• Voilà la quatrième suite de la seconde page des personnages de Zipang. Attention : ces fiches contiennents des spoilers.

     

    Capitaine de corvette Takumi Kusaka

    Volume 33

    Après avoir tiré à plusieurs reprises, l'autogire du Mirai fait d'abord mine de quitter la zone, puis prend la direction du Yamato et s'en approche à grande vitesse. Kusaka dit alors au pilote de l'hydravion qu'ils doivent aussi se diriger vers le cuirassé, en ayant une position qui ne risque pas de gêner les batteries antiaériennes du Yamato. Le pilote pense alors à passer par l'avant du navire. Alors que l'autogire arrive sur le cuirassé, celui-ci envoie un message à Kusaka pour lui demander de l'aide. Cependant, le capitaine ordonne à son pilote de ne rien faire pour l'instant. Soudain, le Yamato tire un obus éclairant, et le pilote de l'hydravion repère un appareil américain. Avant l'extinction de la lumière, l'autogire passe au-dessus du cuirassé, et descend vers la cheminée. Takumi voit alors que le pilote tremble légèrement et va donc tirer en direction de l'hélicoptère. Après une première salve, le capitaine lui rappelle qu'il n'a pas donné l'ordre de tirer. Le pilote répond qu'ils sont pris entre 2 feux et qu'il fallait tirer avant, mais Kusaka lui rétorque que ces 2 appareils ne sont pas du même bord. Puis le pilote annonce qu'il y a des mouvements suspects sur l'autogire, et veut s'approcher. Lors de leur passage près de l’hélicoptère, Kusaka voit que le capitaine Oguri est à son bord. Pour le pilote, l'autogire s’apprête à lâcher une bombe dans la cheminée du Yamato. Il refait un passage, et Takumi comprend qu'il va tirer. Il lui hurle de ne pas le faire mais c'est trop tard. Après leur passage, Kusaka voit le chef navigateur du Mirai qui tombe après avoir été touché. Ensuite, l'autogire tire une dernière fois sur le cuirassé, et fait exploser la cheminée, ce qui oblige le Yamato à arrêter ses moteurs. En écoutant les communications radio, Takumi comprend que l'appareil américain a prévenu sa flotte de la situation. Le capitaine annonce alors à son pilote qu'il doit faire un amerrissage car il va monter à bord du cuirassé. Kusaka envoie donc un message lumineux au Yamato pour leur faire part de son intention. L'amerrissage se fait sans incident, et une embarcation vient prendre Kusaka et son pilote...

    Volume 34

    Kusaka dit au pilote de l'hydravion d'aller à la poupe du Yamato où une grue le fera monter à bord. Une fois sur le cuirassé, le capitaine rencontre le lieutenant Nojiri et demande à voir Kôgami. Nojiri explique que Kôgami est gravement blessé à l'abdomen, et cache la gravité de sa blessure avec de la morphine, mais aussi qu'il faudra une demi-journée pour remettre les moteurs du Yamato en état de marche, les faisant renoncer à une attaque de nuit. Dans la salle des machines, Kôgami déclare qu'ils ont échoué car les effets du phénobarbital vont bientôt s'estomper, et le reste de l’équipage du cuirassé va agir contre les 300 mutins. Mais Takumi lui répond de s'occuper des réparations, tandis qu'il se charge des 2.800 membres d’équipage. Kusaka part alors négocier avec l'amiral Ôno et le docteur Shimazu. Ce dernier va s'occuper des blessés, pendant que le capitaine montre à l'amiral la bombe atomique, et explique son intention. Il lui explique aussi que les effets du phénobarbital vont disparaître, mais qu'un appareil de reconnaissance américain a donné leur position à sa flotte principale, ce qui signifie que le Yamato sera une cible facile et sera capturé ou coulé. Kusaka va donc remettre à Ôno des canots de sauvetage et une radio, et les 2.800 membres d’équipage quitteront le navire. L'amiral accepte, un peu contraint et forcé, mais pense qu'il n'y aura pas assez de canots. Le capitaine le rassure car il a prévu 300 canots de sauvetage en caoutchouc dans la section des machines. Il est en effet impossible de savoir tout ce qui se passe sur un si grand navire. Takumi se rend ensuite sur le pont où il retrouve la dépouille d'Oguri. Ensuite, Nojiri appelle Kusaka en salle des communications, car il a intercepté plusieurs messages américains codés, notamment de la base de Kwajalein et du continent américain. Le capitaine décide alors de donner du travail aux personnes chargées de la communication. Il envoie un message non codé à toutes les flottes, décrivant la puissance du Yamato, que ses moteurs sont à l’arrêt, et que 2.800 membres d’équipage seront libérés et quitteront le navire au lever du soleil. Un message américain lui demande pourquoi il se bat, et Kusaka répond que c'est pour les mêmes raisons qu'eux. L’américain demande alors le nom de son interlocuteur, et Takumi répond sans rien cacher. C'est la dernière apparition de Kusaka dans ce tome.

    Volume 35

    Kusaka observe les manoeuvres d’évacuation qui se préparent, et l'amiral Ôno vient le voir pour lui dire que les canons principaux et les canons à grand angle, ainsi que les mitrailleuses, ne fonctionnent pas correctement, comme le voulait le capitaine. Celui-ci tient d'ailleurs à ce que Ôno rapporte la situation à l’état-major de la flotte combinée. Plus tard, Kusaka remet la radio promise, et constate qu'Ôno est resté à bord en tant que commandant du Yamato, pour attendre l’évacuation des 2.800 hommes sous ses ordres, au lieu de rapidement embarquer sur un canot pour informer au plus vite l'état-major. Plus tard, après l'évacuation au lever du soleil, les mutins aperçoivent une escadrille américaine d'une cinquantaine d'appareils en approche. Le lieutenant Nojiri ordonne de ne pas tirer avant qu'ils ne soient à 5.000 mètres, et Kusaka lui dit d'avoir confiance en eux-mêmes et en tout ce qu'ils ont accompli jusqu'ici. Ensuite, le capitaine se retire et laisse le commandement au lieutenant. En se déplaçant, Takumi constate qu'un cuirassé géant de 60.000 tonnes, manoeuvré par seulement 360 hommes d'équipage, est si silencieux. Il arrive dans la salle du commandant, qui est complètement vide. Il sort alors la pièce de 100 yens venant du futur, et se dit qu'ils se rencontreront bientôt, alors que les premiers coups de canon se font entendre...

    Volume 36

    Toujours dans la cabine du commandant, Takumi entend une explosion qui a probablement eu lieu à la passerelle. Un soldat vient lui confirmer que la passerelle a été gravement touchée. Le poste de commande des canons principaux, le poste de défense aérienne et le pont de jour sont eux aussi endommagés. Seul le pont de nuit est intact, mais le lieutenant Nojiri a été tué. Ensuite, le soldat s'effondre et décède, fortement blessé dans le dos. Le capitaine lui ferme les yeux, puis se rend sur le pont pour voir les dégâts. Soudain, un autre soldat avertit Kusaka qu'une bombe arrive sur le pont central. Takumi court pour se mettre à l'abri, mais le souffle le projette à terre. Le soldat s’inquiète de son état, mais le capitaine lui répond que tout va bien. Malgré tout, Takumi remarque qu'il a perdu l'usage de son oeil gauche. Kusaka va ensuite voir Kôgami qui lui annonce que sur les 12 chaudières, 6 sont détruites et 4 ont pu éviter un impact direct. En les remettant en marche, ils pourront avancer à 10 noeuds. Ensuite, le capitaine dévoile le décès de Nojiri et le fait qu'il reprend la direction des opérations. Mais Kôgami remarque le problème de vue de Kusaka, et lui donne son sabre émoussé pour qu'il s'en serve comme canne. Plus tard, dans un couloir, Takumi entend l'autogire du Mirai qui est près du Yamato. En arrivant sur le pont de nuit, Le capitaine dit au soldats que ces intrus ne sont pas là pour se battre mais pour s'occuper de leur colis. Kusaka ordonne de barricader le hangar et de placer 30 hommes devant, les autres devant se charger des réparations ou se préparer à la seconde vague américaine. Takumi inspecte ensuite son arme de poing et il n'apparaît plus par la suite dans ce tome.
    • Statut au volume 36 : Vivant.

    Volume 37

    Sachant à peu près où se trouve l’équipe du Mirai, Kusaka utilise la radio interne pour leur parler, limitant cette communication au secteur du navire où ils doivent être. Il leur dit que le capitaine Oguri est tombé sur le pont supérieur, et que son corps se trouve maintenant dans la cabine du commandant, qui ne doit pas être loin de la position de l'escouade du croiseur. Un peu après, Kusaka appelle la cabine du commandant, et c'est Kadomatsu qui décroche. Kusaka l'informe que l'homme du Mirai qui était resté en arrière s'est fait sauter avec des grenades, emportant avec lui 7 soldats du Yamato. Le second du croiseur remercie Kusaka pour sa sollicitude, mais il déclare être déterminé à faire échouer son plan, quitte à tuer Kusaka. Plus tard, la seconde vague offensive américaine arrive, mais un soldat constate qu'il y a moins d'appareils qu'attendu. Le capitaine ordonne de préparer la riposte antiaérienne. Les canons tirent, mais les avions américains changent de cap. Ensuite, un navire américain envoie un message directement au Mirai, lui demandant de collaborer avec eux s'ils ne veulent pas être attaqués par l'escadrille, sachant que le croiseur est fort endommagé et incapable de lancer des missiles. Si ce n'est pas le cas, ils n'ont qu'à balancer leur "flèche du Sagittaire" pour montrer leur puissance. Takumi comprend que dans le camp américain aussi, il y a un très bon stratège pour avoir deviné l’état du Mirai. On ne voit plus Kusaka ensuite dans ce tome.

    Volume 38

    Takumi apprend, grâce aux messages radio des américains, que l'autogire du Mirai a tiré sur des appareils américains. Il pense que c'est le sens des responsabilités qui a poussé le pilote à ouvrir le feu. De plus ses décisions vont le rapprocher de la mort et il le sait très bien. Plus tard, Kusaka apprend que le hangar où se trouve la bombe atomique a subi une coupure totale d'électricité. Les soldats qui s'y trouvent demandent ce qu'ils doivent faire, pensant à un dysfonctionnement du générateur. Le capitaine qu'il s'agit d'une action de Kadomatsu et ses hommes. On apprend ensuite que Kusaka a fait remplir d'eau le hangar principal contenant la bombe, grâce aux pompes à injection. Le capitaine apprend ensuite qu'il y a eu une explosion dans le hangar annexe, suivi d'un bruit d’écoulement. Comprenant que l’équipe du Mirai a fait sauter la paroi entre les hangars, et sachant pourtant que la mort par noyade est très douloureuse, il ordonne au lieutenant Sakai de redémarrer les pompes à injection d'eau. Peu après, Kusaka reçoit un message de la salle de commande des machines, déclarant que les hélices 3 et 4 peuvent à nouveau tourner. Le capitaine ordonne de mettre les moteurs à pleine puissance en maintenant le cap. C'est la dernière apparition de Kusaka dans ce tome.

    Volume 39

    L'équipage du Yamato fait remarquer que le navire tire vers la gauche car les rotations de la quatrième hélice sont instables. Kusaka ordonne de corriger le cap, et n’espérait pas tout arranger avec des réparations d'urgence. Puis un message provenant des hangars de la machinerie annonce que les intrus ont réussi à forcer la soudure de la porte. L'eau a maintenant envahi le couloir. Le capitaine ordonne de stopper l'injection d'eau, et d'envoyer 2 autres escouades de 12 hommes sur place pour éliminer les intrus. Takumi est tout de même légèrement contrarié que Kadomatsu et ses hommes continuent à lui causer des problèmes. Le maître Sakai demande si le "colis" ne risque rien, et pour Kusaka, il n'y a pas à s’inquiéter. Takumi sait que pour ceux qui savent quel genre de bombe c'est, il est impossible de s'approcher sans appréhension, comme marcher sur un pont de verre suspendu. Un autre appel vient des hangars de la machinerie, et signale que les intrus se sont retranchés derrière la bombe. Mais il y a aussi un message radio provenant de la marine américaine, disant que leur flotte de 48 navires s'approche d'eux pour les stopper. Kusaka pense alors qu'ils doivent se dépêcher de reprendre le contrôle du hangar. Il remercie les hommes présents de l'avoir suivi jusque là, et ordonne le débuts des préparatifs d’évacuation, grâce à des canots encore en réserve. Ensuite, le capitaine dit se rendre au hangar, et ajoute au maître Sakai de poursuivre l’évacuation, même s'il ne revient pas à temps. Quand il arrive dans le couloir du hangar, Takumi voit une grenade exploser. Les hommes du cuirassé se replient, mais Kusaka leur dit qu'il n'est pas nécessaire de maîtriser les intrus, mais juste de leur montrer qu'ils n'abandonnent pas. Takumi sait que le dispositif de la bombe est piégé par une machine à coder "Enigma". Les fils de raccordement sauteront quand l'escouade de Kadomatsu ouvrira la boîte, et le compte à rebours se mettra en route. Et c'est effectivement ce qui se produit quand Kusaka entend une sirène résonner dans le navire. L’équipe du Mirai a donc 99 minutes pour remettre les câbles aux bons emplacements. Kusaka appelle alors Kadomatsu pour lui dire que si lui et ses hommes veulent s'en sortir vivants, ils n'ont qu'à quitter le navire en même temps que lui et son équipage...

    Volume 40

    N'ayant pas de réponse, Kusaka interpelle à nouveau Kadomatsu, mais celui-ci demande pourquoi Kusaka est prêt à le sauver, lui et ses hommes, alors qu'il pourrait partir tranquille. Kusaka répond qu'il s'est toujours senti redevable du fait que le second du Mirai lui a sauvé le vie. Mais Kadomatsu lui rétorque qu'il ment car il veut juste s'assurer que personne ne va arrêter le compte à rebours. Le second du croiseur révèle alors qu'ils ont placé un dispositif sur le Yamato et que le Mirai, qui suit leur mouvements, peut lancer des missiles qui couleront le cuirassé, s'il en reçoit l'ordre. Kadomatsu propose donc de ne pas couler le Yamato si Kusaka arrête le compte à rebours et qu'il laisse partir sains et saufs les autres membres de l'escouade du Mirai. Kusaka est d'accord, à condition que ces hommes prennent leurs armes et leurs radios avec eux. Une fois seul avec Kadomatsu, Kusaka lui demande pourquoi il cherche à arrêter le dispositif. Le second du Mirai dit savoir que c'est la seule bombe fabriquée par Kusaka, car il est resté sur le Yamato malgré les difficultés. Il explique ensuite qu'il y a moyen d'avoir la paix en laissant les américains s'emparer de la bombe et leur faire donc savoir que le Japon a les moyens de fabriquer cette arme nucléaire. Mais Kusaka lui rétorque qu'il connaît bien mal les Etats-Unis et qu'un état aussi fragile ne pourra jamais dominer le monde. Ensuite, Takumi entre dans le hangar où le second du croiseur le menace de son arme. Kusaka se rappelle quand ils étaient tous les 2 dans la péninsule malaise, et la fois où ils se sont battus. Kadomatsu admet s’être trompé et qu'ils sont effectivement des fantômes. Il dévoile avoir été rendre visite à celui qui devait devenir son père, mais a découvert que celui-ci, qui a 9 ans, est décédé dans un accident de la circulation. Kadomatsu ne naîtra donc jamais et c'est donc un fantôme qui a sauvé le capitaine de la marine impériale, faisant de lui aussi un fantôme. Leurs 2 mondes sont donc séparés et la bombe n'aura pas d'influence sur le futur que connaît Kadomatsu. Pourtant, il veut arrêter cette bombe car une vie reste une vie. Kusaka demande à Kadomatsu de lui tenir son sabre, mais quand celui-ci le tient en main, Kusaka le bouscule et lui tire dessus, en le loupant volontairement. Comme Kadomatsu ne riposte pas avec son arme, cela signifie qu'il veut vraiment que Kusaka arrête la bombe, et que le Mirai tirera probablement à une heure fixée si Kadomatsu ne les contacte pas. Kusaka cède donc, et commence à replacer les câbles. Entendant les canons de la flotte américaine qui se rapproche, Takumi laisse volontairement tomber un câble dans l'eau, et s'attache le pied à une anse au sol. Ainsi, quand le navire est déstabilisé par un impact d'obus, Kusaka reste stable, tandis que Kadomatsu perd l’équilibre. De plus, une caisse qui se déplace vient lui broyer la jambe droite. Takumi en profite pour le désarmer et lui prendre sa radio. Il contacte le Mirai et met ses membres sous pression en leur disant que la vie de leur capitaine, incapable de se déplacer mais vivant, est entre leurs mains...
    • Statut au volume 40 : Vivant.

    Lieutenant Kashiwabara

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Vivant.

    Volume 38

    La bataille s'engage entre américains et japonais, et durant la première journée, c'est surtout l'aviation qui est utilisée. Une fois la nuit tombée, la flotte combinée choisit de faire une attaque nocturne. Grâce aux informations collectées par Kusaka sur le Mirai, les japonais compensent leurs défauts et les 2 flottes font jeu égal. C'est en profitant du chaos qui règne que le Yamato en profite pour s’échapper et filer au nord où se trouvent les troupes américaines de débarquement, la cible de Kusaka. Le Mirai se lance à la poursuite du cuirassé et tente de le forcer à s’arrêter, détruisant le télémètre et la tour arrière de contrôle des tirs. Mais grâce à Kusaka, qui est venu du Musashi à bord d'un hydravion de reconnaissance, le Yamato est parvenu à détruire les systèmes radars du croiseur, ce qui fait que le seul radar restant est celui du SH60J. Ensuite, pour stopper le cuirassé, Oguri et Ôme montent à bord de l’hélicoptère et tirent des hand arrow dans la cheminée du Yamato. Cela n’étant pas suffisant, ils décident de larguer le réservoir de secours dans la cheminée et de le faire exploser. Ils réussissent, mais le chef navigateur perd la vie dans l’opération. Alors que le SH60J retourne sur le Mirai, Kusaka annonce dans un message non codé qu'il compte libérer au lever du soleil les membres de l’équipage du cuirassé qui n'ont pas participé à la mutinerie. Pour Kadomatsu, ce sera l'occasion de faire un abordage avec une escouade, pour aller désamorcer la bombe atomique. C'est alors qu'un appareil de reconnaissance américaine repère le Mirai et donne sa position à sa flotte. Après le décollage de l’hélicoptère, le croiseur se fait attaquer par une partie de l'escadrille américaine qui tente de couler le Yamato. Mais alors que la seconde vague se dirige vers le cuirassé, elle change de trajectoire et prend la direction du Mirai. Un message d'un navire américain leur fait comprendre qu'ils savent que le croiseur est en mauvais état. Pour leur faire croire le contraire, le SH60J tire des hand arrow, mais il finit par se faire repérer par les avions américains. Il parvient à revenir sur le croiseur, mais l’hélicoptère ne peut plus voler, et ses 2 pilotes perdent la vie dans l'action. Le lieutenant Kashiwabara vient voir l'appareil avec le chef Asô, qui dit que les hommes de l'aviation sont déprimés. Kashiwabara comprend car les pilotes et les mécanos n'ont plus rien à faire. Il avoue redouter qu'aujourd'hui une tempête ne les ramène dans leur époque, et cette idée lui est insupportable. Il ajoute qu'ils ont fait courir beaucoup de risques à l'aviation, et que désormais, ils ont beaucoup de choses à accomplir. C'est la seule apparition de Kashiwabara dans ce tome.

    Volume 40

    L'escouade du capitaine Kadomatsu a réussi à pénétrer dans le Yamato et s'est mise à la recherche de la bombe atomique. Pendant ce temps, le radar du SH60J, qui a été récupéré intact, indique que le cuirassé s'est remis en route. Par la suite, le commandant en second les contacte pour leur dire que le chef Ôme, ainsi que le lieutenant Yonekura et le chef Katsuragi ont tous les 3 perdu la vie. Ils sont parvenus toutefois à trouver la bombe mais ont déclenché le compte à rebours à cause d'un piège de Kusaka. Il ne leurs reste donc que 97 minutes et 30 secondes pour arrêter la bombe. L’équipage du Mirai apprend ensuite que Kadomatsu a négocié avec Kusaka pour qu'ils soient les 2 seules personnes restantes sur le navire. Le radar repère donc la mise à l'eau des canots de sauvetage, et le lieutenant Kirino veut se dépêcher d'aller secourir leurs collègues. Kashiwabara demande donc ce qu'ils vont faire des mutins du Yamato. Le chef Asô lui dit que ces personnes ont accepté le plan de Kusaka et qu'ils sont animés d'une grande motivation. Pour lui, ces personnes méritent le respect pour leur volonté. Alors que le croiseur se dirige vers le cuirassé, ses membres reçoivent un appel radio, mais celui-ci provient de Kusaka, et non de Kadomatsu. Kusaka déclare que le second du Mirai est blessé à la jambe et incapable de se déplacer. Kirino ne veut pas prendre ces déclarations pour un fait, et Kusaka dit alors que si Kadomatsu a quitté le Yamato, le Mirai peut lancer ses missiles, mais il se pourrait aussi que le second du croiseur est déjà mort, et le Mirai peut la aussi lancer ses tomahawk. Kashiwabara écoute silencieusement la conversation, laissant Kirino parler à Kusaka, mais avec une certaine inquiétude. On ne voit plus Kashiwabara par la suite dans ce tome.
    • Statut au volume 40 : Vivant.

    Lieutenant Yonekura

    Volume 33

    Le SH60J décolle donc avec à son bord le capitaine Oguri et le chef Ôme, qui vont tenter de stopper le Yamato en tirant des roquettes terre-air dans la cheminée du cuirassé. Ils coupent la communication le temps de l'attaque, et quand le chef navigateur entre à nouveau en contact avec le Mirai, tous ses passagers, dont Yonekura sont contents de l'entendre. Mais Oguri explique qu'un appareil de reconnaissance, provenant sans doute de la flotte de débarquement américaine, est en approche, ce qui inquiète tout le monde. N'ayant plus le temps, le chef navigateur demande l'autorisation de faire une approche par l’arrière du Yamato, pour balancer le réservoir de secours dans la cheminée et le faire exploser. Kadomatsu ne veut pas qu'ils prennent tant de risques, mais leur seule autre solution est de balancer un tomahawk sur le cuirassé. Le second du croiseur autorise alors le changement du plan, et Yanagi, à côté de Yonekura, se demande comment ils vont éviter les mitrailleuses synchronisées sur la queue du navire. Hayashibara déclare alors que c'est l'appareil de Kusaka qui leur tire dessus avec un petit calibre, ce qui effraie Yonekura et ses collègues à bord du Mirai. Puis, quelques instants après, Hayashibara fait un appel d'urgence pour dire qu'Oguri a été touché par une seconde attaque de l'hydravion, et qu'il est tombé de l’hélicoptère. C'est nouvelle pétrifie Yonekura et les autres. De plus, le chef navigateur serait tombé sur le Yamato. Pourtant, Ôme tire avec le lance-roquette, et fait exploser le réservoir de secours qu'Oguri avait réussi à faire tomber dans la cheminée du cuirassé, forçant l’équipage de celui-ci à arrêter les machines. Ôme demande ensuite l'autorisation de lancer les recherches du corps du chef navigateur. Yonekura et les autres membres du Mirai écoutent avec grande attention la réponse du commandant en second qui, après avoir appris que son ami a été touché à plus de 2 reprises, refuse car les chances qu'il soit en vie sont nulles. Il ordonne au SH60J de revenir à bord du croiseur. C'est la dernière apparition de Yonekura dans ce tome.

    Volume 34

    Au retour du SH60J sur le Mirai, Kadomatsu va d'abord parler avec son équipage. Il choisit de ne pas lancer un abordage sur le Yamato, et aller déminer la bombe, pour ne pas risquer la vie des soldats qui n'ont pas pris part à la mutinerie. Mais c'est alors que Kusaka ouvre les communications et annonce à tous qu'il va justement libérer tous ceux qui ne font pas partie des mutins, évoquant aussi la puissance du cuirassé. En sachant cela, le second du croiseur écoute encore une fois les enregistrements sonores de l’hélicoptère, ainsi que les explications d'Hayashibara sur ce qu'il s'est passé. Yonekura écoute attentivement, et Kadomatsu comprend que Kusaka n'avait pas l'intention de tuer Oguri, le pilote de l'hydravion ayant décidé seul de tirer. Le commandant en second choisit alors de lancer l’opération d'abordage du Yamato, ce qui semble satisfaire l’équipage du Mirai qui a un nouvel objectif. Après un petit moment de réflexion, Kadomatsu annonce le nom des 8 personnes qui vont l'accompagner à bord du SH60J. Et il prononce le nom de Yonekura en premier, qui répond à l'appel. Yonekura n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 35

    Yonekura reçoit l'arme qu'il va devoir utiliser durant l'opération, et on demande à tous les membres de l'escouade de contrôler leurs armes. A un moment, le SH60J, une nouvelle fois en vol, signale qu'il aperçoit la confirmation du début de l'évacuation du Yamato. Les membres de l'escouade se disent alors que l'heure est venue pour eux. Mais l'hélicoptère repère aussi un appareil américain qui se dirige vers le Mirai. Ils tentent de l'abattre mais l'avion réussit à envoyer à sa flotte le détail de la position du croiseur, ce qui effraie assez Yonekura et ses collègues, qui se sentent dès lors en danger. Kadomatsu ordonne de laisser l'appareil américain tranquille, car il n'y a plus de raison de l'abattre, et un peu plus tard, le SH60J annonce qu'une escadrille de 50 appareils se dirige vers le cuirassé, alors que Yonekura et les autres membres de l'escouade continuent à se préparer. Pour le commandant en second, ce sera l'occasion de lancer leur abordage car ce sera le chaos à bord du Yamato. Mais Katagiri vient demander à l'escouade de pouvoir les accompagner. Mais Sugimoto refuse, car ils ne vont pas à un pique-nique, et qu'en cas de place supplémentaire, il préférerait un mitrailleur. Kadomatsu est d'accord, mais Katagiri insiste car tous les membres du Mirai veulent voir à quoi ressemble la première bombe atomique de l'histoire qu'ils cherchent à désamorcer. Un silence s'installe dans la salle, puis le journaliste finit par céder, demandant en échange que l'un des membres de l'escouade prenne un petit appareil photo qu'il leur tend. Personne ne répond, et le commandant en second ordonne le rassemblement dans le hangar. L'hélicoptère décolle avec l'escouade à son bord, et ses membres semblent nerveux. On ne voit plus Yonekura par la suite dans ce tome.

    Volume 36

    Alors qu'ils font un passage au-dessus du Mirai, Yonekura remarque que c'est la première fois qu'il le voit depuis un hélicoptère. et il s'imagine que 230 personnes vivent sur un si petit bateau. Sugimoto raconte qu’étant petit, son père a reconstruit leur maison, et qu'il a aussi vu qu'ils vivaient à 6 dans un endroit si petit. Pour lui, vivre les uns contre les autres a quelque chose de très attendrissant. Puis le SH60J prend la direction du Yamato, et tous espèrent ramener de bonnes nouvelles quand ils reverront le croiseur. Mais Yonekura imagine que la bombe atomique pourrait sauter à leur arrivée près du cuirassé. Ôme lui répond que Kusaka n'appuiera sur le détonateur que si le Yamato venait à couler. Mais pour Yanagi, cela n'arrivera pas facilement car, contrairement à leur histoire où le Musashi a déjà été coulé, les américains n'ont pas encore collecté des données sur les points faibles des 2 cuirassés. Grâce à sa radio, Hayashibara apprend à ses collègues que le Yamato a été torpillé, et avec son radar, il annonce que l'escadrille américaine s'approche du Mirai. Pour Kadomatsu, leur occasion de monter à bord du cuirassé sera entre les 2 vagues offensives américaines. Une fois le Yamato en vue, Hayashibara signale une colonne de fumée venant de la poupe du navire. Mais à la surprise générale, le capitaine demande au pilote d'atterrir sur le pont avant. Là, il y a des trappes à proximité qu'ils devront rapidement prendre pour pénétrer dans le cuirassé. Yonekura s’inquiète des mitrailleuses de 25mm, mais Yanagi le rassure car celles-ci ont été bridées pour éviter les tirs amis, et Kadomatsu déclare que l’équipage du Yamato sera occupé aux réparations. Pour Ôme, peu importe où on le dépose, du moment qu'il peut partir à la recherche du corps d'Oguri, ce que tout le monde acquiesce avec un sourire. Ils passent au-dessus du cuirassé, puis Sugimoto détruit des câbles gênants avec la mitrailleuse du SH60J, et les hommes peuvent descendre de l’hélicoptère. Ils se mettent à l'abri, puis pénètrent par les trappes en 2 groupes. Celui de Yonekura apprend par la radio qu'Ôme a été touché, et ils ne savent pas que faire. Le commandant en second arrive très vite avec Yanagi, et il demande à ce dernier de leur dire où ils sont. Les autres s’inquiètent pour Ôme, mais Kadomatsu leur répond qu'il couvre leurs arrières. Ils décident donc de continuer l’opération et s'engagent plus profondément dans le Yamato. C'est la dernière apparition de Yonekura dans ce tome.
    • Statut au volume 36 : Vivant.

    Volume 37

    L'escouade parvient à la porte blindée séparant les parties vitales du Yamato des salles des machines. Le groupe sait qu'une fois à l'intérieur, ils ne pourront plus communiquer avec le SH60J ou même Ôme. Mais ils n'ont pas le choix car ils ne savent pas où se trouve la bombe atomique et ils vont devoir donc capturer des soldats du cuirassé et les faire parler. Alors qu'ils ouvrent la porte, ils entendent dans leur radio une conversation entre soldats du Yamato, et comprennent qu'Ôme a laissé sa radio ouverte. Ils apprennent ainsi que la bombe se trouve dans un hangar de la machinerie, à la poupe, ce qui réduit énormément leur zone de recherche. Mais peu après, ils entendent une explosion et pensent directement à Ôme. Ils font ensuite un rapport à l'hélicoptère, qui, lui, n'a pas retrouvé le corps d'Oguri. C'est à ce moment que l'équipe entend la voix de Kusaka par la radio interne du navire. Celui-ci déclare que la dépouille du chef navigateur se trouve dans la cabine du commandant, et que cette communication a été limitée au secteur où se situe l'équipe de Kadomatsu. Sugimoto pense directement à un piège, mais Yonekura pense que Kusaka ne dispersera pas ses forces. Et le commandant en second tranche en disant que Kusaka est un salaud mais n'est pas un menteur. En arrivant dans la cabine du commandant qui est tout près, ils trouvent effectivement le corps d'Oguri. C'est alors que le téléphone sonne, et Kadomatsu décroche, disant que Kusaka veut uniquement parler. Celui-ci informe l'escouade du décès d'Ôme et le second du Mirai le remercie pour sa considération. Mais Kadomatsu ajoute qu'il fera tout pour faire échouer le plan de Kusaka, même s'il doit le tuer pour cela. Après avoir raccroché, le capitaine ordonne que soit installé le système de guidage pour les tomahawk, en cas d'échec de leur opération. Ils en informent le croiseur puis, un peu plus tard, ils apprennent du SH60J que de la fumée sort à nouveau des cheminées du Yamato. Pour Yanagi, il faudra une heure au cuirassé pour se remettre à naviguer. L'escouade poursuit sa route et inspecte avec précaution les hangars de la machinerie. Mais soudain, ils entendent qu'un navire américain s'est adressé directement au Mirai pour leur demander leur collaboration s'ils ne veulent pas être détruits, car il sait que le croiseur est fortement endommagé. Et si ce n'est pas le cas, il n'a qu'à prouver sa puissance en lançant un missile. Yonekura sait que le Mirai ne peut envoyer de missile antiaérien, mais ils ne peuvent pas obéir aux américains. Il s'agit donc d'une demande de reddition camouflée. Yonekura n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 38

    L'escouade apprend que le SH60J a commencé à tirer sur les appareils américains avec des hand arrow. Yonekura sait que les américains ne sauront pas faire la différence entre ces hand arrow et des missiles antiaériens, et ainsi, la vérité sur l’état du Mirai ne sera pas révélée. Pourtant, selon Yanagi, la portée des hand arrow n'est que de 5 kilomètres, et Hayashibara devra s'approcher de la flotte américaine pour pouvoir leur tirer dessus. Mais Kadomatsu sait qu'Hayashibara ramènera l’hélicoptère sur le croiseur. L’équipe apprend plus qu'en effet, le SH60J est revenu sur le Mirai, mais que celui-ci ne pourra plus voler et que ses pilotes sont décédés. Les membres de l'escouade s’inquiètent de savoir comment ils vont quitter le cuirassé, mais le capitaine demande où en est l’écoute des échos. Des bruits de pas indiquent qu'ils ont enfin trouvé le hangar contenant la bombe atomique. Mais c'est une vraie forteresse qu'ils découvrent en observant avec une mini-caméra. Pourtant, Kadomatsu n'en attendait pas moins de Kusaka, et il veut agir comme prévu en utilisant des feintes. Une fois prêts, ils synchronisent leurs montres et Yonekura sort des téléphones portables qu'ils programment. Ensuite, Yonekura fait sauter le courant, et dans le noir, l'escouade balance les téléphones qui se mettent à diffuser des messages audios faisant croire à un assaut. Grâce à des lunettes de vision nocturne, l’équipe se faufile dans le hangar annexe sans avoir de blessés. Ils font une écoute du hangar principal et n'entendent absolument rien. Le capitaine demande à ses hommes de rester prudents, tandis que Yonekura place de l'explosif sur la paroi. Après le compte à rebours, le lieutenant appuie sur le détonateur. Il se lève pour regarder le résultat, mais il reçoit quelques gouttes d'eau avant qu'une trombe d'eau ne le projette violemment en arrière. Yonekura percute une caisse et perd conscience. A son réveil, il est allongé sur une planche en bois dans le hangar contenant la bombe. Il crache du sang et a à peine le temps de dire qu'ils ont réussi qu'il décède de ses blessures.
    • Statut au volume 40 : Mort des suites de ses blessures après avoir été violemment projeté contre des caisses par une trombe d'eau.

    Capitaine Chris Evans

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Tué par le CIWS du Mirai.
    • Statut au volume 40 : Tué par le CIWS du Mirai.

    Sugimoto

    Volume 33

    Le lieutenant Hayashibara vient demander l'autorisation à Kadomatsu de pouvoir décoller avec le Sh60J, et attaquer le Yamato depuis l’hélicoptère. D'abord réticent, le second du Mirai finit par accepter car il ne trouve pas d'autre alternative, et qu'Oguri se porte volontaire pour l'accompagner et mener l’opération depuis le SH60J. Cependant, les roquettes terre-air ne sont pas suffisantes pour arrêter le cuirassé, et un appareil de reconnaissance américain est en approche. Manquant de temps, les passagers de l’hélicoptère décident donc de larguer le réservoir de secours dans la cheminée du Yamato, et de le faire exploser avec une roquette. Malheureusement, ils sont attaqués par l'hydravion de Kusaka, et Hayashibara annonce soudainement que le chef navigateur a été touché et est tombé du SH60J. Tout le monde est stupéfait, Sugimoto y compris, et Kadomatsu demande s'il a chuté dans l'eau. Le lieutenant ne sait pas car l'obus éclairant tiré par le cuirassé s'est éteint, mais il pense qu'Oguri est tombé sur le Yamato. Pourtant, le chef Ôme, qui était aussi à bord de l’hélicoptère, continue la mission et fait exploser le réservoir de secours que le chef navigateur avait réussi à faire tomber dans la cheminée du cuirassé, ce qui oblige son équipage à stopper les machines. Puis Kadomatsu refuse que le SH60J tente de secourir Oguri car les chances qu'il soit vivant sont nulles, et il ordonne à Hayashibara de revenir à bord du croiseur. Sugimoto énonce alors tous les officiers qui ont perdu la vie depuis qu'ils ont voyagé dans le temps, rappelant que certains avaient une famille. Il était persuadé que rien ne pourrait arriver au capitaine Oguri, même si la terre s'ouvrait en 2. Un de ses collègues lui demande de se taire et Sugimoto s'excuse car le corps du chef navigateur n'a même pas encore été retrouvé. Il se met alors à pleurer, et on ne le voit plus par la suite dans ce tome.

    Volume 34

    Après le retour du SH60J à bord du Mirai, Kadomatsu part parler avec ceux qui étaient à son bord pour savoir ce qu'il s'est passé. Le second du croiseur envisage un abordage mais renonce car il ne pourra pas faire la différence entre les mutins du Yamato et le reste de son équipage. Cependant, c'est à ce moment que Kusaka annonce, dans un message adressé à toutes les flottes, qu'il va libérer les 2.800 membres d’équipage du cuirassé qui n'ont pas pris part à la mutinerie. A ce moment Kadomatsu écoute les enregistrements sonores de l’hélicoptère, et avec les explications des événements par Hayashibara, il comprend que Kusaka n'avait pas l'intention de tuer Oguri. En sachant cela, le commandant en second décide de lancer l’opération d'abordage du Yamato. Il se retire pour choisir les 8 personnes qui vont l'accompagner à bord du SH60J, et pendant ce temps, Sugimoto et plusieurs autres hommes vont sonder le chef Asô pour avoir son avis. Sugimoto s'interroge pour savoir si le choix se fera d'abord parmi les volontaires, mais Asô lui répond que Kadomatsu va faire une sélection. Il assumera la responsabilité, même si l’échec n'est pas permis. Sugimoto demande alors sur quels critères va se baser le capitaine. Asô explique que comme le but est le déminage de la bombe, la moitié de l’équipe sera composée d'artilleurs et de mécaniciens de bord. Sugimoto pense que le reste aura un rôle de soutien armé, et il dit se défendre au revolver. Mais pour Asô, l’expérience sur le terrain aura un poids. Au moment de l'annonce de la composition de l'escouade, après les techniciens, Kadomatsu prononce le nom de Sugimoto, qui est surpris dans un premier temps, mais qui répond positivement à l'appel. Le second du Mirai demande ensuite au 8 personnes de se rendre en salle d'attente. Sugimoto n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 35

    Plusieurs hommes donnent des armes à Sugimoto et aux autres membres de l'escouade, leur rappelant de les contrôler. Sugimoto sait que sans arme, ils n'ont pas à s'en servir, mais ici, c'est le contraire. Puis, alors que le soleil est en train de se lever, le SH60J déclare qu'il observe des manoeuvres d’évacuation sur le Yamato. Les membres de l'escouade savent que l'heure est venue. Cependant, l’hélicoptère annonce qu'il y a un autre signal qu'il n'avait pas repéré avant, et qui se dirige vers le Mirai. Il s'agit d'un appareil de reconnaissance américain. Le croiseur et le SH60J tentent de l'abattre avant qu'il ne donne la position du Mirai à sa flotte, mais ils échouent. Sugimoto est plus nerveux en entendant la nouvelle, et Kadomatsu décide de laisser l'avion américain s'en aller car il n'y a plus de raison de l'abattre. Ensuite, l’hélicoptère signale qu'une escadrille américaine de 50 appareils est en approche du cuirassé, et Sugimoto écoute tout en continuant à se préparer. Le commandant en second pense que c'est l'occasion pour tenter l'abordage, car les batteries antiaériennes du Yamato seront occupées à se défendre contre les appareils américains. Puis, Katagiri vient auprès de l'escouade, et demande à pouvoir les accompagner pour pouvoir photographier la première bombe atomique de l'histoire. Sugimoto refuse car ils ne vont pas à un pique-nique, et qu'il préférerait un mitrailleur s'il y avait de la place. Katagiri insiste auprès de Kadomatsu, car tout l’équipage du croiseur veut voir à quoi ressemble la bombe qu'ils veulent désamorcer. Un silence s'installe, et Katagiri renonce, à condition que quelqu'un prenne l'appareil photo qu'il leur tend. Personne ne réagit, et le commandant en second ordonne le rassemblement dans le hangar. Ensuite, l'escouade embarque à bord du SH60J, qui décolle. C'est la dernière apparition de Sugimoto dans ce tome.

    Volume 36

    En vol, Yonekura remarque que le Mirai est finalement assez petit. Sugimoto explique que quand il était petit, son père a reconstruit leur maison et ils ont vu qu'ils vivaient à 6 dans un endroit très petit. Il trouve qu'il y a quelque chose de très attendrissant dans le fait de vivre les uns contre les autres. Puis le SH60J se dirige vers le Yamato et ses passagers espèrent amener des bonnes nouvelles quand ils reverront le croiseur. Yonekura s'inquiète du fait que la bombe pourrait exploser à n'importe quel moment, mais Ôme lui répond que Kusaka n'appuiera sur le détonateur que si le cuirassé venait à couler. Cependant, Yanagi leur explique que le Yamato ne coulera pas aussi facilement face aux escadrilles américaines, car contrairement à leur histoire, les Etats-Unis n'ont pas encore coulé le Musashi et n'ont pas les renseignement suffisants pour couler ce cuirassé rapidement. Sur le chemin, les passagers de l'hélicoptère apprennent que le Yamato a été torpillé, puis qu'une partie de l'escadrille américaine s'approche du Mirai. Pour Kadomatsu, l'occasion d'aborder le cuirassé sera après le départ de la première vague offensive américaine. Le Yamato est en vue, et Hayashibara voit une colonne de fumée noire venant de la poupe. Puis le capitaine demande au pilote d'atterrir sur le pont avant du cuirassé. Ils pénétreront ensuite dans le Yamato par la porte la plus proche et se mettront à la recherche de la bombe. Yonekura et Sugimoto s'inquiètent des mitrailleuses, mais Yanagi les rassure car ces armes ont été bridées pour éviter les tirs amis. Kadomatsu ajoute que l'équipage du cuirassé sera occupé aux réparations. Ôme, lui, veut retrouver le corps d'Oguri, et peu lui importe où le SH60J le dépose. Sugimoto et les autres semblent être plus motivés que jamais. L'hélicoptère arrive au-dessus du pont avant du Yamato, et Sugimoto utilise la mitrailleuse pour détruire les câbles qui sont dans le chemin. L'équipe descend ensuite du SH60J, et se mettent rapidement à l'abri pour ne pas être une cible pour l'équipage du cuirassé qui vient dans leur direction. Puis Sugimoto ouvre une trappe et pénètre dans le navire, suivi par une partie de ses collègues. Le groupe de 6 hommes apprend alors qu'Ôme a été touché juste avant de rentrer dans le cuirassé. Ils sont tendus mais sont rapidement rejoints par Kadomatsu et Yanagi. Tous s'inquiètent pour Ôme, alors que Yanagi décrit où ils sont, mais le commandant en second leur dit que le chef protège leurs arrières. ils ouvrent alors une seconde trappe, Sugimoto ne voit personne, et l'équipe s'engouffre plus profondément dans le Yamato. On ne voit plus Sugimoto par la suite dans ce tome.
    • Statut au volume 36 : Vivant.

    Volume 37

    L'escouade arrive à la porte des salles des machines, et ils savent qu'une fois à l’intérieur, les communications avec le SH60J et Ôme seront impossibles. Cependant, ils doivent capturer plusieurs hommes afin de les faire parler et de savoir où se trouve la bombe atomique. Hors, juste après avoir ouvert la porte, les membres de l'escouade entendent une conversation entre soldats du Yamato, et comprennent qu'Ôme a laissé sa radio ouverte. Ils apprennent ainsi que la bombe se trouve au hangar de la machinerie à la poupe, réduisant considérablement la zone de recherche. Mais peu après, l'escouade entend une explosion, et tous pensent à Ôme. Kadomatsu fait ensuite un rapport de la situation à l’hélicoptère, qui n'a pas encore trouvé le corps d'Oguri. Soudain, la voix de Kusaka se fait entendre par la radio interne. Celui-ci dévoile que la dépouille du chef navigateur se trouve dans la cabine du commandant, tout près de là où ils sont. De plus, cette communication a été limitée à la section où se trouve l'escouade de Kadomatsu. Sugimoto pense directement à un piège, et que Kusaka veut les capturer au plus vite. Mais pour le capitaine, Kusaka n'est pas un menteur. Dans la cabine du commandant, ils retrouvent le corps d'Oguri, puis le téléphone de la cabine sonne. Sugimoto ne veut pas que le capitaine réponde, mais celui-ci sait que Kusaka veut juste parler. Ce dernier annonce le décès d'Ôme, qui a emporté 7 soldats du cuirassé avec lui. Kadomatsu le remercie, mais déclare qu'il est déterminé à faire échouer le plan de Kusaka, quitte à le tuer. Après avoir raccroché, le capitaine ordonne que soit installé le système de guidage pour les tomahawk, dans le cas où ils échoueraient. Ensuite, ils font un rapport au Mirai et se remettent en route. Puis, il reçoivent un message du SH60J, qui leur indique que de la fumée sort des cheminées du Yamato. Yanagi explique qu'il faut une heure au cuirassé pour se remettre à naviguer. L'escouade poursuit ses recherches dans les hangars de la machinerie, en restant prudents. Mais à un moment, un navire américain s'adresse directement au croiseur, et lui demande de collaborer car il sait que le Mirai est en mauvais état. Ou sinon, ils peuvent envoyer un missile pour prouver leur force. Sugimoto sait que, dans son état, le croiseur ne pourra rien faire. Cette déclaration est donc une demande reddition cachée. Sugimoto n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 38

    Les membres de l'escouade craignent pour le Mirai, mais ils apprennent que le SH60J a tiré des hand arrow et abattu 3 appareils américains. Pour Yonekura, les américains ne feront pas la différence entre les hand arrow et les missiles antiaériens. Mais Yanagi dit que la portée des hand arrow n'est que de 5 kilomètres. Et si Hayashibara veut toucher les navire américains, il devra s'approcher de leur flotte. Il craint donc que le pilote n'en fasse trop. Mais Kadomatsu est sûr qu'Hayashibara ramènera l’hélicoptère sur le croiseur. Mais les membres de l’équipe apprennent que le SH60J a été repéré par les avions américains, et pris en chasse par ceux-ci. Les 2 pilotes ont réussi à ramener l’hélicoptère sur le Mirai, mais en perdant la vie dans l'action. Sugimoto, un peu déprimé, se demande comment ils vont pouvoir quitter le Yamato. Mais le capitaine ordonne de continuer l’écoute des échos, et on lui confirme des bruits de pas, ce qui signifie qu'ils ont trouvé la localisation de la bombe atomique. Grâce à une mini-caméra, Sugimoto constate que l’entrée du hangar est une véritable forteresse. Kadomatsu n'est pas étonné d'une telle défense, et il annonce qu'ils utiliseront des feintes comme prévu. Une fois prêts, ils synchronisent leurs montres et règlent des téléphones portables. Après avoir coupé le courant, ils lancent les téléphones allumés dans le couloir, et ceux-ci diffusent des messages préenregistrés faisant croire à une attaque, tandis que les membres de l'escouade se faufilent dans le hangar annexe grâce à leurs lunettes de vision nocturne. Aucun blessé n'est à signaler. Ils font une écoute du hangar principal où se trouve la bombe, mais n'entendent absolument rien. Le capitaine leur demande de rester très prudents, tandis qu'ils placent des explosifs pour faire une brèche dans le mur. Yonekura déclenche l'explosion, mais quand il se place devant pour observer le résultat, il est violemment projeté en arrière par une trombe d'eau avant de percuter une caisse. Avec toute cette eau, Yanagi comprend que le hangar principal était rempli d'eau et que c'est pour cette raison qu'ils n'entendaient rien. Kadomatsu pense qu'ils doivent aller dans le hangar principal par le trou pour ne pas mourir noyés, et il confie Yonekura à Sugimoto. Ils parviennent dans le hangar et montent sur une planche, mais Yonekura décède de ses blessures après quelques mots. Ensuite, l'escouade voit enfin la bombe, mais les pompes à injection d'eau se remettent en marche. Puis, ils sentent que le Yamato reprend sa navigation. Le capitaine ordonne à Sugimoto de le suivre sous l'eau avec une lampe. Il tente d'ouvrir la porte avec un pied de biche, mais celle-ci est soudée de l’extérieur. Pourtant, Sugimoto refuse d'abandonner et replonge pour forcer la porte...

    Volume 39

    Sugimoto est rapidement rejoint par ses collègues. Quand Kadomatsu vient à son tour, il a une chaîne avec un crochet, liée à une poulie. Grâce à cela, ils démultiplient leurs forces et tous tirent sur la chaîne. Alors que le Yamato vire de bord, la soudure finit par céder. Le courant qui se crée emporte alors plusieurs des hommes de l'escouade, dont Sugimoto. Celui-ci se relève à l’extérieur du hangar, avec un soldat du cuirassé entre lui et la porte. Sugimoto lui dit de s’écarter car ils ne sont pas là pour se battre mais pour s'occuper de la bombe. Le soldat remarque dans le regard de Sugimoto que celui-ci n'a jamais tiré sur personne. Mais quand le soldat menace Sugimoto de son arme, ce dernier ouvre le feu et abat le soldat. Ensuite, Sugimoto entend le capitaine lui dire de rassembler tout le monde dans le hangar, où ils vont se mettre derrière la bombe et commencer leur travail. Sugimoto retrouve Fujinaga, mais Katsuragi, lui, est décédé. Une fois dans le hangar, ils préviennent le Mirai de la situation. Le chef Asô pense alors à un changement de plan. Le Yamato étant de nouveau en route, le plan de Kusaka reprend son cours. Il va se servir d'un détonateur avec un compte à rebours et quitter le cuirassé avec ses hommes. L'escouade peut donc elle aussi quitter le Yamato, et le croiseur peut couler le navire avec un tomahawk. Mais pour Kadomatsu, cela repose sur une hypothèse et ils ne peuvent s'en contenter. Il refuse donc la proposition d'Asô, mais cela lui fait penser que Kusaka a sans doute prévu des canots de sauvetage pour son équipage. Il ordonne donc à Sugimoto d'aller vérifier avec quelqu'un d'autre. Sugimoto prend alors Fujinaga avec lui, et pour ne pas être repérés, ils sortent du hangar en restant sous l'eau. Ils sortent discrètement de la zone dangereuse et dans le hangar à canots, ils en trouvent de 50 a 60, prêts à l'emploi. C'est alors justement à ce moment que les 2 hommes voient que les soldats du Yamato s'activent et sortent les canots. Sugimoto prévient le capitaine et c'est sa dernière apparition dans ce tome.

    Volume 40

    Soudain, une alarme résonne dans tout le navire, et Sugimoto et Fujinaga apprennent par la radio que Kadomatsu et les autres ont malencontreusement déclenché le compte à rebours de la bombe atomique. Ils sont incapables pour le moment d'arrêter ce dispositif et il ne leur reste que 97 minutes et 30 secondes. Par la suite, Sugimoto et Fujinaga retrouvent les autres membres de l'escouade, à l'exception du capitaine, sur le pont du Yamato. Kadomatsu leur a ordonné de quitter le navire en même temps que l'équipage du cuirassé, tandis qu'il resterait en arrière en compagnie de Kusaka. Le commandant en second du Mirai veut que Kusaka arrête le dispositif, s'il ne veut pas que le croiseur lance ses missiles sur le Yamato. Sugimoto demande si Kusaka avait une arme, mais à part le sabre qui lui sert de canne, Sasamoto n'a pas vu d'autre arme visible. C'est alors que des soldats du cuirassé arrivent et déposent la dépouille d'Oguri auprès des membres de l'escouade. L'un d'eux donne aussi le casque du chef Ôme à Sugimoto, car c'est tout ce qu'il reste de lui. Le groupe saute à l'eau puis monte sur le canot. Sasamoto se demande si Kadomatsu est prêt à mourir avec Kusaka, mais selon Sugimoto, ce n'est pas dans son tempérament. Il connaît ses responsabilités, veut que Kusaka survive et se débarrasse lui-même de la bombe. Et le second du Mirai ne mourra pas avant cela. Alors que le Yamato continue sa route, Sugimoto donne des rames pour qu'ils s'éloignent le plus possible, car c'est ce que veut Kadomatsu. Ils doivent emboîter le pas à l'équipage du cuirassé. De plus avec l'appareil américain qui tourne autour du Yamato, ils risquent d'être une cible si ils sont isolés. Par la radio, ils apprennent que le Mirai vient à leur secours, mais qu'avec leur radar, ils ne peuvent pas faire la différence entre les canots. Ils disent aussi à l'escouade de tenir bon. En entendant cela, les membres de l'équipe se mettent à pleurer. Peu après, ils entendent des coups de canon, qui proviennent sans doute de navires américains. Les obus déplacent beaucoup d'eau qui retombe sur les membres de l'escouade, qui continuent à pagayer. On ne voit plus Sugimoto par la suite dans ce tome.
    • Statut au volume 40 : Vivant.

    Lieutenant Kazuma Tsuda

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Décédé de ses blessures après une chute depuis Kehlsteinhaus.
    • Statut au volume 40 : Décédé de ses blessures après une chute depuis Kehlsteinhaus.

    Amiral Isoroku Yamamoto (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Tué d'une balle dans le coeur par un soldat américain.
    • Statut au volume 40 : Tué d'une balle dans le coeur par un soldat américain.

    Sous-lieutenant Mori

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Tué par les tirs d'un hydravion chasseur japonais.
    • Statut au volume 40 : Tué par les tirs d'un hydravion chasseur japonais.

    Yô Bungen (Hideo Yamamoto)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Supposé décédé par suicide.
    • Statut au volume 40 : Supposé décédé par suicide.

    Teruko

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 36 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 40 : Supposé vivante.

    A suivre...

    Cronos


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  • Bonjour à tous,

    Aujourd'hui est une journée un peu particulière. Je ne parle pas de la sortie du jour, mais bien évidemment des événements tragiques qui se sont déroulés hier à l’aéroport de Zaventem et dans la capitale belge, Bruxelles, des endroits que je connais bien. On dit qu'il faut continuer à vivre pour montrer à ces extrémistes qu'ils ne nous auront pas, et c'est bien ce que je compte faire. Le réveil fut étrange, inhabituel, mais je continue à me rendre à mon travail normalement, malgré une certaine appréhension. Et c'est aussi la raison pour laquelle je vais parler de la sortie du jour (en supposant que la maison d’édition, Casterman, fasse comme moi). Aujourd'hui, nous avons le retour d'un personnage qui m'avait assez bien marqué, celui du one-shot Le gourmet solitaire. C'est en effet ce mercredi que sort le nouveau one-shot Les rêveries d'un gourmet solitaire. Je vais de nouveau avoir l'eau à la bouche en lisant les descriptions des plats que goûte notre gourmet, et me demander quel goût peuvent bien avoir ces plats de la gastronomie nippone. Je compte bien me procurer ce tome assez rapidement, mais comme dit lors de la précédente sortie, la fiche du tome et mon avis devront attendre un certain temps. Mon conseil du jour est de profiter de la lecture de cette oeuvre contemplative pour faire abstraction du chaos extérieur et du monde cruel dans lequel nous vivons. La prochaine sortie est prévue pour le 25 mai.

    Bonne lecture,

    Cronos


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  • Bonjour à tous,

    Une fois n'est pas coutume, j'ai loupé la sortie d'un tome d'un des 3 mangakas auquel ce site/blog est consacré. Mea culpa. Je n'ai pas été assez attentif. Il faut dire qu'il s'agit ici d'un one-shot et non pas d'une grosse série. C'est en effet un recueil de petites histoires scénarisées par Sekikawa et mises en images par Taniguchi. Et comme les connaisseurs du mangaka peuvent s'en douter, il s'agit là d'une ancienne oeuvre, datant des années 80, c'est-à-dire la même période que Trouble is my business. Je suis donc très curieux de voir ce que donnent ces polars noirs, mais je ne m'attends à un chef d'oeuvre. Je ne devrais pas mettre trop longtemps à me le procurer (mais on ne sait jamais, car ces derniers temps, rien ne se passe comme je le souhaite). Par contre, pour ce qui est de donner mon avis, cela devrait prendre un certain temps malheureusement, car je suis fort occupé. La prochaine sortie est déjà prévue pour le 23 mars, dans moins d'une semaine.

    Bonne lecture.

    Cronos


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  • Afin d'être complet en ce qui concerne chaque oeuvre, je vais faire une liste des personnages qui la compose. Comme il s'agit de fiches assez complètes, il se peut qu'il y ait des spoilers (révélations de l'intrigue). Ils sont classés par ordre d'apparition.

     

    John

    Volume 1

    John est l'un des employés du site d'extraction minière de Tarpa. Le 21 août, il se plaint car il a encore plus de 2 mois à tirer avant de partir. Sandra, elle, a été poussée à renouveler son contrat. Soudain, un problème est signalé sur les écrans. John pense à une panne sur le bras de forage 6, et ils appellent l’équipe B pour faire la réparation. Un peu plus tard, le cargo Cavallus arrive à la surface du trou où se trouve la mine, et envoie du ravitaillement avec des machines télécommandées. Mais l'un des appareils se crashent, et John se plaint car c'est à la portée du premier venu. Il signale ensuite qu'il faut lancer la prospection d'un nouveau filon, car la production est en baisse. Une fois les machines reparties, John leur conseille de faire attention aux pirates. Plus tard, un accident se produit, et le directeur est gravement blessé. Onkl, le vieux tenancier du bar, vient voir John, qui travaille avec Yan, pour avoir une information sur les vents dominants d'ouest, car les courants-jets sont peut-être déjà sur Tarpa, alors qu'ils ne doivent arriver que dans un mois. Et les 2 hommes constatent que le papy avait raison. La pression atmosphérique en surface est en chute libre, et des vents extrêmes se forment. John pensent qu'ils doivent demander un cargo à Abyss en urgence. Alors que le directeur décède, John appelle le dépôt logistique de surface Earliss II, mais ceux-ci refusent dans un premier temps d'envoyer le Cavallus sans aval de la régie, avant de finalement accepter. Mais la communication avec le cargo est interrompue, et John comprend qu'ils ont été attaqués par des pirates. Voulant partir de Tarpa, John va au bar, et prend une bouteille d'alcool, avant d'informer ses collègues présents de son intention, invitant ceux qui veulent à le suivre. Plusieurs personnes embarquent donc dans 2 cargos de secours, et John décolle, malgré les avertissements de certains sur le danger. Malheureusement, alors qu'ils arrivent à la sortie du trou, une grande bourrasque emporte les 2 appareils, l'un se crashant et explosant, et celui piloté par John percutant la paroi plusieurs fois et atterrissant finalement sur une petite terrasse. John appelle la mine à l'aide car le vent glacial pénètre dans l'appareil et menace de les tuer. Jarvis leur demande de ne pas bouger. Mais John n'est pas sûr qu'il viendra car ils sont partis dans permission. Durant l'attente, Larkin succombe à ses blessures, et Yan les avertit que les secours doivent escalader la paroi. Quand ceux-ci arrivent, seul John est vivant, mais son pouls est faible. Au retour à la mine, John est amputé du bras droit et des 2 jambes. Takéru Yamato, fils illégitime du président de la régie Shivr, décide de quitter la mine en escaladant la paroi, et lors de son départ, John l'observe en pleurant, se demandant ce que ceux qui restent vont devenir. On ne voit plus John par la suite dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Prologue : Nunatak, l'île des glaces".
    • Statut au volume 2 : Supposé vivant, mais dans un sale état.

    Sandra

    Volume 1

    Cette femme travaille sur le site d'extraction minière de Tarpa, pour la régie pour le développement des ressources Shivr. Le 21 août, alors que John se plaint d'avoir encore 2 mois à tirer, Sandra lui rétorque qu'il est en contrat court alors qu'elle est dans l'équipe d'hiver et que la régie lui a mis la pression pour qu'elle renouvelle son contrat pour 200 penna de plus par jour. Elle va devoir rester là jusqu'à ce que la régie trouve un autre ingénieur pour la remplacer, alors que personne ne veut venir dans le trou glacial où ils sont. Soudain, une alarme se déclenche, et John pense qu'il s'agit d'une panne sur le bras de forage 6. Ils vont donc devoir appeler l'équipe B pour la réparation. Un peu plus tard, le dépôt logistique Earliss II envoie à Tarpa un cargo, le Cavallus, pour un ravitaillement, et ils font descendre dans le trou 2 petits cargos téléguidés. Sandra leur dit de faire attention car il y a des turbulences. L'un des 2 engins manque de se crasher, et John insulte le pilote. Par la suite, le directeur meurt dans un accident et des vents violents font leur apparition à la surface du trou de Tarpa. John et plusieurs autres personnes décident de partir, mais les 2 navettes sont prises dans des bourrasques. L'une d'elles se crashe et explose, et celle de John se retrouve sur une petite terrasse. Jarvis, le directeur technique, et Takéru Yamato, le fils illégitime du président de la Shivr, décident d'escalader la paroi pour aller les sauver, Sandra et Yan essayant de garder le contact avec John et les autres passagers de la navette qui subissent le froid mortel. Finalement, seul John est sauvé, devant être amputé du bras droit et des 2 jambes, et Jarvis meurt lui aussi. Takéru fait le choix de partir pour la capitale Abyss en escaladant à nouveau la paroi, et Sandra décide de partir avec lui et quelques autres. Une fois à la surface, le groupe prend 2 véhicules, mais en chemin, ils se retrouvent coincés à cause de la géographie des lieux qui change à une vitesse ahurissante. Takéru choisit de continuer à pied en suivant un chasseur Jil-Chaak qu'ils ont rencontré. Plus tard, Gaston est emporté par une tornade, puis Beat manque de se tuer en tombant dans une crevasse qui vient de se créer. Ensuite, Dahall, le chasseur, leur apporte des bêtes qui les transportent jusqu'à son village. Là, la chaman parle à Takéru, puis le groupe, accompagné de Dahall, reprend la route vers Abyss...

    Volume 2

    Le groupe arrive à Earliss mais la base est déserte, à l'exception d'un poivrot qui se réveille de mauvaise humeur et qui casse une bouteille sur la tête de Beat. Alors que Takéru s’apprête à se battre contre cet homme, Sandra envoie Toma pour interrompre les 2 bagarreurs. Elle conseille ensuite aux siens d'ignorer le poivrot et d'aller consulter l'ordinateur dans la salle de contrôle. Là, le groupe apprend que la période glaciaire touche à sa fin, et tous se dirigent vers le hangar pour voir s'il ne reste pas une navette. Il y en a effectivement une, mais c'est une antiquité que seul le poivrot, Bird, peut piloter, qui accepte de le faire à condition que les autres se montrent gentils. Takéru le frappe au visage, mais ses amis lui disent de se calmer. Bird lui rend la pareille mais est d'accord de piloter. Sandra prend la place de copilote car elle n'a pas confiance en un alcoolo pour survivre en vol. Ils décollent et le groupe croise de curieux animaux volants. Mais soudain, l'appareil se met à vibrer, et ils comprennent qu'ils sont à proximité d'une éruption. Des rochers projetés leur font perdre l'un des moteurs, et la navette se crashe. Inconsciente, Sandra est attaquée par des lianes et est sauvée par Bird. A son réveil, Sandra veut essayer de voir si il y a d'autres survivants et appelle Toma. Ils sentent alors un tremblement et voient une gigas, une baleine des montagnes, se faire dévorer par la forêt. Ensuite, la forêt expulse du pollen, et les 2 survivants se protègent la bouche avec du tissu. Juste après, ils retrouvent Toma, ainsi que Takéru. De retour à la carcasse de la navette, le jeune homme a des maux de tête, mais ils retrouvent Dahall, lui aussi vivant. Le groupe remonte alors la rivière vers le sud avec la carcasse de l'appareil comme radeau. Ils croisent une race inconnue de singes très agressifs, puis un prospecteur automatique. A l’intérieur, l'ordinateur leur apprend qu'Abyss subit beaucoup d'inondations et est en proie à une nouvelle flore agressive et dangereuse. Le groupe continue néanmoins son chemin, et par la suite, ils sont attaqués par la sève acide des arbres puis par un arbre géant. Pourtant, celui-ci relâche son étreinte, et Takéru sort du prospecteur pour aller parler avec un géant bleu qui est à l’extérieur. Celui-ci s'envole et le groupe continue jusqu'aux ruines d'une ville, où ils sont attaqués par des pirates qui se révèlent être des enfants. Mei, l'une de ces orphelins, explique que leur vaisseau s'est crashé pas loin, et qu'ils attendent les secours des adultes, qui ne reviennent cependant pas. Là-bas, la foret les attaque une nouvelle fois, mais se retire après avoir capturé Takéru, qui semble avoir réussi à calmer la colère de la nature. Ensuite, la grand-mère, le super ordinateur d'Abyss, dévoile qu'elle veut exterminer les humains pour les remplacer par des êtres plus évolués. Accompagnés de Mei, le groupe prend 2 petites navettes pour rejoindre la capitale, mais sur le chemin, ils sont attaqués par des missiles envoyés par la grand-mère. Après les avoir évité, Takéru conseille à Sandra et Mei de rebrousser chemin car c'est trop dangereux, et la jeune femme accepte. C'est la dernière apparition de Sandra.
    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Prologue : Nunatak, l'île des glaces".
    • Statut au volume 2 : Vivante.

    Toma

    Volume 1

    Il s'agit d'un petit animal de compagnie, qui est un peu un mélange entre un chat et un lémurien. Il semble être attaché à Sandra et dort sur ses genoux, alors que celle-ci travaille sur le site d'extraction minière de Tarpa. Câliné par sa maîtresse, Toma se réveille et en redemande, avant de se gratter un peu. Plus tard, alors que Sandra est concentrée sur son job, Toma est toujours là. Par la suite, un groupe de personnes décide de partir en escaladant la paroi du trou où ils sont, et Sandra veut les accompagner, emportant bien sur Toma, qui se frotte contre sa jambe, avec elle. Une fois à la surface, le groupe prend 2 véhicules, dans lesquels ils sont secoués à plusieurs reprises. Toma n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    Volume 2

    Après s'être retrouvé bloqué par la géographie des lieux, le groupe suit un chasseur Jil-Chaak, Dahall, qu'ils ont rencontré. Gaston se fait emporté par une tornade, et Beat se blesse en tombant dans un crevasse qui s'est créé soudainement, avant d'être récupéré par Takéru. Ils reçoivent ensuite l'aide de Dahall qui les emmène dans son village. Là-bas, la chamane suggère qu chasseur d'accompagner le groupe dans on périple vers Abyss, la capitale. Le groupe arrive alors à la base logistique d'Earliss. Celle-ci est déserte, à l'exception d'un poivrot qui se montre très agressif envers les arrivants et qui casse une bouteille sur la tête de Beat. Takéru est prêt à se battre contre cet homme, mais Sandra envoie Toma les interrompre en le faisant sauter sur leurs épaules. Elle préfère aller tout vérifier à la salle de contrôle. C'est là que le groupe apprend que la période glaciaire touche à sa fin. Ils vont chercher une navette, et le poivrot est le seul à pouvoir piloter l'unique navette restante, ce qu'il accepte de faire après s'être un peu battu avec Takéru. Mais l'appareil se crashe après être passé au-dessus d'une éruption. Toma en réchappe et retrouve Takéru, inconscient. Il le réveille, et ensemble, ils voient une gigas, une baleine des montagnes, se faire dévorer par la forêt. Après cela, Toma tremble car il sent que les lianes commencent à les attaquer. Takéru lui dit de fuir, et l'animal retrouve Sandra et le poivrot, Bird, qui sont aussi vivants, avant d'être rejoints par Takéru. Dahall est le dernier survivant, et ils vont tous sur la rivière, naviguant sur la carcasse de la navette. Toma aperçoit des sortes de singes et crie car il sent le danger. Le groupe continue et trouve une machine prospecteur autonome dans laquelle ils rentrent. Dans ce nouveau moyen de transport, ils sont attaqués par une pluie acide et par la jungle, et parviennent dans les ruines d'une ancienne ville. Là, ils sont attaqués par des pirates qui se révèlent être des enfants orphelins. Après une nouvelle attaque de la nature, ils comprennent que le super ordinateur d'Abyss veut exterminer les hommes pour les remplacer par des êtres plus évolués. En se rendant sur place en compagnie d'une orpheline, Mei, et dans 2 navettes, le groupe est attaqué par des missiles qu'ils parviennent à détruire. Après cela, Takéru demande à Sandra d'emmener Mei et Toma avec elle, pour les mettre en sécurité dans la ville en ruines, pendant que lui, Bird et Dahall vont combattre le super ordinateur. Durant tous ces événements, Toma se contente de rester sur les épaules de Sandra. On ne le voit plus par après.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Prologue : Nunatak, l'île des glaces".
    • Statut au volume 2 : Vivant.

    José luis

    Volume 1

    José fait partie de l’équipe B de maintenance sur le site d'extraction minière de Tarpa, appartenant à la régie pour le développement des ressources Shivr. Il travaille avec Beat Laporte, et lors de leur jour de maintenance, ils traînent tous les 2 au bar de la mine au lieu d’être en salle de permanence. José observe la prostituée qui tente d'attirer des clients, tandis que Beat se demande quand de nouvelles filles vont venir. Un appel radio annonce alors qu'il y a un bras de forage en panne dans la veine de l'ours, et les 2 hommes partent faire leur travail. Le froid est tellement intense que leurs combinaisons chauffantes ne sont plus assez efficaces. Ils constatent aussi qu'il y a des fuites un peu partout et que rafistoler n'est pas du bon travail. José se demande s'ils ne doivent pas envoyer un rapport à la régie, mais Beat pense que cela ne servira pas à grand chose. On apprend alors que José est sur un contrat de 2 ans sur place. Les 2 hommes entendent ensuite le son d'une baleine de montagne. A peine ont-ils terminé leur travail qu'ils sont à nouveau appelés au cargoport car un panneau solaire d'un caisson-cargo de ravitaillement a été endommagé durant le transport. Le duo remonte donc pour fixer le problème. Quelques temps plus tard, Jarvis, le directeur technique, réunit tout le monde dans le hall central pour annoncer le décès du directeur dans un accident. Par la suite, John révèle à ses collègues que leur ravitaillement a été détourné par des pirates. Il a donc décidé de quitter Tarpa avec ceux qui le veulent. Malheureusement, les 2 appareils que ces personnes prennent sont pris dans des bourrasques qui détruit l'un des véhicules, et laisse l'autre sur une petite terrasse, en proie au froid mortel. Jarvis choisit une équipe pour escalader la paroi du trou de la mine, et tenter de sauver les survivants. José fait partie de ce groupe, en même temps que Takéru, le fils illégitime du président de la régie. Après une première journée, Takéru sauve la vie d'Eric qui a failli chuter, et ils bivouaquent dans une ancienne galerie. Le second jour, Eric est attaqué par une punaise des montagne géante, et manque une nouvelle fois de mourir. Le groupe doit continuer sans lui. Quand ils arrivent près de l'appareil, seul John est encore vivant, les autres étant morts de froid. Mais au moment de descendre, c'est Jarvis qui est blessé par un morceau de l'appareil que le vent projette en plein sur son front. De retour à Tarpa, Jarvis décède de ses blessures. Takéru choisit de quitter la mine en escaladant la paroi, et plusieurs, dont José, décident de l'accompagner. Une fois à la surface, ils prennent 2 véhicules mais se retrouvent coincés à cause des changements brusques de géographie, dus à de curieux changements de climat. Ils rencontrent un chasseur Jil-Chaak, que Takéru choisit de suivre. Le lendemain, Gaston est malheureusement emporté par une tornade, et Beat manque de se faire tuer en tombant dans une crevasse qui s'est créé soudainement. Le chasseur, Dahall, revient alors avec des camels pour les transporter jusqu'à son village. Là, la chaman va parler à Takéru, puis le groupe continue, avec Dahall, en direction de la capitale, Abyss...

    Volume 2

    Le groupe arrive à Earliss, mais ils n'y trouvent plus personne. José aperçoit alors des mustelas, sorte de rats, dans les réserves, et il les abat. Ensuite, ils finissent par trouver quelqu'un endormi dans le bar. Ils le réveillent, mais celui-ci leur demande de parler plus doucement car il a mal à la tête à cause de l'alcool. José demande où ils en sont avec les navettes avec la capitale, et l'homme répond que tout le monde s'est cassé et qu'ils ont laissé tombé ceux de Tarpa. De plus, il n'y a plus de Cavallus. Beat se demande pourquoi lui est resté, et l'homme répond juste qu'il n'avait pas envie et que ça ne sert à rien d'aller à Abyss. Beat veut savoir ce qu'il se passe là-bas et sa fâche sur l'homme qui riposte en cassant sa bouteille sur la tête de Beat. Takéru est prêt à se battre, mais Sandra intervient avec Toma pour dire à ses collègues qu'ils devraient plutôt aller regarder la salle de contrôle au lieu de parler à ce poivrot. C'est alors qu'ils apprennent une augmentation de l'activité volcanique, et une font rapide des glaces due à une hausse des température. La conclusion est la fin de la période glaciaire. Tous vont donc voir dans le hangar s'il ne reste pas une navette-cargo, mais ils ne trouvent qu'une antiquité. C'est alors que le poivrot intervient, déclarant être le seul à pouvoir le piloter, ce qu'il accepte de faire si les autres sont gentils avec lui. Mais Takéru le frappe en plein visage en guise de réponse. José et les autres calment leur ami, et le poivrot frappe Takéru avant d'accepter. Ils chargent ce qu'ils peuvent puis décollent. En vol, ils observent les changements climatiques et voient une nouvelle sorte d'animal volant. José en tremble de peur. Soudain, l'appareil se met à vibrer alors qu'ils passent juste au-dessus d'un éruption. Des rochers sont projetés et leur font perdre le moteur bâbord. L'appareil s'écrase et José perd la vie dans le crash.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Prologue : Nunatak, l'île des glaces".
    • Statut au volume 2 : Tué dans le crash d'une navette.

    Beat Laporte

    Volume 1

    Il s'agit de l'un des ouvriers du site d'extraction minière de Tarpa, pour la régie pour le développement des ressources Shivr. Il travaille dans l’équipe B de maintenance, avec José Luis, et le 21 août, il traîne avec son collègue dans le bar, au lieu d’être en salle de permanence. Beat demande au tenancier quand va arriver le prochain cargo avec les nouvelles filles, et Onkl lui répond que ce ne sera pas avant un bon moment, et qu'ils devront se contenter de celles qui sont présentes. C'est alors qu'un appel interne envoie Beat et José au travail car il y a une panne dans un bras de forage. Sur le chemin, ils remarquent que leurs combinaisons chauffantes ne sont plus assez puissantes face au froid qui règne. Ils constatent aussi qu'il y a des fuites un peu partout, et que leurs rafistolages ne fonctionneront pas. José se demande s'ils ne devaient pas faire un rapport à Abyss, la capitale, mais pour Beat, cela ne servira à rien. Beat sait que son collègue ne passera pas l'hiver à Tarpa, alors que lui a signé pour un an supplémentaire dans la mine. Le duo entend ensuite le son d'une baleine de montagne, puis, alors qu'ils se reposent enfin, on les appelle pour un panneau solaire d'un cargo de ravitaillement qui a été abîmé durant le transport. Tous les 2 doivent donc se rendre au cargoport pour faire des réparations. Plus tard, Jarvis, le directeur technique, réunit le personnel, dont Beat, pour les informer que le directeur est décédé suite à un accident. Puis, John leur apprend que leur convoi de ravitaillement a été attaqué par des pirates, et il déclare avoir l'intention de quitter Tarpa en pilotant des cargos malgré les vents violents à la surface du trou de la mine. Malheureusement, des bourrasques emportent les cargos, et l'un d'eux explose, tandis que l'autre se retrouve sur une petite terrasse, en proie au froid mortel. Jarvis compose une petite équipe pour escalader la paroi de la mine et aller secourir les survivants, mais ils ne trouvent que John de vivant, et Jarvis perd la vie durant l’opération. Au retour de l’équipe, John doit être amputé du bras droit et des 2 jambes, et Beat se demande s'ils vont survivre à l'hiver. Par la suite, Takéru, le fils illégitime du président de la régie, choisit de quitter la mine pour retourner à la capitale Abyss. Plusieurs personnes l'accompagnent, dont Beat, et celui-ci et content que Sandra vienne avec eux. Après avoir escaladé la paroi et avoir atteint la surface, ils prennent 2 véhicules, dont Beat conduit l'un d'eux. Mais le groupe est rapidement coincé par les changements géographiques qui se produisent soudainement, tout comme les conditions climatiques. Ils rencontrent un chasseur, Dahall, et reçoivent de la viande, et Beat constate que c'est autre chose que de la viande en boîte. Takéru décide de suivre à pied le chasseur, mais le lendemain, une tornade est sur leur passage et emporte Gaston. Puis, Beat tombe dans une crevasse qui se crée d'un coup. Takéru vient le sauver, mais Beat s'est tordu la cheville. Dahall revient alors vers eux avec des camels qui emmène le groupe dans le village Jil-Chaak. Là, Takéru va parler avec la chamane, puis le groupe, accompagné de Dahall, prend de nouveau la direction d'Abyss.

    Volume 1

    Le groupe parvient à la base d'Earliss, mais celle-ci est déserte à l'exception d'un homme au bar, endormi par l'alcool. Ils le réveillent mais l'homme semble de mauvais humeur et dit avoir mal à la tête. Il révèle que tout le monde est parti pour la capitale, et qu'il ne reste plus un seul Cavallus. Beat a du mal à le croire, mais Takéru demande au poivrot pourquoi lui est resté. Celui-ci répond juste qu'il n'avait pas envie, et Beat se demande ce qu'il peut bien se passer à Abyss. L'homme, désinvolte, lui rétorque qu'il n'a qu'à demande à l'ordinateur. A ce moment, Beat, énervé, saisit le poivrot par le col, mais celui-ci se défend en brisant sa bouteille sur la tête de Beat. Takéru est prêt à se battre contre cet homme, mais Sandra intervient alors pour que ses amis évitent de s'intéresser à cet homme, et qu'ils aillent plutôt dans la salle de contrôle. Là, ils apprennent la fonte des glaces à cause de la hausse des températures, ainsi que l'augmentation de l'activité volcanique. En gros, la période glaciaire est terminée. Le groupe fonce alors vers le hangar, mais il ne reste plus qu'une très vieille navette. Le poivrot, Bird, déclare être le seul capable de pouvoir le piloter, et accepte de le faire si les autres se montrent gentils. Takéru l'envoie au sol d'un coup de poing, mais José et Beat le calme. Bird lui renvoie la pareille, mais est d'accord de piloter. Le groupe embarque ce qu'ils peuvent, et une fois en vol, Beat remarque que Dahall prie. Puis ils observent par le hublot les terribles changements qui se produisent à cause de la fin de la période glaciaire, notamment de nouvelles sortes de volatiles. Puis Beat trouve que la navette ne va pas vite et se demande s'ils arriveront un jour à Abyss à ce rythme. Soudain, l'appareil se met à trembler. Ils passent en fait près d'une éruption, et des rochers sont projetés dans leur direction. Ils perdent l'un de leurs moteurs, et l'appareil se crashe, tuant certains de ses passagers, dont Beat.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Prologue : Nunatak, l'île des glaces".
    • Statut au volume 2 : Tué dans le crash d'une navette.

    Onkl

    Volume 1

    Ce vieil homme tient le bar de la mine de Tarpa, dans un trou au fin fond de l'inlandsis, et appartenant à la régie Shivr qui se trouve à Abyss, la capitale. Un jour, Beat vient lui demander quand va arriver le prochain cargo avec les nouvelles prostituées, et Onkl lui répond que ce ne sera pas avant un bon moment, qu'il va donc devoir se contenter de celles qui sont là. Pour consoler Beat, il ajoute que celles-ci sont plus abordables que celles d'Abyss. Puis une bagarre éclate entre Takéru, le fils illégitime du président de la Shivr, et un de ses collègues. Plus tard, dans ses quartiers, Onkl remarque que les oiseaux tourgreys migrent déjà alors que c'est trop tôt. Le lendemain, Takéru, qui a déjà été relâché du mitard, vient rendre visite à Onkl. Le jeune homme remarque qu'Onkl s’intéresse aux vieilles cartes et lui en demande la raison. Le vieil homme répond qu'il cherche un trésor et veut trouver des filons de pierres précieuses pas loin de Tarpa, grâce aussi à d'anciens documents. Soudain, ils entendent une explosion, et Onkl pense qu'il y a eu un accident dans la galerie. Il en a la confirmation par la radio interne, et sait que la mine a fait son temps. Mais c'est alors qu'il constate qu'il n'y a plus de tourgrey, ce qui voudrait dire que les courants-jets vont bientôt arriver. Alors que Takeru est appelé à l’unité médicale, Onkl va dans la salle de contrôle pour vérifier les vents dominants d'ouest, et John et Yan confirment ses craintes. Les vents tournent à la tempête à la surface du trou de la mine. Ensuite, durant une réunion d'urgence dans le hall central, à laquelle participe Onkl, Jarvis, le directeur technique, déclare que le directeur est mort suite à l'accident et que Takéru a été désigné pour lui succéder, ce qui provoque la colère des employés. Onkl, lui, va voir le jeune homme, qui s'est endormi à cause de l'alcool. Celui-ci ne veut pas assumer ses responsabilités, mais le vieil choisit de lui faire confiance. Plus tard, John vient au bar pour prendre une bouteille, et annonce que le cargo de ravitaillement a été piraté, et qu'il compte quitter Tarpa avec ceux qui veulent bien le suivre. Malheureusement, les 2 appareils se crashent à cause des vents violents, l'un explosant, et l'autre, pilote par John, s’écrase sur une terrasse, les vents glaciaux pénétrant dans l'appareil. Jarvis décide d'aller les sauver en escaladant avec un groupe la paroi de la mine. Malheureusement, ils n'arriveront à sauver que John, qui est amputé d'un bras et des jambes, et Jarvis décède à cause d'une chute, conséquence d'un bout de métal projeté sur sa tête. Takéru pleure cette mort, et Onkl lui dit qu'il a bien raison. Le jeune homme choisit de rejoindre la capitale en escaladant d'abord la paroi de la mine avec plusieurs personnes. Onkl ne peut pas partir avec lui car il est trop vieux, et il doit trouver son trésor. Il demande juste à Takéru de revenir lui expliquer les raisons des brusques changements climatiques. C'est la dernière apparition d'Onkl dans ce tome.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Prologue : Nunatak, l'île des glaces".
    • Statut au volume 2 : Supposé vivant.

    Takéru Yamato

    Volume 1

    Takéru est le fils illégitime du président de la régie Shivr. Son père l'a envoyé dans la mine de Tarpa, loin de la capitale Abyss, en plein froid. Alors que Takéru joue au flipper dans le bar de la mine, un de ses collègues lui propose de l'herbe à bon prix car lui ne reste pas pour l'hiver. Takéru refuse, mais quand son collègue dit savoir pourquoi il est dans ce trou perdu, le jeune homme l'agresse, le frappe et se jette sur lui. Seulement un jour après avoir été mis au mitard, il est appelé par le directeur du site qui essaie de lui faire comprendre qu'il doit grandir et se comporter en adulte, et que c'est pour cette raison que son père l'a envoyé à Tarpa. Comme il a d'autres soucis, le directeur libère Takéru qui va voir Onkl, le vieux tenancier du bar. Celui-ci explique au jeune homme qu'il cherche un trésor, des filons de pierres précieuses, grâce à de très vieilles cartes et des légendes anciennes. Durant leur conversation, ils entendent une explosion, sans doute un accident dans une galerie. En effet, la mine est en fin de vie selon Onkl. Mais celui-ci voit aussi que les oiseaux tourgreys ne sont déjà plus là alors que la saison des neiges vient à peine de commencer. Takéru est alors appelé dans l’unité médicale, où il apprend que le directeur a été mortellement blessé durant l'accident. Celui-ci lui remet une boîte du président de la Shivr, et lui transmet ses pouvoirs selon la volonté de la régie. Ne voulant pas prendre sa responsabilité, Takéru boit mais découvre dans la boîte un bracelet ayant appartenu à sa mère. Le jeune homme regarde ensuite le message vidéo de son père qui déclare des prochains changements climatiques brusques. Endormi par l'alcool, Takéru est réveillé par Onkl qui lui annonce que le directeur est mort, puis semble s’intéresser au bracelet. Mais il choisit de faire confiance au jeune homme. Pourtant, ce dernier laisse la mine à l’arrêt, et tout le monde peut faire ce qu'il veut. Puis, quand John et d'autres choisissent de partir car le cargo de ravitaillement a été piraté, Takéru n'intervient pas. Jarvis, le directeur technique, est fâché de cette décision, et frappe le jeune homme, le dominant totalement malgré que Takéru emploie un couteau. Soudain, Yan vient les prévenir que les 2 vaisseaux se sont crashé, l'un ayant explosé, et celui de John se retrouvant sur une terrasse en proie à un vent glacial mortel. Jarvis choisit d'aller escalader la paroi du trou de la mine pour aller sauver les survivants, et force Takéru à les accompagner. Durant la montée, le jeune homme sauve à 2 reprises la vie d'Eric, mais quand ils parviennent à la navette, seul John est encore vivant. Et au moment de redescendre, c'est Jarvis qui est blessé à la tête par un morceau de métal de la navette, projeté par le vent. Il chute, et même en le ramenant rapidement à la mine, il décède de ses blessures. John est lui amputé d'un bras et des jambes. Après avoir pleuré la mort de Jarvis, Takéru décide de partir avec plusieurs personnes, en escaladant la paroi, afin de rejoindre Abyss, et comprendre les raisons des changements climatiques. Une fois sorti du trou, le groupe prend 2 véhicules sur chaînes, mais ils sont rapidement bloqués par les changements géographiques trop brusques. Takéru et Gaston sont attaqués par une sorte d'ours, mais sont sauvés par un chasseur Jil-Chaak, Dahall, que le jeune homme choisit de suivre à pied. Le lendemain, Gaston est emporté par une tornade, puis Beat chute dans une crevasse qui se crée en un instant. Takéru va le chercher, et voit un étrange géant bleu dans un sarcophage, qui semble endormi. Dahall, revient près du groupe et emmène le groupe dans son village avec des camels. Là, la chamane voit en Takéru le garçon d'une prophétie et l’emmène dans le temple où le jeune homme voit la statue du géant qu'il a vu. La chamane explique que ces dieux sont venus des cieux et ont beaucoup aidé les Jil-chaak, et qu'ils vont bientôt revenir. La chamane annonce ensuite à Dahall qu'il doit accompagner le groupe vers le sud, et ils prennent donc la route vers Abyss...

    Volume 2

    Le groupe continue sa route et arrive à la base d'Earliss, complètement abandonnée, à l'exception d'un poivrot, Bird, qui se montre agressif et qui brise sa bouteille sur la tête de Beat. Takéru est prêt à se battre, mais il est stoppé par Sandra. A la salle de contrôle, ils apprennent que la période glaciaire touche à sa fin. Le groupe se précipite alors vers le hangar pour voir si il reste une navette, mais il n'y a qu'un vieux modèle que seul Bird peut piloter. Celui-ci veut bien accepter de les emmener s'ils sont gentils avec lui. Takéru le frappe au visage, mais ses amis le calme et il se fait frapper en retour. Bird est d'accord de piloter, et le groupe charge ce qu'il peut. Ils décollent, mais après un certain temps, ils passent juste au-dessus d'une éruption. Une projection de rochers leur fait perdre un moteur, et l'appareil se crashe. Inconscient, Takéru est réveillé par Toma, l'animal de compagnie de Sandra. En pleine jungle, le jeune homme voit une gigas, une baleine des montagnes, se faire dévorer par la forêt. Soudain, les lianes à ses pieds commencent à l'attaquer, et Takéru dit à Toma de s'enfuir. Puis un nuage de pollen se propage dans l'air, tandis que le jeune homme se défait des lianes. courant après Toma, il retrouve Sandra et Bird qui ont survécu eux aussi. De retour à la carcasse de la navette, Takéru a un curieux mal de tête, puis les survivants voient arriver Dahall, la dernière personne à avoir survécu au crash. Le groupe décide de remonter le cours de la rivière avec la carcasse de l'appareil comme radeau, pour aller vers le sud. Sur le chemin, ils croisent des singes très agressifs, puis un prospecteur autonome de la régie. A bord de cet engin, ils apprennent que la capitale est en proie aux inondations et à des éléments inconnus de la faune et de la flore. Mais Takéru veut quand même s'y rendre. Sur la route, ils sont attaqués par la sève acide des arbres puis entendent un grincement insupportable. Durant une transe, le jeune homme voit le géant bleu parler avec l'arbre qui les agresse, puis ce dernier, calmé, relâcher ses victimes. Takéru va dehors pour parler avec le géant bleu. Celui-ci dit que la terre va renaître et que la mission de Takéru sera d'aider à défricher la terre pour ce nouveau temps. Le géant s'en va, et le groupe continue son chemin pour arriver dans les ruines d'une ville. Là,ils sont attaqués par des pirates qui se révèlent être des enfants qu'ils aident à se débarrasser d'une énorme pieuvre. La navette de transport des enfants s'est écrasé tout près et ils attendent les adultes qui devraient venir à leur secours. Avec un nouveau mal de tête, Takéru ressent la colère de la forêt qui s'approche. Durant l'attaque de la forêt, le jeune homme a une nouvelle transe dans laquelle le géant lui explique aue l'homme a détruit la nature et qu'elle se venge. Mais la forêt comprend que Takéru n'a pas de haine, et se retire d'elle-même. Plus tard, la grand-mère, le super ordinateur d'Abyss informe qu'elle va exterminer les humains pour les remplacer par des êtres plus évolués. Avec Mei, l'une des orphelines, le groupe se dirige avec 2 navettes vers la capitale, amis sont attaqués par une tour de contrôle. Takéru demande à Sandra et Mei de faire demi-tour, tandis qu'il continue avec Bird et Dahall. Les 3 hommes affrontent les robots de la grand-mère, puis, dans une vision, Takéru voit son père se faire tuer par les êtres évolués créés par le super ordinateur. Fou de rage, le jeune homme part affronter seul ces êtres. Takéru perd son bras droit, mais la forêt lui vient en aide et tue tous les êtres évolués. Elle détruit aussi la tour de la grand-mère. Takéru est sauvé par le géant bleu, et le temps de la renaissance de la terre peut commencer...

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Prologue : Nunatak, l'île des glaces".
    • Statut au volume 2 : Vivant.

    Aalty

    Volume 1

    Il s'agit d'un chasseur Jil-Chaak qui vit dans l'inlandsis. Un jour, il part chasser avec son père Dahall et ils abattent des oiseaux tourgreys. Dahall remarquent que ceux-ci migrent déjà vers le sud, et que donc, l'hiver risque d’être exceptionnel cette année. Il pense dès lors qu'ils devraient prévenir ceux qui vivent dans les igloos, et Aalty est d'accord. Une fois le blizzard présent, il sera difficile de chasser, et ils doivent donc trouver quelque chose de gros comme un ours ou un fwoka, quelque chose de similaire. A un moment, Aalty remarquent des traces d'urbehs, sorte de chiens sauvages, et Dahall est d'accord de prendre l'affût car le soleil est encore haut. Il espère cependant qu'ils repasseront avant la tombée du jour. Il explique aussi à son fils que les animaux sont imprévisibles s'ils veulent survivre, et qu'il ne doit donc être jamais sûr de rien. Puis, quand les urbehs arrivent, Dahall les trouve fort effrayés, et il comprend qu'ils sont pourchassés par une gigas, une baleine de montagne. Il dit alors à son fils qu'ils doivent fuir. Ils montent sur leurs camels, mais Aalty est touché par une pierre projetée par la gigas et tombe à terre. Le jeune homme n'a pas le temps de réagir qu'un énorme rocher lui atterrit dessus et le tue sur le coup en l’écrasant.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 1 : La baleine géante".
    • Statut au volume 2 : Décédé, écrasé par un énorme rocher.

    Dahall

    Volume 1

    Dahall est un chasseur Jil-Chaak qui vit avec son fils Aalty dans la région de la mine de Tarpa. Un jour, alors que Aalty et lui tirent sur des oiseaux tourgreys, il constate que ces animaux sont en train de migrer vers le sud, ce qui signifie que l'hiver va sans doute être exceptionnel. Il décide de prévenir ceux des igloos car il sera difficile de chasser quand le blizzard sera là. Cependant, avant de rentrer, il aimerait trouver quelque chose de gros comme un ours pour pouvoir passer l'hiver. Sur le chemin, Aalty trouve des traces d'urbehs, sorte de chiens, et comme le soleil est encore haut, ils se mettent à l'affût. Dahall espère qu'il repasseront avant la tombée du jour, et dit à son fils de ne jamais être sûr du comportement des animaux, car ils peuvent être imprévisibles s'ils veulent survivre. Les urbehs arrivent alors, mais en les voyant effrayés, Dahall comprend qu'ils sont poursuivis par une gigas, une baleine des montagnes, et il dit à son fils qu'ils doivent fuir. Cependant, Aalty est touché par une pierre projetée par la gigas, tombe de sa camel, et se fait ensuite écrasé par un énorme rocher. Dahall tente d'aller le secourir, mais quand il parvient enfin à soulever le rocher, à la fin de la journée, il ne reste pas grand chose d'Aalty. Dahall fait alors une prière pour son fils décédé. Plusieurs jours plus tard, Dahall sauve 2 hommes, Takéru et Gaston, qui sont attaqués par 2 fwokas, des sortes d'ours, en abattant ces derniers d'une balle dans la tête. Le chasseur réclame les dépouilles des fwokas qu'il pistait, et Takéru accepte. Celui-ci cherche un moyen d'aller avec son groupe vers la capitale, Abyss, mais comme la géographie des lieux subit de brusques changements ces derniers temps, Dahall dit que c'est impossible avec des véhicules et qu'il faut utiliser des camels. Puis, pour avoir attirer l'attention des fwokas, le chasseur donne l'un des bras d'une des bêtes en récompense. Le lendemain, Dahall se remet en route et va chercher des camels pour le groupe de Takéru. A son retour, Gaston a disparu, emporté par une tornade, et le groupe a un blessé. Ils partent rapidement pour le village du chasseur car un orage est en approche. Une fois au village, la chamane voit en Takéru le garçon d'une prédilection. Elle l’emmène dans un temple pour lui parler des dieux géants bleus venus du ciel, qui ont beaucoup aidé son peuple il y a longtemps, les protégeant des pillards, et qui pourraient revenir. Ensuite, la chamane conseille à Dahall d'accompagner Takéru dans son périple. C'est ainsi que le groupe prend la direction d'Abyss à dos de camel...

    Volume 2

    Le groupe parvient à Earliss, une base logistique, mais celle-ci se révèle déserte, à l'exception d'un poivrot, Bird, qui se montre agressif et qui casse une bouteille sur la tête de Beat. Sandra interrompt ensuite une bagarre qui s'annonce entre Takéru et Bird pour dire à ses compagnons qu'ils feraient mieux d'aller consulter l'ordinateur de la salle de contrôle pour savoir ce qu'il se passe à Abyss. Le groupe apprend là-bas que la période glaciaire touche à sa fin et ils foncent vers le hangar pour voir si les déserteurs ne leur ont pas laissé une navette. Il n'en reste qu'une, qui est un vieille antiquité, et que seul Bird est capable de piloter. Après avoir reçu un coup de poing de Takéru, Bird lui rend la pareille puis accepte de les conduire à Abyss. Après avoir chargé un peu de matériel, le groupe décolle, et Dahall prie pour qu'une boule de fer comme celle dans laquelle ils sont puisse voler. Mais durant le vol, l'appareil se met à trembler car ils volent près d'une éruption. Celle-ci projette des rochers qui détruisent l'un des moteurs, ce qui engendre le crash de la navette. Dahall réussit à s'en sortir vivant, tout comme Takéru, Sandra et Bird, qu'il retrouve près de la carcasse de l'appareil. Le chasseur conseille alors aux autres de remonter la rivière vers le sud avec la carcasse de la navette comme radeau. Sur le chemin, ils rencontrent des sortes de singes qui leur sont inconnus et qui les provoquent, mais Dahall sait qu'ils ne doivent pas faire attention. Il s'amuse assez de la situation mais croit que l'homme va survivre à cette renaissance de la terre. Le groupe rencontre ensuite un prospecteur automatique. A l’intérieur de cette machine, ils apprennent qu'Abyss est en proie aux inondations et à une nouvelle flore hostile. Sur leur route à bord du prospecteur, le groupe est attaqué par la sève très acide des arbres, puis par un arbre géant qui lâche soudain son emprise. Takéru demande d'ouvrir la porte, et les autres constatent qu'il va parler à un géant bleu, comme les dieux des légendes des Jil-Chaak, les medishin. Le géant s'envole, et le groupe continue son chemin jusqu'aux ruines d'une ancienne ville. Là, ils sont attaqués par des pirates qui se révèlent être des enfants, que Takéru et les siens aident contre une pieuvre géante, et qui vivent là après le crash de leur immense vaisseau de transport. Ils attendent là les secours des adultes, mais personne n'est venu jusqu’à maintenant. Mei, l'une des orphelines, veut les accompagner jusqu’à Abyss et dire aux adultes qu'ils sont vivants. Mais le groupe et les orphelins sont attaqués par la foret, qui capture Takéru avant de se retirer soudainement, le jeune homme ayant réussi à apaiser la colère de la nature. Ensuite, la grand-mère, le super ordinateur de la capitale, annonce qu'elle va exterminer les humains pour les remplacer par des êtres plus évolués. Le groupe et Mei décollent à bord de 2 petits appareils, mais sont attaqués par 2 missiles envoyés par la grand-mère, à l'approche d'Abyss. Takéru demande donc à Sandra et Mei de rebrousser chemin. Les 3 hommes continuent et affrontent les machines envoyées par le super ordinateur. Tout d'un coup, Takéru devient fou de rage et se précipite vers la tour de la grand-mère. Dahall et Bird voient alors la forêt attaquer la tour du super ordinateur, et la détruire entièrement. Les 2 hommes voient cependant Takéru être épargné par la forêt, et sauvé par le géant bleu...

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 1 : La baleine géante".
    • Statut au volume 2 : Vivant.

    Paulagaard H. Gilham

    Volume 1

    Cet homme est le directeur du site d'extraction minière de Tarpa, site appartenant à la régie pour le développement des ressources Shivr. Parmi ses employés, Paulagaard a sous ses ordres Takéru Yamato, le fils illégitime du président de la régie, qui a envoyé ce fils un peu voyou pour le faire grandir. Mais Takéru n’arrête pas de se battre et de se faire mettre au mitard. Un jour, Gilham le fait sortir pour la énième fois, et il lui explique que le président ne l'a pas fait venir pour s'amuser. Mais Takéru croit qu'il est là pour ne pas faire honte à son père. Le directeur lui demande d'enfin se comporter en adulte, mais le jeune homme ne veut plus entendre de sermon. Paulagaard ajoute que le président veut que son fils voie que le monde ne se résume pas à Abyss, la capitale. Mais Gilham reçoit un appel concernant des problèmes dans la mine, et il dit à Takéru de foutre le camp de son bureau. Il semblerait qu'il y ait une défaillance du système dans la veine du singe, avec une fuite de gaz, et le directeur apprend qu'il y a 2 asphyxiés, Mike Nichols et José Barry. Tout d'un coup, le groupe d'inspection voit des étincelles, et ils ont juste le temps de se mettre à terre avant une explosion. Paulagaard ordonne ensuite que la veine du singe soit mise à l’arrêt immédiatement. Puis une seconde explosion se déclenche, et Gilham est projeté violemment en arrière, pour ensuite percuter un mur. Emmené à l’unité médicale, il est mourant et son trauma cérébral lui a déjà fait perdre la vue. Il appelle alors Takéru, à qui il donne une boîte contenant un message du président de la régie pour son fils. Il lui dit que c'est la dernière fois qu'il le sermonne, et comme cela a été convenu avec la régie, il lui cède tous ses pouvoirs de directeur. Il ajoute que Jarvis, le directeur technique, sera là pour le seconder, avant de mettre un terme à l'entretien et de mettre Takéru dehors. Paulagaard fini par décéder un 5 septembre, en l'an 408 de l’ère de l’étourneau gris.

    • Première apparition : Volume 1, dans le chapitre intitulé "Chapitre 1 : La baleine géante".
    • Statut au volume 2 : Décédé en ayant succombé à ses blessures, causées par une explosion accidentelle dans la mine de Tarpa.

    A suivre dans le prochain article.

    Cronos


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  • Voilà la troisième suite de la seconde page des personnages de Zipang. Attention : ces fiches contiennents des spoilers.

     

    Capitaine de corvette Takumi Kusaka

    scan 1897Volume 25

    Le Mirai évite les tirs de l'Agano, et le capitaine de ce dernier demande à Kusaka s'ils doivent préparer des torpilles. Mais pour Takumi, cela sera inefficace contre le croiseur. Le Mirai oriente alors son canon vers l'Agano qui change de cap pour éviter le tir mais est touché à l’arrière. Le gouvernail étant touché, la navigation est impossible et le Mirai s'en va. Dans un flashback, Kusaka prévient Taki que Kisaragi est à Palau et qu'il doit se méfier de lui. Par la suite, les troupes terminent les derniers préparatifs avant la bataille contre l’armée américaine, et Taki rejoint Kusaka qui se trouve dans une cabine complètement vidée. Taki admet avoir sous-estimé Kadomatsu et reproche à Kusaka le fait que l'Agano est maintenant en cale sèche. Takumi s'excuse puis remercie son collègue, avant de sortir 2 coupelles et un peu de sake. Taki accepte ce verre d'adieu car lui va retourner au Japon, tandis que Kusaka partira à Saipan. Taki s'accorde à dire que ses adversaires seront encore plus terribles que l’armée américaine, ou encore Churchill et Roosevelt car ce sera le quartier général des armées. Mais pour Kusaka, le moment venu, il faudra maîtriser les bornés, et Taki sait qu'il est le seul à pouvoir y arriver. Celui-ci demande ensuite à Kusaka ce qu'il compte faire avec la bombe, mais Takumi ne répond pas et ils boivent le sake, se disant bonne chance. Ensuite, à terre, le capitaine reçoit en secret le lieutenant Kôgami et un de ses subordonnés. Kusaka l'avertit que s'il veut changer d'avis, c'est maintenant ou jamais car il risque de perdre son honneur de militaire, mais pour Kôgami, sa décision est prise depuis longtemps. Après la réunion, les 2 hommes se séparent et Kusaka n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 26

    Alors que le lieutenant Kôgami quitte le navire où se trouve Kusaka pour rejoindre le Yamato, on revient 2 semaines plus tôt avec un flashback. Le capitaine vient dans la salle des machines, et dévoile au lieutenant que cet endroit l'apaise, avec ses 12 chaudières géantes, l'âme du Yamato. Mais Kusaka doit parler à Kôgami du colis, à l'endroit habituel. Ils se retrouvent là-bas, et le capitaine explique que l'uranium qu'ils ont est pur à 90%, et est à la limite de la masse critique. Selon les plans du projet Manhattan qu'il a consulté, il sait qu'il y a 2 moyens de créer une explosion nucléaire. Le premier est le type "barillet", facile et simple à construire, mais dont l'efficacité est partielle. Le second type s'appelle l'implosion et requiert une grande précision. Au départ, c'est ce type qu'il voulait utiliser, mais les dégâts à Nankin, provoqués par Umezu, ont changé la donne. Le professeur Kurata a dû changé les plans en urgence, et la bombe est devenu trop massive pour être transportée en avion. Le lieutenant est d'accord que pour mener à bien une mission, il faut faire des choix et renoncer à certaines choses. Avant de partir, tandis que Kusaka brûle les plans, Kôgami lui demande pourquoi l'avoir choisi car beaucoup ont un sens du devoir et un patriotisme supérieur au sien. Le capitaine répond qu'il avait besoin d'hommes pour faire bouger le navire, et que le lieutenant était là, rien de plus. Plus tard, Kusaka se met en route avec la flotte combinée, à bord du Musashi, où se trouve l'état-major. La bataille décisive commence aux alentours de Saipan, et l'état-major s'impatiente car les appareils de patrouille n'ont pas encore détecté les porte-avions ennemis, et ils craignent un second Midway. Kusaka se contente d'observer, et un peu plus loin, la flotte détecte un sous-marin tout proche, qu'ils doivent couler au plus vite. Celui-ci est détruit, et Takumi observe les torpilles du sous-marin, que tous ont pu éviter sans problème, et il se dit que la détermination des passagers du sous-marin, qui se sont jeté dans un assaut perdu d'avance pour donner la position de la flotte aux leurs, a sûrement touché les soldats. Pour lui la guerre est un combat entre hommes déterminés. On ne voit plus Kusaka par la suite dans ce tome.

    Volume 27

    Toujours à bord du Musashi, Kusaka observe le début de la bataille, quand une escadrille américaine arrive pour attaquer la flotte combinée. Il s’inquiète légèrement pour le lieutenant Kogami qui doit surveiller la bombe atomique. Et quand le cuirassé est touché de plein fouet par l’arrière à bâbord, celui-ci ne réduit pas sa vitesse, ce qui conforte Kusaka dans l’idée que le Yamato est insubmersible. Ensuite, l’état-major apprend qu'ils ont localisé la flotte ennemie. L'amiral Kôga hésite entre défendre ou attaquer en faisant décoller les appareils qui se trouvent à Saipan, et demande l'avis du capitaine. Celui-ci, sachant les américains avec le même dilemme, recommande l'offensive. Plus tard, ils reçoivent un message confirmant le succès de la première vague d'attaque. Fukudome félicite Kusaka pour sa décision, mais celui-ci tempère car la seconde vague américaine va se concentrer sur les portes-avions, le Musashi et le Yamato. Durant la bataille, un bout de métal, encore très chaud, pénètre dans la passerelle et atterrit aux pieds de Takumi, et un avion manque de percuter le navire de peu. Après le passage de la seconde vague d'attaque, Kusaka conseille à Kôga de transférer, au moment du coucher du soleil, l’état-major sur le navire qui les suit, l'Ôyodo, et cela afin de maintenir leur position offensive. Tous sont choqués, et l'amiral Ugaki pense qu'ils passeront pour des peureux. Voyant un navire à la dérive, Kôga décide de continuer la discussion dans la salle de réunion de commandement stratégique. Là, Ugaki rappelle que c'est une tradition pour l’état-major d’être sur le navire majeur. Le capitaine sort alors la pièce de métal encore chaude, et montre à Ugaki, dont la manche est brûlée, qu'à quelques centimètres près, il aurait pu mourir. Kôga choisit alors d'accepter la proposition de Kusaka. Un peu plus tard, celui-ci vient demander à Kôga s'il peut rester à bord du Musashi. Celui-ci s'en doutait et rappelle au capitaine qu'une défaite conduirait à la fin du grand empire du Japon. Kusaka ne doit donc pas trahir le Japon...

    Volume 28

    Kusaka est dans la cabine avec Kôga, et celui-ci annonce que la flotte va recevoir l'ordre de faire une attaque de nuit. Il confie donc le Musashi qui va essuyer des tirs nourris. Ensuite, l’état-major quitte le cuirassé, et tout l’équipage du Musashi salue le départ de l'amiral et des autres hauts officiers. Mais au lieu de faire un salut militaire, Takumi retire sa casquette et fait un salut civil. C'est la dernière apparition de Kusaka dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Vivant.

    Volume 29

    Les radars du Musashi ne repèrent toujours pas la flotte américaine, mais Kusaka sait que la volonté des américains de débarquer à Saipan est très forte. C'est juste à ce moment que les radars indiquent la présence d'une flotte, et l'information est communiquée aux autres navires. Selon Takumi, les navires de défense américains se sont séparés des navires de transport de troupes qu'il vise, et la flotte américaine est donc scindée en 2 comme il l'avait prévu. Il demande alors la direction du vent, et un soldat lui répond qu'il y a un vent arrière de 3 noeuds. Le capitaine Asakura demande à Kusaka si ce n'est pas le moment d’exécuter le plan qu'ils avaient prévu, et Kusaka lui répond que c'est précisément le bon moment. Asakura fait alors décoller des hydravions de reconnaissance qui lâchent rapidement des paillettes en aluminium. Celles-ci permettent de brouiller les radars américains, qui doivent maintenant tirer à l'aveugle comme les japonais. Kusaka avait récolté cette information à bord du Mirai. Comme les tirs ne sont pas précis, Kusaka déclare qu'ils n'ont pas à les craindre et qu'ils doivent réduire la distance avant de tirer, afin de ne pas disperser les paillettes. Mais le vent tourne et commence à balayer les paillettes, juste avant que ne soit repérée la flotte américaine. La bataille fait alors rage car les 2 flottes utilisent leurs canons tout en s'approchant l'une de l'autre. Asakura dit que le chef adverse est redoutable, et Kusaka murmure que le contraire l'aurait embêté. Après avoir regardé sa montre, alors que tout le monde constate les dégâts, Takumi quitte la passerelle et envoie un message non codé, signalant au Mirai qu'il a été sauvé il y a tout juste un an et demi. En revenant vers la passerelle, un homme lui annonce qu'il fera un rapport à Kôga, car les communications ont été interdites, mais Kusaka dit en porter la responsabilité. A l’extérieur, le chaos s'installe entre américains et japonais, comme Kusaka l'avait planifié, et il n'apparaît plus dans ce tome.

    Volume 30

    Après avoir regardé sa montre, pour savoir si le groupe du lieutenant Kôgami doit déjà avoir pris le contrôle du Yamato, Kusaka se dirige à l’extérieur du Musashi et utilise ses jumelles pour voir si tout se passe bien sur le Yamato et si des hydravions de reconnaissance ont bien décollé. Le capitaine aperçoit les 2 appareils, et un soldat lui demande s'il a vu quelque chose. Mais Takumi lui répond par la négative. Un peu plus tard, un message parvient au Musashi, annonçant que le Yamato aurait cessé sa navigation en zigzag pour se diriger seul et à pleine vitesse vers le nord. Un soldat se demande s'ils ne doivent pas envoyer des secours mais Kusaka leur dit que ce ne sera pas nécessaire. Le capitaine Asakura le questionne alors pour savoir s'il s'agit d'une mission secrète approuvée par l’état-major, mais Kusaka ne répond pas et s’éloigne. On ne voit plus Kusaka par la suite dans ce tome.

    Volume 31

    Kusaka va dans la salle des communications et entend un message de l'hydravion de reconnaissance envoyé par le Yamato, qui a repéré la flotte de transport des troupes américaines. Il se rend ensuite dans la salle des radars, et apprend qu'il y a des parasites. Takumi comprend que le Mirai brouille les communications et que le message n'est pas arrivé au Yamato. Le capitaine appelle alors le hangar des appareils et demande à pouvoir décoller dans 15 minutes. Puis, il se rend sur place, menace le soldat qu'il a appelé de son arme, et tire à côté. Ainsi, quand il sera interrogé, ce soldat pourra dire avoir agi sous la menace. Kusaka s'installe ensuite dans l'hydravion, et il constate que c'est le même type que celui qu'il a pris à Midway. Il se rappelle qu’après avoir perdu le Kaga, l'Akagi et le Sôryû, il est monté dans un appareil du Kirishima pour informer Yamamoto, avant que l'avion soit abattu par un grumman. L'hydravion décolle malgré une bombe de proximité, et une fois en vol, Takumi imagine comment Kadomatsu a compris que la bombe atomique se trouvait à bord du Yamato. Dans un autre flashback remontant à une réunion entre le capitaine et le lieutenant Kôgami, Kusaka explique à son interlocuteur qu'il y aura sans doute des éléments indéterminés, faisant référence au Mirai, et que ceux-ci agiront. Le lieutenant remarque que cela semble réjouir le capitaine. Après une vingtaine de minutes, l'appareil de Takumi aperçoit le Yamato qui tire en continu, et comprend que celui-ci est en difficulté face au croiseur du futur. Il constate que le télémètre du cuirassé a été détruit, mais sait que si Kadomatsu n'a pas encore coulé le Yamato, c'est parce qu'il ne veut pas prendre la vie de ses 3.500 membres d’équipage, restant fidèle à ses principes. Kusaka envoie alors un message au Yamato pour lui indiquer la position des navires de transport américains. Le pilote de l'avion est étonné que le cuirassé soit mis en difficulté par un seul croiseur, mais le capitaine lui demande de refaire un passage à basse altitude car il a un autre message à transmettre. Il demande au Yamato de se préparer à un combat aérien...

    Volume 32

    Kusaka demande au Yamato de ne pas exposer la tour arrière de contrôle des tirs, et d'utiliser des bombes sanshikis, des projectiles comprenant de nombreux morceaux de caoutchouc, projetés à très haute température dans un rayon de 224 mètres. Ces bombes, à l'origine conçus contre l'aviation, vont être efficaces contre le Mirai, dont le design a été prévu pour des attaques à longue distance, et qui a donc un blindage très fin. Cela est en contraste avec son équipage, qui cherche surtout à épargner un maximum de vies, et qui est donc peu enclin à couler simplement le Yamato. Durant le début de l'attaque du cuirassé face au croiseur, Takumi remarque que le Mirai évite d'exposer son côté tribord, car c'est là que se trouvent ses radars restants, le centre vital du navire. Puis le croiseur parvient à détruire la tour arrière de contrôle des tirs, mais la dernière bombe sanshiki explose juste à côté du Mirai, détruisant ses radars à tribord. En écoutant la radio, Kusaka constate que le brouillage des ondes a disparu, ce qui confirme que le système électronique du croiseur a été endommagé. Mais Kusaka sait que Kadomatsu ne va pas renoncer pour autant. Plus tard, le capitaine voit l'hélicoptère du Mirai décoller et commencer à attaquer le Yamato depuis les airs, ce dernier ripostant aux attaques. Le pilote de l'hydravion demande si il doit s'approcher pour abattre l'autogire, mais Kusaka lui répond qu'il ne fera que gêner les tirs du cuirassé. Si celui-ci connaît des difficultés, ils réfléchiront mais en attendant, ils vont se contenter d'observer car cet appareil ne s'abat pas aussi facilement. C'est la dernière apparition de Kusaka dans ce tome.

    • Statut au volume 32 : Vivant.

    Lieutenant Kashiwabara

    Volume 25

    Le Mirai tente de s’échapper, mais l'Agano tire dans leur direction. Kadomatsu et ses hommes s’aperçoivent alors que Kusaka est à bord de l'Agano, et le commandant en second ordonne de viser le navire adverse. Celui-ci est touché et ne peut plus naviguer, permettant ainsi qu Mirai de s'en aller. Après avoir attiré les appareils de patrouille au loin, le croiseur fait demi-tour pour retrouver le reste de l’équipage qui s'est évadé et s'est emparé du tanker préparé par Kawamoto. Une fois tous ensembles, ils commencent le ravitaillement, et Kadomatsu explique que la patrie qu'ils vont regagner n'existe pas dans ce monde. En effet, ils se sont séparé de la marine impériale et ils ne peuvent plus retrouver le Japon du futur qui n'existera pas dans cette réalité. Oguri est choqué car cela ferait d'eux des pirates ou des terroristes. Tout le monde, dont Kashiwabara, est attentif à cette conversation, et le commandant en second déclare que leur patrie n'existe pas encore mais que ce sera le cas dans le futur. Un Japon qui renaîtra après la guerre et qui sera différent de celui qu'ils connaissent, mais aussi de celui imaginé par Kusaka. Et quand ce pays verra le jour, ils pourront se battre dignement en étant le premier navire de guerre de ce nouveau Japon. Cette explication motive l’équipage, qui termine le ravitaillement avant le départ. Sur sa couche, Kashiwabara regarde la photo de sa femme et de son fils, se disant que les larmes qu'il a versé pour eux ont fini par sécher, et que le Japon dans lequel ils sont ne sera pas celui dans lequel ils vivront. Il retire la photo du mur face à sa couchette, et la met dans son sac, tout en se rappelant qu'il ne va pas les oublier. C'est la dernière apparition de Kashiwabara dans ce tome.

    Volume 26

    Le Mirai se rend dans la baie de l'île de Palawan ou l’équipage jette l'ancre. Après avoir reçu un ravitaillement d'un sous-marin aux ordres de Yonai, les membres du croiseur espionnent les conversations des armées américaines et japonaises, et reçoivent un message de Kikuchi qui leur dit que Kusaka a l'intention de transporter la bombe atomique à bord du Yamato. Kadomatsu réunit donc les officiers, dont Kashiwabara, et Yanagi explique les différents systèmes de protections du cuirassé qui en font le navire le plus insubmersible de son époque. Après cet énoncé, le commandant en second déclare qu'il veut connaître la position et les mouvements des 2 armées, et qu'ils ne doivent donc laisser passer aucune onde. Ensuite, Kashiwabara prend un café avec Kadomatsu, Oguri et un autre homme. Il sait que la Yamato représente la marine impériale et sa force, et se demande donc si la marine va accepter de mêler le cuirassé au plan de Kusaka. Mais selon le commandant en second, pour un soldat de la marine impériale, c'est impensable. Hors, Kusaka n'agit plus dans le cadre de la marine. Le chef navigateur se demande alors si le groupe d'une centaine de personnes formé par Kusaka n'a pas un but secret. Pour Kadomatsu, il n'y a pas de doute que Kusaka veut s'emparer du Yamato. Plus tard, l’équipage apprend que les 2 armées sont en mouvement vers la bataille. Kashiwabara va à un briefing en présence des 2 capitaines et de Yanagi. Oguri se demande si la bombe est déjà à bord du cuirassé, mais pour Kadomatsu, ce n'est pas le cas car Kisaragi n' a pas trouvé la trace de son chargement à Palau. Elle devrait donc monter à bord par un ravitaillement dans les Mariannes. Mais pour Yanagi, il sera difficile de la trouver parmi les centaines de tonnes de marchandises. Pour le second du Mirai, Kusaka veut certainement faire agir le Yamato de façon indépendante. Le chef navigateur pense qu'il utilisera un autre navire car la bombe ne peut être projetée. Mais pour Kadomatsu, Kusaka utilisera le Yamato lui-même, et ils devront guetter le moment où celui-ci se séparera du reste de la flotte. Pour Oguri, ce n'est pas une situation avantageuse pour eux, mais pour son ami, ils doivent absolument réussir. On ne voit plus Kashiwabara par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Vivant.
    • Statut au volume 32 : Vivant.

    Lieutenant Yonekura

    Volume 25

    Kadomatsu et Yonekura sont secoués par les tirs de l'Agano qui ne tombent pas loin du Mirai. Puis le commandant en second ordonne de viser l'Agano avec le canon, et c'est Yonekura qui autorise le premier tir. L'Agano est touché et dans l’incapacité de poursuivre le Mirai qui s'en va. Ils sont poursuivis par 2 appareils de patrouille, comme prévu, et Kadomatsu veut que ces hydravions les suivent autant que possible pour permettre a leurs compagnons de bouger eux aussi. Yonekura écoute attentivement les instructions. Puis, une fois que Kikuchi et Momoi se sont échappés, et que les 2 appareils retournent à leur base, le croiseur va vers le sud pour rejoindre le groupe d'Oguri qui les attend avec le tanker. Ils arrivent presque à court de carburant et le ravitaillement peut commencer. Les membres du Mirai se sentent libres, mais le chef navigateur leur rappelle qu'un navire de guerre n'est jamais libre. Le commandant en second réagit alors et explique qu'un tel navire n'existe que s'il a un pays à regagner. Hors, ils ne peuvent plus rejoindre le Japon du futur, et ils ont coupé les ponts avec la marine impériale. Le pays qu'ils peuvent rejoindre n'existe donc nulle part sur cette terre. Oguri réagit car dans ce cas, ils ne sont plus un navire de guerre alors qu'ils ont encore leurs uniformes de la force de défense, ainsi que leurs principes. Kadomatsu admet qu'il se sont accrochés à l’idée de continuer à sauver un maximum de vies, mais l’idée de la force de défense telle qu'ils la connaissent n'existera jamais dans cette réalité. Yonekura et les autres écoutent, un peu surpris par cette conversation. Le commandant en second continue en disant que leur patrie existera dans le futur. Ce sera un tout nouveau Japon, différent de celui qu'ils connaissent, mais aussi différent de celui imaginé par Kusaka, et qui renaîtra après la guerre. Ils vont accueillir cette nouvelle réalité et le Mirai sera le premier navire de guerre de ce nouveau Zipang. Ils pourront alors se battre dignement. Yonekura et les autres sont motivés par cette explication et après avoir terminé le ravitaillement, ils reprennent la route. On ne voit plus Yonekura par la suite dans ce tome.

    Volume 26

    Le Mirai largue les ancres dans la baie de l'île de Palawan, où un sous-marin sous les ordres de Yonai vient les ravitailler. Après avoir reçu un message de Kikuchi, disant que la bombe atomique se trouvera à bord du Yamato, Kadomatsu organise une réunion des officiers à laquelle participe Yonekura. Durant celle-ci, le chef Yanagi détaille les caractéristiques du cuirassé qui en fait le plus insubmersible de son époque car celui-ci n'a pas coulé dans l'histoire, malgré le feu nourri des américains. Le commandant en second annonce ensuite qu'il veut que chaque onde soit interceptée pour connaître les mouvements des 2 flottes. Par la suite, quand les membres du croiseur apprennent que japonais et américains sont en route, certains, dont Yonekura, passent un dernier moment sur la plage. Ils entendent alors le chef Asô diffuser une musique des Southern, et Yonekura lui demande si cela lui rappelle des souvenirs avec sa femme. Sugimoto ajoute que si c'est avec sa femme, ça va, mais pas si c'est avec quelqu'un d'autre. Yonekura demande alors à Asô s'il est du genre infidèle, et comme ce dernier rougit, Sugimoto le fait remarquer, ayant tapé dans le mille. Asô donne le disque à Sakurai, et quand ils doivent remonter à bord, celui-ci est en retard. Yonekura se demande s'il se prend pour Robinson Crusoé, mais Sakurai arrive. Ce dernier admet avoir laissé le CD dans une grotte. L'un des passagers du canot se fâche, mais pour Yonekura, ce n'est qu'un CD. De plus, si le Mirai coule, ils disparaîtront sans laisser de trace. Ils peuvent donc laisser un testament. Asô intervient alors et dit qu'ils peuvent venir le rechercher plus tard, et tout le monde semble d'accord. Le croiseur se met en route, et à proximité de la bataille qui a commencé, Kadomatsu rappelle qu'ils ne doivent pas intervenir. Il ordonne ensuite à Kirino d’énoncer les ressources qu'il leur reste pour stopper le Yamato et l'attaque nucléaire de Kusaka. Yonekura écoute silencieusement et sans intervenir. Yonekura n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 27

    La bataille continue à faire rage, et après les américains, ce sont les japonais qui trouvent la position de la flotte adverse. Les américains ont déjà lancé une première offensive sur la flotte combinée, et c'est maintenant au tour des japonais de faire décoller leurs appareils depuis Saipan. Dans le CIC, Oguri déclare que c'est la seconde fois qu'il voit une telle bataille, après Midway. Yonekura observe lui aussi les écrans avec une certaine appréhension, mais n'intervient pas. La seconde vague américaine s'approche maintenant de la flotte combinée. Le SH60J, en vol, transfère toutes les données de son radar, et l’équipage du Mirai constate qu'un appareil américain fonce sur l'un des 2 cuirassés, Yonekura restant bouche bée face à cette scène impressionnante, bien que sur écran. C'est la dernière apparition de Yonekura dans ce tome.

    Volume 28

    La nuit tombe après le second assaut des américains, et l’équipage du Mirai observe que 2 petites embarcations quittent l'un des cuirassés pour se diriger vers un autre navire. Comme la bombe atomique est assez lourde à transporter, ils supposent qu'il s'agit d'un déplacement du commandement de la flotte et que le cuirassé qu'ils quittent est donc le Musashi. De plus, la flotte combinée semble se préparer à une attaque de nuit. Kadomatsu sait que leur objectif est la cinquième flotte américaine qui comprend 500 navires, avec de nombreuses divisions de débarquement à terre. Il ajoute que les Etats-Unis ont les ressources et la puissance industrielle pour continuer la guerre, mais que ce n'est pas le cas des hommes, ce qu'a bien compris Kusaka. Ils doivent donc se dépêcher d'arriver près de cette flotte que vise Kusaka. Yonekura continue d’écouter, toujours sans intervenir. Après un nouvel atterrissage du SH60J, le commandant en second fait stopper les machines car un appareil de patrouille arrive dans leur direction. Tous, Yonekura y compris, restent silencieux. Oguri fait remarquer que les 2 cuirassés sont à portée de tir d'un tomahawk, et qu'ils passent juste au-dessus de la fosse des Mariannes, la plus profonde au monde. Mais ils ne sont pas encore à 100% sûrs que le navire nommé A soit le Yamato. Le chef navigateur dit qu'ils pourraient couler les 2 cuirassés pour se débarrasser rapidement de la bombe, et Kadomatsu ajoute pour plaisanter qu'ils pourraient passer le détroit de Magellan, et aller tirer un coup de canon sur la maison blanche. Tous rigolent, puis une fois l'appareil de reconnaissance passé, ils remettent les moteurs en marche. Tout le monde, dont Yonekura, ce concentrent alors sur ce qu'ils ont à faire. On ne voit plus Yonekura par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Vivant.

    Volume 29

    Les 2 flottes commencent à s'approcher l'une de l'autre, et comme les japonais n'ont pas de canons synchronisés avec leurs radars, il compense leur faiblesse en faisant déverser par des hydravions de reconnaissance des paillettes d'aluminium, ce qui brouille les radars américains. Mais le vent disperse les paillettes juste avant que la flotte américaine ne soit à portée de vue des navires japonais. A partir de ce moment débute une grosse bataille navale entre les 2 flottes, ce qui commence à créer une confusion générale. Durant celle-ci, Kusaka envoie un message non codé à l'intention du Mirai pour les saluer, juste un an et demi après avoir été sauvé de la noyade par Kadomatsu. Lors de la bataille, les japonais utilisent les torpedos 93. Yanagi explique que ces torpilles ne laissent pas de sillage et sont une menace pour les américains. Yonekura est juste derrière lui, et écoute sans intervenir. Pour le commandant en second, Kusaka va profiter du chaos pour faire agir le Yamato. Ils doivent donc être très attentifs. Yonekura n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    Volume 30

    Soudain, 2 hydravions décollent du présumé Yamato, et comme ils ne sont pas assez puissants pour transporter la bombe, Kadomatsu en déduit que ces appareils vont faire du repérage. Yonekura semble assez surpris par la situation, puis, alors qu'ils arrivent près du lieu de la bataille, le commandant en second veut vérifier si le cuirassé A est bien le Yamato, ce qui semble en étonner plusieurs, dont Yonekura. Oguri et plusieurs de ses hommes sortent pour avoir une confirmation visuelle, tandis que Yonekura et plusieurs autres restent à l'intérieur, continuant à regarder via les écrans. Le navire A est bien le Yamato, et après avoir arrêté de tirer depuis un certain moment, il stoppe ses manoeuvres d'esquive et se dirige en plein vers le nord. Kadomatsu ordonne de le suivre à pleine vitesse. Sur la trajectoire du cuirassé se trouve un destroyer américain, mais le Yamato ne semble pas vouloir ralentir, ni empêcher la collision. Yonekura assiste stupéfait à la scène, alors que le cuirassé n'a plus le temps de virer de bord. Peu après le choc, le signal du destroyer s'éteint, ce qui laisse Yonekura et ses collègues bouches bées. C'est la dernière apparition de Yonekura dans ce tome.

    Volume 31

    L'hydravion de reconnaissance a repéré les navires américains de transport de troupes et s’apprête à donner sa position au Yamato. Pour éviter la transmission du message, Kadomatsu ordonne à Kirino que soit activé l'ECM entre l'avion et le cuirassé, sous le regard silencieux de Yonekura et ses collègues. Puis Ôme annonce que le signal de l'hydravion a disparu, ayant sans doute raté son amerrissage. Puis un autre appareil décolle du Musashi, transportant sans doute Kusaka. Le second du Mirai veut rester sur le plan d'origine et ordonne à Oguri d'envoyer un message au Yamato pour lui demander d’arrêter ses machines. Cependant, le navire pointe ses canons vers le croiseur, à la stupéfaction générale, et tire. Kikuchi étant absent, Kadomatsu demande à Yonekura s'ils ont la possibilité de stopper le cuirassé par la force. Le lieutenant répond qu'ils pourraient détruire les hélices ou le gouvernail, mais ils ne peuvent viser spécifiquement l’arrière du Yamato, et les missiles anti-sous-marins ne peuvent être utilisés avec la faible profondeur. Le seul moyen de le stopper est donc l'usage de missiles harpoon ou tomahawk qui enverraient le cuirassé au fond de la fosse des Mariannes, ce qui signifierait leur défaite. En effet, cela provoquerait la mort de tout l’équipage du Yamato. N'ayant pas le temps d'attendre que le cuirassé soit à court de munitions, Kadomatsu décide de s'approcher et de riposter avec leur canon. Cette solution semble satisfaire les personnes présentes, dont Yonekura. En continuant à esquiver, le commandant en second demande à Kirino s'ils peuvent viser le télémètre du Yamato, et Kirino répond qu'ils doivent s'approcher encore pour éviter les erreurs de tir. Yonekura sait que si ils détruisent le télémètre, le cuirassé verra son taux de tirs réussis chuter, mais s'ils s'approchent davantage, ils ont plus de risques d’être touchés. Durant l'approche, ils perdent le sonar, mais parviennent à tirer et détruire le télémètre. On ne voit plus Yonekura par la suite dans ce tome.

    Volume 32

    Après la destruction du télémètre du Yamato, l'hydravion de Kusaka arrive, et ce dernier donne la position des troupes américaines de débarquement au cuirassé, puis demande à celui-ci de se préparer à un combat antiaérien. Les membres du Mirai comprennent que le Yamato va utiliser des bombes sanshikis, des obus contenant de nombreux bouts de caoutchouc qui sont projetés à haute température dans un rayon de 224 mètres. Celles-ci, qui se sont finalement révélées peu efficaces contre les avions, pourraient très bien fonctionner contre le croiseur qui a un fin blindage, comme le dit Yanagi. Kadomatsu sait qu'ils doivent viser la tour arrière de contrôle des tirs, avant de subir une salve de bombes sanshikis, et il ordonne donc à Yonekura d'utiliser le canon principal et les mitrailleuses pour contrer ces bombes. Le lieutenant répond positivement à l'ordre. Le Mirai se met en route, et Yonekura annonce l'activation du canon et du CIWS. Le lieutenant reste concentré sur la tour arrière de contrôle des tirs et attend les quelques secondes qu'il faut pour être à portée de tir. Il annonce alors la saisie des données et lance le tir du canon qui fait mouche. Malheureusement, une dernière bombe sanshiki explose à proximité du croiseur, détruisant tous les radars et l'ECM, et plongeant le CIC dans le noir. Kadomatsu décide de s’éloigner temporairement du Yamato et c'est alors que le lieutenant Hayashibara vient demander l'autorisation de décoller avec le SH60J pour tirer sur le cuirassé depuis l'hélicoptère. Oguri intervient pour dire que cette opération est beaucoup trop dangereuse car ils ne savent pas ce qu'il se passe exactement à bord du Yamato. Il n'accepte qu'à condition de pouvoir monter lui aussi à bord du SH60J. Il manque alors encore une personne, et Yonekura n'ose pas se porter volontaire. C'est finalement Ôme qui le fait. Yonekura n'apparaît plus ensuite dans ce tome.

    • Statut au volume 32 : Vivant.

    Capitaine Chris Evans

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 28 : Tué par le CIWS du Mirai.
    • Statut au volume 32 : Tué par le CIWS du Mirai.

    Sugimoto

    scan 1900Volume 25

    Kadomatsu et ses hommes veulent s’échapper mais l'Agano leur tire dessus et ils se rendent compte que Kusaka se trouve sur le croiseur adverse. Le commandant en second ordonne la riposte et le Mirai neutralise l'Agano sans le couler. Après avoir induit en erreur les appareils de patrouille, le croiseur rejoint le reste de l’équipage, qui s'est emparé du tanker préparé par Kawamoto. Alors que l’équipage est en train de ravitailler le Mirai, ils se disent que maintenant, la marine impériale ne va plus les lâcher. Pour Sugimoto, c'est la même chose pour la marine américaine, mais ils sont cependant libres. Oguri leur rappelle alors qu'un navire de guerre n'est jamais libre, et Kadomatsu ajoute qu'il n'existe que quand il a une patrie à regagner. Cependant, il dit aussi que cette patrie n'est ni le Japon du futur qu'ils ne peuvent plus rejoindre, ni celui de la marine impériale. Pour lui, leur patrie n'existe nulle part sur cette terre. Le chef navigateur se fâche, rappelant qu'ils ont encore leurs uniformes de la force de défense et que Kadomatsu voulait protéger un maximum de vies. Ce dernier explique que c'est vrai mais que le Japon qu'ils connaissent n'existera pas dans cette réalité. Et comme Oguri ne veut pas être un pirate ou un terroriste, Kadomatsu lui répond que la patrie qu'ils vont défendre existera dans le futur. Comme l’équipage cherche à comprendre, le commandant en second parle alors d'un Japon, mais différent du Zipang qu’espérait Kusaka, qui renaîtra après la guerre. Lorsque ce pays verra le jour, ils pourront combattre dignement, et le Mirai en sera le premier navire de guerre. Ces paroles semblent remonter le moral de tout l’équipage, Sugimoto compris. Après avoir terminé le ravitaillement, les membres du croiseur prennent la route de l'île de Palawan, aux Philippines, et ils larguent les ancres dans la baie de l'île. En regardant le paysage, Sugimoto a l'impression que King Kong va sortir de là. Lors du repas, Yanagi demande à Sugimoto comment ils vont faire pour le ravitaillement, et celui-ci répond qu'à défaut de la culture, ils vont pouvoir pêcher des poissons tropicaux. Quelques temps plus tard, l’équipage voit émerger dans la baie un sous-marin, et Sugimoto reconnaît celui-ci qui avait ramené Kadomatsu et ses hommes à bord du Mirai. C'est la dernière apparition de Sugimoto dans ce tome.

    Volume 26

    L'équipage du Mirai apprend par l'intermédiaire de Kikuchi que Kusaka a l'intention de transporter la bombe atomique à bord du Yamato. Puis, plus tard, les communications s'arrêtent, ce qui signifie que japonais et américains s'apprêtent à livrer bataille. Les membres du croiseur passent donc uun dernier moment à terre et Sugimoto et les autres s'aperçoivent que le chef Asô écoute "Manatsu no kajitsu" des Southern sur son lecteur portable. Yonekura lui demande alors si cela lui rappelle des souvenirs avec sa femme. Pour rigoler, Sugimoto dit que ça peut aller avec sa femme, mais si c'est avec quelqu'un d'autre...Yonekura demande alors à Asô s'il est du genre infidèle, et Sugimoto, voyant sourire Asô, le dit aux autres, déclarant avoir tapé dans le mille. Au moment de retourner au navire, ils attendent Sakurai qui est en retard. Celui-ci arrive, et admet avoir laissé le CD des Southern dans une grotte. L'un des passagers s'énerve car ce CD n'existe pas dans cette réalité alors qu'ils ne doivent laisser aucune trace d'eux en cet endroit. Yonekura essaie de le calmer, disant que cela peut-être un testament. Car si le Mirai coule et qu'ils disparaissent, il n'y aura aucune trace d'eux. Ils peuvent donc laisser un testament. Sugimoto n'intervient pas, et Asô répond qu'ils peuvent de toute façon revenir plus tard pour récupérer le CD. Sugimoto semble approuver la décision et ils se mettent en route pour Saipan où débute la bataille. Alors que les premiers affrontements ont déjà commencé, Kadomatsu dit qu'ils ne devront pas se mêler de cette bataille, puis ordonne à Kirino d'énumérer l'armement qu'il leur reste et qui leur servira à stopper la bombe atomique de Kusaka. Sugimoto écoute attentivement cette énumération...

    Volume 27

    L'équipage du Mirai constate que les américains découvrent en premier la position de la flotte japonaise, et juste après la première vague offensive des américains, la flotte de ces derniers est repérée par les appareils de reconnaissance japonais. Ceux-ci font donc décoller leur appareils depuis Saipan. Oguri se dit que c'est la deuxième fois qu'il voit une bataille de cette ampleur, après Midway. Sugimoto observe en silence, avec l'air sérieux, tandis que la seconde vague offensive américaine s'approche de la flotte combinée. Sugimoto n'apparaît plus par la suite dans ce tome.

    • Statut au volume 28 : Vivant.

    Volume 31

    La bataille continue entre les flottes américaine et japonaise qui envoient chacune des escadrilles pour attaquer la flotte adverse, et ce, jusqu'à la tombée de la nuit. C'est alors que la flotte combinée choisit de lancer une attaque nocturne avec ses 2 cuirassés en tête. Grâce au plan qu'il a mis en place, Kusaka fait régner le chaos quand les 2 flottes se retrouvent face à face et se tirent dessus. C'est en profitant de cette confusion que le groupe forme par Kusaka prend le contrôle du Yamato, quitte la flotte combinée, et se dirige en plein nord, là où se trouvent les navires de transport de troupes américaines, la cible de Kusaka. Le Mirai, après avoir confirmé lequel des 2 cuirassés est le Yamato, se lance à sa poursuite. Son équipage brouille les communications, afin que le message indiquant la position des navires de transport américains, et envoyé par un hydravion de reconnaissance, ne parvienne pas au Yamato. Puis, Kadomatsu fait envoyer un message pour dire au cuirassé de stopper ses machines. Mais le Yamato tourne ses canons vers le croiseur, et Sugimoto, en regardant à travers ses jumelles, repère des coups de feu. Les obus tombent à proximité du Mirai, et Sugimoto est projeté en arrière par le jet d'eau, se cognant contre un mur. Oguri vient voir s'il est blessé, mais Sugimoto lui répond que ça va. Il sait que si c'est comme cela à 300 mètres du Yamato, ils ne feront pas long feu avec leur fin blindage s'ils s'approchent davantage. On ne voit plus Sugimoto par la suite dans ce tome.

    Volume 32

    Le Mirai réussit à détruire le télémètre du Yamato, puis l'hydravion transportant Kusaka arrive, et celui-ci révèle au cuirassé la position des navires américains de transport de troupes. Il demande ensuite au Yamato de se préparer à un combat antiaérien. L'équipage du croiseur comprend qu'ils vont utiliser des bombes sanshikis, contenant des morceaux de caoutchouc projetés à haute température dans un large rayon, et prévues au départ contre des avions. Mais elles devraient être efficaces contre le Mirai qui a un fin blindage. Le croiseur parvient à détruire la tour arrière de contrôle des tirs en évitant les bombes, mais la dernière d'entre elles explose à proximité du croiseur et l'endommage fortement. Sugimoto, lui s'était réfugié à l'intérieur avec ses collègues. Ils entendent alors Kadomatsu annoncer que les radars et l'ECM sont maintenant hors d'usage et qu'il est impossible de faire les réparations pour l'instant. Ils vont donc faire un repli temporaire pour revoir leur stratégie. C'est la dernière apparition de Sugimoto dans ce tome.

    • Statut au volume 32 : Vivant.

    Lieutenant Kazuma Tsuda

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 28 : Décédé de ses blessures après une chute depuis Kehlsteinhaus.
    • Statut au volume 32 : Décédé de ses blessures après une chute depuis Kehlsteinhaus.

    Amiral Isoroku Yamamoto (PH)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 28 : Tué d'une balle dans le coeur par un soldat américain.
    • Statut au volume 32 : Tué d'une balle dans le coeur par un soldat américain.

    Sous-lieutenant Mori

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 28 : Tué par les tirs d'un hydravion chasseur japonais.
    • Statut au volume 32 : Tué par les tirs d'un hydravion chasseur japonais.

    Yô Bungen (Hideo Yamamoto)

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 28 : Supposé décédé par suicide.
    • Statut au volume 32 : Supposé décédé par suicide.

    Teruko

    Ce personnage n'apparaît pas dans ces tomes.

    • Statut au volume 28 : Supposé vivante.
    • Statut au volume 32 : Supposé vivante.

    A suivre...

    Cronos


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