-
Par cronoslegend le 17 Novembre 2016 à 17:39
L’éditeur Kana choisit de continuer à puiser dans la période polar noir de Taniguchi pour nous sortir ce recueil d'histoires sombres où des tueurs, des détectives ou même des inconnus s'entretuent à coups d'armes à feu le plus souvent. Ce volume complète donc la série Trouble is my business, et je ne me suis pas fait prier pour me le procurer. Il est maintenant plus que temps d'en parler ici.
Fiche technique :
- Titre VO : Hotel Harbor view - Kaikei Saketen.
- Scénariste : Natsuo Sekikawa.
- Editeur VO : Futabasha.
- Nombre de volumes VO : One-shot.
- Année : 1983.
- Editeur VF : Kana.
- Nombre de volumes VF : One-shot.
Synopsis :
Dans le premier récit, un privé suicidaire et alcoolique se fait tirer dessus et décide d’enquêter pour savoir qui veut le supprimer, retrouvant son énergie, se lançant dans une course poursuite. Dans l'histoire suivante, 2 américains, un homme et une femme, arrivent à Honk Kong. Et sur place, un japonais s'adonne à l'alcool et aux plaisirs de la chair sans que l'on sache pourquoi. Et apparemment, quelqu'un doit venir le tuer. Le troisième récit a pour personnage principal un père japonais qui veut venger sa fille, dont le corps a été sévèrement tailladé, et poursuit son assassin jusqu'au Venezuela où il s'est réfugié. Dans la quatrième histoire, une tueuse à gage arrive à Paris pour éliminer un autre tueur très connu qu'elle connaît. Celui-ci, une légende, a déjà abattu un autre tueur à gage, mais ne se souvient pas de la jeune femme. Dans la dernier récit, Robert, un français, va au Japon sur les conseils d'un japonais, et part y étudier et observer la culture des yakuzas.
Mon avis :
Quand on ouvre ce recueil, on est directement frappé par les dessins, magnifiques, très précis, servant à merveille les thèmes des récits, à savoir la violence, l’obscurité des personnages et de l'ambiance, le sexe brut. Quand on lit sur la couverture arrière du tome qu'il s'agit d'un vibrant hommage au film noir, on se dit déjà que nous n'avons pas été trompés par la marchandise. Et en lisant ces histoires, on plonge encore plus profondément dans les polars sombres, réservé à un public adulte. Il ne faut cependant pas lire ce volume si on a le morale dans les chaussettes car l'ambiance est ici crasseuse, et les "héros" sont violents et déprimés eux-mêmes. Il ne faut donc pas s'attendre à des happy end. Même si je trouve certains récits un peu brouillons, notamment le premier dans lequel nous n'avons qu'une vague explication de ce qui se passe, l'ensemble est réussi. Comme dit plus haut, c'est surtout le dessin qui joue énormément dans le succès de ces histoires. Je dois avouer avoir été assez agréablement surpris par cette oeuvre de jeunesse. Si vous avez aimé Trouble is my business, vous pouvez vous ruer sur ce recueil sans hésitation. Pour bien apprécier ce tome, il faut néanmoins aimer ce style d'ambiance. Certainement pas le meilleur Taniguchi, mais une belle surprise toutefois.
Cronos
votre commentaire -
Par cronoslegend le 26 Novembre 2016 à 14:32
Comme la version de Tokyo killers que je possède ne comprend qu'un seul et unique tome, il s'agira ici de ne faire qu'un seul résumé. ATTENTION : Ce résumé possède des "spoiler" (révélations sur l'intrigue).
Chapitres : Good luck City; Hotel Harbor-view; The restaurant of "Los ninos perdidos"; Brief encounter - scene 1; Brief encounter - scene 2; Meurtre tokyoïte; A propos de "Meurtre tokyoïte"; Postface.
Personnages : Le détective, le touriste, la touriste, le japonais, Sue In, le père japonais, Paco, Maria, l'assassin, la tueuse, le tueur, Pascal, Robert Larochelle, Hakamichi.
Résumé : Premier récit : Chez lui, un détective pleure apparemment la perte d'un ancien amour. Il est prêt à se suicider d'une balle dans le front, mais une balle qui traverse la chambre le réveille, et lui donne l'envie de mourir en se battant plutôt que seul dans l'obscurité. Le lendemain, il rencontre une belle femme en robe rouge, puis fuit un homme qui tente de le tuer. Le détective parvient à l'abattre et retrouve la jeune femme. Pourtant, il ne semble pas satisfait. Le jour suivant, le détective va chercher de l'argent, puis aperçoit une tueuse dont il se lance à la poursuite et qu'il finit par tuer en l'étranglant, après lui avoir sauté dessus. Le soir, il va dans un bar et ramène une prostituée chez lui. Ils ont une relation sexuelle le soir-même puis, le lendemain, le détective repart dans les rues...
Second récit : Dans un avion arrivant à Hong Kong, 2 touristes, un homme et une femme, font connaissance, venant tous les 2 des Etats-Unis. Dans l'hôtel Harbour-view, Sue In, une prostituée, arrive dans le bar de cet hôtel, où un japonais, affalé, est là depuis le matin avec du scotch dans son verre. Le barman se plaint de ce qu'est devenu l'établissement, puis Sue In va voir le japonais qu'elle connaît. Ils montent dans la chambre où le japonais prend des photos de Sue In, nue. Ils ont ensuite une relation sexuelle, et l'homme évoque le fait qu'il est sans doute un mafieux réfugié à Hong Kong pour un temps. Dans la ville, Sue In et le japonais croisent la touriste américaine que l'homme semble reconnaître. Celui-ci s'entraîne dans sa chambre avec une arme à feu, puis va commander un cercueil pour lui. Il croise aussi un autre japonais en cavale. Puis un jour, la touriste américaine arrive dans le bar et provoque le japonais en duel. Ce dernier est plus rapide mais se fait tuer. La tueuse explique alors à Sue In que c'est sa victime qui l'a engagé et que l'homme, ordinaire, souffrait juste d'un cancer et voulait mourir en gangster.
Troisième récit : Un père japonais va voir sa fille à la morgue, celle-ci ayant été tuée et dont tout le corps a été gravement lacéré. Le père veut pouvoir se venger de celui qui a fait cela à sa fille. La police parvient à trouver l'assassin, mais celui-ci, un étranger, est parvenu à s'enfuir au Venezuela. Le père se rend sur place après avoir un peu appris l'espagnol. A Caracas, le japonais rencontre une prostituée, Maria, et achète une arme à feu sous le manteau. Il tente d'abattre l'assassin qui sort de l'ambassade de Sulandie avec sa voiture, mais l'arme s'enraie. Il est consolé par Maria avec qui il passe la nuit, et il lui demande de lui fournir une machette. Le père aiguise celle-ci puis, un jour, alors que Maria l'observe de sa fenêtre, le japonais fonce sur l'assassin qui sort de sa voiture pour abattre cet importun. Le père parvient à tuer le meurtrier de sa fille, puis se fait abattre par les gardiens de l'ambassade. Maria, elle, va simplement continuer son existence.
Quatrième récit : Un femme atterrit à l'aéroport de Charles-de-Gaulle, tandis qu'en plein Paris, 2 hommes se rencontrent. Le plus jeune menace l'autre de son arme, mais son adversaire se montre plus expérimenté et profite d'un instant de distraction pour abattre son ennemi. La femme de l'aéroport se révèle être une tueuse qui veut tuer l'homme expérimenté, apparemment une légende dans le milieu qui fut un temps en cavale. Une autre femme apprend à la tueuse que le tueur est maintenant vigile de nuit dans une compagnie d'assurance. La tueuse s'arrange pour le croiser dans le métro, mais celui-ci ne semble pas la reconnaître. Par contre, il continue à s'entraîner. La commanditaire et la tueuse espionnent l'homme, et on apprend que celui-ci et la tueuse furent amants. Malgré tout, l'homme aurait maintenant une petite amie. La tueuse organise encore une rencontrer dans une librairie, mais l'homme ne la reconnaît toujours pas. La tueuse décide de tuer l'homme en étant face à lui, de l'autre côté d'une rail de métro. Juste avant de faire feu, l'homme semble reconnaître la jeune femme, et se fait tirer dessus. Alors qu'il gît à terre, il demande à un quidam de lui rendre son chapeau, heurtant une dernière fois la tueuse.
Cinquième récit : Robert, un français, après avoir perdu toute ambition, croise un japonais qui lui conseille d'aller au Japon pour observer la vie des yakuzas. Sur place, il rencontre Hakamichi, un yakuza d'un petit groupe. Robert fait les tâches ménagères et apprend la culture des yakuzas en suivant Hakamichi. Un jour, ce dernier demande à Robert de lui amener un petit sabre. Robert s'exécute et voit qu'une femme prépare le yakuza pour quelque chose d'important. Hakamichi emmène son invité dans une maison où il va lui montrer un spectacle, un meurtre. Ensuite, Robert devra téléphoner à l'association pour dire ce qu'il a vu avant de rentrer dans son pays. Deux hommes se font alors face, avant de foncer l'un vers l'autre, couteau à la main. C'est alors que le temps se fige pour Robert, qui contemple ce meurtre tokyoïte...
Mon avis : Comme ce récit a été édité en un seul volume, mon avis est le même que celui de l'article présentant cette oeuvre : Tokyo Killers
Cronos
1 commentaire -
Par cronoslegend le 20 Janvier 2017 à 18:18
Afin d'être complet en ce qui concerne chaque oeuvre, je vais faire une liste des personnages qui la compose. Comme il s'agit de fiches assez complètes, il se peut qu'il y ait des spoilers (révélations de l'intrigue). Ils sont classés par ordre d'apparition.
Le détective
Ce privé est déprimé après ce qui semble avoir été une déception amoureuse, puisqu'il regarde la photo d'une femme. Il s'apprête à se suicider avec son revolver, mais quelqu'un lui tire dessus depuis l'extérieur de l'immeuble. Par réflexe, il se met en position de défense, et retrouve une certaine combativité. Après cette nuit, il se rase et se prépare à trouver celui ou celle qui voulait le tuer, préférant mourir dans la lumière que dans les ténèbres. A l'extérieur, le détective repère une belle femme en robe rouge, mais un homme a vite fait de commencer à lui tirer dessus. Commence alors une course poursuite entre les 2 hommes, qui se finit dans le métro, où le privé abat son adversaire. Ensuite, la femme passe la nuit avec le détective, et pleure sur la photo de l'autre femme, sans que l'on comprenne le lien entre les 2. Le jour suivant, la femme remet au privé une lettre où il est marqué "Si tu parviens à t'en souvenir", ainsi qu'une carte de banque. Alors qu'il se rend à la banque en tentant de se rappeler les numéros du code secret, puis qu'il met les billets dans sa poche, le détective sent qu'il est à nouveau poursuivi. Cette fois, la poursuite se finit dans une piscine, où le privé noie la femme qui tente de le tuer. Le soir, l'homme se rend dans un bar mal famé, d'où il ramène chez lui une prostituée. Le détective couche avec elle, puis le lendemain, il se prépare à nouveau et part seul dans la rue, vers son destin...
- Apparition : "Good luck city".
- Statut : Vivant.
Le touriste
Cet homme venant de Washington D.C. se rend à Hong-Kong pour affaires. Ayant à sa droite une jeune femme assez charmante, il engage la conversation et explique que 5 millions de personnes habitent à Hong-Kong, mais aussi qu'il y a plus de néons dans la baie de Victoria de cette ville que dans tout l'Asie du sud-est. Il fait aussi remarquer qu'aucun de ces néons ne clignotent. En fait, il s'agit d'une règle d'or. Peu importe la taille, il est interdit de les faire clignoter. Et sur les toits des immeubles, il y a des petites lumières qui clignotent et qui sont en fait des feux de guidage pour les avions. Et si le pilote les loupe, l'avion s'écrasera dans la ville ou en mer. De plus, la piste d'atterrissage ressemble à un embarcadère posé à la surface de l'eau. Ensuite, l'homme demande à la jeune femme si elle est là pour affaires ou pour le tourisme. Celle-ci répond qu'elle est là pour le tourisme, et l'homme lui demande alors d'où elle vient, révélant être lui-même de Washington D.C. La femme lui dit alors venir de San Jose, en Californie. C'est la dernière apparition du touriste dans ce tome.
- Apparition : "Hotel Harbor-view".
- Statut : Vivant.
La touriste
Dans l'avion qui l'emmène à Hong-Kong, cette jeune femme se fait abordée par un homme qui lui explique que 5 millions de personnes vivent dans cette ville, et qu'il y a plus de néons dans la baie de Victoria que dans tout le sud-est de l'Asie. Il ajoute ensuite qu'aucun de ces néons ne clignote et explique qu'il y a une règle d'or à Hong-Kong, qui veut qu'il n'y ait pas de règle en ce qui concerne la taille des néons, mais qu'il est interdit qu'ils clignotent. En effet, sur les toits des immeubles se trouvent des petites lumières qui clignotent, qui sont en fait des feux de guidage pour les avions. Et si le pilote les manque, l'avion peut s'écraser sur la ville ou bien en mer. De plus, la piste d'atterrissage a l'air d'un embarcadère posé à la surface de l'eau. L'homme demande ensuite à la passagère qui se trouve à sa droite si elle vient à Hong-Kong pour affaire ou pour le tourisme. La femme lui répond que c'est pour le tourisme qu'elle est là. L'homme lui demande ensuite d'où elle vient, lui venant de Washington D.C. La femme lui dit qu'elle vient de San Jose, en Californie. Plus tard, dans la ville, la femme prend le tram, et regarde la ville a travers la vitre, sans faire attention au japonais qui l'observe. Ensuite, la femme contemple la ville depuis les hauteurs, avant de s'en aller. Un matin, la femme débarque dans le bar de l'hôtel Harbor-view, où se trouve le japonais qui l'avait observé. Elle lui dit qu'il y avait longtemps, et qu'il ne pourra plus échapper à l'organisation. L'homme lui répond qu'il ne fuira plus. Le femme lui dit qu'il est devenu raffiné et lui demande s'il ne veut pas revenir. Mais le japonais est prêt à en découdre à l'arme à feu. Tous les 2 dégainent, l'homme étant le plus rapide, mais c'est lui qui est tué, une balle dans le coeur. Une prostituée, qui était présente, demande à la tueuse pourquoi avoir fait cela, et l'intéressée dit avoir juste exécuté un contrat. La prostituée aimerait savoir de qui était le contrat, et la tueuse lui répond que c'était justement cet homme. La tueuse explique alors que ce japonais était atteint d'un cancer et qu'avant que la douleur ne prenne le dessus, il préférait mourir avec les honneurs, comme les gangsters d'autrefois. Leurs dialogues étaient déjà écrits, mais l'homme voulait juste savoir qui serait le plus rapide. La tueuse a juste fait ce que lui a demandé le client, comme une prostituée. Le japonais voulait d'ailleurs donner de l'argent à cette dernière. Mais celle-ci voudrait savoir qui il était. La tueuse lui explique que c'était juste un homme ordinaire qui était encore fonctionnaire il y a un an. Pendant ses congés, il s'entraînait au tir aux Philippines. Après avoir déposé l'arme de l'homme sur le bar, la tueuse s'en va...
- Apparition : "Hotel Harbor-view".
- Statut : Vivante.
Le japonais
On découvre ce japonais, affalé sur le comptoir du bar de l'hôtel Harbor-view, à Hong-Kong. Apparemment, il vient tous les matins et se fait servir du scotch, puis il attend. Un jour, il se réveille à l'arrivée de Sue In, une prostituée qu'il connaît bien. Celle-ci lui dit qu'il est souvent à cette place, et l'homme ferait volontier graver son nom sur une plaque au coin du bar. Sue In suggère de monter, sauf si son client n'est pas d'humeur, mais celui-ci lui rétorque qu'il est d'humeur à se noyer dans le vice. Dans la chambre, il observe la ville par la fenêtre, et la femme lui demande jusqu'à quand il compte rester à Hong-Kong. Le japonais lui répond que ce sera jusqu'à sa mort. Puis, alors que l'homme la photographie nue sur le lit, la prostituée aimerait savoir pourquoi c'est encore elle qui est là alors qu'il y a des plus jeunes. Le japonais lui explique que la ville et lui sont sur la fin, et qu'elle est parfaite pour eux. Sue In est allé parler à Jim Lee à l'aéroport, et l'homme se demande si la vente des hamburgers a diminué. Mais il semble que ce soit le contraire. Sue In pense que la personne que le japonais attend est arrivée par le vol Northwest de San Francisco via Tokyo. L'homme explique alors qu'il attend celui qui viendra le tuer, que cela fais 20 ans qu'il s'entraîne et qu'il va enfin savoir ce qu'il vaut. Après avoir couché ensembles, le client raconte qu'auparavant, les gangsters japonais venaient se réfugier à Hong-Kong quand ils avaient des problèmes dans leur pays. La prostituée dit avoir vu des films là dessus, mais le japonais lui dit que dans ceux-là, ils commencent quand les gangsters rentrent au Japon, alors qu'ici, il va se terminer avant cela. La femme se demande ensuite ce que l'homme va faire des photos, et celui-ci répond qu'il les regardera quand il sera seul, avant de les déchirer. Puis tous les 2 prennent le tram vers le haut de la ville, et durant le trajet, le japonais repère une femme qu'il semble connaître, mais qui ne le regarde pas. Il ne la perd pas de l'oeil, tandis que Sue In lui demande s'il va se battre. L'homme répond que le tueur viendra à lui. Quant à ses chances de gagner, il verra. Ensuite, la prostituée propose un restaurant, et le japonais accepte. Plus tard, dans sa chambre, l'homme s'exerce à dégainer son arme. Puis il part acheter un cercueil pour lui, déclarant que c'est pour bientôt et qu'il faut laisser tomber les décorations. Dans la rue, il rencontre un gangster japonais en cavale qui lui souhaite bonne chance. Une fois de retour au bar de l’hôtel, l'homme prévient le barman que l'ami qu'il attend est un peu violent. Il demande aussi au barman s'il le comprend, mais le barman l'ignore. Le japonais dit qu'il voudrait un femme. Et quand le tueur arrive, il conseille au barman de se planquer. En fait, il s'agit de la femme du soir précédent, et qui lui dit qu'il ne peut pas échapper à l'organisation. Alors que Sue In débarque, tous les 2 dégainent, l'homme étant le plus rapide. Mais il est malgré tout tué d'une balle dans le coeur. On apprend alors que c'est lui-même qui avait engagé la tueuse, qu'il s'agissait en fait d'un homme ordinaire, fonctionnaire au Miti, atteint d'un cancer et qui voulait mourir comme les gangsters d'autrefois. Fan des armes, il s’était entraîné durant ses congés aux Philippines et avait écrit les dialogues avec la tueuse à l'avance. Il voulait juste savoir s'il serait le plus rapide et avait l'intention de donner de l'argent à Sue In.
- Apparition : "Hotel Harbor-view".
- Statut : Tué par la touriste d'une balle dans le coeur.
Sue In
Sue In est une prostituée qui travaille à Hong-Kong. Un jour, elle se rend à l'hôtel Harbor-view pour y retrouver un client. Arrivée au bar, elle demande au barman depuis quand son client, un japonais, est là. Le barman lui répond qu'il est là depuis ce matin, et quand la femme veut savoir ce qu'il y a dans son verre, le barman lui explique que c'est du scotch, aussi depuis ce matin. Sue In s'interroge sur ce qu'il fait, et le barman lui dit que l'homme arrive tous les matins et il attend. Pour lui, ce bar est tombé bien bas pour avoir un japonais amorphe et saoul qui dort sur le comptoir, attendant un inconnu, alors qu'il y a 20 ans, le bar brillait par la présence de belles blanches ou de jolies eurasiennes arrivant le matin. Il raconte alors que lorsque Shirley Maclaine a volé un shaker en argent pour le mettre dans son sac, il lui a dit qu'il ajouterait le coût de ce shaker sur sa note. Mais la prostituée se dirige déjà vers son client, qui se réveille et dit aimer cette place à tel point qu'il ferait volontiers graver son nom sur une plaque au coin du comptoir. Sue In demande s'ils vont monter, à moins qu'il ne soit pas d'humeur, et le japonais répond qu'il est d'humeur à se noyer dans le vice. Une fois dans la chambre, la femme enlève sa culotte, tandis que l'homme observe la ville par la fenêtre. Sue In lui demande s'il compte rester longtemps, et son client lui répond qu'il va rester jusqu'à sa mort. Une fois nue, la prostituée demande pourquoi le japonais l'a encore choisie alors qu'il y en a des plus jeunes. L'homme lui dit qu'il est comme Hong-Kong, sur la fin, et qu'elle est parfaite pour la fin. L'homme commence à la photographier sur le lit. La femme dit avoir parlé avec Jim Lee à l'aéroport ce matin, et le client aimerait savoir si les ventes de hamburgers ont l'air de baisser. Mais au contraire, elles ont l'air de bien se porter. Sue In pense que celui que le japonais attend est arrivé par le vol Northwest au départ de San Francisco, en passant par Tokyo. Elle voudrait savoir qui son client attend. Celui-ci lui répond qu'il attend le tueur qui viendra le tuer, que cela fait 20 ans qu'il s'entraîne, et qu'il va enfin savoir ce qu'il vaut. Ensuite, tout les 2 ont une relation sexuelle, puis l'homme explique qu'autrefois, les gangsters japonais venaient se réfugier à Hong-Kong quand ils avaient des problèmes au Japon. Sue In le sait car elle a vu des films japonais. Mais l'homme lui rétorque que ces films commencent quand le gangster revient au Japon alors que cette fois-ci, ce sera terminé avant. La prostituée se demande ce que va faire le japonais des photos qu'il a fait, et celui-ci répond qu'il va les garder pour le soir, quand il sera seul, avant de les déchirer. Plus tard, dans un tram, l'homme repère une autre femme. Plus loin, Sue In lui demande s'il va se battre, mais le japonais répond que ce ne sera pas aujourd'hui, et que ce sera le tueur qui viendra à lui. La prostituée voudrait savoir s'il a des chances de gagner, et le client lui dit qu'ils verront. Sue In propose alors un restaurant flottant, et l'homme se dit que pour une dernière fois, ils peuvent se lâcher. Un autre jour, Sue In arrive dans le bar de l'hôtel Harbor-view, où le japonais s'apprête à tirer sur la femme qu'il a repéré l'autre jour. Tous les 2 tirent, et c'est l'homme qui s'écroule, une balle dans le coeur, même s'il a dégainé le premier. Sue In apprend alors de l'autre femme que celle-ci a juste exécuté un contrat de cet homme, qui était en fait atteint d'un cancer et voulait mourir avec les honneurs, comme un gangster. Leurs dialogues étaient déjà écrits; et il voulait juste savoir si il serait le plus rapide. La tueuse s'est contenté de faire ce que le client demandais, comme une prostituée. Mais elle révèle à Sue In qu'il voulait lui donner de l'argent. Celle-ci se demande qui il était, et la tueuse lui répond que c'était un homme ordinaire qui travaillait comme fonctionnaire il y a un an, qui partait durant ses congés aux Philippines pour s'exercer aux armes. Sue In verse alors quelques larmes pour cet inconnu, tandis que la tueuse s'en va...
- Apparition : "Hotel Harbor-view".
- Statut : Vivante.
Le père japonais
Cet homme arrive à la morgue pour identifier sa fille, qui a été tuée et dont le corps a été fortement lacéré par son assassin, seul son visage est resté intacte. Malgré les conseils de son ami policier qui a même fait un signe de croix en voyant les coupures alors qu'il est un indécrottable athée, le père souhaite voir tout le corps. Ensuite, le policier promet qu'ils vont retrouver le tueur, et le père souhaite qu'on le laisse le tuer. Plus tard, alors qu'il travaille comme barman à Shinjuku, le père reçoit la visite de son ami policier. Celui-ci lui révèle qu'ils ont découvert qui est l'assassin, qui a probablement fait 2 autres victimes qui étaient elles aussi des collégiennes. Mais le tueur vient de la République démocratique de Sulandie, et son pays a de grosses dettes envers le Japon. De plus, son ambassade fait tout pour ralentir les négociations et veut faire quitter le Japon au tueur. Enervé, le père frappe son ami, car celui-ci ne peut plus rien faire. Finalement, le père ne peut que constater le départ de l'assassin de sa fille. Par la suite, il apprend de son ami policier que le tueur est parti pour Caracas, au Venezuela, et qu'il loge là-bas à l'ambassade de son pays. Le père se demande quelle langue on parle à Caracas. Son ami sait qu'il ne pourra rien faire pour le retenir, mais il lui dit que s'il aimait autant sa fille, il aurait dû plus s'en occuper quand elle était en vie, même s'il l'a élevé seul. Après avoir pris quelques cours d'espagnol, le père se rend dans la capitale du Venezuela, où il fait très chaud et très humide, et il atterrit dans le restaurant "los ninos perdidos". Là, il fait la connaissance du jeune Paco, et voit l’arrivée de Maria, une prostituée qui, ce soir-là, n'a pas de clients. Le père continue son maigre repas, et ne dit que "bière", "soupe" et "pain" en espagnol. Le reste du temps, le père attend à l’extérieur, assis dans la rue, et buvant une bière. Un jour, il croise une autre japonaise qui lui demande une gorgée, ce que le père accepte sans broncher. La femme lui demande s'il est un touriste, mais l'homme répond que non. La femme lui dit que c'est évident car il n'y a rien dans cette ville. Elle lui conseille d'ailleurs de ne pas mourir ici. Puis, un soir, le père se place en face de l'ambassade de la République démocratique de Sulandie. Quand le tueur de sa fille sort avec sa voiture, le père se focalise sur lui et sort une arme qu'il a payé à peine 500 bolivars. Mais le percuteur est bloqué, et quand il arrive à appuyer dessus, celui-ci lui glisse des doigts et il manque de peu de se tirer une balle dans le pied, se blessant légèrement au front avec un caillou projeté par l'impact sur le sol. Maria, qui a assisté à la scène, comprend que le flingue est une imitation colombienne, et quand l'homme lui propose un verre, elle suggère qu'ils le prennent chez elle. Là, ils couchent ensemble, puis le père demande à pouvoir avoir une machette japonaise. Maria lui procure donc un couteau qui a plus de 50 ans mais qui ne coupe plus vraiment, acheté à un marin japonais. Par la suite, l'homme aiguise le couteau dans la rue, sous le regard étonné des enfants. Un autre jour, le japonais est de nouveau au restaurant où il parle à Paco. Celui-ci dit que Maria dort encore en haut avec un joueur de base-ball américain. Le père demande alors un service à Paco, et lui confie un peu d'argent, ainsi qu'une photo de sa fille. La garçon va donner la photo à l'assassin, qui sort de son ambassade avec sa voiture, et Paco lui montre qui lui a donné la photo. Alors que le tueur sort avec une arme à feu, le père sort son couteau et fonce vers le meurtrier. Celui-ci fait feu à plusieurs reprises mais ne touche pas gravement le père, qui lui plante son couteau en plein dans l'estomac. Le père est ensuite abattu par des policiers qui se trouvaient par hasard dans le coin.
- Apparition : "The restaurant of "Los ninos perdidos"".
- Statut : Tué par balles par des policiers.
Paco
Paco est un jeune garçon qui travaille apparemment dans le restaurant "los ninos perdidos" de Caracas, capitale du Venezuela. Un jour, alors qu'il fait 32°C et qu'il pleut des cordes, il sert un étranger asiatique qui ne sait apparemment que dire "bière", "soupe" et "pain". C'est alors que débarque Maria, une prostituée du coin, complètement trempée. Paco lui dit qu'ils n'attendent personne aujourd'hui, même pas les chauffeurs de Maracaibo, car avec la pluie, la route pourrait s'effondrer. Maria remarque alors l'asiatique, mais Paco lui dit qu'il ne parle presque pas l'espagnol. La prostituée commande alors une bière. Quelques temps plus tard, dans le restaurant, Paco trouve que l'asiatique s'est bien intégré à Caracas. Il lui signale que s'il attend Maria, celle-ci est en train de dormir en haut avec un joueur de base-ball américain. L'asiatique demande alors une faveur à Paco. Il lui remet quelques billets, ainsi qu'une photo d'une jeune femme qu'il doit remettre à un homme qui sort en voiture de l'ambassade de la République démocratique de Sulandie. En donnant la photo, Paco indique que celle-ci vient de l'asiatique. L'homme sort alors de son véhicule avec une arme à feu, tandis que l'asiatique, de l'autre côté de la rue, sort un couteau. Il fonce alors sur son adversaire, qui tire sans gravement toucher l'asiatique, sous le regard effrayé de Paco. L'asiatique poignarde l'autre homme en plein estomac, avant de se faire descendre par 2 policiers qui passaient là par hasard. Paco en reste tétanisé...
- Apparition : "The restaurant of "Los ninos perdidos"".
- Statut : Vivant.
A suivre dans le prochain article.
Cronos
votre commentaire -
Par cronoslegend le 25 Janvier 2017 à 19:18
Voilà la suite de la liste des personnages de Tokyo killers. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Maria
Il s'agit d'une prostituée de Caracas, au Venezuela. Un jour, alors qu'il fait 32°C et qu'il pleut abondamment, Maria se rend au restaurant "Los ninos perdidos" qu'elle connaît bien. Trempée, elle tord un peu ses vêtements pour faire évacuer l'eau, et remarque la présence d'un étranger asiatique, qui est le seul client présent. C'est alors que Paco, un jeune garçon qui semble travailler là, s'adresse à Maria pour lui dire qu'ils n'ont pas de clients pour elle aujourd'hui, même pas les chauffeurs de Maracaibo, car avec la pluie, la route pourrait bien s'effondrer. La jeune femme demande alors si l'asiatique parle leur langue, mais Paco lui répond qu'il ne sait apparemment dire que "bière", "soupe" et "pain". Un autre jour, alors que Maria est en terrasse, elle aperçoit l’étranger, une bière à la main. Elle l'interpelle, mais celui-ci semble absorbé par autre chose. La prostituée voit alors l'asiatique sortir un flingue et le pointer vers une voiture qui sort de l'ambassade de la République démocratique de Sulandie. Mais il ne parvient pas à tirer le percuteur. Et quand il y parvient enfin, celui-ci glisse, et l’étranger manque de se tirer une balle dans le pied. Seul un caillou qui a été projeté du sol par le coup de feu vient le blesser au front. Maria vient voir l’étranger, qui déclare que cette arme lui a coûté 500 bolivars. Elle constate que le flingue est une imitation colombienne, et ajoute que c'est une chance qu'il n'ait pas explosé. L'asiatique propose d'aller boire une bière, et la prostituée suggère de le faire chez elle. Ils couchent ensemble, et le japonais demande à la femme de lui trouver une machette japonaise. Plus tard, Maria se rend chez un prêteur sur gages où elle obtient une dague qui a 50 ans et qui a été achetée à un marin japonais. Un autre jour, après une nuit passée avec un joueur de base-ball américain, la femme se lève, encore nue, allume une cigarette, et ouvre la fenêtre d’où elle aperçoit le japonais, dans la rue. Il fait face à l'ambassade, d’où sort la même voiture que la dernière fois. Paco est allé donner quelque chose au conducteur, qui sort de son véhicule, une arme à feu à la main. Le japonais, lui, sort le couteau qu'il a aiguisé, et fonce sur le conducteur. Celui-ci riposte mais ne touche pas gravement son opposant, qui lui plante le couteau dans l'estomac. Le japonais est ensuite abattu par 2 policiers qui passaient dans le coin. Surprise durant un instant, la prostituée reprend son calme, et quand l’américain lui demande s'il y a un problème, la femme lui répond qu'il n'y a rien...
- Apparition : "The restaurant of "Los ninos perdidos"".
- Statut : Vivante.
L'assassin
Cet homme est un meurtrier qui a fait au moins 3 victimes au Japon, toutes les 3 des collégiennes. Il a tailladé leur corps avec un couteau, épargnant seulement la tête. Il a notamment coupé les tendons d'Achille, et laissé des traces de coupures, de morsures et de coups violents. Il se trouve aussi qu'il vient de la République démocratique de Sulandie, qui a de grosses dettes envers le Japon. Du coup, une fois qu'il est identifié par la police japonais, il se réfugie à l'ambassade, qui fait tout pour le faire sortir du pays. Ils y parviennent, et le tueur trouve refuge à l'ambassade de son pays à Caracas, capitale du Venezuela. Un jour, il sort avec sa voiture, sans remarquer que quelqu'un tente de lui tirer dessus, sans succès. Une autre fois, toujours en sortant de l'ambassade, un jeune garçon l'interpelle et lui remet une photo. L'assassin reconnaît sa dernière victime japonaise, et le garçon lui indique de qui il a eu la photo. Il s'agit d'un homme de l'autre côté de la rue, lui aussi japonais. Le meurtrier déchire alors la photo et sort de sa voiture avec une arme à feu. Le japonais, lui, sort un couteau et fonce sur le tueur. Ce dernier tire sur l'asiatique mais ne parvient pas à le toucher gravement. Le japonais lui plante alors son couteau en plein dans l'estomac, et l'assassin tombe à la renverse, mort.
- Apparition : "The restaurant of "Los ninos perdidos"".
- Statut : Tué en étant poignardé en plein estomac par le père japonais.
La tueuse
Cette femme arrive à l’aéroport Charles-de-Gaulle de Paris un mercredi, à 14 heures. Elle est là pour supprimer un autre tueur qu'elle a connue auparavant, et qui est en fuite depuis un certain temps. La tueuse va manger avec une autre femme, qui semble être son intermédiaire et qui suit la cible pour collecter les informations. La tueuse remarque que l'homme a maintenant un chapeau, mais son interlocutrice pense que c'est parce qu'il commence à se dégarnir. La semaine précédente, il a encore abattu un certain Pascal. La cible semble être revenu depuis plusieurs mois à Paris, après être allée à Djibouti et Madagascar. Maintenant qu'il est réapparu, il doit être éliminé. L'intermédiaire explique que Pascal, un gars prometteur, s’était porté volontaire, et il pensait qu'en supprimant une légende, il allait écrire son histoire. La tueuse demande ensuite où est sa cible, et son interlocutrice lui répond qu'il loge dans un hôtel rue de Rennes, et qu'il travaille comme vigile de nuit, dans une compagnie d'assurances à Bastille. La tueuse décide alors de se déplacer dans le métro pour le croiser, tout en gardant une main sur son arme à feu. Cependant, l'homme ne réagit pas et ne semble pas reconnaître la femme, qui déprime. On apprend ensuite que les 2 tueurs se sont connus à Manille. Mais en recevant encore des informations, la femme voit une vidéo dans laquelle sa cible s'entraîne énormément. Celui-ci sait donc que tôt ou tard, il mourra. Un soir, la tueuse et son informatrice vont espionner l'homme, mais celui-ci ne semble pas être là. La tueuse remarque pourtant une femme avec une béquille, et son intermédiaire lui révèle qu'il s'agirait de sa copine. Ils auraient déjà été ensemble avant la disparition du tueur, mais elle n'avait pas de béquille à l’époque. Elle est probablement parisienne et l'homme serait revenu à Paris pour elle car il serait amoureux. La tueuse organise donc une rencontre dans une librairie, en faisant volontairement tomber un livre. Mais cette fois encore, l'homme ne reconnaît pas la tueuse. Après une douche, la tueuse est réconfortée par son informatrice, qui lui dit qu’après 9 ans, les souvenirs s'estompent alors que ce n’était qu'une semaine à Manille. On apprend alors que c'est cet homme qui a appris à la tueuse à se servir d'une arme. L’intermédiaire suggère plus tard à la tueuse de tirer dans le dos, mais la femme veut lui faire face. Elle se rend dans le métro où un jeune noir écoute de la musique, et attend sa cible. C'est un lundi soir à 20h30, dans la gare de Saint-Sulpice. Les 2 tueurs se font face et c'est au moment où un train passe que la femme dégaine et tire, étant plus rapide que l'homme. Mais celui-ci, demandant au noir de lui rendre son chapeau, ne semble toujours pas reconnaître la femme, ce qui blesse une dernière fois celle-ci...
- Apparition : "Brief encounter - scene 1" et "Brief encounter - scene 2".
- Statut : Vivante.
Le tueur
Cet homme semble être en fuite, mais on ne sait pas pour quelle raison. Il est revenu à Paris, et contemple la Seine depuis un pont sur lequel passe un tram. Un jeune homme en costume et cravate arrive avec un grand sourire, et une fois qu'il est à environ un mètre du tueur, il sort une arme à feu et menace son adversaire. Le tueur comprend que le jeune homme est là pour lui, et sort délicatement son revolver qu'il cachait dans sa veste, avant de le tendre au jeune homme. Mais alors qu'un autre tram passe, le tueur fait pivoter son revolver sur son doigt et tire directement à 2 reprises. Le jeune homme a à peine eu le temps de presser la gâchette, mais son bras est déjà redescendu et la balle va percuter le sol. Ensuite, le jeune homme s’écroule, mort. Depuis son retour à Paris, le tueur s'est installé dans un hôtel de la rue de Rennes, et travaille à la Bastille dans une compagnie d'assurance, en tant que vigile de nuit. Un soir, sur l'escalator d'une station de métro, le tueur croise une tueuse qu'il a formé il y a 9 ans, et avec qui il a eu une courte relation d'une semaine à Manille. Mais l'homme ne la reconnaît pas et ne fait même pas attention à elle. Par contre, sur une vidéo qui date d'il y a 3 ans, l'homme continue de s'exercer durement pour affronter quiconque viendra tenter de le tuer, car il sent sa fin proche. Il serait aussi apparemment en couple avec une parisienne, et ce serait pour elle qu'il serait revenu à Paris. Un autre jour, dans une librairie, l'homme croise à nouveau la tueuse, qui fait volontairement tomber un livre pour que le tueur la remarque. Elle s'excuse, l'homme lui rend le livre et la scrute un instant, mais ne la reconnaît toujours pas et s'en va. Puis, un lundi soir, à 23h30, à la gare de Saint-Sulpice, la tueuse se trouve sur le quai d'en face. L'homme sait qu'il s'agit d'un duel, laisse tomber son journal et se prépare à dégainer. Mais au moment de tirer, le tueur semble enfin reconnaître la femme, qui s'appellerait peut-être Mariko. La tueuse tire 2 fois alors qu'un métro passe, et l'homme s’écroule. Avant de décéder, le tueur demande à un jeune homme qui écoute de la musique de lui passer son chapeau, car sans lui, il n'est pas tranquille...
- Apparition : "Brief encounter - scene 1" et "Brief encounter - scene 2".
- Statut : Tué par la tueuse de 2 balles dans le coeur.
Pascal
Ce jeune homme est un tueur professionnel qui semble apparemment prometteur. Il s'est porté volontaire pour tenter de tuer une légende dans le milieu, qui vient de réapparaître à Paris, et qui semble s’être enfui pour une raison inconnue. Pascal espère ainsi écrire sa propre histoire. Pour pouvoir abattre sa cible, Pascal s'habille avec un costume et une cravate, et se rend sur un pont où passe une rame de tram, et d’où l'autre tueur contemple la Seine. Pascal s'approche tout sourire de sa cible, en essayant d’éviter d’éveiller les soupçons, et une fois à proximité, il sort son arme et menace l'autre homme. Celui-ci sort son revolver qu'il cachait dans sa poche et le tend à Pascal. Mais alors qu'un tram passe, l'autre tueur fait pivoter son revolver autour de son index et tire rapidement à 2 reprises. La main de Pascal tremble sur la gâchette et le coup finit par partir. mais son bras commençait déjà à s'abaisser, et la balle que Pascal vient de tirer vient percuter le sol à ses pieds, sans présenter le moindre danger pour l'autre tueur. Pascal s’écroule au sol et meurt.
- Apparition : "Brief encounter - scene 1" et "Brief encounter - scene 2".
- Statut : Tué par le tueur de 2 balles dans le coeur.
Robert Larochelle
Robert est un français qui s'est lassé de ses études sur l'histoire orientale. Il a donc commencé à fréquenter des personnes régnant sur les nuits parisiennes et s'est retrouvé coincé. Lors d'une nuit neigeuse, dans un café de la rue de Rennes, Robert a fait la connaissance d'un japonais nomme Kurosaki, possédant un doctorat et parlant couramment le français avec un accent vietnamien. Le français ayant perdu toute ambition et nageant dans le doute, Kurosaki lui a suggéré de faire un tour au Japon et d'aller voir une de ses connaissances à Tokyo, Hakamichi. Celui-ci est un simple cadre d'une organisation de yakuzas, et Kurosaki a demandé à Robert d'aller à ses côtés et de l'observer. En arrivant devant la porte de la société Yamato, le français y remarque une manifestation contre les Yakuzas. A l’arrivée de Hakamichi, celui-ci demande à Robert s'il comprend le japonais. Le français répond "en gros", et le japonais trouve l'expression amusante, avant de demander aux manifestants de revenir le lendemain. Une fois à l’intérieur, Hakamichi demande à Robert ce qu'il veut apprendre. Celui-ci répond que c'est le fonctionnement et la culture des yakuzas qui l’intéressent. Le japonais que la culture des yakuzas est une chimère mais ce n'est pas grave. Le français remarque alors une phrase de Miyamoto sur le mur : "Betsu wo kanashimazu". Hakamichi lui dit que cela se lit plutôt : "wakare wo kanashimazu", et Robert souhaite en connaître le sens. Le yakuza explique que c'est toujours prêt à tuer, toujours prêt à mourir. Ainsi commence la vie de Robert à Tokyo. Il constate que dans les restaurants, personne ne mange le brin de persil dans les assiettes, et en déduit qu'il y a une raison religieuse. Il comprend aussi que Hakamichi fait partie d'un petit groupe de yakuzas, et n'a qu'un seul homme de main. Un soir, alors qu'il sert le thé à des invités qui jouent à des jeux d'argent, Hakamichi lui propose de jouer lui aussi. Le yakuza sollicite la bienveillance des autres joueurs, qui acceptent cet étranger, et la partie peut reprendre. Puis, un matin d'hiver, le japonais demande au français de lui apporter une lame un peu plus grande qu'une dague. Dans une chambre d’hôtel, Hakamichi propose un verre, mais Robert refuse car il ne boit pas. Puis, une femme semble préparer le yakuza selon un rituel. Les 2 hommes partent ensuite, et arrivés dans une demeure, le japonais annonce au français qu'il va assister à un beau spectacle. Il s'agit en fait d'un meurtre. Robert reconnaît que la musique qui se joue dans cette demeure est du Bach, puis il demande ce qu'il doit faire. Hakamichi lui répond qu'il devra juste observer, puis partir et téléphoner à l'association pour raconter tout ce qu'il aura vu, avant de retourner dans son pays. Le français demande alors pourquoi le japonais va tuer cette autre personne, mais le yakuza répond qu'il ne comprendra pas mais que ce n'est pas nécessaire. Ensuite, les 2 japonais sortent leurs lames, et Hakamichi fonce sur son adversaire, le poignardant en plein dans l'estomac, sous les yeux ébahis de Robert...
- Apparition : "Meurtre tokyoïte".
- Statut : Vivant.
Hakamichi
Il s'agit d'un yakuza de Tokyo qui dirige un petit groupe, n'ayant qu'un seul homme de main. Un jour, alors qu'il revient vers son bureau, il remarque qu'il y a des manifestants devant sa porte. Il leur demande de s’écarter, ce que les gens font sans broncher, puis son homme vient lui dire qu'ils ont un visiteur étranger. Hakamichi lui demande s'il comprend le japonais, et l’étranger lui répond "en gros". Le yakuza trouve l'expression amusante, et l’étranger, qui dit s'appeler Robert, explique qu'il a fait la connaissance à Paris de Kurosaki, qui lui a dit de venir à Tokyo pour observer Hakamichi à ses côtés. Ce dernier dit aux manifestants de revenir le lendemain, puis les 2 hommes vont à l’intérieur. Le japonais demande au français ce qu'il souhaite apprendre, et ce dernier répond que c'est le fonctionnement et la culture des yakuzas qui l’intéressent. Mais pour Hakamichi, apprendre la culture des yakuzas et une chimère. Robert remarque alors la maxime de Miyamoto qui se trouve sur le mur, et qu'il lit "Betsu wo Kanashimazu". Le japonais trouve le français cultivé, mais lui dit que ça se lit plutôt "Wakare wo Kanashimazu". Robert souhaite en connaître la signification, et Hakamichi lui répond que c'est prêt à tuer, prêt à mourir. Par la suite, le français débute sa vie à Tokyo, auprès du yakuza. Un soir, alors que Hakamichi joue avec plusieurs personnes à des jeux d'argent, Robert vient servir le thé. Le japonais lui propose de participer, puis sollicite la bienveillance des autres personnes pour l’entrée en jeu d'un étranger. L'un se porte garant du paiement des sommes engagées, et la partie peut continuer. Puis, un matin d'hiver, Hakamichi demande à Robert d'amener, à l’hôtel où il se trouve, une lame, un peu plus grande qu'une dague. A l’arrivée du français, le japonais lui propose un verre, mais celui-ci refuse car il ne boit pas. Ensuite, à l'aide d'une femme, le yakuza effectue un étrange rituel. Après cela, les 2 hommes quittent l’hôtel, pour arriver finalement dans une demeure. Là, Hakamichi annonce à Robert qu'il va assister à un beau spectacle, un meurtre tokyoïte. Le japonais demande si le français reconnaît la musique qui est jouée dans cette demeure, et Robert reconnaît effectivement Bach. Le français demande ensuite ce qu'il doit faire. Hakamichi lui explique qu'il devra juste observer, puis qu'il partira et qu'il téléphonera à l'association pour raconter ce qu'il a vu. Après cela, il devra rentrer dans son pays. Robert demande ensuite pourquoi le yakuza doit tuer cet homme. Le japonais lui répond qu'il n'a pas besoin de le savoir. La cible sait pourquoi et c'est suffisant. Après avoir sorti sa lame, tout comme l'autre homme, Hakamichi fonce sur son adversaire et le poignarde en plein estomac...
- Apparition : "Meurtre tokyoïte".
- Statut : Vivant.
Cronos
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique