• Zipang : Personnages (6; Tomes 22 à 29)

    Voilà la seconde suite de la sixième page de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Thomas

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 25 : Décédé de la malaria dans un camp de prisonniers à Singapour.
    • Statut au volume 29 : Décédé de la malaria dans un camp de prisonniers à Singapour.

    Contre-amiral Takazumi Oka (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 25 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 29 : Supposé vivant.

    Jirô Yoshimura

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 25 : Supposé vivant.

    Volume 26

    La construction de la bombe atomique se termine sans autre incident, et celle-ci est transportée vers Saipan par bateau, avec le professeur Kurata à bord pour la surveiller. Yoshimura, lui, reste du côté de Nankin, et le 12 décembre 1943 alors qu'il se promène à cheval avec le général Ishiwara dans la banlieue de Nankin, tous les 2 ont appris que la bataille décisive dans les Mariannes vient de commencer. Ishiwara se dit qu'en réfléchissant, l'issue d'une bataille se joue à 99% dans sa préparation, avec l'intelligence de la stratégie, la qualité et la quantité des hommes déployés et la régularité de l'approvisionnement. Il reste cependant 1% d’éléments inconnus et que cela puisse faire pencher la balance. Yoshimura demande alors à quoi correspondent ces 1%. Le général lui répond que ce sont les hommes car ce sont eux qui se battent, et un seul d'entre peut influer l'avenir au-delà de ce que l'on imagine. C'est la seule fois que l'on voit Yoshimura dans ce tome.

    Volume 28

    Dans ce tome, on apprend que Yoshimura est revenu au Japon il y a un mois (et donc la conversation avec le général Ishiwara a dû être à un autre moment que le 12 décembre 1943). Depuis quelques jours, il reste dans le quartier Kasumigaseki de Tokyo, où il discute dans un café avec un agent du ministère des affaires étrangères, d'un bureau proche de l'union soviétique. Après le départ de cet agent, Yoshimura s'en va aussi mais quelqu'un sort d'une voiture et lui fait perdre conscience avec un coup de poing bien placé dans l'estomac. A son réveil, il se trouve dans un endroit plein d'arbres, et il reconnaît le lieutenant Kisaragi, l'homme qui aidait Umezu, le preneur d'otage du professeur Kurata sur le Luis Frois, et qu'il avait aussi assommé avec un vase au Mandchoukouo. Mais il y a aussi quelqu'un d'autre, le capitaine Masayuki Kikuchi, chef canonnier du Mirai, le croiseur venu de 60 ans dans le futur. Yoshimura demande où ils sont, et Kisaragi lui répond qu'ils sont sur une île déserte pas trop loin de Kasumigaseki, où les corps des disparus ont peu de chances d’être retrouvés. Yoshimura pense donc qu'ils veulent venger la mort d'Umezu. Kikuchi explique alors que dans son histoire, l'union soviétique a servi d’intermédiaire dans les négociations de paix, mais Staline étant imprévisible, le Japon a été trahi. Le capitaine a donc compris que Yoshimura chercher à renforcer les liens avec ce pays. Yoshimura l'admet, mais cela ne donne rien car ces agents du ministère des affaires étrangères pensent à leur situation personnelle plutôt qu'à l’intérêt du pays. Ils ne prennent aucune décision conséquente, et il manque d'hommes courageux. Le chef canonnier lui demande alors pourquoi prendre de tels risques alors que c'est un agent brillant. Yoshimura raconte qu’étant partisan du socialisme, la police spéciale lui en a fait baver et il a fui le pays. Il est allé en Mandchourie, mais là aussi, la pression militaire était importante. Et c'est là qu'il a rencontré Kusaka. Mais il ne se bat pas comme le pense Kikuchi mais continue à fuir. Pourtant, aujourd'hui, il n'est plus seul. Il sait que le Japon connaîtra un jour la défaite et c'est avec lui qu'il fuira. Ensuite, Yoshimura demande à ses ravisseurs ce qu'ils comptent faire. Le capitaine avoue avoir aussi agi avec Kusaka durant un temps, mais il tente de l’arrêter maintenant. Alors que le Mirai se bat en ce moment dans les Mariannes, et quel que soit l'issue, la guerre doit prendre fin au plus tôt. Et sur ce point-là, ils peuvent collaborer. Il tend alors la main à Yoshimura. Puis, dans une barque, Yoshimura demande où ils vont. Le chef canonnier lui répond qu'ils vont chez l'ancien premier ministre Mitsumasa Yonai, et Yoshimura déclare que c'est exactement ce qu'avait prévu Ishiwara, juste avant qu'il ne quitte Nankin. Yoshimura y était opposé car c’était trop tôt, mais le général a dit qu'ils avaient besoin de résultats et non de morale. Cette révélation surprend Kikuchi et Yoshimura n'apparaît plus par après dans ce tome.

    • Statut au volume 29 : Supposé vivant.

    Yôkichi Kadomatsu

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 25 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 29 : Supposé vivant.

    Yôichirô Kadomatsu

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 25 (alternatif) : Tué après avoir été renversé par une voiture à Ginza en 1942.
    • Statut au volume 25 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 29 (alternatif) : Tué après avoir été renversé par une voiture à Ginza en 1942.
    • Statut au volume 29 : Supposé vivant.

    Yuri Danilov

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 25 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 29 : Supposé vivant.

    Lieutenant Katsumi Kisaragi

    Volume 22

    De retour au Japon, Kisaragi se rend avec le ministre Yonai au palais impérial de Tokyo, où les attend le ministre de l’intérieur Kôichi Kito. Comme l'Italie fasciste a donné sa reddition sans condition aux alliés ce 9 septembre 1943, le ministre Kito a suggéré à l'empereur que c’était le moment pour tenter de faire la paix, mais celui-ci le savait déjà. Yonai comprend qu'ils ont été devancés, et Kito pense que c'est Tôjô qui a prévenu l'empereur, après avoir reçu probablement des informations d'Ishiwara. Comme la porte vers une paix anticipée vient de se refermer, Yonai dit au lieutenant qu'il quitte l'infanterie pour passer sous les ordres de l'amiral Toyoda et devenir officier de liaison. Il lui ordonne de partir immédiatement pour Palau, afin d'informer Kadomatsu. Kisaragi se rend à la base de l’aéronautique navale d'Otsubama, où il surprend un technicien qui était dans l'appareil dans lequel il est censé monter. Le lieutenant lui demande ce qu'il faisait, et le technicien lui retourne la question. Il explique ensuite être le copilote, et qu'il a juste apporté une chaise car le voyage, qui passe par Taïwan, sera long. Kisaragi admet s’être trompé car le copilote ne portait pas sa tenue. Ce dernier remarque que le lieutenant porte son premier uniforme, et qu'il donne l'impression de se forcer à porter une tenue inhabituelle. Plus tard, alors que l'avion décolle, le lieutenant espère revoir Kadomatsu sain et sauf, et se dit que cela ne lui ressemble pas d'avoir envie de revoir quelqu'un comme ça. C'est la dernière apparition de Kisaragi dans ce tome.

    Volume 23

    Kisaragi arrive à Palau où il prend contact avec le major Kawamoto, Celui-ci l'informe que le Mirai est en mission dans les îles Gilbert, et qu’après la fin de cette mission, il est reste dans ces même eaux de l'archipel. Les communications étant bloquées, ils n'ont reçu aucun message et il est donc difficile de savoir si le capitaine Kadomatsu a pu monter à bord, après avoir été un temps écarté par le capitaine Masayuki Kikuchi, dont la vision des événements n’était pas la même que celle de Kadomatsu. Pour le lieutenant, s'il n'y a aucune vérification, il y a encore des chances que Kadomatsu soit à bord du Mirai. Kawamoto dit que selon l’état-major, le Mirai ne peut revenir que s'ils constatent le débarquement de l’armée américaine. Et ce n'est sans doute pas pour tout de suite. Mais Kisaragi doit absolument parler à Kadomatsu. Par la suite, Kisaragi et Kawamoto apprennent que le capitaine Kikuchi a été blessé lors de l’arrivée d'un sous-marin américain dans l'archipel Gilbert. Après l'avoir envoyé dans un hôpital avec un autogire, le Mirai est arrivé à Palau, mais les capitaines Kusaka et Taki ont profité des pilotes de l'autogire qu'ils ont pris en otage, et ils se sont emparés du croiseur. Ils ont vidé le bateau de son carburant et ont emmené son équipage sur une île isolée. Le major parvient à trouver la location de cette île. Le lieutenant comprend que Kusaka et Taki ont modifié leur politique anti-Mirai, mais il n'en connaît pas la raison. Par contre, il ne comprend pas pourquoi Kawamoto l'aide. Celui-ci explique qu'il a eu trop de contacts avec le Mirai et que c'est pour cette raison qu'il a été transféré à Palau. Il n'est pas libre de ses mouvements mais ne s'en plaint pas et se contente d’obéir aux ordres. Mais Kisaragi lui rappelle qu'il n'est pas son supérieur, et Kawamoto raconte alors que quand il était enfant, il y avait une maison dont il ne devait pas s'approcher car le mal s'y trouvait, et dont, un jour, les occupants ont été arrêtés par la police. Un jour, il est allé voir par la fenêtre et en voyant un bonnet de laine tricoté, il a compris que c’étaient des êtres humains qui vivaient là. Pour le major, qu'on les rejette ou qu'on les ignore, ces personnes devaient être d'abord comprises en tant qu'humains. Ensuite, pour vérifier si l’équipage du croiseur est bien sur l'île, Kisaragi et Kawamoto placent un message dans une des boules de riz qui doit être livrée sur place. Et comme prévu, à l'heure prévue, Kadomatsu et ses hommes allument leurs lampes durant 3 secondes exactement, confirmant leur présence. Puis, Kisaragi entre en contact avec le lieutenant Momoi, la seule femme du Mirai, qui a été placée comme infirmière dans l’hôpital où est soigné Kikuchi. Dans un endroit discret, Kisaragi lui révèle qui il est, et qu'il ne travaille pas pour la flotte combinée. Il remet ensuite les lunettes d'Umezu, avant de lui dire qu'il recherche la location du Mirai, pour que son équipage puisse le récupérer. Mais la femme refuse, car c'est à cause de l'existence de ce croiseur que tant de gens qui ne voulait pas se battre se sont retrouvés en pleine bataille, avec de nombreux morts. Maintenant, ils sont enfin libres de l'emprise des armes, pour eux qui ne sont pas des combattants. Kisaragi évoque alors la bombe atomique, construite à Nankin, et Momoi comprend avec effroi qu'Umezu est mort là-bas en tentant d’empêcher sa fabrication. Elle accepte donc d'aider Kisaragi, et on ne voit plus celui-ci par la suite dans ce tome.

    Volume 24

    Grâce aux livraisons de boulettes de riz, Kisaragi fournit à Kadomatsu et ses hommes des tenues de plongée ainsi qu'un plan pour un lieu de rendez-vous. Le soir même, le lieutenant attend près d'une petite île avec 2 petites embarcations. Dès que Kadomatsu arrive, Kisaragi lui tend la main pour le faire monter dans la barque, lui demandant si la marine restera la marine dans 60 ans. Ensuite, le lieutenant confirme la localisation du Mirai avant de demander plus d'informations sur le plan du capitaine pour récupérer le croiseur. Mais pour cela, Kadomatsu doit d'abord voir l’état du Mirai, avant de questionner le lieutenant sur la présence de 2 barques. Kisaragi annonce alors qu'il ne va pas accompagner Kadomatsu et ses 2 hommes présents. Il explique ensuite que les alentours sont fortement surveillés, et le capitaine comprend que le lieutenant est leur seul allié extérieur, et qu'il ne peut pas être remplacé. Le groupe se sépare donc, et un peu plus tard, Kisaragi a la surprise de recevoir une lettre de Kusaka, qui a appris que le lieutenant était à Palau, et qui l'invite à dîner. Kisaragi accepte l'invitation, ce qui surprend un peu Kusaka, qui le pensait trop méfiant. Au début, le capitaine demande au lieutenant ce qu'il a choisi, et celui-ci répond qu'il attend une réponse de l'amiral Koga avant de pouvoir retourner à Yokosuka. Mais Kusaka parlait du menu. Ensuite, au début du repas, Kisaragi demande à Kusaka la raison de cette prise de contact, et celui-ci évoque ce que le lieutenant a fait à Nankin pour empêcher la construction de la bombe atomique, sans la mentionner. Ils ont beau être dans des positions différentes, ils ont vu les mêmes paysages. Cette invitation est donc une forme de politesse. Kisaragi comprend que Kusaka essaie de bloquer ses mouvements. C'est alors qu'en parlant d’hypothèse, le lieutenant évoque la bombe qui serait trop grosse pour être transportée par avion. Il questionne donc le capitaine sur l’utilité de fabriquer une telle arme. Mais pour Kusaka, les moyens de transport ne manquent pas. Kisaragi comprend alors que Kusaka a l'intention de le transporter par bateau. Et pour que celui-ci ne soit pas coulé avant d'atteindre son objectif, il ne faut pas un navire ordinaire. Le lieutenant pense alors au Mirai, mais pour le capitaine, il faut aussi un équipage qui accepte ce qu'il fait. A la fin du repas, Kusaka déclare que Kisaragi est un excellent officier, et qu'il a un nouveau problème à résoudre. Quelques jours par après, avec la radio reçu par Kadomatsu, Kisaragi appelle celui-ci car il a appris que le Mirai va être remorqué le lendemain par un croiseur léger, ce qui signifie peut-être que Kusaka a compris leurs plans. Kadomatsu doit donc changer ses plans et récupérer le Mirai des ce soir. Kisaragi n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 25

    Tandis que Kadomatsu et ses hommes récupèrent le Mirai, Kisaragi se charge de faire évader Momoi et Kikuchi de l’hôpital où ce dernier est soigné. Ensuite, le lieutenant les emmène vers l’aérodrome en voiture. Une fois sur place, l'avion parvient à décoller sans qu'ils se fassent prendre. Juste après le décollage, Kisaragi s'excuse auprès des 2 autres soldats de la marine pour leur avoir demandé d'abandonner 100 kg de sucre qu'ils voulaient ramener des îles du sud comme souvenir. Il promet cependant de leur en faire livrer lorsqu'ils seront à terre. Quelques temps plus tard, Kisaragi, Kikuchi et Momoi se retrouvent au domicile de Yonai. Kisaragi a rassemblé le plus d'informations possible à partir du journal local et du service d'information du navire, afin de trouver des indices sur la bombe atomique et sur la manière dont Kusaka va en faire usage. Kikuchi ignore s'ils trouveront le moindre indice et ils commencent à lire. A un moment, le capitaine demande à Kisaragi à quoi correspond le n°1, ce à quoi le lieutenant répond que c'est le Yamato...

    • Statut au volume 25 : Supposé vivant.

    Volume 26

    Finalement, Kisaragi et Kikuchi finissent par trouver un mince indice dans un journal local, menant au lieutenant Kazuki Kôgami, de la section des mécaniciens du Yamato, qui pourrait avoir eu connaissance de l'existence de la bombe atomique. Pour confirmer ces soupçons, les 2 hommes se rendent au village natal de Kôgami, où celui-ci a passé sa dernière permission lors des travaux d’améliorations du cuirassé. Ils arrivent donc à Shikoku, non loin de Matsuyama. Kisaragi dit à Kikuchi qu'il admire sa persévérance, mais celui-ci répond que si Kusaka veut transporter la bombe par bateau, il y a forcément des signes, même minces, au sein de la flotte combinée. Le frère aîné du lieutenant Kôgami arrive et salue ses invites, avant de confirmer que son frère est bien passé par là. Le capitaine l'interroge ensuite sur le comportement de Kazuki, et le frère lui explique que le lieutenant Kôgami a été toujours silencieux sur l’armée, qu'il a profité à fond de sa permission, mais qu'il a refusé d'aller prier sur la tombe de leurs parents. Kisaragi reste à l’écart durant la conversation, mais après celle-ci, il dit à Kikuchi qu'ils ont peut-être bien fait de venir. Pour une raison qu'ils ignorent encore, le lieutenant Kôgami a rassemblé de jeunes officiers du Yamato. Ils doivent donc approfondir cela. Par la suite, Kikuchi et Momoi rencontrent un couple de coiffeurs qui ont quitté récemment Saipan pour s'installer à Ushigome. Selon le capitaine, le mari aurait apparemment coupé les cheveux de Kusaka. Dans une voiture à Ginza, Kisaragi se demande si la bombe ne se trouve pas à Saipan, si Kusaka s'est montre là-bas. Kisaragi a, lui, rencontré un officier mécanicien affecté à terre il y a un mois. Celui-ci aurait été invité à une réunion d’étude avec d'autres jeunes. De plus, il semblerait que ces réunions avaient aussi lieu dans d'autres sections. Si jamais ces groupes se connectent entre eux, cela ferait une centaine de personnes. Mais le seul à avoir participé aux réunions des autres sections est le lieutenant Kôgami. Pour Kisaragi, c'est exactement comme cela que les manifestants antigouvernementaux organisent leur groupe. Ils font cela pour éviter de connaître des informations d'autres sections au cas où ils se feraient prendre, et seuls quelques-uns ont toutes les informations. Cela signifie que l'objectif du groupe est secret. Kisaragi pense qu'il faut informer Kadomatsu, et Kikuchi est d'accord. Kisaragi se demande si cela ne dérange pas Kikuchi de gêner Kusaka. A ce moment, Momoi demande d’arrêter la voiture pour aller prendre l'air. Kisaragi rappelle à Kikuchi qu'il a déjà trahi Kadomatsu, et maintenant, il veut trahir Kusaka. Le capitaine explique alors qu'il a reçu le déclencheur du dispositif de sabordage du Mirai, dont le code, connu de Kadomatsu et Oguri uniquement, a déjà été entré. Cela signifie que Kadomatsu lui fait confiance, même si leur point de vue est toujours différent. Kisaragi comprend que Kikuchi veut répondre à cette confiance. Il ne trouve pas cette façon d'agir mauvaise, et pense depuis peu qu'il n'y a pas de honte à ce que le coeur prenne le pas sur la raison. Plus tard, le 12 décembre 1943, alors qu'ils sont chez Yonai, celui-ci reçoit un appel le prévenant que la bataille des Mariannes vient de commencer, et que les américains ont entamé un bombardement de Saipan. Selon Kikuchi, le groupe doit maintenant se concentrer sur les agissements de Kusaka. C'est la dernière apparition de Kisaragi dans ce tome.

    Volume 28

    Kisaragi et Kikuchi retrouvent la trace de Jiro Yoshimura, qui est revenu à Tokyo et qui discute dans un café de Kasumigaseki avec un agent du ministère des affaires étrangères, d'un bureau proche de l'Union soviétique. Le lieutenant s'approche de lui avec la voiture, puis en sort brusquement pour assommer Yoshimura d'un coup de poing dans l'estomac. Kisaragi et Kikuchi l'emmènent ensuite sur l'une des îles désertes de Daiba qui ne sont pas loin, où ils ne seront pas dérangés. A son réveil, Yoshimura reconnaît le lieutenant, puis le capitaine se présente à lui. Yoshimura demande alors où ils sont et Kisaragi lui dit que s'il disparaît, il y a peu de chances que son corps soit retrouvé. Le chef canonnier sait que Yoshimura oeuvre pour mettre un terme rapidement à la guerre, selon la volonté de Kusaka. Selon son histoire, l'Union soviétique va servit d'intermédiaire dans les négociations de fin de guerre, tenue par un pacte de neutralité. Mais finalement, le Japon sera trahi. C'est pour cette raison que Yoshimura tente de renforcer les liens avec ce pays. Mais Yoshimura admet que cela ne marche pas car les personnes du ministère des affaires étrangères pensent à leur situation personnelle plutôt qu'aux intérêts du pays. Ils manquent d'hommes courageux qui prendront des décisions conséquentes. Kikuchi sait que Yoshimura est brillant, mais il se demande pourquoi il prend de tels risques. Celui-ci répond qu'étant un partisan du socialisme, la police spéciale lui en a fait baver et il a fui le Japon pour la Mandchourie. Mais là encore, il a dû fuir, avant de rencontrer Kusaka. Mais il ne se bat toujours pas et continue à fuir les problèmes. Néanmoins, maintenant, il n'est pas seul, et que le Japon subira une lourde défaite, c'est avec lui qu'il fuira. Yoshimura est prêt à être tué, mais le capitaine lui explique qu'il a collaboré un moment avec Kusaka, avant d'essayer de l'arrêter. Le Mirai auquel il appartient se bat en ce moment dans les Mariannes, mais quoi qu'il arrive, ils doivent mettre un terme à la guerre au plus vite. Et comme ils sont d'accord sur ce point, le chef canonnier pense que leur collaboration est possible. Kisaragi, lui, observe la discussion en silence. Ensuite, sur la barque qui les emmène, Kikuchi explique qu'ils vont voir Yonai. Et Yoshimura explique alors que le général Ishiwara avait prédit cette collaboration. Il disait qu'ils avaient besoin de résultats et non de morale. La nouvelle semble surprendre le capitaine, mais pas le lieutenant. On ne voit plus Kisaragi par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 29 : Supposé vivant.

    Colonel Andô

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 25 : Inconnu.
    • Statut au volume 29 : Inconnu.

    Lieutenant Chô

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 25 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 29 : Supposé vivant.

    L'empereur Aixinjueluo Puyi (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 25 : Tué d'une balle en plein front par Kusaka.
    • Statut au volume 29 : Tué d'une balle en plein front par Kusaka.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :