-
Voilà la cinquième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Thomas
Volume 6
Il s'agit d'un marchand anglais qui trafiquait on ne sait quoi et qui s'est établi à Singapour avant la seconde guerre mondiale. Là-bas, il est tombé amoureux de Teruko, une japonaise vivant là-bas, et ensemble, ils ont eu un fils, Tôma. Cependant, Thomas buvait beaucoup et était assez colérique. D’ailleurs, un jour, quand Tôma lui a demandé quand ils iraient en Angleterre, Thomas lui a répondu, une bouteille à la main, qu'il devait la fermer et que ce n’était pas un pays pour les morveux. Mais à partir du 8 décembre 1941, tout a changé avec la déclaration de guerre des Etats-Unis contre le Japon. Teruko et Tôma ont été enfermés dans des camps à Changi, et 2 mois plus tard, les japonais ont envahi Singapour. A ce moment, Thomas a tenté de prendre la fuite en laissant sa femme et son enfant, et de rejoindre un bateau pour l'Angleterre, mais il a été pris. Ensuite, alors qu'il était emmené vers un camp de Changi, il a aperçu Teruko et Tôma qui venaient d’être libérés. Thomas les a appelé avec un grand soulagement, mais c'est alors que Teruko a fait taire son enfant et a fait comme si elle ne connaissait pas Thomas. Par après Thomas a été enfermé dans l'un des camps et a fini par mourir de la malaria.
- Première apparition : Volume 6, dans le chapitre intitulé "Zipang - Hors série : La dernière lueur du soleil couchant de Malay".
- Statut au volume 9 : Décédé de la malaria dans un camp de prisonniers à Singapour.
Contre-amiral Takazumi Oka (PH)
Volume 7
Ce japonais est le chef de l'administration des armées et fait partie du commandement de l’armée. Vers la fin de l’année 1942, le quartier général de la marine impériale à Yokosuka apprend l'existence d'un croiseur japonais venu accidentellement de 60 ans dans le futur, le Mirai. Après avoir pris connaissance de la puissance de ce navire, l'amiral Isoroku Yamamoto, basé à Truk, décide d'inviter les membres du Mirai à retourner à Yokosuka. Le croiseur arrive donc dans la baie de Tokyo et ses membres envoient un message au quartier général de la marine, demandant à ouvrir des négociations pour savoir quelles vont être les futures actions de leur navire. Pour cela, ils souhaitent que quelqu'un capable de prendre des décisions vienne à bord. Et si personne ne vient, ils considéreront qu'ils peuvent rentrer dans la baie de Tokyo. Selon l'un des officiers du quartier général de Yokosuka, l’équipage du Mirai jouent le jeu qu'ils devraient. Oka, lui, réfléchit tout en tapotant l'accoudoir de son siège avec son index droit. Un autre officier suggère d'envoyer une patrouille de reconnaissance, mais un autre se demande surtout qui va aller là-bas, et servir d'otage, en ajoutant que tout cela est totalement officieux. Donc, si ils échouent et que l’armée de terre l'apprend, ce sera embêtant pour eux. Un officier rappelle que l'invitation à Yokosuka provient de Yamamoto. Ils peuvent tout aussi bien évoquer un accident et couler le croiseur, rappelant que 2 destroyers sont ancrés dans la baie et que les escadrilles de Yokosuka sont prêtes à décoller. Oka reste muet, et c'est alors que quelqu'un déclare que si on les laisse faire, rien ne sera décidé dans 10 ans. C'est alors qu'Oka reconnaît Mitsumasa Yonai, l'ancien premier ministre et actuel amiral de réserve. Celui-ci annonce qu'il ira sur le croiseur. On le prévient que c'est dangereux et qu'on ne sait pas qui est à bord. Yonai répond que cet équipage est japonais comme eux, et que s'il devait lui arriver quelque chose, un réserviste comme lui ne serait pas une grosse perte. Par après, sur l’embarcadère, Yonai monte sur la petite embarcation et dit aux autres marins qu'ils peuvent eux aussi descendre car il peut se débrouiller tout seul. Tous les officiers, dont Oka, sont surpris, mais Yonai leur rappelle qu'il commandait des navires bien avant eux et bien plus longtemps qu'eux. Après le départ de Yonai, Oka ordonne que la flotte de destroyers soit avertie. C'est la dernière apparition d'Oka dans ce tome.
- Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 64 : Entrée au port de Yokosuka".
- Statut au volume 9 : Supposé vivant.
Jirô Yoshimura
Volume 7
Jirô est un japonais qui est employé des bureaux des chemins de fer sudmandchouriens. Opposant au gouvernement japonais, et plus spécialement à l’armée de terre qui se trouve en Mandchourie, il est contacté en 1942 par un ancien capitaine de la marine impériale japonaise, Takumi Kusaka. Celui-ci a fait la rencontre d'un croiseur japonais, le Mirai, venu de 60 ans dans le futur, et qui lui a appris que l'empire du Japon allait accepter une reddition sans condition en 1945. Pour éviter cela, et que le Japon puisse parvenir à un accord de paix satisfaisant, il a élaboré un plan pour lequel il a besoin de l'aide de Yoshimura. Celui-ci accueille Kusaka à Xinjing en voiture et trouve dommage qu'il doive déjà partir pour Heilong Jiang. Néanmoins, Yoshimura assure Kusaka sur la collaboration des bureaux des chemins de fer, car il s'agit d'une demande du général Ishiwara, et cela ne se refuse pas. Kusaka ne doit cependant pas oublier qu'il est sur le territoire de l’armée du Kanto et il devra être prudent. Pourtant, Kusaka déclare que si ses recherches aboutissent, la suprématie de l’armée du Kanto disparaîtra et un nouveau monstre viendra pour régner, ce qui semble surprendre Yoshimura. Le duo arrive ensuite à Harbin, dans le nord, où Kusaka se fait maintenant appeler Wang Tuoh I. Là-bas, ce dernier va parler dans une église à Monsieur Danilov, un émigré russe, croyant, mais aussi courtier et trafiquant. Il veut lui révéler l'existence d'un grand gisement de pétrole à Heilong Jiang et s'associer avec lui. Yoshimura attend dans la voiture, mais est rapidement attrapé par les hommes de Danilov. Ceux-ci l’emmènent dans l’église sous la menace d'une arme et montrent que les 2 hommes sont bien japonais. Danilov reconnaît Yoshimura, et ne veut plus prendre part à une alliance. Mais Kusaka explique que s'il en parle à l’armée, il ne gagnera pas un sou, et il ne veut pas accompagner le Japon dans la défaite, qui semble inexorable. Et s'il en parle aux russes, la pression communiste fera que Danilov n'aura nulle part où se réfugier. Mais Danilov ne les pense pas capable de trahir leur pays, ce à quoi Yoshimura répond que son bureau est déjà regardé comme un groupe de penseurs dangereux par l’armée du Kanto, et qu'ils vont procéder à des arrestations. Danilov propose alors de continuer la conversation chez lui. Dans la voiture qui ramène Yoshimura et Kusaka, ce dernier révèle que Danilov va probablement les trahir. Il explique que l'information est la meilleure arme. Danilov va donc vendre l'information du gisement au plus offrant. Et les seuls qui ont les moyens d'agir sont les Etats-Unis. Ils ne voudront pas que les japonais tombent dessus. Avec des modifications du plan d’après-guerre des américains et la fin de la guerre en Europe, la paix entre le Japon et les Etats-Unis pourrait avoir lieu, sans reddition sans condition pour le Japon. Plus tard, le duo apprend que le capitaine Kadomatsu, le second du Mirai, s'est lancé à la poursuite de Kusaka en Mandchourie. Kusaka et Yoshimura préparent une tentative d’enlèvement, mais un de leurs hommes téléphone à Yoshimura pour lui dire que la tentative a échoué, et que Kadomatsu et le lieutenant Kisaragi de la marine impériale se dirigent vers Xinjing où se trouve le duo. Yoshimura se demande si ce Kadomatsu est avec ou contre eux, mais Kusaka l'ignore lui-même. Ensuite, Yoshimura et Kusaka convainquent le colonel Andô de l’armée de l'air du Mandchoukouo de tuer l'empereur Puyi lors des célébrations pour les 10 ans de cet état fantoche, créé par les japonais. Cependant Andô ne va laisser aucune déclaration derrière lui, ce que ne comprend pas Yoshimura, car sa pensée ne sera pas comprise et il sera pris pour un fou par l’armée du Kanto. Mais pour Andô, certains comprendront et cela lui suffit. Et Kusaka déclare qu'il comprend le voeu du colonel d’accéder à une véritable indépendance du Mandchoukouo, ce qui étonne encore plus Yoshimura. Durant les célébrations, Yoshimura joue au violon et pense à la discussion qu'il a eu avec Kusaka dans le train. Yoshimura se demandait si le Japon ne doit pas perdre la guerre par patriotisme, et aussi pourquoi Kusaka ne se contente pas d'observer un Japon qu'il n'aime de toute façon pas. Celui-ci répond qu'il n'aura toujours qu'une seule patrie, même après la mort. Yoshimura raconte qu'il voulait devenir musicien, qu'il a découvert Marx et qu'il a été arrêté par la police spéciale, ce qui fait qu'il en veut aux militaires, notamment parce qu'ils ont totalement ignoré la politique démocratique. C'est pour cette raison qu'il est allé en Mandchourie, où les gens aspirent à une société cosmopolite. Malgré tout, aussi loin qu'il puisse fuir, il reste japonais. Kusaka a ensuite expliqué que la mort de Puyi mènera par une réaction en chaîne à la réduction du front en Chine, tout comme l'amiral Yamamoto réduit la ligne de défense en mer. Après le morceau de violon, Monsieur Ryû apporte du thé et des brioches, et Yoshimura décide de lui donner son violon pour le remercier pour sa gentillesse. Avant de partir, il conseille à Ryû de rester à l'intérieur. Mais par la suite, Puyi est sauvé par Kadomatsu, et en l'observant avec des jumelles, Yoshimura comprend que c'est quelqu'un qu'il est préférable d'avoir comme ami. On ne voit plus Yoshimura par la suite dans ce tome.
Volume 8
Kusaka et Yoshimura savent où se sont cachés Kadomatsu, Kisaragi et Puyi car Kusaka connaît l'ancien commandant Yabuki, un ancien de la marine, devenu médecin à Xinjing. Celui-ci a été convaincu par Kusaka de participer à son plan pour obtenir une paix glorieuse pour le Japon, sans perdre la guerre. Hors, c'est chez ce même Yabuki que se sont réfugiés Kadomatsu, Kisaragi et Puyi. Un soir, alors que Kisaragi remonte son arme après l'avoir nettoyé, Yabuki braque la sienne. Kisaragi lui conseille d'appuyer sur la gâchette car ainsi, Kadomatsu, qui est à l'étage avec l'empereur, entendra le coup de feu. Il continue à assembler son arme, mais Yoshimura décide d'intervenir et assomme Kisaragi avec un vase. Kusaka entre à son tour, puis monte l'escalier en silence. D'un geste, il montre à Yoshimura de ne pas le suivre jusqu'à la chambre où sont Kadomatsu et Puyi. Un moment après que Kusaka soit entré dans la chambre, un coup de feu résonne, et Yoshimura court immédiatement vers la chambre. Il découvre que Kadomatsu est à terre, blessé à l'épaule, mais Kusaka lui demande de rester où il est. Celui-ci fait glisser l'arme de Kadomatsu sous le lit, où se trouve l'empereur, et lui demande de sortir. Puyi s'exécute, et Kusaka lui explique que de tous ceux qui croyaient au retour de la dynastie des Qing, Puyi est le seul à encore y croire. Cependant, Le Mandchoukouo doit aspirer à devenir un véritable état indépendant, comme l'a dit le frère de l'empereur, Fuketsu. Mais Puyi est empereur, et ne sait pas quoi faire d'autre que rêver au retour de la dynastie des Qing. Kusaka lui dit qu'il a perdu sa liberté en devenant empereur à l'âge de 2 ans, et que pour gagner sa liberté, il doit assumer ses responsabilités. Il peut faire usage de l'arme qu'il a dans les mains et rester ainsi le pantin de l'armée du Kantô. C'est alors que Yoshimura apporte le ronpai jaune, vêtement officiel et symbole de l'empire, transmis de génération en génération depuis Qianlong, que le Japon a interdit à Puyi de porter, et qui a été remis à Kusaka et Yoshimura par Fuketsu. Puyi revêt l'habit puis remercie Kusaka en tant qu'empereur des Qing. Pour la première fois, il va pouvoir faire un choix de sa propre volonté, en se tuant et devenant ainsi libre. Mais Puyi ne parvient pas à appuyer sur la gâchette. Il pointe alors son arme vers Kusaka, et Yoshimura reste pétrifié. L'empereur tire, mais manque Kusaka, probablement volontairement. Celui-ci déclare exprimer son sincère respect pour le choix que Puyi a fait, puis l'abat d'une balle en plein front. Yoshimura n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 67 : Les hommes "hors réalité"".
- Statut au volume 9 : Supposé vivant.
Yôkichi Kadomatsu
Volume 7
Yôkichi est un menuisier qui, dans le futur d'où vient le Mirai, est aussi le grand-père de Yôsuke Kadomatsu, et donc le père de Yôichirô Kadomatsu. Selon la description qu'en fait Yôichirô, Yôkichi est un artisan de talent, mais aussi très fier, refusant de se baisser devant les gens. De plus, à chaque fois qu'il boit, cela se termine en dispute avec son fils. C'est pourquoi l'oncle de Yôichirô a décidé de s'occuper de lui. De plus, Yôkichi n'a jamais accepté que son fils s'engage dans la force de défense japonaise au lieu de prendre sa suite. Cependant, dans la ligne du temps dans laquelle le Mirai fait son apparition juste avant la bataille de Midway, un événement change l'histoire. En effet, en 1942, alors qu'il n'est encore qu'un gamin, Yôichirô est renversé par une voiture de la marine impériale à Ginza et décède. Ne pouvant payer les funérailles de son fils, Yôkichi noie son chagrin dans l'alcool dans un petit restaurant qui sert des plats traditionnels japonais. Là, il marmonne que c'est minable de se remplir les poches dans une période pareille. Et peu importe ce qu'on dit sur Yôichirô, il reste son fils. Où qu'il aille, il n'aura jamais honte de son fils. C'est alors qu'un autre client du restaurant vient le resservir en alcool. Yôkichi ne le connaît pas mais il s'agit de son petit-fils, venu du futur. Celui-ci demande à Yôkichi s'il est bien le menuisier, et l'homme lui répond qu'il est effectivement celui dont les clients ne voudraient aucune autre commode que celles qu'il fait pour la dot de leur fille. L'inconnu a entendu parler de Yôichirô et aimerait savoir où il se trouve en ce moment. Yôkich rétorque qu'il n'est pas là, et peste car le fait qu'il soit l'aîné lui donne le droit de ne pas laisser son père franchir le seuil de sa porte. Pourtant, il veut voir son fils. L'inconnu se demande alors pourquoi ne pas y aller pour le récupérer et lui apprendre le métier de menuisier pour qu'il puisse prendre la suite de son père. Et s'il a mal agit à cause de l'alcool, il doit arrêter les sorties et plus penser à son fils. Yôkichi répond que si c'était possible, il le ferait. L'inconnu s'énerve et dit que s'il était à sa place, il ne serait pas aussi lâche. C'est alors que, les larmes aux yeux, Yôkichi déclare que son fils n'est pus de ce monde avant de s'effondrer de tristesse sur sa table. La tenancière du restaurant explique alors à l'inconnu comment Yôichirô est décédé, et la raison du chagrin du menuisier. Yôkichi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 67 : Les hommes "hors réalité"".
- Statut au volume 9 : Supposé vivant.
Yôichirô Kadomatsu
Volume 7
Il s'agit du père de Yôsuke Kadomatsu. Fils d'un menuisier, Yôkichi Kadomatsu, il est né quelques années avant la seconde guerre mondiale. Tout comme Yôsuke, il a fait partie de la force maritime d'autodéfense japonaise. En 1975, alors que Yôsuke était encore un petit garçon, son père était arrivé à Yokosuka avec son navire. Yôsuke a alors demandé à pouvoir voir son grand-père, car ils n'étaient pas très loin de chez lui. Yôichirô a trouvé que c'était une bonne idée et a autorisé son fils à y aller. Celui-ci a alors voulu que son père vienne avec lui, car il avait congé le lendemain, mais Yôichirô a répondu que s'il venait, il allait encore se disputer avec son père. En effet, Yôkichi ne lui avait toujours pas pardonné d'avoir intégré la force de défense au lieu de prendre sa suite. Yôichirô a décrit son père comme étant un très bon artisan mais aussi très fier, détestant s'abaisser devant les gens. Et à chaque fois qu'il boit, cela se termine en dispute. C'est pourquoi l'oncle de Yôichirô l'a pris avec lui, ne tolérant pas cette situation. Yôichirô a expliqué a son fils que s'il est têtu, cela doit sans doute provenir de son grand-père. Mais dans la ligne du temps dans laquelle le Mirai, ce croiseur japonais dont Yôsuke est le commandant en second, voyage dans le temps et se retrouve en pleine guerre du Pacifique, en 1942, le jeune Yôichirô, alors encore un garçon, s'est fait renversé par une voiture à Ginza et a malheureusement péri, sans pouvoir donc donner naissance à Yôsuke.
- Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 67 : Les hommes "hors réalité"".
- Statut au volume 9 (alternatif) : Tué après avoir été renversé par une voiture à Ginza en 1942.
- Statut au volume 9 : Supposé vivant.
Yuri Danilov
Volume 7
Danilov est un immigré russe vivant à Harbin, une cité bâtie par les russes et qui est, en 1942, en plein milieu du Mandchoukouo, un pays fantoche contrôlé par l'armée du Kantô, l'armée de terre japonaise. Dans cette ville vivent les russes, les japonais, les chinois, mais aussi des coréens et des juifs. Mais pour Danilov, c'est aussi une ville où vivent les trafiquants en tous genres comme lui. Un jour, un chinois du nom de Wang vient le voir dans une église orthodoxe pour lui parler d'une affaire intéressante, et Danilov se demande pourquoi venir le voir lui plutôt qu'un autre. L'homme lui répond que c'est parce qu'il est l'adorateur de mammon le plus adapté à cette poubelle géante qu'est Harbin. Mais le russe ne veut pas être dans le même sac que les commerçants, car il n'est qu'un raté poursuivi par les communistes, et qu'il y a plein d'autres russes. Wang lui rétorque que pourtant, lui n'a pas encore vendu son âme contre de la vodka. C'est alors que Danilov se demande si Wang n'a pas eu une vision en ce qui concerne ce gisement à Heilong Jiang, car des japonais très qualifiés ont déjà fait des fouilles et n'ont rien trouvé à part de la boue. Et pourtant, ce chinois veut s'associer avec lui. Danilov aimerait savoir qui il est vraiment. C'est alors que ses hommes débarquent dans l'église avec un japonais qui attendit dans une voiture. Le russe reconnaît Yoshimura de la société de chemins de fer sud-mandchouriens, et explique qu'être physionomiste pour les courtiers comme lui est très important. Des types louches comme ces 2 japonais sont nombreux, mais Danilov se demande pourquoi ceux-ci n'ont pas parlé du gisement à l'armée. Cette alliance sentait le danger à plein nez, et Danilov tient à la vie. Il veut s'en aller, mais Wang déclare alors que s'il en parle à l'armée, il ne gagnera pas un sou. Pour lui, si le Japon continue ainsi, il perdra la guerre, et il ne veut pas l'accompagner dans la défaite. Et s'il prévient les communistes, la pression au sud va s'accentuer, et Danilov n'aura nulle part où se réfugier. Mais Danilov ne les croit pas capables de trahir leur pays. Pourtant, Yoshimura lui explique que le bureau auquel il appartient est déjà considéré comme un repère de dangereux penseurs pour l'armée du Kantô, et ils entament déjà des arrestations. Danilov leur répond donc que cette histoire comme à lui plaire, et il préfère en parler plus longuement chez lui. On ne voit plus Danilov par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 68 : Le faux commerçant".
- Statut au volume 9 : Supposé vivant.
Lieutenant Katsumi Kisaragi
Volume 7
Ce militaire en poste en Mandchourie agit sous les ordres presque directs de l'ancien premier ministre et amiral de réserve Mitsumasa Yonai. Celui-ci ordonne à Kisaragi d'accompagner un certain capitaine Yôsuke Kadomatsu, qui serait un homme venu du futur avec un croiseur de guerre, pour retrouver la trace d'un ancien capitaine de la marine impériale, Takumi Kusaka, et de l'un de ses complices, Jirô Yoshimura, qui travaille aux bureau des chemins de fer sud-mandchouriens. Mais au port de Dalian, à l'entrée du Mandchoukouo, un homme usurpe l'identité de Kisaragi pour accueillir Kadomatsu à la gare. L'imposteur emmène Kadomatsu dans sa voiture, avant de s'arrêter dans un quartier chinois. Mais alors qu'ils vont arriver à la gare, Kadomatsu fausse compagnie à l'imposteur, laissant la possibilité à Kisaragi, qui les a suivi, d'agir. Habillé comme un habitant du quartier, il attaque l'imposteur au couteau, qui ne se doute de rien. Et quand il comprend, il est déjà trop tard. Kisaragi essaie de lui faire avouer qui il est et qui l'a engagé, mais l'homme perd la vie. Kisaragi retourne voir Kadomatsu, qui le menace d'une arme. Kisaragi lui dévoile alors la phrase secrète qui doit leur permettre de se reconnaître. Ensuite, tandis qu'il se lave les mains, Kisaragi explique que l'imposteur était probablement un continental indépendant qui tenait plus à sa prime qu'à sa vie. Il demande ensuite comment Kadomatsu a su que c'était un imposteur, et le capitaine lui répond qu'il ne connaît personne dans la marine qui parle avec ses 2 mains dans ses poches. Après les présentations, Kisaragi dévoile à son interlocuteur qu'il ne passe pas inaperçu alors que dans une mission à terre, la banalité est le premier atout. Mais pour l'instant, leur problème est de savoir comment leur adversaire possède des informations internes à la marine. Dans le train qui les mène à Xinjing, Kadomatsu demande quelle est la mission de Kisaragi, et celui-ci lui répond que c'est qu'il parvienne à son objectif, avec tout les moyens disponibles. Une fois à Xinjing, ils vont à l'hôtel où a séjourné Yoshimura, mais celui-ci est parti depuis 2 jours. Il aurait logé avec un chinois du nom de Wang. Ils vont observer la chambre puis le soir, ils vont boire dans une taverne. Kadomatsu pense que Kusaka va agir durant le défilé célébrant les 10 ans d'existence de l'état fantoche du Mandchoukouo. Kisaragi se demande ce qu'il pourrait faire avec un tel dispositif de surveillance. Pourtant, le capitaine pense que Kusaka doit avoir une bonne raison pour traîner avec quelqu'un recherché par la police militaire comme Yoshimura. C'est alors que les 2 hommes entendent des soldats de l'armée du Kantô, l'armée de terre japonaise, narguer un colonel de l'armée de l'air du Mandchoukouo, car celle-ci n'a d'armée que le nom. Kadomatsu intervient alors en disant que l'armée la plus puissante est celle qui ne se bat pas. Les soldats de l'armée du Kantô sont vexés et se sentent insultés, et ils se préparent à en découdre avec Kadomatsu. Kisaragi s'apprête à sortir son arme, mais le colonel se lève et rappelle ce que disait Shôtoku Taishi, à savoir "respecter et donner priorité à la paix". Il s'en va et évite ainsi la bagarre. Le lendemain, Kisaragi se demande toujours ce que Kusaka compte faire, et Kadomatsu décide d'aller sur place, en se faisant passer pour un journaliste. Dans la foule, Kadomatsu comprend tout d'un coup les intentions de Kusaka et se précipite vers l'estrade où se trouve l'empereur Puyi, tandis que l'un des avions du défilé rompt la formation et fonce sur ce même empereur avant d'ouvrir le feu sur lui. L'estrade s'effondre, et Kadomatsu pousse l'empereur, encore indemne, dans une petite ruelle pour échapper à un nouvel assaut de l'avion. Kisaragi les retrouve, rend l'appareil photo que Kadomatsu a laissé tomber, et ne sait pas s'il peut appeler empereur quelqu'un que personne ne cherche à sauver. Mais il sait qu'ils sont observé par Kusaka. Il donne ensuite ses vêtements à Puyi pour que le trio puisse s'échapper sain et sauf. Le soir, l'armée du Kantô a déclaré l'état de siège, et le trio a trouvé refuge chez Yabuki, un ancien commandant de la marine impériale que Kisaragi connaît. Celui-ci pense que l'armée du Kantô n'est pas sereine, mais ne veut plus qu'on l'appelle commandant. Tout le laisse penser à un coup d'état. Kisaragi et Yabuki entendent ensuite un bruit de vaisselle qui tombe venant de la chambre où sont Puyi et Kadomatsu. Kisaragi n'apparaît plus ensuite dans ce tome.
Volume 8
Alors que Yabuki rentre chez lui, Kisaragi remarque que son ami est très occupé. Yabuki lui répond que malgré l'état d'urgence, pour un médecin comme lui, les malades n'attendent pas. En retour, il demande si Kisaragi et Kadomatsu comptent garder Puyi longtemps. Kisaragi lui explique que celui qui en veut à la vie de l'empereur, Takumi Kusaka, va certainement se montrer. Kisaragi rappelle d'ailleurs à Yabuki qu'ils se trouvaient sur le même navire en 1937, sous les ordres du commandant Tamon Yamaguchi. Cependant, Yabuki ne s'en souvient pas, notant au passage qu'ils étaient 2.000 à bord à l'époque. Mais Yabuki chercher à savoir pourquoi ce Kadomatsu cherche à protéger Puyi. Kisaragi l'ignore et ne souhaite pas le savoir. Mais pour Yabuki, après avoir quitté la marine, il a eu l'impression de revivre, et a compris que le monde ne se limitait à l'océan pacifique. Peu après, alors que maintenant, Puyi mange ses plats avec appétit, Kisaragi explique à Kadomatsu que l'état de siège n'est pas levé. Puis, il demande à Kadomatsu pourquoi il tient à contrer Kusaka. L'homme est étonné que son protecteur s'intéresse à cela, mais le lieutenant répond que cela entre dans le cadre de sa mission. Pour Kadomatsu, le But de Kusaka était de commencer un jeu, et pourtant, personne n'aimerait voir ses amis et sa famille être mis en jeu dans un pari. Le soir venu, alors qu'il nettoie son arme de poing, Kisaragi n'a plus aucun doute sur le fait que Yabuki connaît Kusaka. Et justement, le médecin entre et s'assoit en face de Kisaragi. Yabuki n'est pas de garde à l'hôpital, car il s'est souvenu qu'il avait quelque chose à faire. Selon son diagnostic, si cela continue ainsi, le Japon va perdre la guerre, et toutes les stratégies faites par des hommes dont les convictions sans fondement sont une perte de temps. Il aime l'état du Mandchoukouo, avec une atmosphère qu'il n'y a pas au Japon. Mais celui-ci va disparaître dans 3 ans si rien n'est fait. Kisaragi se dépêche de remonter son arme, mais Yabuki braque la sienne sur le front du lieutenant, juste avant que celui-ci ait terminé. Le médecin déclare que Puyi est quelqu'un qui ne peut vivre que dans son cocon de palais. Il continuera à être le pantin de l'armée du Kantô, et la mort est son seul moyen de liberté. Kisaragi comprend que Yabuki a été séduit par Kusaka, et lui suggère d'appuyer sur la détente, pour que Kadomatsu, qui est à l'étage, puisse entendre le coup de feu. Sachant son ami incapable de tirer, le lieutenant continue de monter son arme, mais il se fait assommer par derrière avec un vase. Ayant presque perdu connaissance, Kisaragi aperçoit la silhouette de Kusaka qui entre dans la pièce. Ligoté dans une pièce isolée, le lieutenant attend et finit par entendre un seul coup de feu. Puis, il en entend 2 espacés de quelques secondes. Yabuki entre alors dans la pièce où est enfermé Kisaragi, et le libère, avant d'annoncer qu'il veut sauver Kadomatsu. Celui-ci est blessé à l'épaule droite, tandis que Puyi est mort, abattu d'une balle en plein front. Le trio doit cependant quitter la villa à cause des coups de feu, et dans la voiture, le médecin explique que la balle est entrée par la droite de la cage thoracique et s'est arrêtée dans le dos. Il y a en plus une forte hémorragie. Il faut donc retirer la balle et stopper cette hémorragie. Dans une petite maison isolée, Yabuki retire la balle, et Kisaragi demande pourquoi l'avoir emmené. Le médecin explique que Kusaka souhaite voir Kadomatsu vivre, et le lieutenant est le seul à pouvoir le sauver, car il peut lui donner son sang. Cinq jours plus tard, Kadomatsu se réveille dans le lit d'un hôpital civil de la concession française à Tianjin, où l'armée de terre ne viendra pas. Kisaragi l'a entendu prononcer les noms de Keiko et de Kazuhiro dans un délire, et comprend qu'il s'agit de proches. Par contre, l'armée de terre n'a pas encore officialisé le décès de Puyi, mais la réduction du front voulue par Kusaka est en train de se produire. Kadomatsu souhaite se lancer à la poursuite de Kusaka le plus tôt possible, mais en lui montrant le journal, Kisaragi lui dit que son navire ordonne son retour, par un message codé. Il ajoute à Kadomatsu qu'il pourra remarcher dans 10 jours, et qu'il regrette de devoir rejoindre Shanghai en cours de mission. Mais Kadomatsu ne pourra pas oublier le lieutenant car un quart de son sang provient de Kisaragi. C'est la dernière apparition de Kisaragi dans ce tome.
- Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 70 : A Dalian".
- Statut au volume 9 : Supposé vivant.
Colonel Andô
Volume 7
Il s'agit d'un militaire de l'armée de l'air du Mandchoukouo, en 1942, et du commandant de la première escadrille de cette armée de l'air. Un soir, peu avant les célébrations des 10 ans du Mandchoukouo, des soldats de l'armée du Kantô, l'armée de terre japonaise, croisent par hasard Andô dans un bar. Ils disent qu'ils fondent de grands espoirs pour le premier vol du colonel vers le Japon, en l'honneur des commémorations. Le soldat japonais continue en disant que former une armée composée de chinois, de hans, de coréens, de mongols et même de russes n'a pas dû être facile. Pourtant, même s'il est de la même promotion qu'Andô, il l'envie car il a eu un bel avancement en passant de l'armée du Kantô à celle du Mandchoukouo. Il ajoute pour provoquer que même dans une armée de fanfarons, un colonel reste un colonel. Par contre, Andô ne doit pas oublier une chose, c'est que l'armée du Kantô sera toujours derrière. Le colonel le remercie, mais le soldat insiste et dit que l'armée du Mandchoukouo est une décoration, rien de plus, et que, de toute façon, il doute que des soldats incapables de retenir parfaitement les préceptes de l'empereur puissent aller au front. A ce moment, un homme intervient et dit que l'armée la plus puissante est celle qui ne se bat pas. Il ajoute que Sun Zi disait que la force de dissuasion est la meilleure de toutes. Le soldat japonais est vexé et demande à cet inconnu s'il insinue que l'armée du Kantô est plus faible que celle du Mandchoukouo. Il lui ordonne de se lever, et l'inconnu s'exécute. C'est alors qu'Andô se lève à son tour et dit "respecter et donner priorité à la paix", citant Shôtoku Taishi. Avant de s'en aller, il ajoute que l'idéologie de l'Asie est la paix à tout prix, et que les soldats devraient en prendre conscience. Une fois à l'extérieur, il entre dans une voiture où l'attendent 2 autres japonais, Takumi Kusaka et Jirô Yoshimura. Ceux-ci veulent que le colonel tue l'empereur Puyi lors du défilé. Andô accepte, mais ne veut laisser aucun manifeste ou déclaration de guerre. Yoshimura pense qu'il ne sera pas compris, mais le colonel sait qu'il n'aime pas expliquer à chaque fois qu'il agit. Yoshimura estime qu'il va être pris pour un fou, mais pour Andô, chacun dira ce qu'il a envie de dire. Certains le comprendront et cela lui suffit. Pour Kusaka, la façon dont il pense à ses hommes et la manière dont il les a éduqué est bonne. Il n'y a pas besoin de mots et ses sentiments sont assez clairs. Le colonel voit alors l'intensité des flammes brûler dans le regard de Kusaka, malgré son calme apparent. Plus tard, autour d'un feu de camp avec ses hommes, Andô demande au lieutenant Chô s'il est tendu. Celui-ci répond que oui, et qu'il a les bras tout raidis. Il est tout excité à l'idée de pouvoir montrer aux citoyens ce dont leur aviation est capable, et le seul fait de penser au drapeau à 5 couleurs du Mandchoukouo qui va flotter au-dessus des pontes de l'armée du Kantô, cela le réjouit. Andô lui dit de faire tout de même gaffe à ne pas se pisser dessus. Un autre homme demande au colonel s'il pense qu'ils iront au front avec l'armée du Kantô. Andô lui répond que les combats inutiles n'auront pas lieu et que si ça doit se faire, ça se fera. Après avoir jeté sa cigarette dans le feu, le colonel annonce à ses hommes que le lendemain, il ne volera pas avec eux. Devant leur air interloqué, il explique qu'il décollera avec eux, mais qu'il prendra une direction qu'il ne peut révéler, et que ses ordres sont très clairs. L'escadrille devra rester formée. Il ajoute que ceux-ci sont encore jeunes et que le lendemain, ils vont représenter l'aviation de leur pays, leur offrant l'occasion de devenir une armée respectée. Le jour suivant, Andô décolle avec son escadrille, puis se dirige tout d'un coup vers l'estrade où se trouve Puyi. Il va éliminer celui-ci qui a tout abandonné pour devenir empereur, devenant aussi une marionnette de l'armée du Kantô. Les premiers font s'écrouler l'estrade, et Andô aperçoit l'inconnu qui était dans le bar, étant le seul à courir au secours de l'empereur. Il emmène Puyi de force dans une petite ruelle, alors qu'Andô refait un passage. Ne pouvant plus tuer l'empereur, Andô estime que l'inconnu a sauvé celui-ci, à moins que ce ne soit lui-même qui ait été sauvé. Andô s'en va avec son appareil et c'est sa dernière apparition dans ce tome.
Volume 8
Toujours dans son avion depuis sa tentative d'assassinat de Puyi, Andô tente d'atteindre la Mongolie. Mais comme il manque de carburant, il doit se résoudre à se poser. Il repère une prairie à côté de la rivière et passe en phase d'atterrissage. Une fois au sol, il camoufle son appareil avec de l'herbe et des branchages, gardant juste son arme de poing. Il décide ensuite de griller une dernière cigarette, avant de probablement se suicider. C'est alors qu'un jeune garçon apparaît, dirigeant son âne, et qui propose au colonel de venir manger. Andô trouve cela dommage de mourir le ventre vide et accepte l'invitation. Une fois dans la ferme avec le reste de la famille du garçon, le colonel les remercie pour le repas. Ensuite, le père de famille lui demande s'il est un militaire du nord ou du sud, et de quel régiment. Andô leur explique qu'il fait partie de l'armée du Mandchoukouo, et qu'il est japonais d'origine. Le père lui dit alors que pour eux, la guerre et les hommes, c'est comme le beau temps et le mauvais temps, ils se contentent de vivre sans s'y opposer. Andô se dit alors qu'il aimerait bien savoir ce que va devenir l'état du Mandchoukouo. On ne voit plus Andô par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 71 : Le colonel de l'armée du Mandchoukouo".
- Statut au volume 9 : Inconnu.
Lieutenant Chô
Volume 7
Ce militaire fait partie de l'armée de l'air du Mandchoukouo, un pays fantoche créé par l'armée de terre japonaise, et il est sous les ordres du colonel Andô. En 1942, pour célébrer les 10 ans d'existence du Mandchoukouo, Andô et ses hommes vont parader dans leurs appareils au-dessus de la capitale, Xinjing. Le soir avant le défilé, tous les hommes, dont Chô, se retrouvent autour d'un feu de camp, et Andô deamnde à Chô s'il est tendu. Celui-ci répond psitivement, déclarant même qu'il a les bras tout raidis en pensant qu'ils vont pouvoir montrer aux citoyens ce dont leur aviation est capable. Il est tout excité, et il est encore plus en songeant au drapeau à 5 couleurs qui va flotter au-dessus des pontes de l'armée du Kantô. Andô lui recommande tout de même de ne pas se pisser dessus, et tous rigolent. Un autre homme demande au colonel s'ils vont devoir aller au front en Chine avec l'armée du Kantô, mais pour Andô, les comabts inutiles n'auront pas lieu et ce qui doit arriver arrivera. Puis le colonel annonce que le lendemain, il ne volera pas avec eux. Le lieutenant et les autres ne comprennent pas. Andô explique qu'il décollera avec eux, mais qu'il aura une direction qu'il ne peut leur révéler. Ses ordres sont très clairs mais l'escadrille ne doit pas rompre sa formation. Chô et les autres sont interloqués, et le colonel leur répond qu'ils sont encore jeunes, qu'ils représentent l'aviation de leur pays et que le lendemain, ils auront l'occasion de devenir une armée respectée. Le jour suivant, l'escadrille décolle et lorsqu'ils arrivent au-dessus de Xinjing, Andô se dirige vers la tribune officielle, où se trouve l'empereur Puyi, sous les yeux ébahis de Chô et des autres pilotes. Il se met alors à attaquer l'empereur, qui parvient néanmoins à s'échapper avec un inconnu. Le soir-même, l'armée du Kantô débarque dans la caserne du premier régiment aérien de l'armée du Mandchoukouo. Un officier s'avance et annonce que par ordre du quartier général, l'état de siège est proclamé pour le régiment et qu'ils ont interdiction de voler jusqu'à nouvel ordre. Chô et les autres sont donc consignés dans leurs baraquements. Mais pour le lieutenant, ils n'ont pas à avoir peur car l'armée du pays, c'est eux. C'est la dernière apparition de Chô dans ce tome.
- Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 72 : Défilé de félicitations".
- Statut au volume 9 : Supposé vivant.
L'empereur Aixinjueluo Puyi (PH)
Volume 7
Dernier empereur de Chine de la dynastie des Qing, Puyi est mis à la tête de l'état fantoche du Mandchoukouo par les japonais en 1932, après la conquête de cette région par ces derniers. En 1942, Puyi participe aux célébrations des 10 ans de l'état du Mandchoukouo, sous la surveillance de l'armée du Kantô, l'armée de terre japonaise. Il salue les troupes qui défilent depuis son estrade. Soudain, l'un des appareils de la première escadrille de l'aviation du Mandchoukouo quitte sa formation et se dirige vers l'empereur, puis, sous les yeux ébahis de Puyi, l'avion ouvre le feu dans sa direction. Les balles sifflent juste à côté de Puyi, et l'estrade s'effondre. L'empereur, apeuré, prie car il ne veut pas mourir, et il se met même à vouloir creuser le sol pour se cacher. C'est alors qu'un japonais inconnu le prend par le bras et lui conseille de courir. Il le pousse vers le public qui s'écarte pour ne pas être pris dans le feu, pour finir par s'abriter entre les habitations. Après quelques instants, Puyi et l'inconnu reprennent leur souffle, et un autre japonais arrive pour remettre un appareil photo à son compagnon, déclarant que l'homme qu'il recherche a dû tout observer de loin. L'empereur leur demande qui ils sont et exige le respect qui lui est dû. Celui qui l'a sauvé lui répond qu'ils sont là pour le protéger contre l'armée qui en a après sa vie. Ensuite, l'autre inconnu lui donne sa veste pour permettre à Puyi de passer plus inaperçu. Le japonais qui a sauvé l'empereur s'appelle Kadomatsu, et l'autre Kisaragi. Le trio va se cacher chez un ancien de la marine impériale qui s'appelle Yabuki. Mais sur place, Puyi se méfie de la nourriture qu'on lui donne. Pourtant, Kadomatsu lui dit que celle-ci n'est pas empoisonnée, et mange une brioche devant l'empereur. Celui-ci se met à trembler et déclare qu'il préférait encore la vie dans la cité interdite de Pékin, ou celle de fugitif à Tianjin. Et s'il avait pu prendre ses trésors avec lui, il n'aurait pas été berné par ces militaires japonais. Il pense qu'il ne pourra pas regarder ses aïeux dans les yeux car pas un soldat n'a bougé pour le sauver. Il s'apprête à jeter une brioche, mais Kadomatsu l'arrête dans son geste. Tout ce que veut Puyi, les larmes aux yeux, c'est être un véritable empereur. Le japonais lui dit qu'il y a des gens qui sèment des graines, qui récoltent, qui prennent de la farine et qui cuisine, mais il y a aussi un empereur. Puyi sèche ses larmes et se rappelle que son précepteur lui a enseigné de ce qu'il fallait faire en tant qu'empereur, mais il ne lui a jamais appris ce qu'il fallait faire pour devenir empereur. Puyi n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 8
Logeant toujours chez Yabuki, Puyi reçoit son plat et se dit que dans la dernière dynastie des Qing, c'est probablement une première qu'un repas soit servi sans la présence d'un goûteur et que l'empereur mange seul. Pourtant, au début, il ne voulait même pas toucher ces plats servis par Kadomatsu. Pourtant, un soir, Kadomatsu sent que celui qui veut assassiner Puyi va passer à l'action. Alors que Kisaragi, qui est en bas, se fait probablement capturer ou tuer, Kadomatsu demande à l'empereur de se cacher sous le lit. Takumi Kusaka, l'homme qui en veut à la vie de Puyi, entre dans la chambre, plongée dans l'obscurité, tandis que l'empereur prie pour sa vie. Kadomatsu déclare que Puyi survivra à la guerre et mourra à Pékin de sa belle mort. Et Kadomatsu ajoute que tant qu'il sera là, Kusaka ne pourra pas faire ce qu'il veut. Kadomatsu le traite de minable terroriste et que le sort de tous les hommes le concerne. Mais pour Kusaka, son adversaire est un homme enchaîné qui se fait voler volonté et liberté, et un perdant. Kadomatsu lui répond que dans le Japon d'où il vient, plus personne ne regarde le monde avec une vision simpliste de "ami-ennemi", et on ne tue plus les gens, même pour un idéal qui n'est qu'un prétexte égoïste. Il pointe son arme vers Kusaka, qui lui rétorque qu'il ne protège ni la souveraineté, ni le peuple. Pour lui, la force d'auto-défense que représente Kadomatsu est une force armée qui remue la queue devant les autres pays. Il n'y a donc pas de terme plus approprié que "perdants" pour les définir. Kusaka pointe aussi son arme et après quelques instants, un seul coup de feu résonne. C'est Kadomatsu qui est touché, et le complice de Kusaka monte les escaliers en panique. Mais Kusaka lui demande de rester à l'extérieur. Il glisse ensuite l'arme de Kadomatsu sous le lit et demande à Puyi de sortir. Kusaka sait que que l'empereur souhaite la renaissance de la dynastie des Qing, mais aussi que de tous ceux qui avaient ce rêve, Puyi est le seul à encore y croire. Le Mandchoukouo doit devenir un véritable état indépendant, et c'est ainsi que parle le frère de Puyi, Fuketsu. Puyi se demande ce qu'il devrait faire à part porter ce rêve, lui qui est empereur de la dynastie des Qing. Kusaka lui répond qu'il q perdu sa liberté en devenant empereur à 2 ans et que la véritable liberté est d'assumer ses responsabilités. Si il utilise l'arme contre Kusaka et qu'il survit, il continuera à être le pantin de l'armée du Kantô. C'est alors que le complice de Kusaka, Yoshimura, apporte le ronpai jaune, le symbole de l'empire transmis de génération en génération depuis Qianlong. Les japonais lui avait interdit de porter cette tenue officielle, et Kusaka révèle que c'est Fuketsu qui le leur a donné. Puyi revêt l'habit et remercie Kusaka car pour la première fois, de sa propre volonté, il va faire un choix et devenir libre. Il met l'arme sur sa tempe mais n'est pas capable d'appuyer sur la gâchette. Alors, tout en tremblant énormément, il pointe l'arme en direction de Kusaka et tire. Il le rate, probablement volontairement, et Kusaka déclare son sincère respect pour le choix que Puyi a fait. Il pointe son arme vers l'empereur et lui tire une balle en plein front, Puyi décédant malgré tout avec le sourire aux lèvres.
- Première apparition : Volume 7, dans le chapitre intitulé "Sillage 72 : Défilé de félicitations".
- Statut au volume 9 : Tué d'une balle en plein front par Kusaka.
A suivre...
Cronos
votre commentaire -
Voilà la seconde suite de la liste des personnages de 20th century boys. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.
Masao Tamura
Volume 1
Masao est un étudiant, avec des lunettes, de l’université de technologie d'Ochanomizu, ou il est inscrit au cours du professeur Shikishima. Il fut aussi l'un des élèves de Saburô Kido, alias Donkey, quand il était dans le lycée technique de Musashiyama. Cependant, il s'est aussi laissé entraîner par le groupe d'Ami, qui ressemble beaucoup à une secte. Malgré que Masao soit un bon élève, ses parents sont allés voir Mr Kido pour essayer d'extirper leur fils de ce groupe, sans succès. Un matin, alors qu'il fait sa "gymnastique curative matinale", Masao est appelé par sa mère, qui vient frapper à la porte. Le jeune homme trouve que ses parents n'y comprennent rien, qu'ils sont des imbéciles et qu'il n'attend rien d'eux. Tandis que sa mère continue à l'appeler, Masao met son "CD curatif", et s'isole dans son monde. Lors d'une réunion de la secte, le jeune homme demande à Ami ce qu'il entend par le fait qu'ils seront purifiés. Le gourou lui répond que s'ils sont avec lui, ils seront purifiés. Une autre personne demande d’où ils viennent. Ami leur demande alors de fermer les yeux et d'imaginer un champ où se trouve leur forteresse, une base secrète faite d'herbe. Il dit ensuite à ses adeptes de se donner la main, et leur fait jurer de protéger la terre contre ses ennemis. Il déclare ensuite être l'astronaute Collins, qui observe Armstrong et Aldrin en train de marcher sur la lune. Les adeptes ouvrent les yeux et voient Ami en train de pleurer. On apprend ensuite que Masao ne va plus en cours, mais qu'il a vendu des T-shirts avec le symbole d'Ami dessus, une main qui pointe vers le ciel à l’intérieur d'un oeil et un autre oeil sur le dos de la main. Après avoir écouté son CD, Masao prépare un sac, prend un slip de rechange, mais aussi un grand couteau. Il sort sous les cris de sa mère qui lui demande où il va, et rencontre un inconnu qui voulait le voir. Celui-ci parle de Mr Kido, mais Masao l'ignore. Mais quand l'homme pose sa main sur l’épaule de Masao, celui-ci crie, puis conseille à l'inconnu d'abandonner son coeur et de l’élever, mais aussi de devenir Ami. L'homme montre ensuite un dessin de la secte, et Masao lui dit alors qu'il n'est plus très loin d'Ami. Masao s'en va ensuite, et on apprend par après qu'il a poignardé à mort Pierre Ichimoji, le gourou d'une autre secte, déclarant qu'il devait rompre. C'est la dernière apparition de Masao dans ce tome.
Volume 2
Dans ce tome, on découvre que Masao est l'un des 2 auteurs du meurtre de Saburô Kido, maquillé en suicide. Sur le toit du lycée technique dans lequel enseignait le professeur de mécanique, Masao et son complice s’apprêtaient à balancer Donkey dans le vide, et celui-ci leur demandait d'ouvrir les yeux. Il disait qu'on leur avait menti et qu'Ami n’était pas un sauveur. Aussi un peu en colère, Saburô Kido a alors déclaré que tout ce que dit Ami a été inventé par Kenji et ses amis quand ils étaient enfants. Mais sans plus écouter quoi que ce soit, le complice de Masao a fait basculer Donkey dans le vide, ce qui l'a tué. Masao ne semble pas éprouver le moindre remord. C'est la seule fois que l'on voit Masao dans ce tome.
Volume 3
Dans ce tome, on apprend que Masao n'est plus retourné à l’université de technologie d'Ochanomizu. Par contre, il a envoyé un colis rempli d'affiches pour une réunion du groupe d'Ami. L'affiche présente d'ailleurs cette réunion comme étant le 169ème concert des amis. C'est tout ce que l'on apprendra sur Masao dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 6. Le drapeau sur la lune".
- Statut au volume 4 : Supposé vivant.
Mr Endô
Volume 1
Cet homme est le père de Kenji et de Kiriko. A la fin des années 60, il était le gérant d'une boutique d'alcools, qu'il a hérité de son père. Le 20 juillet 1969, alors que la mission Apollo 11 atterrissait sur la lune, un camarade de classe de Kenji, Donkey, est venu voir la télévision chez eux, car sa famille était trop pauvre pour avoir une télévision et qu'il avait vraiment envie de voir cet alunissage. Mais Mr Endô s'est endormi rapidement et s'est mis à ronfler. Par la suite, avant l’année 1997, Mr Endô est décédé de mort naturelle, cédant son magasin à ses enfants. C'est tout ce que l'on apprendra sur Mr Endô dans ce tome.
Volume 2
Dans ce tome, on apprend qu'en 1959, Mr Endô a dilapidé toutes les économies de la famille en filles de joie et en paris. Le lendemain, il s'est réveillé et s'est aperçu que ce n'était pas un rêve. Il en a alors informé sa femme, qui était alors enceinte de Kenji. Mr Endô admet que sa femme lui avait dit de ne pas aller voir les filles, mais il n'a pas résisté. Il avoue avoir tout perdu, jusqu'à sa chemise. Mme Endô se demande alors comment ils vont faire pour élever 2 enfants sans argent. Pour le mari, ils n'ont pas 36 solutions, et son épouse sait qu'elle va devoir trouver un travail. C'est alors que Kiriko, encore petite, déclare qu'elle sera la maman du bébé. Environ une douzaine d'années plus tard. Kiriko achète une guitare électrique pour son frère. Celui-ci sort de sa chambre, dévale les escaliers, passe devant ses parents qui se demandent ce que c'est que ce vacarme, et ouvre le rideau pour s'admirer dans le reflet de la fenêtre avec sa guitare. Mr Endô ne semble pas partager le bonheur de son fils et reste stoïque. C'est tout ce que l'on apprend sur Mr Endô dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 6. Le drapeau sur la lune".
- Statut au volume 4 : Décédé de mort naturelle.
Pierre Ichimoji
Volume 1
Il s'agit du gourou de la secte "l'association du coeur de Pierre". Cette secte compte de très nombreux adeptes au Japon en 1997. Mais un jour, alors qu'il sortait de sa voiture pour rencontrer 100.000 fidèles au Tokyo dôme, un jeune homme à lunettes se précipite sur lui en criant "Tu dois rompre". Le jeune homme, Masao Tamura, poignarde alors Pierre Ichimoji à l'estomac avec un grand couteau de cuisine. On suppose que le gourou décède suite à cette agression, et c'est tout ce que l'on apprendra sur Pierre Ichimoji dans ce tome.
Volume 2
Dans ce tome, on apprend que la secte de Pierre, "L'association du coeur de Pierre", et le groupe de celui qui se fait appeler Ami ont eu des différends. En fait Ichimoji et Ami se connaissaient, et le premier traitait le second d'incapable sans volonté ni personnalité. Ils ont tous les 2 auparavant fait partie d'une autre secte. Mais en 1980 environ, Pierre y a compris qu'il ne trouverait pas les enseignements qu'il cherchait et en a trouvé d'autres. C'est tout ce que l'on apprendra sur Ichimoji dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 8. Le trou".
- Statut au volume 4 : Tué par Masao Tamura, qui l'a poignardé à l'estomac.
Setsuko Ichihara
Volume 1
Setsuko est une avocate qui compte parmi ses amies Yukiji. En 1997, de nombreux parents en larmes font appel à elle car leurs enfants font partie d'un curieux groupe et commencent à agir bizarrement. Du coup, comme il n'y a pas de dommages corporels, Setsuko commence à enquêter et découvre que le leader de ce groupe se fait appeler Ami. Ils ont aussi un symbole qui représente une main avec l'index qui pointe vers le ciel, à l’intérieur d'un oeil, et avec un autre oeil sur le dos de la main. Par contre, elle n'arrive pas à déterminer s'il s'agit d'une secte, d'un groupe d'autoformation ou d'une entreprise pyramidale. Du plus, ce groupe n'a même pas de nom. Un jour, autour d'un repas avec Yukiji, l'avocate parle de ce groupe qui remplit le Budôkan toutes les semaines, alors que son amie semble se morfondre. Un peu agacée, Setsuko demande à Yukiji si celle-ci l’écoute, et la jeune femme répond que oui mais que ses problèmes sont de pire en pire. L'avocate comprend alors que son amie parle d'un homme. Yukiji se dit à bout, et Setsuko sait qu'elle n'a pas de chance avec les hommes. Yukiji dit qu'il n’écoute pas, qu'il va à droite quand elle dit à gauche, et vice-versa, et pour l'avocate, Yukiji ne peut pas continuer comme ça. Celle-ci ajoute que dès qu'elle ne le surveille pas, il disparaît, et son amie lui explique que c'est parce qu'elle est derrière lui qu'il continue. Puis, quand Yukiji dit qu'il fait quelque chose tous les jours, Setsuko se demande de quoi il s'agit, et son amie déclare qu'il frotte sa tête contre ses cuisses et qu'il la lèche. L'avocate rougit et n'y croit pas, mais Yukiji ajoute que quand elle râle, il lui pisse dessus. Setsuko est choquée car elle ne croyait pas que des types pareils existaient. Alors, quand Yukiji dit qu'il s'excite n'importe où en remuant les hanches, l'avocate lui conseille de le jeter. Yukiji acquiesce, disant qu'elle va jeter ce sale cabot. Setsuko comprend alors que son amie parlait d'un chien, et Yukiji se plaint d'avoir les chiens les plus débiles de la brigade. Setsuko trouve que c'est terrible d’être à la brigade des stup', mais Yukiji la corrige en disant qu'elle travaille à la douane avec un chien renifleur de drogues. Dès qu'elle parle de son boulot aux hommes, ceux-ci s'enfuient, mais l'avocate pense que ce n'est pas uniquement à cause de son boulot. En effet, elle n'aurait pas assez de phéromones, et le mari de Setsuko lui a toujours dit que c'est grâce à ses phéromones qu'elle l'a eu. Bourrée, Yukiji demande à son amie de lui en donner, mais l'avocate préfère rentrer car elle doit travailler le lendemain. Yukiji ne veut pas car elle croyait qu'elles allaient passer la soirée ensemble. Yukiji semble alors remarquer le symbole du groupe d'Ami, mais juste après, elle se sent mal et doit aller vomir dans les toilettes. On ne voit plus Setsuko par la suite dans ce tome.
Volume 2
Avec son collègue Niikura du cabinet Nakasegawa, Setsuko rencontre l'un des responsables du groupe d'Ami, Manjûme Inshû, après avoir pris contact avec lui par téléphone. Elle explique que de nombreux parents de membres de ce groupe souhaitent que leurs enfants leur soient rendu. Elle ajoute que sans réponse de la part de ce responsable, ils prendront les mesures nécessaires. Manjûme admet que son nom est difficile à lire, et justement, en parlant de difficultés, Ichihara aimerait connaître le nom de ce groupe. Mais Manjûme se demande pourquoi il en aurait un. Mais comme l'avocate dit que c'est nécessaire pour être reconnu dans la société, Manjûme lui répond que leur symbole correspond à leur nom. Ensuite, Setsuko interroge l'homme sur l’identité d'Ami. Manjûme se montre d'abord flou puis, devant l’insistance de l'avocate, Manjûme explique que ceux qui se joignent à Ami le fond de leur propre gré, et qu'Ami est quelqu'un qui a la force de l’amitié. Il est celui qui a eu l'autorisation de l'utiliser et qui en a eu l’idée le premier. Sans savoir si ses interlocuteurs ont compris, il s'en va, et Ichihara le trouve bien étrange. Niikura, lui, a l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Setsuko veut prendre sa tasse de thé, mais se jette d'effroi sur son collègue en voyant que toutes les petites cuillères sont tordues. Plus tard, l'avocate apprend que celui qui a créé le symbole du groupe d'Ami est un ami d'enfance de Yukiji, Otcho, de son vrai nom Nobuyoshi Ochiai. Avant une réunion d'information pour les parents des membres du groupe d'Ami, Ichihara enquête sur Otcho, et apprend que celui-ci a eu un accident en Thaïlande il y a 9 ans, avant de disparaître durant une semaine. Un mois avant cela, il a divorcé de sa femme, et par après, il a démissionné et n'a plus donné de signe de vie depuis. Juste avant la réunion, Setsuko met au courant son amie Yukiji, qui lui demande si Kenji, son autre ami d'enfance qui enquête aussi sur le groupe d'Ami, l'a appelé. L'avocate répond que non, mais Yukiji est certaine qu'il va venir. Ichihara entre ensuite dans la salle où l'attendent les parents, et Setsuko n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 10. Yukiji".
- Statut au volume 4 : Supposé vivante.
Yukiji Sedoguchi
Volume 1
Il s'agit d'une femme qui, à la fin des années 60, faisant partie de la bande à Kenji. Elle avait la réputation d’être très forte. En 1997, elle travaille maintenant aux douanes de l’aéroport de Narita, et un jour, elle va manger avec son amie avocate, Setsuko Ichihara. Celle-ci parle à Yukiji d'un groupe dont elle ne sait pas si c'est une secte, un groupe d'autoformation ou une entreprise pyramidale. Elle ne connaît même pas le nom de ce groupe, dont le seul élément connu est un symbole avec une main qui pointe vers le ciel, à l’intérieur d'un oeil, et avec avec un autre oeil sur le dos de la main. En fait les parents d'adeptes de ce groupe viennent en larmes voir Setsuko à son bureau. Cependant, sans dommages corporels, elle ne peut rien faire. Elle a donc fait son enquête et a découvert que le dirigeant se fait appeler Ami, et qu'ils remplissent le Budôkan une fois par semaine. L'avocate interpelle alors Yukiji car elle a l'impression qu'elle ne l’écoute pas. Yukiji lui répond que ses problèmes sont de pire en pire et qu'elle est à bout. Setsuko pense directement à un homme car son amie n'a pas de chance avec eux. Yukiji dit qu'il n’écoute pas, qu'il va à gauche quand elle dit à droite, et vice-versa, et dès qu'elle ne le surveille plus, il disparaît. L'avocate dit qu'elle ne peut pas continuer comme ça, et que c'est parce qu'elle lui court derrière qu'il continue. Yukiji déclare qu'elle en a marre qu'il fasse cela tous les jours, et Setsuko se demande de quoi il s'agit. Yukiji lui répond qu'il frotte sa tête contre ses cuisses et la lèche. L'avocate ne comprend pas, et Yukiji ajoute que quand elle râle, il lui pisse dessus, et qu'il s'excite partout en remuant les hanches. Setsuko ne pensait pas que des types pareils existaient vraiment et elle conseille à son amie de le jeter. Yukiji déclare alors qu'elle va jeter ce cabot. Elle se demande pourquoi elle se tape les chiens les plus débiles de la brigade. Setsuko a compris que son amie parlait d'un chien et pense que c'est terrible d’être à la brigade des stup'. Yukiji la corrige et dit qu'elle a un chien qui renifle la drogue. De plus, les hommes fuient quand elle parle de son boulot et se retrouve donc seule. Mais l'avocate pense que son amie n'a pas non plus assez de phéromones, alors que son mari lui a dit que c'est grâce à celles-ci qu'elle l'a eu. Yukiji veut alors avoir des phéromones de son amie, mais celle-ci pense que Yukiji a trop bu et veut rentrer. Yukiji est contre car elle pensait qu'elles passeraient la soirée ensemble. Mais Setsuko a du travail. Yukiji remarque alors le symbole du groupe. Mais dans l'instant d’après, elle doit vomir et se rue vers les toilettes. Plus tard, à l’aéroport, le chien de Yukiji se met à mordre un inconnu. La jeune femme s'excuse et traite son chien de crétin, mais elle reconnaît alors Kenji...
Volume 2
Dans un flashback revenant à son enfance, on découvre que Yukiji, grâce à la formation de son grand-père judoka, peut battre les jumeaux Yanbo et Maabo. Elle les envoie valser et leur conseille de ne plus jamais embêter Tanabe. Face à la force de la jeune fille, les 2 frères sont obligés de partir. De retour en 1997, Yukiji reconnaît Kenji, Maruo, Yoshitsune et Croa-croa. Ces 3 derniers évoquent alors toutes les rumeurs qui ont couru sur Yukiji, quand elle a battu plusieurs voyous, ou le fait qu'elle aurait été catcheuse durant un temps. Ils pensent donc qu'elle est à la brigade des stup', mais la jeune femme tente de les corriger. Afin d’échapper à son passé, elle décide de s'en aller et traîne son chien. C'est alors que Kenji lui demande si elle reconnaît un symbole sur une boîte en fer, le même que celui du groupe d'Ami. Mais ne voulant plus avoir à faire avec son passé, Yukiji choisit de ne pas répondre et de partir. Pourtant, un peu plus tard, elle se rend dans la boutique tenue par Kenji, et constate que ce n'est plus une boutique d'alcool. Elle déclare qu'elle se souvient que c'est Otcho qui avait créé le symbole, pour leur bande qui devait sauver le monde, mais se demande pourquoi Kenji veut s'en souvenir. Celui-ci répond que c'est parce que Donkey est mort et qu'il ne croit pas à la théorie du suicide. Surtout que juste avant son décès, il a écrit à Kenji à propos de ce symbole. Ils sont interrompus dans leur discussion par le responsable régional de King Mart, et avant de partir, Yukiji remet la carte de son amie Ichihara, qui collecte des informations sur l'organisation d'Ami, sachant que Kenji ne laissera pas tomber. La jeune femme se souvient qu'une fois, alors qu'elle dominait Yanbo et Maabo, ceux-ci ont traité Yukiji de lâche car elle les attrape par le col et les manches. Or, tout en enlevant leur T-shirt, ils disent que le sumo se pratique torse nu. Ils ont alors provoqué la jeune fille, qui a hésité à enlever son polo, et dont les larmes ont commence à couler dans les yeux. Les jumeaux ont alors essayé de forcer Yukiji à se déshabiller et c'est alors que Kenji est intervenu. Cependant, celui-ci s'est pris une raclée, avant d'inviter la fille dans la bande. En 1997, Yukiji se rend à la réunion d'information de son ami avocate, et apprend qu'Otcho a disparu il y a environ 9 ans, après un accident dans la jungle thaïlandaise, et a même divorcé de sa femme. Ichihara s’inquiète que Kenji ne soit toujours pas là, mais Yukiji est persuadée qu'il va venir. Mais celui-ci ne se pointe pas, et Yukiji retourne à son convini pour lui remettre les invitations à donner pour la réunion des anciens de leur classe de primaire. En fait, Yukiji a horreur de ce genre de réunion où on pose plein de questions. A chaque fois, on est déçu et on se dit qu'il aurait mieux fallu ne pas venir. Mais cette réunion a permis à Yukiji de collecter des informations sur Otcho. D'ailleurs, l'un de ceux qui jouait aux courses avec lui l'a revu il y a 8 ans en Thaïlande, et Otcho avait fortement changé physiquement, et voulait aller au Tibet. Yukiji se demande aussi pourquoi Kenji n'est pas venu à la réunion. Kenji parle alors du magasin et de sa nièce Kanna dont il s'occupe depuis la disparition de sa soeur Kiriko. Avant de partir, Yukiji se demande si c'est vraiment pour cette raison qu'il a aussi arrêté la musique. C'est la dernière apparition de Yukiji dans ce tome.
Volume 3
Yukiji et Kenji se revoient dans un café, alors que dans les journaux, on annonce que le virus mystérieux qui vide ses victimes de leur sang est arrivé au Japon, plus précisément à Osaka. Kenji explique que quand il était enfant, il avait créé cette histoire avec un virus mortel qui serait répandu d'abord à San Francisco et à Londres, puis à Osaka. C'est donc l'organisation d'Ami qui utilise ce récit d'enfant qu'il a fait pour tuer de nombreuses personnes. Kenji se sent responsable mais comprendrait si Yukiji ne le croyait pas. Par contre, il ne sait pas quoi faire, alors même que son ami Donkey est mort. Mais pour Yukiji, il n'a rien fait de mal et n'a pas voulu créer une organisation maléfique, mais au contraire protéger la terre. Kenji parle ensuite de sa nièce, et Yukiji ne comprend pas le lien. Kenji répond que ce n'est rien, et admet qu'il a appelé Yukiji pour parler à l'association des victimes d'Ami, afin de prévenir un maximum de personnes. Pour Yukiji, ils ne peuvent pas faire confiance à la police, mais bien à son amie Ichihara. Mais comme Kenji se sent incapable, Yukiji lui dit qu'il peut toujours prévenir la prochaine attaque puisque c'est lui qui a écrit cette histoire. Mais Kenji ne se souvient de rien. Malgré tout, Yukiji lui dit qu'il peut toujours trouver des alliés durant la réunion des anciens élèves de primaire qui a lieu le lendemain. Mais ce jour-là, Yukiji ne peut pas se rendre à la réunion car Blue Three a mordu un passager à l’aéroport et a trouvé de la poudre blanche. Malheureusement, son patron lui apprend qu'il s'agissait en fait de farine. Pourtant, Yukiji se justifie en disant que le passager a paniqué et s'est enfui. Mais l'inspecteur lui rétorque que quiconque aurait peur en se faisant attaquer par ce chien. Voyant Yukiji continuant de se défendre, son boss lui demande si elle doute des résultats des analyses. De plus, elle les a mis dans l'embarras car ce passager, qu'elle a arrêté en plein aéroport bondé, est un ancien journaliste. Ils ne doivent donc pas ébruiter cette histoire, et le patron ira s'excuser. Yukiji veut en faire de même, mais son boss refuse. Plus tard, dans le hall de l’aéroport, Yukiji dit à Blue Three qu'il a fait une grosse bourde, alors qu'elle croyait qu'il était bien dressé. Il devra retourner au centre d'entraînement, où on risque de voir qu'il n'est bon à rien. Yukiji envisage donc de lui trouver de gentils maîtres car il est bête mais pas méchant. Yukiji aperçoit alors le passager à l’extérieur de l’aéroport, et elle fonce pour s'excuser et tenter de ne pas faire renvoyer son chien. Mais pour l'homme, ça suffit. C'est alors que Kenji débarque en taxi, en pleine panique. En voyant Yukiji, il lui dit qu'il n'a pas cessé de l'appeler et qu'il était inquiet. Il essaie d'expliquer quelque chose, mais à ce moment, Blue Three attaque le passager. Yukiji cherche à calmer son chien, mais elle et Kenji constate alors que l'homme porte un T-shirt du groupe d'Ami. Kenji pense alors que son sac contient une bombe, car il se souvient que dans son histoire, les méchants font exploser l’aéroport. L'homme, Manjûme Inshû, connaît le nom de ses interlocuteurs, et déclare que seul l'un d'eux a raison. C'est en montant dans un taxi qu'il révèle que son sac contient de la poudre suspecte. Cependant, Yukiji ne devrait pas en parler car elle ne peut avoir confiance en personne. La jeune femme comprend alors que son patron est un complice et que Blue Three avait raison. Manjûme ajoute que quand Kenji et Yukiji étaient enfants, l’aéroport de Narita n'existait pas encore. Kenji comprend alors qu'il s'agissait de l’aéroport de Haneda. Avant de partir, Manjûme conseille à Kenji de rentrer car quelque chose pourrait arriver à Kanna. Dans la voiture de Yukiji, Kenji essaie de contacter son convini mais la ligne est coupée. En arrivant sur place, Kenji subtilise sa nièce à un groupe de jeunes qui essaient de l'enlever. Il court s'abriter derrière Yukiji et Blue Three, ce dernier grognant, et sa maîtresse prévenant les jeunes que son chien est méchant. Les jeunes se retirent mais l'un d'eux met le feu au convini. Par la suite, Yukiji raconte à Yoshitsune et Maruo ce que faisait Kenji durant ces derniers mois contre l'organisation d'Ami. Tous les 2 croient Yukiji et comprennent que leur ami ne leur a rien dit à cause de leur situation familiale et professionnelle. Cependant, Yukiji a promis de ne pas dire que Kenji, sa nièce et sa mère sont maintenant chez son grand-père, abandonné depuis son décès. Pourtant, elle mène Yoshitsune et Maruo là-bas, et quand ils arrivent sur place, il n'y a qu'une lettre de Kenji qui leur dit qu'il va se débrouiller. On ne voit plus Yukiji par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 10. Yukiji".
- Statut au volume 4 : Supposé vivante.
Manjûme Inshû
Volume 1
Cet homme dont le nom ne nous est pas encore dévoilé est l'un des membres importants de l'organisation d'Ami, cette secte sans nom avec pour symbole une main avec l'index qui pointe vers le ciel, avec un oeil sur le dos de la main, le tout à l’intérieur d'un autre grand oeil. Manjûme entre dans un hangar où l'attendent des étudiants portant des T-shirts avec l’emblème du groupe. Manjûme a appris qu'ils ont terminé leur travail. Les jeunes s'excusent d'avoir dépassé la date limite, mais Manjûme pense que ce n'est pas grave, du moment que cela plaise à Ami, le leader. Celui-ci leur a montré ce qu'il a au fond du coeur, c'est-à-dire la force de son amitié. L'homme demande alors aux étudiants de lui montrer leur résultat. L'un d'eux branche des prises pour allumer des projecteurs, et Manjûme découvre un curieux visage de métal, énorme, avec un grand sourire, un nez en forme de cône et le symbole de la secte à la place des yeux. Manjûme déclare alors que cela plaira sûrement à Ami. Manjûme n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 2
Manjûme est contacté par 2 avocats travaillant dans le cabinet Nakasegawa, Ichihara et Niikura, qu'il rencontre dans un café. Après avoir reçu leur thé, Ichihara explique que de nombreux parents dont les enfants sont membres du groupe d'Ami souhaiteraient que leurs enfants leur soient rendu. Et l'avocate ajoute que sans réponse de la part de cette association, ils prendront les mesures nécessaires. Ichihara a alors du mal à lire le nom de Manjûme sur sa carte de visite, et celui-ci admet qu'il est difficile à lire. Et justement, en parlant de difficulté, l'avocate aimerait connaître le nom du groupe d'Ami. Manjûme lui demande pourquoi il en aurait un, et Ichihara explique que c'est pour être reconnu dans la société. Manjûme dit comprendre que c'est apparemment indispensable, et dit qu'il s'appelle ainsi, en désignant le symbole du groupe dont le dessin se trouve sur la table. Ensuite, l'avocate aimerait connaître le véritable nom d'Ami. Manjûme déclare alors que ceux qui se réunissent autour d'Ami le font sans contrainte. Mais devant l'insistance d'Ichihara, Manjûme rétorque qu'Ami est celui qui a la force de l’amitié, qu'il a eu l'autorisation de l'utiliser et qu'il est celui qui en a eu l’idée le premier. Ensuite, Manjûme décide de prendre congé des 2 avocats car il a des choses à faire. En 1994, Manjûme rencontre dans un hôtel un jeune homme aux cheveux longs, qui a tué le prétendant de Kiriko Endô, la soeur aînée de Kenji, en le poussant sur la voie de chemin de fer. Ce tueur remet à Manjûme un manuel pour faire craquer les filles. Manjûme se demande si les conseils qui sont à l’intérieur sont efficaces, même avec un autre que lui, comme Ami par exemple. Et pour le jeune homme, ça marcherait encore mieux. Il explique que la fille qu'il vise s'est fait larguée, et qu'elle tombera donc en un rien de temps. Pour lui, c'est difficile de devenir un véritable ami. Manjûme lui demande s'il a du mal à se sentir en phase avec l'espace, mais le tueur répond qu'il en est à peine à sentir la grandeur d'Ami. Manjûme lui dit qu'Ami a de l'estime pour lui, et le jeune homme est rassuré car il veut juste lui faire plaisir. Manjûme dit ensuite au tueur qu'il s'en est bien sorti, notamment sur le quai. Et quand le jeune homme dit qu'il a juste poussé, Manjûme lui rétorque qu'il n'y a pas de petits actes pour Ami. Le garçon explique qu'il a toujours rêvé de devenir un tueur, n'aimant pas les héros, et les méchants étant meilleurs. Manjûme lui rappelle que dans les séries, ce sont ces derniers les perdants. Mais pour le jeune homme, ils sont dans la réalité. C'est la dernière apparition de Manjûme dans ce tome.
Volume 3
Pour une raison qui n'est pas évoquée, Manjûme se trouve à l’aéroport de Narita, mais on ne sait pas s'il y atterrit où s'il doit y prendre un avion. Quoi qu'il en soit, en plein aéroport bondé, un chien des douanes l'attaque et fait tomber un sac comprenant de la poudre blanche. Yukiji Sedoguchi, à qui le chien appartient, arrête donc Manjûme qui, pris de panique, a tenté de prendre la fuite. Heureusement pour lui, grâce au patron de Yukiji, qui fait aussi partie de l'organisation d'Ami, Manjûme réussit à faire croire que la poudre blanche était de la farine. En pleine nuit, il sort de l’aéroport et attend un taxi. C'est à ce moment que Yukiji vient avec son chien pour s'excuser de ce qui est arrivé, expliquant que son chien risque de se faire renvoyer. Pour Manjûme, cela suffit, et c'est à ce moment que Kenji Endô débarque à bord d'un taxi. Yukiji et Kenji se connaissent, et ce dernier essaie d'expliquer quelque chose de grave à son amie. Mais pendant ce temps, Manjûme se fait une nouvelle fois attaquer par le chien. Yukiji tente d’arrêter son chien, mais celui-ci a réussi à ouvrir la chemise de Manjûme, dévoilant un T-shirt avec le symbole de l'organisation d'Ami. A ce moment, Kenji accuse Manjûme d'avoir une bombe dans son sac, car il se souvient que quand il était jeune, il avait imaginé l'explosion de l’aéroport par des méchants. Manjûme déclare alors qu'entre la bombe et la poudre suspecte, seul l'une des 2 accusations est vraie, dévoilant aussi connaître les noms de Kenji et Yukiji. Il rentre dans un taxi et révèle que c'est Yukiji qui a raison. Mais il lui conseille de ne pas en parler car on ne peut faire confiance en personne, avouant ainsi la complicité du patron de la jeune femme. Il revient ensuite à l'explosion et rappelle que l’aéroport de Narita n'existait pas quand ils étaient jeunes, mais bien celui de Haneda. Avant de s'en aller, Manjûme prévient que si Kenji ne rentre pas chez lui rapidement, quelque chose pourrait arriver à sa nièce Kanna, qui est aussi apparemment la fille d'Ami. On ne voit plus Manjûme par la suite dans ce tome.
Volume 4
Dans ce tome, on découvre que, durant l’été 2000, Manjûme est devenu député du nouveau "parti de l’amitié". Il fait alors une visite officielle à Bangkok, en Thaïlande, mais finit par se perdre dans les rues. Il demande où se trouve la Happonstreet à un homme qui braque son arme sur un couple. Celui-ci s'enfuit et l'homme qui a eu la vie sauve s'exprime en japonais pour dire où se trouve la rue que Manjûme recherche. Ce dernier trouve que l'homme s'exprime bien dans sa langue et se demande d'ailleurs s'il ne serait pas japonais. Manjûme lui remet sa carte de visite avant de raccompagner le couple dans la banlieue de Bangkok. Dans la voiture, il apprend que l'homme est bien japonais et qu'il aide les gens des quartiers pauvres. Et la fille, qui est prostituée, a un fils malade. Une fois à l’extérieur de la ville, ceux-ci remercient Manjûme, et celui-ci trouve qu'un japonais qui aide ainsi les gens pauvres de Bangkok doit leur servir de leçon, à eux les députés. Il ajoute que cela lui fera un bon souvenir. Il termine avant de s'en aller qu'il espère que le fils de la femme guérira. Mais Manjûme se souvient avoir croisé la prostituée chez Chaïpon, le chef de la mafia de Bangkok, alors qu'il sortait de son bureau après lui avoir acheté de la drogue. Manjûme doit donc la faire éliminer. De plus, il est possible que Manjûme a reconnu le japonais comme étant Otcho, un ami de Kenji. Un peu plus tard, on apprend que le professeur Shikishima, de l’université de technologie d'Ochanomizu, a accepté de construire un robot géant en échange de la promesse de pouvoir revoir sa fille. Durant l’été 2000, Manjûme vient voir le résultat et déclare qu'Ami sera très content. Dans un flashback datant de 1997, on revient à la réunion de préparation pour la construction du robot, en présence de Manjûme et de Shikishima. Deux personnes se disputent pour savoir si la taille ou l'aspect est le plus important. Manjûme déclare alors que le robot devra faire au minimum 50 mètres de haut. Il demande donc au professeur si c'est une hauteur raisonnable. Mais Shikishima, qui veut seulement récupérer sa fille, ne sait pas ce qu'il fait là, alors que tout le monde semble satisfait par la taille. Mais pour le professeur, un robot de cette taille n'existe que dans les dessins animés. De plus, quand certains parlent de le faire voler, Shikishima leur demande de penser au décollage d'une fusée. Les personnes veulent donc mettre cette idée de côté, et le professeur dit qu'il faut y renoncer. Un dessinateur technique et un ingénieur système interviennent alors et montrent la maquette qu'ils ont faite, et dont le poing peut foncer tel un missile, Shikishima leur conseille donc de venir à ses cours, ou plutôt de revoir leurs tables de multiplication, car les jambes vont être écrasées par le reste du corps. Et quand les 2 hommes évoquent une cabine de pilotage dans la tête, le professeur explique qu'avec les mouvements du robot, le pilote va être malade et vomir. Il envisage plutôt des chenilles, mais les intervenants trouvent que cela fait trop bulldozer. Quelqu'un d'autre parle alors de télécommande et la discussion s'anime entre les 2 propositions. Manjûme intervient alors et propose de demander l'avis d'Ami sur la question. Il se retire derrière un rideau puis revient, et annonce qu'Ami aime les 2 solutions, et qu'il les utilisera toutes les 2. Par contre, il veut que le robot marche à l’énergie nucléaire. Tout le monde est enthousiaste, mais Shikishima, qui en a assez de ces âneries, préfère partir. Manjûme lui demande s'il ne veut pas les aider à construire ce dieu destructeur. Il le prévient que s'il ne le fait pas, sa fille ne reviendra jamais à la maison. Manjûme n'apparaît plus ensuite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 10. Yukiji".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Blue Three
Volume 1
Blue Three est un chien, d'une race proche du labrador, qui travaille aux douanes de l’aéroport de Narita en tant que renifleur de drogue. Il a été confié à Yukiji mais se révèle assez bête et obsédé, se frottant contre sa maîtresse au lieu de travailler. Quand Yukiji dit d'aller à gauche, il va à droite, et vice-versa. De plus, il frotte sa tête contre contre les cuisses de Yukiji, la lèche et lui pisse dessus quand elle râle. Et dès que la jeune femme ne le surveille plus, Blue Three disparaît. Un jour, à l’aéroport, le chien se rue sur un homme et le mord à l’arrière-train en bavant, sans que Yukiji ne puisse faire quoi que ce soit. Alors que Blue Three aboie, Yukiji reconnaît alors l'homme comme étant l'un de ses amis d'enfance, Kenji...
Volume 2
Alors que Blue Three continue d'être excité par Kenji, qu'il semble prendre pour une femelle, sa maîtresse reconnaît aussi d'autres amis d'enfance, Maruo, Yoshitsune et Croa-croa, qui lui rappellent qu'elle était la femme forte de la bande à l'époque de leur jeunesse. Mais Yukiji ne veut pas rester avec eux, et tire sur la laisse, alors que Blue Three ne semble pas vouloir s'en aller. Yukiji est alors obligée de traîner son chien, dont le postérieur frotte sur le sol. Et Blue Three continue de regarder en direction de Kenji. C'est la dernière apparition de Blue Three dans ce tome.
Volume 3
Blue Three continue son travail à l’aéroport de Narita et un jour, il repère ce qu'il croit être de la drogue dans le sac d'un passager. Du coup, le chien mord ce sac et fait tomber le sachet contenant la poudre. A cet instant, Yukiji ne réfléchit pas et arrête le passager qui tente de s'enfuir en plein aéroport bondé. Cependant, les analyses montrent apparemment qu'il s'agissait de farine, et le passager, ancien journaliste, a pris peur parce qu'il s’était fait attaqué par un chien. Du coup, Yukiji se fait engueuler par son patron, malgré ses tentatives pour se défendre. Le boss ne veut surtout pas ébruiter cette histoire et a déjà fait ses excuses au passager. Plus tard, dans le hall de l’aéroport, Yukiji traite Blue Three de débile car il a fait une grosse bourde, alors qu'elle le croyait bien dressé. Le chien la regarde, assis tranquillement. Yukiji pense qu'il est bon à retourner au centre d'entraînement, dans le meilleur des cas, mais envisage de lui trouver de nouveaux maîtres, car il est bête mais pas méchant. Elle repère à ce moment le passager accusé injustement à l’extérieur de l’aéroport, et elle sort s'excuser avec Blue Three. Elle explique que son chien risque de se faire renvoyer, mais pour l'homme, qui n'est autre que Manjûme Inshû, pense que cela suffit. C'est à ce moment que débarque Kenji en taxi, et qui ne parvenait pas à joindre la jeune femme. Alors qu'il essaie d'expliquer quelque chose à Yukiji, Blue Three se met à attaquer Manjûme, lui sautant dessus. Et quand Yukiji parvient enfin à l’arrêter, celle-ci et Kenji découvrent que sous sa chemise, Manjûme porte un T-shirt avec l’emblème du groupe d'Ami, sorte de secte que tous les 2 tentent de combattre. Kenji veut voir le sac de Manjûme, car il pense qu'il contient une bombe. Manjûme connaît alors curieusement les noms de Kenji et de Yukiji et monte dans un taxi, avant de révéler que la poudre qu'il transporte est effectivement suspecte, ajoutant de ne pas en parler car on ne peut faire confiance à personne. On comprend alors que le patron de Yukiji est complice et que Blue Three a bien fait son boulot. Manjûme termine en rappelant qu'il n'y a pas un seul aéroport à Tokyo, tout en conseillantà Kenji de rentrer chez lui. Sur place, des jeunes tentent d'enlever Kanna, et Yukiji les prévient que son chien est méchant, celui-ci grognant déjà contre ces intrus. On ne voit plus Blue Three par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 10. Yukiji".
- Statut au volume 4 : Supposé vivant.
Tanabe
Volume 2
Tanabe était l'un des camarades de l’école primaire où sont allés Kenji, Maruo, Yoshitsune, Donkey, Yukiji, Croa-croa et Mon-chan. Plutôt chétif, il se faisait martyriser comme beaucoup d'autres par les jumeaux Yanbo et Maabo, grands amateurs de catch. Malgré tout, un jour, Yukiji, qui était déjà très forte à l’époque, est intervenue en faveur de Tanabe et a maîtrisé les 2 frères par des techniques de judo. C'est alors que la jeune fille a dit à Maabo et Yanbo de ne plus jamais embêter Tanabe, lui qui tremblait encore et avait aussi encore les larmes aux yeux. C'est la seule fois que l'on voit Tanabe dans ce tome.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Chapitre 1. La force de l’amitié".
- Statut au volume 4 : Inconnu.
Niikura
Volume 2
Il s'agit d'un avocat qui travaille pour le cabinet Nakasegawa, tout comme Setsuko Ichihara. Avec sa collègue, il enquête sur un groupe qui ressemble à une secte, dirigé par un certain Ami, mais qui ne possède pas de nom. En effet, plusieurs parents se plaignent de ne plus revoir leurs enfants, membres de cette organisation. C'est pourquoi Ichihara et Niikura rencontrent Manjûme Inshû, l'un des dirigeants du groupe, dans un café. Après avoir reçu leurs thés, Ichihara explique que plusieurs parents souhaitent que leurs enfants leur soient rendu, et que sans réponse de la part du groupe d'Ami, ils devront prendre les mesures nécessaires. Manjûme s'excuse car son nom est difficile à prononcer, puis l'avocate continue en demandant le nom du groupe. Manjûme se demande pourquoi ils devraient en avoir un, et Ichihara lui répond que c'est pour être reconnu dans la société. Manjûme comprend que c'est donc indispensable pour l'avocate, et il désigne comme nom le symbole de leur groupe, représentant une main qui pointe vers le ciel, avec un oeil sur le dos de la main et celle-ci se trouvant elle-même dans un grand oeil. Niikura et Ichihara restent muets, puis, cette dernière souhaite savoir qui est en fait Ami. Manjûme se montre flou, puis explique que ceux qui se réunissent autour d'Ami le font sans contrainte. L'avocate insiste un peu, et Manjûme lui répond qu'Ami est quelqu'un qui a la force de l'amitié, qu'il est celui qui a reçu l'autorisation de l'utiliser et qui en a eu l'idée en premier. Manjûme décide ensuite de s'en aller, et alors que Ichihara le trouve un peu louche, Niikura se dit qu'il l'a déjà vu quelque part. L'avocate veut prendre sa tasse de thé, mais de jette de frayeur sur son collègue. celui-ci se demande ce qu'il se passe, et c'est à ce moment qu'il constate que toutes les petites cuillères sur la table sont tordues. Niikura n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Chapitre 1. La force de l’amitié".
- Statut au volume 4 : Supposé vivant.
Yûmiko
Volume 2
Cette femme dont on voit pas le visage est la fille de l'inspecteur Chôsuke Igarashi, dit l'inspecteur Cho, mais aussi la mère du jeune Shôhei, et la femme d'un certain Hiroshi. Quand Yûmiko était encore à l'école, elle avait invité son père à venir la voir pour sa course de relais. Mais Chôsuke est arrivé avec 2 heures de retard à cause de son travail. Par la suite, pour le mariage de Yûmiko, l'homme est arrivé avec 3 heures de retard et c'est une autre personne qui a dû accompagné la jeune femme à l'autel. De plus, lorsqu'on l'a appelé pour lui dire que son épouse était mourante, Chôsuke est venu 4 heures plus tard, et il était déjà trop tard. A partir de ce moment, Yûmiko n'a plus adressé la parole à son père. Pourtant, en 1997, alors que Shôhei n'a encore que quelques années, Yûmiko et Hiroshi décident de faire un geste pour l'anniversaire de leur fils et sont prêts à accepter de faire venir Chôsuke vivre avec eux. Hiroshi lui téléphone d'abord, puis c'est Yûmiko elle-même qui appelle son père. Elle lui dit de se dépêcher car l'anniversaire va bientôt commencer, et lui accorde même jusqu'à une heure de retard. L'homme répond qu'il arrive tout de suite puis raccroche. Malheureusement, Chôsuke sera retrouvé mort dans une rue, le corps vidé de tout son sang, à une semaine de la retraite. C'est tout ce que l'on apprendra sur Yûmiko dans ce tome.
- Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "Chapitre 4. Yama".
- Statut au volume 4 : Supposé vivante.
A suivre...
Cronos
votre commentaire -
Afin d'être complet en ce qui concerne chaque oeuvre, je vais faire une liste des personnages qui la compose. Comme il s'agit de fiches assez complètes, il se peut qu'il y ait des spoilers (révélations de l'intrigue). Ils sont classés par ordre d'apparition.
Mme Sugimoto
Volume 1
Il s'agit d'une dentiste qui possède son propre cabinet et chez qui le détective privé Fukamachi Jôtarô loge. Un jour, alors qu'elle s'occupe d'un client qui semble avoir assez mal, elle reçoit un appel pour Fukamachi et l'appelle. Pendant qu'elle retourne à son patient, Sugimoto entend Jôtarô dire à son interlocuteur qu'il est au "shark investigation office", et charrie le détective sur son "office". Le privé lui répond de la fermer et continue sa conversation. Plus tard, Fukamachi s'en va, et Sugimoto lui demande s'il a du boulot. Jôtarô répond que oui, et la dentiste lui dit de ramener au moins de quoi payer le loyer. Le détective demande ensuite quel genre de cadeau apprécie une gamine, et Sugimoto comprend que c'est pour la fille que le privé a eu avec son ex-femme. Elle déclare que la gamine veut être aimée, avant de poursuivre son travail. Une autre fois, Sugimoto s'occupe de Fukamachi, qui a voulu avaler une tarte aux pommes entières en une soirée. Le téléphone sonne, et la dentiste décroche, avant de donner le combiné à Jôtarô car l'appel est pour lui. Elle se moque à nouveau de l'office du détective, qui apprend que c'est un client dangereux. Mais pour Sugimoto, il n'y a pas d’état d’âme car il faut payer le loyer, le téléphone et les soins dentaires. Par la suite, la dentiste frappe à la porte des toilettes, car le privé les utilisent longtemps, et durant les consultations. Quand Fukamachi sort, Sugimoto sent une odeur affreuse, et pense que c'est la mort par asphyxie à un bloc à la ronde. Elle se demande aussi ce qu’étaient les invocations de Jôtarô. Celui-ci parle dans une autre langue et dit que c'est de l'italien, se vantant de son éducation. La dentiste le prévient alors qu'il a un client, et le détective y va en la remerciant en italien. Plus tard, en revenant une nouvelle fois des toilettes, le privé appelle le bureau de contrôle des entrées sur le territoire. Il veut consulter les cartes d’entrée datant de 1955. Il sort ensuite de son bureau en déclarant qu'il va gagner gros et se tirer de ce taudis. Sugimoto, n'y croyant pas, le met au défi d'y arriver. Sugimoto n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 2
Un jour, alors qu'elle est occupée avec un patient, Sugimoto reçoit un appel pour Fukamachi. Mais celui-ci déclare que, au chômage ou pas, il refuse le travail que lui propose son interlocuteur. La dentiste lui dit alors de ne pas faire le fier, tout en continuant avec son patient. Elle entend ensuite que le job consiste à trouver où habite une chanteuse populaire, qu'il trouve laide. Le détective apprend aussi que son interlocuteur a 34 ans, et il le traite de pervers avant de raccrocher. Alors que le privé retourne dans sa chambre, Sugimoto lui rappelle qu'il doit payer son loyer. Fukamachi lui répond d'attendre car bientôt, il emménagera au sommet d'un immeuble de 10 étages. La dentiste le provoque en lui disant d'y aller directement. Une autre fois, alors que le détective veille sur une connaissance de son ex-femme, il doit se battre contre 4 hommes. Après cette bagarre, c'est Sugimoto qui le soigne, et le privé conseille à l'autre homme d'aller à la police, ce que l'inconnu refuse. La dentiste va alors décrocher le téléphone qui sonne. C'est apparemment une femme qui veut parler à l'inconnu. Celui-ci complimente Sugimoto sur ses mains avant de prendre le combiné. Fukamachi, lui, comprend que l'homme donne ses coordonnées sans se préoccuper des conséquences. Il le traite de gigolo, et la dentiste lui conseille de ne pas être jaloux. Le détective dément l'être, et Sugimoto le gifle, avant d'expliquer que 2 femmes sont venus apporter à manger à cet homme. Elle termine en disant qu'elle va ajouter les frais de soins au loyer. Encore une autre fois, un homme baraqué fait irruption dans le cabinet de la dentiste pour aller voir le privé. Sugimoto essaie de l'en empêcher mais la brute la soulève par le col et va avec elle jusqu'à la chambre de Fukamachi. C'est la dernière apparition de Sugimoto dans ce tome.
Volume 3
Un jour, Fukamachi accueille une jeune femme qu'il tente d'aider en retrouvant son homme. Mais pendant l'absence du privé et de la jeune fille, plusieurs déménageurs débarquent dans le cabinet de Sugimoto et installent de beaux meubles dans la chambre du détective, sous les yeux ébahis de la dentiste. Une fois Fukamachi de retour, Sugimoto lui montre ce qu'il s'est passé, et la jeune fille déclare qu'elle va s'installer là. Du coup, la dentiste dit au privé qu'elle lui fait cadeau du loyer de ce mois s'il se casse directement. Une autre fois, alors qu'elle a un client, Sugimoto remarque que Kaori, qui est venue rendre une visite surprise à son père, en ressort extrêmement fâchée et en courant. Mais la dentiste ne dit rien. On ne voit plus Sugimoto par la suite dans ce tome.
Volume 4
Dans ce tome, Fukamachi revient dans sa chambre qu'il loue chez Sugimoto après s'être fait frappé en même temps que les inspecteurs ripoux Gotôda et Moriyama par des yakuzas lors des funérailles de l'un d'entre eux. La dentiste lui fait remarquer qu'il n'est pus tout jeune et qu'elle veut bien l'épouser s'il le souhaite. C'est alors que 2 hommes entrent et critiquent la piaule. Sugimoto se sent vexée mais l'un des hommes lui répond qu'elle est un laideron et la pense la femme du détective. La dentiste conseille au privé de ne pas fréquenter ce genre de personne, puis s'en va en écrasant le pied de celui qui l'a insulté. Une autre fois, alors que Sugimoto a un client, le téléphone sonne pour Fukamachi. Celui-ci complimente la dentiste sur sa beauté, mais celle-ci sait très bien que c'est pour attirer sa bienveillance. Ensuite, elle se moque quand le détective dit Bizniss au lieu de business. La fois suivante, Sugimoto a Gotôda comme client, et elle remarque que c'est un amateur de sucreries, ajoutant que les hommes qui apprécient les gâteaux manquent de cran. Le policier la menace de l'arrêter, mais la dentiste n'en a cure. Puis, quand le privé sort de sa chambre, Sugimoto lui rappelle que son loyer est en retard. Fukamachi essaie de s'en sortir avec de la poésie, avant de répondre au téléphone. C'est quelqu'un pour la dentiste, mais le détective se présente, tout en ajoutant qu'il n'est pas l'homme de Sugimoto. Celle-ci arrache le combiné, et semble ensuite très calme par la personne qui l'appelle. Elle se rend un peu plus tard dans le bar d'un hôtel, où elle rencontre cet ancien amant, qui veut recommencer comme avant, il y a quelques années. Dans la chambre, la dentiste se souvient que sa première fois avec un homme était le 25 novembre 1970 et préfère en rire. Puis, alors que Sugimoto observe la ville depuis la fenêtre de la chambre, l'homme avoue qu'il a pris de l'argent à des gens qu'il ne fallait pas, et qu'il doit rembourser 30 millions de yens dans la semaine pour ne pas être tué. La dentiste savait que c'était une erreur de revoir cet homme mais ils couchent ensemble. Puis, en se rhabillant, Sugimoto se dit qu'elle ne sait pas choisir les hommes et que cela ne s'arrange pas avec les années. Elle quitte la chambre, et trouve Fukamachi dans la hall d'entrée, qui l'avait apparemment suivi. Celui-ci la prévient que son amant est un arnaqueur-gigolo, mais la dentiste le savait déjà. Elle s'exerce plus tard au tir chez les inspecteurs Gotôda et Moriyama, et se révèle assez douée. Ensuite, elle va emprunter un flingue chez le Poisson globe sur pattes, et adopte un Luger. Par la suite, à un terminus de tram ou de train, Sugimoto retrouve son amant ainsi que 2 hommes. Elle déclare qu'elle n'a pas un sou sur elle. Elle se met à canarder les yakuzas et en blesse 2, mais ceux-ci se mettent derrière le volant de leurs voiture et foncent sur la dentiste. Cette dernière parvient à arrêter une voiture, mais n'ayant plus de balles, elle est aidée par le détective pour la seconde. Sugimoto laisse alors son amant se débrouiller, mais quand le privé l'embrasse sur la joue, elle lui rappelle qu'il a un loyer de retard. Sugimoto n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 1 - Un cadeau de Noël".
- Statut au volume 4 : Vivante.
Jôtarô Fukamachi
Volume 1
Jôtarô est un détective privé solitaire. Il est père d'une petite fille, Kaori, née en décembre 1972, et divorcé de Sumiko Kawashima en automne 1976, alors qu'ils s’étaient mariés en 1971. Ils se sont connus alors qu'elle était médecin stagiaire à l’université de Tokyo et que lui était stagiaire d'un service d’incinération dans la même université. Son bureau, qui se trouve dans le cabinet dentaire de Mme Sugimoto, se nomme "Shark investigation office" et son credo est "trouble is my business". Un jour, alors qu'il chercher un cadeau pour sa fille, il reçoit un appel pour un travail d'un vieux monsieur. Celui-ci lui demande de retrouver sa nièce, à qui il veut donner un petit patrimoine. Durant sa recherche, Fukamachi rencontre un garçon qui attend sa mère, prostituée, et qui veut devenir détective. Mais Jôtarô croise aussi des gens contre qui il doit se battre, apprenant que celle qu'il recherche est impliquée dans le trafic de drogues. Son client décède, mais le détective retrouve la nièce, qui déchire la lettre à son intention. Fukamachi apprend ensuite que le garçon est le fils de la nièce, et il décide de lui donner l'enveloppe sur laquelle se trouve un timbre de grande valeur, et dont il fera un meilleur usage que sa mère. Le client suivant de Jôtarô est un cadre yakuza nomme Kurosaki. Celui-ci veut que le détective retrouve sa soeur, disparue depuis une semaine, et qui semble avoir tourne une vidéo porno alors qu'elle avait une vie rangée. Fukamachi se renseigne auprès du mari et découvre que la disparue lui mentait. En cherchant du côté du film, Jôtarô retrouve la piste de la femme, et après avoir emprunté un flingue chez le poisson-globe, il va la voir. Celle-ci est avec un homme qui l'a aidé il y a 10 ans et qui est devenu drogué à cause d'antidouleurs. L'homme tire sur le détective, qui riposte et tue l'inconnu. La femme se suicide ensuite, devant son frère, qui promet de tout nettoyer. Par la suite, une vieille dame, qui a échappé à 2 agressions, demande une protection rapprochée. Ensembles, ils repoussent une attaque, mais quand Kurosaki sauve Fukamachi d'un homme armé, il explique au privé que la dame a été la copine de Picasso durant 5 ans et qu'un tableau se trouverait au Japon. Comme la vieille ne veut rien révéler, Jôtarô enquête de son côté, et trouve l'endroit où devrait être le tableau. Mais alors qu'il interroge un gardien de parking avec la vieille et Kurosaki, une autre ancienne compagne de Picasso débarque. Ensemble, ils finissent par retrouver la peinture, derrière un mur des toilettes d'une chambre d’hôtel. Mais après 25 ans, au contact de l'air, le tableau s'efface et le détective ne sera donc pas riche. Le client suivant demande à Fukamachi de l'aider avec le kidnapping de sa fille. L'homme pleure beaucoup, et Jôtarô découvre que la femme de son client est une femme forte, qui tente tant bien que mal de maintenir leur usine sur pied. Dans un bar, celle-ci demande au détective de faire croire à son mari qu'on lui a pris l'argent avant de l'assommer. Ensuite, 3 hommes réclament des dettes de jeu au père de famille. Celui-ci avait en fait déjà perdu de grosses sommes et voulait soutirer de l'argent à sa femme pour pouvoir continuer à jouer, en impliquant sa fille dans un faux kidnapping. Mais la fille a tout raconté a sa mère, qui a pris les choses en main, et a forcé son mari à tout avouer. Plus tard, le nouveau client à qui Fukamachi devait donner une mallette est tué. Un combat de plusieurs jours débute alors entre les 2 hommes, Jôtarô voulant respecter sa parole à son client. Lors de l'affrontement, le détective doit faire face à Gotôda et Moriyama, 2 ripoux qu'il connaît, mais le privé réussit finalement à abattre son adversaire, tout ça en fait pour de simples fourrures. Juste après, Fukamachi reçoit une lettre de son ex-femme, qui accepte de le reprendre s'il renonce à son travail de détective. Par après, en promenade, Jôtarô voit un chien s’écraser sur le sol, puis une femme tenter de se suicider. Il la sauve et découvre plus tard que le chien aboyait souvent, mais aussi que d'autres chiens ont été tués, et des actes de vandalismes perpétrés dans ces mêmes HLM. Ensuite, un homicide a lieu sur un jeune voyou, et comme la première suspecte, la seconde ne se souvient pas de ce qu'elle a fait, ni pourquoi. Le privé enquête et trouve que tous les suspects ont suivi des cours dans un atelier de création de vitraux. Le professeur est spécialiste de l'hypnose et révèle que sa femme s'est suicidé à cause des nombreux bruits et d'une tentative de viol par le voyou. Il tente de tuer Fukamachi mais se tue à cause d'un ricochet de sa balle. Ensuite, Jôtarô reçoit un clodo qui semble avoir gagné au grattage. Celui-ci s'est fait jeté par sa famille, mais a envie de leur envoyer des piques, et voudrait donc en savoir plus sur leurs moeurs. Le détective découvre que le fils est un voyou, la fille une nymphomane, le père un adepte du sadomasochisme, et la mère, qui papillonne, a causé un accident mortel et a pris la fuite. Plus tard, Jôtarô apprend que le couple a battu à mort le vagabond et son ami, car le clodo a voulu les faire chanter, celui-ci n'ayant pas gagné le gros lot et avait arnaqué le privé Après cela, le détective déprime un peu car le monde est sombre. Puis, Fukamachi envisage de raccrocher et de retrouver son ex-femme, avec la complicité de sa fille. Il reçoit des appels incessants d'une jeune fille malade qui veut se suicider, et finit par arriver en retard à l’aéroport pour rejoindre son ex-femme. Quelques temps plus tard, Kaori tourne un reportage sur son père, pour un cours, interviewant aussi ses différents contacts. C'est la dernière fois que l'on voit Fukamachi dans ce tome.
Volume 2
Un jour, Fukamachi refuse un job qui consiste à trouver où habite une jeune chanteuse, car il la trouve très laide. Quelques jours plus tard, le fan fait exploser le restaurant où mange le détective, puis détruit le vélo sur lequel le privé est en train de poursuivre un inconnu. De plus Gotôda et Moriyama ne le croient pas. Dans son bar favori, l'inconnu vient le voir et révèle qu'il est lui aussi détective, et qu'il a enquêté sur lui à la demande du fan. Recevant un nouvel appel du fan, Fukamachi le défie. Sur un bâtiment en construction, l'arme que le privé a pris chez le Poisson Globe se révèle défectueuse. Mais l'autre détective intervient et fait basculer le fan dans le vide pour se faire pardonner. Une autre fois, après s’être fait insulter par Gotôda, Jôtarô reçoit un appel de Sumiko qui lui demande de veiller sur une connaissance à elle. C'est Kaori qui amène l'inconnu, qui prétend être un ancien amour de Sumiko, mais qui est poursuivi par les yakuza pour avoir volé dans la caisse. L'homme passe du bon temps avec des femmes et beaucoup d'alcool. Un soir, ils sont attaqués par des yakuzas. Après avoir été soigné par Sugimoto, alors qu'il téléphone à Kaori, qui doute de son lien de sang avec le détective, celui-ci est emmené chez Kurosaki, qui lui révèle que les yakuzas que Fukamachi a frappé sont à son service. Le privé apprend que l'homme n'est pas yakuza, et il décide d’enquêter sur lui. Il apprend que l'inconnu est en fait un chauffard responsable d'un accident mortel, et qu'il a demandé à sa passagère de prendre le blâme, le temps de régler ses affaires avant de se rendre. Cependant, Fukamachi a compris que l'homme attend d'avoir son passeport pour quitter le pays. Le détective va donc frapper cet homme. De plus, la femme a avoué la vérité aux policiers, qui arrêtent l'homme. Jôtarô, lui, confirme qu'il est bien le père de Kaori. Un soir, le privé croit avoir un rendez-vous avec une femme, mais est endormi avec du chloroforme. A son réveil, il est un peu dans les vapes et manque de peu de se faire renverser par un chauffeur de camion, furieux de voir le comportement du détective. Dans un bar, une femme lui avoue qu'il a été pris pour cible à sa place par des espions chinois, car ils croient que Fukamachi a des données secrètes dans sa tête, placées par hypnose par des espions russes. Pour se débarrasser de ces données, le privé doit remettre une mallette à quelqu'un dans une cabane. Sur place, le détective se saoule et en allant pisser, il voit que la cabane est attaquée par un hélicoptère. Ivre, il parvient miraculeusement à s'en sortir, et découvre que tout n'est que supercherie pour faire un snuff movie. Fukamachi va frapper l'homme et la femme responsables, mais accepte finalement de se taire en échange d'une forte somme d'argent. Un autre jour, dans le commissariat avec Gotôda et Moriyama, le privé voit un inspecteur, Takaoka, malmener un junkie, Takashi. Après être sorti et avoir vu sa fille, le détective va manger avec Takashi, et critique beaucoup la police. Takaoka intervient et va parler avec Fukamachi, lui disant que Takashi est du genre à creuser sa tombe. Le lendemain, le privé arrive sur les lieux d'une prise d'otage par Takashi. Takaoka décide d'intervenir malgré les risques, et comme Gotôda ne réagit pas, le détective lui prend son arme et abat Takashi, après que celui-ci ait tué Takaoka. Fukamachi apprend ensuite que Takaoka était atteint d'un cancer en phase terminale. Par la suite, la femme de Fujita, qui nageait avec Fukamachi à l’époque, vient lui demander, en compagnie d'un usurier, de retrouver son mari, qui a disparu après que sa société ait fait faillite. Le privé découvre que la société avait pourtant envoyé 20 bulldozers, sortis d'on ne sait où, à l’étranger. De plus, l'usurier abandonne d'un coup la recherche, ayant été contacté par Fujita. Ensuite, dans son bar, Fukamachi est appelé par Fujita. Mais sur le lieu de rencontre, le privé est assommé et à son réveil, il a un revolver et le cadavre de l'usurier à côté. Le détective fuit la police et suit la femme de Fujita pour retrouver ce dernier. Celui-ci avait en fait volé des bulldozers bons pour la casse, et l'usurier étant, lui, un ancien concurrent de Fujita, à qui ce dernier avait promis la fortune avant de fuir puis de le tuer. Fujita tente de tuer le détective mais finit par tuer accidentellement sa femme. Avec l’arrivée de la police, Fujita se suicide. Une autre fois, à la demande de Kaori, le privé participe au jour de visite paternelle à l’école, où il rencontre la mère d'une autre élève qui lui demande de retrouver son mari. Celui-ci a dilapidé l’héritage, a emprunté à des usuriers et est tombé dans la drogue. Après avoir été frappé par une brute, Fukamachi trouve l'homme à son bureau. La brute lui a tout pris et le mari s'est débarrasser d'une grosse quantité de drogue. Sa femme lui transmet alors une arme via le détective pour tuer la brute lui-même. Mais l'homme vise mal et c'est le privé qui abat la brute en laissant croire le mari que c'est lui qui a réussi à l'abattre. Ensuite, le privé accepte d’enquêter sur Gotôda à la demande de Moriyama, car le policier agit bizarrement et veut se ranger. Fukamachi découvre que Gotôda est en couple, mais par la suite, il comprend aussi qu'il s'agit de la femme de Tanimura, un suspect de meurtre. Celui-ci a utilisé Gotôda pour avoir des informations sur les 2 témoins du crime. Le détective sauve de justesse le second témoin, et Gotôda retourne à ses anciennes habitudes. Enfin, comme il se sent seul, le privé téléphone à une prostituée, Cherry, qui n'est plus toute jeune. Ils passent la soirée dans un parc avec le vieil homme qui veille sur Cherry. Le lendemain, la jeune femme demande de vérifier si la femme qu'elle a vu dans le journal, Shimamura Yuko, est bien celle qu'elle connaît. Malheureusement, Cherry et son papy sont retrouvés morts. Fukamachi poursuit Shimamura Yuko, et lui réclame de l'argent pour les funérailles de Cherry et son papy. Mais la jeune femme, qui ne veut pas que son passé de prostituée soit révélé, veut tirer sur le privé. Cependant, ce dernier a piégé l'arme, et la femme se tue, alors que Cherry voulait seulement lui remettre un bijou emprunte des années auparavant...
Volume 3
Dans ce tome, Jôtarô apprend le décès de Sakazaki, un collègue, qui s'est fait descendre. Comme Gotôda et Moriyama n'ont aucun information, Fukamachi se rend chez Sano, une connaissance yakuza, et il apprend que Sakazaki enquêtait sur un réseau de femmes au foyer qui se prostituent. Le privé se lance sur cette piste et finit par obtenir un numéro de téléphone d'une femme. Il la rencontre dans le salon d'un hôtel, en dévoilant le nom de Sakazaki, et remarque que celle qu'il doit livrer à la police est très belle. La femme emmène le détective chez elle, et elle montre son mari, paralysé depuis un accident. Elle couche avec des inconnus pour survivre aux longues nuit. Mais Sakizaki était tombé amoureux d'elle et voulait éliminer son mari. Fukamachi veut céder à la tentation, mais il a promis à la fille de Sakizaki de trouver le meurtrier de son père. Il maîtrise la femme qui tente de le tuer, et la police arrive pour arrêter celle-ci. Un jour, une jeune femme s'effondre dans la rue, devant le privé. Celui-ci la ramène chez lui et, après avoir cédé à la tentation, il cherche son homme qui a disparu. Mais personne, notamment Sano, ne semble avoir jamais vu cet homme. Après avoir fait fuir des yakuzas avec l'aide de Kurosaki, le détective découvre que la jeune femme veut s'installer chez lui. Dans un parking abandonné, Sano révèle alors avoir tué l'homme et avoir effacé toute trace de son existence. Il l'a fait car la jeune femme est la fille de leur caïd, que l'homme l'a séduite pour devenir le nouveau caïd, et que Sano ne voulait pas se retrouver sous ses ordres. Sano veut aussi éliminer Fukamachi qui en sait trop, mais la jeune femme est là et abat Sano. Elle cherchait en fait juste à se venger de la mort de son homme, et Jôtarô se fait engueuler par sa fille pour avoir eu un lit à 2 places. Une autre fois, le privé est menacé par 2 fous qui le défie pour dans quelques jours. Le détective veut emprunter de l'argent à Kurosaki pour fuir, et apprend qu'il s'agit de 2 tueurs qui ne lâcheront pas leur proie. En fait, 2 mois plus tôt, Fukamachi a mis à jour sans le vouloir un réseau de drogues que tenaient les 2 tueurs, et qui leur ont fait perdre beaucoup d'argent. Jôtarô reprend du poil de la bête et décide de se battre. Kurosaki lui remet quelques armes qui ont déjà servi, et avec l'aide d'un chien errant, il prépare sa riposte. Le jour du défi, il parvient à tuer les 2 hommes, mais le chien se fait abattre. Par la suite, le privé décide de se ranger et trouve un emploi de gardien en attendant de finir sa formation et d'aller dans l'administratif. Il suit l'entraînement intensif et trouve que l'alcool a un autre goût. Mais un jour, après avoir poursuivi un jeune homme qui a agressé d'autres personnes de l'immeuble que Fukamachi surveille, celui-ci découvre qu'il protège des usuriers. Il laisse le jeune partir et fait savoir son désaccord à ses supérieurs. Jôtarô enquête et trouve la père du jeune, à qui il révèle que sa femme est morte. Puis, il dit à son supérieur qu'il le sait impliqué dans les business des usuriers. Il quitte donc son poste et retrouve son job de privé et ses amis dans son bar favori. Un autre jour, Kaori surprend son père avec une autre femme et s'en va en colère. Le soir même à son bar, le détective reçoit un appel de Sumiko, qui s’inquiète car Kaori n'est pas rentrée. Fukamachi se met à sa recherche jusqu’à ce que Gotôda le prévienne qu'une fille qui correspond à Kaori est impliquée dans une course poursuite avec des trafiquants. Arrivé sur place, le privé prend les armes des 2 flics et tire sur les trafiquants étrangers, faisant exploser une voiture pleine de marijuana. Après l'arrestation des trafiquants, Kaori promet ensuite de ne pas parler de ce qu'elle a vu. Plus tard, Kurosaki demande au détective d’enquêter sur ce que sont devenus 3 gars de sa promotion, qui se sont tous retirés il y a 4 ou 5 ans. Fukamachi lui répond qu'il ne parviendra pas aussi facilement à décrocher, rappelant ce que le yakuza lui a dit. Ce dernier frappe le privé dans un moment d’énervement. Le premier des hommes a ouvert une pension dans la montagne avec sa femme, mais celle-ci s'est tiré et la pension a fait faillite. Le second a lancé une boîte de production et a fait des courbettes, mais le groupe dont il s'occupait a été arrêté pour prise de drogues. Quant au troisième, il est mort dans un bête accident en faisant du jogging. De retour dans son bar, le détective découvre que Kurosaki a renoncé à se retirer. Ils boivent et Fukamachi assomme sans le vouloir le subordonné du yakuza qui tentait de l’éliminer. Enfin, un homme demande au privé de lui amener une personne, Sugimoto, à un endroit indiqué. Le détective s’exécute, mais en arrivant pour prendre Sugimoto, il apprend par Gotôda et Moriyama que le parrain d'un clan s'est fait descendre. Prétextant un délit mineur, Fukamachi fait embarquer Sugimoto et l’emmène dans un bar où son ami Sakai l'attend. Sugimoto sait qu'il doit le tuer car sa réputation est en jeu. Jôtarô assiste au spectacle, où se trouve aussi la femme de Sakai...
Volume 4
Aux funérailles d'un chef mafieux, Fukamachi, ainsi que Gotôda et Moriyama, sont tabassés par les yakuzas qui n'aiment pas les flics. Plus tard, l'un des possibles successeurs au défunt, Kanayama, le plus violent des 2, vient rendre visite au privé pour s'excuser du comportement de ses hommes, après l'avoir pris pour un policier. Ensuite, Kurosaki invite le détective dans un bar, où Gotôda et Moriyama semblent s'amuser avec des filles et des hommes de Masaki, l'autre possible successeur. Kurosaki explique que Kanayama est une vraie tête brûlée en ce qui concerne les policiers qu'il déteste, au contraire de son rival. Et personne n'a jamais prospéré en affrontant les flics. Soudain, un homme entre et abat les hommes de Masaki. Par la suite, Fukamachi cherche et trouve l'endroit où crèche Kamayama pour Kurosaki. Ensuite, dans la voiture de ce dernier, le privé assiste au massacre de Kanayama et ses hommes par des tueurs de Masaki. Le détective comprend qu'il a servi d'indic pour un meurtre et se sent mal. Une autre fois, Fukamachi rencontre un homme déprimé qui a perdu sa femme et sa fille dans un accident de voiture. Mais surtout, un reporter d'un magazine à sensation a pris des photos sans intervenir alors que les 2 victimes brûlaient vivantes. L'homme veut donc se venger du patron sans scrupules de ce tabloïd et le détective suit la fille de celui-ci. La jeune femme repère le privé mais propose d'aider Fukamachi pour perturber son père. Elle fait semblant de vouloir sauter du haut d'un immeuble, avec pleins de gens munis d'appareils photos en bas, mais elle s'est équipée d'un parachute. Le patron du magazine s’arrête un temps avant de recommencer à publier des photos de morts. Un jour, le détective est témoin d'une bagarre dans une ruelle entre yakuzas. Il retrouve ensuite Kurosaki qui suit des cours de français pour un job en Martinique. Le yakuza veut que le privé lui trouve un aspirant toubib dont le père est docteur, mais qui est un cancre. C'est alors que Kurosaki présente Nakata, l'un de ceux qui se battaient dans la rue, et qui revient au Japon après plus de 7 ans d'absence. Celui-ci n’apprécie pas que tout le monde l'ait oublié. Un peu plus tard, Kurosaki demande à Fukamachi de le rejoindre dans un café. Par la fenêtre, ils aperçoivent Nakata et le yakuza explique que Nakata a piqué de l'argent à un clan, furieux qu'on l'ait oublié. C'est pourquoi Kurosaki a été obligé de la balancer. C'est alors que Nakata se fait tuer par un vendeur de fleurs, et que Kurosaki admet être une crapule. Un autre jour, le privé suit un escroc qui parvient à soutirer de l'argent à une dame riche. Ensuite, cet escroc demande au détective de l'aider à se débarrasser de Moriyama, qui se sucre sur son dos et qui le menace de le coffrer. Fukamachi suit le policier et c'est ensuite Gotôda qui lui demande de l'aider car la femme de Moriyama n’arrête pas d'obliger son mari à ramener toujours plus d'argent, et il ne veut pas la fin de leur duo. Un jour, Fukamachi et Gotôda suivent Moriyama, qui commence à braquer une banque. Les 2 hommes suivent Moriyama et font croire à un exercice de sécurité. Dans son bar, le privé explique à Kurosaki que les dettes de Moriyama ont été réglée par l'usurier et policier motard Tôjô, et que la femme de Moriyama a été séduite par l'escroc avant d’être abandonnée. Mais le détective, lui, n'en tire finalement rien du tout. Une autre fois, alors qu'il sort de sa chambre et que Gotôda est soigné par Sugimoto, Fukamachi décroche le téléphone. Il est surpris d'apprendre que c'est un homme qui veut parler à la dentiste. Curieux, il la suit jusqu’à un hôtel, et en voyant l'homme, il comprend que c'est sans doute un arnaqueur-gigolo. Quand Sugimoto redescend d'une chambre, elle engueule le privé qui l'a suivi mais déclare qu'elle n'est pas aussi naïve. Grâce au détective et aux 2 flics ripoux, elle peut louer le stand de tir de la police et se révèle assez douée. Toujours avec Fukamachi, elle va louer un flingue chez le Poisson globe sur pattes, et avec cette arme, elle se rend sur un quai où elle a rendez-vous pour donner de l'argent pour rembourser les dettes de son amant. Mais au lieu de ça, elle tire sur les yakuzas et en blesse 2. Ceux-ci prennent alors leur voiture, et la dentiste réussit à en arrêter une. Fukamachi tente de l'aider mais comme son flingue ne fonctionne pas, il le balance sur la voiture qui fait un tonneau. Sugimoto laisse son amant se débrouiller et ne se laisse pas avoir par les charmes du privé qui tente de profiter de son aide apportée. Une nuit, le détective est appelé par Kurosaki. Il veut que Fukamachi enquête sur la mort de Nakanishi, qui a quitté le clan à la naissance de sa fille mais fait encore le bookmaker, et dont le suicide est suspect. Le privé découvre qu'un des clients de Nakanishi a gagné gros, et que des groupes s'associaient pour casser les bookmakers comme Nakanishi, les forçant à emprunter auprès d'usuriers. Ensuite, après s’être fait tabasser, le détective se fait remonter le moral par Kurosaki, qui lui montre la fille de Nakanishi, maintenant orpheline. Fukamachi finit par comprendre que les usuriers font aussi du trafic d'organes, et lorsqu'il tente de les arrêter, Kurosaki intervient et reprend le trafic à son bénéfice, en n'oubliant pas d'assurer la vie de la fille de Nakanishi jusqu’à son mariage. Enfin, on demande au privé de retrouver le chien d'un écrivain qui a disparu, car l'auteur refuse de travailler son cet animal. Durant son enquête, le détective comprend que le chien recherche une femme, mais l'animal revient chez son maître. On demande ensuite à Fukamachi de suivre le chien durant une de ses balades, et le privé découvre que celui-ci va chez l'ex-femme de l’écrivain. Le chien voulait juste faire comprendre à l'auteur qu'il devait arrêter de faire le fier parce que ses livres se vendaient. Jôtarô, lui, essaie de contacter son ex-femme et sa fille...
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 1 - Un cadeau de Noël".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Kaori Fukamachi
Volume 1
Kaori est la fille de Fukamachi Jôtarô et de Kawashima Sumiko. Elle est née en décembre 1972 et ses parents se sont séparés en automne 1976. Comme son père est détective privé avec peu de revenus et sa mère chirurgienne, c'est cette dernière qui a obtenu la garde de Kaori. Jôtarô a un droit de visite pour sa fille et il l'utilise consciencieusement. Pour Noël, probablement en 1979 ou 1980, le père de Kaori appelle sa fille pour lui dire qu'il va lui offrir une guitare pour Noël, après avoir pris des nouvelles de Sumiko. Une autre fois, c'est Kaori qui appelle son père, qui lui demande si la classe de neige est finie, et si elle a choisi son collège. La jeune fille est étonnée que Jôtarô ne demande pas des nouvelles de son ex-femme, et celui-ci demande alors comment elle va. Kaori explique que sa mère court partout et que son humeur est plutôt au dégel. Elle taquine ensuite son père, rappelant que son virement est en retard ce mois-ci. Par la suite, alors que père et fille sont au téléphone, Jôtarô veut annoncer ce qu'il compte offrir à Kaori, et celle-ci dit souhaiter un autographe d'Oshima Yumiko, une dessinatrice célèbre de BD pour filles. Le détective se demande si sa fille ne pourrait pas se contenter d'un autographe de Sekikawa Natsuo, mais la jeune fille n'en veut pas. Un autre jour, Jôtarô appelle à la maison, et Kaori entend que son père a une sombre voix. Elle lui dit alors que sa mère veut lui parler, sachant en plus que la situation est à la détente diplomatique. Par la suite, Kaori planifie la réconciliation de ses parents, en faisant en sorte que son père arrive à l’aéroport quand sa mère doit partir pour un congrès. Elle sait que sa mère aime encore son père, mais avec son caractère, Kaori sait que sa mère ne fera pas le premier pas. Lors d'un repas avec son père, elle lui rappelle comment faire. Une autre fois, elle lui dit qu'elle veut grandir dans un foyer sain, avec ses 2 parents. Il doit donc renouer durant le voyage et arrêter de faire le détective. Mais le jour fatidique, Jôtarô arrive en retard, et Sumiko décolle sans lui. Le détective raccompagne sa fille, en pleurs, à la maison. Quelques années plus tard, alors qu'elle est au collège, Kaori fait un petit reportage sur son père pour un cours. Après l'avoir filmé, elle interviewe ses proches, dont Gotôda et Moriyama, 2 flics ripoux, Kurosaki, un yakuza, le "poisson-globe sur pattes", un indic et prêteur d'armes à feu, Joe, un barman, et bien sur sa propre mère. Jôtarô explique alors son mode de vie. Plus tard, après avoir montre son film à sa mère, Kaori demande l'avis de celle-ci. Sumiko répond que c'est plutôt pas mal pour une collégienne...
Volume 2
Dans ce tome, Sumiko demande à sa fille de conduire une ancienne connaissance à elle chez Jôtarô pour que celui-ci puisse veiller durant une semaine sur son ami. Kaori dit à son père que des gens sont à la poursuite de cet homme et que Sumiko compte sur lui pour le protéger. La jeune fille ajoute que ce typer est du genre voyant. Fukamachi demande à sa fille d'où cet homme vient, et Kaori lui répond qu'il a l'air d'un yakuza. En réponse à son père, Kaori dit aussi que cet homme serait un ancien amoureux de Sumiko. La jeune fille termine en transmettant un message au privé, disant que la pension de ce mois-ci n'est toujours pas arrivé. Un peu plus tard, le détective téléphone à sa fille et veut avoir son ex-femme. Mais cette dernière est à un congrès à Sapporo. Fukamachi se demande toujours qui est vraiment cet homme, et Kaori trouve qu'il lui ressemble. Elle demande donc à son père s'il a déjà comparé leurs groupes sanguins, et le privé s'en énerve. Ensuite, Kaori apprend que l'homme est en fait coupable d'un accident meurtrier avec délit de fuite, et qu'il attendait d'avoir un passeport pour fuir le pays. Alors que Kaori retrouve son père au restaurant, celui-ci se demande comment son ex-femme a pris la nouvelle. La jeune fille répond que sa mère a bluffé, puis le détective révèle que leurs groupes sanguins collent parfaitement, et qu'il est bien son père. Un autre jour, Kaori doit venir chercher son père au poste de police, pour sans doute insulte à agent. Pour la jeune fille, cela ne peut plus continuer. Elle se demande si son père ne devrait pas revenir à la maison car cela doit être triste de s'endormir seul. Le privé trouve que ce ne sont pas des manières de parler à son père, mais aperçoit quelqu'un qu'il a rencontré et à qui il propose d'aller boire un coup. Il a alors un message pour Sumiko, mais se ravise et préfère le lui dire au téléphone. Une autre fois, Kaori invite son père pour venir au jour de visite paternel de son école. Sumiko a d'ailleurs écrit une lettre à ce sujet, mais le détective aurait préféré qu'elle lui dise en face. La jeune fille dit comprendre ce que ressent sa mère. D'ailleurs, son père pourrait revenir à la maison s'il abandonnait son travail de privé et devenait par exemple homme au foyer. Mais Fukamachi n'apprécie pas l'insolence de sa fille. Il vient malgré tout à l'école de Kaori, et celle-ci fait parfois des signes à son père durant la classe. Peu après, le privé téléphone tôt le matin pour dire à sa fille que les femmes sont des êtres terrifiants et admirables. On ne voit plus Kaori par la suite dans ce tome.
Volume 3
Un jour, Jôtarô téléphone à sa fille et lui dit qu'il a refusé les avances d'une très belle femme et que c’était déchirant. Kaori se demande si il dit ça pour exprimer son amour inchangé pour Sumiko, mais le privé parle d'elle comme une pimbêche. La jeune fille s’énerve, et son père lui demande ce qu'elle veut pour Noël. Kaori lui répond qu'elle souhaite de l'amour paternel. Une autre fois, toujours au téléphone avec son père, Kaori traite celui-ci de nul car quand Sumiko est venu lui rendre visite, soi-disant pour parler de la scolarité de leur fille, elle a trouvé un lit pour 2 personnes dans la chambre de son ex-mari. Le détective essaie d'expliquer que la fille qui a mis ce lit a fait semblant d’être folle de lui pour chercher à se venger de quelqu'un d'autre. Jôtarô déclare aussi avoir donne le lit à un hospice, mais Kaori finit par lui raccrocher au nez. Dans ce tome, on apprend aussi qu'en 1976, alors qu'elle est appelée aux Etats-Unis, Sumiko a emmené sa fille de 4 ans avec elle, suite à son divorce d'avec Jôtarô. A leur retour durant l'automne 1980, Kaori a obtenu un statut politico-diplomatique central au sein de sa classe, grâce à son intelligence héritée de sa mère et son manque de scrupules de s'imposer, hérité de son père. Ensuite, Kaori a fait sa scolarité au sein du collège et du lycée rattachés à l’université Kyônan. La jeune fille s'inscrit à la faculté de lettres de cette université en 1990, et part en séjour d’études en Chine en 1992. Elle revient en 1993 pour repartir en 1995. Elle souhaite ouvrir sur place un restaurant pour touristes japonais et a refusé un poste de présentatrice à la télévision. Mais en attendant, un jour, Kaori surprend son père dans sa chambre avec une autre femme que Sumiko. Fâchée, elle s'enfuit et traine dans un club, où un jeune garçon lui offre un verre d'alcool. La jeune fille ment, prétendant que son père veut la prostituer. Mais tous les 2 sont d'accord pour dire que les adultes sont minables. Alors qu'il crochète la porte d'une voiture, le jeune garçon, Lino, révèle être un philippin de Hong-Kong, et qu'il va retourner dans son pays. En entrant dans la voiture, il dit que son bateau part à l'aube et qu'un patron de boîte de nuit lui a réservé une place. Ils vont passer la nuit sans adultes, et le garçon démarre la voiture avec du mercure. Il demande à Kaori si elle a peur, et celle-ci répond que non et qu'elle a décidé de mal tourner. Plus tard, en ouvrant la boîte à gants, ils découvrent un flingue, ainsi qu'un paquet de drogue. Mais Lino le savait et par la suite, le duo est poursuivi par des gangsters. Le garçon parvient à semer leurs poursuivants mais une fois sur les quais, 2 voitures les attendent et les bloquent. Lino utilise alors l'arme trouvée, et c'est à ce moment qu'une voiture de police arrive, avec Jôtarô à son bord. Celui-ci dit aux 2 jeunes gens de s’éloigner de la voiture, qu'il fait exploser quelques instants après. La police arrête les gangsters, et le privé conseille aux jeunes de se couvrir le nez à cause des vapeurs de marijuana. Lino s'en va, et Kaori promet à son père de ne rien dire à propos de l'autre femme. Kaori n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 4
Dans ce tome, on apprend qu'en août 1985, Kaori a dû faire un devoir sur le thème de la famille. Dans celui-ci, on apprend qu'elle a déjà bu de l'alcool et fumé de la marijuana, ce qu'on savait déjà lors du tome précédent. On apprend aussi qu'elle pouvait tourner mal, mais que c’était trop ennuyant pour elle. De plus, sa mère critique souvent son père, mais Kaori comprend malgré tout que sa mère aime toujours son père. A cette époque, c'est Kaori qui prépare les valises quand sa mère part à l’étranger pour son travail, et c'est aussi la jeune fille qui cuisine. A ce moment, elle envisage d'aller dans l'une des 68 premières universités du pays, si possible à Kyônan, avant d'aller travailler durant 5 ou 6 ans dans une agence publicitaire avant de se marier. Mais elle sait qu'elle risque de ne pas se marier pour pouvoir rester avec sa mère. D'ailleurs, elle ne compte pas pousser celle-ci à se remarier. Mais elle estime aussi que les chances de voir son père renoncer à son job de détective pour retourner avec sa mère comme nulles. C'est tout ce que l'on apprendra sur Kaori dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 1 - Un cadeau de Noël".
- Statut au volume 4 : Vivante.
Sumiko Kawashima
Volume 1
Il s'agit de l'ex-femme de Jôtarô Fukamachi. Il se sont mariés en 1971, alors que Sumiko était médecin stagiaire en chirurgie au second laboratoire de cardiologie de l'université médicale et dentaire de Tokyo, et Jôtarô était stagiaire au service d'incinération des ordures de la faculté de chirurgie dentaire. C'est 2 ans après leur mariage que les choses ont mal tourné quand Jôtarô a décidé de devenir détective privé, alors que Sumiko voulait un travail sérieux pour son mari, et fonder une famille tranquille. Ils ont ensuite divorcé en automne 1976. Leur fille Kaori, est née au mois de décembre 1972, et a donc 8 ans en 1980. Sumiko a même voulu compenser financièrement son ex-mari, étant donné que ses revenus était bien plus élevés, mais Jôtarô a refusé par fierté, et a même tenu a payer une pension pour sa fille. Par contre, Jôtarô a un droit de visite mensuel pour sa fille, et il l'utilise consciencieusement. Sumiko est maintenant chirurgienne, et malgré la séparation, elle a toujours des sentiments pour Jôtarô. Un jour de 1980, Sumiko laisse même une lettre dans la porte de ce qui sert de bureau à son ex-mari, lui demandant d'abandonner son boulot de détective et de revenir dans la société pour pouvoir revenir à la maison. Une autre fois, Sumiko et Kaori reçoivent un appel de Jôtarô, un peu déprimé par la société. Quelques années plus tard, alors qu'elle est au collège, Kaori fait une vidéo sur son père et interviewe donc ses proches. Mais quand elle veut filmer sa mère, celle-ci refuse. Et quand Kaori demande l'avis de sa mère sur son père, Sumiko lui répond qu'elle a bien trop à dire pour sortir quoi que ce soit. Peu après, Kaori montre sa vidéo, et Sumiko trouve que celle-ci a un style plutôt godardien et qu'elle est plutôt pas mal...
Volume 2
Dans ce tome, Sumiko téléphone à son ex-mari pour lui demander de veiller sur quelqu'un pendant une semaine. Cette personne est une ancienne connaissance du lycée de Sumiko, avec qui elle était en couple, et qui a malheureusement mal tourné, se retrouvant impliqué avec les yakuzas, à qui il aurait volé dans la caisse d'un syndicat. Pendant qu'elle doit aller à un congrès à Sapporo, Sumiko confie donc cet homme à Jôtarô, par l'intermédiaire de Kaori, à qui elle délivre le message pour son ex-mari que la pension de ce mois-ci n'est toujours pas arrivé. Mais Sumiko apprend par la suite que cet homme avait en fait renversé mortellement quelqu'un en voiture. Il avait demandé à sa passagère de prendre le blâme de ce décès durant une semaine, le temps de pouvoir se rendre. Mais il avait l'intention de fuir le pays. En apprenant cela, Sumiko a bluffé devant sa fille pour ne pas montrer sa déception. Par la suite, Sumiko autorise sa fille à inviter son père à la journée de visite paternelle à l'école. Mais au lieu d'en parler directement à Jôtarô, elle lui écrit une lettre. Mais elle est toujours prête à accueillir à nouveau son ex-mari si celui-ci renonce à son travail de détective. Sumiko n'apparaît finalement pas dans ce tome, et nous n'en apprendrons pas plus sur elle dans ce volume.
Volume 3
Dans ce tome, on apprend que Sumiko est venue rendre visite à son ex-mari, soi-disant pour parler de la scolarité de leur fille, mais en fait pour essayer de faire revenir Jôtarô au domicile familial. Mais elle a découvert dans la chambre de Fukamachi un lit pour 2 personnes et elle est repartie énervée. Et elle le reste, malgré le fait que son ex-mari ait expliqué qu'une femme a fait semblant d’être folle de lui pour pouvoir se venger de quelqu'un d'autre. On apprend ensuite que Sumiko est née en 1946 à Niigata. C'est quand elle est devenue interne qu'elle a fait connaissance de Jôtarô. Sumiko s'est mariée à 22 ans. En 1976, Sumiko a écrit une thèse et fut appelée par une université américaine comme chercheuse. Elle est de retour au Japon durant l'automne 1980 et prit la direction d'un service de cardiologie à Yokohama. En 1986, Sumiko est nommée maître de conférence, tout en choisissant de ne pas s'installer à Tokyo. En 1993, Sumiko épouse un médecin, à la tête de sa propre clinique privée, et déjà divorcé à 3 reprises. Cependant, Sumiko se lassa en 2 semaines et le divorce fut prononcé en 6 mois. Et comme le médecin avait souvent des maîtresses, Sumiko lui a fait cracher pas mal d'argent. Un soir, Sumiko téléphone à Jôtarô car Kaori n'est toujours pas rentrée après avoir été rendre visite à son père. Ce dernier accepte de la rechercher. Il finit par la retrouver mais la jeune fille ne raconte rien à sa mère. C'est tout ce que l'on apprendra sur Sumiko dans ce tome.
Volume 4
En 1985, alors que Sumiko enseigne à l’université, on apprend qu'elle met des lunettes devant ses étudiants, car elle pense que ceux-ci sont plus stupides que ceux de son époque et qu'il faut être plus sévère avec eux. Par contre, elle semble toujours amoureuse de Jôtarô durant cette période, acceptant toujours de l'accueillir à la maison s'il abandonne son travail de privé, sans succès. Elle est aussi très têtue et n’arrête pas de critiquer son ex-mari en face de leur fille. Elle ne fait pas la cuisine et c'est Kaori qui s'en charge. Parfois, elle prend une bouteille de Wild Turkey, et boit au goulot, arguant qu'elle n'en peut plus et qu'elle a besoin d'un remontant, jubilant à l’idée que Jôtarô doive se contenter de piquette. Pourtant, quand il y a eu le crash d'un avion de la JAL, elle a eu peur de voir apparaître le nom de son ex-mari parmi les victimes. C'est tout ce que l'on apprendra sur Sumiko dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 1 - Un cadeau de Noël".
- Statut au volume 4 : Vivante.
Sakai Minako
Volume 1
Cette femme est apparemment une prostituée qui travaille à Tokyo. Elle a un garçon d'une dizaine d’années environ, dont elle ne s'occupe pas et qu'elle laisse traîner dans la rue tandis qu'elle s'occupe de ses clients. Mais elle deale aussi des amphètes et du speed. Un soir d'hiver, dans un bar, elle s'approche d'un client potentiel, le salue, et caresse son entrejambe. Celui-ci lui rétorque qu'il n'est pas là pour ça. Minako lui demande alors s'il veut du speed, mais ce n'est pas son but non plus. Minako se demande donc qui il est, et l'homme dit qu'il apporte l’héritage d'un oncle. Ce détective privé donne une lettre à la jeune femme, dans laquelle il est écrit qu'elle devrait rester dans le droit chemin. Minako pense à une blague et déchire la lettre. Elle se demande où se trouve l'argent car il n'y a rien dans l'enveloppe, surtout qu'elle n'a plus rien à cause de la came. Elle aimerait donc savoir ce que c'est que ces salades et n'aime pas qu'on joue avec les faux espoirs des gens. Mais le privé s'en va sans dire un mot, après avoir repris l'enveloppe. Il se dirige vers le fils de Minako qui attend sur une balançoire, et lui adresse quelques mots, tandis que la jeune femme attend à son tour. C'est la dernière apparition de Minako dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 1 - Un cadeau de Noël".
- Statut au volume 4 : Supposé vivante.
Le papa longues jambes
Volume 1
Il s'agit d'un vieil homme qui fait appel aux services de Jôtarô Fukamachi, un détective privé. Tous les 2 se rencontrent dans un restaurant, et le client offre à boire au privé, qui ne refuse pas. Le client souhaite trouver quelqu'un, et Fukamachi lui rappelle que ses tarifs ne sont pas donnés. Le client est au courant, mais sait aussi que le prix est à la hauteur du travail. La personne qu'il recherche s'appelle Sakai Minako et devrait avoir environ 35 ans. Elle serait sa nièce et il voudrait lui faire un cadeau car c'est bientôt Noël. Le détective comprend qu'il s'agit d'un papa longues jambes. Le long des quais, il demande ce qu'est le cadeau, et le client répond que c'est un petit patrimoine. Il raconte qu'il a passé 40 ans d'une mauvais vie en Amérique du sud sans mettre le pied au Japon. Sur sa fin, il a eu la nostalgie du pays et est rentré pour un nouveau départ, malheureusement trop tard. Le papa longues jambes trouve qu'il fait froid et se demande s'il va neiger. Il aimerait savoir ce qu'est devenue sa nièce. Malheureusement, avant la fin du travail de Fukamachi, son client décède d'un cancer du foie galopant. Cependant, avant de mourir, il donne une lettre avec des instructions pour le privé, une enveloppe avec l'argent, et une lettre pour sa nièce dans laquelle il lui demande de rester dans le droit chemin. Sur l'enveloppe de cette lettre se trouve un timbre bolivien extrêmement rare et dont le client voulait faire cadeau à sa nièce.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 1 - Un cadeau de Noël".
- Statut au volume 4 : Décédé d'un cancer du foie galopant.
Le fils de Sakai Minako
Volume 1
Ce garçon est le fils de Sakai Minako, une prostituée de Tokyo de la fin des années 70. Ayant environ une dizaine d’années, alors que Noël approche, il vient chercher sa mère à son travail mais celle-ci est partie avec un client. Il attend alors à l’extérieur, dans le froid. Là, un détective, Jôtarô Fukamachi le voit, et l’emmène manger des nouilles chez un marchand ambulant. Le privé demande au garçon ce qu'il compte faire une fois adulte, et l'enfant répond qu'il fera détective car il n'est pas très malin. Un autre jour, dans le parc, la mère du garçon parle avec Fukamachi, tandis que l'enfant attend sur une balançoire. Le privé vient le voir et lui conseille de rentrer, mais le garçon lui répond que la femme avec laquelle il parlait est sa mère. Il admet qu'elle est incorrigible, mais c'est quand même sa mère. Le privé emmène une nouvelle fois l'enfant manger, qui explique qu'il a déboulé à l'assistance publique car c'est sa seule chance pour s'en sortir et pour devenir détective. Fukamachi lui annonce alors que l’héritage du papa longues jambes sera pour lui. Il donne au garçon une enveloppe sur laquelle l'enfant voit un timbre rare. Le privé dit qu'il n'y a que 2 timbres boliviens comme celui-là dans le monde. Il va confier la somme à un avocat et le garçon pourra en faire ce qu'il veut une fois à 18 ans. Il lui conseille de s'accrocher pour devenir détective, mais l'enfant se dit qu'avec cette somme, il devrait pouvoir devenir employé. Fukamachi note une forte maturité pour son âge, et on ne voit plus le garçon par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 1 - Un cadeau de Noël".
- Statut au volume 4 : Supposé vivant.
Yukiko
Volume 1
Yukiko est la petite soeur de Kurosaki, un yakuza du clan Yase. Pour s’éloigner du monde du crime, elle épouse un sous-chef de bureau d'une grande boîte réputée. Mais un jour, elle disparaît sans rien dire, ni à son mari, ni à son frère. Sur le territoire de ce dernier circule cependant une vidéo pornographique dans laquelle Yukiko couche avec un inconnu et semble même prendre son pied. On apprend par la suite qu'environ un an avant de disparaître, elle a dit à son époux qu'elle prenait des cours d'art floral, mais à l'adresse qu'elle lui a donné se trouve une école d'acupuncture. On découvre ensuite qu'elle se trouve dans un bar abandonné, dans la crasse et la cocaïne, avec son amant. Une semaine après sa disparition, elle est retrouvée par un détective privé, Jôtarô Fukamachi, engagé par le frère de Yukiko. Il souhaite emmener celle-ci, mais l'amant refuse et veut que le privé s'en aille, car tous les 2 vont aller en enfer. Le détective comprend directement que cet homme est accro, et Yukiko commence à expliquer que c'est de sa faute. En fait, il y a 10 ans, quand elle est allée à une manifestation, cet homme s'est interposé entre la femme et une matraque de la police. Puis, il y a un an, elle l'a recroisé par hasard dans la rue et a découvert qu'il souffrait d'horribles maux de tête. Il prenait beaucoup d'antidouleurs et a fini par être accro à la morphine. Tandis que l'homme continue à dire au privé de s'en aller, Yukiko continue et dit qu'elle était prête à tout pour soulager cet homme, d'abord par expiation, puis par pitié, et enfin par pur plaisir. C'est alors que l'amant sort une arme et la pointe en direction du détective. Celui-ci riposte immédiatement et abat l'amant d'une balle dans la tête. Alors que Kurosaki arrive dans la chambre, Yukiko s'apitoie sur le sort de son amant. Elle prend alors le flingue de celui-ci, le met dans sa bouche et appuie sur la gâchette, se faisant exploser la tête.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 2 - Une fleur fanée".
- Statut au volume 4 : décédée par suicide d'une balle dans la bouche.
Kurosaki
Volume 1
Cet homme est un yakuza du clan Yase. Un jour, son beau-frère, un sous-chef de bureau d'une grande boîte, l'appelle en larmes car son épouse, Yukiko, a disparu depuis une semaine. Du coup, pour éviter que ses hommes puisse toucher sa petite soeur, Kurosaki fait appel à un détective privé, Jôtarô Fukamachi. Celui-ci se pointe chez le yakuza, qui lui montre un film pornographique impliquant Yukiko. Après le visionnage, Kurosaki verse du liquide sur l'appareil et le détruit. Il explique ensuite que le film circule sur son territoire, et que la femme sur la vidéo est sa soeur. Il dit aussi pourquoi il ne veut pas confier la tâche de la retrouver à son organisation. Cependant, le mari de Yukiko n'est pas au courant du film et pense que sa femme a une vie bien rangée. Le détective pense à une possible histoire de chantage, mais Kurosaki lui demande quelle tête elle avait dans le film. Fukamachi comprend qu'elle prenait son pied, et le yakuza acquiesce. Plus tard, Kurosaki rejoint Fukamachi, qui a retrouvé Yukiko, juste après que le détective ait abattu l'amant de sa soeur. Mais Yukiko met le flingue de son amant dans sa bouche et appuie sur la gâchette, se faisant exploser la tête. Le yakuza demande au détective de lui donner son arme et lui dit d'attendre dehors. Il va aussi dédommager le bailleur pour le flingue. Par après, les 2 hommes se retrouvent à l’extérieur, et Kurosaki dit que sa soeur avait le même sang noir que lui, et qu'elle a tiré un sacré trait sur les années 70. Fukamachi ajoute que Yukiko avait l'air d'une fleur fanée, et le yakuza approuve. Une autre fois, Kurosaki retrouve le privé dans un parc d'attraction, alors qu'il est sur le point d’être descendu par un tueur. Le yakuza assomme le tueur avec une brique, puis conseille au détective de lâcher son boulot pour rejoindre son clan. Fukamachi se demande ce que Kurosaki fait là, et celui-ci répond qu'il est là pour l'achat de faux dollars. Ensuite, le privé présente sa cliente, avant d'aller manger chez le yakuza. Ce dernier connaît Kitajima Maya qui, dans les années 50, fut probablement la maîtresse de Picasso. Kurosaki présente ensuite un magazine d'art en français, mais comme Fukamachi ne sait pas le lire, le truand explique que des lettres de Picasso ont été retrouvées, et que dans celles-ci, il est dit que le peintre aurait laissé une oeuvre au Japon, qui doit valoir entre 500 millions et 2 milliards de yens. La première hypothèse serait donc que Kitajima Maya sait où se trouve ce tableau. Plus tard, dans un bar, Le yakuza raconte que dans les années 50, Picasso a vécu à Cannes, et en 1953, Kitajima Maya se trouvait aussi là-bas. Picasso a eu un coup de foudre et a évoqué cette japonaise dans ses mémoires. Ils ont vécu ensuite presque 5 ans ensemble. Ensuite, voyant que Fukamachi se ressert en alcool, Kurosaki lui rappelle que ce n'est pas lui qui régale. Le truand continue ensuite en disant que Picasso n'est jamais venu officiellement au Japon, mais officieusement comme il l'affirme lui-même dans ses lettres. Une fois dehors, le Yakuza déclare vouloir voir ce tableau. Puis, dans un magasin, voyant le détective prendre de la baleine en tranche, il en déduit que celui-ci vit seul. Le privé ne veut pas rouvrir les vieilles blessures, et Kurosaki comprend que sa femme l'a largué. Les 2 hommes évoquent ensuite le goût de Picasso pour les femmes. Par la suite, Fukamachi appelle Kurosaki, car il pense avoir trouvé la peinture. Avec Kitajima Maya, ils interrogent un gardien de parking, qui reconnaît le peintre, rencontré en 1955, et sait où se trouve la pièce. Mais ils sont interrompus par Marie-Thérèse, une autre maîtresse de Picasso, qui les menace grâce à un homme de main. Le groupe se rend dans un hôtel où travaillait le gardien, et ils découvrent le tableau derrière un mur des toilettes qu'ils détruisent. Kurosaki comprend qu'il a peint là à cause du principe de compensation. L'auteur dédiait son oeuvre à Maya, mais celle-ci commence à s'effacer, à cause du contact de l'air après être resté caché durant 25 ans. Le privé doit alors utiliser les toilettes à cause de problèmes de digestion. Par après, Kurosaki téléphone au détective car il a un boulot à lui confier. Mais celui-ci refuse car il compte raccrocher pour rejoindre son ex-femme. Le yakuza l'accepte mais pense que Fukamachi ne pourra pas raccrocher aussi facilement. Quelques années plus tard, Kurosaki est interviewé par Kaori, la fille de Fukamachi, pour un film pour le collège en rapport avec son père. Kurosaki ne veut pas être appelé "yakuza", mais plutôt "entrepreneur radical". Il dit qu'il cherche, tout comme le détective, ce que les autres veulent cacher mais que les valeurs morales et le sentimentalisme n'ont pas leur place, et que Fukamachi devrait le comprendre. C'est la dernière apparition de Kurosaki dans ce tome.
Volume 2
Un jour, Kurosaki apprend que 4 membres de l'un de ses clans de base se sont fait agressés par Fukamachi, qui a d'ailleurs 2 d'entre eux. Ne comprenant pas cette action, Kurosaki fait amener le détective en le faisant menacer d'une arme. Le privé reconnaît les 4 hommes qui sont présents et se dit que s'il l'avait su, il ne les aurait pas frappé. Mais Kurosaki est suffisamment fâché pour l'instant. Fukamachi se dit alors que l'homme qui l'accompagnait durant l'agression doit être du clan Kurosaki. Mais ce dernier répond que cet inconnu n'est qu'un agent immobilier. Pourtant, le privé est persuadé que l'homme fait partie du milieu et que c'est pour cette raison qu'il veut changer d'air et devenir quelqu'un de bien comme lui. D'ailleurs d'ici 4 jours à une semaine, il doit toucher de l'argent qu'il va donner à son clan. Mais pour Kurosaki, c'est n'importe quoi, et le type a juste donné de l'argent aux 4 hommes pour s'occuper avec les poings du détective qui le collait aux basques. Fukamachi comprend que c'était lui qui était concerné, et décide de mener son enquête. On ne voit plus Kurosaki par la suite dans ce tome.
Volume 3
Un jour, alors qu'il neige, Kurosaki voit que Fukamachi est une nouvelle fois en difficulté, un homme étant assis sur lui et voulant lui planter son couteau dans le coeur. Le yakuza demande alors au privé s'il veut une dette pour la vie, et ce dernier est d'accord. Kurosaki frappe donc l'homme au visage avec un coup de pied. Il conseille ensuite à ses 2 acolytes de filer, et s'ils ont une réclamation à faire, ils doivent s'adresser par écrit à son bureau, et non pas par balle ou par lame. Une fois dans le cabinet dentaire où loge le détective, la propriétaire montre que des gens sont venus installer des meubles, à la demande de la fille que Fukamachi protège en ce moment. Puis, les 2 hommes vont au bar. Là, le yakuza prévient que si le privé reste sérieux avec la jeune femme, il fera comme s'il ne le connaît pas durant un moment, car il préfère son ex dont il est fan, et même s'il n'aime pas les toubibs. Une autre fois, le détective vient voir Kurosaki pour lui demander de lui prêter de l'argent. En fait, il a été provoqué en duel par 2 fous pour dimanche à 5h du matin. Il préfère fuir car l'un d'eux vise très bien. Le yakuza se demande si ce ne sont pas 2 tape-à-l'oeil dont il montre une photo, et c'est effectivement le cas. Kurosaki connaît ces tueurs qui sont sûrs d'eux, et qui agissent comme à une corrida. Pour le yakuza, il est inutile de fuir car les 2 tueurs le traqueront partout. Par la suite, Kurosaki retrouve Fukamachi dans un sauna, et celui-ci a repris du poil de la bête. Le yakuza lui donne des armes qui ont déjà servi, et lui conseille de les jeter à la mer une fois que ce sera fini. Il explique aussi que les 2 tueurs utilisent toujours leur benz aux vitres pare-balles et au châssis blindé. Et pour les funérailles du privé, il mettra des photos dans un album. Le détective survit, et durant un moment, il envisage de se retirer une nouvelle fois de son métier. Mais il revient à son ancienne vie, retrouvant le yakuza dans son bar favori, ainsi que les 2 policiers ripoux, Gotôda et Moriyama, le poisson globe sur pattes, un prêteur sur gage, et un autre privé. Une autre fois, le subordonné de Kurosaki, Muraoka, lui présente des T-shirt avec des inscriptions positives sur les yakuzas. Ensuite, il veut fumer mais renonce en voyant que le briquet ne fonctionne pas. Il demande à Muraoka s'il n'a jamais songé à se ranger. Le subordonné se demande si Kurosaki compte le faire, ajoutant que ce serait dommage. Mais Kurosaki n'a pas encore décidé. Dans un bar, le yakuza demande donc à Fukamachi de voir ce que sont devenus 3 de ses camarades qui se sont retiré il y a 4 ou 5 ans et qui avaient commencé avec lui. Il se met même à boire de l'eau. Le détective trouve cela un peu triste, ajoutant que ce n'est pas son genre les aveux de faiblesse. Il dit en plus qu'il a aussi envisagé de se mettre au vert et que Kurosaki n'arrivera jamais à décrocher, lui rappelant ce que le yakuza lui avait lui-même dit autrefois. Pour avoir dit cela, Kurosaki frappe le privé. Plus tard, en sortant d'un hôpital, Kurosaki frappe une voiture en pestant. Un yakuza en sort et s’énerve, mais Kurosaki le corrige sévèrement. Et la fois suivante, alors qu'il a appris que les médecins lui avaient fichu la frousse pour rien, Kurosaki frappe à nouveau la même voiture. En sortant, le Yakuza constate que c'est de nouveau Kurosaki, mais n'a pas le temps de s’éclipser car Kurosaki lui met une nouvelle correction. Retrouvant ensuite Fukamachi au bar, Kurosaki se remet à boire de l'alcool et à fumer, étant persuadé que ses anciens camarades ont perdu leur bonne étoile. Alors que les 2 hommes boivent et que le yakuza dit au barman de mettre l'ardoise du privé sur son compte pour les 6 prochains mois, aucun des 2 ne remarque Muraoka qui tente de tuer Kurosaki. Le détective l'assomme sans le savoir, et les 2 hommes trinquent. Kurosaki n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
Volume 4
Un jour, le super-intendant Akagi, de la police, vient rendre visite à Kurosaki. Sur une cassette vidéo, il montre que le Yakuza Kanayama, l'un des 2 possibles successeurs à un parrain récemment décédé, a fait une véritable déclaration de guerre à la police, lors d'un reportage de la télévision française. Hors, comme la France s’intéresse beaucoup au Japon, ce genre de personnage risque de nuire à la réputation du Japon. Akagi admet que les yakuzas sont un mal nécessaire, mais il veut détruire le groupe de Kanayama, avec qui Kurosaki pourrait aussi avoir des problèmes, et c'est ce dernier qui devra s'en charger. Kurosaki invite donc Fukamachi, que Kanayama a à la bonne, dans un bar, et il montre Gotôda et Moriyama qui fricotent avec des hommes de Masaki, l'autre possible successeur. C'est alors qu'un tueur entre et abat les yakuzas. Kurosaki demande donc au privé de le renseigner sur l'endroit où loge Kanayama. Quand le détective a trouvé le lieu, Kurosaki se rend sur place et observe Kanayama se faire descendre avec Fukamachi. Celui-ci est dégoûté d'avoir servi d'indic à un meurtre, mais le yakuza le paie néanmoins pour ses services. Une autre fois, à la demande du privé, Kurosaki assiste au faux suicide d'une jeune fille, qui saute en fait avec un parachute, afin de montrer à son père ce que ressentent les gens quand des photos de leurs proches défunts apparaissent dans le tabloïd qu'il publie. Plus tard, alors qu'il apprend le français pour un projet de casino à la Martinique avec un gang local, Kurosaki reçoit le détective. Après avoir dit à ses hommes de vendre sa Benz pour une Corolla, il demande à Fukamachi de lui trouver un aspirant toubib, un cancre dont le père est docteur pour le vendre à une fac de médecine. Ensuite, le Yakuza présente Nakata, un homme à lui qui était à l’étranger durant plus de 7 ans. Celui-ci est déçu que personne ne se rappelle de lui. Peu après, Kurosaki apprend que Nakata a piqué de la drogue à un clan, et il est obligé de la balancer. Alors que Nakata se fait descendre dans la rue, Kurosaki explique à Fukamachi dans un café juste à côté que la condition première pour être une crapule est de comprendre la douleur d'une personne et de lui faire encore plus mal. Un soir, dans le bar du privé, celui-ci raconte au yakuza comment il a aidé Moriyama qui s’était endetté auprès d'un usurier pour ramener de l'argent à sa femme. L'appartement de Moriyama a été vendu, Gotôda s'assurer auprès de l'usurier qu'il en tire un bon prix, un escroc a séduit la mégère de Moriyama avant de la laisser tomber, et le motard usurier de la police, Tôjô, s'occupe du reste de la dette. Par contre, le détective n'a absolument rien pu en tirer de positif dans cette affaire. Finalement, Kurosaki appelle Fukamachi en plein nuit car il a un nouveau job à lui confier. Il veut savoir ce qu'il est arrivé à Nakanishi, un ancien de son clan, qui s'est retiré à la naissance de sa fille, et qui travaillait encore comme bookmaker. En effet, Nakanishi semble s’être suicidé mais sa mort est suspecte. Le privé découvre qu'un groupe de bookmakers qui font aussi les usuriers ont réussi à casser Nakanishi pour qu'il s'endette. Après avoir appris ces informations, Kurosaki montre au détective la fille de Nakanishi, dont il s'est porté tuteur. Celle-ci est seule au monde, et le yakuza en parle pour motiver Fukamachi. Il fait ensuite suivre ce dernier, jusqu’à ce que le privé trouve que le groupe de bookmakers fait aussi dans le trafic d'organes. A ce moment, Kurosaki intervient et exige de pouvoir faire partie de ce business. Pour le yakuza, il peut être gentil à condition d'en sortir gagnant. Et grâce à l'argent récolté, la fille de Nakanishi n'aura pas à s'en faire jusqu’à son mariage. C'est la dernière apparition de Kurosaki dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 2 - Une fleur fanée".
- Statut au volume 4 : Vivant.
Le mari de Yukiko
Volume 1
Il s'agit d'un sous-chef de bureau d'une grande boîte réputée, marié à Yukiko, la petite soeur de Kurosaki, un yakuza du clan Yase. Au moment de la disparition de sa femme, cet homme n'ose appeler personne et il attend une semaine avant de contacter son beau-frère. Le soir même, Jôtarô Fukamachi, un détective privé, se présente chez lui et dit chercher Yukiko. Le mari préfère en parler à l’extérieur, et emmène Fukamachi dans sa voiture. En roulant, l’époux dit qu'il n'avait personne vers qui se tourner, à part Kurosaki. Le privé demande s'il s'entendait bien avec sa femme, et l'homme répond que oui, et qu'il ne comprend pas. Le détective aimerait savoir si Yukiko sortait, mais le mari explique qu'elle était modèle et très différente de son frère. Elle ne sortait que le jour, pour aller à son cours d'art floral, qu'elle a commencé à suivre depuis environ un an. L’époux s’arrête alors et supplie le privé de retrouver Yukiko car il l'aime. Mais le détective pense plutôt qu'il serait gênant pour quelqu'un d'une boîte aussi réputée d'apprendre la disparition de sa femme. Fukamachi s'en va, et le mari de Yukiko n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
- Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 2 - Une fleur fanée".
- Statut au volume 4 : Supposé vivant.
A suivre...
Cronos
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires