• News relayée depuis le site de Manga-news :

    Bonjour à tous,

    Ce week-end, Urasawa est venu présenter lui-même l'exposition qui lui était consacré au festival de la bande dessinée d’Angoulême, et pendant celui-ci, il a reçu une récompense, un Fauve polar SNCF. L'exposition va d'ailleurs se déplacer jusqu'à l’hôtel de ville de Paris du 13 février au 31 mars. Mais Urasawa en a aussi profité pour présenter aussi sa nouvelle série, Mujirushi, ou Le signe des rêves. La bonne nouvelle, c'est que celle-ci a trouvé son éditeur francophone, c'est-à-dire Futuropolis. Il s'agit du même éditeur qui avait déjà publié l'oeuvre de Taniguchi Les gardiens du Louvre. Et pour cause, cette série est une collaboration entre l'auteur et le musée du Louvre, demandée par ce dernier il y a quelques années afin de promouvoir l’établissement. Cependant, Urasawa était à l’époque très occupé avec sa série Billy Bat et n'avait pu accepter l'offre. C'est donc aujourd'hui chose faite puisque le mangaka a commencé Mujirushi en octobre 2017. Cette série devrait être courte et ne comporter que 4 tomes, voire 5. Il faut aussi dire que l'auteur, plutôt habitué aux thrillers, va changer de registre.

    Pour terminer, voici un petit Synopsis de Mujirushi : "Iyami est une icône de la culture pop japonaise, inventé par un mangaka, Fujio Akatsuka, en 1973. Il s'agit d'un personnage farfelu, habitué à l'escroquerie, mais amoureux de la France. Il fait la rencontre du héro de l'histoire, un père de famille ruiné qui se laisse embarquer dans une nouvelle arnaque dont il a le secret..."

    Bonne lecture,

    Cronos

    Edit : Vous pouvez lire le compte-rendu sur la conférence publique d'Urasawa à Angoulême via le lien suivant : https://www.manga-news.com/index.php/actus/2019/01/29/Retour-sur-la-conference-publique-de-Naoki-Urasawa-a-Angouleme


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  • Voilà la neuvième et dernière suite de la liste des personnages de Trouble is my business. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Suzuki Akio

    Volume 6

    Il s'agit d'un yakuza qui appartient à la catégorie des nouveaux réacs. Suite à l'annonce de la nouvelle loi antigang en 1991, tout comme les autres clans de yakuzas, Suzuki a décidé de manifester son désaccord avec cette loi. Tous veulent protéger la liberté d'association et d’assemblée. Sont aussi présents à cette manifestation les femmes et les filles des yakuzas, ainsi que Kurosaki, et Hirose Torazô, de la nouvelle gauche, un gars intelligent mais lugubre selon Kurosaki. Ce dernier trouve aussi que Suzuki Akio est un type bien, mais un peu mou. Voyant un journaliste, Kurosaki lui prend son micro, et déclare que porter atteinte à leur droit d'association, c'est dire oui à l’impérialisme américain et préparer le fascisme. Selon lui, un démocratie ne peut pas marcher sans ses groupes de hors la loi. La manifestation se poursuit ensuite, et on ne voit plus Suzuki Akio par la suite.

    • Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Chapitre 39 - "Pour la patrie"".
    • Statut au volume 6 : Vivant.

    Hirose Torazô

    Volume 6

    Hirose Torazô est un yakuza qui appartient à la nouvelle gauche de la mafia japonaise. En 1991, en voyant l’arrivée d'une nouvelle loi antigang, tous les yakuzas se rassemblent pour protester contre elle. Ils veulent lutter pour leur liberté d'association et d’assemblée, et défilent dans la rue avec leurs femmes et leurs filles. Kurosaki, un autre yakuza, est aussi présent, ainsi que Suzuki Akio, qui est plutôt dans la catégorie des nouveaux réacs. Kurosaki trouve que c'est un type bien mais un peu mou, tandis qu'il considère Hirose Torazô comme intelligent mais lugubre. En voyant un journaliste en train d'essayer d'interviewer les femmes de yakuzas, Kurosaki lui prend son micro et déclare devant la caméra que la liberté d'association fait partie de leurs droits élémentaires. Et leur porter atteinte, cela signifie dire oui à l’impérialisme américain, et préparer le fascisme. Il estime qu'une démocratie ne peut pas fonctionner sans ses groupes de hors la loi. La manifestation continue, et c'est la dernière apparition de Hirose Torazô.

    • Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Chapitre 39 - "Pour la patrie"".
    • Statut au volume 6 : Vivant.

    Le tueur chinois

    Volume 6

    Cet homme est un ancien garde rouge, qui est engagé en 1991 par Kurosaki, un yakuza japonais, suite à l'annonce d'une nouvelle loi antigang contre laquelle il veut lutter. Il aurait bien engagé l'un de ses jeunes, mais ceux-ci veulent être payés d'avance. Grâce aux relations qu'il a dans la police, notamment Gotôda et Moriyama, 2 ripoux notoires, Kurosaki obtient l’accès au stand de tir de la police pour que le tueur puisse s'exercer avec des flingues prêtés par le Poisson Globe, un indic qui loue aussi des armes à feu. Le tueur en essaie 3, et les 2 policiers trouvent que c'est une sacrée gâchette. Moriyama veut savoir d’où il vient, mais le tueur ne répond pas. Jôtarô Fukamachi, un détective privé, qui est aussi une connaissance de Kurosaki, conseille à Moriyama de laisser tomber, car le tueur garde toujours une balle en réserve. En effet, celui-ci pointe son arme sur l'entrejambe de Moriyama, qui recule directement en le voyant. Kurosaki demande au Poisson Globe de lui envoyer la facture sans la gonfler, puis il s'en va avec le tueur. Une arme est ensuite choisie, et le chinois en fait son entretien. Kurosaki lui demande s'il est prêt, et le tueur lui répond positivement. Une fois que sa mission sera terminée, le chinois sera raccompagné au port par le détective, qui doit de l'argent au yakuza. Plus tard, en plein jour, le tueur repère grâce à une photo sa cible, qui est accompagnée de 2 autres hommes. Le chinois sort son arme en plein milieu d'une place et abat sa cible de 3 coups de feu en pleine poitrine. Il rejoint ensuite le privé, qui l'accompagne jusqu'au port. Là, après avoir salué Fukamachi, il embarque sur un bateau du Costa Rica, et part probablement pour l’Amérique. Il n'apparaît plus par la suite.

    • Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Chapitre 39 - "Pour la patrie"".
    • Statut au volume 6 : Vivant.

    Le jeune loup

    Volume 6

    Il s'agit d'un yakuza qui travaille pour le clan de Kurosaki. Celui-ci a dissout son clan après l'adoption de la nouvelle loi antigang, au début des années 1990. Mais avec l’éclatement de la bulle spéculative, Kurosaki prend la fuite, poursuivi par ses créanciers. Le jeune loup, à qui Kurosaki a confié les clés du coffre, en profite pour prendre la direction du clan. Cependant, Kurosaki revient quelques mois plus tard avec 4 hommes, et après être rentré dans le bureau, il tabasse le jeune loup, qui se retrouve la gueule en sang. Kurosaki a compris que dès qu'il a le dos tourné, certains n'en font qu'à leur tête. Il estime, tout en donnant des coups de pied dans l'estomac du jeune homme, que dans cette génération de l’école mixte, il n'y a que des poules mouillées, mais dès qu'il est question d'argent, ils rappliquent immédiatement. Après que Kurosaki ait rassemblé tous les jeunes, le jeune loup demande s'il va les tuer. Kurosaki le traite d'abruti car ce n'est pas facile de se débarrasser des corps. Et les doigts coupés ne serviront même pas pour de la pâtée pour chats. Il compte les faire travailler. Ils devront repartir de zéro, rembourser les dommages causés avec leur paie, quitter leurs costumes pour des vêtements de travail, et ils auront le crâne rasé. Dès le lendemain, ils feront de l'abandon illégal de déchets industriels. Le jeune loup en reste bouche bée, et Kurosaki annonce qu'il installera son siège social là où il est. N'entendant pas de réponse, il crie, et les jeunes acceptent sans broncher. Quelques temps plus tard, Kurosaki cherche à se venger des banques, qui lui ont fait perdre beaucoup d'argent. Il embarque le jeune loup dans un camion avec un banquier, car il veut que le jeune fonce avec l'engin dans la devanture de la banque. Kurosaki lui fait signer des papiers car il compte le payer malgré tout, et il dit au jeune loup de choisir un code. Le jeune homme se demande s'il est obligé de faire cela, et Kurosaki lui répond que c'est évident après le coup qu'il lui a fait. Il ajoute qu'il ne fera que 18 mois de prison car son casier est vierge, un an s'il est sage. En le payant 10.000 yens par jour, et en lui faisant une fleur, le jeune loup aura 4 millions de yens après un an. Il montre qu'il a ouvert le compte, et prend le banquier pour témoin. De plus, à sa sortie de prison, le jeune homme deviendra chef de section. Le jeune loup s’exécute et fonce dans la banque avec le camion. Mais après, l'accident, au lieu de se rendre à la police, il va vérifier le compte en banque et constate que tout l'argent a été retiré du compte. Du coup, fou de rage, il se rend au mariage de Kurosaki, près des docks, et en pleine soirée, il le menace avec son couteau. Kurosaki pense que c'est une gagne-petit, mais le jeune homme lui rend la pareille. Il attaque Kurosaki, mais celui-ci évite le coup et s'accroche à un lustre pour donner un coup de pied au jeune loup. Celui-ci est mis à terre, puis évacué de la fête. On ne voit plus le jeune loup par la suite.

    • Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Chapitre 40 - "fin de siècle" à l'horizon !".
    • Statut au volume 6 : Vivant.

    Ôtake Maho

    Volume 6

    Ôtake Maho est une journaliste, chargée des pages culturelles d'un grand quotidien, Tônichi. Un jour de 1994, elle part interviewer Kurosaki Jun'Ichi, un yakuza qui vient de reprendre le contrôle de son clan après une tentative d'un de ses subordonnés d'en prendre possession. Kurosaki se montre charmé par la journaliste, et cite Confucius sur le temps qui passe. Il dit de lui qu'il n'est plus qu'un citoyen rangé, et que ce n'est pas lui qui l'a voulu, mais la société qui l'y a conduit malgré lui. Il aurait voulu rester un gangster jusqu’à devenir gâteux, et monter des sales coups jusqu’à sa mort. Ôtake Maho dit saisir ce qu'il dit, et Kurosaki en semble ravi. Il dit qu'il y a de tout, même dans la presse. D'ailleurs, il ne pensait y trouver que des idiots super-éduqués, mais il a finalement trouvé une perle. Il demande donc à la journaliste si elle a du temps. C'est alors que l'homme à côté du yakuza, Jôtarô Fukamachi, un détective privé, essaie d'interrompre la conversation. Kurosaki lui répond qu'il est en interview. Fukamachi prend alors une cigarette, et le yakuza le prévient que c'est non-fumeur dans ce bureau. Le détective est surpris, et Kurosaki ajoute qu'il ne mange plus ni salé, ni épicé, qu'il s'est abonné à une salle de sport, et qu'il s'est mis au massage des pieds sur bambou. Pour le yakuza, le style "dur à cuire" est dépassé, voire même à côté de la plaque. Kurosaki estime qu'un quotidien sain et ordinaire, c'est le dandysme suprême. Il continue alors sa conversation avec Ôtake Maho, qui sourit et rigole. Plus tard, dans une voiture sur un chantier en construction près du port, le yakuza explique à la journaliste que la mafia et la police, c'est un peu comme les Etats-Unis et l'URSS. Il y avait une sorte de stabilité jusqu’à ce que la nouvelle loi antigang vienne démanteler la pègre. Mais croire que la paix va apparaître, c'est de la naïveté. Sans les yakuzas, les mafias du monde entier vont arriver au Japon. Alors qu'il aperçoit le privé, il continue en disant que lui représente l'ONU, une force de maintien de la paix qui ne sert à rien et qui finit capturé par les guérilleros. Fukamachi est venu tenter de sauver un adolescent, qui s'est suicidé, sans succès. Kurosaki, lui, commence à tomber amoureux. Par la suite, le couple sort de plus en plus souvent, et finit par décider de se marier. Après une cérémonie dans une petite église, ils passent la soirée dans une discothèque près des docks. Celle-ci se passe bien, jusqu’à ce qu'un subordonné de Kurosaki, trompé par celui-ci, vienne se venger du yakuza. Mais Kurosaki évite le couteau, et met l'homme à terre d'un coup de pied en se pendant à un grand lustre. Il commence alors un discours, dans lequel il remercie ses invités. Mais soudain, le lustre se détache et tombe sur le yakuza, sous le regard effaré de Ôtake Maho et des autres invités. Kurosaki meurt rapidement. Des funérailles sont organisées, et après celles-ci, la journaliste remet des souvenirs aux proches de son époux, dont une locomotive miniature à Fukamachi, les rails à Sugimoto, une dentiste chez qui le détective logeait, une arme à feu à un barman, un livre à un vieux SDF qui s'occupe d'animaux dans le parc, et des verres pour presbyte à l'ex-femme du privé. Ôtake Maho décide aussi de reprendre le business de son défunt mari, et veut opérer une relance de la stratégie Kurosaki, gardant le clan en son souvenir. Elle trouve ce métier plus stimulant que la presse. Quelques temps plus tard, après que Fukamachi et Sugimoto aient résolu une affaire ensemble, tous vont fêter cette réussite, et Ôtake Maho fait partie des convives. Elle explique à des ripoux qu'elle ne va pas dissoudre le clan et qu'elle ne lâchera rien. Elle est même prête à vendre des frigos en Alaska et des radiateurs au Congo. Elle trouve le job riche en tensions stimulantes. Ôtake Maho n'apparaît plus par la suite.

    • Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Chapitre 41 - Tempus fugit".
    • Statut au volume 6 : Vivante.

    Le jeune client

    Volume 6

    Ce garçon est le fils d'un entrepreneur connu et d'une essayiste à succès. Il étudie dans une bonne école, mais se doute que le couple que forment ses parents n'est qu'une façade, et qu'il y a quelque chose derrière. Donc, avec l'argent qu'il a réussi à gagner à la bourse, il se paie les services de Jôtarô Fukamachi, un détective privé. Une fois que celui-ci a fini son enquête, ils se retrouvent dans un parc, le détective ayant perdu récemment son bureau. Fukamachi prévient le jeune homme que les adultes ont leurs raisons et qu'on n'y peut rien. L'adolescent veut connaître les résultats, et le privé lui dit de ne pas se braquer. Mais le garçon estime qu'il a le droit de savoir. Fukamachi lui répond que oui car il a loué ses services. Il demande d'ailleurs au jeune homme comment il a fait pour ne rien perdre quand les cours se sont effondrés il y a quelques temps, car même lui a trinqué par avidité. Le garçon répond juste qu'il a su réagir. Cela fait peur au détective, qui se demande bien ce que l'on apprend dans les écoles de la haute société. Mais l'adolescent revient sur l’enquête. Le privé explique alors que le père a une relation stable depuis une dizaine d’années, et que le jeune homme a même une petite soeur. La mère voit aussi quelqu'un depuis déjà un certain temps. Pourtant, les 2 parents préservent la paix entre eux. Le garçon ne comprend pas pourquoi ils restent ensemble, et Fukamachi lui répond que c'est pour lui, ainsi que pour garder la face, car s'ils divorçaient, ça jaserait. Le détective explique que l'amour s’éteint et qu'on se lasse de tout. Par contre, on n’échappe pas à une fierté mal placée et que c'est la vie d'adulte. Le privé a accepté cette enquête en considérant l'adolescent comme un adulte, et il pense que dans quelques années, les parents du jeune homme mettront de l'ordre dans tout cela. Il faut juste leur laisser du temps, et rappelle l'adage "rien ne sert de courir". Le garçon dit comprendre mais ne semble pas convaincu. Alors qu'un motard de la police vient parler au privé, le jeune homme se lève et s'en va. Fukamachi lui dit encore que le métier d'adulte n'est pas aussi drôle qu'il en a l'air, et que pour s'en sortir, la justice et les belles idées, ça ne suffit pas. Mais fou de rage envers ses parents, une fois rentré à la maison, le garçon tue son père avec une batte de baseball dans le salon, et sa mère dans la salle de bain. Après son acte de folie, il téléphone au détective et lui dit ce qu'il a fait. Mais avant que celui-ci n'arrive, l'adolescent se rend sur un chantier près du port, et se pend à un engin de chantier.

    • Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Chapitre 41 - Tempus fugit".
    • Statut au volume 6 : Décédé par suicide, en se pendant.

    Ryôko Kitajima

    Volume 6

    Il s'agit d'une dame de la haute société, d'un certain âge, mais distinguée. Un jour, elle entame une relation avec un jeune gigolo, rencontré dans une boîte de nuit, ou un autre endroit pour jeunes branchés. Mais Ryôko se lasse rapidement de ce garçon, Koshiba, et décide de mettre fin à cette relation. Et c'est à ce moment que le jeune homme réclame une grosse somme d'argent. Ryôko refuse, et Koshiba annonce alors avoir volé une boîte de bijoux, exigeant 20 millions pour les récupérer, tout en sachant qu'il s'agit de faux bijoux. Et comme Ryôko ne veut pas que la presse en fasse un scandale, elle part à la recherche d'un détective privé, Jôtarô Fukamachi. Elle téléphone à son bureau, mais un homme sans-coeur lui répond qu'il ne connaît pas Fukamachi. Une femme à la voix épaisse reprend le téléphone et indique à Ryôko où trouver le détective, un petit local du personnel dans une station de métro. Une fois sur place, Ryôko découvre un homme triste et mélancolique, qui lui explique que l'homme est un flic tordu, et la femme une dentiste. Le privé a été éjecté de son bureau car tous les 2 se sont mariés. Ryôko comprend alors sa déprime, mais Fukamachi la corrige car il est triste à cause du décès d'un ami. Ryôko lui propose une cigarette, mais le détective prévient qu'il est interdit de fumer ici. Ils vont donc dans un café, et la dame explique son cas. Elle ne veut pas récupérer elle-même les bijoux car elle ne veut plus voir Koshiba, et elle veut lui donner une leçon. Le privé devine alors comment cette rencontre s'est produite, utilisant des termes un peu grossiers. Ryôko admet alors que le détective correspond à sa réputation de rustre mais de compétent. Fukamachi continue, et Ryôko le trouve horrible de mauvais goût. Le privé lui rétorque qu'elle n'a pas très bon goût en matière de gigolo, et Ryôko le reconnaît. Apprenant que les bijoux sont des faux, Fukamachi lui suggère de les lui laisser, mais Ryôko lui répond qu'il s'agit d'un souvenir de son père. De plus, Koshiba menace de le dire à la presse. Pour le détective, elle devrait le laisser faire, et Ryôko explique que sa famille est issue d'une lignée seigneuriale, et qu'elle a été anoblie à Meiji, avec le rang de vicomte. De nombreux membres sont encore dans la politique ou dans la finance. Et si la presse apprend pour les bijoux, elle en fera ses choux gras. Elle est prête à payer 2 millions, ainsi que les frais pour le privé et les soins éventuels. Fukamachi comprend qu'elle veut qu'il blesse Koshiba volontairement. Plus tard, le détective revient en ayant réussi sa mission. Ryôko lui fait un chèque avec sa paie, la prime de réussite et les remboursements de frais avancés. Elle prend ensuite la boîte, et jette les bijoux dans la poubelle, disant au privé qu'il peut les prendre s'il le souhaite. Ce qui comptait pour elle, c’était la boîte, qui a appartenu à la tsarine, épouse de Nicolas II. Elle demande à Fukamachi s'il voit de qui il s'agit, et le détective répond que c'est le star qui s'est fait exécuté par les bolchéviques. Ryôko acquiesce, disant que le privé est plus intelligent que cet idiot de Koshiba. En mettant cette boîte aux enchères à Sotheby's, elle pourra couler ses vieux jours sereinement. C'est la dernière apparition de Ryôko Kitajima.

    • Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Chapitre 43 - Femmes de pouvoir".
    • Statut au volume 6 : Vivante.

    Koshiba

    Volume 6

    Koshiba est un jeune gigolo qui cherche apparemment n'importe quel moyen de se faire de l'argent. Une fois, il a réussi à attirer l'attention d'une dame âgée mais raffinée, Ryôko Kitajima. Cela arrange Koshiba, car la femme est de la noblesse, mais celle-ci comprend rapidement que cette relation ne la convient pas. Elle décide donc d'y mettre un terme, mais Koshiba ne l'entend pas de cette oreille, et réclame une grosse somme d'argent. Comme Ryôko refuse, Koshiba vole une petite boîte avec des bijoux à l’intérieur. Il comprend vite que ces bijoux sont des faux, mais choisit quand même d'exiger 20 millions de yens. Et si Ryôko refuse, il va aller parler des faux bijoux à la presse. En effet, des membres de la famille de Ryôko sont encore dans la politique et dans la finance, et cette histoire de faux bijoux risque de faire scandale. Quelques temps par après, dans une boîte de nuit, alors que Koshiba est en train de draguer une jeune femme, il est interrompu par un homme, qui le frappe et l’emmène dans les toilettes, payant le portier pour avoir 10 minutes tranquilles. L'homme, Jôtarô Fukamachi, est un détective qui a été engagé par Ryôko pour récupérer la boîte à bijoux. Il met la tête de Koshiba dans la cuvette des toilettes pour essayer de lui faire avouer où sont les bijoux, et comme celui-ci refuse, il lui dit qu'il ne compte de toute façon pas les récupérer gratuitement. Il propose 1 million à Koshiba, qui refuse. Fukamachi continue et quelques instants plus tard, Koshiba suggère 2 millions. Le détective enfonce la tête de Koshiba dans le miroir des toilettes, lui disant qu'il est pas gêné pour des faux. Koshiba descend à 1,9 millions, et se reprend le miroir. Koshiba descend une nouvelle fois, et le privé lui dit qu'il ne sera jamais un grand homme, mais Koshiba s'en fout. Epuisé, il déclare que les bijoux sont chez lui, mais il reçoit un coup de pied de l'estomac de Fukamachi, qui a déjà fouillé son appartement. Les larmes aux yeux, Koshiba demande d’arrêter, et admet que les bijoux sont dans sa voiture. Ensuite, dans une voiture, Koshiba compte les billets qu'il a reçu, et le détective lui en reprend un qui est de trop, donnant un coup de coude au gigolo qui rouspète. Puis, le privé lui fait signer un acte de renonciation à toute réclamation. Enfin, Koshiba obtient un reçu au porteur d'une valeur de 200.000 yens pour des frais de soins, et c'est la dernière fois qu'il apparaît.

    • Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Chapitre 43 - Femmes de pouvoir".
    • Statut au volume 6 : Vivant.

    Le vieux kidnappé

    Volume 6

    Ce petit vieux a fait l’école des cadets de la marine durant la seconde guerre mondiale, quand il était jeune. Mais la guerre s'est terminée une semaine avant son envol depuis Kanoya, à Kagoshima. Par la suite, il est devenu PDG d'une société et a eu au moins un fils. Après une vie active bien remplie, il est parti à la retraite et a laissé les rennes de l'entreprise à son fils. Durant un certain temps, il a accusé le coup, puis a retrouvé ses amis de l’après-guerre. Tous ces vieux, parfois non mariés, parfois ayant perdu leur femme, sans attaches ni famille, vivent maintenant dans les appartements d'un immeuble. Du coup, durant environ un an, le vieux monsieur va les voir régulièrement, tout en cachant cela à sa famille. De plus, il se travestit parfois car les gens sont souvent plus gentils avec les vieilles dames. Mais un jour, le propriétaire souhaite vendre l'immeuble pour des raisons de succession. Hors, si celui-ci vend à des tiers, les vieux vont se retrouver à la rue et personne ne voudra louer à des vieux sans famille ni garant. Et le propriétaire veut vendre à 100 millions de yens, alors qu'en réunissant toutes leurs économies, les vieux n'ont que 50 millions. Le vieil homme a alors une idée. Avec l'argent gagné en bourse, son fils a acheté des bons d'obligations au porteur, ce qui est de l'argent non déclaré. Il avait investi des fonds de la boîte, et avait tout revendu juste avant la crise. Comme son fils ne voudra jamais donner cet argent, le vieil homme propose donc à ses amis de faire croire à un rapt et de réclamer 50 millions en tant que rançon, menaçant de dénoncer le fils au fisc. Pour que son fils ne le reconnaisse pas quand il prendra l'argent, le vieil homme exige dans sa lettre anonyme que la rançon soit remise par Jôtarô Fukamachi, un détective privé. Quand celui-ci attend dans un café avec l'argent, le vieil homme, déguisé en femme, s'approche. Mais Fukamachi le saisit par le bras quand il veut prendre le sac avec la rançon. Il veut que le vieil homme soit libéré, mais l'un de ses amis s'empare d'une bouteille de rhum, et la fracasse sur la tête du détective. Les 2 amis prennent la fuite, pourchassés par le privé. Quand celui-ci rattrape le soi-disant kidnappé, un autre de ses amis lui fait une prise de judo et le projette au sol. Le trio prend alors la fuite dans une petite voiture. Un peu plus tard, alors qu'il est en train de lire un livre, le vieil homme voit arriver Fukamachi en compagnie de Sugimoto, une de ses connaissances. Celle-ci a compris que le vieil homme s’était déguisé, et que ses complices habitent l'immeuble. Finalement, le fils du vieil homme cède les 50 millions pour que son père puisse aller vivre avec ses amis. On ne voit plus le vieil homme par la suite.

    • Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Chapitre 44 - Les privés sont éternels".
    • Statut au volume 6 : Vivant.

    A suivre...

    Cronos


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  • Voilà la quatrième suite de la neuvième page de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Soldat Kawanishi

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Vice-amiral Thomas C. Kinkaid (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Hideki Tôjô (PH)

    Volume 43

    Durant la bataille dans les Mariannes, une partie de l’équipage du Yamato se mutine et dirige le navire seul vers la flotte de débarquement américaine. Les mutins ont transporté à bord du cuirassé une nouvelle arme, la bombe atomique. Les américains finissent par couler le Yamato, et la bombe explose alors que le navire est en train de sombrer. Comme ils savent que les japonais possèdent cette technologie impressionnante, les américains choisissent de se retirer des Mariannes et d’arrêter la bataille. Quelques mois plus tard, en avril 1944, la cour impériale décide de retirer sa confiance au gouvernement Tôjô, préférant discuter avec les Etats-Unis afin de négocier une paix anticipée, et abandonner l'Allemagne nazie. Dans ce tome, on ne voit pas Tôjô, et c'est tout ce que l'on apprend sur ce qui lui arrive.

    • Statut au volume 43 : Inconnu.

    Kenji Tsukagoshi (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Shigemitsu Nagatomo

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Hiroshi Ooshima (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Maréchal Hermann Göring (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Colonel Karl Von Steiner

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Tué d'une balle en plein front par le lieutenant Kazuma Tsuda.

    Amiral Wilhelm von Canaris (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    Johann

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 43 : Supposé vivant.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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  • Voilà la troisième suite de la neuvième page de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Soldat Kawanishi

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Vice-amiral Thomas C. Kinkaid (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Hideki Tôjô (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Kenji Tsukagoshi (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Shigemitsu Nagatomo

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Hiroshi Ooshima (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Maréchal Hermann Göring (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Colonel Karl Von Steiner

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Tué d'une balle en plein front par le lieutenant Kazuma Tsuda.
    • Statut au volume 40 : Tué d'une balle en plein front par le lieutenant Kazuma Tsuda.

    Amiral Wilhelm von Canaris (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    Johann

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivant.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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  • Voilà la huitième suite de la liste des personnages de Trouble is my business. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Satake

    Volume 5

    Satake est un citoyen japonais qui travaille chez Sansei Asset Management. Un jour, il apprend de Sansei Immobilier, la branche immobilière de son groupe, qu'ils aimeraient bâtir une tour d'une vingtaine d’étages à l'emplacement de l'immeuble actuel dans lequel il vit, grâce à la fin des restrictions sur le bâti. La valeur du foncier a déjà doublé, mais un élément pourrait perturber la transaction. En effet, un clan de yakuzas se trouve aussi dans l'immeuble, et leur présence peut faire diminuer la plus-value sur le terrain. Hors, Satake a entendu parler d'une gâchette facile qui était venu tirer sur la porte du clan Matsui et qui s’était accidentellement tiré une balle dans le pied à cause des ricochets. Profitant de cet événement, Satake mobilise les habitants de l'immeuble pour faire croire que la présence des yakuzas est dangereuse, et qu'ils doivent partir. A l’entrée du bâtiment, ils placent des affichettes avec des messages menaçants, comme "mort aux yakuzas !". Ils agressent aussi un yakuza, en le ruant de coups et en cassant son vélo. Mais aussi, ils tuent la chatte de Matsui et la pendent devant la porte de son bureau. Ils ont aussi construit une baraque de contrôle, financée par la mairie, et surveillent l’accès à l'immeuble. Un jour, 2 journalistes viennent l'interviewer, et Satake dit ne pas tolérer les gangs, les estimant inutiles à la société japonaise. La journaliste lui répond alors que si le clan part, cela revient à refiler le problème à un autre quartier. Mais pour Satake, il suffirait de dissoudre le clan, et que ses membres retournent au pays pour aller pêcher ou cultiver les champs en se tenant tranquilles. Mais la femme trouve ces salades orientées. Vexé, Satake lui demande ce qu'elle fait des droits des concitoyens, qui ont peur à en perdre le sommeil. C'est alors qu'interviennent les inspecteurs Gotôda et Moriyama. Satake leur dit qu'il est occupé avec des journalistes cyniques, et Gotôda va les voir. Il revient vers Satake en disant qu'il leur a tiré les oreilles, et Satake le remercie. Par la suite, Satake continue de discuter avec les agents immobiliers de Sansei Immobilier, sans voir qu'il est épié par un détective privé. C'est alors que le super-intendant Akagi intervient auprès de Sansei et de Satake pour proposer un deal. Le groupe accepte de racheter les bureaux de Matsui à 20% au-dessus du prix du marché, et ils leur trouvent de nouveaux locaux, et la police les poussera à partir. Dans un hall sportif, ils finalisent l'accord, tandis qu'Akagi va convaincre Matsui, qui ne peut pas refuser. Mais alors que Satake s'en va avec les hommes de Sansei, l'un des hommes de Matsui fonce vers lui et lui met son poing dans la figure. Gotôda et Moriyama demandent à Satake s'il désire porter plainte, qui se doute qu'avec cette attaque, la valeur de rachat des bureaux de Matsui va chuter de 10%. C'est la dernière apparition de Satake dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 32 - La justice bat son plein".
    • Statut au volume 6 : Supposé vivant.

    La serveuse

    Volume 5

    Lorsqu'elle avait 2 ans, c'est-à-dire le 31 mars 1970, le père de cette jeune demoiselle est parti de la maison familiale. Seize ans plus tard, sa mère décède d'un cancer, et depuis, c'est le patron et propriétaire d'un bar sur le port, l'Anchor, qui s'occupe d'elle. Elle travaille comme serveuse dans ce bar et n'a pas à s'en faire pour ses études, grâce au patron de l'Anchor. Deux ans après le décès de sa mère, la demoiselle voit arriver dans son bar Jôtarô Fukamachi, un détective privé, mais aussi une autre personne, Tamura Takayuki, qui prétend être le père de la jeune femme. Mais comme sa situation actuelle lui convient bien, la serveuse décide d'aller voir Fukamachi pour enquêter sur cet homme. Le détective se remet difficilement de sa cuite du soir précédent, et il écoute la demande de la jeune femme en se rasant. La serveuse dit qu'elle n'arrive pas à croire que cet homme est son père. Elle veut en savoir plus sur ses intentions, et si besoin, le convaincre d'aller voir ailleurs. Peu après, le privé revient et a appris que Tamura Takayuki était en fait un gangster, qui est parti à l’étranger après avoir pris le blâme d'une affaire de faux dollars, à la place de son supérieur de l’époque, Kôsaka. Maintenant, il essaie d'obtenir un dédommagement pour sa fille, auprès de son ancien clan, mais personne ne se souvient de lui. Pourtant, la serveuse se passe très bien de son père. Soudain, le Poisson-globe, un indic qui loue aussi des armes à feu, débarque dans le bar avec un bandage sur la tête, pour prévenir Fukamachi que Tamura Takayuki en a après Kurosaki, un cadre du clan. Le Poisson-Globe s'est fait assommé par Tamura Takayuki, qui lui a pris ensuite son arme. Finalement, ce dernier se fait neutraliser pas Kurosaki, qui l'envoie à l’étranger pour effectuer de basses besognes. La serveuse, quant à elle, continue son existence, et on ne la voit plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 33 - Dix-huit ans d'absence".
    • Statut au volume 5 : Supposé vivante.

     

    Tamura Takayuki

    Volume 5

    Takayuki est un ancien yakuza, qui appartenait apparemment au même clan que Kurosaki, mais avant l'arrivée de ce dernier. En 1970, il était l'un des sous-fifres de Kôsaka. Mais comme celui-ci allait se faire prendre pour avoir tenté d'écouler 10.000 dollars en faux billets, Takayuki a rédigé une lettre d'aveux qu'il a envoyé par la poste avant de filer à l'étranger, abandonnant au Japon sa femme et sa fille de 2 ans le 31 mars. Il revient seulement 18 ans plus tard, 2 ans après le décès de sa femme, et espère renouer des liens avec sa fille. Il va voir celle-ci dans le bar du port dans lequel elle travaille, "l'Anchor", et établit le contact. Les jours suivants, il va voir Kurosaki, et lui demande un dédommagement de 30 millions de yens pour s'être pris le blâme pour Kôsaka et avoir dû fuir en Asie du sud-est. Il veut en faire profiter sa fille. Hors, personne ne se souvient de lui et il n'apparaît pas dans les données du clan. De plus, aucun cadre de l'époque n'est encore là. Du coup, Kurosaki refuse. Takayuki appelle alors le Poisson Globe, un indic qui loue aussi des armes à feu. Celui-ci demande 50.000 par jour, plus les consommables, mais il exige de payer d'avance. Takayuki propose de payer le double quand il aura reçu l'argent de Kurosaki, Mais le Poisson Globe refuse. Takayuki se saisit alors d'une brique qui traîne, et assomme l'indic pour pouvoir prendre le flingue. Dans la rue, il menace Kurosaki, qui ne se souvient toujours pas de lui, même quand Takayuki tire aux pieds du yakuza. Celui-ci fait semblant d'avoir vu une connaissance pour distraire Takayuki, et en profite pour le désarmer et lui mettre un coup de genou dans l'estomac. Une fois à terre, Kurosaki appelle ses hommes pour emmener Takayuki. Celui-ci va être envoyé en Amérique latine pour servir aux basses besognes d'un gang en relation avec Kurosaki, sans avoir la possibilité de remettre un jour les pieds au Japon. C'est la dernière apparition de Takayuki dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 33 - Dix-huit ans d'absence".
    • Statut au volume 6 : Supposé vivant.

    Kimitsu Kôzô

    Volume 5

    Il s'agit d'un homme politique puissant du parti conservateur, surnommé le faucon. Celui-ci est à la base un yakuza, et ses anciens collègues évitent de s'y frotter. C'est un personnage qui peut s'avérer colérique, mais qui a aussi un penchant pour le travestissement. Hors, lors d'un bal déguisé privé, le photographe d'un tabloïd l'a pris en photo en se mêlant parmi les invités. Ce photographe suivait le cas Kimitsu depuis longtemps et exige de voir les données sur la corruption instituée, sinon il publiera les photos. Kimitsu a donc fait pression sur l'éditeur, qui a pris peur, mais pas le photographe, qui est prêt à imprimer les photos sur des tracs et à les distribuer dans la rue. Kimitsu essaie donc la force pour retrouver les négatifs, sans succès. C'est alors que le secrétaire de Kimitsu mandate un avocat pour récupérer ces négatifs. Celui-ci engage un détective privé, Jôtarô Fukamachi, qui, après quelques tentatives infructueuses, parvient à récupérer les négatifs. On ne voit plus Kimitsu par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 34 - Châtiments à ma guise".
    • Statut au volume 6 : Supposé vivant.

    Ikebe

    Volume 5

    ce photographe pour un tabloïd poursuit Kôzô Kimitsu, le faucon du parti conservateur, pour essayer d'obtenir les données sur la corruption instituée. Un jour, alors qu'il le suit dans un bal masque privé, il réussit à faire des photos de Kimitsu en travesti. Du coup, il vient le voir à l'assemblée, le menaçant de publier les photos. Mais Kimitsu fait pression sur l'éditeur, qui prend peur et refuse d'imprimer les photos. Mais Ikebe ne lâche pas le morceau et est même prêt à imprimer les photos sur des tracs qu'il distribuera dans la rue. Puisque c'est ainsi, Kimitsu envoie des hommes chez le photographe, qui pénètrent chez lui, le mettent à terre d'un coup de poing dans l'estomac, puis mettent à sac son studio pour tenter de retrouver les négatifs, tandis que l'un des hommes tabasse Ikebe. Cependant, celui-ci ne se laisse pas intimider et les négatifs sont introuvables. Un jour, alors qu'il s'apprête à prendre le train, un homme interpelle le photographe pour discuter. Sur la défense, Ikebe lui envoie son sac dans la figure avant de pénétrer dans le train. Plus tard, devant sa maison d'édition, Ikebe retrouve le même homme. Celui-ci dit qu'il ne veut pas lui faire de mal et veut seulement lui parler. Mais le photographe estime que cet homme veut museler la presse, et appelle les autres en disant qu'un gangster veut les attaquer. Les autres journalistes arrosent l'homme avec un tuyau d'incendie, puis le rouent de coups de pied, celui-ci ne pouvant s'en aller qu'avec l'arrivée de la police. Le soir, Ikebe sort de chez lui et va dans le port où vont fréquemment des bikers. Il met de l'huile sur le sol puis, peu après, il photographie les motards en train de faire des chutes. Le lendemain, l'inconnu revient à la charge, et Ikebe essaie de lui échapper en courant. Mais l'homme le rattrape et le fait chuter avec un croche-pied. Il l'emmène dans un bar, et lui montre des photos d'Ikebe en train de verser de l'huile sur la route, avant le passage des motards. Mais le photographe estime que ce sont des rebus de la société. Mais l'homme, qui est détective privé, dit que c'est cette société qui les a créé, et que sa grand-mère disait de se méfier d'une justice qui ne s'applique qu'aux autres. Il veut les photos de Kimitsu, et Ikebe trouve qu'il utilise des sales méthodes. Mais pour le détective, cela est aussi le cas des méthodes du photographe. Il estime que se travestir relève de la vie privée, même si c'est risible. Ikebe répond que c'est un politicard et un faucon, mais pour le privé, du moment qu'il fasse son boulot, ses hobbies sont peu importants. Il n'en est pas fan, mais ceux qui croient détenir la justice, il les aime encore moins. Le photographe sait qu'il n'a pas le choix, et le détective lui dit de se placer devant les étagères à bouteilles. Après l'avoir placé, il lui fonce dessus et le frappe au visage, Ikebe étant projeté contre les bouteilles, qui se brisent. Le privé dit que la boîte d'Ikebe paiera les dégâts, et il estime qu'ils sont maintenant quittes. Ikebe n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 34 - Châtiments à ma guise".
    • Statut au volume 6 : Supposé vivant.

    Le client

    Volume 5

    Cet homme est un simple employé qui habite dans les hauteurs de Yamate et qui passe souvent par un parc pour aller dans le métro. Dans ce parc, il a fait la connaissance d'un SDF qui aime s'occuper de plusieurs animaux errants, dont des chiens. Un jour, il voit que ce vieil homme a disparu, et interroge les passants pour essayer de savoir ce qui lui est arrivé. C'est finalement une vieille dame qui se promener à l'aube qui lui apprend que le sans-abri a été tabassé par un jeune chanteur populaire, Shindô Masashi, alors que le vieil homme n'avait rien fait. Le chanteur avait juste envie de se défouler sur un faible, alors que le SDF demandait à ses chiens de rester calmes pour éviter qu'ils ne trucident l'autre imbécile. Révolté, l'employé demande à Jôtarô Fukamachi, détective privé, de le suivre de près pendant une semaine. Celui-ci demande la raison de cette enquête, et le client aimerait savoir si ce n'est pas sa spécialité ce genre d'affaire. Mais Fukamachi répond que ça lui va tant qu'on le paie, mais ne voit pas l'intérêt de suivre cet abruti. L'homme devrait plutôt adhérer à son fan-club. Le client explique qu'il veut voir Shindô Masashi ivre, et le détective pense que son client est de la presse à scandale; L'homme répond qu'il n'est pas tombé aussi bas, et donne un téléphone portatif, disant qu'il est disponible jour et nuit. Le privé accepte l'enquête et apprend plus tard que le chanteur a causé un accident dans un fort état d'ébriété, mais qu'il a rejeté la faute sur un ami, prétendant avoir juste prêté la voiture. Fukamachi et son client se retrouvent dans un restaurant où mange Shindô Masashi, et le détective dit être dégoûté par le comportement du chanteur, et pense que son client est dans le showbiz. Mais alors que l'abruti passe juste derrière eux, l'homme lui fait un croche-pied, puis le rue de coups à terre. Mais les amis du chanteur arrivent, et c'est rapidement le client qui est rué de coups, le privé prenant un coup en voulant intervenir. Quelques temps plus tard, Fukamachi retrouve son client dans le parc, alors qu'il a déjà été payé. Alors qu'il se met à neiger en plein avril, le détective explique avoir tout compris. Le client dit s'être emporté, et que le résultat a été pitoyable. Le privé lui demande s'il compte s'arrêter là, mais l'homme ne sait pas quoi faire d'autre. Fukamachi téléphone à un journaliste de presse à scandale, et une confrontation a lieu entre l'homme et le chanteur, dont la carrière chute avec les révélations. Une journaliste interroge l'employé sur son ressentiment, et celui-ci à difficile à le décrire, ne se sentant pas tout à fait satisfait. C'est sa dernière apparition dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 35 - Ultramoderne solitude".
    • Statut au volume 6 : Supposé vivant.

    Shindô Masashi

    Volume 5

    Il s'agit d'un jeune chanteur à succès, surtout auprès des adolescentes. Mais c'est aussi quelqu'un de porté sur l'alcool et de violent, surtout après avoir bu. Et un soir, après s'être fait largué par une jeune stripteaseuse écervelée, Masashi est passé ivre mort dans un parc où il a aperçu un vagabond qui traînait là avec les animaux, des chiens et des chats, dont il s'occupe. Du coup, de mauvaise humeur, Masashi s'est attaqué à ce vieil homme et a commencé à le tabasser, le ruant de coups de pieds de façon tout-à-fait gratuite. Par la suite, il continue à apparaître dans des shows télévisés, et une autre fois, après avoir passé du bon temps dans une boîte de striptease, il décide de rentrer à l'aube chez lui en voiture avec une jeune femme, malgré l'alcool. Il ne fait même pas 500 mètres qu'il s'encastre dans une boutique ou un restaurant. Devant les médias, lors d'une conférence de presse, il prétend pourtant que c'était quelqu'un d'autre qui conduisait sa voiture, un ami ivre à qui il aurait passé ses clés. Il fait cela surtout car sa carrière décolle, et qu'il veut jouer dans des films étrangers et remporter des rallyes automobiles. Un soir, alors qu'il fait la fête dans un restaurant avec des amis, Masashi se dirige vers les toilettes mais chute à terre à cause d'un croche-pied. Un inconnu commence alors à le ruer de coups de pieds alors qu'il est à terre, mais les amis du chanteur interviennent. Quelqu'un veut intervenir, mais il est vite écarter, et Masashi commence à se venger de l'inconnu, jusqu'à ce que ses amis l'arrête, car ils ne risquent pas de s'en sortir avec un pantin cette fois-ci. Peu après, les médias apprennent que Masashi avait tabassé le vieux dans le parc, et c'est l'inconnu justement qui l'accuse en direct lors d'une confrontation. Du coup, le chanteur voit sa carrière lui exploser en pleine figure, et il est obligé de s'excuser publiquement pour son comportement, tandis que la police ouvre une enquête pour coups et blessures. On ne voit plus Masashi par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 35 - Ultramoderne solitude".
    • Statut au volume 6 : Supposé vivant.

    Ueda

    Volume 5

    Ueda est un journaliste d'un tabloïd. Il travaille à la deuxième section des actualités. Un jour, il reçoit un appel de Jôtarô Fukamachi, un détective privé qu'il connaît bien. Il lui dit que cela fait longtemps. Fukamachi lui demande s'ils sont redevable à la production de Shindô Masahi, un jeune chanteur assez populaire pour le moment. Ueda lui répond que la section showbiz leur en doit une, mais pas eux. Et pour eux, une actu, même bien pourrie, reste une actu. Le détective lui apprend alors qu'après une soirée bien arrosée, et après s'être fait largué par une jeune stripteaseuse, Masashi aurait tabassé un vieux sans-abri sans défense dans un parc, l'envoyant à l'hôpital. Un homme aurait appris cela et serait prêt à témoigner. Pour Ueda, c'est un sacré scoop et il n'y voit aucun problème, tant que cela fait de l'audience. Et puis, ce n'est pas du chiqué. Il suggère une confrontation, et cela lui donne des frissons. Pour lui, une petite revanche justicière de temps en temps, cela fait du bien pour le moral. Il est donc preneur et veut rencontrer le témoin, qui fera un face-à-face avec Masashi en direct. Ueda pense que cela renverra le jeunot dans des rôles de figurant. C'est d'ailleurs ce qu'il semble se passer, mais Ueda n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 35 - Ultramoderne solitude".
    • Statut au volume 6 : Supposé vivant.

    Les 2 arnaqueurs

    Volume 5

    Ce duo s'installe dans un immeuble vide, destiné à la démolition, et pour avoir du courant, ils le piquent sur la ligne d’à côté. Ensuite, ils s'emparent de la disquette de l'agence matrimoniale Hyper Select. En effectuant un enlèvement, ils comptent demander une rançon aux proches, et recherchent des femmes ayant un certain capital. Ils tombent d'abord sur une jeune femme avec un joli minois, mais ils constatent qu'elle est aide-ménagère, et qu'elle est dans un logement en location avec ses parents, ses grands-parents et son frère cadet. Ils tombent ensuite sur une femme très mince, qui sort de l’université Feris, et dont la famille gère un bureau de tabac. Pour l'un des escrocs, ce qui compte, ce sont les chiffres, et pour son complice, le classement des universités, c'est aussi un chiffre. Mais le premier préfère le nombre d'immeuble en propriété, avec des locataires. Ils arrivent alors sur la fiche de Sugimoto, une dentiste qui est propriétaire de 5 biens. Les 2 arnaqueurs sont étonnés de ces chiffres impressionnants, et comprennent que la vie n'est pas une question de faciès. C'est donc à la sortie d'une rencontre arrangée pour Sugimoto que les 2 escrocs l'embarquent dans leur voiture, celui sans lunettes trouvant qu'elle pèse une tonne. Une fois dans la voiture, celui-ci dit qu'elle doit faire au moins 70 kg, et pas 62, comme sur sa fiche. La dentiste lui dit de surveiller sa langue et lui tord le bras. L'homme dit que ce n'est qu'une grosse truie, et Sugimoto lui fait une pichenette sur le nez. Le complice trouve que cette vieille a la pêche, et la dentiste commence à l’étrangler, alors que l'arnaqueur est au volant. La voiture part à la dérive, mais grâce aux réflexes de Sugimoto, ils évitent l'accident. Les 2 compères emmènent ensuite la dentiste dans leur planque, et lui expliquent quelle était leur intention. Ils racontent aussi qu'ils faisaient de la cotation boursière en externe, mais qu'ils ont subi de grosses pertes, et qu'ils ont été virés et visés par une plainte. Ils suggèrent donc à Sugimoto de rentrer chez elle, mais celle-ci trouve leur combine amusante, et décide d'embarquer dans l'aventure pour la changer du stress habituel. Ils téléphonent donc à Jôtarô Fukamachi, un détective privé qui loue une chambre chez la dentiste, et font croire à un enlèvement. Les 2 complices veulent demander 100 millions de yens, mais Sugimoto exige 1 milliard. Les 2 arnaqueurs appellent ensuite Gotôda et Moriyama, 2 ripoux, mais l'arnaqueur sans lunettes ne sait pas lire ce qu'a écrit la dentiste, et celle-ci est obligée de reprendre le téléphone. Plus tard, Fukamachi arrive avec une mallette, mais il déclare n'avoir pu réunir que 100 millions. L'homme avec ses lunettes s’apprête à utiliser une arme à feu, mais devant son hésitation, Sugimoto se saisit de l'arme, et tire en direction du détective. Les 2 flics, accompagnés d'un autre collègue, se mettent aussi à tirer pour essayer d'obtenir l'argent, et le privé riposte avec une arme automatique. La fusillade effraie les 2 complices qui s'imaginent mourir. Soudain, la mallette tombe au milieu de la salle et s'ouvre, montrant l’intérieur qui est complètement vide. Mais la fusillade reprend, et Fukamachi finit par tirer sur une roquette, qui explose et détruit une partie du bâtiment. Les 2 arnaqueurs veulent fuir loin de la folle dentiste, mais le Poisson Globe, celui qui louait les armes à tous les autres, réclame son paiement. Hors, personne n'a de quoi le payer et les 2 complices peuvent partir. C'est leur dernière apparition dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Chapitre 36 - L'important dans la vie...".
    • Statut au volume 6 : Supposé vivants.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos

     


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