• Histoires courtes de Naoki Urasawa

    J'ai beaucoup hésité avant d'acheter ce recueil d'histoires de jeunesse de Naoki Urasawa. Surtout parce que l'intérêt est limité et pour un prix relativement élevé. Pourtant quand je l'ai vu en seconde main, à la moitié de son prix d'origine, je n'ai pas hésité. Et voici donc le premier article de cette oeuvre.

     

    scan 768Fiche technique :

    • Titre VO : Shoki no Urasawa.
    • Scénaristes : Caribu Marley pour "Rush life", Masao Yajima pour "Shinjuku luluby" et Naoki Urasawa pour le reste.
    • Editeur VO : Shogakukan
    • Nombre de volume VO : One-shot
    • Années : 1981-1986
    • Editeur VF : Kana.
    • Nombre de volume VF : One-shot

    Synopsis :

    Dans le premier récit, on suit les mésaventures d'un étudiant qui a une maladie qui lui fait une curieuse bande noire sur les yeux. Le second récit raconte les aventures en plusieurs parties de Yamashita, un policier de quartier qui préfèrerait réussir avec son groupe de rock et qui drague à tout va. Pour le récit suivant, un homme souhaite suivre l'enseignement d'un vieil indien pour pouvoir utiliser la même magie que lui. Le quatrième récit se situe dans un futur post-apocalyptique, après une guerre entre robots et humains. Un jeune voleur et un robot tombé d'un camion se lient curieusement d'amitié. Dans le cinquième récit, Fujitani reçoit de la part de son amie une invitation pour une audition d'un groupe de rock. Mais ce groupe est plutôt curieux. Dans le récit suivant, la voiture d'un couple se trouve en équilibre au bord d'un ravin et si l'un d'eux sort, l'autre chute. Pour le septième récit, un homme essaye d'expliquer à son complice que le scénario d'un braquage est la clé de sa réussite. Le huitième récit raconte la tentative de 3 patients d'échapper à la surveillance des infirmières pour s'évader de l'hôpital et manger auprès du marchand de nouilles qui vient tous les soirs. Dans le neuvième récit, un salary-man pressé hésite entre courir dans les rues ou prendre un taxi coincé dans les embouteillages. Pour le dixième récit, 2 braqueurs rentrent dans la voiture d'un homme assoupi et l'obligent à les aider à fuir la police. scan 769Dans l'histoire suivante, un homme qui approche la cinquantaine rêve d'aller dans l'espace et décide de construire sa propre fusée avec l'aide d'un ami. Pour l'histoire qui suit, un enfant décide de faire plaisir à son grand-père mourrant en allant chercher avec ses professeurs des champignons que le vieil homme a planté plusieurs années auparavant. Le treizième récit raconte les souvenirs d'une vieille femme qu'on pousse à vendre sa maison du texas afin de l'abattre, alors qu'elle y a vécu presque toute sa vie. Dans le quatorzième récit, un malfrat se déguise en lapin géant pour échapper aux policiers mais se retrouve impliqué dans un braquage avec des enfants. Pour le quinzième récit, un jeune détective de l'ère Taishô (1910-1925) tente de retrouver la fille d'un homme riche. Le seizième récit raconte l'histoire d'un jeune idéaliste qui tente de percer dans le cinéma d'action. Le récit suivant nous conte la vie d'un petit club de boxe amateur et de son coach bien particulier. L'avant-dernière hitsoire est celle de Kaoru, une fille de la campagne qui tente sa chance à la capitale et qui mène une existence de libertine et de misère, avec toute la souffrance que cela implique. Et enfin, le dernier récit est celui d'un père de famille très nombreuse qui reçoit un coup de téléphone de quelqu'un qui a kidnappé l'un de ses fils.

    Mon avis :

    En achetant un recueil d'oeuvres de jeunesse d'Urasawa, je savais d'avance que la qualité de celles-ci ne pourraient pas égaler des oeuvres comme 20th century boys et Pluto. Néanmoins, même si les dessins sont en effet parfois assez hideux par rapport à ceux d'aujourd'hui, il y a de bonnes surprise dans certains scénarios. C'est le cas par exemple de Old western mama et de Au revoir, Mr Bunny. D'autres scénarios sont assez ratés comme Trop classique et Connexion après les cours. Mais dans les plupart de ces petits récits, c'est l'humour qui prédomine, un humour dont on n'est pas trop habitué avec Urasawa, mais qui est quand même très agréable à lire. Et la plupart sont loin d'être mauvais, sans être extraordinaires. Les récits sont simples et courts, et font plus penser à des shonens qu'aux thrillers qu'on voit chez Urasawa. Restent les 2 récits écrits par d'autres scénaristes, Rush life et Shinjuku Luluby, dont le second est fort sombre mais nous laisse un sentiment de nostalgie et l'autre qui se rapproche un peu plus de ce qu'on a l'habitude de voir avec Urasawa. En regardant les dates de chaque récit, on peut remarquer l'évolution graphique de l'auteur. Au final, ce tome n'est peut-être pas indispensable, même pour les fans de l'auteur, mais il peut être intéressant pour les gens qui souhaitent se lancer dans les mangas et les bandes dessinées. C'est plus une curiosité qu'un véritable manga passionnant.

    Cronos


    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :