• Trouble is my business : Personnages (6)

    Voilà la cinquième suite de la liste des personnages de Trouble is my business. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Le patron

    Volume 3

    Il s'agit du boss, ou de l'un des boss, de Cattleya surveillance-sécurité, une société apparemment de gardiennage. Cet ancien élève officier de la marine s’intéresse de près à Jôtarô Fukamachi, un détective privé qu'il verrait bien en tant que cadre dans le conseil d'administration de sa société. Le sachant croulant sous les dettes, le patron invite Fukamachi dans un restaurant. Il lui demande son avis sur le melon au porto, ajoutant qu'il s'agit la du repos occasionnel du guerrier, que son métier justifie bien. Il explique au détective qu'il lui a fait une proposition car il connaît ses qualités. C'est en effet un dur à cuire particulier qui cache un esprit prêt à tout et une épaisse matière grise. Il a de plus une incomparable expérience de la société, comparant ses cadres actuels comme des plantes de serre, c'est-à-dire avec une bonne souche, mais résistant mal aux intempéries. Il veut être numéro 1 sur le marché et propose 800.000 par mois, plus frais et primes. Le privé accepte, et plus tard, ils se retrouvent au siège de la société, avec Takamizawa, le directeur général. Mais avant de pouvoir l'accueillir au conseil 'administration, Fukamachi doit passer 3 mois sur le terrain, puis 3 autres à la direction générale, comme dans la marine. Fukamachi commence son travail, mais un jour, il laisse volontairement filer un jeune homme qui s’était attaqué à des usuriers, clients de Cattleya surveillance-sécurité. Le patron le convoque pour lui dire qu'un client est un client, et qu'ils sont liés par des devoirs de contrat. Il faut accepter leurs souhaits et assumer leurs responsabilités, même si le travail est vain et ingrat. Ils protègent ainsi le quotidien de leurs concitoyens. Fukamachi rappelle qu'il s'agit d'usuriers, et le patron lui demande de tenir son langage, surtout que l'usure est le second plus vieux métier du monde, derrière la prostitution. Du coup, le contrat ne sera pas renouvelé, et pourrait même être stoppé avant son terme. Cette situation ne peut qu'influer sur le moral des agents, et le patron décide de suspendre Fukamachi durant 10 jours. Plus tard, alors que le patron et Fukamachi s’apprêtent à manger des quiches dans un restaurant, ce dernier remet un rapport d’enquête au patron. Dans celui-ci, il est dit que l'immeuble loué aux usuriers appartient au patron de Cattleya surveillance-sécurité. De plus, celui-ci leur prête des fonds. Mais pour ce patron, il n'y a rien d’illégal, et il ne fait qu'investir, tandis que ces usuriers prennent de gros risques. Il espérait pourtant une grande amitié avec Fukamachi, mais pour réponse, celui-ci dit qu'un jour, ce patron jouera lui aussi risqué, et que ce jour-là, il fera tout pour que le risque soit maximum. Enervé et agacé, le patron dit juste qu'il ne le retient pas. Avant de partir, Fukamachi déclare que si ses "citoyens" rangés sont dans son genre, alors il ne sera jamais des leurs. Il préfère rester un chien de chasse sans laisse, ni collier. C'est la dernière apparition du patron dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "Chapitre 20 - Le quotidien de citoyen rangé".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.

    Takamizawa

    Volume 3

    Takamizawa est le directeur général de la société Cattleya surveillance-sécurité, apparemment spécialisée dans le gardiennage. Un jour, le patron de la société lui présente Jôtarô Fukamachi, un ancien détective privé qu'il souhaiterait voir devenir cadre de la société. La patron voudrait le voir directement au conseil d'administration, mais il doit d'abord passer 3 mois sur le terrain, puis ensuite 3 autres mois à la direction générale, avant de passer à l'administration centrale. Le patron dit qu'ils font comme à la marine, dont il a été un élève officier autrefois. Plus tard, Takamizawa entraîne les futurs cadres, qui font des pompes. Il déclare qu'il passera sous silence les clichés du genre "le corps, votre capital", mais dit que le corps est une philosophie, et qu'un corps fort engendre un esprit fort et une confiance en soi. Pour lui, le corps, c'est la puissance et le bien. Il ajoute que les futurs cadres n'ont pas besoin d'une force coercitive, mais en tant que citoyens, hommes et dirigeants, ils doivent acquérir l'aisance et l'assurance issues d'un bon entraînement physique. Plus tard, Fukamachi est convoqué chez le patron car il a laissé filer volontairement un jeune homme qui avait attaqué un bureau sous sa surveillance. La patron dit qu'un client est un client, et qu'ils sont liés par un contrat. Il faut respecter leurs souhaits et assumer des responsabilités envers eux. La garde doit être assurée avec vigilance et sans relâche. Ils protègent ainsi le quotidien de leurs concitoyens. Mais Fukamachi n’apprécie pas de faire le chien de garde pour des usuriers. Le patron lui rétorque de surveiller ses paroles, surtout que l'usure est le second plus vieux métier du monde. Fukamachi se demande lequel est le premier, et Takamizawa répond que c'est la prostitution. Le patron continue en disant que le contrat ne sera pas renouvelé, et même peut-être rompu précocement. Fukamachi a beau être un futur cadre désigné, le patron choisit de le suspendre de son poste pour 10 jours. On apprend par la suite que Fukamachi quitte la société, désapprouvant les méthodes, et Takamizawa n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "Chapitre 20 - Le quotidien de citoyen rangé".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.

    Kenzô Sakuragi

    Volume 3

    Il s'agit d'un père de famille qui a malheureusement contracté des dettes auprès d'usuriers. Ne pouvant pas rembourser ses créanciers, Sakuragi décide de prendre la fuite du foyer familial. Logeant chez des amis, il est pourtant encore poursuivi par ses créanciers. Un soir, ce sont 2 hommes qui viennent chez un couple d'amis de Sakuragi, et dont l'un semble avoir été tabassé. L'autre dit qu'ils ne sont pas des créanciers, et demande à Sakuragi si ça lui fait de la peine de vivre au crochet des gens. Ses amis disent comprendre la situation, tout en étant gênés. C'est alors que l'homme, qui est en fait Jôtarô Fukamachi, détective privé, révèle que la femme de Sakuragi est décédée, après avoir avalé des barbituriques dans sa cuisine. Quant au fils de Sakuragi, il est bravement allé se venger des usuriers en allant les attaquer dans leurs bureaux. Fukamachi était présent en tant que gardien de l'immeuble, et a poursuivi ce garçon sur les toits. Mais apprenant qu'il surveillait les bureaux d'usuriers, il a décidé de laisser partir le jeune homme. Le détective demande à Sakuragi, en larmes, ce qu'il compte faire. Par la suite, le fils de Kenzô continue à vendre des hot-dogs dans un parc. Par contre, le père n'est pas rentré à la maison, même s'il sait qu'il n'a que là où aller. On ne voit plus Sakuragi par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "Chapitre 20 - Le quotidien de citoyen rangé".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.

    Felino Vargas

    Volume 3

    Ce garçon, qui se surnomme Lino, est un jeune philippin de Hong-kong dont les parents sont morts durant la guerre de Corée. Touche à tout, il arrive au Japon mais après un certain temps, il décide de rentrer dans son pays, aux Philippines. Lors de sa dernière soirée sur place, dans un club où joue un groupe de rock, il croise une jeune fille de son âge environ, lui tend un verre d'alcool et lui dis de s'enivrer de poésie, de romance, d'alcool et de beauté. Celle-ci le prend pour un m'as-tu-vu, mais Lino préfère parler d' "esprit littéraire". La fille dit s'appeler Kaori, et raconte que son père est un obsédé sexuel au chômage qui veut que sa fille se prostitue, et que sa belle-mère lui donne de l'huile de foie de morue chaque matin. Tous les 2 tombent d'accord pour dire que les adultes sont minables. Ensuite, à l’extérieur, tandis que Lino crochète la portière d'une voiture, il évoque son intention de retourner au pays. Une fois dans la voiture, Lino invite Kaori à l'accompagner quand son bateau va partir à l'aube. En effet, le patron d'une boîte de nuit du port s'est arrangé pour lui réserver une place. Il ajoute qu'ils ont 1.500 jours et nuits à rattraper tous les 2, et il promet de vivre sans adultes. Kaori accepte, puis Lino utilise du mercure pour démarrer la voiture. Kaori se demande s'ils vont avoir des ennuis, et Lino l'interroge pour savoir si elle a peur. Mais la jeune fille répond que de toute façon, elle a décidé de mal tourner. Une fois à l’écart de la ville, Lino fume une cigarette et explique qu'il n'y a pas que la conduite dans laquelle il se débrouille. Il découvre une véritable arme à feu dans la boîte à gants, et Kaori y trouve de la drogue. Lino savait qu'il y en aurait, et c'est pour son dernier boulot sur place qu'il a volé cette voiture. De retour en ville, ils sont poursuivis par des gangsters, et Lino dit qu'il avait prévenu Kaori. Mais celle-ci répond "ni regrets, ni précipitation, ni forfait durant l'action". Lino trouve qu'elle s'y connaît en culture. Ensuite, en faisant une manoeuvre pour éviter un camion, Lino parvient à semer ses poursuivants. Ils arrivent sur les quais, mais sont rapidement encerclés par 2 voitures de gangsters. Lino utilise l'arme à feu trouvée dans la voiture, et les gangsters s’apprêtent à riposter quand une voiture de police débarque. Un homme en sort arme de 2 flingues, et il semble que ce soit le père de Kaori. Cet homme dit aux 2 jeunes gens de s’éloigner de la voiture et de se diriger vers les policiers. L'homme tire sur la voiture et fait exploser le réservoir, ce qui met le feu à la voiture. Après l'arrestation des gangsters, il conseille à sa fille et à Lino de se couvrir le nez avec un mouchoir, à cause de la marijuana qui brûle, tandis que lui va en profiter un peu. Il conseille ensuite au jeune homme de se tirer vite fait, Lino s'en va en courant après avoir salué Kaori. On ne voit plus Lino par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "Chapitre 21 - Les 400 coups".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.

    Muraoka

    Volume 3

    Muraoka est un yakuza, membre du clan de Kurosaki, et son bras droit. Un jour, il décide de faire vendre des T-shirts avec écrit dessus "I love yakuza". Il en met quelques-uns en vente et cela marche plutôt bien. Il les montre donc à Kurosaki, disant qu'il compte élargir un peu la diffusion. Kurosaki en demande le prix, et Muraoka répond que c'est 3.800 yens. Il sait que c'est du petit commerce, mais ce n'est pas à négliger. D'ailleurs, les étudiants les aiment bien, et il pense qu'ils leur manquent un peu de cervelle. Kurosaki ouvre la fenêtre et prend une cigarette. Muraoka sort un briquet et essaie de l'allumer. Comme il n'y arrive pas, Kurosaki lui dit de laisser tomber et jette la cigarette. Il demande à Muraoka s'il n'a jamais songé à se ranger, ce à quoi celui-ci répond qu'il a dû y penser quelques fois. Il se demande si Kurosaki compte raccrocher, mais celui-ci n'a pas encore décidé. Par la suite, Muraoka espionne Kurosaki depuis sa voiture et le voit sortir d'un hôpital, nerveux. Ensuite, alors qu'il a une relation avec sa maîtresse, Muraoka affirme que Kurosaki est lessivé. La femme se demande si son amant va perdre son boulot, mais pour Muraoka, c'est l'inverse. Il va parvenir au sommet après en avoir bavé, car il n'a pas fait d’études. La femme se demande s'il faut avoir des diplômes pour faire yakuza, et l'homme lui répond qu'il faut de la culture, car il n'a pas accès aux affaires les plus juteuses car il ne parle pas l'anglais. Et pour un baby-boomer comme lui, il y a de la concurrence où qu'il aille. Un yakuza qui se range a du bon car il y a du monde derrière. Muraoka se dit qu'il va se mettre à l'anglais. Mais plus tard, Kurosaki choisit finalement de ne rien changer. Muraoka va le retrouver dans un bar, le "los lindos", dans lequel le yakuza boit avec Jôtarô Fukamachi, un détective privé qu'il connaît bien. Tous les 2 sont ivres et ne remarquent pas la présence de Muraoka. Ce dernier en a marre des faux espoirs et en se maintenant derrière Kurosaki, il sort une arme, que seul le barman voit. Muraoka s’apprête à tirer, mais Fukamachi lui met par hasard un violent coup de poing en plein visage. Saignant du nez, Muraoka rate son tir, qui va détruire une bouteille d'alcool. Kurosaki et Fukamachi continuent à boire, ne faisant pas attention à Muraoka, qui a perdu connaissance. On ne sait pas ce que fait Kurosaki de lui, et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "Chapitre 22 - Tous malades !".
    • Statut au volume 4 : Inconnu.

    Saiki

    Volume 3

    Cet homme est un truand qui a été à la même fac que Toshiaki Sugimoto, un ami de longue date, mais pas dans la même classe. Saiki était dans la section "bâtiments", tandis que Sugimoto était en sciences appliquées. Ils ont été ensuite dans la même section d'un clan de yakuzas, jusqu’à la prise de pouvoir d'un caïd que beaucoup de membres du clan n'aiment pas. Un jour, Saiki abat le caïd en question d'un balle en pleine tête, alors que celui-ci sort de l'ascenseur, avant d'abattre aussi le garde du corps de 2 coups de feu. Après ce geste, il se sait condamné et veut demander à un détective privé, Jôtarô Fukamachi, de lui amener Sugimoto dans un bar de son choix. Saiki voit que Fukamachi regrette d’être venu, et se doute que le détective a déjà eu des clients dans son genre qui partent sans payer. Mais le privé répond qu'il ne choisit pas ses clients. Saiki évoque un dicton qui dit que chat blanc ou chat noir, un chat qui paie est un bon chat. Pour le paiement, Saiki tend alors une bonne liasse de billets à Fukamachi, qui lui dit qu'il y a de trop. Saiki peut lui en donner moins si le détective préfère, mais celui-ci lui répond que c'est bon, ajoutant que son client est un drôle de type. Ensuite, Saiki part dans un bar où il fume des cigarettes, et où sa femme, Yoriko, joue du piano. Il demande l'heure au barman, qui lui répond qu'il est 18 heures, expliquant que le dimanche. on peut trouver le temps long. Saiki lui demande s'il est déjà tombé amoureux, et l'homme rétorque qu'il est barman de naissance. Saiki sort 2 armes à feu, et Fukamachi arrive enfin avec Sugimoto. Saiki admet avoir tué le parrain, alors que tout le clan s’apprêtait à le liquider. Quand Sugimoto lui dit qu'il est un homme mort, Yoriko s’arrête de jouer, mais Saiki lui dit de continuer. Celui-ci dit à Sugimoto que tant qu'à faire, autant que ce soit un ami qui le descende, mais celui-ci ne veut pas. Saiki lui rappelle qu'il aura des ennuis s'il laisse fuir celui qui a abattu le caïd. Saiki propose donc un duel à l'ancienne, en jetant à Sugimoto de lui jeter l'un des 2 flingues qu'il a préparé. Sugimoto ne veut pas choisir son arme, et Saiki lui lance donc l'un des 2. Les 2 hommes tirent plusieurs coups et Saiki finit par recevoir une balle en plein visage, le tuant sur le coup.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "Chapitre 23 - Chat blanc, chat noir".
    • Statut au volume 4 : Tué d'une balle en plain visage par Sugimoto.

    Toshiaki Sugimoto

    Volume 3

    Sugimoto est un gangster de 37 ans sans casier, cadre d'un clan de yakuzas, dont le troisième caïd, peu apprécie par les membres du clan, vient de se faire abattre à la sortie d'un ascenseur avec son garde du corps. Mais comme Sugimoto et les siens appartiennent à un clan affilié au caïd, ils sont obligés de s’énerver, par honneur. Alors que ses collègues s’énervent face aux policiers venus pour les calmer, Sugimoto fume tranquillement une cigarette. C'est alors que Gotôda et Moriyama, 2 policiers ripoux, appellent Sugimoto pour lui parler. Sugimoto se demande ce qu'ils lui veulent, mais voyant Moriyama s'appuyer sur son épaule, Sugimoto fait un geste de défense. Gotôda déclare alors qu'il y a flagrant délit d'obstruction à la force publique et veut emmener Sugimoto au poste. Mais dans la voiture de police, un homme dit qu'un ami à Sugimoto le recherche, avant de dire à Moriyama de démarrer en direction de Bashamichi. Sugimoto comprend qu'il s'agit de son ami Saiki, qui est sans doute celui qui a abattu le caïd. Sugimoto et l'homme, qui est en fait Fukamachi un détective privé, discutent sur un pont de ce qu'ils vont faire, car Fukamachi pense que Saiki va tenter de tuer Sugimoto. Celui-ci explique qu'ils ont été dans la même fac, en même temps, mais pas dans la même classe. Sugimoto était en sciences appliquées, tandis que Saiki était en section "bâtiment". Ils ont été dans la même faction, jusqu'à l’arrivée de ce caïd. Normalement, Sugimoto devrait le tuer, car sa réputation dans le milieu est en jeu, mais ce serait cruel de ne pas y aller. Une fois dans un bar en présence de Saiki, celui-ci admet le meurtre du caïd. Mais pour Sugimoto, il n'avait pas à faire cela, car tout le clan était sur le coup. De plus, Saiki est maintenant condamné. Mais celui-ci se dit que tant qu'à mourir, autant que ce soit par la main d'un ami. Seulement, Sugimoto n'en a pas envie. Saiki lui rappelle qu'il aura des ennuis s'il laisse filer le tueur du caïd et lui propose de faire un duel, puisqu'il a apporté 2 flingues. Sugimoto dit à la pianiste présente de continuer à jouer, puis répond à Saiki que peu importe laquelle des 2 armes il lui envoie. Saiki lui jette donc l'un des flingues, et les 2 hommes tirent à plusieurs reprises. Touche en plein visage, Saiki meurt sur le coup, et le détective demande qui est la femme. Sugimoto explique que c’était la femme de Saiki, et que c'est maintenant la sienne. Le privé lui demande comment il se sent, et le yakuza répond qu'il n'y a pas de quoi en causer, même s'il sait qu'avec ce meurtre, il ne va pas pouvoir revoir la femme avant un certain temps. Saiki avait dû se dire que tant qu'à mourir, autant que ce soit de la main d'un ami, ou bien en envoyant en taule le tombeur de sa femme. Fukamachi ne sait pas laquelle de ces 2 motivations était la plus forte, et on ne voit plus Sugimoto par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "Chapitre 23 - Chat blanc, chat noir".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivant.

    Yoriko

    Volume 3

    Il s'agit de la femme de Saiki, un gangster appartenant à un clan de yakuzas, dont les membres n’apprécient pas le caïd et qui s’apprêtent donc à le liquider. Mais Yoriko est apparemment aussi tomber sous le charme de Toshiaki Sugimoto, un cadre du clan qui est aussi l'ami de Saiki. Il semble donc que Saiki l'apprend, et celui-ci va abattre le caïd et son garde du corps, sachant qu'en faisant ainsi, il se condamné à une mort imminente. Il envoie ensuite Jôtarô Fukamachi, un détective privé, aller chercher Sugimoto pour l'amener dans le bar où Yoriko joue du piano. Tout en buvant et en fumant, Saiki sort 2 armes à feu. Puis, à l’arrivée de Sugimoto et de Fukamachi, Saiki admet avoir buté le caïd. Mais quand Sugimoto lui dit qu'il est un homme mort, Yoriko s’arrête de jouer. Saiki lui dit de continuer, puis dit à Sugimoto que tant qu'à mourir, autant que ce soit de la main d'un ami. Mais Sugimoto refuse. Saiki lui rappelle alors qu'il risque d'avoir des ennuis s'il laisse partir le tueur du caïd. Pour faciliter l'affaire, il a apporté 2 flingues, dont il va lancer l'un des 2 à Sugimoto. Celui-ci dit à Yoriko de continuer à jouer, mais cela lui importe peu de choisir laquelle des 2 armes il va utiliser. Saiki Lance l'un des flingues, et les 2 hommes tirent en même temps, tandis que Yoriko ferme les yeux pour ne pas regarder. Saiki finit par mourir d'une balle en plein visage. Le détective demande donc qui est la pianiste, et Sugimoto répond qu'elle était la femme de Saiki, et qu'elle est maintenant la sienne. Le privé se demande quelle était la motivation la plus forte de Saiki, de mourir de la main d'un ami, ou d'envoyer en prison le tombeur de sa femme. Yoriko, elle, en reste muette, tout en ayant l'air énormément triste...

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "Chapitre 23 - Chat blanc, chat noir".
    • Statut au volume 4 : Supposé vivante.

    H. Kanayama

    Volume 4

    Ce yakuza est le parrain du Hachidô-kai, un groupe criminel qui, comme d'autre groupes de moyenne importance, fait partie du clan Kuroshio, une organisation de grand importance qui est une coalition pacifiée de groupes plus petits. Suite au décès du président, la question de la succession se pose, et Kanayama est l'un des candidats. Face à sa fougue, sa haine des policiers, sa violence, notamment envers les journalistes, il y a Masaki, le candidat des modérés. Le jour des funérailles du président, Kanayama aperçoit 3 flics, et avec ses hommes, il commence à les tabasser. Mais il voit aussi un journaliste étranger, français, et Kanayama déclare qu'il a horreur des poulets et des fouineurs. Le journaliste est menacé, et sa caméra est éteinte par les hommes de Kanayama. Plus tard, Kanayama se rend compte que l'un des 3 hommes n’était pas policier mais Jôtarô Fukamachi, un détective privé. Il se rend donc avec l'un de ses hommes dans le bureau du détective, chez une dentiste. Il trouve la piaule pourrie, et sa bourgeoise un vrai laideron. Vexée, la femme quitte la pièce, disant à Fukamachi de ne pas les fréquenter, et marchant sur le pied de Kanayama. Celui-ci trouve que ses hommes n'ont pas été réglo avec le privé, et c'est pour cette raison qu'il a apporté une caisse de bouteilles de whisky, pour s'excuser. Il demande à son homme qu'on lui allume sa cigarette, puis explique qu'il ne faut jamais céder à l'uniforme, et le bastonner, surtout les 2 pourris qui étaient avec Fukamachi aux funérailles, Gotôda et Moriyama, qui profitent des cadeaux de Masaki. Tout en déposant les cendres de sa cigarette dans les mains de son homme, il déclare qu'il préfère crever que faire les yeux doux aux flics. Kanayama a appris que le détective connaît Kurosaki, un autre yakuza, et il apprécie les professions libérales. Plus tard, alors qu'il se rend chez sa maîtresse, Kanayama remarque que l'un de ses hommes malmène le privé. Celui-ci dit qu'il est sorti pour acheter de la pâtée pour chat, et Kanayama dit à son homme de le lâcher, même si cet homme dit l'avoir repéré alors qu'ils venaient de partir. Kanayama demande à Fukamachi de ne dire à personne qu'il l'a vu ici, alors qu'il vient se ressourcer. Peu après, alors qu'il sort du bâtiment avec ses 4 gardes du corps, des phares de voiture les éblouis. Trois hommes leur tirent dessus, et les gardes du corps décèdent rapidement. Kanayama prend l'un d'eux comme bouclier et fonce vers les tueurs. Il projette le cadavre sur l'un des assaillants pour pouvoir ensuite se jeter sur lui et l’étrangler. Mais les 2 autres lui tirent dans le dos et Kanayama meurt immédiatement.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Chapitre 24 - Crime organisé".
    • Statut au volume 4 : Tué de plusieurs balles par des hommes de Masaki.

    Super-intendant Akagi

    Volume 4

    Haut fonctionnaire de la police de Tokyo, Akagi et son assistant montrent à Kurosaki, un yakuza, une vidéo d'un reportage de la télévision publique française. Celle-ci montre les funérailles d'un parrain du clan Kuroshio, organisation criminelle qui est une coalition pacifiée de groupes de moyenne importance. Après quelques instants, le journaliste est menacé par Kanayama, l'un des 2 prétendants à la succession du parrain et aussi le plus violent des 2, ainsi que par ses hommes. De plus, dans la vidéo, Kanayama déclare ne pas du tout aimer les flics et ceux qui se couchent devant eux. Akagi ne peut pas laisser passer cela, sachant en plus que 2 acteurs de kabuki se sont produits à l’opéra de Paris et ont fait un malheur. Le Japon a la cote, et ils ne vont pas se plaindre, mais ce type qui dit que "l'esprit" du pays, c'est les yakuzas, ça fait tache. Pour le super-intendant, c'est intolérable, même s'il sait que le crime organisé est un mal nécessaire, sans qui la justice ne ferait pas la fière. Après avoir remarqué le train miniature de Kurosaki, Akagi annonce qu'il veut anéantir la faction de Kanayama, car avec un matador surexcité comme lui, même Kurosaki en baverait. Ce dernier demande au super-intendant ce qu'il veut qu'il fasse, ce à quoi celui-ci répond de ne pas parier sur un cheval perdant et de plutôt l'aider à trouver le repos rapidement. Kurosaki fait donc appel à Jôtarô Fukamachi, un détective privé, pour qu'il l'informe des déplacements de Kanayama. Une fois au courant, Akagi s'occupe d'en informer les hommes de Masaki, l'autre prétendant. Il demande à Kurosaki s'il a mauvaise conscience, mais celui-ci répond que non. Pour le super-intendant, c'est une nécessité historique. Ensuite, Akagi se rend avec son assistant sur le lieu où se trouve Kanayama. L'assistant semble nerveux, et le super-intendant lui dit que ce sera vite fini, demandant comment Masaki a été informé. L'assistant dit qu'il est passé par Gotôda et Moriyama, 2 flics corrompus. Des tueurs arrivent, et abattent Kanayama et ses gardes du corps. Une fois ceux-ci partis, Akagi se dit qu'il ne reste plus qu'à régler le compte de ces tueurs. Les hommes de Kanayama seront informés de la position de ces tueurs, puis seront arrêtés par la police, ainsi que tous les cadres de cette faction. Akagi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 5

    Un jour, Akagi entend parler d'un groupe de citoyens qui se regroupent pour chasser de leur immeuble un clan de yakuzas. La mobilisation semble marcher, ce qui n'arrange pas les affaires du super-intendant, à qui cela ne plaît pas que les citoyens écrasent les gangs alors qu'il pense que les policiers sont les seuls à pouvoir malmener les gangsters. De plus, Akagi apprend que le chef de la mobilisation, Satake, fricote avec de gens de chez Sansei Asset Management, avec qui il organise une plus-value sur un nouvel immeuble à construire si les yakuzas n'habitent plus le quartier. Du coup, le super-intendant refile anonymement l'information à Jôtarô Fukamachi, qui enquête justement sur la mobilisation pour le compte des yakuzas, à la demande de Kurosaki. Par la suite, Akagi négocie un accord avec Satake et Sansei Asset Management. Les agents immobiliers achètent la propriété des yakuzas à 20% au dessus du prix du marché et trouvera un nouveau local en échange de leur départ des lieux. Ainsi, tout le monde s'y retrouve gagnant. Le super-intendant charge Kurosaki d'emmener Matsui, le chef des yakuzas, et le détective dans le hall de sport où se négocie l'affaire, et où Akagi fait son jogging. Ce dernier propose le marché à Matsui, promettant que la police peut leur mener la vie dure si nécessaire. Matsui finit par accepter, mais l'un de ses hommes, qui a été tabassé par les citoyens, se rue sur Satake et le frappe au visage. Du coup, Kurosaki dit que le rachat ne sera plus que de 10% au-dessus du marché. C'est la dernière apparition d'Akagi dans ce tome.

    Volume 6

    Un jour de 1991, un nouvelle loi antigang apparaît, et les yakuzas, pas contents, défilent dans la rue pour protester contre cette loi. Lors de l'une de ces manifestations, Kurosaki déclare à la télévision que comme la lumière ne peut exister sans ténèbres, une démocratie ne peut exister sans ses groupes de malfrats. Peu après, via Gotôda et Moriyama, le yakuza annonce vouloir parler à Akagi. Tous les 2 se rencontrent dans une rame de métro complètement vide. Le super-intendant dit au yakuza qu'il n'est pas très malin à faire son show à la télévision, et lui demande s'il était sérieux. Kurosaki répond que oui, et Akagi ne sait pas quoi faire. Le yakuza explique que ce sont eux qui aident à réduire les tensions économiques avec l'étranger, et si c'est l'Amérique qui leur fait peur, ils peuvent changer leurs Benz pour des Chrysler et faire en sorte que tous les yakuzas consomment américain. Il se demande s'il n'y a rien à faire contre cette loi. Le super-intendant lui rétorque qu'il n'aurait pas dû jouer avec l'économie légale, car Kurosaki a joué avec la bourse. Celui-ci s'en mord les doigts. Pour Akagi, de toute façon, c'est dans les mains des députés, qui dépendant de la masse populaire, qui ne pense qu'à elle-même. Kurosaki prévient que les yakuzas ne tolèrent ceux qui sont pires qu'eux. Ils leur mettent la pression pour qu'ils rentrent dans un clan ou qu'ils se tiennent tranquilles, assurant les bases de la démocratie. Et pour lui, c'est la réalité. Finalement, la discussion se termine sans accord. Plus tard, Kurosaki fait exécuter l'un de ces pires salopards que les yakuzas, avant de dissoudre son clan. Par la suite, Kurosaki se retrouve ruiné et un de ses subalternes tente de prendre sa place pendant sa fuite. Mais le Yakuza parvient à rebondir. Par après, il trouve une jeune femme avec qui il décide de se marier. Akagi est invité à la fête, à laquelle il se rend. Durant celle-ci, un jeune homme qui s'est fait roulé par Kurosaki arrive pour se venger avec un couteau. Il essaie de poignarder Kurosaki, qui esquive et lui donne un coup de pied en plain visage en se pendant à un lustre. Il commence ensuite un discours dans lequel il remercie ses invités, que le super-intendant écoute en silence. Mais le lustre se détache et tombe sur Kurosaki, qui meurt presque sur le coup. Plus tard, Fukamachi résout l'une ses enquêtes avec l'aide de sa propriétaire, la dentiste Sugimoto. Ils fêtent cela dans un bar, en présence notamment d'Akagi, mais aussi de la veuve de Kurosaki, de Gotôda, de Moriyama et d'autres connaissances du privé. Le super-intendant semble néanmoins essayer de ne pas trop se mêler à la fête. C'est la dernière fois que l'on voit Akagi.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Chapitre 24 - Crime organisé".
    • Statut au volume 4 : Vivant.

    A suivre...

    Cronos


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