• Zipang : Personnages (2; Tomes 9 à 16)

    Voilà la suite de la seconde page des personnages de Zipang. Attention : ces fiches contiennents des spoilers.

     

    Capitaine de corvette Takumi Kusaka

    scan 1832Volume 9

    Durant la discussion entre Kusaka et Ishiwara, celui-ci évoque le fait que même s'ils parviennent à faire signer la paix plus tôt, ils y parviendront probablement trop tard, avant que l'arme ultime soit fabriquée par les Etats-Unis. Par contre, comme Ishiwara l'avait prévu, cette arme marquera la fin des grandes guerres mondiales. Les américains vont investir toutes leurs connaissances dans cette arme, et les autres grandes puissances vont suivre. Pour Kusaka, on ne peut empêcher le progrès de la science, et ennemis comme alliés possèderont cette arme. Pourtant, il déclare que posséder ne suffit pas. Il entonne alors la chanson "Imagine" de John lennon, que beaucoup de jeunes dans le monde reprendront. Kusaka pense que Lennon et Ishiwara sont très différents mais qu'ils se ressemblent quand ils pensent que l'ouverture d'esprit envers autrui permet de construire la paix. Cependant, plus Takumi pense que le fait de tous posséder l'arme nucléaire réprime leur attitudes belliqueuses, moins il est optimiste, car l'homme n'est pas assez fort pour imaginer une peine qu'il ne connaît pas. Ishiwara comprend alors que Kusaka veut faire usage au moins une fois de la bombe atomique. Après avoir tué Puyi, Takumi quitte la Mandchourie pour retourner au Japon et retrouver Ishiwara. Kusaka n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 10

    Dans un flashback datant de la rencontre entre Kusaka et Tsuda dans la chambre d'hôtel, ce dernier est choqué de savoir que son ancien supérieur ceut qu'il aille assassiner Hitler. En effet, il est un militaire, et même si cela peut mener à l'effondrement de l'Allemagne nazie, il ne peut le faire. Mais pour Takumi, même sans la mort d'Hitler, l'Allemagne court droit vers sa fin. Il ne veut qu'accélérer le processus. Pourtant, le lieutenant répond que Kusaka n'est plus son supérieur et qu'il n'a plus d'ordre à recevoir de lui. L'ancien capitaine dit alors que faire semblant de ne pas savoir est plus grave que de ne pas savoir. C'est la raison pour laquelle il a renoncé à être un militaire. Avant de partir, Takumi ajoute qu'il s'adresse autant au lieutenant de la marine impériale qu'à l'homme qui a vu le Mirai. On ne voit plus Kusaka par la suite dans ce tome.

    Volume 11

    Alors que Tsuda est en Allemagne, Kusaka a, lui, pris le transsibérien avec Yoshimura et Danilov pour arriver à Zurich, en Suisse. Tandis que ces 2 derniers font bouger les différents services secrets basés dans la ville, Takumi va acheter un cheval en bois et se rend dans la campagne. Il arrive dans une maison dont les habitants le connaissent et l'attendaient. Kusaka offre le cadeau à Johann. La fois précédente que Takumi était venu, il avait entendu parler de la mort du poney que Johann aimait beaucoup, et c'est la raison de son achat. La grand-mère de la maison demande au japonais s'il a le temps de rester pour manger, et Kusaka répond par l'affirmative. Peu après, la dame donne à Takumi du pain d'épice. Lors du repas, le grand-père est étonné que le japonais ait été présent pour le mariage de sa fille il y a 10 jours. Kusaka déclare avoir voulu voir comment se déroulait un mariage dans ce pays. Il a lui-même encore ses grands-parents, ses parents et sa femme. A la radio, ils entendent que les allemands sont sur le point de prendre Stalingrad aux russes, mais le grand-père préfère éteindre la radio. Tous s'amusent durant le reste de la soirée, puis Takumi s'apprête à partir. Mais la grand-mère a compris que le japonais est venu chez eux pour faire ses adieux. En effet, elle l'a senti tendu, et elle pense qu'il ne veut pas rentrer dans son pays, mais dans un endroit lointain, où il ira seul. Kusaka est étonné par la perspicacité de la dame, mais annonce qu'il doit s'en aller. Il se rend ensuite à Salzbourg où se trouve la délégation japonaise dans laquelle se cache Tsuda, et qui est arrivée avec un prototype d'avion A-26. Dans la chambre du lieutenant, il trouve un mécanicien et pilote d'avion, Kenji Tsukagoshi, qui lui remet un message secret du groupe anti-Hitler indiquant l'itinéraire de fuite après la mort du Führer. Kusaka conseille de détruire ce message et dit se charger de la suite. Takumi va à la cabane indiquée dans le message, et comme l'opération est apparemment un échec, il emprisonne l'homme qui s'y trouve et qui doit sans doute éliminer Tsuda suite à son échec. Kusaka retrouve dans la forêt enneigée son ancien subordonné fortement blessé et affaibli. Takumi veut l'emmener à Salzbourg pour le faire soigner et lui explique qu'il s'est servi de lui car il avait besoin d'un moyen de transport pour de l'uranium 235, le transsibérien étant trop dangereux avec les contrôles russes, et le sous-marin trop long. Le A-26 était l'idéal et il n'en a rien dit à Yamamoto. Il dit prendre la responsabilité de sa possession et de son usage et confie son arme à Tsuda pour lui dire de tirer si celui-ci trouve cette manipulation impardonnable. Mais le lieutenant décède juste avant d'arriver à la voiture. Kusaka trouve sur lui une montre que Tsuda avait reçu d'une dame en souvenir d'un diplôme, et qui marche encore. Dans un chapitre revenant en février 1932, on retrouve Kusaka, enseigne de vaisseau de 1ère classe, qui a été envoyé à Londres. A une soirée, il danse avec une anglaise, Elizabeth, et fait la connaissance de son frère, Paul Hamilton, un pilote. Ils parlent de la situation en Chine et en Mandchourie, et finissent par devenir amis. Un jour, ils s'échangent des portes-bonheur, Takumi promettant d'en envoyer un chaque année. Mais avec l'assassinat du président du conseil japonais en mai, et le fait que Paul doit aller à Malte en octobre, leur amitié est mise à mal et ils se disputent. Kusaka n'a pas le temps de s'excuser qu'il doit rentrer au Japon. Dans une lettre de Paul, il reçoit le porte-bonheur qu'il avait offert, mais comprend qu'il est temps de lui en envoyer un nouveau, et c'est ce que fait Takumi...

    Volume 12

    Dans un flashback datant d'il y a 4 mois, on apprend que Kusaka est allé à la rencontre du profeseur Mansaku Kurata, un ancien chercheur de la section scientifique du professeur Nishina. Takumi tente de le convaincre de construire la bombe atomique, expliquant que la marine impériale va commencer à se retirer. Mais Kurata n'en croit pas un mot. Pour le convaincre, Kusaka lui conseille de se rendre à Truk où se trouve l'état-major de la marine. L'ancien capitaine évoque le fait que le professeur a été écarté des milieux scientifiques pour avoir participer à une manifestation de contestation suite à l'affaire Yukawa, du nom du professeur Hideki Yukawa qui a été qualifié de rouge avec son traité de droit pénal. Maintenant, à moins d'être sous les ordres de l'armée, il n'y a plus moyen de faire de recherches en toute indépendance, et cela, Kurata ne le veut pas. Hors, Kusaka déclare qu'il n'agit pas avec l'accord de l'armée. Le scientifique se fâche, pensant cela impossible et dangereux, mais Takumi reste impassible, persuadé que Kurata va accepter. Durant la conversation, Kusaka a parlé à Kurata du Mirai et de Kadomatsu, disant renier le monde d'après-guerre de ce dernier. De retour à l'actualité, l'ancien capitaine écrit à Tsukagoshi pour lui demander de pouvoir embarquer au voyage de retour avec un lourd bagage. Puis Kusaka s'approche du scientifique Hans Kluge, un juif polonais, près de Copenhague, qui recoit aussi des agents russes du NKVD. Mais Kluge ne cède rien aux soviétiques et reçoit Kusaka qui lui a fourni des documents sur les massacres de Staline sur sa population et ses détracteurs. Le polonais n'est pas dupe, et souhaite que tous les pays possèdent l'arme nucléaire pour être à égalité. Pourtant, selon Kusaka, certains ne résisteront pas à la tentation de l'utiliser et donc seuls ceux capables de la gérer devraient l'avoir. Hors, pour avoir de tels pays, il faut qu'ils en connaissent la terreur. Kluge comprend alors que c'est les Etats-Unis qui doivent ressentir cette douleur, mais ne pense pas que cela les empêchera d'utiliser l'arme nucléaire. De plus, comme Kusaka est japonais, il doit sans doute oeuvrer pour l'Allemagne nazie. Mais l'ancien capitaine prétend qu'il travaille pour un Japon encore invisible pour l'instant. Il révèle aussi qu'il ramènera l'uranium au Japon grâce à l'A-26, et que l'homme qui a tenté de tuer Hitler était son ancien subordonné. Et s'il bossait pour les nazis, la gestapo ne serait pas loin. Pour montrer sa détermination, le japonais prend un vieux pistolet mis en décoration, ne laisse qu'une balle dans le barillet, et s'apprête à risquer sa vie avec une roulette russe. Le scientifique cède alors juste avant que Kusaka ne presse la détente. Kluge donne 2 valises de 10 kilos chacune d'uranium enrichi, et l'ancien capitaine donne en compensation un chèque de 50.000 francs suisses. Dans la voiture, Yoshimura dit à Kusaka que celui-ci était certain que le polonais ne le laisserait pas presser la gâchette, mais Takumi répond qu'il n'avait juste pas de temps à perdre. En montant, dans le A-26, Kusaka déclare être le lieutenant Kazuma Tsuda et est prêt à révéler le contenu de ses valises, malgré le danger que cela représente. Mais personne ne cherche à savoir. L'appareil décolle sans problème, et arrive finalement en vue de Xinjing...

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Après avoir atterri, Kusaka est acceuilli par Ishiwara qui est en poste sur place. Puis, lors d'une soirée pour fêter la réussite du A-26, le capitaine fait la connaissance du colonel Uryû de l'armée de terre qui souhaite avoir des nouvelles du front en Europe. Dans une pièce à part, ils parlent de la mort de Puyi, dont Uryû révèle l'assassinat, de la réduction du front en Chine et du fait que les Etats-Unis va devoir revoir sa position sur le Japon. Mais pour que ce scénario se produise, il faut encore soutenir secrètement Mao Zedong, le chef du parti communiste chinois. Et selon Takumi, la seule personne est Ishiwara, qu'il ne nomme pourtant pas. Uryû déclare alors que son interlocuteur ne peut pas être le lieutenant Tsuda, et que c'est sans doute lui qui a tué Puyi. Il peut donc soit l'arrêter, soit le remettre à la marine. C'est alors qu'un homme de la marine frappe à la porte et dit être à la recherche de Tsuda. Le colonel prétend alors que celui-ci est rentré. Une fois de nouveau seul avec Kusaka, il dit que la dernière possibilité est de la laisser faire et voir où le mène son stratagème fantasque. Poursuivi, l'ancien capitaine s'enfuit de sa chambre d'hôtel et se rend à la gare de Xinjing. Le lieutenant Kisaragi et le caporal Kawamoto tentent de l'arrêter mais Takumi fuit à nouveau, aidé par le colonel. Il remet l'uranium à Ishiwara avant de se rendre à Kisaragi en révélant sa véritable identité. Kisaragi et Kawamoto accompagnent alors Kusaka dans son village natal, près de Morioka, dans le département d'Iwate. L'ancien capitaine se rend près de sa propre tombe et ils y croisent le prêtre du village qui explique la situation actuelle chez eux. Le trio va boir un thé chez le prêtre qui aprle à Takumi de sa jeunesse. Mais Kusaka ne veut pas que le prêtre dise pour l'instant à quiconque qu'il est en vie. Le soir, Kisaragi dit ne pas comprendre l'ancien capitaine, et celui-ci répond, en sortant une pièce de 100 yens du Mirai, qu'il hait ce futur où le Japon a perdu sa liberté et son indépendance en tant que nation, mais aussi lui-même, pour avoir connaissance de ce futur. Plus tard, avant de décoller pour Palau, les 3 hommes accueillent le capitaine de frégate qui vient d'être nommé à l'état-major, et qui n'est autre que Eiichiro Taki, qui a fait ses classes à la marine avec Kusaka. Taki dévoile que le retrait de la Nouvelle-Guinée a été adopté, et que donc, la ligne de front s'est considérablement réduite, avec aussi la Chine, Attu et Kiska. En ce qui concerne l'ancien capitaine, c'est une commission d'enquête dirigée par Taki lui-même qui décidera de son sort. Mais Takumi est plutôt content que Taki soit en forme et ambitieux. Après avoir passé une semaine dans un cellule près de Palau, Kusaka va à son audition préalable avec Taki qui comprend que ce qu'il a fait en Europe était bien plus important que seulement assassiner Hitler. L'ancien capitaine dit ne rien avoir révélé sur le futur à la marine car celle-ci nage dans la confusion. Par contre, Kusaka dévoile que l'histoire semble malgré tout rester proche du futur qu'il a vu, et que les troupes de Nouvelle-Guinée pourraient bien être anéanties au détroit de Dampier. Il révèle aussi la date et les circonstances de la mort de Yamamoto. Plus tard, un soir, l'ancien capitaine reçoit la visite de Kikuchi qui sait ce qu'il est allé faire en Europe. Kusaka lui annonce alors que la bombe atomique sera prête dans 6 mois, alors qu'ils sont en février 1943. C'est la dernière apparition de Kusaka dans ce tome.

    Volume 15

    Le 25 avril, le chef Kawamoto arrive dans la cellule de Kusaka pour lui remettre son repas, et l'ancien capitaine remarque que Kawamoto n'a pas l'air dans son assiette. Celui-ci annonce à Kusaka que l'amiral Yamamoto a été tué lors d'un bombardement américain à Rabaul il y a une semaine. Takumi décide d'écrire au capitaine Kikuchi pour lui annoncer la nouvelle. Il apprend aussi de Kawamoto que pour l'instant, seuls les politiciens et l'état-major militaire sont au courant. Plus tard, Kusaka est libéré de sa cellule, retrouve son grade de capitaine, et devient officier d'état-major rattaché à la flotte combinée. Il se rend avec Taki dans les îles Mariannes, où il rencontre le commandant Okamura qui, avec ses hommes, construit des défenses pour l'arrivée de l'armée américaine. Kusaka demande à Okamura de construire un abri capable de camoufler plusieurs centaines d'avions car ils prévoient des affrontements au-dessus de la mer, et que ce sera la clé de la victoire. Okamura se fâche car construire cela avec pelles et pioches, il en a eu assez à Guadalcanal, et que Kusaka n'y était pas. Celui-ci l'admet, mais il sait dans quel bain de sang se sont terminés les combats à Okinawa, Iwo-jima et Saipan si ils laissent les américains débarquer à Saipan. Il parle alors des B-29 qui vont être mis au point par les Etats-Unis l'année prochaine, et qui vont causer beaucoup de victimes parmi la population japonaise. Okamura demande alors à Kusaka s'il ne connaît pas un certain Yôsuke Kadomatsu. Le capitaine répond positivement, et dit d'ailleurs que Kadomatsu éprouve de l'amour pour tous les hommes, à part pour Kusaka qu'il ne tolère pas. Plus tard, Taki déclare que les américains ne sont pas assez naïfs pour se laisser attirer dans les Mariannes. C'est pourquoi Takumi a préparé un plan qu'il présente à son collègue, mais pour le réaliser, il faut un engagement total de la flotte combinée et la présence du Mirai, dont il a déjà l'accord de Kikuchi. L'opération devrait se dérouler en juillet, et se révèle être une attaque dans l'océan indien. Par la suite, Kusaka apprend que sur le croiseur, le chef canonnier a pris le contrôle du navire en faisant un seul blessé, et que Kadomatsu, ainsi que 5 de ses hommes, ont décidé de quitter le Mirai pour éviter un bain de sang. Takumi se rend alors en voiture près du quai où ces 6 personnes débarquent du croiseur...

    Volume 16

    Takumi sort de la voiture pour faire face à Kadomatsu qui pense que Kusaka s'est bien foutu de lui. Cependant, le second du Mirai ne fait rien de plus et continue son chemin. Plus tard, une fois la nuit tombée, Kusaka retrouve Kadomatsu sur la plage. Takumi révèle alors qu'ils vont frapper les anglais en Inde pour mettre la pression sur Churchill, et faire en sorte qu'il demande le soutien des Etats-Unis qui devront aller à Saipan plus tôt que prévu. Mais cela permettra aussi de couper l'approvisionnement en matériel militaire de Tchang Kaï-chek, ce qui mettra encore plus la pression sur les américains. Mais le second du croiseur a aussi compris que la réintegration d'Ishiwara fait aussi partie du plan de Kusaka. Il déclare à Kusaka qu'il ne parviendra pas à le faire agir comme il l'a fait avec Kikuchi. Mais Takumi lui rappelle qu'il a quitté le navire. Il annonce ensuite qu'il a préparé un avion pour le Japon pour Kadomatsu et ses hommes. Il ajoute avant de partir qu'il ne répondra plus aux questions, mais qu'il ne veut pas que Kadomatsu quitte la scène pour l'instant. Il se dit pourtant surpris que le second du Mirai ne se soit pas jeté sur lui. Mais Kadomatsu sait que des fusils sont braqués sur lui. Le 6 mai, dans le nord de Sumatra, Kusaka va à la rencontre de Subhash Chandra Bose, un indépendantiste indien. On ne sait pas ce qu'ils se disent mais Kusaka n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Lieutenant Kashiwabara

    scan 1833Volume 9

    Une fois arrivé à proximité de Yokosuka, le Mirai reçoit la visite de Mitsumasa Yonai, ancien premier ministre et amiral de réserve, fervent opposant à la guerre contre les Etats-Unis. Il conseille à l'équipage du croiseur de se tenir à l'écart du conflit pour que le Japon perde la guerre et puisse alors avoir un sursaut de démocratie. Par la suite, le capitaine Kadomatsu part seul pour la Mandchourie car c'est là-bas que se trouverait Kusaka qui, lui, veut changer le cours de l'histoire. Le second du Mirai va donc tenter de le stopper. Pendant ce temps, le croiseur se ravitaille et subit des réparations dans l'un des docks de Yokosuka. Durant une réunion avec l'état-major de la marine impériale, Yamamoto se montre toujours plus insistant sur la participation du Mirai à la guerre. Après le retour de Kadomatsu, qui a échoué et a été blessé à l'épaule droite, le croiseur reçoit cette fois la visite du ministre de l'intérieur Kôichi Kito, le plus proche conseiller de l'empereur. Kito pourrait influencer ce dernier pour stopper la guerre, mais le ministre refuse car il estime que cela mettrait en danger l'empereur face à l'armée de terre, et l'empereur reste un symbole important. Après le départ de Kito, le chef Ôme et le chef Sugimoto jouent au mah-jong dans la cantine, et plusieurs autres marins observent, dont Kashiwabara qui fume une cigarette. Tous dépriment un peu car ils n'ont pas de destination fixe. Kashiwabara demande alors à Yanagi, expert en histoire, si il n'y a pas une accalmie dans le conflit justement à cette période. Yanagi répond qu'effectivement, dans le sud, c'est le cas, mais que dans le nord, à cause du retrait de Guadalcanal plus tôt que prévu, les îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes, risquent d'être attaqués par l'armée américaine, et les troupes japonaises décimées. Ôme se demande alors s'ils ne devraient pas aller là-bas. Kashiwabara est d'accord, car ils ont une chance de sauver les hommes des 2 îles plutôt que d'aller simplement à Truk. Le capitaine Kikuchi intervient alors, parlant du danger dans la zone, avec les bombardements américains et les nombreux sous-marins mais avait déjà l'intention de proposer à Umezu d'aller sur place, ce qui réjouit tout l'équipage. Plus tard, le commandant du Mirai annonce que la marine impériale a accepté cette mission et qu'un navire de transport de troupes va les accompagner. La veille de leur arrivée à Kiska, Kashiwabara, Oguri et d'autres parlent autour d'un café des conditions météorologiques qui leur sont avantageuses puisqu'il va y avoir de la brume. Pour Kashiwabara, c'est ce qu'il y a de mieux pour se cacher. Mais alors qu'ils s'approchent de l'île, une flotte américaine apparaît sur les radars. L'équipage du croiseur se demande s'il a été repéré. Umezu fait bouger le navire juste avant que les américains ne tirent. Ensuite, Umezu laisse la contre-attaque à Kadomatsu, tandis qu'il va envoyer un message à Kiska avec la capitaine Eiichirô Taki, agent de liaison de la marine impériale qui avait tenté de faire couler le Mirai par les américains lors du trajet vers Yokosuka. Alors que le croiseur neutralise les navires alliés, il ne peut éviter une collision latérale. Par la radio interne, ils apprennent que le commandant s'est violemment cogné la tête et a perdu conscience. Le chef navigateur veut aller voir, à la surprise de Kashiwabara, mais Kadomatsu l'en empêche pour le moment car ils doivent rester à leur poste. C'est la dernière apparition de Kashiwabara dans ce tome.

    Volume 10

    Le Mirai neutralise les navires américains et sauve les troupes des îles d'Attu et de Kiska. Umezu a repris conscience et est soigné dans l'infirmerie, et le croiseur retourne dans l'archipel de Chijima. Là, le capitaine Taki demande à l'équipage du Mirai de mettre des uniformes de la marine impériale pour que les hommes qui ont été évacués puissent remercier leurs sauveurs. Kadomatsu accepte et en voyant ces uniformes, Kashiwabara est assez impressionné. Quelques temps après avoir rencontré les hommes d'Attu et de Kiska, les membres du Mirai sont au garde à vous sur le pont du navire pour saluer le départ du commandant qui doit être soigné dans un hôpital. Il remet le commandement à son second et assure qu'il veillera sur l'équipage depuis la terre ferme. Kashiwabara n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 12

    Le Mirai et son équipage font des patrouilles afin de garder secret le retrait de la flotte combinée de Truk vers Palau. Le temps passe et c'est finalement le jour du nouvel an 1943. Le soleil se lève et Kashiwabara le regarde avec un certain émerveillement. C'est la seule fois que l'on voit Kashiwabara dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Un jour, un navire de transport civil venant de Truk se fait attaqué apr un sous-marin américain. Le Mirai intervient mais n'empêche pas le navire de couler. Par la suite, Yamamoto souhaite avoir l'aide du croiseur pour le retrait de 22.000 soldats qui sont à l'est de la Nouvelle-Guinée. Après le retour de Kadomatsu et Kikuchi sur le Mirai, lors d'une réunion des officiers, 2 positions s'opposent pour savoir ce qu'ils vont faire. Kawashibara trouve cela trop dangereux car cette fois-ci, il s'agit de protéger 8 navires de transport qui devront passer par le détroit de Dampier, connu pour être le lieu d'une tragédie pour l'armée japonaise dans leur histoire. Kawashibara ne veut pas laisser mourir ces soldats, mais il trouve l'opération trop risquée. Yanagi, présent lui aussi à la réunion, parle alors du "skip bombing", nouvelle technique offensive introduite à Dampier par l'armée américaine, qui deviendra, grâce à ses bons résultats, la technique de base. Cependant, si cette technique ne donne aucun résultat à Dampier, les américains l'abandonneront probablement. Certains sont donc prêts à intervenir. Mais le commandant en second prend la parole et ne veut pas faire la guerre sous n'importe quel prétexte. Il va donc proposer à la flotte combinée de changer la date et l'itinéraire de l'évacuation pour éviter toute confrontation. Il choisit donc le chef canonnier pour aller négocier avec la marine impériale. Kawashibara n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 14

    Comme la marine impériale ne veut pas changer son plan, Kadomatsu propose alors de lancer une attaque préventive sur Port Moresby, grâce aux photos prises par l'umitori, pour ainsi éviter tout affrontement entre les armée américaines et japonaises. L'attaque est un succès, mais lors de l'évacuation, une escadrille de 100 appareils apparaît sur les écrans. Ils se trouvaient apparemment sur un autre aérodrome et sont venus en se cachant derrière une chaîne de montagnes. Ils visent directement le Mirai qu'ils tentent de couler avec le "skip bombing". Durant la bataille, le lieutenant Satake s'interpose avec l'umitori entre 2 bombes et le croiseur, et perd la vie. Cette perte perturbe grandement l'équipage du croiseur et de retour dans l'archipel de Palau, alors qu'ils se ravitaillent, Yamamoto vient leur rendre visite. Après avoir brûlé de l'encens pour Satake, il lit à l'équipage une lettre écrite par le capitaine Umezu. Celui-ci dit se rétablir mais sait que son équipage doit être fort affecté par le décès de Satake. Mais il continue de veiller sur les membres du Mirai depuis Yokosuka. Tout le monde, dont Kawashibara, écoute attentivement, et l'amiral entame le post-scriptum dans lequel Umezu dit espérer que sous le commandement de Kadomatsu, l'équipage pourra surmonter cette épreuve. C'est la seule apparition de Kawashibara dans ce tome.

    Volume 15

    Malgré la lettre du capitaine Umezu, des tensions commencent à naître entre le capitaine Kadomatsu qui veut continuer à neutraliser les sous-marins en essayant de préserver un maximum de vies, et le capitaine Kikuchi, qui veut prendre une part plus active dans la guerre en agissant avec la marine impériale et en considérant les américains comme des ennemis. Au fur et à mesure, le chef canonnier parvient à convaincre la plupart de l'équipage, dont Kashiwabara, de le suivre. Cependant, une partie de ceux qui restent, dont Oguri, Yanagi et le chef Asô, ne voudront pas changer d'avis. C'est pourquoi Kikuchi prépare une mutinerie. Les membres qui préparent cette action, dont Kashiwaara, se réunissent dans un local où le lieutenant Kirino donne les directives. Le chef Ôme ce qu'ils doivent faire si l'une des personnes qu'ils menacent avec l'arme qu'ils ont reçu de la marine impériale, refuse d'obéir. Kirino lui répond qu'il faudra les considérer comme des ennemis et que ceux qui ne peuvent pas appuyer sur la détente n'ont pas leur place ici. C'est l'unique fois que l'on voit Kashiwabara dans ce tome.

    Volume 16

    L'action de Kikuchi et ses hommes se passe mal car le lieutenant Tachibana se rebelle et blesse Noguchi avec son arme. Cependant, comme il ne peut pas en même temps diriger le navire et assurer la sécurité de son équipage, Kadomatsu décide de quitter le navire une fois à Palau, avec ceux qui veulent bien le suivre, à l'exception cependant d'Oguri qui doit rester à bord. Au moment où le second du croiseur et 4 autres membres quittent le navire, Kusaka arrive en voiture. Par la suite, le chef canonnier annonce au reste de l'équipage qu'ils vont opérer avec la flotte combinée pour attaquer l'armée anglaise en Inde. Leurs cibles sont les bases de Dahka, Chittagong, Columbo et Bombay. Pour l'Angleterre c'est une importante zone de ressources, mais ils veulent aussi garder la mainmise sur leurs colonies. Et même si le Japon ne peut pas envahir l'Inde, elle peut l'affaiblir suffisamment pour que certains groupes indépendantistes se fassent entendre et pressent les anglais. Ensuite, Kikuchi pense que Churchill, fort occupé en Europe, ira demander l'aide de Roosevelt, et celui-ci n'aura d'autre choix que de lancer son offensive sur Saipan plus tôt que prévu, sans être totalement prêt. Kashiwabara et les autres écoutent attentivement, et le lieutenant semble satisfait du plan. C'est l'unique fois qu'apparaît Kashiwabara dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Lieutenant Yonekura

    scan 1834Volume 9

    Kito quitte le Mirai en déclarant ne pas vouloir influencer l'empereur pour qu'il mette un terme à la guerre, Car cela pourrait le mettre en danger face à l'armée de terre et que sa mission première est de justement protéger l'empereur. Par la suite, certains membres du croiseur évoquent leur envie d'aller aider les troupes qui se trouvent dans les Aléoutiennes, sur les îles d'Attu et Kiska. Kikuchi va proposer cette opération à Umezu et alors qu'ils sont en route, ce dernier annonce par la radio interne que la marin impériale a accepté l'opération et qu'ils seront accompagné d'un navire de transport de troupes. Pour les hommes, avec leur sonar, ce sera une mission facile, et Yonekura ajoute que dans le brouillard, l'armée américaine n'a aucune chance de repérer leur navire. Mais Kadomatsu tape du poing sur la table et leur rappelle qu'ils sont en pleine guerre et qu'ils vont là-bas pour sauver 4.000 vies. C'est la capitaine Eiichirô Taki, le même qui avait tenté de les faire couler par l'armée américaine, qui leur sert d'agent de liaison. C'est Heianmaru qui les accompagne, et Yonekura trouve qu'il ressemble beaucoup à l'Hikawamaru, ancré chez eux à Yokohama. Yanagi explique que ce sont en fait des navires jumeaux avec Hiemaru, et qu'il a coulé à Truk en 1944. C'est la dernière apparition de Yonekura dans ce tome.

    Volume 10

    En parvenant à Kiska, les écrans des radars affichent l'apparition d'une flotte américaine, qui repère le Mirai malgré la brume épaisse. Les américains passent à l'offensive et le croiseur riposte, neutralisant les navires adverses un par un. Cependant, dans le feu de l'action, le capitaine Umezu se cogne violemment la tête et perd même conscience durant un moment. Après l'évacuation des troupes d'Attu et de Kiska, Taki fait savoir à Kadomatsu que les soldats sauvés tiennent à remercier leurs sauveurs. C'est pourquoi le second du croiseur accepte que ses hommes enfilent exceptionnellement des uniformes de la marine impériale. Durant la séance d'habillage, Yonekura se trouve un peu à l'étroit dans son habit, mais Sugimoto lui rétorque qu'un uniforme doit justement coller à la peau. Suite à la séance de remerciements, Umezu doit quitter le navire pour être guéri dans un hôpital. Pour son départ, tout l'équipage est au garde à vous sur le pont, dont Yonekura. Celui-ci est un peu choqué de voir le commandant si affaibli, mais qui dit continuer de veiller sur eux depuis la terre ferme, et qui passe le commandement à Kadomatsu. On ne voit plus Yonekura par la suite dans ce tome.

    Volume 12

    Dans ce tome, on apprend que Yonekura et Sugimoto ont fait une photo avec Tsuda quand il était encore à bord du Mirai. Mais l'équipage a surtout appris que le lieutenant est décédé lors d'une mission civile en Allemagne, pour une raison inconnue. Alors que le Mirai fait des patrouilles pour repérer les sous-marins alliés, mais aussi pour camoufler le retrait de la flotte combiné de Truk vers Palau, le nouvel an pointe le bout de son nez, et les membres du croiseur, dont Yonekura, vont sur le pont pour prier face au soleil levant afin d'obtenir bonne fortune pour l'année 1943 à venir. Yonekura n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Durant le retrait de Truk, un sous-marin américain attaque un navire de transport civil. Celui-ci coule, mais la plupart de son équipage est sauvé par le Mirai qui arrive et neutralise le sous-marin. Par la suite, Yamamoto demande l'aide du croiseur pour l'opération d'évacuation de la Nouvelle-Guinée durant laquelle 8 navires de transport doivent déplacer 22.000 soldats. Pour éviter la tragédie du détroit de Dampier, pour ne pas empêcher cette mission d'avoir lieur, et pour éviter un maximum de morts dans les 2 camps, le Mirai suggère à la marine impériale d'attaquer les bombardiers américains alors qu'ils sont encore au sol à Port Moresby, grâce aux photos prises par l'umitori. La marine accepte et envoie 140 appareils pour détruire les avions américains. Suivant le bombardement avec la caméra de l'umitori, les membres du croiseur constatent les dégâts. Yonekura en reste bouche bée devant les colonnes de fumée, alors qu'Oguri se demande combien de personnes ont péri. Après l'attaque, l'évacuation peut commencer. Cependant, alors que les navires de transport parviennent au détroit, une centaine d'appareils, qu'ils n'avaient pas détecté, apparaissent sur l'écran. Ces avions américains se dirigent droit vers le Mirai et se séparent en 2 groupes pour l'attaquer. Le croiseur en abat plusieurs mais des zéros de l'escadrille de protection viennent attaquer les appareils américains. Comme le croiseur ne peut faire la différence entre avions américains et japonais, Kikuchi ne peut plus tirer des missiles. Pendant ce temps, Yonekura est terrifié par la situation et ne bouge pas d'un cil, les yeux écarquillés. Le Mirai est donc obligé d'utiliser son canon principal et la mitrailleuse CIWS, en évitant les bombes à ricochets envoyés par les bombardiers américains. Mais soudain, les membres du croiseur se rendent compte que le chargeur du CIWS est vide. Le chef canonnier ordonne alors à Yonekura d'aller avec une équipe pour le recharger. Hors, pour Yonekura, il est très dangereux d'aller sur le pont lors d'un combat. Kikuchi lui répond qu'il a pourtant été formé pour cela. Yonekura s'apprête à s'exécuter, mais le chef navigateur intervient pour dire qu'il accompagne Yonekura, et que Yanagi va venir avec eux. Alors que le trio est en train de recharger le CIWS, Yanagi aperçoit un havoc en approche dans le dos de Yonekura. Oguri entraîne ses 2 hommes au sol mais quand il relève la tête, l'appareil américain a été touché par l'umitori qui a décollé et est intervenu juste à temps...

    Volume 14

    Alors que l'umitori abat les appareils américains en approche, Oguri dit à ses hommes qu'ils regarderont plus tard et qu'ils doivent continuer la recharge du CIWS. Cependant, tous les 3 voient à un moment que Satake ne tire plus, puis éjecte son copilote Hayashibara et fonce pour se mettre entre le Mirai et 2 bombes qui arrivent dangereusement à proximité. L'umitori explose et le choc projète Le chef navigateur, Yanagi et Yonekura au sol, les lunettes de ce dernier se brisant au contact du sol. Yonekura est aussi légèrement blessé à la tête et est sous le choc. Puis les 3 hommes continuent le ravitaillement qui se termine juste à temps alors qu'un B-17 arrive. Ensuite, Yonekura reste couché tandis que l'appareil, bien endommagé, redresse sa course pour éviter la collision avec le croiseur. L'avion explose un peu plus loin, et le reste de l'escadrille américaine bat en retraite. Plus tard, la radio officielle japonaise annonce qu'après l'attaque sur Port Moresby, les forces japonaises ont subi l'attaque de 500 appareils américains au lieu d'une centaine, et que l'armée en aurait abattu environ 300. Mais comme rien n'est dit sur le Mirai, Yonekura, Sugimoto et d'autres hommes, fatigués de n'être considérés que comme des fantômes, viennent se plaindre auprès d'Oguri, qui leur repproche de commenter la conjoncture alors qu'ils sont militaires. Le groupe veut qu'ils deviennent membres de la marine impériale à part entière pour que la mort de l'un d'eux ait du sens. Sugimoto demande l'avis de Kikuchi qui dit que les batailles futures seront encore plus dures et qu'avec une victoire, un accord de paix sera possible. Le groupe de Yonekura apprécie cet appui, mais le chef navigateur ne s'étonne pas qu'avec de telles fanfaronnades, l'équipage réagisse. Mais pour le chef canonnier, sur le front, il n'y a que des alliés et des ennemis. Plus tard, dans l'archipel de Palau, alors que le Mirai se ravitaille, ils reçoivent la visite de Yamamoto. Celui-ci, après avoir présenté ses condoléances à Satake, lit une lettre écrite par le capitaine Umezu. Celui-ci se rétablit et a appris le décès de Satake, mais partage eur douleur et continue de veiller sur le croiseur depuis Yokosuka. Il ajoute espérer que sous le commandement de Kadomatsu, ils parviennent à surmonter cette épreuve. Les membres du croiseur restent muets et c'est la dernière apparition de Yonekura dans ce tome.

    Volume 15

    Alors que le Mirai est en ravitaillement à Palau, un des collègues de Yonekura lui remet une lettre secrète à l'intention du capitaine Kikuchi. La division se fait de plus en plus sentir entre lui, qui veut plus s'impliquer dans la guerre et considérer les américains comme des ennemis, et le capitaine Kadomatsu, qui préfère continuer à sauver un maximum de vies, qu'importe le camp. Tout en ralliant à ses côtés la plupart des membres d'équipage, le chef canonnier continue à jouer son rôle quand le croiseur doit aller patrouiller pour neutraliser les sous-marins américains. L'équipage en repère un et envoie un asroc qu'il fait exploser à proximité du sous-marin pour l'obliger à faire surface. Celui-ci émerge effectivement et avec ses jumelles, Yonekura voit ce navire de type USS Gato à 3.200 mètres du Mirai. Puis Kikuchi s'apprête à prendre de force le contrôle du croiseur. Pour cela, une réunion secrète a lieu, durant laquelle les hommes, dont Yonekura, reçoivent des armes fournies par Taki. Ôme se demande ce qu'ils doivent faire si la personne qu'ils menacent refuse de coopérer, et le lieutenant Kirino lui répond, alors qu'il y a eu un silence général, qu'ils doivent alors considérer cette personne comme un ennemi. De plus, les personnes ne pouvant pas appuyer sur la gâchette n'ont pas leur place ici. Au moment d'entrer en action, Yonekura, Noguchi et d'autres écoutent attentivement la conversation entre le commandant en second et le chef canonnier, que ce dernier diffuse secrètement à travers tout le navire. C'est alors que Yonekura et Noguchi vont empêcher le lieutenant Tachibana d'aller voir Kadomatsu. Mais Tachibana se rebelle et se débat contre Noguchi qui n'a pas osé tirer. Yonekura ne parvient pas non plus à appuyer sur la détente, et dans l'affrontement entre Tachibana et Noguchi, le coup part et c'est ce dernier qui est blessé. Yonekura dit à Tachibana de jeter son arme, mais celui-ci la pointe vers le lieutenant. Aucun des 2 ne cède, et quand Kikuchi leur ordonne de baisser leurs armes, Yonekura dit que Tachibana doit le faire le premier. C'est alors que Kadomatsu arrive, prend Noguchi sur ses épaules, et le confie à Asô pour qu'il l'emmène à l'infirmerie. Il demande ensuite à Tachibana de lui remettre son arme, et celui-ci s'exécute. Le commandant en second annonce ensuite que comme il ne peut pas diriger le navire et assurer la sécurité de son équipage, il va quitter le navire temporairement avec ceux qui veulent bien le suivre, à l'exception d'Oguri qui doit rester à bord. Cette déclaration surprend tout le monde, dont Yonekura. On ne voit plus Yonekura par la suite dans ce tome.

    Volume 16

    Au moment où Kadomatsu et 4 de ses hommes quittent le Mirai, l'équipage voit arriver Kusaka. Ensuite, lors d'une réunion dans le CIC, Kikuchi annonce qu'ils vont attaquer l'armée anglaise en Inde, en collaboration avec la flotte combinée. Leurs cibles seront Dahka et Chittagong dans l'actuel Bangladesh, Columbo sur l'île de Ceylan, et Bombay sur la côte ouest de l'Inde. En agissant ainsi, Même s'ils ne sont pas capables d'envahir l'Inde, ils vont au moins réveiller les envies d'indépendance de ces colonies anglaises. Par la suite, Churchill, sous pression, devrait demander l'aide de Roosevelt qui devra attaquer Saipan sans être totalement prêt. Tout l'équipage semble satisfait du plan, Yonekura compris. C'est la seule apparition de Yonekura dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Capitaine Chris Evans

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 12 : Supposé vivant.

    scan 1853Volume 13

    Evans est convoqué par le vice-amiral Harold Bowen dans la banlieue de la base de San Diego, tout comme Hutton et le capitaine William Taylor. Le vice-amiral les a appelé car ils ont tous les 3 vu le croiseur inconnu, et l'analyse de la section S qu'il dirige comporte encore de nombreuses questions sans réponses. Leur seule preuve est "Sagittarius", la flèche de dieu, une roquette guidée, qui avait été lancée sur les troupes de débarquement à Guadalcanal, sans exploser. Parmi les personnes présentes à cette réunion se trouve Leroy R Grumman et Vannevar Bush, spécialistes de l'aéronautique. Hutton repproche alors que jusqu'à présent, leurs rapports avaient été qualifiés de fantaisistes et ils ont été envoyés à des fonctions subalternes. Bowen lui rétorque de ne pas poser de questions et de répondre aux siennes. Il explique ensuite que le navire apparaît à chaque fois que l'armée japonaise fait un retrait, en soutien à une opération d'évacuation. Et comme la section a estimé que la prochaine zone de retrait des japonais devrait être l'est de la Nouvelle-Guinée, il a été décidé que le détroit de Dampier devrait être le cimetière de ce navire inconnu. La section va mettre toutes ses forces dans cette opération, et les 3 officiers vont y participer en tant qu'observateurs. C'est alors qu'intervient le milliardaire Howard Hughes, qui promet d'offrir 50 millions de dollars à l'US Navy s'ils ramènent ne serait-ce qu'un morceau de ce navire. Taylor lui parle alors directement, ayant compris que le navire est la seule chose qui échappe à cet aventurier de l'aéronautique. Hughes leur demande ce qu'ils ont appris de leur affrontement, et Hutton déclare que malgré sa puissance, il a des hésitations. Selon le milliardaire, pour la réussite de leur opération, ils doivent aussi affronter le navire avec une nouvelle approche. C'est pourquoi le vice-amiral montre aux officiers un film dans lequel des bombardiers utilisent une nouvelle manière de détruire des navires en faisant ricocher la bombe sur l'eau, ce qui la rend plus rapide que des torpilles, et portent le taux de coup fatal à 65%. Ensuite, les 3 officiers prennent l'avion, et vont à Port Moresby. Un soir, à l'aérodrome de Seven Miles, les batteries antiaériennes tentent d'abattre un appareil japonais seul en pleine nuit. Les 3 capitaines comprennent rapidement qu'il s'agit d'un appareil venant du navire inconnu. Ils préviennent donc Bowen. Celui-ci déplace plusieurs appareils vers l'aérodrome de Rabi et explique aux pilotes quel est leur objectif. Un autre jour, quand il y a des parasites sur le radar, Hutton comprend que Seven Miles est en danger et veut leur porter secours, mais Taylor ne veut pas car si le navire attaque Seven Miles en croyant avoir écarté le danger, il baissera sa garde. Hutton se fâche contre lui, mais Taylor ne veut pas d'avantage de victimes. Il veut bien les prévenir mais pas intervenir. Le soir, une fois les communications rétablies, ils apprennent que Seven Miles a été anéanti, masi aussi que les gardes-côtes ont découvert un navire seul et camouflé. Les 3 officiers comprennent que c'est leur cible qui arrivera au détroit de Dampier à la tombée de la nuit. Ils décolle et restent cachés à basse altitude derrière la chaîne montagneuse de Owen Stanley, puis passent en mode d'attaque en se dévoilant. Ils repèrent les premiers tirs du croiseur et passent à l'attaque, attendant que le navire atteigne les limites de sa puissance de feu et visant l'arrière du croiseur, son point faible supposé...

    Volume 14

    Les bombardiers attaquent par vagues mais l'autogire du croiseur intervient et compromet les chances de réussites de l'opération. Hutton décide donc d'attaquer en groupe avec tous les appareils, à tribord, à bâbord, et par derrière. Durant l'assaut, l'autogire s'interpose entre 2 bombes et le navire. L'appareil est détruit, et Hutton choisit de passer par l'arrière, car selon lui, la déesse de la victoire leur sourit. En voyant le croiseur virer de bord pour éviter d'être attaqué par l'arrière, Hutton comprend qu'il avait raison et que la tourelle du pont arrière est hors d'usage. Taylor pense qu'il s'agit peut-être d'un bluff, mais Hutton lui répond qu'ils seront bientôt fixés. Cependant, Evans constate que celui qu'il avait vu la première fois cachait ses griffes et ses crocs. Hors maintenant, il a perdu des hommes et est acculé. Il comprend qu'il est comme un lion prêt à rugir. Mais Chris n'a pas le temps d'intervenir que la tourelle du navire se remet en marche et tire en direction de l'appareil où sont les 3 officiers. Evans est touché de plein fouet et meurt sur le coup.

    • Statut au volume 16 : Tué par le CIWS du Mirai.

    Sugimoto

    scan 1835Volume 9

    Kito quitte le Mirai mais ne va pas influencer l'empereur car cela pourrait mettre sa vie en danger face à l'armée de terre, et sa tâche première est justement de préserver cette vie avant tout. Ensuite, Sugimoto joue au mah-jong avec le chef Ôme, et perd en tentant un coup risqué. Il donne les 12.000 yens qu'il avait parié, et qui de toute façon, pour lui, ne vaut plus rien. Mais surtout, tous dépriment un peu à naviguer sans but. Kashiwabara interroge le chef Yanagi, expert en histoire de la guerre, sur le déroulement actuel de celle-ci. Yanagi explique qu'au sud, il y a une accalmie, mais que dans le nord, dans les Aléoutiennes, sur les îles d'Attu et de Kiska, les troupes japonaises qui s'y trouvent vont se faire massacrer et qu'il se pourrait bien, avec le retrait de Guadalcanal, que l'armée américaine puisse avancer son offensive sur place. Ôme pense qu'ils devraient aller là-bas, et les autres emboîtent le pas. C'est alors qu'intervient Kikuchi, qui parle des nombreux dangers comme les bombardements américains et les sous-marins présents dans la région. Mais Sugimoto pense qu'ils sont les seuls à pouvoir réussir l'évacuation de ces îles, et qu'ils peuvent éviter les sous-marins grâce à leur sonar. Le chef canonnier les rassure en disant qu'il pensait justement proposer cette mission au commandant, ce qui ravit tout le monde. Un peu plus tard, Umezu annonce par la radio interne que la marine impériale a accepté leur requête, annonce que Sugimoto attendait avec impatience. Ils seront accompagnés par un navire de transport de troupes, et par un agent de liaison, le capitaine Eiichirô Taki, le même qui avait tenté de faire couler le Mirai par l'armée américaine durant leur retour vers Yokosuka. On ne voit plus Sugimoto par la suite dans ce tome.

    Volume 10

    A l'approche de l'île de Kiska, les radars du Mirai signalent une flotte américaine. Celle-ci a repéré le croiseur malgré la brume et l'attaque. Le Mirai est donc obligé de riposter et neutralise tous les navires adverses. Mais durant la bataille, le capitaine Umezu se cogne violemment la tête et perd conscience durant un instant. Après ce combat, Taki indique que les hommes sauvés des îles d'Attu et Kiska tiennent à remercier leurs sauveurs. Kadomatsu accepte donc que son équipage endosse des uniformes de la marine impériale pour garder le mystère du croiseur. Durant les essayages, L'un des hommes demande à Sugimoto si le costume lui va et Yonekura se plaint d'être à l'étroit. Mais Sugimoto lui rétorque qu'un uniforme doit coller à la peau. Il voit ensuite Yanagi en train de pleurer, et Sugimoto lui en demande la raison. Yanagi répond qu'il aurait voulu que ses parents le voient ainsi. Peu après avoir reçu les remerciements des hommes d'Attu et Kiska, Umezu s'apprête à quitter le navire pour être soigné dans un hôpital. Tout l'équipage est au garde à vous sur le pont, dont Sugimoto, et Umezu passe le commandement à son second. Il ajoute qu'il continuera à veiller sur eux et que Yokosuka sera toujours leur port, ce qui rassure et ravit une nouvelle fois tout l'équipage présent. Sugimoto n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 12

    Dans ce tome, on apprend d'abord que lorsque Tsuda était encore à bord du Mirai, il a fait une photo avec Sugimoto et Yonekura qui étaient fiers de poser avec un officier de la marine impériale. Cependant, l'équipage du croiseur a appris que le lieutenant a perdu la vie en Allemagne, lors d'une mission civile. Le Mirai continue pendant ce temps sa mission de repérage des sous-marins alliés, et cela afin de garder secret le retrait de la flotte combinée de Truk vers Palau. Puis le nouvel an arrive, et les membres du croiseur, dont Sugimoto, vont prier sur le pont pour la chance en cette année 1943. C'est la dernière apparition de Sugimoto dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 14

    Un soir, le Mirai reçoit un appel de détresse d'un navire de transport civil qui a quitté Truk, et qui est attaqué par un sous-marin américain. Le croiseur fonce à son secours, neutralise le sous-marin, mais ne peut pas empêcher le navire de couler. Les membres du Mirai sauvent donc un maximum de passagers possible. Par la suite, Yamamoto demande l'aide du croiseur pour l'opération d'évacuation de la Nouvelle-Guinée. L'équipage du Mirai hésite car ce retrait correspond à la tragédie du détroit de Dampier, une catastrophe dans leur histoire. Ils suggèrent donc à la marine impériale de lancer une attaque préventive sur Port Moresby, grâce aux photos prises par l'umitori, pour détruire les bombardiers au sol et faire un minimum de victimes, ce que la flotte combinée accepte. Cependant, après cette attaque, alors que l'évacuation a commencé, le croiseur repère une centaine d'appareils américains qui ont fait une approche en se cachant derrière une chaîne de montagnes. Ceux-ci ne s'en prennent pourtant pas aux navires de transport, mais visent directementle Mirai. La bataille s'engage et durant le combat, le lieutenant Satake se sacrifie en s'interposant avec l'umitori entre 2 bombes et le croiseur. Le soir suivant, les membres du croiseur, dont Sugimoto, écoutent les nouvelles à la radio officielle du Japon, qui déclarent que leur armée a affronté 500 appareils au lieu d'une centaine, et en aurait abattu environ 300. Mais la radio n'évoque toujours pas le Mirai, ni la mort de Satake. Ayant l'impression d'être des fantômes sans considération, Sugimoto et nombreux de ses collègues vont se plaindre auprès d'Oguri et demander de devenir officiellement des membres de la marine impériale à part entière, afin que leur mort ait un sens. Mais le chef navigateur ne semble pas d'accord. Sugimoto se tourne alors vers Kikuchi qui restait muet. Celui-ci pense que les batailles suivantes vont être plus dures, mais que si ils gagnent, un accord de paix sera possibles, ce qui satisfait Sugimoto et les autres. Oguri lui répond qu'avec de telles fanfaronnades, il n'est pas étonnant que l'équipage réagisse. Le chef canonnier dit penser que sur le front, il n'y a que des alliés et des ennemis. De retour dans l'archipel de Palau, le croiseur reçoit son ravitaillement, et Sugimoto et ses collègues se chargent de transporter la nourriture à bord, tandis que les officiers sont en train de manger. Ils reçoivent alors la visite du capitaine Taki et de l'amiral Yamamoto. Celui-ci, après avoir brûlé de l'encens pour Satake, lit une lettre écrite par le capitaine Umezu. Celui-ci se rétablit mais continue à veiller sur le Mirai depuis Yokosuka. Il espère que les membres du croiseur parviendront à surmonter cette épreuve sous les ordres de Kadomatsu. L'équipage, dont Sugimoto, s'est rassemblé pour voir l'amiral et écoute attentivement cette lecture. On ne voit plus Sugimoto par la suite dans ce tome.

    Volume 15

    Malgré la lettre, une fracture se dessine entre le capitaine Kadomatsu qui souhaite continuer à sauver un maximum de vies sans choisir de camp, et le capitaine Kikuchi qui veut prendre une plus grande part à la guerre, en intégrant la marine impériale et en considérant enfin les américains comme des ennemis. Petit à petit, le chef canonnier influe sur les membres du Mirai, et Sugimoto se range de son côté. Un jour, à la cafétaria, le capitaine Oguri va parler au chef Ôme, que Kikuchi n'a pas encore convaincu. D'autres personnes, déjà du côté du chef canonnier, dont Sugimoto, sont surpris de la manoeuvre du chef navigateur. Pourtant, Ôme choisit d'aider Kikuchi, qui s'apprête à lancer une mutinerie pour prendre le contrôle du navire. Lors d'une réunion secrète pour préparer cette action, et durant laquelle les hommes reçoivent des armes fournies par le capitaine Taki, Ôme demande ce qu'ils doivent faire si la personne qu'ils menacent refuse d'obtempérer. La question effraie tout le monde, dont Sugimoto. Mais le lieutenant Kirino répond qu'ils devront considérer cette personne comme ennemie, et que ceux qui ne veulent pas appuyer sur la gâchette n'ont rien à faire là. Au moment de passer à l'action, Sugimoto, Ôme et d'autres se trouvent dans la cafétaria, et écoutent la conversation entre le commandant en second et le chef canonnier, que ce dernier diffuse secrètement dans tout le navire. Mais cela se passe mal car le lieutenant Tachibana se rebelle contre Noguchi, et ce dernier est blessé par sa propre arme. Tachibana et Yonekura se menace l'un l'autre avec une arme. Plusieurs hommes arrivent sur place, et Sugimoto dit à Yonekura de ne pas se laisser impressionner et de montrer sa détermination. Kadomatsu arrive alors, et prend Noguchi sur ses épaules pour le mener à l'infirmerie et le confie au chef Asô, à la surprise de tout le monde, dont Sugimoto. Puis il ordonne à Tachibana de lui donner son arme, et celui-ci s'exécute. Il déclare ensuite que ne pouvant à la fois diriger le navire et assurer la sécurité de son équipage, il décide de quitter le croiseur une fois arrivé à Palau avec ceux qui souhaitent l'accompagner, à l'exception d'Oguri qui doit rester à bord. cette décision étonne une nouvelle fois tout le monde, Sugimoto compris. Celui-ci n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 16

    A Palau, alors que Kadomatsu et 4 autres membres du Mirai quitte le navire, l'équipage a la surprise de voir arriver Kusaka. Plus tard, le capitaine Kikuchi leur annonce que leur prochaine action sera d'attaquer l'armée anglaise en Inde, avec l'aide de la flotte combinée, ce qui surprend tout le monde, dont Sugimoto. Ils devront détruire les bases de Dhaka et Chittagong dans la baie du Bengale, Colombo sur l'île de Ceylan, et Bombay dans la mer d'Oman. Le Japon est incapable d'envahir l'Inde, mais en l'affaiblissant, ils réveilleront les envies des mouvements d'indépendance. Ainsi Churchill demandera l'aide de Roosevelt et les américains devront avancer plus tôt que prévu sur Saipan, où la défense japonaise se met en place. C'est la seule apparition de Sugimoto dans ce tome.

    • Statut au volume 16 : Vivant.

    Lieutenant Kazuma Tsuda

    scan 1836Volume 10

    Kazuma se fait maintenant passer pour un journaliste du nom d'Hitedo Tanaka. Dans le hall de l'hôtel Cathay de Shanghai, il croise le lieutenant Kisaragi de la marine impériale qui le reconnaît. Dans un flashback revenant sur l'entretien entre Kusaka et Tsuda, ce dernier dit ne plus avoir d'ordre à recevoir de son ancien supérieur, mais celui-ci lui répond qu'il est pire de faire semblant de ne pas savoir que de ne pas savoir. Il ajoute avant de partir qu'il s'adresse autant au lieutenant qu'à l'homme qui a vu le Mirai. Après cette discussion, Kazuma s'est rendu au cercle des officiers de Yokosuka, sur ordre de la flotte combinée. Il y croise Yamamoto qui est au courant des intentions de Kusaka et qui veut que Tsuda aille à Berlin. Celui-ci veut savoir s'il s'agit d'un ordre, et l'amiral lui répond positivement. C'est à ce moment que Yamamoto a dit au lieutenant qu'il allait voyager sous une fausse identité. Mais Tsuda se demande s'il va pouvoir remettre son uniforme à son retour, et l'amiral lui répond que oui. Dans la voiture, Kazuma déclare que le transsibérien est trop dangereux, et que par sous-marin, cela prendrait 3 longs mois. C'est pourquoi Yamamoto lui dit qu'il voyagera par voie aérienne. Ils arrivent chez Tachikawa aviation, et on demande au lieutenant de camoufler son uniforme de la marine car l'armée de terre est vigilante. Tsuda découvre alors un A-26, prototype du journal "Asahi", capable de relier Tokyo et New York sans escale. Kazuma pourra ainsi parvenir en Allemagne. Le 18 novembre 1942, le lieutenant est à Singapour sous sa nouvelle identité. Le mécanicien Kenji Tsukagoshi vient lui parler de leur trajectoire difficile. Il a aussi des craintes avec un réservoir plein, et pense ne pas avoir besoin du cyanure donné par l'armée de terre. Le jour du départ, l'appareil décolle avec ses 7 passagers et Tsuda sait que dans l'histoire du Mirai, il n'atteindra jamais sa destination. A la vue de la mer rouge, ils sont pris en chasse par des spitfires anglais, et ils prennent de l'altitude. Le lieutenant s'occupe des officiers de l'armée de terre qui veulent au contraire plonger et qui finissent par manquer d'oxygène à force de crier. L'appareil s'en sort et atteint l'aérodrome de Potsdam. L'équipage a une réunion avec l'ambassadeur du Japon, et le représentant de la marine impériale glisse un message à Tsuda pour un rendez-vous avec une personne du contre-espionnage opposé à Hitler, le soir du 22 novembre, alors que des bombardements sur Berlin doivent avoir lieu. Durant la soirée, l'équipage rencontre le maréchal Göring, et Kazuma commence à se demander si les bombardements auront lieu. Quand ceux-ci débutent, il dit à Tsukagoshi de protéger une jeune fille et part pour son rendez-vous au palais de Charlottenburg. C'est un officier qui glorifiait Hitler durant la soirée qui se présente, et le lieutenant se méfie. Le colonel Steiner sait que le führer va utiliser l'exploit du A-26 pour sa propagande et Tsuda décide de lui faire confiance. Juste après, Steiner abat 2 de ses hommes qui étaient un peu trop curieux. Le lieutenant n'accepte pas de parler de sacrifice pour le bien de tous et accepte de commettre ce qu'il appelle un crime en tuant Hitler, et donc de devenir un criminel. Par la suite, dans un train qui les conduit à Dresde, Tsukagoshi explique à Tsuda que le régime nazi est mal en point et qu'au final, les frontières vont disparaître au fur et à mesure. Le mécanicien a bien compris que Tsuda fait quelque chose de suspect, mais accepte de garder le silence. A Dresde, Kazuma envoie un message au contre-espionnage pour sa rencontre avec Hitler. Il apprend ensuite que la rencontre aura lieu le 1er décembre, sur le porte-avion Graff Zeppelin. En arrivant sur place, Tsuda devine que Steiner tentera de tuer Hitler avec une bombe et se demande s'ils seront pris dans l'explosion...

    Volume 11

    Sur le porte-avion, l'équipage du A-26 entend des coups de feu. Steiner arrive droit sur eux et prend Tsuda en otage. Il annonce qu'il a une bombe dans sa sacoche puis s'enferme avec son otage dans la salle de réception. Là, il annonce au lieutenant qu'Hitler ne viendra pas et que cette rencontre était un appât. Kazuma questionne ensuite le colonel pour savoir pourquoi ne pas avoir mis la bombe dans la salle de réception. Steiner répond que dans ce cas, Tsuda aurait été tué dans l'explosion et il n'y aurait eu plus personne pour prendre la suite en cas d'échec de la tentative d'assassinat. Le colonel ajoute que les SS doivent absolument le capturer vivant. Tsuda va donc devoir le tuer pour l'empêcher de parler, mais aussi pour faire disparaître les soupçons que les allemands pourraient avoir sur lui. Steiner va laisser le lieutenant prendre son Walther et la bombe explosera probablement quand ils seront sur le pont. Une fois sur place, Kazuma s'empare de l'arme et abat le colonel d'une balle en plein front. Le corps de celui-ci tombe à l'eau et la bombe explose. Tsuda va ensuite nettoyer son visage ensanglanté. Plus tard, le lieutenant reçoit les remerciements du représentant des SS. Kazuma apprend ainsi que le colonel avait une famille, puis émet le souhait de recevoir le Walther de Steiner en souvenir, ce qui lui est accordé. La délégation japonaise arrive à Salzbourg et ils apprennent que Tanaka sera le seul à rencontrer le chancelier, à Berchtesgaden. Tsuda remercie les siens et une fois dans sa chambre, il trouve une bouteille du groupe anti-Hitler. Derrière l'étiquette de la bouteille se trouvent des instructions pour la fuite du lieutenant après l'opération. Kazuma prépare un stylo trempé dans du cyanure et juste après, Tsukagoshi vient rendre visite à son collègue. Autour d'un verre, le pilote déclare à Tanaka qu'il sait que ce n'est pas son vrai nom, et qu'il est un soldat de la marine. Il veut l'aider mais le lieutenant dit juste qu'ils ne pourront probablement pas rentrer ensembles au Japon. Le lendemain, Tsuda laisse le message du groupe anti-führer à l'intention de Tsukagoshi, mais apprend qu'il ira plus haut que Berchtesgaden, c'est-à-dire à Kehlsteinhaus. Après avoir pris l'ascenseur, le lieutenant rencontre Joseph Goebbels qui veut filmer la rencontre entre le japonais et le chancelier. Un officier annonce qu'il doit encore fouiller le japonais. Kazuma prétend alors avoir des nausées et veut aller aux toilettes. Là, il se débarrasse du stylo, avant de retourner dans la salle pour se présenter au führer. Celui-ci pense que les asiatiques sont inférieurs à sa civilisation, mais reconnaît les qualités techniques des japonais. Le lieutenant doit attendre d'être seul avec Hitler pour pouvoir le tuer. Celui-ci n'arrête pas de parler de la guerre durant le repas, mais remarque le regard complètement ailleurs de Tsuda. Il demande alors 2 manteaux pour sortir parler avec le japonais. Hitler trouve le journaliste très calme en sa présence. Kazuma parle de solitude et le führer parle alors de Staline, son rival pour le contrôle de l'Eurasie et du monde. Mais s'il perd la guerre, il est prêt à entraîner tout son peuple avec lui dans la mort. Tsuda dévoile alors ses intentions car il n'a plus d'hésitation. Mais juste au moment de pousser Hitler dans le vide, il se fait tirer dessus par un soldat. Ne voulant pas se laisser prendre vivant, il plonge seul dans le vide et tente d'amortir le plus possible sa chute. Fort blessé, il parvient à se lever et se dirige vers le lieu de rendez-vous avec le groupe anti-führer. Sur le chemin, Kusaka débarque pour venir aider le lieutenant. L'ancien capitaine dit être là pour l'assassinat d'Hitler, mais aussi pour ramener au Japon de l'uranium 235 grâce à l'A-26. Il s'excuse donc envers Tsuda de l'avoir utilisé. Mais Kazuma, trop faible, succombe à ses blessures. Dans un flashback, on apprend juste que le lieutenant a reçu une montre d'une dame en souvenir d'un diplôme, montre que récupère Kusaka à la mort de son ancien subalterne.

    Volume 12

    Dans ce tome, on apprend que lors de son séjour sur le Mirai, Tsuda a fait une photo avec Sugimoto et Yonekura sur laquelle ces 2 derniers étaient fiers de poser à côté d'un officier de la marine impériale. C'est tout ce que l'on apprendra sur Kazuma dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Décédé de ses blessures après une chute depuis Kehlsteinhaus.
    • Statut au volume 16 : Décédé de ses blessures après une chute depuis Kehlsteinhaus.

    Amiral Isoroku Yamamoto (PH)

    scan 1837Volume 10

    Yamamoto fait appeler le lieutenant Tsuda au cercle des officiers de Yokosuka. Il a en effet reçu une lettre de Kusaka qui lui explique qu'il a l'intention d'envoyer Tsuda en Allemagne afin d'y assassiner Hitler. Avec la mort de son leader, le gouvernement nazi va s'écrouler, et les Etats-Unis n'auront plus de raisons de se battre car le peuple américain, dont l'opinion a un poids plus important que le président lui-même, se désintéresse de ce qui se passe en Asie. Cette manoeuvre permettra peut-être de conclure rapidement la paix avec les Etats-Unis. L'amiral fait face au lieutenant en tenue civile, et lui explique que le Mirai a dû faire face à l'aviation américaine, et qu'il est en réparation. De plus, Yamamoto sait que Tsuda a rencontré Kusaka dans une chambre d'hôtel. L'amiral se demande si le lieutenant a pris sa décision en ce qui concerne l'Allemagne, car il veut que Tsuda aille à Berlin le plus vite possible. Il est prêt à lui fournir tout ce qui est nécessaire. Le lieutenant se demande si c'est un ordre, et Isoroku lui répond par l'affirmative. Il ajoute que tout a été prévu pour que Tsuda voyage sous une fausse identité. Celui-ci veut encore savoir s'il pourra porter à nouveau son uniforme à son retour, et Yamamoto lui répond que oui. Ils vont ensuite en voiture, et le lieutenant sait qu'il ne prendra pas le transsibérien, trop dangereux, ni un sous-marin, trop long. L'amiral déclare que c'est pour cette raison qu'il ira par la voie des airs. Ils arrivent chez Tachikawa aviation, et des hommes camoufle l'uniforme de Tsuda pour qu'il ne soit pas repéré par l'armée de terre. Isoroku présente alors un A-26, prototype du journal "Asahi" qui devait au départ relier Tokyo à New York. Cet appareil est capable de faire 16.000 km sans escale et en novembre, il volera pour Singapour. Le lieutenant pourra ainsi atteindre l'Europe. Quelques temps plus tard, Yamamoto rend visite au capitaine Umezu à l'hôpital. En effet, celui-ci s'est violemment cogné la tête durant une opération de sauvetage des îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes. L'amiral dit au capitaine qu'il ne doit pas chercher à se lever, et demande à l'infirmière de les laisser seuls. Il s'excuse ensuite de venir les mains vides et dit avoir été prévenu par le capitaine Eiichirô Taki. Il remercie Umezu pour le sauvetage des troupes d'Attu et de Kiska, et le commandant du Mirai le rassure sur son second, Kadomatsu, qui a un très grand sens des responsabilités. Le capitaine a appris par son second que Tsuda était à Shanghai comme journaliste et se demande si l'amiral n'y est pas pour quelque chose. Isoroku répond juste que c'est pour une mission très importante, puis remercie Umezu car maintenant, il ne mourra pas dans le ciel de Bougainville. Le capitaine parle ensuite de sa fille et surtout de son fils qui n'a pas voulu suivre la même voie que lui. Pourtant, dans leur futur, ils étaient heureux. Mais ce futur n'est maintenant que théorique. En tant que militaire, il comprend le refus de la défaite, mais ce qu'ils doivent protéger, c'est les hommes, pas les idées. Il demande donc à Yamamoto de faire quelque chose pour Kusaka. L'amiral s'en va ensuite, mais sait qu'il a, malgré son envie de protéger les même choses que le commandant du Mirai, cédé à la demande de Kusaka. C'est la dernière apparition de Yamamoto dans ce tome.

    Volume 11

    A la fin du mois de décembre 1942, Yamamoto lit dans un journal que l'un des membres de la mission en Allemagne est décédé de maladie. Isoroku comprend immédiatement que Tsuda a échoué à tuer Hitler et qu'il est mort. Un soldat entre alors pour lui transmettre un message du haut commandement de la flotte disant que tous les navires navigueront en zigzag à partir de 18 heures afin déviter les patrouilles. Mais l'amiral ne réagit pas, étant absorbé par la mauvaise nouvelle. C'est la seule fois que l'on voit Yamamoto dans ce tome.

    Volume 12

    La flotte combinée continue de quitter Truk pour se déplacer vers Palau, réduisant ainsi la ligne de front. Yamamoto observe la manoeuvre avec ses jumelles depuis le Yamato. Une fois à Palau, l'amiral reçoit un message de l'attaché militaire en poste en Allemagne qui lui dit qu'une personne ressemblant à Kusaka a embarqué pour le voyage de retour du A-26, en prétendant être le lieutenant Kazuma Tsuda. Comme ce passager connaissant le nom du lieutenant, l'attaché militaire a jugé risqué de l'empêcher de monter à bord de l'avion et n'a pas cherché à connaître la vérité. Isoroku brûle ensuite le message et se demande pourquoi Kusaka est en Europe. Il commence à penser qu'il a mal lu dans le jeu de l'ancien capitaine. Yamamoto n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 12 : Vivant.

    Volume 13

    Yamamoto annonce aux capitaines Kadomatsu et Kikuchi du Mirai que l'opération d'évacuation des forces terrestres de la Nouvelle-Guinée a été approuvée. Avec ces troupes qui visaient Port Moresby et les autres, cela fait 22.000 hommes. Cette mission est donc plus importante que Guadalcanal, Attu et Kiska. Isoroku ajoute que l'amiral Hitoshi Imamura a demandé l'aide de la flotte combinée pour l'opération, ce que Yamamoto a accepté. Huit navires de transport seront envoyés, et ils seront protégés par 130 appareils de l'aviation, ainsi que des torpilleurs et 8 destroyers. Cependant, le problème est que la mer de Bismarck et le détroit de Dampier sont encore sous le contrôle de l'aviation alliée. Le succès de la mission dépend donc de l'aide que le Mirai pourra apporter avec ses excellents appareils de détection. L'amiral ajoute qu'il passeront à l'action en fin février et dit compter sur le croiseur. Mais comme les membres du Mirai souhaitent à tout prix éviter le plus possible de pertes humaines, et qu'ils veulent éviter une tragédie au détroit de Dampier, qui s'est produite dans leur futur, ils viennent avec une idée pour éviter une confrontation entre japonais et américains. Ils pensent à lancer une attaque préventive sur Port Moresby, grâce aux photos prises par l'autogire du croiseur, pour détruire les bombardiers alors qu'ils sont encore au sol, épargnant ainsi un maximum de morts parmi les pilotes. Plus tard, un soldat vient informer Yamamoto que les 80 appareils de la 11ème division et les 60 zéros de la 204ème escadre ont quitté Rabaul pour se diriger vers leur cible. Sans toucher à son repas, Isoroku se dit qu'ils doivent voler à 5.000 mètres pour l'instant et que contrairement à lui qui est dans un endroit chaud et humide, ces pilotes doivent frôler les 0 degrés. Pourtant, pour lui, les plus à plaindre sont ceux qui attendent l'évacuation, serrés comme des sardines dans des cales sans fenêtres. C'est la dernière apparition de Yamamoto dans ce tome.

    Volume 14

    Malgré l'attaque sur Port Moresby, une centaine d'appareils n'avaient été repérés par le Mirai sur un autre aérodrome. Ces avions américains n'attaquent pas le convoi de transport, mais directement le croiseur. Dans la bataille, le Mirai perd son autogire, ainsi que son pilote, le lieutenant Satake, ce qui plombe le moral de l'équipage. Plus tard, tandis que le croiseur se ravitaille, Yamamoto vient leur rendre visite en compagnie de Taki. Il trouve le Mirai fonctionnel mais refuse gentillement une visite que lui propose Kadomatsu. Il vient surtout remettre une lettre du capitaine Umezu qui s'inquiète pour les membres de son navire. Ensuite, au nom de tous les hommes que le croiseur a permi de sauver, il souhaite présenter ses condoléances à Satake. Devant l'équipage, il déclare que si Satake avait apaprtenu à la marine impériale, il aurait certainement reçu la médaille du milan d'or. Kadomatsu lui dit que la situation du Mirai est délicate car la mort du lieutenant est considérée comme un décès en manoeuvre, puisque le croiseur appartient à un pays n'ayant fait aucune déclaration de guerre. Pour réponse, l'amiral lit la lettre à l'équipage, ajoutant un post-scriptum inexistant, leur disant de surmonter cette épreuve sous le commandement de Kadomatsu. Puis, à l'extérieur avec ce dernier, Isoroku dit avoir exprimé son sentiment. Il ne veut pas voir le Mirai en première ligne par respect pour Umezu, même s'il veut en avoir sa puissance. Plus tard, Taki vient voir Yamamoto dans sa cabine du Yamato. L'amiral apprend que l'état-major lui laisse le choix d'aller à Rabaul malgré le danger. Yamamoto invite alors Taki à faire une partie de billard. Contre le capitaine, il en est à 10 victoires pour 0 défaites. Taki casse, et l'amiral en profite pour dire qu'il sont à une semaine du 18 avril. Il dévoile les circonstances hypothétiques de sa mort dans le ciel de Bougainville, et comprend par sa réaction que Kusaka a déjà tout dit à Taki. Celui-ci manque son coup, mais dit qu'avec le retrait, Yamamoto n'a plus besoin d'aller en reconnaissance, et que le code secret a été modifié. Pourtant, Kusaka lui a dit que le résultat est le même, comme cela a été le cas pour le porte-avion américaine Wasp et l'USS North Carolina. Isoroku est à une boule de gagner, et dit que la guerre est comme ce jeu. Il faut bien se connaître, ainsi que son adversaire, et avoir une bonne vision. Le capitaine comprend qu'il veut contrôler son destin. Yamamoto rate son coup mais un mouvement du navire fait rentrer la boule dans le trou. L'amiral ajoute qu'ils ne doivent pas penser au destin et que leur travail est d'obtenir la victoire. Et Taki peut le prendre comme il veut, cela lui fait une onzième défaite...

    Volume 15

    Comme pour défier le destin, Isoroku met, pour aller à Rabaul, le costume, selon l'histoire du Mirai, qu'il n'aura mis qu'une seule fois dans sa vie, c'est-à-dire le jour de sa mort. Après avoir atterri, il rencontre le général Imamura de l'armée de terre, à qui il dit qu'ils doivent mettre de côté les rivalités entre les 2 armées et collaborer pour que le petit pays insulaire du Japon puisse affronter les Etats-Unis. Imamura est du même avis, mais il parle de rumeurs à propos d'un navire qui aurait anéanti à lui seul une escadrille américaine de 100 appareils au détroit de Dampier, en à peine quelques minutes. Mais le général pense que les hommes ont exagéré et demande l'avis de l'amiral. Celui-ci joue la carte du franc-jeu et parle du croiseur venu du futur et de ses capacités. En entendant cela, Imamura rigole un peu et s'excuse d'avoir été aussi indiscret, avant d'inviter Yamamoto pour uné réunion stratégique le lendemain. Plus tard, Yamamoto dit à Taki qu'il ne pouvait pas mentir à Imamura mais que même en dévoilant tout, peu de personnes sont prêtes à y croire. Il se demande lui-même aprfois s'il n'a pas rêvé. Mais quand le capitaine lui demande pourquoi avoir mis cet uniforme, l'amiral lui répond que c'était simplement le plus approprié pour des manoeuvres communes aux 2 armées. Les conditions de sa mort ne sont plus réunies, et il pensait Taki plus terre à terre. Mais pour avoir évité la mort de 2.000 appareils et leurs pilotes dans les îles Salomon, il est reconnaissant envers le Mirai. Le lendemain, le 17 avril, les décisions sont rapidement prises lors de la réunion, puis, dans l'après-midi, Isoroku rend visite aux blessés de l'hôpital militaire. Il montre ses 2 doigts manquants, perdu dans la guerre contre la Russie, et fait même le poirier. Le jour suivant, à 6h50, l'alerte est donnée car une escadrille américaine est en approche. Yamamoto et Taki vont dans un bunker, et l'amiral déclare qu'à partir de maintenant, tout ce qu'il va faire n'est pas écrit dans l'histoire, marchant sur une route totalement vierge. Isoroku reste tranquillement assis en face du capitaine qui le soutient dans ses choix. Alors que tout se calme, Yamamoto demande une cigarette, puis souhaite connaître l'heure. Il est 7h58 et Isoroku a donc vaincu le destin. Un soldat leur signale que les américains sont partis, et l'amiral souhaite constater les dégâts lui-même. Ils sortent, et quand on veut lui amener un véhicule, Yamamoto dit vouloir marcher. Ils arrivent près de la carcasse d'un appareil américain et l'amiral souhaite se recueillir. Taki l'accompagne mais soudain, un coup de feu retentit. Yamamoto est touché en plein coeur. Il demande au capitaine de capturer et d'interroger l'américain pour savoir si c'était le hasard, puis succombe à ses blessures à 9h45 exactement.

    • Statut au volume 16 : Tué d'une balle dans le coeur par un soldat américain.

    Sous-lieutenant Mori

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 12 : Tué par les tirs d'un hydravion chasseur japonais.
    • Statut au volume 16 : Tué par les tirs d'un hydravion chasseur japonais.

    Yô Bungen (Hideo Yamamoto)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 12 : Supposé décédé par suicide.
    • Statut au volume 16 : Supposé décédé par suicide.

    Teruko

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 12 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 16 : Supposé vivante.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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