• Zipang : Personnages (5; Tomes 5 à 12)

    Voilà la quatrième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Capitaine Samuel D. Hutton

    Volume 5

    Hutton est le commandant d'une escadrille de chasseurs bombardiers, la VB-6. Vers la fin de l’année 1942, Il est à Townsville, dans une base de l'alliance au nord de l'Australie, où il joue au poker au club des officiers en attendant de devoir aller sur un porte-avion. Il retrouve à cette occasion le capitaine Chris Evans, le commandant d'un sous-marin qui devrait pourtant être en poste à Pearl Harbor. Chris révèle qu'il a quitté son sous-marin depuis juillet et on l'a envoyé dans l’arrière-pays avant de l'appeler ici. Alors que tous sauf Hutton et Evans se couchent, Samuel explique qu'il avait 2 jours de permission et qu'il voulait profiter de sa femme, mais qu'on l'a rappelé. Chris, lui, est là pour un rapport d'il y a 2 mois, sur les côtes de Midway. Il est tombé par hasard sur un nouveau navire japonais dont les moteurs étaient à l’arrêt. Il l'avait bloqué par bâbord à 4.000 et a tiré 6 torpilles. Il n'aurait pu dû le manquer et pourtant, le navire s'est enfui, filant à plus de 30 noeuds 30 secondes après l'allumage des moteurs. De plus, ce que ce navire a tiré, une fois projeté dans les airs, émettait un signal de recherche. Il a suivi le sous-marin avant d'exploser à 500 mètres de sa cible. Hutton se souvient alors que ses hommes ont pesté en sachant que leur adversaire serait les troupes d'intervention japonaises, mais apparemment, ce serait peut-être ce navire leur cible. Pensant que la chance a tourné, il parie tout ce qu'il a, et Evans le suit. Ce dernier a une paire de rois, tandis que Samuel a une paire d'as. Plus tard, Hutton et la VB-6 arrivent près du porte-avion Wasp, et le capitaine demande à ses hommes de se poser en douceur. Une fois sur le bâtiment, les pilotes vont en salle de briefing pour prendre connaissance du déroulement de l’opération avec le capitaine Grey. Mais selon Hutton, en sachant que la flotte que commande le Wasp, qui comprend 11 navires, va s'attaquer à un seul croiseur, le peuple américain va dire que l'argent des impôts est gaspillé. Mais pour Grey, ce n'est pas à Hutton de penser à ce genre de chose, et il met fin à la réunion. Hutton raconte alors sa rencontre avec Evans, avec qui il joue au poker depuis des années. Il se fâche légèrement, disant qu'il a besoin de toutes les informations car il est responsable de la vie de ses hommes, son escadrille n'ayant pas encore subi la moindre perte. Grey ordonne alors à tout le monde de sortir, à l'exception de Hutton. Grey montre un film pris par la première division des US marines du général Vandergrift qui a débarqué à Guadalcanal. Le soir de leur débarquement, ils ont été attaqué par un objet mystérieux, et ont reçu un message d'avertissement. Cet objet, disséqué pour le moment, a été nommé "Sagittarius", et ils ne savent pas si ce sont des japonais qui ont tiré. Mais le tir, extrêmement précis et unique, a atteint sa cible au centimètre près, c'est-à-dire le ravitaillement. Ce sont là toutes les informations reçues par le quartier général. Hutton comprend qu'ils vont servir d’appâts pour voir de quoi est capable ce navire. Grey ajoute que si celui-ci est équipé pour opérer, ils devront repenser leur stratégie. Mais Samuel ne veut laisser pour personne cette proie. Par la suite, Hutton fait un discours à ses hommes, disant que la chance est avec lui, et qu'il va payer à boire à tout le monde grâce au chèque de 2.000 dollars donné par Evans. Pour participer à cette soirée du siècle, il suffit de couler ce mystérieux navire et de revenir sain et sauf. Soudain, on leur annonce de rester en attente. Hutton va voir à la salle des radars, et Grey lui dit qu'ils n'ont pas reçu le rapport de l'appareil n°2 et qu'ils ont perdu son signal car le radar ne donne plus rien. Ils en cherchent la cause, mais Hutton est prêt à décoller même s'il ne connaît pas la localisation précise du navire. De toute façon, c'est aussi une mission de récolte d'informations et il est inquiet à propos de l'appareil n°2. Grey l'autorise à décoller, et une fois dans son appareil, Samuel place le chèque et une photo de sa femme. L'escadrille décolle et se dirige vers l'endroit supposé de sa cible...

    Volume 6

    En arrivant dans la zone de la cible, Samuel s’aperçoit qu'il y a bien des parasites car il ne peut plus communiquer avec son escadrille. Et une fois le croiseur en vue, Hutton voit que le lieutenant Jones passe devant lui, lui faisant ainsi comprendre qu'il veut prendre le groupe de tête. Hutton n'y voit pas d’inconvénients, puis, même sans radio, il parvient à diriger son escadrille pour l'attaque. Mais dès le début de celle-ci, le capitaine s’aperçoit avec horreur que les premiers torpilleurs ont été abattus sans même pouvoir tirer un coup. Il voit alors Jones foncer sur la cible, mais Hutton pense qu'il ferait mieux d'attendre et il se lance à sa suite. L'appareil du lieutenant est abattu en un seul coup, et Hutton demande à David, son copilote, s'ils ont des dégâts. Heureusement, selon David, tout fonctionne. Mais partout autour de Hutton, de nombreux appareils se font descendre. Il comprend dès lors qu'ils ne couleront pas ce navire avec un armement classique. Il rappelle alors à David que celui-ci lui a sauvé la vie plusieurs fois en Europe, et il lui demande de s’éjecter. Il s'explique en montrant que le moteur pisse de l'huile et que la pression chute. David craint que son capitaine ne veuille se sacrifier, mais celui-ci lui répond que non et qu'il a encore une carte à jouer. Hutton fonce alors en piqué sur le navire, tandis que David sort de l'appareil. Juste au-dessus du croiseur, il balance une bombe mais continue dans sa trajectoire. La bombe est détruite, et Hutton tire en direction du navire. Il s’éjecte peu avant l'impact, son appareil étant déchiqueté par la mitrailleuse du croiseur. Mais le choc ne suffit pas à couler le navire, et une fois dans l'eau, Hutton voit un objet, équivalent au "Sagittarius" vu dans le film de la division de US marines, décoller et se diriger vers le Wasp. Plus tard, Hutton est récupéré et apprend que le porte-avion a été coulé par cette seule charge. Sous le choc, il fait son rapport à Grey et raconte qu'il y avait 10 rampes de lancement sur le pont arrière et un canon principal. De plus, les roquettes poursuivaient leurs cibles, comme si elles avaient des yeux. Grey lui conseille de se reposer, mais Hutton se rend compte que 30 appareils ont été abattus en moins de 2 minutes, et que le Wasp a été coulé avec une seule roquette. Il en conclut que Les Etats-Unis ne pourront dès lors pas gagner la guerre contre les japonais. Mais Grey, lui rappelle que ce qu'il vient de dire ne se dit pas, quel que soit la personne en face de lui. Seul, Samuel se rappelle que sur 128 hommes, il n'y a que 45 survivants dans son escadrille. C'est alors que David entre dans la cabine pour lui dire qu'un miracle s'est produit. Ils vont voir les blessés, et en regardant des plaques, Hutton comprend que Jones est vivant, même s'il est gravement brûlé. Le lieutenant reprend conscience et rappelle le chèque de 2.000 dollars. Hutton se souvient que le chèque est probablement dans l'eau maintenant, mais rassure Jones et lui promet de faire la fête. En partant, il se jure de trouver un pigeon et de le plumer. Hutton n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Sillage 50 : Le pari de Samuel D. Hutton".
    • Statut au volume 8 : Supposé vivant.

    Volume 9

    Hutton se trouve maintenant à l'hôpital de la marine américaine, sur l'île d'O'ahu, à Hawaï. Là-bas, il reçoit la visite du capitaine Taylor, qui faisait partie de l'équipage du North Carolina, l'un des navires qui accompagnaient le Wasp quand il a été coulé. Celui-ci présente à Hutton la seule photo qu'ils ont pour le moment du croiseur inconnu, prise par un patrouilleur, loin au-dessus du navire mystérieux. Pour Hutton, on ne voit pas grand-chose, et Taylor le sait. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il s'adresse à celui qui l'a vu de très près. Hutton comprend alors que Taylor n'appartient pas à la cellule d'enquête, mais veut savoir pourquoi il est là. Taylor explique qu'il a vu depuis le pont de son navire la chose qui a coulé le Wasp, arrivant à une vitesse incroyable, et il n'arrive pas à effacer ces images de sa tête, tout comme la vision des milliers de soldats qui flottaient au gré des vagues. Hutton lui demande alors s'il aime les dessins, et il l'emmène dans sa chambre, où il a fait durant un mois plusieurs dessins du croiseur inconnu, quand il n'est pas convoqué aux réunions de la cellule d'enquête. Il en profite ainsi pour s'améliorer en dessin. Il raconte qu'en juin, les américains ont réussi à intercepter un zéro qui a dû faire un atterrissage forcé mais qui était intact. Hutton en a vu les photos, et admet que cet avion est la preuve de la maîtrise technique japonaise, en réduisant le poids jusque dans le choix des rivets. Cependant, en tant que pilote, il est capable de sentir si un appareil est ami ou ennemi, sans pouvoir l'expliquer. Et pour lui, ce n'est pas un japonais qui a construit ce navire, ni un allemand ou un italien. Taylor demande qu'elle est sa nature alors, et Hutton répond que dans la roquette récupérée à Guadalcanal, il y avait des inscriptions en anglais. Pour lui, il y aurait donc quelque chose d'américain dans ce croiseur. Taylor évoque le fait que les hommes ont acquis la parole en même temps que le feu, et qu'il a appelé "ténèbres", l'obscurité sans lumière. Il a ensuite affronté ses peurs en apportant une explication à ce qu'il ne comprenait pas. C'est aussi ce que Taylor trouve dans les dessins de Hutton, même s'ils n'ont pas encore donné de nom à cette peur. Hutton déclare qu'ils sont des militaires et que c'est leur vie de lutter contre la peur, et que c'est pour cela qu'il a foncé contre ce navire. Taylor dit prier pour que Hutton revienne rapidement et le remercie pour ce moment instructif. Hutton lui demande s'il va fuir. Mais Taylor lui rétorque qu'en tant que second d'un tout nouveau navire, il va se battre. Avant de partir, il remarque que Hutton lit "la machine à explorer le temps " de Wells, et celui-ci explique que c'est sa femme qui le lui a envoyé pour tuer le temps, et qu'il trouve l'histoire incroyable et amusante. C'est la dernière apparition de Hutton dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.

    Capitaine Grey

    Volume 5

    Ce capitaine est en poste sur le porte-avion Wasp, sous les ordres du commandant Noise. Vers la fin de l’année 1942, on leur donne pour mission de récolter des informations sur un mystérieux navire japonais, et peut-être de le couler. Pour mener à bien cette opération, l'escadrille VB-6 de chasseurs bombardiers, commandée par le capitaine Samuel Hutton, arrive sur le porte-avion. Grey dit alors à son supérieur qu'il n'a rien entendu de bon sur Hutton, celui-ci aimant le jeu et la bagarre. On le surnomme d'ailleurs "le bandit". Mais pour Noise, Hutton a participé à de nombreuses opérations dans l'atlantique face aux allemands, mais son escadrille n'a encore jamais subi la moindre perte. Ensuite, Grey va expliquer le déroulement de l’opération aux pilotes, mais Hutton a l'impression qu'ils vont utiliser une hache pour couper du pain. Leur cible est un croiseur unique, alors que le Wasp commande une flotte de 11 navires. Alors, si le peuple américain l'apprend, ils auront l'impression que l'argent des impôts est gaspillé. Mais Grey répond à Hutton que ce n'est pas à lui à penser à ce genre de choses. Il veut mettre fin à la réunion, mais Hutton raconte que le soir précédent, il a revu dans le club des officier de Townsville le capitaine Chris Evans, commandant du sous-marin USS Guardfish, avec qui il joue au poker depuis des années. Celui-ci a dévoilé pas mal de choses curieuses à propos du croiseur. Hutton veut donc connaître le vrai but de cette mission et se fâche en disant qu'il a besoin de toutes les informations possibles car il est responsables de la vie de ses hommes. En entendant cela, Grey ordonne à tout le monde de sortir, à l'exception de Hutton. Une fois seul avec lui, Grey montre un film fait par les membres de la première division de US marines du général Vandergrift, qui ont débarqué à Guadalcanal en août. Le soir de leur arrivée, ils ont reçu un message d'avertissement, et ont été attaqués par quelque chose. La provenance de l'objet n'a pu être déterminée, mais le message l'a appelé "Sagittarius". Le projectile montré dans le film a apparemment bien été envoyé depuis un navire, mais ils ignorent s'il est japonais. Alros que l'objet est disséqué en ce moment, la seule chose qu'ils peuvent dire est que le tir était extrêmement précis, car il a touché le ravitaillement au centimètre près. Hutton comprend alors qu'ils vont servir d'appâts pour tester ce navire. Grey ajoute que la marine américaine pourrait repenser sa stratégie fondamentalement si le navire est équipé pour opérer. Plus tard, alors que des appareils ont été envoyé en reconnaissance, le signal du radar s'élargit dans la zone de recherche de l'appareil n°2. hors, le radar semble fonctionner, et l'appareil n°2 n'a pas envoyé son rapport ponctuel. Hutton, dont l'escadrille doit rester en attente, vient dans la salle des radars et demande ce qu'il se passe. Grey explique la situation, et Hutton, sachant que le navire inconnu est dans cette zone d'ombre, souhaite décoller, car de toute façon, cette opération est aussi une récolte d'informations. De plus, il s'inquiète pour l'appareil n°2. Grey l'autorise donc à décoller. Il se rend ensuite à l'extérieur avec Noise où depuis une position en hauteur, ils se font saluer par Hutton qui décolle avec son appareil. On ne voit plus Grey par la suite dans ce tome.

    Volume 6

    Grey et Noise attendent des nouvelles dans la salle des radars, et soudain, l'onde de brouillage qui couvrait toute la zone où se déroule l’opération, disparaît. Dans le même temps, ils reçoivent un appel radio de l'escadrille, qui leur annonce que le navire inconnu a été touché, mais pas coulé. De plus, les 2 tiers des appareils de l'escadrille ont été abattus, y compris l'appareil de Hutton. Ils réclament donc l'envoi d'une seconde vague offensive. Grey est abasourdi par cette nouvelle. Tout en observant les préparations de la seconde vague, Grey se dit que les défenses aériennes de ce navire dépassent ce qu'ils avaient imaginé, et qu'il s'agit donc bien du navire de Guadalcanal. Mais il en saura plus quand les rescapés reviendront avec des informations. Un soldat vient lui dire que les 28 appareils seront prêts dans 30 minutes, et Grey demande à ce que rien ne soit négligé. Le capitaine se rend ensuite sur la passerelle, où Noise lui remet un message envoyé par le navire inconnu. Ses membres disent n'avoir aucune intention belliqueuse envers la flotte américaine, mais demande l'annulation de la seconde vague. Et si le porte-avion refuse, ils seront obligés de le couler. Selon Grey, cette façon d'agir est étrange venant d'un navire de guerre. Il envisage un report de l'offensive, mais pour Noise, le point commun entre une offensive envers l'ennemi et une démonstration scientifique est que la condition indispensable est la répétition. Soudain, l’équipage du Wasp voit un objet arriver à toute vitesse dans leur direction. Grey sort rapidement, et la charge percute le porte-avion, projetant le capitaine violemment contre le mur. Sachant les avions avec leurs bombes et torpilles encore sur le pont, Grey craint leur explosion, et c'est ce qu'il se produit. Le capitaine retourne sur la passerelle pour voir si le commandant va bien. Celui-ci répond positivement, mais veut un état des dégâts. Des hommes leur apprennent des nouvelles peu rassurantes, disant qu'ils leur restent à peine 30 minutes avant de couler. Grey suggère d'aller sur le San Francisco, et Noise lui ordonne de séparer l’équipage en 2 équipes, la première s'occupant du Wasp, la seconde des rescapés de la première offensive. Il ordonne ensuite l’évacuation générale. A l’extérieur, tout en mettant son gilet de sauvetage, le capitaine ordonne que la priorité soit donnée aux blessés. Il annonce ensuite qu'il sautera quand tout le monde aura évacué. Le soldat à coté de lui, lui révèle que la rumeur selon laquelle il s'agirait de "Sagittarius" se répand, mais Grey lui rappelle qu'ils ne sont pas dans un conte et que c'est juste une nouvelle arme capable de couler un porte-avion. Le capitaine préfère que ses hommes se concentrent sur le sauvetage de l’équipage. Malgré tout, Grey se demande comment des hommes ont pu construire une telle arme. Alors que Noise arrive, un soldat vient avec un message du navire inconnu. Celui-ci dit qu'il va s'en aller, et espère que les naufragés seront secourus. Grey se demande si c'est finalement quelque chose qui dépasse l'homme. Quelques temps plus tard, Grey retrouve Hutton, qui lui donne les informations qu'il a pu récolter. Il y aurait 10 rampes de lancement sur le pont arrière, ainsi qu'un canon principal. De plus, les roquettes poursuivaient les avions comme si elles avaient des yeux. Grey conseille à Hutton de se reposer, mais celui-ci se dit qu'ils ne pourront pas gagner contre les japonais. Grey lui rappelle alors que ce qu'il vient de dire ne se dit pas, quelque soit la personne en face. Grey se retire ensuite et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Sillage 51 : L'attaque du Wasp".
    • Statut au volume 8 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.

    Commandant Noise

    Volume 5

    Il s'agit du commandant du porte-avion américain Wasp. Vers la fin de l'année 1942, le porte-avion et sa flotte de 11 navires est chargée de collecter des informations et de couler un curieux croiseur japonais possédant une technologie de pointe et inconnue par les américains. Pour cette mission, la flotte américaine fait appel à l'escadrille de chasseurs bombardiers VB-6, commandée par la capitaine Samuel Hutton. Celle-ci atterrit sur le pont du Wasp, et le capitaine Grey, le second de Noise, fait part de son inquiétude au sujet de Hutton, car il n'a rien entendu de bon à son sujet. En effet, il aime la bagarre et le jeu, et on le surnomme "le bandit". Le commandant calme alors son homme en lui rappelant que Hutton et son escadrille ont participé à de nombreuses opérations dans l'Atlantique face aux allemands, mais pourtant, Hutton n'a pas fait état de la moindre perte. Grey part ensuite faire un briefing pour l'escadrille de Hutton, et quelques temps plus tard, le Wasp envoie des avions de reconnaissance pour repérer leur cible. Mais l'appareil n°2 n'envoie pas son rapport ponctuel, et le signal s'élargit dans sa zone de recherche. Malgré tout, Hutton obtient l'autorisation de faire décoller son escadrille, car il suppose que la cible se trouve certainement dans cette zone. Au moment du décollage du premier appareil, celui de Hutton, Noise et Grey sont sur le pont, et ils se font saluer par le capitaine. C'est la dernière apparition de Noise dans ce tome.

    Volume 6

    Noise se rend avec Grey dans la salle des radars, et après quelques temps, l'onde de brouillage disparaît dans la zone où se trouve la cible et l'escadrille de Hutton. En même temps, ils reçoivent un appel radio de l'un des appareils qui leur annonce que les 2 tiers des appareils ont été abattus, dont celui de Hutton. Il recommande donc l'envoi d'une seconde vague car la navire inconnu est toujours là malgré quelques dégâts. Noise ne montre pas ses émotions à cette annonce, mais autorise la préparation de la seconde vague. Une fois à la passerelle, il reçoit un message en provenance du navire inconnu, qui déclare qu'il n'a pas d'intentions belliqueuses envers la flotte alliée, mais que si le Wasp ne renonce pas à une seconde vague, il va se défendre et couler le porte-avion. Noise remet ce message à Grey, ajoutant qu'il s'agit de même style de message d'avertissement qu'à Guadalcanal. Le capitaine trouve cette réaction étrange, mais pour le commandant, ils doivent en savoir plus sur ce mystère. Grey envisage un report de l'offensive, mais Noise lui rappelle que le point commun entre une offensive envers l'ennemi et une démonstration scientifique, c'est la condition indispensable d'une répétition. Soudain, un objet approche à grande vitesse du Wasp et le percute de plein fouet. Des explosions ont lieu, et le capitaine, qui était sorti, vient voir si le commandant va bien. Celui-ci répond que oui, mais veut un rapport des dégâts. Des hommes viennent lui dire que les machines sont fichues, qu'ils ne peuvent pas éteindre les incendies, qu'il y a une brèche dans la coque et que le navire a une inclinaison de 8°. Ils n'ont donc plus que 30 minutes avant de couler. Noise ordonne alors à Grey de séparer l’équipage en 2 équipes, la première affectée au Wasp, et la seconde se chargeant de récupérer les rescapés de la première offensive. Noise rage qu'une seule charge ait suffi pour couler le Wasp, puis ordonne l’évacuation générale. Peu après, Noise retrouve Grey à l’extérieur, et le trouve préoccupé. Un soldat arrive avec un message du navire inconnu, annonçant qu'il va quitter ces eaux et qu'il espère que l’équipage du porte-avion sera rapidement secouru. Le capitaine se demande si finalement, ce ne serait pas quelque chose qui dépasse l'homme et qu'ils ont été épargnés. Noise n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Sillage 51 : L'attaque du Wasp".
    • Statut au volume 8 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.

    David

    Volume 5

    David est l'un des membres de l'escadrille de chasseurs bombardiers VB-6, commandée par la capitaine Samuel Hutton. David prend d'ailleurs place dans l'appareil de Hutton, couvrant les arrières de l'avion. Vers la fin de l'année 1942, l'escadrille doit interrompre son congé pour une mission dans l'océan Pacifique, à bord du porte-avion Wasp, du commandant Noise. Une fois à bord du bâtiment, ils sont briefés et apprennent qu'ils doivent couler un croiseur japonais assez spécial. Ensuite, Hutton promet à ses hommes une soirée mémorable en buvant pour 2.000 dollars, somme qu'il a obtenu au poker face à un autre officier, le capitaine Chris Evans, qui a déjà eu à faire avec le croiseur mystérieux. Finalement, Hutton reçoit l'autorisation de décoller, et place le chèque de 2.000 dollars sur son tableau de bord. Le capitaine demande ensuite à David s'il est prêt, et celui-ci répond par l'affirmative. L'appareil décolle alors pour se diriger avec toute l'escadrille vers sa cible désignée...

    Volume 6

    L'escadrille approche de sa cible, et malgré l'absence de radio à cause des interférences, Hutton parvient à diriger ses hommes. Les torpilleurs attaquent en premier, mais David voit que ceux-ci sont très rapidement abattus, sans pouvoir tirer un seul coup. Il le signale à son capitaine, qui voit que le lieutenant Jones fonce vers le navire inconnu, et se lance à sa poursuite. L'appareil de Jones est détruit en plein vol, et ses débris abîment l'avion de David et Hutton. Ce dernier demande s'ils ont des dégâts, mais David lui répond que la carlingue et les canons sont intacts. Tout autour, leurs collègues sont abattus, puis Hutton finit par rappeler à David que celui-ci l'a sauvé à plusieurs reprises en Europe. Pour David, c’était un honneur, puis le capitaine lui demande de s’éjecter. David ne comprend pas, et Hutton lui explique alors que le moteur pisse de l'huile et que la pression chute. Ils ne pourront donc pas regagner le Wasp. David se demande si le capitaine n'a pas l'intention de se sacrifier, mais celui-ci lui répond que non et qu'il a encore une carte à jouer. Hutton commence à faire un piqué en direction du croiseur, et David en profite pour sortir de la carlingue et ouvrir son parachute. Le capitaine, lui, continue son piqué et ne sort qu'au dernier moment. Le navire inconnu est touché mais ne coule pas, et l'escadrille est obligé de battre en retraite, ayant perdu 2 tiers de son effectif. Par la suite, le croiseur lance une roquette qui finit par couler le porte-avion. Plus tard, David et Hutton sont récupérés par leur flotte, et ce dernier fait son rapport au capitaine Grey. Une fois celui-ci sorti de la cabine de Hutton, David va voir son capitaine car un miracle s'est produit. Il emmène Hutton auprès des blessés, et grâce aux plaques, il montre que Jones est toujours vivant, même s'il est gravement brûlé. Le lieutenant se réveille juste à ce moment-là, et demande à Hutton de tenir sa promesse d'aller boire pour 2.000 dollars puisqu'ils sont rentrés. Hutton lui répond que oui, puis s'en va. On ne voit plus David par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Sillage 53 : La VB-6, escadrille de chasseurs bombardiers".
    • Statut au volume 8 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.

    Lieutenant Jones

    Volume 6

    Ce lieutenant appartient à l'escadrille de chasseurs bombardiers VB-6 commandée par le capitaine Samuel Hutton. Après avoir été rappelés alors qu'ils étaient en permission, les membres de cette escadrille arrivent sur le porte-avion Wasp, commandée par le commandant Noise. Là, ils assistent à un briefing et apprennent qu'ils sont là pour couler un seul croiseur japonais. Un peu plus tard, Hutton fait un discours pour motiver ses troupes. Il leur promet que ceux qui reviennent après avoir coulé ce navire inconnu pour venir boire avec lui en dépensant le chèque de 2.000 dollars qu'il a gagné au poker contre le capitaine Chris Evans, qu'il a battu dans le club des officiers de Townsville, en Australie. Plus tard, après avoir repéré la zone approximative où doit se trouver leur cible, grâce aux radars du porte-avion, l'escadrille de chasseurs bombardiers décolle pour accomplir sa mission. A l'approche de leur cible, les pilotes constatent que la radio ne marche pas, mais cela ne semble pas trop déranger Hutton. Le lieutenant passe devant son capitaine, lui faisant comprendre qu'il va prendre le groupe de tête comme d'habitude. Malheureusement, les torpilleurs, qui sont les premiers à attaquer, sont abattus sans pouvoir tirer le moindre coup. Jones décide alors de foncer pour couler le navire. Son appareil tremble et il a à peine le temps de voir un objet s'approcher de lui que celui-ci fait exploser son avion. Malgré tout, le lieutenant parvient à survivre, malgré ses brûlures sur tout le corps, et est récupéré par sa flotte. Malgré son pouls faible, il se réveille avec Hutton à ses côtés. Il demande si ils sont rentrés, et le capitaine lui répond qu'il s'est bien battu. Jones rappelle alors la promesse du chèque de 2.000 dollars. Hutton lui dit qu'il l'a gardé et qu'ils vont tous faire la fête en buvant du champagne durant toute la nuit. Jones sourit, et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Sillage 55 : 1 contre 40".
    • Statut au volume 8 : Supposé vivant mais gravement brûlé.
    • Statut au volume 12 : Supposé vivant mais gravement brûlé.

    Lieutenant Hayashibara

    Volume 6

    Hayashibara est l'un des membres du Mirai, ce croiseur japonais des années 2000 qui, alors qu'il se dirige vers Pearl Harbor pour y faire des manoeuvres avec l'armée américaine, se retrouve projeté, sans que l'on sache pourquoi ni comment, à la veille de la bataille de Midway, en 1942. Ce navire sauve un capitaine de la marine impériale, Takumi Kusaka, puis l'un des membres d'équipage, le sous-lieutenant Mori, est tué par des zéros lors d'une mission de reconnaissance à Ogasawara. Ensuite, le second du Mirai, le capitaine Yôsuke Kadomatsu part à Singapour avec Kusaka pour un ravitaillement, mais ils reviennent avec des membres de la marine impériale, dont le lieutenant Kazuma Tsuda. Le commandant du croiseur, le capitaine Saburô Umezu, accepte de participer à une opération d'évacuation de Guadalcanal, mais durant celle-ci, Kusaka fait venir la flotte combinée pour pousser l'équipage du Mirai à adhérer à sa vision d'un nouveau Japon dans laquelle celui-ci n'aura pas perdu la guerre. Mais Umezu et Kadomatsu montrent la puissance du Mirai et veulent rester indépendants. Les membres du croiseur sont ensuite invités par l'amiral Isoroku Yamamoto à Truk pour manger et se reposer. L'amiral leur recommande de retourner à Yokosuka et Umezu accepte. Mais durant le retour, le croiseur repère un appareil de reconnaissance, et pour savoir s'il est américain ou japonais, Kadomatsu et le maître Yanagi se rendent dans le sous-marin de la marine impériale qui les accompagne. C'est alors que le sous-marin force le Mirai à combattre une escadrille américaine. Le navire décime celle-ci, puis le chef canonnier, le capitaine Masayuki Kikuchi, suggère de couler le porte-avion américain, qui s'apprête à envoyer une seconde vague offensive. Umezu accepte et fait décoller l'umitori du lieutenant Satake, qui prend Hayashibara comme copilote à la place du défunt Mori. Ensembles, ils surveillent l'approche du Tomahawk du porte-avion Wasp, et quand celui-ci dépasse l'escadrille décimée, Hayashibara pense que les américains ne tiendront pas compte de l'avertissement que leur navire a envoyé. Il a plutôt l'impression que cet avertissement n'est qu'une manière de se convaincre soi-même, une sorte d'alibi, Mais Satake lui rappelle que sans cet alibi, ils ne seront plus considérés comme une armée de défense. Hayashibara ne trouve pas de réponse à cela, et Satake remarque que le missile arrivent près de sa cible. C'est la seule apparition de Hayashibara dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Sillage 58 : Warning".
    • Statut au volume 8 : Vivant.

    Volume 9

    Après avoir été torpillé, le Wasp finit par couler et le Mirai récupère Kadomatsu et Yanagi qui sont libérés du sous-marin. Ensuite, le croiseur parvient à Yokosuka sans autre encombre et là-bas, l'équipage reçoit la visite de l'ancien premier ministre, Mitsumasa Yonai. Celui-ci préfèrerait que le Japon perde la guerre pour se débarrasser de ses illusions, et qu'en attendant, le Mirai reste à quai pour apporter ses connaissances et sa force après la guerre. Mais afin d'arrêter les plans de Kusaka, qui cherche à modifier l'histoire et l'issue de la guerre, le second du croiseur se rend en Mandchourie, tandis que le navire subit les réparations et le ravitaillement nécessaires. A son retour, Kadomatsu est blessé à l'épaule et Kusaka court toujours. Après quelques manoeuvres en mer, le Mirai reçoit cette fois la visite du ministre de l'intérieur, Kôichi Kito, proche de l'empereur. Mais Kito refuse de mettre l'empereur en danger en lui demandant de mettre un terme à la guerre, car ceux qui veulent gagner la guerre sont nombreux et puissants. Ensuite, à bord du croiseur, certains hommes parlent d'aller dans les Aléoutiennes, afin de venir en aide aux 4.000 soldats japonais qui se trouvent sur les îles d'Attu et de Kiska, et qui devraient bientôt se faire anéantir par l'armée américaine. La nouvelle arrive auprès des hommes de la force aérienne du navire, dont Satake et Hayashibara, qui semblent assez ravis de cette nouvelle, tout comme le reste du Mirai. C'est la seule fois que l'on voit Hayashibara dans ce tome.

    Volume 11

    Pour aider le Mirai dans son opération, la marine impériale leur fournit un navire de transport, ainsi qu'un agent de liaison, le capitaine Eiichiro Taki, le même qui avait essayé de faire couler le croiseur par l'armée américaine au large de Saipan. En arrivant à Kiska, les radars du Mirai repèrent une flotte américaine qui, malgré le brouillard, découvre la présence du croiseur. Obligés d'affronter cette flotte pour permettre l'évacuation de l'île, les membres du Mirai le font à leur façon, en minimisant les victimes, mais durant l'action, le capitaine Umezu est gravement blessé à la tête. La mission est finalement un succès, et à leur retour à Yokosuka, Umezu est emmené dans un hôpital, celui-ci laissant le commandement du navire à Kadomatsu. Par la suite, le croiseur fait des patrouilles pour repérer les sous-marins américains et les neutraliser. Un jour, alors qu'un sous-marin émerge pour pouvoir envoyer un message à son état-major, l'umitori est envoyé avec à son bord Satake et Hayashibara. Au-dessus du sous-marin, les 2 pilotes leur demandent de se rendre, mais comme ceux-ci veulent plonger, ils détruisent l'antenne ainsi que les balises, rendant impossible l'immersion. Satake répète alors sa demande de reddition, devant le regard ébahi des américains...

    Volume 12

    Tandis que la flotte combinée déplace son quartier général de Truk à Palau pour réduire sa ligne de front, l'umitori surveille le remorquage des sous-marins américains par des navires japonais. Les 2 pilotes ne remarquent aucune résistance de la part des américains. L'équipage du Mirai a aussi appris que l'ancien subalterne de Kusaka, le lieutenant Tsuda, a été tué alors qu'il était en Allemagne sous une fausse identité et qu'il a tenté d'assassiner Hitler. Puis commence l'année 1943. C'est alors que les membres du croiseur apprennent qu'un navire civil est attaqué alors qu'il quittait Truk. Kadomatsu fait décoller en urgence l'umitori, et Hayashibara demande à Satake pourquoi ce sous-marin fait une attaque en surface, ce à quoi Satake répond que c'est sans doute parce qu'il n'y avait pas d'autre navire militaire dans les alentours, ainsi que pour économiser ses torpilles. Ils arrivent sur place et constatent que le Chôan maru est en feu et va couler. Ils se dirigent alors vers le sous-marin qui s'apprête à tirer, et Hayashibara demande à Satake ce qu'ils doivent viser. Ce dernier répond qu'ils doivent cibler le mât de navigation et les canons à l'arrière. Les pilotes tuent la plupart des marins américains, puis signalent au Mirai qu'il y a de nombreuses personnes dans des canots, ainsi que des blessés. Hayashibara n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Mitsumasa Yonai (PH)

    Volume 6

    Ancien premier ministre du Japon et ancien ministre de la marine, cet hommes est en 1942 un amiral de réserve. Il est connu pour être un opposant à la guerre contre les américains et les britanniques, ainsi qu'un opposant de l'alliance avec l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste. Pourtant, vers la fin 1942, il est contacté par le général Kanji Ishiwara de l'armée de terre, aussi militaire de réserve, pour aller manger quelque chose à Tokyo, dans le quartier d'Asakusa. Ishiwara est pourtant à l'origine de l'incident de Mandchourie, en Chine, et a des visions fort différentes de Yonai. Alors que les loches et le tofu cuisent dans de l'eau bouillante, le général explique que lorsque l'eau commence à bouillir, on plonge le tofu et les loches cherchent à s'y abriter de la chaleur en pénétrant dedans, ce qui fait que l'ensemble cuit parfaitement. Pour Ishiwara, c'est un plat qui donne à réfléchir sur de nombreuses choses, comme par exemple jusqu'à quand ils auront à manger. Il rappelle ensuite à son interlocuteur que celui-ci, tout comme l'amiral Isoroku Yamamoto, est qualifié de "gauche" de la marine, et qu'il s'est battu contre le camp des intransigeants de la marine impériale. Néanmoins, l'existence du Mirai, ce croiseur japonais venu de 60 ans dans le futur, et venu d'un pays qui a connu la défaite et l'humiliation d'une reddition sans condition face aux alliés, le dérange. Pour le général, c'est inattendu. C'est alors que ce dernier remarque que des loches n'arrivent pas à entrer dans le tofu. Yonai lui rétorque alors que des loches affaiblies ont toujours du mal à pénétrer dans le tofu. C'est la seule fois que l'on voit Yonai dans ce tome.

    Volume 7

    Alors qu'il se dirige vers Yokosuka, le Mirai envoie un message au quartier général de la marine impériale pour leur demander d'envoyer quelqu'un capable de négocier en ce qui concerne les actions futures du croiseur. Les officiers comprennent que cette personne va être une sorte d'otage et ne savent pas qui envoyer. C'est alors qu'arrive Yonai, qui se propose d'être cette personne. Le vice-amiral Takazumi Oka et les autres pensent que c'est dangereux. Yonai leur répond que la perte d'un réserviste comme lui ne serait pas énorme. Une fois à bord du Mirai, Yonai se présente au capitaine Saburô Umezu, commandant du navire. Yonai constate alors les dégâts que le navire a subi lors d'une attaque au large de Saipan par une quarantaine d'appareils américains. Quand il apprend qu'il y a 5 victimes, Yonai dit souhaiter présenter ses condoléances. Umezu accepte, puis, lors d'une réunion avec le commandant du croiseur et son second, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, le premier demande un ravitaillement, des réparations et le débarquement de ses hommes. Ils veulent aussi un engagement formel sur leur sécurité, arrivant presque dans un pays étranger et voulant éviter un affrontement gratuit. Yonai dit comprendre, mais veut savoir ce qu'ils comptent faire à présent. Umezu répond qu'ils veulent retourner dans leur époque, même s'ils ne savent pas comment, et en attendant, ils veulent rester des japonais du 21ème siècle. Pour l'instant, ils souhaitent éviter les terribles batailles dans les îles Salomon et sauver un maximum de vies. Ils envisagent donc d'apporter leur soutien. Yonai explique alors qu'il est beaucoup trop tôt pour que le Japon devienne impérialiste, et que l'officier que le Mirai a sauvé à la bataille de Midway, le capitaine Takumi Kusaka, ainsi que les impertinents de l'armée de terre et le général Ishiwara vont leur causer des problèmes. Il comprend l'amour de l'équipage pour leur navire, mais préfèrerait que le Mirai finisse sa course dans les docks de Yokosuka. Tous les 3 apprennent alors que des navires les encerclent, mais Yonai rassure en disant que ce ne sont que des intimidations. Il déclare alors qu'en les voyant, les japonais ne se sont pas trompés dans la direction et l'organisation du pays après la guerre. Kadomatsu intervient alors pour dire que c'est officier de l'état-major Taki qui a organisé l'attaque sur leur navire car plusieurs personnes souhaitent voir le Mirai couler. Il demande donc si c'est Yonai qui a donné cet ordre. Yonai annonce alors que le Japon ne doit surtout pas gagner cette guerre. Il explique que dans l'histoire, des pays qui ont gagné puis sombré ne manquent pas, mais qu'au contraire, des pays perdants qui prospèrent ensuite sont très nombreux. Selon lui, le Japon de son époque se berce d'illusions et que seule la dure réalité d'une défaite peut le réveiller. Il pense que les actions de Taki sont un comportement arbitraire qui puise sa source dans la méfiance des hauts dirigeants de la marine envers le Mirai. Il s'excuse puis va prendre congé des 2 capitaines, espérant avoir de bonnes nouvelles à propos de leurs requêtes. Avant de partir, il leur rappelle qu'ils n'appartiennent pas à cette époque, mais Kadomatsu intervient, car il ne peut fermer les yeux sur les 3 millions de morts qu'il va y avoir. Il ne peut pas avoir un point de vue hors de la réalité comme Yonai. Mais celui-ci répond que ce sont justement eux qui sont hors réalité. Il souhaite que l'équipage attende la fin de la guerre pour apporter leurs connaissances et leur force. Quelques temps plus tard, Kadomatsu vient frapper à la porte de chez Yonai en pleine nuit. Il explique être allé voir son père qui n'est qu'un enfant à cette époque, mais a découvert qu'il est mort dans un accident. Il a compris que ce Japon n'est pas celui d'où il vient. Mais il ne peut pas rester tranquille jusqu'à la fin de la guerre car Kusaka s'active pour changer le cours de l'histoire, et Kadomatsu a donc besoin de savoir où il est. Yonai lui répond qu'il doit être du côté de Xinjing, en Mandchourie, qu'Ishiwara est très impliqué, et qu'il est allé voir un certain Yoshimura aux bureaux  des chemins de fer sud-mandchouriens. Yonai se demande si Kadomatsu sera capable de tuer Kusaka, mais celui-ci sait qu'il ne peut pas s'absenter trop longtemps. Yonai est pret à lui apporter une aide. Puis Kadomatsu s'assoupit, et Yonai pense qu'il faudrait plus que 60 ans au Japon pour prospérer après une défaite à la guerre, et qu'il va passer le reste de son existence au purgatoire pour le sacrifice des 3 millions d'hommes que cette guerre va provoquer. Le lendemain matin, alors que Yonai s'est endormi à son tour, Kadomatsu est parti en laissant une note pour avoir du temps pour réfléchir. Yonai n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Sillage 61 : La dernière résistance".
    • Statut au volume 8 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.

    Chef Asô

    Volume 6

    Il s'agit de l'un des membres du Mirai, un croiseur japonais du début du 21ème siècle qui, par un phénomène inexplicable, s'est retrouvé projeté à la veille de la bataille de Midway alors qu'il se dirigeait vers Pearl Harbor pour rejoindre la marine américaine. Là-bas, après avoir sauvé un capitaine de la marine impériale, Takumi Kusaka, l'équipage du Mirai a voulu en avoir le coeur net et a envoyé l'umitori en mission de reconnaissance à Ogasawara. Malheureusement, le copilote, le sous-lieutenant Mori, s'est fait tué par 2 zéros. Ensuite, le second du croiseur, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, a accompagné Kusaka à Singapour pour qu'ils puissent se ravitailler. Cependant, ils sont revenus aussi avec des membres de la marine impériale, dont le lieutenant Kazuma Tsuda. Comme ils étaient découverts, le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, a choisi d'impliquer son navire dans l'évacuation de l'île de Guadalcanal, qui doit bientôt être attaqué par les marines américains. Mais Kusaka fait intervenir la flotte combinée en connaissance de cause, et veut pousser l'équipage du Mirai a collaborer à son plan qui vise à faire en sorte que l'Empire du Japon ne perde pas la guerre et arrive à une paix glorieuse avec les américains. Hors, le croiseur montre sa puissance et confirme son désir d'indépendance par rapport à la marine impériale. Invités à Truk par l'amiral Isoroku Yamamoto, les membres du Mirai s'y repose, et l'amiral leur conseille même de retourner à Yokosuka où ils seront accueillis. Pourtant, sur le chemin du retour, ils repèrent un appareil de reconnaissance sur leurs radars, et pour confirmer son appartenance, Kadomatsu et le maître Yanagi se rendent sur le sous-marin qui les accompagne. Mais celui-ci plonge et force l'équipage du croiseur à affronter une escadrille américaine, car l'appareil de reconnaissance était bien américain. Durant l'affrontement, le Mirai décime l'escadrille adverse, mais l'un des appareils fonce sur le navire pour le percuter, et le chef Asô voit mourir l'un de ses hommes, paralysé par la peur, le premier maître Nashida. Après cet assaut, le chef canonnier, le capitaine Masayuki Kikuchi, suggère de couler le porte-avion américain Wasp, qui prépare une seconde vague offensive. Umezu accepte et un seul Tomahawk suffit à couler le porte-avion. Le sous-marin japonais rend Yanagi et Kadomatsu à son équipage, et, apr la suite, ce dernier vient voir avec Asô les dégâts causés par l'appareil américain. Asô lui annonce que pour les éléments embarqués, les réparations à bord sont impossibles. Mais il se dit que le pilote américain qui est resté à bord de son dauntless jusqu'à 200 mètres d'altitude devait être un sacré pilote. Il explique alors au second du Mirai comment, caché derrière ses jumelles, il a vu mourir Nashida, un type courageux et gentil selon lui. Il déclare qu'il va aller voir les réparations sur la première passerelle avant d'aller courir un peu. Kadomatsu lui demande si Nashida a dit quelque chose avant de mourir, et Asô lui répond que non. Il se dit que c'est un hasard s'il est en vie et qu'ils ne savent jamais quand ils vont mourir. Ils doivent donc profiter du temps présente, et le second du navire semble comprendre. Asô s'en va ensuite et plus tard, il court avec d'autres sur le pont arrière, tous étant conscients d'avoir de la chance d'être en vie. Asô n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 8

    Une fois à Yokosuka, Le Mirai reçoit l'autorisation par la marine impériale de pouvoir effectuer des réparations dans l'un de leurs docks, notamment grâce à la visite de l'ancien premier ministre, Mitsumasa Yonai. Asô supervise les réparations et explique à Katagiri, le seul civil du Mirai et journaliste photographe, que le phased array radar à bâbord, ainsi que le dôme de transmission par satellite superbird et l'ECM NOLQ-2 n'ont été refait que de l'extérieur, à cause de l'absence de pièces de rechange. Pour Katagiri, c'est donc du camouflage. En ce qui concerne le canon de 127 mm, Asô explique qu'en raison du degré de précision de la marine, ils ont dû en diminuer la puissance et le nombre de tirs en rafale. Le photographe trouve quand même la situation inquiétante, et Asô se dit qu'ils seront fixés sur leurs limites après des essais en mer. Mais Katagiri voulait parler de l'équipage car les 3 techniciens de la troisième équipe qui sont descendus à terre ne sont toujours pas revenus. Pourtant, pour Asô, il reste encore 2 heures. C'est alors que reviennent Umezu, le chef canonnier, le capitaine Masayuki Kikuchi, et le chef navigateur, le capitaine Kôhei Oguri, qui sont allés à une réunion avec les grands pontes de la marine impériale. Le photographe constate leurs mines sévères, et en conclut que la discussion a été houleuse. Plus tard, alors que les 2 heures sont presque écoulées, le groupe du premier maître Sakurai arrive. Asô leur demande s'ils ont perdu du temps dans les essayages, mais leur dit que tout va bien puisque tout le monde est là. Peu après, le commandant du croiseur fait une annonce par la radio interne du navire, annonçant qu'ils vont faire des manoeuvres en mer, mais aussi que Kadomatsu, parti en Mandchourie à la poursuite de Kusaka, va les rejoindre dans la baie de Sagami et qu'il va bien. Asô semble satisfait de cette nouvelle, comme le reste de l'équipage. C'est la dernière apparition d'Asô dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Sillage 62 : Morts et vivants".
    • Statut au volume 8 : Vivant.

    Volume 9

    Après le retour de Kadomatsu, blessé à l'épaule, l'équipage du Mirai reçoit la visite du ministre de l'intérieur Kôichi Kito, qui refuse cependant de demander à l'empereur d'arrêter la guerre, de peur de le mettre en danger face à ceux qui souhaitent continuer la guerre. Plus tard, les hommes du Mirai, voulant faire quelque chose, évoque l'idée d'aller dans les Aléoutiennes, sur les îles d'Attu et de Kiska, qui doivent bientôt être attaquées par l'armée américaine, pour sauver les 4.000 soldats japonais qui sont là-bas. Ils sont soutenus par Kikuchi et Oguri, et la nouvelle fini par arriver aux oreilles d'Asô. Celui-ci reste cependant assez stoïque. C'est la seule fois que l'on voit Asô dans ce tome.

    Volume 10

    Pour l'opération du Mirai dans les Aléoutiennes, la marine impériale leur fournit un navire de transport, ainsi qu'un agent de liaison, le capitaine Eiichiro Taki, le même qui avait essayé de faire couler le croiseur au large de Saipan. Lorsqu'ils arrivent près de Kiska, les membres du Mirai détectent une flotte américaine qui finit par les repérer malgré l'épais brouillard. L'équipage du Mirai est obligé de combattre pour assurer l'évacuation de Kiska, mais il le fait en faisant un minimum possible de victimes du côté américain. Malheureusement, dans l'action, le capitaine Umezu se blesse gravement à la tête. Après le succès de l'opération, le croiseur retourne à Yokosuka, où son équipage met des uniformes de la marine impériale pour pouvoir se faire remercier par les 4.000 soldats japonais qui ont été sauvés. Ensuite, Le commandant du Mirai doit être emmené à l'hôpital, et il arrive en chaise roulante sur le pont arrière, où tous les membres du croiseur sont réunis, dont Asô. Il se lève péniblement et cède le commandement du navire à Kadomatsu. Néanmoins, il continuera à veiller sur eux depuis la terre ferme. Gonflé à bloc, l'équipage salue alors son commandant. Asô n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Premier maître Nashida

    Volume 6

    Ce marin fait partie de l'équipage du Mirai, un croiseur de la force d'autodéfense japonaise du début du 21ème siècle, qui, alors qu'il navigue vers Pearl Harbor pour y faire des manoeuvres avec la marine américaine, se retrouve projeté de façon inexpliquée en plein guerre du Pacifique, juste avant la bataille de Midway. Là, le navire sauve de la noyade le capitaine Takumi Kusaka de la marine impériale. Ensuite, afin de voir s'ils sont bien en 1942, ils envoient une mission de reconnaissance à Ogasawara avec l'umitori, mais celle-ci se solde par la mort du copilote, le sous-lieutenant Mori. Après cela, Kusaka, accompagné du commandant en second du Mirai, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, se rend à Singapour pour y obtenir un ravitaillement. Cependant, les 2 hommes reviennent en compagnie de la marine impériale et du lieutenant Kazuma Tsuda, ancien subalterne de Kusaka. Forcés de confirmer leur existence, le commandant du croiseur, le capitaine Saburô Umezu, accepte de participer à une opération d'évacuation de l'île de Guadalcanal, qui doit bientôt être attaquée par les marines américains. Durant celle-ci, Kusaka fait intervenir la flotte combinée et veut que le Mirai participe à son plan qui consiste à faire en sorte que le Japon ne perde pas la guerre mais parvienne à une paix glorieuse avec les américains. N'adhérant pas à ce plan et voulant rester indépendant, le croiseur montre sa puissance aux japonais. Après ces événements, l'amiral Isoroku Yamamoto invitent l'équipage du Mirai à Truk pour s'y reposer. Il suggère ensuite à Umezu que les membres du croiseur puissent retourner à Yokosuka. Le commandant du Mirai accepte, mais durant le trajet, le navire repère un appareil de reconnaissance dont il ignore l'appartenance. Kadomatsu et le maître Yanagi se rendent alors sur le sous-marin qui les accompagne, mais celui-ci plonge et force le croiseur à affronter une escadrille américaine. Durant la bataille, l'un des appareils fait un piqué sur le navire, droit sur l'endroit où se trouve Nashida. Celui-ci appelle le chef Asô à son secours, qui lui répond de venir vers lui et de se dépêcher. Mais Paralysé par la peur, Nashida reste sur place en fixant l'appareil. Il finit par décéder lors de l'impact de l'appareil contre le navire.

    • Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Sillage 62 : Morts et vivants".
    • Statut au volume 8 : Tué lors de l'impact de l'appareil du capitaine Samuel D. Hutton contre le Mirai.
    • Statut au volume 12 : Tué lors de l'impact de l'appareil du capitaine Samuel D. Hutton contre le Mirai.

    Tôma

    Volume 6

    Tôma est le fils métisse d'une japonaise, Teruko, et d'un britannique, Thomas. Il est né dans les alentours de Singapour et a les yeux bleus, ce qui n'est pas courant pour un japonais. Thomas était un marchand qui trafiquait on ne sait quoi et qui élevait des pigeons sur le toit de son habitation. Il buvait apparemment beaucoup, et quand Tôma lui demandait quand ils iraient en Angleterre, Thomas lui répondait que ce n'était pas un pays pour les morveux comme Tôma. Lors du l'entrée en guerre des Etats-Unis, le 8 décembre 1941, alors que l'île est sous le contrôle des alliés, Teruko et son fils sont emmenés dans des camps à Changi, dans l'extrême est de Singapour. Cependant, 2 mois plus tard, l'armée japonaise conquiert Singapour et libère les prisonniers, pour mettre cette fois dans les camps les indiens, les malais et les britanniques. Alors que Teruko et son fils quittaient le camp, Tôma a reconnu son père qui y était amené et qui les appelait. Tôma a voulu l'interpellé, mais sa mère l'a fait taire et lui a demandé de marcher droit devant lui, ajoutant que son père n'est plus là depuis longtemps. Pourtant, Teruko n'a pas voulu retourner au Japon. Un soir de l'été 1942, dans la rue, Tôma croise un japonais poursuivi par plusieurs hommes. Une fois ceux-ci partis, Teruko appelle son fils, et reconnaît l'inconnu qu'elle a déjà vu. Ceux-ci prennent le thé le soir même, et le lendemain, l'homme vient voir Tôma qui est près de la cage aux pigeons. Le garçon accepte de montrer son trésor à l'inconnu et l'emmène dans la forêt. Ce trésor est en fait un obus non éclaté, et Tôma marche dessus sans crainte. Celui-ci explique à l'homme que sa mère a abandonné son père, même s'il ne l'aimait pas beaucoup, et qu'elle fera de même avec lui. D'ailleurs, elle serait retournée au Japon s'il n'était pas là. Mais pour l'inconnu, Teruko ne se donnerait pas tant de mal pour l'abandonner ensuite. Il plaque le jeune garçon au sol et lui dit que son ennemi, c'est la guerre, représentée par cet obus. D'ailleurs, sans celle-ci, les parents de Tôma n'auraient pas été séparés. L'homme suggère donc de s'en débarrasser. Tous les 2 creusent un peu le sol sous l'obus, puis l'entourent d'une corde, et après s'être mis à l'abri. Ils tirent pour faire tomber l'obus dans l'eau et le faire exploser. Mais une fois dans l'eau, il n'explose pas et Tôma relève la tête. L'inconnu lui pousse la tête contre le sol, et l'obus explose alors. Tôma est content, et l'homme lui explique que la guerre sera finie dans 3 ans, et que Singapour deviendra indépendant après le départ des japonais. Tôma pourra alors être fier de ce qu'il est. De plus, il est le seul à pouvoir protéger sa mère. C'est la dernière apparition de Tôma dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Zipang - Hors série : La dernière lueur du soleil couchant de Malay".
    • Statut au volume 8 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.

    A suivre...

    Cronos


    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :