• Voilà la seconde suite de la seconde page des personnages de Zipang. Attention : ces fiches contiennents des spoilers.

     

    Capitaine de corvette Takumi Kusaka

    scan 1870Volume 17

    Kusaka, ainsi que Kikuchi et Taki, participent à une réunion de la flotte combinée pour exposer leur opération dans l'océan indien. Taki veut prouver que l'armée américaine est dans une phase de transport et non d'attaque avec des photos prises par le Mirai, et que donc ils peuvent attaquer avec beaucoup de navires. Mais l'amiral Fukudome n'est pas de cet avis et par crainte d'une offensive américaine, il réduit considérablement les forces pour l'opération dans l'océan indien. Le remplaçant de Yamamoto, l'amiral Koga, se montre d'accord avec Fukudome et n'autorise Taki qu'à prendre de vieux navires de seconde zone. Mais Takumi sourit durant la réunion car si leur plan est un succès, la flotte combinée sera obligée de les écouter. Le 16 juillet, Kusaka et Taki se trouvent à bord d'un porte-avion qui est dans le détroit de Malaka. Taki voit que les hommes se voient déjà vainqueurs, mais pour Kusaka, tout dépend de la capacité de détection du Mirai. Pour Taki, si ils veulent faire taire les pontes bornés de l'état-major, ils n'ont pas le droit à l'échec. Mais pour Kusaka, cela n'arrivera pas car en cas d'échec, il n'y aurait plus d'avenir pour eux, ni pour le Japon. Plus tard, on apprend que Kusaka a été sanctionné après avoir critiqué la séparation des forces, qui aura lieu après l'offensive surprise sur Columbo, pour attaquer dans la mer d'Oman et la baie du Bengale en même temps. A bord du porte-avion, Kusaka croise le capitaine Akiyama, un pilote qui a lui aussi survécu à la bataille de Midway. Akiyama dit penser que sa vie est juste un sursis, mais Kusaka sait que c'est parce qu'il doit faire face à une nouvelle peur. Juste avant le décollage de la première vague offensive, Kusaka constate que la mousson est parfaite pour le décollage des appareils. Seuls 2 appareils ne reviennent pas de la première vague, et Kusaka dit à Taki que c'est quand on commence à gagner que la peur de perdre cet acquis apparaît. Mais ils doivent faire confiance à ceux qui combattent cette peur. Plus tard, Taki annonce qu'il faut envisager un changement de plan si la seconde vague a subi trop de dégâts. Il annonce que s'ils perdent un sixième de leurs appareils, ils devront annuler l'attaque sur Bombay. Il se justifie en disant que c'est une décision difficile à prendre pour le bien de l'opération. Au retour de la seconde vague, Taki remarque que Kusaka ne dit rien, mais celui-ci répond qu'il y a une logique dans le raisonnement de son collègue, mais qu'il doit faire confiance aux pilotes. Malheureusement, il manque juste un appareil pour maintenir l'offensive sur Bombay. Heureusement un dernier avion arrive, tout juste à court de carburant, et Kusaka constate que c'est l'appareil d'Akiyama. Taki pense que Kusaka avait prévu cela, mais pour Takumi c'est juste une promesse à ceux qui ne renoncent pas. Par la suite, Kusaka part avec le vice-amiral Kakuta vers Bombay, tandis que Taki, le Mirai et les autres vont vers la baie du Bengale. Ils se saluent avant de se séparer. Puis on apprend que Kusaka a informé l'indien Bose des attaques de la marine japonaise dans l'océan indien. Le capitaine dit n'agir sur ordre de personne et accepte d'être un rebelle. Mais au contraire de Bose qui deviendra un héro, lui disparaîtra sans laisser de trace. C'est la dernière apparition de Kusaka dans ce tome.

    Volume 18

    Alors qu'ils s'apprêtent à faire décoller leurs appareils, Kakuta dit à Kusaka que les marins et les officiers sont persuadés que l'attaque sera un grand succès. De plus, ils croient que l'officier qui a ressuscité de la bataille de Midway est une sorte de dieu protecteur. Mais Takumi craint 2 choses dans cette opération, c'est-à-dire le manque d'appareils, et l'excès de confiance de l'état-major à propos des capacités du Mirai. L'amiral s'aperçoit que dans le golfe du Bengale, à l'heure qu'il est, l'offensive a déjà dû commencer. Ensuite, dans un flashback revenant juste après la mort de Yamamoto, Taki rend visite à Kusaka dans sa cellule. Il lui annonce que quand l'amiral était en vie, Kusaka était officiellement soigné pour blessures de guerre, mais désormais, il sera enfermé jusqu'à son tranfert pour désertion, ou alors, si aucune question n'est posée sur ses agissements récents, il pourra retrouver sa fonction. Tout dépend de lui. Mais Kusaka répond qu'il ne peut pas fuir ce qu'il sait, et que s'il reste enfermé, la seule chose qu'il pourra faire, c'est dévoiler tout ce savoir. Pour lui, peu sont capables de comprendre le Mirai, et comme Taki est l'une d'elles, il devra prendre sa succession si il est immobilisé. Il comprendra alors le poids et l'importance de sa mission. Mais Taki se défend d'être un illuminé comme Kusaka, car il est ambitieux et opportuniste. Kusaka sait alors que Taki va devoir le relâcher et il sourit. On ne voit plus Kusaka par la suite dans ce tome.

    Volume 19

    Durant le bombardement de Bombay, Takumi reste dans sa cabine, et après un certain temps, l'enseigne de première classe Teraoka vient le voir pour lui confirmer le succès de l'attaque. Kusaka le remercie, mais Teraoka se demande si cette nouvelle ne le réjouit pas. Le capitaine lui répond que si, mais qu'il est un spécialiste des mouvements des divisions de porte-avions. Il n'a donc pas besoin d'aller sur le pont. Le lieutenant se permet alors de dire que le succès à Bombay est normal car il n'y a pas de base, mais qu'ils devraient intensifier leurs forces et attaquer le Bengale. Kusaka l'interrompt pour dire que dans quelques années, les machines seront capables de jouer aux échecs avec les hommes, et même de battre le champion du monde. Cependant, au shogi, elles ne seront pas l'ennemi de l'homme car dans ce jeu, on peut prendre pour soi les pions pris à l'ennemi. Il explique ensuite que dans un jeu où se déroulerait la même guerre, il y a un grand nombre d'intervenants, et lui réfléchit aux forces des pions que personne ne voit. Teraoka comprend alors que l'attaque sur Bombay en fait partie. Tous ne peuvent vivre qu'en tenant compte du rapport aux autres. Les ennemis sont importants, mais pour survivre, le Japon se doit de se faire l'allié du monde entier. Le 29 juillet, la flotte revient au large des îles Andaman et Nicobar, où ils retrouvent la 50ème flotte aéronavale, partie dans la baie du Bengale. Ils ne voient pas le porte-avions Ryûjô, et Kusaka demande donc si Taki a survécu, et Teraoka lui dit que Taki a été récupéré par le Tamanami après avoir quitté le Ryûjô. Comme les forces principales de la flotte combinée sont en réserve près des Mariannes, et que le Mirai n'a presque pas subi de dégât, Takumi considère que c'est une victoire, et que les américains devraient arriver dans les Mariannes d'ici la fin de l'année. De retour à Palau, Taki apprend à Kusaka et Kikuchi, qu'il n'y a plus de nouvelles de Kadomatsu et de ses hommes depuis le 10 août. L'amiral Toyoda ferait tout pour le retrouver, mais il fait partie du clan de Yonai. Selon le chef canonnier, quitter le croiseur pour éviter le bain de sang était la meilleure chose à faire, mais la situation a changé avec la victoire dans l'océan indien. Il va donc probablement tenter de reprendre le contrôle du Mirai, même si ce sera très compliqué. Taki, qui évalue la probabilité qu'il réapparaisse à Palau à 1%, demande ensuite l'avis de Kusaka, et celui-ci répond que le second du Mirai croyant toujours à la force des hommes, il a peut-être 50% de chances de refaire son apparition. Kusaka n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 20

    Un peu plus tard, Kusaka reçoit un message provenant du général Ishiwara, et lui indiquant qu'une opération de destruction a eu lieu sur le navire portugais Luis Frois, amarrée dans la banlieue de Nankin, où est fabriquée la bombe atomique. Ishiwara dit aussi que l'uranium est intact et que les plans sont inchangés, mais qu'un homme a été abattu. Par précaution, Takumi a fait des recherches sur tous les messages de la marine envoyés avant et après l'incident. Et il en a trouvé un à destination d'un sous-marin d'exercice de l'école navale qui dit "A Nankin, les prunes sont cueillies". Le capitaine comprend directement que c'est Umezu qui a été tué en tentant de saboter la fabrication de la bombe atomique, et que le message était probablement destiné à Kadomatsu. Kusaka va donc en informer Kikuchi le soir-même et lui demande si Kadomatsu retournera à terre après avoir appris la nouvelle. Le chef canonnier en doute fort et que cela renforcera a contraire ses convictions. C'est aussi ce que pense Kusaka. Un peu plus tard, autour d'un thé, Takumi lit le rapport du professeur Kurata qui déclare que la fabrication de la bombe a pris beaucoup de retard et que s'ils veulent la finir dans les délais, la bombe devrait augmenter en taille et faire plus de 2 tonnes, ce qui fait qu'elle ne sera plus transportable en avion. Le capitaine écrit alors à Ishiwara que la forme importe peu, du moment que la bombe soit finie à temps, car l'offensive américaine doit débuter dans l'année. Plus tard, Taki, qui a lui aussi appris la mort d'Umezu à Nankin, vient voir Kusaka pour avoir des explications sur ce que son collègue lui cache. Celui-ci se disait justement que c'était le moment de lui parler de la bombe. Il emmène donc Taki à la salle des archives du Mirai, et lui montre les documents sur la bombe atomique. Taki est choqué, car même s'il doit gagner la guerre par tous les moyens en tant que militaire, ça ce n'est plus une guerre. Pour lui, des bombardements indisdincts sur des non-combattants sont une infraction aux conventions de La Haye, et il est impardonnable que le président des Etats-Unis essaie de justifier ce massacre. Takumi pense alors que son collègue est normal. Pour lui, les maéricains ne laisseront pas cette arme, pour laquelle ils ont investi 2 milliards de dollars, dormir sans la montrer. Taki se demande s'il n'y a pas moyen d'empêcher cela, et Kusaka lui répond que la façon de mettre rapidement un terme à la guerre serait que la puissance de cette arme soit révélée au monde avant les Etats-Unis. Choqué et fâché, Taki se lève, mais Kusaka lui dit qu'il ne s'adresse pas au capitaine de la marine impériale mais à l'homme. Taki a compris que la bombe est à Nankin, et Kusaka ajoute qu'il va en terminer la fabrication et en faire usage. Taki sait désormais tout, et Kusaka veut qu'il ne reste pas en dehos de cela et qu'il sache ce que cela signifie. Il le laisse alors quelques instants seuls pour qu'il prenne sa décision. Par la suite, Kusaka informe Kikuchi que l'igô de Kadomatsu s'approche de Palau et qu'il a demandé un renforcement des surveillances anti-sous-marines. Ce qui perturbe leurs plans doit être éliminé. C'est la dernière apparition de Kusaka dans ce tome.

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    Volume 21

    Maintenant que Taki est au courant, la prochaine étape du plan peut avoir lieu. Le Mirai doit se rendre dans les îles Gilbert afin de soutenir le repli des forces de défense qui s'y trouvent, puis de faire croire à l'armée américaine qu'il y a encore sur place de puissantes escadrilles de l'aéronavale japonaise, et ce, afin que les Etats-Unis gaspillent un maximum de carburant et de munitions pour attaquer l'île de Tarawa qui met en danger leur ravitaillement. Juste avant le départ du croiseur, une grosse pluie se met à tomber, et quand Taki rentre, Kusaka lui fait remarquer que c'est le temps idéal pour un départ discret du Mirai. Taki demande si les préparatifs avancent, et Kusaka répond que le ravitaillement du croiseur devrait être fini à 3 heures, et le départ du navire est prévu pour 5 heures. De plus, l'amiral Koga nourrit maintenant une grande attente. Pour Takumi, ces préparatifs sont importants pour la suite. Taki évoque ensuite la levée de l'ordre de patrouille des troupes de protection maritime par Oikawa, le commandant en chef du quartier général de protection maritime, il y a 2 jours. Pour Taki, les messages de sources indéterminées est inquiétant avant la bataille. Puis un soldat rentre et dit à Taki que le repas qu'il a demandé est servi. Pourtant, Taki n'a rien commandé mais il comprend vite que c'est Kusaka qui l'a fait. Pour lui, avec ses 1.200.000 soldats et officiers, la marine impériale est un immense organisme, et il est possible de ne jamais se rencontrer. Personne n'est donc capable de tout savoir sur qui donne les ordres et de quel lieu ils sont envoyés. On ne voit plus Kusaka par la suite dans ce tome.

    Volume 22

    Kusaka se trouve toujours à Palau, et Taki vient lui dire que les 4.800 hommes qui devaient défendre Tarawa sont rentrés sans encombres. Le Mirai, quant à lui, doit être maintenant en mission à Tarawa. Mais Takumi lit un message cocnernant l'igô qui transportait Kadomatsu. Celui-ci est revenu après sa soi-disant mission d'exercice en ayant subi des dégâts, prétendant avoir été touché par des mines. Kusaka le signale alors à Taki, qui se demande si Kadomatsu a rejoint le croiseur. Kusaka répond qu'il se doutait bien que le sous-marin ne serait pas envoyé par le fond, mais il n'y a aucun message du Mirai. Taki se dout qu'ils ont dû couper les communications durant l'opération dans les îles Gilbert. Mais pour Kusaka, cela ne change rien car il fait confiance au capitaine Kikuchi, même si Kadomatsu n'est pas du genre à renoncer facilement. Taki remarque que la situation amuse presque Kusaka, mais celui-ci le nie. C'est la seule fois qu'apparaît Kusaka dans ce tome.

    Volume 23

    Kusaka et Taki apprennent que durant la mission du Mirai dans les îles Gilbert, le capitaine Kikuchi a été blessé par une balle et qu'il est en train d'être emmené par hélicoptère à Palau. En attendant l'autogire, Taki se dit que s'ils perdent le chef canonnier, leur influence sur le croiseur va diminuer de moitié. Taki trouve Kusaka trop impliqué et trop tendre avec l'équipage du Mirai. Takumi le reconnaît, et comme ils n'ont plus le temps, il va devoir changer. L'hélicoptère arrive, et Kikuchi est rapidement emmené pour être soigné. Taki interroge alors le chef Asô et les lieutenants Momoi et Kirino qui accompagnaient le chef canonnier à bord de l'autogire, en présence de Kusaka. Kirino révèle alors que Kadomatsu est revenu à bord du croiseur et qu'il est prêt à tout pour reprendre le contrôle du navire. Le lieutenant demande donc l'aide de la marine impériale. Kusaka et Taki utilise donc Asô et Momoi en tant qu'otages pour forcer le Mirai à laisser les soldats de la marine impériale monter à bord. Une fois l'équipage rassemblé sur le pont arrière, Kusaka place Kirino avec les autres, car il est le Judas de ce navire. Takumi annonce ensuite prendre le contrôle du navire, et que ses membres seront emprisonnés dans des baraquements. Le second du croiseur lui dit qu'il ne pourra pas faire bouger le navire, mais Kusaka lui répond qu'il n'est pas prévu de déplacer le Mirai car sa puissance représente pour l'instant un danger. Kadomatsu demande alors si la bombe atomique est bientôt terminée, mais Kusaka refuse de répondre. Ensuite, Takumi fait pomper tout le carburant du navire, puis vient observer ce navire qui deviendra bientôt une épave. Plus tard, alors qu'il écoute la troisième symphonie de Brahms dans sa cabine, Kusaka est rejoint par Taki qui revient d'une réunion de l'état-major. Celui-ci demande à Kusaka à quoi il pense en écoutant cette musique. Takumi répond qu'il imagine un paysage calme qui se passe dans le futur, où un vieil homme observe les montagnes de son perron. Celui-ci raconte à ses petits-enfants la guerre qu'il a faite, la dernière guerre du pays. Mais Kusaka ajoute qu'il ne s'agit pas de lui mais bien de Taki. C'est la dernière apparition de Kusaka dans ce tome.

    Volume 24

    Kusaka se rend à Saipan pour y accueillir le professeur Kurata qui voyage avec la bombe atomique sur le Chôtômaru, un navire marchand. Kurata pensait qu'il irait jusqu'à Palau, mais Kusaka lui révèle que la bombe sera débarquée ici, en prétextant à la marine un chargement de marchandises. Le professeur se demande si Ishiwara est au courant, mais le capitaine lui répond que non, avant de lui remettre une valise avec un lingot d'or de 30 kg. Ce payement permettra à Kurata de vivre jusqu'à la fin de ses jours, et Kusaka ajoute que les formalités pour retourner au Japon depuis Palau ont déjà été remplies. Mais le professeur déclare vouloir débarquer lui aussi, et ce même si une grande bataille risque d'avoir lieu dans peu de temps à Saipan, comme le dit le capitaine. Celui-ci laisse Kurata agir à sa guise et pense qu'ils ne se reverront jamais. Puis Takumi se rend chez un coiffeur qui travaille pour la marine et lui demande si il est disponible. Celui-ci accepte, et parle de l'agitation qui a lieu sur l'île. Kusaka sait que les officiers parlent beaucoup, mais il dévoile surtout au coiffeur que de rudes combats vont bientôt avoir lieu à Saipan. Kusaka conseille aussi à cet homme de rentrer au Japon, et quand le coiffeur s'interroge de la raison de cette révélation, le capitaine lui annonce que la guerre devrait bientôt prendre fin. Le coiffeur pense n'être qu'une fourmi dont il ne faut pas s'inquiéter car il ne changera pas le monde, mais Takumi lui répond que même chez les officiers, il y a des fourmis. Il déclare que par contre, il y a des hommes qui, seuls, peuvent changer le cours de l'histoire. Tout en sachant que le coiffeur va le raser, Kusaka ajoute que tout le monde a l'occasion dans sa vie de modifier le cours de l'histoire. Une fois rasé, le capitaine demande au coiffeur s'il n'a pas l'intention de partir, et celui-ci lui répond que non, tant qu'il aura des cheveux à couper. Takumi s'en va ensuite. Plus tard, Sachant que le lieutenant Kisaragi se trouve lui aussi à Palau, Kusaka l'invite à manger. Kisaragi évoque alors la bombe atomique sans la nommer, expliquant qu'elle est trop grosse pour être transportée par avion ou utilisée comme obus. Mais le capitaine lui répond que ce n'est pas les moyens de transport qui manquent, pour lui faire comprendre qu'il compte utiliser un bateau. Mais quand le lieutenant évoque le Mirai, Takumi rétorque que ce n'est qu'une hypothèse car il faut un équipage pour faire bouger un navire. Après le repas, Kusaka dit qu'il a passé un bon moment. Puis, le 23 octobre, un soldat lui rapporte un canot qui était à la dérive à 1 km de l'île où sont les membres du croiseur. Comprenant que ceux-ci préparent quelque chose, Kusaka va voir Kikuchi, qui a survécu, à l'hôpital. Il lui demande combien d'hommes sont nécessaires pour manoeuvrer le Mirai. Le chef canonnier lui répond qu'à cause de sa complexité, il faut au minimum 90 hommes d'équipage. Takumi en conclut que le croiseur ne bougera plus jamais. Mais il annonce à Taki qu'il veut utiliser le croiseur léger Agano pour remorquer le Mirai et ainsi attirer l'armée américaine dont certains doivent certainement connaître l'existence de ce navire. Mais durant le remorquage, le Mirai se met en route, et Kusaka ordonne d'ouvrir le feu sur le croiseur, puis il sort pour se montrer à Kadomatsu...

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Lieutenant Kashiwabara

    scan 1871Volume 17

    Après avoir peint le Mirai en noir, son équipage écoute un appel radio provenant de Singapour. Il s'agit de Subhash Chandra Bose, un indépendantiste indien, qui annonce qu'il est désormais le premier ministre du gouvernement provisoire de l'Inde libre. Il pense que l'Angleterre ne renoncera pas spontanément à ses colonies et donc que les indiens doivent se battre eux-mêmes pour leur indépendance. Kashiwabara et les autres membres du croiseur écoutent attentivement cette déclaration qui est faite un mois plus tôt que dans leur histoire. Pour Kikuchi, c'est l'oeuvre de Kusaka, car il veut faire correspondre cela avec l'opération dans l'océan indien. Mais ce qui préoccupe le chef canonnier c'est le fait qu'ils ne pourront pas attaquer simultanément leurs différentes cibles. En effet, l'amiral Koga, successeur de Yamamoto qui est décédé en avril, a fortement diminué le nombre de navires prévu pour ces attaques, afin d'en avoir en cas d'attaque américaine à Palau et Saipan. Kikuchi s'attend donc à une riposte anglo-indienne et ils devront protéger en plus de vieux navires. Leur objectif sera la victoire qui protègera la population japonaise. Ils se mettent donc en route, et le 16 juillet, ils parviennent au îles Nicobar. Cependant, parmi les membres du croiseur, certains, dont Kawashibara, se disent que ces attaques vont causer beaucoup de victimes. Certains parlent de 200 à 300 morts mais Kawashibara pense que ce sera plus car c'est une attaque surprise. Kashiwabara n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 18

    Un appareil de patrouille apparaît sur les radars du Mirai, et Kikuchi décide de l'abattre pour ne pas qu'il repère la flotte japonaise. Ensuite l'attaque sur l'île de Ceylan se déroule bien, le croiseur sauvant un tenzan japonais qui est poursuivi par un mosquito anglais, en abattant ce dernier avec le canon principal. Ensuite, la flotte se sépare en 2, Kusaka et l'amiral Kakuta allant dans la mer d'Oman, tandis que le Mirai va avec Taki et le reste de la flotte vers le golfe du Bengale. Le chef canonnier envoie alors Tachibana et Okishima à bord du porte-avions Ryûjô afin qu'ils établissent un contact radio malgré la mise en marche de l'ECM. Mais après le décollage de la première vague, le croiseur s'aperçoit que l'armée anglo-indienne a fait décoller ses avions pour mener la riposte. Pourtant, Taki refuse d'annuler l'offensive. La première vague est anéantie et Kikuchi choisit d'aller attaquer la contre-offensive anglo-indienne, disant à Taki d'annuler la seconde vague. Hors, celui-ci la fait quand même décoller, justifiant son choix en disant que dans une guerre, il y a des pertes, mais que le croiseur ne doit pas couler. En effet, c'est avec son arrivée que des changements ont eu lieu et que certains ont entrevu un avenir. L'équipage du Mirai, dont Kashiwabara, écoute attentivement, tout en étant nerveux. Le chef canonnier choisit tout de même d'aller porter secours à leur compagnons à bord du Ryûjô. L'escadrille japonaise est battue par la contre-attaque anglo-indienne qui se dirige maintenant vers la flotte japonaise. Celle-ci tente de s'enfuir sous un nuage de squall, et Tachibana et Okishima refusent d'évacuer car pour cela, le porte-avion devrait changer de trajectoire et cela mettrait en danger son équipage. Par la suite, Tachibana informe que le Ryûjô a été fortement touché par une torpille, et que Taki a ordonné l'évacuation générale. Okishima est déjà parti, mais Tachibana se dit dans l'incapacité de se déplacer. Soudain, la communication est coupée, puis le sonar signale des perturbations qui sont sans aucun doute dues au naufrage du porte-avions. Un lourd silence s'installe dans le Mirai, et Kawashibara et ses collègues regardent les écrans avec effroi. On ne voit plus Kawashibara par la suite dans ce tome.

    Volume 19

    Les radars du Mirai indiquent que les survivants de l'escadrille anglo-indienne sont en train de regagner leur base après avoir coulé le Ryûjô, les autres navires s'étant abrités sous le squall. C'est alors que Kikuchi décide d'abattre ces derniers appareils ennemis. C'est en entendant cela qu'Oguri réagit car cette fois-ci, il n'y a rien à protéger, et si ils tirent, ils ne pourront plus revenir en arrière. Comme tout le monde se tient silencieux, le chef navigateur comprend que tous ont envie de venger la mort de Tachibana. Kashiwabara et les autres ne réagissent pas, mais semblent sous le choc des paroles d'Oguri car ils ne peuvent apparemment pas le contredire. C'est la seule apparition de Kashiwabara dans ce tome.

    Volume 20

    De retour à Palau, les membres du Mirai retrouvent Okishima qui raconte dans la cafétaria son expérience sur le Ryûjô, et comment Tachibana a choisi de rester sur place pour finir par périr. Juste après, le capitaine Kikuchi fait une annonce par la radio interne pour déclarer que durant la première décade du mois d'août, le capitaine Umezu a perdu la vie dans la banlieue de Nankin. Les passagers, d'abord sous le choc, commencent alors à se demander ce que faisait le commandant du croiseur en Chine alors qu'il était censé être dans l'hôpital de Yokosuka. Kashiwabara se lève énervé, car pour lui, il se passe quelque chose et il veut savoir quoi. Le groupe part alors interroger le chef canonnier pour en avoir le coeur net, mais sur le chemin, ils croisent Oguri. Le groupe pose dès lors de nombreuses questions, et Kawashibara aimerait par exemple savoir si Umezu a rencontré Kadomatsu à terre. Le chef navigateur marque d'abord une pause, avant de leur dire de penser au commandant du Mirai. Ils doivent respecter le code militaire et faire leur deuil, mais aussi se comporter avec décence. Si le navire perd son unité, alors le capitaine Umezu ne pourra pas reposer en paix. Après avoir entendu cela, Kashiwabara se met à pleurer, et plusieurs autres versent des larmes. A 14 heures, Kashiwabara se trouvent avec tous ses collègues sur le pont arrière pour respecter une minute de silence pour Umezu, avec le pavillon en berne. Kashiwabara n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    Volume 21

    Kashiwabara participe à une réunion des officiers du Mirai, durant laquelle le capitaine Kikuchi expose la nouvelle mission du croiseur. La flotte de défense qui se trouvait dans l'archipel des îles Gilbert a reçu l'ordre de repli. Le Mirai va donc se rendre sur place en soutien à ce repli, puis il fera croire à l'armée américaine que de puissantes escadrilles de l'aéronavale japonaise sont en pleine activité sur l'île de Tarawa. Ainsi, les Etats-Unis penseront que la route arrière de leur ravitaillement pourra être en danger, et ils débarqueront en force sur l'île qui sera en fait déserte. Le but du croiseur est de faire en sorte que l'armée américaine dépense un maximum de carburant et de munitions. Le chef canonnier ajoute qu'ils partiront dans 2 heures, c'est-à-dire à 5 heures précises. Et s'il n'y a pas de question, la réunion peut se terminer. Kashiwabara et les autres restent silencieux et ont écouté attentivement ce briefing. Mais alors qu'ils se mettent en route, les radars du Mirai signalent la présence d'un sous-marin qui refait surface. Kashiwabara dit que pourtant, d'après les informations transmises par la marine impériale, il n'y a aucun passage de sous-marin prévu dans cette zone. On ne voit plus Kashiwabara par la suite dans ce tome.

    Volume 22

    Le sous-marin envoie un message demandant l'autorisation pour Kadomatsu et 3 de ses hommes de pouvoir monter à bord. Kikuchi refuse car le Mirai est en mission, mais le sous-marin met un canot à l'eau, sur lequel embarquent le second du croiseur, Shibata, Asô et Yanagi. Puis le sous-marin replonge et s'en va, forçant le chef canonnier à envoyer le SH60J pour récupérer Kadomatsu et ses hommes. Une fois à bord du Mirai, le commandant en second se rend directement sur la passerelle, et là, il révèle que le lieutenant Shinohara n'est pas avec eux car il a été battu à mort par la police militaire. En entendant cela, Kashiwabara est choqué. Pourtant, Kadomatsu surprend encore plus tout le monde en disant qu'il ne va pas essayer pour l'instant de reprendre le contrôle du navire, mais qu'il va rester en tant qu'observateur. Le 10 septembre, alors qu'il est dans le mess des officiers, Kashiwabara apprend comme tout les autres par la radio officielle japonaise que l'Italie fasciste a signé une reddition sans condition, 2 jours auparavant, comme cela est écrit dans l'histoire du Mirai. Plus tard, Kashiwabara fait partie de l'une des 3 équipes qui doit aller sur l'île de Betio pour y installer des appareils de surveillance à plusieurs endroits. Mais tous ont la surprise de voir que Kadomatsu demande à descendre à terre avec eux, cela signifiant qu'il ne pourra pas reprendre le contrôle du navire pendant l'absence de Kikuchi, qui doit aussi aller sur l'île. Le chef canonnier accepte et c'est la dernière apparition de Kashiwabara dans ce tome.

    Volume 23

    Le dernier jour de mission à terre, alors que les équipes s'apprêtent à revenir à bord du Mirai, l'équipe composée de Kadomatsu, Kikuchi et Enomoto repère un sous-marin américain d'où sortent une centaine de soldats en direction de l'île de Betio. Seule l'équipe des 2 capitaines restée sur l'île car leur retraite est coupée par la présence des américains. Le croiseur envoie le SH60J mais Enomoto est tué en voulant signaler sa position à l'hélicoptère et en se faisant repérer par un soldat américain qui l'abat d'une seule balle. Oguri envoie ensuite Asô et 2 hommes à bord du SH60J, mais quand l'appareil revient à bord avec le commandant en second et le chef canonnier, ce dernier a été gravement touché par une balle. Après les premiers soins, le lieutenant Momoi vient dans le mess des officiers pour dire à Kadomatsu et Oguri. Kashiwabara et le lieutenant Kirino étant aussi présents, que Kikuchi a besoin d'être opéré d'urgence, ce qui est impossible à bord. Même à vitesse maximale, ils mettront 3 jours et demi pour parvenir à Palau. Mais le second du navire suggère d'utiliser aussi l'hélicoptère pour gagner plusieurs heures. Le chef navigateur ordonne alors à Kashiwabara et Kirino de prendre la route de Palau à pleine vitesse. Ensuite, Kirino, Momoi et Asô accompagnent le chef canonnier à bord du SH60J, et quand le navire arrive à Palau, la marine impériale utilise Momoi et Asô en tant qu'otages pour forcer le Mirai à laisser les soldats de la marine impériale monter à bord. Ceux-ci, guidés par Kirino, arrivent à la passerelle où se trouve Kashiwabara qui s'insurge mais qui finit par se taire sous la menace des armes. Tout l'équipage est réuni sur le pont arrière, et beaucoup, dont Kashiwabara, se demande si c'était une bonne idée pour Kirino d'utiliser l'autorité de la marine impériale pour reprendre le contrôle du navire. Quand Kusaka arrive, il place Kirino avec les autres, le traitant de Judas. Puis tous apprennent que Kusaka construit une bombe atomique à Nankin, et que c'est donc pour arrêter cette fabrication que le capitaine Umezu se trouvait là-bas. Kusaka fait ensuite enfermer tout l'équipage dans des baraquements sur une île déserte, après avoir fait pomper tout le carburant du croiseur pour l'immobiliser. Pour Kashiwabara, l'île où ils sont était surement un laboratoire d'aquaculture ou un organisme public occupé par l'armée. Mais il se demande surtout s'ils devront rester là jusqu'à la fin de la guerre, voire même plus longtemps encore. Mais pour Kadomatsu, ils doivent garder confiance. Et en effet, un jour, Ôme trouve un message dans sa boulette de riz. Ce message provient du lieutenant Kisaragi de la marine impériale, un allié extérieur qui agit sous les ordres de Yonai. Kashiwabara n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 24

    Un soir, l'équipage du Mirai signale sa position à Kisaragi en allumant les lampes exactement 3 secondes. Plus tard, le chef Asô et les 3 hommes de l'aéronavale, emprisonnés ailleurs, rejoignent les leurs, et Asô annonce que le capitaine Kikuchi a été sauvé et est soigné à l'hôpital de Koror, nouvelle qui réjouit tout le monde, dont Kashiwabara. Mais Asô a aussi reçu un message de Kisaragi, transmis par Momoi, qui indique la localisation du croiseur. Un matin, les membres du Mirai reçoivent le petit-déjeuner, et dans un des tonneaux se trouve du matériel de plongée. Le soir même, Kadomatsu, Asô et Ôme s'échappe discrètement pour aller inspecter l'état du croiseur. Kashiwabara demande alors à Yonekura de rester couché car il risque de se faire remarquer. Kashiwabara compte sur ses amis pour le croiseur. Le trio revient avec encore plus de matériel, et presque chaque nuit plusieurs hommes se rendent sur le Mirai pour en rapporter des objets, jusqu'à ce qu'Oguri et Asô doivent abandonner le canot car ils sont sur le point d'être repérés par une patrouille. Un soir, le commandant en second expose le plan pour récupérer le croiseur, consistant à arriver avec un tanker fourni par le major Kawamoto, un autre allié extérieur, et à déplacer les gardes, endormis par des somnifères mis dans leur repas, sur ce tanker. Kadomatsu veut éviter toute violence. Le problème étant les postes de surveillance, ils devront détruire une antenne avec le canon. Tout le monde écoute attentivement, et le second du Mirai ajoute qu'en réduisant au maximum le nombre de personnes nécessaires pour reprendre le navire, il faudra 35 personnes. Mais un soir, Kisaragi les contacte par radio pour leur signaler que le croiseur va être remorqué le lendemain. L'équipage doit donc agir le soir même, et le groupe de 35 personnes, dont Kashiwabara, et dirigé par Kadomatsu, se met en route, tandis qu'Oguri reste avec les autres. Ils arrivent à bord, et pour le carburant, ils transfèrent celui qui était resté dans les réservoirs destinés à l'aéronavale, ainsi que dans les hélicoptères. Kashiwabara observe le transfert puis lance le compte à rebours pour l'activation du moteur principal qu'il déclenche avec Sugimoto. On ne voit plus Kashiwabara ensuite dans ce tome.

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Lieutenant Yonekura

    scan 1872Volume 17

    Après avoir peint le Mirai en noir, l'équipage écoute une annonce radio provenant de Singapour, et dans laquelle Subhash Chandra Bose, un indépendandiste indien, déclare devenir premier ministre du gouvernement provisoire de l'Inde libre, et se dit prêt à se battre pour l'indépendance de son pays. Yonekura et ses collègues écoutent cette annonce qui a lieu avec un mois d'avance sur leur histoire, et Kikuchi pense que Kusaka a agi pour que cela corresponde avec l'offensive dans l'océan indien. De plus, contrairement à leur histoire, cette fois-ci, il y a des agitations dans le peuple indien. Mais ce qui inquiète le chef canonnier, c'est que la réduction des navires impliqués dans l'opération, décidée par l'amiral Koga, remplaçant de Yamamoto, décédé, a fait qu'une attaque simultanée dans la baie du Bengale, sur l'île de Ceylan et dans la mer d'Oman est devenue impossible. Il y aura donc une riposte de l'armée anglo-indienne. Mais leur objectif est la victoire qui protègera le peuple japonais. Sur la route qui les mène à l'île de Ceylan, le croiseur se trouve sur la trajectoire d'un appareil de reconnaissance anglais, et Kikuchi ordonne qu'il soit abattu. Ensuite, le 19 juillet, pour ne pas être pris pour cible par les avions japonais, Yonekura, Oguri et 2 autres hommes sortent pour étendre le drapeau japonais sur le pont. C'est le lieutenant qui aperçoit le premier l'escadrille japonaise qui approche à bâbord. L'attaque est un succès, mais les radars du Mirai repère un tenzan de la seconde vague qui s'isole car il est pousuivi par un mosquito. Le croiseur ne peut pas abattre ce dernier avec un missile, car celui-ci ne fera pas la différence entre les 2, le tenzan n'ayant pas d'IFF. Yonekura et les autres retiennent leur souffle, mais le chef canonnier a une autre possibilité. On ne voit plus Yonekura par la suite dans ce tome.

    Volume 18

    Le Mirai s'approche des 2 avions et abat le mosquito avec le canon principal. L'offensive sur l'île de Ceylan est un succès, et maintenant, la flotte se divise en 2 pour attaquer en même temps Bombay, et le golfe du Bengale. Kusaka et l'amiral Kakuta vont dans la mer d'Oman, tandis que le croiseur va avec Taki et les autres portes-avions vers les bases de Dahka et Chittagong. Kikuchi envoie alors Tachibana et Okishima à bord du Ryûjô afin d'établir un lien radio malgré l'activation de l'ECM. Mais alors que la premier vague offensive est en route, de nombreux signaux apparaissent sur les radars, indiquant que l'armée anglo-indienne fait décoller une contre-offensive. Mais Taki ne veut pas annuler l'attaque, et la première vague est finalement anéantie. Pour détruire la contre-attaque, Taki fait décoller une escadrille de chasseurs, et le chef canonnier lui demande la raison car il était prêt à lancer le croiseur dans la bataille. Mais Taki lui répond que dans une guerre, il n'y a pas de bataille sans perte, et que le seul navire qui ne doit pas couler est le Mirai, car tout les changements qui ont eu lieu ont commencé avec l'arrivée du croiseur. Tendus, les membres du Mirai, dont Yonekura, écoutent en silence. Après la conversation, Kikuchi et Oguri décident de tout de même intervenir, car leurs compagnons se trouvent sur le Ryûjô, et tous, dont Yonekura, semblent approuver. Après l'échec de la seconde vague japonaise, la flotte s'éloigne du Mirai pour tenter de s'abriter sous un nuage de squall. Le chef canonnier demande à Tachibana et Okishima d'évacuer le navire pour revenir sur le croiseur, mais ceux-ci refusent car cela signifierait que le porte-avion doive changer de direction et mettrait donc en danger son équipage. Hors, le Mirai et la marine impériale sont maintenant liés. Yonekura et les autres écoutent une nouvelle fois avec inquiétude, mais sans intervenir. Par la suite, Tachibana informe que le Ryûjô a été sérieusement touché avant d'atteindre le squall, et que Taki a ordonné l'évacuation générale. Okishima est en train de partir, mais Tachibana se dit dans l'impossibilité de se déplacer. L'équipage, dont Yonekura, reste les yeux ébahis, tandis que Tachibana explique qu'il cherchait un sens à cette guerre mais qu'il n'aura pas le temps d'obtenir une réponse. Il ajoute que tous les membres du Mirai sont sans doute aussi en train de se poser la même question, puis le contact est interrompu. Puis le sonar indique le naufrage du porte-avions, et un lourd silence s'installe dans le croiseur. C'est la dernière apparition de Yonekura dans ce tome.

    Volume 19

    Les radars du Mirai indiquent que l'escadrile anglo-indienne rentre à sa base, mais Kikuchi choisit de les abattre. A ce moment, Oguri réagit car cette fois-ci, il n'y a rien à défendre et s'ils abattent ces appareils, ils ne pourront pas revenir en arrière. Mais comme tout le monde, dont Yonekura, reste silencieux et ne réagit pas, le chef navigateur se demande s'ils ne cherchent pas à venger la mort de Tachibana. Mais le chef canonnier se justifie en disant que si ces avions rentrent à leur base, ils pourront se ravitailler et revenir à l'attaque. L'ennemi doit donc lever le drapeau blanc, mais pour Oguri, cela n'a pas de sens car cette escadrille ne connaît pas leur existence. Mais Kikuchilui répond que les hommes ne sont pas aussi forts que Kadomatsu et préfèrent s'en remettre à la logique militaire plutôt que penser comme des hommes de leur époque. Yonekura et les autres ne réagissent toujours pas, et le chef canonnier fait abattre les appareils anglo-indiens. Yonekura observe la scène avec stupeur et sueur. Yonekura n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 20

    Le Mirai est de retour à Palau, et Okishima est revenu à bord. Dans la cafétaria, il raconte alors à Yonekura et d'autres membres du croiseur que sur le Ryûjô, la salle des communications où se trouvait Tachibana avait été bloquée par les flammes et les débris. Okishima voulait aller le secourir, mais Tachibana lui a demandé d'obéir à l'ordre d'évacuation. Okishima ne se souvient même pas comment il a atterri finalement sur un canot de sauvetage. Ses collègues sont surpris qu'il ne s'en rappelle pas, mais tout ce qu'il sait, il le tient du capitaine Taki. Tous, dont Yonekura, sont surpris par cette histoire, et c'est alors que le capitaine Kikuchi utilise la radio interne du navire pour annoncer que durant la première dizaine d'août, le capitaine Umezu a trouvé la mort dans la banlieue de Nankin, en Chine. Yonekura et tous les autres sont stupéfaits par cette nouvelle, le chaf canonnier ajoutant qu'une minute de silence sera respectée à 14 heures. Mais tous se demandent ce que faisait le commandant du Mirai à Nankin alors qu'il était supposé être à l'hôpital de Yokosuka. Voulant absolument en savoir plus, ils se dirigent tous vers la passerelle où se trouve Kikuchi, mais ils croisent en route Oguri. Ils lui posent de nombreuses questions, et le chef navigateur leur répond qu'ils doivent respecter les codes militaires et faire leur deuil en pensant au capitaine Umezu. Ils doivent se comporter avec décence et rester unis pour que leur commandant puisse reposer en paix. Beaucoup versent alors des larmes de tristesse, dont Yonekura. A 14 heures, ils se retrouvent donc tous, Yonekura compris, en uniforme d'apparat pour une minute de silence. Plus tard, Yonekura se rend à terre avec quelques autres hommes pour le ravitaillement, et il aperçoit Taki en train d'attendre sur le quai. Celui-ci n'est pas encore au courant de la mort d'Umezu. On ne voit plus Yonekura par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    Volume 21

    Le capitaine Kikuchi organise une réunion dans le mess des officiers pour expliquer la suite des opérations, réunion à laquelle participe Yonekura. Le chef canonnier explique que leur mission est de soutenir le repli de la flotte de défense qui se trouvait près des îles Gilbert, et ensuite de tromper la marine américaine, à qui ils doivent faire croire que de puissantes escadrilles de l'aéronavale japonaise sont en pleine activité. Ainsi, les Etats-Unis penseront que leur route de ravitaillement est en péril et attaqueront en force l'île déserte de Tarawa. Le Mirai doit faire en sorte que les américains utilisent un maximum de carburant et de munitions. Tous écoutent attentivement, et Kikuchi ajoute avant d'achever la réunion qu'ils lèveront l'ancre dans 2 heures, soit à 5 heures. Mais alors qu'ils se mettent en route, un sous-marin apparaît sur les radars et fait une émersion devant le croiseur. Son équipage envoie un message au Mirai disant que le capitaine Kadomatsu et 3 de ses hommes souhaitent monter à bord. Le chef canonnier s'apprête à envoyer sa réponse, et tous, dont Yonekura, attendent avec tension de savoir ce qu'il va décider. Mais Kikuchi rejète la demande car ils sont en mission importante. C'est alors que le sous-marin met un canot de sauvetage à l'eau, dans lequel embarquent 4 personnes. Le projecteur revèle qu'il s'agit bien du second du Mirai et de ses hommes, que Yonekura reconnaît tout comme ses collègues. C'est la dernière apparition de Yonekura dans ce tome.

    Volume 22

    Comme le sous-marin replonge pour partir, le capitaine Kikuchi doit céder et fait monter Kadomatsu et ses hommes à bord en envoyant le SH60J les prendre. Le second du Mirai ne cherche cependant pas encore à reprendre le commandement du navire et veut rester un observateur. Par contre, il dévoile que le lieutenant Shinohara, absent, a été battu à mort par la police militaire. Plus tard, Yonekura et plusieurs de ses collègues se retrouvent dans la cafétaria avec le chef Asô et le chef Yanagi, qui étaient partis avec Kadomatsu. Ceux-ci apprennent le décès de Tachibana. Tous comprennent que cela porte à 10 le nombre de morts du croiseur. Ôme demande alors à Asô et Yanagi s'ils savent ce que faisait le capitaine Umezu à Nankin, mais Aso répond qu'ils ne savent pas grand chose et qu'il vaut mieux questionner le commandant en second à ce sujet. D'ailleurs, en parlant de lui, personne ne sait ce qu'il fait, et Yonekura demande à Katagiri, le journaliste, s'il l'a vu. Mais le photographe répond négativement, et Yonekura se demande ce qu'il peut avoir en tête. La suite de la conversation est plus détendue, et il n'y a pas de tension. Plus tard, la radio officielle japonaise déclare que l'Italie fasciste a signé une reddition sans condition, le même jour que dans l'histoire du Mirai. Par la suite, Yonekura fait partie de l'une des équipes qui doit aller sur l'île de Tarawa pour installer des systèmes de surveillance à différents endroits de l'île. C'est alors que Kadomatsu demande à aller à terre avec eux, ce qui fait qu'il ne pourra pas profiter de l'absence de Kikuchi à bord pour prendre le contrôle du croiseur. Tous sont étonnés mais le chef canonnier accepte. Le dernier jour de mission, alors que le canot doit venir prendre les équipes à 19 heures, le groupe compose de Kadomatsu, Kikuchi et Enomoto signale la présence d'un sous-marin américain, et un commando qui en débarque. L'équipe de Yonekura se trouvant déjà au ponton, le canot les ramène rapidement à bord. Yonekura n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 23

    Tandis que Yonekura et les autres remontent à bord du Mirai, l'équipe composée de Kadomatsu, Kikuchi et Enomoto voit sa route de retrait bloquée par les américains. Cachés, ils attendent l'arrivée du SH60J, mais un peu plus tard, le chef canonnier signale par la radio qu'Enomoto a été tué, se dévoilant à un américain en voulant signaler sa position à l'hélicoptère. Par la suite, Asô et 2 hommes embarquent dans le SH60J pour aller chercher les 2 capitaines qui sont maintenant seuls sur l'île. Et quand Kadomatsu et Kikuchi reviennent à bord du croiseur, ce dernier s'avère avoir été touché par une balle. Rapidement, une rumeur circule dans le navire comme quoi ce serait Asô qui a tiré sur le chef canonnier. Mais pour sauver ce dernier, le second du navire choisit de l'envoyer avec l'hélicoptère à Palau, accompagné du lieutenant Kirino, du chef Asô, et du lieutenant Momoi. Plus tard, quand le Mirai parvient lui aussi à Palau, Kirino a demandé l'aide de la marine impériale pour reprendre le contrôle du navire. Asô et Momoi sont alors pris en otage par la marine impériale, afin de pouvoir monter à bord du croiseur et en prendre le contrôle. Ces soldats trouvent Yonekura, qui semblait caché et qui leur sourit mais n'oppose pas de résistance, comme leur a ordonné Oguri. Tout l'équipage est rassemblé sur le pont arrière, et quand Taki et Kusaka arrivent, ce dernier place Kirino avec les autres. Kadomatsu dit à Kusaka que la marine impériale ne pourra pas faire bouger le croiseur, mais Kusaka lui répond qu'il n'est pas prévu que le Mirai bouge car il représente plus un danger pour l'instant, ce qui étonne Yonekura et les autres. L'équipage apprend alors que Kusaka fabrique une bombe atomique à Nankin, et que c'est sa fabrication que le capitaine Umezu tentait d'arrêter quand il a perdu la vie. Puis le croiseur est vidé de son carburant et ses membres sont emprisonnés dans des baraquements sur une petite île déserte. Mais un jour, le chef Ôme découvre un message dans sa boulette de riz, celui-ci provenant du lieutenant Kisaragi de la marine impériale, qui est sous les ordres de Yonai. On ne voit plus Yonekura par la suite dans ce tome.

    Volume 24

    Kadomatsu et les siens confirment leur localisation à Kisaragi en allumant un soir les lampes durant 3 secondes, puis plus tard, le chef Asô et les 3 hommes de l'aéronavale, qui étaient encore retenus dans un autre lieu, rejoignent les autres membres du Mirai. Dans leur rapport, ils disent que le capitaine Kikuchi a été sauvé et qu'il est hospitalisé à Koror, ce qui ravit Yonekura et les autres. Mais tous sont surpris car le commandant en second a compris que leur rapport n'était pas terminé. Ils ont en effet reçu de Momoi un message avec la localisation du croiseur. Un matin, ils reçoivent leur petit-déjeuner et dans un des tonneaux se trouve un double fond avec des équipements de plongée. Le soir, Kadomatsu, Ôme et Asô vont voir le navire, mais Kashiwabara demande à Yonekura de se coucher car celui-ci risque de se faire remarquer. Le trio revient avec plus de matériel, et durant les nuits suivantes, plusieurs groupes font des allers et retours, jusqu'à ce qu'Oguri et Asô doivent abandonner un canot car une patrouille était sur le point de les repérer. Un soir, le second du Mirai explique comment ils vont récupérer le navire, en arrivant avec un tanker fourni par le major Kawamoto, un autre allié extérieur. Les gardes sur le croiseur auront été drogués car Kadomatsu veut éviter toute violence. Mais ils devront détruire l'antenne du poste de surveillance avec le canon. Tous, y compris Yonekura, écoutent avec attention. Le commandant en second ajoute ensuite qu'il faut minimum 35 personnes pour manoeuvre le Mirai, et il lui faut la liste de ceux qui iront avec lui récupérer le navire. Yonekura en fait partie. Mais Kisaragi les contacte par radio pour leur dire que le croiseur doit être remorqué le lendemain. L'équipage doit donc agir le soir même et le groupe de Kadomatsu se met en route, tandis qu'Oguri reste avec les autres. Une fois à bord du Mirai, ils attendent le début du remorquage pour entrer en action. Ils transfèrent le carburant provenant des réserves de l'aéronavale, ainsi que des réservoirs des hélicoptères. Yonekura s'émerveille quand le courant revient dans le CIC. Ils mettent ensuite les moteurs en marche et coupent les cordages, mais Ashikawa signale que le croiseur Agano pointe ses canons sur eux, ce qui étonne Kadomatsu, mais aussi Yonekura qui commence à avoir peur tandis que le commandant en second ordonne une manoeuvre d'évitement. Juste après le tir, ils constatent la présence de Kusaka à bord de l'Agano...

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Capitaine Chris Evans

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Tué par le CIWS du Mirai.
    • Statut au volume 24 : Tué par le CIWS du Mirai.

    Sugimoto

    scan 1873Volume 17

    Pour leur nouvelle opération, l'équipage du Mirai doit repeindre le navire en noir. C'est Sugimoto qui supervise les travaux, et il demande où en sont ceux qui bossent à bâbord. Ceux-ci lui répondent que ce sera terminé dans 30 minutes. Sugimoto se dit ensuite que noir c'est noir et qu'il ne reconnaît pas le croiseur. Plus tard, ils se mettent en route pour l'océan indien, mais avec seulement des porte-avions de seconde zone de la flotte combinée. Cependant sur le chemin, les radars signalent la présence d'un appareil de reconnaissance qui vient dans leur direction. L'équipage est nerveux et Sugimoto espère que l'avion va changer de direction. Mais Kikuchi ne peut pas donner la priorité aux vies, mais doit la donner à la mission. Il ordonne donc d'abattre l'appareil, à la surprise de tout le monde, dont Sugimoto. Celui-ci n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 18

    Le Mirai abat l'appareil de reconnaissance, et la flotte japonaise peut attaquer Columbo. L'offensive est un succès, et le croiseur sauve un tenzan d'un mosquito en abattant ce dernier avec le canon principal. Puis la flotte se sépare, Kusaka et l'amiral Kakuta se dirigeant vers Bombay, tandis que le Mirai accompagne Taki et le reste de la flotte vers le golfe du Bengale. Afin de pouvoir communiquer avec le porte-avion Ryûjô malgré l'activation de l'ECM, le croiseur envoie Tachibana et Okishima qui établissent un contact radio à bord du porte-avion. Mais l'offensive sur Dahka et Chittagong, s'avère plus diificile car avant l'arrivée des escadrilles japonaises, ces 2 bases font décoller leurs appareils. Taki refusant d'annuler l'attaque, ou même de prévenir les escadrilles, celles-ci ne réussissent pas à battre leurs adversaires. Même la seconde vague, dépourvu de ses bombardiers pour ne conserver que des chasseurs, ne parvient pas à contenir la contre-offensive de l'armée anglo-indienne. Celle-ci part alors à l'assaut de la flotte japonaise, qui tente de s'abriter sous un squall. Taki demande au croiseur de ne pas intervenir afin de ne pas être mis en danger, et Tachibana et Okishima sont d'accord avec cette avis. De plus, ils ne veulent pas mettre en danger les passagers du porte-avion en le forçant à faire décoller un appareil pour eux, et ils décident de rester à bord. Mais Tachibana leur communique que le Ryûjô a été gravement touché avant d'atteindre le squall et, comme il est à la dérive, Taki a ordonné l'évacuation générale. Okishima s'apprête à abandonner le navire mais Tachibana se dit dans l'incapacité de partir. Ces nouvelles glacent le sang de Sugimoto et les autres qui ne peuvent rien faire. Tachibana ajoute qu'en montant sur le Ryûjô, il cherchait à comprendre ce qu'est la guerre, et son sens. Mais il ne comprend toujours pas cette tuerie et va manquer de temps pour trouver une réponse. Selon lui, tout l'équipage du Mirai pense aussi à cela, mais soudain, la communication est coupée, alors que tous, dont Sugimoto, écoutent attentivement et en silence. C'est la dernière apparition de Sugimoto dans ce tome.

    Volume 20

    Après avoir coulé le Ryûjô, l'escadrille anglo-indienne reprend la route de sa base, et Kikuchi décide d'abattre les appareils restants, malgré les contestations d'Oguri. Ensuite, le Mirai retourne à Palau où les rejoint Okishima qui a réussit à évacuer le porte-avions. dans la cafétaria, il raconte à un groupe de ses collègues, dont Sugimoto, que la salle des communications où se trouvait Tachibana avait été bloquée par les flammes et les débris. Tachibana a alors demandé à Okishima d'obéir à l'ordre d'évacuation, disan avoir une mission à terminer. Pour les collègues d'Okishima, il y a dû y avoir une mer de feu et il a peut-être avalé du carburant par accident, mais Okishima dit ne pas se souvenir comment il est arrivé à bord d'un canot. Sugimoto est étonné, mais Okishima dit que tout ce qu'il sait, il le tient de la bouche de Taki. Alors que Sugimoto est encore stupéfait que son collègue ait oublié cette expérience, le capitaine Kikuchi annonce par la radio interne que durant la première dizaine d'août, le capitaine Umezu a perdu la vie dans la banlieue de Nankin. Sugimoto exprime sa surprise à voix haute, mais un de ses collègues lui demande de se taire car ce n'est pas fini. En effet, le chef canonnier déclare qu'un minute de silence sera respectée à 14 heures. Sugimoto ne comprend pas, surtout que le commandant du croiseur était censé être à l'hôpital de Yokosuka. Comme tous pensent qu'on leur cache quelque chose, ils décident d'aller voir Kikuchi. Dans les couloirs, ils tombent sur le chef navigateur, et commencent à le bombarder de questions. Oguri ne répond pas tout de suite, mais leur demande de penser à Umezu. Leur devoir est de respecter les codes militaires et de faire leur deuil en se comportant avec décence. Il ajoute que si le navire se met à s'agiter, le commandant du Mirai ne pourra pas reposer en paix. Après avoir entendu cela, Sugimoto se met à verser des larmes de tristesse, tout comme la plupart de ses collègues. A 14 heures, tous se retrouvent sur le pont arrière, en uniforme d'apparat, pour la minute de silence, le pavillon en berne. On ne voit plus Sugimoto par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 20 : Vivant.

    Volume 21

    Le Mirai doit maintenant partir pour les îles Gilbert. Là-bas, son équipage devra soutenir le repli des forces de défense de l'île de Tarawa, puis faire croire à l'armée américaine qu'il y a encore une grosse escadrille de l'aéronavale japonaise, ainsi qu'une grosse activité sur l'île. Ainsi, les américains croiront que leur route de ravitaillement est en danger et gaspilleront donc beaucoup de carburant et de munitions, ce que souhaite évidemment la marine impériale. Mais alors que le croiseur se met en route, un sous-marin apparaît sur les radars et émerge devant le Mirai. Le sous-marin envoie un message demandant l'autorisation pour Kadomatsu et 3 de ses hommes de pouvoir monter à bord du croiseur. Kikuchi refuse car ils sont en pleine mission, mais le sous-marin met un canot de sauvetage à l'eau, et 4 personnes y embarquent. Le chef canonnier fait éclairer cette embarcation avec un projecteur, et tous, dont Sugimoto, reconnaissent le second du Mirai, Yanagi, Asô, et Shibata. C'est la seule fois qu'apparaît Sugimoto dans ce tome.

    Volume 22

    Le sous-marin replonge après le départ de ses 4 passagers, forçant ainsi le capitaine Kikuchi à envoyer le SH60J pour récupérer Kadomatsu et ses hommes. Une fois à bord du Mirai, le second du navire se rend directement vers la passerelle, et sur son chemin se trouve Sugimoto qui semble étonné de revoir Kadomatsu aussi déterminé. Celui-ci annonce au chef canonnier qu'il lui laisse le commandement pour l'instant, se contentant d'être un observateur, et il révèle que le lieutenant Shinohara a été battu à mort par la police secrète. Ensuite, le chef Asô et le chef Yanagi se rendent à la cafétaria où Sugimoto et les autres leur apprennent la mort de Tachibana. Ôme leur demande s'ils savent ce que faisait Umezu à Nankin, mais Asô lui répond qu'ils ne savent rien et qu'il faut questionner plutôt le commandant en second. Celui-ci reste pourtant dans sa cabine, même si les arrêts de rigueur ont été annulés, et tous se demandent ce qu'il peut bien faire. La conversation continue ensuite sans aucune tension. Plus tard, le 10 septembre, la radio officielle japonaise annonce que l'Italie fasciste a signé une reddition sans conditions, exactement comme dans l'histoire du Mirai. Sugimoto est dans la cafétaria avec plusieurs autres durant cette annonce. C'est la dernière apparition de Sugimoto dans ce tome.

    Volume 23

    Le Mirai arrive près de l'atoll de Tarawa, et le capitaine Kikuchi va à terre avec plusieurs équipes pour installer des systèmes de surveillance. Kadomatsu demande à pouvoir les accompagner et le chef canonnier accepte. Tout se passe bien jusque peu avant le retour à bord, moment où l'équipe composée de Kadomasu, Kikuchi et Enomoto aperçoit un sous-marin américain qui émerge, et un commando de marines qui en débarque. Coincés par ces soldats américains, le trio doit attendre l'arrivée du SH60J, mais Enomoto est tué dans l'action. Asô et 2 autres hommes viennent au secours des 2 capitaines mais quand ceux-ci reviennent à bord du croiseur, tous apprennent que le chef canonnier a été touché par une balle. Sugimoto va en parler aux autres, mais admet ne pas savoir si la balle venait d'un américain. Par la suite, il se dit que ce serait le chef Asô qui aurait tiré sur Kikuchi, alors que celui-ci tenait Kadomatsu en joue. Pour Sugimoto, comme les 2 capitaines étaient seuls sur l'île, il n'est pas étonnant que le chef canonnier trouve le second du Mirai gênant. Asô a pu aussi faire une erreur d'appréciation, mais Sugimoto se demande ce que va devenir le navire. Alors qu'il parle avec quelques collègues dans la cafétaria, Asô arrive, s'installe seul à une table, et tous se taisent, se demandant si c'est vraiment Asô qui a tiré. Par la suite, Kadomatsu et Oguri décident de faire route vers Palau, et pour aller le plus vite possible pour sauver Kikuchi, ils l'envoient avec le SH60J, accompagné du lieutenant Kirino, d'Asô, et du lieutenant Momoi. Mais quand ils arrivent près de Palau, des navires de la marine impériale leur demandent de stopper leurs moteurs et les menacent en ayant pris en otage Asô et Momoi. Le second du croiseur choisir d'obéir et des troupes de la marine impériale montent à bord. Sugimoto a la surprise de voir que c'est Kirino à leur tête. Sugimoto lui demande donc ce que cela veut dire, et le lieutenant lui répond que c'était la seule manière de reprendre le contrôle du navire. Tout l'équipage est réuni sur le pont arrière, et plusieurs, dont Sugimoto, se demandent si c'était une bonne idée de s'en remettre à la marine impériale. Taki et Kusaka arrivent, et ce dernier place Kirino avec les autres, parlant de lui comme d'un Judas. Tous apprennent alors de Kadomatsu que Kusaka serait en train de construire une bombe atomique à Nankin, et l'équipage comprend que cela a un lien avec la mort d'Umezu, qui avait donc tenté d'empêcher cette fabrication. Puis le carburant du Mirai est pompé pour ne plus qu'il puisse bouger. Tout l'équipage est placé dans des baraquements sur une petite île isolée. Là, Ôme trouve un message dans une boulette de riz, provenant du lieutenant Kisaragi de la marine impériale. Une nuit, ils allument leurs lampes durant quelques secondes pour confirmer à cet allié extérieur leur présence sur cette île. On ne voit plus Sugimoto par la suite dans ce tome.

    Volume 24

    Asô et les 3 hommes de l'aéronavale qui étaient à bord du SH60J rejoignent leurs compagnons, et Sugimoto est content, voulant savoir s'ils n'ont rien. Les 4 hommes annoncent que l'opération de Kikuchi s'est bien passée et qu'il est hospitalisé à Koror, ce qui réjouit tout le monde, Sugimoto compris. Mais à leur surprise, Kadomatsu a compris que le rapport des 4 hommes n'était pas terminé. Le lendemain, ils reçoivent des boules de riz et de l'eau, et Sugimoto dit qu'ils n'ont pas à se plaindre. Mais l'un des tonneaux a un double fond avec du matériel de plongée fourni par Kisaragi. Le soir, Kadomatsu sort discrètement avec Asô et Ôme pour retrouver le Mirai, et les autres les voient partir en espérant qu'ils réussiront. Le trio ramène encore plus de matériel de plongée venant du croiseur, et les jours suivants, plusieurs personnes font des allers et retours, jusqu'à ce que Asô et Oguri doivent abandonner leur canot car une patrouille était sur le point de les repérer. Un soir, le commandant en second expose le plan pour récuperer le Mirai, avec notamment un tanker fourni par le premier maître Kawamoto, un autre allié extérieur, et en endormant les gardes sur le croiseur pour éviter toute violence, ils devront ensuite détruire une antenne d'un poste de surveillance avec le canon. Tous écoutent en silence et avec attention, et Kadomatsu précise que le nombre minimum de personnes nécessaires pour manoeuvrer le Mirai est de 35. Sugimoto fait partie de ces personnes, mais Kisaragi les appelle par radio pour signaler que les plans doivent être modifiés. En effet, le lendemain, le Mirai doit être remorqué par le croiseur léger Asano. Les membres du Mirai doivent donc agir le soir même. Kadomatsu et son groupe se mettent en route, tandis qu'Oguri reste avec les autres. Sur le croiseur, Sugimoto repère 4 gardes, tous sur le pont avant. Ils sentent que le remorquage commence et après avoir constaté que le carburant contenu dans les réserves de l'aéronavale et dans les hélicoptères est suffisant pour naviguer, Sugimoto active l'alimentation du générateur électrique principal. Après avoir transféré le carburant dans les moteurs du navire, Kashiwabara et Sugimoto les mettent en route et font machine arrière. Sugimoto n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 24 : Vivant.

    Lieutenant Kazuma Tsuda

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Décédé de ses blessures après une chute depuis Kehlsteinhaus.
    • Statut au volume 24 : Décédé de ses blessures après une chute depuis Kehlsteinhaus.

    Amiral Isoroku Yamamoto (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Tué d'une balle dans le coeur par un soldat américain.
    • Statut au volume 24 : Tué d'une balle dans le coeur par un soldat américain.

    Sous-lieutenant Mori

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Tué par les tirs d'un hydravion chasseur japonais.
    • Statut au volume 24 : Tué par les tirs d'un hydravion chasseur japonais.

    Yô Bungen (Hideo Yamamoto)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé décédé par suicide.
    • Statut au volume 24 : Supposé décédé par suicide.

    Teruko

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 20 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 24 : Supposé vivante.

    A suivre...

    Cronos


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