• Voilà la seconde suite de la troisième page des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Chef Ashikawa

    Volume 25

    Le Mirai esquive une nouvelle salve de tirs de l'Agano et se tient prêt à riposter. Ashikawa, lui, regarde l’écran où il voit Kusaka avec une certaine stupéfaction. Le premier coup de canon du croiseur neutralise directement l'Agano, et le Mirai peut prendre la fuite. Peu après, Ôme signale le décollage de 2 hydravions de reconnaissance qui les ont repéré. Kadomatsu et ses hommes vont les attirer pour permettre à Oguri et les autres de pouvoir s’échapper sans être vus. Ashikawa signale alors que les hydravions ont quitté la route de Kossol. Le croiseur les attire donc au large, vers le nord et après un certain moment, ils voient un autre appareil décoller. Selon l'horaire et le modèle, ils supposent qu'il s'agit de Kikuchi et de Momoi qui se sont aussi évadés. Juste après, les 2 hydravions regagnent leur base, et Ashikawa détecte 10 nouveaux appareils pour une recherche lointaine. Le Mirai peut donc rejoindre le reste de son équipage à l'endroit prévu. Une fois sur place, ils s'occupent du ravitaillement, et le commandant en second déclare alors qu'ils vont se battre pour un nouveau Japon, différent de celui de Kusaka, et dont leur croiseur sera son premier navire de combat. Après le ravitaillement, Ashikawa et Ôme observent la carte du Japon, qui se trouve à 1.700 miles au nord-nord-est, sur leur écran. Ashikawa dit que c'est une île qu'ils connaissent bien, et Ôme répond que plus il la regarde, plus il la trouve bizarre dans sa forme. Ensuite, le Mirai se dirige vers l'île de Palawan pour préparer sa prochaine action. Arrivés sur place, Ashikawa annonce qu'il y a une profondeur de 30 mètres et qu'il ne détecte aucun son dans l'eau. C'est la dernière apparition d'Ashikawa dans ce tome.

    Volume 26

    A Palawan, les membres du Mirai déploient une antenne artisanale pour pouvoir écouter toutes les communications des marines japonaises et américaines. Dans le même temps, ils apprennent grâce à Kikuchi, qui est à Tokyo, que la bombe atomique fabriquée par Kusaka va probablement être transportée par le Yamato. Quand les communications se taisent soudainement, ils savent alors que la grande bataille dans les Mariannes va débuter. Le croiseur se dirige donc vers Saipan, où les combats ont déjà commencé. Sur les écrans des radars, ils constatent que ce sont les américains qui sont les premiers à avoir trouvé la flotte adverse, et ils lancent une escadrille de 150 appareils à l'attaque. Ôme déclare donc que les appareils américains rencontreront la flotte combinée dans 1h30, c'est-à-dire à 10 heures. Ashikawa est assis à côté de lui, concentré sur son travail sur les écrans. C'est la seule fois qu'il apparaît dans ce tome.

    Volume 27

    La bataille fait rage, et après une première vague offensive de l’armée américaine, un appareil japonais repère à son tour la flotte adverse. Ainsi, japonais et américains envoient leurs escadrilles pour attaquer l'ennemi. Pendant ce temps, les membres du Mirai ne savent pas pour l'instant faire la différence entre les 2 cuirassés géants, le Musashi et le Yamato, les nommant A et B. Ils doivent aussi attendre que ce dernier se mette à agir seul pour pouvoir intervenir et tenter de désamorcer la bombe atomique. A un moment, un appareil américain fonce sur le cuirassé B et le manque de peu. Vers la fin de la journée, les 2 flottes lancent chacune une dernière escadrille avant la nuit. Ashikawa, toujours à son poste, continue de regarder l’écran avec une grande concentration, mais n'intervient pas pour le moment. On ne voit plus Ashikawa par la suite dans ce tome.

    Volume 28

    Les combats continuent jusqu’à la fin de la journée, puis au coucher du soleil, les membres du Mirai remarquent que 2 petites embarcations quittent le cuirassé B pour se diriger vers un croiseur. Pour Kadomatsu, il ne s'agit pas du déplacement de la bombe atomique car elle doit être trop lourde pour de telles embarcations. Il pense plutôt au déplacement du commandement de la flotte car les portes-avions se sont retirés, et que le reste de la flotte a pris une formation en colonne. Le B serait donc le Musashi et le A le Yamato. Ensuite, le SH60J revient à bord du croiseur pour son ravitaillement. Ashikawa et Ôme, toujours devant leur écran, observe l'appareil de recherche qui s'approche d'eux. Si celui-ci continue dans la même direction, il croisera la route du croiseur dans 20 minutes. Kadomatsu et Oguri font alors arrêter les machines. Ashikawa annonce ensuite que la flotte combinée poursuit sa progression en ligne, avec une vitesse et une direction inchangées. Ensuite, alors qu'Oguri et Kirino discute de la probabilité sur l'identité des cuirassé A et B, Ashikawa les interpelle car la flotte japonaise va bientôt passer au-dessus de la fosse des Mariannes. Celle-ci étant la plus profonde au monde, le chef navigateur évoque la possibilité de lancer de missiles sur le Yamato et le Musashi pour le couler et l'enfoncer dans cette fosse. Kadomatsu intervient alors et déclare en ironisant qu'ils peuvent aussi bien faire le tour des Amériques par le sud et tirer un coup de canon sur la maison blanche. Oguri en rajoute en disant que cela ferait une surprise à Roosevelt, et tout le monde, dont Ashikawa, éclate de rire. C'est la dernière apparition d'Ashikawa dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Vivant.

    Volume 29

    L'équipage du Mirai voit sur les écrans que les flottes américaines et japonaises sont en train de s'approcher. Ôme annonce que la distance entre elles est maintenant de 45 km. Ashikawa est toujours à côté de lui, et semble commencer à devenir un peu nerveux. Ensuite, les membres du croiseur s'aperçoivent que Kusaka a fait décoller des hydravions pour que ceux-ci dispersent des paillettes d'aluminium, celles-ci brouillant les radars américains. Ôme dit que ces paillettes bénéficient en plus d'un vent arrière, permettant la poursuite de leur effet. Ashikawa n'intervient toujours pas. Ensuite, le vent tourne et souffle fort, dispersant les paillettes et annulant leurs effets. Ashikawa, lui, continue à regarder l'écran sans dire un mot. A ce moment, les 2 flottes se voient mutuellement et une rude bataille navale s'engage. Kusaka profite de la confusion pour envoyer un message non codé, juste un an et demi après avoir été sauvé de la noyade par Kadomatsu, signalant par la même occasion qu'il sait que le Mirai est dans le coin. Puis, les navires japonais utilisent leurs torpilles, et Ôme signale que les navires américains entament tous des manoeuvres d'esquive pour éviter ces torpilles. Ashikawa est toujours à regarder attentivement l'écran mais sans intervenir. Il n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 30

    Alors que la bataille navale fait rage, le Mirai s'approche des lieux des combats et entre dans une zone à risques. Kadomatsu annonce qu'il faut qu'ils soient sûrs que le cuirassé A est bien le Yamato avant de pouvoir intervenir. Il ordonne donc à Ôme et Ashikawa de concentrer le radar sur les tirs de canons et le sonar sur les torpilles, renforçant ainsi l'état d'urgence. Les 2 hommes répondent présents. Puis Oguri et ses hommes vont à l'extérieur pour avoir une confirmation visuelle sur le cuirassé A. Il s'agit bien du Yamato et soudainement, celui-ci arrête de zigzaguer pour se diriger en ligne droite vers le nord, quittant ainsi le reste de la flotte combinée. Mais sur son chemin se trouve un destroyer américain à la dérive. Le Yamato continue sur sa trajectoire, allant droit vers la collision avec le destroyer, ce qui surprend assez Ashikawa. Le choc se fait de plein fouet et le signal du destroyer disparaît des écrans, Ashikawa étant stupéfait par le cuirassé qui n'a pas cherché à esquiver. On ne voit plus Ashikawa par la suite dans ce tome.

    Volume 31

    L'hydravion de reconnaissance qui avait décollé du Yamato a trouvé la flotte de transport américaine, mais s'en éloigne sans envoyer de message. Ôme le remarque et le signale au capitaine Kadomatsu. Ashikawa est lui aussi étonné. Ôme ne comprend pas alors que le temps presse, mais pour le second du Mirai, c'est pour ne pas inquiéter les américains quand il enverra son message. Kadomatsu ordonne de déclencher l'ECM, et le message avec la position de la flotte de transport américaine n'arrive pas au Yamato. Mais un hydravion décolle du Musashi, et les membres du croiseur se doutent que Kusaka est à son bord. Pendant ce temps, ils s'approchent du Yamato et le somment de s'arrêter par un message lumineux. C'est alors que les tourelles de tir du cuirassé s'orientent vers le Mirai. Ashikawa semble tendu mais esquisse néanmoins un sourire, sachant que le Yamato ne risque pas de les toucher facilement. Le croiseur esquive les tirs, et le commandant en second demande à Yonekura quelles sont leurs possibilités de riposte. Celui-ci répond qu'ils ne peuvent pas employer les torpilles, à cause notamment de la faible profondeur des eaux entourant le Yamato. Quant aux missiles, ils risqueraient de couler le cuirassé avec ceux-ci. Kadomatsu comprend alors qu'ils doivent s'approcher en esquivant les tirs, et riposter avec le canon. Ashikawa, concentré, écoute avec attention ce qui se dit, mais n'intervient pas. Ils continuent donc leur route, et les obus tombent de plus en plus près du Mirai. Ashikawa signale qu'ils sont bientôt à portée de tir du Yamato. Une fois qu'ils le sont, le croiseur tire et touche du premier coup le télémètre, réduisant considérablement la précision des tirs du cuirassé. Celui-ci continue néanmoins à tirer, et Ôme annonce qu' l'hydravion du Musashi approche. Ashikawa, à ses côtés, continue à rester concentré. C'est la dernière apparition d'Ashikawa dans ce tome.

    Volume 32

    Kusaka envoie un message au Yamato pour lui communiquer la position de la flotte de transport américaine. Mais il leur dit aussi de se préparer pour un combat antiaérien. Kadomatsu et Yanagi comprennent que le cuirassé va utiliser des bombes sanshikis, des bombes avec un minuteur qui projettent des bouts de caoutchouc à haute température. Celle-ci se sont avérées inefficace contre l'aviation américaine, mais devrait être particulièrement efficace contre le Mirai qui a un blindage très fin. Pourtant, le second du croiseur sait qu'ils doivent manoeuvrer pour pouvoir viser la tour arrière de contrôle des tirs. Ashikawa écoute en restant concentré, et semble inquiet tout en étant motivé. Les membres du Mirai parviennent à détruire la tour arrière de contrôle des tirs tout en esquivant ou détruisant les bombes sanshikis. Cependant, l'une d'elles explose à tribord du navire et tout le CIC se retrouve plongé dans le noir, ce qui surprend Ashikawa et les autres, qui sont bouche bée. Ashikawa annonce alors que les 2 radars antiaériens situés à l'avant et à l'arrière, à tribord, ne répondent plus. Ayant perdu aussi l'ECM, Ôme dépose son casque car il n'aura plus grand chose à faire. Ashikawa se demande ce qu'il va advenir du navire sans radar. Pour Ôme, il n'est plus qu'un convoyeur de missiles, et Ashikawa semble assez inquiet par cette idée. Kadomatsu fait éloigner le Mirai du Yamato, et c'est alors qu'arrive le lieutenant Hayashibara, qui souhaite décoller avec le SH60J pour aller tenter d'arrêter le cuirassé. Le second du croiseur trouve la mission dangereuse mais finit par accepter quand il apprend qu'Oguri va l'accompagner. Ôme se porte lui aussi volontaire pour monter dans l'hélicoptère. Ashikawa ne paraît pas trop surpris par cette décision mais ne parle pas et regarde juste son collègue. Ashikawa n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    • Statut au volume 32 : Vivant.

    Toï

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 28 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 32 : Supposé vivant.

    Major Kawamoto

    Volume 25

    Kawamoto aide à l’évasion des membres du Mirai et prépare pour eux un tanker avec du carburant et du ravitaillement. Cependant, comme le croiseur va bientôt être déplacé, son équipage doit précipiter leur opération. Une partie des hommes, dirigée par le capitaine Kadomatsu, s’échappe et va récupérer le Mirai, tandis que l'autre partie, menée par le capitaine Oguri, attend que les yeux de la marine impériale soient dirigés vers le croiseur pour s’évader. Ceux-ci retrouvent le major qui les attendait avec le tanker de 30.000 tonnes, contenant des vivres pour 2 semaines. Les membres du Mirai neutralisent les gardes du tanker, tandis que Kawamoto et Oguri vont dans un hangar. Le lieutenant Kirino vient signaler que le tanker est prêt à partir, et le chef navigateur demande au major s'il part avec eux car il risque d’être soupçonné. Kawamoto lui dit alors que s'ils étaient restés sur l'île, les membres du Mirai n'auraient pas eu à craindre pour leurs vies, et pourtant, ils ont choisit de s’évader. Le major leur a donc donné sa confiance car même dans 60 ans, l'attachement d'un marin pour son navire restera le même. Kawamoto sait qu'Oguri et les siens ne se sentaient pas bien dans cette époque, et il est probable qu'il en serait de même s'il les accompagnaient. Il conseille donc au capitaine que pour éviter d’être soupçonné, celui-ci ne retienne pas ses coups. Le chef navigateur lui demande si il est sûr, et le major répond positivement, en ayant vu ce qu'il vaut au bras de fer. Oguri lui répond qu'il va le regretter. Après avoir encaissé les coups du capitaine, Kawamoto est ligoté et déclare une fois seul qu'il a senti les coups du chef navigateur. Il pense qu'avec un peu de chance, ils se reverront. On ne voit plus Kawamoto par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 32 : Supposé vivant.

    Watanabe

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 28 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 32 : Supposé vivant.

    Matelot Shimizu

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 28 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 32 : Supposé vivant.

    Capitaine de vaisseau Kameto Kuroshima (PH)

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 28 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 32 : Supposé vivant.

    Contre-amiral Matome Ugaki (PH)

    Volume 26

    Avec l’arrivée du nouvel amiral, le capitaine Taki décide de libérer Kusaka et de le réintégrer à l’état-major de la marine impériale. De plus, dans le même temps, le capitaine Kikuchi est en désaccord avec le capitaine Kadomatsu sur la voie à suivre pour le Mirai. Il veut prendre une part plus active dans la guerre, alors que le commandant en second veut continuer à juste sauver un maximum de vies. Du coup, le chef canonnier choisit de prendre le contrôle du croiseur par la force. Un blessé est à déplorer, et Kadomatsu quitte temporairement le navire avec quelques hommes. Rattaché à la marine impériale, le Mirai participe à une opération dans l’océan indien, visant à attaquer les anglais et inciter ainsi l'Inde à vouloir réclamer son indépendance. Du coup, Churchill va demander l'aide à Roosevelt pour qu'il attaque dans les Mariannes et ramène les japonais dans l’océan pacifique. L’opération est un succès, malgré la perte d'un porte-avion. Ensuite, avant d'aller installer des systèmes de surveillance dans les îles Gilbert, le croiseur voit le retour de son commandant en second. Sur l'île de Betio, des américains débarquent d'un sous-marin, et le capitaine Kikuchi se retrouve blessé. Pour éviter que Kadomatsu ne reprenne le contrôle du Mirai, Taki et Kusaka prennent en otage les hommes venus emmener le chef canonnier pour qu'il soit hospitalisé. Taki et Kusaka capturent ainsi l’équipage du croiseur, et les isolent sur une île. Mais ceux-ci s’évadent et reprennent leur navire juste avant le début de la bataille dans les Mariannes, pour laquelle la marine impériale s'est intensément préparée. Les combats commencent le 12 décembre 1943, à 6h30. Ugaki se trouve à bord du Musashi, avec tout l’état-major, dont l'amiral Koga et l'amiral Fukudome. Ils reçoivent un message annonçant que le commandant Kakuta a abattu plus de 100 appareils. Pour Ugaki, le problème, ce sont les portes-avions ennemis, dont ils ne connaissent pas la position. En effet, d’après Koga, le premier à repérer l'adversaire prendra l'avantage dans cette bataille. C'est la dernière apparition d'Ugaki dans ce tome.

    Volume 27

    Grâce à un sous-marin qui s'est sacrifié, ce sont les américains qui repèrent les premiers la flotte japonaise, et envoient donc leur escadrille à l'attaque. A la fin de la première vague offensive, un appareil japonais trouve la flotte américaine. Cependant, Koga sait qu'ils ne peuvent pas faire décoller leurs escadrilles depuis les portes-avions pour l'instant. Ugaki lui rappelle qu'ils ont donné l'ordre à l'escadre de la base de Saipan de se tenir prête. Fukudome suggère alors à Koga d'envoyer cette escadrille attaquer l’armée américaine, mais pour le contre-amiral, cela va affaiblir les protections de leur flotte. Et si ils perdent cette flotte, ils n'auront plus le contrôle ni des mers, ni des airs. Pour Ugaki, il ne faut décider maintenant à pile ou face, mais conseille à Koga de décider prudemment. Celui-ci demande l'avis de Kusaka, qui déclare que les américains sont probablement en proie au même dilemme. Par conséquent, il recommande l'offensive. Koga suit ce conseil et envoie l'escadrille de Saipan. Par la suite, ils reçoivent un message indiquant qu'un porte-avion lourd a été sévèrement touché. Ugaki en est agréablement surpris. Tous sont content, mais Kusaka suggère d’être prudent car ils vont maintenant être la cible de la riposte américaine, qui vont probablement viser en premier les porte-avions, ainsi que le Yamato et le Musashi. Ugaki ne sourit plus, comprenant la situation. Une nouvelle vague américaine arrive en effet, et la bataille est rude, un morceau de métal, venant d'une explosion dans le ciel, venant même traverser la cabine de la passerelle. Un appareil américain va s’écraser sur le Musashi, et Ugaki demande au capitaine Bunji Asakura, commandant du cuirassé, de prendre une décision pour l’éviter. Celui-ci met la barre à tribord et tout le monde s'accroche, Ugaki compris. L'avion s’écrase en mer, et Ugaki félicite Asakura car s'il avait mis la barre de l'autre côté, ils y passaient. Kusaka intervient alors car selon lui, les prochaines vagues vont être encore plus intenses. Pour maintenir une position offensive, il suggère de transférer l’état-major sur la navire qui les suit, l'Ôyodo dès le coucher du soleil. Tout le monde est surpris, et Ugaki interroge Kusaka sur ce qu'il lui a pris. Pour ce dernier, l’état-major est le cerveau, et on n'atteint nullement son honneur en faisant ainsi. Ugaki se demande ce qu'il manigance, et s'il essaie de les faire passer pour des peureux. Juste après, on vient leur signaler que le Shôkaku a été torpillé et que le navire est à la dérive. Koga décide d'aller en discuter dans la salle de commandement stratégique. Là, Ugaki clame qu'avoir le commandement sur le navire majeur est une tradition de la marine impériale. Kusaka sort alors la pièce de métal encore chaude qui avait traversé la passerelle, et fait remarquer que celle-ci a frôlé la manche d'Ugaki. A quelques centimètres près, il aurait pu être tué, et cette perspective calme tout le monde. Koga choisit alors après réflexion de transférer l’état-major sur l'Ôyodo. Par la suite, la flotte japonaise fait décoller une dernière escadrille avant la tombée de la nuit, et Ugaki ordonne de brûler tous les documents en faisant disparaître tout ce qu'ils ne peuvent pas emporter. Ugaki n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 28

    A la tombée de la nuit, 2 embarcations s'apprêtent à emmener l'état-major, à l'exception de Kusaka qui a voulu rester sur le Musashi. Juste au moment de larguer les amarres, tous les officiers de l'état-major saluent l'équipage du Musashi, qui en font de même en retour. C'est la seule fois que l'on voit Ugaki dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Vivant.
    • Statut au volume 32 : Supposé vivant.

    Général A. Alexander Vandergrift (PH)

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 28 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 32 : Supposé vivant.

    Deuxième maître Enomoto

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 28 : tué par un soldat américain d'une balle dans le cou.
    • Statut au volume 32 : tué par un soldat américain d'une balle dans le cou.

    Vice-amiral Gunichi Mikawa (PH)

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 28 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 32 : Supposé vivant.

    A suivre...

    Cronos


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  • Voilà la suite de la liste des personnages de Le sommet des dieux. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Kotama

    Volume 1

    Cet homme appartient à l'ethnie Gurung et travaille comme porteur sur la route de l'Everest. Il vit à Pokhara mais vient jusqu'à Katmandou pour travailler. Un jour de 1993, il est appelé comme porteur pour une expédition anglaise. Mais en arrivant au camp de base, il est par le mal des montagnes. Le sherpa le plus expérimenté l'a donc fait redescendre et Kotama a installé un camp d'acclimatation chez un autre sherpa, qui est ami avec Bikhalu Sanh, un japonais assez craint qui travaille aussi comme porteur. Cependant, Kotama y a volé plusieurs objets de culte, ainsi qu'un vieil appareil photo. Kotama retourne avec son butin à Katmandou, et le vend 3.000 roupies à Mani Kumar, qui tient le "Sagarmatha" un magasin de matériel de montagne de seconde main, dont une partie est du matériel volé. Cependant, un japonais, Makoto Fukamachi, s'intéresse curieusement à l'appareil photo, et Mani Kumar, après avoir fait voler l'appareil acheté par Fukamachi, demande à Kotama de se renseigner auprès de ce client. Le japonais retrouve Kotama en train de jouer son argent sur la place du Durbar, et le porteur dit qu'on lui a donné l'appareil. Ils vont parler dans un bar, et Kotama essaie de tirer les vers du nez de Fukamachi. Mais c'est lors que Bikhalu Sanh débarque, accompagné d'un vieux sherpa. Bikhalu Sanh fait alors avouer Kotama, et lui reprend l'argent qu'il a obtenu pour les objets volés. Ensuite, Bikhalu Sanh explique à Fukamachi ce qu'a fait Kotama, avant d'emmener celui chez Mani Kumar pour récupérer les objets avec les 3.000 roupies. Sur place, le commerçant fait l'innocent, et Kotama n'ose pas tout avouer, jusqu'à ce que le sherpa lui dise qu'il risque de ne plus trouver de travail si la police s'en mêle. Mani Kumar fait alors comme si quelqu'un lui avait apporté des objets qu'il aurait mis de côté car il se doutait que c'était des objets volés, et les échange contre les roupies. Kotama n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 3

    Kotama apprend quelques mois plus tard le retour de Fukamachi à Katmandou, toujours à la recherche du vieil appareil photo, mais aussi de Bikhalu Sanh. Après un moment, il est accompagné dans sa quête par une autre japonaise, Kishi Ryôko. Grâce à son ami Mohan Magar, un réfugié du Bhoutan, Kotama apprend que l'appareil photo pourrait bien être celui de George Mallory, un britannique qui a été le premier à faire une tentative d'ascension de l'Everest en 1924, mais qui a disparu sans que l'on sache s'il a foulé le sommet. Avec Tamang Mughal, un autre réfugié du Bhoutan, les 3 compères décident d'enlever la jeune femme qui accompagne le photographe, et qui semble connaître Bikhalu Sanh, et souhaitent l'échanger contre l'appareil photo. Après l'enlèvement, Mohan et Mughal vont parler à Mani Kumar, mais celui-ci refuse catégoriquement d'être associé à un kidnapping car cela est trop dangereux et mauvais pour les affaires. Alors, les 3 ravisseurs décident de plutôt demander de l'argent en échange. Cependant, alors qu'il est allé chercher une corde à Indra Chowk, car la précédente est usée, Kotama est intercepté par 3 hommes de Naradar Rasendra. Fukamachi se trouve d'ailleurs chez celui-ci, ainsi que Bikhalu Sanh et Ang Tshering. Comme Kotama refuse de parler, Naradar Rasendra dit à ses hommes de le tenir, et il sort une machette. Naradar Rasendra coupe alors le pouce de la main droite de Kotama, puis le doigt suivant, et le blessé accepte finalement de parler. Il révèle que l'idée venait de Mohan, et qu'il a fait cela pour l'argent. Ensuite, ils devaient fuir en Inde. Kotama avoue que ses complices et la fille se trouvent à Dakshinkali. Lorsque le groupe part sur place dans 2 voitures, Kotama se trouve dans l'une d'elles, avec les hommes de Naradar Rasendra. On ne voit plus Kotama ensuite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "2e épisode - La ville de toutes les chimères".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Habu Jôji (Bikhalu Sanh)

    Volume 1

    Habu est un homme qui, à l'âge de 6 ans, environ en 1950, a perdu ses parents et sa soeur dans un accident de voiture. Depuis, comme séquelle, il traîne un peu la jambe. Il a été recueilli par son oncle et plus tard, alors qu'il avait 11 ans, il a pris le train sans prévenir personne pour aller sur une montagne. Il a suivi des randonneurs qui le semèrent rapidement. Il passa la nuit en plein air et arriva au refuge du sommet du mont Tonodake le lendemain matin. De retour chez son oncle, il se fit bien engueuler. Puis, à 16 ans, après avoir observé que les gens s’écartaient lors du passage d'hommes d'un club alpin, Habu se décida à incorporer ce club pour que les gens arrêtent de se moquer de lui en le regardant comme un abruti. Il se rend chez Itô Kôichirô, le président du club alpin Seifû. Celui-ci accepte d’intégrer Jôji sans demande l'avis des autres membres. Au début, le jeune homme n'avait pas d'endurance mais portait toujours la charge la plus lourde et ne rechignait pas à la tâche. C'est 3 ans plus tard qu’Itô a découvert les talents d'alpiniste de Jôji, qui pris le chemin le plus court mais le plus dangereux sur un à-pic. Arrivé à l'âge de 21 ans, Habu était devenu l'un des meilleurs grimpeurs du Japon. Il passait le plus clair de son temps en montagne et restait même après le départ de la plupart des membres du club. Il faisait toutes les falaises du pays. Un soir, lors d'un repas du Seifûkai, le débat se centra sur le choix à faire lorsque le compagnon de cordée est suspendu dans le vide. Pour Jôji, si le seul moyen de s'en sortir est de couper la corde qui retient l'autre grimpeur, il n’hésitera pas. Cette déclaration choqua les autres membres. Ensuite, en 1970, le Seifûkai partit pour une expédition sur l'Annapurna. Cependant, Habu n'avait pas assez d'argent pour y aller. Il se plaint auprès d’Itô, en disant que les autres sont nuls, mais le président coupe court à la conversation, rappelant les propos choquants de Jôji. Inoue Makio, ne pouvait pas non plus partir, mais aussi en raison du fait qu'il ne pouvait pas prendre 4 mois de congé. Un soir, autour d'un verre, Habu proposa à Inoue de faire l'Oni-sura en hiver, ce que personne jusque là n'avait réussi à faire, pour pouvoir attirer des sponsors. Inoue fut d'abord réticent, mais devant la douleur que causait à Habu le refus d'aller dans l'Himalaya, il finit par accepter. Jôji débarque plus tard à l'improviste et emmène son compagnon de cordée sur l'Oni-sura. Ils réussissent l'exploit mais après le retour des autres membres du club, après un échec sur l'Annapurna, Jôji déclare que c'est comme s'il avait fait l'ascension seul, causant de nouveau des reproches. Ensuite, Habu continue de crapahuter mais ne peut toujours pas aller à l’étranger. Un jour, un nouveau membre arrive dans le club, idolâtrant Jôji, Kishi Buntarô. Habu accepta exceptionnellement de former ce jeune homme de 18 ans, lui aussi orphelin. En décembre 1976, Jôji perd de nouveau un compagnon de cordée qui refuse de l'accompagner, mais Kishi souhaite le remplacer pour une ascension dans les alpes septentrionales. Mais durant l'ascension, Kishi dévisse et se retrouve pendu dans le vide. Après plusieurs heures à essayer de sauver son compagnon, Habu s'assoupit un instant, et quand il reprend conscience, la corde est coupée. Le grimpeur retrouve le corps sans vie de Kishi, et une enquête conclut à une usure de la corde contre la roche. Pourtant, Jôji quitte le club et commence à travailler comme testeur pour "Les grandes Jorasses", une marque de matériel d'alpinisme qui sponsorise Habu, ainsi que dans un magasin de matériel de montagne en tant que conseiller. Jôji partit pour la première fois à l’étranger à 33 ans. A cette époque, Habu fait la connaissance d'un rival, Hase Tsuneo, qui gravit l'Oni-sura en hivernale et en solitaire. Comme Tsuneo lui a volé son seul exploit, Jôji décide de se rendre dans les Grandes Jorasses et donne sa démission en tant que testeur. On apprend aussi que Habu a eu un accident dans les Grandes Jorasses, et qu'il a participé à une expédition sur l'Everest en 1985. On le retrouve en 1993, à Katmandou. On le surnomme Bikhalu Sanh, "le serpent venimeux", et il est accompagné d'un célèbre sherpa, Ang Tshering. On ne sait pas comment, mais il est entré en possession d'un vieil appareil photo qui pourrait être celui de George Mallory, alpiniste qui a disparu en 1924 dans la première tentative d'ascension de l'Everest. Cet appareil et d'autres objets sont volés par Kotama, un porteur, et il vient les récupérer dans une taverne où le porteur est avec un japonais, Makoto Fukamachi. Il apprend que Kotama les a vendu à Mani Kumar, de chez Sagarmatha, magasin de matériel de seconde main. Ils vont donc tous ensembles chez Mani Kumar, car Fukamachi souhaite les accompagner, mais Jôji ne dit pas qui il est et comment il a eu l'appareil. Sur place, le commerçant fait l'innocent et fait semblant d'avoir mis de côté des objets qu'il pensait bien être volés. Une fois ces objets récupérés, Bikhalu Sanh prend congé de Kotama et de Fukamachi, qui reconnaît le japonais au dernier moment. Pourtant, Jôji s'en va sans se retourner...

    Volume 2

    En 1979, après avoir donné sa démission à Katsuhiko Tada, Habu a aussi pris des congés dans le magasin de matériel de montagne de Mizuno Osamu, le "Gakusuikan". Seuls ces 2 personnes savaient que Jôji allait tenter l'ascension de l’éperon Walker. Le 18 février, Habu quitte le refuge et entame son ascension. Il bivouaque à plus de 3.000 mètres, avec environ -30 degrés, et écrit dans un petit carnet de notes ses impressions. En effet, avec le vent et le froid, il ne peut pas fermer l'oeil. Mais le lendemain, alors qu'il s'attaque à une cascade de glace, il dévisse et tombe d'une cinquantaine de mètres. Après avoir repris conscience, il se retrouve pendu dans le vide et 4 heures se sont écoulées. Sans crampons, ni piolet et marteau, et même sans gants, alors qu'il ne sent plus son bras gauche, ni sa jambe gauche, et qu'il doit avoir quelques côtes cassées, Habu parvient à retourner contre la roche et parvient sur une petite terrasse. Avec son canif en main, il comprend qu'il s'est débarrassé inconsciemment de tout ce qui était inutile. Mais son sac se trouve 25 mètres plus haut, avec vivres, tente et sac de couchage. Jôji écrit comme il peut dans son carnet pour rester éveillé. Puis, il ferme les yeux et rechute. Il remonte sur la petite terrasse et se dit que dès que le jour se lève, il doit remonter pour atteindre son sac, sinon, il ne survivra pas longtemps par ce froid. Le jour suivant, il remonte donc sur la paroi, utilisant même ses dents, et avançant extrêmement lentement. Ce n'est qu'à la fin de la journée qu'il parvient à son sac. Habu dresse sa tente, prend tous les vêtements qu'il peut, mange un peu de chocolat et boit le reste avec de l'eau en le faisant fondre avec son réchaud. La nuit tombée, il est de nouveau en proie à des hallucinations, et le vent finit par décrocher sa tente. Deux de ses doigts de la main gauche sont gelés et il voit même Kichi Buntarô tenter de l'emmener avec lui. Il continue à écrire presque jusqu'au lever du soleil. C'est alors qu'un hélicoptère vient le secourir, que Jôji prend pour une hallucination. Un mois après son retour au Japon, Habu va voir la soeur de Buntarô, Ryôko, à qui il verse de l'argent tous les mois, et lui remet le carnet de notes. A partir de ce moment là, tous les 2 se voient de temps en temps et commencent une relation. Puis, en 1985, Habu est choisi, tout comme Hase Tsuneo, par un comité de sélection pour faire partie d'une expédition japonaise visant à vaincre la face sud-ouest de l'Everest en hivernale. Jôji est là grâce à Itô Kôichirô, et il ne veut pas le décevoir. Il se donne donc à fond et porte plus que les autres, malgré son âge. Tenace, il n’écoute pas les médisances, et tout le monde souhaite fouler le sommet. Après une dizaine de jours, les conditions météorologiques se détériorent et l'installation des camps est retardée. Le chef de l’expédition, Waga Ryôichi, envisage donc de faire la face sud-est, mais Jôji s'y oppose avec voix. Waga choisit donc de diviser l’expédition en 2 équipes car vis-à-vis des sponsors, ils doivent fouler le sommet. Habu ne comprend pas cette décision et met encore plus de rage dans son travail, démontrant par la même occasion tout son talent. Il prépare la voie pour l'ascension finale et y parvient jusqu'à 8.600 mètres. Jôji fait équipe avec Ishiwatari Satoshi et se trouve au camp 6, tandis que Kawakita Masayohsi et Morita Satoru sont au camp 5. Après quelques jours de mauvais temps, la météo se stabilise, et Waga expose le plan pour l'attaque finale. Il veut que Kawakita et Morita lancent la première offensive, sachant très bien qu'elle devrait échouer, et ensuite laisser sa chance à Habu et Ishiwatari qui, se trouvant ainsi avec un chemin facilité, devraient pouvoir parvenir au sommet. Mais Habu n'est pas d'accord de passer en second, même dans ces conditions, et il décide de descendre pour abandonner l’expédition. A la fin, Hase Tsuneo foula le sommet par la face sud-est. Après cela, Habu démissionne du magasin de Mizuno et disparaît de la circulation. Par la suite, on apprend que durant l’expédition, Habu avait aidé Ang Tshering, alors encore sherpa, qui avait dévissé, en le portant sur son dos car le vieil homme ne pouvait plus se relever, ce qui était un exploit surhumain. Habu étant toujours à Katmandou en 1993, il est en situation irrégulière car son passeport est périmé depuis 1991. Fukamachi Makoto devine ensuite que Habu a croisé là-bas Hase Tsuneo en 1990, et qui lui a fait part d'un projet très important, ce qui a incité Hase à tenter l'ascension du K2 en solitaire, en hivernale et sans oxygène. Fukamachi pense que Habu va lui aussi faire une tentative de l'Everest en solitaire, en hivernale et sans oxygène, peut-être même la face sud-ouest...

    Volume 3

    De retour en 1993, vers la fin de l’année, Habu apprend que le photographe japonais, Fukamachi Makoto, est de retour à Katmandou, et qu'il est à sa recherche. Il apprend aussi que Kishi Ryôko l'accompagne. Ne désirant les voir ni l'un ni l'autre, Jôji charge son ami Ang Tshering de leur demander de quitter Katmandou. Mais un peu plus tard, Habu reçoit un message enveloppé dans une pierre. Celui qui a écrit ce message prétend avoir enlevé Ryôko et vouloir l’échanger contre l'appareil photo de Mallory. Jôji essaie de contacter la chambre de Ryôko mais comme personne ne répond, il appelle Fukamachi. Celui-ci a laissé la jeune femme se promener seule, et comme elle n'est pas rentrée, Habu choisit de rejoindre le photographe. Dans la chambre, l'alpiniste explique son inquiétude. C'est alors que le téléphone sonne, et que l'un des ravisseurs confirme qu'ils veulent l'appareil. Habu veut s'assurer de la santé de Ryôko, mais les ravisseurs promettent de rappeler le lendemain. Habu les menace s'ils touchent à Ryôko, puis, après avoir raccroché, il demande à Fukamachi de ne pas appeler la police. Le lendemain, Habu admet au photographe que c'est lui qui a trouvé l'appareil, mais ne veut pas qu'on se mêle de ses affaires. Les ravisseurs appellent, et passent Ryôko au téléphone pour que les 2 hommes sachent qu'elle est bien vivante. Puis, ils annoncent qu'ils veulent maintenant de l'argent, 1 millions de yens ou 10.000 dollars. Habu n'en connaît pas la raison, mais même s'il ne sait pas trop quoi faire, il ne veut toujours pas prévenir la police. Par contre, il a demande à Ang Tshering d’enquêter sur Mani Kumar et Naradar Rasendra. Les 2 hommes reçoivent d'ailleurs un appel d'Ang Tshering, qui leur dit d'aller à la boutique "Sagarmatha". Là-bas, Mani Kumar déclare connaître les kidnappeurs. Il s'agirait de Mohan Magar, que Fukamachi a déjà rencontré, et de Tamang Mughal, 2 réfugiés du Bhoutan qui se sont associés avec Kotama. Ils ont proposé à Mani Kumar de faire du business avec eux, mais le commerçant a refusé de collaborer avec eux car un kidnapping est dangereux et mauvais pour les affaires. Mais Mani Kumar ne sait pas où ils se trouvent. Habu, Fukamachi et Ang Tshering vont donc aller voir Naradar Rasendra. Celui-ci les accueille et dit être au courant de ce qu'il se passé. Il a d'ailleurs envoyé ses hommes pour retrouver les ravisseurs, dans son intérêt car il ne veut pas se retrouver impliqué dans l’enlèvement d'une touriste. Kotama a justement été retrouvé, et pour le faire parler, Naradar Rasendra lui coupe 2 doigts de la main droite. Il admet avoir fait cela pour l'argent. Ensuite, le groupe se dirige vers la cachette des 2 autres kidnappeurs, et quand ils arrivent, Mohan et Mughal les repèrent. S'ensuit une course poursuite à la fin de laquelle la voiture des ravisseurs tombe dans le ravin. Elle n'est plus retenue que par quelques branches, et Habu décide de descendre en rappel avec une corde. Il sort Mohan de la voiture, le dépose sur une branche, puis s'occupe de Ryôko. Ensuite, les branches craquent et la voiture emporte Mughal dans sa chute. La corde cède, mais Jôji parvient à s'accrocher à une branche, et les autres le remontent avec une autre corde. Naradar Rasendra demande à pouvoir s'occuper des 2 ravisseurs survivants, mais souhaite aussi savoir où Habu a trouvé l'appareil de Mallory. L'alpiniste répond que c’était quelque part au-dessus de 8.000 mètres. Naradar Rasendra est ravi, et souhaite bonne chance à Habu, quelque soit son projet. Durant toute la nuit, Jôji veille sur Ryôko, mais au matin il quitte la chambre en laissant juste un mot de remerciement. Le lendemain, il s’aperçoit que Ryôko est juste à l’entrée de la maison d'Ang Tshering, à Patan. On apprend alors que Habu a 2 enfants avec la fille d'Ang Tshering et que c'est pour cette raison qu'il évitait Ryôko. Habu révèle aussi à Fukamachi qu'il compte faire la face sud-ouest de l'Everest en hivernale, en solitaire et sans oxygène. Ensuite, Ryôko et Fukamachi s'en vont, et en enquêtant sur Habu, Fukamachi apprend que l'alpiniste a reçu l'aide d'Ang Tshering et Daewa Zanbu pour pouvoir rester dans l'Himalaya malgré la fin de son passeport, et ainsi pouvoir s'entraîner pour l'ascension de l'Everest. On apprend aussi que Habu a déjà fait une tentative en décembre 1989. A cause des mauvaises conditions météorologiques, il a du renoncer, et est arrivé à bout de forces au camp de base. Il est aussi allé sur le sommet de l'Everest en passant par le versant tibétain, afin de tester une ascension sans oxygène. C'est la dernière apparition de Habu dans ce tome.

    Volume 4

    Alors qu'il revient de ses derniers entraînements avant sa tentative d'ascension, Habu apprend de Doma aue Fukamachi les a une nouvelle fois retrouvé. Puis Mohan, qui s'est échappé des hommes de Naradar Rasendra, a pris en otage l'un des enfants de Jôji pour pouvoir avoir l'appareil de Mallory. Mais Fukamachi est intervenu alors que Naradar Rasendra est arrivé, et a sauvé le garçon. Mohan a été repris par Naradar Rasendra, et le photographe attend Habu au camp de base. Habu s'y rend avec Ang Tshering et arrive sur place le 28 novembre. Pendant que ce dernier commence à décharger le matériel, Habu va remercier Fukamachi et lui remettre l'appareil de Mallory. Après avoir installé les tentes, Ang Tshering redescend avec les yacks, et le soir même Habu accepte de raconter qu'il a trouvé l'appareil l'année dernière sur l'arête nord-est, pour sa tentative clandestine d'ascension de l'Everest sans oxygène en guise d'acclimatation. Il a fait cette ascension en 3 jours, et une fois au sommet, il est resté quelques instants assis, sans bouger. Puis, après avoir trouvé le courage de redescendre, le temps a brusquement changé et une tempête de neige s'est déclarée. C'est avec une visibilité quasi nulle qu'il a trouvé le cadavre de Mallory, blanchi par la neige. Il a bivouaqué là et a trouvé l'appareil photo, mais pas la pellicule. Fukamachi émet l'idée que Mallory et Irvine aurait atteint le sommet, mais Habu s'en fiche. C'est alors que Jôji se met à trembler de peur avant de se reprendre. Ensuite, les 2 hommes mangent, et c'est après que Habu autorise le photographe à l'accompagne durant sa tentative, à condition qu'il ne le dérange pas. Le lendemain, Jôji prépare son matériel avec une grande précision, évoquant l'importance des chaussettes de rechange pour éviter les engelures. Ensuite, il explique à Fukamachi son plan d'attaque qui devrait durer 3 nuits et 4 jours, parlant aussi de l'importance de la météo pour sa tentative. Le 30 novembre, Ang Tshering revient et ensembles, ils font une cérémonie pour demander l'autorisation des cieux de fouler le toit du monde. Ensuite, les 3 hommes attendent le moment propice pour entamer l'ascension. Les premiers jours, le temps est mauvais mais finalement, le 12 décembre, Habu peut démarrer. Il est suivi de près par Fukamachi mais au fur et à mesure de la première journée, l'écart s'agrandit entre les 2 hommes. A la fin cette première journée, Habu installe sa tente à 6.500 mètres. Le soir, il communique par radio avec Ang Tshering, et le lendemain, il redémarre sous l'objectif de Fukamachi qui a dormi juste à côté. Une nouvelle fois, la distance entre Jôji et le photographe augmente au fur et à mesure de la journée. Mais à un moment, une pierre tombe, et Habu sait que Fukamachi est peut-être en danger. Il redescend et le trouve inconscient, pendu près de la roche. Il le réveille, mais celui-ci est incapable de continuer l'ascension. Habu assure le sac à dos du photographe, puis lui dit de passer sur son dos. Jôji grimpe alors avec cet homme sur son dos, malgré que celui-ci lui dit d'arrêter pour continuer son ascension. Finalement à l'abri dans la tente de Habu, celui-ci dit à Fukamachi de ne surtout pas s'étendre pour éviter les rochers qui dévalent la pente dans leur dos. A plusieurs reprises, le photographe est en proie à des hallucinations. Jôji, lui révèle que Kishi Buntarô a coupé lui-même la corde qui le retenait avant de mourir, pour sauver son idole. Puis Habu explique ce qu'il va faire le lendemain. C'est alors que Fukamachi lui dit qu'il va finalement emprunter le chemin normal vers le sommet, ce qui fait bien sûr réagir Jôji...

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "2e épisode - La ville de toutes les chimères".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    Le jour suivant, le 14 décembre, Habu remballe sa tente, une nouvelle fois sous l'objectif de Fukamachi qui va redescendre tandis que Jôji va continuer son ascension. Sans un mot ni un regard, Habu se met en marche. Le soir, dans sa tente, il remarque que le photographe a glissé quelques raisins secs et une tablette de chocolat dans son sac, afin de compenser l'énergie qu'il a dû employer pour aller sauver Fukamachi. Le 18 décembre, Jôji fait la folie de s'attaquer à la bande jaune. Alors qu'il ne se trouve plus qu'à 250 mètres du sommet, les nuages commencent à envelopper la face sud-ouest, réduisant son champ de vision. Il avance plus lentement qu'il le voudrait et le vent se lève. Il ne s'arrêtera que quand il ne pourra plus bouger mais perd la notion du temps. Puis il se rend compte qu'il perd peu à peu la vue à cause du manque d'oxygène. Pourtant, il choisit de continuer et de ne pas s'octroyer de repos. Finalement, il parvient au sommet et s'assied un instant. Il sait néanmoins que ce n'est pas fini et qu'il doit redescendre en utilisant toutes ses forces. Malheureusement, il ne revient pas au camp de base. Fukamachi le retrouve presque 11 mois plus tard, mort et complètement gelé, aux cotés du corps de Mallory. Dans son carnet, il a écrit qu'il a perdu la vue. A ce moment, il ne trouvait plus son chemin et a fini là, décédant en gardant les yeux grands ouverts.

    • Statut au volume 5 : mort gelé sur le versant tibétain de l'Everest, en décembre 1993.

    Ang Tshering

    Volume 1

    Ang Tshering est un célèbre sherpa qui, selon la rumeur, aurait déjà atteint à 2 reprises le sommet de l'Everest. Un jour de juin 1993, un porteur d'une expédition anglaise, Kotama, est venu apparemment près de chez Ang Tshering pour installer un camp d'acclimatation, car il avait eu le mal des montagnes. Mais le lendemain, le porteur était parti en volant des objets de cultes ainsi qu'un très vieil appareil photo. Celui-ci, qui a été trouvé par Habu Jôji, un japonais, pourrait avoir appartenu à George Mallory, un alpiniste anglais qui a disparu en 1924 lors de la première tentative d'ascension de l'Everest. Après avoir retrouvé la piste de Kotama, Ang Tshering et Habu Jôji, qui se fait appeler sur place Bikhalu Sanh, "le serpent venimeux", se rendent dans un bar où Kotama parle avec un autre japonais, Makoto Fukamachi. Jôji interrompt la conversation et demande au porteur combien il a tiré des objets volés. Kotama répond 3.000 roupies, et Jôji devine que Kotama est allé chez Mani Kumar, un commerçant qui tient la boutique "Sagarmatha", qui vend du matériel de montagne de seconde main, mais aussi des souvenirs et des objets de cultes, et qui a la réputation de vendre parfois des objets volés. Jôji exige du porteur qu'il lui donne l'argent qu'il a sur lui, et il en tire 3.000 roupies avant de lui rendre le reste. L'autre japonais explique alors qu'il avait acheté l'appareil photo chez Mani Kumar, mais que, comme Fukamachi semblait curieusement beaucoup s'intéresser à l'origine de l'appareil, il s'est arrangé pour volé l'appareil dans la chambre d'hôtel du japonais. Jôji, sans révéler sa véritable identité, raconte alors à Fukamachi pourquoi il en avait après Kotama, et Ang Tshering se tient silencieux durant toute la conversation. Tous se rendent ensuite à la boutique Sagarmatha, et Jôji demande à récupérer les objets volés pour les 3.000 roupies. Le commerçant fait l'innocent puis Ang Tshering intervient pour rappeler la gravité de voler les objets de culte d'un sherpa, et que Kotama risque de ne plus trouver de travail, ou alors il pourrait être victime d'un accident. Puis, quand il évoque la police, le porteur se met à table. Mani Kumar demande le nom du sherpa, et connaissant la réputation de celui-ci, il fait semblant d'avoir reçu un paquet d'objets correspondant à ceux qui ont été volés, mais qu'il n'a pas mis en vente, disant s'être douté qu'ils étaient volés. A la sortie du magasin, Fukamachi interroge Jôji pour savoir où il a trouvé l'appareil photo, mais Bikhalu Sanh refuse de lui répondre. Juste avant de se séparer, Fukamachi reconnaît enfin Jôji, mais celui-ci continue son chemin sans se retourner. On ne voit plus Ang Tshering par la suite dans ce tome.

    Volume 2

    On apprend qu'en 1990, Hase Tsuneo et son cameraman Kitahama Shûsuke ont aperçu de loin Ang Tshering en train de sortir d'une boutique de matériel de montagne qui s'appelle Ganesa. On apprend par la même occasion que Ang Tshering faisait partie de l'expédition japonaise de 1985, qui visait l'ascension de l'Everest par la face sud-ouest en hivernale, et à laquelle participaient Hase Tsuneo et Habu Jôji. Ang Tshering est aussi le dernier des "tigres", un titre honorifique donné par la britanniques à des sherpas s'étant distingués lors de leurs expéditions dans l'Himalaya, et ce, à partir de l'expédition de 1924. Cette distinction n'existe plus en 1990. A ce moment, il doit avoir plus de 60 ans et était déjà dans la cinquantaine lors de l'expédition japonaise. Mais lors de celle-ci, Ang Tshering a eu un accident alors qu'il était avec Habu Jôji. Le 19 décembre 1985, vers 8350 mètres, ils devaient équiper la voie et c'est en installant des cordes fixes qu'Ang Tshering dévissa. Il a atterri sur une terrasse mais ne pouvait plus se relever. Jôji constata que le fémur droit était cassé. De plus, Ang Tshering était brûlant de fièvre. Jôji appela les secours mais savait qu'ils mettraient trop de temps et qu'ils ne pouvaient bivouaquer là. Jôji décida donc de porter Ang Tshering sur son dos, malgré la difficulté. Il s'allégèrent au maximum, puis entamèrent leur ascension. Sur le dos de Jôji, ébloui par les capacités et la volonté de celui-ci, Ang Tshering se mit à pleurer. Ils parvinrent ainsi au camp 6, où les secours, venus du camp 5, les rejoignirent. Ang Tshering n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 3

    Quelques mois après l'affaire du vol de l'appareil photo et des objets de culte, Ang Tshering sort une nouvelle fois de la boutique Ganesa, sans savoir qu'il a été vu par Fukamachi, qui se met à le suivre avant de le perdre rapidement. Par la suite, le patron de la boutique Ganesa fait savoir à Ang Tshering que le japonais le cherche. Mais le vieux sherpa, tout comme Bikhalu Sanh, sont très directs et ne veulent pas voir le photographe. Pourtant, la patron de la boutique prévient qu'une japonaise qui accompagne Fukamachi, et qui se nomme Kishi Ryôko, porte à son cou une turquoise. Ang Tshering se rend alors à l'hôtel des 2 japonais, et demande à la jeune femme à pouvoir voir la turquoise. Il lui dit ensuite d'en prendre soin mais de rentrer au Japon. Mais Plus tard, Ang Tshering et Bikhalu Sanh reçoivent un message avec une pierre, disant que Ryôko a été enlevée, que les ravisseurs veulent parler affaires, et qu'ils les recontacterons. Bikhalu Sanh demande à Ang Tshering de se renseigner tandis qu'il va voir le photographe à son hôtel. Le lendemain, Ang Tshering les contacte et leur demande de venir chez Mani Kumar. Celui-ci dit savoir qui sont les kidnappeurs, à savoir Mohan Magar et Tamang Mughal, 2 réfugiés du Bhoutan, ainsi que Kotama. Ces 3 personnes voulaient échanger la fille contre l'appareil photo pour le revendre au commerçant. Mais celui-ci a refusé catégoriquement d'être mêlé à un enlèvement, car cela est trop dangereux et pas bon pour les affaires. Il pense que Naradar Rasendra doit être au courant, même s'il n'est sans doute pas non plus impliqué. Ang Tshering, Bikhalu Sanh et Fukamachi se rendent donc chez ce dernier, qui dit être au courant de ce qu'il se passe, mais aussi être en train d'enquêter de son côté, car il est dans son intérêt de ne pas être impliqué, même de loin, à l'enlèvement d'une touriste. Ses hommes ont retrouvé Kotama, et pour le faire parler, Naradar Rasendra utilise une machette pour lui couper 2 doigts de la main droite. Ang Tshering se souvient alors que Naradar Rasendra est un gurkha, des soldats népalais de l'empire britannique, très doué dans les combats au corps à corps, très endurants grâce à leur vie en haute altitude, triés sur le volet, et jouissant d'une agréable pension. Kotama finit par révéler la cachette de ses 2 complices, et le groupe se rend en voiture sur place. Dans la voiture, Ang Tshering demande à Naradar Rasendra pourquoi il aide ces réfugiés rebelles du Bhoutan, et l'homme répond que c'est parce que ces personnes sont dans la misère. En voyant le groupe arriver, Mohan et Mughal s'enfuient en voiture et une poursuite s'engage. Malheureusement, la voiture des ravisseurs tombe dans un ravin avant d'être retenue par quelques branches. Bikhalu Sanh a juste le temps de sortir Mohan, de le mettre sur une branche et de sauver Ryôko, puis les branches cèdent, et la voiture emporte Mughal. Après ce sauvetage, Naradar Rasendra demande juste à Bikhalu Sanh où il a trouvé l'appareil photo. Celui-ci répond que c'était à plus de 8.000 mètres. Naradar Rasendra est satisfait, et souhaite bonne chance au grimpeur pour son futur projet qui est certainement impressionnant. Ang Tshering rentre chez lui en laissant son ami veiller sur Ryôko durant toute la nuit. Le lendemain, ils ont la surprise de voir Fukamachi et la jeune femme juste devant chez eux, conduits par Naradar Rasendra. C'est là que l'on apprend que Bikhalu Sanh a 2 enfants avec la fille d'Ang Tshering, Doma. Bikhalu Sanh révèle aussi qu'il va tenter la face sud-ouest de l'Everest en solitaire, en hivernale et sans oxygène. Par la suite, on apprend que Ang Tshering et Daewa Zanbu ont aidé Habu Jôji à rester en Himalaya, se faisant passer pour un sherpa, que la turquoise appartenait à la femme d'Ang Tshering, et que Bikhalu Sanh a déjà fait une tentative de la face sud-ouest en décembre 1989. Il avait échoué à cause des conditions climatiques et était revenu totalement à bout de forces. Il est aussi aller sur le sommet de l'Everest en passant par la voie tibétaine, pour s'acclimater à une ascension sans oxygène. Ang Tshering restait à chaque fois au camp de base. C'est la dernière apparition d'Ang Tshering dans ce tome.

    Volume 4

    Ang Tshering continue à aider Bikhalu Sanh dans son entraînement pour l'ascension de la face sud-ouest de l'Everest. Alors que tous les 2 s'apprêtent pour le jour fatidiques, en revenant là où ils habitent, ils apprennent de Doma que Fukamachi les a encore une fois retrouvé et qu'il a sauvé Nima, le fils de Bikhalu Sanh et Doma, des griffes de Mohan, qui avait réussi à s'échapper de la surveillance des hommes de Naradar Rasendra. De plus, le photographe attend Habu Jôji au camp de base. Ang Tshering et Bikhalu Sanh arrivent sur place le 28 novembre. Pendant que Habu va remercier Fukamachi et lui remettre l'appareil photo de Mallory en guise de récompense, Ang Tshering décharge le matériel. Ensuite, tous les 3 montent les tentes, puis Ang Tshering doit redescendre car il n'y a pas d'herbe pour les yacks à cet endroit. Ang Tshering revient 2 jours plus tard, et apprend du photographe qu'il va accompagner Habu le plus loin possible, sans pour autant le gêner dans son ascension. Après avoir mangé, tous les 3 préparent un autel de pierres avec un mât au centre, des cordes aux 4 points cardinaux et des drapeaux à prière à ces cordes. Ils brûlent ensuite de l'encens et Ang Tshering récite une prière. Puis ils prennent chacun une poigne de farine de céréales et la lancent vers le ciel, terminant la cérémonie demandant l'autorisation des dieux d'escalader la montagne. Le premier jour de décembre, ils commencent à scruter le ciel mais les températures montent, et avec le type de nuages dans le ciel, Ang Tshering sait que le temps se dégrade au sommet et qu'il y en a pour 3 jours au moins. Dans les jours qui suivent, un vent violent s'installe. Et finalement, le 11 décembre, avec un ciel dégagé et 22 degrés en dessous de 0, ils savent que Bikhalu Sanh pourra partir le lendemain. Ang Tshering lui dit qu'il saura alors s'il est un élu du ciel. Le jour suivant, Habu entame son ascension, suivi par Fukamachi. A la fin de la journée, Ang Tshering et Bikhalu Sanh communiquent par radio, ce dernier disant que le ciel est dégagé et que le vent est tombé. Le lendemain, Ang Tshering souhaite bonne chance à son ami. On ne voit plus Ang Tshering par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "2e épisode - La ville de toutes les chimères".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    Le 19 décembre, en fin de journée, c'est seul que Fukamachi, épuisé, arrive au camp de base, où est resté Ang Tshering. Celui-ci explique que le dernier contact radio qu'il a eu avec Habu était le jour précédent, au matin. Bikhalu Sanh avait l'air fatigué et avait encore une journée et demi de vivres. Le photographe demande si Habu a mentionné qu'il comptait gravir la bande jaune, et Ang Tshering lui répond que non. Fukamachi raconte alors qu'il a perdu conscience après qu'une pierre l'a percuté à la tête, et que Habu l'a porté sur son dos jusqu'au sommet de la falaise que le photographe escaladait. De plus, par après, dans la tente, en écoutant le plan d'attaque de l'alpiniste, Fukamachi lui a fait remarqué qu'il s'agissait de la voie normale pour parvenir au sommet de l'Everest. Du coup, le photographe s'en veut car le matin du surlendemain, après être descendu à 6.700 mètres, il a aperçu Habu en train d'escalader la bande jaune. Ang Tshering lui dit de ne pas s'en faire car c'est dans le tempérament de Bikhalu Sanh de relever les défis, et qu'il ne le ferait pas s'il ne s'en croyait pas capable. Les jours suivants, Ang Tshering et Fukamachi se mettent à attendre le retour par miracle de Habu, mais le huitième jour, ils se font une raison et remballent les tentes. Sur le chemin du retour, ils croisent des inspecteurs et doivent admettre ne pas avoir d'autorisation pour escalader l'Everest. Fukamachi est expulsé du Népal pour 10 ans, et Ang Tshering doit arrêter ses activités de guide. Ang Tshering et Naradar Rasendra accompagnent le japonais à l'aéroport, et le sherpa dit qu'il connaissait les risques quand il a accepté d'aidé Bikhalu Sanh. Fukamachi lui demande s'il pense que Habu a pu franchir la bande jaune. Ang tshering lui répond qu'il connaît les dangers de cette paroi mais que si quelqu'un pouvait y arriver, c'est bien Habu. Le photographe s'en va, mais en mai de l'année suivante, il envoie une lettre au sherpa, lui demandant de l'aider à escalader l'Everest par le versant tibétain, seul et sans oxygène. Ang Tshering hésite puis accepte finalement en septembre, pour éviter de perdre un autre ami. Le japonais se rend au Tibet, et le sherpa le rejoint à la frontière avec le matériel. Ryôko est aussi du voyage. Ang Tshering et Fukamachi escaladent le Cho Oyu pour tester la condition du photographe, le sherpa ayant emporté des bouteilles d'oxygène en cas de problème, bouteille qu'il n'utilise finalement pas. En octobre, ils installent le camp de base avancé à 6.500 mètres, puis, en novembre, Fukamachi entame son ascension. Ang Tshering et Ryôko restent en contact radio avec lui. Le japonais compte atteindre le sommet le 9 novembre. Le jour suivant, le photographe prend contact par la radio mais annonce que le vent souffle fort. Comme il est encore au-dessus des 8.000 mètres, il doit se mettre en route pour ne pas mourir sur place. Ang Tshering lui annonce qu'il l'attendra au col nord. Finalement, Fukamachi revient sain et sauf, et Ang Tshering n'apparaît plus par la suite.

    • Statut au volume 5 : Vivant.

    Miyakawa

    Volume 1

    Cet homme travaille aux éditions Gakuyûsha et connaît bien le photographe Makoto Fukamachi. En 1993, celui-ci doit faire un album photo lors d'une expédition japonaise sur l'Everest dont la particularité est que tous les grimpeurs ont plus de 45 ans. Cependant, cette expédition est un échec car 2 alpinistes perdent la vie en juin. Pourtant, Fukamachi reste à Katmandou et demande curieusement à Miyakawa de trouver le modèle emporté par George Mallory, l'alpiniste britannique qui a disparu en 1924 lors de la première tentative d'ascension de l'Everest. Miyakawa trouve la réponse et téléphone à l'hôtel de Fukamachi. Il se demande si son ami a trouvé quelque chose d'intéressant, mais le photographe n'en n'est pas encore sûr et ne peut encore rien dire. De retour au Japon, Fukamachi demande à Miyakawa de s'informer sur Habu Jôji, un alpiniste japonais de génie mais réputé comme étant excentrique. Avec ces informations, Miyakawa se rend à l'hôtel où loge le photographe et ils vont parler dans le salon de thé. Une semaine après l'échec de l'expédition, Fukamachi a été brûler de l'encens pour les 2 membres décédés, et a été voir Kudô-san, le chef de l'expédition. Miyakawa trouve cela dommage pour les photos qui ne seront pas publiées, mais va en utiliser quelques-unes pour une revue. Par contre, il ne sait absolument pas où peut se trouver Jôji, mais aussi parce que peu de gens s'intéressent à lui maintenant. Il trouve d'ailleurs l'idée de Fukamachi curieuse, mais il l'encourage dans sa recherche. Il a juste trouvé 2 photos, dont l'une date d'un accident dans les Grandes Jorasses, et l'autre d'une expédition sur l'Everest en 1985. Il conseille ensuite à son ami de demander à Kudô-san de le mettre en contact avec des personnes qui connaissent Jôji, même si la plupart de ceux qui le côtoyaient ont pris leurs distances avec lui à cause de son caractère. C'est la dernière apparition de Miyakawa dans ce tome.

    Volume 2

    Après avoir fait ses recherches sur Habu Jôji, Fukamachi va boire quelques verres avec Miyakawa et lui explique les raisons de ses investigations. En fait, il aurait trouvé et acheté l'appareil photo de Mallory dans une boutique de matériel de montagne de seconde main à Katmandou, mais le commerçant, comprenant alors que l'appareil qu'il a vendu vaut beaucoup plus, s'est arrangé pour le voler dans l'hôtel de Fukamachi. Ensuite, ce dernier a appris que l'appareil avait été volé à un japonais qui vit à Katmandou sous le nom de Bikhalu Sanh, "le serpent venimeux". Fukamachi a rencontré ce dernier et a reconnu Jôji. Fukamachi essaie donc de comprendre comment Jôji est entré en possession de cet appareil historique, et aussi la raison pour laquelle il est à Katmandou sous un faux nom. Miyakawa est étonné de ce récit et comprend qu'ils tiennent quelque chose de grand. Miyakawa accepte donc de prendre tous les frais de Fukamachi à Katmandou à la charge de la maison d'édition qui l'emploie. Mais en échange, il veut l'exclusivité, ce que lui accorde volontiers le photographe. Miyakawa souhaite aussi garder le secret, même auprès de ses collègues, car la rumeur pourrait vite se répandre. Fukamachi constate alors que son ami est excité, et Miyakawa l'admet sans détour car cela permettra de résoudre l'un des grands mystères de l'alpinisme. Il demande au photographe quand il compte partir, et celui-ci répond qu'il veut y aller le plus tôt possible, mais qu'il doit encore se renseigner sur Jôji pour pouvoir le retrouver. Il doit en savoir plus sur la tentative sur l'Everest en 1985, car c'est juste après que Jôji a disparu. Fukamachi pense que Jôji a un lien avec Hase Tsuneo, l'alpiniste qui est mort il y a 2 ans, car là où l'un se trouve, l'autre n'est pas loin. De plus, il a appris que si Jôji est en vie, il est toujours à crapahuter en montagne pour relever des défis. Par la suite, Miyakawa s'informe sur le passeport de Jôji, qui est expiré depuis mars 1991, ce qui signifie qu'il est en situation irrégulière, mais aussi sur les premières en solitaire, en hivernale et sans oxygène des sommets de plus de 8.000 mètres. Il revoit Fukamachi pour lui donner les informations, et ils pensent tous les 2 que Jôji prépare un gros coup, plus que probablement sur l'Everest. Et Miyakawa pense au versant sud-ouest, ce qui paraît incroyable. Un autre jour, autour d'un verre, Miyakawa admet ne jamais être allé en Himalaya. Fukamachi lui dit de venir, mais l'homme refuse, tout en étant attiré. Mais comme les revues sur l'alpinisme ne se vendent plus trop, cette nouvelle sur Jôji et sur l'appareil de Mallory pourrait relancer les ventes et l'intérêt sur la montagne. Il se dit excité et compte sur Fukamachi pour ramener toutes les informations pour un scoop...

    Volume 3

    Fukamachi se rend en Himalaya et quelques temps plus tard, il appelle Miyakawa pour lui dire qu'il a retrouvé Habu. Au début, l'alpiniste ne semblait pas vouloir le voir, ni lui, ni la femme qu'il fréquentait au Japon, Kishi Ryôko. Puis, celle-ci s'est fait kidnappé par des gens à la recherche d'argent et qui pensaient tirer une belle somme de l'appareil de Mallory, qu'ils voulaient échanger contre la fille. Habu est alors intervenu, et avec l'aide d'un autre local, Naradar Rasendra, ils ont réussi à récupérer la fille. Cette dernière et Fukamachi ont ensuite retrouvé une nouvelle fois Habu, et ont alors appris que celui-ci avait des enfants avec la fille du sherpa chez qui il logeait. Ryôko est maintenant retournée au Japon, mais Habu a admis vouloir faire la face sud-ouest de l'Everest, en hivernale, en solitaire et sans oxygène. Fukamachi demande donc de l'argent à Miyakawa pour pouvoir suivre Habu le plus loin possible dans son ascension. Il veut 1,5 millions de yens et accepte de rédiger un acte d'emprunt pour cet argent. S'il échoue dans son article, il remboursera l'argent. Miyakawa lui demande comment il compte se rendre  dans l'Everest, et Fukamachi lui répond qu'il va prendre un permis de trekking et verra pour le reste le moment venu. Miyakawa est d'accord et dit à son ami de dépenser l'argent comme bon lui semble. On ne voit pas Miyakawa ensuite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "3e épisode - Le loup affamé".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.

    Volume 5

    Les médias apprennent la tentative clandestine de Habu Jôji d'escalader l'Everest par la face sud-ouest car Fukamachi et Ang Tshering ont été repérés par des trekkeurs au camp de base, et que les autorités ont remarqué qu'ils n'avaient pas d'autorisation. Habu ne revient pas vivant de sa tentative, et Fukamachi est expulsé du Népal. Sachant que tous les médias vont lui poser des questions, Miyakawa décide d'aller directement le chercher pour l'emmener loin de cette ferveur médiatique. Dans la voiture, il explique au photographe qu'on ne parle plus que de ça et que cela a créé pas mal d'agitation dans le milieu de l'alpinisme. Notamment le fait qu'il s'agisse de la face sud-ouest, que ce soit Habu Jôji, sans autorisation et qu'il n'en est pas revenu. Même les gens ne connaissant pas la montagne en ont entendu parler, et le nom de Fukamachi a été cité. Donc, pour éviter tous les gens qui attendent le photographe en bas de chez lui, Miyakawa a réservé une chambre d'hôtel à Shinbashi. Une fois sur place, Miyakawa donne des coupures de journaux et des cassettes vidéos de journaux télévisés qui parlent tous de Habu. Il s'est dit que cela pourrait lui être utile et lui conseille de se reposer. Fukamachi ne sait pas comment le remercier, et Miyakawa lui répond qu'il n'aura qu'à lui parler de Habu et de Mallory. Le lendemain, Miyakawa vient voir son ami, et celui-ci n'a pas pu dormir car il était trop énervé par ce qu'ont écrit les journaux. Miyakawa s'en excuse, mais Fukamachi sait qu'il avait quelque chose en tête en lui donnant ces documents. Miyakawa admet qu'il aimerait un papier pour sa revue, expliquant toute la vérité. Le photographe accepte, et Miyakawa repère un petit paquet qui se révèle être l'appareil photo de Mallory. Alors que Fukamachi promet de donner une leçon à ceux qui ont écrit des idioties, il se sent mal, et Miyakawa doit le conduire à l'hôpital. Après ce séjour pour cause de maladie, il écrit son article pour les éditions Gakuyûsha dont Miyakawa est le vice-rédacteur en chef. L'article connaît un grand succès médiatique, puis après la tombée de la ferveur, Miyakawa et Fukamachi se revoient dans un café. Le photographe continue à courir et il remercie Miyakawa car son travail est reconnu et mieux payé. Mais il ne peut pas oublier la montagne. Miyakawa n'apparaît plus par la suite.

    • Statut au volume 5 : Vivant.

    Itô Kôichirô

    Volume 1

    Il s'agit du président du Seifûkai, un club alpin japonais. En 1960, alors qu'il a 36 ans, un jeune adolescent, Habu Jôji, débarque chez lui et demande d'une façon presque agressive à pouvoir intégrer le club. Jôji explique avoir eu connaissance de l'existence du club en les voyant débarquer à la gare de Shinjuku, alors que tous les gens s’écartaient pour les laisser passer, et avec l’écusson du club sur leurs sac à dos. Itô veut ensuite savoir pourquoi le jeune homme veut entrer dans le club, et celui-ci répond que c'est que pour les autres ne se moquent plus de lui. En effet, il a perdu ses parents et sa soeur dans un accident de voiture, et depuis, il traîne un peu la jambe. Itô le questionne ensuite sur son amour pour la montagne, mais Jôji ne sait pas trop. Il raconte alors que quand il avait 11 ans, il est allé seul en train du côté de Tanzawa et a suivi des randonneurs avant d’être rapidement semé. Il a passé la nuit à l'air libre et est parvenu au refuge du sommet le lendemain matin. Evidemment, à son retour, il s'est fait enguirlandé par son oncle de Chiba. Mais il avait été impressionné par le spectacle du paysage au sommet. Kôichirô décide donc d’intégrer ce garçon au club sans demander l'avis des autres membres. Par la suite, Jôji ne se révéla pas un terrible marcheur mais il portait toujours les sacs les plus lourds et ne se plaignait jamais. Il n'attirait cependant pas la sympathie car il était peu causant et était plutôt têtu, refusant qu'on lui allège la tâche. Trois ans plus tard, sur un à-pic du mont Kitahodaka, Jôji passe devant et prend le chemin le plus court, mais aussi le plus dangereux, c'est ainsi qu'Itô découvre le talent du garçon pour l'alpinisme, même si il lui a rappelé d'avoir peur de la montagne. Puis, en l'espace de 2 ans, Jôji devint l'un des meilleurs grimpeurs du Japon. Kôichirô le comparait à un papillon. Jôji était présent à presque toutes les randonnées organisées par le club et restait même après pour pouvoir crapahuter. Mais lors d'un repas du club, les membres discutent de la situation où le compagnon de cordée se retrouve pendu dans le vide et que le seul moyen de s'en sortir est de couper la corde. Tous ne veulent pas commettre ce geste, mais Jôji dit qu'il le fera sans hésiter, provoquant une réaction choquée des autres membres. En 1970, le club prépare une expédition sur l'Annapurna, mais Jôji ne peut y participer par manque d'argent. Autour d'un verre, il se plaint de cette situation, disant que les autres sont des nuls et que l'expédition va échouer sans lui. Itô le remet à sa place et Jôji s'occupe alors des préparatifs sans dire un mot. L'expédition échoue effectivement, mais à leur retour, Jôji et Inoue ont gravi l'Oni-sura en hivernale, ce qui est un grand exploit. Pourtant, une nouvelle fois, Jôji provoque en disant que c'est comme s'il avait fait l'ascension seul, et que quiconque aurait pu l'accompagner, ce qui blesse Inoue. En avril 1974, le jeune Kishi Buntarô, 18 ans, dit à Itô souhaiter entrer dans le club car il est en admiration face à Jôji. Ce dernier accepte de prendre le jeune homme sous son aile et en décembre 1976, un nouveau compagnon de cordée laisse Jôji tomber car celui-ci ne vit que pour la montagne et exige des autres la même chose. Il se plaint auprès d'Itô qui ne peut rien faire. Jôji partit donc avec Kishi, mais celui-ci décéda durant l'ascension. Suite à cela, Jôji quitta le club. En 1985, Jôji participe à une expédition sur l'Everest et après cet événement, Itô n'a plus de nouvelles de lui. Puis, en juin 1993, alors qu'il a abandonné l'alpinisme depuis 10 ans, il est contacté par un certain Makoto Fukamachi, un photographe qui souhaite s'informer sur Jôji. Kôichirô lui raconte donc sa rencontre avec Jôji et la découverte de son talent, le tout autour de plusieurs verres. Itô n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 2

    En 1984, l'association alpine de Tokyo commence à planifier une expédition dans l'Himalaya, visant à vaincre la face sud-ouest de l'Everest en hivernale. Les meilleurs grimpeurs du Japon furent choisis pour cette expédition. Itô fit partie du comité de sélection devant choisir les alpinistes qui pourraient participer à l’expédition. Les autres personnes ne sont pas convaincues qu'il faut intégrer Habu Jôji au groupe, car ajouter quelqu'un avec une personnalité très forte à un groupe dont tous ont un caractère déjà bien trempé ne lui permettra sans doute pas de pouvoir s’intégrer. Mais selon Itô, il n'y aura pas de problème car Jôji a des capacités hors du commun selon lui. Il rappelle aux autres que lors de son accident dans les Grandes Jorasses, Jôji a bivouaqué 2 nuits consécutives. Il ajoute que si on s'y prend bien avec lui, Jôji peut être un atout de première importance. Une personne se demande s'il n'est pas trop vieux, mais Itô lui répond que malgré ses 41 ans, Jôji n'a rien à envier à une personne de 30 ans au niveau de sa condition physique. Itô garantit donc que Jôji sera un élément clé pour la réussite de l’expédition. C'est la dernière apparition d’Itô dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "3e épisode - Le loup affamé".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Kimura

    Volume 1

    Il s'agit d'un des membres du Seifûkai, un club alpin japonais. Un soir, vers la fin des années 60, les membres du club, dont le président à l'époque était Itô Kôichiro, se rassemblent pour prendre un repas dans un restaurant. Ils s'amusent bien et discutent beaucoup, et l'un d'eux demande à Kimura ce qu'il ferait. Celui-ci s'interroge, et son ami lui présente une situation dans laquelle son compagnon de cordée est pendu dans le vide. Ils sont en plein hiver et sans la surcharge de ce compagnon, Kimura peut survivre. Mais avec ce compagnon suspendu, il ne peut pas bouger. S'ils restent ainsi, ils vont mourir tous les 2, mais si Kimura coupe la corde, il peut s'en sortir. L'ami de Kimura demande donc à celui-ci ce qu'il ferait, ce à quoi l'intéressé répond en rigolant que si c'était cet ami, il n'hésiterait sans doute pas et couperait la corde. Itô leur rétorque de ne pas dire n'importe quoi car cette corde assure leurs vies, et que le gars suspendu est encore en vie. La plupart des gens déclarent donc qu'ils ne pourraient pas couper la corde et vivre avec les remords, mais Habu Jôji, grimpeur de génie et l'un des meilleurs du Japon, annonce qu'il couperait la corde. Tout le monde s'arrête de parler, mais Jôji maintient ses propos. Et si c'est lui qui est pendu dans le vide, il n'en voudrait à personne de faire la même chose. On ne voit plus Kimura par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "3e épisode - Le loup affamé".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Inoue Makio

    Volume 1

    Inoue est l'un des membres de Seifûkai, un club alpin japonais qui comptait aussi parmi ses membres le jeune Habu Jôji, arrivé dans le club en 1960 à l'âge de 16 ans, et qui a développé un véritable talent pour la grimpe 3 ans après son intégration. Devenu l'un des meilleurs alpinistes du Japon, il n'en restait pas moins pauvre, et lors de l'expédition du club sur l'Annapurna, dans l'Himalaya, en 1970, il ne put y prendre part par manque d'argent, car le club et les sponsors ne prenait qu'une petite partie des frais en charge. C'était pourtant la première expédition du club à l'étranger. Pour Inoue, non seulement il ne pouvait pas payer les 1 millions de yens requis, mais en plus, il fallait pouvoir prendre 4 mois de vacances d'affilée, ce qui était impossible. L'expédition partit le 20 février, et le soir même, Habu invita Makio à boire un verre. Pour Inoue, la montagne est un loisir, mais pour Jôji, c'est toute sa vie, et il ne s'imagine même pas s'en éloigner un jour. Il ne trouve donc pas normal que ce soit des gens qui ne passent même pas 50 jours par an en montagne, qui vont dans l'Himalaya. S'ils étaient célèbres, les sponsors leur donneraient de l'argent, et donc, pour être connus, ils doivent faire quelque chose que personne n'a encore jamais fait. Il propose donc à Makio de faire Oni-sura en hivernale. Inoue le pense soûl car c'est du suicide, mais Jôji ne veut pas renoncer. Il s'interroge sur le sens que donne Makio à la vie sans la montagne, car pour lui, elle ne vaudrait pas la peine d'être vécue. Inoue voit que son ami en verse même des larmes, et Habu explique qu'il ne fait pas cela sur un coup de tête. Il veut attendre que les conditions météorologiques soient optimales avant de se lancer. En écoutant les explications de Jôji, Inoue finit par se laisser tenter, amis c'était surtout sur le coup de l'excitation. Mais alors que Makio cherchait le moyen de se désister, Habu débarqua chez lui à l'improviste et l'emmena en montagne. Ils entamèrent leur ascension le 25 février et bivouaquèrent sous un surplomb pour être à l'abri des avalanches. Ils parvinrent au sommet le lendemain à 17h10. Quand les autres membres du club revinrent de l'expédition qui fut un échec avec la mort de 2 sherpas, ils apprirent l'exploit de leurs 2 amis. Mais c'est alors que Jôji déclara que c'est comme s'il avait fait l'ascension tout seul et que c'était lui qui avait vaincu l'Oni-sura. Les autres essaient de lui rappeler que Makio était là, mais Habu leur dit que son absence n'aurait rien changé et que n'importe qui aurait pu être second. Jôji ne se rendait pas compte de combien ces paroles pouvaient être blessantes pour Inoue, alors qu'il avait risqué sa vie. Par la suite, il n'a plus jamais voulu grimper avec Jôji. Makio arrêta la montagne en 1983, à 38 ans, et 10 plus tard, un photographe, Makoto Fukamachi, prend contact avec lui pour pouvoir parler de Jôji. Inoue accepte d'évoquer avec lui l'Oni-sura, et même s'il ne sait où se trouve Jôji à cette époque, il est persuadé que même à l'approche de 50 ans, il fait encore de la montagne. C'est la dernière apparition d'Inoue dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "4e épisode - Oni-sura".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Kishi Buntarô

    Volume 1

    Ce jeune homme de 18 ans en avril 1974 est un grand admirateur de Habu Jôji, un grimpeur de génie qui, en 1970, a escaladé Oni-sura en hiver avec son compagnon de cordée de l’époque, Inoue Makio. Du coup, comme il est orphelin, tout comme Jôji, Buntarô décide d’intégrer lui aussi le club d'alpinisme de son idole, le Seifûkai. Il se rend donc chez son président, Itô Kôichirô, et se fait accepter. Dès son entrée dans le club, Kishi s'est adressé à Jôji. Il lui apporte le thé durant les randonnées, et cherche à l'accompagner à chaque fois. Jôji met le jeune homme à rude épreuve, mais celui-ci tient bon. En guise de formation à l'escalade, Jôji se contenta de grimper sous les yeux de son disciple. Buntarô ne lâche pas son idole, qui, malgré son caractère particulier, s'habitua à cette présence. Un jour, Kishi explique à Jôji qu'il a perdu son père à 9 ans, emporté par une avalanche dans les alpes septentrionales. Quant à sa mère, c'est un cancer qui l'a emporté alors qu'il avait 12 ans. Après cela, il a été élevé par un oncle de Shizuoka et après avoir fini le lycée, il est monté à Tokyo. Il révèle avoir aussi une soeur de 3 ans sa cadette. Kishi a un sens pour la roche et en 2 ans, il devient suffisamment bon pour être second de cordée de Jôji. En decembre 1976, Buntarô apprend que Abe a refusé d'accompagner Jôji en montagne pour un à-pic dans les alpes septentrionales. Kishi va donc voir son idole pour lui demander de l'accompagner. Comme le jeune homme est prêt à être abandonné s'il est trop lent, Habu finit par céder. Après le premier jour, ils bivouaquent sur un surplomb. Mais le second jour, alors qu'ils franchissent le dernier surplomb, Buntarô dévisse, chute d'une trentaine de mètres, et se retrouve pendu dans le vide. Il sent que son épaule gauche doit être déboitée et a du mal à respirer. Il est donc incapable de remonter. Jôji continue de s'adresser à lui et tente de le remonter, mais en vain. Sachant sa cause perdue, Buntarô demande à Habu de couper la corde qui le retient, afin qu'ils ne meurent pas tous les 2. Mais Jôji refuse. Pourtant, 2 heures plus tard, la corde cède à cause de l'usure sur la roche, alors que Habu s'est assoupit. Il découvrira le cadavre de Kishi tout en bas de l'à-pic un peu plus tard.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "6e épisode - Un farouche indépendant".
    • Statut au volume 4 : Décédé lors d'une ascension des alpes septentrionales japonaise en décembre 1976.
    • Statut au volume 5 : Décédé lors d'une ascension des alpes septentrionales japonaise en décembre 1976.

    Hase Tsuneo

    Volume 1

    Il s'agit d'un alpiniste japonais de renom qui commence à se faire connaître à la fin des années 60. En 1969, à l'âge de 22 ans, il fait la première ascension en solitaire de la face sud du mont Myôjo. Puis, en février de l’année suivant, il fait la première hivernale de la dalle du couloir Takizawa. Vers 1977, après avoir fait presque toutes les parois japonaises, Hase commença à s'attaquer aux Alpes européennes. En février de cette année, il escalada la face nord du Matterhorn en solitaire. En mars de l’année suivante, il s'attaqua à la face nord de l'Eiger, toujours en solitaire. Le troisième jour, au bivouac, Comme il s’épuisait trop vite, il dut abandonner 6 kilos de matériel et de vivres pour la suite de l'ascension. Le jour d’après, il déchire son gant et se blesse en enfonçant un piton. Il continue malgré la douleur, mais doit changer de main et cela ralentit à nouveau son ascension. Le sixième jour, après avoir pris quelques grains de riz et une tasse de thé, il continue son chemin, mais perd un marteau-piolet. Et le 9 mars 1978, il parvient au sommet, réalisant une nouvelle fois une première. Lors d'une conférence de presse, il répond aux questions des journalistes, et envisage de faire la pointe Walker l’année suivante, dont la face nord est surnommée "La mangeuse d'hommes". Tsuneo pense cependant avoir ses chances. On apprend aussi qu'avant le Matterhorn, Hase a fait Oni-sura. En janvier 1977, dans un restaurant, il a reconnu Habu Jôji, un autre grimpeur de génie, et est allé à sa rencontre. Après quelques échanges, il a commencé à poser des questions sur l'Oni-sura, dont Jôji avait fait la première hivernale en 1970, mais avec un autre alpiniste. Jôji explique que ce sont les conditions météorologiques qui priment, puis qu'il a installé le bivouac sous un surplomb. Par la suite, Jôji répond à toutes les questions, se levant même pour montrer comment il a fait. Puis, Tsuneo annonce à Jôji et celui avec qui il est qu'il va faire l'Oni-sura en solitaire le lendemain, ce qui privera Jôji de son seul exploit. On ne voit plus Hase ensuite dans ce tome.

    Volume 2

    Hase se rend en février 1979 dans les Grandes Jorasses pour escalader l'éperon Walker, mais il est devancé de peu par Habu Jôji. Pourtant, Harada, membre de l'équipe de soutien de Tsuneo, ne voit pas la silhouette de Habu et s'inquiète. De retour au refuge, il en fait part à Hase et ensembles, ils scrutent la paroi avec des jumelles. C'est Hase qui finit par le trouver, recroquevillé sur lui-même. Après cela, Tsuneo parvient à vaincre l'éperon Walker durant le même mois. Puis, en 1985, un comité de sélection se met à choisir les meilleurs grimpeurs japonais, une trentaine, pour faire partie d'une expédition visant à fouler le sommet de l'Everest en hiver en passant par la face sud-ouest, une première. Hase Tsuneo fut parmi les grimpeurs, tout comme Habu Jôji. Hase a alors 38 ans. L'expédition commença en décembre, et au contraire de Habu qui montrait ses talents en transportant jusque 30 kilos sur son dos, Hase se contentait de faire comme tout le monde et de marcher avec 20 kilos. Les 2 grimpeurs s'échangeaient le minimum de politesse. Mais la météo est mauvaise et ralentit l'installation des camps. Waga Ryoichi, chef de l'expédition, envisagea donc de passer par la face sud-est, mais Habu n'est pas d'accord. Pourtant, la pression des sponsors les obligent à atteindre le sommet, et Waga divise donc l'expédition en 2 équipes, une pour la face sud-ouest, avec Habu, et l'autre pour la face sud-est, avec Hase. Sur la face sud-ouest, Habu refusa de faire partie du second duo à tenter l'attaque finale, alors que Waga s'était spécialement arrangé pour que ce soit lui qui ait une meilleure chances de parvenir au sommet, sachant très bien que le premier duo n'avait aucune chance de réussite, mais pouvait faciliter le travail de ceux qui les remplaceraient. Habu abandonna donc l'expédition. Par contre, Hase Tsuneo et Mishima Kazuhiko parviennent sur le toit du monde par la face sud-est. Ensuite, en 1991, Hase s'attaque au K2, en solitaire, en hivernale et sans oxygène, son dernier défi à 44 ans. Il installe son camp de base à 5.400 mètres. Par un jour de beau temps, Tsuneo quitte le camp de base sous l'oeil attentif d'une caméra. Environ une demi-heure plus tard, alors qu'il est dans un endroit dégagée et réputé sûr, une avalanche se déclenche. Hase rebrousse chemin et part en courant, mais la vague de neige l'emporte et le tue. On apprend par la suite que Hase a pu probablement rencontré Habu à Katmandou en 1990, et que c'est là qu'il a eu l'idée de s'attaquer au K2, Habu s'apprêtant lui aussi à faire une ascension inédite. On apprend aussi que le 5 mars 1974, Hase s'était attaqué à la dalle de jûtarô, dans le massif du mont Tanigawa. Il avait dû commencer son ascension très rapidement, car 2 grimpeurs étaient justement partis à l'aube pour aussi réaliser cette paroi. Il les rattrapa, puis ce fut au tour des 2 hommes d'arriver à hauteur de Hase, qui avait du mal avec l'importante couche de neige. C'est finalement Hase qui arriva le premier sur la crête à 8h55. De retour au refuge, il félicita les 2 grimpeurs, leur disant que deuxième, ce n'est pas si mal. Les 2 hommes eurent du mal à pardonner Hase d'avoir minimisé leur entraide. En 1990, à Katmandou, c'est à Kitahama Shûsuke que Hase a fait part le premier de son intention d'escalader le K2, alors qu'ils étaient dans une chambre d'hôtel. Quelques temps auparavant, Hase avait aperçu Ang Tshering, un vieux sherpa qui était parmi les derniers "tigres", titre honorifique donné autrefois par les britanniques à des sherpas valeureux, sortir d'une boutique de matériel pour la montagne avec pour enseigne le dieu Ganesha. Hase se rappella alors à ce moment que durant l'expédition japonaise, Habu avait sauvé la vie de ce sherpa et le portant sur son dos après que le vieil homme ait dévissé.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "6e épisode - Un farouche indépendant".
    • Statut au volume 4 : Décédé, emporté par une avalanche sur le K2 en 1991.
    • Statut au volume 5 : Décédé, emporté par une avalanche sur le K2 en 1991.

    Tada Katsuhiko

    Volume 1

    Katsuhiko est un homme qui travaille pour "Les grandes Jorasses", une marque japonaise de matériel de montagne qui a été créée dans les années 60. En 1977, Tada engage Habu Jôji, un alpiniste de génie qui avait fait l'ascension en duo de l'Oni-sura en hiver 1970, une première jusque là, mais à la réputation difficile. En effet, il venait de quitter un club alpin, le Seifûkai, après le décès de son jeune compagnon de cordée, Kishi Buntarô. Jôji doit devenir testeur de matériel en tant qu’indépendant, mais aussi participer à certaines manifestations organisées par la marque en donnant des explications aux participants. Durant leur entretien, Katsuhiko ajoute qu'il serait bien que Jôji travaille comme conseiller dans une boutique spécialisée qui distribue leurs produits, afin d'aiguiller les clients sur l'achat de leur équipement ou même d'aider à préparer leur ascension. Jôji a accepté car cela lui permettait de prendre ses congés quand il le voulait et ainsi aller en montagne lui aussi. Durant l’été 1977, Tada, 37 ans, et Jôji, 33 ans, partirent pour l'Europe et firent la face nord de l'Eiger, la face nord du Matterhorn et l’éperon Walker. Katsuhiko est alors épaté par le talent d'Habu. Ensuite, alors qu'ils dégustent une bière au refuge de Leschaux, Jôji déclare que pour lui, faire 3 faces nord n'a rien d'extraordinaire. Pour lui, c'est à la portée de n'importe qui, et seules les premières en hivernales comptent. Pour Katsuhiko, ce n’était pas des choses à dire alors qu'ils testaient du nouveau matériel et que tous leurs frais étaient payés par la marque. C'est ainsi qu'il a compris pourquoi tous ses compagnons de cordée l'ont abandonné. De plus, Tada comprit que Jôji était probablement en compétition avec Hase Tsuneo, un autre grand alpiniste japonais, qui venait de faire les faces nord de l'Eiger et du Matterhorn en hivernale, ce qui était alors des premières. En fait, en janvier de la même année, alors que Tada et Jôji buvaient un verre, mangeaient un peu et parlaient du travail, ils ont été accosté par Hase. Katsuhiko dit d'ailleurs avoir entendu ses exploits sur l'Everest en 1970, et l'invite à s'asseoir avec lui et Jôji. Hase demande alors à Jôji comment il s'y est pris pour gravir Oni-sura. Jôji raconte alors les conditions météorologiques, l'endroit où il a installé son bivouac, et se lève même pour montrer comment il a escaladé. Après cela, Hase annonce qu'il va faire Oni-sura le lendemain, mais ce sera en solitaire pour lui. En faisant cela, Hase a privé Jôji de son seul trophée. Il a donc gravi à nouveau Oni-sura en mettant un jour de moins, mais cela n’était pas suffisant. C'est pourquoi, il vient trouver Tada en janvier 1979 pour lui demander 2 mois de congé. Tada comprend qu'il veut gravir l’éperon Walker avant Hase, mais il refuse. Tada explique à Jôji que Hase est sponsorisé de toutes parts, au contraire de Habu. Katsuhiko promet de quand même y réfléchir, mais Jôji donne sa démission avant d'avoir la réponse. Par la suite, Habu est victime d'un accident dans les Grandes Jorasses. Puis, en 1993, un photographe, Makoto Fukamachi, vient voir Tada pour qu'il lui parle de Habu. A cette époque, les gens partent plus souvent en famille à la montagne, et plus pour crapahuter, ce qui fait que la marque a dû s'adapter. Mais Tada raconte tout ce qu'il sait sur Jôji à Fukamachi, sans pourtant savoir où il est en ce moment...

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "7e épisode - Le vent des cimes".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    A suivre...

    Cronos


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  • Voilà la seconde suite de la troisième page des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Chef Ashikawa

    Volume 17

    Après le départ de Kadomatsu et de ses hommes, Kikuchi annonce au reste de l'équipage qu'ils vont attaquer l'Inde. Ainsi, les désirs d'indépendance de cette région vont s'intensifier et Churchill, occupé en Europe, sera obligé d'appeler Roosevelt à l'aide pour qu'il attire les japonais dans les Mariannes. Par la suite, alors qu'ils se dirigent vers Ceylan avec une flotte assez réduite de la marine impériale, à cause du nouvel amiral en chef, Mineichi Koga, qui craint malgré tout une attaque prochaine dans les Mariannes, les membres du Mirai discutent de ce qu'il va se passer. Ashikawa parle avec Kashiwabara, et tous les 2 craignent que ces attaques surprises ne fassent beaucoup de victimes. Soudain, le chef Ôme signale un écho sur le radar, et tout le monde doit aller au poste de combat. Il ne s'agit que d'une appareil de patrouille mais le chef canonnier décide tout de même de l'abattre. Ensuite, le 17 juillet, la flotte japonaise lance sa première attaque sur l'île de Ceylan. Ashikawa est en poste à côté d'Ôme, et celui-ci signale qu'à 5h20, à 230 miles au sud-ouest de Ceylan, la première vague d'assaut décolle. Kikuchi fait déclencher le brouillage des ondes, et la première vague revient de son attaque avec peu de pertes. La situation est différente pour la seconde vague, et alors que la plupart des appareils retournent vers la flotte, Ôme signale qu'un tenzan est poursuivi par un mosquito anglais et s'éloigne de la flotte. Ôme se demande s'ils ne peuvent pas l'aider. Le chef canonnier est perplexe car la structure du tenzan est métallique, alors que celle du mosquito est en bois. Ils ne peuvent donc pas utiliser leurs missiles à longue portée et doivent se rapprocher pour utiliser leur canon. Ashikawa reste à son poste mais n'intervient pas, alors que les 2 appareils sont en plein combat aérien. Une fois que les 2 avions sont en vue, Ashikawa saisit les données et annonce que le stabilisateur de visée est opérationnel. Ils abattent le mosquito et le tenzan peut enfin rejoindre la flotte. Après cela, la flotte se sépare en 2, Kusaka allant vers Bombay, tandis que Taki va vers Dacca et Chittagong en compagnie du Mirai. Pour pouvoir communiquer malgré le brouillage des ondes, le Mirai envoie Tachibana et Okishima à bord du porte-avion Ryûjô pour mettre en place une radio. Le 24 juillet, à 4 heures du matin, ils font un essai qui se révèle concluant, et Ashikawa semble à l'affut. Le jour suivant, alors que l'ECM est activé, les escadrilles sont à 30 minutes de leurs cibles, et Ashikawa paraît calme. On ne voit plus Ashikawa ensuite dans ce tome.

    Volume 18

    Malheureusement pour la marine impériale et le Mirai, l'armée anglo-indienne a fait décoller ses appareils dès qu'ils ont vu que leurs ondes ont été brouillées. Kikuchi demande à Taki de pouvoir désactiver l'ECM, mais ce dernier refuse car cela donnerait la position de la flotte japonaise à l'armée anglo-indienne. La première vague se fait anéantir, ainsi que la seconde, et le reste de l'escadrille anglo-indienne, qui a malgré tout compris où se trouve la flotte japonaise, se dirige vers elle avec la ferme intention de la détruire. A ce moment, le chef canonnier du croiseur souhaite venir en aide à la flotte japonaise, mais Taki refuse catégoriquement car il ne faut que le Mirai s'expose. Ensuite, Kikuchi souhaite qu'au moins, Tachibana et Okishima soient évacués, mais à ce moment-là, c'est Tachibana qui n'est pas d'accord car cela mettrait encore plus le Ryûjô en danger, et que cela ne serait raisonnable pour sauver seulement 2 vies. La flotte japonaise essaie de se mettre à l'abri sous un squall, mais le Ryûjô est sérieusement touché et ne peut plus y arriver, l'évacuation géénrale est ordonnée, mais Tachibana se retrouve bloqué dans la salle des radios. Il continue à communiquer jusqu'à ce que l'eau envahisse la salle où il se trouve. Alors que le Mirai se dirige vers le lieu du naufrage et qu'il reste 12 appareils de l'armée anglo-indienne, Ashikawa signale que le sonar relève des perturbations. Ces ondes terribles serait le bruit provenant du naufrage du porte-avion. C'est la seule fois qu'apparaît Ashikawa dans ce tome.

    Volume 19

    Le Mirai arrive à proximité du lieu du naufrage du Ryûjô, et malgré le fait que le reste de la flotte ne court plus aucun risque puisque les appareils de l'armée anglo-indienne rentrent vers leur base, Kikuchi décide de les abattre malgré tout. Le croiseur lance alors plusieurs missiles pour abattre plusieurs avions anglo-indiens et achève les autres avec le canon principal. Ashikawa regarde avec stupéfaction les signaux de ces appareils disparaître les uns après les autres, mais sans dire un mot. C'est la seule apparition d'Ashikawa dans ce tome.

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    Volume 21

    Après avoir éliminé tous les appareils de l'armée anglo-indienne, le Mirai récupère Okishima et rentre à Palau, la mission étant un succès malgré la perte du Ryûjô. Par la suite, la nouvelle mission du croiseur est de soutenir le retrait des îles Gilbert de la marine impériale, puis de faire croire à l'armée américaine que l'armée japonaise est toujours là, et qu'au contraire, elle renforce sa défense de ces îles. Mais alors que le Mirai lève l'ancre pour se diriger vers les îles Gilbert, Ashikawa repère un bruit d'ébullition droit devant le navire. Il s'agirait d'un sous-marin qui se trouverait à 2.000 mètres devant eux, et qui remonte à la surface. Kashiwabara dit que pourtant, d'après la marine, il n'y aurait aucun sous-marin prévu dans la zone. Une fois en surface, le sous-marin, un igô, envoie un message lumineux, et Ashikawa reste très étonné, ne comprenant pas ce qu'il se passe. Le message dit que le capitaine Kadomatsu et ses hommes souhaitent monter à bord. Cependant, le capitaine Kikuchi refuse car ils sont en mission. hors, le sous-marin met un canot à l'eau, et des passagers montent à bord. Lorsque le spot lumineux éclaire le canot, tous reconnaissent le second du Mirai et ses hommes, ce qui provoque la joie générale, dont celle d'Ashikawa. Juste après, Ashikawa entend le bruit du remplissage des ballasts du sous-marin, ce qui signifie qu'il plonge. Il le signale et annonce que le sous-marin quitte la zone à grande vitesse. Le chef canonnier demande alors combien de temps mettrait le navire le plus proche de cette zone, et le lieutenant Kirino lui répond que le plus proche est un destroyer qui mettrait une heure au minimum. Ashikawa déclare alors que le sous-marin est déjà à 3.500 mètres...

    Volume 22

    Kikuchi finit par accepter d'envoyer le SH60J pour récupérer Kadomatsu et ses hommes. Tout comme beaucoup d'autres, Ashikawa semble content du retour du commandant en second. Par la suite, l'équipage apprend le décès du lieutenant Shinohara, battu à mort par la police spéciale, et qui était parti avec Kadomatsu. Par la suite, le 10 septembre, alors qu'il est avec d'autres membres d'équipage dans la cafétéria, Ashikawa apprend par la radio officielle japonaise la reddition de l'Italie fasciste, tout comme dans leur histoire. On ne voit plus Ashikawa par la suite dans ce tome.

    Volume 24

    Arrivé dans l'atoll de Tarawa, Kadomatsu choisit de descendre à terre avec Kikuchi sur l'île de Betio. Sur place, ils installent des systèmes de surveillance tout la journée. Cependant, le soir venu, ils repèrent des soldats américains qui débarquent après être venus avec un sous-marin. Ses soldats coupant la route de retour de l’équipe composée des 2 capitaines et du maître Enomoto, Oguri envoie le SH60J les récupérer. Mais en voulant faire signe à l'hélicoptère, Enomoto se fait tuer par un soldat américain. Le chef navigateur fait alors monter une équipe en soutien à bord du SH60J, sous les ordres du chef Asô. Le Mirai force les américains à battre en retraite mais malgré cela, la chef canonnier est touché à l'abdomen. Ne pouvant être soigné à bord du croiseur, Kikuchi est transporté par hélicoptère à Palau, pour aller le plus vite possible, avec à son bord Asô, et les lieutenants Momoi et Kirino. Quand le Mirai rejoint lui aussi Palau, tout l’équipage est fait prisonnier par la marine impériale, Kirino leur permettant de monter à bord, celui-ci ayant cru qu'Asô avait tiré volontairement sur le chef canonnier alors qu'il s'agissait d'un accident. Tous les membres du croiseur, Kirino compris, sont placés dans des baraquements sur un petite île, après avoir appris que le capitaine Umezu avait tente d’empêcher Kusaka de construire une bombe atomique à Nankin, mais y a perdu la vie. Sur l'île, ils reçoivent un message caché du lieutenant Kisaragi, un homme sous les ordres de Yonai, et qui est leur allié. Grâce aux livraisons de riz, Kisaragi leur fournit du matériel pour permettre à Kadomatsu et une partie de ses hommes de pouvoir aller sur le Mirai et récupérer encore du matériel. Ils préparent leur évasion sur plusieurs jours, le major Kawamoto, un autre allié, devant leur fournir le carburant pour le croiseur. Kadomatsu a besoin de 35 personnes minimum pour manoeuvrer le Mirai, pour après récupérer le reste de l’équipage. Ashikawa est choisi parmi ces 35 personnes. Comme le croiseur doit être déplacé, ils se mettent en route un peu en urgence, et une fois à bord du Mirai, Ashikawa et Ôme s'installent dans le CIC. Le courant est allumé et les 2 hommes regardent avec inquiétude si il y a encore le carburant réservé aux hélicoptères. Comme c'est le cas, le carburant est transféré, les moteurs allumés, et Ashikawa et Ôme activent l'ECM. Soudain, Ashikawa remarque que les canons de l'Agano, le navire censé escorter le Mirai, pointent dans leur direction. Ils esquivent une salve de tirs, et Ashikawa constate la présence de quelqu'un sur l'aile gauche de l'Agano, qui n'est autre que Kusaka...

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Toï

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    Major Kawamoto

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.

    Volume 21

    Toujours en poste à Palau, Kawamoto reçoit un jour un appel du capitaine Oguri. Le major le rejoint à l'extérieur, et le chef navigateur du Mirai a une faveur à lui demander. Oguri voudrait savoir si il y a eu des ordres de patrouilles dans les mers du sud contre des sous-marins. Kawamoto revient un peu plus tard en courant vers son ami. Il n'y aurait aucun sous-marin de la marine impériale en mer de Chine du sud, mais un télégramme datant du 17 août à 12h30, heure de Palau, ordonne bien des patrouilles anti-sous-marines par les navires de surveillance. Ces navires continuerait vers le canal de Bashi, à l'exception de l'un d'eux qui agit librement et n'envoie pas de rapport périodique. Le major demande la signification de ce message au capitaine, mais celui-ci se dit pressé et lui expliquera plus tard. C'est la seule fois que l'on voit Kawamoto dans ce tome.

    Volume 23

    Le lieutenant Kisaragi arrive à Palau et demande à Kawamoto de lui indiquer où se trouve le Mirai. Alors qu'il pleut, le major revient et indique qu’après sa mission dans les îles Gilbert, le croiseur est toujours là-bas et que comme les communications sont bloquées, ils n'ont pas de nouvelles. Il est donc impossible de savoir si le capitaine Kadomatsu, qui avait quitté le Mirai suite à une prise de contrôle du navire par la capitaine Kikuchi, en désaccord avec lui sur la ligne de conduite à adopter dans cette guerre, est de nouveau à bord. D’après les informations qu'il a eu de l’état-major, le Mirai ne devrait revenir à Palau qu’après avoir constaté le débarquement de l’armée américaine dans les îles Gilbert. Kawamoto et Kisaragi apprennent par la suite que suite à un incident dans les îles Gilbert, Kikuchi aurait été blessé. Et afin que Kadomatsu ne reprenne pas le contrôle du navire, Kusaka et Taki ont arrêté et emprisonné tous les membres du croiseur, mettant le navire à l'abri des regards. Kawamoto se rend donc à la ville de Koror pour tenter de savoir où se trouve l’équipage du Mirai. Dans un bar, il retrouve un ami qu'il n'a pas vu depuis 6 mois et qui travaille dans les cuisines. Celui-ci révèle qu'il se lève tous les matins à 3 heures pour faire des boules de riz pour plus de 200 personnes. Il ne sait pas par contre où ces boules sont transportées. Après avoir repéré le bateau qui transporte le riz, le major se renseigne auprès d'un jeune pêcheur autochtone local, qui lui indique où le bateau se rend tous les matins. Kawamoto part en informer Kisaragi, qui se demande pourquoi le major l'aide ainsi. Celui-ci explique qu'il sait qu'il a été rattaché à l’état-major de Palau car il a eu trop de contacts avec le Mirai. Il est donc tenu au secret et n'est plus libre de ses mouvements. Ils se contente de suivre les ordres mais le lieutenant lui rappelle qu'il ne lui donne aucun ordre. Kawamoto raconte alors que lorsqu'il était petit, il y avait une maison où, selon les adultes, le mal habitait. le jeune garçon qu'il était ne devait pas regarder à l’intérieur, ni écouter ce qu'il s'y disait. Quelques jours après une descente de police durant laquelle tous les habitants de la maison ont été arrêtés, Kawamoto regarda par la fenêtre de la maison et découvrit un bonnet de laine tricoté non achevé. Il comprit alors que des humains habitaient là, même s'il n’était pas d'accord avec leur doctrine. Ces gens devaient d'abord être compris en tant qu’êtres humains. Ensuite, le major et le lieutenant tentent de savoir si l’équipage du croiseur est bien sur l'île en mettant un message dans l'une des boulettes, leur demandant d'allumer un soir leurs lumières durant 3 secondes à une heure déterminée pour confirmer leur présence. Et effectivement, pile à l'heure, Kawamoto et Kisaragi comprennent que Kadomatsu et ses hommes sont bien là-bas. Kawamoto n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    Watanabe

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    Matelot Shimizu

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    Capitaine de vaisseau Kameto Kuroshima (PH)

    Volume 17

    Suite au décès de l'amiral Yamamoto, le chef canonnier du Mirai, le capitaine Kikuchi, prend le contrôle du croiseur car il est en désaccord avec la vision du second du navire, la capitaine Kadomatsu, qui ne veut pas être rattaché à la marine impériale. Durant cette prise de contrôle, l'un des membres du Mirai est blessé, et Kadomatsu choisit de quitter le croiseur avec quelques hommes qui acceptent de le suivre. Ensuite, avec ce changement à bord du Mirai, celui-ci va agir avec la marine impériale. Le capitaine Taki décide alors de libérer le capitaine Kusaka, et de le réintégrer à l'état-major de la marine. Puis, Taki confie des photos espions de navires américains à Kikuchi pour que celui-ci puisse améliorer leur qualité et leur résolution. Ensuite, lors d'une réunion de l'état-major à laquelle participe Kuroshima, mais aussi le canonnier du Mirai, Taki présente à  nouveau ces photos, qui montre que les américains ne préparent pas encore de riposte, mais font des mouvements de transport. Kuroshima est étonné par la qualité des photos. Taki et Kusaka souhaitent alors attaquer l'Inde avec de nombreuses troupes, afin que Churchill appelle Roosevelt à son secours pour qu'il mette la pression sur les japonais dans les Mariannes, car les désirs d'indépendance de l'Inde risquent de se trouver renforcer avec une attaque sur l'Inde. Mais l'amiral Fukudome n'est pas encore sûr que ce ne sont que des mouvements de transport, et recommande une réduction des troupes pour l'attaque de l'Inde, soutenu par l'amiral Koga. C'est la seule apparition de Kuroshima dans ce tome.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    Contre-amiral Matome Ugaki (PH)

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    Général A. Alexander Vandergrift (PH)

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    Deuxième maître Enomoto

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.

    Volume 22

    Après cette bataille sur l'île de Guadalcanal, le Mirai accepte d'aider à l’évacuation des soldats japonais présents sur l'île. Ensuite, l’équipage du croiseur obtient une permission, et Yamamoto propose à Umezu de rentrer à Yokosuka. Sur le chemin, ils sont escortés par un sous-marin, à bord duquel se trouve le capitaine Eiichirô Taki. Celui-ci ment sur l'appartenance d'un appareil de patrouille, celui-ci étant américain, et en plongeant avec à son bord Kadomatsu et Yanagi, venus avoir plus d'informations, il force ainsi le Mirai à affronter une escadrille américaine. Plusieurs membres de l’équipage décèdent, et le croiseur subit des dégâts, mais Kikuchi choisit de couler un porte-avion pour montrer la puissance de leur navire aux américains. Après cela, Taki rend les 2 membres du Mirai, et celui-ci rentre sans autre problème à Yokosuka. Là-bas, l’équipage rencontre le ministre Mitsumasa Yonai, qui souhaite que le croiseur n'intervienne plus et que le Japon perde la guerre pour se remettre en question. Pendant que Kadomatsu se rend en Mandchourie pour tenter de contrer les plans de Kusaka, le Mirai est réparé et ravitaillé par la marine impériale. Ensuite, après des exercices, le commandant en second revient, blessé à l’épaule, et n'ayant pu empêcher l'assassinat de l'empereur Puyi de Mandchourie. L’équipage du Mirai n'arrive pas non plus à convaincre le ministre Kôichi Kito de demander à l'empereur japonais d’arrêter la guerre, car cela risquerait de mettre l'empereur en danger, alors qu'il est censé le protéger. Puis, les membres du croiseur décident d'aller secourir les hommes des îles d'Attu et de Kiska, qui doivent bientôt être attaqués par l’armée américaine. Ils croisent cependant une flotte américaine et sont obligés de l'affronter. Ils s'en sortent, mais durant la bataille, le capitaine Umezu est sérieusement touché à la tête et doit être soigné à l’hôpital de Yokosuka. Suite à cette opération, le Mirai apprend le décès de Tsuda qui, sous une fausse identité, a tenté de tuer Hitler. Puis, le croiseur se contente de faire des patrouilles pour repérer et neutraliser les sous-marins américains, afin qu'ils ne communiquent pas le fait que la flotte combinée déplace sa base de Truk à Palau. L’équipage vient notamment au secours d'un navire civil attaqué. Puis, pour éviter la tragédie du détroit de Dampier en Nouvelle-Guinée, les membres du Mirai ont l'idée de faire une attaque préventive sur l'aérodrome de Seven Miles. Mais une escadrille en réchappe et attaque plus tard le croiseur. Celui-ci se défend, mais le lieutenant Satake décède en s'interposant avec l'umitori entre le navire et un obus. Des tensions commencent à naître entre Kadomatsu, qui veut continuer comme avant, et Kikuchi, qui souhaite prendre une part plus active à la guerre. Ce dernier tente de prendre le contrôle du navire par la force mais un coup part et blesse Noguri. C'est pourquoi le commandant en second choisit de quitter le Mirai pendant quelques temps avec 4 hommes qui veulent bien le suivre. Ensuite, le croiseur participe avec la marine impériale à une attaque dans l'océan indien, pour forcer Churchill à demande à Roosevelt de mettre la pression sur les japonais dans les Mariannes, et ainsi empêcher les désirs d'indépendance de l'Inde. La première attaque est un succès, mais lors de la seconde, le porte-avion Ryûjô coule avec à son bord Tachibana, membre du Mirai qui devait maintenir une communication malgré l'activation du brouillage des ondes. Ensuite, après avoir appris le décès d'Umezu à Nankin, le croiseur doit se rendre dans les îles Gilbert pour faire croire aux américains que les japonais sont toujours là. Au moment de leur départ, un sous-marin émerge devant eux, et Kadomatsu et ses hommes en débarquent. C'est alors que l'équipage apprend la mort du lieutenant Shinohara, battu à mort par la police spéciale. Arrivés à destination, 3 équipes vont sur l'île de Betio pour installer des systèmes de communication et de surveillance. Enomoto est avec Kadomatsu et Kikuchi, et il constate la bonne manufacture des leurres. Le soir, alors que les 2 capitaines discutent, Enomoto repère des canots sur l'eau. Kadomatsu et Kikuchi le rejoignent et ils préviennent Oguri pour qu'il active l'ECM. Malheureusement, ces unités américaines coupent la route de retrait des 3 membres du Mirai. Le chef navigateur fait donc décoller le SH60J, pendant que Kadomatsu, Kikuchi et Enomoto attendent dans un abri à moitié enterré. Enomoto est nerveux, et quand il voit l'hélicoptère, il essaie de lui faire des signes avec une lampe torche, se remettant debout et à découvert. C'est alors qu'il voit en face de lui un américain qui tire. La balle traverse le cou d'Enomoto, qui meurt sur le coup.

    • Statut au volume 24 : tué par un soldat américain d'une balle dans le cou.

    Vice-amiral Gunichi Mikawa (PH)

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivant.

    A suivre...

    Cronos


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  • Voilà la suite de la troisième page des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Chef Ashikawa

    Volume 9

    Suite aux exercices, Kadomatsu revient à bord du Mirai avec le bras en bandoulière. Plus tard, l’équipage évoque son souhait d'aller aider les 4.000 hommes qui se trouvent sur les îles de Kiska et d'Attu, dans les Aléoutiennes, qui devraient bientôt être fortement attaqués par l’armée américaine. Umezu donne son accord, et il reçoit l'aval de la marine impériale, qui fournit un navire de transport, et détache un agent de liaison, le capitaine Eiichiro Taki, le même qui avait essayé de faire couler le Mirai en maintenant à bord d'un sous-marin Kadomatsu et Yanagi, forçant ainsi le croiseur à affronter une escadrille américaine. Mais alors qu'ils pensent arriver bien avant les américains, les radars du Mirai détectent une flotte américaine. L’équipage espère qu'ils ne seront pas repérés, grâce à l’épais brouillard qui restreint la visibilité. Puis, quand ils détectent une communication par signaux lumineux grâce à la caméra infrarouge, ils comprennent qu'ils ont probablement été repérés. Le commandant du navire décide de bouger et de se mettre hors de portée, tout en lançant des leurres. C'est alors qu'Ashikawa confirme que 6 coups de canons ont été tirés depuis un navire américain à 30° à bâbord et à 2 km de distance. Le Mirai parvient à esquiver les obus. Ensuite, tout en zigzaguant entre les navires américains, le croiseur, dirigé par Kadomatsu, réussit à neutraliser ses adversaires en tirant à chaque fois quelques coups avec une grande précision. La flotte américaine rompt sa formation, puis tous les bâtiments, à l'exception du vaisseau principal, s'en vont. Mais soudain, tous les écrans du Mirai ont des parasites et les radars sont brouillés. Kikuchi comprend que c'est à cause de solar max, un phénomène naturel magnétique. Pour avoir plus de chances de toucher le navire américain, il suggère donc d'utiliser la méthode Armageddon, en lançant tous les missiles en direction de l'adversaire. Mais il ne peut pas garantir à 100% la sécurité de l’équipage, alors que si le temps s’éclaircit, le navire américain les réduira en miettes. Ashikawa écoute avec stupéfaction cette conversation entre le commandant en second du Mirai et le chef canonnier. C'est la dernière apparition d'Ashikawa dans ce tome.

    Volume 12

    Finalement, Kadomatsu choisit plutôt de rester un homme du 21ème siècle, et d'utiliser toutes les ressources du Mirai et de ses membres pour repérer le bateau américain. Et cette méthode paie puisqu'un avion japonais qui était dans les environs balance une bombe sur le navire américain. Oguri et ses hommes aperçoivent aussitôt les flammes, et le Mirai peut lancer un missile pour couler le bateau américain sans faire trop de victimes. Après avoir sauvé les hommes de Kiska et d'Attu, le capitaine Umezu doit quitter le navire car il a été sérieusement touché à la tête durant la bataille et qu'il doit être soigné à l’hôpital de Yokosuka. Pendant ce temps, le croiseur continue à faire des patrouilles pour camoufler le retrait de la flotte combinée de Truk pour Palau, et pour donc capturer les sous-marins américains, les empêchant ainsi de communiquer le mouvement de la flotte japonaise. L’équipage apprend aussi le décès du lieutenant Tsuda, qui se trouvait apparemment en Europe pour tenter de tuer Hitler. Ensuite, un navire de transport civil, le Chôanmaru, envoie un signal de détresse car il est attaqué par un sous-marin américain, qui a donc échappé à la surveillance du Mirai. Le second du croiseur envoie Satake et l'umitori pour neutraliser le sous-marin qui a fait surface. Puis celui-ci confirme que le Chôanmaru va couler, qu'il y a de nombreux blessés et que beaucoup n'ont pu prendre place dans les canots. Ashikawa transmet la demande d'aide pour le sauvetage à Kadomatsu. C'est la seule fois que l'on voit Ashikawa dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Le Mirai part sauver les quelques survivants du Chôanmaru avant de les remettre à la marine impériale. Ensuite, ses membres décident de prendre part à l'opération de retrait de la Nouvelle-Guinée. Cependant, cette opération correspond à la tragédie du détroit de Dampier, et Kadomatsu ne veut pas qu'il y ait de trop nombreux morts, que ce soit d'un côté ou de l'autre. C'est pour cela qu'il suggère à l'état-major de la marine d'attaquer préventivement l'aérodrome de Seven Miles, détruisant ainsi des avions presque vides alors qu'ils sont encore au sol. Tout se passe bien, et après cette attaque, les navires de transport, escortés par des destroyers, peuvent tranquillement quitter la Nouvelle-Guinée avec de nombreux hommes à bord. Le croiseur les suit à bonne distance, et Ashikawa annonce que la flotte se dirige vers le détroit de Dampier avec une formation en cercle et une vitesse inchangée de 13 noeuds, alors qu'ils vont eux-mêmes à 35 noeuds. Soudain, une escadrille de 100 appareils apparaît sur les écrans, probablement américains. Ceux-ci, dont le Mirai ignorait apparemment l'existence et qui n'ont pas été détruits, prennent alors pour cible le croiseur. Kikuchi fait alors lancer 12 missiles qui abattent 12 appareils américains, et Ashikawa suit le combat sur les écrans avec attention, mais en restant silencieux. Ashikawa n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 14

    Le combat continue et comme le CIWS est à court de munitions, Oguri sort avec Yonekura et Yanagi pour aller le recharger. Pour les couvrir, le lieutenant Satake décolle avec l'umitori. Mais après un moment, le chef Ôme signale que les 25 appareils américains rescapés vont lancer une attaque simultanée, ce qui semble effrayer Ashikawa. C'est la seule apparition d'Ashikawa dans ce tome.

    Volume 15

    L'assaut des appareils américains est lancée, alors que le Mirai est protégé par l'umitori. Cependant, sa mitrailleuse s'enraille, et le lieutenant Satake aperçoit des obus qui se dirigent dangereusement vers le croiseur. Il décide alors d'éjecter son copilote, Hayashibara, et de foncer pour intercepter les obus avec l'hélicoptère. L'appareil et son pilote sont détruits, et le CIWS du Mirai est rechargé. Le croiseur se met à riposter, et le reste de l'escadrille américaine finit par battre en retraite. Cependant, la perte de Satake perturbe l'équipage du Mirai, et une fracture commence à se créer entre Kadomatsu, qui veut continuer à préserver le plus de vies possibles, et Kikuchi, qui veut prendre une part plus active à la guerre. Un jour, le chef Ôme entre dans le quartier des maîtres d'équipage, où Ashikawa lit un magazine. Celui-ci déclare qu'il connaît presque par coeur tous les magazines qu'ils ont embarqué lors du départ, il y a presque un an. Ôme le questionne alors sur ce qu'il ferait en tant que canonnier si Kikuchi lui demandait un service, c'est-à-dire de quel côté il se rangerait si le commandant en second et le chef canonnier n'étaient plus d'accord. Ashikawa dit avoir du respect pour Kadomatsu, mais ce que dit Kikuchi a du sens. Il a une boule dans le ventre en pensant aux autres membres du croiseur qui sont morts, et se demande pourquoi ils sont morts. Il veut, tout comme les autres membres de la section, que leur combat ait un sens. Et un militaire doit protéger les autres. Ôme dit alors que jusque là, ils obéissaient aux politiciens, et que maintenant, ils devraient penser par eux-mêmes. Ils laissent les mérites à ceux d'en haut et se contentent de faire ce qu'on leur dit. Ashikawa lui répond alors en lui demandant pourquoi il voulait son avis sur quel parti il prendrait entre Kadomatsu et Kikuchi. Finalement, Ôme se range du côté du chef canonnier lui aussi. Lors d'une réunion secrète visant à prendre le contrôle du Mirai par la force, Ôme demande ce qu'il doit faire si une personne qu'il menace de son arme refuse d'obtempérer. Le lieutenant Kirino lui répond que toute personne qui refuse d'obéir doit être considérer comme ennemie, et que ceux qui ne peuvent pas appuyer sur la gâchette n'ont pas leur place là. Ashikawa écoute en silence, un peu étonné par la réponse. Quelques temps plus tard, Kikuchi essaie une dernière fois de convaincre Kadomatsu, mais il diffuse la conversation à travers tout le croiseur grâce à un micro. Ashikawa écoute attentivement tout en étant un peu nerveux en attendant la réponse du commandant en second. Mais Kadomatsu veut rester un soldat de la force de défense. Kikuchi prend alors le contrôle du navire, mais le lieutenant Tachibana se rebelle, et un coup de feu finit par partir, blessant Noguri. Pour éviter un bain de sang, le commandant en second choisit de quitter le navire avec ceux qui choisissent de l'accompagner, à l'exception d'Oguri qui doit rester à bord. A Palau, au moment du départ, tout l'équipage, dont Ashikawa, sort pour saluer Kadomatsu et les 4 hommes qui le suivent...

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Toï

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Major Kawamoto

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.

    Volume 13

    Le Mirai reprend la mer et part pour les Aléoutiennes, pour aller aider les 4.000 hommes qui sont sur place et qui vont bientôt être attaqués par les américains. Mais sur place, ils doivent affronter une flotte américaine, et durant le combat, le capitaine Saburô Umezu, le commandant du navire, est fortement blessé à la tête. Au retour du croiseur à Yokosuka, Umezu doit être emmené à l’hôpital pour y être soigné. Pendant ce temps, Kawamoto est mis sous les ordres du lieutenant Kisaragi, qui est envoyé à Xinjing pour y arrêter Kusaka. Celui-ci revient d'Allemagne à bord d'un A-26 en ayant pris l’identité du lieutenant Tsuda, décédé en Europe et qui, lui, était allé en Allemagne sous une identité de technicien pour tenter de tuer Hitler, ce qui a échoué. Kisaragi se rend à une soirée pour l’équipage de l'A-26 qui a lieu dans l’hôtel Yamato, et après en être sorti, il espionne avec le major pour voir les personnes qui sortent de la soirée. Kawamoto reconnaît Kusaka et demande au lieutenant s'ils doivent agir, mais Kisaragi préfère attendre que Kusaka soit seul. Ils suivent Kusaka jusqu’à son hôtel mais celui-ci s'est déjà enfui. Ils vont donc à la gare de Xinjing et tentent de procéder à son arrestation. Cependant, ils sont bloqués par l’armée de terre, puis soudain, Kusaka décide de se rendre, à la surprise générale. Kisaragi et Kawamoto acceptent d'accompagner Kusaka dans sa région natale, dans la banlieue de Morioka. Là-bas, ils trouvent une tombe qui est celle de Kusaka lui-même. Le major s'interroge sur la famille du capitaine, qui est toujours sur place, et s'il ne devrait pas prévenir ses parents qu'il est en vie. Ils croisent alors un prêtre qui reconnaît Kusaka, et qui lui dit que sa famille va bien. Pendant qu'ils discutent, le major déclare au lieutenant avoir été surpris qu'il ait autorisé cette visite dans la région natale de Kusaka. Kisaragi répond qu'ils auraient été remarqué s'ils étaient restés à Yokosuka. Comme Kawamoto se doute que ce n'est pas la seule raison, il ajoute qu'il a aussi rencontré un membre du Mirai, et que le seul à avoir abandonné la marine après avoir eu connaissance du croiseur, c'est Kusaka. Il espérait donc comprendre en venant là. Puis, Kusaka annonce qu'il ne veut pas que ses parents soient au courant qu'il est en vie. Le soir, en montrant une pièce de 100 yens du futur, Kusaka explique qu'il hait ce Japon qui a perdu son indépendance et sa liberté, ainsi que ceux qui l'acceptent, mais aussi lui-même pour avoir connaissance de ce futur. Plus tard, le groupe prend un avion pour Palau et ils attendent un capitaine nommé à l’état-major de la flotte combinée. Il s'agit d'Eiichiro Taki, que Kusaka connaît. Taki évoque le retrait prochain de la Nouvelle-Guinée, et le fait qu'il présidera la commission d’enquête sur Kusaka. A Palau, Kawamoto conduit Kusaka à sa cellule et vient le chercher quelques jours plus tard pour une audition préalable. Le major constate que Kusaka a nommé des lézards Isoroku, comme l'amiral, et Yôsuke, comme le second du Mirai. Kawamoto comprend que Kusaka a un mental solide. Par la suite, Kawamoto accueille le capitaine Kikuchi, qui vient discuter de l’opération de retrait de Nouvelle-Guinée avec l’état-major. Le soir même, Kikuchi demande au major à pouvoir entrer en contact avec Kusaka. On ne voit plus Kawamoto par la suite dans ce tome.

    Volume 15

    Les négociations entre le Mirai et l'état-major de la marine finissent par aboutir sur une solution. La Marine attaque de manière préventive un aérodrome américain grâce aux informations récoltées par le croiseur, limitant ainsi le nombre de victimes chez les américains. Puis la marine peut tranquillement évacuer les hommes de la Nouvelle-Guinée. Hors, une escadrille américaine, dont les membres du Mirai n'avaient apparemment pas connaissance, est parvenue à échapper à la destruction, et apparaît à proximité du détroit de Dampier. Mais cette escadrille vise spécialement le croiseur et l'attaque. Le combat s'engage et le Mirai finit par gagner, mais en perdant un autogire et son pilote. Les jours passent et on arrive au mois d'avril 1943. L'amiral Yamamoto choisit d'aller à Rabaul pour préparer, en association avec l'armée de terre, le retrait des troupes sur place qui sont maintenant en première ligne. C'est alors que Kawamoto apprend le 25 avril le décès au champ d'honneur de l'amiral. En allant servir le repas de Kusaka, il ne peut cacher son attitude choquée et révèle à l'ancien capitaine que Yamamoto aurait reçu une rafale de tir d'un appareil ennemi durant un bombardement américain. Un autre jour, Kusaka dit se douter que la nouvelle n'est pas encore officielle. Le major confirme car seuls les politiciens concernés et l'état-major militaire sont au courant. Kusaka déclare alors à Kawamoto qu'il est un bon élément, et il donne un message qui doit être remis au capitaine Kikuchi du Mirai. Une autre fois, le Major dit à Kusaka de sortir de sa cellule car il ne sera plus un prisonnier. Kawamoto n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Watanabe

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Matelot Shimizu

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Capitaine de vaisseau Kameto Kuroshima (PH)

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Lors du chemin de retour du Mirai vers Yokosuka, le capitaine Taki force le croiseur à affronter une escadrille américaine pour le couler et se débarrasser de cet élément perturbateur. Il échoue cependant et le Mirai rentre à Yokosuka pour être ravitaillé et réparé après les dommages subis. Ensuite, l’équipage du croiseur choisit d'aller secourir les 4.000 hommes des îles de Kiska et d'Attu, dans les Aléoutiennes, car ceux-ci devraient être rapidement attaqués en force pour être anéantis. Le Mirai remplit sa mission, mais ses membres sont obligés d'affronter une flotte américaine qui se trouve présente sur place, et le capitaine Umezu est fortement touché à la tête durant le combat. Celui-ci est conduit à l’hôpital de Yokosuka, et cède sa place à son second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu. Ensuite, le croiseur se contente de faire des patrouilles pour trouver les sous-marins, et ainsi les neutraliser pour les empêcher de signaler à la marine américaine que la flotte combinée se retire de Truk pour s'installer à Palau. En même temps, Yamamoto fait arrêter Kusaka. Celui-ci a déjà tué l'empereur Puyi de Mandchourie, et puis a convaincu Tsuda d'aller en Allemagne sous une fausse identité pour tenter d'assassiner Hitler. Kusaka s'est rendu lui aussi en Europe pour une raison inconnue, et est reparti par l'A-26 qu'avait emprunté Tsuda, sous l'identité de ce dernier, pour retourner à Xinjing. Après l'arrestation de Kusaka et son transfert à Palau, l'état-major de la marine impériale et le Mirai doivent discuter du retrait de la Nouvelle-Guinée car les membres du croiseur craignent une tragédie dans le détroit de Dampier. Et c'est le chef canonnier du croiseur, le capitaine Masayuki Kikuchi, qui est envoyé pour mener les discussions en vue de modifier le plan de retrait ou de le postposer. Kuroshima est présent durant la réunion, durant laquelle le capitaine Taki rejette directement les propositions de Kikuchi, parlant de plaisanterie. Le chef canonnier fait mine de partir, mais Taki sait très bien que le Mirai souhaite pousser les négociations jusqu'à ce que le résultat leur soit satisfaisant. Les négociations continuent jusque tard dans la nuit, puis Taki suggère d'aller se coucher car les discussions sont au point mort. C'est la dernière apparition de Kuroshima dans ce tome.

    Volume 14

    L'état-major accepte finalement une proposition du Mirai, celle d'attaquer préventivement un aérodrome américain, détruisant ainsi leurs appareils et réduisant considérablement les pertes humaines. Ainsi, le transport des troupes dans le détroit de Dampier peut se dérouler calmement. Pourtant, une escadrille américaine, dont les membres du croiseur n'avaient pas connaissance, ont échappé à la destruction, et prend pour cible le Mirai. Celui-ci parvient à s'en sortir mais perd dans la bataille son autogire offensif. Par la suite, à l'approche du mois d'avril, l'état-major se réunit pour savoir si l'amiral Yamamoto doit se rendre à Rabaul. Mais Kuroshima s'y oppose farouchement car maintenant que Guadalcanal a été évacué, c'est Rabaul qui est en première ligne. Un autre membre de l'état-major pense qu'il ne faut pas s'alarmer car une division se rend sur place, tandis qu'un autre officier s'énerve en énumérant tous les soldats qui sont à Rabaul. pour lui, le déplacement de l'amiral pourra permettre la coordination entre la marine impériale et l'armée de terre. Mais pour Kuroshima, c'est bien pour cela qu'il ne faut pas mettre la vie de Yamamoto en danger. L'autre officier déclare alors que si l'amiral n'y va pas, il perdront la face devant l'empereur. Ugaki intervient alors pour dire de cesser car la décision revient finalement à Yamamoto lui-même. On ne voit plus Kuroshima par la suite dans ce tome.

    Volume 15

    L'amiral prend finalement la décision de quand même aller à Rabaul, et ce, en compagnie du capitaine Taki et du contre-amiral Ugaki. Le 18 avril 1943, une escadrille américaine attaque et bombarde Rabaul, alors que Yamamoto, Taki et Ugaki se sont mis à l'abri dans un bunker. Malheureusement, un soldat américain, dont l'appareil s'est crashé sur l'île, tire et blesse mortellement l'amiral, alors que le reste de l'escadrille est déjà parti. La marine garde l'information secrète durant une semaine, et le 24 avril, l'état-major tient une réunion à bord du Musashi. Kuroshima est présent et annonce que le prochain amiral en chef de la flotte combinée, l'amiral Mineichi Koga va arriver le lendemain. Il ne veut pas que les autres officiers et les soldats apprennent déjà la mort de Yamamoto, et Koga vient officiellement pour une visite d'observation. Ensuite, Kuroshima voit la main d'Ugaki trembler. Il lui dit comprendre ce qu'il ressent, mais ajoute de ne pas agir dans la précipitation, car l'amiral n'est pas du genre à tolérer le suicide. Le contre-amiral le sais bien, et Kuroshima n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Contre-amiral Matome Ugaki (PH)

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Le capitaine Taki tente effectivement de faire couler le Mirai grâce à une escadrille américaine, mais il échoue. Ensuite, le croiseur arrive à Yokosuka où il est ravitaillé et réparé par la marine impériale, puisqu'il a quand même subit des dégâts. Par la suite, l’équipage du Mirai choisit d'aller sauver les hommes des îles de Kiska et d'Attu, dans les Aléoutiennes, car ceux-ci devraient bientôt être attaqué intensément par la marine américaine. Là-bas, le Mirai doit affronter une flotte américaine pour couvrir le déplacement des hommes des 2 îles. Durant le combat, le capitaine Umezu est sérieusement blessé à la tête, et il doit donc être soigné à l’hôpital de Yokosuka, laissant le commandement du navire à son second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu. Après cela, le croiseur continue à faire des patrouilles pour détecter les sous-marins américains qui pourraient communiquer à leur état-major que la flotte combinée se retire de Truk pour établir sa base à Palau. Yamamoto fait aussi capturer Kusaka, qui a tué l'empereur Puyi de Mandchourie, puis qui a envoyé Tsuda en Europe pour tenter de tuer Hitler, ce qui a échoué. Par la suite Kusaka aurait pris l’identité de Tsuda, décédé, pour revenir en Mandchourie avec un A-26, transportant avec lui de l'uranium enrichi. Après l'arrestation de Kusaka et son transfert à Palau, le Mirai cherche à éviter un drame qui doit se dérouler dans le détroit de Dampier, et donc à assurer le transport des troupes de Nouvelle-Guinée. Pour cela, ils envoient le capitaine Masayuki Kikuchi, leur chef canonnier, qui demande à la marine impériale la modification ou le report de l’opération d’évacuation. Ugaki est présent à cette réunion, en compagnie notamment de Kuroshima et de Taki. Ce dernier refuse catégoriquement la demande du Mirai, et Kikuchi s’apprête alors à rompre les négociations. Mais Taki sait bien que Kadomatsu lui a certainement demandé d'insister, et que donc, le chef canonnier ne partira pas comme cela. La discussion continue, mais au bout d'un moment, comme ils sont au point mort, Taki suggère de se revoir le lendemain. Ugaki n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 14

    Finalement, l'état-major de la marine impériale et le Mirai tombent d'accord sur le fait d'attaquer préventivement l'aérodrome de Seven Miles, en évitant au maximum les pertes humaines, grâce à des photos de très bonne qualité récoltées par l'autogire du croiseur. Ainsi, ils pourront effectuer le transport des troupes beaucoup plus tranquillement. Cependant, une escadrille américaine reste cachée et attaque alors le Mirai. Dans la bataille, le croiseur perd son autogire mais parvient à repousser l'offensive en abattant la moitié des appareils adverses. Un peu après ces événements, une réunion de l'état-major a lieu pour savoir si l'amiral Yamamoto doit se rendre ou non à Rabaul. Kuroshima ne veut pas car maintenant que Guadalcanal a été évacué, Rabaul est en première ligne. Mais d'autres membres de l'état-major ne sont pas d'accord car il y a de nombreux hommes à Rabaul et que pour la coordination entre la marine et l'armée de terre, c'est indispensable que l'amiral se rende à Rabaul. Kuroshima ne veut pas mettre la vie de Yamamoto en danger, mais pour un autre membre de l'état-major, ils pourraient perdre la face devant l'empereur si l'amiral n'y va pas. Ugaki intervient alors pour dire qu'il est inutile d'en débattre entre eux et que la décision appartient au final à Yamamoto lui-même. C'est la seule apparition d'Ugaki dans ce tome.

    Volume 15

    Yamamoto décide finalement de quand même aller à Rabaul, en compagnie d'Ugaki et de Taki. Ils arrivent le 16 avril et s'entretiennent avec le général Hitoshi Imamura de la 8e division de l’armée de terre. Celui-ci parle d'une rumeur selon laquelle un navire seul aurait abattu de nombreux appareils ennemis à Dampier. Au lieu ne nier ces dires, l'amiral lui répond que ce navire a une portée de 450 km et qu'il vient du futur. Imamura rigole un peu et admet avoir été indiscret, sachant que Yamamoto ne peut pas tout lui dire, et voulant rapprocher marine et armée de terre. Ugaki reste muet durant la conversation. Le lendemain ont lieu des discussions sur le retrait de Rabaul, auxquelles participent Ugaki. Puis l'amiral va visiter un hôpital, toujours en compagnie de Taki et d'Ugaki, où il montre qu'il peut faire le poirier malgré ses 2 doigts manquants. Le jour suivant, les vigiles annoncent une attaque aérienne des américains. Les 3 officiers partent donc se mettre à l'abri dans un bunker où ils attendent que l'offensive passe. Après le départ des appareils américains, Yamamoto annonce qu'il souhaite constater les dégâts de lui-même. Taki choisit de l'accompagner et Ugaki le suit aussi. Cependant, alors qu'ils marchent près de la carcasse d'un avion américain, un coup de feu retentit et Yamamoto s’écroule. Le contre-amiral emmène l'amiral dans le bunker, tandis que le capitaine maîtrise l'agresseur. Quand celui-ci revient, Ugaki lui annonce que malgré les 4 médecins, Yamamoto est décédé à 9h45. Il ajoute que la nouvelle ne doit pas s’ébruiter pendant une semaine. Le 24 avril, lors d'une réunion sur le Musashi, Kuroshima annonce que le nouvel amiral en chef sera Mineichi Koga et qu'il arrivera le lendemain, officiellement en visite d'observation. Ensuite, il voit que la main d'Ugaki tremble. Il lui dit de ne pas se précipiter et que l'amiral n'est pas du genre à tolérer le suicide. Ugaki lui répond qu'il le sait bien et on ne le voit plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Général A. Alexander Vandergrift (PH)

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 12 : Vivant.
    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Deuxième maître Enomoto

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 12 : Vivant.
    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    Vice-amiral Gunichi Mikawa (PH)

    Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.

    • Statut au volume 12 : Vivant.
    • Statut au volume 16 : Supposé vivant.

    A suivre...

    Cronos


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