• Zipang : Personnages (2; Tomes 1 à 8)

    Voilà la suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Capitaine de corvette Takumi Kusaka

    scan 1786Volume 1

    Kusaka est un officier de la marine impériale qui a participé à la bataille de Midway en juin 1942. Il embarque à bord d'un zéro biplace, mais son appareil est abattu et le pilote tué. Takumi perd conscience alors que l'appareil est en mer, et à son réveil, il constate qu'il est dans un salle d'infirmerie, avec des bandages sur le torse, les bras et la tête. Une femme entre et il lui demande où il est. Celle-ci lui répond qu'il est vivant. Kusaka aperçoit ses affaires et ressent les vibrations d'un moteur. Il pleure alors car il se sait vivant. La femme lui dit de dormir car il a besoin d'un repos total, et s'en va dans la salle d'à côté. Le capitaine en profite pour enlever les aiguilles qu'il a dans le bras, et sort en prenant sa veste et son sabre. Quand plusieurs hommes le retrouve sur le pont, il déclare qu'il trouve ce navire très beau, et qu'il est différent de tous ceux qu'il a déjà vu. L'un des hommes, celui qui l'a apparemment sauvé, lui demande s'il va se suicider ou nager pour rejoindre sa flotte. Mais Takumi s'interroge sur l'appartenance et la destination du navire. L'homme refuse de lui répondre mais dit qu'ils sont japonais eux aussi. Il se présente comme étant Yôsuke Kadomatsu, et le capitaine en fait de même. Soudain, le navire s'arrête, et tout son équipage observe la lune. Ils disent ne voir aucun changement, et plusieurs hommes sortent, accusant la présence de Kusaka d'en être la cause. Le groupe est dirigé par un certain Kashiwabara. Celui-ci déclare que le capitaine aurait dû mourir et ne devrait plus appartenir à l'histoire. Kadomatsu se fâche contre son subordonné, mais Kusaka a déjà compris que ce navire n'a pas été fait par l'empire, et il veut comprendre. Yôsuke l'avertit que si il lui révèle tout, Takumi ne pourra plus mettre les pieds dans son pays. Mais le capitaine y est déjà préparé, et Kashiwabara lui dévoile qu'ils viennent du 21ème siècle. Pour Kusaka, cela signifie que le Japon existe encore et qu'il a réussi une pacification rapide dans son conflit avec les Etats-Unis. Kashiwabara veut corriger quelque chose, mais il est interrompu par le capitaine Saburô Umezu, le commandant de ce navire. Soudain, une alerte retentit car ils sont attaqués par un sous-marin. La femme veut faire rentrer Kusaka, mais celui-ci veut voir lui-même la puissance de ce navire du 21ème siècle. Takumi s'accroche à la rambarde quand le croiseur démarre et évite les torpilles, puis il voit un projectile monter à la verticale, avant de prendre la direction du sous-marin, tomber dans l'eau avec un parachute puis exploser à proximité du sous-marin. Kusaka est stupéfait par ce combat. Le navire, nommé le Mirai, reprend la route, et quelques temps plus tard, le capitaine Kadomatsu vient voir Kusaka à l'infirmerie. Il l'emmène dans une chaise roulante et le conduit à la salle de documentation. Yôsuke lui laisse le choix de lire ou pas, mais s'il le fait, Kadomatsu attend de la résignation. Et quand Yôsuke demande à Takumi s'il n'a pas peur d'apprendre le destin du monde, celui répond que vivre c'est apprendre...

    Volume 2

    Takumi reste enfermé toute une journée dans la salle de documentation. Il apprend ainsi la défaite de l'empire du Japon, mais surtout le largage de bombes atomiques. Il apprend aussi le redressement du Japon durant les 60 années qui suivent. Kusaka en pleure puis sort de la salle. Il constate alors que les membres du Mirai ont envoyé un appareil à Ogasawara pour savoir s'ils étaient bien en 1942 là aussi. Et comme c'est effectivement le cas, Kadomatsu suggère de cacher le croiseur jusqu'à la fin de la guerre, à défaut de pouvoir naviguer par manque de carburant. Takumi propose alors son aide pour que le navire se ravitaille. Cependant, l'appareil volant du Mirai est pris en chasse par 2 hydravions japonais. Le copilote de l'umitori, le sous-lieutenant Mori, est gravement touché, mais les membres du croiseur refusent de s'entretuer entre japonais. Kusaka suggère alors de viser les flotteurs pour faire perdre aux zéros leur stabilité. Le capitaine Kôhei Oguri, chef navigateur, se fâche contre lui, car il trahit ainsi les siens, mais Takumi se défend en disant vouloir juste épargner des vies. Kadomatsu autorise alors le lieutenant Satake de riposter, et celui-ci se débarrasse de ses poursuivants. Malheureusement, Mori est déjà mort. Plus tard, devant les officiers du navire, Kusaka expose son plan pour le ravitaillement. Il propose de cacher le Mirai dans les îles Anambas, puis d'aller sur la péninsule de Malay, et de prendre le train pour Singapour. Il accepte d'être accompagné et quand le capitaine Masayuki Kikuchi, le chef canonnier, lui rappelle qu'il risque la court martiale, Takumi répond que le capitaine de l'empire du Japon qu'il était est mort à la bataille de Midway. Par la suite, Kusaka va brûler de l'encens pour Mori et assiste à ses funérailles en mer. Alors que le croiseur se dissimule, Takumi continue de s'informer dans la salle de documentation, et Kadomatsu lui rend visite. C'est ce dernier qui va l'accompagner durant les 2 semaines de mission de ravitaillement. Dans l'autogire, Kusaka remarque que Kadomatsu est excité mais aussi qu'il a amené une arme avec lui. Une fois seuls, après avoir acheté des vêtements pour le commandant en second du Mirai, les 2 hommes prennent le train et un marchand s'assied à côté d'eux. Pendant que Kadomatsu dort, Kusaka va acheter des bananes et quand il revient, il calme la police militaire car le marchand qui s'est maintenant enfui est en fait un espion antijaponais. Une fois à Singapour, ils requisitionnent un navire civil. Après avoir organisé le ravitaillement, ils vont à une soirée des 3 pays de l'axe, où Takumi reconnaît l'un de ses subordonnés, le lieutenant Kazuma Tsuda, qui ne devrait pourtant pas être là. Kusaka arrive à s'en sortir grâce à une diversion de Kadomatsu. Sur le chemin du retour, Takumi estime que l'histoire est en train de changer et qu'ils sont des fantômes, mais le commandant en second du Mirai n'est pas d'accord et ils se battent brièvement. Le jour du départ du Tôshinmaru, les 2 hommes vérifient qu'il n'y a pas de militaires puis embarquent. Mais ils se rendent compte que des militaires déguisés sont à bord, et Kusaka retrouve Tsuda. Takumi lui révèle la vérité mais ne lui dit rien du futur, cela n'ayant aucun sens puisque l'histoire a déjà été modifiée...

    Volume 3

    Quand Takumi déclare qu'ils ont le dénouement de la guerre entre leurs mains, Kadomatsu se fâche car il a l'impression que Kusaka se prend pour dieu. Le second du Mirai empoigne Kusaka au col et le menace avec son propre sabre car il pensait que Takumi estimait mort le capitaine qu'il était. Mais Kusaka rappelle à Kadomatsu que s'il a été sauvé alors qu'il allait se noyer, c'est parce que le second du croiseur ne pouvait rester sans rien faire. Tsuda et ses hommes maîtrisent Kadomatsu et veulent se saisir du Mirai, grâce aux nombreuses forces qu'ils ont prévu. Mais le second du croiseur avertit que si un navire inconnu s'approche trop près, il devra répondre à un message codé. En cas d'absence de réponse, le Mirai coulera le Tôshinmaru. Takumi, qui n'était pas au courant, pense que cette mesure est logique et que c'est donc la vérité. Kadomatsu exige donc que personne ne prenne part au ravitaillement et qu'ils rendent les armes. Dans la salle de communications, comme le lieutenant pense que Kadomatsu bluffe mais ne peut être sûr, Kusaka suggère de trouver un compromis en laissant Tsuda monter à bord du Mirai. Après avoir envoyé la réponse au message du croiseur, Takumi détruit la radio pour montrer de la détermination. Finalement l'abordage se fait sans encombre. Kadomatsu autorise ensuite le lieutenant à monter à bord, mais sans armes. A son retour sur le Tôshinmaru, Tsuda se montre troublé et n'a pas eu le courage d'aller dans la salle des archives du croiseur. Il ne sait pas quoi faire, mais Kusaka pense qu'ils devraient aller à Truk, où se trouve l'état-major de la marine, avec l'un des autogires du Mirai pour les mettre face au futur. Le soir, Kusaka demande à Kadomatsu si il voudrait retrouver son époque même si la nouvelle histoire était formidable. Pour le second du croiseur, on n'a qu'une terre natale. Plus tard, une réunion des officiers du Mirai, avec la présence de Kusaka et Tsuda, a lieu pour voir ce qu'ils vont faire pour éviter le carnage qui va bientôt avoir lieu lors de la bataille de Guadalcanal. Kikuchi envisage d'attaquer le convoi de ravitaillement des américains, mais Takumi le trouve bien trop optimiste car les américains voudront tenir leur position par d'autres types de ravitaillement ou des envois de troupes. Il propose donc d'aller à Truk pour convaincre Yamamoto de se retirer volontairement de Guadalcanal, pendant que Tsuda reste sur le Mirai. Le lendemain, Kusaka décolle avec Satake et il trouve l'umitori très agréable. Trois appareils japonais arrivent pour les escorter, mais Takumi conseille au lieutenant de refuser et d'atterrir directement sur le Yamato. L'hélicoptère se pose en douceur, et c'est l'amiral en personne qui vient les accueillir et s'intéresse beaucoup à l'umitori. Ensuite, le capitaine fait son rapport à l'état-major et révèle que le croiseur refusera de combattre à côté de l'empire du Japon car celui-ci va accepter une capitulation sans condition. Après la réunion, Kusaka va parler avec Yamamoto, et celui-ci veut bien aider Takumi à rejoindre à nouveau la marine, et le faire travailler pour lui. Mais Kusaka préfère que cela soit le contraire et il demande à l'amiral de réduire la ligne de front. Il demande aussi autre chose, mais on ne sait pas quoi, ce qui surprend néanmoins Yamamoto qui s'interroge de savoir ce qu'a perdu Takumi en découvrant le futur. Celui-ci répond avoir ouvert les yeux, et remet sa dague d'officier à l'amiral qui accepte de l'aider. Kusaka n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 4

    En fait Kusaka a suggéré d'envoyer la flotte de l'amiral Mikawa à Guadalcanal, comme dans l'histoire écrite dans la salle des archives du Mirai, mais pour après, il a proposé à Yamamoto de déplacer la flotte combinée, avec le Yamato en tête, afin d'exterminer la première division des US marines dont ils connaissent maintenant la position grâce au capitaine. Avant de faire feu, ils préviennent le croiseur pour que ses membres déplacent l'équipe qui a débarqué sur l'île. L'amiral se demande s'ils doivent tirer alors qu'ils ne reçoivent pas de réponse, mais Kusaka est persuadé que le Mirai va envoyer une réponse. Dix minutes plus tard, l'équipage du croiseur déclare qu'il n'accepte pas l'offensive contre les américains et que Kadomatsu et ses hommes sur place n'ont aucune intention de bouger. Alors que l'attaque va avoir lieu dans 10 minutes, le capitaine demande combien de temps il faut pour arriver sur le pont arrière, et on lui répond qu'en courant, il faut 4 ou 5 minutes. Takumi fonce alors là-bas où se trouve l'umitori, et en utilisant la radio de l'appareil, il contacte Kadomatsu. Après avoir dit que Satake est en bonne santé, il se justifie en disant qu'ils sont en temps de guerre, mais il n'est plus un soldat de l'empire du Japon. Il pense que le pays de l'équipage du Mirai n'existe plus, mais qu'il ne peut pas défendre cet empire qui s'est jeté dans la guerre sans plan. Pour lui, le pays qu'il doit protéger est un nouveau pays qu'il nomme Zipang et qui va naître grâce à la connaissance qu'il a du futur. Selon son plan, tuer 11.000 marines américains créerait une tension entre l'armée et la population américaine et serait le premier pas vers une pacification en évitant une reddition sans condition. Mais le second du croiseur refuse de marcher avec Kusaka, et se dit très en colère, déclarant qu'il ripostera avec toute la puissance du Mirai. Takumi coupe la conversation et appelle la passerelle. Il fait comprendre à l'amiral que pour ces hommes du futur, la vie prime sur tout le reste et qu'ils ne couleront pas le Yamato. Le cuirassé ouvre le feu, mais tous les obus sont interceptés par le croiseur. De retour à la passerelle, Kusaka suggère d'annuler l'opération, en ajoutant qu'il ne s'agit pas d'une défaite car le Mirai ne veut pas s'opposer à la marine impériale. Yamamoto accepte, mais tout comme Kusaka, il s'inquiète pour le sort de Tsuda. Dans un message, Umezu demande le retour de Satake et de l'umitori à son bord, mais aussi de Kusaka, et propose son aide pour l'évacuation des japonais qui se trouvent à Guadalcanal. L'amiral répond qu'il accepte, tout en laissant sur place 2 destroyers pour l'opération d'évacuation. Après cela, il annonce à Kusaka qu'il a fait une erreur de jugement et que, jusqu'à nouvel ordre, il sera consigné dans ses quartiers. On ne voit plus Takumi par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 3 : Midway".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    De retour à Truk, Takumi apprend que le colonel Masanobu Tsuji, des quartiers généraux impériaux de l'armée de terre, est venu voir Yamamoto pour lui dire que l'opération à Guadalcanal aura bien lieu et qu'avoir un avis différent signifie une trahison envers l'armée de terre. Le colonel a lui appris que l'amiral allait manger avec une personne inconnue. Il s'apprête donc à interrompre ce dîner, mais Kusaka l'en empêche en le menaçant de son arme. Tsuji dit à Kusaka qu'il ne sait pas qui il tient en joue, mais le capitaine récite ses exploits. Le colonel comprend alors que l'homme en face de lui n'est pas un civil. Kusaka emmène Tsuji sur une embarcation et lui demande s'il a déjà imaginé le futur. Le colonel voit le Japon victorieux et gouverner le monde avec son allié allemand. Il base cette idée sur la foi inébranlable de l'armée de terre en la victoire. Takumi trouve le colonel clairvoyant mais pense qu'il a un sale caractère. C'est alors que le capitaine présente le Mirai. Kusaka explique que le Japon va accepter une reddition sans condition et qu'il a été sauvé par ce navire. Il raconte aussi que Tsuji va survivre mais que beaucoup d'hommes vont mourir à cause de son entêtement. Le tuer pourrait donc sauver des vies. Le colonel lui rétorque qu'il devrait avoir honte et que même si leur armée est moins nombreuse, la force mentale est sans limites. Takumi lui propose alors de dévier la balle de son arme avec sa foi inébranlable. Mais l'arme n'est pas chargée. Considérant Tsuji comme mort, Kusaka lui demande de l'aider à rejoindre Tokyo pour pouvoir rencontrer celui qui a déclenché la guerre, c'est-à-dire Kanji Ishiwara, un officier de réserve de l'armée de terre, responsable de l'incident de Mandchourie. Le colonel accepte et le lendemain, dans une voiture qui les conduit vers un embarcadère, le capitaine aperçoit Kadomatsu et Tsuda qui sautent du camion dans lequel ils étaient et les poursuivent. Mais Kusaka dit à Tsuji de continuer sans s'arrêter. Le duo prend ensuite une embarcation qui les conduit à l'aéroport de Takejima où attend un avion de l'armée de terre qui va prendre Takumi. Le second du Mirai tente d'arrêter l'appareil, et Kusaka dévoile qui il va aller voir, juste avant de décoller. Une fois en vol, la capitaine voit des navires qui vont transporter l'armée de terre à Guadalcanal, et il les salue, sachant que beaucoup vont périr; Plus tard, à l'université de Ristumeikan, Kusaka assiste à une conférence sur la défense d'Ishiwara. Celui-ci dit que le Japon court à la défaite. Il parle de l'évolution de la guerre qui est passée d'un point à une guerre en 3 dimensions. Et quand il évoque une quatrième dimension, Kusaka intervient pour dire qu'il l'a déjà vu et qu'il s'agit de l'axe du temps. Takumi évoque la bombe atomique. A ce moment, des militaires veulent arrêter cette conférence critiquant le régime, et l'ancien général leur propose de prendre sa place. Ces hommes sont pris à partis par le public et Kusaka en profite pour se présenter à Ishiwara. Il dit être venu à lui car il sait que si l'avenir du Japon est en jeu, le général est capable de tuer un million de ses concitoyens, même des membres de l'armée de terre. Les 2 hommes vont chez Ishiwara, et Kusaka explique qu'ils doivent réduire la ligne de front en empêchant les bombardements de l'archipel. Pour les ressources naturelles, la capitaine dévoile l'existence d'un puit de pétrole, encore non découvert, qui fournirait 10 à 100 fois la quantité suffisante pour le Japon actuel. En entendant ce secret qu'ils sont les seuls à connaître, le général se montre très motivé car cela va changer toute la guerre. Ils font des photocalques mais savent que l'union de l'armée de terre et de la marine sera difficile, puis parlent du Mirai. Kusaka s'en va ensuite, et il n'apparaît plus dans ce tome.

    Volume 6

    Avant de partir, Kusaka a dit à Ishiwara qu'il attendra Tsuda à l'hôtel Newgrand de Yokohama, dans la chambre 403, à une date bien précise. Quand celui-ci se présente comme convenu, il reste planté devant la porte. Le capitaine, qui est dans son dos, lui dit alors qu'il doit hésiter entre défoncer la porte avec un coup de pied, ou bien l'ouvrir à coups d'épaule. Alors que son ancien subordonné se retourne, Kusaka révèle que la porte n'est pas fermée à clé. Il dit aussi qu'il savait que Tsuda viendrait. Puis, il dévoile qu'il va quitter le pays dans peu de temps, mais que le lieutenant va en faire de même. L'ancien subordonné se demande alors où il pourrait bien aller, et Kusaka lui répond qu'il va aller en Allemagne, au troisième reich...

    Volume 7

    Tsuda demande à Kusaka où celui-ci compte aller, et Takumi répond qu'il va aller en Mandchourie. Mais le lieutenant ne sait pas pourquoi son ancien supérieur veut l'envoyer en Allemagne. Le capitaine lui explique alors que les Etats-Unis se désintéressent de la guerre en Europe, et que donc, pour entrer en guerre contre l'Allemagne nazie, Roosevelt a attiré les japonais à Pearl Harbor grâce au gel des importations américaines d'acier et de pétrole. Mais si le conflit s'arrête en Europe, l'opinion publique américaine voudra la fin de la guerre avec l'Asie. La mort de Roosevelt ne changeant rien, il est donc nécessaire de faire s'effondrer l'Allemagne nazie dont le gouvernement se repose principalement sur le charisme de son leader, Adolf Hitler. Tsuda comprend donc que Kusaka lui demande d'assassiner le chef nazi. Ensuite, Takumi se rend à Xinjing. Jirô Yoshimura, de la société des chemins de fer sud-mandchouriens lui assure la collaboration de ses bureaux car une demande d'Ishiwara ne se refuse pas, mais met en garde le capitaine contre la suprématie de l'armée du Kantô. Mais le capitaine sait que cette suprématie ne durera pas. A Harbin, ville aux multiples nationalités, Kusaka, qui a pris le faux nom de Wang Tuohai, rencontre un riche russe poursuivi par les communistes, Mr Danilov, à qui il révèle l'existence d'un puit de pétrole à Heilong Jiang. Mais le russe est méfiant, comprend que son interlocuteur est japonais, et reconnaît Yoshimura. Mais le capitaine lui dit que si il donne l'information à l'armée du Kantô, il n'y gagnera rien. Par contre, si il la vend aux russes, Danilov n'aura plus d'endroit où fuir. Celui-ci demande pourquoi trahir le Japon, mais Yoshimura lui répond que ses bureaux sont déjà regardé comme un endroit avec des penseurs dangereux par l'armée du Kantô. En entendant cela, le russe semble finalement intéressé mais dans la voiture, Kusaka admet à Yoshimura que Danilov va probablement les trahir en vendant l'information au plus offrant. Il pense que ceux qui seront le plus intéressés par ce puit de pétrole seront les Etats-Unis, qui peinent à pénétrer sur le territoire chinois et qui ne voudront pas que ces ressources tombent entre les mains des japonais. Ils devront donc mettre rapidement fin au conflit et la fin de la guerre en Europe pourra les y aider, ce qui augmente les chances d'un règlement pacifique de l'affrontement entre Etats-Unis et Japon. Pour Takumi, ils ne doivent pas perdre la guerre. Plus tard, Kusaka apprend que Kadomatsu se rend lui aussi en Mandchourie, pour le retrouver. Il tente donc de le faire enlever, mais la tentative échoue. Takumi dit à Yoshimura que lui-même ne sait pas si Kadomatsu est avec ou contre eux. Ensuite, Kusaka influence le colonel Andô de l'armée de l'air du Mandchoukouo pour qu'il tue l'empereur Puyi lors de la cérémonie célébrant les 10 ans d'existence de l'état fantoche. après l'avoir pris en voiture, Yoshimura s'inquiète du fait qu'il ne laissera rien justifiant son acte, mais Andô sera satisfait si seuls quelques-uns comprennent. Pour Kusaka, cela est suffisant et il trouve cela bien que le colonel pense à ses hommes. Par la suite. Yoshimura se demande si Kusaka est patriote, et pourquoi il agit pour changer le futur, par exemple pour un intérêt personnel. Mais pour Takumi, même après sa mort, il n'aura qu'une seule patrie. Yohsimura, lui, dit ne pas aimer l'armée qui a ignoré la démocratie, et avoir donc fui en Mandchourie, mais il reste japonais. Durant la cérémonie, Kadomatsu sauve Puyi, et le capitaine comprend donc que le second du Mirai l'appelle à lui. C'est la dernière apparition de Kusaka dans ce tome.

    Volume 8

    Kusaka a déja réussi à convaincre l'ancien capitaine Yabuki, l'ancien supérieur du lieutenant Kisaragi qui accompagne Kadomatsu et Puyi, de se lier à sa cause. Yabuki est un médecin qui héberge en secret les 3 fugitifs alors que l'état d'urgence a été declarée à Xinjing. Il doit neutraliser Kisaragi mais celui-ci sait que son ancien supérieur ne lui tirera pas dessus. Pour éviter des coups de feu entre ces 2 hommes, Yoshimura assome Kisaragi avec un vase. Kusaka se dirige ensuite vers la chambre où l'attend dans le noir Kadomatsu. Celui-ci sait que Kusaka veut plonger la Mandchourie dans le chaos, mais Kusaka lui répond que Puyi ne le concerne pas. Le second du Mirai déclare que Puyi n'est pas censé mourir ici, et que tant qu'il sera là, Kusaka ne pourra pas faire ce qu'il veut. Kadomatsu estime que Kusaka n'est qu'un terroriste et que le sort de tous les hommes le concerne. Takumi rétorque alors au second du croiseur qu'il n'est qu'un misérable perdant qui a perdu volonté et liberté. Mais pour Kadomatsu, dans son Japon, il n'y a plus de vision ami-ennemi et on ne tue pas les gens, même pour un idéal. Il dit à Kusaka de ne plus s'approcher. Celui-ci déclare que la force d'autodéfense n'est qu'un pion servant les Etats-Unis. Tout en pointant son arme vers l'homme du Mirai, il dit que ce n'est pas la force du doigt qui appuie sur la gâchette mais la force de cette idée. Un coup de feu retentit, et c'est Takumi qui a réussi à appuyer sur la détente. Kadomatsu blessé à l'épaule, Kusaka projète son arme sous le lit où se cache Puyi. Celui-ci sort de sa cachette avec l'arme, et Takumi lui dit qu'il est le seul à encore croire à la renaissance de sa dynastie. Il a perdu sa liberté en devenant empereur. Il pourrait tirer sur Kusaka, mais alors, il resterait le pantin de l'armée du Kantô. Mais Takumi lui offre une autre possibilité, et Yoshimura vient lui donner le ronpai jaune, costume symbole des empereurs chinois, que leur a remis Fuketsu, le jeune frère de Puyi. Celui-ci remercie Kusaka de lui laisser le choix de devenir libre en se suicidant. Mais n'arrivant pas à appuyer sur la gâchette, il tire en direction de Kusaka, en le loupant. Celui-ci exprime alors son respect pour Puyi et l'abat d'une balle au milieu du front. Par la suite, Kusaka part en laissant Yabuki délivrer Kisaragi et soigner Kadomatsu, car il ne veut pas que celui-ci meure. C'est la dernière apparition de Kusaka dans ce tome.

    • Statut au volume 8 : Vivant.

    Lieutenant Kashiwabara

    scan 1787Volume 1

    Il s'agit de l'un des membres de l'équipage du Mirai, un croiseur japonais de type aegis qui quitte avec d'autres navires le port de Yokosuka en juin d'une des années 2000 pour se diriger vers Pearl Harbor. Là-bas, ils doivent aider l'armee américaine avec une guerre civile dans un pays d'Amérique du sud. Mais lors du quatrième jour en mer, ils pénètrent dans un étrange phénomène atmosphérique et d'un coup, il se met à neiger et les autres navires ont disparu des écrans. Soudain, les radars indiquent qu'ils se trouvent au milieu d'une flotte et ils croisent un cuirassé qui ne semble être autre que le Yamato. Le Mirai prend la fuite en zigzaguant entre les navires inconnus. Selon le maître Yanagi, il s'agissait du déploiement de la bataille de Midway, mais le capitaine Masayuki Kikuchi, le chef canonnier, a surtout remarqué que la lune est passée de pleine à une demi-lune en une fois. Tout cela semble dire que le croiseur a voyagé dans le temps. Plus tard, après avoir observé de loin la bataille, le capitaine Saburô Umezu, commandant du navire, décide de retourner à Yokosuka. Mais durant la nuit, ils découvrent un zéro prêt à sombrer, et le capitaine Yôsuke Kadomatsu, le second du Mirai, choisit de sauver l'officier passager qui est encore vivant. A son réveil, il se présente comme étant le capitaine Takumi Kusaka, tandis que le croiseur revient à l'endroit où il a changé d'époque. Kashiwabara, sur sa couche, prie pour revenir au 21ème siècle en faisant face à la photo de sa femme et son enfant. A l'arrêt du navire, comme rien ne semble se passer, les marins sortent pour regarder la lune. Kashiwabara se plaint de ne voir ni neige, ni foudre, ni basse pression atmosphérique. Pour lui, la faute vient de leur nouveau passager car ils ne sont pas dans les même conditions. Le groupe de matelots va voir Kusaka, qui est sur le pont en compagnie de Kadomatsu, du lieutenant Momoi, l'officier infirmière, et du capitaine Kôhei Oguri, le chef navigateur, mais le commandant en second rappelle au lieutenant qu'il devrait être en route pour son tour de garde. Kashiwabara veut poser des questions à Kusaka et lui dit qu'il devrait être mort. Kadomatsu se fâche et veut que Kashiwabara se taise. Mais Kusaka a déjà compris que l'équipage de ce navire est japonais, mais différent de lui. Kashiwabara choisit alors de lui révéler la vérité. Kusaka croit alors que l'empire du Japon est parvenu à une pacification du conflit avec les Etats-Unis. Le lieutenant veut le corriger, mais Umezu intervient pour qu'ils en restent là pour le moment. Soudain, le Mirai est attaqué par un sous-marin américain. Kadomatsu ordonne de se préparer au combat, mais Kashiwabara n'apparaît plus dans ce tome par la suite.

    Volume 2

    Le Mirai parvient à endommager le sous-marin américain afin que celui-ci ne puisse plus les poursuivre, avant de continuer sa route. A l'approche de Yokosuka, le croiseur fait décoller l'umitori afin d'aller voir si Ogasawara est celui de 1942 ou du 21ème siècle. Malheureusement, le lieutenant Satake et le sous-lieutenant Mori aperçoivent des zéros, confirmant que le Mirai est en pleine guerre du Pacifique. A ce moment, voyant les images sur un écran, Kashiwabara se prend la tête entre les mains. Il sait qu'ils sont à la dérive et qu'ils devront attendre au minimum la fin de la guerre avant de pouvoir retourner dans un Japon qu'ils ne connaissent même pas. Un autre homme dit alors qu'ils doivent aller à Yokosuka, quitte à collaborer avec la marine impériale. Mais Kadomatsu intervient pour dire que s'ils font cela, la marine prendra leur navire et dispersera l'équipage. Le commandant en second préfère cacher le croiseur jusqu'à la fin de la guerre, et Kusaka prend à son tour la parole pour dire qu'il est prêt à aider pour le ravitaillement. Soudain, l'umitori est repéré par 2 chasseurs japonais et doit prendre la fuite. Malheureusement, Mori est grièvement touché, et Kusaka suggère de viser les flotteurs pour leur faire perdre leur stabilité aux chasseurs, et ainsi éviter de tuer leurs pilotes. Kadomatsu autorise la riposte et Satake neutralise les 2 appareils. Néanmoins, il est trop tard pour Mori qui est déjà mort. Plus tard, Kashiwabara assiste à une réunion des officiers durant laquelle Kusaka explique qu'après avoir caché le Mirai dans les îles Anambas, il compte aller à la péninsule de Malay, puis prendre le train pour Singapour où il trouvera le ravitaillement en carburant et vivres qu'il amènera avec un navire civil. Kashiwabara se rend compte alors qu'il s'agit de berner l'armée avec de faux papiers. Il se demande donc si cela peut marcher. Mais pour Kusaka, ils doivent s'attendre à une plus grosse résistance qu'à Ogasawara s'ils veulent le faire par la force. Finalement, Umezu accepte la mission, et on ne voit plus Kashiwabara dans ce tome.

    Volume 3

    Après que le Mirai ait été caché dans les îles Anambas, Kusaka et Kadomatsu partent pour 2 semaines afin de trouver le ravitaillement à Singapour. Le jour convenu, l'équipage du croiseur voit approcher un navire et lui envoie un message pour savoir si c'est bien le commandant en second. C'est bien le cas, mais il semble être accompagné de militaires de la marine impériale. Umezu fait alors sortir plusieurs hommes armés, dont Kashiwabara, pour surveiller la phase d'abordage. Celle-ci se déroule sans problème, et Kadomatsu revient d'abord seul à bord du Mirai. Pendant ce temps, Kashiwabara remarque que les marins sur le navire de transport, le Tôshinmaru, les fusillent du regard. Il se dit que ça, ce sont des visages de militaires. Après le ravitaillement, alors que la nuit se met à tomber, le commandant du croiseur annonce par la radio interne que dès le lendemain, ils vont changer de lieu pour aller du coté de l'île de Guadalcanal afin de faire en sorte de sauver un maximum de vies durant la terrible bataille qui doit avoir lieu lors du mois août 1942 qui est tout proche. Un peu surpris, Kashiwabara se dit qu'ils vont donc changer l'histoire. C'est la dernière fois que l'on voit Kashiwabara dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 6 : Les naufragés".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    Alors qu'ils pensent que l'empire du Japon va se retirer de Guadalcanal, les membres du Mirai voient arriver la flotte combinée avec le Yamato en tête. Kusaka révèle qu'il veut aller vers une pacification rapide en obtenant un accord avantageux pour son pays qui ne sera ni l'empire du Japon, ni le Japon du croiseur, mais un nouveau pays qu'il nomme Zipang. Et pour cela, il doit détruire une division de marines américains. Kadomatsu n'est pas d'accord, et le Mirai finit par riposter aux tirs du Yamato. Pourtant, Yamamoto et Umezu parviennent à se mettre d'accord, et la flotte combinée se retire vers Truk, tandis que le croiseur aide pour l'évacuation des japonais restés sur l'île. Ensuite, le Mirai se dirige vers Truk, et plusieurs marins, dont Kashiwabara, demandent à Tsuda, resté sur le croiseur, si il y a des restaurants et des filles là-bas. Tsuda, bien que n'étant jamais allé sur place, répond par l'affirmative, ce qui réjouit les hommes. Peu avant leur arrivée, Umezu annonce par la radio interne qu'il a accepté une permission pour tout l'équipage, et les hommes sautent de joie. A terre, ils vont dans une auberge où ils retrouvent Satake et où des geishas les accueillent. Pourtant, au milieu de la soirée, tous sont pris d'un coup de blues, et Kashiwabara verse des larmes. Le lendemain, le commandant du navire déclare qu'ils vont à Yokosuka. Kashiwabara, tout en versant des larmes à nouveau, se dit qu'ils vont rentrer, même si c'est le Yokosuka d'il y a 60 ans. C'est la dernière apparition de Kashiwabara dans ce tome.

    Volume 6

    Lors du trajet de retour vers Yokosuka, le Mirai repère un appareil en approche, et pour vérifier qu'il s'agit bien d'un avion japonais, Kadomatsu et le chef Yanagi se rendent dans le sous-marin qui les escorte, où se trouve un officier de la marine qu'ils peuvent interroger. Cependant, le sous-marin plonge, et l'appareil s'avère être américain. Puis, comme une escadrille vient pour attaquer, l'équipage du croiseur espère fuir en laissant Kadomatsu et Yanagi à l'abri dans le sous-marin, mais celui-ci ignore les messages d'avertissements et commence à remonter. Les membres du Mirai comprennent qu'ils doivent combattre, et lors de la bataille, l'un des bombardiers américains parvient à plonger sur le croiseur à cause d'une hésitation de Kikuchi. Le navire subit des dégâts et il y a plusieurs morts. C'est alors que le chef canonnier décide de couler le porte-avion Wasp d'où viennent les avions américains. Après le naufrage du Wasp, le sous-marin émerge et rend Kadomatsu et Yanagi au croiseur. Par la suite, tout l'équipage participe aux réparations, et Kashiwabara part se faire soigner chez le lieutenant Momoi à l'infirmerie, pour une légère contusion sur le front. C'est la seule apparition de Kashiwabara dans ce tome.

    • Statut au volume 8 : Vivant.

    Lieutenant Yonekura

    scan 1788Volume 1

    Ce lieutenant fait partie de l'équipage du Mirai, un croiseur de type aegis de la force d'autodéfense de la marine qui, durant un mois de juin dans le courant des années 2000, doit prendre la mer avec d'autres navires pour aller à Pearl Harbor, et aider là-bas les américains pour des manoeuvres. Lors du quatrième jour de voyage, le navire tombe dans une curieuse tempête et soudain, les autres navires disparaissent des écrans, et de la neige se met à tomber. Juste après, les radars indiquent qu'ils sont au milieu d'une flotte, et l'équipage reconnaît le Yamato qui est face à eux. Ils prennent la fuite et une fois au calme, ils supposent qu'ils ont voyagé dans le temps car le capitaine Masayuki Kikuchi, chef canonnier, a remarqué que la lune est passée de pleine à une demi-lune en une nuit. Le capitaine Saburô Umezu, commandant du Mirai, décide alors de rentrer à Yokosuka. Durant la nuit, ils croisent l'épave d'un zéro prêt à couler, et le capitaine Yôsuke Kadomatsu, commandant en second, choisit de sauver son passager, un officier, qui est toujours en vie. A son réveil, il s'échappe de l'infirmerie et va sur le pont, tandis que le croiseur s'arrête à l'endroit où il a changé d'époque. Mais rien n'a l'air de se produire et plusieurs matelots, dont Yonekura, sortent pour regarder la lune. Le lieutenant Kashiwabara pense que la raison du statu quo est la présence de cet officier de la marine impériale, et il lui révèle la vérité. L'officier, le capitaine Takumi Kusaka, semble plutôt content que le Japon existe encore au 21ème siècle, et soit parvenu à une pacification rapide avec les Etats-Unis. Kashiwabara veut le corriger, mais Umezu interrompt la conversation. C'est alors qu'une alerte retentit car le croiseur est attaqué par un sous-marin américain. Kadomatsu ordonne à tout le monde d'aller à son poste, et Yonekura s'installe en sueur et en tremblant sur son siège dans le CIC. Le navire évite les torpilles mais Yonekura pense tout de même qu'ils vont se faire tuer. Sur son ordinateur, il saisit les données de l'ennemi alors que le Mirai esquive d'autres torpilles, et tout en se disant qu'ils ne peuvent pas retourner dans leur époque, il appuie sur le bouton pour lancer un asroc. En apprenant cela, Kikuchi se fâche contre lui car il n'a donné aucun ordre. Il dit ensuite d'annoncer une erreur humaine à Kadomatsu, puis de virer ce crétin de Yonekura du CIC. Par la suite, le commandant en second fait exploser l'asroc à proximité du sous-marin pour le neutraliser sans le détruire. Le croiseur peut s'en aller et Yonekura est muté à la quatrième section, au ravitaillement. On ne le voit plus par la suite dans ce tome.

    Volume 3

    Pour vérifier si Ogasawara est celui de 1942 ou du 21ème siècle, le Mirai envoie l'umitori, piloté par le lieutenant Satake et le sous-lieutenant Mori. Malheureusement, ils sont bien en 1942 et l'hélicoptère est attaqué par 2 zéros. Mori est mortellement touché et Satake se débarrasse des poursuivants sans pour autant les tuer. Par la suite, afin d'obtenir un ravitaillement, Kusaka et Kadomatsu se rendent à Singapour, tandis que le croiseur est caché dans les îles Anambas. Après 2 semaines de mission, un navire s'approche et le Mirai envoie un message pour savoir si c'est le commandant en second. La réponse est positive, mais il semble qu'il y ait des éléments perturbateurs. Effectivement, il semble que Kadomatsu et Kusaka soient accompagnés par des membres de la marine impériale. Umezu fait donc sortir des hommes armés, dont Yonekura, pour s'assurer que l'abordage s'effectue sans problème. Puis, tandis que le commandant en second est en train de faire son rapport, Kashiwabara fait remarquer que les marins sur le navire de transport, le Tôshinmaru, les fusillent du regard. Après le ravitaillement, alors que la nuit tombe, le commandant du croiseur annonce par la radio interne que le lendemain, ils vont faire route pour Guadalcanal où doit bientôt se dérouler une terrible bataille, et cela afin de tenter de limiter au maximum les pertes humaines. En entendant cela, Yonekura se dit comme d'autres qu'ils vont finalement modifier l'histoire. Yonekura n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 4

    Kusaka, qui a suggéré qu'il allait demander à l'état-major de la marine impériale de se retirer de son propre chef de l'île de Guadalcanal, s'envole avec le lieutenant Satake et l'umitori, tandis que Tsuda reste à bord. Pendant ce temps, le Mirai envoie un équipe de 4 hommes sur l'île afin de pousser l'armée américaine à aussi se retirer de Guadalcanal. Cependant, comme dans écrit dans l'histoire, la huitième flotte de l'amiral Mikawa fait son apparition et attaque des navires alliés. Les membres du Mirai pensent que Kusaka a peut-être échoué dans sa requête, mais la flotte combinée, avec le Yamato en tête, se dirige elle aussi vers l'île. De plus, le croiseur reçoit un message du cuirassé, provenant de Kusaka lui-même. Celui-ci dit que la flotte combinée va ouvrir le feu avec toute sa puissance pour éliminer la première division d'US marines américains dont ils connaissent la position. Kusaka suggère donc aux hommes du Mirai qui ont débarqué de quitter Guadalcanal au plus vite. Yonekura est stupéfait par ce message. Pourtant, Kadomatsu refuse catégoriquement de partir et promet une riposte du croiseur. Celui-ci intercepte effectivement tous les obus envoyés par le Yamato, puis Umezu envoie un message pour demander que leur soit rendus Satake et l'umitori, ainsi que Kusaka, tandis qu'ils aideront à une opération d'évacuation de tous les japonais encore à Guadalcanal. L'amiral Yamamoto leur répond qu'il accepte et qu'il laissera 2 destroyers sur place pour aider à l'évacuation. Yonekura reste silencieux mais écoute attentivement les réflexions d'Umezu qui parle à Kikuchi. On ne voit plus Yonekura par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 6 : Les naufragés".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    Finalement, Umezu et Yamamoto tombent d'accord et la flotte combinée se retire de Guadalcanal. Le Mirai fait donc route vers Truk et une fois qu'il s'approche de l'atoll, le commandant du croiseur, déclare par la radio interne du navire qu'il a accepté une permission pour tout l'équipage, annonce qu'écoute attentivement Yonekura, et qui fait sauter de joie tout le monde. Une fois à terre, dans les camions qui les conduisent, tous scrutent l'apparition de femmes après avoir passé 2 mois en mer. Dans une auberge, ils retrouvent Satake, puis sont accueillis par des geishas. Le lendemain, de retour à bord du Mirai, Kadomatsu passe à côté de Yonekura et quelques collègues alors qu'ils parlent des femmes qu'ils ont vus. Yonekura et les autres saluent en retard et pensent recevoir un savon, mais curieusement, il ne se passe rien. Plus tard, Umezu annonce à l'équipage qu'ils vont retourner à Yokosuka, ce qui surprend Yonekura. C'est la dernière apparition de Yonekura dans ce tome.

    Volume 6

    Lors de leur trajet de retour vers Yokosuka, le Mirai repère un appareil en approche. Kadomatsu et le chef Yanagi partent sur le sous-marin qui les escorte afin d'être sûr qu'il s'agit d'un avion japonais. Mais le sous-marin plonge, et l'appareil s'avère être américain. Ensuite, alors qu'une escadrille se dirige vers le croiseur, le sous-marin remonte près de la surface, oligeant le Mirai à engager le combat. Le capitaine Kikuchi se débrouille bien et fait éliminer la moitié de l'escadrille en quelques instants, mais les américains poursuivent le combat. L'un des appareils profite d'un moment d'inattention du chef canonnier pour foncer en piqué sur le croiseur. Umezu annonce alors à tout le monde de se préparer à l'impact. Yonekura se couche à terre, mais relève la tête, entendant l'avion arriver. L'un de ses collègues lui plaque alors la tête contre le sol. Après le choc, Kikuchi demande l'autorisation de couler le porte-avions Wasp avec un tomahawk, ce que lui accorde le commandant du Mirai. Suite au naufrage du porte-avion, le sous-marin accepte de rendre les 2 membres du croiseur qui étaient à son bord. Plus tard, alors que l'équipage effectue des réparations, un homme demande à Yonekura, toujours au ravitaillement, de lui apporter des écrous car il en manque. Yonekura lui en apporte un seau, mais garde le sourire car il est encore en vie. C'est la dernière apparition de Yonekura dans ce tome.

    Volume 8

    Une fois parvenu à proximité de Yokosuka, le Mirai reçoit la visite à bord de Mitsumasa Yonai, ancien premier ministre et amiral de réserve, lui aussi un grand opposé au conflit contre les Etats-Unis. Il souhaite que le croiseur n'intervienne pas jusqu'à la fin de la guerre, que l'empire du Japon, selon lui, doit perdre pour pouvoir retrouver la démocratie. Un peu plus tard, le capitaine Kadomatsu quitte le navire pour se lancer seul à la poursuite de Kusaka qui se trouve en Mandchourie. Ensuite, le Mirai est ravitaillé et réparé dans l'un des docks de Yokosuka, tandis que les capitaines Umezu, Kikuchi et Oguri vont à une réunion avec l'amiral Yamamoto et les autres dirigeants de la marine impériale. Au retour de cette réunion, et une fois le ravitaillement terminé, le commandant du Mirai annonce qu'ils vont se diriger vers la baie de Sagami pour effectuer des exercices. Il annonce aussi qu'il a reçu une lettre de Kadomatsu qui va bien et qui devrait les rejoindre dans la baie. Yonekura écoute attentivement avec ses collègues, et tous semblent motivés à trouver leur place dans cette guerre du passé. A la fin des manoeuvres, le commandant en second arrive et il apparaît qu'il a été blessé à l'épaule droite. Par la suite, c'est le ministre de l'intérieur Kôichi Kito, un proche conseiller de l'empereur lui-même, qui vient à bord du croiseur, accompagné de 5 gardes, tandis que le chef navigateur reste sur l'avion avec lequel ils sont venus. Yonekura et 2 de ses collègues se postent face aux gardes, pendant que le ministre se trouve dans la salle des archives avec les capitaines Kadomatsu et Kikuchi. Les gardes refusent même un café. C'est la dernière fois que l'on voit Yonekura dans ce tome.

    • Statut au volume 8 : Vivant.

    Capitaine Chris Evans

    scan 1789Volume 1

    Ce capitaine est le commandant d'un sous-marin américain. Après la bataille de Midway, en juin 1942, ce sous-marin navigue dans les alentours de l'affrontement et tombe sur un navire seul, probablement japonais, qui est à l'arrêt à 10 miles à tribord de leur position. A environ 4.000 mètres, Chris fait sortir le périscope et constate ne pas voir de fumée de combustion. Il suppose donc que le navire a subi de gros dégâts. Il pense à un navire de type "Takao" grâce au pont, mais il n'y a pas d'arme sur le pont arrière et un grand hangar. Pour Evans, il s'agirait d'un nouveau modèle. Il ordonne donc de préparer les tubes à torpilles 1 et 2 et pense que ces japonais ont manqué de chance. Pourtant, le navire met ses moteurs en marche, ce qui veut dire qu'ils n'étaient pas en panne. Mais le plus surprenant, c'est que le navire parvient à esquiver les torpilles à peine 30 secondes après avoir mis ses moteurs en marche. Le capitaine ordonne alors l'ouverture des tubes à torpilles 3 à 6 pour un tir élargi. Il se demande pourtant d'où les japonais sortent un tel navire. Celui-ci réussit néanmoins à esquiver une nouvelle fois et semble contre-attaquer. Avec le périscope, Chris voit quelque chose tomber dans l'eau avec un petit parachute, puis un de ses hommes lui signale entendre un bruit de sonar de recherche qui semble venir du projectile qui se rapproche. Evans sait que la royal navy est seulement en train de mettre au point ce type de technologie. Il ordonne de bouger en avant toutes et demande à ses hommes s'ils ne se foutent pas de lui en disant que le sonar vient de la torpille ennemie. Fort heureusement pour eux, le projectile explose peu avant l'impact. Cependant, ils sont obligés de faire une émersion d'urgence. On rapporte au capitaine que la cuirasse eest fissurée et que l'antenne de transmission est détruite. Pour Chris, dès que cela sera fait, il devront regagner Pearl Harbor pour rapporter ces événements au quartier général. Il sait qu'ils auront du mal à y croire, mais Evans pense que les japonais ont fabriqué une arme ultramoderne terrifiante. C'est la dernière apparition de Chris dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 6 : Les naufragés".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.

    Volume 5

    Après avoir réparé son sous-marin et fait son rapport, Chris se trouve maintenant à Townsville, sur la côte nord de l'Australie, dans une base de l'alliance. Il joue au poker avec le chef bombardier Samuel Hutton qui le pensait à Pearl Harbor. Mais depuis Juillet, soit 2 mois, il a quitté son navire pour les bureaux de communication dans l'arrière-pays. Mais d'un coup, on l'a rappelé pour venir en Australie. Pour Hutton, c'est la même chose, il avait encore 2 jours de permission mais il a été rappelé pour aller sur un porte-avion alors qu'il préfèrerait profiter de sa femme. Il ajoute beaucoup de jetons sur la table et tous se couchent à l'exception d'Evans qui suit. Samuel demande à Chris pourquoi il est là, et celui-ci lui raconte le croiseur japonais qu'il a vu et affronté. Il explique que ce navire est passé de l'arrêt à 30 noeuds en à peine 30 secondes. De plus, il dit que la munition tiré par le croiseur émettait un signal de recherche et a exposé à 500 mètres de son sous-marin. Hutton déclare que la chance a tourné car apparemment, la cible de son unité sera probablement ce navire. Il choisit donc de miser tout ce qu'il a. Evans, pour voir si la chance est avec le pilote ou pas, accepte lui aussi de tout miser. Il dévoile alors son jeu qui contient une paire de rois. Cependant, Samuel dévoile lui une paire d'as et remporte la mise. C'est la seule apparition de Chris dans ce tome.

    • Statut au volume 8 : Supposé vivant.

    Sugimoto

    scan 1790Volume 1

    Sugimoto est l'un des membres du Mirai, un croiseur de type aegis qui, dans les années 2000, doit quitter Yokosuka pour se rendre à Pearl Harbor afin d'assister l'armée américaine dans un pays d'Amérique du sud en proie à une guerre civile. Cependant, au quatrième de jour en mer, le navire est pris dans une curieuse tempête et soudain, les autres navires qui les accompagnaient disparaissent des écrans et la neige se met à tomber alors qu'ils sont en plein mois de juin. Juste après, Le Mirai se retrouve d'un coup au beau milieu d'une flotte inconnue qui ne répond pas à leurs messages. Ils reconnaissent le Yamato et s'enfuit en naviguant entre les navires. Le maître Yanagi a reconnu le déploiement de la bataille de Midway et le capitaine Masayuki Kikuchi, chef canonnier, a constaté que la lune est passée de pleine à une demi-lune en une seule fois. Les membres du croiseur comprennent donc qu'ils ont voyagé dans le temps et qu'ils sont au début du mois de juin 1942. Ils assitent de loin à la bataille de Midway, et le capitaine Saburô Umezu, commandant du navire, décide de retourner à Yokosuka. La nuit, sur le chemin, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, commandant en second, sauve un officier de la marine impériale de la noyade, alors que l'avion dans lequel il était commençait à sombrer. Alors que le Mirai est de retour à l'endroit où le navire a changé d'époque, l'officier, le capitaine Takumi Kusaka, se réveille. Juste après que certains membres du croiseur lui ait dit qu'ils venaient du futur, le Mirai est attaqué par un sous-marin américain. Le lieutenant Yonekura décide seul de lancer un asroc, mais Kadomatsu le fait exploser juste avant l'impact contre le sous-marin pour l'immobiliser. Après ces événements, plusieurs matelots parlent dans la cafétaria de la situation et de ce qu'ils ont ressenti durant l'affrontement, dont Sugimoto. Ils savent aussi que Yonekura va être muté au ravitaillement pour astiquer les armes, ce qui lui fera du bien. Mais Sugimoto leur répond qu'ils ne valent pas mieux que Yonekura car personne ne sait ce qu'il fera face à une flotte d'une centaine de navires américains. Sugimoto se dit que même face à de vieux modèles, il réagira peut-être de la même manière. On ne voit plus Sugimoto par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 9 : Le choix du capitaine de corvette Takumi Kusaka".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    En arrivant près de Yokosuka, le Mirai envoie l'umitori à Ogasawara pour voir s'il s'agit de celui de 1942 ou du 21ème siècle. Malheureusement, c'est celui de la guerre du pacifique, et l'hélicoptère est attaqué par 2 zéros. Le lieutenant Satake parvient à s'en débarrasser, mais le copilote, le sous-lieutenant, est tué dans l'action. Après cet événement, Kusaka suggère au navire qu'il aille chercher un ravitaillement à Singapour. Lui et Kadomatsu partent et reviennent avec d'autres soldats de la marine impériale, dont un ancien subalterne de Kusaka, le lieutenant Kazuma Tsuda. Découverts, Umezu décide donc d'aller à Guadalcanal pour faire en sorte que le terrible affrontement entre japonais et américains qui doit bientôt se produire n'ait pas lieu. Kusaka, qui veut convaincre Yamamoto de se retirer de l'île, se dirige donc vers Truk avec l'umitori. Mais son plan est autre car il veut éviter la défaite pour le Japon et un accord de paix avantageux qui ferait naître un nouveau Japon, Zipang. Et comme il veut que le Yamato anéantisse une division de marines américains, le croiseur riposte, forçant la flotte combinée à se retirer et retourner vers Truk. Sur invitation de l'amiral, le Mirai s'y rend aussi. A bord, Sugimoto et d'autres marins demandent à Tsuda, toujours avec eux, s'il y a là-bas des restaurants et des belles filles. Le lieutenant n'y est jamais allé mais a entendu dire qu'il y a sur l'île ce qu'il y a de plus beau, ce qui ravit Sugimoto et les autres. Alors qu'ils sont presque arrivés, le commandant du navire annonce par la radio interne qu'il a accepté une permission pour tout l'équipage, ce qui fait sauter de joie Sugimoto et ses collègues qui vont pouvoir boire et avoir des femmes. Le second du Mirai leur rappelle néanmoins de se souvenir qu'ils sont des militaires chez quelqu'un qui a pointé ses canons vers eux et que des gens meurent de faim à Guadalcanal. A terre, dans un camion, les hommes scrutent la moindre femme, et Sugimoto est prêt à sauter du camion. Dans une auberge, ils retrouvent Satake puis sont accueillis par des geishas. Avec l'un de ses amis, Sugimoto observe une des filles, et ils se demandent tous les 2 quelle âge elle peut avoir. Ils estiment une vingtaine d'années, et Sugimoto comprend qu'elle est sans doute née dans les années 20, comme sa grand-mère. Après un temps, le groupe commence tout de même a un peu déprimer, voulant retrouver leur Japon. Le lendemain, sur le Mirai, Sugimoto et les autres discutent des filles. N'ayant pas vu Kadomatsu qui passait, ils le saluent en retard et pensent se faire engueuler, mais à leur surprise, il n'en est rien. Plus tard, Umezu annonce à l'équipage que, sur proposition de Yamamoto, ils rentrent à Yokosuka. C'est la dernière apparition de Sugimoto dans ce tome.

    Volume 8

    Durant le retour vers Yokosuka, le sous-marin qui accompagne le Mirai force celui-ci à affronter une escadrille de bombardiers américains. Lors de l'affrontement, l'un des appareils américains fonce vers le croiseur et le percute, tuant plusieurs membres d'équipage. Une fois arrivé à Yokosuka, le Mirai reçoit la visite de Mitsumasa Yonai, ancien premier ministre et amiral de réserve. Celui-ci était opposé au conflit avec les Etats-Unis, mais demande au croiseur de ne pas intervenir car selon lui, le Japon doit perdre pour pouvoir se réveiller et retrouver sa démocratie, et la présence du Mirai rend la situation plus difficile. Ensuite, le capitaine Kadomatsu décide de partir seul pour la Mandchourie car c'est là-bas que se trouve apparemment Kusaka, et il veut l'arrêter car Kusaka fait tout pour changer le cours de l'histoire. Pendant ce temps, le croiseur se ravitaille et effectue des réparations dans l'un des docks de Yokosuka. Puis les capitaines Umezu, Kikuchi et Oguri vont à une réunion avec l'état-major de la marine impériale pour voir ce qu'ils vont faire par la suite. Après leur retour et la fin du ravitaillement, le commandant du Mirai annonce par la radio interne qu'ils vont se diriger vers la baie de Sagami pour y faire des exercices. Il déclare aussi que Kadomatsu a envoyé une lettre disant qu'il va bien et qu'il va les rejoindre sur place. Il ajoute enfin qu'ils vont tenter de trouver leur voie dans ce grand échiquier. Sugimoto écoute attentivement et tout comme ses collègues, semble motivé par ces décisions et nouvelles. Après les exercices dans la baie, Kadomatsu revient à bord mais tous constatent qu'il a été blessé à l'épaule droite. Puis ils reçoivent la visite cette fois-ci du ministre de l'intérieur Kôichi Kito, très proche conseiller de l'empereur qui pourrait l'influencer pour vouloir la fin de la guerre, Tandis qu'Oguri reste dans l'avion avec lequel Kito est arrivé, celui-ci se trouve dans la salle des archives avec Kadomatsu et Kikuchi, des gardes de la marine impériale étant postés devant la porte. Face à eux se trouvent aussi Sugimoto et 2 de ses collègues. Ils remarquent que les gardes de Kito ne prennent même pas le café qu'un membre du Mirai leur propose. On ne voit plus Sugimoto par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 8 : Vivant.

    Lieutenant Kazuma Tsuda

    scan 1794Volume 2

    Il s'agit d'un officier d'état-major des communications en provenance de la quatrième escouade de torpilleur du vaisseau amiral Nagara. Il est convoqué par l'amiral Isoroku Yamamoto à bord du Yamato suite à la bataille de Midway pour son rapport. Yamamoto semble déjà savoir que tout le monde se demande pourquoi il n'y a pas de représailles, mais il dit à Tsuda de transmettre à l'amiral Nagumo qu'il assume la responsabilité. Kazuma dit alors à l'amiral que s'il se suicide, beaucoup le suivront. Mais Yamamoto sait que former des leaders prendrait trop de temps. L'amiral demande ensuite au lieutenant s'il a des nouvelles de son supérieur, le capitaine Takumi Kusaka, qui fait toujours preuve d'un grand sang-froid. Mais Tsuda doit répondre qu'il n'y a rien, même s'il est persuadé qu'il est vivant. Ensuite, Yamamoto referme le rapport, déclarant ne rien avoir vu sur un navire inconnu qui battait le pavillon japonais et qui est apparu devant le Yamato peu avant la bataille de Midway. L'amiral ordonne donc au lieutenant de récolter un maximum d'informations sur ce navire, ayant l'intuition que celui-ci va jouer un rôle dans les événements du Pacifique. Quelques temps plus tard, Kazuma apprend qu'un étrange autogire est apparu près d'Ogasawara. Deux hydravions ont essayé de l'abattre mais ont été neutralisés sans tuer les pilotes. Par la suite, Tsuda se rend à Singapour, qui s'appelle Shônan à cette époque, et interroge un homme de la marine car il y a des chances que le mystérieux navire ait fait route vers le sud. Ensuite, lors d'une soirée pour les 3 pays de l'axe, le lieutenant retrouve Kusaka qui est habillé en civil. Kazuma va lui parler mais l'homme prétend qu'il fait erreur. De plus, une jeune femme vient dire qu'elle est son épouse depuis au moins 10 ans. Pourtant, à la sortie de la soirée, Tsuda voit Kusaka partir seulement avec un autre japonais, et ordonne donc de les faire suivre. Il perd leur trace mais en allant voir l'armée de terre, il apprend par hasard que quelqu'un achète en grandes quantités. De plus, un de ses hommes lui révèle qu'un navire d'un société de transport doit rapidement reprendre la mer avec beaucoup de kérosène et de vivres. Le lieutenant va voir le patron de cette société qui ne veut rien avouer, tenu au secret. Kazuma bluffe alors sur l'existence d'une bombe et le patron révèle alors que c'est le Tôshinmaru qui doit partir le lendemain, et que c'est Kusaka et l'autre homme qui ont préparé ce transport. Le jour du départ, l'homme de l'armée de terre appelle Tsuda pour lui dire qu'un pêcheur a aperçu le navire inconnu camouflé dans les îles Anambas. Comme tout concorde, le lieutenant fait remplacer les ouvriers du navire par des hommes à lui. Une fois en mer, Tsuda retrouve Kusaka qui a son uniforme militaire et le confronte pour comprendre ce qu'il fait. Le capitaine révèle alors que le mystérieux navire vient en fait du futur et qu'il erre dans cette époque. Comme il n'y croit pas, le lieutenant demande à son supérieur de lui dire ce qu'il adviendra de la guerre et du Japon. Kusaka lui répond que cela ne sert à rien car le cours de l'histoire a déjà été modifié...

    Volume 3

    En entendant Kusaka dire que le dénouement de la guerre est entre leurs mains, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, l'homme qui accompagne Kusaka et commandant en second du navire du futur, le Mirai, s'énerve car il pense que Kusaka se prend pour dieu. Il saisit Kusaka au col et veut savoir quelle est sa position, en le menaçant avec son propre sabre. Les hommes de Tsuda sont prêts à intervenir, et Kusaka dit qu'il ne pourra pas rester sans rien faire, à regarder des japonais se faire massacrer durant la prochaine bataille sur l'île de Guadalcanal, tout comme Kadomatsu l'a sauvé alors qu'il allait sombrer avec le zéro dans lequel il avait embarqué. Les hommes du lieutenant désarment Kadomatsu et Tsuda lui annonce qu'ils vont saisir le Mirai, ce croiseur du futur, avec les forces qui sont en attente dans un aéroport et dans un port. Alors que le second du Mirai va être emmené, celui-ci prévient que si un navire s'approche trop du croiseur, il devra répondre à un message codé dont il est le seul à connaître la réponse adéquate. Sans celle-ci, le Mirai coulera le Tôshinmaru. Kusaka n'était pas au courant mais trouve cette mesure logique. Kadomatsu exige donc que personne ne monte sur le croiseur durant le ravitaillement, et que les Tsuda et ses hommes déposent les armes. Dans la salle de communications, ils reçoivent le message du Mirai, mais le lieutenant menace l'homme du futur car il pense qu'il bluffe. Kusaka intervient et propose un compromis en autorisant Tsuda à monter à bord du croiseur. Après l'envoi de la réponse, Kusaka détruit la radio pour montrer de la détermination. Finalement, l'abordage se passe sans incident, et le capitaine Saburô Umezu, commandant du Mirai, autorise le lieutenant à monter à bord. Durant sa visite, il voit une femme officier, reçoit une boisson américaine, et remarque que ce navire vient de l'ère Heisei. Après cela, il dit à Kusaka être troublé et ne plus savoir quoi faire. Et contrairement à son supérieur, il n'a pas osé rentrer dans la salle des archives. Kusuka propose qu'ils utilisent l'un des autogires du croiseur pour aller à Truk où se trouve l'état-major, pour les mettre face au futur. Plus tard, durant la nuit, une réunion d'officiers du Mirai a lieu, en présence de Kusaka et de Tsuda. Afin d'éviter de nombreux morts à Guadalcanal où l'empire du Japon doit subir un gros revers, le capitaine Masayuki Kikuchi, chef canonnier du croiseur, suggère de couper la ravitaillement des américains en attaquant, sans les couler, les 23 navires du convoi américain. Mais Kusaka trouve ce plan bien trop optimiste car alors, les américains feront du ravitaillement par les airs pour tenir leur position. Il propose plutôt de convaincre lui-même Yamamoto de se retirer de Guadalcanal en allant le retrouver à Truk, laissant Tsuda sur le Mirai. Umezu accepte et Kusaka part pour Truk. Quelques jours plus tard, à Guadalcanal, le croiseur envoie une équipe de 4 hommes sur l'île pour effrayer les troupes américaines afin qu'elle se retirent elle aussi. Tsuda reste dans sa cabine et Kikuchi, qui vient le voir, comprend qu'il cache quelques chose. C'est alors qu'on signale que la flotte de l'amiral Mikawa arrive pour affronter les américains...

    Volume 4

    La radio interne du Mirai annonce que la huitième flotte de l'amiral Mikawa est en train d'attaquer un détachement de plusieurs navires alliés. Kikuchi en déduit que la marine impériale et Kusaka n'ont jamais eu l'intention d'abandonner Guadalcanal. Il lâche Tsuda et quitte la cabine. Le lieutenant sait que le capitaine est entré en action, mais il se demande si son supérieur est certain qu'il n'y a pas d'erreur dans ses agissements. Ensuite, toujours par la radio interne, Tsuda apprend que le Mirai a intercepté tous les obus tirés par le Yamato et que les 4 hommes du croiseur sur l'île sont sains et saufs. Le lieutenant s'apprête alors à se suicider et demande à la femme officier, Momoi, quelle est la direction du palais impérial. En effet, il considère que le croiseur est en guerre contre le Yamato et qu'il est donc un prisonnier de guerre. Mais il a peur de mourir et se sent pitoyable. Momoi lui dit alors que c'est bien plus cohérent de tenir à la vie et elle explique qu'à son époque, tout le monde sait que les hommes ne sont pas infaillibles, et qu'il s'en est rendu compte de lui-même. Ensuite, Umezu négocie avec Yamamoto et parvient à obtenir le retrait de la flotte combinée en échange d'obtenir le retour sur le Mirai de Satake et de son appareil, l'umitori, ainsi que de Kusaka. En échange, le croiseur va aider à une opération d'évacuation des japonais encore présents sur l'île. Umezu intègre dès lors Tsuda à cette opération. Kadomatsu et ses hommes reviennent sur le Mirai, après avoir échangé des coups de feu avec des américains, et en avoir tué plusieurs. Le commandant du croiseur préfère que son second se repose, mais celui-ci vient à la réunion de préparation de l'opération et dit vouloir en faire partie. Il se justifie en disant que les japonais présente sur place sont bien plus épuisés que lui, et qu'il a l'expérience du terrain. Umezu finit par accepter et Kadomatsu dirige donc une équipe qui supervie l'évacuation des soldats de l'empire du Japon, en présence du lieutenant. Celui-ci accueille Monzen, qui arrive sur la plage avec la 34ème division armée de protection et les 11ème et 13ème campements. Le soldat demande à Tsuda qui sont les hommes habillés étrangement, et le lieutenant lui répond que c'est un secret militaire mais qu'ils sont en mission spéciale. Tsuda voit que le capitaine Okamura n'est pas présent et qu'il y a beaucoup moins que 2500 hommes. Monzen explique qu'Okamura est resté dans la jungle avec quelques-uns pour retrouver les hommes dispersés par les bombardements américains, et complètement déboussolés. Pour Monzen, vu la géographie des lieux, des recherches sont impensables. Le lieutenant ordonne donc l'évacuation, mais Kadomatsu s'enfonce dans le forêt pour voir s'il ne peut pas en trouver quelques-uns. Et quand Monzen demande à Tsuda s'il ne monte pas dans les canots, le lieutenant répond qu'il a encore une mission à accomplir. C'est la dernière apparition de Tsuda dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Sillage 10 : La boîte de Pandore".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    Après l'opération d'évacuation, le Mirai se dirige vers Truk, et à son bord, ses membres interroge Tsuda à propos des restaurants et des filles qui s'y trouvent. Le lieutenant répond qu'il n'y est jamais allé mais qu'on raconte qu'on y trouve ce qu'il y a de plus beau, ce qui remplit de joie les membres du croiseur. Une fois sur place, l'équipage reçoit une permission à terre, et le lendemain, kadomatsu vient chercher Tsuda, car Yamamoto semble vouloir garder Kusaka, et le second du croiseur veut le voir. Le lieutenant est d'accord car il a aussi des questions à poser à Kusaka. Kadomatsu raconte à Tsuda que l'opération à Guadalcanal est maintenue car il s'agit d'une décision des quartiers généraux impériaux des armées, et le lieutenant explique que c'est une sanction de l'armée de terre et ne pas accepter est considéré comme une trahison envers elle. Pour Tsuda, cela a dû être un crève-coeur pour l'amiral. Mais pour le commandant en second du Mirai, Yamamoto a tout de même pointé les canons du Yamato sur les américains alors que ce n'était pas du tout prévu. Soudain, Kadomatsu aperçoit Kusaka dans une voiture avec un officier de l'armée de terre, et saute du camion, suivi par le lieutenant. Tous les 2 se font semer et Kusaka allant probablement à l'embarcadère, Tsuda indique un raccourci. Ils arrivent trop tard sur place, et le lieutenant comprend que Kusaka va vers l'aéroport sur l'île de Takejima. Tous les 2 montent sur une petite embarcation et Tsuda prétend être là sous les ordres de Yamamoto. A l'aéroport, les 2 hommes apprennent que le seul vol prévu est une demande expresse du colonel Tsuji. Il constate que l'appareil de l'armée de terre s'apprête à décoller, et comme le lieutenant n'a pas le pouvoir de l'arrêter, Kadomatsu se lance à sa poursuite. Il n'arrive pas à arrêter l'appareil mais apprend que Kusaka va aller rencontrer Kanji Ishiwara, un officier de réserve de l'armée de terre. Tandis que le Mirai part pour rejoindre Yokosuka, Tsuda se lance à la poursuite de Kusaka. Il arrive chez Ishiwara et remarque que la pièce est imprégnée de l'odeur du capitaine. Mais au lieu de répondre, Ishiwara demande comment était le Mirai, avant de dire que Kusaka est parti. Il accepte de dire où il est allé à condition de pouvoir rencontrer Mitsumasa Yonai, ancien premier ministre et amiral de réserve. Cependant, le lieutenant connaît la méfiance de Yonai envers l'armée de terre, et même si Ishiwara a toujours été opposé à un conflit ouvert avec les Etats-Unis, il est à l'origine de l'incident de Mandchourie. Ishiwara explique alors être au courant que Tsuda a hésité devant le savoir du croiseur, comme tout homme le ferait, alors que Kusaka a tout découvert, grâce à une grande détermination. Il sait que la rencontre entre 2 militaires à la retraite ne va pas tout changer, mais il pense cela indispensable pour l'avenir de l'armée de terre, du monde et du Japon. Pour lui, comme pour Tsuda, l'histoire, c'est ce qu'ils vivent en ce moment. Le lieutenant n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 6

    Toujours à la poursuite de Kusaka, Tsuda a appris d'Ishiwara que son ancien supérieur l'attendra dans 3 jours à l'hôtel newgrand à Yokohama, dans la chambre 403. Intrigué, le lieutenant se rend sur place au moment convenu. Devant la porte de la chambre, il hésite, et il entend la voix du capitaine qui lui dit qu'il hésite entre forcer la porte d'un coup de pied ou la défoncer à coups d'épaule. Mais Kusaka, derrière Tsuda, révèle que la porte n'est pas fermée. Il déclare qu'il se doutait que son ancien subordonné viendrait. Il annonce ensuite qu'il va bientôt quitter le Japon, tout comme le lieutenant. Celui-ci se demande où lui-même est censé aller, et le capitaine lui répond qu'il va aller en Allemagne, dans le troisième reich...

    Volume 7

    En apprenant qu'il va peut-être aller en Allemagne, Tsuda se demande ce que son ancien supérieur manigance, et lui demande où lui compte aller. Et Kusaka répond qu'il va aller en Mandchourie pour conduire ce pays à la véritable indépendance. Il donne ensuite un dossier avec les archives du reich de cette année 1942 et l'année suivante, notes qui seront utiles pour le lieutenant qui a 3 ans d'expériences en Allemagne. Le capitaine explique que le peuple américain est plutôt isolationniste et qu'ils ont donc laissé les pays de l'axe se développer. Roosevelt a donc attiré les japonais à Pearl Harbor grâce notamment au gel des importations américaines d'acier et de pétrole. Cependant, si l'Allemagne venait à perdre et la guerre en Europe s'arrêtait, les Etats-Unis n'aurait plus de raison de se battre car là-bas, c'est l'opinion publique qui a le plus d'influence, et pas le président. Ce sera donc l'occasion pour mettre un terme à la guerre. De plus la perte de Roosevelt ne changera rien au conflit, alors que pour l'Allemagne, c'est différent car le gouvernement nazi repose principalement sur le charisme de son leader, Adolf Hitler. Kusaka ajoute finalement qu'il a envoye le dossier à Yamamoto, et que Tsuda recevra bientôt sa nomination. Le lieutenant comprend alors que son ancien supérieur veut qu'il aille assassiner Hitler. On ne voit plus Tsuda par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 8 : Supposé vivant.

    Amiral Isoroku Yamamoto (PH)

    scan 1795Volume 2

    Yamamoto est l'amiral en chef de la marine impériale lors de la bataille de Midway. C'est lui qui avait planifié l'attaque sur Pearl Harbor, ce qui a déclenché l'entrée en guerre des Etats-Unis. Avant la bataille de Midway, le Yamato a croisé un croiseur inconnu battant pavillon japonais, qui a surgi de la brume, mais dont la forme était totalement inconnue. Ce navire s'est échappé grâce à une accélération et une falicité de manoeuvre incroyables, sans être inquiété par les destroyers. La bataille de Midway s'avère un échec et quelques temps plus tard, le lieutenant Kazuma Tsuda, officier des communications en provenance de la quatrième escouade de torpilleur du vaisseau amiral Nagara, vient faire son rapport à 18 heures. Isoroku lui dit de s'asseoir et lui demande si certains ne se demandent pas pourquoi aucune représaille n'a été faite. Tsuda répond que personne ne pense cela, mais l'amiral sait qu'ils ont le droit d'être en colère. Il sait aussi que Yamaguchi et Kaku sont morts avec leur navire, ce qui est dommage, mais il charge le lieutenant de dire à l'amiral Nagumo qu'il prend la responsabilité. Tsuda lui fait alors savoir que si Yamamoto venait à se donner la mort, beaucoup le suivraient. Pourtant, Isoroku sait que la formation de bons chefs prend un temps considérable et que le Japon ne peut se permettre d'en perdre ainsi. L'amiral demande ensuite des nouvelles du capitaine de corvette Takumi Kusaka, le supérieur du lieutenant, après avoir quitté le Kirishima, car c'était quelqu'un qui avait beaucoup de sang-froid. Tsuda est persuadé qu'il n'est pas mort. Puis Yamamoto referme le rapport car il n'y a rien sur le navire mystérieux. Le lieutenant se demande si ce ne serait pas un navire américain camouflé, mais pour l'amiral, les Etats-Unis n'ont pas besoin de ce genre de subterfuge. Yamamoto charge donc Tsuda de collecter un maximum d'informations sur ce navire car il a l'intuition que celui-ci pourrait influer sur les événements du Pacifique, voire du monde. Isoroku n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 3

    En juillet 1942, grâce aux rapports envoyés par Tsuda, Yamamoto apprend que non seulement Kusaka est vivant, mais qu'il a été sauvé par le navire inconnu, le Mirai, qui est en fait un croiseur venu du futur et qui erre à cette époque sans but. Un message annonce même que le capitaine va venir à Truk, là où se trouve l'état-major de la marine, avec un autogire biplace. Cet engin passe outre l'ordre de suivre des appareils d'escorte, et atterrit directement sur le Yamato. L'amiral va les accueillir en personne et demande au pilote combien de temps il faut pour apprendre à piloter ce genre d'appareil. L'homme répond 4 ou 5 ans, et Isoroku comprend donc que la machine évolue mais que la formation ne change pas. Durant la réunion de l'état-major, tous apprennent que le Mirai ne veut pas être rattaché à la marine impériale, mais surtout, Kusaka déclare que le 15 août 1945, l'empire du Japon devrait accepter une capitulation sans condition. Cette déclaration surprend tout le monde, mais Yamamoto reste calme. Après la réunion, il part parler à l'extérieur avec le capitaine et lui dit que s'il veut réintégrer la marine, il peut écrire au ministère, et aussi travailler pour lui. Pourtant, Kusaka estime que les choses sont bien ainsi et souhaite plutôt que l'amiral travaille pour lui. Il sait que le Japon doit progresser au sud pour pouvoir profiter du pétrole de l'Asie, mais il voudrait que Yamamoto parvienne à faire reculer d'ici un an la ligne de défense afin de se retrancher jusqu'en Mandchourie. Le capitaine donne ensuite un autre conseil stratégique qui reste secret mais qui étonne l'amiral. Celui-ci se demande donc ce qu'a pu perdre Kusaka en prenant connaissance de l'avenir. Celui-ci répond qu'il a ouvert les yeux et remet à Yamamoto sa dague d'officier. Isoroku accepte de la garder et dit qu'il réfléchira à la proposition concernant Guadalcanal. Finalement, avant de partir, il se dit que voir ce que les autres ne voient pas doit être difficile. C'est la dernière apparition de Yamamoto dans ce tome.

    Volume 4

    On apprend dans ce tome que Kusaka a conseillé à Yamamoto de laisser la flotte de l'amiral Mikawa attaquer plusieurs navires américains près de Guadalcanal, comme cela est apparemment écrit dans l'histoire que la capitaine a lu dans la salle de documentation du Mirai. Mais pour la suite, Kusaka a suggéré d'attaquer la première division des US marines dont il connaît maintenant la position, et sachant que l'aviation américaine n'est pas là. La flotte combinée, Yamato en tête, se dirige donc vers Guadalcanal. Le capitaine fait envoyer un message du croiseur pour leur demander que l'équipe qui se trouve sur l'île quitte les lieux afin qu'ils puissent ouvrir le feu. L'amiral se demande si ils doivent tirer sans avoir obtenu de réponse du Mirai, mais le capitaine est certain que le croiseur va leur répondre. Dix minutes plus tard, le Mirai envoie effectivement sa réponse et dit ne pas accepter une offensive contre les américains. Il ajoute que le capitaine Kadomatsu et ses hommes qui sont sur l'île ne bougeront pas. A ce moment, Kusaka demande combien de temps il faut pour parvenir au pont arrière, alors qu'il reste 10 minutes avant l'assaut. Le major Kuroshima lui répond qu'en courant, il faut 4 ou 5 minutes, et le capitaine s'en va. Un peu plus tard, Isoroku reçoit un appel du hangar, et Kusaka lui annonce que le croiseur a l'intention de riposter face au Yamato. Mais le capitaine pense qu'ils bluffent car ils donnent la priorités aux vies et donc ils ne couleront pas le Yamato. De plus, il est certain que Kadomatsu est resté lucide. Le cuirassé fait feu mais tous les obus sont interceptés par le Mirai. Kusaka revient sur la passerelle et suggère d'annuler l'opération. Yamamoto pense qu'il s'agit d'une leçon dans la défaite mais s'inquiète de ce que va faire Tsuda qui est sur le croiseur. Ensuite, ils reçoivent un message du croiseur qui veut qu'on lui remette l'autogire et son pilote, le lieutenant Satake, ainsi que Kusaka. Il propose aussi d'aider l'évacuation des japonais présents sur l'île de Guadalcanal. L'amiral se rappelle alors que le capitaine lui avait dit que le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, était considéré comme un phare en plein jour. Isoroku envoie alors la réponse dans laquelle il dit accepter de se replier le lendemain, en laissant 2 destroyers pour aider à l'opération d'évacuation. Yamamoto confie à Kuroshima le choix des destroyers, et ordonne à l'amiral Ugaki d'annoncer le repli. Il dit ensuite à Kusaka qu'il a fait une erreur de jugement et que, jusqu'à nouvel ordre, il est consigné dans sa cabine. Yamamoto n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Sillage 10 : La boîte de Pandore".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    Volume 5

    Isoroku conduit le Mirai dans l'archipel de Truk, et permet à son équipage de débarquer. Ensuite, Yamamoto, ainsi qu'Ugaki et Kuroshima, reçoivent la visite du colonel Masanobu Tsuji de l'armée de terre qui vient leur demander pourquoi les troupes du colonel Ichiki n'ont pas pu débarquer à Guadalcanal pour faire face à l'ennemi, étant sûr de son extermination. Il demande donc d'envoyer des navires de transport et des destroyers pour réparer cette erreur. Mais pour Kuroshima, l'extermination aura lieu dans l'autre sens et veut arrêter de penser que la force mentale fait tout. C'est alors que Tsuji se met à verser des larmes, étant prêt à mourir sous les ordres de la marine. Il s'interroge sur la foi en la victoire de Yamamoto et déclare que la reprise de Guadalcanal a été décidée par les quartiers généraux impériaux  des armées. Avoir un autre avis signifie une infraction à l'autorité du commandement suprême. Après le départ du colonel, Isoroku se dit qu'afin de limiter le nombre de victimes, il lui faut la puissance du croiseur. Il sait que le prendre par la force aura des conséquences et ordonne donc que soient réétudiée les informations afin de mettre en place une stratégie pour les convaincre. Le soir, l'amiral mange en personne avec le capitaine Saburô Umezu, commandant du Mirai. Isoroku interroge celui-ci sans détour sur la date de sa mort, ainsi que les circonstances. Il apprend donc qu'il devrait décéder le 18 avril 1943 dans le ciel de lîle de Bougainville. Il parle ensuite de l'envoie des troupes d'Ichiki et souhaite voir une réduction rapide du front pour éviter une guerre d'usure. Il a pour cela besoin du croiseur, et Umezu lui répond qu'il n'a aucunement l'intention de céder les commandes de son navire. Il ne se sent pas capable d'ignorer les gens qui luttent pour survivre ou de ne voir que le résultat, comme dans une partie d'échec. Et Yamamoto pense directement à Kusaka et sait que celui-ci est face à 2 choix, celui d'ignorer ce qu'il a vu, ou celui d'agir en fonction de ses convictions. L'amiral rappelle alors que le Mirai a pointé ses canons vers le Yamato en se fiant à ses convictions. Isoroku préfère que Kusaka reste à Truk pour l'instant. L'amiral aimerait une paix rapide, mais pour l'instant, il doit surtout modifier la mentalité du peuple japonais. Alors qu'il va parler à plusieurs personnes en haut lieu, il suggère à Umezu que le croiseur puisse accoster et se ravitailler à Yokosuka, dans le plus grand secret. Le capitaine accepte, mais lors d'une réunion de l'état-major, Ugaki refuse que 2 destroyers soient affectés à l'escorte du Mirai car ils sont trop important dans la lutte contre les américains. C'est alors que le capitaine Taki propose de dépêcher à cette escorte un sous-marin qui dispose d'un sonar et est idéal pour patrouiller. Il est même d'accord d'être du voyage. Après la réunion, l'amiral va lui demander s'il ne veut pas monter à bord du croiseur, car Tsuda l'a déjà fait, mais Taki refuse car le navire n'a pas accepté de se rallier à la marine impériale. Yamamoto lui rappelle que protéger ce tout nouveau Japon est une lourde responsabilité. De plus, l'amiral sait que Taki et Kusaka, qui s'est enfui de Truk, ont été à l'école militaire ensembles. Pour finir, il charge donc le capitaine de dire au ministre Shimada et au chef des services militaires Oka qu'il n'y a pas de marine sans Japon. On ne voit plus Yamamoto par la suite dans ce tome.

    Volume 7

    Yamamoto apprend que, durant le trajet vers Yokosuka, le capitaine Taki a poussé le Mirai à affronter une escadrille américaine de bombardiers, puis à couler un porte-avion. Par la suite, il semble être au courant des agissements de Kusaka qui envoie le lieutenant Tsuda en Allemagne pour y assassiner Adolf Hitler, puis qui se rend en Mandchourie et fait en sorte que les Etats-Unis soient au courant de l'existence d'un important puit de pétrole. Ainsi, les américains craindront que les japonais s'emparent de ces ressources, et avec la mort d'Hitler et l'effondrement de l'Allemagne nazie, le peuple américain ne voudra plus de la guerre en Asie et les chances de parvenir à une pacification avec les Etats-Unis seront plus grandes. Ensuite, Kusaka cherche à tuer l'empereur Puyi du Mandchoukouo pour installer le choas dans la région et forcer l'armée du Kantô à réduire la ligne de front. Alors que plusieurs officiers le recherchent, l'amiral est assis sur une palte-forme isolée du Yamato et remercie Kusaka de lui avoir trouvé un lieu pour mourir...

    Volume 8

    Yamamoto se rend à Yokosuka afin de tenir une réunion avec le capitaine Umezu, mais aussi les capitaines Masayuki Kikuchi et Kôhei Oguri du Mirai. Il accueille ses invités puis ils se mettent autour de la table où se trouvent aussi le vice-amiral Takijirô Oonishi, l'amiral Soemu Toyoda, le vice-amiral d'escadre Seiichi Itô et le vice-amiral d'escadre Shigeyoshi Inoue. Yamamoto tend à Umezu un rapport sur le coût total de l'acheminement des pièces et du ravitaillement pour le croiseur. Le commandant du Mirai comprend qu'en retour, la marine impériale espère la collaboration de son navire, et l'amiral acquiesce. Mais Umezu explique que le croiseur appartient à l'état du Japon et, sans son consentement, il ne peut en faire profiter un autre pays. Oonishi ne comprend pas que ces gens refusent de se battre pour le Japon. Le commandant du Mirai répond que la règle fondamentale dit qu'il ne faut pas utiliser cette puissance à des fins personnelles, mais prévient que si la marine impériale veut essayer de les forcer, tout est prêt pour le sabordage du navire. Yamamoto sait que l'équipage du croiseur a rencontré l'amiral de réserve Mitsumasa Yonai, et que celui-ci veut qu'ils se tiennent à l'écart de la guerre. Mais en tant que partie prenante dans la guerre, l'amiral se doit d'obéir aux ordres et de tenter de gagner. Il informe ensuite ses invités qu'il a appris que l'empereur Puyi de Mandchourie est mort assassiné, alors que ce n'est apparemment pas le cas dans l'histoire du Mirai. L'histoire a donc déjà changé et il vaudrait mieux pour le croiseur de les aider pour mettre fin pacifiquement au plus vite à ce conflit. Kikuchi intervient alors car un accord de paix est une affaire de politique et une collaboration diplomatique est indispensable. Hors, la marine ne dispose pas de la force politique suffisante pour contrer les partisans de la guerre. Isoroku déclare alors que c'est bien pour cela qu'il a besoin du soutien du Mirai. Il souhaite que quelqu'un qui a l'autorité nécessaire sur la marine, mais aussi sur l'armée de terre, vienne à bord du croiseur quand celui-ci fera route vers la baie de Sagami. Les 3 capitaines pensent à l'empereur lui-même, mais Yamamoto pense au ministre de l'intérieur, Kôichi Kito, le plus proche conseiller de l'empereur. Plus tard, alors que le croiseur quitte Yokosuka, l'amiral l'observe avec Inoue, alors qu'Oonishi refuse de le voir. Mais le vice-amiral d'escarde ne veut pas refuser de voir la réalité. Il constate que sa théorie de la fin des canons géants va être une réalité et s'en réjouit. Mais il a bien vu qu'Umezu est resté flou quant au fait de laisser Kito monter à bord de son navire, et sent que c'est quelqu'un de fort. Pour Isoroku, ils n'ont pas de temps à perdre car ils réduisent leurs lignes de front et fortifient Saipan pour la dernière bataille, qu'ils doivent gagner pour un règlement pacifique du conflit. Et pour cela, ils ont besoin de l'appui du Mirai et donc de la confiance de l'empereur. Yamamoto n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 8 : Vivant.

    Sous-lieutenant Mori

    scan 1796Volume 2

    Il s'agit de l'un des membres de l'équipage du Mirai, un croiseur du 21ème siècle du type aegis, qui quitte Yokosuka pour Pearl Harbor. Il est ne le 3 septembre 1982. Lors de leur quatrième jour en mer, le navire entre dans une zone aux perturbations étranges et d'un coup, il se met à neiger et le Mirai se retrouve au beau milieu d'une flotte inconnue. Celle-ci s'avère être le déploiement de la bataille de Midway, en juin 1942, avec le Yamato en tête. De plus, la capitaine Masayuki Kikuchi a remarqué que la lune était passée de pleine à une demi-lune en un jour. L'équipage comprend donc qu'ils ont voyagé dans le temps et ils observent la bataille de loin. Le capitaine Saburô Umezu, commandant du navire, décide de rentrer alors à Yokosuka, et sur le chemin, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, commandant en second, sauve de la noyade un officier des communications de la marine impériale, alors qu'il était sur le point de couler avec le zéro dans lequel il avait embarqué et qui avait été abattu probablement par les américains. Ils s'arrêtent à l'endroit où ils ont changé d'époque, mais rien ne se passe. Puis, le Mirai est attaqué par un sous-marin américain. Le croiseur endommage ce sous-marin pour qu'il ne puisse plus continuer le combat, mais sans tuer personne. Arrivés à proximité de Yokosuka, les membres du croiseur font décoller à 6 heures l'umitori avec à son bord le lieutenant Satake et Mori, pour voir si Ogasawara est celui de 1942 ou du 21ème siècle. Une fois en vol, Satake dit au sous-lieutenant que son grand-père de 72 ans est né là-bas mais qu'il a quitté l'île avec les bombardements américains en 1944. Cela veut dire qu'en 1942, c'est un enfant d'une dizaine d'années. L'hélicoptère arrive près du port de Futami, et Satake demande de descendre à 200 mètres, ce que Mori trouve dangereux. Dans la baie, ils constatent la présence de zéros et de vieux navires marchands, ce qui veut dire qu'ils sont en 1942. Soudain, 2 appareils approchent à une vitesse de 420 km/h. Ce sont des chasseurs à forte accélération et l'umitori est obligé de fuir. Satake fait bouger les ailes et Mori se demande pourquoi. Le lieutenant lui répond que c'est un "bank" qui veut dire qu'ils sont du même camp. Mais les chasseurs continuent à les suivre. Kadomatsu leur ordonne de ne pas ouvrir le feu, et Satake remarque que les zéros cherchent un angle de tir. L'hélicoptère fait un virage à droite pour éviter un tir, mais le sous-lieutenant a perdu de vue l'autre appareil. Le lieutenant comprend que celui-ci est dos au soleil mais il est trop tard car le chasseur ouvre le feu et touche mortellement Mori.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Sillage 11 : Ogasawara".
    • Statut au volume 4 : Tué par les tirs d'un hydravion chasseur japonais.
    • Statut au volume 8 : Tué par les tirs d'un hydravion chasseur japonais.

    Yô Bungen (Hideo Yamamoto)

    scan 1797Volume 2

    Cet homme est l'un des passagers du train qui part de Mersing, dans la péninsule de Malay, pour rejoindre Singapour, alors appelé Shônan en cette année 1942, en environ 6 heures. Il s'installe à côté d'un officier japonais de la marine, accompagné d'un autre homme, et lui dit que les soldats japonais sont très forts car la forteresse de Singapour a été prise en un rien de temps. Hideo se dit marchand et travailler souvent avec l'armée de terre. Il a entendu récemment des rumeurs qui disaient que l'aviation a subi un gros revers à Midway, mais l'officier lui répond que tout va bien et que le Japon vaincra. Hideo se dit rassuré par ces paroles, surtout venu d'un officier de la marine. Bungen s'endort par la suite mais le train s'arrête en chemin. Yô se demande si ce n'est pas la guérilla antijaponaise car ceux-ci font la chasse aux commerçants chinois à l'étranger. Mais il s'agit de la police militaire japonaise, aussi dangereuse que la gestapo. Soudain, l'homme qui accompagnait l'officier, et qui venait de se réveiller, constate en panique que ce dernier n'est plus là. Hideo lui dit qu'il est parti il y a quelques minutes. Puis les policiers arrivent et demandent des pièces d'identité. Bungen donne la sienne, mais l'autre japonais déclare que l'officier qui l'accompagnait a emmené la sienne avec lui. L'un des policiers demande à Yô si cette histoire est vraie, et le marchand répond qu'il ne voit pas de quoi il parle et qu'il trouve le japonaise très bizarre. Le policier menace donc le japonais de son arme mais change rapidement pour pointer son arme sur Yamamoto. Il sait déjà que son vrai nom est Yô Bungen et le met état d'arrestation pour soupçons d'espionnage contre le Japon. Mais Hideo régait rapidement en déviant le tir et sort son arme avant de sortir du train en sautant par la fenêtre. Quelques temps plus tard, l'officier et l'autre japonais entendent un tir et supposent que Bungen s'est suicidé pour éviter d'être pris vivant par la police et être ensuite interrogé sous la torture.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Sillage 16 : Le train de Malay".
    • Statut au volume 4 : Supposé décédé par suicide.
    • Statut au volume 8 : Supposé décédé par suicide.

    Teruko

    scan 1798Volume 2

    Teruko est une jeune femme, sans doute japonaise, qui vit à Singapour, ville qui, en 1942, s'appelle Shônan. Là-bas, un mois après la bataille de Midway, elle participe à une soirée organisée par les 3 pays de l'axe. Là-bas, elle croise un japonais qui lui demande de se faire passer pour l'épouse de son ami qui s'entretient avec un officier de la marine impériale. Teruko accepte, et en arriver près de cet ami, elle dit qu'elle est fatiguée de danser et qu'elle souhaite rentrer à la maison. L'homme répond positivement, et la jeune femme demande qui est l'officier. L'ami répond qu'il ne sait pas mais qu'il l'a confondu avec quelqu'un d'autre. Teruko prétend alors qu'elle fait du commerce avec son mari à Shônan depuis 10 ans. Le couple sen va et à la sortie, le japonais qui avait demandé de faire la comédie remercie Teruko en lui donnant un peu d'argent. La jeune femme dit que ça ira et qu'avec un bel homme comme son ami, elle se prête volontier au jeu. Teruko se présente et dit aux 2 hommes de passer de temps en temps. Ceux-ci répondent qu'ils viendront quand leur travail sera terminé. C'est la dernière apparition de Teruko dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Sillage 18 : Les fantômes".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivante.

    Volume 6

    Dans ce tome, on apprend que Teruko a un fils, Tôma, né d'un père anglais, Thomas. Deux jours après la soirée pour les pays de l'axe, Tôma, qui doit avoir une dizaine d'année, traîne dehors comme à son habitude, alors que sa mère le lui a interdit. En ouvrant la fenêtre, elle l'engueule, puis aperçoit, aux côtés de son fils, le japonais qui lui avait demandé de jouer la comédie, Yôsuke Kadomatsu. Celui-ci reconnaît aussi Teruko, qui l'invite à prendre le thé chez elle. Elle explique que depuis le début de la guerre, le 8 décembre 1941, beaucoup de choses ont changé. Tous les japonais ont par exemple été emmenés vers l'extrême est de Singapour, puis, 2 mois plus tard, l'empire du Japon s'est emparé de la ville et ce sont les anglais qui ont été enfermés en prison. Elle raconte aussi que quand on lui a confié sa grand-mère il y a 10 ans et qu'elle a quitté Shimahara, des personnes lui ont conseillé de changer ses économies en métaux précieux et de tout garder sur elle. Ensuite, Kadomatsu s'interroge sur le père de Tôma. Selon Teruko, c'était un marchand qui trafiquait quelque chose dont elle ne savait rien. Celui-ci a tenté de quitter Singapour pour son pays à bord d'un bateau, mais s'est fait pincé par les japonais et a été enfermé dans un camp. Là-bas, il a attrapé la malaria et est décédé. Par contre Teruko ne veut pas quitter Singapour pour sa province natale car il ne leur arriverait rien de bon, surtout avec les yeux bleus de Tôma. Puis Teruko demande à Kadomatsu s'il a des informations sur la guerre. Elle lui propose aussi de rester chez elle autant qu'il le souhaite, car de toute façon, elle n'est pas là le soir. De plus, elle se sentirait rassurée. Kadomatsu lui répond que normalement, le seul homme à qui on doit faire confiance est son mari, mais Teruko lui dit que pour lui c'est différent car il est gentil. Plus tard, on apprend que lorsque Teruko et son fils ont été libéré, ils ont croisé Thomas qui était au contraire emmené en prison. Mais Teruko a fait semblant de ne pas le reconnaître et a fait taire Tôma pour le protéger. Teruko n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 8 : Supposé vivante.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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