• Furari

    En allant chaque mois dans ma librairie, j'achetais chaque fois un tome de Taniguchi si il y en avait un que je ne possédais pas encore. Cependant, pour ce mois d'avril, le tome de Furari qui était la dernière oeuvre que mon libraire avait en stock me fut offert pour mon anniversaire. Tant mieux, ceci va me permettre de faire de petites économies. Mais recentrons le sujet sur cette oeuvre.

     

    scan 468Fiche technique :

    • Titre VO : Furari.
    • Editeur VO : Kodansha.
    • Magazine de prépublication : Morning.
    • Nombre de volumes VO : One-shot.
    • Année : 2010.
    • Editeur VF : Casterman.
    • Nombre de volumes VF : One-shot.

    Synopsis :

    Tadataka Inô est un homme qui s'est retiré des affaires et qui ne manque de rien. Il s'est installé à Edo (ancien nom de Tokyo) au début du 19ème siècle avec sa femme Eï. Pour la shogun, il a accepté de tracer une carte précise d'Edo et de mesurer la distance que représente un degré sur le méridien. Devenu géomètre, il parcourt les différents quartiers de la capitale en mesurant ses pas. Nous découvrons ainsi la vie et les habitudes des japonais au début de ce siècle. Sans pour autant avoir de liens entre eux, chacune des promenades de notre géomètre nous montre un pan de la culture de cette époque, et nous fait parfois rencontrer d'autres personnages importants qui vécurent en ce temps-là.

    Mon avis :

    Cette oeuvre se situe un peu entre L'homme qui marche et Le gourmet solitaire. Outre le fait que l'on retrouve la poésie du premier et les papilles qui salivent comme pour le second, nous pouvons en plus dans cette oeuvre faire la connaissance avec des personnes populaires japonaises du début du 19ème siècle, ce qui est instructif étant donné qu'en tant qu'européens, l'histoire du Japon n'est souvent pour nous qu'un grand mystère à part évidemment à partir de la seconde guerre mondiale. L'autre point positif, toujours historique, c'est de pouvoir connaître les habitudes des japonais de l'époque et de pouvoir les comparer avec celles de nos ancêtres européens. Cependant, les dessins des personnages sont, je trouve, un peu moins réussis que d'habitude, et c'est bien dommage. Mais les amateurs de l'auteurs ne seront quand même pas dépaysés et apprécieront, je pense, ce récit à travers Edo. Une bouffée d'air frais avec un Taniguchi pas à son sommet mais presque.

    Cronos


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