Voilà la suite de la troisième page des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Chef Ashikawa
Volume 9
Suite aux exercices, Kadomatsu revient à bord du Mirai avec le bras en bandoulière. Plus tard, l’équipage évoque son souhait d'aller aider les 4.000 hommes qui se trouvent sur les îles de Kiska et d'Attu, dans les Aléoutiennes, qui devraient bientôt être fortement attaqués par l’armée américaine. Umezu donne son accord, et il reçoit l'aval de la marine impériale, qui fournit un navire de transport, et détache un agent de liaison, le capitaine Eiichiro Taki, le même qui avait essayé de faire couler le Mirai en maintenant à bord d'un sous-marin Kadomatsu et Yanagi, forçant ainsi le croiseur à affronter une escadrille américaine. Mais alors qu'ils pensent arriver bien avant les américains, les radars du Mirai détectent une flotte américaine. L’équipage espère qu'ils ne seront pas repérés, grâce à l’épais brouillard qui restreint la visibilité. Puis, quand ils détectent une communication par signaux lumineux grâce à la caméra infrarouge, ils comprennent qu'ils ont probablement été repérés. Le commandant du navire décide de bouger et de se mettre hors de portée, tout en lançant des leurres. C'est alors qu'Ashikawa confirme que 6 coups de canons ont été tirés depuis un navire américain à 30° à bâbord et à 2 km de distance. Le Mirai parvient à esquiver les obus. Ensuite, tout en zigzaguant entre les navires américains, le croiseur, dirigé par Kadomatsu, réussit à neutraliser ses adversaires en tirant à chaque fois quelques coups avec une grande précision. La flotte américaine rompt sa formation, puis tous les bâtiments, à l'exception du vaisseau principal, s'en vont. Mais soudain, tous les écrans du Mirai ont des parasites et les radars sont brouillés. Kikuchi comprend que c'est à cause de solar max, un phénomène naturel magnétique. Pour avoir plus de chances de toucher le navire américain, il suggère donc d'utiliser la méthode Armageddon, en lançant tous les missiles en direction de l'adversaire. Mais il ne peut pas garantir à 100% la sécurité de l’équipage, alors que si le temps s’éclaircit, le navire américain les réduira en miettes. Ashikawa écoute avec stupéfaction cette conversation entre le commandant en second du Mirai et le chef canonnier. C'est la dernière apparition d'Ashikawa dans ce tome.
Volume 12
Finalement, Kadomatsu choisit plutôt de rester un homme du 21ème siècle, et d'utiliser toutes les ressources du Mirai et de ses membres pour repérer le bateau américain. Et cette méthode paie puisqu'un avion japonais qui était dans les environs balance une bombe sur le navire américain. Oguri et ses hommes aperçoivent aussitôt les flammes, et le Mirai peut lancer un missile pour couler le bateau américain sans faire trop de victimes. Après avoir sauvé les hommes de Kiska et d'Attu, le capitaine Umezu doit quitter le navire car il a été sérieusement touché à la tête durant la bataille et qu'il doit être soigné à l’hôpital de Yokosuka. Pendant ce temps, le croiseur continue à faire des patrouilles pour camoufler le retrait de la flotte combinée de Truk pour Palau, et pour donc capturer les sous-marins américains, les empêchant ainsi de communiquer le mouvement de la flotte japonaise. L’équipage apprend aussi le décès du lieutenant Tsuda, qui se trouvait apparemment en Europe pour tenter de tuer Hitler. Ensuite, un navire de transport civil, le Chôanmaru, envoie un signal de détresse car il est attaqué par un sous-marin américain, qui a donc échappé à la surveillance du Mirai. Le second du croiseur envoie Satake et l'umitori pour neutraliser le sous-marin qui a fait surface. Puis celui-ci confirme que le Chôanmaru va couler, qu'il y a de nombreux blessés et que beaucoup n'ont pu prendre place dans les canots. Ashikawa transmet la demande d'aide pour le sauvetage à Kadomatsu. C'est la seule fois que l'on voit Ashikawa dans ce tome.
Statut au volume 12 : Vivant.
Volume 13
Le Mirai part sauver les quelques survivants du Chôanmaru avant de les remettre à la marine impériale. Ensuite, ses membres décident de prendre part à l'opération de retrait de la Nouvelle-Guinée. Cependant, cette opération correspond à la tragédie du détroit de Dampier, et Kadomatsu ne veut pas qu'il y ait de trop nombreux morts, que ce soit d'un côté ou de l'autre. C'est pour cela qu'il suggère à l'état-major de la marine d'attaquer préventivement l'aérodrome de Seven Miles, détruisant ainsi des avions presque vides alors qu'ils sont encore au sol. Tout se passe bien, et après cette attaque, les navires de transport, escortés par des destroyers, peuvent tranquillement quitter la Nouvelle-Guinée avec de nombreux hommes à bord. Le croiseur les suit à bonne distance, et Ashikawa annonce que la flotte se dirige vers le détroit de Dampier avec une formation en cercle et une vitesse inchangée de 13 noeuds, alors qu'ils vont eux-mêmes à 35 noeuds. Soudain, une escadrille de 100 appareils apparaît sur les écrans, probablement américains. Ceux-ci, dont le Mirai ignorait apparemment l'existence et qui n'ont pas été détruits, prennent alors pour cible le croiseur. Kikuchi fait alors lancer 12 missiles qui abattent 12 appareils américains, et Ashikawa suit le combat sur les écrans avec attention, mais en restant silencieux. Ashikawa n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 14
Le combat continue et comme le CIWS est à court de munitions, Oguri sort avec Yonekura et Yanagi pour aller le recharger. Pour les couvrir, le lieutenant Satake décolle avec l'umitori. Mais après un moment, le chef Ôme signale que les 25 appareils américains rescapés vont lancer une attaque simultanée, ce qui semble effrayer Ashikawa. C'est la seule apparition d'Ashikawa dans ce tome.
Volume 15
L'assaut des appareils américains est lancée, alors que le Mirai est protégé par l'umitori. Cependant, sa mitrailleuse s'enraille, et le lieutenant Satake aperçoit des obus qui se dirigent dangereusement vers le croiseur. Il décide alors d'éjecter son copilote, Hayashibara, et de foncer pour intercepter les obus avec l'hélicoptère. L'appareil et son pilote sont détruits, et le CIWS du Mirai est rechargé. Le croiseur se met à riposter, et le reste de l'escadrille américaine finit par battre en retraite. Cependant, la perte de Satake perturbe l'équipage du Mirai, et une fracture commence à se créer entre Kadomatsu, qui veut continuer à préserver le plus de vies possibles, et Kikuchi, qui veut prendre une part plus active à la guerre. Un jour, le chef Ôme entre dans le quartier des maîtres d'équipage, où Ashikawa lit un magazine. Celui-ci déclare qu'il connaît presque par coeur tous les magazines qu'ils ont embarqué lors du départ, il y a presque un an. Ôme le questionne alors sur ce qu'il ferait en tant que canonnier si Kikuchi lui demandait un service, c'est-à-dire de quel côté il se rangerait si le commandant en second et le chef canonnier n'étaient plus d'accord. Ashikawa dit avoir du respect pour Kadomatsu, mais ce que dit Kikuchi a du sens. Il a une boule dans le ventre en pensant aux autres membres du croiseur qui sont morts, et se demande pourquoi ils sont morts. Il veut, tout comme les autres membres de la section, que leur combat ait un sens. Et un militaire doit protéger les autres. Ôme dit alors que jusque là, ils obéissaient aux politiciens, et que maintenant, ils devraient penser par eux-mêmes. Ils laissent les mérites à ceux d'en haut et se contentent de faire ce qu'on leur dit. Ashikawa lui répond alors en lui demandant pourquoi il voulait son avis sur quel parti il prendrait entre Kadomatsu et Kikuchi. Finalement, Ôme se range du côté du chef canonnier lui aussi. Lors d'une réunion secrète visant à prendre le contrôle du Mirai par la force, Ôme demande ce qu'il doit faire si une personne qu'il menace de son arme refuse d'obtempérer. Le lieutenant Kirino lui répond que toute personne qui refuse d'obéir doit être considérer comme ennemie, et que ceux qui ne peuvent pas appuyer sur la gâchette n'ont pas leur place là. Ashikawa écoute en silence, un peu étonné par la réponse. Quelques temps plus tard, Kikuchi essaie une dernière fois de convaincre Kadomatsu, mais il diffuse la conversation à travers tout le croiseur grâce à un micro. Ashikawa écoute attentivement tout en étant un peu nerveux en attendant la réponse du commandant en second. Mais Kadomatsu veut rester un soldat de la force de défense. Kikuchi prend alors le contrôle du navire, mais le lieutenant Tachibana se rebelle, et un coup de feu finit par partir, blessant Noguri. Pour éviter un bain de sang, le commandant en second choisit de quitter le navire avec ceux qui choisissent de l'accompagner, à l'exception d'Oguri qui doit rester à bord. A Palau, au moment du départ, tout l'équipage, dont Ashikawa, sort pour saluer Kadomatsu et les 4 hommes qui le suivent...
Statut au volume 16 : Vivant.
Toï
Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.
Statut au volume 12 : Supposé vivant.
Statut au volume 16 : Supposé vivant.
Major Kawamoto
Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.
Statut au volume 12 : Supposé vivant.
Volume 13
Le Mirai reprend la mer et part pour les Aléoutiennes, pour aller aider les 4.000 hommes qui sont sur place et qui vont bientôt être attaqués par les américains. Mais sur place, ils doivent affronter une flotte américaine, et durant le combat, le capitaine Saburô Umezu, le commandant du navire, est fortement blessé à la tête. Au retour du croiseur à Yokosuka, Umezu doit être emmené à l’hôpital pour y être soigné. Pendant ce temps, Kawamoto est mis sous les ordres du lieutenant Kisaragi, qui est envoyé à Xinjing pour y arrêter Kusaka. Celui-ci revient d'Allemagne à bord d'un A-26 en ayant pris l’identité du lieutenant Tsuda, décédé en Europe et qui, lui, était allé en Allemagne sous une identité de technicien pour tenter de tuer Hitler, ce qui a échoué. Kisaragi se rend à une soirée pour l’équipage de l'A-26 qui a lieu dans l’hôtel Yamato, et après en être sorti, il espionne avec le major pour voir les personnes qui sortent de la soirée. Kawamoto reconnaît Kusaka et demande au lieutenant s'ils doivent agir, mais Kisaragi préfère attendre que Kusaka soit seul. Ils suivent Kusaka jusqu’à son hôtel mais celui-ci s'est déjà enfui. Ils vont donc à la gare de Xinjing et tentent de procéder à son arrestation. Cependant, ils sont bloqués par l’armée de terre, puis soudain, Kusaka décide de se rendre, à la surprise générale. Kisaragi et Kawamoto acceptent d'accompagner Kusaka dans sa région natale, dans la banlieue de Morioka. Là-bas, ils trouvent une tombe qui est celle de Kusaka lui-même. Le major s'interroge sur la famille du capitaine, qui est toujours sur place, et s'il ne devrait pas prévenir ses parents qu'il est en vie. Ils croisent alors un prêtre qui reconnaît Kusaka, et qui lui dit que sa famille va bien. Pendant qu'ils discutent, le major déclare au lieutenant avoir été surpris qu'il ait autorisé cette visite dans la région natale de Kusaka. Kisaragi répond qu'ils auraient été remarqué s'ils étaient restés à Yokosuka. Comme Kawamoto se doute que ce n'est pas la seule raison, il ajoute qu'il a aussi rencontré un membre du Mirai, et que le seul à avoir abandonné la marine après avoir eu connaissance du croiseur, c'est Kusaka. Il espérait donc comprendre en venant là. Puis, Kusaka annonce qu'il ne veut pas que ses parents soient au courant qu'il est en vie. Le soir, en montrant une pièce de 100 yens du futur, Kusaka explique qu'il hait ce Japon qui a perdu son indépendance et sa liberté, ainsi que ceux qui l'acceptent, mais aussi lui-même pour avoir connaissance de ce futur. Plus tard, le groupe prend un avion pour Palau et ils attendent un capitaine nommé à l’état-major de la flotte combinée. Il s'agit d'Eiichiro Taki, que Kusaka connaît. Taki évoque le retrait prochain de la Nouvelle-Guinée, et le fait qu'il présidera la commission d’enquête sur Kusaka. A Palau, Kawamoto conduit Kusaka à sa cellule et vient le chercher quelques jours plus tard pour une audition préalable. Le major constate que Kusaka a nommé des lézards Isoroku, comme l'amiral, et Yôsuke, comme le second du Mirai. Kawamoto comprend que Kusaka a un mental solide. Par la suite, Kawamoto accueille le capitaine Kikuchi, qui vient discuter de l’opération de retrait de Nouvelle-Guinée avec l’état-major. Le soir même, Kikuchi demande au major à pouvoir entrer en contact avec Kusaka. On ne voit plus Kawamoto par la suite dans ce tome.
Volume 15
Les négociations entre le Mirai et l'état-major de la marine finissent par aboutir sur une solution. La Marine attaque de manière préventive un aérodrome américain grâce aux informations récoltées par le croiseur, limitant ainsi le nombre de victimes chez les américains. Puis la marine peut tranquillement évacuer les hommes de la Nouvelle-Guinée. Hors, une escadrille américaine, dont les membres du Mirai n'avaient apparemment pas connaissance, est parvenue à échapper à la destruction, et apparaît à proximité du détroit de Dampier. Mais cette escadrille vise spécialement le croiseur et l'attaque. Le combat s'engage et le Mirai finit par gagner, mais en perdant un autogire et son pilote. Les jours passent et on arrive au mois d'avril 1943. L'amiral Yamamoto choisit d'aller à Rabaul pour préparer, en association avec l'armée de terre, le retrait des troupes sur place qui sont maintenant en première ligne. C'est alors que Kawamoto apprend le 25 avril le décès au champ d'honneur de l'amiral. En allant servir le repas de Kusaka, il ne peut cacher son attitude choquée et révèle à l'ancien capitaine que Yamamoto aurait reçu une rafale de tir d'un appareil ennemi durant un bombardement américain. Un autre jour, Kusaka dit se douter que la nouvelle n'est pas encore officielle. Le major confirme car seuls les politiciens concernés et l'état-major militaire sont au courant. Kusaka déclare alors à Kawamoto qu'il est un bon élément, et il donne un message qui doit être remis au capitaine Kikuchi du Mirai. Une autre fois, le Major dit à Kusaka de sortir de sa cellule car il ne sera plus un prisonnier. Kawamoto n'apparaît plus ensuite dans ce tome.
Statut au volume 16 : Supposé vivant.
Watanabe
Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.
Statut au volume 12 : Supposé vivant.
Statut au volume 16 : Supposé vivant.
Matelot Shimizu
Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.
Statut au volume 12 : Supposé vivant.
Statut au volume 16 : Supposé vivant.
Capitaine de vaisseau Kameto Kuroshima (PH)
Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.
Statut au volume 12 : Vivant.
Volume 13
Lors du chemin de retour du Mirai vers Yokosuka, le capitaine Taki force le croiseur à affronter une escadrille américaine pour le couler et se débarrasser de cet élément perturbateur. Il échoue cependant et le Mirai rentre à Yokosuka pour être ravitaillé et réparé après les dommages subis. Ensuite, l’équipage du croiseur choisit d'aller secourir les 4.000 hommes des îles de Kiska et d'Attu, dans les Aléoutiennes, car ceux-ci devraient être rapidement attaqués en force pour être anéantis. Le Mirai remplit sa mission, mais ses membres sont obligés d'affronter une flotte américaine qui se trouve présente sur place, et le capitaine Umezu est fortement touché à la tête durant le combat. Celui-ci est conduit à l’hôpital de Yokosuka, et cède sa place à son second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu. Ensuite, le croiseur se contente de faire des patrouilles pour trouver les sous-marins, et ainsi les neutraliser pour les empêcher de signaler à la marine américaine que la flotte combinée se retire de Truk pour s'installer à Palau. En même temps, Yamamoto fait arrêter Kusaka. Celui-ci a déjà tué l'empereur Puyi de Mandchourie, et puis a convaincu Tsuda d'aller en Allemagne sous une fausse identité pour tenter d'assassiner Hitler. Kusaka s'est rendu lui aussi en Europe pour une raison inconnue, et est reparti par l'A-26 qu'avait emprunté Tsuda, sous l'identité de ce dernier, pour retourner à Xinjing. Après l'arrestation de Kusaka et son transfert à Palau, l'état-major de la marine impériale et le Mirai doivent discuter du retrait de la Nouvelle-Guinée car les membres du croiseur craignent une tragédie dans le détroit de Dampier. Et c'est le chef canonnier du croiseur, le capitaine Masayuki Kikuchi, qui est envoyé pour mener les discussions en vue de modifier le plan de retrait ou de le postposer. Kuroshima est présent durant la réunion, durant laquelle le capitaine Taki rejette directement les propositions de Kikuchi, parlant de plaisanterie. Le chef canonnier fait mine de partir, mais Taki sait très bien que le Mirai souhaite pousser les négociations jusqu'à ce que le résultat leur soit satisfaisant. Les négociations continuent jusque tard dans la nuit, puis Taki suggère d'aller se coucher car les discussions sont au point mort. C'est la dernière apparition de Kuroshima dans ce tome.
Volume 14
L'état-major accepte finalement une proposition du Mirai, celle d'attaquer préventivement un aérodrome américain, détruisant ainsi leurs appareils et réduisant considérablement les pertes humaines. Ainsi, le transport des troupes dans le détroit de Dampier peut se dérouler calmement. Pourtant, une escadrille américaine, dont les membres du croiseur n'avaient pas connaissance, ont échappé à la destruction, et prend pour cible le Mirai. Celui-ci parvient à s'en sortir mais perd dans la bataille son autogire offensif. Par la suite, à l'approche du mois d'avril, l'état-major se réunit pour savoir si l'amiral Yamamoto doit se rendre à Rabaul. Mais Kuroshima s'y oppose farouchement car maintenant que Guadalcanal a été évacué, c'est Rabaul qui est en première ligne. Un autre membre de l'état-major pense qu'il ne faut pas s'alarmer car une division se rend sur place, tandis qu'un autre officier s'énerve en énumérant tous les soldats qui sont à Rabaul. pour lui, le déplacement de l'amiral pourra permettre la coordination entre la marine impériale et l'armée de terre. Mais pour Kuroshima, c'est bien pour cela qu'il ne faut pas mettre la vie de Yamamoto en danger. L'autre officier déclare alors que si l'amiral n'y va pas, il perdront la face devant l'empereur. Ugaki intervient alors pour dire de cesser car la décision revient finalement à Yamamoto lui-même. On ne voit plus Kuroshima par la suite dans ce tome.
Volume 15
L'amiral prend finalement la décision de quand même aller à Rabaul, et ce, en compagnie du capitaine Taki et du contre-amiral Ugaki. Le 18 avril 1943, une escadrille américaine attaque et bombarde Rabaul, alors que Yamamoto, Taki et Ugaki se sont mis à l'abri dans un bunker. Malheureusement, un soldat américain, dont l'appareil s'est crashé sur l'île, tire et blesse mortellement l'amiral, alors que le reste de l'escadrille est déjà parti. La marine garde l'information secrète durant une semaine, et le 24 avril, l'état-major tient une réunion à bord du Musashi. Kuroshima est présent et annonce que le prochain amiral en chef de la flotte combinée, l'amiral Mineichi Koga va arriver le lendemain. Il ne veut pas que les autres officiers et les soldats apprennent déjà la mort de Yamamoto, et Koga vient officiellement pour une visite d'observation. Ensuite, Kuroshima voit la main d'Ugaki trembler. Il lui dit comprendre ce qu'il ressent, mais ajoute de ne pas agir dans la précipitation, car l'amiral n'est pas du genre à tolérer le suicide. Le contre-amiral le sais bien, et Kuroshima n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Statut au volume 16 : Supposé vivant.
Contre-amiral Matome Ugaki (PH)
Ce personnage n'apparaît plus dans ces tomes.
Statut au volume 12 : Vivant.
Volume 13
Le capitaine Taki tente effectivement de faire couler le Mirai grâce à une escadrille américaine, mais il échoue. Ensuite, le croiseur arrive à Yokosuka où il est ravitaillé et réparé par la marine impériale, puisqu'il a quand même subit des dégâts. Par la suite, l’équipage du Mirai choisit d'aller sauver les hommes des îles de Kiska et d'Attu, dans les Aléoutiennes, car ceux-ci devraient bientôt être attaqué intensément par la marine américaine. Là-bas, le Mirai doit affronter une flotte américaine pour couvrir le déplacement des hommes des 2 îles. Durant le combat, le capitaine Umezu est sérieusement blessé à la tête, et il doit donc être soigné à l’hôpital de Yokosuka, laissant le commandement du navire à son second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu. Après cela, le croiseur continue à faire des patrouilles pour détecter les sous-marins américains qui pourraient communiquer à leur état-major que la flotte combinée se retire de Truk pour établir sa base à Palau. Yamamoto fait aussi capturer Kusaka, qui a tué l'empereur Puyi de Mandchourie, puis qui a envoyé Tsuda en Europe pour tenter de tuer Hitler, ce qui a échoué. Par la suite Kusaka aurait pris l’identité de Tsuda, décédé, pour revenir en Mandchourie avec un A-26, transportant avec lui de l'uranium enrichi. Après l'arrestation de Kusaka et son transfert à Palau, le Mirai cherche à éviter un drame qui doit se dérouler dans le détroit de Dampier, et donc à assurer le transport des troupes de Nouvelle-Guinée. Pour cela, ils envoient le capitaine Masayuki Kikuchi, leur chef canonnier, qui demande à la marine impériale la modification ou le report de l’opération d’évacuation. Ugaki est présent à cette réunion, en compagnie notamment de Kuroshima et de Taki. Ce dernier refuse catégoriquement la demande du Mirai, et Kikuchi s’apprête alors à rompre les négociations. Mais Taki sait bien que Kadomatsu lui a certainement demandé d'insister, et que donc, le chef canonnier ne partira pas comme cela. La discussion continue, mais au bout d'un moment, comme ils sont au point mort, Taki suggère de se revoir le lendemain. Ugaki n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 14
Finalement, l'état-major de la marine impériale et le Mirai tombent d'accord sur le fait d'attaquer préventivement l'aérodrome de Seven Miles, en évitant au maximum les pertes humaines, grâce à des photos de très bonne qualité récoltées par l'autogire du croiseur. Ainsi, ils pourront effectuer le transport des troupes beaucoup plus tranquillement. Cependant, une escadrille américaine reste cachée et attaque alors le Mirai. Dans la bataille, le croiseur perd son autogire mais parvient à repousser l'offensive en abattant la moitié des appareils adverses. Un peu après ces événements, une réunion de l'état-major a lieu pour savoir si l'amiral Yamamoto doit se rendre ou non à Rabaul. Kuroshima ne veut pas car maintenant que Guadalcanal a été évacué, Rabaul est en première ligne. Mais d'autres membres de l'état-major ne sont pas d'accord car il y a de nombreux hommes à Rabaul et que pour la coordination entre la marine et l'armée de terre, c'est indispensable que l'amiral se rende à Rabaul. Kuroshima ne veut pas mettre la vie de Yamamoto en danger, mais pour un autre membre de l'état-major, ils pourraient perdre la face devant l'empereur si l'amiral n'y va pas. Ugaki intervient alors pour dire qu'il est inutile d'en débattre entre eux et que la décision appartient au final à Yamamoto lui-même. C'est la seule apparition d'Ugaki dans ce tome.
Volume 15
Yamamoto décide finalement de quand même aller à Rabaul, en compagnie d'Ugaki et de Taki. Ils arrivent le 16 avril et s'entretiennent avec le général Hitoshi Imamura de la 8e division de l’armée de terre. Celui-ci parle d'une rumeur selon laquelle un navire seul aurait abattu de nombreux appareils ennemis à Dampier. Au lieu ne nier ces dires, l'amiral lui répond que ce navire a une portée de 450 km et qu'il vient du futur. Imamura rigole un peu et admet avoir été indiscret, sachant que Yamamoto ne peut pas tout lui dire, et voulant rapprocher marine et armée de terre. Ugaki reste muet durant la conversation. Le lendemain ont lieu des discussions sur le retrait de Rabaul, auxquelles participent Ugaki. Puis l'amiral va visiter un hôpital, toujours en compagnie de Taki et d'Ugaki, où il montre qu'il peut faire le poirier malgré ses 2 doigts manquants. Le jour suivant, les vigiles annoncent une attaque aérienne des américains. Les 3 officiers partent donc se mettre à l'abri dans un bunker où ils attendent que l'offensive passe. Après le départ des appareils américains, Yamamoto annonce qu'il souhaite constater les dégâts de lui-même. Taki choisit de l'accompagner et Ugaki le suit aussi. Cependant, alors qu'ils marchent près de la carcasse d'un avion américain, un coup de feu retentit et Yamamoto s’écroule. Le contre-amiral emmène l'amiral dans le bunker, tandis que le capitaine maîtrise l'agresseur. Quand celui-ci revient, Ugaki lui annonce que malgré les 4 médecins, Yamamoto est décédé à 9h45. Il ajoute que la nouvelle ne doit pas s’ébruiter pendant une semaine. Le 24 avril, lors d'une réunion sur le Musashi, Kuroshima annonce que le nouvel amiral en chef sera Mineichi Koga et qu'il arrivera le lendemain, officiellement en visite d'observation. Ensuite, il voit que la main d'Ugaki tremble. Il lui dit de ne pas se précipiter et que l'amiral n'est pas du genre à tolérer le suicide. Ugaki lui répond qu'il le sait bien et on ne le voit plus par la suite dans ce tome.