• Voilà la troisième suite de la liste des personnages de Zipang. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Contre-amiral Richmond K. Turner (PH)

    Volume 4

    Ce marin est chargé en 1942 de la protection de la 1ère division de marines du général Vandergrift, lors de l'opération visant à récupérer l'île de Guadalcanal au japonais. Cependant, le convoi est attaqué par une flotte japonaise. Vandergrift convoque alors Turner, ainsi que le contre-amiral Crutchley de la royal Navy pour faire le point sur la situation. On leur rapporte que les croiseurs USS Canberra, Quincy et Vincennes ont été coulés, et que l'Astoria et le Chicago ne savent plus naviguer car ils ont été fortement touchés. Turner demande ce que fait la flotte japonaise, et on lui répond qu'elle s'est retiré à 2h20 vers le nord-ouest. Richmond estime qu'ils sont défaits par un pays insulaire qui compense son manque de ressources énergétiques par des moyens quantitatifs et techniques. Pour Crutchley, la force motrice des zéros est terrible. Turner évoque alors qu'ils ont reçu le rapport d'un commandant de sous-marin qui aurait vu un croiseur japonais possédant des torpilles chercheuses avec un sonar incorporé. Crutchley est surpris par cette nouvelle. Pour Turner, la peur envers les japonais se répand, et le fait que ceux-ci se retirent est une chance. Il ordonne le repli immédiat. Cependant, Vandergrift déclare que le pire ennemi dans une guerre peut être aussi bien de sous-estimer un ennemi que de le surestimer. Pour lui, 2 atouts sont indispensables en temps de guerre : Savoir analyser avec sang-froid et avoir un ravitaillement conséquent. Et donc, en tant que force de contre-offensive de l'alliance en première, il est hors de question pour sa première division de marines de quitter Guadalcanal. Cela lui est égal si Turner et Crutchley partent, mais il veut qu'ils assurent le ravitaillement. Turner lui promet qu'ils mettront tout en oeuvre pour que cela soit possible. C'est la dernière apparition de Turner dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 33 : Opération Sagittarius".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Contre-amiral V.A.C. Crutchley (PH)

    Volume 4

    Crutchley est un marin anglais qui est commandant des troupes de protection de la première division de marines américains, commandée par le général Vandergrift. Avec aussi l'appui du contre-amiral Richmond Turner, ils sont censés reprendre l'île de Guadalcanal aux japonais en août 1942. Cependant, après le bombardement de l'île, une flotte japonaise apparaît et attaque les navires de protection. C'est pour cette raison que Vandergrift convoque Turner et Crutchley pour une mise au point de la situation. Un soldat vient faire son rapport et signale que les croiseurs USS Canberra, Quincy et Vincennes ont été coulés, tandis que l'Astoria et la Chicago ont été gravement touchés, ce qui fait qu'ils ne peuvent plus naviguer. Cependant, la flotte japonaise s'est retirée vers le nord-ouest. Les 3 hommes ne comprennent pas mais Turner pense qu'ils sont défaits par un pays insulaire qui compense son manque de ressources énergétiques par des moyens techniques et quantitatifs. Crutchley estime qu'ils sont fort car la flotte anglaise a été battue en Asie. Par ailleurs, selon lui, la force motrice des zéros est terrible. Turner dévoile qu'ils ont reçu un rapport d'un commandant de sous-marin qui aurait vu un croiseur japonais disposant de torpilles chercheuses avec sonar intégré. Crutchley se demande s'il s'agirait des légendaires foo fighters, et pour Turner, c'est la preuve que la crainte envers les japonais se répand dans l'armée. Il pense que le retrait des japonais est une chance et ordonne le repli immédiat. Mais le général pense que le pire ennemi en guerre est aussi bien de sous-estimer un adversaire que de le surestimer. Selon lui, 2 atouts sont nécessaires : celui-ci de savoir analyser une situation avec sang-froid, et un ravitaillement conséquent. Donc, en tant que force de contre-offensive de l'alliance en première ligne, il est hors de question pour lui et sa division de quitter Guadalcanal. Le fait que Turner et Crutchley se retire lui importe peu, mais ils doivent promettre d'assurer le débarquement du ravitaillement. Turner lui assure qu'ils mettront tout en oeuvre pour que cela soit possible. Crutchley n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 33 : Opération Sagittarius".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Capitaine Kanae Monzen (PH)

    Volume 4

    Il s'agit du commandant des troupes de la marine impériale qui se trouvent sur l'île de Guadalcanal. Cependant, en août 1942, la marine américaine arrive près de l'île et la bombarde, ce qui fait que les troupes du capitaine Monzen s'éparpillent à travers la jungle de Guadalcanal. Fort heureusement pour eux, la division de marines américains qui a débarqué sur l'île bat en retrait après plusieurs coups de canon de la flotte combinée, venue en renfort. Après le départ des américains, la flotte combinée ordonne par radio aux hommes de Monzen de se rassembler à l'ouest de Guadalcanal, au cap Espérance. Avec les hommes qu'il a trouvé, Monzen se rend sur place, où les attendent des canots, ainsi que le lieutenant Kazuma Tsuda, rattaché aux services des communications des armées. Monzen lui signale que la 34ème division armée de protection, ainsi que les 11ème et 13ème et campements sont arrivés. Ensuite, le capitaine remarque des soldats avec de curieuses tenues, et le lieutenant lui dit qu'ils sont en mission spéciale, mais qu'il ne peut lui en dire plus à cause du secret militaire. Tsuda croyait que les troupes du capitaine Okamura devraient être avec eux et qu'il devrait y avoir 2.500 hommes. Monzen lui répond qu'Okamura est un très bon officier, mais qu'il agit parfois de façon arbitraire. Il a soudainement disparu dans la jungle avec plusieurs de ses hommes. De plus, seuls 185 hommes ont répondu au rassemblement. En fait, à cause des bombardements, ils ont fui de manière désordonnée dans la jungle. Selon lui, il devrait y avoir un bon millier de survivants, mais à cause de la géographie des lieux, les recherches sont impossibles et il a dû les laisser là. Le lieutenant lui suggère dès de se répartir dans les canots, et le capitaine le remercie. Peu après, Monzen demande à Tsuda s'il ne monte pas lui aussi dans un canot, mais le lieutenant lui rétorque qu'il a encore une mission à accomplir. On ne voit plus Monzen par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 41 : Sauvetage du campement".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Capitaine Okamura (PH)

    Volume 4

    Okamura est un capitaine japonais en poste sur l'île de Guadalcanal en 1942. En août de cette année, la marine américaine débarque pour reconquérir cette île et la bombarde lourdement. Du coup, les troupes japonaises sur place se dispersent dans le chaos et s'enfoncent dans la jungle pour se cacher. Pourtant, la flotte combinée arrive en soutien et finit par chasser la première division de marines américains à coups de canon, sans pour autant faire de victimes. Par la suite, la flotte combinée communique par radio pour ordonner le rassemblement des troupes présentes à Guadalcanal à l'ouest de l'île, au cap Espérance. Le capitaine Monzen rassemble les hommes qu'il trouve, mais sur le chemin, Okamura et quelques-uns de ses hommes choisissent de rester un moment dans la forêt. Alors qu'il est dans la jungle, Okamura remarque à un moment un homme avec un accoutrement bizarre qui pourrait être un américain. Il lui dit donc de lâcher son arme en le menaçant dans le dos avec son pistolet. Mais celui-ci se retourne brusquement pour braquer son arme sur Okamura. Ce dernier est maintenant certain que cet homme qui ne comprend pas son anglais ne peut être que japonais. L'inconnu se présente comme étant un militaire japonais nommé Yôsuke Kadomatsu, et Okamura en fait de même. Kadomatsu dit rechercher des hommes qui n'ont pas connaissance de l'ordre de repli. Les hommes d'Okamura arrivent alors mais disent n'avoir trouvé personne. Comme ils n'ont plus le temps, Okamura leur ordonne de rejoindre les canots sur la plage, tandis que lui va rester. Ses hommes veulent rester, mais Okamura leur rétorque qu'ils ont une autre mission à accomplir, tandis qu'il prendra la suite des opérations sur place. Il leur ordonne aussi de demander d'envoyer des bateaux dans une semaine pour récupérer les survivants. Les 5 hommes s'en vont, puis Kadomatsu demande à Okamura pourquoi il reste. Celui-ci répond qu'il a vu des traces de feux, ce qui signifie qu'il y a encore des gens vivants, non armés et affamés. Il ne peut donc pas partir en sachant cela. Kadomatsu déclare alors qu'il a tué 8 soldats américains il y a 2 jours, morts qu'il considère comme inutiles. Mais il ne considère pas non plus ces gens comme des ennemis. C'est alors qu'il révèle appartenir à un Japon de 60 ans dans le futur. Il dévoile que Guadalcanal aurait dû être le théâtre d'un véritable massacre, mais qu'Okamura survivra aux combats dans une semaine avec les renforts envoyés par le Japon. Malgré tout cela, Okamura n'a pas trop de mal à y croire car ceux qui ne peuvent pas se mentir à eux-mêmes ne peuvent pas mentir aux autres. Kadomatsu s'interroge si Okamura veut rester malgré la connaissance du danger, et celui-ci répond que le Okamura que Kadomatsu connaît des livres d'histoire était certainement plein de regrets. Ensuite, les 2 capitaines se saluent, et Okamura s'enfonce à nouveau dans la jungle. Okamura n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 6

    Les troupes de la section Ichiki débarquent à Guadalcanal mais se font massacrées par les américains. Okamura retrouve Yoshimoto et ses autres hommes, mais tous doivent se cacher dans la jungle. En faisant une inspection, le capitaine remarque que les mouches et les fourmis, attirées par le sang, s'agglutinent sur les plaies des blessés, et que les soldats qui n'ont plus de forces n'essaient même pas de les chasser. Il constate aussi qu'ils n'ont plus rien à manger et plus de médicaments non plus. Même le colonel Masanobu Tsuji, venu avec les troupes de débarquement, n'a plus de motivation. Okamura lui fait son rapport et annonce que la radio du cap de Taibo a reçu un message venant d'un sous-marin allié, et disant que les troupes de renfort ont renoncé à une seconde vague de débarquement et ont fait demi-tour. Tsuji déclare alors avoir été berné par un homme qui lui aurait dit que Guadalcanal serait une bataille décisive, et qu'en accomplissant des faits d'armes, il pourrait empêcher le Japon d'accepter une reddition sans condition. De plus, cet homme lui aurait montrer un navire venant de 60 ans dans le futur. C'est alors que le capitaine admet avoir rencontré l'un des membres de ce navire, Kadomatsu. Celui-ci lui a raconté que Guadalcanal serait une grande défaite avec environ 25.000 morts dans leur camp, pour la plupart de faim et de maladie. Okamura constate que même s'ils sont dominés dans les airs et en mer, les quartiers généraux ne comprennent rien et continuent d'envoyer des hommes sans y réfléchir. Ceux-ci, privés de ravitaillement et incapables de se battre correctement, sont frappés par la maladie et meurt les uns après les autres. Tsuji demande alors à Okamura s'il a cru cet homme, et le capitaine lui répond qu'étant donné la situation il y est bien obligé. Mais Kadomatsu lui a aussi appris que dans le futur, il y aura aussi des militaires très droits. Pour Okamura, leur dernière mission est de limiter au maximum les pertes humaines. C'est alors que le lieutenant Yoshimoto vient au rapport, annonçant que les troupes américaines ont traversé la rivière de Matanikau avec une divion complète, comprenant 3 chars. Le capitaine le remercie et ordonne l'évacuation générale pour se replier jusqu'au plateau de Miyazaki, en formant des groupes pour transporter les blessés. Mais Okamura s'aperçoit que Tsuji reste assis, disant que cela lui est maintenant égal si le Japon est vaincu ou non. Pour le capitaine, cela ne lui ressemble pas. En le prenant par le col, il lui dit qu'il s'en fout si l'homme qu'il est veut mourir, mais pas si c'est l'officier d'état-major. En effet, son rôle va être de prévenir le quartier général de la situation, qui écoutera certainement ce "dieu des stratégies" pour faire annuler cette opération stupide. Ce qui est important, c'est de rester en vie et le colonel est le seul capable de sauver la vie des 25.000 soldats. Tsuji comprend alors que ce que lui a dit Kusaka ne concernait pas la victoire à Guadalcanal mais bien de sauver des vies. Il se redresse soudainement et déclare qu'il ne faut pas traîner dans le coin, car cela devient dangereux. Okamura pense que même un char ne l'arrêtera pas, et après avoir vérifié qu'il n'y a plus personne, il s'enfonce dans la jungle à la suite de ses hommes. C'est la dernière apparition d'Okamura dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 41 : Sauvetage du campement".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Lieutenant Yoshimoto

    Volume 4

    Ce lieutenant de l'armée japonaise se trouve en poste à Guadalcanal en 1942, sous les ordres du capitaine Okamura. Cependant, en août de cette année 1942, les américains arrivent pour reprendre possession de l'île. Ils bombardent donc Guadalcanal, ce qui fait que les soldats japonais sur place doivent fuir, oubliant souvent leurs armes, et s'enfoncer dans la jungle dans le désordre le plus complet. Mais c'est alors que la flotte combinée intervient pour repousser la division de marines américains qui a débarqué sur l'île. Par la suite, en utilisant la radio, la marine impériale ordonne le repli vers le cap Espérance de tous les hommes encore présent à Guadalcanal. Pourtant, alors qu'ils se dirige vers l'ouest de l'île, sous le commandement du capitaine Monzen, Okamura et ses hommes décident de rester encore un peu dans la jungle pour essayer de trouver d'autres survivants, car seuls 185 des plus de 2.000 hommes ont répondu à l'appel de la marine. Après avoir un peu cherché, Yoshimoto et les autres retrouvent le capitaine Okamura, qui se trouve en présence d'un japonais à l'uniforme étrange. Ils disent n'avoir trouvé personne, et comme ils manquent de temps, Okamura leur ordonne de rejoindre les embarcations sur la plage, tandis qu'il va rester sur place. Ses hommes ne veulent pas le laisser seul, mais Okamura leur dit qu'ils ont une autre mission. Il les charge de dire à Monzen qu'il prend la suite des opérations, et qu'il faut demander de ramener de grands bateaux dans une semaine pour emmener le reste des survivants. Le capitaine ajoute qu'ils ne doivent pas traîner. Le lieutenant prend alors 4 hommes sous ses ordres et va retourner à Truk. Yoshimoto et les autres arrivent sur les canots, et le lieutenant déclare qu'ils reviendront le chercher coûte que coûte. On ne voit plus Yoshimoto ensuite dans ce tome.

    Volume 5

    Le lieutenant Yoshimoto et beaucoup d'autres soldats de l’armée de terre sont finalement envoyés à nouveau à Guadalcanal pour reconquérir l'île. Lors de leur départ de Truk, le colonel Masanobu Tsuji leur fait un discours de motivation, disant que l'empire a de grands espoirs en eux, que reprendre Guadalcanal est est un devoir, et qu'il débarquera à leurs côtés pour diriger les opérations. Pour lui, ils n'ont pas à avoir peur des américains, que même les chinois disent faibles, et pense qu'ils fuiront devant l’armée japonaise. L'un des camarades de Yoshimoto le trouve plein de vivacité mais sait qu'il n'a rien compris car face à eux, il y a une très grande armée équipée de chars. Pour le lieutenant, ce n'est pas important car ce qui compte c'est d'aller sauver le capitaine Okamura et les autres hommes du campement. Yoshimoto n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 6

    Yoshimoto et ses compagnons débarquent à Guadalcanal et parviennent à retrouver le capitaine Okamura, mais leurs troupes sont décimées par les américains, et les troupes de renfort Ichiki renoncent à une seconde vague de débarquement. Cachés dans la jungle, alors que les blessés se reposent, Yoshimoto et ses hommes partent en reconnaissance pour constater l’arrivée des troupes américaines. Yoshimoto revient au rapport auprès d'Okamura, et signale que les troupes ennemies traversent la rivière de Matanikau. Selon lui, il y aurait une division complète ainsi que 3 chars. Okamura lui dit que c'est du bon travail, et ordonne que tout le monde se préparer à une évacuation générale pour rejoindre le plateau de Miyazaki. Okamura ordonne aussi de former des groupes pour transporter les blessés car il veut emmener tout le monde. Yoshimoto s’exécute et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 42 : La volonté du capitaine de corvette Okamura".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Colonel Masanobu Tsuji (PH)

    Volume 4

    Il s'agit d'un colonel de l’armée de terre japonaise qui a été blessé à la tête lors d'un combat. En août 1942, lors d'une réunion au quartier général de l’armée de terre du grand Empire du Japon, les officiers discutent de la situation à Guadalcanal. Ils trouvent anormal le fait que la marine ait laissé la marine américaine débarquer sur l'île sans contre-attaquer. Ils craignent donc le pire car la conquête de Port Moresby va être compromise. Comme les avions sont nécessaires à la bataille, ils veulent que la protection de Guadalcanal leur soit confiée. Donc, ils veulent rappeler à la marine ses obligations. C'est alors que Tsuji intervient pour annoncer qu'il va s'en charger. Un autre officier s’inquiète cependant de sa blessure à la tête, mais pour le colonel, c'est juste une blessure pour l'honneur en comparaison à ce que subissent les soldats sur le front. Masanobu s'engage donc à apporter les explications des curieux mouvements de la marine impériale...

    Volume 5

    En compagnie d'un autre officier, Tsuji va voir l'amiral Isoroku Yamamoto, ainsi que le contre-amiral Matome Ugaki et le capitaine Kameto Kuroshima, sur le Yamato. Il leur annonce que 2.000 hommes du détachement Ichiki de l’armée de terre, chargés de reprendre Guadalcanal, ont quitté Guam et se rendent à Truk sur des navires de transport. Ceux-ci auraient dû déjà être envoyés à Midway, mais à cause de l’échec de l'attaque de la marine, ils attendaient. Déterminés, ils se tiennent prêts et sont impatients d'en découdre avec les américains. Reprendre Guadalcanal est une mission très importante qui a été confiée à l’armée de terre et à la marine. Le colonel demande donc que ces hommes soient envoyés sur l'île avec des destroyers car ainsi, les troupes américaines seront exterminées. Mais Kuroshima le corrige en lui rappelant que c'est une division entière qui a débarqué à Guadalcanal, avec des chars et 11.000 hommes. L'extermination aura donc lieu dans le sens inverse car la volonté ne suffit pas pour gagner. Les larmes aux yeux, Tsuji se demande si la victoire de Pearl Harbor était un leurre et combien d'hommes il leur faut. Il ajoute que s'il avait pu intégrer l’état-major de la marine, il serait mort sous leurs ordres. Il s'interroge donc si Yamamoto n'a pas perdu foi en la victoire. Il dévoile alors que la reprise de Guadalcanal a été décidée aux quartiers généraux impériaux des armées, et penser autrement constitue une infraction à l’autorité du commandement suprême. Après cela, le colonel s'en va, et une fois à quai, il apprend par un espion que Yamamoto doit accueillir des invites le lendemain soir, et que tous les plans ont été modifiés pour ce repas. Le lendemain soir donc, Masanobu s’apprête à confronter l'amiral durant son repas, mais un homme le menace d'une arme à feu. Celui-ci semble savoir exactement qui est le colonel. Tsuji comprend alors que cet homme n'est pas un civil. Celui-ci emmène le colonel sur une petite embarcation, mais Masanobu ne se laisse pas impressionner. L'inconnu lui demande s'il a déjà imaginé le futur, et Tsuji lui répond qu'ils vont écraser les américains et les anglais, et qu'ils contrôleront le monde avec leurs alliés nazis. Pour dire cela, il se base sur la foi inébranlable en la victoire de l’armée de terre. Etant donné le peu de confiance en lui, il estime que l'inconnu appartient à la marine, et lui dit qu'il devrait avoir honte. Celui-ci trouve le colonel clairvoyant mais a un sale caractère. C'est alors que l'homme montre à Tsuji un croiseur qu'il dit venir de 60 ans dans le futur. Il lui annonce aussi que dans 3 ans, le Japon acceptera une reddition sans conditions face aux pays de l'alliance. De plus, il a été sauvé par ce navire. Masanobu n'y croit pas, mais comprend que ce navire est celui qui a été aperçu à Malay. L'homme se demande combien de soldats vont mourir inutilement à cause de l’entêtement du colonel, et combien vont être épargnés s'il le tue maintenant. Tsuji s’énerve, et admet que le nombre de soldats japonais est moindre que pour les américains, et que le nombre a ses limites, mais pas la force mentale. Celle-ci est leur arme la plus puissante. L'inconnu veut alors tester cette force avec son arme et appuie sur la détente. Seulement, l'arme n'est pas chargée. L'homme a alors une faveur à demander au colonel, car il voudrait pouvoir aller à Tokyo, pour rencontrer l'homme qui a déclenché cette guerre. Le jour suivant, alors que l'inconnu, Takumi Kusaka, et Tsuji sont en voiture en direction de l’aéroport de Takejima, ils sont poursuivis par un autre homme en uniforme. Kusaka révèle qu'il s'agit de la personne qui lui a sauvé la vie et un ami précieux. Le colonel se demande pourquoi ils ne s’arrêtent pas, mais Kusaka lui répond qu'ils seront de toute façon amenés à se revoir. Plus tard, après le départ de Kusaka, Tsuji, motivé, fait un discours devant les hommes de l’armée de terre, disant qu'il va débarquer avec eux pour diriger les opérations, et qu'ils ne doivent pas craindre les américains. C'est la dernière apparition de Tsuji dans ce tome.

    Volume 6

    Tsuji et les troupes de l’armée de terre débarquent effectivement à Guadalcanal, mais elles sont décimées par l’armée américaine, et les japonais sont obligés de se cacher dans la jungle de l'île. Le colonel est vidé de toute sa motivation et son énergie, et un matin, le capitaine Okamura, qui se trouvait déjà sur place quand ils ont débarqué, vient lui faire son rapport. Il annonce qu'à 4h30, la radio du cap Taibo a reçu un message d'un sous-marin allié, évoquant que les troupes de renfort Ichiki ont fini par renoncer à lancer une seconde vague de débarquement avant de faire demi-tour. En se souvenant des soldats qui se sont fait massacrés sur la plage, Tsuji estime qu'il s'est fait berner par Kusaka. Il pensait qu'en accomplissant des faits d'armes à Guadalcanal, il permettrait d’éviter une reddition sans conditions du Japon. Il parle alors du navire du futur et se dit misérable d'avoir cru à un charlatan comme Kusaka. Okamura déclare alors avoir rencontré l'un des membres du navire du futur, qui lui a dit que la bataille de Guadalcanal allait être une grande défaite pour le Japon, avec 25.000 morts, majoritairement de faim et de maladie. Il dit aussi que malgré le fait qu'ils soient dominés dans les airs et en mer, les quartiers généraux ne comprennent rien et continuent d'envoyer des troupes. Puis, privé de ravitaillement, ces troupes sont incapables de se battre correctement et meurent le plus souvent de maladie. Tsuji demande alors à Okamura s'il croit cet homme venu du futur, et le capitaine répond qu'en voyant la situation, il en est bien obligé. Mais cet homme, Kadomatsu, lui a aussi appris que dans le futur, il y aura aussi des militaires très droits. Pour Okamura, leur dernière mission est de sauver un maximum de soldats. Un homme du capitaine vient alors leur signaler que les troupes américaines approchent, avec notamment 3 chars. Okamura ordonne l’évacuation générale, ainsi que de former des groupes pour emmener tous les blessés. Mais le colonel reste assis, car pour lui, que le Japon gagne ou perde, cela lui est maintenant égal, En se détachant du monde, tout devient rêve ou illusion. Pour Okamura, cela ne lui ressemble pas, mais Tsuji préfère rester avec les valeureux soldats de la section Ichiki tombés au combat. Le capitaine le saisit par le col et lui dit que ça ne le dérange pas si l'homme meurt, mais qu'il a besoin de l'officier de l’état-major pour rapporter la situation de l'île au quartier général. Il est certain que le colonel, surnommé "le dieu des stratégies" sera écouté. Car quitte à mourir, autant faire annuler cette opération. Et puis, le plus important, c'est de rester en vie. Tsuji est donc, selon Okamura, le seul à pouvoir sauver 25.000 soldats. Le colonel comprend à ce moment que Kusaka ne lui demandait pas de gagner la bataille, mais bien de sauver la vie des soldats en faisant bouger le quartier général et en évitant une cinglante défaite. Tsuji se relève d'un coup et déclare qu'il ne faut pas traîner car la zone devient dangereuse. Il s'enfonce ensuite dans la jungle, suivi par Okamura. On ne voit plus Tsuji par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 4, dans le chapitre intitulé "Sillage 42 : La volonté du capitaine de corvette Okamura".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Capitaine Eiichirô Taki

    Volume 5

    Ce capitaine fait partie de l’état-major de la marine impériale. Il est mis au courant de l'existence d'un croiseur venu de 60 ans dans le futur, le Mirai, et qui est apparu juste avant la bataille de Midway. Taki compare ce navire au bateau noir de l’ère Shôwa, au 18ème siècle. Après avoir aperçu le navire en question dans une baie de l'archipel de Truk, Taki va parler secrètement avec le contre-amiral Matome Ugaki, lui faisant remarquer que l’armée de terre a aussi entrevu le croiseur. Le capitaine se demande ce qu'il se passera à Yokosuka s'ils apprennent que dans 3 ans le Japon devrait accepter une reddition sans conditions. Pour lui, l'amiral Yamamoto a dû trop respirer l'air marin, mais le contre-amiral le rappelle à l'ordre. Ce dernier se demande sur les ordres de qui agit Taki, et celui-ci répond que c'est la volonté de la marine impériale. Ugaki voudrait savoir ce que compte faire son interlocuteur, et en l'entendant évoquer le long chemin vers Yokosuka, il pense que le capitaine veut couler le croiseur. Mais il le met en garde contre la puissance du Mirai. Mais Taki lui rappelle que leur ennemi est l’armée américaine. Ensuite, durant une réunion de l’état-major à bord du Yamato, Ugaki s'insurge car le capitaine Kameto Kuroshima veut que 2 destroyers accompagnent le croiseur jusqu’à Yokosuka. Il argumente sa prise de position en disant qu'ils ont besoin de toutes les forces de la marine en présence. De plus, le Mirai pourra très bien se débrouiller seul face aux américains. Taki intervient alors pour proposer d'accompagner lui-même le croiseur à bord d'un sous-marin igô, car un tel navire sera idéal pour patrouiller. Après la réunion, Yamamoto vient voir Taki, et lui demande pourquoi il ne veut pas monter à bord du Mirai, tout comme le lieutenant Kazuma Tsuda. Le capitaine répond être intéressé mais refuse car le croiseur a choisi de ne pas se rattacher à la marine impériale. L'amiral explique alors que le croiseur n'a pas seulement une grande puissance, mais aussi de nombreuses connaissances qui représentent une énorme puissance. La responsabilité en est donc immense. Taki le sait et évoque ensuite le capitaine Takumi Kusaka, toujours en fuite. Yamamoto sait qu'ils ont été ensemble à l’école militaire de marine et qu'ils sont devenus capitaine de corvette en même temps. Il charge Taki de dire au ministre Shimada et au chef des services militaires Oka qu'il n'y a pas de marine sans Japon. Une fois l'amiral parti, Eiichirô pense que, pour lui, il n'y a pas de Japon sans marine. Une fois à bord du sous-marin, Taki fait connaissance de son commandant, Shimamoto. Durant le début du trajet, le capitaine observe avec attention le croiseur de loin. Puis, quand le Mirai demande par signaux lumineux de quel camp est l'appareil de patrouille qu'ils ont repéré sur leurs radars, Taki fait répondre qu'il y a possibilité de manoeuvre de navires alliés dans la zone, et que l'avion est donc probablement japonais. Ensuite, le croiseur fait mettre un canot à l'eau, et certains de ses passagers souhaitent monter à bord de l'igô. Taki accepte et se présente, et le commandant en second du Mirai, le capitaine Yôsuke Kadomatsu, lui demande directement le nom du navire en manoeuvre. Mais comme ils ne sont pas alliés, Taki ne veut pas répondre. Le capitaine du croiseur sait que Taki cache quelque chose car le premier maître Yanagi qui l'accompagne connaît l'histoire de la guerre du Pacifique. De plus, il sait que Taki n'agit pas sous les ordres de Yamamoto, car sinon, il aurait coulé le Mirai à Truk. Il pense à Shimada ou au général en chef des armées Nagano, mais selon, Taki, ceux-la n'ont pas accès à ces informations. Puis, en faisant référence à la porte des toilettes qu'on peut pousser dans un sens ou l'autre, il déclare que ceux qui en ont la volonté et la capacité peuvent la pousser. Comme il ne veut pas mourir avec Taki, le capitaine du Mirai décide de partir. Mais Taki lui rétorque que lui non plus ne veut pas mourir avec le croiseur. C'est alors que le sous-marin plonge. Taki dévoile alors avoir envoyé des messages avec leur itinéraire précis, en employant les codes secrets de transmission, tout en ajoutant que le système de codage a des problèmes depuis Midway. On ne voit plus Taki par la suite dans ce tome.

    Volume 6

    Le sous-marin s’arrête à 90 mètres de profondeur, et Kadomatsu prévient Taki que même si une escadrille américaine venait, le Mirai serait capable de suivre le sous-marin dans un rayon de 400 km, et qu'il pourrait s'en aller avec une vitesse de 35 noeuds. Taki comprend alors que le croiseur ne se battra pas contre les américains, et Kadomatsu lui explique qu'ils sont des boucliers plus que des lances. Taki espère que ce n'est pas parce qu'ils ont un tempérament de perdant. Un soldat vient alors les informer que d’après leurs appareils de détection sonore, le Mirai quitte les lieux. Taki ordonne alors de faire une émersion de 2 mètres par minute. Ensuite, ils reçoivent un message par morse, leur signalant l'approche d'une escadrille américaine. Comme Taki le pensait, le croiseur a de bons yeux, mais aussi de bonnes oreilles. Pourtant, avec un excellent navire et un excellent commandant, le croiseur court à sa perte. Le Mirai est donc forcé à se battre, et Taki observe le combat avec le périscope. Le croiseur décime l'escadrille en quelques instants, mais un appareil américain parvient à percuter le Mirai en plongeant dessus. Eiichirô est ébahi par le spectacle. Il dit à Kadomatsu qu'il comprend pourquoi Yamamoto veut ce navire. Il annonce qu'un calme terrifiant s'est installé mais que les dégâts subis par le croiseur ne devraient ôter l'envie à son équipage de se battre. En entendant parler de dégâts, Kadomatsu se dépêche de regarder par le périscope pour comprendre la situation. Après quelques instants, Kadomatsu se jette sur Taki et le prend par le col. Il ne veut pas croire qu'ils sont du même pays et se demande pourquoi il ne cherche pas à couler le Mirai de sa propre main, avec les torpilles du sous-marin. Mais il le prévient que dans ce cas, l'igô sera immédiatement coulé. A cause de Taki, le croiseur va devoir supprimer des vies pour se défendre, en appuyant simplement sur un bouton. Taki répond que lorsque un officier passe trop de temps à l’état-major, il perd son âme de militaire. Il remercie donc Kadomatsu et demande à Shimamoto si à cette distance, un navire serait capable d'esquiver des torpilles. Mais ni Shimamoto, ni le commandant en second du sous-marin ne répondent. Kadomatsu demande alors à Yanagi de leur énoncer le problème. Celui-ci explique qu'ils sont à court d’énergie électrique. L'igô est capable de naviguer 1h30 sous l'eau à pleine vitesse alors qu'ils sont déjà immergés depuis 2 heures. Et donc, Kadomatsu conclut qu'ils devront faire surface pour tirer des torpilles, ce qui n'a aucun intérêt. Taki ordonne à Shimamoto de lui répondre, et celui-ci répond qu'il est d'accord avec les explications des membres du Mirai. Le sous-marin fait alors surface et s’apprête à rendre Kadomatsu et Yanagi à son équipage. Dans sa cabine, Eiichirô hésite à prendre son arme pour se suicider, et Kadomatsu arrive avec un message urgent de l’état-major des armées qui ordonne à Taki d'abandonner sa mission pour retourner à Truk. Taki prévient Kadomatsu que plusieurs personnes ne peuvent accepter l'existence du croiseur et il demande pourquoi ils veulent aller à Yokosuka. Mais Kadomatsu dit qu'il est à la poursuite de Kusaka, qui cherche à modifier le monde comme il l'entend. Taki n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Sillage 47 : Marée".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.

    Volume 9

    Quelques temps après son retour à Truk, au début du mois d'octobre, Taki reçoit une nouvelle assignation. En effet, l'équipage du Mirai souhaite maintenant aller porter secours aux hommes des îles d'Attu et de Kiska, dans les Aléoutiennes, car ils pensent que ceux-ci vont bientôt être attaqués en force par l'armée américaine. C'est Taki qui a été choisi pour servir d'officier de liaison pour cette opération. A bord du Nachi, navire de la cinquième flotte, Taki remet des documents sur les 2 îles. Le capitaine Saburô Umezu, commandant du Mirai, est surpris que ce soit quelqu'un qui a tenté de couler son navire qui va servir d'officier de liaison, ce à quoi Taki lui répond qu'un seul navire de transport, l'Heianmaru, va les accompagner pour la plus grande discrétion possible, leur permettant de faire croire aux américains qu'Attu et Kiska sont toujours défendu par la marine impériale. Il ajoute que l'amiral ne veut pas allonger la liste de ceux qui ont connaissance du croiseur. Une fois dans une cabine du Mirai, Eiichirô charge son arme et la range dans un tiroir. C'est alors que Kadomatsu, blessé à l'épaule lors d'un séjour en Mandchourie à la poursuite de Kusaka, entre. Taki se dit étonné qu'il n'y ait aucune fenêtre dans la cabine, mais Kadomatsu lui répond que le navire a de bons yeux et de bonnes oreilles. Il ajoute être au courant que Taki est de la même promotion que Kusaka, et se demande si Taki n'agit pas pour le compte de celui-ci. Taki s'énerve car il n'est d'accord avec Kusaka que sur le principe de gagner la guerre grâce aux capacités du Mirai. Kadomatsu pense qu'il y a là un complexe envers Kusaka, mais Taki répond que c'est peut-être Kadomatsu qui se fait manipuler. Cependant, les membres du croiseur devront suivre ses conseils, en contactant discrètement les hommes d'Attu et de Kiska. Et sans lui, ceux-ci ne bougeront pas. Kadomatsu comprend qu'un contact a été déposé en sous-marin avec des codes que seul Taki connaît. Il espère juste que son objectif est aussi de sauver les 4.000 hommes des 2 îles. Ensuite, le commandant en second du croiseur confisque l'arme cachée, créant la surprise chez Taki. Il interdit aussi à ce dernier de se balader librement sur le navire. Par la suite, alors que le Mirai et l'Heianmaru, approchent de Kiska, ils repèrent une flotte américaine qui, en pleine brume, tire dans leur direction. Taki se rend sur la passerelle car dans 5 minutes, il doit donner l'ordre d'évacuation de l'île. Mais pour Kadomatsu, c'est très dangereux car ils viennent d'être repérés par une flotte américaine. Mais pour Taki, plus ils attendent, plus ce sera difficile d'évacuer. Selon lui, le Mirai n'a d'autre choix que de se battre, étant le seul navire de combat dans la zone. Kadomatsu veut faire du croiseur un appât, mais Taki lui répond qu'il n'est pas sûr que toute la flotte américaine va les suivre. Pour lui, ce qui importe est la vie des hommes d'Attu et de Kiska. Pourtant, Kadomatsu ne veut pas faire un massacre dans les troupes américaines. Le croiseur va donc agir à sa manière, sans utiliser de missiles. Il ordonne que l'on conduise Taki à la salle des transmissions et l'équipage se prépare au combat. C'est Umezu qui accompagne Taki, et ce dernier lui demande pourquoi il n'est pas resté dans le CIC. Umezu répond que c'est son second qui se charge de la manoeuvre offensive. Lui n'aime pas l'obscurité du CIC et préfère là où on voit la surface de l'eau. dans la salle, Taki et Umezu entendent que l'offensive se déroule bien, le Mirai neutralisant les navires américains avec seulement 2 tirs de canons par navire. Mais malgré cela, le croiseur ne peut éviter une collision avec l'un des navires américains. Lors du choc, Taki voit Umezu être projeté en arrière et percuter de la tête une vanne en métal. Taki donne alors le message pour l'évacuation au matelot des communications. Il constate que le Mirai continue la bataille malgré la blessure de son commandant, et estime Kadomatsu digne de confiance. Il décide de conduire lui-même Umezu à l'infirmerie. Il sait que si l'opération réussit et que le croiseur aurait appartenu à la marine impériale, Kadomatsu aurait reçu une médaille pour avoir défié 7 navires ennemis, médaille qu'il aurait sans doute refusé. De plus, il est étonné par la précision des tirs du croiseur. C'est la dernière apparition de Taki dans ce tome.

    Volume 10

    A l'infirmerie, Taki apprend par la radio interne du navire que la plupart de la flotte américaine a renoncé et s'est repliée, à l'exception d'un seul navire. Celui-ci semble bien vouloir continuer la bataille, et les radars du Mirai sont brouillés par un phénomène naturel, le solar max. Kadomatsu ne renonce pas pour autant à ce qu'il est, et en utilisant toutes les autres capacités du croiseur et de son équipage, ils parviennent finalement à neutraliser ce dernier navire en épargnant au maximum les pertes humaines. Alors qu'un canot de sauvetage, avec à son bord quelques survivants américains, s'approche du Mirai, Taki revient dans le CIC et explique à Kadomatsu qu'Umezu est sérieusement touché à la tête et qu'il est toujours inconscient, ayant confié le commandement du croiseur à son second. Kadomatsu s'apprête à sortir pour se montrer aux américains, mais Taki pense que c'est une mauvaise idée. Il se demande comment les autres peuvent le laisser faire. Le capitaine Kôhei Oguri, chef navigateur, lui répond qu'ils ne pourraient pas l'arrêter et qu'il a besoin de voir les choses de ses propres yeux. Kadomatsu explique aux américains qu'il est militaire mais qu'il n'est pas leur ennemi. Il estime aussi que le fait qu'il ait autant de survivant est leur victoire. Plus tard, de retour dans l'archipel de Chijima, Taki demande aux capitaines Kadomatsu, Masayuki Kikuchi, chef canonnier, et Oguri, que les membres du Mirai portent des uniformes de la marine impériale pour que les hommes d'Attu et de Kiska puissent les remercier de les avoir sauvé. Mais Taki précise bien qu'il ne s'agit que de la forme. Oguri lui rappelle qu'un militaire ne doit jamais oublier la chaîne de commandement à laquelle il doit obéir, et que l'uniforme en est l'expression physique. Taki lui répond alors que des soldats de l'armée de terre seront aussi présents à la cérémonie et qu'il s'agit de ne pas plus compliquer la situation. Kadomatsu estime alors que ce n'est pas un problème si cela ne concerne que la forme. Le jour de la cérémonie, Taki vient chercher les membres du croiseur à bord de plusieurs petites navettes. Il trouve que l'uniforme sied bien au second du Mirai. Celui-ci répond qu'en se changea, il s'est rendu compte qu'il ne pouvait pas enlever son uniforme de japonais. Taki trouve que Kadomatsu dit des choses bizarres. Ensuite, Umezu est transporté à l'hôpital militaire de Yokosuka. Alors qu'ils sont dans le couloir, Taki explique à Kadomatsu que leur navire sera prêt dans minimum 2 semaines. Il sait que les prochains champs de bataille seront sans doute Saipan et les Mariannes, mais qu'ils manquent de temps. De plus, il faut convaincre l'armée de terre, et ce sera dur car la guerre a été provoquée par de gens qui ne connaissent pas la mer et les combats sont menés par des hommes qui ne connaissent pas le ciel. Le second du croiseur lui demande alors de veiller sur Umezu, et Taki lui répond de lui faire confiance. Ensuite, Kadomatsu s'en va en lui promettant une réponse officielle à la prochaine mission. Avant de partir, le second du Mirai remercie Taki pour avoir été prévenant avec Umezu. On ne voit plus Taki par la suite dans ce tome.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Général Kanji Ishiwara (PH)

    Volume 5

    Ce général est né en 1889 dans le département de Yamagata. Après son diplôme militaire, il est devenu attaché militaire en Allemagne puis membre de l’état-major des opérations militaires du Kantô. Il a développé une vision du monde dans laquelle il prévoit déjà l'apparition de l'arme atomique. Il se prononce aussi pour l’égalité des peuples, pour la fin de l'extension du front en Chine, et contre la guerre contre les Etats-Unis. Après avoir critiqué le premier ministre Tôjô, il a été écarté et est devenu général de réserve. A l’université de Ritsumeikan, il donne une conférence sur la défense et prédit que s'il continue ainsi, le Japon va perdre. Il explique que le pays va faire faillite et se contente de s’étendre, sans aucun plan stratégique pour protéger les régions du sud. Mais alors qu'il pense que les villes japonaises vont être rasées, un homme intervient et lui dit qu'il dépasse les bornes. Ishiwara lui répond de sortir s'il ne peut pas suivre une conférence. Il comprend que cet homme et ses amis sont des militaires, et leur explique que la guerre a évoluée avec l'histoire. Elle est passée d'un point à une ligne puis une surface avec le groupe d'assaut, et enfin à une guerre en 3 dimensions avec l'apparition de l'aviation. La maîtrise des cieux est donc primordiale pour la victoire. Mais pour lui, cela s’arrête là, même s'il serait curieux de rencontrer quelqu'un qui a vu un monde en 4 dimensions. C'est à ce moment qu'un homme déclare avoir dépassé les prédictions du général en ayant vécu l’expérience du monde du futur. Ishiwara s'approche de lui, et l'inconnu annonce que les Etats-Unis vont finir la nouvelle arme dans un peu plus de 2 ans et que celle-ci mettra fin aux guerres entre les grandes nations. Ishiwara pensait plutôt à l'Allemagne, mais l'homme dit qu'elle manquera de temps et que l'Allemagne et l'Italie capituleront avant son achèvement. Le général est intéressé, mais quelqu'un tente de mettre fin à la conférence car elle ne sert pas les intérêts du Japon. Ishiwara leur rétorque d'apporter alors un meilleur discours. Tout le public se dresse alors contre ces larbins de Tôjô et Ishiwara et l'inconnu en profitent pour s’éclipser. Ce dernier se présente comme étant Takumi Kusaka, ancien capitaine de la marine impériale. Le général s'interroge de la raison pour laquelle Kusaka n'est pas allé voir Tôjô, et celui-ci répond qu'Ishiwara est capable de tuer un million de ses compatriotes s'il ne les connaît pas ou ne voit pas leur visage. Il est prêt à trahir celui à qui il doit tout, à laisser mourir ses hommes et à écraser l’armée de terre qu'il aime. Après avoir expliqué qu'il a été sauvé par un navire venu du futur, le Mirai, Kusaka raconte que le Japon va accepter une reddition sans conditions. Puis, à Kyoto, tous les 2 regardent comment ils peuvent réduire la ligne de front. Mais sans ressources naturelles, c'est encore un bagage trop lourd. Kusaka révèle alors qu'un gisement de pétrole encore non découvert, et 10 fois suffisant pour le Japon se trouve à Heilongjiang. En entendant cela, Ishiwara en devient très motivé. Grâce à cette information, la stratégie américaine devrait être bouleversée. Le général ferme toutes les fenêtres avec des planches en bois, et les 2 hommes commencent à faire des photocalques. Après cela, Ishiwara pense que tout peut bénéficier à la population. S'ils trouvent des arrangements pour assurer leur sécurité, les bénéfices pourraient servir de bouclier pour le Mandchouko. Néanmoins, Kanji sait qu'ils ont beaucoup de problèmes à résoudre avant cela. Avec un pinceau, il écrit sur le mur "lutter pour le profit, pas lutter pour la morale", ce qui est l'inverse d'une phrase bien connue au Japon. Ensuite, Kusaka explique que le bateau du futur n'est contrôlé par personne, malgré son immense puissance et son incroyable portée de tir. Ishiwara comprend alors que Kusaka a confiance en eux, ce que celui-ci confirme. Plus tard, alors que Kusaka n'est plus là, le lieutenant Kazuma Tsuda, de la marine impériale, rend visite au général, et celui-ci le félicite d'avoir osé venir en tenue militaire. Tsuda recherche Kusaka, mais Ishiwara, qui sait que le lieutenant est allé à bord du Mirai, lui répond que Kusaka est très occupé, et accepte de dire où il se trouve, si Tsuda lui arrange une rencontre avec l'amiral de réserve Mitsumasa Yonai. Mais le lieutenant en doute, connaissant la haine de Yonai pour l’armée de terre et aussi l'implication d'Ishiwara dans "l'incident de Mandchourie". Mais le général, qui sait que le lieutenant n'a pas voulu connaître l'avenir, au contraire de Kusaka, lui répond que pour l'avenir du Japon et du monde, cette rencontre est indispensable. C'est la dernière fois qu'apparaît Ishiwara dans ce tome.

    Volume 6

    Ishiwara finit par obtenir ce qu'il souhaitait, et un peu plus tard, à Tokyo, dans le quartier d'Asakusa, le général de réserve est dans un restaurant où il s’apprête à manger des loches avec du tofu. Il explique que quand l'eau contenant les loches commence à bouillir, on place le tofu, et cherchant à fuir la chaleur, les loches y pénètrent à l’intérieur, faisant en sorte qu'ainsi, le tout cuit parfaitement. Pour Ishiwara, c'est un plat qui donne à réfléchir sur beaucoup de choses. Il sait que Mitsumasa Yonai, qui est en face de lui, est aussi considéré comme appartenant à la gauche de la marine. Il est d'ailleurs oppose à l'alliance avec l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste, mais aussi à la guerre contre les Etats-Unis. Il s'est aussi opposé au clan des intransigeants de la marine impériale. Pourtant, le général de réserve est étonné que l'existence du Mirai l’embête. Ensuite, Ishiwara remarque que les loches ont du mal à entrer dans le tofu, et Yonai lui explique qu'une loche affaiblie a toujours du mal à pénétrer dans le tofu. Dans un flashback remontant à l'entretien entre Tsuda et Ishiwara, ce dernier dit au lieutenant que Kusaka l'attendra dans 3 jours à l’hôtel Newgrand de Yokohama, dans la chambre 403. On ne voit plus Ishiwara par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Sillage 48 : Général en retraite".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.

    Volume 8

    Pour réduire le front en Chine, Kusaka prévoit d'assassiner l'empereur du Mandchoukouo, Puyi. Cela fonctionne, et l'armée du Kantô est en alerte, établissant l'état d'urgence à Xianjing. Pourtant, officiellement, tout se passe bien. Mais on suppose qu'Ishiwara est au courant de tout cela. Celui-ci prend le train de Kobe vers Yokosuka pour rencontrer l'homme qui a sauvé Kusaka de la noyade, le capitaine Kadomatsu, commandant en second du Mirai. Ce dernier est blessé à l'épaule droite et porte une bandoulière, mais il semble reconnaître le général. Celui-ci demande à Kadomatsu s'il s'agit d'une blessure de guerre, et le capitaine répond que c'est en fait une bagarre personnelle. Ishiwara déclare que certaines personnes sont prêtes à faire couler le sang si elles estiment qu'elles ont raison, et il admet avoir été comme cela autrefois. Il pense que Kadomatsu est lui aussi de cette catégorie. Le train arrive alors à la gare d'Atami, où le capitaine doit descendre. Celui-ci se demande alors si le sang du général ne bout plus aujourd'hui, avant de s'en aller. Ishiwara sait alors que Kusaka peut être rassuré car Kadomatsu est bien en vie. Pour lui, chaque époque apporte ses vrais guerriers, et Kadomatsu ne lui déplaît pas. Mais il pense pourtant que c'est un homme à problèmes. C'est la dernière apparition d'Ishiwara dans ce tome.

    Volume 9

    Nous sommes maintenant au mois d'octobre, et Ishiwara attend Kusaka dans un temple. Le moine lui parle de l'été qui a été très chaud et qui a du faire souffrir les soldats sur le front. Il donne ensuite un thé au général et dit avoir lu dans le journal que l'empereur du Mandchoukouo, Puyi, est gravement malade. Son frère pourrait même le remplacer sur le trône, ce qui créerait une belle agitation, même au Japon. Ishiwara ajoute que si, dans le même temps, les lignes de front en Chine pouvaient être contenues, ce serait un grand événement. Cependant, il sait qu'en Chine, tout n'est pas si simple et il est difficile de prévoir ce qu'il va se passer. Le moine s'en va et le général pense à la première réunion qu'il a eu avec Kusaka pour mettre en place leur plan. Ishiwara dit à Kusaka que même s'ils parviennent à une paix signé plus tôt, ce ne sera pas assez tôt car ils ont en face les Etats-Unis qui auront probablement terminé leur arme ultime. Et comme il le pensait, l'arrivée de ce genre d'arme mettra fin aux guerres mondiales car tout les nations suivront les Etats-Unis pour finaliser ce type d'arme. Kusaka approuve et tous détiendront ce nucléaire qui sera une arme de dissuasion. Mais pour Kusaka, se contenter de son existence n'a pas de sens. Il chantonne alors une musique et Ishiwara se demande quelle est son titre. Kusaka lui répond qu'il s'agit de "Imagine", qui parle d'un monde sans frontières et sans armes, d'un monde en paix où personne ne meurt de faim. Il explique que cette chanson sera reprise à travers le monde, mais que le chanteur anglais et le général sont très différents. Ils se rejoignent pourtant dans le fait qu'ils pensent tous les 2 que l'ouverture d'esprit à l'égard d'autrui permet de construire la paix. Mais plus Kusaka pense que les attitudes belliqueuses vont être réfrénées par la possession de l'arme nucléaire, moins il est optimiste car l'homme n'est pas assez fort pour imaginer une douleur qu'il n'a jamais connue. Ishiwara comprend alors que Kusaka veut qu'il y ait une première fois avec l'arme nucléaire, où l'homme l'utilise sur d'autres hommes. Le général est décontenancé par ces paroles et par cette idée. De retour au temple alors que la voiture transportant Kusaka s'arrête, Ishiwara pense que Kusaka doit bien réfléchir, et il se demande si Kusaka rêve d'un monde d'espoir ou de désespoir. Ishiwara n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Shimamoto

    Volume 5

    Shimamoto est le commandant d'un sous-marin igô de la marine impériale, le Inô. En 1942, il reçoit comme mission d'escorter, de Truk à Yokosuka, un croiseur venu de 60 ans dans le futur, le Mirai. Il reçoit aussi à son bord le capitaine de corvette Eiichiro Taki, de l’état-major de la marine. Shimamoto accueille celui-ci avant le départ, puis ils suivent le croiseur à une distance de 600. Durant tout le début du trajet, Taki surveille attentivement le Mirai, puis un jour, celui-ci envoie un message par signaux lumineux. Son équipage a repéré grâce aux radars un appareil en vol dans leur direction. Ils souhaitent savoir si cet avion est japonais ou américain. Shimamoto demande à Taki s'ils doivent ignorer le message, mais le capitaine souhaite répondre. Ils disent qu'il est probable qu'un navire allié se trouve dans cette zone et que l'appareil devrait donc être japonais. Puis, le croiseur met à l'eau un canot, et Shimamoto est surpris qu'il ne leur a fallu que 3 minutes, et que le canot soit en plus très rapide. Le capitaine Kadomatsu du Mirai souhait monter à bord du sous-marin, et Shimamoto souhaite savoir s'il doit préparer les canons de 14 mm. Mais Taki est prêt à les accueillir à bord. C'est la dernière apparition de Shimamoto dans ce tome.

    Volume 6

    Taki ordonne à Shimamoto de faire plonger le sous-marin quelques temps après que le capitaine Kadomatsu du Mirai et son homme soient montés à bord de l'igô. Shimamoto s’exécute, et après avoir atteint la profondeur de 90 mètres, il fait stopper les machines et maintenir le niveau horizontal. A 11h20, les appareils de détection sonore enregistrent un bruit de moteur, et Shimamoto et ses hommes comprennent que le croiseur part à grande vitesse en direction du nord-ouest. Taki ordonne alors d’émerger, mais très lentement, c'est-à-dire à une vitesse de 2 mètres par minute. Ensuite, les membres du sous-marin entendent un message en morse du Mirai, leur signalant qu'une escadrille américaine de 40 appareils est en approche. Taki choisit d'ignorer ce message qui se répète, et fait stabiliser l'igô à 10 mètres sous la surface de l'eau. Shimamoto sort le périscope, et observe le croiseur à une distance de 5.200 mètres. Il laisse ensuite la place à Taki, qui regarde en silence la bataille qui a lieu à la surface. Taki fait ensuite venir Kadomatsu, et déclare qu'il n'a pas de mots pour décrire ce qu'il a vu, Il dit comprendre pourquoi Yamamoto veut le Mirai. Il ajoute qu'un calme terrifiant s'est installé après la première vague, mais il suppose qu'il faudra plus de dégâts sur le croiseur pour enlever l'envie de se battre à son équipage. Kadomatsu regarde alors immédiatement à travers le périscope. Il observe quelques instants puis, soudainement, il se jette sur Taki, le saisissant par le col. En colère, il lui demande ce qu'il cherche à faire et ne veut pas croire qu'ils sont du même pays. Il se demande pourquoi Taki ne coule pas lui-même le croiseur avec les torpilles du sous-marin. Mais Kadomatsu le prévient que s'il le fait, le croiseur enverra l'igô par le fond, En entendant cela, Shimamoto ne semble pas rassuré. Selon Kadomatsu, un homme a la difficile décision de prendre beaucoup de vies pour se défendre. Taki répond alors que quelqu'un qui a passé trop de temps à l’état-major fini par perdre son âme de militaire. Il remercie Kadomatsu, et demande à Shimamoto si un navire peut éviter des torpilles si ils les lancent à cette distance. Shimamoto ne répond pas, ni même le commandant en second du sous-marin. Kadomatsu s'adresse alors à son homme, Yanagi, pour lui demander d'expliquer pourquoi ils ne peuvent pas tirer. L'homme déclare que l'igô n'a plus assez d’énergie électrique car leurs réserves leur permettent de naviguer à pleine vitesse sous l'eau durant 1h30, alors qu'ils sont déjà sous l'eau depuis 2 heures. Kadomatsu poursuit en disant que pour tirer, il faudrait faire surface, ce qui n'a aucun intérêt. De plus, les membres du Mirai n'auront aucune hésitation à riposter. Taki interroge à nouveau Shimamoto, et celui-ci, après un temps d’arrêt, approuve les explications des membres du croiseur, disant que les batteries ne tiendront pas 10 minutes. Taki abandonne et refait surface. Avec se jumelles, Shimamoto lit un message lumineux du Mirai qui va envoyer une navette pour récupérer ses hommes. Shimamoto les trouve très rapide et Kadomatsu lui demande s'ils n'avaient effectivement que 10 minutes de batteries. Shimamoto lui répond que c'est ce qu'ils supposeront. Un homme vient apporter un message urgent, et Kadomatsu va le remettre à Taki dans sa cabine. Shimamoto n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Sillage 49 : L'autre quartier général d’état-major".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    Amiral William Halsey (PH)

    Volume 5

    Il s'agit d'un amiral américain qui, en 1942, est le commandant en chef de la zone Pacifique sud. Alors qu'il est dans son bureau du quartier général de la flotte du Pacifique, à Pearl Harbor, un soldat vient lui dire qu'ils ont reçu des informations en provenance du navire de communication radio. Halsey le remercie, et le soldat ouvre la valise avec sa clé. En lisant le rapport, l'amiral apprend qu'un navire japonais assez important, appelé "CX", devrait quitter Truk pour se diriger vers Yokosuka. Halsey trouve ce rapport très intéressant. C'est la seule fois que l'on voit Halsey dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 5, dans le chapitre intitulé "Sillage 49 : L'autre quartier général d’état-major".
    • Statut au volume 7 : Supposé vivant.
    • Statut au volume 11 : Supposé vivant.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


    votre commentaire
  • Voilà la troisième suite de la liste des personnages de Le sommet des dieux. Ceux-ci sont toujours par ordre d'apparition.

     

    Iwahara Hisaya

    Volume 2

    Hisaya est, en 1993, à 46 ans, directeur de collection aux éditions Keiryû-sha. C'est lui qui publie un recueil de textes de Hase Tsuneo, un grimpeur japonais de génie qui a été emporté par une avalanche en 1991, alors qu'il tentait de gravir le K2 en solitaire, en hivernale et sans oxygène. En aout 1993, Iwahara reçoit la visite de Fukamachi Makoto, un photographe qui s’intéresse beaucoup à Hase et sa dernière tentative. Iwahara explique qu'il a choisi lui-même les textes du recueil et que ça lui a pris beaucoup de temps de lire tous les manuscrits et notes laissées par le grimpeur. Fukamachi s’intéresse plus particulièrement à un extrait du journal de l'alpiniste, quand il a décidé de s'attaquer au K2, au mois de mai 1990. Le photographe se demande si ce n'est pas durant son séjour au Népal que Hase a eu l’idée de son projet, mais il s'interroge pourquoi avoir choisi une ascension en solitaire et sans oxygène. Pour lui, l'alpiniste a dû avoir un déclic, probablement une rencontre. Dans une phrase du recueil, Hase dit "moi aussi", ce qui signifie qu'il parle d'une autre personne qui voudrait faire un exploit équivalent. Iwahara interroge Fukamachi pour savoir à qui il pense, mais le photographe n'en sait rien. Iwahara explique alors que Hase était à Katmandou pour tourner une publicité, et que la personne qui pourrait renseigner Fukamachi est Kitahama Shûsuke, le caméraman et ami de Hase. Hisaya trouve tout de même étrange les surprises que réservent la montagne. Le photographe ne comprend pas, et Iwahara explique qu'il a failli ne pas faire ce recueil car il a eu une mésaventure avec Hase dans le passé. Fukamachi souhaite en savoir plus, et Iwahara raconte que c’était en mars 1974, quand ils avaient 27 ans tous les 2. Il s'agissait de la dalle de Jûtarô, la seule voie hivernale invaincue dans le massif de Tanigawa à l’époque. Durant cette période, Iwahara était dans le club alpin "Gakuryôkai", et était l'un de ses meilleurs grimpeurs. Il était au top niveau, sur les plans mental, physique et technique. Malheureusement, il n'avait aucune première à son actif. C'est pourquoi il projetait depuis plusieurs années de faire la dalle de Jûtarô, un redoutable couloir d'avalanches. Durant 3 ans, il se rendit à plusieurs reprises sur le mont Ichinokura pour récolter des données météorologiques, et il forma son collègue Kitazawa Kazumi pour être son compagnon de cordée lors de cette ascension. Celui-ci était le second meilleur grimpeur du club, et ils firent plusieurs hivernales ensembles. C'est en hiver 1973 qu'Iwahara proposa à Kitazawa de l'accompagner sur la dalle de Jûtarô. Il expliqua qu'ils devront surveiller la carte météo et l'assurq qu'ils pouvaient y arriver. Finalement, Kitazawa s'est laissé convaincre. Après avoir rédigé leur testament, ils se sont rendu sur place le 1er mars et ont attendu le moment propice. Ils ont démarré le 5 mars à 4h du matin. C'est à 7h, juste sous un surplomb, qu'ils ont remarqué l’arrivée d'un autre alpiniste qui progressait rapidement. Il s'agissait de Hase qui, une fois à leur hauteur, s'est présenté et a déclaré avoir fait le même parcours que les 2 hommes en 30 minutes, alors qu'ils avaient mis une bonne heure. Hase trouva directement comment passer le surplomb par la droite. Le duo mis une demi-heure à rattraper Hase, alors qu'il déblayait la neige, puis ils se sont relayés pour effectuer cette tâche fatigante. Par la suite, ils échangèrent la place en tête à plusieurs reprises. Et à 8h55, alors qu'Iwahara avait du mal à assurer Kitazawa, Hase est passé en tête et a atteint le sommet. Le duo y parvint 10 minutes plus tard. Une fois de retour au centre alpin, il retrouvèrent Hase qui leur dit que la deuxième ascension, ce n'est pas si mal. Après cet événement, Iwahara en a beaucoup voulu à Hase car ils s’étaient relayé pour déblayer la neige. Iwahara l'a détesté durant longtemps et a appris que c'est un membre de l’équipe de soutien qui avait prévenu Hase qu'un duo grimpait la dalle de Jûtarô. En fait, pour Hase, seuls les premières comptaient. C'est la dernière apparition d'Iwahara dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "15e épisode - L'homme qui a rejoint la montagne".
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Reinhold Messner (PH)

    Volume 2

    Cet italien est un alpiniste célèbre pour avoir été le premier à gravir l'un des 8.000 mètres de l'Himalaya, surnommés les géants, en solitaire et sans oxygène. C'est en août 1978 qu'il réalisa cet exploit en parvenant au sommet du Nanga Parbat, qui culmine à 8.126 mètres. Seule une poignée d'alpinistes ont réussi l'exploit de gravir un 8.000 sans oxygène et en solitaire. En août 1980, il réalisa un autre exploit du même acabit en parvenant au sommet de l'Everest, toujours en solitaire et sans oxygène. C'est tout ce que l'on apprendra sur Messner dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "15e épisode - L'homme qui a rejoint la montagne".
    • Statut au volume 5 : Vivant.

    Kitazawa Kazumi

    Volume 2

    Il s'agit d'un jeune grimpeur japonais qui, en 1973, faisait partie du club alpin "Gakuryôkai". Il en était le second meilleur grimpeur, juste derrière Iwahara Hisaya. Ensembles, ils firent plusieurs ascension en hivernale, notamment dans le mont Ichinokura. Après l'avoir formé durant 3 ans, un soir de l'hiver 1973, Iwahara proposa à Kitazawa de faire avec lui la dalle de Jûtarô. Kazumi se demanda si son ami était sérieux, et celui-ci lui répondit qu'il étudiait la dalle depuis plusieurs années déjà, et qu'il a tout noté. Il était certain qu'ils pouvaient y arriver et suggérait de partir en mars. Là-bas, ils devraient attendre les bonnes conditions météorologiques avant de partir. Finalement, Kitazawa se laissa convaincre, et après avoir rédigé leur testament, ils partirent donc le 1er mars pour le massif du Tanigawa. Ils attendirent 3 jours dans leur tente et entamèrent leur ascension le 5 mars à 4h, dans l'obscurité. A 7h, ils arrivèrent à un passage difficile avec un léger surplomb. C'est alors qu'ils aperçurent un autre grimpeur venant d'en bas, qui les rattrapèrent à une vitesse ahurissante. Il se présenta comme étant Hase, et déclare avoir fait la dalle jusque là en 30 minutes, alors que Iwahara et Kitazawa étaient déjà occupés depuis plus d'une heure. L'inconnu trouva finalement assez rapidement un passage par la côté droit du surplomb et continue sa route. Les 2 autres grimpeurs mirent une demi-heure à le rattraper, alors que celui-ci se frayait un passage dans la neige en le déblayant. Il se sont ensuite relayé pour cette tâche fatigante et arrivés à la dernière difficulté, le duo et Hase s’échangent la tête à plusieurs reprises. Finalement, à 8h55, alors qu'Iwahara avait du mal à installer le relais pour assurer Kitazawa, Hase en profita pour prendre la tête et parvenir au sommet. Quand le duo arriva lui aussi au sommet 10 minutes plus tard, Hase n’était déjà plus là. Ce n'est que de retour au centre alpin de Doai qu'ils retrouvèrent Hase. Celui-ci les félicita, et leur dit qu’être deuxième, ce n'est pas si mal. Etonnés, les 2 hommes ne comprirent pas tout de suite, mais par la suite, ils avait saisi que Hase voulait dire qu'il était le premier à avoir fait la dalle de Jûtarô, ce qui était plutôt injuste puisqu'ils s’étaient relayé pour déblayer la neige. On ne voit plus Kitazawa par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 2, dans le chapitre intitulé "16e épisode - Les rois du rocher".
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    Norton (PH)

    Volume 3

    Norton est l'un des participants à la troisième expédition britannique de 1924, visant à atteindre le sommet de l'Everest. Après avoir traversé le Tibet, l’expédition met un mois à installer le camp de base à l’extrémité du Rongbuk. Puis, l'acheminement du matériel est retardé à cause des mauvaises conditions météorologiques, et c'est au mois de juin que les camps 5 et 6 sont établis. Le 4 juin, Norton et Somervell lancent le premier assaut du sommet. Ils parviennent à 8356 mètres mais sont épuisés après une progression difficile. Ils doivent donc renoncer et redescendent. Alors que l’expédition n'a plus beaucoup de temps avant la mousson, ils retrouvent George Mallory au camp 4, qui doit lancer la seconde tentative. Celui-ci a décidé d'utiliser des bouteilles d’oxygène pour parvenir au sommet, argumentant que même le général Bruce, pourtant solide, a eu des problèmes à cause du manque d’oxygène. Et tous les membres ont été affaiblis par l'altitude. Norton lui répond que cela pose néanmoins des questions éthiques. Mallory le sait bien, mais selon lui, le corps humain a atteint ses limites et donc, sans oxygène, ils n'atteindront pas le sommet. Sa participation aux 3 expéditions l'ont convaincu de son choix et il va prendre Irvine comme compagnon de cordée. Norton ne trouve pas que ce soit le meilleur choix car Irvine est jeune et manque d’expérience, mais Mallory lui explique qu'il est résistant physiquement et moralement, et que c'est surtout un génie de la mécanique. Il pourra donc réparer les bombonnes d’oxygène. C'est alors que Norton donne son accord, admiratif devant la détermination de Mallory. Le 8 juin, Mallory et Irvine entament leur ascension finale, mais le soir venu, ils ne sont toujours pas de retour. Noël Odell et Norton restent éveillés toutes la nuit, scrutant la montagne en espérant apercevoir les 2 grimpeurs, mais en vain. Le jour suivant, ils scrutent tous les 2 les camps 5 et 6, à la recherche du moindre signe de vie, sans résultat. Pour Norton, c'est mauvais signe et il a dû leur arriver quelque chose. Finalement, Mallory et Irvine ne seront jamais retrouvés, et Norton n'apparaît plus dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "19e épisode - Le mystère de la première ascension de l'Everest".
    • Statut au volume 5 : Décédé de mort naturelle en 1954.

    Somervell (PH)

    Volume 3

    Il s'agit de l'un des membres de la troisième expédition britannique dans l'Himalaya, en 1924, visant à vaincre pour la première fois l'Everest. Celle-ci part de Darjeeling puis traverse le Tibet, pour installer son camp de base au bout du Rongbuk. Ensuite, l'installation des camps avancés prend du retard à cause de la mauvaise météo, les camps 5 et 6 n’étant prêt qu'au début du mois de juin. C'est le 4 juin que Somervell et Norton lancent la première tentative pour atteindre le sommet. Leur progression est d'une grande difficulté et une fois à 8.356 mètres, ils sont épuisés. Ils doivent donc renoncer, alors que l’expédition n'a plus beaucoup de vivre et que la mousson va arriver. De retour au camp 4, ils discutent dans la tente avec George Mallory, qui va faire la seconde tentative. Celui-ci a pris la décision de faire appel à des bombonnes d’oxygène car même le général Bruce, pourtant solide, a eu des problèmes à cause du manque d’oxygène. Norton s'interroge car les bombonnes entraînent des problèmes éthiques. Mallory lui répond qu'il est au courant mais que le corps humain a atteint ses limites et qu'ils ne pourront pas parvenir au sommet sans apport d’oxygène. De plus, Mallory a choisi Irvine comme compagnon de cordée. Norton ne trouve pas ce choix judicieux car Irvine manque d’expérience, mais Mallory lui explique qu'il est résistant physiquement et mentalement, mais surtout qu'il est un génie en mécanique, ce qui lui permettra de réparer les bombonnes. Norton approuve la décision. Somervell, lui, reste silencieux durant la discussion. Mallory et Irvine entament leur ascension le 8 juin, mais le soir venu, ils n'ont toujours pas donné signe de vie. Le lendemain matin, Noël Odell et Norton scrutent les camps 5 et 6 à l'aide de jumelles, Somervell restant à leurs côtés. Finalement, Mallory et Irvine ne reviendront jamais, et c'est la dernière apparition de Somervell dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "19e épisode - Le mystère de la première ascension de l'Everest".
    • Statut au volume 5 : Décédé de mort naturelle en 1975.

    Harris (PH)

    Volume 3

    Il s'agit d'un alpiniste qui a participé à l'expédition britannique de 1933, dans l'Himalaya, dont le  but était d'atteindre pour la première fois le sommet de l'Everest, après l'échec de George Mallory et Andrew Irvine, disparus en 1924 sans laisser de traces. Le camp 6 fut installé à 8.350 mètres, c'est-à-dire 120 mètres plus haut que lors de la précédente expédition. Le 30 mai, ce sont Harris et Wager qui font la première tentative d'ascension finale. Environ une heure après avoir entamé leur assaut finale, Harris découvre un piolet sur une dalle rocheuse, 250 mètres avant le premier ressaut. Les 2 hommes comprennent que celui-ci appartenait plus que probablement soit à Mallory, soit à Irvine. Plus tard, le piolet fut reconnu comme appartenant à Irvine. Finalement, l'expédition de 1933 fut un échec et on ne revoit plus Harris dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "19e épisode - Le mystère de la première ascension de l'Everest".
    • Statut au volume 5 : Décédé de mort naturelle en 1979.

    Wager (PH)

    Volume 3

    Wager est un alpiniste britannique qui participa en 1933 à l'expédition, elle aussi britannique, visant à parvenir pour la première fois de l'histoire au sommet de l'Everest. Elle faisait suite à l'expédition de 1924 durant laquelle George Mallory et Andrew Irvine ont disparu sans laisser de traces, sans que l'on sache s'ils sont parvenus sur le toit du monde. Le dernier camp de l'expédition de 1933 se trouvait à 8.350 mètres, c'est-à-dire 120 mètres plus haut que lors de la précédente expédition. Le 30 mai, Wager et Harris lancent la première tentative d'ascension finale, et une heure après avoir quitté le camp 6, Harris découvre un piolet sur une dalle rocheuse, à 250 mètres avant le premier ressaut. Celui-ci s'avérera appartenir à Irvine, ce qui déclenchera de nombreuses hypothèses sur ce qu'il leur est arrivé. Malheureusement, l'expédition de 1933 se solde finalement par un échec et Wager n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "19e épisode - Le mystère de la première ascension de l'Everest".
    • Statut au volume 5 : Décédé de mort naturelle en 1965.

    Edmund Hillary (PH)

    Volume 3

    Cet homme est un alpiniste britannique qui fut le premier, avec le sherpa Tenzing Norgay, à atteindre le sommet de l'Everest. Après les 7 expéditions britanniques entre 1921 et 1938, c'est le 29 mai 1953 que le duo lança son assaut final. L'expédition pris une nouvelle route en passant par le Népal, et puis, en franchissant le glacier de Khumbu pour atteindre le col sud, il atteignirent le sommet en gravissant la face sud-est. Edmund Hillary et Tenzing Norgay firent leur ascension avec l'apport d'oxygène. C'est tout ce que l'on apprendra sur Edmund Hillary dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "19e épisode - Le mystère de la première ascension de l'Everest".
    • Statut au volume 5 : Vivant.

    Tenzing Norgay (PH)

    Volume 3

    Tenzing Norgay est un sherpa qui participa en 1953 à une expédition britannique visant à atteindre le sommet de l'Everest. L'ascension pris un nouvel itinéraire, en passant par le Népal. Tenzing Norgay accompagna l'alpiniste britannique Edmund Hillary pour l'ascension finale. Ils passèrent par le glacier de Khumbu pour atteindre le col sud et gravirent la face sud-est. Et le 29 mai 1953, soit 32 ans après la première expédition, les 2 hommes parvinrent au sommet du toit du monde, étant les premiers de l'histoire à réussir cet exploit. Tous les 2 firent leur ascension avec l'apport d'oxygène. C'est tout ce que l'on apprendra sur Tenzing Norgay dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "19e épisode - Le mystère de la première ascension de l'Everest".
    • Statut au volume 5 : Décédé de mort naturelle en 1986.

    Mohan Magar

    Volume 3

    Cet homme est un Magar et un réfugié du Bhoutan. En effet, en 1989, l'Inde met en place un blocus économique avec le Népal, ce qui a pour conséquence une augmentation de la pauvreté chez ce dernier. Le parti communiste en a profité pour intensifier son activité, avec des manifestations contre le gouvernement. Avec cette pression pour l'établissement d'une démocratie, un membre du congrès, finit par être élu premier ministre en 1991. C'est alors que le Bhoutan, toujours de régime monarchique, vit d'un mauvais oeil cette situation, et expulsa les résidents népalais, qui commençaient à critiquer le Bhoutan. Parmi ces expulsés, nombreux furent ceux qui voulaient prendre les armes contre le Bhoutan. Mohan fait donc partie de ces réfugiés, et en 1993, alors qu'il joue à des jeux d'argent sur le Durbar Square de Katmandou, un asiatique les interrompt car il est à la recherche d'un gurung du nom de Kotama. Mohan pense qu'il est arrivé dans la ville il y a 2 semaines, mais personne ne sait où il est. Mohan voudrait savoir pourquoi l'étranger le cherche, mais celui-ci répond qu'il veut juste lui poser quelques questions. Il recherche aussi celui surnommé Bikhalu Sanh et un sherpa du nom de Ang Tshering, promettant de belles récompenses quand il repassera. Comme il n'a plus d'argent pour jouer, Mohan part se renseigner et contacte Naradar Rasendra, un homme influent. Celui-ci demande à Mohan de lui amener le japonais, Fukamachi Makoto. Mohan le retrouve dans les rues de Katmandou, mais le japonais semble occupé à chercher quelqu'un et demande quelques instants. Après, Mohan le conduit auprès de Naradar Rasendra et espère une belle récompense qu'il pourra partager avec Naradar Rasendra. Mohan explique ensuite que c'est la fête du Dasain, commémorant la victoire de la déesse Durga sur le démon-buffle. C'est pour cela que les habitants sacrifient des buffles, et s'ils ne sont pas assez riches, ils se contentent d'un bouc. Une fois arrivés, Fukamachi semble reconnaître Naradar Rasendra. Mais avant de révéler les informations, ce dernier veut montrer au japonais le sacrifice du bouc qu'ils s'apprêtent à faire. Après avoir décapité le bouc et l'avoir dépecé, Fukamachi donne une belle somme d'argent à Mohan pour le remercier pour le spectacle auquel il vient d'assister. Plus tard, avec son ami Tamang Mughal, lui aussi réfugié du Bhoutan, Mohan apprend de Kotama et de Mani Kumar, un homme qui tient une boutique de matériel de montagne et d'objets de culte, parfois volés, que le japonais est à la recherche d'un vieil appareil photo qui aurait beaucoup de valeur, appareil qui serait en possession de Bikhalu Sanh, un japonais qui se fait passer pour une sherpa. Puis, en apprenant que la japonaise qui accompagne Fukamachi connaît bien Bikhalu Sanh, Mohan, Mughal et Kotama décident de la kidnapper et de l'échanger avec l'appareil photo. Après l'enlèvement, ils contactent anonymement Bikhalu Sanh, qui se rend à l'hôtel de Fukamachi. Ensuite, Mohan et Mughal contactent Mani Kumar pour marchander le prix de l'appareil. Mais quand ils expliquent ce qu'ils ont fait, le commerçant panique, trouvant cela trop dangereux, et préfère ne plus se mêler de cette histoire, leur conseillant de relâcher la fille et d'aller en Inde, histoire que les choses se tassent. Mais Mohan et Mughal choisissent d'exiger de l'argent en échange de la fille. Plus tard, ne voyant pas Kotama revenir, Mohan et Mughal décident de déplacer la fille. Alors qu'ils sortent, Mohan constate que Naradar Rasendra et les 2 japonais les ont trouvé. Ils s'enfuient en voiture mais sont poursuivis. Malheureusement, à cause d'un chemin trop dangereux et d'une trop grande vitesse, la voiture tombe dans le ravin. Celle-ci n'est alors retenue que par quelques branches. Quand Mohan reprend conscience, il vient d'être sauvé par Bikhalu Sanh, qui le dépose sur une branche pour aller sauver la fille. La branche qui retient la voiture cède juste au moment où le japonais sort la fille, et la voiture emporte Mughal qui se trouvait sur une branche un peu plus bas. Mohan est secouru, mais Naradar Rasendra demande à pouvoir s'occuper de lui et de Kotama discrètement, sans appeler la police, ce que les 2 japonais acceptent. C'est la dernière apparition de Mohan dans ce tome.

    Volume 4

    Mohan parvient à échapper à la vigilance des hommes de Naradar Rasendra, et se dirige d'abord vers Pattan où se trouvait Bikhalu Sanh pour essayer de trouver l'appareil photo. Comme il ne trouve rien, il prend ensuite la direction d'un petit village qui se situe à 25 minutes du monastère de Tengboche. Là-bas se trouve la maison qu'occupe Bikhalu Sanh et sa famille pour préparer sa tentative d'ascension de l'Everest. Mohan cherche alors sur place l'appareil photo mais ne le trouve pas. Il attend alors le retour de la femme de Bikhalu Sanh, qui est aussi la fille du sherpa Ang Tshering, qui revient avec son fils, mais aussi Fukamachi. Il profite de l'isolement de l'enfant pour le prendre en otage et le menace avec un couteau. Fukamachi pensait qu'il avait quitté le territoire népalais, mais Mohan dit avoir besoin d'argent. Fukamachi essaie de discuter mais Mohan se montre menaçant envers le garçon qui pleure. La femme va alors dans l'étable et, après avoir fait sortir les bêtes, elle déterre un paquet contenant l'appareil photo. Le japonais signale à Mohan qu'il ne pourra vendre l'appareil photo qu'au marché noir, mais Mohan s'en moque, du moment qu'il obtienne de l'argent. Une fois l'appareil dans son sac, Mohan déclare qu'il relâchera l'enfant une fois en sécurité. Mais en sortant, il entend quelqu'un crier son nom. Mohan se retourne pour voir qui l'appelle, et Fukamachi en profite pour se jeter sur lui. Le japonais s'empare alors de l'enfant. Mohan veut l'attaquer, mais il reçoit une balle dans l’épaule droite. Il s'agit en fait de Naradar Rasendra et de ses hommes. Ceux-ci reprennent Mohan qui a perdu momentanément conscience. Ils lui lient les mains avant de l'emmener. On ne voit plus Mohan par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 3, dans le chapitre intitulé "20e épisode - La ville de Bikhalu Sanh".
    • Statut au volume 5 : Supposé vivant.

    A suivre...

    Cronos


    votre commentaire
  • News relayée depuis les sites de Manga-news et Actualitté :

    Quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre en ce dimanche de début octobre qu'une nouvelle adaptation de l'une des oeuvres de Taniguchi allait voir le jour très bientôt. En effet, le réalisateur Nicolas Boukhrief, auteur déjà de "Made in France" et de "Le convoyeur", a décidé d'adapter Un ciel radieux en un film, ou plutôt un téléfilm, de 90 minutes. Celui-ci sera produit par Europacorp Télévision et Arte, et aura dans ses rôles principaux Léo Legrand, qui était déjà le rôle principal de Quartier lointain, Dimitri Storoge, Armande Boulanger et Marie Kremer. Bien sûr, en voyant les producteurs et les acteurs, on comprend directement que l'action sera transposée en France. Le tournage est actuellement en cours dans la région Hauts-de-France et se terminera le 21 octobre. Le scénario a été signé par le réalisateur et par Frédérique Moreau, tandis que la musique sera composée par Rob. Pour rappel, dans cette histoire, un homme d'âge mûr, surmené par son travail et négligeant sa famille, décède dans un accident de voiture avec un jeune motard. Cependant, sa conscience est transposé dans le corps du jeune homme, et le défunt y voit là une occasion de se racheter auprès de sa famille, mais aussi de mieux connaître la personne dont il a pris le corps.

    Personnellement, je suis assez impatient de voir le résultat, même si je me demande pourquoi adapter une oeuvre plutôt mineure de Taniguchi, alors qu'il y a encore des chefs-d'oeuvre comme Le journal de mon père, ou Le sommet des dieux. Quoi qu'il en soit, cela montre encore une fois la reconnaissance du mangaka en occident, et plus spécialement en France, en Suisse et en Belgique.

    A bientôt.

    Cronos


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires