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Zipang : Personnages (13; Tomes 15 à 22)
Voilà la douzième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Yôko
Volume 15
Il s'agit de la femme du chef Ôme, un membre de la force d'autodéfense japonaise. Celui-ci travaille à bord du Mirai, un croiseur des années 2000. Un jour, Ôme part en mer pour rejoindre Pearl Harbor où le Mirai devra faire des manoeuvres avec l'armée américaine. Yôko et Ôme ont ensemble un fils, Masahiko. Ôme garde sur lui une photo de Yôko et Masahiko, alors qu'ils étaient dans un parc d'attraction. Sur celle-ci, Masahiko est un bébé de quelques mois, et Yôko porte des lunettes, mais on ne sait pas si la photo est récente. C'est tout ce que l'on saura sur Yôko dans ce tome.
- Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 161 : Choix et tentation".
- Statut au volume 18 : Supposé vivante.
Masahiko
Volume 15
Masahiko est le fils de Yôko et du chef Ôme. Ce dernier est membre de la force d'autodéfense japonaise, et lors des années 2000, il doit partir en mission à bord du croiseur Mirai, afin d'aller à Pearl Harbor pour y effectuer des manoeuvres en compagnie de l'armée américaine. On ne connaît pas l'âge de Masahiko, mais sur une photo où il apparaît dans les bras de sa mère dans une sorte de parc d'attraction, il ne doit pas avoir plus de quelques mois. Evidemment, on ne sait pas si cette photo est récente ou pas. Nous n'en apprendrons pas plus sur Masahiko dans ce tome.
- Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 161 : Choix et tentation".
- Statut au volume 18 : Supposé vivant.
Lieutenant Tachibana
Volume 15
Ce lieutenant de la force d'autodéfense japonaise embarque dans les années 2000 à bord du Mirai, un croiseur de type Aegis qui doit faire des manoeuvres avec l'armée américaine à Pearl Harbor. Cependant, durant le voyage, des phénomènes étranges se produisent et le Mirai se retrouve face au Yamato, le cuirassé japonais de la seconde guerre mondiale, et dont le positionnement de la flotte autour de lui rappelle la bataille de Midway. Après avoir échappé à cette flotte, l'équipage du croiseur regarde au loin et avec incrédulité la bataille. Après celle-ci, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, commandant en second du Mirai, sauve un officier de la marine impériale de la noyade, le capitaine Takumi Kusaka. Ce dernier apprend ce qu'il advient du Japon après la guerre mais consent à ne pas intervenir. Malheureusement, lors d'une tentative de ravitaillement, ils sont repérés par un ancien subalterne de Kusaka, le lieutenant Tsuda. Contraint de faire quelque chose, les membres du Mirai décident d'aider à l'évacuation de Guadalcanal, qui doit bientôt être attaqué. Mais Kusaka déclare que futur changera irrémédiablement et pour pousser le croiseur à aider le Japon à ne pas perdre la guerre, il utilise alors la flotte combinée pour forcer le Mirai à montrer sa puissance. Suite à cela, le capitaine Saburô Umezu, le commandant du croiseur, accepte de rencontrer l'amiral Isoroku Yamamoto, qui lui suggère de retourner à Yokosuka. Umezu accepte, mais sur le chemin, le capitaine Eiichirô Taki force le Mirai à affronter une escadrille américaine, puis à couler un porte-avion. Une fois à Yokosuka, l'équipage rencontre l'ancien premier ministre et amiral de réserve Mitsumasa Yonai, qui leur demande de ne pas intervenir car le Japon doit perdre la guerre pour se ressaisir. Pendant les réparations sur le croiseur, Kadomatsu part à la poursuite de Kusaka, qui tente de modifier l'histoire en Chine. Là-bas, le commandant en second du Mirai ne parvient pas à empêcher la mort de l'empereur Puyi. A son retour à bord du croiseur, celui-ci part pour les îles de Kiska et Attu pour évacuer les troupes sur place. Mais là-bas, ils combattent une flotte américaine, et Umezu est blessé à la tête durent la bataille, ce qui fait qu'il doit être hospitalisé. Kadomatsu prend sa place pendant son absence, et le Mirai se contente de neutraliser des sous-marins américains en évitant au maximum les victimes. A la demande de Yamamoto, le croiseur va aider à l'évacuation de la Nouvelle-Guinée, et grâce aux informations récoltées par l'umitori, le Japon fait une attaque préventive sur les aérodromes américains, détruisant les avions en ne faisant pas trop de victimes. Mais au moment de passer le détroit de Dampier, une escadrille américaine qui a échappé à la destruction apparaît soudainement et prend le Mirai pour cible. Lors du combat, le lieutenant Mamoru Satake se sacrifie avec l'umitori pour sauver le croiseur. Suite à cette tragédie, la différence de point de vue entre Kadomatsu, qui veut continuer à éviter un maximum de morts, et le capitaine Masayuki Kikuchi, le chef canonnier, qui préfère prendre une part plus active à la guerre en se mettant sous le contrôle de la marine impériale, s'intensifie. A un tel point qu'un jour, une conversation privée entre les 2 capitaines se fait entendre dans tout le navire. Kikuchi annonce qu'il prend le contrôle du Mirai, et Tachibana, sui se range plutôt du côté de Kadomatsu, décide d'aller voir dans la cabine de ce dernier. Mais soudain, il est menacé d'une arme par le lieutenant Yonekura et par Noguchi. Tranquillement, Tachibana demande à Noguchi s'il déteste Kadomatsu. Noguchi répond que non, et Tachibana explique qu'il est prêt à mourir pour le commandant en second, tout en s'avançant vers Noguchi. Celui-ci panique, et Tachibana en profite pour essayer de se saisir de son arme. Une empoignade débute, et Yonekura ne parvient pas à tirer. Finalement un coup part tout seul, et Noguchi s'écroule, touché à l'estomac. Tachibana et Yonekura se menacent mutuellement, jusqu'à l'arrivée de Kadomatsu, qui commence par transporter Noguchi pour qu'il soit conduit à l'infirmerie, avant de demande à Tachibana, qui refuse cette rébellion, de lui donner l'arme. Tachibana s'exécute, puis Kadomatsu annonce qu'il va quitter temporairement le croiseur pour éviter un bain de sang. Ceux qui veulent l'accompagner, à l'exception du capitaine Kôhei Oguri, le chef navigateur, peuvent le faire, et Tachibana fait partie de ceux-ci. Mais au moment de descendre à terre, Tachibana tremble et hésite. Kadomatsu lui conseille de rester à bord, et Tachibana s'excuse tout en pleurant. C'est alors que le reste de l'équipage monte sur le pont et salue ceux qui partent...
Volume 17
Une fois le capitaine Kadomatsu et ses hommes partis, le capitaine Kikuchi révèle au reste de l'équipage du Mirai que le plan des capitaines Kusaka et Taki est d'attaquer les bases de Ceylan, de Bombay, de Chittagong et de Dacca, dans l'océan indien, avec une flotte suffisamment conséquente. Le but est de pousser les mouvements indépendantistes en Inde à bouger et à se mettre à lutter contre le régime britannique. Cela poussera alors Churchill à demander l'aide des Etats-Unis qui devront dès lors précipiter leur offensive dans les Mariannes avant qu'ils ne soient totalement prêts. Malheureusement, lors d'une réunion de l'état-major de la marine impériale, Kusaka et Taki n'obtiennent que des portes-avions de seconde zone et doivent s'en contenter. Durant le trajet vers Ceylan, le chef canonnier ordonne qu'un appareil de reconnaissance britannique soit abattu, mettant la priorité sur l'opération, et plus sur le sauvetage des vies. Ensuite, l'assaut est donné sur la base de Ceylan par les appareils japonais, tandis que le Mirai brouille les communications pour obtenir un meilleur effet de surprise. L'attaque est un succès, et le croiseur sauve même un avion japonais poursuivi par un appareil britannique qui avait réussi à décoller. Ensuite, la flotte se sépare en 2 parties, la première, avec Kusaka, se dirige vers Bombay, tandis que la seconde, avec Taki et accompagnée du Mirai, prend la direction de Chittagong et Dacca. A bord du croiseur, la rumeur se répand que 2 hommes du navire vont être dépêchés sur le porte-avion Ryûjô afin de maintenir une communication avec le Mirai malgré la mise en marche du brouillage ECM. Du coup, Tachibana se porte volontaire auprès du capitaine Oguri. Kikuchi convoque donc Tachibana et le premier maître Okishima, auquel le chef navigateur a pensé. Le chef canonnier explique l'importance de leur mission, puis demande à Tachibana la raison de son choix. Celui-ci répond qu'il se demande pourquoi il n'a pas quitté le navire avec le capitaine Kadomatsu et pense que son corps l'a trahi. Il a eu peur des hommes qui ont accepté la guerre et la mort, et a trahi le commandant en second du croiseur. Il s'est toujours senti incapable de faire quoi que ce soit sur le Mirai, n'ayant nulle part où aller pour échapper à cette souffrance. Il s'est donc dit que cette mission était une chance de vaincre cette peur. Kikuchi lui dit alors qu'il ne doit pas s'habituer à la guerre et la mort, mais qu'il préfère qu'il trouve la force de vaincre sa peur. Le 24 juillet à bord du porte-avion, Tachibana et Okishima s'apprêtent à faire un test, et malgré un bruit indésirable provoqué par Tachibana, tout fonctionne. Tachibana annonce que l'opération du lendemain dans le golfe du Bengale peut avoir lieu comme prévu. Le soir venu, dans leur cabine, Tachibana regarde la carte, et Okishima se demande s'ils auront besoin des masques à gaz. Tachibana en doute tant que l'Aegis du Mirai fonctionnera. Taki entre dans la cabine, et Tachibana le remercie pour le traitement qu'ils ont reçu. Il ajoute qu'il mentirait en disant qu'ils ne sont pas anxieux car ils ont beau être sur un grand navire, celui-ci a coulé dans leur histoire lors de la deuxième bataille des îles Salomon, le 23 août 1942. Il a pourtant du mal à imaginer un si grand navire couler. Taki lui explique que l'Akagi, qui fait 4 fois le Ryûjô, a coulé à Midway avec 263 marins. Il a l'impression que ceux du Mirai ont toujours l'impression qu'ils vont survivre alors que ceux de cette époque pensent qu'ils seront les prochains sur la liste. Il se demande si dans le futur, il existe des batailles où les 2 camps s'en sortent indemnes, ce qui fait réfléchir Tachibana et Okishima. Le lendemain matin, les 2 membres du croiseur vont saluer les appareils qui décollent sur le pont. Peu après, dans la salle des communications, Tachibana reçoit un message du Mirai, qui leur signale qu'une escadrille anglo-indienne décolle de leurs cibles, ce qui risque de causer de lourdes pertes parmi la première vague offensive. Un officier dit à Taki qu'ils doivent rappeler leurs hommes, et Tachibana signale que le croiseur doit d'abord désactiver l'ECM. Mais Taki ne le veut pas pour ne pas risquer de donner leur position à leur ennemi. Il ordonne plutôt que la seconde vague décolle plus rapidement que prévu pour partir en renfort. Tachibana ne sait rien répondre et c'est sa dernière apparition dans ce tome.
Volume 18
Quelques temps après le début de la première offensive, le Mirai appelle le Ryûjô pour dire que tous les appareils de la première vague ont été abattus et que 38 appareils de l'armée anglo-indienne se dirigent maintenant vers le lieu où se trouve la flotte japonaise. Tachibana est effrayé par cette information, mais le capitaine Kikuchi prévient que le croiseur va se charger de cette contre-offensive, demandant l'annulation du décollage de la seconde vague. Tachibana dit au capitaine Taki que Kikuchi a raison, mais Taki lui dit de répondre au Mirai de ne faire aucun mouvement. Il ordonne alors à tout le monde de se préparer à un combat antiaérien. En voyant les appareils décoller sur les radars du croiseur, le chef canonnier appelle Tachibana pour obtenir des explications. Taki prend alors le micro et explique qu'il n'aime pas mettre en danger ses hommes et ses navires, mais qu'un navire en particulier ne doit absolument pas être coulé, c'est le Mirai. Il raconte qu'il a assisté au décès de l'amiral Yamamoto mais que depuis, il s'est ouvert à la possibilité de réécrire le futur, dépassant ainsi son statut de militaire. La seconde escadrille décolle donc pour affronter les appareils anglo-indiens mais ils ne font pas le poids et les appareils anglo-indiens restants foncent vers la flotte japonaise. Tachibana est nerveux, et Okishima, qui met son casque, se demande si ça va aller. Tachibana lui répond qu'il va voir la situation sur le pont. Sur le chemin, il se fait engueuler par un soldat car il ne ferme pas la porte d'étanchéité derrière lui. L'homme lui donne même une gifle pour avoir mis en danger la vie des 924 marins du porte-avion. Ensuite, des pilotes passent devant lui, et une photo tombe au sol. Tachibana interpelle donc son propriétaire, pour qui la photo est une sorte de talisman, et qu'il a oublié de donner au capitaine Akiyama, qui est son vrai propriétaire. L'homme remercie Tachibana, qui le salue puis retourne à la salle des communications. Là, Okishima lui dit qu'il a un message du Mirai. Kikuchi va envoyer le SH60J pour venir les récupérer, alors que Taki dirige la flotte vers un squall pour éviter l'attaque ennemie, utilisant le Ryûjô comme appât pour permettre la fuite des bateaux plus lents. Mais Taki est juste derrière et reprend le micro. Il trouve cette manoeuvre très dangereuse et propose plutôt de faire décoller un appareil pour emmener Okishima et Tachibana à Rangoon. Le croiseur accepte, mais Tachibana explique alors que pour faire décoller l'appareil, le porte-avion doit changer de direction. Quant à la récupération par hélicoptère, il faudrait que le Ryûjô s'arrête. Le chef canonnier lui répond alors qu'il est normal que leur sécurité soit assurée, qu'il s'est laissé absorber par l'atmosphère d'un navire de la marine impériale et que lier leur destin à celui de ce navire ne fait pas partie de leur mission. Mais Tachibana rétorque que c'est parce qu'il a été absorbé depuis longtemps qu'il est sur ce porte-avion, et que tous les membres du Mirai sont maintenant absorbés par la guerre du Pacifique. Et il refuse catégoriquement de mettre en danger les 924 marins du Ryûjô pour sauver 2 vies. Lui et Okishima rentreront quand l'opération sera terminée. Il coupe ensuite la communication. Taki, avant de repartir, dit que leur sort est maintenant lié à l'équipage du Ryûjô. La bataille commence, et Tachibana a même du mal à entendre sa propre voix. Ils sentent que le navire change plusieurs fois de direction pour éviter les torpilles, et Okishima part s'informer pour savori quand ils vont rentrer dans le squall. Tachibana lui dit d'être prudent. Plus tard, Tachibana entend du bruit et va voir dans le couloir. Celui-ci est envahi par les flammes et tachibana ne peut plus sortir. Via les communications internes, Okishima lui explique que le porte-avion est touché à de nombreux endroits et soudain, par un choc, une poutrelle pénètre dans sa salle des communications et blesse Tachibana à la jambe, le coinçant dans un coin de la salle. L'évacuation générale est annoncée mais Tachibana dit à Taki qu'il est inutile de lui envoyer du secours, notamment avec sa jambe cassée. Il dit à Okishima de partir sans l'attendre. Reprenant ensuite la radio, il explique la situation au croiseur, et Oguri lui demande de partir. Pourtant, Tachibana continue et dit qu'il cherchait une réponse à la question "qu'est-ce que la guerre ?", pensant trouver une réponse à bord du Ryûjô. Pourtant, il n'a toujours pas de réponse et sait qu'il va manquer de temps pour en trouver une. L'eau envahit la salle des communications, et il continue en disant que tous les membres du Mirai cherchent une réponse. Il n'a pas le temps de terminer sa phrase que l'eau le submerge, coupant la communication. Tachibana finit décéder par noyade.
- Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 164 : La nuit la plus longue du Mirai".
- Statut au volume 18 : Décédé par noyade dans le naufrage du porte-avion Ryûjô.
Lieutenant Shinohara
Volume 15
Il s'agit d'un membre de la force d'autodéfense japonaise qui fait aussi partie de l'équipage du Mirai, un croiseur des années 2000 qui doit partir en mission à Pearl Harbor pour y faire des manoeuvres avec l'armée américaine. Cependant, lors du trajet, des événements inexpliqués se produisent et d'un coup, le navire se trouve face à une flotte dirigée par un navire qui ressemble fort au Yamato, le cuirassé de la marine impériale de la seconde guerre mondiale. De plus, la disposition des navires fait penser à la bataille de Midway, en juin 1942. Après avoir échappé à cette flotte, les membres du Mirai assistent incrédules à la bataille qui se déroule au loin, puis le commandant en second du navire, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, sauve de la noyade un officier de la marine impériale, le capitaine Takumi Kusaka. Celui-ci accepte de les aider à se ravitailler, mais durant le processus, ils sont repérés par un ancien subalterne de Kusaka, le lieutenant Tsuda. Obligés de faire quelque chose, les membres du croiseur acceptent donc d'aider à évacuer Guadalcanal qui doit être attaqué par les américains. Malheureusement, Kusaka, qui avait pourtant promis de ne pas chercher à modifier l'histoire, envoie la flotte combinée attaquer les américains, ce qui pousse le Mirai à montrer sa puissance. Après des négociations, le commandant du croiseur, le capitaine Saburô Umezu, accepte de rencontrer l'amiral Isoroku Yamamoto, qui lui propose de retourner à Yokosuka. Umezu est d'accord, mais sur le chemin, le capitaine Eiichirô Taki de la marine impériale force le Mirai à affronter une escadrille américaine, et à couler aussi un porte-avions. Ensuite, alors que le croiseur subit des réparations, Kadomatsu part à la poursuite de Kusaka, qui est allé en Chine. Il ne parvient malheureusement pas à l'empêcher de tuer l'empereur Puyi, et au retour du commandant en second, le croiseur part pour les îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes, pour y évacuer les troupes japonaises sur place. Là-bas, le Mirai doit affronter une flotte américaine. Durant la bataille, Umezu est fortement blessé à la tête et doit être hospitalisé. C'est donc Kadomatsu qui assure la relève temporairement. Le Mirai se met à neutraliser les sous-marins américains en minimisant au maximum les pertes humaines. Puis, pour l'évacuation des troupes de Nouvelle-Guinée, les informations récoltées par l'hélicoptère du lieutenant Mamoru Satake permettent à l'armée impériale de lancer une attaque préventive sur les aéroport américains de Nouvelle-Guinée, détruisant les appareils en ne faisant pas trop de victimes. Mais quand les navires arrivent dans le détroit de Dampier, une escadrille américaine ayant échappé à la destruction apparaît et vise spécifiquement le croiseur. Lors du combat, le lieutenant Satake se sacrifie avec l'umitori, ce qui a pour conséquence d'attiser les tensions entre Kadomatsu et le capitaine Masayuki Kikuchi, le chef canonnier. En effet, alors que le premier ne veut pas chercher une issue plus avantageuse pour le Japon en limitant au maximum les morts de chaque côté, le second veut plus s'impliquer dans la guerre, quitte à changer le cours de l'histoire en se mettant sous les ordres de la marine impériale. Et c'est alors qu'un jour, une conversation entre les 2 capitaines se fait entendre dans tout le navire. C'est à ce moment que Kikuchi annonce qu'il prend le contrôle du navire, ceux qui le suivent sortant des armes face à ceux qui soutiennent le commandant en second. Lors de cette mutinerie, l'un des hommes est blessé par balle, et pour éviter un bain de sang, Kadomatsu déclare qu'il va quitter temporairement le navire. Ceux qui le veulent, à l'exception du capitaine Kôhei Oguri, le chef navigateur, peuvent le suivre. Le lieutenant Shinohara fait partie de ceux-ci, tout comme le lieutenant Shibata, le chef Asô et le maître Yanagi. lors qu'ils descendent du Mirai, le reste du navire arrive sur le pont, et au signal d'Oguri, ils saluent ceux qui s'en vont...
Volume 16
Alors qu'ils s'en vont, le capitaine Kadomatsu et ses hommes croisent le capitaine Kusaka, qui se rend sur le Mirai. Mais le commandant en second du croiseur, après avoir dit à Kusaka qu'il s'est bien foutu de lui, préfère continuer son chemin, et lui et ses hommes embarquent dans un camion. Dans les jours qui suivent, ils se rendent à l'hôpital militaire de Yokosuka, pour rendre visite au capitaine Umezu. Puis, le 5 juin 1943, ils vont aux funérailles de l'amiral Yamamoto, à Tokyo, où Kadomatsu prend contact avec l'amiral Yonai pour s'entretenir avec lui dans sa maison. Pendant ce temps, Shibata reste à Yokosuka, tandis que Shinohara, Asô et Yanagi attendent le capitaine dans un café. Shinohara évoque la mine triste qu'avaient ceux qui assistaient aux funérailles. Yanagi a entendu qu'un temple Yamamoto devrait être construit, mais pour Shinohara, les dirigeants tentent de redonner l'espoir en liant religion et armée. Mais Yonai aurait refusé en disant que Yamamoto aurait détesté. Pour Shinohara, il faut être fou pour défier un militaire. Pour lui, civils et militaires perdent la raison, et ils annoncent des victoires tous les jours alors que même un enfant devinerait les mensonges. Asô demande à Shinohara de parler plus bas, et Yanagi se rappelle que le père du lieutenant était dans la force de défense terrestre. Shinohara acquiesce, et dit qu'il a été brimé et qu'il a failli craquer plusieurs fois. L'argent et la gloire ne l'intéressent pas, mais plutôt protéger les gens, ce qui lui a permis de tenir. Cependant, les militaires de cette époque n'ont pas ce genre de convictions. Comme cela fait 3 heures que Kadomatsu est chez Yonai et qu'il tarde, Shinohara suggère aux 2 autres de rentrer à Yokosuka, car il n'est pas prudent de rester longtemps ensemble dans un même endroit. Ils se promettent tous d'être prudents, puis Asô et Yanagi partent. Un homme, entré dans le café alors que Asô et Yanagi partaient, demande à Shinohara s'il a assisté aux funérailles. Il aimait les 2 armées réunies alors que le commandement vacillait. grâce à la mort de l'amiral, l'armée va pouvoir être remodelée. Pour lui, leur nation est immortelle et leur armée la plus puissante. Mais Shinohara répond qu'une confiance sans fondement ne vaut pas mieux qu'une illusion. L'homme s'assied alors à côté de lui et déclare qu'il pense comme lui. Il faisait autrefois de l'import-export à Hawaï et en Angleterre, et il a constaté que la puissance industrielle de ces pays est au-dessus de celle du Japon. S'ils continuent ainsi, ils risquent de perdre la guerre. De plus, ils n'ont pas pu empêcher l'extension du front sur le grand continent, mais ils ne peuvent pas abandonner. Shinohara lui dit alors que certaines personnes ont approcher la cour pour essayer de convaincre l'empereur de stopper le conflit. Kadomatsu arrive alors dans le café, et le lieutenant s'apprête à partir avec lui. Mais des hommes entrent et leur bloque la route. L'homme qui parlait avec Shinohara se révèle alors être de la police spéciale, et annonce qu'ils vont continuer la discussion au poste. Menottés, ils sont emmenés au commissariat de Kôjimachi, où ils sont torturés par des coups de sabre en bambou dans une salle d'interrogatoire. Mais Shinohara, qui se sent coupable d'avoir trop parlé, ne veut pas révéler le plan d'interruption de la guerre. Il dit à ses bourreaux qu'ils devraient avoir honte et que ce n'est pas en étouffant le peuple qu'ils gagneront la guerre. Mais pour ces hommes, arrêter les opposants fait partie de la protection du pays. Le lieutenant est ensuite ramené en cellule, où le capitaine lui demande de tenir le coup car Yonai est surveillé par Tôjô. Shinohara lui répond de ne pas s'en faire. C'est alors au tour de Kadomatsu d'être torturé, puis encore une fois à Shinohara. Malheureusement, celui-ci est touché au poumon ou à la plèvre et commence à s'étouffer. Affolé, et comme les policiers refusent d'amener un médecin, le capitaine leur dit de faire venir Yonai, qui pourra leur dire qui ils sont. Il demande au lieutenant de tenir le coup, mais celui-ci ne survit pas jusqu'à l'arrivée de l'amiral. Il rend son dernier souffle dans les bras de Kadomatsu.
- Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 166 : Un nouveau champ de bataille".
- Statut au volume 18 : Décédé après avoir succombé aux tortures infligées par la police spéciale du bureau de Kôjimachi.
Lieutenant Shibata
Volume 15
Le lieutenant Shibata est un membre de la force d'autodéfense japonaise et il fait partie de l'équipage du Mirai, un croiseur de haute technologie des années 2000. Celui-ci, ainsi que d'autres navires japonais, sont envoyés à Pearl Harbor pour y faire des opérations avec l'armée américaine. Cependant, durant le trajet, des événements étranges se produisent, et le Mirai se retrouve transporté dans le temps, juste avant la bataille de Midway, en plein guerre du Pacifique. Après cette bataille, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, commandant en second du navire, sauve de la noyade un capitaine de la marine impériale japonaise, le capitaine Takumi Kusaka. Celui-ci découvre le futur du Japon mais accepte de ne pas intervenir. L'équipage du croiseur ne veut pas interférer dans la guerre, mais la marine impériale retrouve la trace du Mirai, qui avait été vu avant Midway. Obligé de se positionner, les membres du croiseur accepte de tenter un maximum de monde à Guadalcanal. Mais Kusaka a d'autres projets et veut éviter au Japon une capitulation sans conditions. Pour cela, il a besoin de la puissance du Mirai, mais son équipage refuse. Le capitaine Saburô Umezu, la commandant du croiseur, rencontre alors l'amiral Isoroku Yamamoto, qui lui propose de retourner à Yokosuka. Umezu accepte, mais sur le chemin, le capitaine Eiichirô Taki de la marine impériale, force le Mirai à affronter une escadrille américaine, et à couler un porte-avion. Une fois à Yokosuka, l'équipage du Mirai rencontre l'amiral et ancien premier ministre Mistumasa Yonai, qui leur demande de ne pas intervenir et de laisser le Japon perdre la guerre. Kadomatsu ensuite part à la poursuite de Kusaka en Chine, pour l'empêcher de chambouler le cours de l'histoire, mais malheureusement, l'empereur Puyi est tué. A son retour, le croiseur part pour les îles de Kiska et Attu, dans les Aléoutiennes, où ses membres doivent affronter une flotte américaine. Durant la bataille, Umezu est blessé et doit être hospitalisé. Avec son absence, c'est Kadomatsu qui prend le relais. Le croiseur neutralise les sous-marins américains, tout en évitant au maximum les victimes. Yamamoto leur demande alors de les aider à retirer les troupes de Nouvelle-Guinée. Grâce aux informations récoltées par le Mirai, les japonais bombardent préventivement un aéroport américain pour pouvoir faire son retrait en toute sécurité. Or, une importante escadrille est parvenue à échapper à la destruction, et près du détroit de Dampier, celle-ci vise expressément le croiseur. Dans l'affrontement, le lieutenant Mamoru Satake décède et son umitori est détruit. Avec ce décès, des tensions commencent à apparaître entre Kadomatsu, qui veut continuer à préserver un maximum de vies et ne veut pas favoriser le Japon contre les américains, et le capitaine Masayuki Kikuchi, chef canonnier du Mirai, qui se laisse tenter par une intervention plus importante en collaborant avec la marine impériale. Mais un jour, une conversation privée entre les 2 capitaines se fait entendre dans tout le navire, et Kikuchi décide de prendre le commandement du Mirai par la force. La mutinerie d'une partie de l'équipage se solde par la blessure par balle à l'estomac de Noguchi, qui soutient le chef canonnier, quand le lieutenant Tachibana a essayé de lui reprendre son arme. Suite à cela, Kadomatsu choisit de quitter quelques temps le navire pour éviter un bain de sang. Ceux qui le veulent peuvent l'accompagner, à l'exception du capitaine Kôhei Oguri, le chef navigateur, qui doit rester pour continuer à occuper son poste et ses fonctions. Le lieutenant Shibata fait partie de ceux qui décident d'accompagner Kadomatsu, tout comme le lieutenant Shinohara, le chef Asô, le premier maître Yanagi et le lieutenant Tachibana. Mais au moment du départ, ce dernier prend peur, et Kadomatsu lui suggère de rester à bord. Tachibana lui demande pardon en pleurant, puis le reste de l'équipage arrive sur le pont, et aux ordres d'Oguri, ils saluent ceux qui partent...
Volume 16
En quittant le Mirai, Kadomatsu et ses hommes croisent Kusaka qui se rend sur le croiseur. Kadomatsu lui dit qu'il s'est bien foutu de lui mais préfère continuer son chemin et ordonne à ses hommes de monter dans le camion qui va les emmener. Par la suite, ils dorment dans des baraquements avant d'aller à l'hôpital militaire de Yokosuka pour rendre visite au capitaine Umezu. Ensuite, le 5 juin 1943, Kadomatsu, Asô, Shinohara et Yangi se rendent aux funérailles de l'amiral Yamamoto, tandis que Shibata les attend au quartier général de la marine. Le commandant en second du Mirai veut en profiter pour entrer en contact avec Yonai et lui faire part de la situation. Mais le soir venu, seuls Asô et Yanagi sont revenus à la base de la marine. Alors qu'il est déjà 00h40, et que le dernier train est passé depuis longtemps, tous les 3 se disent qu'il est soit arrivé quelque chose à Kadomatsu et Shinohara, soit les discussions avec Yonai se sont éternisées et qu'ils soient restés sur place. Mais Shibata rappelle qu'ils n'ont reçu aucun message. Asô décide d'alerter la marine dès le lendemain, ils font part de leurs inquiétudes à l'amiral Soemu Toyoda et lui demandent que la police locale soit informée afin d'entamer des recherches. Toyoda répond que Yonai l'a déjà appelé via un intermédiaire, car il est surveillé par la police militaire. Kadomatsu et Shinohara sont retenus par la police spéciale de Kôjimachi mais quelqu'un a été envoyé par les sortir de là. Toyoda ajoute que les parasites doivent éviter de créer des problèmes. Finalement, le commandant en second du croiseur est libéré, mais malheureusement, Shinohara a déjà succombé aux blessures causées par les tortures de la police spéciale. Une fois de nouveau ensembles, les 4 hommes se rendent dans la baie de Yokosuka avec les cendres de Shinohara, la mer étant le seul endroit où il pourra reposer en paix. Quand Asô disperse les cendres, Kadomatsu, Shibata et Yanagi saluent le défunt. Kadomatsu se dit qu'il retournera lui aussi un jour à la mer, mais que pour l'instant, afin d'arrêter ce pays et Kusaka, ils doivent d'abord récupérer le Mirai. Shibata n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 15, dans le chapitre intitulé "Sillage 166 : Un nouveau champ de bataille".
- Statut au volume 18 : Supposé vivant.
Subhash Chandra Bose (PH)
Volume 16
Surnommé Netaji, cet homme est un indépendantiste indien qui, contrairement à Ghandi, prône la résistance armée face au gouvernement britannique. En effet, il pense que les principes de non-violence ne seront pas suffisant et que cela prendra 150 ans pour obtenir l'indépendance. Pour cela, il est même prêt à s'allier aux ennemis de la Grande-Bretagne. Après avoir échoué avec Staline, il se rend à Berlin pour demander l'aide d'Hitler. Mais là aussi, il essuie un échec. Il quitte donc l'Allemagne nazie le 6 février 1943, et à bord d'un sous-marin allemand de type U-Boot, il prend la route de la pointe de Kibô, puis continue pour parvenir dans l'océan indien. Après avoir parcouru environ 6.000 kilomètres, le sous-marin arrive dans le sud-est de Madagascar, dans une mer assez agitée. Alors que les marins allemands n'arrivent pas à manger à cause du mal de mer, Bose continue à se nourrir. Voyant qu'un allemand lui disant qu'il a l'estomac bien accroché s'est arrêté de manger, il lui demande s'il peut finir sa conserve. Les marins se demandent aussi si les indiens peuvent manger du boeuf. Bose veut répondre en parlant de révolution, et l'allemand le complète en disant que la révolution doit aussi dépasser les principes religieux, ce qu'acquiesce Bose. Pour l'allemand, l'indien n'est qu'un gros mangeur, et Bose rétorque que lorsqu'une nation veut son indépendance, elle doit d'abord prendre des forces. Ils rigolent ensuite, et l'indien a bien compris que l'équipage du sous-marin est tombé sous son charme. Le 28 avril, le sous-marin refait surface dans une zone où l'attend un sous-marin japonais. Après avoir fait des transferts d'armes et de munitions, c'est au tour de Chandra Bose de changer de sous-marin. Il remercie le commandant allemand, à qui il dit aussi que son voyage ne s'arrêtera que lorsque l'Inde aura acquis son indépendance. Il se rend ensuite sur l'autre sous-marin avec un canot, avant que les équipages des 2 sous-marins ne se saluent avant de partir chacun de leur côté. Le 6 mai, Bose est arrivé dans une base japonaise au nord de Sumatra. C'est alors qu'un officier de la marine impériale japonaise demande à le voir. Bose accepte avec une certaine curiosité. L'homme entre et se dit honoré de rencontrer Bose. Il se présente comme étant le capitaine Takumi Kusaka. On ne voit plus Chandra Bose par la suite dans ce tome.
Volume 17
Au début du mois de juin 1943, Bose se retrouve à Singapour et proclame la création du gouvernement provisoire de l'Inde libre dont il est le premier ministre et le commandant suprême de l'armée nationale. Dans son annonce, il dit que les 3 millions d'indiens répartis en Asie appellent à l'indépendance de leur pays. Il promet la libération des 380 millions d'indiens car selon lui, l'idée que l'Angleterre renonce d'elle-même à ses colonies est une pure utopie. A Manille, où a lieu un défilé militaire, le premier ministre japonais Hideki Tôjô apporte son soutien à Bose par sa présence. Par la suite, on apprend que Bose est un ami du commandant Sin, un pilote de la royal indian air force, rattaché à l'armée britannique. Ceux-ci ont souvent joué au tennis ensemble, mais ils ont pris des chemins différents. Puis, avec l'indian national army, Bose se déplace en train depuis Singapour, pour passer par Bangkok, Phitsanulok et Moulmein. Alors qu'il prend la direction de Rangoon, un de ses hommes lui dit qu'il est à la tête d'une armée constituée de prisonniers de guerre indiens, autrefois soldats de l'armée britannique. Celle-ci comptera bientôt 20.000 hommes et foulera le sol de sa patrie. Bose, lui, se souvient de sa rencontre avec Kusaka. Ce dernier a révélé à Bose que dans la seconde moitié du mois de juillet, l'armée japonaise bombardera les bases de Chittagong, Dacca et Calcutta, puis celle de Bombay. Bose a compris qu'il devra prendre la tête de l'armée basée à Singapour pour envahir l'Inde. Le japonais lui a répondu que c'est précisément ce que craint Churchill et que maintenant qu'il a ces informations, Bose ne peut plus reculer. Celui-ci s'est demandé qui a donné ces informations, et le capitaine lui a répondu qu'il n'agit sur les ordres de personne, car personne le lui reconnaît ses droits, tout comme Bose. Ce dernier en a compris qu'ils sont tous les 2 rebelles. Kusaka a approuvé, ajoutant qu'ils devaient agir vite. Il a cependant déclarer qu'ils étaient différents sur un point. Si Bose réussit, il deviendra un héro, tandis que si le monde change comme il le souhaite, le japonais sera pris dans le grand tourbillon de l'histoire et disparaîtra sans laisser de trace. Après s'être remémoré cette rencontre, Bose constate qu'à l'extérieur du train, il se met à pleuvoir. Bose n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 16, dans le chapitre intitulé "Sillage 168 : Le vent de l'océan indien".
- Statut au volume 18 : Supposé vivant.
Chô
Volume 16
Chô est un membre du parti communiste chinois et il semble être un proche de Mao Zedong. En juin 1943, les communistes sont établis à Yan'an, dans la province de Shaanxi, tandis que les japonais et le gouvernement fantoche du Mandchoukouo sont à Nankin, et que les nationalistes de Tchang Kaï-Check occupent le reste du territoire de la Chine. Mais un jour, le général japonais Kanji Ishiwara, l'un des responsables de l'incident de Mandchourie, qui a eu pour conséquence la création du Mandchoukouo, avertit les communistes de sa venue à Yan'an car il aurait des informations pour eux à propos de Tchang Kaï-Chek. Les dirigeants se réunissent donc pour savoir ce qu'ils vont faire, et Chô fait partie de cette réunion. L'un des hommes présents pense qu'Ishiwara, qui est à la tête de l'armée japonaise de Nankin, est venu pour espionner leurs mouvements et que c'est une ruse du Japon. Chô se demande donc s'ils doivent le tuer ou le garder jusqu'à la fin de la guerre, mais son interlocuteur lui répond que ce n'est pas là le problème, mais qu'un malaise s'installe chez les jeunes car le japonais est responsable de la mort de beaucoup de leurs proches, et que l'accueillir porterait atteinte au moral des troupes. Mao intervient alors en disant que les imbéciles travaillent dans l'obscurité, mais que ceux qui savent voir quand ils le peuvent sont au-dessus du lot. Il ajoute que les ennemis de ses ennemis son ses amis. Un homme essaie de le contredire, mais le leader communiste continue en disant qu'ils obtiendront la victoire de leurs propres mains en mettant en place un gouvernement révolutionnaire, sans suivre les léninistes de Moscou mais en s'appuyant sur la maoïsme. Et donc, ceux qui ne peuvent pas mettre cela en pratique sont des anti-révolutionnaires. Finalement, Ishiwara est capturé avec ses hommes. Selon les informations qu'il a donné, les japonais auraient l'intention d'attaquer les routes d'approvisionnements des alliés envers les nationalistes dans l'océan indien. Lors d'une autre réunion avec Mao, Liu, Tse et Chô, ce dernier admet que c'est l'opération idéale pour asphyxier Tchang Kaï-Chek. Mais Liu n'est pas sûr que cela soit vrai et pense plutôt que c'est une manoeuvre pour déstabiliser leur parti et les alliés. Mais pour Chô, il y a d'autres moyens de créer le désordre et le japonais n'avait pas besoin de venir avec les dangers que cela implique. Tse se demande si ce n'est pas une manière de négocier, mais Chô n'y croit pas non plus, car aucun imbécile n’abattrait ses cartes avant même d'arriver à la table des négociations. Ils ne doivent pas oublier non plus qui est Ishiwara. Liu s'interroge donc sur ce qui arriverait si ces informations arrivaient aux oreilles des anglais et des américains. Chô suppose que les japonais devraient subir de lourdes pertes, et les nationalistes survivraient. Quant à Staline, il s'en réjouirait, mais il est impossible de savoir ce qu'il ferait. Chô, Liu et Tse se tournent donc vers Mao pour savoir ce que celui-ci va décider de faire. On ne voit plus Chô par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 16, dans le chapitre intitulé "Sillage 175 : Le général de Yan'an".
- Statut au volume 18 : Supposé vivant.
Mao Zedong (PH)
Volume 16
Il s'agit bien sûr du dirigeant du parti communiste chinois durant la seconde guerre mondiale. En juin 1943, la Chine est séparée en 3 parties, la première, avec Nankin pour capitale, est le Mandchoukouo, dirigé par l'armé japonaise, la seconde est occupée par le parti nationaliste de Tchang Kaï-Chek, tandis que la dernière est prise par le parti communiste qui se trouve à Yan'an, dans la province de Shaanxi. Mais un jour, les membres du parti communiste apprennent que le général japonais Kanji Ishiwara, l'un des principaux responsables de l'incident de Mandchourie à la base de la création de l'état fantoche du Mandchoukouo, serait en route vers Yan'an avec des informations selon lesquelles les japonais comptent s'attaquer aux routes d'approvisionnements du parti nationaliste. Une réunion a donc lieu avec des dirigeants du parti communiste, dont Mao. L'un d'eux tape du poing sur la table en disant que ce dirigeant d'une armée japonaise à Nankin est là pour enquêter sur leurs mouvements. Le camarade Chô, plutôt calme, se demande donc ce qu'ils doivent faire d'Ishiwara, et un autre lui dit qu'un malaise s'installe parmi les jeunes car certains ont perdu des proches, tués par des japonais. Ils ne peuvent donc pas accueillir un général japonais. Mao intervient alors, et pour lui, les ennemis de ses ennemis sont ses amis. Un homme essaie de le contredire, mais Mao continue en disant que la victoire s'obtiendra par leurs propres mains, en mettant en place un gouvernement révolutionnaire, et qu'ils n'ont pas à suivre les léninistes de Moscou. Ils doivent s'appuyer sur la maoïsme et ceux qui ne peuvent pas le mettre en pratique sont selon lui des antirévolutionnaires. A son arrivée, Ishiwara et ses hommes sont arrêtés. Pendant ce temps, une autre réunion a lieu entre Mao, Chô, Liu et Tse. Chô pense que l'opération des japonais est idéale pour asphyxier le parti nationaliste, mais Liu n'est pas sûr que cela soit vrai. Pour lui, ce sont des fausses informations qui visent à troubler les alliés et leur parti. Mais pour Chô, il y a d'autres manière de créer le désordre, et Ishiwara n'avait pas à se mettre en danger. Tse se demande s'il ne s'agit pas d'une manière de négocier, mais Chô répond qu'un imbécile n'abattrait pas ses cartes avant de s'asseoir à la table de jeu. Liu se demande ce qu'il se passera si les anglais et les américains apprennent ces informations, et Chô répond que les japonais perdront beaucoup dans ces opérations et le parti nationaliste survivra. Quant à Staline, il y verra un atout précieux. Mao sait donc qu'en venant, Ishiwara serait à sa merci, et il se demande ce qu'il est venu chercher. Il l'invite donc à une discussion privée, et le japonais rentre alors que Mao est couché, dos à lui. Ishiwara cite un proverbe en chinois, puis dis que pour l'Angleterre, les Etats-Unis, et même Staline, la Chine, c'est surtout le parti de Tchang Kaï-Chek. Mais pour Mao, la Chine, c'est surtout lui-même. Le japonais tend alors une cane à pêche en direction de Mao, qui la repousse d'un revers de la main avant de se lever. Il interroge alors Ishiwara sur la raison de révéler les futures opérations japonaises contre Tchang Kaï-Chek, et le japonais répond qu'il veut que son interlocuteur soit le roi de ce pays, car contrairement à Tchang Kaï-Chek, il n'est lié à personne. Mao rétorque qu'il n'est pas plus lié au Japon et qu'il ne fera de concession à aucun pays. La japonais va ensuite prendre une carte de la Chine accrochée à un mur et la déchire, disant que la Chine y est beaucoup trop petite. Mao se demande si Ishiwara vient parler de la Chine qu'il imagine dans 10 ou 100 ans, mais le japonais répond qu'il vient parler de celle après la guerre. Pour le chinois, le Japon deviendra l'instrument des puissance occidentales, car il ne fait que copier celles-ci. Il ne sera pas non plus communiste, et une opposition aura lieu en extrême-orient entre les américains et les soviétiques. Dans dans cette situation que la Chine grandira et deviendra un tigre géant. Dans cette opposition, les grandes puissances tireront des profits, et le Japon aussi, mais pour Ishiwara, ils manquent de temps. C'est pour cela qu'en agissant ainsi, les japonais ouvriront la voie pour le "couronnement" de Mao. Ishiwara veut que le vent se mette à souffler sur le monde depuis Yan'an. Leur rencontre est donc une réalité. Satisfait, Mao veut préserver ce précieux trésor et fait appeler Lindsay, un journaliste anglais, pour que celui-ci les prenne en photo pour montrer qu'ils se sont bien rencontré. C'est la dernière apparition de Mao dans ce tome.
- Première apparition : Volume 16, dans le chapitre intitulé "Sillage 175 : Le général de Yan'an".
- Statut au volume 18 : Supposé vivant.
Michael Lindsay
Volume 16
Cet anglais est un journaliste qui a réussi à se faire accepter parmi les membres du parti communiste chinois, installés à Yan'an, dans la province de Shaanxi en 1943. On ne sait pas si il fait cet immersion en tant que journaliste ou s'il est là par conviction. A cette époque, la Chine est divisée en 3 parties. La partie communiste donc, mais aussi la partie contrôlée par le parti nationaliste de Tchang Kaï-Chek, avec Chongqing comme capitale, et enfin la partie contrôlée par l'armée japonaise, qui y a établit l'état fantoche du Mandchoukouo avec Nankin comme capitale. Mais en juin 1943, les communistes apprennent que le général japonais Kanji Ishiwara, l'un des responsables de l'incident de Mandchourie qui a conduit à la création du Mandchoukouo, serait en route pour Yan'an avec des informations sur Tchang Kaï-Chek. Une réunion a donc lieu entre les dirigeants communistes pour savoir ce qu'ils doivent faire. Ils décident finalement de d'abord capturer Ishiwara pour savoir ce qu'il va faire. Lorsque ce dernier et ses hommes sont arrêtés par les communistes, Lindsay en profite pour faire une photo, qui fait légèrement sursauter les japonais, qui ne sont que quelques-uns. Le journaliste dit à Ishiwara qu'il est le premier général à pénétrer en zone libre, en plus du fait qu'il n'est pas un prisonnier de guerre. Pour l'anglais, c'est un miracle. La nuit venue, Mao Zedong, le leader communiste, choisit de s'entretenir seul avec Ishiwara. Après quelques minutes, il fait appeler Lindsay, qui s'adresse à Mao en l'appelant chef. Le journaliste se présente, et Mao présente le général comme étant leur ennemi. Pourtant, les 2 hommes posent pour une photo de Lindsay sur laquelle il ne se regardent même pas. Le lendemain, le journaliste développe ses photos, et se dit qu'il est curieux de savoir ce que vont se dire les dirigeants des alliés en voyant cette photo de la rencontre de 2 personnes qui n'ont rien en commun pour se comprendre. Ceci étant dit, il trouve quand même l'atmosphère étrange pour une conférence. Dans tous les cas, et alors qu'il met le film dans une enveloppe, Lindsay ajoute qu'il s'agit d'un scoop...
- Première apparition : Volume 16, dans le chapitre intitulé "Sillage 175 : Le général de Yan'an".
- Statut au volume 18 : Supposé vivant.
Tse
Volume 16
Il s'agit d'un membre du parti communiste chinois durant la seconde guerre mondiale. En 1943, la Chine est divisée en 3 parties, l'une d'elles étant dirigée par le parti communiste de Mao Zedong, une autre par le parti nationaliste de Tchnag Kaï-Chek et la dernière étant l'état fantoche du Mandchoukouo, aux mains des japonais. Mao et ses hommes se situent dans la province de Shaanxi, à Yan'an, et un jour de juin 1943, ils apprennent que le général japonais Kanji Ishiwara, l'un des responsables de l'incident de Mandchourie, à l'origine de la création de l'état du Mandchoukouo, se dirige avec quelques hommes vers Yan'an, avec l'intention de donner des informations aux communistes. Après un débat sur ce qu'ils doivent faire de cet homme, les communistes choisissent finalement d'emprisonner Ishiwara et ses hommes. Ils apprennent alors de celui-ci que les japonais ont l'intention d'attaquer les routes d'approvisionnement du parti nationaliste, dans l'océan indien. Une réunion a donc lieu, en présence de Tse, mais aussi de Mao, de Liu et de Chô. Ce dernier pense que cette opération est idéale pour asphyxier le parti de Tchang Kaï-Chek. Mais Liu s'interroge si ces informations sont vraies, car il a du mal à croire que le général japonais puisse livrer des informations stratégiques ainsi. Pour ce serait plutôt un moyen de troubler leur parti et les alliés. Chô estime pourtant que c'est vrai car il y a d'autres moyens de créer le chaos, et sans venir à Yan'an en se mettant en danger. Tse se demande si ce n'est pas une carte pour négocier avec eux, mais Chô répond qu'un imbécile ne montrerait pas toutes ses cartes avec de s'asseoir à la table des négociations. Liu demande ensuite ce qu'il se passerait si les anglais et les américains recevaient ces informations. Chô suppose que les japonais subiraient de lourdes pertes, et Liu comprend que le parti nationaliste y survivrait. Tse s'interroge sur ce qu'en penserait alors l'Union Soviétique. ils pensent que Staline s'en réjouirerait au plus haut point, sans savoir ce qu'il ferait. Tse, Chô et Liu se tournent alors vers Mao pour savoir quelle décision il va prendre. C'est la dernière apparition de Tse dans ce tome.
- Première apparition : Volume 16, dans le chapitre intitulé "Sillage 175 : Le général de Yan'an".
- Statut au volume 18 : Supposé vivant.
A suivre dans le prochain article.
Cronos
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