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Zipang : Personnages (2; Tomes 1 à 8)
Voilà la suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Capitaine de corvette Takumi Kusaka
Kusaka est un officier de la marine impériale qui a participé à la bataille de Midway en juin 1942. Il embarque à bord d'un zéro biplace, mais son appareil est abattu et le pilote tué. Takumi perd conscience alors que l'appareil est en mer, et à son réveil, il constate qu'il est dans un salle d'infirmerie, avec des bandages sur le torse, les bras et la tête. Une femme entre et il lui demande où il est. Celle-ci lui répond qu'il est vivant. Kusaka aperçoit ses affaires et ressent les vibrations d'un moteur. Il pleure alors car il se sait vivant. La femme lui dit de dormir car il a besoin d'un repos total, et s'en va dans la salle d'à côté. Le capitaine en profite pour enlever les aiguilles qu'il a dans le bras, et sort en prenant sa veste et son sabre. Quand plusieurs hommes le retrouve sur le pont, il déclare qu'il trouve ce navire très beau, et qu'il est différent de tous ceux qu'il a déjà vu. L'un des hommes, celui qui l'a apparemment sauvé, lui demande s'il va se suicider ou nager pour rejoindre sa flotte. Mais Takumi s'interroge sur l'appartenance et la destination du navire. L'homme refuse de lui répondre mais dit qu'ils sont japonais eux aussi. Il se présente comme étant Yôsuke Kadomatsu, et le capitaine en fait de même. Soudain, le navire s'arrête, et tout son équipage observe la lune. Ils disent ne voir aucun changement, et plusieurs hommes sortent, accusant la présence de Kusaka d'en être la cause. Le groupe est dirigé par un certain Kashiwabara. Celui-ci déclare que le capitaine aurait dû mourir et ne devrait plus appartenir à l'histoire. Kadomatsu se fâche contre son subordonné, mais Kusaka a déjà compris que ce navire n'a pas été fait par l'empire, et il veut comprendre. Yôsuke l'avertit que si il lui révèle tout, Takumi ne pourra plus mettre les pieds dans son pays. Mais le capitaine y est déjà préparé, et Kashiwabara lui dévoile qu'ils viennent du 21ème siècle. Pour Kusaka, cela signifie que le Japon existe encore et qu'il a réussi une pacification rapide dans son conflit avec les Etats-Unis. Kashiwabara veut corriger quelque chose, mais il est interrompu par le capitaine Saburô Umezu, le commandant de ce navire. Soudain, une alerte retentit car ils sont attaqués par un sous-marin. La femme veut faire rentrer Kusaka, mais celui-ci veut voir lui-même la puissance de ce navire du 21ème siècle. Takumi s'accroche à la rambarde quand le croiseur démarre et évite les torpilles, puis il voit un projectile monter à la verticale, avant de prendre la direction du sous-marin, tomber dans l'eau avec un parachute puis exploser à proximité du sous-marin. Kusaka est stupéfait par ce combat. Le navire, nommé le Mirai, reprend la route, et quelques temps plus tard, le capitaine Kadomatsu vient voir Kusaka à l'infirmerie. Il l'emmène dans une chaise roulante et le conduit à la salle de documentation. Yôsuke lui laisse le choix de lire ou pas, mais s'il le fait, Kadomatsu attend de la résignation. Et quand Yôsuke demande à Takumi s'il n'a pas peur d'apprendre le destin du monde, celui répond que vivre c'est apprendre...
Volume 2
Takumi reste enfermé toute une journée dans la salle de documentation. Il apprend ainsi la défaite de l'empire du Japon, mais surtout le largage de bombes atomiques. Il apprend aussi le redressement du Japon durant les 60 années qui suivent. Kusaka en pleure puis sort de la salle. Il constate alors que les membres du Mirai ont envoyé un appareil à Ogasawara pour savoir s'ils étaient bien en 1942 là aussi. Et comme c'est effectivement le cas, Kadomatsu suggère de cacher le croiseur jusqu'à la fin de la guerre, à défaut de pouvoir naviguer par manque de carburant. Takumi propose alors son aide pour que le navire se ravitaille. Cependant, l'appareil volant du Mirai est pris en chasse par 2 hydravions japonais. Le copilote de l'umitori, le sous-lieutenant Mori, est gravement touché, mais les membres du croiseur refusent de s'entretuer entre japonais. Kusaka suggère alors de viser les flotteurs pour faire perdre aux zéros leur stabilité. Le capitaine Kôhei Oguri, chef navigateur, se fâche contre lui, car il trahit ainsi les siens, mais Takumi se défend en disant vouloir juste épargner des vies. Kadomatsu autorise alors le lieutenant Satake de riposter, et celui-ci se débarrasse de ses poursuivants. Malheureusement, Mori est déjà mort. Plus tard, devant les officiers du navire, Kusaka expose son plan pour le ravitaillement. Il propose de cacher le Mirai dans les îles Anambas, puis d'aller sur la péninsule de Malay, et de prendre le train pour Singapour. Il accepte d'être accompagné et quand le capitaine Masayuki Kikuchi, le chef canonnier, lui rappelle qu'il risque la court martiale, Takumi répond que le capitaine de l'empire du Japon qu'il était est mort à la bataille de Midway. Par la suite, Kusaka va brûler de l'encens pour Mori et assiste à ses funérailles en mer. Alors que le croiseur se dissimule, Takumi continue de s'informer dans la salle de documentation, et Kadomatsu lui rend visite. C'est ce dernier qui va l'accompagner durant les 2 semaines de mission de ravitaillement. Dans l'autogire, Kusaka remarque que Kadomatsu est excité mais aussi qu'il a amené une arme avec lui. Une fois seuls, après avoir acheté des vêtements pour le commandant en second du Mirai, les 2 hommes prennent le train et un marchand s'assied à côté d'eux. Pendant que Kadomatsu dort, Kusaka va acheter des bananes et quand il revient, il calme la police militaire car le marchand qui s'est maintenant enfui est en fait un espion antijaponais. Une fois à Singapour, ils requisitionnent un navire civil. Après avoir organisé le ravitaillement, ils vont à une soirée des 3 pays de l'axe, où Takumi reconnaît l'un de ses subordonnés, le lieutenant Kazuma Tsuda, qui ne devrait pourtant pas être là. Kusaka arrive à s'en sortir grâce à une diversion de Kadomatsu. Sur le chemin du retour, Takumi estime que l'histoire est en train de changer et qu'ils sont des fantômes, mais le commandant en second du Mirai n'est pas d'accord et ils se battent brièvement. Le jour du départ du Tôshinmaru, les 2 hommes vérifient qu'il n'y a pas de militaires puis embarquent. Mais ils se rendent compte que des militaires déguisés sont à bord, et Kusaka retrouve Tsuda. Takumi lui révèle la vérité mais ne lui dit rien du futur, cela n'ayant aucun sens puisque l'histoire a déjà été modifiée...
Volume 3
Quand Takumi déclare qu'ils ont le dénouement de la guerre entre leurs mains, Kadomatsu se fâche car il a l'impression que Kusaka se prend pour dieu. Le second du Mirai empoigne Kusaka au col et le menace avec son propre sabre car il pensait que Takumi estimait mort le capitaine qu'il était. Mais Kusaka rappelle à Kadomatsu que s'il a été sauvé alors qu'il allait se noyer, c'est parce que le second du croiseur ne pouvait rester sans rien faire. Tsuda et ses hommes maîtrisent Kadomatsu et veulent se saisir du Mirai, grâce aux nombreuses forces qu'ils ont prévu. Mais le second du croiseur avertit que si un navire inconnu s'approche trop près, il devra répondre à un message codé. En cas d'absence de réponse, le Mirai coulera le Tôshinmaru. Takumi, qui n'était pas au courant, pense que cette mesure est logique et que c'est donc la vérité. Kadomatsu exige donc que personne ne prenne part au ravitaillement et qu'ils rendent les armes. Dans la salle de communications, comme le lieutenant pense que Kadomatsu bluffe mais ne peut être sûr, Kusaka suggère de trouver un compromis en laissant Tsuda monter à bord du Mirai. Après avoir envoyé la réponse au message du croiseur, Takumi détruit la radio pour montrer de la détermination. Finalement l'abordage se fait sans encombre. Kadomatsu autorise ensuite le lieutenant à monter à bord, mais sans armes. A son retour sur le Tôshinmaru, Tsuda se montre troublé et n'a pas eu le courage d'aller dans la salle des archives du croiseur. Il ne sait pas quoi faire, mais Kusaka pense qu'ils devraient aller à Truk, où se trouve l'état-major de la marine, avec l'un des autogires du Mirai pour les mettre face au futur. Le soir, Kusaka demande à Kadomatsu si il voudrait retrouver son époque même si la nouvelle histoire était formidable. Pour le second du croiseur, on n'a qu'une terre natale. Plus tard, une réunion des officiers du Mirai, avec la présence de Kusaka et Tsuda, a lieu pour voir ce qu'ils vont faire pour éviter le carnage qui va bientôt avoir lieu lors de la bataille de Guadalcanal. Kikuchi envisage d'attaquer le convoi de ravitaillement des américains, mais Takumi le trouve bien trop optimiste car les américains voudront tenir leur position par d'autres types de ravitaillement ou des envois de troupes. Il propose donc d'aller à Truk pour convaincre Yamamoto de se retirer volontairement de Guadalcanal, pendant que Tsuda reste sur le Mirai. Le lendemain, Kusaka décolle avec Satake et il trouve l'umitori très agréable. Trois appareils japonais arrivent pour les escorter, mais Takumi conseille au lieutenant de refuser et d'atterrir directement sur le Yamato. L'hélicoptère se pose en douceur, et c'est l'amiral en personne qui vient les accueillir et s'intéresse beaucoup à l'umitori. Ensuite, le capitaine fait son rapport à l'état-major et révèle que le croiseur refusera de combattre à côté de l'empire du Japon car celui-ci va accepter une capitulation sans condition. Après la réunion, Kusaka va parler avec Yamamoto, et celui-ci veut bien aider Takumi à rejoindre à nouveau la marine, et le faire travailler pour lui. Mais Kusaka préfère que cela soit le contraire et il demande à l'amiral de réduire la ligne de front. Il demande aussi autre chose, mais on ne sait pas quoi, ce qui surprend néanmoins Yamamoto qui s'interroge de savoir ce qu'a perdu Takumi en découvrant le futur. Celui-ci répond avoir ouvert les yeux, et remet sa dague d'officier à l'amiral qui accepte de l'aider. Kusaka n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 4
En fait Kusaka a suggéré d'envoyer la flotte de l'amiral Mikawa à Guadalcanal, comme dans l'histoire écrite dans la salle des archives du Mirai, mais pour après, il a proposé à Yamamoto de déplacer la flotte combinée, avec le Yamato en tête, afin d'exterminer la première division des US marines dont ils connaissent maintenant la position grâce au capitaine. Avant de faire feu, ils préviennent le croiseur pour que ses membres déplacent l'équipe qui a débarqué sur l'île. L'amiral se demande s'ils doivent tirer alors qu'ils ne reçoivent pas de réponse, mais Kusaka est persuadé que le Mirai va envoyer une réponse. Dix minutes plus tard, l'équipage du croiseur déclare qu'il n'accepte pas l'offensive contre les américains et que Kadomatsu et ses hommes sur place n'ont aucune intention de bouger. Alors que l'attaque va avoir lieu dans 10 minutes, le capitaine demande combien de temps il faut pour arriver sur le pont arrière, et on lui répond qu'en courant, il faut 4 ou 5 minutes. Takumi fonce alors là-bas où se trouve l'umitori, et en utilisant la radio de l'appareil, il contacte Kadomatsu. Après avoir dit que Satake est en bonne santé, il se justifie en disant qu'ils sont en temps de guerre, mais il n'est plus un soldat de l'empire du Japon. Il pense que le pays de l'équipage du Mirai n'existe plus, mais qu'il ne peut pas défendre cet empire qui s'est jeté dans la guerre sans plan. Pour lui, le pays qu'il doit protéger est un nouveau pays qu'il nomme Zipang et qui va naître grâce à la connaissance qu'il a du futur. Selon son plan, tuer 11.000 marines américains créerait une tension entre l'armée et la population américaine et serait le premier pas vers une pacification en évitant une reddition sans condition. Mais le second du croiseur refuse de marcher avec Kusaka, et se dit très en colère, déclarant qu'il ripostera avec toute la puissance du Mirai. Takumi coupe la conversation et appelle la passerelle. Il fait comprendre à l'amiral que pour ces hommes du futur, la vie prime sur tout le reste et qu'ils ne couleront pas le Yamato. Le cuirassé ouvre le feu, mais tous les obus sont interceptés par le croiseur. De retour à la passerelle, Kusaka suggère d'annuler l'opération, en ajoutant qu'il ne s'agit pas d'une défaite car le Mirai ne veut pas s'opposer à la marine impériale. Yamamoto accepte, mais tout comme Kusaka, il s'inquiète pour le sort de Tsuda. Dans un message, Umezu demande le retour de Satake et de l'umitori à son bord, mais aussi de Kusaka, et propose son aide pour l'évacuation des japonais qui se trouvent à Guadalcanal. L'amiral répond qu'il accepte, tout en laissant sur place 2 destroyers pour l'opération d'évacuation. Après cela, il annonce à Kusaka qu'il a fait une erreur de jugement et que, jusqu'à nouvel ordre, il sera consigné dans ses quartiers. On ne voit plus Takumi par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 3 : Midway".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Lieutenant Kashiwabara
Il s'agit de l'un des membres de l'équipage du Mirai, un croiseur japonais de type aegis qui quitte avec d'autres navires le port de Yokosuka en juin d'une des années 2000 pour se diriger vers Pearl Harbor. Là-bas, ils doivent aider l'armee américaine avec une guerre civile dans un pays d'Amérique du sud. Mais lors du quatrième jour en mer, ils pénètrent dans un étrange phénomène atmosphérique et d'un coup, il se met à neiger et les autres navires ont disparu des écrans. Soudain, les radars indiquent qu'ils se trouvent au milieu d'une flotte et ils croisent un cuirassé qui ne semble être autre que le Yamato. Le Mirai prend la fuite en zigzaguant entre les navires inconnus. Selon le maître Yanagi, il s'agissait du déploiement de la bataille de Midway, mais le capitaine Masayuki Kikuchi, le chef canonnier, a surtout remarqué que la lune est passée de pleine à une demi-lune en une fois. Tout cela semble dire que le croiseur a voyagé dans le temps. Plus tard, après avoir observé de loin la bataille, le capitaine Saburô Umezu, commandant du navire, décide de retourner à Yokosuka. Mais durant la nuit, ils découvrent un zéro prêt à sombrer, et le capitaine Yôsuke Kadomatsu, le second du Mirai, choisit de sauver l'officier passager qui est encore vivant. A son réveil, il se présente comme étant le capitaine Takumi Kusaka, tandis que le croiseur revient à l'endroit où il a changé d'époque. Kashiwabara, sur sa couche, prie pour revenir au 21ème siècle en faisant face à la photo de sa femme et son enfant. A l'arrêt du navire, comme rien ne semble se passer, les marins sortent pour regarder la lune. Kashiwabara se plaint de ne voir ni neige, ni foudre, ni basse pression atmosphérique. Pour lui, la faute vient de leur nouveau passager car ils ne sont pas dans les même conditions. Le groupe de matelots va voir Kusaka, qui est sur le pont en compagnie de Kadomatsu, du lieutenant Momoi, l'officier infirmière, et du capitaine Kôhei Oguri, le chef navigateur, mais le commandant en second rappelle au lieutenant qu'il devrait être en route pour son tour de garde. Kashiwabara veut poser des questions à Kusaka et lui dit qu'il devrait être mort. Kadomatsu se fâche et veut que Kashiwabara se taise. Mais Kusaka a déjà compris que l'équipage de ce navire est japonais, mais différent de lui. Kashiwabara choisit alors de lui révéler la vérité. Kusaka croit alors que l'empire du Japon est parvenu à une pacification du conflit avec les Etats-Unis. Le lieutenant veut le corriger, mais Umezu intervient pour qu'ils en restent là pour le moment. Soudain, le Mirai est attaqué par un sous-marin américain. Kadomatsu ordonne de se préparer au combat, mais Kashiwabara n'apparaît plus dans ce tome par la suite.
Volume 2
Le Mirai parvient à endommager le sous-marin américain afin que celui-ci ne puisse plus les poursuivre, avant de continuer sa route. A l'approche de Yokosuka, le croiseur fait décoller l'umitori afin d'aller voir si Ogasawara est celui de 1942 ou du 21ème siècle. Malheureusement, le lieutenant Satake et le sous-lieutenant Mori aperçoivent des zéros, confirmant que le Mirai est en pleine guerre du Pacifique. A ce moment, voyant les images sur un écran, Kashiwabara se prend la tête entre les mains. Il sait qu'ils sont à la dérive et qu'ils devront attendre au minimum la fin de la guerre avant de pouvoir retourner dans un Japon qu'ils ne connaissent même pas. Un autre homme dit alors qu'ils doivent aller à Yokosuka, quitte à collaborer avec la marine impériale. Mais Kadomatsu intervient pour dire que s'ils font cela, la marine prendra leur navire et dispersera l'équipage. Le commandant en second préfère cacher le croiseur jusqu'à la fin de la guerre, et Kusaka prend à son tour la parole pour dire qu'il est prêt à aider pour le ravitaillement. Soudain, l'umitori est repéré par 2 chasseurs japonais et doit prendre la fuite. Malheureusement, Mori est grièvement touché, et Kusaka suggère de viser les flotteurs pour leur faire perdre leur stabilité aux chasseurs, et ainsi éviter de tuer leurs pilotes. Kadomatsu autorise la riposte et Satake neutralise les 2 appareils. Néanmoins, il est trop tard pour Mori qui est déjà mort. Plus tard, Kashiwabara assiste à une réunion des officiers durant laquelle Kusaka explique qu'après avoir caché le Mirai dans les îles Anambas, il compte aller à la péninsule de Malay, puis prendre le train pour Singapour où il trouvera le ravitaillement en carburant et vivres qu'il amènera avec un navire civil. Kashiwabara se rend compte alors qu'il s'agit de berner l'armée avec de faux papiers. Il se demande donc si cela peut marcher. Mais pour Kusaka, ils doivent s'attendre à une plus grosse résistance qu'à Ogasawara s'ils veulent le faire par la force. Finalement, Umezu accepte la mission, et on ne voit plus Kashiwabara dans ce tome.
Volume 3
Après que le Mirai ait été caché dans les îles Anambas, Kusaka et Kadomatsu partent pour 2 semaines afin de trouver le ravitaillement à Singapour. Le jour convenu, l'équipage du croiseur voit approcher un navire et lui envoie un message pour savoir si c'est bien le commandant en second. C'est bien le cas, mais il semble être accompagné de militaires de la marine impériale. Umezu fait alors sortir plusieurs hommes armés, dont Kashiwabara, pour surveiller la phase d'abordage. Celle-ci se déroule sans problème, et Kadomatsu revient d'abord seul à bord du Mirai. Pendant ce temps, Kashiwabara remarque que les marins sur le navire de transport, le Tôshinmaru, les fusillent du regard. Il se dit que ça, ce sont des visages de militaires. Après le ravitaillement, alors que la nuit se met à tomber, le commandant du croiseur annonce par la radio interne que dès le lendemain, ils vont changer de lieu pour aller du coté de l'île de Guadalcanal afin de faire en sorte de sauver un maximum de vies durant la terrible bataille qui doit avoir lieu lors du mois août 1942 qui est tout proche. Un peu surpris, Kashiwabara se dit qu'ils vont donc changer l'histoire. C'est la dernière fois que l'on voit Kashiwabara dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 6 : Les naufragés".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Lieutenant Yonekura
Ce lieutenant fait partie de l'équipage du Mirai, un croiseur de type aegis de la force d'autodéfense de la marine qui, durant un mois de juin dans le courant des années 2000, doit prendre la mer avec d'autres navires pour aller à Pearl Harbor, et aider là-bas les américains pour des manoeuvres. Lors du quatrième jour de voyage, le navire tombe dans une curieuse tempête et soudain, les autres navires disparaissent des écrans, et de la neige se met à tomber. Juste après, les radars indiquent qu'ils sont au milieu d'une flotte, et l'équipage reconnaît le Yamato qui est face à eux. Ils prennent la fuite et une fois au calme, ils supposent qu'ils ont voyagé dans le temps car le capitaine Masayuki Kikuchi, chef canonnier, a remarqué que la lune est passée de pleine à une demi-lune en une nuit. Le capitaine Saburô Umezu, commandant du Mirai, décide alors de rentrer à Yokosuka. Durant la nuit, ils croisent l'épave d'un zéro prêt à couler, et le capitaine Yôsuke Kadomatsu, commandant en second, choisit de sauver son passager, un officier, qui est toujours en vie. A son réveil, il s'échappe de l'infirmerie et va sur le pont, tandis que le croiseur s'arrête à l'endroit où il a changé d'époque. Mais rien n'a l'air de se produire et plusieurs matelots, dont Yonekura, sortent pour regarder la lune. Le lieutenant Kashiwabara pense que la raison du statu quo est la présence de cet officier de la marine impériale, et il lui révèle la vérité. L'officier, le capitaine Takumi Kusaka, semble plutôt content que le Japon existe encore au 21ème siècle, et soit parvenu à une pacification rapide avec les Etats-Unis. Kashiwabara veut le corriger, mais Umezu interrompt la conversation. C'est alors qu'une alerte retentit car le croiseur est attaqué par un sous-marin américain. Kadomatsu ordonne à tout le monde d'aller à son poste, et Yonekura s'installe en sueur et en tremblant sur son siège dans le CIC. Le navire évite les torpilles mais Yonekura pense tout de même qu'ils vont se faire tuer. Sur son ordinateur, il saisit les données de l'ennemi alors que le Mirai esquive d'autres torpilles, et tout en se disant qu'ils ne peuvent pas retourner dans leur époque, il appuie sur le bouton pour lancer un asroc. En apprenant cela, Kikuchi se fâche contre lui car il n'a donné aucun ordre. Il dit ensuite d'annoncer une erreur humaine à Kadomatsu, puis de virer ce crétin de Yonekura du CIC. Par la suite, le commandant en second fait exploser l'asroc à proximité du sous-marin pour le neutraliser sans le détruire. Le croiseur peut s'en aller et Yonekura est muté à la quatrième section, au ravitaillement. On ne le voit plus par la suite dans ce tome.
Volume 3
Pour vérifier si Ogasawara est celui de 1942 ou du 21ème siècle, le Mirai envoie l'umitori, piloté par le lieutenant Satake et le sous-lieutenant Mori. Malheureusement, ils sont bien en 1942 et l'hélicoptère est attaqué par 2 zéros. Mori est mortellement touché et Satake se débarrasse des poursuivants sans pour autant les tuer. Par la suite, afin d'obtenir un ravitaillement, Kusaka et Kadomatsu se rendent à Singapour, tandis que le croiseur est caché dans les îles Anambas. Après 2 semaines de mission, un navire s'approche et le Mirai envoie un message pour savoir si c'est le commandant en second. La réponse est positive, mais il semble qu'il y ait des éléments perturbateurs. Effectivement, il semble que Kadomatsu et Kusaka soient accompagnés par des membres de la marine impériale. Umezu fait donc sortir des hommes armés, dont Yonekura, pour s'assurer que l'abordage s'effectue sans problème. Puis, tandis que le commandant en second est en train de faire son rapport, Kashiwabara fait remarquer que les marins sur le navire de transport, le Tôshinmaru, les fusillent du regard. Après le ravitaillement, alors que la nuit tombe, le commandant du croiseur annonce par la radio interne que le lendemain, ils vont faire route pour Guadalcanal où doit bientôt se dérouler une terrible bataille, et cela afin de tenter de limiter au maximum les pertes humaines. En entendant cela, Yonekura se dit comme d'autres qu'ils vont finalement modifier l'histoire. Yonekura n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 4
Kusaka, qui a suggéré qu'il allait demander à l'état-major de la marine impériale de se retirer de son propre chef de l'île de Guadalcanal, s'envole avec le lieutenant Satake et l'umitori, tandis que Tsuda reste à bord. Pendant ce temps, le Mirai envoie un équipe de 4 hommes sur l'île afin de pousser l'armée américaine à aussi se retirer de Guadalcanal. Cependant, comme dans écrit dans l'histoire, la huitième flotte de l'amiral Mikawa fait son apparition et attaque des navires alliés. Les membres du Mirai pensent que Kusaka a peut-être échoué dans sa requête, mais la flotte combinée, avec le Yamato en tête, se dirige elle aussi vers l'île. De plus, le croiseur reçoit un message du cuirassé, provenant de Kusaka lui-même. Celui-ci dit que la flotte combinée va ouvrir le feu avec toute sa puissance pour éliminer la première division d'US marines américains dont ils connaissent la position. Kusaka suggère donc aux hommes du Mirai qui ont débarqué de quitter Guadalcanal au plus vite. Yonekura est stupéfait par ce message. Pourtant, Kadomatsu refuse catégoriquement de partir et promet une riposte du croiseur. Celui-ci intercepte effectivement tous les obus envoyés par le Yamato, puis Umezu envoie un message pour demander que leur soit rendus Satake et l'umitori, ainsi que Kusaka, tandis qu'ils aideront à une opération d'évacuation de tous les japonais encore à Guadalcanal. L'amiral Yamamoto leur répond qu'il accepte et qu'il laissera 2 destroyers sur place pour aider à l'évacuation. Yonekura reste silencieux mais écoute attentivement les réflexions d'Umezu qui parle à Kikuchi. On ne voit plus Yonekura par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 6 : Les naufragés".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Capitaine Chris Evans
Ce capitaine est le commandant d'un sous-marin américain. Après la bataille de Midway, en juin 1942, ce sous-marin navigue dans les alentours de l'affrontement et tombe sur un navire seul, probablement japonais, qui est à l'arrêt à 10 miles à tribord de leur position. A environ 4.000 mètres, Chris fait sortir le périscope et constate ne pas voir de fumée de combustion. Il suppose donc que le navire a subi de gros dégâts. Il pense à un navire de type "Takao" grâce au pont, mais il n'y a pas d'arme sur le pont arrière et un grand hangar. Pour Evans, il s'agirait d'un nouveau modèle. Il ordonne donc de préparer les tubes à torpilles 1 et 2 et pense que ces japonais ont manqué de chance. Pourtant, le navire met ses moteurs en marche, ce qui veut dire qu'ils n'étaient pas en panne. Mais le plus surprenant, c'est que le navire parvient à esquiver les torpilles à peine 30 secondes après avoir mis ses moteurs en marche. Le capitaine ordonne alors l'ouverture des tubes à torpilles 3 à 6 pour un tir élargi. Il se demande pourtant d'où les japonais sortent un tel navire. Celui-ci réussit néanmoins à esquiver une nouvelle fois et semble contre-attaquer. Avec le périscope, Chris voit quelque chose tomber dans l'eau avec un petit parachute, puis un de ses hommes lui signale entendre un bruit de sonar de recherche qui semble venir du projectile qui se rapproche. Evans sait que la royal navy est seulement en train de mettre au point ce type de technologie. Il ordonne de bouger en avant toutes et demande à ses hommes s'ils ne se foutent pas de lui en disant que le sonar vient de la torpille ennemie. Fort heureusement pour eux, le projectile explose peu avant l'impact. Cependant, ils sont obligés de faire une émersion d'urgence. On rapporte au capitaine que la cuirasse eest fissurée et que l'antenne de transmission est détruite. Pour Chris, dès que cela sera fait, il devront regagner Pearl Harbor pour rapporter ces événements au quartier général. Il sait qu'ils auront du mal à y croire, mais Evans pense que les japonais ont fabriqué une arme ultramoderne terrifiante. C'est la dernière apparition de Chris dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 6 : Les naufragés".
- Statut au volume 4 : Supposé vivant.
Sugimoto
Sugimoto est l'un des membres du Mirai, un croiseur de type aegis qui, dans les années 2000, doit quitter Yokosuka pour se rendre à Pearl Harbor afin d'assister l'armée américaine dans un pays d'Amérique du sud en proie à une guerre civile. Cependant, au quatrième de jour en mer, le navire est pris dans une curieuse tempête et soudain, les autres navires qui les accompagnaient disparaissent des écrans et la neige se met à tomber alors qu'ils sont en plein mois de juin. Juste après, Le Mirai se retrouve d'un coup au beau milieu d'une flotte inconnue qui ne répond pas à leurs messages. Ils reconnaissent le Yamato et s'enfuit en naviguant entre les navires. Le maître Yanagi a reconnu le déploiement de la bataille de Midway et le capitaine Masayuki Kikuchi, chef canonnier, a constaté que la lune est passée de pleine à une demi-lune en une seule fois. Les membres du croiseur comprennent donc qu'ils ont voyagé dans le temps et qu'ils sont au début du mois de juin 1942. Ils assitent de loin à la bataille de Midway, et le capitaine Saburô Umezu, commandant du navire, décide de retourner à Yokosuka. La nuit, sur le chemin, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, commandant en second, sauve un officier de la marine impériale de la noyade, alors que l'avion dans lequel il était commençait à sombrer. Alors que le Mirai est de retour à l'endroit où le navire a changé d'époque, l'officier, le capitaine Takumi Kusaka, se réveille. Juste après que certains membres du croiseur lui ait dit qu'ils venaient du futur, le Mirai est attaqué par un sous-marin américain. Le lieutenant Yonekura décide seul de lancer un asroc, mais Kadomatsu le fait exploser juste avant l'impact contre le sous-marin pour l'immobiliser. Après ces événements, plusieurs matelots parlent dans la cafétaria de la situation et de ce qu'ils ont ressenti durant l'affrontement, dont Sugimoto. Ils savent aussi que Yonekura va être muté au ravitaillement pour astiquer les armes, ce qui lui fera du bien. Mais Sugimoto leur répond qu'ils ne valent pas mieux que Yonekura car personne ne sait ce qu'il fera face à une flotte d'une centaine de navires américains. Sugimoto se dit que même face à de vieux modèles, il réagira peut-être de la même manière. On ne voit plus Sugimoto par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Sillage 9 : Le choix du capitaine de corvette Takumi Kusaka".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Lieutenant Kazuma Tsuda
Il s'agit d'un officier d'état-major des communications en provenance de la quatrième escouade de torpilleur du vaisseau amiral Nagara. Il est convoqué par l'amiral Isoroku Yamamoto à bord du Yamato suite à la bataille de Midway pour son rapport. Yamamoto semble déjà savoir que tout le monde se demande pourquoi il n'y a pas de représailles, mais il dit à Tsuda de transmettre à l'amiral Nagumo qu'il assume la responsabilité. Kazuma dit alors à l'amiral que s'il se suicide, beaucoup le suivront. Mais Yamamoto sait que former des leaders prendrait trop de temps. L'amiral demande ensuite au lieutenant s'il a des nouvelles de son supérieur, le capitaine Takumi Kusaka, qui fait toujours preuve d'un grand sang-froid. Mais Tsuda doit répondre qu'il n'y a rien, même s'il est persuadé qu'il est vivant. Ensuite, Yamamoto referme le rapport, déclarant ne rien avoir vu sur un navire inconnu qui battait le pavillon japonais et qui est apparu devant le Yamato peu avant la bataille de Midway. L'amiral ordonne donc au lieutenant de récolter un maximum d'informations sur ce navire, ayant l'intuition que celui-ci va jouer un rôle dans les événements du Pacifique. Quelques temps plus tard, Kazuma apprend qu'un étrange autogire est apparu près d'Ogasawara. Deux hydravions ont essayé de l'abattre mais ont été neutralisés sans tuer les pilotes. Par la suite, Tsuda se rend à Singapour, qui s'appelle Shônan à cette époque, et interroge un homme de la marine car il y a des chances que le mystérieux navire ait fait route vers le sud. Ensuite, lors d'une soirée pour les 3 pays de l'axe, le lieutenant retrouve Kusaka qui est habillé en civil. Kazuma va lui parler mais l'homme prétend qu'il fait erreur. De plus, une jeune femme vient dire qu'elle est son épouse depuis au moins 10 ans. Pourtant, à la sortie de la soirée, Tsuda voit Kusaka partir seulement avec un autre japonais, et ordonne donc de les faire suivre. Il perd leur trace mais en allant voir l'armée de terre, il apprend par hasard que quelqu'un achète en grandes quantités. De plus, un de ses hommes lui révèle qu'un navire d'un société de transport doit rapidement reprendre la mer avec beaucoup de kérosène et de vivres. Le lieutenant va voir le patron de cette société qui ne veut rien avouer, tenu au secret. Kazuma bluffe alors sur l'existence d'une bombe et le patron révèle alors que c'est le Tôshinmaru qui doit partir le lendemain, et que c'est Kusaka et l'autre homme qui ont préparé ce transport. Le jour du départ, l'homme de l'armée de terre appelle Tsuda pour lui dire qu'un pêcheur a aperçu le navire inconnu camouflé dans les îles Anambas. Comme tout concorde, le lieutenant fait remplacer les ouvriers du navire par des hommes à lui. Une fois en mer, Tsuda retrouve Kusaka qui a son uniforme militaire et le confronte pour comprendre ce qu'il fait. Le capitaine révèle alors que le mystérieux navire vient en fait du futur et qu'il erre dans cette époque. Comme il n'y croit pas, le lieutenant demande à son supérieur de lui dire ce qu'il adviendra de la guerre et du Japon. Kusaka lui répond que cela ne sert à rien car le cours de l'histoire a déjà été modifié...
Volume 3
En entendant Kusaka dire que le dénouement de la guerre est entre leurs mains, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, l'homme qui accompagne Kusaka et commandant en second du navire du futur, le Mirai, s'énerve car il pense que Kusaka se prend pour dieu. Il saisit Kusaka au col et veut savoir quelle est sa position, en le menaçant avec son propre sabre. Les hommes de Tsuda sont prêts à intervenir, et Kusaka dit qu'il ne pourra pas rester sans rien faire, à regarder des japonais se faire massacrer durant la prochaine bataille sur l'île de Guadalcanal, tout comme Kadomatsu l'a sauvé alors qu'il allait sombrer avec le zéro dans lequel il avait embarqué. Les hommes du lieutenant désarment Kadomatsu et Tsuda lui annonce qu'ils vont saisir le Mirai, ce croiseur du futur, avec les forces qui sont en attente dans un aéroport et dans un port. Alors que le second du Mirai va être emmené, celui-ci prévient que si un navire s'approche trop du croiseur, il devra répondre à un message codé dont il est le seul à connaître la réponse adéquate. Sans celle-ci, le Mirai coulera le Tôshinmaru. Kusaka n'était pas au courant mais trouve cette mesure logique. Kadomatsu exige donc que personne ne monte sur le croiseur durant le ravitaillement, et que les Tsuda et ses hommes déposent les armes. Dans la salle de communications, ils reçoivent le message du Mirai, mais le lieutenant menace l'homme du futur car il pense qu'il bluffe. Kusaka intervient et propose un compromis en autorisant Tsuda à monter à bord du croiseur. Après l'envoi de la réponse, Kusaka détruit la radio pour montrer de la détermination. Finalement, l'abordage se passe sans incident, et le capitaine Saburô Umezu, commandant du Mirai, autorise le lieutenant à monter à bord. Durant sa visite, il voit une femme officier, reçoit une boisson américaine, et remarque que ce navire vient de l'ère Heisei. Après cela, il dit à Kusaka être troublé et ne plus savoir quoi faire. Et contrairement à son supérieur, il n'a pas osé rentrer dans la salle des archives. Kusuka propose qu'ils utilisent l'un des autogires du croiseur pour aller à Truk où se trouve l'état-major, pour les mettre face au futur. Plus tard, durant la nuit, une réunion d'officiers du Mirai a lieu, en présence de Kusaka et de Tsuda. Afin d'éviter de nombreux morts à Guadalcanal où l'empire du Japon doit subir un gros revers, le capitaine Masayuki Kikuchi, chef canonnier du croiseur, suggère de couper la ravitaillement des américains en attaquant, sans les couler, les 23 navires du convoi américain. Mais Kusaka trouve ce plan bien trop optimiste car alors, les américains feront du ravitaillement par les airs pour tenir leur position. Il propose plutôt de convaincre lui-même Yamamoto de se retirer de Guadalcanal en allant le retrouver à Truk, laissant Tsuda sur le Mirai. Umezu accepte et Kusaka part pour Truk. Quelques jours plus tard, à Guadalcanal, le croiseur envoie une équipe de 4 hommes sur l'île pour effrayer les troupes américaines afin qu'elle se retirent elle aussi. Tsuda reste dans sa cabine et Kikuchi, qui vient le voir, comprend qu'il cache quelques chose. C'est alors qu'on signale que la flotte de l'amiral Mikawa arrive pour affronter les américains...
Volume 4
La radio interne du Mirai annonce que la huitième flotte de l'amiral Mikawa est en train d'attaquer un détachement de plusieurs navires alliés. Kikuchi en déduit que la marine impériale et Kusaka n'ont jamais eu l'intention d'abandonner Guadalcanal. Il lâche Tsuda et quitte la cabine. Le lieutenant sait que le capitaine est entré en action, mais il se demande si son supérieur est certain qu'il n'y a pas d'erreur dans ses agissements. Ensuite, toujours par la radio interne, Tsuda apprend que le Mirai a intercepté tous les obus tirés par le Yamato et que les 4 hommes du croiseur sur l'île sont sains et saufs. Le lieutenant s'apprête alors à se suicider et demande à la femme officier, Momoi, quelle est la direction du palais impérial. En effet, il considère que le croiseur est en guerre contre le Yamato et qu'il est donc un prisonnier de guerre. Mais il a peur de mourir et se sent pitoyable. Momoi lui dit alors que c'est bien plus cohérent de tenir à la vie et elle explique qu'à son époque, tout le monde sait que les hommes ne sont pas infaillibles, et qu'il s'en est rendu compte de lui-même. Ensuite, Umezu négocie avec Yamamoto et parvient à obtenir le retrait de la flotte combinée en échange d'obtenir le retour sur le Mirai de Satake et de son appareil, l'umitori, ainsi que de Kusaka. En échange, le croiseur va aider à une opération d'évacuation des japonais encore présents sur l'île. Umezu intègre dès lors Tsuda à cette opération. Kadomatsu et ses hommes reviennent sur le Mirai, après avoir échangé des coups de feu avec des américains, et en avoir tué plusieurs. Le commandant du croiseur préfère que son second se repose, mais celui-ci vient à la réunion de préparation de l'opération et dit vouloir en faire partie. Il se justifie en disant que les japonais présente sur place sont bien plus épuisés que lui, et qu'il a l'expérience du terrain. Umezu finit par accepter et Kadomatsu dirige donc une équipe qui supervie l'évacuation des soldats de l'empire du Japon, en présence du lieutenant. Celui-ci accueille Monzen, qui arrive sur la plage avec la 34ème division armée de protection et les 11ème et 13ème campements. Le soldat demande à Tsuda qui sont les hommes habillés étrangement, et le lieutenant lui répond que c'est un secret militaire mais qu'ils sont en mission spéciale. Tsuda voit que le capitaine Okamura n'est pas présent et qu'il y a beaucoup moins que 2500 hommes. Monzen explique qu'Okamura est resté dans la jungle avec quelques-uns pour retrouver les hommes dispersés par les bombardements américains, et complètement déboussolés. Pour Monzen, vu la géographie des lieux, des recherches sont impensables. Le lieutenant ordonne donc l'évacuation, mais Kadomatsu s'enfonce dans le forêt pour voir s'il ne peut pas en trouver quelques-uns. Et quand Monzen demande à Tsuda s'il ne monte pas dans les canots, le lieutenant répond qu'il a encore une mission à accomplir. C'est la dernière apparition de Tsuda dans ce tome.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Sillage 10 : La boîte de Pandore".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Amiral Isoroku Yamamoto (PH)
Yamamoto est l'amiral en chef de la marine impériale lors de la bataille de Midway. C'est lui qui avait planifié l'attaque sur Pearl Harbor, ce qui a déclenché l'entrée en guerre des Etats-Unis. Avant la bataille de Midway, le Yamato a croisé un croiseur inconnu battant pavillon japonais, qui a surgi de la brume, mais dont la forme était totalement inconnue. Ce navire s'est échappé grâce à une accélération et une falicité de manoeuvre incroyables, sans être inquiété par les destroyers. La bataille de Midway s'avère un échec et quelques temps plus tard, le lieutenant Kazuma Tsuda, officier des communications en provenance de la quatrième escouade de torpilleur du vaisseau amiral Nagara, vient faire son rapport à 18 heures. Isoroku lui dit de s'asseoir et lui demande si certains ne se demandent pas pourquoi aucune représaille n'a été faite. Tsuda répond que personne ne pense cela, mais l'amiral sait qu'ils ont le droit d'être en colère. Il sait aussi que Yamaguchi et Kaku sont morts avec leur navire, ce qui est dommage, mais il charge le lieutenant de dire à l'amiral Nagumo qu'il prend la responsabilité. Tsuda lui fait alors savoir que si Yamamoto venait à se donner la mort, beaucoup le suivraient. Pourtant, Isoroku sait que la formation de bons chefs prend un temps considérable et que le Japon ne peut se permettre d'en perdre ainsi. L'amiral demande ensuite des nouvelles du capitaine de corvette Takumi Kusaka, le supérieur du lieutenant, après avoir quitté le Kirishima, car c'était quelqu'un qui avait beaucoup de sang-froid. Tsuda est persuadé qu'il n'est pas mort. Puis Yamamoto referme le rapport car il n'y a rien sur le navire mystérieux. Le lieutenant se demande si ce ne serait pas un navire américain camouflé, mais pour l'amiral, les Etats-Unis n'ont pas besoin de ce genre de subterfuge. Yamamoto charge donc Tsuda de collecter un maximum d'informations sur ce navire car il a l'intuition que celui-ci pourrait influer sur les événements du Pacifique, voire du monde. Isoroku n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 3
En juillet 1942, grâce aux rapports envoyés par Tsuda, Yamamoto apprend que non seulement Kusaka est vivant, mais qu'il a été sauvé par le navire inconnu, le Mirai, qui est en fait un croiseur venu du futur et qui erre à cette époque sans but. Un message annonce même que le capitaine va venir à Truk, là où se trouve l'état-major de la marine, avec un autogire biplace. Cet engin passe outre l'ordre de suivre des appareils d'escorte, et atterrit directement sur le Yamato. L'amiral va les accueillir en personne et demande au pilote combien de temps il faut pour apprendre à piloter ce genre d'appareil. L'homme répond 4 ou 5 ans, et Isoroku comprend donc que la machine évolue mais que la formation ne change pas. Durant la réunion de l'état-major, tous apprennent que le Mirai ne veut pas être rattaché à la marine impériale, mais surtout, Kusaka déclare que le 15 août 1945, l'empire du Japon devrait accepter une capitulation sans condition. Cette déclaration surprend tout le monde, mais Yamamoto reste calme. Après la réunion, il part parler à l'extérieur avec le capitaine et lui dit que s'il veut réintégrer la marine, il peut écrire au ministère, et aussi travailler pour lui. Pourtant, Kusaka estime que les choses sont bien ainsi et souhaite plutôt que l'amiral travaille pour lui. Il sait que le Japon doit progresser au sud pour pouvoir profiter du pétrole de l'Asie, mais il voudrait que Yamamoto parvienne à faire reculer d'ici un an la ligne de défense afin de se retrancher jusqu'en Mandchourie. Le capitaine donne ensuite un autre conseil stratégique qui reste secret mais qui étonne l'amiral. Celui-ci se demande donc ce qu'a pu perdre Kusaka en prenant connaissance de l'avenir. Celui-ci répond qu'il a ouvert les yeux et remet à Yamamoto sa dague d'officier. Isoroku accepte de la garder et dit qu'il réfléchira à la proposition concernant Guadalcanal. Finalement, avant de partir, il se dit que voir ce que les autres ne voient pas doit être difficile. C'est la dernière apparition de Yamamoto dans ce tome.
Volume 4
On apprend dans ce tome que Kusaka a conseillé à Yamamoto de laisser la flotte de l'amiral Mikawa attaquer plusieurs navires américains près de Guadalcanal, comme cela est apparemment écrit dans l'histoire que la capitaine a lu dans la salle de documentation du Mirai. Mais pour la suite, Kusaka a suggéré d'attaquer la première division des US marines dont il connaît maintenant la position, et sachant que l'aviation américaine n'est pas là. La flotte combinée, Yamato en tête, se dirige donc vers Guadalcanal. Le capitaine fait envoyer un message du croiseur pour leur demander que l'équipe qui se trouve sur l'île quitte les lieux afin qu'ils puissent ouvrir le feu. L'amiral se demande si ils doivent tirer sans avoir obtenu de réponse du Mirai, mais le capitaine est certain que le croiseur va leur répondre. Dix minutes plus tard, le Mirai envoie effectivement sa réponse et dit ne pas accepter une offensive contre les américains. Il ajoute que le capitaine Kadomatsu et ses hommes qui sont sur l'île ne bougeront pas. A ce moment, Kusaka demande combien de temps il faut pour parvenir au pont arrière, alors qu'il reste 10 minutes avant l'assaut. Le major Kuroshima lui répond qu'en courant, il faut 4 ou 5 minutes, et le capitaine s'en va. Un peu plus tard, Isoroku reçoit un appel du hangar, et Kusaka lui annonce que le croiseur a l'intention de riposter face au Yamato. Mais le capitaine pense qu'ils bluffent car ils donnent la priorités aux vies et donc ils ne couleront pas le Yamato. De plus, il est certain que Kadomatsu est resté lucide. Le cuirassé fait feu mais tous les obus sont interceptés par le Mirai. Kusaka revient sur la passerelle et suggère d'annuler l'opération. Yamamoto pense qu'il s'agit d'une leçon dans la défaite mais s'inquiète de ce que va faire Tsuda qui est sur le croiseur. Ensuite, ils reçoivent un message du croiseur qui veut qu'on lui remette l'autogire et son pilote, le lieutenant Satake, ainsi que Kusaka. Il propose aussi d'aider l'évacuation des japonais présents sur l'île de Guadalcanal. L'amiral se rappelle alors que le capitaine lui avait dit que le commandant du Mirai, le capitaine Saburô Umezu, était considéré comme un phare en plein jour. Isoroku envoie alors la réponse dans laquelle il dit accepter de se replier le lendemain, en laissant 2 destroyers pour aider à l'opération d'évacuation. Yamamoto confie à Kuroshima le choix des destroyers, et ordonne à l'amiral Ugaki d'annoncer le repli. Il dit ensuite à Kusaka qu'il a fait une erreur de jugement et que, jusqu'à nouvel ordre, il est consigné dans sa cabine. Yamamoto n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Sillage 10 : La boîte de Pandore".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Sous-lieutenant Mori
Il s'agit de l'un des membres de l'équipage du Mirai, un croiseur du 21ème siècle du type aegis, qui quitte Yokosuka pour Pearl Harbor. Il est ne le 3 septembre 1982. Lors de leur quatrième jour en mer, le navire entre dans une zone aux perturbations étranges et d'un coup, il se met à neiger et le Mirai se retrouve au beau milieu d'une flotte inconnue. Celle-ci s'avère être le déploiement de la bataille de Midway, en juin 1942, avec le Yamato en tête. De plus, la capitaine Masayuki Kikuchi a remarqué que la lune était passée de pleine à une demi-lune en un jour. L'équipage comprend donc qu'ils ont voyagé dans le temps et ils observent la bataille de loin. Le capitaine Saburô Umezu, commandant du navire, décide de rentrer alors à Yokosuka, et sur le chemin, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, commandant en second, sauve de la noyade un officier des communications de la marine impériale, alors qu'il était sur le point de couler avec le zéro dans lequel il avait embarqué et qui avait été abattu probablement par les américains. Ils s'arrêtent à l'endroit où ils ont changé d'époque, mais rien ne se passe. Puis, le Mirai est attaqué par un sous-marin américain. Le croiseur endommage ce sous-marin pour qu'il ne puisse plus continuer le combat, mais sans tuer personne. Arrivés à proximité de Yokosuka, les membres du croiseur font décoller à 6 heures l'umitori avec à son bord le lieutenant Satake et Mori, pour voir si Ogasawara est celui de 1942 ou du 21ème siècle. Une fois en vol, Satake dit au sous-lieutenant que son grand-père de 72 ans est né là-bas mais qu'il a quitté l'île avec les bombardements américains en 1944. Cela veut dire qu'en 1942, c'est un enfant d'une dizaine d'années. L'hélicoptère arrive près du port de Futami, et Satake demande de descendre à 200 mètres, ce que Mori trouve dangereux. Dans la baie, ils constatent la présence de zéros et de vieux navires marchands, ce qui veut dire qu'ils sont en 1942. Soudain, 2 appareils approchent à une vitesse de 420 km/h. Ce sont des chasseurs à forte accélération et l'umitori est obligé de fuir. Satake fait bouger les ailes et Mori se demande pourquoi. Le lieutenant lui répond que c'est un "bank" qui veut dire qu'ils sont du même camp. Mais les chasseurs continuent à les suivre. Kadomatsu leur ordonne de ne pas ouvrir le feu, et Satake remarque que les zéros cherchent un angle de tir. L'hélicoptère fait un virage à droite pour éviter un tir, mais le sous-lieutenant a perdu de vue l'autre appareil. Le lieutenant comprend que celui-ci est dos au soleil mais il est trop tard car le chasseur ouvre le feu et touche mortellement Mori.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Sillage 11 : Ogasawara".
- Statut au volume 4 : Tué par les tirs d'un hydravion chasseur japonais.
Yô Bungen (Hideo Yamamoto)
Cet homme est l'un des passagers du train qui part de Mersing, dans la péninsule de Malay, pour rejoindre Singapour, alors appelé Shônan en cette année 1942, en environ 6 heures. Il s'installe à côté d'un officier japonais de la marine, accompagné d'un autre homme, et lui dit que les soldats japonais sont très forts car la forteresse de Singapour a été prise en un rien de temps. Hideo se dit marchand et travailler souvent avec l'armée de terre. Il a entendu récemment des rumeurs qui disaient que l'aviation a subi un gros revers à Midway, mais l'officier lui répond que tout va bien et que le Japon vaincra. Hideo se dit rassuré par ces paroles, surtout venu d'un officier de la marine. Bungen s'endort par la suite mais le train s'arrête en chemin. Yô se demande si ce n'est pas la guérilla antijaponaise car ceux-ci font la chasse aux commerçants chinois à l'étranger. Mais il s'agit de la police militaire japonaise, aussi dangereuse que la gestapo. Soudain, l'homme qui accompagnait l'officier, et qui venait de se réveiller, constate en panique que ce dernier n'est plus là. Hideo lui dit qu'il est parti il y a quelques minutes. Puis les policiers arrivent et demandent des pièces d'identité. Bungen donne la sienne, mais l'autre japonais déclare que l'officier qui l'accompagnait a emmené la sienne avec lui. L'un des policiers demande à Yô si cette histoire est vraie, et le marchand répond qu'il ne voit pas de quoi il parle et qu'il trouve le japonaise très bizarre. Le policier menace donc le japonais de son arme mais change rapidement pour pointer son arme sur Yamamoto. Il sait déjà que son vrai nom est Yô Bungen et le met état d'arrestation pour soupçons d'espionnage contre le Japon. Mais Hideo régait rapidement en déviant le tir et sort son arme avant de sortir du train en sautant par la fenêtre. Quelques temps plus tard, l'officier et l'autre japonais entendent un tir et supposent que Bungen s'est suicidé pour éviter d'être pris vivant par la police et être ensuite interrogé sous la torture.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Sillage 16 : Le train de Malay".
- Statut au volume 4 : Supposé décédé par suicide.
Teruko
Teruko est une jeune femme, sans doute japonaise, qui vit à Singapour, ville qui, en 1942, s'appelle Shônan. Là-bas, un mois après la bataille de Midway, elle participe à une soirée organisée par les 3 pays de l'axe. Là-bas, elle croise un japonais qui lui demande de se faire passer pour l'épouse de son ami qui s'entretient avec un officier de la marine impériale. Teruko accepte, et en arriver près de cet ami, elle dit qu'elle est fatiguée de danser et qu'elle souhaite rentrer à la maison. L'homme répond positivement, et la jeune femme demande qui est l'officier. L'ami répond qu'il ne sait pas mais qu'il l'a confondu avec quelqu'un d'autre. Teruko prétend alors qu'elle fait du commerce avec son mari à Shônan depuis 10 ans. Le couple sen va et à la sortie, le japonais qui avait demandé de faire la comédie remercie Teruko en lui donnant un peu d'argent. La jeune femme dit que ça ira et qu'avec un bel homme comme son ami, elle se prête volontier au jeu. Teruko se présente et dit aux 2 hommes de passer de temps en temps. Ceux-ci répondent qu'ils viendront quand leur travail sera terminé. C'est la dernière apparition de Teruko dans ce tome.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Sillage 18 : Les fantômes".
- Statut au volume 4 : Supposé vivante.
A suivre dans le prochain article.
Cronos
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