• Zipang : Personnages (Tomes 25 à 32)

    Voilà la troisième suite de la première page des personnages de Zipang. Attention : ces fiches contiennents des spoilers.

     

    Capitaine de vaisseau Saburô Umezu

    Ce personnage n'apparaît plus dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Décédé en faisant une chute après s'être fait tirer dessus par un soldat japonais.
    • Statut au volume 32 : Décédé en faisant une chute après s'être fait tirer dessus par un soldat japonais.

    Capitaine de frégate Yôsuke Kadomatsu

    scan 1671Volume 25

    Pour éviter la seconde salve de tirs, Yôsuke ordonne de virer à bâbord, puis on l'avertit que le canon principal est armé. Kadomatsu hésite à tirer, se demandant si Kusaka n'est pas justement là pour lui prouver qu'il n'osera pas, mais il autorise finalement les siens à ouvrir le feu. L'obus touche l'arrière de l'Agano, rendant ainsi sa navigation impossible. Le Mirai s'en va, et une fois qu'ils ont été repérés par 2 hydravions de reconnaissance, le commandant en second dit de faire en sorte que ceux-ci les suivent le plus longtemps possible, permettant ainsi à Oguri et aux autres de pouvoir se déplacer plus librement. Plus tard, Yôsuke souhaite avoir des nouvelles de l'avion qui a décollé de Palau, et qui devrait transporter Kikuchi et Momoi. Ôme lui répond que l'appareil est sorti du rayon d'action de leur radar, et Asô pense que comme leur route correspond au plan, leurs 2 amis ont dû avoir réussi leur évasion. Juste après, les radars dévoilent que les 2 hydravions ont regagné leur bases, et que 10 autres appareils ont décollé. Mais comme ils vont vers le nord-est, Yôsuke sait qu'ils ont mordu à l'hameçon, et ils se dirigent vers le sud pour rejoindre Kôhei et les autres qui ont pris possession d'un tanker plein de carburant et de vivres. Ils arrivent en retard, presque à court de carburant, et durant le ravitaillement, Kadomatsu déclare que la patrie pour laquelle ils vont se battre n'existe nulle part. Le chef navigateur, un peu surpris, le prévient que sans pays, ils ne sont plus un navire de guerre. Le commandant en second explique alors que le Japon de cette époque n'est pas le leur, mais que celui qu'ils ont connu a maintenant disparu et ils ne le retrouveront pas. Pour lui, le Japon pour lequel ils devront se battre va apparaître après la guerre, et le Mirai en sera le premier navire de guerre. Toutefois, il ne sera pas celui imaginé par Kusaka, car Kadomatsu aspire à un autre idéal, basé sur les principes de la force d'autodéfense. Après avoir eu confirmation de la fin du ravitaillement, Yôsuke ordonne de larguer les amarres du tanker et de lever l'ancre. Le croiseur se rend alors vers la baie de l'île de Palawan, dans les Philippines, où, après avoir vérifié le calme des alentours sur les radars, ils jètent l'ancre. Le commandant en second descend à terre avec Oguri, Asô et un autre homme pour vérifier le terrain qui s'avère désert et incultivable. Lors d'un repas dans le mess des officiers, Kôhei dit à Yôsuke que les messages codées s'intensifient, ce qui signifie que la bataille décisive dans les Mariannes va bientôt avoir lieu. Mais surtout, il pense que le plan de Kusaka est à l'eau puisqu'il n'a plus le Mirai pour transporter la bombe. Pourtant, pour Kadomatsu, Kusaka n'en restera pas là. Ensuite, tout l'équipage a la surpprise de voir arriver le sous-marin du commandant Hotta, avec provisions et carburant. Celui-ci dit au commandant en second du croiseur qu'en suivant les ordres de Yonai, il a pris le chemin passant à l'est de Bornéo, plus dangereux, mais plus court et moins surveillé. Hotta trouve la couleur de l'uniforme de Kadomatsu étrange mais il est content qu'il soit japonais. Il ajoute que la flotte combinée va passer à l'attaque. C'est la dernière apparition de Yôsuke dans ce tome.

    Volume 26

    Après avoir déployé une antenne géante, l'équipage du Mirai écoute toutes les conversations des armées américaines et japonaises. Ils reçoivent aussi un message de Kikuchi. Celui-ci a bien reçu le dispositif de sabotage du croiseur qui lui a été remis par Hotta, et il a des informations pour ses amis. Il semblerait que Kusaka ait l'intention de déplacer la bombe atomique sur le Yamato et qu'un groupe secret d'une centaine d'hommes, dirigé par le lieutenant Kôgami, ait été formé à bord du cuirassé. Après avoir lu la lettre avec Kôhei, Yôsuke ordonne que soient rassemblé les officiers, ainsi que le maître Yanagi. Celui-ci explique toutes les caractéristiques du Yamato, blindage, sas étanches, technologies d'évacuation d'eau, qui en font le navire le plus insubmersible de son époque. Après cet exposé, Kadomatsu dit vouloir connaître tous les mouvement des 2 flottes. Alors qu'il boit un café avec les 2 capitaines et d'autres hommes, le lieutenant Kashiwabara se demande si la marine impériale va accepter le plan de Kusaka, mais le commandant en second lui répond que Kusaka n'agit plus dans le cadre de la marine, et il est persuadé que Kusaka va s'emparer du cuirassé avec les 100 hommes de l'organisation secrète. Après avoir pris connaissance du départ des 2 flottes, suite à l'arrêt des communications, Kadomatsu fait un briefing avec Oguri, Yanagi, Kashiwabara et un autre homme. Kôhei se demande si la bombe est déjà à bord du Yamato, mais Yôsuke pense que selon les informations reçues de Kisaragi, c'est peu probable. Elle arriverait sans doute avec un chargement de ravitaillement. Oguri se demande si c'est à ce moment qu'ils devront agir, mais d'après Yanagi, avec le nombre de personnes et les nombreux chargements, ce sera impossible de retrouver la bombe. Pour Kadomatsu, si Kusaka a pris la peine de former une organisation, c'est qu'il va faire agir le cuirassé indépendamment. Mais il ne va pas transférer la bombe sur un autre navire comme le suggère le chef navigateur. Et comme il ne peut pas la propulser, Kusaka va probablement utiliser le Yamato lui-même, ce qui signifie qu'ils doivent attendre que le cuirassé agisse seul, ce qui n'est pas idéal pour eux. Mais de toute manière, Yôsuke dit qu'ils doivent réussir. Le Mirai se met ensuite en route et la bataille dans les Mariannes débute. Ôme signale le décollage de la seconde escadrille américaine, en direction de la flotte japonaise. Kadomatsu déclare qu'ils ne devront aps se mêler de cette bataille, puis demande à Kirino d'énoncer toutes leurs munitions, ainsi que leurs capacités de combat. Juste après cela, le commandant en second dit qu'ils ne devront pas gaspiller, mais que toutes ces ressources seront consacrées à arrêter l'attaque nucléaire de Kusaka...

    Volume 27

    Yôsuke observe avec ses hommes le déroulement de la bataille qui fait rage. Après avoir repéré la flotte américaine, les japonais font décoller leurs appareils de Saipan, en direction de la flotte adverse. Kôhei comprend alors qu'ils ne vont pas aller protéger la flotte combinée contre l'escadrille américaine qui se dirige vers elle, et que les 2 armées vont se cogner dessus. Après l'arrivée des appareils japonais sur leur cible, Oguri dit que c'est la deuxième fois qu'il voit une bataille navale d'une telle ampleur, et Kadomatsu déclare que cela rappelle Midway. Mais cette fois-ci, ils ne sont plus des observateurs. Par la suite, le SH60J, en vol, donne des informations sur la flotte combinée, afin de savoir lequel des 2 plus gros navires est le Yamato, l'autre étant le Musashi. Ils désignent pour l'instant ces 2 navires par A et B. Le commandant en second demande à l'hélicoptère de continuer à surveiller leurs positions, et il dit aux autres qu'il ne faut pas les quitter des yeux. Soudain, Ôme signale qu'un appareil américain fonce vers le navire B, et que celui-ci ne pourra pas éviter l'impact. Ce cuirassé pourrait bien être le Musashi où se trouve Kusaka et l'état-major. Le navire survit au choc puis, un peu plus tard, les 2 flottes lancent une dernière escadrille avant la nuit. Pour Yôsuke, atterrir sur un porte-avion sera dès lors impossible avec l'obscurité. Mais pour le chef navigateur, il y aurau peut-être des éclairages sur Saipan. Pourtant, selon Kadomatsu, la probabilité que les japonais attaquent de nuit, leur spécialité, est grande. Mais les radars américains sont très performants, donc la tournure de la bataille va basculer. Pour Kôhei, il y aura donc confusion. Le commandant en second ordonne que le plein du SH60J, qui est de retour, soit fait rapidement pouor qu'il puisse décoller et continuer la surveillance, Kusaka pouvant profiter de la nuit pour agir...

    Volume 28

    L'équipage du Mirai a remarqué que 2 embarcations ont quitté le navire B pour se rendre sur un croiseur à l'arrière. Kôhei se demande s'il ne s'agirait pas d'un déplacement de la bombe, mais pour Yôsuke, comme la bombe est trop lourde, ce serait plutôt un déplacement du commandemment de la flotte japonaise. Pour lui, le fait que les portes-avions se soient retiré et que la flotte ait pris une formation en colonne unique avec le cuirassé B en tête en sont des preuves. La flotte combinée se prépare sans doute à une attaque nocturne, se dirigeant vers la flotte américaine qui, elle, va vers ses 500 navires de débarquement pour se ravitailler. Pour les Etats-Unis, quelques soient les pertes en navires et avions, ils continueront la guerre car ils ont une bonne puissance industrielle et des ressources naturelles. Mais selon Kadomatsu, Kusaka a surtout compris que pour les vies humaines, c'est totalement différent. Le croiseur doit donc lui aussi se diriger vers le point de contact de la flotte américaine. Par la suite, le SH60J atterrit, et le commandant en second leur dit de faire le plein et la révision pendant que les pilotes se reposent, afin de décoller dans 2 heures. Pendant ce temps, ils doivent stopper les moteurs car un appareil de reconnaissance arrive dans leur direction. Oguri sait qu'ils pourraient déjà tirer un tomahawk sur le navire A, mais ils ne sont pas sûr que ce soit le Yamato. Ils pourraient aussi bien couler les 2 cuirassés qui passent au-dessus de la fosse des Mariannes. Yôsuke ajoute alors que s'ils le souhaitaient, ils pourraient franchir le cap de Magellan, longer la côte est américaine, et tirer un coup de canon sur la maison blanche. Le chef navigateur dit que cela ferait une surprise à Roosevelt, et tout le monde se met à rire. Après le passage de l'appareil de reconnaissance, Kadomatsu ordonne la remise en marche des moteurs pour continuer leur route. Tout en observant les lunettes brisées d'Umezu, le commandant en second se dit que tous les membres du Mirai partagent les mêmes desseins comme cela n'avait jamais été le cas. On ne voit plus Kadomatsu par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Vivant.

    Volume 29

    Les flottes américaines et japonaises s'approchent l'un de l'autre, et Kôhei demande à Yanagi laquelle des 2 va tirer en premier. Yanagi explique que les canons du Yamato et du Musashi ont une pus grande portée, mais qu'ils ne sont pas reliés à leurs radars, contrairement aux américains. Ces radars sont aussi moins performants que ceux de leurs ennemis. Pour espérer l'emporter comme le demande Oguri, les japonais devraient avancer avant d'être touchés. Mais pour Yôsuke, Kusaka, qui a choisi une attaque nocturne, est forcément au courant et doit avoir prévu quelque chose pour museler les radars américains. Et effectivement, Kusaka fait répandre des paillettes d'aluminium vaec des avions, ce qui, avec un vent favorable, brouille momentanément les radars américains, mais aussi ceux du Mirai. Kadomatsu trouve que c'est une tactique qui ressemble bien à Kusaka. Après un certain temps, alors que les américains tirent à l'aveugle, le vent change de direction et souffle fort, éparpillant les paillettes et dévoilant la flotte combinée à leurs ennemis. Yanagi explique que l'éclairage ne sera pas nécessaire grâce au clair de lune et que dans la confusion, les japonais devraient avoir l'avantage. Mais pour le commandant en second, on ne sait jamais de quel côté peut tourner le vent dans une bataille. Le combat s'engage et après un certain temps, le croiseur intercepte un message ne contenant que des points courts. Yôsuke comprend rapidement qu'il s'agit de Kusaka car cela fait juste un an et demi qu'il l'a sauvé en mer. Kusaka veut certainement lui faire savoir qu'il sait que le Mirai se trouve dans les parages, et lui demande de venir à lui. Par la suite, les destroyers japonais commencent à lancer leurs torpilles de type torpedo 93, qui ne laissent pas de sillage. les navires américains font des manoeuvres d'évitement. Pour Kadomatsu, le but des japonais n'est pas de couler les américains, mais bien de créer la panique, ce qui signifie que c'est bien un plan de Kusaka qui va profiter de la confusion pour agir. Ils doivent donc se tenir prêts à agir eux aussi dès que l'un des 2 cuirassés géants partira seul, et devront le suivre à toute vitesse...

    Volume 30

    Toujours en train d'observer les 2 cuirassés, les membres du Mirai constatent que 2 appareils décollent du navire A. Kôhei pense qu'ils transportent la bombe, mais Yanagi lui rappelle que c'est impossible car les hydravions à bord du cuirassé ne peuvent transporter que maximum 250 kg. Mais Yôsuke a compris que ce sont des avions de reconnaissance qui doivent sans doute trouver les troupes américaines de débarquement qui se trouvent au nord. Le SH60J revient à bord du croiseur qui est maintenant à 35 km de la zone de combat. Cependant, aucun des 2 cuirassés n'a encore fait de mouvement pour quitter la flotte combinée. L'équipage du Mirai doit donc s'assurer que le navire A est bien le Yamato. Kadomatsu ordonne donc de renforcer l'état d'alerte en surveillant le radar et le sonar, et il dit à Oguri de sortir avec ses hommes pour avoir une confirmation visuelle. Il fait ensuite approcher encore un peu le croiseur et demande de faire un zoom avec la caméra infrarouge sur le navire A. Et la position des canons lève le doute car il s'agit bien du Yamato. Le chef navigateur signale que même s'il fait des manoeuvres d'évitement, le cuirassé n'a pas tiré depuis un moment, Pour le commandant en second, ils attendent le bon moment pour agir. Tout d'un coup, le Yamato quitte la formation, arrête de zigzaguer, et va vers le nord. Yôsuke ordonne donc de naviguer à plein vitesse pour prendre de l'avance sur la trajectoire du cuirassé. Cependant, sur son chemin, le Yamato s'approche d'un destroyer américain à la dérive, et il ne dévie pas de son chemin, et ne ralentit pas non plus. Le Yamato percute le destroyer de plein fouet, à la surprise de tous, et le signal du navire américain disparaît. Yôsuke sait alors que si le cuirassé devient fou, le seul moyen de l'arrêter sera de lui porter un coup fatal. Un peu plus tard, les appareils de reconnaissance sont sur le point de tomber sur les troupes américaines de débarquement...

    Volume 31

    Après avoir repéré la flotte américaine de débarquement, l'hydravion de reconnaissance semble faire demi-tour, et Yôsuke explique cette attitude parce que l'appareil ne veut pas que le message qu'il va envoyer au Yamato ne soit intercepté, et que les américains s'inquiètent, compliquant ainsi la tâche du cuirassé. Ôme se doute qu'il ne va pas garder l'information jusqu'à revenir sur le Yamato, mais Kadomatsu pense que l'avion ne va pas rejoindre le cuirassé. Alors qu'ils sont maintenant à 40 km du Yamato, le commandant en second ordonne l'activation de l'ECM pour couper les communications, mais juste entre le cuirassé et l'hydravion, afin que le message de ce dernier n'arrive pas à destination. Ensuite, le signal de l'hydravion disparaît de l'écran, s'étant sans doute crashé en voulant faire un atterrissage en mer, et Yôsuke se demande comment va réagir Kusaka. C'est alors qu'un autre appareil décolle du Musashi, se dirigeant vers le Yamato, et transportant probablement Kusaka. Kadomatsu dit ensuite à Oguri de suivre le plan, et celui-ci envoie un message lumineux au cuirassé pour lui ordonner de stopper ses machines. Pour seule réponse, le Yamato tourne ses canons en direction du croiseur et tire. Le commandant en second ordonne alors rapidement les manoeuvres d'esquive. Tandis que les obus tombent à proximité, Kadomatsu demande à Yonekura quels sont leurs moyens de stopper le cuirassé. Le lieutenant explique que les missiles anti-navires, et anti-sous-marins ne devraient pas être utilisés, et que le moyen le plus simple est l'envoi de tomahawk. Mais avec cette solution, ils couleront le Yamato avec ses 2.000 passagers, ce qui serait un échec pour le Mirai. Et comme Yôsuke ne veut pas attendre que le cuirassé arrive à court de munitions, il choisit de s'approcher jusqu'à distance de tir et de riposter. Il décide ensuite de cibler le télémètre du Yamato afin de faire chuter leur précision. L'un des obus tombe près de la proue et endommage le sonar, mais cela importe peu pour le commandant en second de ne plus repérer les sous-marins car c'est leur dernier combat. Il ordonne les opérations d'étanchéité et dit à Kôhei d'avertir le cuirassé qu'ils vont détruire le télémètre. Le Mirai ouvre le feu et atteint sa cible. Mais l'hydravion de Kusaka s'approche, et celui-ci envoie un message signé de son nom, donnant la position de la flotte américaine au Yamato, et lui demandant aussi de se préparer à une bataille antiaérienne. Ayant compris ce que Kusaka voulait dire par là, Kadomatsu ordonne aux hommes à l'extérieur de se replier à l'intérieur...

    Volume 32

    Yanagi explique que le Yamato va utiliser des bombes sanshiki, contenant des boules de caoutchouc, projetées à une température de 3.000 degrés dans un rayon de 224 mètres grâce à un détonateur à retardement. Ces bombes furent peu efficaces car la programmation du détonateur était compliquée à calculer avec la vitesse des avions, mais elles devraient l'être face au fin blindage du Mirai. Yanagi suggère la fuite, mais Yôsuke ne veut pas renoncer et va viser la tour arrière de contrôle de tirs en évitant les bombes mais doit virer à bâbord pour pouvoir assurer son angle de tir sur la cible. Le croiseur se met en marche, et le canon, ainsi que la mitrailleuse CIWS vont se charger de détruire les bombes sanshiki en approche. Le cuirassé se repositionne pour protéger sa tour arrière, mais pour Kadomatsu, ils doivent absolument passer tout en évitant les dégâts sur les radars à tribord. Juste après avoir touché l'objectif, une bombe sanshiki explose à tribord et endommage les radars, les rendant inopérants, ainsi que les sonars et l'ECM. Le commandant en second appelle le pont pour connaître les dégâts, mais là, il n'y a que les vitres qui sont brisées, ainsi que quelques égratinures. Etant donné l'état de l'aegis, Yôsuke décide de s'éloigner temporairement du Yamato. C'est alors que le lieutenant Hayashibara, pilote du SH60J, vient demander l'autorisation de décoller. Kôhei intervient et ne veut pas autoriser cette sortie car l'hélicoptère contient leurs seuls radars restants. Mais Hayashibara veut attaquer le cuirassé depuis le SH60J car avec la mutinerie sur le Yamato, toutes les batteries ne sont pas opérationnelles. Oguri trouve cela trop dangereux, mais Kadomatsu ne veut pas simplement couler le cuirassé avec un missile, ni quitter la zone avec la bombe atomique encore en place. Le chef navigateur finit par accepter, à la condition d'être lui aussi à bord de l'hélicoptère. Ôme se porte aussi volontaire, puis Yôsuke va dans la cabine de Kôhei avec celui-ci. Ce dernier sait que la volonté de son ami d'arrêter le Yamato est contagieuse, et celui-ci remercie Oguri car sans lui à bord, dans une situation critique, le lieutenant pourrait refuser d'obéir à un ordre de retour. Ensuite, des missiles terre-air sont chargés à bord du SH60J et une antenne temporaire est installée pour assurer les communications. Une fois celle-ci prête et l'hélicoptère en route, le chef navigateur demande à son ami de continuer à parler. Ils évoquent alors tous les 2 des dettes respectives. Puis Kirino parle à Kadomatsu de l'épaisse protection des cheminées qu'ils vont viser pour forcer l'arrêt du Yamato, mais le commandant en second sait que son ami a pris cela en considération. Les 2 premiers missiles ont touché leur cible, et la riposte du cuirassé a débuté. Le pilote est certain de pouvoir esquiver ces tirs imprécis, puis Kôhei signale la présence de l'hydravion de Kusaka et demande quoi faire. Yosuke ordonne alors à l'équipage du SH60J de se concentrer sur l'attaque sur le Yamato...

    • Statut au volume 32 : Vivant.

    Capitaine de corvette Masayuki Kikuchi

    scan 1672Volume 25

    Le jour de l'évasion de Yôsuke et des autres de leur île, le lieutenant Kisaragi, qui connaît Kadomatsu et Momoi, vient chercher cette dernière et Kikuchi pour qu'ils s'échappent eux aussi. Dans la voiture, alors qu'il met un uniforme de la marine, Masayuki se félicite qu'ils aient pu lire dans le jeu de l'adversaire, mais cela ne leur laisse que peu de temps, et s'ils échouent, tout sera fini. Ils parviennent à l'aérodrome de Palau où ils prennent un appareil de transport. Après avoir stressé avant le décollage, le chef canonnier et l'infirmière sont enfin dans les airs. Kisaragi s'excuse auprès des 2 autres soldats qui ont dû abandonner 100 kg de sucre pour pouvoir les transporter. Masayuki, lui, se promet de tout faire pour aider Yôsuke, pour un jour pouvoir aller à  nouveau sur le pont du croiseur. Kikuchi et Momoi se rendent alors à Tokyo, dans le quartier d'Asakusa, et cette dernière s'étonne de voir une ambiance loin d'être morose, ainsi que des clochards et des marchands dans les rues qui ne sont pas interpellés par la police. Pour el chef canonnier, c'est normal car le gouvernement ne peut pas contrôler toute la population, mais cela leur permet de passer inaperçus. Ils arrivent alors à l'embarcadère des navettes où ils ont rendez-vous avec Yonai qui les emmène pour parler. Un soir, les 2 membres du Mirai accompagnent l'amiral qui doit participer à la réunion de la grande Asie, tout comme tous ceux qui ont dirigé le gouvernement. Mais c'est alors que Masayuki aperçoit Taki, qu'il croyait avec Kusaka dans les Mariannes. Il se demande ce qu'il peut bien faire là. Après cette soirée, Kikuchi, Momoi et Kisaragi se retrouvent chez le ministre pour chercher dans les journaux officiels un indice sur le moyen de transport que va utiliser Kusaka pour déplacer la bombe atomique. Le chef canonnier lit un article qui donne les impressions du lieutenant Susumu Takase avant la bataille décisive dans les Mariannes. Celui-ci parle de la motivation de l'équipage du Yamato, surnommé le n°1. L'attention de Masayuki se porte alors légèrement sur un certain lieutenant Kôgami, mentionné dans l'article...

    Volume 26

    En compagnie de Kisaragi, Kikuchi se rend pas loin de Matsuyama, chez le frère aîné du lieutenant Kôgami. Kisaragi dit admirer la persévérance du chef canonnier, et celui-ci répond qu'il doit forcément y avoir des signes du transport de la bombe atomique par Kusaka au sein de la flotte combinée. Les 2 frères ont pêché et nagé ensemble, mais il n'a pas voulu aller prier sur la tombe de leurs parents. Le frère aîné a trouvé son cadet plus mûr et l'admire pour avoir réussi ses études et être devenu militaire. Finalement Kisaragi pense que c'était une bonne idée d'aller là, car le fait que Kôgami ne soit pas descendu de la barque pour aller prier avec son frère est révélateur de sa peur. De plus, il a rassemblé plusieurs officiers au sein du Yamato pour une raison inconnue. Par la suite, Kikuchi est accompagné de Momoi pour aller rencontrer un couple de coiffeurs à Tokyo, qui sont revenus de Saipan. Ils ont vu un officier correspondant au profil de Kusaka et qui leur a dit qu'un seul peut changer le cours de l'histoire. Pour Momoi, tout comme Kikuchi, il s'agit sans aucun doute de Kusaka. Le duo retrouve Kisaragi qui a rencontré un ancien officier mécanicien du Yamato, et qui avait été invité à une réunion d'étude sur le combat réel. De telles réunions avaient apparemment aussi lieur dans d'autres sections, pour une centaine de personnes au total. Seule une personne assistait aux réunions des autres sections, le lieutenant Kôgami. Pour Kisaragi, c'est comme les manifestants antigouvernementaux car si un groupe se fait prendre, il ne peut rien révéler sur les autres, l'exception de quelques personnes qui sont au courant de tout. La raison de cette absence de lien entre les réunion est sans doute que l'objectif doit rester secret. Il pense donc en avertir Kadomatsu mais se demande si le chef canonnier est d'accord car cela va gêner Kusaka. A ce moment, Momoi demande à sortir de la voiture, et Kisaragi s'interroge car après avoir trahi Kadomatsu, Kikuchi s'apprêt à trahir Kusaka. Le chef canonnier répond qu'il a reçu le dispositif de sabotage du Mirai de son ami, celui-ci l'ayant remis à un sous-marin venu l'approvisionner en secret. De plus, le code de mise à feu a déjà été introduit, ce qui signifie que Kadomatsu lui fait de nouveau confiance. Mais aussi que le sabordage n'est plus nécessaire car le croiseur va entrer dans une mer déchaînée. Malgré sa divergence de point de vue avec Kadomatsu, Kikuchi a accepté de l'aider. Kisaragi déclare alors que depuis quelques temps, il s'est aussi mis à penser qu'il n'y a pas de honte à ce que le coeur prenne le pas sur la raison. Après cette discussion, tous les 3 envoient les informations au Mirai et le matin du 12 décembre, alors qu'ils sont chez Yonai, ils apprennent que la bataille dans les Marianne a commencé. Mais pour Masayuki, leur attention doit se porter sur les mouvements de Kusaka. On ne voit plus Kikuchi par la suite dans ce tome.

    Volume 28

    Kikuchi et Kisaragi suivent Jirô Yoshimura, un collaborateur de Kusaka, qui était autrefois rattaché à la section de recherche des chemins de fer de Mandchourie. Il est parti de Nankin depuis un mois et se trouve maintenant à Tokyo, où il rencontre d'ailleurs un agent du ministère des affaires étrangères, du troisième bureau aux affaires d'état, proche de l'Union Soviétique. Le capitaine et le lieutenant décident donc d'enlever cet homme, et Kisaragi lui fait perdre connaissance avec un coup de poing dans l'estomac. Ils emmènent ensuite l'homme sur l'une des îles désertes de Daiba, tout près de là où ils étaient. Masayuki lui explique qu'il a compris que Yoshimura tente de renforcer les liens avec l'Union Soviétique en vue des futures négociations de paix avec ce pays intermédiaire, mais l'homme n'arrive à rien. Alors que le pays a des experts en diplomatie, personne n'a le courage de prendre les bonnes décisions. Le chef canonnier comprend que chercher la fin de la guerre dans un pays où l'on vante les qualités guerrières a beaucoup de chance de provoquer des rebellions. Yoshimura explique qu'étant socialiste, il a toujours été écrasé et a fui, mais bientôt, il ne sera plus seul car un jour, le Japon connaîtra la défaite et c'est avec lui qu'il fuira. Ensuite, Kikuchi révèle qu'il ne compte pas venger la mort d'Umezu, pour laquelle Yoshimura est partiellement responsable, mais que pour mettre fin à la guerre au plus tôt, leur collaboration est possible, et il lui tend la main. Ils s'en vont ensuite chez Yonai, et Yoshimura dévoile sur le chemin que sa collaboration avec l'amiral avait été prédite par Ishiwara, mais il n'y croyait pas. Cette révélation étonne Masayuki qui n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Vivant.

    Volume 30

    Kikuchi et Kisaragi ont ramené Yoshimura chez Yonai, et ce dernier interroge son invité sur ce que pense Kusaka. Yoshimura répond que Kusaka est opposé à l'expansion de l'armée de terre, et qu'il est du même avis. Comme tel, il sera impossible de construire le Japon de l'après-guerre, si ils ne se séparent des colonnies et des territoires conquis. Il sait aussi que dans le futur du Mirai, il y a une prospérité, et sur ce point-là, il pense qu'ils peuvent s'entendre comme le demande l'amiral. Cependant, pour contrôler l'armée de terre, il faut arrêter en une fois le ministre de l'armée de terre, le chef d'état-major et les chefs en poste. Yoshimura révèle que Taki travaille sur ce point en ce moment. Masayuki sait qu'il reste peu de temps avant le lever du jour, et que cette nuit sera la plus longue, que ce soit dans les Mariannes ou à Tokyo. C'est la seule apparition de Kikuchi dans ce tome.

    Volume 31

    Kikuchi est toujours chez Yonai, et celui-ci dit avoir rencontré Taki, mais a trouvé celui-ci dangereux car c'est un militaire qui essaie de faire de la politique. Il a la force et la confiance, mais aussi l'orgueil en lui. Yoshimura répond que puisque mettre un terme à une guerre est chose difficile, un homme fort est sans doute nécessaire. L'amiral est d'accord, mais si celui-ci est incontrôlable, que se passe-t-il ? De plus, pour Taki, le résultat prime sur le reste, et c'est ce qui a provoqué la guerre. Si Taki parvient à bien se protéger, plus rien ne pourrait l'arrêter, et le ministre veut que cela n'arrive jamais. Le chef canonnier et Kisaragi écoutent en silence, sans réagir, et c'est la seule fois que l'on voit Masayuki dans ce tome.

    • Statut au volume 32 : Supposé vivant.

    Capitaine de corvette Kôhei Oguri

    scan 1673Volume 25

    Après avoir maîtrisé leurs gardiens, le groupe d'Oguri utilise la radio pour savoir si le brouillage des ondes du Mirai a été mis en route. Comme c'est le cas, cela signifie que Kadomatsu et les autres ont réussi la récupération du croiseur. Afin de ne pas perdre de temps, Kôhei dit a ses hommes de regagner rapidement l'embarcadère pour partir avec des canots pneumatiques. Arrivés sur une autre île, ils cachent les canots puis le chef navigateur retrouve le major Kawamoto. Celui-ci a préparé un tanker avec 30.000 tonnes de carburant et 2 semaines de vivres. Les hommes d'Oguri neutralisent les gardes, mais Kawamoto ne désire pas les accompagner, même s'il va être soupçonné de complicité. Il a vu que l'attachement d'un marin à son navire est resté intact mais pense qu'il serait mal à l'aise s'il les accompagnait, tout comme c'est le sentiment du chef navigateur avec les gens de son époque. Il ajoute alors à Oguri qu'il ne doit pas retenir ses coups. Avant de le frapper, Kôhei lui répond qu'il va le regretter, puis part avec le tanker et se hommes en direction de la baie d'Angar où il doit retrouver Yôsuke et son groupe. Sur place, le Mirai est fortement en retard mais finit par arriver, presque à court de carburant. Durant le ravitaillement, l'équipage se sent libre, mais le chef navigateur leur rappelle qu'un navire de guerre n'est jamais libre. Mais le commandant en second intervient alors pour dire que la patrie qu'ils doivent regagner n'existe pas. Oguri est choqué car dans ce cas, ils ne sont plus un navire de guerre alors qu'ils portent encore l'uniforme de la marine de défense. Kadomatsu sait bien qu'ils n'appartiennent pas à cette époque et à la marine impériale, mais le Japon du futur qu'ils connaissent n'existera jamais dans ce monde. Pour lui, leur patrie n'a pas encore vu le jour, mais apparaîtra après la guerre. Ce Japon sera différent de celui imaginé par Kusaka, plus en phase avec les principes de la force d'autodéfense, et le Mirai en sera le premier navire de guerre. Après voir gonflé le morale de l'équipage, Yôsuke ordonne de mettre les moteurs en marche une fois que le ravitaillement sera fini. Ils arrivent dans la baie de l'île de Palawan, dans les Philippines, et une fois que le calme dans les alentours a été confirmé, ils larguent les ancres. En compagnie de Kadomatsu, d'Asô et d'un autre homme, le chef navigateur va inspecter l'île pour être sûrs qu'elle est déserte. Puis, lors d'un repas avec Yôsuke, Kôhei parle des messages codés qui se sont intensifiés, ce qui signifie que la flotte combinée se prépare à combattre les américains. Il pense que le plan de Kusaka est tombé à l'eau puisqu'ils ont récupéré le croiseur qui devait sans doute servir à transporter la bombe atomique. Mais pour le commandant en second, Kusaka n'en restera pas là. Plus tard, le sonar détecte l'arrivée d'un sous-marin, et c'est celui du commandant Hotta, qui avait autrefois transporté Kadomatsu, qui émerge, avec des tonneaux de carburant et de nourriture sur son pont. Kôhei supervise le ravitaillement et il n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 26

    Tandis qu'ils espionnent tous les messages des flottes américaines et japonaises, Kôhei et Yôsuke reçoivent un message de Masayuki. Celui-ci a bien reçu le colis du commandant Hotta, qui comprenait le dispositif de sabotage du Mirai. En outre, selon les informations qu'il a récolté, il semblerait que Kusaka ait l'intention de transporter la bomba atomique à bord du Yamato. De plus, il y aurait sur le cuirassé une organisation secrète d'une centaine de marins, dirigée par le lieutenant Kôgami de la section des machines. Après qu'Oguri ait lu la lettre, Kadomatsu ordonne le rassemblement des officiers du navire, ainsi que du maître Yanagi. Celui-ci explique lors de la réunion le blindage du Yamato, ses sas étanches et sa technologie à la pointe de cette époque qui en font le cuirassé le plus insubmersible qui existe. De plus, dans leur histoire, le navire jumeau du Yamato, le Musashi, n'a pas coulé malgré le feu intense qu'il a subi face aux américains. Après cet exposé, le commandant en second ordonne de connaître les positions et mouvements des 2 armées. Après la réunion, autour d'une tasse, le lieutenant Kashiwabara sait que même si le cuirassé bouffe beaucoup de carburant, il représente la force de la marine impériale, et il se demande si celle-ci va accepter les actes de Kusaka. Hors, Kadomatsu lui répond que Kusaka agit déjà en dehors de la marine. Kôhei et Yôsuke comprennent dès lors que Kusaka a l'intention de s'emparer du Yamato. Une fois que les communications ont cessé, l'équipage du Mirai sait que les flottes se sont mises en route. Ils démontent donc l'énorme antennet qu'ils avaient installé et, lors d'un briefing avec le commandant en second, Yanagi, et quelques autres, le chef navigateur se demande si la bombe est déjà sur le cuirassé. Pour Kadomatsu, c'est peu probable car Kisaragi n'en a pas parlé. Elle devrait donc être chargée lors d'un ravitaillement. Oguri se demande si c'est à ce moment qu'il devront agir, mais pour Yanagi, avec le nombre de personnes présentes et les nombreux chargements, cela sera impossible. Pour Yôsuke, Kusaka veut certainement faire agir le Yamato indépendamment. Kôhei se demande alors si la bombe ira sur un autre navire, mais pour son ami, Kusaka voudra sans doute utiliser le cuirassé lui-même et il faudra attendre qu'il se détache de la flotte principale. Mais pour le chef navigateur, la situation n'est alors pas à leur avantage car ils doivent surveiller constamment le Yamato. Mais pour le commandant en second, le problème n'est pas comment parvenir à détruire la bombe, c'est qu'il faut le faire, c'est tout. Le Mirai se met ensuite en mouvement et alors que la bataille a commencé, le premier grand affrontement depuis Midway, Kadomatsu demande à Kirino d'énoncer à voix haute le reste de leur armement et leurs capacités à combattre. Le commandant en second annonce ensuite que toutes les ressources seront consacrées à stopper l'attaque nucléaire de Kusaka, et à cet objectif seulement...

    Volume 27

    A bord du Mirai, son équipage constate que l'armée japonaise fait décoller ses avions depuis l'île de Saipan pour attaquer la flotte américaine qu'ils viennent de repérer. Pour Kôhei, ils décident d'enfin étaler leur jeu, et ne vont pas chercher à défendre la flotte combinée. Les américains, quant à eux, continuent d'envoyer leurs appareils vers les navires adverses. Ils ont donc tous l'intention de se taper dessus. Quand les affrontements commencent sur les portes-avions américains, Oguri dit que c'est la seconde fois qu'il voit une bataille navale d'une telle ampleur, en référence à Midway. Mais à ce moment là, ils n'étaient que des observateurs, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Ensuite, le SH60J continue d'envoyer des informations sur la flotte combinée qui est attaquée par les appareils américains, afin de pouvoir distinguer le Yamato de son navire jumeau, le Musashi. Pour l'instant, les membres du croiseur nomment les 2 plus gros navires A et B. Ils savent que la bombe est à bord du Yamato avec le lieutenant Kôgami, de mèche avec Kusaka, qui est lui à bord du Musashi avec l'état-major. Soudain, Ôme signale qu'un appareil américain fonce sur le navire B, et que celui-ci ne pourra éviter le choc. Le chef navigateur se dit que c'est sans doute le Musashi avec Kusaka à son bord. Le navire est sérieusement touché, mais continue la bataille. Plus tard, les flottes américaines et japonaises font décoller les dernières escadrilles de la journée pour attaquer les flottes ennemies respectives. Mais l'heure signifie que les appareils ne pourront pas retourner sur les portes-avions. Pour Kôhei, ils ont dû prévoir un éclairage sur Saipan. Pour Yôsuke, la probabilité que les japonais attaquent de nuit est forte, mais les américains ont de très bons radars. La bataille va donc bientôt basculer. Mais pour Oguri, la confusion sera inévitable. Kadomatsu ordonne donc de faire le plein du SH60J qui était revenu, afin de rapidement continuer la surveillance, car Kusaka pourrait profiter de cette confusion pour agir...

    Volume 28

    Kôhei remarque que 2 unités ont quitté le cuirassé B pour se diriger vers un croiseur à l'arrière, et toute la flotte s'est arrêtée pendant ce temps. Si ce navire B est le Yamato, cela signifie que la bombe a été déplacée. Mais pour Yôsuke, la bombe est trop lourde pour être déplacée sur une telle embarcation. Pour lui, il s'agit plutôt d'un déplacement de l'état-major, car la flotte a pris une formation en colonne et les portes-avions se sont retiré. Ils se préparent donc pour une attaque de nuit sur les navires de débarquement américains vers lesquelles se dirigent aussi la flotte américaine pour son ravitaillement. Kadomatsu sait très bien que Kusaka a compris que les américains n'hésiteront pas à perdre du matériel car ils ont des ressources, ce qui n'est pas le cas des vies humaines. Le commandant en second décide donc d'aller lui aussi vers le point de rendez-vous de la flotte américaine. Plus tard, le SH60J atterrit, et Yôsuke ordonne de faire le plein afin qu'ils puissent décoller à nouveau dans 2 heures. Puis, il ordonne d'arrêter les moteurs car un appareil de reconnaissance arrive dans leur direction. Oguri se rend compte qu'il y a un an, ils n'auraient pas agi avec autant de sang-froid. Malgré que les cuirassés soient à portée de tir d'un tomahawk, le chef navigateur dit qu'ils ne peuvent pas tirer car ils ne sont déjà pas sûr que le navire A soit le Yamato. Alors que la flotte combinée passe au-dessus de la fosse des Mariannes, Kôhei se dit qu'en tirant un missile sur chaque cuirassé, il se débarrasse à coup sûr de la bombe, et l'affaire est ainsi réglée. Yôsuke déclare alors que si l'envie leur prend, ils peuvent passer par le cap de Magellan, remonter la côte est américaine et tirer un coup de canon sur la maison blanche. Oguri répond pourquoi pas, et tout le monde se met à rire. Après le passage de l'avion de reconnaissance, l'équipage remet les moteurs en marche, et la concentration des membres du Mirai est à nouveau a son maximum. C'est la dernière apparition d'Oguri dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Vivant.

    Volume 29

    Comme les 2 flottes ennemies commencent à se rapprocher, Kôhei demande à Yanagi laquelle des 2 flottes va lancer l'offensive en premier. Yanagi dit alors que les canons du Yamato, et de son navire jumeau le Musashi, ont une portée plus importante que ceux de la marine américaine. Oguri pense donc que ce sont eux qui tireront les premiers, mais Yanagi le corrige car contrairement aux américains, les radars des japonais ne sont pas performants et ne sont pas reliés et synchronisés à leurs canons. Le chef navigateur comprend qu'il s'agit de l'ancêtre de leur CIC, mais demande comment les japonais devront s'en sortir. Selon Yanagi, il devront avancer avant d'être touchés, mais pour Kadomatsu, Kusaka doit avoir un plan. Et en effet, il fait répandre des paillettes d'aluminium pour brouiller les radars des américains, ainsi que ceux du Mirai pour 30 minutes. Pourtant, le vent change de direction et souffle les paillettes, ce qui met à nu la flotte combinée. Oguri demande donc l'avis de Yanagi, qui dit qu'il n'y a pas besoin d'éclairage et que dans la confusion, les japonais devraient avoir l'avantage. Mais pour Yôsuke, le vent peut tourner dans une bataille. Celle-ci fait rage, mais soudain, le croiseur intercepte un message non codé, et Kôhei demande s'il n'y avait bien que des points courts, ce que confirme Ôme. Pour le commandant en second, il n'y a aucun doute que le message vient bien de Kusaka car cela fait juste un an et demi qu'il l'a sauvé en mer. Par la suite, les destroyers japonais commencent à envoyer des torpilles, types torpedo 93, qui ne laissent pas de sillage. Les américains font alors des manoeuvres d'évitement et Kadomatsu se dit que Kusaka va sans doute profiter du chaos qui règne pour agir seul. Ils doivent donc se tenir prêts pour agir eux aussi...

    Volume 30

    Quand Ôme annonce que 2 appareils ont décollé depuis le navire A, Kôhei pense tout de suite qu'ils pourraient transpoter la bombe. Mais Yanagi lui dit que c'est impossible car les appareils à bord des cuirassés ne peuvent transporter que maximum 250 kg. Pour Yôsuke, il ne fait aucun doute qu'ils font du repérage. Oguri se demande pourquoi alors que les américains sont en face d'eux. Kadomatsu lui explique que ces avions recherchent probablement les troupes américaines de débarquement. Alors que le SH60J revient sur le Mirai, celui-ci se trouve maintenant à 35 km de la zone de combat. Cependant, aucun des 2 cuirassés ne se détache de la flotte combinée, et ils doivent donc vérifier que le navire A est bien le Yamato comme ils le supposent. Le commandant en second ordonne donc au chef navigateur et à ses hommes de sortir d'avoir une confirmation visuelle pendant qu'ils se rapprochent encore. Oguri dit à Asô, que la fumée leur sert de camouflage et que les 2 armées sont tellement occupées qu'elle ont remis les sauvetage à plus tard. Kôhei aperçoit enfin le cuirassé et confirme à Yôsuke qu'avec la position des canons antiaériens, il s'agit bien du Yamato. Mais selon le chef navigateur, le cuirassé est étrangement très calme, n'ayant pas tiré depuis 10 minutes alors qu'il navigue en zigzag. Hors, il ne reste que 4h30 avant le lever du jour, et il doit donc agir rapidement. Soudain, le Yamato cesse ses manoeuvres d'esquive et quitte la flotte combinée en direction du nord. Asô se demande si les membres du cuirassé accepteront d'arrêter le navire comme le Mirai va lui ordonner, et ce qu'ils vont faire en cas de refus. Oguri lui répond qu'alors, ils devront se battre et couler le Yamato en dernier recours, tout en sauvant ses 3.000 passagers. Mais il sait que cela sera extrêmement difficile. Peu après, Kôhei et ses hommes voient que le cuirassé fonce sur un navire américain en perdition sans ralentir ni dévier de sa trajectoire. Il percute celui-ci de plein fouet et le coule. A ce moment, Oguri sait que le seul moyen de l'arrêter sera de lui porter un coup fatal. On ne voit plus Kôhei par la suite dans ce tome.

    Volume 31

    Après s'être approché de la flotte américaine de débarquement, l'hydravion de reconnaissace a rebroussé chemin pour éviter que son message au Yamato ne soit intercepté. Mais le brouillage des ondes du Mirai a empêché le message d'être réceptionné par le cuirassé, et l'appareil se crashe ensuite en mer. C'est alors qu'un autre hydravion décolle du Musashi en direction du Yamato. Si l'appareil atteint le cuirassé, les japonais connaîtront la position de la flotte de débarquement. Kôhei se dit qu'ils pourraient lancer un missile sur l'hydravion, mais Yôsuke veut s'en tenir au plan. Oguri ordonne donc à ses hommes d'envoyer un message lumineux au Yamato, qui est maintenant à 40km, pour leur dire d'arrêter leurs machines. Pour seule réponse, Sugimoto aperçoit des coups de feu depuis le cuirassé. Les obus tombent tout près du croiseur, qui est éclaboussé par l'eau soulevée par ces projectiles. Le chef navigateur va s'inquiéter de Sugimoto qui est tombé à terre, mais celui-ci va bien. Kôhei ordonne alors de continuer d'envoyer le message pour montrer au Yamato qu'ils ne sont pas impressionnés. Le Mirai s'approche du cuirassé et esquive bien les obus, et Oguri continue de s'accrocher au navire pour ne pas chuter. A un moment, il signale qu'un des projectiles est tombé à proximité de la proue du croiseur. Ensuite, Kadomatsu lui demande d'avertir le Yamato qu'ils vont détruire leur télémètre pour faire chuter leur précision de tir. Juste après ce message, le Mirai tire et atteint son objectif. C'est alors que l'hydravion venant du Musashi arrive à proximité et envoie un message, signé par Kusaka. Celui-ci donne la position de la flotte américaine, mais dit aussi au Yamato de se préparer à une bataille antiaérienne. Kôhei s'interroge sur la signification de ce message, et Yôsuke ordonne à tous les hommes à l'extérieur de se replier à l'intérieur. Oguri essaie alors de se convaincre que Kusaka ne veut pas utiliser "ça"...

    Volume 32

    Kôhei explique à ses hommes avant de s'abriter à l'intérieur que le Yamato va probablement lancer des munitions anti-blindages, c'est-à-dire des bombes sanshiki, efficaces contre le Mirai qui a un fin blindage. Sur le pont, le groupe d'Oguri observe les bombes exploser. Soudain, les vitres explosent et tous baissent la tête pour éviter d'être blessés. Le Mirai parvient à détruire la tour arrière de contrôle de tirs, mais une des bombes sanshiki endommage les radars et sonars qui sont maintenant inutilisables. Kadomatsu appelle pour un rapport des dégâts, et le chef navigateur lui répond qu'il n'y a que les vitres de brisées et seulement quelques égratinures. Yôsuke fait éloigner le croiseur du cuirassé, et Kôhei dit à Asô qu'il se rend au CIC pour la suite des opérations. Là, le lieutenant Hayashibara, pilote du SH60J, demande l'autorisation de décoller, mais pas pour être les yeux du Mirai grâce à ses radars, mais pour attaquer le Yamato depuis l'hélicoptère. Oguri veut savoir s'il a conscience des risques qu'il encourt, et Hayashibara sait qu'avec la mutinerie à bord du cuirassé, toutes les batteries ne sont pas opérationnelles. Pour le chef navigateur, ces hypothèses sont trop optimistes et ils ne savent pas avec certitude ce qu'il se passe sur le Yamato. Kadomatsu, lui, ne veut pas tirer à l'aveugle, ni quitter la zone tant que la bombe atomique sera là. Kôhei interroge ensuite le pilote sur le choix fait par Satake. Le lieutenant le trouve idiot mais que c'était la seule chose à faire. Oguri accepte alors la mission, à la condition qu'il soit lui aussi à bord. Ôme, qui n'a plus rien à faire puisque les radars sont HS, se porte volontaire pour venir lui aussi. Dans la cabine du chef navigateur, celui-ci dit à son ami que sa volonté d'arrêter le cuirassé est contagieuse. Yôsuke sait que dans une situation critique, Hayashibara pourrait refuser d'obéir et ne pas s'arrêter. Mais avec Kôhei à bord, il est rassuré et lui donne l'ordre de revenir à bord. Oguri et plusieurs autres hommes vont ensuite charger des roquettes terre-air à bord du SH60J, et le chef navigateur se laisse photographier par Katagiri. Dans l'hélicoptère, Ôme dit qu'ils peuvent communiquer en morse en attendant l'installation d'une antenne temporaire, mais Kôhei préfère une voix réelle. Il sait aussi que leur approche devra se faire avec prudence même avec la destruction du radar principal du Yamato. En vol, la communication est établie et Oguri veut que Kadomatsu continue à parler. Tous les 2 évoquent des dettes qu'ils ont l'un envers l'autre, et le chef navigateur prépare le lance-roquettes. A 6 km du cuirassé, le SH60J se place à 1.000 mètres de hauteur, et Kôhei sait qu'après le premier tir, ils subiront la riposte du Yamato. Oguri vise la cheminée pour bloquer l'évacuation de la fumée et forcer l'arrêt du cuirassé, et tire les 2 premiers coups. La riposte commence, mais le groupe esquive et tire le troisième missile. Ils aperçoivent l'hydravion de Kusaka et demande l'avis du commandant en second, mais celui-ci leur ordonne de se concentrer sur l'attaque contre le Yamato...

    • Statut au volume 32 : Vivant.

    Premier maître Yanagi

    scan 1674Volume 25

    Le groupe d'Oguri se met en action et ceux-ci s'en prennent à leurs gardiens avant de les ligoter. Ils écoutent ensuite la radio et constatent que le brouillage du Mirai est bien activé, ce qui veut dire que le groupe de Kadomatsu a bien réussi sa mission. Le chef navigateur ordonne alors que son groupe se dirige vers l'embarcadère pour quitter l'île. Ils prennent des canots pneumatiques qu'ils cachent après être arrivés au lieu de rendez-vous avec le major Kawamoto, qui travaille avec Kisaragi. Celui-ci a préparé un tanker avec 30.000 tonnes de carburant et 2 semaines de vivres. Après avoir maîtrisé les gardes du tanker, ils prennent la mer et vont vers la baie d'Angar où ils doivent retrouver le croiseur. Yanagi reste dans la cale mais une fois au point de rassemblement, il scrute l'horizon comme plusieurs de ses collègues pour repérer le Mirai. Celui-ci est largement en retard et n'arrive qu'au coucher du soleil, quasiment en panne de carburant. Alors qu'ils sont en train de faire le ravitaillement, le commandant en second leur annonce que le Japon qu'ils pourront appeler patrie n'existe nulle part en ce monde. Oguri se montre choqué car sans patrie, ils ne sont plus un navire de guerre alros que jusqu'à présent, leur but était de sauver un maximum de vies. Mais Kadomatsu explique que le Japon du futur qu'ils connaissent n'existera jamais et que la Japon impériale ne correspond pas à leurs idées. Leur patrie sera donc un Japon qui naîtra après la guerre, mais qui sera différent de celui imaginé par Kusaka, en utilisant les principes de la force d'autodéfense qu'ils connaissent. Et le Mirai sera le premier navire de guerre de ce pays. Motivé, tout l'équipage se met en route et plus tard, Yanagi demande à Asô la confirmation qu'ils ne sont plus la force de défense du Japon. Asô lui répond que oui, et explique que si ils ont un pays à protéger, tous ceux qui sont morts et qui mourront ne seront pas des morts vaines mais des morts à la guerre. Par la suite, le croiseur jète l'ancre dans la baie de l'île de Palawan, dans les Philippines, déserte à cette époque. Le soir, Yanagi reçoit son repas et il constate qu'il n'y a pas beaucoup. Mais le chef a reçu des restrictions. En mangeant avec Sugimoto, Yanagi lui demande comment ils vont s'en sortir pour le ravitaillement, car la culture sur cette île ne marchera probablement pas. Sugimoto lui dit qu'ils pourront sans doute au moins pêcher des poissons tropicaux. Mais un jour, ils voient arriver le sous-marin du commandant Hotta, chargé de carburant et de nourriture, et Yanagi retrouve le sourire. Il participe au ravitaillement et on ne le voit plus par la suite dans ce tome.

    Volume 26

    Kadomatsu reçoit un message de Kikuchi qui l'informe que la bombe atomique sera probablement transportée sur le Yamato, à bord duquel il y aurait une organisation secrète d'une centaine d'hommes, dirigée par le lieutenant Kôgami de la salle des machines. Le commandant en second réunit donc les officiers et Yanagi pour en savoir plus sur le cuirassé. Yanagi explique que le Yamato a été conçu pour être insubmersible, mais parle aussi du blindage et des différents sas étanches. Il possède en gros la meilleure technologie navale de son époque. D'ailleurs, son jumeau, le Musashi n'a pas coulé, malgré un feu nourri des américains. Kadomatsu ordonne alors que les mouvements des flottes américaines et japonaises soient étroitement surveillés. Aussi, lorsque les communications cessent, tous comprennent que les flottes se sont mises en route pour la bataille. En réunion avec la commandant en second, Yanagi et quelques autres hommes, le chef navigateur se demande si la bombe est déjà à bord du cuirassé. Mais Kadomatsu pense que ce n'est pas le cas et qu'elle arrivera lors d'un chargement de ravitaillement. Pour Yanagi, avec le nombre d'hommes et de marchandises présentes à ce moment, ce sera impossible de dérober la bombe. Pour le commandant en second, l'organisation secrète à bord du Yamato signifie que le navire va agir indépendamment. Comme elle ne peut pas être propulsée, Oguri pense à un transfert sur un autre navire, mais Kadomatsu pense que Kusaka a l'intention de se servir du cuirassé. Cela veut dire qu'ils doivent attendre que le Yamato agisse seul, ce qui n'est pas idéal pour eux. Mais pour le commandant en second, ils doivent réussir, quelques soient les circonstances. C'est la dernière apparition de Yanagi dans ce tome.

    Volume 27

    L'équipage du Mirai continue à observer la situation et voit que la flotte japonaise a repéré la flotte américaine. D'ailleurs les 2 flottes ont préféré l'attaque à la défense et ont décidé de se taper dessus, les japonais faisant décoller leurs avions de Saipan, et les américains depuis leurs portes-avions.Yanagi se content de regarder le silence, tandis que les 2 capitaines commentent la bataille. C'est la seule fois que l'on voit Yanagi dans ce tome.

    Volume 28

    Après la troisième vague d'attaque américaine et la seconde japonaise pour essayer de faire craquer l'adversaire, la nuit se met à tomber. L'équipage du Mirai commence à se douter que le cuirassé  est le Musashi car 2 petites unités ont quitté le navire pour aller sur un croiseur, en considérant que la bombe est trop imposante pour être déplacée, et en tenant compte de la formation de la flotte combinée en colonne unique, avec le navire B en tête, et du fait du retrait des portes-avions japonais. Le SH60J, revient d'un vol de surveillance pour obtenir plus d'informations sur la bataille, et fait le plein avant de repartir dans 2 heures. Le croiseur fait ensuite stopper les machines pour éviter d'être repéré par un appareil de reconnaissance. Pendant qu'ils attendent le passage de l'avion, Oguri se dit qu'un seul tir de Tomahawk suffirait à couler un des 2 cuirassés, mais qu'ils ne peuvent pas tirer car ils ne sont pas certains que le Yamato est le navire A. Yanagi écoute en restant silencieux, et le chef navigateur évoque la possibilité de couler les 2 cuirassés pour régler le problème. Puis Kadomatsu dit qu'ils pourraient aussi bien passer par le détroit de Magellan, remonter la côte est de l'Amérique et tirer un coup de canon sur la maison blanche pour faire une surprise à Roosevelt. A ce moment, beaucoup se mettent à rire, et Yanagi sourit. Asô se dit que finalement, ce qu'ils essaient de faire est beaucoup plus difficile, et Yanagi approuve. Après le passage de l'appareil de reconnaissance, le Mirai se remet en route pour arriver près du point de rencontre où les 2 flottes vont vraisemblablement s'affronter, et tout le monde est de nouveau concentré, y compris Yanagi. Celui-ci n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Vivant.

    Volume 29

    Les flottes américaines et japonaises se rapprochent l'une de l'autre, et Oguri demande à Yanagi laquelle des 2 flottes va tirer en premier. Le matelot répond que les canons du Yamato et du Musashi ont une plus grande portée. Mais cependant, les radars nippons ne sont pas reliés à leurs canons, au contraire des américains, et ils doivent donc tirer à vue. Donc même si la spécialité des japonais est d'attaquer de nuit, ils auront du mal avec la technologie américaine. Pourtant, selon Kadomatsu, Kusaka doit avoir un plan. Et en effet, celui-ci fait répandre des paillettes d'aluminium dans l'air pour brouiller les radars américains, mais aussi du Mirai, durant un certain temps. Les américains tirent à l'aveugle pour disperser les paillettes, puis le vent change de direction, et commence à balayer l'aluminium. Yanagi voit que les canons des 2 grands cuirassés vont bientôt tirer sur des navires américains de type Iowa, ce qui signifie une bataille navale inédite entre des cuirassés géants. Il déclare alors qu'il n'y aura pas besoin d'éclairage puisque la nuit est très claire, et que dans la confusion, les japonais devraient avoir l'avantage, mais le commandant en second n'en est pas si certain. Soudain, alors que la bataille fait rage, le croiseur, intercepte un message non codé venant du navire B, ne contenant que des points courts. Kadomatsu comprend que c'est Kusaka car il y a exactement un an et demi, il a sauvé Kusaka en mer. Puis les destroyers japonais commencent à lancer leurs torpilles, types torpedos 93. Pour Yanagi, celles-ci, qui de laissent pas de sillage et vont à une vitesse de 50 noeuds, vont être une vrai menace pour les américains. Les navires de ceux-ci font donc des manoeuvres d'esquive, et selon le commandant en second, Kusaka devrait profiter de cette situation chaotique pour agir. Ils doivent donc se tenir prêts à en faire de même...

    Volume 30

    Le Mirai repère 2 appareils qui décollent du navire A, et Oguri se demande si l'un d'eux ne transporte pas la bombe. Mais pour Yanagi, les hydravions zéros ne peuvent transporter que 250 kg, et les hydravions de reconnaissance sont limités à 120 kg. Il est donc impossible qu'ils transportent la bombe. Kadomatsu, lui, a compris que ces avions vont partir à la recherche des troupes américaines de débarquement. Le croiseur récupère le SH60J et se trouve maintenant à 35 km de la bataille. Comme le navire A ne se détache pas du reste de la flotte, le commandant en second ordonne au chef navigateur et ses hommes de sortir pour confirmer que le navire A est bien le Yamato, tandis qu'ils vont s'approcher encore un peu. Yanagi, lui, reste à l'intérieur. En le voyant sur la caméra infrarouge, Yanagi confirme que, selon la position des canons de gros calibre, il ne s'agit en effet pas du Musashi, Le cuirassé continue ses manoeuvres d'évitement, mais ne tire pas depuis un moment. Soudain, il arrête de zigzaguer et se dirige plein nord, vers les troupes de débarquement. Sur son chemin, il y a un destroyer américain, mais le Yamato ne change pas sa trajectoire et ne ralentit pas. Tous les membres du Mirai sont étonnés car ils ne peuvent plus ni manoeuvrer, ni s'arrêter pour éviter le choc. Après l'impact, le signal du destroyer s'éteint, à la stupéfaction générale, dont Yanagi. Celui-ci n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 31

    L'hydravion de reconnaissance, qui avait décollé du Yamato, s'approche de la flotte américaine de débarquement avant de s'en éloigner, sans doute pour éviter que son message vers le cuirassé soit intercepté. Kadomatsu ordonne alors l'activation de l'ECM afin que la position de la flotte américaine ne soit pas communiquée au Yamato. Par la suite, Yanagi est étonné de savoir que le signal de l'hydravion disparaît, celui-ci ayant probablement tenté un atterrissage en mer plutôt que de revenir sur le cuirassé. Par après, un autre hydravion décolle, cette fois-ci depuis le Musashi, avec sans doute Kusaka à son bord. Il se dirige vers le nord, en direction du Yamato. Le Mirai, lui, ordonne, par signaux lumineux, au cuirassé de stopper ses machines. Le Yamato répond en pointant ses canons vers le croiseur et en ouvrant le feu. Le Mirai esquive les obus qui tombent à proximité, et le commandant en second demande à Yonekura comment ils peuvent stopper le cuirassé. Le lieutenant répond que les missiles anti-navires et anti-sous-marins ont peu de chances de fonctionner efficacement, tandis que les tomahawk vont sans doute couler le Yamato et ses 2.000 passagers. Ce dernier scénario signifie donc l'échec pour le Mirai qui veut préserver un maximum de ces passagers. Kadomatsu choisit alors de s'approcher, et une fois à distance de tir, de riposter. De nombreux obus tombent près du croiseur et à un moment, Yanagi est projeté en arrière, percutant le mur derrière lui. Mais le Mirai continue et c'est la dernière apparition de Yanagi dans ce tome.

    Volume 32

    Le télémètre du Yamato est détruit, mais Kusaka arrive avec son hydravion et informe les passagers du cuirassé de la position de la flotte américaine, mais aussi leur dit de se préparer à un combat antiaérien. Les membres du Mirai comprennent qu'ils vont utiliser des bombes sanshiki. Yanagi explique que ces bombes destinées à contrer la vitesse des avions et chargées de chevrotine contiennent près de 1.000 boules de caoutchouc et grâce à un dispositif à retardement, elles explosent à une chaleur de 3.000 degrés et projètent les boules dans un rayon de 224 mètres. Le problème de ces bombes est resté la programmation du détonateur et le fait qu'ils n'ont pas fort endommagé les coques des bateaux américains durant la guerre. Cependant, cela sera efficace contre le fin blindage du croiseur. Pour lui la meilleure stratégie est la fuite. Mais Kadomatsu veut rester et viser la tour arrière de contrôle des tirs. Le Mirai doit manoeuvrer pour pouvoir atteindre sa cible, tout en se protégeant des bombes sanshiki grâce à au canon et à la mitrailleuse CIWS. L'équipage parvient à toucher son objectif mais une bombe sanshiki explose à tribord et endommage les radars, les mettant hors-service, ainsi que l'ECM. Le commandant en second fait éloigner le navire du Yamato temporairement, et c'est alors que Hayashibara, le pilote du SH60J, vient demander à pouvoir décoller pour attaquer le cuirassé depuis son appareil. Oguri intervient car il trouve cela dangereux et risqué, et Yanagi observe la scène avec un peu de stupéfaction. Le chef navigateur accepte finalement, à la condition de faire partie des passagers de l'hélicoptère. Yanagi aide Ôme et d'autres à charger le SH60J avec des roquettes terre-air, et après le décollage de l'hélicoptère, Katagiri vient lui demander pourquoi utiliser des hand arrrow contre le Yamato. Yanagi explique que ceux-ci sont équipés de détecteurs de chaleurs et qu'ils se dirigeront donc vers les cheminées reliées à la salle des machines. En les détruisant, la fumée ne s'évacuera pas, et l'équipage devra quitter la salle et arrêter de naviguer. Le journaliste se demande si ils y arriveront ainsi, et Yanagi lui répond qu'ils n'ont pas d'autre choix que d'essayer. Une fois la communication établie avec le SH60J, Yanagi se tait et écoute. Plus tard, Oguri informe le Mirai que les 3 premiers missiles ont touché leur cible, mais se demande s'il doit l'abattre. Mais Kadomatsu lui dit de d'abord se concentrer sur l'attaque contre le cuirassé...

    • Statut au volume 32 : Vivant.

    Maître Fujiki

    Ce personnage n'apparaît plus dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 32 : Supposé vivant.

    Katagiri

    scan 1687Volume 26

    Pour éviter des tensions à bord, Kadomatsu décide d'aller sur l'île de Betio de l'atoll de Tarawa avec Kikuchi. Cependant, durant la mission, un sous-marin apparaît, tue le chef Enomoto, et le chef canonnier, seul avec le commandant en second, est gravement blessé dans d'étranges circonstances. Le Mirai envoie le blessé par hélicoptère à Palau, mais le lieutenant Kirino, croyant que Kadomatsu a tenté de tuer Kikuchi avec l'aide d'Asô, permet à la marine impériale de prendre le contrôle du croiseur. Malheureusement pour lui, il est fait prisonnier comme le reste de l'équipage, et le Mirai est vidé de son carburant pour être amarré quelque part. Fort heureusement, les membres du croiseur sont retrouvés par le lieutenant Kisaragi qui travaille pour Yonai, et qui les aide à s'évader et à récupérer le Mirai. Le chef canonnier et Momoi, qui travaillait comme infirmière pour la marine puisqu'elle est une femme, s'évadent de leur côté avec Kisaragi, et partent ensuite à la recherche d'informations sur le transport de la bombe atomique, qu'Umezu avait tenté d'empêcher la fabrication, au prix de sa vie. Katagiri, lui, n'intervient pas durant tout ce temps, et on ne le retrouve que lorsque le croiseur est ancré dans la baie de l'île de Palawan, dans les Philippines. L'équipage a construit une énorme antenne et écoute les communications de toute les armées pour savoir quand la bataille dans les Mariannes va débuter. Le journaliste croise Ôme dans les couloirs et lui dit que ce soir, ce sera un curry, mais le chef le corrige en lui disant qu'ils sont un jeudi et que ce sera donc un niku jaga. Katagiri remarque que le visage d'Ôme a lui aussi changé, comme celui de tous les autres membres du croiseur. Ils sont tous passés en un an et demi de l'insouciance aux visages marqués par la guerre, comme les gens de cette époque. C'est alors que dans son bureau, il fait tomber sa carte de presse qu'il croyait avoir perdu. Il se rappelle qu'à la base, avec l'argent des 3 mois passés en mer, il comptait s'acheter une voiture de marque étrangère. Il regarde alors la photo de sa carte et la compare à son visage dans le reflet d'un miroir, constatant que son visage aussi a beaucoup changé à force de faire des photos de guerre. Katagiri n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Vivant.

    Volume 32

    La bataille dans les Mariannes entre les armées américaine et japonaise débute, et le Mirai se contente de regarder d'abord le conflit de loin, attendant que le Yamato, avec la bombe atomique à son bord, se mette en mouvement en s'isolant du reste de la flotte combinée. Ils doivent aussi savoir lequel des 2 cuirassés géants qui apparaissent sur leurs écrans est le Yamato, l'autre étant le Musashi. Durant la première journée, les américains trouvent les premiers la flotte japonaise, mais ceux-ci ont l'appui d'appareils provenant de Saipan. Ils trouvent eux aussi la flotte adverse et envoient leurs escadrilles avant la tombée de la nuit, tout en résistant aux assauts des appareils américains. Durant la nuit, le flotte combinée décide d'attaquer, et les américains en font de même. Le Yamato profite de la confusion créée par Kusaka pour s'en aller seul vers le nord, en direction de la flotte américaine de débarquement, là où sera probablement utilisée la bombe atomique. Le Mirai suit le cuirassé, qui ne veut pas arrêter ses machines comme le lui demande le croiseur. Au contraire, il tire sur le Mirai, qui riposte et détruit le télémètre. Mais Kusaka, qui est venu à bord d'un hydravion en décollant du Musashi, informe le Yamato de la position de la flotte américaine de débarquement, et leur dit d'utiliser des bombes sanshikis, obus contenant des boules de caoutchouc, qui explosent grâce à un détonateur à retardement et qui projètent les boules à une température de 3.000 degrés, ce qui est idéal contre le Mirai qui n'a qu'un fin blindage. Le croiseur parvient à détruire la tour arrière de contrôle des tirs mais l'une des bombes sanshiki endommage les radars du croiseur et les rend inutilisables. Kadomatsu décide donc qu'ils vont attaquer depuis le SH60J. Sachant cela, Katagiri prépare son appareil photo car Oguri sera à bord de l'hélicoptère, ce qui signifie que le croiseur n'est pas en bonne posture. Le journaliste fonce dans le hangar et photographie les marins en train de charger des caisses contenant des roquettes terre-air. Il voit ensuite le chef navigateur et lui demande si c'est l'heure de l'offensive. Oguri confirme, et Katagiri lui suggère de prendre la pose. Après le départ du SH60J, le journaliste va interroger Yanagi pour savoir pourquoi ils ont pris ce genre de missiles normalement destinés à attaquer des avions. Yanagi explique que les roquettes sont munies d'un détecteur de chaleur, et qu'elle vont donc se diriger directement vers les cheminées reliées à la salle des machines. Ainsi, le cuirassé devra évacuer la salle et ne pourra plus naviguer. Katagiri n'est pas sûr que cela va marcher car les cheminées sont blindées, mais Yanagi lui répond qu'ils n'ont pas le choix et doivent essayer. Ensuite, la communication avec l'hélicoptère est établie et le journaliste se tait. On ne le voit plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 32 : Vivant.

    Chef Ôme

    scan 1675Volume 25

    Ôme avertit que la deuxième salve d'obus est partie. Kadomatsu fait virer le Mirai vers bâbord puis on lui signale que le canon est prêt. Le commandant en second fait ouvrir le feu et ils touchent l'arrière de l'Agano, l'immobilisant pour un moment. Plus tard, Ôme signale la présence de 2 hydravions de reconnaissance à 8500 mètres. Kadomatsu ordonne alors de prendre une direction erronée afin de les obliger à les suivre et de les empêcher de repérer Oguri et les autres qui vont prendre possession du tanker. Par la suite, le commandant en second demande des nouvelles de l'avion qui a décollé de l'aérodrome de Palau et qui devait transporté Kikuchi et Momoi qui se sont évadés grâce à Kisaragi. Ôme répond que l'appareil est sorti du rayon d'action du radar et qu'il s'agissait probablement d'un Mitsubishi de transport. Ensuite, comme les avions de reconnaissance ont regagné leur base et que 10 autres appareils ont décollé, Kadomatsu ordonne de changer le cap pour aller au sud et aller au point de rassemblement où le rejoindront le chef navigateur et les autres. Ils arrivent alors qu'ils sont presque à court de carburant. Durant le ravitaillement, le commandant en second, explique qu'ils vont se battre pour un Japon qui n'existe pas encore, mais qui n'est pas non plus celui dont rêve Kusaka, mais plutôt un qui respecte les idéaux de la force de défense qu'ils connaissent, limitant au maximum les pertes humaines. Dans le CIC, Ôme et Ashikawa regardent le Japon sur leur écran, et le premier se dit que plus il regarde l'île, plus elle lui paraît bizarre. Par la suite, le croiseur parvient dans la baie de l'île de Palawan, dans les Philippines. Ôme ne voit aucun signal sur le radar antiaérien et le Mirai peut dès lors stopper les machines et larguez les ancres. C'est la dernière apparition d'Ôme dans ce tome.

    Volume 26

    Alors qu'ils sont dans la baie de l'île de Palawan, les membres du Mirai ont la surprise de voir arriver un sous-marin, dont Kadomatsu connaît le commandant. Ceux-ci sont venus apporter des vivres et du carburant au croiseur. Plus tard, Ôme croise Katagiri dans les couloirs, et celui-ci lui dit que ce soir c'est un curry. Mais Ôme le corrige en lui répondant que c'est jeudi et que ce sera donc un niku jaga. L'équipage a monté une antenne géante et surveille toutes les communications provenant des armées américaine et japonaise. Lorsque celles-ci s'arrêtent, ils savent que la bataille dans les Mariannes va débuter sous peu. Le Mirai se met donc en route pour trouver et désamorcer la bombe atomique. Nous sommes le 12 décembre 1943 et à 8h30, Ôme annonce que la seconde escadrille américaine de 150 appareils a décollé pour se diriger vers le sud-ouest, en direction de la flotte combinée qui se trouve à 300 miles. Cette dernière a modifié sa trajectoire mais ne pourra éviter le contact avec son ennemi qui devrait avoir lieu dans 1 heure 30 environ. On ne voit plus Ôme par la suite dans ce tome.

    Volume 27

    Les membres du Mirai continuent à regarder l'évolution de la bataille. Les japonais ont d'ailleurs repéré la flotte américaine et ont décidé de les attaquer en faisant décoller les avions qui se trouvaient sur l'île de Saipan. Quant aux américains, ils ont envoyé une nouvelle escadrille d'attaque en direction de la flotte combinée. C'est d'abord l'escadrille japonaise qui atteint sa cible, et puis Ôme annonce que c'est les américains qui s'approche de la flotte adverse. Le SH60J est lui en vol pour donner plus d'informations et pour tenter de différencier le Yamato du Musashi. Les 2 plus gros navires sont désignés par les lettres A et B et à un moment, Ôme signale d'un appareil américain fonce sur le navire B, supposé être le Musashi, qui ne pourra pas éviter l'impact. Après cet assaut, c'est au tour de la flotte combinée de faire décoller son escadrille, tandis que les américains, envoient une dernière vague avant la nuit. Pour Ôme, la cible de l'escadrille japonaise est certainement la marine américaine. Ôme n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 28

    Après la dernière salve d'attaque des 2 armées, la nuit tombe sur la région. Les membres du Mirai ont remarqué que 2 unités ont quitté le cuirassé B et sont allés sur un croiseur. Ils pensent donc que la navire B est le Musashi car il serait trop difficile de déplacer la bombe, et de plus, les portes-avions se sont retirés et la flotte a pris une formation de colonne unique. La flotte combinée continue sa route vers la flotte ennemie pour les attaquer. Les navires américains, eux, se dirigent vers leur flotte de débarquement afin de faire le ravitaillement. A la fin de sa surveillance pour la journée, le SH60J revient à bord et doit faire le plein avant de repartir 2 heures plus tard. Ôme signale qu'un appareil de reconnaissance continue dans leur direction et qu'ils le croiseront dans 20 minutes s'il n'y a pas de changements. Kadomatsu ordonne donc de stopper les machines. Comme ils ne sont pas encore sûrs que le navire A est le Yamato, ils ne peuvent pas encore tirer de missile. La flotte combinée parvient au-dessus de la fosse des Mariannes, la fosse la plus profonde du monde comme le rappelle Ôme. Oguri imagine qu'ils pourraient tirer 2 missiles sur les 2 cuirassés, et ainsi l'affaire serait résolue. Pour détendre l'atmosphère, le commandant en second suggère aussi qu'ils pourraient passer le détroit de Magellan et aller tirer un coup de canon sur la maison blanche. Beaucoup se mettent à rire et Ôme sourit. Après ce moment de détente, Ôme signale que l'appareil de reconnaissance passe au-dessus d'eux, approchant par bâbord. Après le passage, de l'avion, le Mirai remet ses moteurs en route, et tout l'équipage plonge à nouveau en pleine concentration, y compris Ôme. C'est sa dernière apparition dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Vivant.

    Volume 29

    Ome signale que les flottes japonaises et américaine s'approchent l'une de l'autre et qu'elles seront en contact visuel dans 20 minutes. Selon Yanagi, la portée des canons japonais est meilleure, mais ils ne sont pas reliés à leurs radars, au contraire des américains, et doivent tirer à vue. Kadomatsu pense donc que Kusaka a une stratégie pour contrer ce défaut. Et en effet, il fait décoller des appareils de reconnaissance qui éparpillent des paillettes d'aluminium pour brouiller les radars américains, mais aussi ceux du Mirai, rendant impossible la localisation précise de la flotte combinée. Ôme annonce que les paillettes profitent d'un vent arrière et que leur effet va se poursuivre. Les américains tirent les premiers, sans toucher leurs ennemis, puis Ôme constate que le vent tourne, s'intensifie et balaye les paillettes, dévoilant la flotte japonaise. Ensuite, les 2 flottes arrivent à portée de tir l'une de l'autre et entament la bataille. Cependant, à un moment, un message ne contenant que des points courts est envoyé depuis le navire B, sans doute le Musashi. Oguri demande si c'est tout, et Ôme répond que oui. Kadomatsu comprend tout de suite que c'est Kusaka car cela fait tout juste 1 an et demi qu'il l'a sauvé lors de la bataille de Midway. Par la suite, Ôme signale que les bâtiments américains font des manoeuvres d'esquive pour éviter les torpilles japonaises sans sillage. Pour le commandant en second, il ne fait pas de doute que cela fait partie du plan de Kusaka qui cherche à installer le plus possible le chaos dans la marine américaine pour pouvoir agir avec le Yamato...

    Volume 30

    Soudain, Ôme repère 2 appareils qui décollent du navire A. Oguri se demande si l'un de ces avions ne transporte pas la bombe, mais selon Yanagi, les appareils à bord du Yamato ne peuvent pas transporter plus de 250 kg, ce qui signifie qu'ils ne peuvent pas avoir la bombe. Mais Kadomatsu a déjà compris que ces avions font du repérage et qu'ils cherchent à trouver la flotte de débarquement américain. Le Mirai arrive à environ 35 km de la zone de combat, et Ôme signale que s'ils s'approchent plus, la sécurité du croiseur n'est pas garantie. Pourtant, le navire A ne se détache toujours pas du reste de la flotte. Et comme ils doivent s'assurer qu'il s'agit bien du Yamato, le chef navigateur et ses hommes vont aller à l'extérieur pour vérifier, et le commandant en second ordonne de renforcer l'état d'alerte sur les radars et le sonar. Ôme prévient quand ils arrivent à 5 km de la bataille. Oguri et les hommes dehors confirment bien que le navire A est la Yamato, mais même si celui-ci continue ses manoeuvres d'esquive, il ne tire pas de coup de canon. Soudain, il stoppe ses mouvements en zigzag et fonce plein nord. Kadomatsu ordonne de le suivre à pleine vitesse, et Ôme sait qu'en matière de rapidité, le Yamato ne gagnera pas. Puis, les radars indiquent que le cuirassé fonce droit sur un navire à la dérive. Ôme déclare qu'à une distance de 200, le Yamato maintient sa trajectoire, et tous savent qu'il est trop tard pour virer de bord ou stopper les machines. Après le choc, Ôme constate que le signal du destroyer américain s'est éteint. Plus tard, Ôme dit que les 2 hydravions de reconnaissance vont bientôt repérer la flotte des troupes américaines de débarquement...

    Volume 31

    Ome s'aperçoit que l'hydravion de reconnaissance s'éloigne maintenant de la flotte américaine de débarquement. Pour Kadomatsu, il ne veut certainement pas que son message soit intercepté. Ôme trouve cela bizarre de retourner vers le Yamato alors que le temps presse, mais pour le commandant en second, l'appareil ne retournera pas sur le cuirassé. Ôme annonce qu'ils sont toujours à 40 km du Yamato. Kadomatsu fait activer l'ECM et peu après l'envoi de son message, l'hydravion n'émet plus de signal, s'étant sans doute crashé en mer. Ôme constate ensuite qu'un autre hydravion, qui a décollé du Musashi, se dirige vers le nord. Le commandant en second fait ensuite envoyer un message au Yamato pour lui dire d'arrêter ses machines. Mais celui-ci pointe ses canons principaux vers le Mirai et tire. Kadomatsu demande alors au lieutenant Yonekura le meilleur moyen de stopper le cuirassé. L'homme explique que les missiles anti-navires ou anti-sous-marins ne seront pas efficaces, tandis que les tomahawk couleront le navire avec ses 2.000 passagers, ce qui serait un échec pour eux. Le commandant en second décide alors d'esquiver et de se placer à distance de tir pour riposter. Il choisit de cibler le télémètre avec le canon principal pour diminuer considérablement la précision des tirs du Yamato. Les obus tombent à proximité, endommageant notamment le sonar, mais le croiseur tient bon et détruit le télémètre comme prévu. Par la suite, Ôme signale que l'hydravion qui est parti du Musashi est en approche et se trouve à 30 km du cuirassé. Celui-ci envoie un message signé par Kusaka, qui donne la position des américains au Yamato et leur dit de se préparer à un combat antiaérien. Ôme se demande pourquoi puis soudain, semble en comprendre la raison...

    Volume 32

    Le Yamato va sans doute utiliser des bombes sanshiki, et Yanagi explique que celles-ci, contenant près de mille boules de caoutchouc, devaient contrer la vitesse des avions en explosant en vol avec une chaleur de 3.000 degrés, projetant les boules dans un rayon de 224 mètres. Le problème restait la programmation du détonateur et le faible impact sur les important blindages des portes-avions, ce qui n'est pas le cas du Mirai dont le blindage est fin. Ôme écoute attentivement, et Kadomatsu décide de quand même prendre le risque en allant attaquer la tour arrière de contrôle des tirs. Mais pour cela, ils doivent virer à bâbord du cuirassé. Mais Ôme constate que le Yamato change sa course pour protéger sa tour arrière. Le croiseur manoeuvre tout en se protégeant avec la mitrailleuse CIWS et le canon principal, avant de tirer sur la tour arrière et de la détruire. Mais une bombe sanshiki échappe au CIWS et explose à tribord, endommageant les radars et l'ECM. Le CIC se retrouve d'un coup dans l'obscurité et affiche des messages d'erreurs sur les écrans. Ôme retire son casque et se dit qu'il n'aura plus grand chose à faire désormais. Pour lui, le Mirai n'est plus qu'un convoyeur de missiles. Le commandant en second ordonne d'éloigner temporairement le croiseur du Yamato, puis le lieutenant Hayashibara, pilote du SH60J, vient demander à Kadomatsu de faire décoller l'hélicoptère pour tirer sur le cuirassé depuis les airs. Oguri intervient car il trouve cela trop dangereux, mais accepte finalement car la bombe atomique est toujours là, mais à condition de monter à bord. Il a encore besoin de quelqu'un pour l'assister et c'est Ôme qui se propose car il ne veut pas regarder un moniteur éteint. Ils chargent donc des roquettes terre-air qu'ils vont tirer dans les cheminées du cuirassé pour le stopper. A bord, Ôme dit au chef navigateur qu'une antenne temporaire va être installée et qu'ils peuvent communiquer en morse en attendant. Mais Oguri préfèrerait une voix humaine. Pendant le vol, il demande à Kadomatsu de continuer à parler pour calmer l'ambiance, et prépare en même temps le lance-roquettes avec Ôme. Arrivé à 6 km du Yamato, le SH60J monte jusqu'à 1.000 mètres. Le chef navigateur sait que le cuirassé va riposter dès qu'ils verront le sillage de la roquette, mais Ôme aimerait en avoir fini avant que cela n'arrive. Ils tirent le premier missile et préparent le suivant qu'ils tirent aussi, ainsi que le troisième tout en évitant la riposte. Il leur reste 22 coups mais ils repèrent l'hydravion de Kusaka. Le commandant en second leur ordonne de se concentrer pour l'instant sur le Yamato et le groupe continue son offensive sur les cheminées du cuirassé.

    • Statut au volume 32 : Vivant.

    Lieutenant Momoi

    scan 1676Volume 25

    Un matin, le lieutenant Kisaragi vient chercher Momoi et Kikuchi car Kadomatsu a planifié de s'évader le jour même. Il fait déguiser le chef canonnier en officier de la marine impériale, et ils prennent une voiture. Kikuchi pense qu'ils ont eu de la chance mais qu'ils n'auront pas de seconde opportunité. Le groupe embarque ensuite dans un avion de la marine, avec 2 autres soldats. Momoi stresse avant le décollage puis, une fois en l'air, Kisaragi s'excuse auprès des autres soldats qui ont dû abandonner 100 kg de sucre. Par la suite, Momoi et Kikuchi vont à Tokyo, dans le quartier d'Asakusa, et le lieutenant remarque que les gens ont l'air de quand même s'amuser, malgré la guerre. Elle se demande si la police n'a pas oublié les marchands et les clochards, et le capitaine lui explique qu'en effet, le pays ne peut pas surveiller toute la population et que, grâce à cela, ils passent inaperçus. Ils arrivent à un lieu de rendez-vous à l'embarcadère des navettes. Malgré qu'il soit en retard, Yonai arrive et les invite pour parler à bord. Plus tard, le duo accompagne l'amiral à la réunion de la grande Asie, où tous ceux qui ont dirigé le gouvernement sont présents, mais ils restent dans la voiture. C'est alors que Kikuchi aperçoit Taki qu'il croyait dans les Mariannes avec Kusaka. Tous les 2 se demandent ce que cela peut bien signifier. Par après, le duo se rend à la demeure du ministre où, en compagnie de Kisaragi, le capitaine cherche des informations dans les journaux officiels sur ce que comptent faire Kusaka et Taki, tandis que Momoi leur prépare et leur sert du thé...

    Volume 26

    Momoi, Kikuchi et Kisaragi continuent leur enquête pour savoir comment Kusaka va transporter la bombe atomique, et les 2 hommes vont aller voir la famille d'un officier de la salle des machines du Yamato, le lieutenant Kôgami. Ils reviennent avec l'intuition qu'il est impliqué dans le plan de Kusaka. De plus, Momoi et Kikuchi trouvent un couple de coiffeurs qui revient de Saipan, et à qui un officier de la marine correspondant à Kusaka leur a dit que même un seul homme peut changer le cours de l'histoire. Dans le tram à Ginza, Momoi demande au chaf canonnier s'il pense qu'il s'agit de Kusaka, et Kikuchi en a la certitude, tout comme elle. Tous les 2 retrouvent ensuite Kisaragi et ils lui révèlent l'information récoltée. Le lieutenant, lui, a rencontré un officier mécanicien du Yamato affecté à terre. Avant de quitter le navire, il aurait été invité à un groupe d'étude pour étudier le combat réel. Cet officier a aussi appris que d'autres réunions avaient lieu dans d'autres sections. Un seul homme a participé à des réunions d'autres sections : Kôgami. Pour Kisaragi, c'est ainsi que font les groupes antigouvernementaux car si un petit groupe se fait prendre, il ne peut rien révéler sur les autres cellules, à l'exception de quelques membres au courant de tout. Tout cela invite à croire que ces réunions ont quelque chose de secret, et Kisaragi voudrait en informer Kadomatsu. Il sait que cela pourrait gêner Kusaka et demande si Kikuchi est d'accord. Sentant qu'elle doit laisser les 2 hommes ensembles, Momoi demande d'arrêter la voiture, prétendant avoir la nausée et vouloir prendre l'air. Elle sait que le chef canonnier a depuis longtemps pris le parti de son ami et qu'il n'y a pas besoin de le vérifier à chaque fois. Elle trouve les hommes compliqués. Plus tard, le 12 décembre 1943, alors qu'ils sont chez Yonai, ils apprennent par un coup de fil à l'amiral que les américains sont dans les Mariannes et que la bataille décisive a commencé. Mais eux doivent se concentrer sur les mouvements de Kusaka. C'est la dernière apparition de Momoi dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Supposée vivante.
    • Statut au volume 32 : Supposé vivante.

    Lieutenant Mamoru Satake

    Ce personnage n'apparaît plus dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Décédé en se jetant avec l'umitori sur une bombe pour protéger le Mirai.
    • Statut au volume 32 : Décédé en se jetant avec l'umitori sur une bombe pour protéger le Mirai.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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