• Eagle : Résumés des tomes (9 à 11)

    Voici la seconde suite des résumés des tomes de la série. Ces fiches seront complétées au fur et à mesure. ATTENTION : ces résumés contiennent des spoilers (révélations de l'intrigue).

     

    Volume 9

    Eagle : Résumés
 des tomes (9 et 10) Chapitres : Rapport#65 : Bouleversement; Rapport#66 : Bouleversement (2); Rapport#67 : Nouveaux champs de bataille; Rapport#68 : Pays natal; Rapport#69 : Intrigue; Rapport#70 : Michael Kozyreff, président du S.O.M. ;Rapport#71 : Kozyrell et Zamal; Rapport#72 : Enfer annoncé.

    Nouveaux personnages : Dorothy Kerrigan, James, Michael Kozyreff, Ahmed Zamal, Sam Yoshimura, Shorn, Morris, Dick.

    Résumé : Yamaoka continue de justifier sa politique de l'armée, entraînant de nombreuses réactions partout dans le monde. Le parti démocrate semble se morceler mais Nore garde sa confiance en Kenneth. Tact lui, remarque que cet intervention a comme résultat que l'on parle beaucoup plus de Yamaoka qu'avant, et les apparitions dans les journaux de Grant diminuent fortement, ce qui n'est pas mauvais. Kerrigan, lui, cherche à comprendre Kenneth et finit par accepter le poste qu'il lui proposait. Après cette victoire, Yamaoka et son camp partent pour Seattle, ville natale de Kenneth. Ils y vont pour essayer d'obtenir le soutien du syndicat important de Boeing, contrôlé par Kozyreff, d'origine polonaise, et Zamal, d'origine turc. Le premier a convaincu le patronat d'annoncer plus de licenciements que prévu afin de faire croire que le syndicat avait réussi à vaincre le patronat, la conversation ayant été enregistrée par Zamal. Mais le second est la taupe du patronat au sein du syndicat, et Kozyreff le sait et peut le prouver. Kenneth achète la cassette et fait donc pression sur Kozyreff pour avoir le soutien du syndicat, très important pour l'élection dans cet état. Kozyreff, croyant avoir affaire à Zamal, le balance anonymement aux autorités qui arrêtent Zamal, avant de comprendre que Yamaoka est derrière tout ça. Il réunit alors les syndiqués le jour du départ du candidat démocrate mais il ne sait pas quoi dire pour se tirer d'affaire...

    Mon avis : Cette série continue d'être intéressante car on y parle décidément de divers sujets politiques. Et même si on simplifie un brin ces aspects politiques pour mieux dynamiser le récit, il n'en reste pas moins qu'on peut se faire une bonne idée de ce qu'est l'Amérique des élections. L'idée de Yamaoka sur l'armée n'est pas bête et elle illustre peut-être l'avis de l'auteur sur les guerres. Mais la partie vraiment intéressante de ce volume, c'est la prise de connaissance avec les syndicats et plus particulièrement, le syndicat associé à Boeing, géant de l'aviation aux Etats-Unis. De plus, on y parle de la place de certains immigrés dans la société américaine. On peut se demander, tout comme Takashi, pourquoi Yamaoka possède cette politique à 2 vitesses : le côté idéaliste à la lumière et le côté manipulateur dans l'obscurité. C'est vraiment troublant mais cela donne un peu plus de suspens au récit. Un tome dans la continuité du précédent selon moi.

     

    Volume 10

    eagle tome 10 Chapitres : Rapport#73 : Le pays de Kozyreff; Rapport#74 : Les frontières entre races; Rapport#75 : Comme un feu rampant; Rapport#76 : Kenneth et Clooney; Rapport#77 : La cible; Rapport#78 : La cible, 2e partie; Rapport#79 : Nicols, reporter politique; Rapport#80 : Confiance; Rapport#81 : L'amertume.

    Nouveaux personnages : Clooney, Tanny, Simon Jones, Anny Jones, Daniel Nicols.

    Résumé : Afin d'échapper à l'emprise de Yamaoka, Kozyreff décide de tout révéler à son syndicat, et ce, pour avoir aussi l'esprit tranquille. Mais c'est aussi ce qu'attendait Kenneth qui rend à Kozyreff la cassette que lui avait vendu Zamal. Kozyreff est pardonné par son syndicat et le candidat démocrate rencontre une nouvelle victoire. Mais ils doivent maintenant faire face au racisme rampant qui a la vie dure aux Etats-Unis. Les organisations racistes se manifestent de plus en plus et le garde du corps de Yamaoka souhaite que son patron mette un gilet pare-balles, ce que ce dernier refuse pour ne pas paraitre lâche. Rachel et Takashi se font même attaquer par un coup de feu sur leur voiture. Takashi apprend même que son père et Arthur ont eux-mêmes financer les groupes racistes pour que le peuple face preuve d'un regain de conscience et vote donc pour Kenneth. Le garde du corps du sénateur, dont le père a été tué par un noir qu'il a voulu aider, se montre pourtant fort inquiet. Après un discours, Yamaoka se fait attaquer par 2 personnes dont une lui tire dessus. Mais Kenneth avait mis un gilet pare-balles et se relève en héro de la nation, mettant Grant en facheuse posture. Plus tard, un journaliste, qui a découvert le lien de parenté entre Takashi et le sénateur et menace de publier un livre dessus, est retrouvé mort. Takashi soupçonne son père et rentre au Japon pour enquêter sur la mort de sa mère qui est de plus en plus suspecte. En retournant aux Etats-Unis, il rencontre Durand qui prétend revenir du Québec alors qu'il rentre lui aussi du Japon...

    Mon avis : La fin de la partie concernant le syndicat commence par nous rassurer sur les intentions de Yamaoka qui ne sont pas aussi sombres que ce que l'on craignait. Mais la partie la plus intéressante de ce volume est sans aucun doute le racisme latent aux Etats-Unis. Sujet très important qui n'avait pas encore été débattu jusqu'ici, il ne faut pas oublier que le racisme est ancré très profondément dans la culture américaine et il n'est pas facile de s'en débarrasser. La tactique de Yamaoka, d'origine japonaise, est osée et je ne sais pas si elle pourrait marcher dans la réalité. Mais l'auteur ne tombe pas dans des facilités comme un gentil tolérant face au méchant raciste. Les gens se rendent compte que la noirceur de leur coeur est encore présente et qu'il doivent faire face à leur propre conscience. La fin change de sujet et repart vers la partie thriller du récit où, encore une fois, Kenneth est le principal suspect. L'auteur continue à brasser les sujets de la politique les uns après les autres mais on a quand même l'impression d'avoir à chaque fois le même déroulement des événements pour chacuns des sujets traités.

     

    Volume 11

    Chapitres : Rapport#82 : L'obscurité de la capitale; Rapport#83 : Le dernier lieu du discours; Rapport#84 : Le pari; Rapport#85 : Le troisième motif; Rapport#86 : Le destin de la vanité; Rapport#87 : Tomiko; Rapport#88 : Tomiko, deuxième partie; Rapport#81 : Père et fils.

    Nouveaux personnages : Edmond Kernel.

    Résumé : Grant manipule l'opinion publique et les médias afin d'obtenir un débat télévisé à son avantage, avec un critique politique clairement républicain. Mais Yamaoka accepte de relever le défi. Durant le débat, Kenneth est mis en difficulté mais résiste, jusqu'à ce qu'il parvienne à faire faire une grosse gaffe à son adversaire. En effet le candidat républicain en vient à comparer accidentellement les immigrants non-blancs à des animaux. Pendant ce temps, Takashi apprend par la police japonaise que Durand était dans le restaurant de sa mère la veille de sa mort. Désormais convaincu de l'implication de Yamaoka dans cette mort, Takashi laisse des photos de Durand et sa mère pour faire comprendre à son père qu'il a tout compris et donne rendez-vous dans un endroit isolé pour pièger le coupable. Mais c'est Patricia qui arrive, suivie seulement après par Kenneth. Cependant, Takashi comprend rapidement que ce n'est ni l'ambition ni la jalousie qui a tué sa mère, mais bien l'orgueil. C'est William Hampton le coupable et il se prépare à voler pour le Cuba avec Durand. Il n'en fait cependant rien et sabote son propre avion qui s'écrase en mer après avoir endormi son complice, les tuant tous les 2. Ensuite, Kenneth explique à Takashi les événements qui ont conduit à sa relation avec Tomiko. Yamaoka devient président et Takashi est enfin fier d'être son fils. Takashi s'apprête à partir, promettant à Rachel de revenir 4 ans plus tard. Le récit se termine sur la prestation de serment au capitole.

    Mon avis : Pour conclure le récit, voila donc le onzième tome. La chose la plus importante que l'on pourrait lui repprocher, c'est la conclusion de la bataille politique qui oppose Yamaoka à Grant. En effet, imaginer que tout bascule grâce à cette bévue du candidat républicain, cela va un peu trop vite. L'aspect politique passe donc au second plan et l'affrontement entre républicains et démocrates tourne court alors que l'on aurait pu développer un peu plus cet aspect. Par contre, l'auteur gère bien la partie thriller de son oeuvre et révèle enfin le vrai visage de Kenneth. La résolution de l'intrigue n'est pas très complexe mais le caractère des personnages et leurs motivations sont, elles, clairement définies. On ferme ce dernier tome avec l'impression d'avoir beaucoup appris sur la politique américaine mais en ayant encore soif de connaissance, tout en admirant la scène de prestation de serment qui rappèle celle d'Obama, ainsi que l'aigle majestueux volant dans le ciel, symbole de l'Amérique.

    Cronos


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