernale, ce qui est un grand exploit. Pourtant, une nouvelle fois, Jôji provoque en disant que c'est comme s'il avait fait l'ascension seul, et que quiconque aurait pu l'accompagner, ce qui blesse Inoue. En avril 1974, le jeune Kishi Buntarô, 18 ans, dit à Itô souhaiter entrer dans le club car il est en admiration face à Jôji. Ce dernier accepte de prendre le jeune homme sous son aile et en décembre 1976, un nouveau compagnon de cordée laisse Jôji tomber car celui-ci ne vit que pour la montagne et exige des autres la même chose. Il se plaint auprès d'Itô qui ne peut rien faire. Jôji partit donc avec Kishi, mais celui-ci décéda durant l'ascension. Suite à cela, Jôji quitta le club. En 1985, Jôji participe à une expédition sur l'Everest et après cet événement, Itô n'a plus de nouvelles de lui. Puis, en juin 1993, alors qu'il a abandonné l'alpinisme depuis 10 ans, il est contacté par un certain Makoto Fukamachi, un photographe qui souhaite s'informer sur Jôji. Kôichirô lui raconte donc sa rencontre avec Jôji et la découverte de son talent, le tout autour de plusieurs verres. Itô n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 2

    En 1984, l'association alpine de Tokyo commence à planifier une expédition dans l'Himalaya, visant à vaincre la face sud-ouest de l'Everest en hivernale. Les meilleurs grimpeurs du Japon furent choisis pour cette expédition. Itô fit partie du comité de sélection devant choisir les alpinistes qui pourraient participer à l’expédition. Les autres personnes ne sont pas convaincues qu'il faut intégrer Habu Jôji au groupe, car ajouter quelqu'un avec une personnalité très forte à un groupe dont tous ont un caractère déjà bien trempé ne lui permettra sans doute pas de pouvoir s’intégrer. Mais selon Itô, il n'y aura pas de problème car Jôji a des capacités hors du commun selon lui. Il rappelle aux autres que lors de son accident dans les Grandes Jorasses, Jôji a bivouaqué 2 nuits consécutives. Il ajoute que si on s'y prend bien avec lui, Jôji peut être un atout de première importance. Une personne se demande s'il n'est pas trop vieux, mais Itô lui répond que malgré ses 41 ans, Jôji n'a rien à envier à une personne de 30 ans au niveau de sa condition physique. Itô garantit donc que Jôji sera un élément clé pour la réussite de l’expédition. C'est la dernière apparition d’Itô dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "3e épisode - Le loup affamé".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Kimura

    Volume 1

    Il s'agit d'un des membres du Seifûkai, un club alpin japonais. Un soir, vers la fin des années 60, les membres du club, dont le président à l'époque était Itô Kôichiro, se rassemblent pour prendre un repas dans un restaurant. Ils s'amusent bien et discutent beaucoup, et l'un d'eux demande à Kimura ce qu'il ferait. Celui-ci s'interroge, et son ami lui présente une situation dans laquelle son compagnon de cordée est pendu dans le vide. Ils sont en plein hiver et sans la surcharge de ce compagnon, Kimura peut survivre. Mais avec ce compagnon suspendu, il ne peut pas bouger. S'ils restent ainsi, ils vont mourir tous les 2, mais si Kimura coupe la corde, il peut s'en sortir. L'ami de Kimura demande donc à celui-ci ce qu'il ferait, ce à quoi l'intéressé répond en rigolant que si c'était cet ami, il n'hésiterait sans doute pas et couperait la corde. Itô leur rétorque de ne pas dire n'importe quoi car cette corde assure leurs vies, et que le gars suspendu est encore en vie. La plupart des gens déclarent donc qu'ils ne pourraient pas couper la corde et vivre avec les remords, mais Habu Jôji, grimpeur de génie et l'un des meilleurs du Japon, annonce qu'il couperait la corde. Tout le monde s'arrête de parler, mais Jôji maintient ses propos. Et si c'est lui qui est pendu dans le vide, il n'en voudrait à personne de faire la même chose. On ne voit plus Kimura par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "3e épisode - Le loup affamé".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Inoue Makio

    Volume 1

    Inoue est l'un des membres de Seifûkai, un club alpin japonais qui comptait aussi parmi ses membres le jeune Habu Jôji, arrivé dans le club en 1960 à l'âge de 16 ans, et qui a développé un véritable talent pour la grimpe 3 ans après son intégration. Devenu l'un des meilleurs alpinistes du Japon, il n'en restait pas moins pauvre, et lors de l'expédition du club sur l'Annapurna, dans l'Himalaya, en 1970, il ne put y prendre part par manque d'argent, car le club et les sponsors ne prenait qu'une petite partie des frais en charge. C'était pourtant la première expédition du club à l'étranger. Pour Inoue, non seulement il ne pouvait pas payer les 1 millions de yens requis, mais en plus, il fallait pouvoir prendre 4 mois de vacances d'affilée, ce qui était impossible. L'expédition partit le 20 février, et le soir même, Habu invita Makio à boire un verre. Pour Inoue, la montagne est un loisir, mais pour Jôji, c'est toute sa vie, et il ne s'imagine même pas s'en éloigner un jour. Il ne trouve donc pas normal que ce soit des gens qui ne passent même pas 50 jours par an en montagne, qui vont dans l'Himalaya. S'ils étaient célèbres, les sponsors leur donneraient de l'argent, et donc, pour être connus, ils doivent faire quelque chose que personne n'a encore jamais fait. Il propose donc à Makio de faire Oni-sura en hivernale. Inoue le pense soûl car c'est du suicide, mais Jôji ne veut pas renoncer. Il s'interroge sur le sens que donne Makio à la vie sans la montagne, car pour lui, elle ne vaudrait pas la peine d'être vécue. Inoue voit que son ami en verse même des larmes, et Habu explique qu'il ne fait pas cela sur un coup de tête. Il veut attendre que les conditions météorologiques soient optimales avant de se lancer. En écoutant les explications de Jôji, Inoue finit par se laisser tenter, amis c'était surtout sur le coup de l'excitation. Mais alors que Makio cherchait le moyen de se désister, Habu débarqua chez lui à l'improviste et l'emmena en montagne. Ils entamèrent leur ascension le 25 février et bivouaquèrent sous un surplomb pour être à l'abri des avalanches. Ils parvinrent au sommet le lendemain à 17h10. Quand les autres membres du club revinrent de l'expédition qui fut un échec avec la mort de 2 sherpas, ils apprirent l'exploit de leurs 2 amis. Mais c'est alors que Jôji déclara que c'est comme s'il avait fait l'ascension tout seul et que c'était lui qui avait vaincu l'Oni-sura. Les autres essaient de lui rappeler que Makio était là, mais Habu leur dit que son absence n'aurait rien changé et que n'importe qui aurait pu être second. Jôji ne se rendait pas compte de combien ces paroles pouvaient être blessantes pour Inoue, alors qu'il avait risqué sa vie. Par la suite, il n'a plus jamais voulu grimper avec Jôji. Makio arrêta la montagne en 1983, à 38 ans, et 10 plus tard, un photographe, Makoto Fukamachi, prend contact avec lui pour pouvoir parler de Jôji. Inoue accepte d'évoquer avec lui l'Oni-sura, et même s'il ne sait où se trouve Jôji à cette époque, il est persuadé que même à l'approche de 50 ans, il fait encore de la montagne. C'est la dernière apparition d'Inoue dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "4e épisode - Oni-sura".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Kishi Buntarô

    Volume 1

    Ce jeune homme de 18 ans en avril 1974 est un grand admirateur de Habu Jôji, un grimpeur de génie qui, en 1970, a escaladé Oni-sura en hiver avec son compagnon de cordée de l’époque, Inoue Makio. Du coup, comme il est orphelin, tout comme Jôji, Buntarô décide d’intégrer lui aussi le club d'alpinisme de son idole, le Seifûkai. Il se rend donc chez son président, Itô Kôichirô, et se fait accepter. Dès son entrée dans le club, Kishi s'est adressé à Jôji. Il lui apporte le thé durant les randonnées, et cherche à l'accompagner à chaque fois. Jôji met le jeune homme à rude épreuve, mais celui-ci tient bon. En guise de formation à l'escalade, Jôji se contenta de grimper sous les yeux de son disciple. Buntarô ne lâche pas son idole, qui, malgré son caractère particulier, s'habitua à cette présence. Un jour, Kishi explique à Jôji qu'il a perdu son père à 9 ans, emporté par une avalanche dans les alpes septentrionales. Quant à sa mère, c'est un cancer qui l'a emporté alors qu'il avait 12 ans. Après cela, il a été élevé par un oncle de Shizuoka et après avoir fini le lycée, il est monté à Tokyo. Il révèle avoir aussi une soeur de 3 ans sa cadette. Kishi a un sens pour la roche et en 2 ans, il devient suffisamment bon pour être second de cordée de Jôji. En decembre 1976, Buntarô apprend que Abe a refusé d'accompagner Jôji en montagne pour un à-pic dans les alpes septentrionales. Kishi va donc voir son idole pour lui demander de l'accompagner. Comme le jeune homme est prêt à être abandonné s'il est trop lent, Habu finit par céder. Après le premier jour, ils bivouaquent sur un surplomb. Mais le second jour, alors qu'ils franchissent le dernier surplomb, Buntarô dévisse, chute d'une trentaine de mètres, et se retrouve pendu dans le vide. Il sent que son épaule gauche doit être déboitée et a du mal à respirer. Il est donc incapable de remonter. Jôji continue de s'adresser à lui et tente de le remonter, mais en vain. Sachant sa cause perdue, Buntarô demande à Habu de couper la corde qui le retient, afin qu'ils ne meurent pas tous les 2. Mais Jôji refuse. Pourtant, 2 heures plus tard, la corde cède à cause de l'usure sur la roche, alors que Habu s'est assoupit. Il découvrira le cadavre de Kishi tout en bas de l'à-pic un peu plus tard.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "6e épisode - Un farouche indépendant".
    • Statut au volume 4 : Décédé lors d'une ascension des alpes septentrionales japonaise en décembre 1976.
    • Statut au volume 5 : Décédé lors d'une ascension des alpes septentrionales japonaise en décembre 1976.

    Hase Tsuneo

    Volume 1

    Il s'agit d'un alpiniste japonais de renom qui commence à se faire connaître à la fin des années 60. En 1969, à l'âge de 22 ans, il fait la première ascension en solitaire de la face sud du mont Myôjo. Puis, en février de l’année suivant, il fait la première hivernale de la dalle du couloir Takizawa. Vers 1977, après avoir fait presque toutes les parois japonaises, Hase commença à s'attaquer aux Alpes européennes. En février de cette année, il escalada la face nord du Matterhorn en solitaire. En mars de l’année suivante, il s'attaqua à la face nord de l'Eiger, toujours en solitaire. Le troisième jour, au bivouac, Comme il s’épuisait trop vite, il dut abandonner 6 kilos de matériel et de vivres pour la suite de l'ascension. Le jour d’après, il déchire son gant et se blesse en enfonçant un piton. Il continue malgré la douleur, mais doit changer de main et cela ralentit à nouveau son ascension. Le sixième jour, après avoir pris quelques grains de riz et une tasse de thé, il continue son chemin, mais perd un marteau-piolet. Et le 9 mars 1978, il parvient au sommet, réalisant une nouvelle fois une première. Lors d'une conférence de presse, il répond aux questions des journalistes, et envisage de faire la pointe Walker l’année suivante, dont la face nord est surnommée "La mangeuse d'hommes". Tsuneo pense cependant avoir ses chances. On apprend aussi qu'avant le Matterhorn, Hase a fait Oni-sura. En janvier 1977, dans un restaurant, il a reconnu Habu Jôji, un autre grimpeur de génie, et est allé à sa rencontre. Après quelques échanges, il a commencé à poser des questions sur l'Oni-sura, dont Jôji avait fait la première hivernale en 1970, mais avec un autre alpiniste. Jôji explique que ce sont les conditions météorologiques qui priment, puis qu'il a installé le bivouac sous un surplomb. Par la suite, Jôji répond à toutes les questions, se levant même pour montrer comment il a fait. Puis, Tsuneo annonce à Jôji et celui avec qui il est qu'il va faire l'Oni-sura en solitaire le lendemain, ce qui privera Jôji de son seul exploit. On ne voit plus Hase ensuite dans ce tome.

    Volume 2

    Hase se rend en février 1979 dans les Grandes Jorasses pour escalader l'éperon Walker, mais il est devancé de peu par Habu Jôji. Pourtant, Harada, membre de l'équipe de soutien de Tsuneo, ne voit pas la silhouette de Habu et s'inquiète. De retour au refuge, il en fait part à Hase et ensembles, ils scrutent la paroi avec des jumelles. C'est Hase qui finit par le trouver, recroquevillé sur lui-même. Après cela, Tsuneo parvient à vaincre l'éperon Walker durant le même mois. Puis, en 1985, un comité de sélection se met à choisir les meilleurs grimpeurs japonais, une trentaine, pour faire partie d'une expédition visant à fouler le sommet de l'Everest en hiver en passant par la face sud-ouest, une première. Hase Tsuneo fut parmi les grimpeurs, tout comme Habu Jôji. Hase a alors 38 ans. L'expédition commença en décembre, et au contraire de Habu qui montrait ses talents en transportant jusque 30 kilos sur son dos, Hase se contentait de faire comme tout le monde et de marcher avec 20 kilos. Les 2 grimpeurs s'échangeaient le minimum de politesse. Mais la météo est mauvaise et ralentit l'installation des camps. Waga Ryoichi, chef de l'expédition, envisagea donc de passer par la face sud-est, mais Habu n'est pas d'accord. Pourtant, la pression des sponsors les obligent à atteindre le sommet, et Waga divise donc l'expédition en 2 équipes, une pour la face sud-ouest, avec Habu, et l'autre pour la face sud-est, avec Hase. Sur la face sud-ouest, Habu refusa de faire partie du second duo à tenter l'attaque finale, alors que Waga s'était spécialement arrangé pour que ce soit lui qui ait une meilleure chances de parvenir au sommet, sachant très bien que le premier duo n'avait aucune chance de réussite, mais pouvait faciliter le travail de ceux qui les remplaceraient. Habu abandonna donc l'expédition. Par contre, Hase Tsuneo et Mishima Kazuhiko parviennent sur le toit du monde par la face sud-est. Ensuite, en 1991, Hase s'attaque au K2, en solitaire, en hivernale et sans oxygène, son dernier défi à 44 ans. Il installe son camp de base à 5.400 mètres. Par un jour de beau temps, Tsuneo quitte le camp de base sous l'oeil attentif d'une caméra. Environ une demi-heure plus tard, alors qu'il est dans un endroit dégagée et réputé sûr, une avalanche se déclenche. Hase rebrousse chemin et part en courant, mais la vague de neige l'emporte et le tue. On apprend par la suite que Hase a pu probablement rencontré Habu à Katmandou en 1990, et que c'est là qu'il a eu l'idée de s'attaquer au K2, Habu s'apprêtant lui aussi à faire une ascension inédite. On apprend aussi que le 5 mars 1974, Hase s'était attaqué à la dalle de jûtarô, dans le massif du mont Tanigawa. Il avait dû commencer son ascension très rapidement, car 2 grimpeurs étaient justement partis à l'aube pour aussi réaliser cette paroi. Il les rattrapa, puis ce fut au tour des 2 hommes d'arriver à hauteur de Hase, qui avait du mal avec l'importante couche de neige. C'est finalement Hase qui arriva le premier sur la crête à 8h55. De retour au refuge, il félicita les 2 grimpeurs, leur disant que deuxième, ce n'est pas si mal. Les 2 hommes eurent du mal à pardonner Hase d'avoir minimisé leur entraide. En 1990, à Katmandou, c'est à Kitahama Shûsuke que Hase a fait part le premier de son intention d'escalader le K2, alors qu'ils étaient dans une chambre d'hôtel. Quelques temps auparavant, Hase avait aperçu Ang Tshering, un vieux sherpa qui était parmi les derniers "tigres", titre honorifique donné autrefois par les britanniques à des sherpas valeureux, sortir d'une boutique de matériel pour la montagne avec pour enseigne le dieu Ganesha. Hase se rappella alors à ce moment que durant l'expédition japonaise, Habu avait sauvé la vie de ce sherpa et le portant sur son dos après que le vieil homme ait dévissé.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "6e épisode - Un farouche indépendant".
    • Statut au volume 4 : Décédé, emporté par une avalanche sur le K2 en 1991.
    • Statut au volume 5 : Décédé, emporté par une avalanche sur le K2 en 1991.

    Tada Katsuhiko

    Volume 1

    Katsuhiko est un homme qui travaille pour "Les grandes Jorasses", une marque japonaise de matériel de montagne qui a été créée dans les années 60. En 1977, Tada engage Habu Jôji, un alpiniste de génie qui avait fait l'ascension en duo de l'Oni-sura en hiver 1970, une première jusque là, mais à la réputation difficile. En effet, il venait de quitter un club alpin, le Seifûkai, après le décès de son jeune compagnon de cordée, Kishi Buntarô. Jôji doit devenir testeur de matériel en tant qu’indépendant, mais aussi participer à certaines manifestations organisées par la marque en donnant des explications aux participants. Durant leur entretien, Katsuhiko ajoute qu'il serait bien que Jôji travaille comme conseiller dans une boutique spécialisée qui distribue leurs produits, afin d'aiguiller les clients sur l'achat de leur équipement ou même d'aider à préparer leur ascension. Jôji a accepté car cela lui permettait de prendre ses congés quand il le voulait et ainsi aller en montagne lui aussi. Durant l’été 1977, Tada, 37 ans, et Jôji, 33 ans, partirent pour l'Europe et firent la face nord de l'Eiger, la face nord du Matterhorn et l’éperon Walker. Katsuhiko est alors épaté par le talent d'Habu. Ensuite, alors qu'ils dégustent une bière au refuge de Leschaux, Jôji déclare que pour lui, faire 3 faces nord n'a rien d'extraordinaire. Pour lui, c'est à la portée de n'importe qui, et seules les premières en hivernales comptent. Pour Katsuhiko, ce n’était pas des choses à dire alors qu'ils testaient du nouveau matériel et que tous leurs frais étaient payés par la marque. C'est ainsi qu'il a compris pourquoi tous ses compagnons de cordée l'ont abandonné. De plus, Tada comprit que Jôji était probablement en compétition avec Hase Tsuneo, un autre grand alpiniste japonais, qui venait de faire les faces nord de l'Eiger et du Matterhorn en hivernale, ce qui était alors des premières. En fait, en janvier de la même année, alors que Tada et Jôji buvaient un verre, mangeaient un peu et parlaient du travail, ils ont été accosté par Hase. Katsuhiko dit d'ailleurs avoir entendu ses exploits sur l'Everest en 1970, et l'invite à s'asseoir avec lui et Jôji. Hase demande alors à Jôji comment il s'y est pris pour gravir Oni-sura. Jôji raconte alors les conditions météorologiques, l'endroit où il a installé son bivouac, et se lève même pour montrer comment il a escaladé. Après cela, Hase annonce qu'il va faire Oni-sura le lendemain, mais ce sera en solitaire pour lui. En faisant cela, Hase a privé Jôji de son seul trophée. Il a donc gravi à nouveau Oni-sura en mettant un jour de moins, mais cela n’était pas suffisant. C'est pourquoi, il vient trouver Tada en janvier 1979 pour lui demander 2 mois de congé. Tada comprend qu'il veut gravir l’éperon Walker avant Hase, mais il refuse. Tada explique à Jôji que Hase est sponsorisé de toutes parts, au contraire de Habu. Katsuhiko promet de quand même y réfléchir, mais Jôji donne sa démission avant d'avoir la réponse. Par la suite, Habu est victime d'un accident dans les Grandes Jorasses. Puis, en 1993, un photographe, Makoto Fukamachi, vient voir Tada pour qu'il lui parle de Habu. A cette époque, les gens partent plus souvent en famille à la montagne, et plus pour crapahuter, ce qui fait que la marque a dû s'adapter. Mais Tada raconte tout ce qu'il sait sur Jôji à Fukamachi, sans pourtant savoir où il est en ce moment...

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "7e épisode - Le vent des cimes".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    A suivre...

    Cronos


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  • Voilà la seconde suite de la liste des personnages de Le sommet des dieux. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Mizuno Osamu

    Volume 2

    Cet homme est le patron de la boutique pour matériel de montagne "Gakusuikan". En 1977, il engage Habu Jôji, un alpiniste japonais connu pour avoir fait la première de l'Oni-sura en hivernale. Mizuno sait très bien que quand Habu souhaite partir en montagne, il ne pourra pas l'en empêcher, et il l'accepte. Habu sert de consultant dans le magasin, pour orienter les clients ou les conseiller dans leur choix de matériel d'escalade. En 1979, Habu déide partir pour l'Europe car il décide de faire la première ascension de l'éperon Walker en solitaire et en hivernale, juste avant son rival, Hase Tsuneo. Malheureusement, Habu a fait là-bas une chute et a failli périr après 2 nuits passées à haute altitude, dans le froid glacial. En 1993, un photographe, Fukamachi Makoto, vient interroger Mizuno sur Habu. Le patron de la boutique explique que Habu a tout préparé du début à la fin, et que seul lui et Tada Katsuhiko, employé pour une marque de matériel de montagne, "Les grandes Jorasses", étaient au courant de cette tentative. C'était pour que la responsabilité de la marque ne soit pas mise en cause. Fukamachi interroge ensuite Mizuno pour savoir s'il sait où se trouve Habu en ce moment, mais le vendeur n'en sait rien, n'ayant plus de nouvelles depuis que l'alpiniste lui a remis sa démission après l'épisode de l'Everest en 1985. Le photographe dit être fasciné par la conception de la montagne de Habu, et cherche à retrouve celui-ci. Mizuno se souvient alors du carnet écrit par l'alpiniste durant son ascension même de l'éperon Walker. Le patron connaît la personne qui est en sa possession, mais ne peut révéler son nom. Il accepte néanmoins de lui parler, sans assurance d'obtenir une réponse positive pour Fukamachi. Il s'agit en fait de Kishi Ryôko, la soeur d'un ancien compagnon de cordée et fan de Habu, Kishi Buntarô, décédé en montagne en compagnie de son idole dans des circonstances un peu douteuses. On apprend plus tard qu'en 1985, Habu faisait partie d'une expédition japonaise visant à escalader la face sud-ouest de l'Everest en hivernale. Il a été sélectionné grâce à Itô Kôichirô, le président de son ancien club d'alpinisme. En apprenant la nouvelle, Mizuno félicite Habu. Ce dernier se dit qu'Itô ne l'a pas oublié et qu'il ne veut pas le décevoir. Mizuno sait aussi que même s'il refusait de donner des congés à Habu, celui-ci irait quand même. Habu lui en est reconnaissant, mais durant l'expédition, il refuse de laisser une autre équipe faire la première tentative d'attaque finale alors qu'il a quasiment fait tout le boulot. Il abandonnera alors l'expédition et disparaît de la circulation. Nous n'en apprendrons cependant pas plus sur Mizuno dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "9e épisode - Les grandes Jorasses".
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Kishi Ryôko

    Volume 2

    Ryôko est la jeune soeur de Kishi Buntarô, de 3 ans son aîné. Ils ont perdu leur père quand Ryôko avait 6 ans, emporté par une avalanche, et leur mère est décédée d'un cancer 3 ans plus tard. Ils ont été élevés par un oncle de Shizuoka. A partir d'avril 1974, Buntarô commence à faire de l'alpinisme avec son idole Habu Jôji. Malheureusement, 2 ans plus tard, en décembre 1976, il meurt lui aussi en montagne, dans les alpes septentrionales, alors qu'il accompagnait justement Habu. Juste après cet événement, Ryôko a reçu une lettre avec marqué dessus : "gardez courage" et 10.000 yens. Depuis, elle reçoit chaque mois cette somme. Puis, en 1979, Habu débarque chez elle et lui remet un petit carnet qu'il a écrit à la main lors de sa tentative d'ascension de l'éperon Walker en solitaire, un mois avant. Durant cette ascension, il a fait une chute et a néanmoins survécu durant 2 nuits à haute altitude. Après le départ de l'alpiniste, Ryôko a lu le carnet et a reconnu l'écriture de la personne qui lui envoie l'argent tous les mois. Elle a aussi compris que Habu est tourmenté par la mort de Buntarô. La jeune femme est retournée voir Habu et avec le cours naturel des choses, ils ont commencé à se fréquenter. Leur relation a duré 6 ans, jusqu'en 1985. Cette année-là, Habu fut sélectionné par un comité pour participer à une expédition en Himalaya, visant à vaincre la face sud-ouest de l'Everest en hiver. Cette expédition fut un échec et 6 mois après son retour, il a de nouveau quitté le Japon pour ne plus jamais revenir. Jusqu'en 1990 pourtant, il a continué à envoyer de l'argent tous les mois. Par la suite, Ryôko envisage de se rendre au Népal mais 3 ans plus tard, elle reçoit un appel de Mizuno Osamu. Celui-ci est le patron d'une boutique d'équipement de montagne, et Habu travaillait chez lui entre 1977 et l'expédition sur l'Everest. Il est au courant que Ryôko possède le carnet et dit à la jeune femme qu'un photographe, Fukamachi Makoto, s'intéresse beaucoup à Habu. En se renseignant sur lui, Ryôko apprend que Fukamachi a participé récemment à une expédition sur l'Everest. Elle le contacte donc et comme elle le pensait, le photographe a probablement rencontré Habu à Katmandou. Ils se donnent rendez-vous 2 jours plus tard, et la jeune femme remet donc le carnet à Fukamachi, qui le lit immédiatement. Ryôko lui donne ensuite quelques explications sur le fait que ce soit elle qui possède le carnet. A ce moment, le photographe a la conviction que l'homme qu'il a rencontré est bien Habu Jôji. Il ignore cependant ce qu'il fait encore là-bas et doit donc continuer son enquête journalistique. Par la suite, on apprend qu'avant le départ de Habu pour l'expédition sur l'Everest, Ryôko lui avait demandé de ne rien faire de dangereux. L'alpiniste lui a répondu que ça revient à lui dire de ne plus aller en montagne. Mais il déclare qu'il ne fait rien de suicidaire. Par la suite, Fukamachi informe plusieurs fois Ryôko de l'avancée de son enquête. Il pense que Habu va faire une nouvelle tentative sur l'Everest, mais en solitaire. Il va donc se rendre là-bas, et la jeune femme compte bien y aller aussi, mais elle pour l'instant retenue par son travail. Le photographe lui laisse donc des coordonnées pour le joindre. Ryôko avoue qu'elle n'arrive à enlever Habu de sa tête. C'est la dernière apparition de Ryôko dans ce tome.

    Volume 3

    Ryôko décide de rapidement finir son travail de traduction pour pouvoir partir au plus tôt et rejoindre Fukamachi à Katmandou. Une fois sur place, elle prend la chambre voisine du photographe et frappe à sa porte pour lui faire part de son arrivée. L'homme lui dit qu'elle aurait pu prendre un meilleur hôtel, mais celui-ci lui convient. Le duo va manger, et Fukamachi explique qu'il a lancé quelques pistes pour trouver Habu mais que si dans 3 jours, il n'a rien trouvé, il partira en trekking pour faire le tour des villages sherpas. Ryôko souhaite l'accompagner, mais le photographe lui demande ce qu'elle compte faire si elle revoit Habu. Cependant, elle-même ne sait pas. Puis, en visitant la ville pour la première fois, elle ressent une sorte de nostalgie, et Fukamachi lui dit que c'est le cas de tous les japonais. Ils vont ensuite dans un magasin de matériel pour la montagne, où le photographe a laissé un message pour Ang Tshering, un sherpa ami de Habu. Mais le patron lui dit que ni le sherpa, ni le japonais, appelé sur place Bikhalu Sanh, ne veulent le rencontrer. Alors que le couple s’apprête à partir, le patron remarque la turquoise au cou de la jeune femme. Celle-ci dit que c'est un cadeau de Habu, et le vendeur lui conseille d'en prendre soin. Le soir, Ryôko explique à Fukamachi qu'elle a reçu cette pierre avec une lettre très courte. Puis en revenant à l’hôtel, ils croisent Ang Tshering qui souhaite lui aussi voir la turquoise. Après cela, il suggère aussi d'en prendre soin, puis recommande à la jeune femme de rentrer au Japon, avant de s'en aller. Durant la nuit, en regardant une carte, Ryôko est intriguée par la ville de Patan, car c'est de là que venait la lettre avec la pierre, au contraire des autres qui venaient de Katmandou. Le duo décide d'aller sur place le lendemain. Ils visitent les lieux puis mangent dans un restaurant. La jeune femme souhaite alors rester un peu seule sur place, et promet de rejoindre Fukamachi plus tard. Dans le quartier de New road, quelqu'un l'aborde et lui dit qu'il va l'emmener voir Habu. Mais c'est alors que Ryôko est kidnappée par cet homme et 2 autres complices. Les ravisseurs contactent Habu et Fukamachi, puis un peu plus tard, 2 de ces hommes emmènent la jeune femme en voiture. C'est alors qu'ils sont pris en chasse par 2 autres voitures. Dans leur précipitation, ils projettent la voiture dans le ravin et ne doivent leur salut qu'à quelques branches d'arbres qui retiennent la voiture. Habu vient sauver l'un des ravisseurs et Ryôko, tandis que l'autre est entraîné par la chute de la voiture, après que la branche ait cédé sous le poids de l'engin. Ensuite, Naradar Rasendra, l'homme qui a aidé Habu et Fukamachi, souhaite régler cette histoire discrètement, et demande à Habu où il a trouvé l'appareil photo de Mallory. Celui-ci répond au-dessus de 8.000 mètres, ce qui satisfait Naradar Rasendra. Le photographe et la jeune femme rentrent ensuite à l’hôtel, et durant toute la nuit, Jôji veille sur Ryôko. Cependant, au lever du soleil, il est déjà parti. Le duo décide donc de demander à Naradar Rasendra pour savoir où il se trouve. Celui-ci sait effectivement où est Habu, et conduit le duo à lui. C'est alors qu'ils découvrent que Habu a eu 2 enfants avec la fille d'Ang Tshering, Doma. Fukamachi apprend aussi que Habu compte gravir l'Everest par la face sud-ouest, en hivernale, en solitaire et sans oxygène, ce qui serait un énorme exploit. C'est pour cela qu'il restait à Katmandou et travaille comme sherpa. Ensuite, sur le chemin de retour vers l'hôtel, Ryôko ne dit pas un mot. Par après, Fukamachi envisage de rentrer au Japon avec la jeune femme, mais celle-ci pense qu'il a encore quelque à faire sur place. Avant de partir, elle remet la turquoise au photographe car elle n'en a plus besoin. On ne voit plus Ryôko par la suite dans ce tome.

    Volume 5

    Au moment du retour de Fukamachi au Japon, la rumeur se répand dans les médias qu'il a suivi Habu dans sa tentative de gravir la face sud-ouest de l'Everest en hivernale, en solitaire et sans oxygène. En effet, alors qu'ils quittaient le camp de base, Fukamachi et Ang Tshering ont été repérés par des contrôleurs alors qu'ils n'avaient pas de permis pour escalader l'Everest. Malheureusement, Habu n'est jamais revenu de sa tentative. Peu après son retour, le photographe doit séjourner 3 jours dans une clinique à cause d'une grippe qu'il a attrapé durant son séjour dans l'Himalaya. A sa sortie, il reçoit la visite de Ryôko. Fukamachi explique alors comment il a suivi Habu durant 2 jours, avant de devoir redescendre. Pour la jeune femme, cette façon de disparaître lui ressemble bien. D'une certaine manière, elle est maintenant soulagée. C'est alors que le photographe révèle ses sentiments pour Ryôko, et qu'il s'en est aperçu seul en montagne, alors qu'il a cru sa dernière heure arrivée. Il s'est souvenu les bons moments passés à Katmandou et s'est promis de venir la voir une fois au Japon. Ensuite, l'homme s'excuse pour ces aveux brusques. Par la suite, tous les 2 entament une relation, mais la jeune femme sent que Fukamachi veut retourner en montagne. Elle lui demande de ne pas y aller car cela lui a pris déjà beaucoup de personnes qui comptaient pour elle. L'homme lui répond que même s'il le voulait, il ne pourrait pas. Un jour, Ryôko téléphone pour dire qu'elle sera en retard pour un rendez-vous. La jeune femme rejoint le photographe qui mange avec un groupe de personnes qu'il a accompagné dans l'Himalaya. Quand elle arrive, l'un des convives lui dit que Fukamachi est sorti prendre l'air après avoir trop bu. Elle le retrouve près d'une fontaine dans un parc. Celui-ci est en larmes, et Ryôko lui annonce qu'elle accepte qu'il aille en montagne. En septembre, le photographe retrouve Ang Tshering au tibet, et Ryôko les accompagne. Tandis que Fukamachi et Ang Tshering gravissent le Cho Oyu, la jeune femme s'arrête à 5.800 mètres, sans pourtant avoir le mal des montagnes alors que c'est son premier séjour en haute altitude. Puis, ils installent leur camp de base sur l'Everest à 6.500 mètres en octobre. Après quelques jours d'attente, le photographe entame son ascension. Le 8 novembre, il communique sa situation par radio avant l'assaut final. Le 10 novembre, alors qu'il a commencé à redescendre, la météo s'est dégradée mais pas au point de l'immobiliser. Ang Tshering part le rejoindre, et Ryôko dit qu'elle prépare un verre de tchyang. Makoto promet alors de revenir. Finalement, Fukamachi revient effectivement en vie, après avoir retrouvé le corps de Habu, à côté de celui de Mallory...

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "9e épisode - Les grandes Jorasses".
    • Statut au volume 5 : Vivante.

    Harada

    Volume 2

    Il s'agit d'un membre de l'équipe de soutien de l'alpiniste japonais Hase Tsuneo. En février 1979, Harada accompagne celui-ci en Europe, car Hase souhaite faire la première ascension hivernale en solitaire de l'éperon Walker. Cependant, un autre alpiniste japonais, Habu Jôji, a choisi de tenter cet exploit avant Hase, et a donc commencé son ascension juste avant l'arrivée de ce dernier. Harada et quelques autres membre de l'équipe de soutien partent alors scruter la paroi pour en connaître ses conditions. Mais d'en bas, Harada ne parvient pas à voir la silhouette de Habu, et il ne le voit nulle part. Il retourne au refuge de Leschaux et confie son inquiétude au responsable des lieux et à Hase. Tous se mettent à scruter la paroi avec des jumelles, et c'est Hase qui finit par le repérer, recroquevillé sur lui-même. Ils préviennent les secours car ils ont compris que Habu a chuté, et celui-ci est finalement sauvé. On ne sait pas ce que devient Harada par la suite.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "11e épisode - Le passé".
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Segawa Kayoko

    Volume 2

    Cette femme entretient une relation avec Fukamachi Makoto, mais celle-ci bat franchement de l'aile. On ne sait pas quand la relation a commencé, mais en 1987, Fukamachi a commencé à collaborer avec Kakura Noriaki. Les 2 hommes se sont liés d'amitié et faisaient parfois des marches dans la montagne et ils invitaient aussi de temps en temps Kayoko. Mais celle-ci a commencé à se détourner de Makoto pour se tourner vers Noriaki. En 1991, Noriaki avoua sa relation à son ami, et déclara même qu'il comptait se marier avec Kayoko. Malheureusement, fin 1992 ou début de l'année suivante, Kakura fut emporté par une avalanche dans l'Ichinokura. Makoto continua son semblant de relation avec Kayoko, et au début de l'été 1993, 2 mois après son retour d'une expédition sur l'Everest, il invite la jeune femme à aller boire un verre. Celle-ci a appris l'échec de l'expédition, mais souhaite qu'ils arrêtent de se voir. Pour elle, la situation n'apporte rien de bon et ils devraient mettre un terme à leur relation. Elle pense aussi qu'il essaie de la faire souffrir, mais Makoto rétorque que non. Pour lui aussi, la situation ne lui plaît pas. Quelques temps plus tard, le 13 août, Kayoko démissionne de son travail et déménage. Elle laisse ses nouvelles coordonnées à ses anciens collègues, mais leur demande de ne pas les révéler à Fukamachi. Elle lui promet cependant de lui écrire quand les choses se seront tassées. En retour, Makoto lui transmet le message qu'il a bien compris. On ne voit plus Kayoko par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "11e épisode - Le passé".
    • Statut au volume 5 : Supposé vivante.

    Kakura Noriaki

    Volume 2

    Noriaki est un journaliste indépendant qui s'est lié d'amitié avec Fukamachi Makoto. Il écrit différents articles, en fonction de ce qu'on lui demande, mais son domaine de prédilection est tout ce qui concerne les activités outdoor. Fukamachi et Kakura collabore pour la première fois en 1987, sur un article sur la pêche au Japon, Noriaki rédigeant l'article, et Makoto faisant les photos. Du fait qu'ils ont le même âge et qu'ils ont étudié dans la même université, les 2 hommes sympathise rapidement. En dehors du travail, tous les 2 font des randonnées, notamment dans les alpes septentrionales, sans pour autant chercher à faire des exploits. Ils finirent par inviter dans leurs randonnées Segawa Kayoko, qui entretenait une relation avec Fukamachi. Ensembles, ils firent le mont Hodaka. Mais au fur et à mesure, Kayoko s'est éloignée de Makoto pour avoir ensuite une relation avec Noriaki. En 1991, les 2 hommes vont boire un verre, et Kakura parle de leur première rencontre il y a 10 ans, lors d'une expédition sur le Manaslu. Fukamachi était photographe, et Kakura faisait partie de l'équipe qui montait le matériel. Mais Makoto n'est pas d'humeur à plaisanter, et veut que son ami avoue qu'il a une relation avec Kayoko. Celui-ci l'admet, et déclare même qu'il va se marier avec la jeune femme. Cependant, vers la fin 1992 ou le début de l'année suivante, Kakura périt dans l'Ichinokura, emporté par une avalanche.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "11e épisode - Le passé".
    • Statut au volume 5 : Décédé, emporté par une avalanche en 1992.

    Waga Ryôichi

    Volume 2

    Il s'agit du chef d'une expédition japonaise en Himalaya en 1985, visant à faire la première ascension de la face sud-ouest de l'Everest en hivernale. En décembre, après s’être rassemblés au camp de base, les grimpeurs, tous expérimentés, commencent à monter le matériel vers les camps avancés. Mais au dixième jour, l'avancement est ralenti par la neige abondante et la température très basse. Waga rassemble donc les grimpeurs car l'installation des camps a pris du retard. Il suggère donc de passer par la face sud-est, la voie normale. A ce moment, Habu Jôji, un alpiniste très réputé, notamment pour son caractère difficile à apaiser, s'insurge car cette voie a déjà été faite à de nombreuses reprises. Il veut plutôt persister car ils ont encore leurs chances. Waga lui demande de se rasseoir, disant comprendre le sentiment des grimpeurs. Cependant, ils doivent tenir compte des sponsors qui ont investi beaucoup dans cette expédition, et qui ne veulent pas que les alpinistes reviennent sans avoir foulé le sommet. Ryôichi propose donc de séparer l’expédition en 2 équipes dont l'une continuera vers la face sud-ouest, et l'autre ira vers la face sud-est. La plupart sont d'accord et après la réunion, Waga tente de raisonner Habu, mais n'arrive pas à lui faire comprendre ce choix. Par la suite, Habu fait encore un travail plus acharné qu'à l'habitude, et le 19 décembre, il appelle le camp de base par radio pour dire qu'il a équipé la voie jusqu’à 8.600 mètres. Ryôichi est surpris et commence de nouveau à croire qu'ils peuvent vaincre la face sud-ouest. Il prend alors ses dispositions, alors que Habu et Ishiwatari Satoshi se trouvent au camp 6, et Kawakita Masayochi et Morita Satoru sont au camp 5. Durant les 2 jours qui suivent, le temps se dégrade. Pendant ce temps, Waga réfléchit au meilleur moyen de lancer l'attaque finale, car Habu est le meilleur, mais ne pourra pas arriver au sommet dès la première tentative. Il finit par décider que les 2 duos devront échanger leurs places le lendemain et que ce sera Kawakita et Morita qui lanceront la première tentative le jour suivant. Ryôichi sait pertinemment que ce premier assaut n'a aucune chance de réussir, mais ainsi, avec un chemin facilité, il pense que Habu et Ishiwatari devraient parvenir au sommet avec la seconde tentative. Il pense aussi que les alpinistes comprendront ce raisonnement sans qu'il ait besoin de le dire à haute voix, mais quand il annonce ce choix par la radio, Habu s'insurge une nouvelle fois car il passe en second après avoir fait la plupart du travail. Waga essaie de le raisonner sans dire que Kawakita et Morita vont probablement échouer, mais Habu annonce que pour lui, l’expédition est terminée et qu'il va redescendre. Finalement l'ascension de la face sud-ouest est un échec, tandis que Hase Tsuneo et Mishima Kazuhiko parviennent au sommet par la voie normale. On ne sait pas ce que devient Ryôichi par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "13e épisode - Sagarmatha".
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Ishiwatari Satoshi

    Volume 2

    Cet alpiniste japonais fait partie des grimpeurs sélectionnés par un comité pour faire partie d'une expédition dans l'Himalaya, visant à vaincre la face sud-ouest de l'Everest en hivernale. Celle-ci se déroule en décembre 1985, mais l'installation des camps avancés prend du retard à cause des mauvaises conditions météorologiques. C'est pourquoi le chef de l’expédition, Waga Ryôichi, propose de renoncer à la face sud-ouest et de passer plutôt par la face sud-est, la voie normale, pour atteindre le sommet. Mais Habu Jôji, un alpiniste de talent mais aussi au caractère difficile, s'y oppose car cette voie a déjà été faite à de nombreuses reprises. Waga le rassure et sait que tout le monde est de l'avis du grimpeur. Mais le chef de l’expédition rappelle que les sponsors, qui ont déboursé pas mal d'argent, attendent qu'ils parviennent au sommet. C'est pourquoi Waga va diviser l’expédition en 2 équipes, l'une passant par la voie normale, et l'autre par la face sud-ouest. Ishiwatari est dans cette dernière avec notamment Habu. Le 19 décembre, ce dernier parvient à équiper la voie jusqu’à 8.600 mètres. Ishiwatari, 31 ans, se trouve alors au camp 6 avec Habu, 41 ans, tandis que Kawakita Masayoshi, 32 ans, et Morita Satoru, 29 ans, sont au camp 5. Durant les 2 jours qui suivent, le temps se dégrade, et le troisième jour, Habu et Ishiwatari constatent que la voie équipée a été ensevelie. Waga prend sa décision et appelle les alpinistes par radio, les 2 duos auront 2 tentatives chacun pour parvenir au sommet. Ce sera cependant Kawakita et Morita qui tenteront leur chance les premiers. Mais Habu s'y oppose car il a presque fait tout le travail. Ishiwatari, lui, a bien compris qu'ils ne pourraient jamais atteindre le sommet dès le premier coup, et que si Kawakita et Morita passent les premiers, c'est pour faciliter le travail pour permettre à Habu, le seul vraiment capable d'y arriver, de fouler le sommet. Mais Habu ne saisit pas le plan de Waga, et il décide d'abandonner l’expédition. Le lendemain, en descendant vers le camp 5, Habu et Ishiwatari croisent Kawakita et Morita, puis, une fois au camp 5, Habu choisit de continuer à descendre, laissant Ishiwatari seul, qui ne parvient pas à raisonner son collègue. Finalement, l'ascension de la face sud-ouest sera un échec, au contraire de l'ascension sur la face sud-est. C'est la dernière apparition d'Ishiwatari dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "13e épisode - Sagarmatha".
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Kawakita Masayoshi et Morita Satoru

    Volume 2

    Il s'agit de 2 alpinistes japonais qui participent en 1985 à l’expédition dans l'Himalaya visant à vaincre la face sud-ouest de l'Everest en hivernale. Après avoir quitté le camp de base, les grimpeurs installent les camps avancés mais ceux-ci prennent du retard à cause de la mauvaise météo. Waga Ryôichi, le chef de l’expédition, envisage alors d'atteindre le sommet en passant par la face sud-est, la voie normale, mais Habu Jôji, un grimpeur de génie mais au caractère difficile, s'y oppose car cela a déjà été fait à plusieurs reprises. Waga le comprend et sait que les autres alpinistes sont du même avis. Mais ils doivent tenir compte des sponsors qui les soutiennent beaucoup. C'est pourquoi il suggère de diviser l’expédition en 2 équipes, l'une empruntant la voie normale et l'autre continuant sur la face sud-ouest. Kawakita et Morita font partie de cette dernière équipe, tout comme Habu. Ce dernier met alors encore plus d'acharnement qu'avant dans son travail et le 19 décembre, il parvient à équiper la voie jusqu’à 8.600 mètres. Waga pense à nouveau pouvoir atteindre le sommet par la face sud-ouest, et réfléchit à l'attaque finale. Kawakita, 32 ans, et Morita, 29 ans, sont au camp 5, tandis que Habu, 41 ans, et Ishiwatari Satoshi, 31 ans, sont au camp 6. Après avoir pris sa décision, Waga contacte les alpinistes par radio. Il annonce que les 2 duos auront chacun 2 tentatives pour parvenir au sommet, et que ce sont Kawakita et Morita qui iront les premiers. A ce moment, ces 2 derniers comprennent les intentions de Waga. En effet, seul le talent de Habu permettra à ce dernier d'atteindre le sommet, mais il n'y parviendra pas du premier coup. C'est pourquoi Masayoshi et Satoru iront les premiers et faciliteront ainsi le travail de Habu pour la tentative suivante. Mais Habu s'y oppose car il a fait presque tout le travail. Kawakita et Morita ne veulent cependant pas expliquer le choix de Waga, et ce dernier non plus, pour ne pas vexer les autres grimpeurs. Cependant, Habu, lui, ne semble pas saisir la pensée de Waga et décide d'abandonner l'expédition. Le lendemain, alors que Kawakita et Morita montent vers le camp 6, ils croisent Habu et Ishiwatari qui, eux, descendent vers le camp 5. L'ascension de la face sud-ouest sera finalement un échec, tandis que celle de la face sud-est sera un succès. On ne voit plus Kawakita et Morita par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "13e épisode - Sagarmatha".
    • Statut au volume 5 : Supposé vivants.

    Mishima Kazuhiko

    Volume 2

    Cet homme est l'un des alpinistes sélectionnés en 1985 pour faire partie de l'expédition japonaise visant à vaincre la face sud-ouest de l'Everest en hivernale. Malheureusement, à cause des conditions climatiques, l'installation des camps avancés prend du retard et le chef de l'expédition, Waga Ryôichi, envisage de faire l'attaque finale par le versant sud-est. Mais Habu Jôji, l'un des grimpeurs les plus talentueux, mais aussi au caractère très difficile, s'y oppose car cela a déjà été fait de nombreuses fois, au contraire de la face sud-ouest, encore invaincue. Habu y croit encore. Waga comprend sa réaction mais l'expédition ne peut décevoir leurs sponsors, et ils doivent absolument atteindre le sommet. Waga décide donc de former 2 équipes, dont l'une tentera la face sud-ouest, et l'autre la face sud-est. Mishima est dans cette dernière. Finalement, la tentative sur la face sud-ouest est un échec, notamment parce que Habu choisit d'abandonner car il n'est pas choisi pour lancer la première offensive finale. Cependant, de leur côté, Mishima et Hase Tsuneo, un autre alpiniste japonais de grand talent, réussissent à parvenir sur le sommet de l'Everest par le versant sud-est. On ne sait pas ce qu'est devenu Kazuhiko par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "13e épisode - Sagarmatha".
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Kitahama Shûsuke

    Volume 2

    Shûsuke a été le caméraman de Hase Tsuneo, un alpiniste japonais de talent qui a réussi plusieurs premières ascensions en solitaire et en hivernale dans les alpes européennes. En 1991, alors qu'il a 44 ans, ce dernier décide de s'attaquer au K2, et ses 8.611 mètres, en hivernale et en solitaire, mais aussi sans oxygène. Juste avant de quitter le camp de base, Kitahama déclare au grimpeur que la montagne doit l'aimer pour que la météo soit aussi bonne durant plusieurs jours d’affilée. L'alpiniste lui répond que le K2 doit être pressé qu'il vienne à lui. Puis Shûsuke filme le départ tranquille de Hase. Après une vingtaine de minutes, le caméraman et son équipe partent à la suite de l'alpiniste. Puis, après environ 30 minutes, ils arrivent sur une voie dégagée où Hase est en train de marcher, toujours en dessous des 6.000 mètres. Là, Kitahama trouve que la vue est splendide et veut filmer le grimpeur. Mais c'est alors qu'il aperçoit un gros nuage blanc qui s'approche. En entendant le grondement, il comprend qu'il s'agit d'une avalanche. Pourtant, il n'y avait jamais d'avalanche à cet endroit auparavant. Le caméraman crie alors à Hase, qui s'est déjà arrêté et qui reste pétrifié durant un instant. Ensuite, le grimpeur coure vers l’équipe de tournage, mais celle-ci se rend bien compte que l'alpiniste ne pourra pas échapper à l'avalanche. Ils assistent impuissants au drame qui suit, et lorsque l'avalanche s’arrête, ils se précipitent pour tenter de sauver Hase. Bien que sachant leurs chances minces de sauver le grimpeur, tous les 4 se mettent à creuser avec leurs piolets, ayant normalement environ 20 minutes pour avoir une chance de secourir l'alpiniste. Finalement, le corps de Hase sera retrouvé le lendemain. Plus tard, à la mi-août 1993, un photographe, Fukamachi Makoto, vient voir Kitahama à Tokyo par une après-midi pluvieuse pour lui poser des questions sur Hase. Le caméraman lui apprend que c'est probablement à Katmandou, en 1990, que Hase a eu l’idée de tenter l'ascension du K2. Kitahama est aussi probablement le premier à qui l'alpiniste a parlé de son projet. Ce dernier était venu dans la chambre du caméraman par une journée pluvieuse pour boire une bouteille de rakshi, et lui a parlé du projet. Il a ensuite rigolé, puis, 2 mois plus tard, il a confirmé son intention. Fukamachi demande ensuite à Kitahama si l’idée de l'ascension n'aurait pas pu naître d'une rencontre faite à Katmandou. Le caméraman pense que c'est possible, puis se souvient qu'un jour, alors qu'il se promenait avec Hase, ils ont aperçu un vieux sherpa, Ang Tshering. Celui-ci sortait d'une boutique avec l’emblème du dieu Ganesh. Ce sherpa était l'un des derniers "tigres" un titre honorifique qui était donné par les britanniques pour des sherpas ayant accompli des exploits. Hase a alors raconté qu'en 1985, lors d'une expédition japonaise à laquelle il a participé, Ang Tshering a dévissé sur la face sud-ouest de l'Everest, mais qu'il a été secouru par Habu Jôji, qui l'a porté sur son dos, ce qui est un exploit. Hase était apparemment admiratif de Habu. Après avoir donné toutes ces explications, Kitahama n'apparaît plus dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "14e épisode - K2".
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    A suivre...

    Cronos


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