De la même façon que j'ai pu acheté Un ciel radieux, j'ai trouvé le tome de Garôden dans une boutique de seconde main. Evidemment, vu son prix très avantageux et son état presque parfait, je ne pouvais que me ruer dessus pour me le procurer. Et il est maintenant temps de faire mon article sur cette oeuvre.

Fiche technique :

• Titre VO : Garôden.
• Scénariste : Baku Yumemakura.
• Editeur VO : Asahi sonorama.
• Magazine de prépublication : Comic fighter.
• Nombre de volumes VO : One-shot.
• Année : 1989.
• Editeur VF : Casterman.
• Nombre de volumes VF : One-shot.

Synopsis :

Bunshichi Tanba est une véritable montagne de muscle. Il ne vit que pour le combat et affronte les plus grands experts en arts martiaux pour une quête de la force suprême. De tous ses combats, Bunshichi en a perdu un seul il y a plusieurs années contre Toshio Kajiwara, un lutteur de catch devenu entretemps professionnel. Bunshichi cherche à se perfectionner avant d'affronter à nouveau son rival. Bunshichi croisera sur son chemin le jeune Ryôji Kubo, un voleur à la tire qui se trouve béa d'admiration devant la force de Bunshichi et qui décide de la suivre. Bunshichi trouvera-t-il ce qu'il cherche? ou perdra-t-il quelque chose avant? Et sera-t-il à la hauteur de Kajiwara qui, lui, s'est aussi amélioré entretemps? La vistoire ou la mort...

Mon avis :

Voilà un Taniguchi que j'étais très curieux de lire. En effet, l'auteur y parle de sport et de combats, et plus précisément de sports de combat. Voilà donc un curieux sujet pour un tel auteur. Et il s'en sort plutôt bien. Cette adaptation en manga du premier tome d'une série de romans de Baku Yumemakura est plutôt réussie. En effet, l'auteur nous décrit bien l'univers du catch, sans en adoucir certains aspects. Mais tout n'est pas rose dans ce récit car la fin nous laisse un goût amer de trop peu et de fin relativement baclée. L'auteur a quand même aussi quelques difficultés à rendre les mouvements des combattants, ce qui rend la lecture des combats assez difficile. Néanmoins, je trouve ce one-shot plus réussit que Blanco, Icare ou bien encore Les années douces. Difficile de dire donc si les amateurs de catch ou ceux de Taniguchi y trouveront leur compte. Mais personnellement, faisant partie du second groupe, je ne suis pas du tout déçu et je pense qu'il vaut le coup. Juste la fin me déplaît légèrement.

Cronos