• Statut au volume 43 : Supposé décédé de mort naturelle.

• Statut au volume 43 : Supposé décédé de mort naturelle.

• Statut au volume 43 : Inconnu.

Volume 43

A Saipan, un avion de reconnaissance atterrit, et son pilote interpelle Okamura car il a vu quelque chose de bizarre. Il explique qu'à une cinquantaine de kilomètres du point supposé du naufrage du Yamato, il a aperçu une soixantaine de canots de sauvetage, avec à leur bord environ 200 hommes de leur armée. Le capitaine se demande s'il s'agit de l’équipage restant du cuirassé, qui s'est rebellé et a déjà forcé 2.800 membres d’équipage à quitter le Yamato au lever du soleil. Le pilote en est persuadé, et il ajoute qu'à l'endroit du naufrage, il a vu un soulèvement d'eau à la surface. Okamura se demande si c’était une explosion par réaction, mais le pilote n'y croit pas. Il n'avait jamais vu ça avant et il le précisera dans son rapport. Plus tard, le capitaine va voir son supérieur et il lui dit qu'aucun mouvement des américains ne laisse présager un débarquement. Le supérieur se demande si l'ennemi a renoncé, et pour Okamura, si c'est le cas, l’armée de terre en sera soulagée. Ensuite, le capitaine souhaite avoir l'avis du colonel sur le rapport de l'appareil de reconnaissance, et savoir s'il ne trouve pas cela étrange. Le colonel explique que le Yamato est parti en tête pour combattre l’armée américaine, et malgré ses efforts, il a été touché et a été coulé. L’équipage a alors quitté le navire avec l'amiral Ôno, et s'en est sorti. Okamura demande ce qu'il en est des hommes repérés sur des canots de sauvetage, mais le colonel dit qu'il n'a rien lu de tel dans le rapport. Le capitaine est surpris et regarde son supérieur, comprenant à ce moment que ces hommes seront ignorés et ne seront pas secourus. Okamura s'excuse puis se prépare à retourner à son poste. Mais le colonel précise que cette conversation doit rester entre eux. Okamura est encore une fois sous le choc et c'est sa dernière apparition.

• Statut au volume 43 : Inconnu.

• Statut au volume 43 : Inconnu.

• Statut au volume 43 : Supposé décédé.

Volume 40

Taki se trouve maintenant à bord d'une voiture en compagnie du colonel Uryû, sur la route du Tokaido. Ce dernier remarque qu'ils ont passé la rivière Sagami et ne pensait pas qu'ils iront aussi loin. Mais Taki se justifie en expliquant que son domicile de Kojimachi est pleine de policiers militaires et qu'il est donc impossible d'y discuter tranquillement. C'est pourquoi sa villa d'Oiso est idéale. Mais le capitaine demande plutôt où en est l’armée de terre. Le colonel répond que les territoires continentaux sont sous le contrôle du général Ishiwara. Pour ce qui est des unités dans lesquelles ils s'attendent à des mouvements de révolte, elles sont sous surveillance, mais Uryû ne semble pas rassuré. Taki rappelle qu'ils doivent gérer la marine, l’armée de terre, l’état-major, le ministère des affaires étrangères, et les pays de l'axe comme ceux de l'alliance. De plus, la moindre erreur peut les pousser à tout arrêter temporairement, voire pire, c'est-à-dire à réduire leurs plans à néant. Ils doivent donc agir très prudemment et disposer leurs pions un par un. Le sort de leur nation est en jeu, et ils sont dans un système de dominos que seul lui peut mettre en place. Et ce sera à Kusaka de les faire culbuter. Il ajoute que le premier pion se trouve dans les Mariannes et que s'il tombe, tout sera bouleversé. Uryû se demande alors pourquoi Taki soutient Kusaka, et si c'est à cause de tous ses actes audacieux. Mais Taki rétorque que c'est l'inverse. Il explique alors que Kusaka a eu connaissance du futur de ce pays, que ce fait est difficilement contestable et que quand il s'est aperçu que ce futur n’était pas celui qu'il souhaitait, Kusaka n'a pas eu le courage de rester spectateur. Taki dit alors que ce fut aussi son cas, comme celui de son interlocuteur. Sur leurs tombes, il ne sera pas écrit "à ces hommes courageux", mais plutôt "à ces couards". Mais Uryû se moque complètement de sa tombe. Taki regarde ensuite sa montre et voit qu'il est 8h45. Tout devrait donc bientôt débuter. Il dit ensuite au colonel que l'homme qu'ils vont rencontrer a l’étoffe pour être le prochain premier ministre, mais il ne faudra pas trop en dire durant l'entretien. Taki n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

Volume 42

Taki et Uryû sortent de leur entretien avec celui qui est probablement Shigeru Yoshida (les indices dans le manga laissent penser au traducteur qu'il s'agit bien de lui), et le colonel trouve que cet homme, qui fut ambassadeur du Japon en Angleterre et qui est originaire de Kochi, est fascinant. Pour le capitaine, quel que soit l'issue de la guerre, Yoshida jouera certainement un rôle important après la fin du conflit. Toutes les personnalités de la finance viendront le voir et on parlera des "visites au temple d'Ooiso". Mais soudain, Taki a une drôle de sensation. Uryû lui demande ce qu'il a et s'il a vu quelque chose, comme l'île d'Oshima par exemple. Mais le capitaine répond que non et que c'est plus au sud. Puis il se reprend et souhaite rentrer au ministère de la marine. Une fois dans la voiture, il déclare qu'ils doivent se dépêcher. On ne voit plus Taki par la suite dans ce tome.

Volume 43

Dans ce tome, on apprend qu'un nouveau gouvernement a été mis en place, avec Konoe comme premier ministre, en avril 1944. Par la suite, lorsque ce gouvernement a accepté la quasi-totalité de la note Hull, rompant avec l'Allemagne nazie, l'opposition des partisans de la poursuite du conflit fut moins forte que prévu. On apprend alors que la marine a été placée sous le contrôle du capitaine Taki. Et afin de convaincre les partisans de la poursuite de la guerre de se rallier à sa cause, Taki a fait des démarches auprès de tous les arsenaux du pays, ainsi qu’auprès de la flotte combinée. Les téléphones et les télégrammes étant inutilisables, il s'est rendu sur place à chaque fois. Quant à l’armée de terre, c'est Uryû qui s'en est occupé. Par la suite, on découvre que Taki est devenu secrétaire général du parti libéral. Il est ensuite donné favori par les sondages pour être le nouveau président du parti. Le soir avant cette élection, Taki téléphone à Kadomatsu. Ce dernier est le seul survivant du Mirai, qui a été coulé lors de la bataille dans les Mariannes, en même temps que le Yamato. Depuis, il est devenu un riche homme de l'ombre, et Taki le contacte alors qu'il est dans son yacht privé, dans la baie de Tokyo. Taki interroge Kadomatsu sur ce qui attend le Japon dans le futur proche, avec une économie stagnante et une instabilité de la situation politique nationale et internationale. Kadomatsu explique que les japonais se sont battus avec acharnement et ils ont fini par choisir la paix. Le pays est donc capable de surmonter tous les dangers. De plus, il croit que Taki est le mieux placé pour le savoir. Il ajoute de ne pas s'en faire pour le Japon et que ça ira. C'est la dernière apparition de Taki.

• Statut au volume 43 : Vivant.

Volume 42

Ishiwara est de retour au quartier général du corps expéditionnaire en Chine de l'armée de terre impériale. Dans son bureau, il boit un thé mais a soudain une drôle de sensation. Il regarde par la fenêtre, derrière lui, et une goutte perle sur le côté de son front. Le soldat, qui se trouve en face de lui, lui demande alors si il y a un problème. Le général, en portant son thé à ses lèvres, se dit que c'est maintenant que ça va se compliquer. Il ajoute un "mais", sans pour autant continuer sa pensée. C'est la seule fois qu'Ishiwara apparaît dans ce tome.

Volume 43

Dans ce tome, on apprend qu'après la fin de la guerre, Ishiwara s'est impliqué dans les affaires du Japon, mais personne ne sait jusqu'à quel point. Par contre, il a refusé les nombreuses sollicitations du gouvernement, ainsi que celles des sociétés privées. De plus, il ne s'est pas exprimé officiellement et s'est retiré pour mener une vie calme dans sa ville natale de Tsuruoka. Le seul fait est que rien ne s'est passé dans l'armée du Kantô, alors que beaucoup craignaient sa réaction à la fin de la guerre. Nous n'en saurons pas plus sur Ishiwara.

• Statut au volume 43 : Supposé décédé de mort naturelle.

• Statut au volume 43 : Inconnu.

• Statut au volume 43 : Supposé décédé de mort naturelle.