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Venise
Il y a quelques années, Louis Vuitton publiait un de ses "travel book" sur Venise. Celui-ci était dessiné par Taniguchi. Etant en édition limitée et à un prix un peu trop élevé pour moi, j'avais décidé de faire l'impasse sur ce bouquin. Aujourd'hui, je pense que j'ai eu raison car la maison d’édition Casterman en a fait une nouvelle édition fin 2017. Je me suis donc procuré ce guide de voyage, dont voici donc la fiche.
Fiche technique :
- Année : 2014.
- Editeur VF : Casterman/Louis Vuitton.
- Nombre de volumes VF : One-shot.
Synopsis :
Suite au décès de sa mère, un japonais trouve une petite boîte contenant des cartes postales dessinées à la main, ainsi que des vieilles photos de Venise, en Italie. Sur ces dernières, l'homme découvre que ses grands-parents maternels ont peut-être vécu dans la cité des doges durant un temps. Attiré par la curiosité, le japonais se rend sur place et découvre la ville et ses merveilles, sur les traces de ces grands-parents dont il ne sait finalement pas grand chose. Et tout en visitant, il va peut-être en savoir plus sur lui-même. Que va-t-il découvrir ? Va-t-il comprendre pourquoi ce couple a vécu là-bas ? Venise va-t-il lui laisser un bon souvenir ? Qui sont ces grands-parents, et comment ont-ils vécu ? Laissons-nous finalement porter par la magie des lieux...
Mon avis :
Je le dis directement car cela peut probablement légèrement influencer mon avis, mais je n'ai pas encore visité Venise. Par contre, je connais l'Italie du sud. Cela étant dit, je peux maintenant dire que ce guide de voyage est assez extraordinairement bien fait et donne vraiment l'envie de se rendre sur place pour comparer les dessins à la réalité de la cité des doges. Taniguchi a fait un travail d'une grande précision et on se sent directement transporté à Venise. Le scénario, très simple, n'est qu'un prétexte, mais invite néanmoins à la mélancolie. Dans ce tome, l'auteur a travaillé avec des aquarelles et le résultat est magnifique. Cela fait plaisir à voir quand on sait que c'est une méthode que les mangakas n'ont pas l'habitude d'utiliser, tout comme les mangas en couleurs, ce qui est le cas de ce tome. Cette oeuvre est quelque chose de fortement visuel, tout comme l’était L'homme qui marche, oeuvre qui a fait connaître Taniguchi en Europe. Pour ceux qui cherchent une histoire, ce n'est pas vraiment le volume qu'il faut acheter, mais pour tous ceux qui aiment s’émerveiller avec le regard, ceux qui aiment l'Italie et la cité des doges, ou bien encore les amateurs de l'auteur, je pense que c'est un tome qu'ils doivent parcourir en prenant leur temps. Louis Vuitton a signé là une belle réussite, et il me tarde maintenant d'emmener cette oeuvre à Venise pour me perdre dans la ville et identifier sur place les merveilleux dessins de Taniguchi.
Cronos
Tags : venise, taniguchi
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