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Par cronoslegend le 12 Mars 2018 à 12:29
Afin d'être complet en ce qui concerne chaque oeuvre, je vais faire une liste des personnages qui la compose. Comme il s'agit de fiches assez complètes, il se peut qu'il y ait des spoilers (révélations de l'intrigue). Ils sont classés par ordre d'apparition.
Le narrateur
Il s'agit d'un japonais, apparemment enfant unique, et qui est marié. Après le décès de sa mère à 78 ans, il range les affaires de celle-ci et découvre une petite boîte en laque. A l’intérieur de celle-ci, l'homme trouve des photos bien rangées, ainsi que des cartes postales dessinées à la main. Les photos représentent un couple japonais à Venise avec un bébé. Le narrateur reconnaît sa mère et comprend que le couple sont ses grands-parents maternels. Intrigué, il part donc seul pour la cité des doges, afin d'en savoir un peu plus sur ses grands-parents, dont sa mère ne lui a jamais parlé. Il commence par visiter la place Saint-Marc, puis fait un tour par le marché du Rialto. Là, il voit un chien et pense à sa femme, restée au Japon, ainsi qu'à son chien, Toma. Ensuite, par un jour de pluie, le japonais se rend sur l'île San Giorgio Maggiore. Puis, l'homme prend un consommé pour se réchauffer et continue à suivre les traces de ses grands-parents. Il poursuit calmement sa visite de la ville, et commence à comprendre que c'est sans doute son grand-père qui a dessiné les cartes postales, représentant la Venise des années 1930. Grâce à une autre photo, il décide d'aller sur l'île du Lido, se demandant quel genre d'homme était son grand-père. Un jour, les canaux sont interdits à la circulation car des gens du monde entier participent à une course de bateaux en partant de l’église de la Pietà. La visite se poursuit, et l'homme voit même un tout petit bateau arriver près d'un grand paquebot de croisière. Il finit par trouver d’où une des photos a été prise et découvre le nom de son grand-père dans le livre d'or d'un vieil hôtel. Il séjourne dans le même hôtel, et par la suite, il goûte même à la gastronomie locale. Une autre fois, il erre dans les rues à partir de l’hôtel Palazzo Giovanelli. Il passe par la basilique Dei Frari et atterrit dans un bacaro. Là, le patron lui demande s'il est japonais, et s'il connaît le peintre dont il montre l'oeuvre. L'homme découvre alors une peinture de son grand-père, et apprend que celui-ci venait souvent là et payait grâce à ses dessins. Malgré les 50 ans de l'oeuvre, la signature est encore bien visible. Le patron du bacaro indique au japonais l'appartement où a vécu l'artiste. On accepte de lui montrer l'appartement, qui n'a pas beaucoup changé, et où pendent encore des peintures de son grand-père. Emu, le japonais a la preuve que son grand-père a vécu à Venise. Au coucher du soleil, il se rend à la Giudecca et flâne jusqu’à la nuit tombée. Sur un mur, il observe une citation disant que le départ n'est rien d'autre que le début du voyage de retour vers chez soi. Le lendemain, le japonais termine sa visite de la cité des doges, remerciant son grand-père, et sachant enfin ce qu'il lui a laissé...
- Statut : Vivant.
Tsuguo Oribe
Tsuguo est un artiste peintre japonais qui a vécu à Venise dans les environs des années 1930, en compagnie de sa femme Yukiko. C'est apparemment sur place qu'ils ont eu une fille, Megumi. Ils vivaient dans un petit appartement qui servait aussi d'atelier à Tsuguo. Celui-ci se rendait souvent à la Cantina Do Mori, un bacaro qui se situe pas loin du Rialto, et payait ses additions avec des dessins qu'il signait. Il a aussi résidé dans un hôtel, dont il a signé le livre d'or. Il faisait notamment de l'aquarelle, mais aussi des cartes postales dessinées à la main. Avec sa femme et sa fille, il a fait plusieurs photos. Apparemment, le couple s'est ensuite séparé, car Tsuguo écrit une lettre pour les 10 ans de Megumi en disant que celle-ci lui manque. Il demande même si celle-ci se souvient de lui. Il se dit triste et aimerait qu'ils se revoient encore une fois. Il souhaite d'ailleurs montrer à Megumi le coucher de soleil sur la Giudecca. C'est tout ce que l'on apprendra sur Tsuguo.
- Statut : Décédé.
Yukiko Oribe
Cette japonaise fut l’épouse de Tsuguo Oribe, un artiste peintre qui a vécu dans les années 1930 à Venise. Ensemble, ils vivaient dans un petit appartement, qui servait aussi d'atelier à Tsuguo. De leur union est née une fille, Megumi. La petite famille a résidé dans la cité des doges durant un moment, et a fait plusieurs photos, notamment sur l'île du Lido. Cependant, il semblerait que le couple se soit séparé, et que Yukiko soit retournée avec Megumi au Japon. En effet, pour les 10 ans de leur fille, Tsuguo a écrit une lettre à Yukiko, lui disant qu'il a envie de voir Megumi, mais qu'il n'est pas sûr qu'elle se souvienne de lui. Il dit qu'il passe ses journées seul à peindre, et se sent triste. Il demande à Yukiko si elle accepterait qu'ils revoient encore une seule fois. Il aimerait d'ailleurs montrer le beau coucher de soleil sur la Giudecca. Nous n'en saurons pas plus sur Yukiko.
- Statut : Décédée.
Megumi Oribe
Il s'agit de la fille unique de Yukiko et Tsuguo Oribe. Ce dernier était un artiste peintre qui a vécu à Venise dans les années 1930. C'est d'ailleurs là-bas que Megumi est née, alors que ses parents vivaient dans un petit appartement, qui servait aussi d'atelier à son père. Megumi a gardé des photos de cette époque, ainsi que des cartes postales dessinées à la main par son père. Par contre, il semblerait que le couple se soit séparé et que Megumi soit retournée au Japon avec sa mère, car son père écrit une lettre à Yukiko, dans laquelle il évoque son désir de revoir sa fille, qui va bientôt avoir 10 ans. Il est d'ailleurs possible qu'elle ne se souvient pas de lui. Il demande donc à Yukiko de se revoir au moins encore une fois, pour montrer notamment à Megumi le beau coucher de soleil sur la Giudecca de la cité des doges. Par la suite, Megumi a conservé les photos de ses parents à Venise, ainsi que les cartes postales de son père, dans une petite boîte en laque. Elle a eu un fils, probablement son unique enfant, et est finalement décédée à l'âge de 78 ans, durant l’été, sans avoir parlé de ses parents à son fils.
- Statut : Décédée de mort naturelle.
Cronos
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Par cronoslegend le 21 Février 2018 à 08:32
Comme la version de Venise que je possède ne possède qu'un seul et unique tome, il s'agira ici de ne faire qu'un seul résumé. ATTENTION : Ce résumé possède des "spoiler" (révélations sur l'intrigue).
Chapitres : Ce récit ne comporte pas de chapitres.
Personnages : Le narrateur, Tsuguo Oribe, Yukiko Oribe, Megumi Oribe
Résumé : Suite au décès de sa mère, un japonais découvre dans ses affaires une boîte en laque. A l’intérieur se trouvent des cartes postales dessinées à la main et de vieilles photographies représentant Venise. Sur ces photos, il y a un couple de japonais, et l'homme décide d'aller seul sur place pour retrouver la trace de ce couple, sans doute ses grands-parents maternels. Il se rend d'abord à la place Saint-Marc, avant de longer les docks et de passer par le marché. En voyant un chien, l'homme pense à sa femme et son chien, restés au pays. Ensuite, il prend un bateau pour l'île de Giorgio Maggiore. Après cela, le japonais continue sa visite, et prend un consumé pour se réchauffer après une pluie. Il poursuit sa recherche de traces de ses grands-parents, via des tableaux peints apparemment par son grand-père, et une photo de l'île du Lido. Un matin, très tôt, il observe une course de bateaux, partants de l’église de la Pietà. Après avoir encore erré dans les rues de la cité des doges, il trouve la signature de son grand-père dans le livre d'or d'un vieil hôtel, trouvé grâce à une photo. Un autre jour, il marche depuis l’hôtel Palazzo Giovanelli. Puis, dans un bacaro, le patron, voyant un japonais, lui demande s'il connaît celui qui a peint une toile qu'il montre. Il s'agit d'un dessin du grand-père du japonais, datant d'il y a plus de 50 ans. Grâce à ce patron, l'homme découvre l'appartement où ont vécu ses grands-parents. Il y trouve d'ailleurs un tableau de son grand-père. Le lendemain, le japonais va à la Giudecca. Il termine ensuite son séjour avec une marche nocturne, durant laquelle il aperçoit une inscription avec une phrase sur le voyage. Le japonais peut donc quitter la ville en ayant découvert ce que son grand-père lui a laissé.
Mon avis : Comme ce récit a été édité en un seul volume, mon avis est le même que celui de l'article présentant cette oeuvre.
Cronos
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Par cronoslegend le 14 Février 2018 à 11:50
Il y a quelques années, Louis Vuitton publiait un de ses "travel book" sur Venise. Celui-ci était dessiné par Taniguchi. Etant en édition limitée et à un prix un peu trop élevé pour moi, j'avais décidé de faire l'impasse sur ce bouquin. Aujourd'hui, je pense que j'ai eu raison car la maison d’édition Casterman en a fait une nouvelle édition fin 2017. Je me suis donc procuré ce guide de voyage, dont voici donc la fiche.
Fiche technique :
- Année : 2014.
- Editeur VF : Casterman/Louis Vuitton.
- Nombre de volumes VF : One-shot.
Synopsis :
Suite au décès de sa mère, un japonais trouve une petite boîte contenant des cartes postales dessinées à la main, ainsi que des vieilles photos de Venise, en Italie. Sur ces dernières, l'homme découvre que ses grands-parents maternels ont peut-être vécu dans la cité des doges durant un temps. Attiré par la curiosité, le japonais se rend sur place et découvre la ville et ses merveilles, sur les traces de ces grands-parents dont il ne sait finalement pas grand chose. Et tout en visitant, il va peut-être en savoir plus sur lui-même. Que va-t-il découvrir ? Va-t-il comprendre pourquoi ce couple a vécu là-bas ? Venise va-t-il lui laisser un bon souvenir ? Qui sont ces grands-parents, et comment ont-ils vécu ? Laissons-nous finalement porter par la magie des lieux...
Mon avis :
Je le dis directement car cela peut probablement légèrement influencer mon avis, mais je n'ai pas encore visité Venise. Par contre, je connais l'Italie du sud. Cela étant dit, je peux maintenant dire que ce guide de voyage est assez extraordinairement bien fait et donne vraiment l'envie de se rendre sur place pour comparer les dessins à la réalité de la cité des doges. Taniguchi a fait un travail d'une grande précision et on se sent directement transporté à Venise. Le scénario, très simple, n'est qu'un prétexte, mais invite néanmoins à la mélancolie. Dans ce tome, l'auteur a travaillé avec des aquarelles et le résultat est magnifique. Cela fait plaisir à voir quand on sait que c'est une méthode que les mangakas n'ont pas l'habitude d'utiliser, tout comme les mangas en couleurs, ce qui est le cas de ce tome. Cette oeuvre est quelque chose de fortement visuel, tout comme l’était L'homme qui marche, oeuvre qui a fait connaître Taniguchi en Europe. Pour ceux qui cherchent une histoire, ce n'est pas vraiment le volume qu'il faut acheter, mais pour tous ceux qui aiment s’émerveiller avec le regard, ceux qui aiment l'Italie et la cité des doges, ou bien encore les amateurs de l'auteur, je pense que c'est un tome qu'ils doivent parcourir en prenant leur temps. Louis Vuitton a signé là une belle réussite, et il me tarde maintenant d'emmener cette oeuvre à Venise pour me perdre dans la ville et identifier sur place les merveilleux dessins de Taniguchi.
Cronos
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