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les gardiens du Louvre : Personnages
Afin d'être complet en ce qui concerne chaque oeuvre, je vais faire une liste des personnages qui la compose. Comme il s'agit de fiches assez complètes, il se peut qu'il y ait des spoilers (révélations de l'intrigue). Ils sont classés par ordre d'apparition.
Le dessinateur japonais
En mai 2013, ce japonais va pour la troisième fois à Paris. Il sort d'un festival international de la bande dessinée, à Barcelone, et voulait visiter le Louvre. Cependant, une forte fièvre le terrasse et le cloue au lit pour toute une journée. Il fait un drôle de rêve et se réveille le lendemain, en sueur, mais en meilleure santé. Il part manger quelque chose et, se sentant mieux, décide d'appliquer son agenda. En arrivant au Louvre qu'il n'a encore jamais visité, le dessinateur constate l'énorme foule qui est présente. Une fois à l'intérieur, il se sent un peu perdu puis commence à avoir des vertiges. Il s'assied à même le sol et quelques instants plus tard, il se réveille dans un couloir du musée totalement vide, à l'exception d'une dame dans un costume étrange. Celle-ci lui dit qu'elle fait partie des gardiens du Louvre mais que ceci n'est pas un rêve. L'inconnue emmène le japonais voir la Joconde. Après lui avoir fait visité quelques coins inconnus du public, la dame révèle être la Victoire de Smothrace et disparaît. Le deuxième jour, le dessinateur choisit d'aller voir les oeuvres de Camille Corot, dont il a entendu parler via l'écrivain Tokutomi Roka. En arrivant sur place, il est émerveillé par "souvenir de Mortefontaine" et croise un autre japonais. Celui-ci admire aussi Corot et vient tous les jours. Il dit s'appeler Asai Chû, un peintre qui était venu au Louvre pour l'exposition universelle. Soudain, le dessinateur est transporté dans une exposition japonaise consacrée à Chû, et il retrouve la Victoire de Samothrace. L'homme observe l'écrivain Sôseki parler du peintre puis le dessinateur et Chû se retrouvent dans la toile de Corot. Ils y croisent le maître puis le dessinateur constate qu'il est de retour au Louvre avant la fermeture. Le dimanche, le japonais se rend à Auvers-sur-Oise. Il va dans la campagne et y croise Vincent van Gogh lui-même. Les 2 hommes parlent du paysage puis le peintre emmène le dessinateur dans son petit atelier. Van Gogh lui raconte comment il va mettre en couleurs son tableau "Le jardin de Daubigny". Le japonais se retrouve soudainement sur place et visite la demeure de Daubigny. Le lendemain, notre visiteur va voir les toiles de ce dernier et voit à nouveau l'étrange dame. Le jour suivant, celle-ci transporte le dessinateur en 1939 pour lui faire rencontrer Antoine de Saint-Exupéry, puis lui raconte comment Jacques Jaujard, directeur des musées nationaux, a fait pour évacuer un maximum d'oeuvres du Louvre, afin que celles-ci ne tombent pas entre les mains des nazis. Pierre schommer faillit mourir en transportant la Joconde et la Victoire de Samothrace dut aussi être déplacée. Le dernier jour, le japonais arrive devant le tombeau de Philippe Pot puis, au détour d'un couloir, il aperçoit sa femme Keiko, décédée 2 ans plus tôt, lors du tsunami. Selon elle, ce serait lui qui l'aurait appelé. Ceux-ci s'étaient promis d'un jour visiter le musée ensemble. Elle dit aussi ne plus souffrir et dit à son mari de vivre sa vie. Ensuite, elle disparaît et la victoire de Samothrace vient faire ses adieux au dessinateur, disant que les gardiens ont voulu lui faire ressentir le bonheur que lui et sa femme méritaient. Le japonais quitte ensuite le Louvre avec une étrange sensation de son séjour sur place, remerciant ses gardiens.
- Première apparition : Chapitre 1 : Les gardiens du Louvre.
- Statut : Vivant.
Il s'agit d'une sculpture grec représentant Niké, la déesse de la victoire, et qui a été trouvée à Samothrace, d'où son nom. Mais elle est aussi l'un des gardiens du Louvre qui apparaissent à un dessinateur japonais qui visitait le musée pour la première fois. L'homme se trouvait dans l'aile Denon quand il a eu un malaise et la dame lui apparaît pour la première fois dans un couloir vide du Louvre. La Victoire de Samothrace explique au dessinateur qu'il n'est pas dans un rêve mais dans les limbes oniriques de son imagination. Ensuite, la dame emmène le japonais pour aller voir la Joconde. Sur place, elle montre la foule qui s'amasse pour voir le tableau. Elle fait ensuite découvrir au dessinateur des coins reculés du musée. Elle explique aussi que les gardiens continuent à veiller sur ce lieu et que chaque oeuvre est habitée par un esprit. Puis, elle dévoile enfin son identité avant de redevenir une sculpture. Le jour suivant, la Victoire de Samothrace réapparaît devant le japonais quand celui-ci est transporté dans un pavillon d'Ueno, à l'époque d'une exposition comprenant les dernières toiles d'Asai Chû. Parmi les visiteurs, l'écrivain Sôseki vante les talents de son compatriote. Un peu plus tard, la dame se montre à nouveau quand le dessinateur revient du monde des gardiens. Deux jours par après, le lundi, après une journée à Auvers-sur-Oise, le japonais revient observer les toiles de Daubigny. La Victoire de Samothrace lui explique qu'il se trouve à chaque fois entre rêve et réalité mais que celle qu'il attend viendra bientôt. Le jour suivant, la dame transporte le dessinateur dans le Paris de 1939. Elle raconte qu'avant l'invasion nazie, plusieurs français, dont le directeur des musées nationaux Jacques Jaujard, avaient tout fait pour faire évacuer un maximum d'oeuvre d'art pour qu'elles ne tombent pas entre les mains des nazis. Pierre Schommer, le responsable, avait d'ailleurs bien failli perdre la vie quand ils ont bougé la Joconde. La Victoire de Samothrace avait elle aussi dû être évacuée, ceci avec une extrême précaution. Finalement, lors de sa dernière journée de visite, le dessinateur croise sa femme, décédée 2 ans plus tôt. La dame explique que c'est son subconscnient qui a donné forme à Keiko, l'espace d'un instant. Les gardiens voulaient apparemment lui faire ressentir le bonheur qui lui était promis. La victoire de Samothrace disparaît ensuite définitivement.
- Première apparition : Chapitre 1 : Les gardiens du Louvre.
- Statut : Indéterminé.
Ce japonais est un écrivain de l'ère Meiji, au début du 20ème siècle. Grand intellectuel de l'époque, il fut aussi journaliste et traducteur. Influencé par Tolstoï, il fut aussi profondément marqué par le peintre français Camille Corot, qu'il défendit bec et ongles, et qui influença sa propre vie. Dans un de ses textes, il écrivit "un poète du silence, le peintre Corot". Ce texte fut repris dans son recueil d'essais "La nature et la vie". Le dessinateur japonais qui visite le Louvre en 2013 a lu ce texte durant ses études. Il fut révélé par son roman "Le coucou". C'est tout ce que l'on apprendra sur Roka.
- Première apparition : Chapitre 2 : La forêt de Corot.
- Statut : Décédé.
Corot est un peintre français du 19ème siècle. C'est une vingtaine d'années après son décès, en 1889, que pour la première fois l'une de ses toiles est présentée au Japon. Ce fut lors de la première exposition du cercle des beaux-arts de Meiji. C'est une dizaine d'années plus tard que le peintre commença à avoir du succès. En 1903, il fut de nouveau exposé aux côtés de Courbet et Sisley, lors de la quinzième édition de la même exposition. L'écrivain japonais Tokutomi Roka et le peintre Asai Chû s'inspirèrent beaucoup de Corot. Le français peignit entre autre "Souvenir de Mortefontaine" et "La dame à la perle". Lors de son séjour à Paris, le dessinateur japonais va voir les oeuvres de Corot au Louvre. Dans le monde mystérieux des gardiens du Louvre, il entre dans un des tableaux du peintre français et l'aperçoit même, en train de travailler tout en fumant une pipe. On ne voit plus Camille Corot par la suite.
- Première apparition : Chapitre 2 : La forêt de Corot.
- Statut : Décédé.
Il s'agit d'un peintre japonais de la seconde moitié du 19ème siècle et du début du 20ème. Il a étudié à l'école d'art du génie civil, où ils s'intéressaient à la peinture accidentale, et a eu comme professeur l'italien Fontanesi. C'est là qu'il a découvert Camille Corot, peintre français que son maître appréciait beaucoup, et qui fut finalement une source d'inspiration pour Chû. Le dessinateur japonais de 2013 croise Asai lors d'un de ses "voyages" dans les limbes du Louvre. Chû a séjourné à Paris de 1900 à 1902 et allait souvent dans le musée. Le dessinateur observe "souvenir de mortefontaine" et Asai l'accoste. Il dit reproduire la patte de Corot et l'admire parmi tous les peintres. Il évoque ensuite des citations de son professeur dont les croquis étaient justement inspirés de Corot. Il explique aussi à son compatriote que pour lui "la dame à la perle" équivaut à la "Joconde". Il cite ensuite Edgar Degas, toujours en ce qui concerne Corot, puis se présente enfin. Il dit qu'il séjourne alors qu'il y a l'exposition universelle à Paris, ce qui correspond à 1900. Il compte aussi se rendre à Fontainebleau le lendemain matin. Un peu plus tard, Chû retrouve le dessinateur dans une forêt, qu'il présente comme étant la forêt à dessins, comme s'ils étaient à l'intérieur d'un dessin. Les 2 hommes se mettent en route et arrivent là où travaille Camille Corot en personne, dans cette forêt. Après son décès, dans le pavillon Chinretsukan, à Takenodai, dans le quartier d'Ueno, aura lieu la sixième exposition du cercle de peinture à l'occidantale du Pacifique. Les dernière toiles d'Asai y seront exposées à titre posthume. Chû n'apparaît plus par la suite.
- Première apparition : Chapitre 2 : La forêt de Corot.
- Statut : Décédé.
Natsume Sôseki est un célèbre écrivain japonais de l'ère Meiji (1868-1912), qui est surtout connu pour avoir écrit "Botchan". Sôseki apparaît dans l'un des "voyages" d'un dessinateur japonais dans les limbes de son inconscient et du musée du Louvre. A un moment, celui-ci se retrouve au pavillon Chinretsukan, à Takenodai, dans le quartier d'Ueno. C'est en fait la sixième exposition du cercle de peinture à l'occidentale du pacifique. Durant celle-si sont exposées les dernières toiles d'Asai Chû, un peintre, à titre posthume. L'écrivain parle à ses disciples et évoque les couleurs, le coup de pinceau de Chû, et combien son travail est admirable. C'est la seule apparition de Sôseki.
- Première apparition : Chapitre 2 : La forêt de Corot.
- Statut : Décédé.
A suivre dans le prochain article.
Cronos
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