-
Spirit of the sun : Personnages (3; Tomes 2 à 9)
Voilà la seconde suite de la liste des personnages de spirit of the sun. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Cette japonaise est une réfugiée du camp de Tansui, près de Taipei. Elle y vit avec son fils Yusuké et on ne sait pas ce qu'il est advenu du père de celui-ci. Cependant, la tension entre japonais et Taïwanais va grandissante. Un jour, alors qu'elle se trouve au marché, Shataitai refuse de lui vendre un chou, la traitant de voleuse comme tous les japonais. Le reste des commerçants et clients emboîtent le pas et commencent à insulter la jeune femme et son fils. Cependant, Chan et Shan passaient par là et ce dernier achète un chou à Shataitai avant de le revendre directement à Miyo. Celle-ci lui est reconnaissante mais la commerçante n'est pas d'accord. Yan, un tueur de la mafia locale, le Ryuhaipan, finit par s'en mêler et menace de couper la main du jeune homme. Paniquée, Miyo accepte de rendre le chou pour éviter le sang de couler mais Shan tient tête à Yan. Fort heureusement, Chan intervient et la commerçante finit par séparer tout le monde, mettant fin à la rixe. Malheureusement, un soir, la mère et son fils sont tués avec un hachoir par Chinmin, un ami de Chan, pour punir celui-ci d'avoir trahi le Ryuhaipan.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Chapitre 10 - Chan et Shan".
- Statut au volume 5 : Tuée par Chinmin avec un couteau.
Yan est un tueur appartenant au Ryuhaipan, la mafia de Taipei. Au marché, durant une dispute concernant le fait de vendre ou non des aliments aux réfugiés japonais avec qui les tensions raciales commencent à se faire sentir, Shan prétend qu'il est honteux de s'en prendre aux faibles. A ces mots, Yan décide d'intervenir en faveur de Shataitai, la commerçante influente qui refuse de vendre un chou. Tout en allant chercher un hachoir, il demande au jeune homme de répéter ce qu'il a dit. Et malgré la menace de voir sa main coupée, Shan réitère ses paroles. Au moment d'abattre la lame, le tueur est projeté dans un étalage par Chan, un autre membre du Ryuhaipan qui vient de se lier d'amitié avec Shan. Yan veut contre-attaquer mais il est interrompu par Shataitai qui met fin à la rixe. Plus tard, en soirée, la commerçante prend le thé avec le chef du Ruihaipan, en la présence du tueur, blessé au bras gauche. La femme explique que Shan lui a rappelé ce qu'elle avait déjà dit : "un client est un client du moment qu'il paye". Le chef du Ryuhaipan demande alors à Yan s'il serait capable de tuer Shataitai, avant de répondre par la négative, tellement la commerçante a de l'influence au marché. Ensuite, le mafieux dit à son tueur d'ordonner à Chan de s'occuper du jeune homme. Cependant, la femme déclare que le gran gaillard ferait un mauvais mafieux car il ne va pas se laisser manipuler. Acceptant de laisser Shan de côté, le boss du Ryuhaipan ne peut par contre pas laisser la trahison de Chan impunie. C'est la dernière fois que l'on voit Yan dans ce tome.
Volume 3
Lorsque les japonais du camp de réfugiés commencent à faire une marche pacifique sur Taipei, Yan est chargé d'envenimer la situation. Il ordonne à ses hommes de provoquer les japonais afin de faire en sorte que ceux-ci ripostent contre les taïwanais et que la situation dégénère en conflit racial. Tout ce passe bien jusqu'à ce que la vitre de la voiture où il se trouve explose et que la main de Chan le saisisse à la gorge. Celui-ci oblige les 2 gardes du corps à appeler leurs hommes sur le terrain afin qu'ils stoppent leurs provocations ou alors il brise la nuque de Yan. Celui-ci dit à ses hommes de faire ce que dit Chan puis annonce à tous ses hommes de partir. Pourtant, le tueur profite d'un moment d'inattention de Chan pour lui planter son couteau dans l'estomac. Il sort ensuite de la voiture et enlève sa veste pour mieux s'occuper du traître. Après une attaque, Chan insulte Yan, lui disant qu'il est un chien incapable de se rebeller contre son maître. L'intéressé réplique à Chan que lui est trop influençable. Cependant, lorsqu'il a le couteau sous la gorge, Chan parvient à se dégager avec un crochet du droit. Une fois au-dessus de Yan, il s'apprête à mettre un direct dans le visage du tueur, mais frappe volontairement juste à côté. Yan repproche dès lors à Chan de ne pas aller jusqu'au bout, ce à quoi répond le gaillard qu'il ne s'abaisse pas à ce genre de chose. Celui-ci s'en va en laissant le tueur seul et on ne verra plus ce personnage dans ce tome.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Chapitre 10 - Chan et Shan".
- Statut au volume 5 : Supposé vivant.
Cet homme est donc le boss de la mafia de Taipei et le supérieur de Chan. Après la rixe qui s'est déroulée au marché de nuit, Il convoque Shataitai, la commerçante la plus influente du marché et qui était au centre de la dispute, afin de discuter et de boire le thé avec elle et en présence de Yan, l'un de ses tueurs. Le mafieux demande des explications sur ce qu'il s'est passé alors que Yan avait pris le parti de la commerçante. Le tueur s'était fait attaqué par Chan qui avait pris la défense de Shan, alors qu'il s'apprêtait à lui couper la main pour lui avoir résister. Shataitai dit alors qu'un client est un client, dès lors qu'il paye, sans discrimination. Le boss Du Ryuhaipan reconnaît là les paroles du jeune homme mais la commerçante le contredit en avouant que ces mots sont les siens mais qu'elle les avait seulement oublié. Cela semble amuser le mafieux qui demande à Yan s'il pourrait tuer cette femme. Il répond directement que non car la commerçante a une trop grande influence dans le marché. Par contre, il peut s'en prendre à Shan. Shataitai le lui déconseille cependant. Et quand le chef du Ryuhaipan dit au tueur d'ordonner à Chan de s'occuper du jeune homme, la commerçante déclare que ce grand gaillard ne fera jamais un bon mafieux car il ne se laissera pas manipuler. Le boss accepte donc de laisser tranquille Shan pour le moment mais va s'occuper de la trahison de Chan qui, lui, appartient au Ryuhaipan. On ne le verra plus par la suite dans ce tome mais on sait qu'il fera en sorte que la femme et son enfant qui se trouvaient au centre de la rixe du marché soient tués par Chinmin, l'ami de Chan.
Volume 3
Alors qu'il regarde tranquillement la télévision en buvant le thé et en fumant un cigare, le chef du Ryuhaipan apprend que les réfugiés japonais du camp de Tansui sont en train de faire une marche vers Taipei. Il est persuadé qu'il est impossible de contrôler un tel monde et qu'il suffit d'un peu de provocation pour que tout cela tourne au conflit ouvert. Il pense que les japonais sont des imbéciles et charge Yan et ses hommes de provoquer les japonais. On ne le voit plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Chapitre 11 - Le drame sanglant".
- Statut au volume 5 : Supposé vivant.
Il s'agit d'un policier taïwanais qui est chargé de la surveillance du camp de réfugiés de Tansui après l'assassinat d'une mère japonaise et de son enfant qui avaient été pris il y a peu dans une rixe raciale au marché de nuit. Il est accompagné pour cette mission de patrouille de l'inspecteur Yui, un japonais naturalisé taïwanais. Malheureusement, les réfugiés commencent à sortir armés, prêts à chercher vengeance et justice auprès des gens du marché. Paniqué, Cha se prépare à appeler des renforts mais son collègue débranche la radio afin de ne pas mettre le feu à la poudrière. Yui lui demande alors de l'attendre dans la voiture. A son retour, et sachant que Yan, le tueur du Ryuhaipan, la mafia locale, a un alibi, il propose d'aller interroger Shan, un jeune japonais, naturalisé lui aussi, qui tient une échoppe de nouilles et qui était aussi là lors de la dispute du marché. En parlant de cela, Cha a entendu qu'il y avait beaucoup de japonais qui avaient renoncé à leur nationalité et qui tenait des échoppes. Yui lui répond que ses parents ont, eux, renié leurs origines pour vivre en cachette et qu'il ne le supporte pas. Arrivé sur place, Cha révèle que le stand de Shan a bonne réputation et que plusieurs grands restaurants lui ont déjà proposé un poste, ce qu'il a toujours refusé. Face aux policiers, le jeune homme offre à manger mais déclare ne pas avoir de suspect en tête pour le meurtre. De retour dans leur voiture de fonction, Yui annonce qu'il sent que Shan connaît le coupable mais qu'il a des principes. Il propse donc de lui mettre la pression. Une fois au commissariat central, alors que les 2 inspecteurs mangent, Yui reçoit un appel du jeune homme. Celui-ci l'informe que le coupable, Chinmin, se trouve avec lui et qu'il est prêt à se rendre. Yui lui envoie Cha pour qu'ils aillent au camp de réfugiés tandis que lui part enquêter sur celui qui tire les ficelles des tensions anti-japonaises. Avant leur arrivée au camp, Cha téléphone à Mr Ozu, le responsable, pour indiquer leur venue. Dans l'une des habitations du camp, Chinmin avoue son crime et Shan, qui révèle son origine japonaise, annonce qu'il ne veut plus voir des gens mourir comme il y a 15 ans, lors du grand tremblement de terre qui a détruit le Japon...
Volume 3
Après s'être remémoré la catastrophe d'il y a 15 ans, Mr Ozu décide de parler aux réfugiés et d'en emmener quelques-uns en ville pour stopper pacifiquement Kurofuji, un extrémiste japonais qui veut déclencher un bain de sang. Cha le laisse seul et s'occupe de Chinmin. Alors que le soleil se lève, l'inspecteur constate que ce sont les 80.000 réfugiés du camp qui vont faire une marche sur la capitale. Cha conteste car cela va créer la panique mais Ozu répond qu'il en prend toute la responsabilité. Le policier décide donc d'accompagner le groupe, toujours avec Chinmin à ses côtés. Cependant, sur le chemin, ils sont arrêtés par l'armée. Pour montrer ses intentions pacifiques, Shan retire son T-shirt blanc et l'agite en l'air. Tous les japonais en font rapidement de même avec tout ce qu'ils ont de blanc. Juste après, le jeune homme reçoit un appel de la présidente de Taïwan, Tsai Chinlin, via une journaliste présente sur les lieux. Shan réussit à la convaincre de les laisser passer. Une fois en ville, afin d'arrêter Kurofuji et les siens, Ozu décide qu'il est temps d'envoyer 3 groupes aux 3 endroits que doivent attaquer les terroristes. Cha, en compagnie de Chinmin, Shan, Miyamoto, et une centaine d'autres, se dirigent vers le marche de nuit. Après une mise au point, le groupe arrive au marché de nuit et arrive à arrêter les terroristes sans qu'un seul coup de feu ne soit tiré. Ils reçoivent ensuite un appel du groupe parti à la navette et qui a aussi réussi à éviter le bain de sang. Malheureusement, Cha reçoit un appel qui l'avertit que Kurofuji a investi les locaux de la chaîne de télévision TCB et qu'il y aurait déjà 3 morts. Shan emprunte un scooter pour foncer sur place mais on ne verra plus l'inspecteur par la suite dans ce tome.
Volume 4
Après le massacre par l'armée des terroristes, mais aussi de plusieurs otages, qui a eu lieu sur le toit de l'immeuble de la chaîne TCB, Cha se fait passer un savon par sa hiérarchie pour avoir accompagné la marche sans son collègue Yui. Il retrouve celui-ci au commissariat. Cha a néanmoins appris quelque chose de curieux en lien avec le lobby anti-japonais. La présidente aurait ordonné de capturer les preneurs d'otages vivants et leur mort serait donc dû au lobby anti-japonais, notamment par quelqu'un du ministère de la défense. Plus tard, Tsai Chinlin annonce qu'elle va faire un discours devant le temple de la place commémorative de la capitale. Cha, lui, reçoit des information de son collègue comme quoi Shan, dont le nom japonais est Gen'Ichiro, doit faire une déclaration au même moment. Il se rend donc au camp de Tansui pour en avertir les réfugiés et regarder celle-ci avec eux à la télévision. Il voit ainsi le jeune homme prouver à tout le pays que le lobby anti-japonais a armé Kurofuji et les siens afin de faire tomber la présidente. Après ces événements, la traversée vers le Japon est déclarée interdite mais Yui, Gen'Ichiro et leur ami Chan décident de passer clandestinement au Japon. Le jour de leur départ, Cha vient dire au revoir à son collègue et lui souhaiter bonne chance.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Chapitre 11 - Le drame sanglant".
- Statut au volume 5 : Supposé vivant.
Yui est un policier taïwanais qui est en fait un japonais naturalisé après le grand tremblement de terre de 2002 qui a divise le Japona en 2 et dont le vrai nom est Ryotaro Hata. Au marché de nuit, Shan, jeune homme tenant une échoppe de nouilles, prend la défense d'une femme japonaise et de son fils contre les commerçants qui font de la discrimination. Le Ryuhaipan, la mafia locale, s'en mêle et quelques temps plus tard, la mère et son fils sont assassinés. Yui et son collègue Cha vont au camp de réfugiés de Tansui et constatent que la tension est vive et que les hommes s'apprêtent à aller en ville pour venger ce double meurtre. Cha veut appeler les renforts mais Yui l'arrête avant de sortir de la voiture. Face aux japonais, il demande à pouvoir brûler de l'encens. Il révèle être un naturalisé mais aussi que ce sont ses parents qui ont fait ce choix. Il promet alors de trouver le coupable. De retour à la voiture, il suggère d'aller rendre visite à Shan, apprenant qu'il est peut-être lui aussi d'origine japonaise. Sachant que Yan, membre du Ryuhaipan, avait un alibi au moment du crime, l'inspecteur cherche du côté de Chan, un autre mafieux mais ami du jeune homme. Celui-ci offre des nouilles aux policiers mais déclare ne pas connaître le coupable. Du coup, Yui comprend que Shan Sait qui est le coupable mais qu'il a des principes. Au commissariat, l'inspecteur croise Hon qui l'informe qu'un groupe d'extrémistes dirigé par un certain Kurofuji s'apprête à mener une révolte armée contre Taïwan, ce qui mettra le feu aux poudres. Heureusement, Yui reçoit un appel de Shan qui lui annonce que le coupable, un certain Chinmin, est prêt à se rendre et à tout avouer. Le policier luidit qu'il envoie son collègue et leur demande d'aller au camp de réfugiés où le Ryuhaipan a peu de chances de le faire taire. Pendant ce temps, lui va essayer de savoir qui tire les ficelles de cette tension anti-japonaise. On ne le voit plus par la suite dans ce tome.
Yui va voir son père qui fait partie du lobby anti-japonais et se propose de le reconduire après sa réunion puisqu'il a bu. Sur le chemin, il révèle être sur l'affaire du meurtre de la mère et de l'enfant japonais. Il sait cependant que le coupable a reçu de l'argent du Ryuhaipan et que cet argent blanchi provient de gros transferts venant de la société d'Eichiro Hata, le père de Yui lui-même. C'était le seul moyen pour lui de tirer son épingle du jeu politico-financier pour lui qui est un ancien japonais. De plus, les extrémistes japonais ont eux aussi été financés par le lobby anti-japonais. Mais comme son père ne veut rien avouer, Yui l'emmène devant la tombe de sa mère et menace de l'arrêter s'il avoue ou de le tuer dans le cas contraire. Eichiro se souvient qu'après la catstrophe de 2002, il était à Taïwan et sa société dont une filiale se trouvait justement à Taipei avait beaucoup de mal à se redresser. Ce n'est qu'en devenant taïwanais que lui et ses employés ont pu surmonter cette crise. Cependant, Yui, lui, avait du mal à accepter cette situation et seul sa mère parvenait à le calmer. Plus tard, alors que Yui entrait dans l'école de police, ceux qui avaient renoncé à leur nationalité japonaise étaient persécuté. C'est pour protéger ses employés que son père est allé jusqu'à commanditer un meurtre. Devant cette sincérité, Ryotaro a du mal à retenir son émotion et ne parvient pas à arrêter son père qui s'en va alors que la pluie tombe abondamment. Après cela, Yui retourne au commissariat où, après le massacre des terroristes sur le toit des locaux de la chaîne TCB, Cha lui révèle que la présidente Tsai Chinlin avait pourtant ordonné qu'on lui ramène les extrémistes vivants. Juste après, Hon conseille à son subordonné de faire très attention car son enquête sur le lobby anti-japonais est mal perçue par la hiérarchie. Yui reçoit alors un appel d'une journaliste qui l'invite à venir voir Gen'Ichiro à l'hôpital. Sur place, le police retrouve le jeune homme dans les cuisines de l'établissement. Gen'Ichiro a une bonne nouvelle. Kurofuji lui a confié avant de mourir un disque contenant les preuves de ses liens avec le lobby anti-japonais. Après avoir mis le jeune homme dans un hôtel, l'inspecteur retrouve ensuite la trace de Chan, l'ami de Gen'Ichiro, ancien membre du Ryuhaipan, grâce à Chinmin. Il lui amène Gen'Ichiro et ensemble ils préparent leur action durant le discours de la présidente. Deux jours plus tard, avec l'aide de la journaliste de TCB, les 3 amis apparaissent sur le grand écran placé sur la place commémorative où Tsai Chinlin s'apprête à parler et présenter sa démission. Les amis de Chan et les commerçants du marché de nuit retiennent la foule très hostile et Gen'Ichiro peut arriver auprès de la présidente pour montrer les preuves qu'il a au grand public. Yui finit par arrêter son père puis donne sa démission à Hon. Il choisit d'accompagner Chan et Gen'Ichiro dans leur traversée clandestine vers le Japon, toute traversée ayant été interdite suite à des émeutes de réfugiés japonais de part le monde. Les 3 amis font leurs adieux avant de prendre la mer...
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Chapitre 11 - Le drame sanglant".
- Statut au volume 5 : Supposé vivant.
Chinmin est un orphelin taïwanais qui a un an de moins que Chan. A l'orphelinat, ils sont rapidement devenus amis et Chan veillait sur son ami qui était plus chétif. Ils connaissaient une fille plus âgée, Shau, elle aussi orpheline, qu'ils considéraient comme leur soeur. Elle leur offrait des cadeaux qu'elle payait avec l'argent qu'elle recevait d'un japonais. Un jour, elle vint annoncer à Chan et Chinmin qu'elle partait pour le Japon afin de se marier. Malheureusement, elle fut tuée par le japonais qui ne pensait pas sérieusement épouser Shau. Depuis, les 2 amis vouent une haine aux japonais. Cependant, en 2017, Chan prend la défense de japonais au marché de nuit. Chinmin est alors chargé par le Ryuhaipan, la mafia de Taipei, de tuer la femme et son enfant qui étaient au milieu de la dispute du marché. Chinmin s'exécute avec un hachoir puis téléphone à son ami pour lui dire qu'il est mécontent du comportement que Chan a eu. Un autre soir, Chinmin va voir Shan, un jeune homme qui tient une échoppe ambulante de nouilles et dont les rumeurs disent qu'il est aussi japonais. Chinmin lui demande donc si c'est vrai et Shan lui répond par l'affirmative. Voyant que le jeune homme reçoit un appel de Chan avec qui il est aussi devenu ami, Chinmin menace le japonais avec un couteau et prend le téléphone. Il promet à son ami de relâcher Shan si il vient dans un hangar qu'il va lui indiquer. Une fois tous les 3 sur place, Chimin accuse son ami d'avoir rompu leur promesse, et Chan, en retour, traite Chimin de connard pour avoir tué une femme et un enfant. Il est même prêt à se laisser tuer par son ami. Cependant, Chinmin n'y arrive pas et demande pardon. Shan et Chan comprennent que le Ryuhaipan est derrière ce meurtre. Chinmin avoue tout et Shan lui conseille de se rendre à la police. Il appelle même à un policier de confiance qui demande d'emmener le tueur au camp de réfugiés japonais avec l'un de ses collègues. A leur arrivée, Chinmin panique mais Chan l'encourage à faire face, avant de partir pour régler une affaire personnelle. Face aux japonais, Chinmin implore leur pardon mais ceux-ci ont d'autres problèmes plus importants pour le moment. En effet, des extrémistes japonais s'apprêtent à commettre des attentats...
Toujours aux côtés de l'inspecteur Cha, Chinmin regarde la détermination des japonais qui veulent éviter un bain de sang et stopper certains des leurs, dirigés par Kurofuji, dans leur volonté de commettre des attentats. Le lendemain matin, au lever du soleil, il constate avec surprise que les 80.000 réfugiés du camp sont volontaires pour marcher pacifiquement vers Taipei. Cha les accompagnant, Chinmin doit aussi les suivre mais reste en retrait. Cependant, à un moment, la route est coupée par l'armée. Malgré tout, Shan a l'idée de retirer son T-shirt blanc et de l'agiter en l'air en signe de non-agression. Juste après un coup de feu de sommation, il reçoit un coup de fil de la présidente de Taïwan, Tsai Chinlin, qui permet finalement aux japonais de continuer leur route. Arrivés en ville, Mr Ozu, le responsable du camp, charge 3 groupes d'une centaine de personnes chacun d'aller stopper les terroristes aux endroits où ils sont sensés attaquer. Chinmin se trouve dans le groupe de Gen'Ichiro et Cha qui doivent aller au marché de nuit. Après un briefing un peu plus loin, le groupe arrive au marché et parvient à convaincre les extrémistes de rendre les armes. Ils apprennent par téléphone que le groupe de la navette a réussi lui aussi mais la joie est de courte durée car l'inspecteur apprend que Kurofuji a investi les locaux de la chaîne de télévision TCB et que 3 morts sont déjà à déplorer. Shan emprunte alors un scooter et fonce sur place. Chinmin, lui, reste avec le policier et on ne le verra plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Chapitre 12 - Ceux qui renoncent à leur pays".
- Statut au volume 5 : Supposé vivant mais arrêté par la police pour meurtre.
Volume 2
Cette jeune taïwanaise d'une grande beauté a vécu dans le même orphelinat que Chinmin et Chan. Quand ils étaient jeunes, ces 2 garçons considéraient Shau comme leur grande soeur et celle-ci leur apportait souvent des cadeaux pour les voir sourire. Elle achetait ces cadeaux grâce à l'argent que lui donnait un japonais. Cependant, un jour, cet inconnu fit une demande en mariage à condition que Shau vienne au Japon. La jeune femme donna un dernier cadeau avant de faire ses adieux à Chan et Chinmin. Malheureusement, une fois au Japon, Shau devint un hôtesse d'accueil dans un club de charme et le japonais, qui croyait qu'elle ne prendrait pas cette demande en mariage au sérieux, la tua en l'étranglant.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Chapitre 12 - Ceux qui renoncent à leur pays".
- Statut au volume 5 : Tuée par strangulation par un japonais.
Il s'agit d'un collègue policier de Yui, s'occupant sans doute des affaires terroristes à Taipei, il demande à Yui de le voir car quelqu'un essaye de faire sauter une bombe. Il explique que suite à des émeutes à Shin-Kobé, au Japon, l'armée US a fait des victimes dans la foule mais qu'il ont aussi trouvé des armes dans la planque des émeutiers. Celles-ci proviennent d'organisations anti-américaines du moyen-orient. Et lors d'un arrivage d'armes au port de Keelung, à Taïwan, C'est un groupe d'extrémistes japonais, faisant partie du camp de réfugiés de Tansui, et dirigé par un certain Kurofuji, qui ont réceptionné les cargaisons. Et comme Taïwan envisage de stopper les aides aux réfugiés, le groupe semble fort agité. De plus, la police les a perdu de vue depuis quelques jours, ce qui renforce l'idée qu'ils préparent quelque chose. Hon craint que le camp de Tansui ne s'embrase. Il annonce alors à Yui que le commissaire lui a retiré l'enquête pour éviter qu'une quelconque information n'arrive aux oreilles des japonais, Yui étant un naturalisé. Celui rétorque qu'il n'est pas prudent dans ce cas de révéler de telles informations. Hon répond qu'il dira ne pas être au courant si Yui tente quoi que ce soit de stupide. On ne le voit plus par la suite dans ce tome.
Volume 3
Le commissaire est appelé pour une prise d'otages dans les locaux de la chaîne de télévision TCB, et dont le meneur n'est autre que Kurofuji. Quand il demande l'état des lieux, on lui répond qu'une dizaine de personnes se sont introduit dans le bâtiment et ont tiré sur le service de sécurité, faisant 3 morts. Ils retiennent maintenant une vingtaine d'otages au huitième étage et surveillent tous les mouvements via la salle de surveillance. Des explosifs ont été placés à plusieurs endroits et ils vont faire une déclaration à 20 heures. Juste après, Mr Ozu, le responsable du camp de réfugiés Tansui, intervient et demande à pouvoir pénétrer dans le bâtiment pour stopper les terroristes. Juste à cet instant, Hon reçoit un message des preneurs d'otages qui acceptent qu'Ozu et 4 autres japonais puissent entrer dans le bâtiment. Le commissaire est d'accord mais en cas d'échec, il forcera l'entrée. C'est la dernière apparition d'Hon dans ce tome.
Volume 4
Hon laisse les forces spéciales intervenir mais ceux-ci massacrent les terroristes et une bonne partie des otages. Plus tard, de retour au commissariat, Yui est de retour et le commissaire demande à lui parler sur le toit de l'immeuble. L'inspecteur a fait son enquête et sait que le lobby anti-japonais est impliqué dans la mort de la japonaise et de son fils, et qu'ils ont armé les extrémistes. Il n'attend plus qu'un mandat d'arrêt. Cependant, Hon lui répond que cette enquête sur le lobby est mal perçue par la hiérarchie, lui faisant comprendre que les forces d'intervention ont désobéit à un ordre de la présidente Tsai Chinlin en personne. Mais le commissaire ne veut pas perdre Yui. Plus tard, lors d'un discours de la présidente sur la place commémorative, le jeune Gen'Ichiro, un japonais vendeur de nouilles ambulant, et impliqué dans l'affaire du marché et de la prise d'otages, réussit à montrer les preuves de l'implication du lobby à tout le public. En résulte leur arrestation, et notamment le père de Yui. Pourtant, celui-ci donne sa démission pour raison personnelle. Il veut redevenir le japonais Ryotaro et non être considéré comme taïwanais. On ne voit plus le commissaire par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Chapitre 14 - La mèche".
- Statut au volume 5 : Supposé vivant.
Kurofuji est un japonais du camp de réfugiés de Tansui qui tombe dans l'extrémisme. Il dirige un groupe qui prépare des actions armées pour forcer les Etats-Unis et la Chine à se retirer du Japon et à les faire revenir dans leur pays. Au port de Keelung, ils ont reçu des armes provenant d'organisations anti-américaines. Le groupe utilise les méthodes des commandos palestiniens. En vérifiant la marchandise, certains s'inquiètent de ne pas pouvoir faire la différence entre les touristes et les mafieux sur le marché de nuit. Kurofuji leur répond qu'au contraire, il faut impliquer des civils pour que l'opinion publique internationale se souvienne plus facilement d'eux. Avec ce bain de sang, ce sera la colère des japonais coincés dans les camps qui s'exprimera. Kurofuji ajoute que le camp de Taïwan ne doit pas être le seul à s'embraser afin de renverser les gouvernements corrompus du sud et du nord du Japon. C'est la dernière apparition de ce personnage dans ce tome.
Volume 3
Kurofuji s'entretient avec l'un de ses hommes et lui dit que les gouvernements du sud et du nord du Japon ont complètement oublié les réfugiés de par le monde et que c'est pour cela qu'il agissent ainsi. Tanaka, lui, se demande s'il peuvent tuer des taïwanais pour cela et qu'ils ne sont pas des palestiniens animés par une religion. A ce moment, Kurofuji tire sur Tanaka parce qu'il sait qu'il est en fait une taupe au service de Mr Ozu, le responsable du camp de réfugiés de Tansui. Kurofuji va ensuite voir le reste de ses hommes pour un dernier briefing. Ils doivent attaquer à 3 endroits, le marché de nuit, la gare de la navette pour l'aéroport, et les locaux de la chaîne de télévision TCB. Pourtant, le lendemain, il s'aperçoit par la télévision qu'Ozu et les 80.000 réfugiés du camp font une marche vers Taipei. Kurofuji se doute qu'ils font ça contre lui, après avoir reçu des informations de Tanaka, et il décide donc d'agir plus tôt que prévu, car pour lui, Ozu est un naïf. En début de soirée, avec ses hommes, il pénètre dans le bâtiment de la chaîne TCB et attaque le service de sécurité, faisant déjà 3 morts. Ils prennent une vingtaine d'otage et se barricadent au huitième étage, utilisant les caméras de la salle de surveillance. Ils placent aussi des explosifs mais Kurofuji autorise Ozu et 4 autres japonais à entrer. Ozu veut prendre la place des otages et annonce que les autres extrémistes ont déjà jeté les armes. Le terroriste se souvient des nombreuses heures qu'a passé Ozu à négocier et se demande pourquoi les réfugiés ont décidé de bouger maintenant. Il apprend alors que c'est grâce au jeune homme au bonnet, un japonais, qui tient une échoppe ambulante. Mais Kurofuji ne croit pas en une amélioration de leurs conditions de vie et il se rappelle de sa vie de journaliste, quand il enquêtait sur les palestiniens auxquels il s'identifie aujourd'hui. Ozu continue à demander de rendre les armes pour avant tout survivre. Kurofuji se dit en guerre contre le Japon actuel. Et quand Ozu dit croire en la puissance des mots, Kurofuji ouvre le feu et le tue, faisant ainsi sa déclaration de guerre...
Volume 4
Après que Kurofuji ait abattu Ozu, ses hommes découvrent que Gen'Ichiro et une journaliste ont réussi à pénétrer dans l'immeuble et parvenir jusqu'à eux. Alors que le jeune homme se fâche, Kurofuji le frappe avec la crosse de son arme et ordonne qu'on le baillonne comme les autres otages. Le leader des extrémistes fait ensuite une allocution à la télévision pour dénoncer les gouvernements japonais, manipulés par les Etats-Unis et la Chine. Il exige aussi un hélicoptère et un bateau rapide au port, ainsi qu'une forte somme d'argent. Il déclare ensuite que les armes qu'ils utilisent leur ont été fournies par le lobby anti-japonais de Taiwan qui cherche à renverser la présidente Tsai Chinlin, pro-japonaise. On annonce aux terroristes que leurs exigences ont été acceptées et ils se rendent avec leurs otages sur le toit de la chaîne TCB. Cependant, une fois sur le toit, les lumières s'éteignent, les forces spéciales d'intervention sortent de l'hélicoptère et commencent à massacrer les extrémistes, mais aussi une partie des otages. Kurofuji s'abrite derrière un mur et en quelques instants, tous les terroristes, à part lui, sont morts. Alors que Kurofuji est sur le point d'être tué lui aussi, Gen'Ichiro s'interpose afin que le message de Mr Ozu continue d'exister. L'extrémiste sait que l'otage n'arrêtera pas les militaires. Il décide donc de glisser dans le pantalon du jeune homme un disque contenant des preuves que le lobby anti-japonais avait fourni les armes aux terroristes. Il pousse ensuite Gen'Ichiro sur le côté et tire en même temps que les miliaires. Kurofuji meurt sous les balles en un instant.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Chapitre 14 - La mèche".
- Statut au volume 5 : Tué de plusieurs balles par des militaires taïwanais.
Volume 2
Il s'agit d'un parlementaire du parti libéral taïwanais. Mr Ozu vient le voir suite aux rumeurs de fin d'allocations pour les réfugiés japonais du camp de Tansui, alors que celles-ci avaient déjà largement diminué. Mr Ozu dit bien se rendre compte de l'importance de ce soutien financier qu'ils ont reçu. Il demande donc en conséquence de naturaliser un maximum de japonais, puisque leur départ pour le Japon semble impossible. Il se met même à genoux pour supplier Mr Zu. Celui-ci déclare que les taïwanais sont familiers de la culture nippone et qu'il n'a jamais été question de frictions entre les 2 peuples. Il fait donc la promesse à Mr Ozu de lui apporter son soutien dans ce grand projet de naturalisation massive. Après l'avoir remercié, Mr Ozu prend congé pour retourner au camp. C'est la seule apparition de Mr Zu dans ce tome.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Chapitre 15 - Terre de rencontre".
- Statut au volume 5 : Supposé vivant.
A suivre dans le prochain article.
Cronos
Tags : spirit of the sun, personnage
-
Commentaires