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Zipang : Personnages (5; Tomes 13 à 20)
Voilà la suite de la cinquième page des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Capitaine Samuel D. Hutton
Volume 13
Hutton est convoqué par le vice-amiral Harold Bowen dans la banlieue de la base de la marine de San Diego pour une réunion. Les capitaine Chris Evans et William Taylor sont aussi présents, car ils ont aussi eu affaire au croiseur inconnu. Bowen, qui dirige la section S chargée d’enquêter sur le navire, commence d'ailleurs la réunion en évoquant cette expérience commune aux 3 capitaines, qui ont vu et combattu le navire. Le vice-amiral présente la seule preuve qu'ils ont du croiseur, c'est-à-dire Sagittarius. Leroy R. Grumman, président de Grumman, une société aéronautique, prend la parole et explique qu'il s'agit d'un nouveau type d'arme. Vannevar Bush, président du comité consultatif national sur l’aéronautique, continue alors pour donner son avis. Hutton intervient alors pour demander pourquoi avoir soudainement commencé à enquêter sur le navire, car jusque là, leurs rapports étaient considérés comme fantaisistes et qu'ils ont été renvoyés à des postes de garde-côtes. Mais Bowen ne leur autorise pas à poser des questions et veut juste qu'ils répondent aux leurs. Il explique alors que chaque fois que le navire apparaît, c'est pour une manoeuvre de retrait de l’armée japonaise. Ils en ont donc déduit que la prochaine fois que le croiseur fera son apparition, ce sera pour la prochaine opération d’évacuation. Ils prévoient que les japonais quittent la Nouvelle-Guinée et passent par le détroit de Dampier où ils comptent les attaquer et couler ce navire. Les 3 capitaines participeront à l’opération en tant qu'observateurs. C'est alors que Howard Hughes, le milliardaire, qui restait dans l'ombre, intervient pour dire que les loosers n'ont pas de chance mais de l’expérience. Il est prêt à donner 50 millions de dollars à l'US Navy si on lui apporte un morceau de ce navire. Taylor évoque alors le parcours de Hughes, son caractère et son grand intérêt pour l'aviation, ajoutant que ce navire est la seule chose qui lui échappe. Le milliardaire dit que ce navire n'est qu'une nouvelle arme des japonais. Il demande donc aux 3 capitaines ce qu'ils ont appris de leur expérience. Hutton lui répond que malgré sa puissance, ses attaques comportent des hésitations. Hughes a aussi compris que les réserves de munitions du navire sont limitées. Il ajoute qu'ils ont besoin de 3 choses pour réussir : des fonds, de l’expérience et de nouvelles idées. Il laisse donc la parole au vice-amiral pour ce dernier point. Celui-ci montre alors une vidéo d'un exercice pour une nouvelle technique de bombardement. Il s'agit de larguer des bombes qui vont ricocher sur l'eau et toucher le navire en dessous de la ligne de flottaison. Ce type de bombardement permet d'augmenter les chances de bombardements fatals. Hutton est assez stupéfait par cette méthode, et dans l'avion qui le mène en Nouvelle-Guinée, il repense beaucoup à ce film qu'il a vu. Il ne sait pas si le croiseur va survivre, mais il semble inquiet de devoir observer cela. A Port Moresby, un soir, Hutton se réveille car il entend les batteries antiaériennes qui tirent. Il apprend alors d'Evans qu'il n'y aurait qu'un seul appareil. Les 3 capitaines sortent, et en regardant celui-ci, ils comprennent qu'il vient du croiseur mystérieux. Ils préviennent Bowen, et une fois déplacés à Rabi, le vice-amiral fait un briefing aux pilotes, leur disant que l'objectif de leur escadrille de 50 appareils est un seul croiseur. Un peu plus tard, Hutton apprend que la radio ne fonctionne, et il se précipite dans la salle des radars. Il reconnaît l'action du croiseur et pense qu'il faut prévenir Seven-Miles ou aller les aider. Mais Taylor pense que le navire ne sait pas que certains appareils se sont déplacés, et qu'il va relâcher son attention si ils n'interviennent pas pour sauver Seven-Miles. Hutton s’énerve alors sur Taylor, qui veut bien malgré tout envoyer un appareil pour les prévenir, mais pas plus. Cinq heures plus tard, l'appareil n'est pas revenu, et les 3 capitaines ont compris. La radio marche à nouveau, et ils apprennent que Seven-Miles a été détruit. Cependant, le croiseur a aussi été repéré. Comprenant que le navire va traverser le détroit de Dampier à la tombée de la nuit, ils décident de décoller pour aller l'attaquer, Hutton pensant à Jones. Ils volent à basse altitude, derrière une chaîne de montagnes pour ne pas être détectés, puis passent en position offensive. Dès les premiers tirs du croiseur, Hutton repère sa position, et prévient les autres appareils de l’arrivée de roquettes guidées. Les premiers avions sont détruits, et Hutton demande aux Lightings de s'occuper des avions japonais, les bombardiers se concentrant sur le croiseur. Taylor voit alors un B-25 qui fait son approche finale. C'est la dernière apparition de Hutton dans ce tome.
Volume 14
L'assaut des bombardiers semble porter ses fruits puisque la tourelle arrière du croiseur ne tire plus après un certain temps. Cependant, un autogire décolle du navire et abat les bombardiers qui s'approchent trop près du croiseur. Taylor pense donc que s'ils continuent à attaquer par vagues, ils vont tous se faire descendre. Hutton ordonne alors à tous les appareils de lancer une offensive groupée, tous ensemble, par l’arrière du navire, à tribord et à bâbord. Un A-20 vient les couvrir et attaque l'autogire, qui finit par s'interposer entre le navire et 2 bombes qui s'approchaient dangereusement. L'appareil explose, et Hutton demande à ce que l'appareil dans lequel ils sont descende à 100 mètres pour attaquer par l’arrière. Taylor semble contester cette décision, mais Hutton pense que la déesse de la victoire leur sourit. Et comme il le pensait, le navire vire de bord pour éviter d’être attaqué par l’arrière. De plus la destruction de l'autogire est la preuve que la tourelle arrière ne fonctionne plus. Mais Taylor ne veut pas faire de conclusions hâtives et pense qu'il pourrait s'agir d'un bluff. Pour Hutton, ils seront bientôt fixes et ordonne que tous les canons soient pointés vers l'avant, alors qu'ils sont à 8.000 pieds du navire. Ils ouvrent le feu, mais la tourelle se met soudainement en marche, et abat les 2 pilotes, ainsi que le capitaine Evans. Taylor pense qu'ils vont s’écraser s'ils ne font rien, mais Hutton lui dit de la fermer. Il ordonne à tous ceux qui sont encore en vie de mettre leur parachute. Il prend les commandes de l'appareil et essaie de le faire monter à 500 pieds pour pouvoir sauter. Il y arrive de justesse, évitant par la même occasion la collision avec le croiseur. Une fois à 900 pieds, il demande d'ouvrir toutes les issues. Tout le monde saute, et Hutton dit à Taylor qu'il les suivra après avoir mis le pilotage automatique. Cependant, une fois seul, il constate que ce pilotage ne fonctionne pas. De plus, si il fait descendre cet appareil en vrille, il emportera tous ceux qui ont sauté. Hutton en conclut que l'appareil devra lui obéir jusqu'au bout. Il continue quelques instants, jusqu’à ce que l'avion explose et ne le tue sur le coup.
- Statut au volume 16 : Tué dans l'explosion d'un bombardier.
Capitaine Grey
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 16 : Supposé vivant.
Commandant Noise
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 16 : Supposé vivant.
David
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 16 : Supposé vivant.
Lieutenant Jones
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 16 : Supposé vivant mais gravement brûlé.
Lieutenant Hayashibara
Volume 13
Quelques temps après le déplacement de la flotte combinée de Truk à Palau, le Mirai s’apprête à participer à l’opération d’évacuation de la Nouvelle-Guinée. Mais la marine impériale ne veut pas modifier ses plans, et les membres du croiseur craignent que la tragédie du détroit de Dampier ne se reproduise. De plus, ils ne veulent pas qu'il y ait aussi un bain de sang chez les américains. Afin de proposer un plan alternatif, l'umitori est envoyé en reconnaissance à l’aérodrome de Seven-Miles. En pleine nuit, Satake et Hayashibara arrivent et aperçoivent rapidement les quelques 200 appareils qui attendent au sol. Hayashibara est prêt à rentrer au Mirai, mais pour Satake, des ombres repérées à l'infrarouge et à cette distance, c'est trop peu. Hayashibara est surpris, mais Satake veut en effet jeter un oeil de plus près. Ils constatent la présence de B-17, de B-24 et de B-25, tandis que les batteries antiaériennes commencent à tirer. Après quelques instants, Satake demande l’état de l'appareil à son copilote, qui lui répond qu'il n'y a aucun dégât, mais qu'il ne veut pas qu'il lui fasse à nouveau une trouille pareille. Satake déclare qu'ils ont maintenant la position des bombardiers, des canons antiaériens et même des baraquements. Pour lui, une mission de reconnaissance ne doit rien laisser au hasard, ce qui semble calmer Hayashibara. Grâce à ces informations, la marine impériale prépare une attaque préventive sur Seven-Miles, que l'umitori va observer de loin. Après le passage des bombardiers japonais, Satake signale au Mirai que tous les objectifs ont été atteints, la base étant privée de ses capacités. Hayashibara, lui, reste muet et contemple le spectacle. L’opération est donc un succès et les navires de transport peuvent partir tranquillement, sans crainte. Donc, l'hélicoptère se dirige vers ces navires, et Hayashibara sort la main de l'umitori pour pouvoir lancer la fusée de signal, permettant aux navires de pouvoir démarrer. De retour sur le croiseur, dans la salle de briefing de l’unité aérienne, Hayashibara demande à Satake s'il ne va pas dormir. Celui-ci répond qu'il va bientôt y aller, mais que dit à son copilote qu'il peut y aller. Hayashibara le remercie puis s'en va. Cependant, alors qu'ils dorment, l'alarme retentit, signalant qu'une escadrille américaine, qui a apparemment échappé au bombardement, a fait son apparition au-dessus du détroit de Dampier. Satake se lève et ordonne à l’unité aérienne de se rendre en salle de briefing immédiatement. Là, il entendent les combats puis un certain calme. Ils comprennent que le chargeur de la mitrailleuse CIWS est vide. Satake dit à son copilote qu'ils vont y aller, mais celui-ci pense que c'est impossible de décoller dans cette situation. Pourtant, pour Satake, cela fait partie du combat. Hayashibara semble satisfait, et une fois dans l'umitori, Satake demande à Kadomatsu l'autorisation de décoller. Une fois qu'il l'a obtenue, l'hélicoptère décolle, et directement, les 2 pilotes portent secours à Oguri, Yonekura et Yanagi qui sont en train de charger le CIWS, en abattant un appareil américain qui les menaçait...
Volume 14
Satake aperçoit 2 B-25 qui s'approche du Mirai par l’arrière à Tribord, et il ordonne à Hayashibara de lui montrer ses talents de tireur. Celui-ci s’exécute et abat les 2 appareils. C'est alors que les 25 bombardiers restants préparent à faire une attaque simultanée. Satake choisit alors de se mettre à une altitude de 500 mètres, et son copilote lui dit qu'il peut ainsi avec les 2 côtés de la ligne de mire. Comme les bombardiers larguent leurs bombes, Satake ordonne à Hayashibara de viser la première pour créer des remous. Il réussit, mais un rideau d'eau leur bouche la vue. C'est alors qu'un A-20 leur tire dessus. Hayashibara ne constate pas de gros dégâts, mais la mitrailleuse est hors-service. Satake le signale à Kadomatsu, puis aperçoit 2 bombes qui s'approche du croiseur. Celui-ci ne pouvant pas esquiver, le pilote choisit de s'interposer, n'ayant plus d'arme. Il annonce à Hayashibara qu'il va l’éjecter, et celui-ci n'a pas le temps de contester qu'il est projeté hors de l'appareil. Alors que son parachute se déploie, Hayashibara ne peut que constater que Satake s'est sacrifié avec l'umitori pour intercepter les 2 projectiles. Par la suite, une fois le CIWS rechargé, le Mirai parvient à repousser l'offensive américaine, dont l'escadrille finit par prendre la fuite. Après avoir récupéré Hayashibara, les membres du croiseur improvisent un autel dans la salle de briefing de l’unité aérienne, avec le casque de Satake qui est la seule chose qu'ils ont retrouvé de lui. Mais au lieu de rester devant cet autel, Hayashibara préfère rester sur le pont, en pensant à ce que lui a dit Satake avant de l’éjecter. C'est la dernière apparition de Hayashibara dans ce tome.
- Statut au volume 16 : Vivant.
Mitsumasa Yonai (PH)
Volume 16
Finalement, la tentative de Kadomatsu d’arrêter Kusaka en Mandchourie est un échec, et l'empereur Puyi du Mandchoukouo est tué. Le second du Mirai revient donc sur son navire et l’équipage du croiseur reçoit alors la visite du ministre de l’intérieur, Kôichi Kido, un proche de l'empereur. Mais Kido refuse de convaincre l'empereur de mettre un terme à la guerre, car il craint que cela risque de le mettre en danger face aux partisans de la guerre, nombreux et puissants. Par la suite, avec l'aval de la marine impériale, le Mirai va aider les 4.000 hommes qui se trouvent sur les îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes. Il doivent y affronter une flotte américaine, et le capitaine Umezu, blessé durant l’opération, doit être hospitalisé, laissant le commandement du navire à son second. La marine impériale continue la réduction de sa ligne de front et fait évacuer la Nouvelle-Guinée. Le Mirai est de nouveau de la partie, et une escadrille américaine vise directement le croiseur. Le lieutenant Satake est tué dans la bataille, et le navire perd son autogire. Suite à cela, des tensions apparaissent entre Kadomatsu et le capitaine Masayuki Kikuchi, le chef canonnier, qui veut être plus impliqué dans la guerre. Celui-ci, après le décès de l'amiral Yamamoto à Rabaul, prend le contrôle du navire et pour éviter un bain de sang, le second du Mirai choisit de quitter temporairement le navire. Le 5 juin 1943, Yonai assiste aux funérailles officielles de Yamamoto. Après cela, Yonai va boire un thé, et il est contacté discrètement par Kadomatsu. L'amiral explique que seul Yamamoto était capable de mettre fin à la guerre et que si l’armée japonaise obtient une victoire dans les Mariannes, le gouvernement de Tôjô serait stabilisé et la dérive militaire continuerait. Le capitaine explique que dans son histoire, Yamamoto est aussi décédé à Rabaul. Il raconte alors que normalement l’année prochaine, le gouvernement de Tôjô devrait tomber et que Yonai deviendra ministre de la marine. Néanmoins, Yonai devrait agir pour la réalisation de la paix, avec Kido, avant les affrontements dans les Mariannes, qui devraient causer de nombreux morts dans les camps japonais et américain. Cependant, pour Yonai, l’armée de terre n’obéira pas, et pour que le pays change, il faut le frapper jusqu’à ce qu'il ne puisse plus se relever. De plus, il pense qu'il est plus difficile d’arrêter la guerre que de la continuer. Mais Kadomatsu le supplie d'agir. Finalement, le second du croiseur s'en va, et le soir même, vers 3 heures du matin, un membre de la police spéciale de Kôjimachi l'appelle. Il voudrait que l'amiral vienne car il a une faveur à lui demander. D'autres hommes l'attendent à l’entrée de sa maison pour l'accompagner jusqu'au bureau. Dans la voiture, on lui dit que 2 opposants au régime ont été arrêtés. Yonai comprend alors que si Kadomatsu l'a cité, c'est qu'un de ses hommes est en danger. Pourtant, en regardant dans la cellule, l'amiral ne voit que le capitaine, à genou, le regard fixe. Yonai en déduit qu'il est arrivé trop tard. Il prétend alors au policier qu'il avait demandé à cet homme de lui payer son ticket de tramway plus tôt dans la journée. Il donne un billet au policier pour remercier cet homme, même si le policier ne semble pas croire que l'inconnu a fait appeler Yonai car il se rappelait de ce ticket. Par la suite, grâce à un intermédiaire, Yonai prévient l'amiral Soemu Toyoda, au quartier général de la marine. Seul chez lui, Yonai se rappelle la discussion avec Kadomatsu, qui lui a révélé que l'Italie devrait donner sa reddition sans condition le 8 septembre, et que c'est le moment idéal pour réaliser la paix. Selon Yonai, pour cela, il faut que le gouvernement de Tôjô tombe. Mais il sait qu'il faudra profiter de la reddition de l'Italie. Dans le même temps, l'amiral aide Umezu à empêcher la construction d'une bombe atomique japonaise, en le faisant accompagner par le lieutenant Kisaragi. Yonai n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Statut au volume 16 : Vivant.
Chef Asô
Volume 15
Après l’opération dans les Aléoutiennes, Le Mirai fait des patrouilles pour repérer et neutraliser les sous-marins américains, ceci afin que l’état-major américain ne sache pas que la flotte combinée a déplacé son quartier général de Truk vers Palau. Par la suite, la marine impériale demande à l’équipage du Mirai de participer au retrait des troupes de Nouvelle-Guinée. Mais comme cette opération correspond à la tragédie du détroit de Dampier, et que les membres du croiseur ne veulent pas tuer délibérément les troupes américaines, ceux-ci suggèrent à la marine impériale de revoir ses plans. Pour cela, ils envoient l'umitori faire une reconnaissance à Seven-Miles. Grâce à ces informations, la marine impériale peut détruire les bombardiers américains, encore au sol, en limitant au maximum les pertes humaines. Après cela, les navires de transport japonais peuvent se diriger sans risques vers Dampier. Mais une escadrille de bombardiers américains a échappé au Mirai, et elle prend directement pour cible le croiseur. Durant la bataille, le lieutenant Satake se sacrifie en s'interposant avec l'umitori entre le Mirai et 2 bombes que le navire ne pouvait plus éviter. Après ces événements, les tensions entre Kadomatsu, qui veut toujours éviter au maximum les pertes humaines, et Kikuchi, qui souhaite prendre une part plus importante à la guerre, se font de plus en plus sentir. Un jour, alors que le Mirai est amarré à Saipan, Asô remarque qu'ils reçoivent des caisses de la marine impériale, et il veut savoir ce que c'est. On lui répond que ce sont des pommes de terre, et Asô est prêt à aider pour les transporter. La caisse tombe et s'ouvre, et Asô doit récupérer les pommes de terre qui s’échappent, pensant que le chef cuistot va les engueuler s'ils gaspillent de la nourriture. Par la suite, le Mirai continue ses patrouilles pour neutraliser les sous-marins. A l'est de l'île de Mindanao, l’équipage en trouve un et lance un asroc avant de le faire exploser à proximité du sous-marin. Asô observe la surface de l'eau, espérant voir remonter ce sous-marin, et c'est ce qu'il se passe, à son grand soulagement. Mais 2 de ses hommes se battent, et Asô en demande la cause. On lui répond que Noguchi a critiqué le commandant, et celui-ci se justifie en disant qu'ils gaspillent leur missiles et qu'en sortant les sous-marins un par un, ça ne finira jamais. Il préfère aller sur le front. Pour Asô, cette critique est inadmissible, mais il lui conseille d'aller à l'infirmerie pour se faire soigner. Plus tard, Asô va aussi voir le lieutenant Momoi, et comme Noguchi n'a pas de fracture, il ne devra pas faire de rapport. Mais pour la femme, la situation est inquiétante et elle ne sait pas ce que cherche à faire Kadomatsu. Pour Asô, en neutralisant des sous-marins, il sauve des milliers de vies, mais Momoi parlait de leur navire. En effet, tous ceux qui ont le sang chaud se sont rangés du côté du capitaine Kikuchi. Et si le commandant en second ne remet pas les jeunes à leur place, cela ne finira pas en simple bagarre. Malgré tout, Asô garde confiance en ses hommes. Quelques temps plus tard, alors qu'il est à son poste, Asô entend une conversation entre Kadomatsu et Kikuchi via la radio interne du navire. Le second dit au premier qu'il prend le contrôle du navire. A ce moment, des hommes menacent Asô avec une arme à feu. Le chef canonnier prend effectivement le contrôle mais après quelques instants, un coup de feu retentit. En se rendant sur place, Asô constate que Tachibana s'est rebellé et a blessé Noguchi. Kadomatsu vient prendre Noguchi, et ordonne à Asô de le conduire à l'infirmerie. Pour éviter un bain de sang, il décide de quitter temporairement le navire avec ceux qui veulent bien le suivre, dont Asô. Alors que lui et Yanagi vont prendre des médicaments chez Momoi avant de partir, celle-ci ne trouve pas l'action du commandant en second logique, et se demande pourquoi il ne fait rien pour empêcher le Mirai d'aller au front. Mais Asô pense que Kadomatsu n'a pas perdu ses convictions, et qu'il sait que ses hommes ont besoin d'un but. Mais il voulait éviter une confrontation plus violente et a choisi de perdre. Au moment de descendre, Tachibana change d'avis et reste à bord, tandis que le reste de l’équipage salue les 5 hommes qui quittent le croiseur...
Volume 16
Alors qu'ils s’éloignent du Mirai, Kadomatsu et son groupe voient Kusaka en uniforme de la marine impériale, sortir d'une voiture. Mais l'affrontement n'a pas lieu, et le second du croiseur continue son chemin. Le soir même, dans des baraquements, Asô ne trouve pas le sommeil, et remarque que Kadomatsu n'est pas dans son lit. Il allume une cigarette et admet avoir été surpris par la présence de Kusaka. Plus tard, le groupe va aller saluer le capitaine Umezu, toujours à l’hôpital. Ensuite, le 5 juin 1943, tous les 5 vont à Tokyo et assistent au funérailles de l'amiral Yamamoto, tué quelques temps avant la rébellion de Kikuchi et des siens. Puis, tandis que le second du Mirai prend contact avec Yonai, Asô, Yanagi et le lieutenant Shinohara l'attendent dans un café. Yanagi évoque le fait que certains veulent faire un temple Yamamoto, mais que Yonai s'y est opposé. Shinohara pense que certains sont fous de faire croire à des victoires et autres mensonges. Lui qui est fils de militaire a la conviction qu'ils doivent protéger la population. Après plusieurs heures de conversation et d'attente, Shinohara suggère à ses compagnons de rentrer sans lui. Pour éviter de prendre des risques, Asô et Yanagi se séparent dans la rue avant de rejoindre Yokosuka. Mais après minuit, Kadomatsu et Shinohara ne sont toujours pas revenu. Asô, Yanagi et Shibata décident de prévenir la marine le lendemain matin pour faire des recherches. Et en effet, le jour suivant, ils font part de leur requête à l'amiral Soemu Toyoda. Celui-ci leur répond qu'ils ont déjà été avertis par la police, grâce à Yonai qui a dû passer par un intermédiaire car il est sous la surveillance de la police militaire. Kadomatsu et Shinohara sont retenus au poste de Kôjimachi, mais Toyoda ajoute que les parasites doivent éviter de causer des ennuis. Malheureusement, Shinohara a succombé à la torture de la police spéciale. Après avoir récupéré ses cendres, les 4 survivants vont en mer pour les répandre. Asô parle en disant que la mer reste la mer, quelle que soit l’époque. Après cela, le second du croiseur est déterminé à récupérer le Mirai. On ne voit plus Asô par la suite dans ce tome.
- Statut au volume 16 : Vivant.
Premier maître Nashida
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 16 : Tué lors de l'impact de l'appareil du capitaine Samuel D. Hutton contre le Mirai.
Tôma
Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.
- Statut au volume 16 : Supposé vivant.
A suivre...
Cronos
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