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Zipang : Personnages (Tomes 25 à 32)
Voilà la troisième suite de la première page des personnages de Zipang. Attention : ces fiches contiennents des spoilers.
Capitaine de vaisseau Saburô Umezu
Ce personnage n'apparaît plus dans ce tome.
- Statut au volume 28 : Décédé en faisant une chute après s'être fait tirer dessus par un soldat japonais.
Capitaine de frégate Yôsuke Kadomatsu
Pour éviter la seconde salve de tirs, Yôsuke ordonne de virer à bâbord, puis on l'avertit que le canon principal est armé. Kadomatsu hésite à tirer, se demandant si Kusaka n'est pas justement là pour lui prouver qu'il n'osera pas, mais il autorise finalement les siens à ouvrir le feu. L'obus touche l'arrière de l'Agano, rendant ainsi sa navigation impossible. Le Mirai s'en va, et une fois qu'ils ont été repérés par 2 hydravions de reconnaissance, le commandant en second dit de faire en sorte que ceux-ci les suivent le plus longtemps possible, permettant ainsi à Oguri et aux autres de pouvoir se déplacer plus librement. Plus tard, Yôsuke souhaite avoir des nouvelles de l'avion qui a décollé de Palau, et qui devrait transporter Kikuchi et Momoi. Ôme lui répond que l'appareil est sorti du rayon d'action de leur radar, et Asô pense que comme leur route correspond au plan, leurs 2 amis ont dû avoir réussi leur évasion. Juste après, les radars dévoilent que les 2 hydravions ont regagné leur bases, et que 10 autres appareils ont décollé. Mais comme ils vont vers le nord-est, Yôsuke sait qu'ils ont mordu à l'hameçon, et ils se dirigent vers le sud pour rejoindre Kôhei et les autres qui ont pris possession d'un tanker plein de carburant et de vivres. Ils arrivent en retard, presque à court de carburant, et durant le ravitaillement, Kadomatsu déclare que la patrie pour laquelle ils vont se battre n'existe nulle part. Le chef navigateur, un peu surpris, le prévient que sans pays, ils ne sont plus un navire de guerre. Le commandant en second explique alors que le Japon de cette époque n'est pas le leur, mais que celui qu'ils ont connu a maintenant disparu et ils ne le retrouveront pas. Pour lui, le Japon pour lequel ils devront se battre va apparaître après la guerre, et le Mirai en sera le premier navire de guerre. Toutefois, il ne sera pas celui imaginé par Kusaka, car Kadomatsu aspire à un autre idéal, basé sur les principes de la force d'autodéfense. Après avoir eu confirmation de la fin du ravitaillement, Yôsuke ordonne de larguer les amarres du tanker et de lever l'ancre. Le croiseur se rend alors vers la baie de l'île de Palawan, dans les Philippines, où, après avoir vérifié le calme des alentours sur les radars, ils jètent l'ancre. Le commandant en second descend à terre avec Oguri, Asô et un autre homme pour vérifier le terrain qui s'avère désert et incultivable. Lors d'un repas dans le mess des officiers, Kôhei dit à Yôsuke que les messages codées s'intensifient, ce qui signifie que la bataille décisive dans les Mariannes va bientôt avoir lieu. Mais surtout, il pense que le plan de Kusaka est à l'eau puisqu'il n'a plus le Mirai pour transporter la bombe. Pourtant, pour Kadomatsu, Kusaka n'en restera pas là. Ensuite, tout l'équipage a la surpprise de voir arriver le sous-marin du commandant Hotta, avec provisions et carburant. Celui-ci dit au commandant en second du croiseur qu'en suivant les ordres de Yonai, il a pris le chemin passant à l'est de Bornéo, plus dangereux, mais plus court et moins surveillé. Hotta trouve la couleur de l'uniforme de Kadomatsu étrange mais il est content qu'il soit japonais. Il ajoute que la flotte combinée va passer à l'attaque. C'est la dernière apparition de Yôsuke dans ce tome.
Volume 26
Après avoir déployé une antenne géante, l'équipage du Mirai écoute toutes les conversations des armées américaines et japonaises. Ils reçoivent aussi un message de Kikuchi. Celui-ci a bien reçu le dispositif de sabotage du croiseur qui lui a été remis par Hotta, et il a des informations pour ses amis. Il semblerait que Kusaka ait l'intention de déplacer la bombe atomique sur le Yamato et qu'un groupe secret d'une centaine d'hommes, dirigé par le lieutenant Kôgami, ait été formé à bord du cuirassé. Après avoir lu la lettre avec Kôhei, Yôsuke ordonne que soient rassemblé les officiers, ainsi que le maître Yanagi. Celui-ci explique toutes les caractéristiques du Yamato, blindage, sas étanches, technologies d'évacuation d'eau, qui en font le navire le plus insubmersible de son époque. Après cet exposé, Kadomatsu dit vouloir connaître tous les mouvement des 2 flottes. Alors qu'il boit un café avec les 2 capitaines et d'autres hommes, le lieutenant Kashiwabara se demande si la marine impériale va accepter le plan de Kusaka, mais le commandant en second lui répond que Kusaka n'agit plus dans le cadre de la marine, et il est persuadé que Kusaka va s'emparer du cuirassé avec les 100 hommes de l'organisation secrète. Après avoir pris connaissance du départ des 2 flottes, suite à l'arrêt des communications, Kadomatsu fait un briefing avec Oguri, Yanagi, Kashiwabara et un autre homme. Kôhei se demande si la bombe est déjà à bord du Yamato, mais Yôsuke pense que selon les informations reçues de Kisaragi, c'est peu probable. Elle arriverait sans doute avec un chargement de ravitaillement. Oguri se demande si c'est à ce moment qu'ils devront agir, mais d'après Yanagi, avec le nombre de personnes et les nombreux chargements, ce sera impossible de retrouver la bombe. Pour Kadomatsu, si Kusaka a pris la peine de former une organisation, c'est qu'il va faire agir le cuirassé indépendamment. Mais il ne va pas transférer la bombe sur un autre navire comme le suggère le chef navigateur. Et comme il ne peut pas la propulser, Kusaka va probablement utiliser le Yamato lui-même, ce qui signifie qu'ils doivent attendre que le cuirassé agisse seul, ce qui n'est pas idéal pour eux. Mais de toute manière, Yôsuke dit qu'ils doivent réussir. Le Mirai se met ensuite en route et la bataille dans les Mariannes débute. Ôme signale le décollage de la seconde escadrille américaine, en direction de la flotte japonaise. Kadomatsu déclare qu'ils ne devront aps se mêler de cette bataille, puis demande à Kirino d'énoncer toutes leurs munitions, ainsi que leurs capacités de combat. Juste après cela, le commandant en second dit qu'ils ne devront pas gaspiller, mais que toutes ces ressources seront consacrées à arrêter l'attaque nucléaire de Kusaka...
Volume 27
Yôsuke observe avec ses hommes le déroulement de la bataille qui fait rage. Après avoir repéré la flotte américaine, les japonais font décoller leurs appareils de Saipan, en direction de la flotte adverse. Kôhei comprend alors qu'ils ne vont pas aller protéger la flotte combinée contre l'escadrille américaine qui se dirige vers elle, et que les 2 armées vont se cogner dessus. Après l'arrivée des appareils japonais sur leur cible, Oguri dit que c'est la deuxième fois qu'il voit une bataille navale d'une telle ampleur, et Kadomatsu déclare que cela rappelle Midway. Mais cette fois-ci, ils ne sont plus des observateurs. Par la suite, le SH60J, en vol, donne des informations sur la flotte combinée, afin de savoir lequel des 2 plus gros navires est le Yamato, l'autre étant le Musashi. Ils désignent pour l'instant ces 2 navires par A et B. Le commandant en second demande à l'hélicoptère de continuer à surveiller leurs positions, et il dit aux autres qu'il ne faut pas les quitter des yeux. Soudain, Ôme signale qu'un appareil américain fonce vers le navire B, et que celui-ci ne pourra pas éviter l'impact. Ce cuirassé pourrait bien être le Musashi où se trouve Kusaka et l'état-major. Le navire survit au choc puis, un peu plus tard, les 2 flottes lancent une dernière escadrille avant la nuit. Pour Yôsuke, atterrir sur un porte-avion sera dès lors impossible avec l'obscurité. Mais pour le chef navigateur, il y aurau peut-être des éclairages sur Saipan. Pourtant, selon Kadomatsu, la probabilité que les japonais attaquent de nuit, leur spécialité, est grande. Mais les radars américains sont très performants, donc la tournure de la bataille va basculer. Pour Kôhei, il y aura donc confusion. Le commandant en second ordonne que le plein du SH60J, qui est de retour, soit fait rapidement pouor qu'il puisse décoller et continuer la surveillance, Kusaka pouvant profiter de la nuit pour agir...
Volume 28
L'équipage du Mirai a remarqué que 2 embarcations ont quitté le navire B pour se rendre sur un croiseur à l'arrière. Kôhei se demande s'il ne s'agirait pas d'un déplacement de la bombe, mais pour Yôsuke, comme la bombe est trop lourde, ce serait plutôt un déplacement du commandemment de la flotte japonaise. Pour lui, le fait que les portes-avions se soient retiré et que la flotte ait pris une formation en colonne unique avec le cuirassé B en tête en sont des preuves. La flotte combinée se prépare sans doute à une attaque nocturne, se dirigeant vers la flotte américaine qui, elle, va vers ses 500 navires de débarquement pour se ravitailler. Pour les Etats-Unis, quelques soient les pertes en navires et avions, ils continueront la guerre car ils ont une bonne puissance industrielle et des ressources naturelles. Mais selon Kadomatsu, Kusaka a surtout compris que pour les vies humaines, c'est totalement différent. Le croiseur doit donc lui aussi se diriger vers le point de contact de la flotte américaine. Par la suite, le SH60J atterrit, et le commandant en second leur dit de faire le plein et la révision pendant que les pilotes se reposent, afin de décoller dans 2 heures. Pendant ce temps, ils doivent stopper les moteurs car un appareil de reconnaissance arrive dans leur direction. Oguri sait qu'ils pourraient déjà tirer un tomahawk sur le navire A, mais ils ne sont pas sûr que ce soit le Yamato. Ils pourraient aussi bien couler les 2 cuirassés qui passent au-dessus de la fosse des Mariannes. Yôsuke ajoute alors que s'ils le souhaitaient, ils pourraient franchir le cap de Magellan, longer la côte est américaine, et tirer un coup de canon sur la maison blanche. Le chef navigateur dit que cela ferait une surprise à Roosevelt, et tout le monde se met à rire. Après le passage de l'appareil de reconnaissance, Kadomatsu ordonne la remise en marche des moteurs pour continuer leur route. Tout en observant les lunettes brisées d'Umezu, le commandant en second se dit que tous les membres du Mirai partagent les mêmes desseins comme cela n'avait jamais été le cas. On ne voit plus Kadomatsu par la suite dans ce tome.
- Statut au volume 28 : Vivant.
Capitaine de corvette Masayuki Kikuchi
Le jour de l'évasion de Yôsuke et des autres de leur île, le lieutenant Kisaragi, qui connaît Kadomatsu et Momoi, vient chercher cette dernière et Kikuchi pour qu'ils s'échappent eux aussi. Dans la voiture, alors qu'il met un uniforme de la marine, Masayuki se félicite qu'ils aient pu lire dans le jeu de l'adversaire, mais cela ne leur laisse que peu de temps, et s'ils échouent, tout sera fini. Ils parviennent à l'aérodrome de Palau où ils prennent un appareil de transport. Après avoir stressé avant le décollage, le chef canonnier et l'infirmière sont enfin dans les airs. Kisaragi s'excuse auprès des 2 autres soldats qui ont dû abandonner 100 kg de sucre pour pouvoir les transporter. Masayuki, lui, se promet de tout faire pour aider Yôsuke, pour un jour pouvoir aller à nouveau sur le pont du croiseur. Kikuchi et Momoi se rendent alors à Tokyo, dans le quartier d'Asakusa, et cette dernière s'étonne de voir une ambiance loin d'être morose, ainsi que des clochards et des marchands dans les rues qui ne sont pas interpellés par la police. Pour el chef canonnier, c'est normal car le gouvernement ne peut pas contrôler toute la population, mais cela leur permet de passer inaperçus. Ils arrivent alors à l'embarcadère des navettes où ils ont rendez-vous avec Yonai qui les emmène pour parler. Un soir, les 2 membres du Mirai accompagnent l'amiral qui doit participer à la réunion de la grande Asie, tout comme tous ceux qui ont dirigé le gouvernement. Mais c'est alors que Masayuki aperçoit Taki, qu'il croyait avec Kusaka dans les Mariannes. Il se demande ce qu'il peut bien faire là. Après cette soirée, Kikuchi, Momoi et Kisaragi se retrouvent chez le ministre pour chercher dans les journaux officiels un indice sur le moyen de transport que va utiliser Kusaka pour déplacer la bombe atomique. Le chef canonnier lit un article qui donne les impressions du lieutenant Susumu Takase avant la bataille décisive dans les Mariannes. Celui-ci parle de la motivation de l'équipage du Yamato, surnommé le n°1. L'attention de Masayuki se porte alors légèrement sur un certain lieutenant Kôgami, mentionné dans l'article...
Volume 26
En compagnie de Kisaragi, Kikuchi se rend pas loin de Matsuyama, chez le frère aîné du lieutenant Kôgami. Kisaragi dit admirer la persévérance du chef canonnier, et celui-ci répond qu'il doit forcément y avoir des signes du transport de la bombe atomique par Kusaka au sein de la flotte combinée. Les 2 frères ont pêché et nagé ensemble, mais il n'a pas voulu aller prier sur la tombe de leurs parents. Le frère aîné a trouvé son cadet plus mûr et l'admire pour avoir réussi ses études et être devenu militaire. Finalement Kisaragi pense que c'était une bonne idée d'aller là, car le fait que Kôgami ne soit pas descendu de la barque pour aller prier avec son frère est révélateur de sa peur. De plus, il a rassemblé plusieurs officiers au sein du Yamato pour une raison inconnue. Par la suite, Kikuchi est accompagné de Momoi pour aller rencontrer un couple de coiffeurs à Tokyo, qui sont revenus de Saipan. Ils ont vu un officier correspondant au profil de Kusaka et qui leur a dit qu'un seul peut changer le cours de l'histoire. Pour Momoi, tout comme Kikuchi, il s'agit sans aucun doute de Kusaka. Le duo retrouve Kisaragi qui a rencontré un ancien officier mécanicien du Yamato, et qui avait été invité à une réunion d'étude sur le combat réel. De telles réunions avaient apparemment aussi lieur dans d'autres sections, pour une centaine de personnes au total. Seule une personne assistait aux réunions des autres sections, le lieutenant Kôgami. Pour Kisaragi, c'est comme les manifestants antigouvernementaux car si un groupe se fait prendre, il ne peut rien révéler sur les autres, l'exception de quelques personnes qui sont au courant de tout. La raison de cette absence de lien entre les réunion est sans doute que l'objectif doit rester secret. Il pense donc en avertir Kadomatsu mais se demande si le chef canonnier est d'accord car cela va gêner Kusaka. A ce moment, Momoi demande à sortir de la voiture, et Kisaragi s'interroge car après avoir trahi Kadomatsu, Kikuchi s'apprêt à trahir Kusaka. Le chef canonnier répond qu'il a reçu le dispositif de sabotage du Mirai de son ami, celui-ci l'ayant remis à un sous-marin venu l'approvisionner en secret. De plus, le code de mise à feu a déjà été introduit, ce qui signifie que Kadomatsu lui fait de nouveau confiance. Mais aussi que le sabordage n'est plus nécessaire car le croiseur va entrer dans une mer déchaînée. Malgré sa divergence de point de vue avec Kadomatsu, Kikuchi a accepté de l'aider. Kisaragi déclare alors que depuis quelques temps, il s'est aussi mis à penser qu'il n'y a pas de honte à ce que le coeur prenne le pas sur la raison. Après cette discussion, tous les 3 envoient les informations au Mirai et le matin du 12 décembre, alors qu'ils sont chez Yonai, ils apprennent que la bataille dans les Marianne a commencé. Mais pour Masayuki, leur attention doit se porter sur les mouvements de Kusaka. On ne voit plus Kikuchi par la suite dans ce tome.
Volume 28
Kikuchi et Kisaragi suivent Jirô Yoshimura, un collaborateur de Kusaka, qui était autrefois rattaché à la section de recherche des chemins de fer de Mandchourie. Il est parti de Nankin depuis un mois et se trouve maintenant à Tokyo, où il rencontre d'ailleurs un agent du ministère des affaires étrangères, du troisième bureau aux affaires d'état, proche de l'Union Soviétique. Le capitaine et le lieutenant décident donc d'enlever cet homme, et Kisaragi lui fait perdre connaissance avec un coup de poing dans l'estomac. Ils emmènent ensuite l'homme sur l'une des îles désertes de Daiba, tout près de là où ils étaient. Masayuki lui explique qu'il a compris que Yoshimura tente de renforcer les liens avec l'Union Soviétique en vue des futures négociations de paix avec ce pays intermédiaire, mais l'homme n'arrive à rien. Alors que le pays a des experts en diplomatie, personne n'a le courage de prendre les bonnes décisions. Le chef canonnier comprend que chercher la fin de la guerre dans un pays où l'on vante les qualités guerrières a beaucoup de chance de provoquer des rebellions. Yoshimura explique qu'étant socialiste, il a toujours été écrasé et a fui, mais bientôt, il ne sera plus seul car un jour, le Japon connaîtra la défaite et c'est avec lui qu'il fuira. Ensuite, Kikuchi révèle qu'il ne compte pas venger la mort d'Umezu, pour laquelle Yoshimura est partiellement responsable, mais que pour mettre fin à la guerre au plus tôt, leur collaboration est possible, et il lui tend la main. Ils s'en vont ensuite chez Yonai, et Yoshimura dévoile sur le chemin que sa collaboration avec l'amiral avait été prédite par Ishiwara, mais il n'y croyait pas. Cette révélation étonne Masayuki qui n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Statut au volume 28 : Vivant.
Capitaine de corvette Kôhei Oguri
Après avoir maîtrisé leurs gardiens, le groupe d'Oguri utilise la radio pour savoir si le brouillage des ondes du Mirai a été mis en route. Comme c'est le cas, cela signifie que Kadomatsu et les autres ont réussi la récupération du croiseur. Afin de ne pas perdre de temps, Kôhei dit a ses hommes de regagner rapidement l'embarcadère pour partir avec des canots pneumatiques. Arrivés sur une autre île, ils cachent les canots puis le chef navigateur retrouve le major Kawamoto. Celui-ci a préparé un tanker avec 30.000 tonnes de carburant et 2 semaines de vivres. Les hommes d'Oguri neutralisent les gardes, mais Kawamoto ne désire pas les accompagner, même s'il va être soupçonné de complicité. Il a vu que l'attachement d'un marin à son navire est resté intact mais pense qu'il serait mal à l'aise s'il les accompagnait, tout comme c'est le sentiment du chef navigateur avec les gens de son époque. Il ajoute alors à Oguri qu'il ne doit pas retenir ses coups. Avant de le frapper, Kôhei lui répond qu'il va le regretter, puis part avec le tanker et se hommes en direction de la baie d'Angar où il doit retrouver Yôsuke et son groupe. Sur place, le Mirai est fortement en retard mais finit par arriver, presque à court de carburant. Durant le ravitaillement, l'équipage se sent libre, mais le chef navigateur leur rappelle qu'un navire de guerre n'est jamais libre. Mais le commandant en second intervient alors pour dire que la patrie qu'ils doivent regagner n'existe pas. Oguri est choqué car dans ce cas, ils ne sont plus un navire de guerre alors qu'ils portent encore l'uniforme de la marine de défense. Kadomatsu sait bien qu'ils n'appartiennent pas à cette époque et à la marine impériale, mais le Japon du futur qu'ils connaissent n'existera jamais dans ce monde. Pour lui, leur patrie n'a pas encore vu le jour, mais apparaîtra après la guerre. Ce Japon sera différent de celui imaginé par Kusaka, plus en phase avec les principes de la force d'autodéfense, et le Mirai en sera le premier navire de guerre. Après voir gonflé le morale de l'équipage, Yôsuke ordonne de mettre les moteurs en marche une fois que le ravitaillement sera fini. Ils arrivent dans la baie de l'île de Palawan, dans les Philippines, et une fois que le calme dans les alentours a été confirmé, ils larguent les ancres. En compagnie de Kadomatsu, d'Asô et d'un autre homme, le chef navigateur va inspecter l'île pour être sûrs qu'elle est déserte. Puis, lors d'un repas avec Yôsuke, Kôhei parle des messages codés qui se sont intensifiés, ce qui signifie que la flotte combinée se prépare à combattre les américains. Il pense que le plan de Kusaka est tombé à l'eau puisqu'ils ont récupéré le croiseur qui devait sans doute servir à transporter la bombe atomique. Mais pour le commandant en second, Kusaka n'en restera pas là. Plus tard, le sonar détecte l'arrivée d'un sous-marin, et c'est celui du commandant Hotta, qui avait autrefois transporté Kadomatsu, qui émerge, avec des tonneaux de carburant et de nourriture sur son pont. Kôhei supervise le ravitaillement et il n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 26
Tandis qu'ils espionnent tous les messages des flottes américaines et japonaises, Kôhei et Yôsuke reçoivent un message de Masayuki. Celui-ci a bien reçu le colis du commandant Hotta, qui comprenait le dispositif de sabotage du Mirai. En outre, selon les informations qu'il a récolté, il semblerait que Kusaka ait l'intention de transporter la bomba atomique à bord du Yamato. De plus, il y aurait sur le cuirassé une organisation secrète d'une centaine de marins, dirigée par le lieutenant Kôgami de la section des machines. Après qu'Oguri ait lu la lettre, Kadomatsu ordonne le rassemblement des officiers du navire, ainsi que du maître Yanagi. Celui-ci explique lors de la réunion le blindage du Yamato, ses sas étanches et sa technologie à la pointe de cette époque qui en font le cuirassé le plus insubmersible qui existe. De plus, dans leur histoire, le navire jumeau du Yamato, le Musashi, n'a pas coulé malgré le feu intense qu'il a subi face aux américains. Après cet exposé, le commandant en second ordonne de connaître les positions et mouvements des 2 armées. Après la réunion, autour d'une tasse, le lieutenant Kashiwabara sait que même si le cuirassé bouffe beaucoup de carburant, il représente la force de la marine impériale, et il se demande si celle-ci va accepter les actes de Kusaka. Hors, Kadomatsu lui répond que Kusaka agit déjà en dehors de la marine. Kôhei et Yôsuke comprennent dès lors que Kusaka a l'intention de s'emparer du Yamato. Une fois que les communications ont cessé, l'équipage du Mirai sait que les flottes se sont mises en route. Ils démontent donc l'énorme antennet qu'ils avaient installé et, lors d'un briefing avec le commandant en second, Yanagi, et quelques autres, le chef navigateur se demande si la bombe est déjà sur le cuirassé. Pour Kadomatsu, c'est peu probable car Kisaragi n'en a pas parlé. Elle devrait donc être chargée lors d'un ravitaillement. Oguri se demande si c'est à ce moment qu'il devront agir, mais pour Yanagi, avec le nombre de personnes présentes et les nombreux chargements, cela sera impossible. Pour Yôsuke, Kusaka veut certainement faire agir le Yamato indépendamment. Kôhei se demande alors si la bombe ira sur un autre navire, mais pour son ami, Kusaka voudra sans doute utiliser le cuirassé lui-même et il faudra attendre qu'il se détache de la flotte principale. Mais pour le chef navigateur, la situation n'est alors pas à leur avantage car ils doivent surveiller constamment le Yamato. Mais pour le commandant en second, le problème n'est pas comment parvenir à détruire la bombe, c'est qu'il faut le faire, c'est tout. Le Mirai se met ensuite en mouvement et alors que la bataille a commencé, le premier grand affrontement depuis Midway, Kadomatsu demande à Kirino d'énoncer à voix haute le reste de leur armement et leurs capacités à combattre. Le commandant en second annonce ensuite que toutes les ressources seront consacrées à stopper l'attaque nucléaire de Kusaka, et à cet objectif seulement...
Volume 27
A bord du Mirai, son équipage constate que l'armée japonaise fait décoller ses avions depuis l'île de Saipan pour attaquer la flotte américaine qu'ils viennent de repérer. Pour Kôhei, ils décident d'enfin étaler leur jeu, et ne vont pas chercher à défendre la flotte combinée. Les américains, quant à eux, continuent d'envoyer leurs appareils vers les navires adverses. Ils ont donc tous l'intention de se taper dessus. Quand les affrontements commencent sur les portes-avions américains, Oguri dit que c'est la seconde fois qu'il voit une bataille navale d'une telle ampleur, en référence à Midway. Mais à ce moment là, ils n'étaient que des observateurs, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Ensuite, le SH60J continue d'envoyer des informations sur la flotte combinée qui est attaquée par les appareils américains, afin de pouvoir distinguer le Yamato de son navire jumeau, le Musashi. Pour l'instant, les membres du croiseur nomment les 2 plus gros navires A et B. Ils savent que la bombe est à bord du Yamato avec le lieutenant Kôgami, de mèche avec Kusaka, qui est lui à bord du Musashi avec l'état-major. Soudain, Ôme signale qu'un appareil américain fonce sur le navire B, et que celui-ci ne pourra éviter le choc. Le chef navigateur se dit que c'est sans doute le Musashi avec Kusaka à son bord. Le navire est sérieusement touché, mais continue la bataille. Plus tard, les flottes américaines et japonaises font décoller les dernières escadrilles de la journée pour attaquer les flottes ennemies respectives. Mais l'heure signifie que les appareils ne pourront pas retourner sur les portes-avions. Pour Kôhei, ils ont dû prévoir un éclairage sur Saipan. Pour Yôsuke, la probabilité que les japonais attaquent de nuit est forte, mais les américains ont de très bons radars. La bataille va donc bientôt basculer. Mais pour Oguri, la confusion sera inévitable. Kadomatsu ordonne donc de faire le plein du SH60J qui était revenu, afin de rapidement continuer la surveillance, car Kusaka pourrait profiter de cette confusion pour agir...
Volume 28
Kôhei remarque que 2 unités ont quitté le cuirassé B pour se diriger vers un croiseur à l'arrière, et toute la flotte s'est arrêtée pendant ce temps. Si ce navire B est le Yamato, cela signifie que la bombe a été déplacée. Mais pour Yôsuke, la bombe est trop lourde pour être déplacée sur une telle embarcation. Pour lui, il s'agit plutôt d'un déplacement de l'état-major, car la flotte a pris une formation en colonne et les portes-avions se sont retiré. Ils se préparent donc pour une attaque de nuit sur les navires de débarquement américains vers lesquelles se dirigent aussi la flotte américaine pour son ravitaillement. Kadomatsu sait très bien que Kusaka a compris que les américains n'hésiteront pas à perdre du matériel car ils ont des ressources, ce qui n'est pas le cas des vies humaines. Le commandant en second décide donc d'aller lui aussi vers le point de rendez-vous de la flotte américaine. Plus tard, le SH60J atterrit, et Yôsuke ordonne de faire le plein afin qu'ils puissent décoller à nouveau dans 2 heures. Puis, il ordonne d'arrêter les moteurs car un appareil de reconnaissance arrive dans leur direction. Oguri se rend compte qu'il y a un an, ils n'auraient pas agi avec autant de sang-froid. Malgré que les cuirassés soient à portée de tir d'un tomahawk, le chef navigateur dit qu'ils ne peuvent pas tirer car ils ne sont déjà pas sûr que le navire A soit le Yamato. Alors que la flotte combinée passe au-dessus de la fosse des Mariannes, Kôhei se dit qu'en tirant un missile sur chaque cuirassé, il se débarrasse à coup sûr de la bombe, et l'affaire est ainsi réglée. Yôsuke déclare alors que si l'envie leur prend, ils peuvent passer par le cap de Magellan, remonter la côte est américaine et tirer un coup de canon sur la maison blanche. Oguri répond pourquoi pas, et tout le monde se met à rire. Après le passage de l'avion de reconnaissance, l'équipage remet les moteurs en marche, et la concentration des membres du Mirai est à nouveau a son maximum. C'est la dernière apparition d'Oguri dans ce tome.
- Statut au volume 28 : Vivant.
Premier maître Yanagi
Le groupe d'Oguri se met en action et ceux-ci s'en prennent à leurs gardiens avant de les ligoter. Ils écoutent ensuite la radio et constatent que le brouillage du Mirai est bien activé, ce qui veut dire que le groupe de Kadomatsu a bien réussi sa mission. Le chef navigateur ordonne alors que son groupe se dirige vers l'embarcadère pour quitter l'île. Ils prennent des canots pneumatiques qu'ils cachent après être arrivés au lieu de rendez-vous avec le major Kawamoto, qui travaille avec Kisaragi. Celui-ci a préparé un tanker avec 30.000 tonnes de carburant et 2 semaines de vivres. Après avoir maîtrisé les gardes du tanker, ils prennent la mer et vont vers la baie d'Angar où ils doivent retrouver le croiseur. Yanagi reste dans la cale mais une fois au point de rassemblement, il scrute l'horizon comme plusieurs de ses collègues pour repérer le Mirai. Celui-ci est largement en retard et n'arrive qu'au coucher du soleil, quasiment en panne de carburant. Alors qu'ils sont en train de faire le ravitaillement, le commandant en second leur annonce que le Japon qu'ils pourront appeler patrie n'existe nulle part en ce monde. Oguri se montre choqué car sans patrie, ils ne sont plus un navire de guerre alros que jusqu'à présent, leur but était de sauver un maximum de vies. Mais Kadomatsu explique que le Japon du futur qu'ils connaissent n'existera jamais et que la Japon impériale ne correspond pas à leurs idées. Leur patrie sera donc un Japon qui naîtra après la guerre, mais qui sera différent de celui imaginé par Kusaka, en utilisant les principes de la force d'autodéfense qu'ils connaissent. Et le Mirai sera le premier navire de guerre de ce pays. Motivé, tout l'équipage se met en route et plus tard, Yanagi demande à Asô la confirmation qu'ils ne sont plus la force de défense du Japon. Asô lui répond que oui, et explique que si ils ont un pays à protéger, tous ceux qui sont morts et qui mourront ne seront pas des morts vaines mais des morts à la guerre. Par la suite, le croiseur jète l'ancre dans la baie de l'île de Palawan, dans les Philippines, déserte à cette époque. Le soir, Yanagi reçoit son repas et il constate qu'il n'y a pas beaucoup. Mais le chef a reçu des restrictions. En mangeant avec Sugimoto, Yanagi lui demande comment ils vont s'en sortir pour le ravitaillement, car la culture sur cette île ne marchera probablement pas. Sugimoto lui dit qu'ils pourront sans doute au moins pêcher des poissons tropicaux. Mais un jour, ils voient arriver le sous-marin du commandant Hotta, chargé de carburant et de nourriture, et Yanagi retrouve le sourire. Il participe au ravitaillement et on ne le voit plus par la suite dans ce tome.
Volume 26
Kadomatsu reçoit un message de Kikuchi qui l'informe que la bombe atomique sera probablement transportée sur le Yamato, à bord duquel il y aurait une organisation secrète d'une centaine d'hommes, dirigée par le lieutenant Kôgami de la salle des machines. Le commandant en second réunit donc les officiers et Yanagi pour en savoir plus sur le cuirassé. Yanagi explique que le Yamato a été conçu pour être insubmersible, mais parle aussi du blindage et des différents sas étanches. Il possède en gros la meilleure technologie navale de son époque. D'ailleurs, son jumeau, le Musashi n'a pas coulé, malgré un feu nourri des américains. Kadomatsu ordonne alors que les mouvements des flottes américaines et japonaises soient étroitement surveillés. Aussi, lorsque les communications cessent, tous comprennent que les flottes se sont mises en route pour la bataille. En réunion avec la commandant en second, Yanagi et quelques autres hommes, le chef navigateur se demande si la bombe est déjà à bord du cuirassé. Mais Kadomatsu pense que ce n'est pas le cas et qu'elle arrivera lors d'un chargement de ravitaillement. Pour Yanagi, avec le nombre d'hommes et de marchandises présentes à ce moment, ce sera impossible de dérober la bombe. Pour le commandant en second, l'organisation secrète à bord du Yamato signifie que le navire va agir indépendamment. Comme elle ne peut pas être propulsée, Oguri pense à un transfert sur un autre navire, mais Kadomatsu pense que Kusaka a l'intention de se servir du cuirassé. Cela veut dire qu'ils doivent attendre que le Yamato agisse seul, ce qui n'est pas idéal pour eux. Mais pour le commandant en second, ils doivent réussir, quelques soient les circonstances. C'est la dernière apparition de Yanagi dans ce tome.
Volume 27
L'équipage du Mirai continue à observer la situation et voit que la flotte japonaise a repéré la flotte américaine. D'ailleurs les 2 flottes ont préféré l'attaque à la défense et ont décidé de se taper dessus, les japonais faisant décoller leurs avions de Saipan, et les américains depuis leurs portes-avions.Yanagi se content de regarder le silence, tandis que les 2 capitaines commentent la bataille. C'est la seule fois que l'on voit Yanagi dans ce tome.
Volume 28
Après la troisième vague d'attaque américaine et la seconde japonaise pour essayer de faire craquer l'adversaire, la nuit se met à tomber. L'équipage du Mirai commence à se douter que le cuirassé est le Musashi car 2 petites unités ont quitté le navire pour aller sur un croiseur, en considérant que la bombe est trop imposante pour être déplacée, et en tenant compte de la formation de la flotte combinée en colonne unique, avec le navire B en tête, et du fait du retrait des portes-avions japonais. Le SH60J, revient d'un vol de surveillance pour obtenir plus d'informations sur la bataille, et fait le plein avant de repartir dans 2 heures. Le croiseur fait ensuite stopper les machines pour éviter d'être repéré par un appareil de reconnaissance. Pendant qu'ils attendent le passage de l'avion, Oguri se dit qu'un seul tir de Tomahawk suffirait à couler un des 2 cuirassés, mais qu'ils ne peuvent pas tirer car ils ne sont pas certains que le Yamato est le navire A. Yanagi écoute en restant silencieux, et le chef navigateur évoque la possibilité de couler les 2 cuirassés pour régler le problème. Puis Kadomatsu dit qu'ils pourraient aussi bien passer par le détroit de Magellan, remonter la côte est de l'Amérique et tirer un coup de canon sur la maison blanche pour faire une surprise à Roosevelt. A ce moment, beaucoup se mettent à rire, et Yanagi sourit. Asô se dit que finalement, ce qu'ils essaient de faire est beaucoup plus difficile, et Yanagi approuve. Après le passage de l'appareil de reconnaissance, le Mirai se remet en route pour arriver près du point de rencontre où les 2 flottes vont vraisemblablement s'affronter, et tout le monde est de nouveau concentré, y compris Yanagi. Celui-ci n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Statut au volume 28 : Vivant.
Maître Fujiki
Ce personnage n'apparaît plus dans ce tome.
- Statut au volume 28 : Supposé vivant.
Katagiri
Pour éviter des tensions à bord, Kadomatsu décide d'aller sur l'île de Betio de l'atoll de Tarawa avec Kikuchi. Cependant, durant la mission, un sous-marin apparaît, tue le chef Enomoto, et le chef canonnier, seul avec le commandant en second, est gravement blessé dans d'étranges circonstances. Le Mirai envoie le blessé par hélicoptère à Palau, mais le lieutenant Kirino, croyant que Kadomatsu a tenté de tuer Kikuchi avec l'aide d'Asô, permet à la marine impériale de prendre le contrôle du croiseur. Malheureusement pour lui, il est fait prisonnier comme le reste de l'équipage, et le Mirai est vidé de son carburant pour être amarré quelque part. Fort heureusement, les membres du croiseur sont retrouvés par le lieutenant Kisaragi qui travaille pour Yonai, et qui les aide à s'évader et à récupérer le Mirai. Le chef canonnier et Momoi, qui travaillait comme infirmière pour la marine puisqu'elle est une femme, s'évadent de leur côté avec Kisaragi, et partent ensuite à la recherche d'informations sur le transport de la bombe atomique, qu'Umezu avait tenté d'empêcher la fabrication, au prix de sa vie. Katagiri, lui, n'intervient pas durant tout ce temps, et on ne le retrouve que lorsque le croiseur est ancré dans la baie de l'île de Palawan, dans les Philippines. L'équipage a construit une énorme antenne et écoute les communications de toute les armées pour savoir quand la bataille dans les Mariannes va débuter. Le journaliste croise Ôme dans les couloirs et lui dit que ce soir, ce sera un curry, mais le chef le corrige en lui disant qu'ils sont un jeudi et que ce sera donc un niku jaga. Katagiri remarque que le visage d'Ôme a lui aussi changé, comme celui de tous les autres membres du croiseur. Ils sont tous passés en un an et demi de l'insouciance aux visages marqués par la guerre, comme les gens de cette époque. C'est alors que dans son bureau, il fait tomber sa carte de presse qu'il croyait avoir perdu. Il se rappelle qu'à la base, avec l'argent des 3 mois passés en mer, il comptait s'acheter une voiture de marque étrangère. Il regarde alors la photo de sa carte et la compare à son visage dans le reflet d'un miroir, constatant que son visage aussi a beaucoup changé à force de faire des photos de guerre. Katagiri n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Statut au volume 28 : Vivant.
Chef Ôme
Ôme avertit que la deuxième salve d'obus est partie. Kadomatsu fait virer le Mirai vers bâbord puis on lui signale que le canon est prêt. Le commandant en second fait ouvrir le feu et ils touchent l'arrière de l'Agano, l'immobilisant pour un moment. Plus tard, Ôme signale la présence de 2 hydravions de reconnaissance à 8500 mètres. Kadomatsu ordonne alors de prendre une direction erronée afin de les obliger à les suivre et de les empêcher de repérer Oguri et les autres qui vont prendre possession du tanker. Par la suite, le commandant en second demande des nouvelles de l'avion qui a décollé de l'aérodrome de Palau et qui devait transporté Kikuchi et Momoi qui se sont évadés grâce à Kisaragi. Ôme répond que l'appareil est sorti du rayon d'action du radar et qu'il s'agissait probablement d'un Mitsubishi de transport. Ensuite, comme les avions de reconnaissance ont regagné leur base et que 10 autres appareils ont décollé, Kadomatsu ordonne de changer le cap pour aller au sud et aller au point de rassemblement où le rejoindront le chef navigateur et les autres. Ils arrivent alors qu'ils sont presque à court de carburant. Durant le ravitaillement, le commandant en second, explique qu'ils vont se battre pour un Japon qui n'existe pas encore, mais qui n'est pas non plus celui dont rêve Kusaka, mais plutôt un qui respecte les idéaux de la force de défense qu'ils connaissent, limitant au maximum les pertes humaines. Dans le CIC, Ôme et Ashikawa regardent le Japon sur leur écran, et le premier se dit que plus il regarde l'île, plus elle lui paraît bizarre. Par la suite, le croiseur parvient dans la baie de l'île de Palawan, dans les Philippines. Ôme ne voit aucun signal sur le radar antiaérien et le Mirai peut dès lors stopper les machines et larguez les ancres. C'est la dernière apparition d'Ôme dans ce tome.
Volume 26
Alors qu'ils sont dans la baie de l'île de Palawan, les membres du Mirai ont la surprise de voir arriver un sous-marin, dont Kadomatsu connaît le commandant. Ceux-ci sont venus apporter des vivres et du carburant au croiseur. Plus tard, Ôme croise Katagiri dans les couloirs, et celui-ci lui dit que ce soir c'est un curry. Mais Ôme le corrige en lui répondant que c'est jeudi et que ce sera donc un niku jaga. L'équipage a monté une antenne géante et surveille toutes les communications provenant des armées américaine et japonaise. Lorsque celles-ci s'arrêtent, ils savent que la bataille dans les Mariannes va débuter sous peu. Le Mirai se met donc en route pour trouver et désamorcer la bombe atomique. Nous sommes le 12 décembre 1943 et à 8h30, Ôme annonce que la seconde escadrille américaine de 150 appareils a décollé pour se diriger vers le sud-ouest, en direction de la flotte combinée qui se trouve à 300 miles. Cette dernière a modifié sa trajectoire mais ne pourra éviter le contact avec son ennemi qui devrait avoir lieu dans 1 heure 30 environ. On ne voit plus Ôme par la suite dans ce tome.
Volume 27
Les membres du Mirai continuent à regarder l'évolution de la bataille. Les japonais ont d'ailleurs repéré la flotte américaine et ont décidé de les attaquer en faisant décoller les avions qui se trouvaient sur l'île de Saipan. Quant aux américains, ils ont envoyé une nouvelle escadrille d'attaque en direction de la flotte combinée. C'est d'abord l'escadrille japonaise qui atteint sa cible, et puis Ôme annonce que c'est les américains qui s'approche de la flotte adverse. Le SH60J est lui en vol pour donner plus d'informations et pour tenter de différencier le Yamato du Musashi. Les 2 plus gros navires sont désignés par les lettres A et B et à un moment, Ôme signale d'un appareil américain fonce sur le navire B, supposé être le Musashi, qui ne pourra pas éviter l'impact. Après cet assaut, c'est au tour de la flotte combinée de faire décoller son escadrille, tandis que les américains, envoient une dernière vague avant la nuit. Pour Ôme, la cible de l'escadrille japonaise est certainement la marine américaine. Ôme n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 28
Après la dernière salve d'attaque des 2 armées, la nuit tombe sur la région. Les membres du Mirai ont remarqué que 2 unités ont quitté le cuirassé B et sont allés sur un croiseur. Ils pensent donc que la navire B est le Musashi car il serait trop difficile de déplacer la bombe, et de plus, les portes-avions se sont retirés et la flotte a pris une formation de colonne unique. La flotte combinée continue sa route vers la flotte ennemie pour les attaquer. Les navires américains, eux, se dirigent vers leur flotte de débarquement afin de faire le ravitaillement. A la fin de sa surveillance pour la journée, le SH60J revient à bord et doit faire le plein avant de repartir 2 heures plus tard. Ôme signale qu'un appareil de reconnaissance continue dans leur direction et qu'ils le croiseront dans 20 minutes s'il n'y a pas de changements. Kadomatsu ordonne donc de stopper les machines. Comme ils ne sont pas encore sûrs que le navire A est le Yamato, ils ne peuvent pas encore tirer de missile. La flotte combinée parvient au-dessus de la fosse des Mariannes, la fosse la plus profonde du monde comme le rappelle Ôme. Oguri imagine qu'ils pourraient tirer 2 missiles sur les 2 cuirassés, et ainsi l'affaire serait résolue. Pour détendre l'atmosphère, le commandant en second suggère aussi qu'ils pourraient passer le détroit de Magellan et aller tirer un coup de canon sur la maison blanche. Beaucoup se mettent à rire et Ôme sourit. Après ce moment de détente, Ôme signale que l'appareil de reconnaissance passe au-dessus d'eux, approchant par bâbord. Après le passage, de l'avion, le Mirai remet ses moteurs en route, et tout l'équipage plonge à nouveau en pleine concentration, y compris Ôme. C'est sa dernière apparition dans ce tome.
- Statut au volume 28 : Vivant.
Lieutenant Momoi
Un matin, le lieutenant Kisaragi vient chercher Momoi et Kikuchi car Kadomatsu a planifié de s'évader le jour même. Il fait déguiser le chef canonnier en officier de la marine impériale, et ils prennent une voiture. Kikuchi pense qu'ils ont eu de la chance mais qu'ils n'auront pas de seconde opportunité. Le groupe embarque ensuite dans un avion de la marine, avec 2 autres soldats. Momoi stresse avant le décollage puis, une fois en l'air, Kisaragi s'excuse auprès des autres soldats qui ont dû abandonner 100 kg de sucre. Par la suite, Momoi et Kikuchi vont à Tokyo, dans le quartier d'Asakusa, et le lieutenant remarque que les gens ont l'air de quand même s'amuser, malgré la guerre. Elle se demande si la police n'a pas oublié les marchands et les clochards, et le capitaine lui explique qu'en effet, le pays ne peut pas surveiller toute la population et que, grâce à cela, ils passent inaperçus. Ils arrivent à un lieu de rendez-vous à l'embarcadère des navettes. Malgré qu'il soit en retard, Yonai arrive et les invite pour parler à bord. Plus tard, le duo accompagne l'amiral à la réunion de la grande Asie, où tous ceux qui ont dirigé le gouvernement sont présents, mais ils restent dans la voiture. C'est alors que Kikuchi aperçoit Taki qu'il croyait dans les Mariannes avec Kusaka. Tous les 2 se demandent ce que cela peut bien signifier. Par après, le duo se rend à la demeure du ministre où, en compagnie de Kisaragi, le capitaine cherche des informations dans les journaux officiels sur ce que comptent faire Kusaka et Taki, tandis que Momoi leur prépare et leur sert du thé...
Volume 26
Momoi, Kikuchi et Kisaragi continuent leur enquête pour savoir comment Kusaka va transporter la bombe atomique, et les 2 hommes vont aller voir la famille d'un officier de la salle des machines du Yamato, le lieutenant Kôgami. Ils reviennent avec l'intuition qu'il est impliqué dans le plan de Kusaka. De plus, Momoi et Kikuchi trouvent un couple de coiffeurs qui revient de Saipan, et à qui un officier de la marine correspondant à Kusaka leur a dit que même un seul homme peut changer le cours de l'histoire. Dans le tram à Ginza, Momoi demande au chaf canonnier s'il pense qu'il s'agit de Kusaka, et Kikuchi en a la certitude, tout comme elle. Tous les 2 retrouvent ensuite Kisaragi et ils lui révèlent l'information récoltée. Le lieutenant, lui, a rencontré un officier mécanicien du Yamato affecté à terre. Avant de quitter le navire, il aurait été invité à un groupe d'étude pour étudier le combat réel. Cet officier a aussi appris que d'autres réunions avaient lieu dans d'autres sections. Un seul homme a participé à des réunions d'autres sections : Kôgami. Pour Kisaragi, c'est ainsi que font les groupes antigouvernementaux car si un petit groupe se fait prendre, il ne peut rien révéler sur les autres cellules, à l'exception de quelques membres au courant de tout. Tout cela invite à croire que ces réunions ont quelque chose de secret, et Kisaragi voudrait en informer Kadomatsu. Il sait que cela pourrait gêner Kusaka et demande si Kikuchi est d'accord. Sentant qu'elle doit laisser les 2 hommes ensembles, Momoi demande d'arrêter la voiture, prétendant avoir la nausée et vouloir prendre l'air. Elle sait que le chef canonnier a depuis longtemps pris le parti de son ami et qu'il n'y a pas besoin de le vérifier à chaque fois. Elle trouve les hommes compliqués. Plus tard, le 12 décembre 1943, alors qu'ils sont chez Yonai, ils apprennent par un coup de fil à l'amiral que les américains sont dans les Mariannes et que la bataille décisive a commencé. Mais eux doivent se concentrer sur les mouvements de Kusaka. C'est la dernière apparition de Momoi dans ce tome.
- Statut au volume 28 : Supposée vivante.
Lieutenant Mamoru Satake
Ce personnage n'apparaît plus dans ce tome.
- Statut au volume 28 : Décédé en se jetant avec l'umitori sur une bombe pour protéger le Mirai.
A suivre dans le prochain article.
Cronos
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